mardi, 22 février 2011

Bart attacks (Tom Lanoye) (Mise à jour)

Le nationalisme a besoin de mythes. Pour les installer, il a besoin du monde culturel. Quelquefois, celui-ci les lui livre inconsciemment, même innocemment. C'est la cas, par exemple, du « Lion des Flandres » d'Henri « Hendrik » Conscience, l'un des mythes fondateurs du Mouvement flamand, écrit in tempore non suspecto, pourrait-on dire, même s'il est vrai que Conscience était (très) sensible à l'émancipation flamande. Quand au contraire, les artistes refusent d'entrer dans le moule mythologique voulu par les nationalistes, deux choses peuvent arriver. Si le nationalisme en a le pouvoir, le mouvement est écrasé, l'artiste déclaré subversif, et envoyé aux îles Lipari. Si le nationalisme en question doit, pour garder une figure démocratique, retenir ses fourrés, l'artiste sera mis à l'index selon une dichotomie semblable à celle des « bons » et des « mauvais » flamands. 

C'est pour cela que les nationalistes, contrairement aux démocrates, se mêlent plus souvent qu'à leur tour de ce qu'il faut lire, et de ce qu'on peut, ou ne peut pas dire ou faire quand on est un artiste. Le tout sera difficile à percevoir, surtout en ce qui concerne la N-VA, parce que si De Wever tenait un discours radical, il perdrait à coup sûr les prochaines élections (qui pourraient se tenir encore cette année, par exemple). Alors, il utilise le porte-voix que lui offre De Standaard, sa chronique bimensuelle, pour régler ses comptes. Et cette semaine, non sans avoir préalablement consacré les deux tiers de sa chronique à présenter le nationalisme sous un jour démocratique et généreux, il réserve ses foudres à personne de moins que Tom Lannoye, probablement l'un des plus grands auteurs flamands actuels, et Paul Goossens, l'ancien rédacteur en chef du journal "de gauche", De Morgen. En France, ce serait Sarkozy incendiant Houellebecq et insultantJuly. Pour bien comprendre qui est Paul Goossens, lire cette interview du Soir,  très actuelle, mais datant du 6 octobre… 2007). De Wever n'oubliait pas non plus de s'en prendre aux artistes qui se sont opposés au discours très radicalement nationaliste de Jan Peumans, président du parlement flamand et autre homme fort de la N-VA, en lançant le mouvement "Niet in onze Naam" (Pas en notre Nom). Ce mouvement a commencé "son combat" au KVS (Koninklijke Vlaamse Schouwburg, Théâtre royal flamand, Bruxelles).

On doit déjà se poser la question suivante : l'homme politique le plus fort de Flandre (et de Belgique) a-t-il sa place dans le Standaard en tant que chroniqueur ? Ce mélange des genres n'est-il pas dangereux, surtout si le même politicien n'hésite pas à arroser d'autres organes de presse de comparaisons scatologiques ? Ne devrait-il pas, à tout le moins, s'extraire lui-même des sujets qu'il y aborde ? Et bien entendu, question subsidiaire : n'est-il pas foncièrement dangereux de laisser une telle tribune apparemment indépendante et crédible (De Standaard est un peu "Le Monde flamand") à un politicien qui l'utilise plus souvent qu'à son tour pour défendre son combat idéologique ? La liberté de la presse est-elle possible quand des hommes d'un tel pouvoir y influencent le lectorat autant que l'électorat ?

Il y avait déjà insinué que Le Soir (actuel) était un journal (issu) de (la) collaboration, souligné, voir caricaturé la collaboration d'Hergé et affirmé, grand dadais, que les Wallons, en gros, n'étaient pas en état intellectuel de comprendre à quel point leurs aïeuls avaient collaboré de façon intensive, alors que quelques semaines plus tôt, il faisait preuve d'un aveuglement pire encore, puisqu'à propos son pépé condamné pour collaboration, il disait à la RTBF (en substance) : « Ce n'était pas un collaborateur dans le sens où il n'a pas porté l'uniforme nazi » (sic).

Aujourd'hui, il fait ce que font les grands nationalistes : il attaque le sommet de la culture, lui reprochant de ne pas travailler « pour » ce formidable nationalisme si ouvert et si démocrate ! Et c'est qu'il mord, le mamamouchi : « La prise de plus en plus lâche de la droite radicale [on note que Bart De Wever n'utiliser pas "extrême droite", mais "droite radicale", comme le font les gens du Vlaams Belang ou de la NSV] sur le processus de formation de la nation flamande n'a pas auprès de beaucoup d'artistes flamands comme effet de les mener à l'enthousiasme, mais bien à une grande inquiétude. C'est pour cela que le soussigné [Bart De Wever parle ici à la 3e personne pour s'attribuer le rôle d'arbitre] a été présenté comme "beaucoup plus dangereux" que le Vlaams Belang par le grossier peintre Luc Tuymans, et que Tom Lanoye ouvre tous les registres [des grandes orgues] contre ce qu'il appelle avec mépris "L'Élite Néo-Flamande". Par leurs plaintes larmoyantes, ils montrent avec beaucoup d'ironie à quel point ils ont perdu le combat contre leur fond petit-bourgeois ».

On notera la fin de la tirade. « Petit bourgeois » est un choix étrange. Généralement, on la trouve plus volontiers dans des discours communistes ou fascistes. Dans un discours démocrate, on se demande bien d'où vient l'expression. La violence des attaques de Bart contre les « soi-disant porteurs de notre culture du KVS bruxellois » laisse pantois de la part de quelqu'un qui crie haut et fort que la liberté d'expression doit être totale, et qui excuse avec autant de facilité le passé raciste d'un ex-président du Vlaams Belang, qu'il n'assomme tout artiste qui oserait dire tout haut ce qu'il pense de lui, du nationalisme néo-flamand, de l'ambiance délétère de la Flandre, où De Wever peut crier haut et fort « le Soir, c'est du caca », mais où personne n'a plus le droit de relever les problèmes de démocratie que posent, par exemple, les discours de Jan Peumans un jour de fête nationale sans s'attirer les foudres de Mijnheer Bart.

Un démocrate ne se mêle pas de la création artistique. Tout au plus peut-il s'inquiéter quand un groupe de rap attaque « les pédés », parce que c'est plus ou moins illégal. Mais jamais, il ne pointerait le doigt vers tel ou tel artiste pour lui reprocher qu'il est « petit-bourgeois » pour décrédibiliser son pouvoir artistique et populaire !

Je vous laisse sur cette réflexion, et tire conclusion de ce nouvel affront d'un membre de l'élite néo-flamande (N-VA) contre les artistes, que ce parti est, comme le dit Luc Tuymans, bien plus dangereux que le Vlaams Belang. 

MISE A JOUR : comme pour me donner raison, "Christophe" m'envoie un article paru la semaine passée dans De Morgen , où il est question d'un étrange débat parlementaire. Il commence par "La N-VA a désormais dans le colimateur les centres culturels dont la programmation serait trop belge au goût du parti".  Du coup, le parti de De Wever lance des questions insidieuses, comme celle de savoir quel fut le coût de la soirée de Niet in Onze Naam au KVS, et de quelle façon le théâtre flamand a été indemnisé pour l'événement. Ou ensore "pourquoi la vente de billets s'est-elle faite via le KVS" ; "de quelle manière le KVS fut-il impliqué dans l'initiative"… Le journaliste écrit très clairement : "Le parti radical-flamand veut mener une investigation pour savoir si de l'argent public flamand a été utilisé pour un événemnt culturel avec un message politique qui ne lui convient pas". Ceci n'est pas une première, l'an passé, le même député mettait une "Soirée Belge" d'un centre de débat flamand sur la sellette. Une phrase du journaliste Bart Eeckhoud vaudrait à un journal francophone une accusation de diabolisation : "Il n'est pas habituel que des politiciens se mêlent de la programmation artistique d'institutions subsidiées. En 2005, le Vlaams Belang avait cependant déjà demandé le retrait des subsides au KVS… aujourd'hui, les critiques proviennent de la majorité flamande (dont la N-VA fait partie NDT)." Dont acte.

14:26 Publié dans La Fine fleur de Sel | Lien permanent | Commentaires (187) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

@ Marcel Sel

Sorry si je débarque .... mais je viens seulement d'aller vérifier ce qu'il en était de ce fameux Charles Bricman qui paraît être décidément votre interface à défaut d'autre chose. Je suis allé me balader sur son blog, ai lu de ci de là des bribes (pas le temps d'en faire plus) ...

Et je me posais deux questions :

(1) En définitive, sur le fond, qu'est-ce qui vous sépare ? Deux visions dépitées d'une Belgique à la dérive, avec des accents certes parfois très différents, mais au fond une même souffrance inavouée.

(2) Arrive-t-il, de façon déclarée ou non, à Charles Bricman de fréquenter votre blog ? Et vous, fréquentez-vous le sien ?

Quand je passe d'un blog à l'autre, et du second au premier, j'ai parfois un peu l'impression que vous êtes comme deux frères ennemis, deux lointains cousins, à la fois indissociables et en irrémédiable confrontation.

Seriez-vous comme ces "deux" cavaliers de l'Apocalypse qui annonceraient la fin de la Belgique ? Incarnations des Parques, témoins malheureux bientôt changés en statues de sel ?

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 février 2011

Répondre à ce commentaire

@Tournaisien : Je lis chaque article du blog de Charles Bricman, je ne sais pas ce qu'il lit de moi. Nous ne différons pas sur le constat, nous différons toutefois radicalement sur ses causes. (Charles me corrigera si je me trompe)

Lui pense que la véritable cause du blocage du pays est l'histoire et une mauvaise volonté francophone (je schématise) ainsi que la particratie. Je crois au contraire que la cause principale (mais évidemment pas la seule) est le nationalisme. Non pas que les Flamands seraient plus nationalistes que les autres, mais suite au succès d'un mouvement qui a mêlé l'émancipation flamande (combat que je défends) et l'ordre nouveau. Depuis la seconde guerre mondiale, ce sont les "néo-nationalistes" d'extrême droite qui tirent la charette et créent les concepts qui, ensuite, se diffusent auprès des antiennes les plus diverses, jusque chez Groen! Les grands penseurs du nationalisme radical ont aujourd'hui leurs chaires dans les universités et sont invités à la télévision flamande. Il n'y a pas de murs entre les groupes les plus extrémistes et les partis nationalistes (N-VA comme Vlaams Belang ont des connexions en fait vivaces dans l'action). Ceci permet de donner au nationalisme néo-flamingant une plateforme plus large que jamais.

Ce que Charles n'a pas encore bien lu chez moi, c'est que je n'accuse absolument pas "le Flamand" d'être nationaliste par nature. une situation similaire en Wallonie aurait exactement le même effet. Une fois que le monde économique, médiatique et universitaire présente, ne fût-ce qu'épisodiquement, le nationalisme comme une "doctrine démocrate", l'électeur est tenté. Surtout si à sa tête, on a un tribun redoutable (dont l'intelligence permet de dépasser son charisme de chaussette écossaise), qui séduit les gens par un discours qui est, en réalité, antipolitique. Il n'y a aucune population dans le monde qui ne soit sensible à un discours qui lui explique pourquoi elle est "meilleure" et lui donne un bouc émissaire en pâture. Celui-ci ne sera pas tant à des fins de détestation qu'à mettre en relief la supériorité de soi. Wilders, la Lega Nord, Marine Le Pen ne font pas autre chose. Pour le premier et la troisième, ce sont les immigrés (ou les musulmans) qui sont la cause de tous les maux. Dit autrement, sans eux, les Hollandais et les Français seraient des gens formidables dans un pays brillantissime. La Lega Nord oppose les Italiens du Nord, travailleurs, organisés, performants aux Italiens du Sud, paresseux, assistés, pauvres. En présentant le Wallon comme un junkie, on met en relief la supériorité des Flamands. C'est évidemment séduisant pour l'individu qui, dans une société moins riche qu'elle ne le dit, vit dans une petite maison ouvrière, possède une voiture de 10 ans d'âge, n'arrive pas à rembourser ses prêts, a du mal à joindre les deux bouts.
L'arme est à multiples tranchants : vous n'arrivez pas à joindre les deux bouts ? C'est à cause du Wallon qui vous prend votre argent ! Et voilà les politiciens flamands blanchis de toute critique éventuelle : ce n'est pas eux, ce sont les Wallons, les Bruxellois, le "fédéral" (présenté comme monopolisé par les Francophones). Elle joue aussi sur la fibre identitaire. C'est toujours rassurant de faire partie d'un groupe. Le fascisme italien (à l'époque où il était un régime totalitaire et absolutiste, mais pas pour autant (exceptionnellement) meurtrier ni même raciste) donnait aux Italiens un sens de l'appartenance très fort, qui les aidait dans leur vie quotidienne autant qu'un chapelet aide une nonne : les certitudes sont des radeaux tentants.

Je dis donc bien que si tant de Flamands sont séduits par le discours nationaliste (45%, sans compter certains électeurs du CD&V), ce n'est pas tant parce qu'ils auraient "ça" dans le sang, mais au contraire parce qu'ils réagissent à des stimulis précis auxquels toute population réagirait de la même manière. Le succès passé du rexisme en Wallonie (qui dura peu, du fait d'un manque de "résonnance nationaliste" au sein de la population) le montre à l'envi.

Le nationalisme utilise tous les travers qu'il trouve, tous les arguments possibles, et les assimile en un discours fait de concepts faciles à vendre et à décliner. Transferts, mauvais bilinguisme, différences culturelles, économiques et politiques sont exacerbés. Bien sûr, tout cela préexiste, mais on pourrait en dire autant dans l'autre sens. On pourrait parfaitement utiliser la mauvaise humeur des Bruxellois envers la Flandre institutionnelle pour monter un parti séparatiste-nationaliste bruxellois qui mènerait bientôt à des excès inverses : il y a à Bruxelles un fort sentiment d'appartenance à la région qu'un tribun habile, et une intelligentsia nationalisante, pourrait parfaitement utiliser comme BDW le fait en Flandre. C'est d'ailleurs pour ça que je me méfie comme de la peste de tout mouvement né à Bruxelles qui ne serait pas, pour le principe, bilingue, parce que le "flamands dehors" n'est pas loin d'affleurer à la surface.

Ce que Bricman pointe comme cause de la fêlure belge ne sont pour moi que des pré-phénomènes, qui sont réels et qu'il faut traiter. Mais ils prendraient des années à traiter. Il n'y a pas de remèdes miracles. Et à voir certains chiffres, la Wallonie bougerait plutôt dans le bon sens aujourd'hui. Le problème, c'est que les nationalistes, s'ils sont vraiment indépendantistes (et je pense moi que la N-VA l'est même radicalement) ne vont pas attendre de perdre leur majorité actuelle pour poser les bombes nécessaires à l'éclatement de la Belgique, qu'on a trop laissé faire, qu'on n'a pas assez écouté les voix qui, de Flandre même, annonçaient tout ce qui se passe aujourd'hui : Goossens prêchait plus ou moins dans le désert, Tony Mary a fait l'objet d'une campagne de dénigrement, Rudy Aernoudt de même, et d'autres ont même été traités d'antiflamands par Bart De Wever (je pense à Stefan Brijs qui a écrit un texte comparant la Flandre actuelle à l'Allemagne des années 30). Le Soir a répercuté plusieurs de ces textes. Mal lui en a pris. Bart De Wever a notamment attaqué le journal pour avoir publié un… auteur flamand !

Charles pense qu'en pointant les relations entre extrême droite et nationalisme, je dis "les Flamands sont nationalistes par nature". Or, c'est exactement le contraire que je cherche à démontrer. Je ne le dis peut-être pas assez souvent, ça je veux en revanche bien l'admettre.
Mais pour démonter ses mécanismes très, très bien pensés, organisés et huilés, il est indispensable d'être irrascible avec ce mouvement néo-flamand (différent du Mouvement Flamand) et ses effets.

Personnellement, je pense au contraire de Charles Bricman que nous n'avons pas le temps d'attendre un visionnaire, de réformer nos politiques, institutions ou notre économie. Il aurait fallu y penser voici 20 ans, et lancer un grand mouvement, par exemple, contre les 5 résolutions du parlement flamand en 1999. Malheureusement, le Belge se fiche de la politique. Il ne milite pas. Il pense que voter une fois tous les x années suffit à entretenir le pays. C'est aussi ça qui le tue aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés à un nationalisme qui, s'il s'amplifie encore, aura raison de notre pays, et je pense aussi, contrairement à Charles Bricman, que cela ne se fera pas sans violence, mais que cette violence ne viendra pas du "camp flamand", mais bien du "camp francophone" (je me situe en no-man's land de ces camps). C'est d'ailleurs ce que les néo-flamingants font tout pour démontrer. La promenade du Voorpost en Wallonie est une provocation visant à amener la population wallonne à réagir (on me dira que je n'aurais pas dû le répercuter, mais je m'en suis largement expliqué). Face à une telle organisation, la seule chance qu'il nous reste à mon avis, c'est, tous ensemble, avec toutes les forces démocrates flamandes, de ne plus cibler que le nationalisme flamingant institutionnel, à savoir principalement la N-VA aujourd'hui. C'est pour ça que je répercute toute initiative flamande qui me paraît intéressante à cet égard, celles d'Els Ampe, de Tom Lanoye, de Hertmans ou de Niet in Onze Naam. Tout autre est vouée à l'incompréhension et à l'échec.

Mais la Belgique étant une bête bizarre que les plus grands penseurs ont manqué de comprendre "(sire, il n'y a pas de Belges" de Destrée ; "La Belgique ne tiendra pas" de Tayllerand), et je ne crois pas être en mesure de ne pas me tromper. Elle peut parfaitement retourner la N-VA comme une crêpe, et j'avais déjà mis mes (presque derniers) espoirs dans des élections régionales de 2009 où le flamingantisme serait rejeté par l'électeur du Nord. Aujourd'hui, s'il y a des élections cet été, elles pourraient selon mois sonner le glas, et de la Belgique, et de la paix intérieure du pays. Je ne parle pas forcément de "guerre civile", mais de remous incompatibles avec l'image démocrate que nous devons donner pour éviter de perdre les investissements étranger et le crédit des agences de notation.

Mais il se peut évidemment que je me trompe et que ma vision ne soit pas la bonne. Dans ce cas, c'est Charles Bricman qui serait le plus proche de la bonne analyse. C'est bien pour ça que ceux qui me lisent doivent le lire aussi, sauf bien sûr quand il dit que les antinationalistes seraient des antiflamands refoulés (c'est d'ailleurs plus ou moins ce que Bart écrit sur Brel aujourd'hui dans De Standaard !) ou des bellicistes. Il a raison de souligner qu'il est dangereux de révéler les imprécations des "petits" mouvements d'extrême droite. C'est dangereux, en effet, et je fais tout ce que je peux pour établir des garde-fous. Mais il est bien plus dangereux, à mon avis, de fermer les yeux. Parce que s'il y a un risque que demain le pays éclate — et je vois mal comment on pourrait dire aujourd'hui qu'il n'y en a pas — nous avons un nouveau pays à créer. Et si la liberté de la presse est aujourd'hui déjà soumise à ce que nous impose le Nord, nous sommes mal partis pour imaginer quelque chose de nouveau, ouvert, enthousiasmant.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

Voyez-vous Marcel, ce qui est insupportable chez Bricman, c'est justement cette propension à la flagellation des Francophones et des Wallons en particulier.
Il faudrait être sot pour nier que la particratie et certaines majorités absolues n'ont pas amplifié l'incompréhension entre les ethnies. Mais Bricman ne veut voir que la conséquence des événements et veut ignorer leur origine.
Mais il faut chercher la cause de ce que d'aucun se plaisent à qualifier de déchéance de la Wallonie. Je vous rappelle que jusqu'à la fin des années 60, la ville de Charleroy était gérée par une majorité libérale (PRL). Les grands patrons des entreprises qui avaient fait la gloire du pays TOUT ENTIER ne votaient pas spécialement à gauche.
La Flandre s'est engoufrée dans la brèche et son nationalisme (déjà) s'est servi de la situation pour amplifier la situation et maintenir la tête des Wallons sous l'eau.
J'ai vécu in loco cette descente aux enfers de Charleroy (ç'aurait pu être à Liège, La Louvière ou à Mons). Mon père, cadre dans la sidérurgie me racontait souvent pourquoi il était si désabusé : quand l'état belgo-flamand donnait 1 franc belge pour son aciérie, ce même état en donnait bien plus à la Flandre pour créer Sidmar, nouveau concurent direct des hauts-fourneaux wallons. Ah le beau prétexte du canal Gand-Terneuzen !!!
Il y eut d'autres "marchés" de dupes que celui de la sidérurgie. Bricman ferait bien de lire Michel Quévit. Ce dernier les énumère.
Mais je crains que contrairement à vous, il ne soit trop certain de ses théories pour pouvoir faire évoluer son jugement.
Quand je propose à votre lecture sur le blogue dont vous êtes patron une intervention qui ne vous plaît pas, vous avez la courtoisie de me remettre posément à ma place et de m'expliquer pourquoi (il en sera peut-être ainsi aujourd'hui). Votre meilleur ennemi, lui, préfère censurer plutôt que d'entamer un dialogue qui pourrait être constructif y compris pour moi.

La guerre des belges, c'est une guerre ethnique dans laquelle une peuplade majoritaire veut imposer sa loi à l'autre, veut l'hégémonie économique et politique. Veut le beurre, l'argent du beurre et encore baiser Laurette.
Vous comprenez pourquoi je ne crois plus à ce pays hétéroclite.
Vous comprenez pourquoi je souhaite ardemment que ma Wallonie puisse s'épanouir à nouveau mais autrement, ailleurs.
A la recherche de mes vrais cousins.

Merci d'accepter mon coup de gueule.
Vous êtes assez fin et perspicace (contrairement à...) pour comprendre d'autres sensibilités que les vôtres et tenter de les intégrer à votre processus de réflexion.
Merci aussi pour cela.

Écrit par : Pierre@s | mardi, 22 février 2011

Voyez-vous Marcel, ce qui est insupportable chez Bricman, c'est justement cette propension à la flagellation des Francophones et des Wallons en particulier.
Il faudrait être sot pour nier que la particratie et certaines majorités absolues n'ont pas amplifié l'incompréhension entre les ethnies. Mais Bricman ne veut voir que la conséquence des événements et veut ignorer leur origine.
Mais il faut chercher la cause de ce que d'aucun se plaisent à qualifier de déchéance de la Wallonie. Je vous rappelle que jusqu'à la fin des années 60, la ville de Charleroy était gérée par une majorité libérale (PRL). Les grands patrons des entreprises qui avaient fait la gloire du pays TOUT ENTIER ne votaient pas spécialement à gauche.
La Flandre s'est engoufrée dans la brèche et son nationalisme (déjà) s'est servi de la situation pour amplifier la situation et maintenir la tête des Wallons sous l'eau.
J'ai vécu in loco cette descente aux enfers de Charleroy (ç'aurait pu être à Liège, La Louvière ou à Mons). Mon père, cadre dans la sidérurgie me racontait souvent pourquoi il était si désabusé : quand l'état belgo-flamand donnait 1 franc belge pour son aciérie, ce même état en donnait bien plus à la Flandre pour créer Sidmar, nouveau concurent direct des hauts-fourneaux wallons. Ah le beau prétexte du canal Gand-Terneuzen !!!
Il y eut d'autres "marchés" de dupes que celui de la sidérurgie. Bricman ferait bien de lire Michel Quévit. Ce dernier les énumère.
Mais je crains que contrairement à vous, il ne soit trop certain de ses théories pour pouvoir faire évoluer son jugement.
Quand je propose à votre lecture sur le blogue dont vous êtes patron une intervention qui ne vous plaît pas, vous avez la courtoisie de me remettre posément à ma place et de m'expliquer pourquoi (il en sera peut-être ainsi aujourd'hui). Votre meilleur ennemi, lui, préfère censurer plutôt que d'entamer un dialogue qui pourrait être constructif y compris pour moi.

La guerre des belges, c'est une guerre ethnique dans laquelle une peuplade majoritaire veut imposer sa loi à l'autre, veut l'hégémonie économique et politique. Veut le beurre, l'argent du beurre et encore baiser Laurette.
Vous comprenez pourquoi je ne crois plus à ce pays hétéroclite.
Vous comprenez pourquoi je souhaite ardemment que ma Wallonie puisse s'épanouir à nouveau mais autrement, ailleurs.
A la recherche de mes vrais cousins.

Merci d'accepter mon coup de gueule.
Vous êtes assez fin et perspicace (contrairement à...) pour comprendre d'autres sensibilités que les vôtres et tenter de les intégrer à votre processus de réflexion.
Merci aussi pour cela.

Écrit par : Pierre@s | mardi, 22 février 2011

Pourquoi mon coup de gueule est passé deux fois ????

Écrit par : Pierre@s | mardi, 22 février 2011

@Pierre : eh ben, vous criez fort, dites :-)))

Bricman gère son blog comme il l'entend, bien sûr.
Mais je ne suis pas d'accord : il ne s'agit pas d'un conflit ethnique mais idéologique. Les dissensions ethniques (faibles) sont utilisées aussi pour faire monter la mayonnaise nationaliste. Cela nous amène à ne plus penser qu'en termes communautaires, ce qui est une erreur, parce qu'on tombe dans le panneau qu'on veut justement éviter !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

continuez, surtout, vos chroniques édifiantes, il en faudrait cent comme vous pour inverser ce processus de propagande insidieuse des nationalistes et des flamants suivistes contre des journalistes francophones à deux doigts du mea culpa perpétuel. Où est passé notre liberté d'expression à tous?

Écrit par : flo_clepsydre | mardi, 22 février 2011

Répondre à ce commentaire

@flo : merci !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

@ marcel

marcel, ik ben geen NVA'er, maar ik begin uw gezaag en eindeloze paginas over de NVA en de links met extreem rechts serieus beu te worden.. ;is dat nu echt het enige dat U interesseert in Belgie? me dunkt dat er veel andere problemen zijn om zich eveneens mee bezig te houden of ben je zo "mono-dimensioneel" dat het enige dat telt de NVA is?

Écrit par : des | mardi, 22 février 2011

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Des, de reden van de actuele belgische problemen is volgens mij de N-VA. Gezien er weinig artikellen verschijnen over hun verborgen activiteiten, is het mij plicht om deze gaten te vullen. IPV mijn "reportages" te zien als te anti-NVA, zou u zich misschien een andere vraag moeten stelle : what if Sel was right ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

@ marcel

op zijn antwerps "meinde da na?".. la source de tous les problèmes est la NVA? mon dieu...

la NVA est une conséquence (partielle) des problèmes belges et pas la source...

quand j'aurais plus de temps, je vais vous expliquer mon point de vue....

je suis profondément anti-nationaliste et je suis très très sur que Sel n'est pas right en ce qui concerne la NVA et les derives a-democrates en Flandre...

il y a énormément de problèmes en Belgique et c'est certainement pas en diabolisant le phénomène NVA que cela va disparaitre.. continuez comme vous (et les partis FR) le fait, et la prochaine fois la NVA aurait plus de 40%... ce pays nécessite des réformes et je voie nulle part une volonté....

si je suis régionaliste et je veux des compétences additionnelles pour la Flandre, honnetement c'est à cause du fait que je pense pas que c'est possible sur le niveau fédéral avec le cartel PSCDHECOLO.......

Écrit par : des | mardi, 22 février 2011

@ des

Don't worry. Sel is not right at all, Sel is left.

Écrit par : traveller | mardi, 22 février 2011

@Traveller : I may be left, but sometimes I'm right :-))

Je suis de gauche réaliste : je peux aussi bien voter pour le PS que pour l'Open VLD, vous savez.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

Des, c'est peut-être pour vous un article de trop sur ce site, mais pour moi s'il y a jamais eu un article de Marcel nécessaire, c'est bien celui-là. Cette face de Bart De Wever fait peur : voilà quelqu'un qui, une fois au pouvoir, ne laissera pas beaucoup de marge de manœuvre aux médias. Tiens, ça me fait moi aussi penser à un certain Sarkozy en France, qui fait tout pour mettre les médias à sa botte…

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 22 février 2011

@ Marcel

"Avec Guy c'était génial", laudatio du PS pour l'O-VLD.

Evidemment que vous pouriez prendre l'un pour l'autre, j'espère que ca changera

Écrit par : traveller | mardi, 22 février 2011

Des, le problème c'est que cette Flandre nationaliste nous dit qu'ils ne supporteront encore les francophones que s'ils parlent néerlandais et qu'ils votent comme eux. Je trouve pas ça vraiment ouvert ... Parce que bon votez Ecolo, c'est voter Groen! un parti insupportable pour Bart, votez PS c'est voter la corruption, voter cdh c'est votez Madame Non et voter MR c''est voter Maingain. En gros, la NVA dit clairement que tous les hommes politiques francophones sans aucune exception ne sont pas dignes de l'être. Autrement dit, Bart dit aux francophones belgicains : vous voulez sauver la Belgique ? Ne votez plus, la Flandre décidera pour tout le monde.

Écrit par : Guillaume | mardi, 22 février 2011

Beste DES,

what is er als REEL probleem? je leven is moeilijk?

den echte ding hier is: de niewe rijks willen niet voor de armlen betalen.. date de rijken spreken meer ndls en dat de armen sprelen meer frans is toevalig... het is idioot maar het is zo... de meeste dingen dat de vlamingen vragen zijn over geld...

allez salut en de kost

Écrit par : slibard | mercredi, 23 février 2011

des,

ik ben afgestudeerd in de geschiedenis aan de KUL... Geschiedenis, KUL, jaren negentig... Begrijpt u wat ik bedoel ?

Croyez-moi, en ce qui concerne Bart De Wever et les souvenirs que j'en ai lorsque nous fréquentions les mêmes auditoires, je peux vous dire que "Sel is right"...

Écrit par : lovaniensis | jeudi, 24 février 2011

@Lovaniensis : I'm not right ! I'm left ! :-)))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 24 février 2011

lorsqu'un type plutôt à gauche est à cours d'argument il traite l'autre de fasciste (nazi, enz)ou pire de crypto-fasciste , ce qui au fond est un fasciste sournois.
Le fasciste lorsqu'il domine la société traite le mou ou le tiède envers ses idées de “petit-bourgeois” ce terme est pratiquement une signature historique, un indicateur de l'extrêmisme.

;))Voilà une bonne nouvelle: BDW n'est donc pas sournois !

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 22 février 2011

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Décridibiliser ses adversaires, les caricaturer (Wallons Junkies), mentir à leur sujet (à propos du montant des transferts de la Flandre vers la wallonie, ...), se poser en victime (si la Flandre va moins bien s'est à cause du boulet wallons, si les flamands sont si radicaux s'est à cause des Wallon amorphes et profiteurs,...), bref si De Wever n'est pas d'extrême droite il en a tous les "tics".

Écrit par : denis dinsart | mardi, 22 février 2011

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J'ai testé "De Standaard". Ça gratte , ça essuie mal et je ne suis pas certain que, a longue échéance, ça n'irrite pas la peaux du cul. Je n'ai pas fait une étude économique, mais j'ai des doutes sur le fait que cela revienne moins cher que le vrais PQ. C'est décider, j'en reste a mon rouleaux habituel.

Cela dis, j'imagine que "le soir" n'est pas mieux adapté a cet usage.
De là à penser que CaliNeron ne sait plus s'assoir a une table de négociation car il a le popotin trop irrité, il n'y a qu'un pas...

Écrit par : Xavier | mardi, 22 février 2011

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Dictature
Vous croyez que je peux encore dire ça ou c'est pas bien?

Écrit par : zinneke | mardi, 22 février 2011

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Toute ressemblance avec ......à 6000 kms d'ici pourtant.

http://www.coalitionavenir.org/files/Version%20finale%20texte%2021-02-2011-1.pdf

Écrit par : dissy | mardi, 22 février 2011

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Le fait que BDW reçoive une tribune dans ce journal de qualité et qu'il l'utilise pour défendre ses propres idées politiques est assez renversant, en effet. Ca en dit long sur le sentiment d'"impunité" qui prévaut en Flandre. Cette confusion des genres devrait être insupportable pour un rédacteur en chef normalement constitué. Affligeant.

Écrit par : serge | mardi, 22 février 2011

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BDW reçoit une tribune dans ce journal parce qu'il représente le plus grand partie démocratique de Flandre ( ne vous en déplaise). Ses articles sont toujours très lucides et
intelligents et vu les réactions FF il pointe souvent le doigt là ou le bât blesse..
Bref : un billet de qualité dans un journal de qualité :)

Écrit par : luc | mardi, 22 février 2011

Vous appelez ça un article de qualité, Luc ? Développez… Il est surtout révélateur de l'allergie de l'auteur aux personnalités exprimant à voix haute des opinions qui ne sont pas les siennes. Ce qui prouve sa haute conception du débat démocratique.

À moins que vous y soyez allergiques, vous aussi ?

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 22 février 2011

Si la DH ou Sudpresse laissait une tribune libre tous les 15 jours à Elio Di Rupo, il y aurait montée au créneau des autres partis francopones voire même flamands.
Mais parce que c'est BDW, personne ne trouve à redire, ç'est très grave.

Écrit par : pmf | mardi, 22 février 2011

@ Franck

Je suis en effet allergique à cette scène culturelle flamande condescendante envers tout ce qui ressemble de près ou de loin à l'identité régionaliste flamande. Ils sont nostalgiques de l'époque ou ces idées flamands étaient bien enfermés derrrière la clôture du cordon sanitaire.

Écrit par : luc | mercredi, 23 février 2011

Bon, j'attends la chronique hebdomadaire de Sarkozy dans le Figaro :)

Écrit par : Guillaume | mercredi, 23 février 2011

Mais, Luc, c'est justement parce qu'il représente le plus grand parti de Flandre que je trouve qu'il ne devrait pas recevoir l'hospitalité régulière d'un journal qui est sensé être lu par tous ceux (y compris les 70% qui n'ont pas voté NVA) qui souhaiteraient une information objective. Votre réaction confirme mon diagnostic, en réalité.

Écrit par : serge | mercredi, 23 février 2011

@ les opposants de la tribune de BDW au DS

Comme DS n'a aucune qualité, à part d'être anti-Flamand, pro-Belgique, multi-culti, politiquement correst etc. etc., je trouve aussi que Bart ne devrait pas écrire dans ce torchon.
Comme par contre il n'y a pas de vrais journaux Flamands en Flandre, tous les torchons appartiennent à 2 groupes pro-establishment, je comprends qu'il veut quand-même faire entendre sa voix.
Considérer DS comme un journal de qualité est une erreur fondamentale.

Écrit par : traveller | mercredi, 23 février 2011

@ Traveller

Faire un journal de qualité et bénéficiaire dans une petite région n'est pas possible. Faute de mieux, le DS n'est pas si mal que çà. En + un copain journaliste m'a signalé que ce journal subit pas mal de pressions pour arrêter la chronique de BDW..
Luc Tuybens commence à nuancer ses propos d'ailleurs..

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=UN36MSOH

Écrit par : luc | mercredi, 23 février 2011

@ Luc

N'insistez pas, pour Traveller, comme il le dit, il n'y a en flandre aucun journal de qualité ... à part bien sûr l'e-Magazine du Vlaams Belang.

Écrit par : kermit | mercredi, 23 février 2011

@ luc

Wat Bart schreef was gewoon juist, geen enkele kritiek op zijn artikel.
DS is van groot Vlaams dagblad een tabloid geworden met linkse culturalisten bij de vleet.
Ik ben zeker dat een Vlaams kwaliteitsblad met goede journalisten, en niet het rode zooitje dat er nu is, zeker een goede kans maakt.
Ik betaal nu dagelijks 3 euro voor een IHT waar ik ze te pakken krijg, ik zou dat ook voor een Vlaamse DS betalen en ik ben niet alleen. Vandaag lees ik DS alleen per ongeluk als ik het op een vliegtuig krijg en als ik ze naast de Swaar leg zie ik 2 zusters.
Wat betreft Lannoye, leg zijn "boeken" naast Streuvels, Timmermans, Elsschot, zelfs Claes, Teirlinck of Geeraerts, dat waren taalkunstenaars die uit de buik en het hart schreven en die met genot werden gelezen. Lannoye schrijft hetzelfde boek elfendertig keren opnieuw. Het artificiële zoeken naar shockeren ligt er zo boven op.

Arm Vlaanderen, wanneer gaat het Vlaamse volk zichzelf kunnen zijn zonder angst voor het belgicistische establishment.

Écrit par : traveller | mercredi, 23 février 2011

Sorry, le texte Flamand sortait automatiquement sans me rendre compte, je l'ai vu trop tard.

kermit,

Je ne lis pas les publications du VB, comme je ne lis aucun pamphlet politique

Écrit par : traveller | mercredi, 23 février 2011

@traveller : vous ne lisez pas les publications du parti pour lequel vous votez ??????????

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 23 février 2011

Waw, Marcel, chapeau, Game Over là !!!!!

Écrit par : kermit | mercredi, 23 février 2011

@ Marcel

Non, de temps en temps je vais sur leur wesite pour voir ce qui bouge et comme je connais leurs points forts et faibles et que je n'ai qu'une très basse opinion de n'importe quel performance de n'importe quels politiciens belges en fonction, je ne m'intéresse qu'au but.
Je connais ces gens personnellement et je sais ce qu'ils veulent et ce qu'ils pensent.
Pour le moment ils attendent que BDW se casse la figure tout seul.
Tout le reste c'est du baratin.

Écrit par : traveller | mercredi, 23 février 2011

@marcelsel

Vous confondez nationalisme de droite "radicale" et nationalisme de gauche.

http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Left-wing_nationalism

Selon vous, " je n'accuse absolument pas "le Flamand" d'être nationaliste par nature. une situation similaire en Wallonie aurait exactement le même effet. "
Permettez-moi d'en douter.
La wallonie est de "gôôôôche" et surtout, laïque...

Écrit par : anti-virus | mardi, 22 février 2011

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La Wallonie n'a pas toujours été de gauche, de un (avec des etrêmes comme le rexisme), et de deux, rien n'empêche l'électeur de passer de la gauche à l'extrême droite. Ça semble même s'être produit de façon assez importante quand des électeurs traditionnellement communistes français se sont mis à voter Le Pen. Il faudrait 20 ou 30 ans pour amener la Wallonie à un nationalisme du type identitaire, parce que ce genre de chose demande du temps. Mais si après guerre, on avait laissé un mouvement wallon post-collaboration se former sous l'égide de l'Ordre nouveau, et si un leader charismatique avait émergé, on se retrouverait aujourd'hui dans une situation similaire à celle de la Flandre.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

Pour documenter ce que dit Marcel et ceux qui pensent que Charleroi a toujours été socialiste.
Etienne Knoops (de Marchienne au pont), fut un élu du PSC avant de basculer vers le RW avant de rejoindre le PRL avec Jean Gol. C’était une grande figure carolo jusque dans les années 80
Evidemment ça casse un peu l’image que les carolos et la wallonie sont pro PS.
Je ne veux pas faire d’analyse politique car j’ignore tout du découpage en flandre mais en wallonie, il apparait que les communes riches et citadines votent MR, les communes rurales très terroirs comme le Luxembourg votent encore et toujours CDH (par analogie au PSC) et les communes plus pauvres et à fortes concentration ouvrière votent plutôt à gauche.
Bref en wallonie on voterait plutôt dans le sens idéologique des anciens partis : la gauche pour les travailleurs, la droite pour les pme et indépendants et conservateur pour les zones rurales éloignées des grands centres urbains.
Je pense au cas de Montigny le Tilleul, qui est largement MR, mais qui n’est habitée quasi que par une bourgeoisie très aisées (idem à Gerpinnes d’ailleurs). C’est d’ailleurs assez curieux.
Evidemment je parle de Charleroi car je connais. Charleroi est PS, mais il faut vouloir y vivre et il n’y reste plus quasi que les descendants des anciens émigrés. De vrai carolo, il n’en reste plus beaucoup.
Autour de Charleroi, on a une ceinture de communes assez riches, ce qui a d’ailleurs entrainé les créations de nombres de centre commerciaux. En ce compris les communes de Gerpinnes, Loverval, Montigny le tilleul. Mais cette « ceinture est rompue en direction de Châtelet. On devrait plutôt parler de 2 demis cercles qui se sont étendus vers les zones rurales.
Et cela continue. Le 3ème cercle est en cours de création. Il se forme, il s’ étend. Il s’agissait de zone rurale en voie d’urbanisation rapide. Anciennement, il y avait lutte entre le PSC et le PS, maintenant c’est entre le PS et le MR. Pour deux raisons : il y a beaucoup d’ouvrier dans ces régions mais il y a deplus en plus de PME.
C’est mon avis, il n’est certainement pas scientifique, c’est un constat que je fais de mon milieu de vie. Quand je vois que Somzée, petit village de 1000 habitants à vu sa population partir en flèche depuis 20 ans
Je n’ai encore jamais trouvé une étude qui parle de ce phénomène.
Par contre, je ne suis pas d’accord avec Marcel quand il dit « Mais si après guerre, on avait laissé un mouvement wallon post-collaboration se former sous l'égide de l'Ordre nouveau, et si un leader charismatique avait émergé, on se retrouverait aujourd'hui dans une situation similaire à celle de la Flandre. »
La flandre nationaliste s’est créée sur deux bases : la langue(et donc l’ethnique) et l’économique (la majorité des flamands étaient pauvre.
Même avec un leader charismatique, un ordre nouveau n’aurait eu aucune chance en wallonie.
C’est je pense une chose que ni les bruxellois ni les flamands ne comprennent. Il n’y a aucune uniformité en wallonie. On le remarque bien dans l’antagonisme entre liégeois et montois qui sont pourtant toutes deux des régions assez pro française, économiquement dans la même situation.
Je le répète, il faudrai une étude sérieuse pour comprendre. J’ai perso ma petite idée au vu de l’histoire. Mais je me garde bien de la donner.

Écrit par : pmf | mardi, 22 février 2011

@pmf : avant que le mouvement flamand n'imagine une "unité" tout à fait artificielle en Flandre, il n'y avait pas non plus d'unité entre les deux Flandres, Anvers, le Limbourg et le Brabant. Les Bruxellois flamands et les Anversois se regardaient comme des chiens de faïence, et tous deux pensaient que les West-Vlamingent étaient tous des paysans. Il y a encore aujourd'hui des oppositions de ce style, mais elles sont effacées par la mythologie d'un peuple uni, imposée jour après jour par les médias et les politiques.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

Loin de moi l'idée de défendre BDW, mais l'honnêteté m'oblige à relever deux problèmes dans votre analyse :

1) "On notera la fin de la tirade. « Petit bourgeois » est un choix étrange. Généralement, on la trouve plus volontiers dans des discours communistes ou fascistes. Dans un discours démocrate, on se demande bien d'où vient l'expression. "

==> Vous oubliez de mentionner que ce concept de "petit-bourgeois" ne tombe pas du ciel dans la chronique de BDW. Il y fait référence dans le paragraphe précédent où il tente de nous expliquer que le recul de la culture francophone en Flandre suite au mouvement d'émancipation flamand a provoqué une sorte de "douleur fantôme" au sein de l'élite francisée. Et BDW de citer l'exemple de Jacques Brel qui en tant que descendant d'une riche famille flamande francophone a longtemps cultivé une relation amour-haine avec la Flandre qui s'est exprimée dans la caricature féroce (et artistiquement brillante) de la Flandre qu'il en a fait (étroite d'esprit, intolérante et provinciale). Il nous explique ensuite que cette image de la Flandre (petite bourgeoise, donc) est encore très prisée dans les milieux intellos et artistiques bruxellois et flamands, etc etc. Évitons les raccourcis, svp. Je ne pense pas que Jacques Brel était un facho, bien qu'ayant dépeint la Flandre comme ayant un esprit petits-bourgeois.

2) "La violence des attaques de Bart contre les « soi-disant porteurs de notre culture du KVS bruxellois » laisse pantois de la part de quelqu'un qui crie haut et fort que la liberté d'expression doit être totale, et qui excuse avec autant de facilité le passé raciste d'un ex-président du Vlaams Belang, qu'il n'assomme tout artiste qui oserait dire tout haut ce qu'il pense de lui, du nationalisme néo-flamand, de l'ambiance délétère de la Flandre, où De Wever peut crier haut et fort « le Soir, c'est du caca », mais où personne n'a plus le droit de relever les problèmes de démocratie que posent, par exemple, les discours de Jan Peumans un jour de fête nationale sans s'attirer les foudres de Mijnheer Bart."

==> Ceci me semble en contradiction avec cet autre passage :

"On doit déjà se poser la question suivante : l'homme politique le plus fort de Flandre (et de Belgique) a-t-il sa place dans le Standaard en tant que chroniqueur ? Ce mélange des genres n'est-il pas dangereux, surtout si le même politicien n'hésite pas à arroser d'autres organes de presse de comparaisons scatologiques ? Ne devrait-il pas, à tout le moins, s'extraire lui-même des sujets qu'il y aborde ? Et bien entendu, question subsidiaire : n'est-il pas foncièrement dangereux de laisser une telle tribune apparemment indépendante et crédible (De Standaard est un peu "Le Monde flamand") à un politicien qui l'utilise plus souvent qu'à son tour pour défendre son combat idéologique ? La liberté de la presse est-elle possible quand des hommes d'un tel pouvoir y influencent le lectorat autant que l'électorat ?"

Écrit par : Michel | mardi, 22 février 2011

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Brel famille flamande francophone riche vos sources aub

Écrit par : leluron | mardi, 22 février 2011

Brel l'a dit dans plusieurs interviews, reprises notamment dans un documentaire récent sur Brel par rapport à la Belgique,je ne me souviens plus du titre exact.

Écrit par : zinneke | mardi, 22 février 2011

Ce serait insulter Joffrin ou même Demorand maintenant, pas July. Et Sarkozy ne s'en prive pas vraiment, pas toujours de façon directe certes.

Écrit par : Polle Panch | mardi, 22 février 2011

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@ marcel

après Els Ampe, un nouveau héro flamand...

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110222_106

Écrit par : des | mardi, 22 février 2011

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Et bien, Marcel, je comprends que tu aies rappelé Carmel à la rescousse...Entre foire du livre,France Culture et tous ces articles que tu nous livres, Carmel doit être d'un bel appui!
Ceci dit, le présent article montre les tendances totalitaires qui se développent avec la nva. C'est une étape supplémentaire qui consiste à réduire au silence toute voix dissonnante...
Livrer l'artiste à la vindicte populaire est un acte totalitaire et stupide. Mais il n'en est pas moins dangereux et résonne comme un symptôme supplémentaire et tellement claire. A qui le tour après les médias, les artistes....A qui le tour?

Écrit par : verlaine | mardi, 22 février 2011

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@ Marcel

Merci pour votre longue réponse (plus haut), très argumentée et nuancée.

Il va de soi que, sur le fond, je rejoins totalement votre analyse. La seule différence qui nous dissocie est celle des conséquences que nous en tirons tous deux.

Je suis de ceux qui, quoi qu'il faille dénoncer avec vigueur le nationalisme liberticide (sur ce point nous sommes bien d'accord), appelle à un diagnostic lucide de la situation. En clair, pour moi aujourd'hui, deux options restent possibles :

(1) Ou l'on trace définitivement un trait sur la Belgique (conclusion à laquelle sont en train d'arriver de polus en plus de Francophones, tant la confiance est rompue).

(2) Ou bien, aussi par pragmatisme (le divorce à l'amiable impossible, le niet catégorique qu'opposera l'Europe), on en arrive au constat qu'il faut réformer, qu'on le veuille ou non.

Je ne suis personnellement plus un inconditionnel d'une Belgique où les deux communautés ont de plus en plus de difficulté à vivre ensemble, toutefois l'évidence du divorce impossible m'amène à la conclusion que ce pays doit encore tenter une chance d'aller de l'avant, une vraie chance ... qui imposera une révolution copernicienne, et donc une véritable mutation côté francophone.

Je m'en suis expliqué à plusieurs reprises dans des commentaires assez longs sur ce blog : il faut (j'en suis de plus en plus persuadé) repenser l'organisation de la solidarité dans ce pays, en scindant ce qui relève des matières socio-économiques (chômage), et en maintenant au fédéral ce qui touche au domaine de la santé et à la solidarité inter-générationnelle (allocations familiales et pensions). Une telle réforme, difficile pour la Wallonie, aurait deux avantages :
(a) elle pourrait consituer un "coup de fouet" au sud du pays, la redynamiser (ceci étant dit sans tomber dans les schématismes que l'on connaît).
(b) elle constituerait un signe fort pour la Flandre, prouvant au flamand moyen que la Wallonie accepte d'affronter cette responsabilité, avec la contrepartie toutefois qu'une telle option devrait être assortie d'un engagement très fort, du côté flamand, d'une loyauté dans l'application des accords, et ce sur le long terme.

Deux scénarios sont possibles dans cette hypothèse :
(a) la Flandre réaliste et pragmatique finirait par y voir un signe positif, le projet Belgique (réformée) reprendrait progressivement du poil de la bête, par l'intermédiaire des partis "loyalistes", spA, Groen, Open VLD et même le CD&V que l'on espère revenir dans le rang.
(b) la Flandre se refuse à s'arrêter là, et en ce cas la conclusion définitive s'imposerait, mais alors avec un doigt très clairement pointé sur les responsabilités du nord, en particulier en direction de la communauté internationale.

Je crois qu'il n'est plus temps de finauder, d'essayer de temporiser, de sauver le fond du tiroir-caisse en louvoyant. Je crois que la seule manière d'arriver à restabiliser ce pays est que les Francophones acceptent d'aller vers ce que le principe de réalité en Flandre (qu'on le veuille ou non) nous désigne comme la seule porte de sortie. Et si, ce faisant, c'est la Flandre qui faillit ... alors nous aurions au moins la certitude d'avoir réellement tout essayé.

Je suis peut-être naïf, mais je crois qu'une telle position courageuse du côté francophone conduira à une érosion, voire même à un effondrement à terme de la NV-A, un parti qui a fait son miel, ne l'oublions pas, des affaires de Charleroi, d'une tendance nette (ne nous voilons pas la face) au clientélisme politique (sans d'ailleurs désigner un parti plutôt qu'un autre). Une fois la Wallonie réconciliée avec elle-même, elle ne pourra qu'être plus forte ... et je suis persuadé que ce mouvement, que cette dynamique ne pourront que rejaillir positivement sur le positionnement du curseur démocratique en Flandre.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 février 2011

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Sincèrement, moi je ne crois plus depuis 2007 à la moindre "solidarité" possible entre néerlandophones et francophones. Les résolutions flamandes sont plus que claires à ce sujet. Même si une majorité de Flamands ne serait pas d'accord avec ça, une majorité d'élus Flamands l'est par contre.

Pour ce qui est du coup de fouet démocratique en Flandre, je ne me fais aucune illusion. Dans le passé, le bouc émissaire n'a jamais permis par sa bonne volonté de faire changer d'avis celui qui se considère comme opprimé. Ca n'a rien de flamand comme attitude, comme dit Marcel, on aurait les mêmes politiciens côté wallon avec d'autres arguments, ça aurait marché aussi. Alors la Wallonie aurait pu se redresser sur une dizaine d'années selon certains mais là c'est clairement raté puisque les transferts seront coupés avant donc faudra plus longtemps et même si toute la Wallonie parlait néerlandais, faudrait 20 ans pour qu'ils s'en rendent compte en Flandre tellement l'image du wallon fénéant est ancré. Donc tout ce qu'on peut faire c'est préparer l'après. Sauver la Flandre de ce nationalisme, ce sont les Flamands qui doivent le faire pas les francophones. Tout ce qu'un francophone dit c'est anti-flamand tout ce qu'un flamand non-nationaliste dit c'est anti-flamand

Écrit par : Guillaume | mardi, 22 février 2011

Cher Tournaisien,

J'aurais envie de répondre longuement à votre intervention, selon laquelle une attitude positive de la Wallonie vis-à-vis de la Flandre bla-bla-bla ....

Une réponse sous forme de fable me semble un raccourci plus approprié.
Je vous laisse deviner qui joue le rôle du loup, et qui joue le rôle de l'agneau.

"Le Loup et l'Agneau

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès."

Amen!

Réveillez-vous, et ouvrez les yeux, bon sang!

Écrit par : Pazunbrin | mardi, 22 février 2011

@ Tournaisien:

Dans votre énoncé lus haut, les 'yaka' télescopent les 'faukon". Comment donc cette 'révolution copernicienne' aurait elle la moindre chance de voir le jour ? Avec 10 années d'occupation des troupes d'une puissance tutélaire, comme en Afghanistan ou en Irak ?

Ce qu'il faut finir par assimiler, c'est que la Belgique entière est un éteignoir des peuples. Le système bourgeois monarchique, la société clivée du berceau à la tombe avec maternités, syndicats, écoles, mutuelles, partis politiques et maisons de retraite imbriqués pour mettre le pays en coupe réglée, et le système politique de proportionnelle intégrale qui favorise les comportements néphrotiques. La Flandre est affectée autant que la Wallonie, mais les manifestations sont moins désastreuses et le nationalisme flamand, tant décrié à juste titre par notre Marcel, est un anti-poison efficace.

Pour paraphraser Ronald Reagan, la Belgique n'est pas la solution, c'est elle le problème. Heureusement, le nationalisme flamand est maintenant si enraciné qu'il ne pourra que faire périr la vieille dame indigne. Et rassurez vous, le divorce n'est pas impossible, et par conséquent il n'est pas besoin de continuer à l'infini les soins palliatifs. Laissons la pauvre vieille rendre son âme au diable.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 22 février 2011

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Vous votez fn

Écrit par : leluron | mardi, 22 février 2011

@ JPBWEB

Tous les états-nations sont des "vieilles dames indignes", mais le fait est que, quoi que l'on consente à changer les emballages (telle ou telle forme d'identification à un groupe), ces emballages resteront toujours un précipité, produit d'une rencontre entre des hommes identifiés à une culture et attachés à un territoire. Sociétés, cultures, territoires, voyez-vous une autre recette possible, si ce n'est de pousser la majorité des êtres humains de cette planète à devenir des expatriés et nomades, orphelins de la culture de leurs pères ?

Qu'on le veuille ou non, quel que soit le modèle pour lequel on opte, que ce soit la scission, le fédéralisme, le confédéralisme, l'occupation du territoire des deux communautés par les Norvégiens, les Patagons ou les habitants de l'île de Tristan da Cunha, les Flamands resteront toujours voisins des Wallons, Tournai sera toujours à quelque 40 km de Kortrijk, Jodoigne à quelque 30 km de Tienen et Herve à une quarantaine de km de Hasselt.

Si la vieille dame indigne que serait la Belgique est un délire, les rêves des grandes voiles hissées à la mâture sans penser même un instant soulever son c... de sa chaise percée en est un autre, à la limite plus médiocre encore. La Flandre se rêve en jaune et noir, maar voor de niet bekende Vlaams die te Kooigem leeft, zal Pecq of Saint-Léger altijd verwijderd ten hoogste van 5 of 6 kilometers !

À moins d'imaginer bien sûr un rideau de barbelés avec des miradors ... un délire qui, de toute façon, ne serait lui-même pas appelé à une importante longévité.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 février 2011

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les hommes politiques flamands ne devraient-ils pas boycotter le "standaard" pour protester de la belle tribune qui est offerte deux fois par moi a l'ami Bart???

..;-)))...

Écrit par : Ben | mardi, 22 février 2011

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@ Tournaisien:

Je ne comprends pas bien votre dernière intervention. Mon point de vue, est-il besoin de le préciser, est que la belgique est un gros raté, un 'failed state' comme le disait je crois The Economist. Certes, elle en'a pas fait que le malheur de ses habitants et arrivé au bout ce n'est plus tellement la peine de tirer sur l'ambulance.

Je ne me fais en aucun cas le détracteur de tous les pays et de tous les états. La plupart sont respectables pour peu qu'ils soient démocratiques et gouvernables, ce que sont tous les pays limitrophes de la Belgique et ce qu'elle n'est pas ou plus per elle même. Si tel n'était pas le cas, et que la Belgique fonctionnait tant bien que mal, et hélas ce serait plutôt mal que bien étant donné son pédigrée, je ne m'en offusquerais pas.

Ce contre quoi je m'insurge, c'est cet acharnement thérapeutique au chevet de la mourante. Quels qu'aient été ses mérites passés (et pour ma part j'en vois très peu même si il fut un temps ou moi aussi je l'aimais bien, la vieille dame), il faut regarder la vérité en face. elle n'a plus toute sa tête et elle est déjà pratiquement morte ou presque. Passons à autre chose, dont nous pouvons débattre avec passion, mais de grâce tournons la page.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 22 février 2011

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"les antiflamingants sont en fait des racistes antiflamands qui ont oublié de faire leur coming out". Charles Bricman

Écrit par : brikman | mardi, 22 février 2011

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@brikman : il n'a pas exactement dit ça, il a semblé insinuer ça. Et il devra bien un jour changer d'avis :-))

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

dans la même veine, je dirais que les flamands sont des flamingants qui ont oublié de faire leur coming out ! ;-

Voilà pourquoi les politiques et les medias (composés d'êtres humains issus du peuple flamand, fallait-il le rappeler) n'ont eu aucune peine à créer durant ces 20 dernières années (sic S.Bracke) l'idée d'une nation flamande en se gardant bien de choisir une capitale flamande au risque de raviver les différences intra-flamandes.

Hier, sur france culture, un flamand l'a confirmé : tous les partis flamands sont nationalistes, y compris groen. C'est un flamand qui le dit, je suppose qu'il sait de quoi il parle.

Je me permets de rappeler qu'entre le nationalisme d'une flandre pauvre et le nationalisme de la NVA, la différence est considérable : de gauche il est devenu extrême-droite (ou droite radicale, la mode est au politiquement correct).

De là les dérives liberticides du genre "Wonen in eigen streek" ou le refus de nommer 3 bourgmestres démocratiquement désignés, dérives néanmoins approuvées de façon démocratique par un gouvernement flamand non exclusivement composés de partis dits de "droite".

Jamais la wallonie n'aurait sombré dans un nationalisme d'extrême-droite : chef charismatique ou non, l'extrême-droite ne passe pas depuis 60 ans !

A l'évidence, le débat traditionnel "droite vs gauche" est ouvertement devenu en Belgique "flamands vs franco-wallons" depuis juin 2007 ( et de façon larvée, sous la pression du VB, à partir des années 80), je caricature à peine.

Comme l'a constaté Jacky Morael, comparé à la NVA, " les libéraux sont des crypto-marxistes". Le voka ne s'y est pas trompé : il boude l'open VLD au profit de la NVA, (la démission de l'open vld en avril 2010 serait, selon certaines sources bien informées, liées à ce revirement, BHV ayant servi de prétexte...).

On oublie trop souvent sur ce blog les liens étroits entre nationalisme de droite flamand et le patronat flamand. Comment comprendre la réalité "flamande" du 21e siècle si l'on en occulte une composante essentielle ? ;-

Écrit par : anti-virus | mercredi, 23 février 2011

@ JPBWEB

C'est l'une des deux options que j'avais évoquée, comme solution possible. Mais je m'étais empressé de dire que cette solution n'était certainement pas la plus simple. Deux écueils, et de taille, s'y opposent : (1) le règlement de la question bruxelloise qui, dans le cadre d'un divorce strictement belgo-belge, pourrait conduire au mieux à un pourrissement innommable, au pire à des dérives que je n'ai pas à vous décrire ; (2) le niet catégorique que l'Europe ne manquera d'opposer aux Belges de vouloir divorcer. Vous connaissez aussi bien que moi à cet égard les risques, réels voire même considérables : un effet de déflagration en chaîne dont les étapes seraient : (a) scission de la Belgique et pourrissement autour de ce qui est la capitale actuelle de l'Europe (quel symbole!) ; (b) la cascade des autres scénarios centrifuges: Catalogne, Padanie, Écosse, Pays de Galles, Bavière ... et ça peut aller plus loin : Frise, Pays Basque, etc. ; (c) une fragilisation politique considérable consécutive de cet effet d'implosion, avec des brêches ouvertes qui verront s'engouffrer les eurosceptiques, souvent d'une tendance idéologique nauséabonde (les populistes hollandais, le FN de Marine Le Pen en France (avec un risque très réel pour les élections présidentielles de 2012), etc. ; (d) un effondrement de l'euro consécutivement à la crise politique (d'abord la Grèce, puis l'Espagne, puis le Portugal, puis l'Italie, jusqu'à la France).
Un tel scénario catastrophe peut prendre la forme d'une véritable traînée de poudre. En deux ou trois ans, quatre ou cinq maximum, cette réaction en chaîne peut précipiter l'Europe dans les entrailles de l'enfer politique et économique; 50 ans de construction européenne, au lendemain de la barbarie nazie, se trouveraient ainsi réduits à néant. Vous comprendrez que cela, l'Europe ne peut le laisser faire. Et croyez moi, l'analyse que je viens de faire, bon nombre d'analystes au niveau européen l'ont fait avant moi ... à commencer par les Allemands qui, s'ils ont fini par se résoudre à soutenir la Grèce, c'est précisément parce qu'ils en avaient fait le diagnostic.

Que vous le vouliez ou non, la vieille dame pour toutes ces raisons, et notamment des raisons qui nous dépassent, doit continuer à rester une vieille dame ... et tant qu'à faire, elle doit essayer d'être un peu plus honorable et un peu plus digne qu'elle ne le fut jusqu'ici.

Nous sommes condamnés à nous entendre, alors tant qu'à faire, faisons tout pour que notre cohabitation se passe le mieux possible, et dans le respect mutuel.
Croyez-moi, en Flandre, il y en a beaucoup, dans les états majors des partis traditionnels, qui l'ont bien compris, qui le savent. Mais ce qu'ils ne veulent pas, ce qu'ils ne veulent plus, c'est que les fondements de cette Belgique restent tels qu'ils sont aujourd'hui, parce que ce sont ces mêmes fondements (socio-économiques précisément) qui ont conduit la Flandre là où elle est (le CD&V, sur lequel j'ai longtemps vitupéré, est je crois dans cette attitude d'esprit).
Il est maintenant plus que temps que les Francophones deviennent réalistes et fassent une analyse lucide de la situation. La balle est aussi dans leur camp ... tout autant que dans celui de la NV-A.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 février 2011

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Si Lanoye attaque De Wever, c'est un héro. Si Bart De Wever attaque la mentalité du milieu gauche, il est anti-démocrate. Parcontre je crois qu'il a raison. Pour une partie de la gauche le nationalisme flamand est par définition synonyme d'être borné ou égoiste. Le belgicisme parcontre est intélligent, ouvert d'esprit et solidaire. Je pense que c'est simpliste. Il y a des flamingant extrémistes, qui détestent les francophones, c'est vrai. Mais il y a aussi des flamingants, qui viennent d'une famille flamingante et sont flamingants eux-mêmes mais ce ne sont pas des gens bornés.
Moi, je ne suis pas séparatiste, mais je me sens d'abord flamand et deuxièmement belge. Ce n'est pas parce que je déteste les francophones, mais parce que j'ai le plus de contacte avec des flamands.

Écrit par : jos | mardi, 22 février 2011

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@ Jos

Le nationalisme est une doctrine bornée et égoïste. Par définition. Qu'il soit belge, flamand, français, chinois ou costaricien. « Eigen volk eerst », « les Français d'abord », etc.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 22 février 2011

Vous vous sentez flamand parce que vous avez plus de contacts flamands. C'est pareil pour un francophone... et pourtant on lui refuse de vivre son identité pleinement quand il habite en périphérie bruxelloise. Deux poids, deux mesures complètement injustifiables quand on reste dans le champ de la raison démocrate.

Écrit par : masterofmisrule | mercredi, 23 février 2011

@ Tournaisien:

OK, je comprends mieux. Mais je ne partage pas votre point de vue. D'accord pour dire que le divorce des Belges ne peut se négocier entre Belges, qui sont désormais incapables de s'entendre sur quoi que ce soit et dont les institutions ont fait la preuve de leur inaptitude. Mais pas d'accord avec l'idée que l'Europe interdirait la scission de la Belgique; D'abord, l'Europe, ça n'existe pas. Il y a des états souverains liés par des traités dont aucun ne prévoit la procédure de démembrement de l'un d'entre eux. Ensuite, si je vous accorde que la liquidation de la Belgique n'est pas une perspective qu'on accueille avec bonheur dans les chancelleries européennes, il me semble qu'on s'y est déjà résolu et par conséquent qu'on admet son inévitabilité. S'agissant du risque de trainée de poudre (je n'ose dire de tache d'huile), il est à mon sens tout à fait nul parce qu'aucun des cas de figure que vous évoquez n'est similaire avec la Question Belge. Ce dont il s'agit ici, c'est de supprimer un état, pas qu'une région fasse sécession d'un autre. Et il n'est évidemment pas question de créer deux, trois ou quatre nouveaux états plus ou moins folkloriques ou branlants. Pour des raisons de stabilité et notamment de dette publique, de monnaie unique et ce genre de choses, les états riverains de l'ex-Belgique se répartiront les morceaux selon la ligne de partage linguistique, les Germanophones en Allemagne, les Wallons en France et les Flamands aux Pays-Bas, sans évidemment que les solutions de ces amalgames soient nécessairement identiques. Les Germanophones pourront être intégrés simplement dans le Land voisin, les Francophones à la France moyennant quelques aménagements et mesures transitoires, et les Flamands seront priés de conclure avec leurs cousins bataves une sorte de confédération plus ou moins reluisante (il parait que les Flamands adorent ça !).

Pensez vous vraiment que l'Europe qui n'est capable de faire que peu de choses soit en mesure de boulonner le couvercle sur la Belgique pour l'éternité ? Les états riverains ont un pouvoir effectif de résoudre la question, et l'UE fournira le cadre juridique et le décorum appropriés, et tout le monde sera content.

Donc, à mon avis, non nous ne sommes condamnés à rien, et certainement pas à nous entendre, ce qui est strictement impossible du reste. D'ailleurs, rien n'oblige à se détester. On pourra toujours se fréquenter et après avoir été d'exécrables compatriotes nous deviendrons de bons voisins.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 22 février 2011

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Je suis d'accord avec vous.
J'ajouterais que les francophones agissent comme certaines femmes battues qui partent du principe que celui qui part à tous les torts.
Non celui qui part et qui assez de preuves d'avoir nourri son tortionnaire peut s'en sortir la tête haute. Ce n'est pas facile, ça prend du temps et demande de l'énergie. Mais c'est possible.

Moi j'en ai ras le bol de me faire bouffer par la flandre tant économique que politique qu'ethnique. J'en suis désolée pour les flamands qui n'y peuvent rien mais il y avait aussi des allemands contre Hitler dans ces funestes années.

Je me rend compte que cela va faire presque 4 ans que je lis la presse tous les jours parce que le 10 juin prochain on pourra fêter un nouvel anniversaire : celui de l'arrivée d'un parti nationaliste séparatiste au fédéral et depuis c'est le bordel.

Écrit par : pmf | mardi, 22 février 2011

"les Flamands seront priés de conclure avec leurs cousins bataves une sorte de confédération plus ou moins reluisante (il parait que les Flamands adorent ça !)."

En effet, ils pourront,au sein de cette confédération,appliquer sans entrave la très démocratique " loi de la majorité", et accepter avec enthousiasme les mesures que les 16 millions de Néerlandais décideront quant à l'avenir des 6 millions de Flamands! ;-)

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 23 février 2011

@ JPBWEB

Le scénario que vous décrivez me paraît un peu trop idyllique. D'abord, si les tenants en Flandre de l'idéologie qui s'est donné pour slogan "Westland", favorable à la reconstitution des grands Pays-Bas, et qui jusqu'à preuve du contraires, est d'ailleurs fascisante, la majorité des Flamands sont loin d'être enthousiastes à l'idée de rejoindre la mère patrie batave, que ce soit d'ailleurs sous la forme d'une intégration pure et simple ou de la création d'une sorte de confédération. Les contentieux sont nombreux, parfois très vifs. Ainsi la concurrence entre Anvers et Rotterdam est impitoyable, et la question de l'estuaire de l'Escaut, jamais vraiment réglée, reste une pomme de discorde entre la Flandre et les Pays-Bas. En outre, les mentalités sont radicalement différentes. Le Flamand est de culture catholique, le Hollandais de culture calviniste, la forme la plus intransigeante du protestantisme. Vouloir les marier serait allier l'eau et le feu.

En ce qui concerne nos amis germanophones, sachez que le rattachement à 'lAllemagne ne les enthousiaste pas non plus. Au point dr'ailleurs que Karl Lambrechts a envisage, en cas d'éclateement du pays, en première hypothèse une confédération avec la Wallonie, en seconde l'indépendance de ce qui deviendrait un micro-état (comme le Liechtenstein), en troisième seulement le rattachement. Eux aussi, sachez le, ont d'énormes préventions par rapport à leur grand frère germanique dont ils ne supportent pas ce qu'ils perçoivent comme du mépris et de la condescendance.

Quant aux Wallons (et je ne parle pas ici des Bruxellois !), les commentaires relatifs à un éventuel rattachement à la France sont à peu près du même ordre. Si vous deviez faire un sondage en Wallonie, je suis sûr que l'option française ne recueillerait pas plus de 30% des suffrages. La France est jacobine; la Wallonie, hormis son sillo industriel, est restée sur le fond de culture catholique. Ici encore, le mariage me paraît difficile.

Votre scénario, que vous le vouliez ou non, procède lui aussi d'une vue de l'esprit. Il ne présage pas en outre de la réaction des pays d'accueil potentiels. Si pour les germanophones des cantons de l'Est, le oui de l'Allemagne ne fait guère de doute (cela ne lui coûterait rien), il n'en va pas de même des Pays-Bas pour la Flandre (ces deux-là ne s'entendent pas vraiment) et encore moins de la France pour la Wallonie, surtout de la France de droite, celle de l'UMP, qui a bien compris le risque électoral que constituerait l'absorption d'une Wallonie rouge au sein de l'Hexagone.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 23 février 2011

J'ai aussi lu cet interview de Paul Goosens, et je dois dire certaines éléments de ce qu'il dit sont en effet vrai. Il y a quelques mois il y avait un débat télévisé sur la désirabilité de la fin de la Belgique. Il m'a frapper que les autres partis politiques que N-VA et VB n'étaient pas favorable à une scission de la Belgique, mais ne l'osaient pas dire tres fort, et ils n'osaient aussi pas défendre une forme de solidarité entre les régions plus riches et plus pauvre de notre pays.

Écrit par : jos | mardi, 22 février 2011

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Est-ce moi qui ai mal compris, ou Siegfried Bracke en tient une sévère ?

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110222_101

Militer au N-VA et vouloir que la VRT redevienne la BRT (en quelque sorte), il n'y a décidément qu'en Belgique que ça peut arriver.

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 22 février 2011

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@Jean-Marc L. vous avez mal compris. Il trouve que les médias flamands font trop de programmes "belges". Revenir à la BRT-RTB est à prendre au second degré.

C'est donc bien un socialiste devenu nationaliste. Certains me disent que ce sont les pires. Mais non, hein, je plaisante…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 23 février 2011

En somme, il en tient quand même une couche, mais pas dans le sens que je croyais :-)
Merci.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 23 février 2011

@jos : c'est précisément ce que je dis. Et ça s'aggrave : ce week-end, alors que Bart De Wever expliiquait que la Belgique allait s'évaporer, Caroline Gennez a dit qu'elle n'avait rien contre l'opinion de Bart… puis elle a nuancé. Mais quand même ! Que les socialistes doivent partir de ce que pense Bart pour s'exprimer, c'est délirant !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

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Beaucoup de circonvolutions de certains qui ne veulent pas voir la réalité en face. Lisez ceci et apprenez à lever le bras droit en Flandre.

http://www.francophonedebruxelles.com/2011/02/petits-potins-nazis-de-la-flandre.html

Le vrai visage de la NVA apparaît au grand jour.

Écrit par : Stéphane | mercredi, 23 février 2011

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Après les communales de 2012, la fusion par absorption du VB par la N-VA?

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 23 février 2011

@ Jean-Marc L

Aussi réaliste que la fusion PS - CDH..

Écrit par : luc | mercredi, 23 février 2011

@luc : donc c'est en bonne voie.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 23 février 2011

@ Luc

Petite erreur d'appréciation. Milquet, qui est le VERITABLE problème du cdH, ne va tarder à sauter (vous pouvez m'en croire ... j'ai des informations qui viennent de haut). Un putsh est en préparation, qui devrait conduire à l'éjecter. Dans l'état-major du cdH, plusieurs sont de plus en plus convaincus qu'il n'y a plus d'autre voie que celle d'un renversement de tendance. Le cdH n'en finit en effet plus de dégringoler; les derniers sondages en Wallonie confirment qu'il devrait être une fois encore le seul parti à la baisse (sur la base du principe qui veut qu'on préfère toujours l'original à la copie). Or la cause, pour beaucoup (dans l'état-major du cdH en particulier), est clairement imputable au scotchage du cdH au PS, et à la figure problématique (de plus en plus insupportable aux yeux d'un grand nombre d'électeurs chrétiens) de Miquet dont les relations avec di Rupo sont totalement irrationnelles et indignes de la part du président d'un parti qui entend défendre sa propre ligne.

Le pire, c'est qu'un accord avait été pris entre Lutgen et Miquet, qui devait aboutir à une passation de pouvoir. Mais Milquet s'accroche, et Lutgen n'a pas les c... au c... pour forcer les choses. Ce qui aurait pu être un scénario en douceur va donc très probablement donner lieu à un coup de force.

Vous pouvez m'en croire ... Milquet ne passera pas 2011 ! Pari tenu !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 23 février 2011

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J'y crois pas une seconde :)

Écrit par : luc | mercredi, 23 février 2011

J'ai eu les mêmes assurances que Tournaisien. Une majorité des membres du parti sont excédés par l'allégeance de Milquet à Di Rupo. Cette invraisemblable loyauté date du temps ou le socialiste a permis au CDH de rentrer dans le gouvernement. D'autant plus dommageable que c'est cette absurde loyauté, peu compatible avec les goûts de l'électorat CDH traditionnel, qui a empêché une alternance qui aurait été bienvenue.
Bref, Milquet a dit qu'elle partirait dès qu'un gouvernement serait formé. Cela paraissait raisonnable à l'époque... Maintenant moins. Le "scotchage" systématique s'arrêtera, l'espère, avec l'arrivée de Lutgen.

Écrit par : serge | mercredi, 23 février 2011

Lors du dernier conseil communal d’Ingelmunster (Flandre occidentale) Georg Barbary (Vlaams Belang) a demandé que le portrait du bourgmestre VNV Remi Craeymeersch, collaborateur avec l'Occupant nazi de 1941 à 1945, soit ajouté à la galerie des portraits des anciens bourgmestres de la commune. L'actuel bourgmestre Yves Vercruysse (CD&V) a estimé que la demande de Georg Barbary méritait d’être examinée. Décision a donc été prise de consulter le cercle d’étude de la patrie flamande situé à Inglemunster (AFF).

Pour mémoire, le VNV (Vlaams Nationaal Verbond, en français Ligue nationale flamande) était un parti nationaliste flamand fondé par Staf De Clercq, qui obtint 17% des voix en Flandre aux élections de 1939. Ce parti s'était établi, pendant la guerre, comme une succursale de la Gestapo qui envoyait les SS flamands sur le front de l’Est. Elle organisait la délation et la déportation de milliers de juifs et de résistants. Dès 1941, le leader du VNV prônait "l’extirpation du Juif du corps populaire sain flamand".

Georg Barbary a dit "Remi Craeymeersch a dirigé notre commune d’une façon correcte et honnête pendant une période agitée". Il a fait remarquer que la commune voisine de Deerlijk a accepté d'afficher dans la salle du conseil communal le portrait de son propre bourgmestre collaborateur. C’était en 2008 à la demande du conseiller communal N-VA Marc Byttebier. Ce dernier est aussi connu pour avoir mis en valeur le musée local consacré à l’écrivain et compositeur nationaliste flamand René De Clercq, condamné à mort en 1920 pour collaboration avec l’occupant allemand.

Notons que Georg Barbary s’est marié le 11 juillet 2008 avec Els Vanbrakel, présidente du Vlaams Belang d’Ingelmunster. Les témoins de leur mariage étaient Frank Vanhecke, ancien président du Vlaams Belang, et la très regrettée (en Flandre) Marie-Rose Morel, égérie de l'extrême droite flamande, que le premier ministre en affaires courantes de la Belgique, Yves Leterme (CD&V) a décrit dans le Wall Street Journal "comme l’exemple même de quelqu’un de très populaire, très connue dans le nord du pays" ajoutant "qu’elle n’était pas une extrémiste"
Source: francophonedebruxelles.com

Écrit par : Philippe | mercredi, 23 février 2011

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Chez les "démocrates" flamands, est extrémiste le poseur de bombe.

La non-violence dans le combat " België barst", quelles qu'en soient les conséquences réelles, leur suffit à se considérer non-extrémiste. De l'art de jouer sur les concepts au-delà de la différence linguistique...un triste dialogue de sourds, sournoisement justifié en coulisses par la "perte de confiance" ! Rendez-vous compte : les "flamands" attendent leur réforme copernicienne depuis 1999, méchants franco-wallons ;-

Écrit par : anti-virus | mercredi, 23 février 2011

@ Tournaisien,

Vous ne m'objectez rien qui n'ait été maintes fois débattu depuis 2007. en gros, vous dites que puisque les différentes sortes de Belges n'aiment pas leurs voisins qui le leur rendent bien, ils sont condamnés à vivre ensemble. Or, ils ne s'entendent pas non plus entre eux, ce qui est le ressort du problème.

Je ne pense pas qu'il faille s'arrêter au sentiment de l'opinion publique à un instant donné. L'opinion change et évolue, et on la fait changer en l'informant et en lui donnant à voir des perspectives.

Dans mon petit scénario, j'admets volontiers qu'il y a des choses qui 'sonnent' de manière inhabituelle, mais franchement, que la poignée de Germanophones ne soit pas enthousiaste à l'idée de rejoindre l'Allemagne ne me semble pas être un obstacle sérieux. Que les Pays-Bas soient calvinistes et qu'à cause de ça ils ne pourraient coopérer dans un seul état avec la flandre catholique me semble un peu réducteur. Il y a une grande communauté catholique aux Pays-Bas et de toute manière je ne pense pas que les fondements de la culture socio économique de la Flandre et des PB diffèrent tant que ça. Evidemment, les PB sont en concurrence avec la Flandre pour les Bouches de L'Escaut etc. mais c'est normal puisqu'ils sont dans deux pays différents. Une fois réunis sous une même gouvernance, ce sera à eux de définir les règles pour harmoniser ce qui peut l'être. Quant à la Wallonie et la France, mon avis bien connu est qu'il n'y a vraiment aucun problème ni d'une part ni de l'autre.

Le format de ce blog ne se prête guère aux très longs messages et l'espace me manque pour étayer ces points de vue qui, en dernière analyse, ressortent quand même, j'en conviens, de l'acte de foi. Mais il n'y à la dedans rien d'implausible ni d'impossible.

En dernière analyse, ce qu'il faut retenir est que l'avenir des Belges n'est plus ensemble, et que le dénouement de leur imbrication dépasse leur capacité à le gérer, de sorte que la solution est nécessairement hors de leurs frontières, entre les puissances riveraines et les marchés financiers.

Écrit par : JPBWEB | mercredi, 23 février 2011

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JPBWEB,

Je ne suis plus catho et j'ai tout de même envie de dire "amen.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 23 février 2011

Tout à fait d’accord avec vous JPBWEB.
C’en est fini de la Nation belge. Je crois que c’est bien clair pour la plupart des commentateurs de ce blog. Pour Marcel, on sent un désespoir sourdre au long de ses travaux si éclairants sur la part prise par le nationalisme flamand… Peut-être faudrait-il arrêter de s’invectiver par-dessus la frontière linguistique et commencer sérieusement à préparer notre avenir. Pour ma part je ne crois pas que ce soit une bonne idée de laisser aux seuls hommes et femmes politiques le soin de choisir les procédures (sursis confédéraliste bancal ou scission avec ou sans rattachements divers…). Ces gens-là n’ont pas d’autres objectifs que de sauvegarder leur prébende et se la jouent sérieusement comme si nous leur avions délégué les pleins pouvoirs. Il ne faudrait pas non plus trop compter sur l’UE pour nous aider. Et pas seulement parce que c’est Herman Van Rompuy qui préside à présent le Conseil. L’ONU peut-être ??? Ou alors pourrait-on s’inspirer des citoyens Islandais qui surent se débarrasser de leurs banksters et s’occupent à présent à rédiger eux-mêmes une nouvelle constitution… ?

Écrit par : Waharday | mercredi, 23 février 2011

@ JPBWEB et Waharday

Amen, amen, je vous le dis ...!

Le mieux, dans l'état actuel des choses, serait d'en arriver à organiser une consultation populaire dans les différentes régions du pays, une consultation populaire dont la règle serait la suivante :

PREMIERE QUESTION (aux Flamands, aux Wallons et aux Germanophones) : Souhaitez-vous, oui ou non, quitter le cadre belge ?
Si la réponse est oui en Flandre ou en Wallonie à la majorité spéciale de 60%, de facto on passerait à la deuxième question qui serait soumise aux quatre communautés ou régions (Flandre, Wallonie, Bruxelles, Germanophones).
Si la réponse est oui en région germanophone uniquement, les Germanophones passent à la seconde question tandis que les trois autres, Flandre, Wallonie et Bruxellois, resteraient de facto dans le cadre belge, sauf en cas de majorité simple (cf. dernier point relatif au moratoire).

DEUXIEME QUESTION :
(a) aux Flamands : Souhaitez-vous (a.1) accéder à l'indépendance de la Flandre ; (a.2) un rattachement à un autre pays voisin (les Pays-Bas en l'occurrence) ?
(b) aux Wallons : Souhaitez-vous (b.1) accéder à l'indépendance de la Wallonie ; (b.2) un rattachement à un autre pays voisin (la France en l'occurrence, moins probablement l'Allemagne) ?
(c) aux Germanophones : Souhaitez-vous (c.1) accéder à l'indépendance des cantons de l'Est (micro-état genre Liechtenstein) ; (c.2) un rattachement à l'Allemagne ; (c.3) un rattachement au Grand-Duché de Luxembourg.
(d) aux Bruxellois : Souhaitez-vous (d.1) obtenir un statut spécial (genre capitale européenne - Bruxelles DC) ; (d.2) un rattachement à la Flandre si elle est indépendante ; (d.3) un rattachement à la Flandre si elle se rattache aux Pays-Bas ; (d.4) un rattachement à la Wallonie indépendante ; (d.5) un rattachement à la Wallonie si elle se rattache à la France. PS: les questions (d.3) et (d.5) étant subsidiaires aux questions (d.2) et (d.4).

Une réponse positive à la majorité spéciale des Flamands, entraînerait de facto la poursuite du referendum dans les autres régions quant à la question du choix de leur avenir.
Idem en cas de réponse positive à la majorité spéciale des Wallons.

Si en revanche Flamands et Wallons se prononcent en faveur du maintien de la Belgique, la poursuite du referendum auprès des Bruxellois devient de facto caduque. Quant aux Germanophones, comme précisé si dessus, leur choix resterait indépendant du choix prononcé dans les autres régions du pays, leur éventuel maintien dans le cadre belge n'empêchant pas de leur accorder un statut régional plein et entier.

En cas de réponse située entre 50 et 60% en faveur de la séparation dans les deux grandes régions, Wallonie et Flandre, on passerait à l'étape suivante du referendum au niveau des autres régions, et l'on mettrait en route le processus de scission du pays.

En cas de réponse située entre 50 et 60% dans l'une des deux grandes régions seulement, qu'il s'agisse de la Flandre ou de la Wallonie, moratoire de dix ans (durant lequel les composantes du pays s'engagent à continuer à faire tourner loyalement les institutions), délai au terme duquel on reprocèderait à un nouveau referendum.
Idem en ce qui concerne les Germanophones, et ceci quand bien même les Wallons et Flamands souhaiteraient rester dans le cadre belge. Au terme du délai des dix ans, ils ne seraient alors que les seuls à être à nouveau consultés sur la question de leur avenir.

...

Je vous garantis que si l'on procédait de la sorte, vous auriez des surprises. Je ne serais pas plus étonné que cela que le souhait de séparation soit, au grand étonnement de tous, plus élevé côté wallon que côté flamand, voire à la limite que les Germanophones soient les seuls in fine à accéder à leur indépendance tandis que Flamands et Wallons continueraient à convoler en "justes" noces.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 23 février 2011

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@ tournaisien

hei ho, pourquoi les flamands n'ont pas l'option de se rattacher à l'Allemagne et la Wallonie si?

pourtant, en lisant les messages de certains internautes sur ce blog les flamands ont beaucoup plus en commun avec l'Allemagne (flamenpolitik etc...) ;-)...

Écrit par : des | mercredi, 23 février 2011

Le processus de scission du pays : Il est en route depuis fort longtemps et en phase d’accélération depuis 2007… Mais il ne dit pas son nom ! C’est un processus « à la belge » : tordu, abscons, et qui échappe au contrôle du peuple, cantonné à seulement bourrer les urnes épisodiquement afin de lui conférer le caractère démocratique requis. Afin de booster l’affaire vous proposez la « consultation populaire dans les différentes régions ». C’est évidemment une idée… Mais vous savez bien que personne ne va organiser cela. Dans cette gamme d’idée improbable, nous pourrions tous nous adresser au parti dominant francophone (le ps) afin de le persuader d’ajouter le séparatisme à son programme… Ainsi la prochaine campagne porterait sur les modalités du divorce. Hop et voilà…

Écrit par : Waharday | mercredi, 23 février 2011

@Des : votre remarque ne vaut que si tous les Flamands adhèrent au VVB, au Voorpost ou au Vlaams Belang.

Je crois que parmi les plus allemands sur ce blog, il y moi (2 grands-parents nés allemands).

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 23 février 2011

@ tournaisien:

pas mal cette consultation...

Écrit par : slibard | mercredi, 23 février 2011

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@ tous

la lettre d'Elio..

alors franchement, mais qq ce seigneur pense...

http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/644507/ceci-n-est-pas-un-courrier-electoral.html

Écrit par : des | mercredi, 23 février 2011

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@ Tournaisien,

La règle cardinale en matière de référendums est de poser une seule question à laquelle on peut répondre par oui ou par non en comprenant ce qu'on accepte ou refuse. Par exemple, abolir la peine de mort, interdire les minarets, autoriser le travail du dimanche. Votre méga référendum à tiroirs est inenvisageable selon ces critères. Encore faudrait il que la même question soit posée à tout le monde, ce qui n'est pas ce que vous suggérez.

Je rappelle aussi qu'en Belgique, le référendum a laissé un très mauvais souvenir la seule fois où il a été administré, et encore là la question était simplement 'Pour ou contre le retour du roi'. On a frôlé la guerre civile et c'est le contraire de ce qui avait été entériné par le vote qui s'est passé. D'où un corollaire évident: il ne faut soumettre à référendum que des questions dont on connait déjà la réponse sans ambiguité.

Finalement, une des raisons de la déchirure belge est que les mots et les concepts ne signifient pas la même chose des deux côtés. Mis à part les nationalistes romantiques, la plupart des Flamands souhaitent bien évidemment la poursuite de la Belgique, un état faible qu'ils dominent aisément à leur seul profit depuis toujours. Ce qu'ils veulent faire, c'est simplement l'aménager pour en tirer encore plus de profit, au détriment de ces autres gens qui squattent le sud de leur beau pays et qu'ils ne considèrent pas ou plus comme des compatriotes.

Du côté francophone, on rêve d'une Belgique harmonieuse et équilibrée qui est évidemment impossible du fait incontestable du nationalisme flamand. Jules Destrée avait raison: il n'y a pas de Belges, et c'est pourquoi il fait faire cesser la Belgique. Mais la majorité des Belges ne le veulent pas ou pas encore parce qu'ils n'ont pas encore constaté l'impossibilité de vivre selon leurs phantasmes et leurs appétits, qui sont strictement et définitivement antagonistes.

Écrit par : JPBWEB | mercredi, 23 février 2011

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Une question : qu'est ce qui différencie BDW de Jörg Haider ? En quoi ce ressemblent-ils ? Il serait intéressant de faire la comparaison...
Peut-on accepter tout d'un homme politique parce ce qu'il représente 30% de voix ?

Écrit par : nico | mercredi, 23 février 2011

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27 députés sur 150, ça ne fait pas exactement 30 % mais plutôt 18 %.

Écrit par : HAL | jeudi, 24 février 2011

Sur Jorg Haider, on peut lire : (cf wikipedia)
"Jörg Haider s'est fait connaître de l'Europe entière pour sa politique de défense nationale et contre les écoles slovènes et les panneaux routiers bilingues"
" Il est également l'auteur de propos cherchant à minimiser les responsabilités de l'Autriche dans la traque des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale6 et de campagnes islamophobes et anti-immigrés"
"Il a attaqué le prix Nobel de littérature, Elfriede Jelinek, qualifiant son œuvre de « dégénérée"

"Mais aux yeux de nombreux Autrichiens, il apparaissait comme le défenseur du peuple contre les élites viennoises ou bruxelloises"

Écrit par : nico | mercredi, 23 février 2011

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@ JPBWEB

Ma fichue rationnalité, une fois encore, s'était à mon insu emparé de mon esprit ...! Entre naïveté et pragmatisme, entre idéalisme et chant des alouettes ... je suis et resterai un indécrottable rationnaliste spiritualiste (allez trouver le moyen terme ! ... vous n'y parviendrez sans doute pas. Moi-même ne cherche plus depuis longtemps à comprendre, mais voilà! C'est moi ... et je m'en accomode).

De grâce, si tout cela doit finir, à tout le moins, que cela aille vite et que cela se fasse autant que faire se peut sans dérapages, le mieux possible. Que dire d'autre ?

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 23 février 2011

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C’est heureux de penser que notre bon Roy n’a pas la fibre despotique d’Amouammar.
Nous pourrions bousculer la vieille dans les orties du temps sans qu’il ne se réveille… Quel beau rêve n’est-ce pas ????

Écrit par : Waharday | mercredi, 23 février 2011

une petite anecdote qui fait chaud au coeur ;))
http://politictwist.blogs.lalibre.be/archive/2011/02/17/bart-un-petit-verre-on-a-soif.html#comments

Écrit par : Mélusine | mercredi, 23 février 2011

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de standaard est un torchon flamingant . il ne merite aucune attention. un journal pseudo-intellectuel flamingant qui demontre la profonde faiblesse intellectuelle du flamingant moyen et eduque (esprit de village, ethnocentrisme, fermeture d'esprit totale )
le AVV-VVK a disparu mais pas les tendances. de wever est comme un poisson dans l'eau dans ce journal

a une certaine epoque manu ruys crachait sa haine des wallons dans les editoriaux (c'est lui qui a lance le slogan sur les flamands qui payent une voiture aux wallons chaque annee). Maintenat c'est guido fonteyn un peu plus modere il est vrai

Écrit par : Luc | mercredi, 23 février 2011

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@ luc

vous devez lire un autre Standaard que moi... que dire en plus sur votre tirade AVVVVK...

Écrit par : des | mercredi, 23 février 2011

Certes, elle était bien sympathique, cette « révolution des frites » organisée par un quarteron d’étudiants belges, flamands et francophones pour protester contre l’absence persistante de gouvernement fédéral deux cent cinquante jours après les élections législatives. Mais peut-on affirmer, à l’instar de l’ami Jérôme Leroy qu’en Belgique : « la jeunesse a démenti avec humour les prévisions séparatistes, rattachistes, micronationalistes ou évaporationnistes en lançant la « révolution des frites », reprenant un symbole gastronomique national ». La jeunesse ? Tout au plus un petit millier d’étudiants se sont mobilisés à la suite de cet appel, principalement à Bruxelles, où la fibre « belgicaine » de la bourgeoisie francophone, petite est grande est largement plus solide qu’en Wallonie. Leurs alliés flamands se trouvent, comme par hasard, dans les amphis de la VUB (Université libre de Bruxelles, section néerlandophone) où se retrouvent profs et étudiants marqués à gauche, issus des milieux cultureux et bobos flamands fréquentant les estaminets de la rue Adrien Dansaert.

Cela fait-il un peuple ? Cela suffit-il pour effacer du réel belge le constat de l’avocat et député wallon Jules Destrée dans sa fameuse « Lettre au Roi » d’août 1912, dont l’évidence n’a pas été démentie un siècle plus tard : « Et maintenant que me voilà introduit auprès de Vous, grâce à cette sorte de confession, laissez-moi Vous dire la vérité, la grande et horrifiante vérité : Sire (…) Vous régnez sur deux peuples. Il y a en Belgique, des Wallons et des Flamands ; il n’y a pas de Belges ». Le seul reproche que l’on peut faire à cette adresse est de passer sous silence l’existence de quelques dizaines de milliers de Belges germanophones dont la discrétion dans le conflit communautaire a garanti la tranquillité et la prospérité. La vigilance de puissances, le poids de l’église catholique et l’enrichissement général lié à la révolution industrielle et à l’exploitation du Congo avaient contribué à donner l’illusion que la Belgique était une nation d’évidence. Son lent, mais inéluctable, délitement depuis les années soixante du siècle dernier arrive aujourd’hui à son terme.

A moins d’être un tenant attardé de la théorie des avant-gardes guidant le peuple vers une lumière qu’il n’est pas en mesure d’apercevoir du fond de son aliénation, ce monôme, organisé par quelques étudiants d’outre-Quiévrain en mal de « guindaille » ne saurait être présenté comme une révolution en marche.
On n’entend pas gronder la colère populaire dans le Hainaut profond, du côté des friches industrielles du Borinage, ni dans la Flandre industrieuse où l’on se soucie, de Anvers à Hasselt, davantage de la compétitivité de l’économie provinciale que du destin d’un royaume issu d’un compromis obsolète…

On pourrait croire à cette levée en masse d’un peuple belge pour le maintien de la Belgique, si la manif remarquablement vendue aux médias par quelques étudiants malins s’était prolongée par une présence régulière d’un foule bilingue sur la Grand Place de Bruxelles, exigeant la perpétuation du pays de Rubens, Magritte et Monsieur Beulemans.

Or, il faut bien constater qu’il n’en est rien, et que le roi des Belges ne sera pas conforté sur son trône par un mouvement populaire suffisamment puissant pour faire pièce à l’irrésistible ascension d’un nationalisme flamand géré de main de maître par Bart de Wever. Il ya même fort à parier que si ce pauvre Albert II venait à passer ad patres, son héritier, Philippe, haï des Flamands, irait rejoindre rapidement la cohorte des familles royales sans royaume…

Enfin, cher Jérôme Leroy, il est toujours mal venu de parler de corde dans la maison d’un pendu, et de « pays réel versus pays légal » à propos du pays de l’inventeur de cette formule. Il s’appelle Léon Degrelle, le Doriot wallon, qui parvint, lui, à échapper à la mort au combat ou au juste châtiment pour mourir de vieillesse en Espagne en 1994.

Écrit par : Leo | mercredi, 23 février 2011

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Ce qui m'horripile le plus dans le dernier édito de BDW, c'est le vocabulaire utilisé, notamment les termes "petit bourgeois" ou "dans les salons bruxellois". Encore une fois des insinuations entre les lignes, par nature invérifiables et impossibles à réfuter. Il utilise précisément l'imagerie populaire liée au "fransquillons" contre les artistes, ce qui lui permet de ne pas répondre sur le fond, mais bien d'attaquer les personnes. Car ce qui est en cause c'est bien le nationalisme, à quoi il répond peu, sauf en posant son peuple en victime au motif qu'on dénigrerait leur identité.
Si quelqu'un dit : "Vous êtes nationaliste", la réponse devient "Quoi, vous dîtes que notre culture n'existe pas, et que nous n'avons pas d'identité? Vous vous moquez de notre identité?".
Difficile dès lors d'avoir une vraie conversation car bien sûr la réponse est intellectuellement malhonnête, dans la mesure où elle n'est pas proportionnelle et qu'elle attribue un sens erroné à la question. C'est typique des dialogues de sourds qui ont lieu dans les débats.
Il n'est pas anodin non plus de constater que les chèques-formation en Flandre excluent depuis l'an passé, à l'initiative de M. Muyters, les formations artistiques (apparemment pas un "vrai" travail mais un hobby, cf http://www.n-va.be/nieuws/column/overheid-niet-de-melkkoe-voor-alles ).

Ne jamais répondre sur le fond, ni par des arguments, est la pire dérive politique qui soit. Le travail journalistique doit précisément veiller à empêcher les politiciens d'agir de la sorte - de la même manière qu'un journaliste interrompt normalement tout politicien qui ne répond pas à sa question en interview. Dès lors, accorder occasionnellement une carte blanche est respectable, mais laisser les politiciens aux manettes d'un journal, sans opposition possible, est scandaleux.

Écrit par : Oli | jeudi, 24 février 2011

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A savourer : une chronique d'un "artiste flamand" (pro-) bruxellois ;-


http://www.lesoir.be/debats/chroniques/2011-02-24/bruxellois-tous-ensemble-824228.php?codeforum=POSTOK#forums_reactions_wrapper

Écrit par : anti-virus | jeudi, 24 février 2011

On dirait que Paul a tenu la plume :)

Écrit par : luc | jeudi, 24 février 2011

@ Oli

Si quelqu' un me demande si je suis nationaliste je dis oui. Je ne lui parlerais pas de culture si lui n' en parle pas.
Ce matin sur Al Jazeera, une femme Egyptienne, auteur de livres de tendance gauchiste, vivant a Londres, se felicitait que, finalement, l' Egypte avait retrouve son identite millenaire apres 40 ans d' etat non-identitaire!!! La pauvre doit etre une nazi.

Écrit par : traveller | jeudi, 24 février 2011

Traveller : vous confondez encore l'identité d'un État (qui est l'ensemble de l'identité de ses habitants, ce qui change tout le temps, + son histoire) et l'identité citoyenne (qui réserve l'État aux citoyens répondant à cette identité). C'est toute la différence entre la France de De Gaulle et la France de Vichy.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 24 février 2011

@ Marcel

Et vous vous contortionnez tellement pour prouvez l' improuvable que vous en sortirez avec une hernie

Écrit par : traveller | jeudi, 24 février 2011

@ anti-virus (le Japonais)

J'ai lu l'article du Soir signé Jan Goossens. Intéressant ... et voilà qui prouvera à bon nombre que Flamand ne rime pas toujours avec extrémiste et nationaliste.

J'y ai pointé en particulier ceci :

"... Maintenant que Didier Reynders est à l’œuvre, certains signes montrent que même la N-VA voudrait mettre de l’eau dans son vin et serait d’accord avec un renforcement partiel de Bruxelles. Le parti séparatiste va-t-il dans ce sens parce qu’il réalise que Maingain demandera certainement la monnaie bruxelloise pour la scission de BHV, ou simplement parce que Bruxelles ne l’intéresse plus ? C’est difficile à dire. ...".

Poser la question c'est en l'occurrence, dans le cas présent, y répondre.
(1) La NV-A a très explicitement déclaré son souhait de la fin de la Belgique (certains avec impatience, tel Sigfried Bracke et Jan Jambon, certains de façon plus tactique et mesurée, Bart De Wever).
(2) Un accord sur Bruxelles sur la ligne tracée par Vande Lanotte et les Francophones, a priori, va à l'encontre des revendications autonomistes d'une Flandre qui, au surplus, voudrait intégrer Bruxelles.
(3) Nombre de nationalistes en Flandre affirment clairement ne pas être attachés à Bruxelles, une ville que les bekende Vlamingen dans leur majorité n'aiment pas.
(4) ... la deuxième hypothèse formulée par Jan Goossens me semble dès lors la bonne. La NV-A, pas plus attachée que cela à Bruxelles, est prête à accélérer le mouvement en lâchant sur la capitale (et en se disant sans doute que, de toute façon, les Francophones n'auront jamais les moyens de leur politique).

... ceci, à bien y regarder, n'était pas vraiment un secret. Il n'y a que deux partis, indépendantistes ou ultra-régionalistes, qui exigent Bruxelles : le VB (pour des raisons largement irrationnelles, qui tiennent plus de la francophobie, Bruxelles à leurs yeux se trouvant en territoire flamand et devant donc rester en territoire flamand) et le CD&V (pour des raisons socio-économiques entre autres, ce parti ayant parfaitement compris que la vitrine de Bruxelles était un atout économique majeur pour l'avenir).

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 24 février 2011

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Contrairement à vous et ce monsieur Goossens, j'ignore ce que la NVA compte concéder aux Bruxellois qui ont déjà payé très cher la création de leur Région, en vertu de la Constitution belge.

Je n'ai à ma disposition que la note de BDW diffusée sur le web dès le 17 octobre 2010, avant même sa transmission au Roi (et il prétend respecter les institutions belges, bien sûr...) laquelle visait très clairement à appauvrir les Bruxellois.

Comme Monsieur Goossens, vous pratiquez la calomnie anti-francophone avec une telle ostentation que vous en perdez toute crédibilité. Je vous ai répondu par politesse en vous promettant de m'abstenir à l'avenir. ;-

Écrit par : anti-virus | jeudi, 24 février 2011

@anti-virus ... en quoi trouvez-vous l'article de Goossens, et le commentaire de Tournaisien "anti-francophone"????? J'aimerais vraiment comprendre...

Écrit par : Mélusine | jeudi, 24 février 2011

@ Mélusine

Laissez-le ... ce monsieur ne vaut pas vraiment la peine qu'on se retourne sur lui. Ses synapses ne lui permettent manifestement pas de comprendre ce que l'on écrit au premier degré, à moins qu'il n'ait l'esprit suffisamment tordu que pour chercher un second, voire un troisième degré là où il n'y en a pas (mon dernier commentaire n'avait de fait absolument rien d'"anti-francophone", pas plus que les précédents d'ailleurs). Mais en plus il est grincheux et à la limite du discourtois. Je le soupçonne d'être de ces Bruxellois imbus, méprisants autant envers ceux du nord que du sud du pays.

PS: Pour votre info, cher Anti-virus, sachez que le nom de Bruxelles, de la même manière qu'Arras a donné en italien "arazzi" (tapisseries), a donné dans l'espagnol que l'on parle dans le nord de l'Amérique du Sud (Colombie, Vénézuela ...) le verbe "brucelisar", qui signifie saccager une ville par le seul fait d'une politique urbanistique désastreuse. Et oui ! Vous avez ce triste privilège ... vous n'êtes d'ailleurs pas les seuls en Belgique. Liège, dans le genre, n'est pas mal non plus !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 24 février 2011

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Quand on voit le peut d’intérêt des tournaisiens pour leur patrimoine architectural jusqu'à récemment, et encore j'oublie qu'il à fallu que votre cathédrale tombe en morceaux et la proposition d'abattre le pont des trous...(et oui,un monument unique et ils voudraient le foutre en l'air pour des péniches)
Franchement ces tournaisiens...!:)
En fait,je pense avoir mieux à faire que de trouver des défauts aux les tournaisiens comme vous le faite pour les autres.
Si vous n’êtes pas capable de vous expliquer avec quelqu'un qui n'est pas d'accord sans être aussi méprisant envers d'autres, vous ne valez pas mieux que ce dont vous le traiter, pas mieux qu'un extrémiste avec ses généralités!
Je ne cherche pas à prendre parti entre anti-virus et vous, mais vos remarques déplacées ne concernent pas que lui ici!

un bruxellois

Écrit par : zinneke | jeudi, 24 février 2011

Heuuu, Tournaisien, je suis bruxelloise aussi!
(et j'ai horreur des généralisations ;))

Écrit par : Mélusine | vendredi, 25 février 2011

Français, anciennement Bruxellois, aujourd'hui Tournaisien, je cumule tous les défauts et votre petit débat Bruxello-Tournaisien me fait sourire :-)

Pour ma part, en tant que cycliste acharné, j'ai plus à me plaindre de l'état pitoyable des rues et routes de Tournai et de l'absurde incohérence de ses pistes cyclables que du traitement de son patrimoine.

Petite précision : à ma connaissance, il n'est pas question de détruire le Pont des Trous, mais de le déplacer hors de l'Escaut… et rien n'est décidé.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 25 février 2011

@Franck Pastor
Ne vous en faites pas,il n'y a pas de guerre à prévoir entre Bruxelles et Tournai,surtout pas au nom de la bêtise et j'ai trop d'amis dans cette ville pour en pensé du mal.
Concernant le pont des trous,il y a plusieurs propositions mais certains on bien émit l'idée d'abattre les arches,solution la moins chère qui en a choqué quelques uns,l'argent encore et toujours...
Et,petite question,avez vous eu l'occasion de rouler à Bruxelles? Parce que c'est pas triste à certains endroits!

Écrit par : zinneke | vendredi, 25 février 2011

@ Zinneke : je sais bien qu'à Bruxelles c'est déjà lamentable, mais à Tournai c'est pire, dans le sens où l'équipe communale actuelle donne l'impression de saboter délibérément l'équipement cyclable préexistant. À Bruxelles, j'avais l'impression que le vélo gagnait du terrain, ici c'est le contraire.

Par exemple, sur une partie du boulevard ceinturant Tournai se trouve une piste cyclable centrale (façon boulevard du Souverain à Bruxelles), bien faite, mais d'un côté un rond-point bloque complètement son accès, avec un petit muret entre le rond-point et la piste cyclable pour qu'on comprenne bien, et de l'autre côté (croisement place de Lille-Avenue Charles De Gaulle) la piste disparaît carrément et abruptement pour devenir une voie pour bagnoles voulant tourner à gauche. D'un côté comme de l'autre on n'a le choix qu'entre devenir piéton ou se mêler au flot de voitures (à contresens côté avenue De Gaulle !) pour pouvoir prendre cette piste…

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 25 février 2011

@ Franck Pastor
Comme quoi,il n'y a pas qu'à Bruxelles qu'on trouve des Schieven Architek!
Je vous souhaite bon courage et n'oubliez pas le casque!

Écrit par : zinneke | vendredi, 25 février 2011

Marcel, vous m'avez répondu quelque chose il y a quelques semaines, et je n'ai pas relevé parce que sur le moment je n'en avais pas le temps.

Voici ce que vous avez prétendu : que pour votre avenir, "la Belgique est la moins pire des solutions".

Or voyez-vous, je dois dire que je suis un peu surpris par cette affirmation... en effet, je me demande de quelle Belgique vous parlez, si c'est celle de 1850, 1900, 1950... ou peut-être une Belgique future, qui n'existe pas encore ?

Si vous pensez à celle qui est fantasmée par les Bruxellois, qui sont presque les seuls à la vivre réellement (et encore, seulement en français pour la majorité d'entre eux...) ? Vous voulez la Belgique de Bruxelles, ou êtes-vous prêt à entendre la vision de la majorité, les autres composantes de ce pays ?

Je vous rappelle que la plupart des wallons ne vivent pas la Belgique et ce déjà depuis la naissance de ce pays : ils vivent en Wallonie avec un drapeau/roi belge, car ils sont incapables d'utiliser la langue de la majorité de leurs compatriotes. Alors c'est cela pour vous la Belgique, celle des wallons, qui ignorent les flamands et leur langue ? (ils ont généreux car ils ont financé les infrastructures flamandes, mais bon ils en avaient aussi besoin)

De plus, il semble que les flamands n'ont depuis depuis la naissance de la Belgique actuelle, jamais vraiment apprécié la domination du français. Apprendre cette langue n'a parait-il jamais été un plaisir pour eux, mais plutôt un devoir obligé. Alors est-ce cela pour vous la Belgique, celle qui impose aux flamands une langue et aujourd'hui des voisins dont ils ne veulent pas être solidaires ?

Voyez-vous Marcel, lorsque vous prétendez que la Belgique est la "moins mauvaise des solutions", j'ai un peu l'impression de voir quelqu'un qui a un fantasme, vit dans un pays imaginaire dans son petit îlot bruxellois, et souhaite simplement continuer à rêver le plus longtemps possible. En gros la meilleure solution, c'est que rien rien rien ne change jamais, et peu importe si la situation actuelle est pourrie et intenable, mieux vaut ça que d'oser autre chose. Et faire un blog de dizaines de milliers de pages pour dénoncer une situation... qui ne fait qu'empirer inéluctablement. Un blog pour rien (là je force le trait pour vous faire réagir). Parce que vous refusez de construire un avenir différent.

Un pays ce n'est pas un drapeau ou une capitale. Ce n'est ni un roi, ni des institutions. Un pays, c'est avant tout un ou des peuples qui se réunissent fraternellement et lient leur destin.
Or il me semble qu'en Belgique, il n'y a RIEN de tout cela. Est-ce que ce pays, cette communion de deux peuples a même déjà existé ? Je n'en sais rien. Peut-être jamais, nulle part ailleurs que dans l'esprit d'une minorité qui vit en certains endroits de la frontière linguistique et à Bruxelles (c'est ce qu'a laissé entendre un flamand qui participe au blog).

L'autre solution pour la Wallonie c'est la France.
En quoi cette solution serait-elle pire pour la Wallonie ? Franchement, aujourd'hui j'ai beau chercher, en considérant froidement son intérêt à elle seule, je ne vois QUE de bonnes raisons à cette région pour intégrer la France, à condition qu'elle puisse bénéficier d'un régime d'autonomie bien sur. Si la France remplaçait l'Etat belge, et laissait en place toutes les institutions wallonnes actuelles et la quasi totalité de ses lois, en quoi cette solution serait plus mauvaise pour la Wallonie ?

Vous savez, si vous regardez les pays d'Europe de l'ouest, il me semble qu'il n'y a AUCUN autre peuple aussi dénigré et détesté dans son propre pays que les wallons. Alors comme situation soit-disant la "meilleure", il me semble que vous n'êtes vraiment pas difficile.

Écrit par : jaggy | jeudi, 24 février 2011

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« Pays » ? « État » ? « Nation » ? « Peuple » ?

Parfois, je me dis que ces concept-là sont en pleine déliquescence et qu’ils perdent leur sens, qu’il ne leur reste qu’un peu de valeur résiduelle juste pour servir de faire-valoir à divers types de propagandes, généralement nauséabondes. Une sorte de marketing social qui agirait comme un analgésique, une façon de penser qui ne « pense » plus rien, un message qui circulerait en boucle sur lui-même. Puis cette façon que nous avons de nous y accrocher, tous, comme en désespoir de cause…

C’est notre conception de la société qui est en train de partir en couille et je ne suis pas sûr que ce soit si triste que cela.

Vue sous cet angle, la Belgique aurait pu passer pour un pays avant-gardiste !

Écrit par : Canard | vendredi, 25 février 2011

@ Canard : 100 % d'accord, je n'aurais pas dit mieux !

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 25 février 2011

Comme le dit Marcel, le nationalisme a besoin de mythes mais la nécessité de rester dans l’état belge et de refuser la séparation et donc au moins pour une partie de la Wallonie de rejoindre la France est considérée comme négative par la presse. Je dirais paradoxalement le RWF n’est pas étranger à ce sentiment de méfiance.
Des resultats d’enquêtes démontrent aujourd’hui que le prix de l’immobilier en Belgique est un des plus cher d’Europe, il devient difficile pour un jeune ménage d’acquérir un logement sans avoir un « matelas » d’économie. Dans la presse aujourd’hui, les spécialistes suggèrent aux jeunes de louer plus longtemps afin d’économiser, mais ils ne tiennent pas compte des loyers exhorbitants dont la mensualité est souvent à peine moins élevée que celle d’un loyer.
Je suis étonnée du montant de l’épargne sur des livrets ordinaires alors que la plupart des ménages n’arrivent pas à joindre les deux bouts et qu’il n’y a jamais eu autant de surrendettement . Aucunes études sur la proportionnalités de cette épargne par rapport à la population.
Aucunes études non plus sur les effets de la DLU.
J’avoue que si j’avais 200.000 euros à placer, je ne les mettrais pas sur un livret mais que je le placerais dans l’immobilier. Ca rapporte bien (pour peu qu’on prenne ses assurances pour les loyers impayés) car finalement le « return » comme on dit, n’est sujet qu’à un impôt minime
Bref, ce sont les jeunes ménages actuels, qui travaillent qui sont pénalisés. C’est un peu comme si l’Etat faute de prévoyance organisait la précarité future de ses citoyens car au moindre accident de vie……. Bardaf……
L’Etat joue en plus un jeu malsain avec l’indexation des salaires et l’organisation d’une concurrence qui de fait n’existe pas.
En 10 ans, le prix de l’énergie a doublé, et celui des produits de premières nécessités presque aussi mais avec l’index santé de De Haene, et bien, l’indexation des salaires si elle doit rester, elle devrait être réadaptée. Car pour ceux qui sont contre, en Belgique, il n’y a pas de consensus sur une augmentation par secteur comme c’est le cas dans d’autres pays.
Comme je dis toujours, je suis frontalière et je fais beaucoup mes courses en France.
Trouvez-vous normal que sur un caddie de 200 euros, je fasse en France les mêmes courses qu’en Belgique je paierais 250 euros : ticket de caisse à l’appui.
J’ai vu la facture d’électricité de notre neveu qui habite dans un village voisin de Givet : il consomme en électricité de jour 2 fois ce que nous consommons et sa facture est la moitié de la nôtre.
Idem pour l’eau et surtout les télécoms ainsi que pour capter la télévision.
Ils ont des routes bien entretenues payantes ou pas et n’ont pas de taxe de circulation ni de mise en circulation.
Faites le calcul pour vos impôts en simulant la même situation sur le site des finances français. Nous on l’a fait. On gagne 400 euros par mois à nous deux en impôts, ça fait quand même 4800 euros par ans, c’est honteux.
Alors faites le compte entre les impôts, les courses mensuelles, les taxes……… franchement il y a de quoi se poser des questions.

Mais il faut bien payer nos 7 gouvernements et la pléthore de parlementaires de cabinet etc…………La Belgique est bien trop petite à l’échelle de l’Europe pour organiser une concurrence valable pour en faire profiter les consommateurs.
On me rétorquera : et le Luxembourg, et moncao, et andorre.
Eux, ils compensent en tirant leurs ressources de bénéfices financiers de leurs places fortes banquières.
Ni la walonie, ni la flandre seules ne peuvent s’en tirer car elles n’ont ni l’une ni l’autre le tissu économique ni la volonté de devenir comme le Luxembourg.
Alors la réforme de l’état voulue pas la NVA (car sans elle les autres pourrait encore tirer quelques années) est vouée à l’échec plus total
SI on parle de réformes entre partis à l’heure actuel, qu’on fait une montagne du fait du blocage. Finalement, on ne parle que du partages des petites cuillères devant un notaire appelé de plusieurs nom par le Roi. Mais on ne parle jamais du problème essentiel : est-ce que la Belgique au sein de l’Europe a encore un sens ?
Ce pays construit après Napoléon pour séparer Anglais, Français et prussien, a-t-il encore sa raison d’être ? Pourquoi ne pas poser la question directement au conseil Européen au lieu de prendre toute une population en otage qui risque à terme de se battre pour rien ?
Quand on en arrive à un point tel dans un couple, il y a belle lurette qu’on a tiré les leçons, la politique de l’autruche n’a jamais servi celui qui l’a employé.
Non il faut faire face. Il y a des nationalistes côté flamands, et bien qu’on prenne les mesures adéquates. Dans le sens où ça passe ou ça casse.
Je pense que les francophones ont tout à gagner de mettre le halte là et de dire : soit vous continuer comme avant, soit vous voulez votre programme et donc vous prenez vos responsabilité mais nous dans ce cas, c’est terminé car ne c’est pas toujours celui qui part qui est perdant et ça il faut le savoir.

Écrit par : pmf | jeudi, 24 février 2011

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Mon texte a été coupé, Sorry.
Mais si la nationalisme se nourrit de mythe, la plupart de journaux surtout francophone se nourrissent d'une idéologie qui n'existe pas pour autant qu'elle ait existé.
IL ne faut pas oublié qu'après 1830, on a créé de toute pièce le sentiment d'être belge.
En fait on a créé ce sentiment surtout contre les hollandais et là non pas contre la langue mais contre la religion. Preuve aussi que les flamands se trompent de combats. Car les Belges de l'époque n'étaient pas diviser par la langue mais bien par la religion, en fait anti protestants
Il me semble aussi que la partie francophone du pays a abandonné assez rapidement son attachement à la religion et qu'aujourd'hui encore c'est ainsi.

Le fait que les wallons soit actuellement attaché à Albert II réside plus non pas de l'attachement à la monarchie mais du fait d'un homme qui a malgré le fait qu'il ne puisse rien dire, avoue qu'il a eu des problèmes avec son épouse. Je doute que les wallons soient resté attaché autant à Baudoin et j'ai de sérieux doute quant à Philippe,là on pourrait rejoindre les flamands car Philippe aiment la bourgeoisie mais les gens qui travaillent ? ?????
Il n'est pas très bien vu ici non plus.

Écrit par : pmf | jeudi, 24 février 2011

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Ah oui pour finir,

Un livre d'un auteur flamand, qui donne le nom d'une demi soeur cachée d'Albert.
Il est allé bien loin cet auteur.
Il devrait piocher un peu plus près du côté de Ciergnon. Albert y a nombre de cousin et cousine. Léopold II n'était pas en reste.

Écrit par : pmf | jeudi, 24 février 2011

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T'es pas un bon flamand, Marcel !
:-)

Écrit par : Monsieur Poireau | vendredi, 25 février 2011

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l'émergence à la tête du Front National d'une nouvelle génération de “frontistes” incarnée par la “fille du
chef”, Marine Le Pen, renforce l'attractivité électorale de cette formation en modernisant son image (jeunes
générations), en l'adoucissant (une femme) et en l'éloignant du passé “sulfureux” du fondateur. Marine Le Pen
appartient pleinement à cette génération européenne des “petis-fils” (et « petites-filles » de Pétain, Mussolini,
Hitler, Franco, ..) comme les Wilders (Pays-Bas), Fini (Italie), De Wever (Belgique), Strache (Autriche), Vona
(Hongrie), Tudor (Roumanie), Kjaersgaard (Danemark), …19 .




http://www.leap2020.eu/map2-est-disponible-vague-des-revolutions-de-jasmin-le-grand-retour-du-monde-arabe-par-marie-helene-caillol_a5982.html


http://www.leap2020.eu/GEAB-N-52-est-disponible-Crise-systemique-globale-Dislocation-geopolitique-mondiale-Fin-2011-Chute-du-Mur-des-petro_a5924.html

La crise belge vue dans une perspective européenne et mondiale ...

Écrit par : dissy | vendredi, 25 février 2011

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@ tous

alors bravo!!!!

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=OS36NINQ

Écrit par : des | vendredi, 25 février 2011

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@Des : ils sont juste à-côté de la plaque. Il faut rendre les Francophones bruxellois bilingues, qu'ils disent ? BANDE DE CRETINS ! Si avec 9 ans de néerlandais, ils ne sont pas bilingues, on fait comment ? On leur enfonce le néerlandais à coup de marteau dans la tête ?
Il faut vraiment avoir fait l'université pour sortir des conneries pareilles !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 février 2011

Bah les universitaires déjà c'est un peu un microcosme. On ne va pas quand même demander à l'ouvrier d'avoir une connaissance universitaire du néerlandais pour faire son job. Ah oui ça existe déjà pour les chauffagistes ...

Écrit par : Guillaume | vendredi, 25 février 2011

Comme quoi, si les politiques francophones sont parfois myopes, ils ne sont pas les seuls: quelques académiques se défendent pas mal non plus. A moins que cette carte blanche ne soit surtout un exercice d'auto-promotion pour certains de ses signataires (coutumiers du genre) aux dépens des naïfs qu'ils ont entraîné dans leur trip.

Triste spectacle en tout cas.

Écrit par : Mr. Sylvestre | vendredi, 25 février 2011

Le syndrôme de Stockholm bien connu a visiblement touché ces 8 lumières...

Écrit par : dissy | vendredi, 25 février 2011

A propos du bilinguisme des Bruxellois francophones... J'ai moi-même été parfait bilingue, il y a déjà 12 ans, suite à un séjour en immersion de près de 6 mois aux Pays-Bas. J'ai quasiment tout perdu, faute de pratique. C'est pas qu'on essaie pas, mais il faut bien se rendre à l'évidence : Bruxelles est une ville à grande majorité francophone. Ceux qui ont le "malheur" de ne pas travailler dans une société mixte linguistiquement parlant sont condamnés à l'unilinguisme.

Écrit par : Gilles | vendredi, 25 février 2011

@Gilles : je suis 100% d'accord avec ce constat. je vois les efforts que les élèves font pour parler juste correctement. J'envoie mes enfants dans des stages en immersion que franchement, tout le monde ne peut pas se permettre, et le résultat, c'est correct, sans plus, après 9 ans, et tout perdu cinq ans plus tard.

Alors, la question économique se pose pour les parents : parler un anglais parfait est bien plus facile à gérer, à entretenir (le cinéma américain, vous avez déjà entendu parler) et tout aussi rentable que le néerlandais.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 février 2011

La question c'est aussi, que peut on prétendre faire avec le néerlandais appris à l'école?
Je n'entend pas souvent de néerlandais,mais cette version là,jamais!
Et puis on se rend compte que même les néerlandophones ne sont pas tous d'accord sur leur langue,certain refusant de se parler!
Les deux ou trois fois qui m'ont permis de tester sur le terrain n'ont pas été glorieuses, et sans parler de la fois ou je suis tombé sur un flamingant à Dilbeek.
Moi,ça m'a découragé.

Écrit par : zinneke | vendredi, 25 février 2011

@ tous

http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2011-02-25/pas-en-notre-nom-et-pour-les-francophones-la-meme-chose-824413.php

c'est marrant de voire que la reaction des internautes sur Le Soir et La Libre est très similaire des chiens enragés NVA en ce qui concerne "niet in onze naam"...

comment osent ces personnes écrire ce qu'ils ont écrit. tour d'ivoire, pas représentatif.... sounds familiar anyone?

Écrit par : des | vendredi, 25 février 2011

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@ Des : c'est ainsi, la bêtise n'a pas de frontière, et surtout pas de frontière linguistique :-)

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 25 février 2011

Non, désolé, le discours commençait bien, mais s'attaquer aux Francophones pour résoudre une crise qu'ils n'ont pas provoquée, c'est juste stupide. Encore un mouvement d'autoflagellation stupide, qui en plus va en sens opposé à celui de Niet in Onze Naam, qui a absolument besoin de soutien hors du milieu artistique et hors de Flandre. Ces 8 "penseurs" feraient bien de sortir de la leur de tour d'ivoire. Les Bruxellois en ont juste complètement ras-le-bol, et ils feraient bien de le voir.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 février 2011

Me delvaux doit vraiment être tout à fait déssespérée pour en arriver à publier de telles cartes blanches....il faut la comprendre toutes ces certitudes belgicaines s'écroulent depuis le 13 juin et ce n'est qu'un début car l'histoire va s'accélérer à cause des prochaines décisions de l'europe fin mars..plus aucun accord ne sera jamais possible entre FR et VL...rien à voir avec le communautaire qui est un cache sexe bien pratique..non cela sera une divergence définitive au niveau des projets de sociétés (gauche/droite).Et la aucun accord ne sera possible..chiche?En fait les 'négociateurs' attendent juste cela si vous voulez savoir la vérité tout le reste n'est que foutaise..

Écrit par : dissy | vendredi, 25 février 2011

J'ai déjà remarqué que dans la presse francophone les réactions,quelque soit le sujet, sont souvent affligeantes!
Mais quand on lit tout ça,on peut dire qu'il y a de l'espoir!

Écrit par : zinneke | vendredi, 25 février 2011

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zinneke:quand des gens comme vous et traveler, akas et autres trouvent soudain un papier ou un édito 'bon' c'est justement qu'il doit être très mauvais pour les francophoness...cqfd

Écrit par : dissy | vendredi, 25 février 2011

@dissy
cqfd?
Je ne vois aucune démonstration!
Politiquement, je ne partage pas les idées de Traveller et je ne suis pas flamand non plus!
L'idée de soutenir les artistes flamands 100% d'accord, mais sur la forme que ça à pris bof!
Les réactions des lecteurs,y a de tout mais rien de très constructif et motivé sauf quelques uns,d'ou mon avis plutôt mitigé sans plus.
Ça vous convient mieux comme ça?

Écrit par : zinneke | vendredi, 25 février 2011

Un article de la presse Allemande sur le rattachement à la France:



L'imagination au pouvoir : La Wallonie devient française - 23 février 2011

Le Westdeutsche Zeitung (2 millions d'exemplaires) évoque notre combat...

Spéculations sur une réunification française.
66 % des Français en faveur du rattachement.

La Belgique est leur patrie, mais ils préfèrent chanter La Marseillaise à pleins poumons. Et au lieu du Noir-Jaune-Rouge, ils agitent le drapeau tricolore français avec un coq wallon rouge sur fond blanc. "Ca suffit !", disent les hommes et les femmes du Rassemblement Wallonie-France. Face à la menace de désintégration de la Belgique, ils n'ont qu'un désir en tête : la réunification de la Wallonie et de Bruxelles à la France.

Paul-Henry Gendebien (juriste, 71 ans), président du petit parti RWF, réalisera le rêve de sa vie le jour où il aura en main son passeport français. Plus les nationalistes flamands enfoncent le coin dans ce fragile royaume, plus les séparatistes Wallons mettent d'ardeur à secouer le trône vacillant du roi Albert II.

La France officielle se drape dans le silence

Et quelle est la réaction des Français devant la désagrégation de moins en moins invraisemblable de leur Etat voisin, sans gouvernement depuis 230 jours ? Si la France officielle se drape dans le silence, la France officieuse prend la parole et réagit - de la gauche à la droite - sensiblement dans le même sens que Paul-Henry Gendebien. "Si les Belges francophones le souhaitent, les Français seront évidemment prêts à les accueillir au sein de la République", dit en gros Jean-Pierre Chevènement, un socialiste éminent qui fut ministre de Mitterrand.
Des intellectuels parisiens avancent des arguments historiques. Le journaliste polémique Eric Zemmour remet fondamentalement en question l'existence même de la Belgique. L'Etat-tampon créé en 1830 serait une création artificielle qui n'aurait vu le jour qu'en raison de la défaite de Napoléon. Aujourd'hui, 66 % des Français se prononcent en faveur de la réunion de la Wallonie à la République.

Martine Aubry, numéro 1 des socialistes français et candidate possible à la présidence de la République, a envoyé des émissaires en Belgique ; ils en sont revenus avec un message troublant : en guise de "plan B", les socialistes belges aspirent à un Etat indépendant, le "Wallo-Brux", dont la "Grande Nation" pourrait prendre en charge, si on lui demande gentiment, la Défense nationale.

Gerd Niewerth

http://www.wz-newsline.de/home/politik/ausland/gedankenspiele-die-wallonie-wird-franzoesisch-1.561215


La solution de trois "vieux briscards": un mini-élargissement de Bruxelles.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=9405911

Et la belgicaine delvaux nous offre la vision d'une capitulation de quelques francophones collabos:

Toujours plus de droits pour les flamands à bruxelles quoi...les francophones une sous 'race'...qui doit se soumettre

http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2011-02-25/pas-en-notre-nom-et-pour-les-francophones-la-meme-chose-824413.php

Beurkkkk dans quel monde vivent ces gens ?Betrayal is the key word!

Écrit par : dissy | vendredi, 25 février 2011

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Et dans quel monde vivez-vous vous-même ?! Prenez le Thalys et faites-y une belote avec les trois autres membres du RWF en vous rendant chez vos nouveaux maîtres !

En bon complice de la NVA qui veut la fin de la Belgique, les membres du RWF sont d'ailleurs précisément ceux qu'il convient plus justement d'appeler des COLLABOS !!!

Et effectivement : BEEEEUUURK !!!

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 25 février 2011

Mefci d'éviter le mot "collabo". Nous ne sommes pas "occupés".

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 février 2011

Pas occupé?C'est pas si certain car l'état belgo flamand est bien un occupant et il a pillé quasiment tous les pouvoirs (voir déclarations de genard et bien d'autres)?Ceci dit il y en aura toujours...'pas en notre nom' et bien pas en mon nom non plus..

Écrit par : dissy | vendredi, 25 février 2011

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L'état belge est partagé et démocrate. Vous êtes sur un blog où cela a encore de la valeur, donc, je vous demande de ne pas comparer des pommes et des poires. Il n'y a pas de soldats flamands ou belgo-flamands dans les rues, que je sache. La comparaison avec la collaboration est tout simplement inadmissible. Parlez de dhimmitude si vous le voulez, ou de moulitude, mais pas de collaboration.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 février 2011

@Gilles : sur le terrain, on croise plus souvent un refus d'embaucher ceux qui ne sont pas "de parfaits flamands" plutôt qu'une volonté d'aider les francophones à améliorer leur bilinguisme. Une sorte d'épuration lente qui est déjà bien avancée…
:-)

Écrit par : Monsieur Poireau | vendredi, 25 février 2011

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Evident, tout le management supérieur des grandes entreprises, est flamand, partout, sauf à la FN :)

Écrit par : carolus | vendredi, 25 février 2011

Je commence à avoir beaucoup de témoignages de cette propension à n'engager que des "moedertaal". Il m'est arrivé qu'on essaye de me remplacer en tant que rédacteur francophone par un Flamand, pour qu'il saisisse mieux "l'esprit du groupe".

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 février 2011

C'est ma parano habituelle ou cet appel dans le Soir est moins innocent qu'il n'y paraît ?

Pas un mot sur BHV, exigence flamingantes d'un "gros Brussel" relayées.... blabla habituel sur les méchant francophones-qui-s-installent-en Flandre- et-ne-veulent-pas parler-le -néérlandais... Mais où donc ai-je déjà vu ces arguments ? Mmhh ?

Écrit par : Carolus | vendredi, 25 février 2011

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Le projet, qui à l'air sympa à la base, n'est pas une réponse aux artiste flamands mais plus aux nationaliste en jouant les gentils francophones qui reconnaissent leurs torts.
et BHV ce serait parce que nos politiciens n'on pas cherché de solutions.
Ils tendent la main,non pas aux flamands mais aux nationalistes
Que ce soit présenté comme ça dans De standaard,c'est presque logique mais pour Le soir,c'est surréaliste ou naïf ou...innocent(mais pas dans le sens habituel)

Écrit par : zinneke | vendredi, 25 février 2011

Ou alors,c'est pour rendre Le soir plus doux pour les fesses de Bart!:)

Écrit par : zinneke | vendredi, 25 février 2011

Il vise à empêcher les francophones de former une fédération wal-bru !
et à renforcer,par la même occasion, le nombre d'électeurs ps et nva ;-)

Plus sérieusement, comment 8 personnes peuvent-elles s'arroger le droit de décider pour 4.5 millions de franco-wallons, cela me dépasse ! Démocrates, dites-vous ? Je ne lis que des propos anti-francophones, visant très clairement à priver des citoyens belges de droits pourtant reconnus légalement et constitutionnellement !

Tiens, quelqu'un sait qui est Fatima Zibouh, signataire de cet appel à la violation des droits des BELGES de souche de BHV ? Google la connaît...;-)))


@ marcelsel
Le NY Times de 2008 qualifiait l'extrême-droite belge (flamande) de fascisme non-violent , ne pourrait-on pas parler de collabos non-violents ? Les temps changent, les qualificatifs doivent aussi s'adapter, sans pour autant oublier NOTRE histoire. Mes grands-parents m'ont raconté ce que les bruxellois avaient enduré à l'époque : devoir mendier à manger dans les fermes flamandes qui leur crachaient au visage, par exemple, parce qu'ils étaient francophones.

Ma grand-mère maternelle était enceinte, l'hiver 1943 : elle a perdu son bébé, quelque part dans le brabant flamand, alors qu'elle cherchait du beurre ou du lait, et personne ne lui est venu en aide. Des collabos ou de simples anti-francophones, comme ceux qui refusent en 2011 de répondre aux appels 100 en français ! Pathétique.

Non, nous ne sommes pas occupés, nous baignons dans la haine linguistique... les francophones servant de boucs émissaires, même au directeur du KVS. Je ne me sens absolument pas responsable de ce qu'il se passe en flandre, et encore moins de l'incapacité des intellectuels flamands à le contrer. Qu'ils s'inspirent de ce que nous, francophones, sommes parvenus à faire à Bruxelles : maîtriser l'extrême-droite sans l'aide des flamands.
Bon WE ;-

Écrit par : anti-virus | vendredi, 25 février 2011

@ anti-virus

Si la Flandre s'inspirait de ce que vous avez fait à Bruxelles nous serions tous faillite depuis longtemps.
Votre haine anti-Flamande est l'expression d'un racisme anti-Flamand virulent.
Et c'est nous les fascistes? Si vous voulez voir un vrai fasciste raciste regardez dans le miroir.

Écrit par : traveller | vendredi, 25 février 2011

Les différentes raisons de l’essor de l’extrême droite dans l’UE(dont nva et vb).
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-differentes-raisons-de-l-essor-89479

Écrit par : dissy | vendredi, 25 février 2011

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@Dissy. J'ai bien lu. Mais même le VB n'a pas encore, à ma connaissance, envoyé des V1 sur Bruxelles.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 février 2011

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Johan Sanctorum parle:

http://vlaamserepubliek.wordpress.com/2011/02/25/negers-in-stropdas/

Une très bonne réplique aux KVS'SERS

Écrit par : traveller | vendredi, 25 février 2011

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Très bonne réplique en effet puisqu'elle reprend votre petit catéchisme.

Et on ne doute pas que le "oude dronkaards zoals Arno Hintjens" vous ait beaucoup plus.

Après tout, les Flamands non flamingants ne sont-ils pas tous des drogués, des alcooliques et des dégénérés, comme vous l'avez déjà dit ici vous-même en feignant ensuite de ne pas l'avoir vraiment dit...

On notera aussi en particulier ce "een witwascomplex van lieden die zich schamen voor hun afkomst, vergelijkbaar met de evolués en parvenus, de tussenklasse van negers-in-stropdas in het koloniale Congo." qui démontre à suffisance le phénoménal complexe d'infériorité du signataire Johan Whatever et le bon relent malodorant de racisme pur ("negers") qui accompagne systématiquement toute expression du flamingantisme.

Rien de neuf à l'extrême-droite. Et on retrouve encore là toute l'hypocrisie flamingante de la vrije meningsuiting "à la carte" : plus de subsides pour les artistes qui n'aboient pas comme nous !

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 25 février 2011

@ Endadine


Je n'ai jamais compris pourquoi "negers", du mot latin pour noir, est une insulte et pourquoi "blanken" ne l'est pas? Il y a des couleurs racistes?

Quand est-ce que j'ai mentionné Arno?
Je sais qu'il est membre honoraire de l'A.A.:-))

Écrit par : traveller | vendredi, 25 février 2011

@traveller,
Vous ne pouvez pas opposer Blanken avec Neger.
Blanken est un terme néerlandais pour dire blanc, si vous voulez dire noir alors il faut dire Zwarten.

Neger, vient de Nigra en latin, c'est une très forte nuance signifiant que continuer à utiliser le terme latin équivaut à admettre le point de vue des romains face à la race noire, c'est à dire une race inférieure qui n'avait même pas le statut d'humain.
En français, on dit un blanc ou un noir. Un nègre, c'est comme en littérature, quelqu'un qui n'existe pas mais qui peut servir de faire valoir.

Vous êtes de mauvaise foi, vous savez parfaitement tout cela.
Alors, un noir n'est pas un nègre, désolée.
Quelques définitions

Un fransquillon est un bourgeois néerlandophone qui parle le français (qui comme De Croo père va jusqu'à dire soixante dix au lieu de septante) et qui se marre de voir les flamands taper sur le dos des wallons.

Un nègre, c'est quelqu'un de race noire mais qui n'existe plus puisque l'esclavage a été aboli, Bref un pauvre type qui vu sa couleur de peau se voit traiter en sous homme. Il existe encore des nègres, ils sont de toutes les couleurs et écrivent pour de bourgeois, bien en vue car ils sont incapables de produire un littérature acceptable.

Un flamin, c'est un flamand vu du côté francophone. Vous avez vos fransquillons, nous on a nos "flamins", sorte de paysans grossiers justes bon à cultiver des patates et à ne pas savoir s'en sortir. Il n'est pas rare encore chez nous d'entendre dire : t'es un vrai flamin , quand un enfant ne comprend pas ce qu'on lui demande.

Bref trois injures à connotation raciste par rejet de l'autre qui est différent.
N'en profitez pas pour rebondir sur la troisième, la seconde n'est pas triste au vu de ce que la flandre veut et ce sans vouloir s'en prendre à ses vrais fransquillons. ALlez plutôt emmerder le bourgmestre de Knokke au lieu de venir à tournai.

Vous faites la révolution françaises contre les artistos et les bourgeois avec 3 siècles de retard.

Écrit par : pmf | samedi, 26 février 2011

@PMF : neger en néerlandais signifie noir en français, et non "nègre".

@Traveller : bien sûr que "blank" peut être une insulte raciste. Le racisme est également partagé autour de la terre. Mais souffrez que nous nous occupions du nôtre, celui que produit notre "civilisation".

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 février 2011

@pmf

Merci, je sais d'où cela vient, je viens de vous le dire.
N'empêche que vous n'avez qu'à regarder la réponse de Marcel pour voir la confusion des termes et des couleurs.
Quand vous n'avez pas un brin de racisme dans votre âme et coeur, comme moi, vous dites noir, neger et blanke sans même réfléchir et sans arrière-pensée.
Je vais même plus loin, j'ai engueulé litéralement des Américains pour leurs expressions comme "African American" au lieu de dire noir Américain. J'ai toujours dit que les couleurs n'insultent personne, à moins que vous êtes raciste et que vous sentez la gêne. A ce moment c'est vous le raciste pas la pauvre couleur.

Écrit par : traveller | samedi, 26 février 2011

@Traveller : vous n'avez décidément pas choisi le bon parti :-)

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 février 2011

@Marcel

Non, Marcel, "neger" ne signifie pas tout simplement "noir" en néerlandais.

Pour justifier ton cher Traveller, tu vas bientôt aussi nous citer "l'art nègre" sans doute ?! Ou la négritude façon Sédar Senghor ?

http://www.encyclo.nl/begrip/neger

Dans le contexte donné par le texte de John Whatever (de Res Publica où l'on retrouve les habituels activistes de la haine façon Bart Maddens, Jan Jambon ou Bruno Valkeniers, que des bons...), il est en outre soigneusement choisi.

Quand un rapper black appelle son pote en lui disant "Hey nigger", c'est du référentiel tongue-in-cheek, ça ne sonne pas exactement comme quand c'est un membre du Klan qui le dit.

Et tu le sais très bien.

Mais Traveller nous expliquera bientôt que quand un type du Klan dit "nigger", c'est le black visé qui est raciste. C'est trop drôle.

Comme on dit (en flamand) : avec tous les Chinois, mais pas avec moi !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 26 février 2011

@ Endadine

Did I say "nigger" anywhere? I have never used it in my life.
"neger" is "negro", "nigger" is the same as "zwarte smeerlap", which I also never used.

Twisting and turning is your specialty my friend.

Écrit par : traveller | dimanche, 27 février 2011

No, it's yours. As always, you praise obviously racist writers and see their hateful pieces as your bible ! And when someone point out what you really are and what you really stand for, you change the subject as usual. This time, it's switching to English. Nice try. I don't care and I won't argue anymore, I'm tired of your lies and I have better things to do.

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 27 février 2011

@marcel sel

Mr sel tous les partis flamands sont nationalistes au moins en partie sauf le Pvda (meme le SP, via Gennez a fait connaitre des opionions nationalistes et Groen a vote unilateralement la scissionde BHV). la rupture est deja consommee
la recuperation politique du deces de Morel montre que l'agenda nationaliste est a l'avant-plan (il y avait quelques ministres CD&V egalement dont delcroix)
nous sommes deja en guerre et dans une strategie de confrontation pure, que vous le veuillez ou pas. etant donne que la flandre ne respecte pas les accords precedents et la constitution belge en matiere linguistique je ne crois plus aux solutions belgo-belges sauf sous presence internationale

l'utilisation de la majorite (faible par dessus le marche pour les flamands) democratique d'une ethnie pour toucher aux interets d'une autre ethnie (vote BHV) ca n'a jamais marche nulle part sauf mener a des guerres civiles et ca ne marchera pas en belgique. heureusement on a mis en place quelques mecanismes comme la sonette d'alarme. si il n'y avait pas ce mecanisme pour le vote BHV que ce serait-il passe ?

le modele belge base sur le compromis et le respect de l'autre communaute ne fonctionne plus c'est une evidence. les insultes de politiciens flamands envers les wallons, votes unilateraux comme sur BHV l'ont demontre
le compromis non plus car les flamands ne veulent pas bouger d'un pouce.

en pratique la sitation est grave en belgique, c'est reconnu dans les chancelleries etrangeres et par plusieurs chefs d'etat etrangers dont Vladimir poutine recemment (mais je peux citer d'autres exemples)
Quelques rares politiciens wallons comme Mr gendebien l'ont signale egalement.
La presse belge francophone belgicaine (le soir) ou aux mains d'interets flamands (roularta etc) nous ment systematiquement
a part ca vous avez des types qui trouvent ca marrant (revolution de la frite) etc, qui minimisent (wallons et flamands finissent toujours par s'entendre), moi pas

40% des flamands on vote pour des partis dont le programme principal est nationaliste, dont l'objectif est une republique de flandre (donc sans monarchie c'est un point important)
et il y a encore des imbeciles en wallonie qui se demandent si la NVa veut la fin de la belgique

en plus attendre des nationalistes flamands qu'ils changent d'avis, qu'ils aient honte etc c'est d'un ridicule incroyable.
En 1933, personne n'a attendu d'hitler qu'il change d'avis ou que les allemands aient honte; en 1936 l'allemagne etait sous embargo, ca n'a rien empeche. Hitler a ete elu democratiquement. ca faisait de lui quelqu'un de frequentable ?

vous avez raison sur un point , BDW est un fasciste dans son comportement politique. d'ailleurs il ne cache pas ses accointances avec l'extreme -droite. Vous avez etudie le personnage et vous avez compris comme le demontrent vos articles.

par ailleurs que pensez-vous du politique-fiction visionnaire suivant : "le siege de bruxelles", paru en son temps.

http://www.renaissancedulivre.be/index.php/litterature/espace-nord/item/5730-le-siege-de-bruxelles

de toute facon il existe un principe de base en politique : on ne negocie pas avec des fascistes comme de wever

@anti-virus

votre analyse du patronat flamand est tout a fait correcte

Écrit par : wooncode | vendredi, 25 février 2011

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Plusieurs commentaires plus haut (je reprends seulement collier maintenant ... j'étais à Bruxelles ... si, si!) stigmatisent le manque de respect des Tournaisiens pour leur patrimoine.

Vous croyez que cela me choque ou me scandalise. Absolument pas, je suis à mille pour cent avec eux.
Mais je leur répondrai ceci : cette incurie généralisée à Tournai est le fait d'une majorité PS quasi absolue depuis 1976 (45 ans !), des socialises tout ce qu'il y a plus de cacique pour qui patrimoine rime avec esprit bourgeois.

Je suis quant à moi très impliqué dans les questions patrimoniales, et vous comprendrez que cette caste inamovible me sort sacrément de quelque part.

C'est aussi cela la démocratie à la Wallonne : des situations où le fait qu'un parti s'installe au pouvoir pour près d'un demi siècle n'émeut plus personne.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 25 février 2011

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@ Endadine

Alors dites moi ce que c'est un "neger", vous m'intéressez maintenant, éducateur civilisé des masses aux allocutions politiquement correctes, autrement dit splitteurs de cheveux.
Et pendant que vous y êtes, dites moi si les expressions "black American" et "white American" sont racistes?

Écrit par : traveller | samedi, 26 février 2011

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"Le nationalisme a besoin de mythes."

Pouvez-vous nous rappeler qui a inventé le mythe du multiculturalisme ? Certainement pas les nationalistes... A ce propos, on attend toujours un article sur les situations libanaises et sud-africaines.

Écrit par : Gegene | dimanche, 27 février 2011

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On parle tout de même de l'apartheid quasi tous les jours dans le cadre des régimes sociaux différents voulus par les nationalistes flamingants pour les Bruxellois francophones ou néerlandophones.

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 27 février 2011

@ Endadine

On parle...;
C'est mieux de dire:

Les francophones bruxellois parlent...

Le verbage nationaliste bruxellois est assez rodé, les Flamands sont des..., et des...., et des...

Assez fatiguant.

Écrit par : traveller | dimanche, 27 février 2011

Gegene : l'Afrique du Sud et le Liban se situent en Belgique ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 février 2011

@ traveller

Vous n'êtes pas obligé d'intervenir derrière chacun de mes messages, surtout quand vous n'y comprenez rien.

Je dis que la volonté des partis flamingants d'instaurer des régimes sociaux différents pour les Bruxellois francophones ou néerlandophones, c'est une nouvelle forme d'apartheid.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 28 février 2011

@ Endadine

Rassurez vous, vos commentaires sont même compréhensibles pour un babouin, même que ce serait un atout d'être babouin, le language devient plus clair.
L'apartheid dont vous parlez se situe dans le cadre d'une scission de la sécu.
A ce moment les sécu régionales font ce qu'ils veulent. Libre aux gens de joindre les sécu de leur choix.
Drôle d'apartheid au choix libre.
Evidemment ce n'est pas la réponse que vous voulez.

Écrit par : traveller | lundi, 28 février 2011

Gegene : le multiculturalisme ? Vous voulez dire le fait que l'humanité se découpe en tranche de µours et de savoirs différents ? C'est sans doute une invention de gauchisses, non ?
:-)

Écrit par : Monsieur Poireau | dimanche, 27 février 2011

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@ traveller

Je ne parlais pas d'un babouin, je parlais de vous. C'est pire.
Pour le reste, il ne s'agit pas de la réponse que je voulais, je n'attends d'ailleurs rien de vous, et il ne s'agit d'ailleurs pas du tout d'une réponse, évidemment.
L'hypocrisie flamingante à son comble comme d'habitude.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 28 février 2011

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M'enfin endeadine, Traveller, n'est pas hypocrite pour un sou, pas une seconde, c'est un homme droit et honnête, un petit gars poli qui respecte son prochain, il s'auto-proclame meme le chancre le la politesse et de l'élégance, c'est dire si en plus il est modeste !

Écrit par : kermit | lundi, 28 février 2011

@ Endadine & kermit

Et vos commentaires sur ma réponse en ce qui concerne l'apartheid imaginé.? Njet, rien, nada, nej, nitsjewo comme d'habitude.

Écrit par : traveller | lundi, 28 février 2011

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Quand on ne touche pas les mêmes allocations pour un enfant ou un autre en fonction du palier où ils e trouve dans une même maison, il s'agit d'apartheid, tournez ça comme vous voulez.

C'est vous qui ne dites jamais rien, njet, niks, nada, etc... Et lorsqu'on met le doigt sur ce qui vous ennuie, vous changez de sujet, sépulcre blanchi.

Assumez donc votre pitoyable hypocrisie.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 28 février 2011

@ Traveller

Je ne me sens pas concerné par votre echange avec Endeadine. Je ne constatais qu'une seule chose, c'est votre habituelle hypocrisie et la grossièreté que vous utilisez allègrement alors que vous vous affirmez par ailleurs le plus élégant des hommes et la victime des insultes des autres, pauvre chou.

Quand à cette histoire d'apartheid, j'ai pris le soin de lire les commentaires s'y référant, ce que je n'avais pas fait avant et je n'ai pas vraiment de commentaires là dessus. Notre pays est divisé en régions et en communautés. Pour ce qui est des compétences régionales je ne vois pas en quoi il devrait y avoir de traitements différents des bruxellois, un habitant de Bruxelles est un habitant de bruxelles et doit avoir les memes droits que tout autre habitant de bruxelles pour ce qui concerne les compétences régionales. Pour ce qui est des compétences communautaires, chacun aura suivant sa communauté les services communautaires qu'il est en droit d'attendre, apartheid, gnagnagni et autres ce sont juste des mots que vous mettez les uns et les autres sur des frustrations qui vous regardent ou alors le resultat de la confusion que vous faites (typiquement la confusion qui fait que pour un flamand les regions sont inféodées aux communautés, et dans une certaine mesure celle qui fait que pour un francophone la communauté francaise s'étend à la Wallonie et Bruxelles puisqu'elles sont finalement essentiellement francophones ; ces confusions ne correspondent en rien à ce que la constitution dit et personnellement je m'en tiens à la constitution et pas aux fantasmes des uns et des autres, surtout des uns).

Pour ce qui est de nouvelles compétences qui seraient transférées du fédéral aux autres entités, les memes règles s'appliqueraient et j'espère bien sur que les hommes et femmes politiques qui défendent mes intérêts refuseront des transfers de compétences qui "dresseraient" les gens contre les autres ou biaiseraient leurs choix.

Un exemple, je concois mal des allocations familiales différentes pour des voisins bruxellois suivant qu'ils se déclareraient francophones ou flamands, ca boosterait sans doute artificiellement l'effectif flamand de bruxelles, on aurait soudain une bonne trentaine de bruxellois qui sans toujours parler la langue de Vondel seraient tout a coup neerlandophones, on finirait avec une communauté flamande à bruxelles de 40% et des votes francophones à 95%, ca ne ferait que compliquer encore plus le gigantesque bordel qu'est devenu l'institutionnel belge.

Moi j'aime la réalité pas la fiction, si on veut dresser les gens les uns contre les autres, bon ok mais alors qu'on le fasse une bonne fois pour toute et qu'on en finisse, que les flamands se cassent avec leur hypocrisie et qu'il se débrouillent, nous, on fera avec (et avec ce que le résultat des négociations arbitrées nous concédront càd sans doute Bruxelles plus ou moins, peu ou prou, élargie aux 6 communes à facilités).

Écrit par : kermit | lundi, 28 février 2011

@ Endadine,

Personne ne vous oblige de rejoindre l'une ou l'autre sécu, c'est cela le hic pour vous.
Si vous allez chez A vous recevez autant, chez B autant, faites votre choix en toute liberté. Apartheid? Mon oeil.

Écrit par : traveller | lundi, 28 février 2011

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C'est ça, on va respecter la région flamande et le heilige vlaamse grond, mais quand il s'agit de Bruxelles, plus de besoin de respecter une région inscrite dans la constitution, on la nie, les communautés vont la gérer parce que les flamingants trouvent ça plus commode, c'est leur célèbre droit constitutionnel à géométrie variable, et tant qu'à faire, on va faire des allocations familiales différentes, mais ça n'a RIEEEEEEEN à voir avec l'apartheid. D'ailleurs c'est simple, vous pouvez choisir de faire semblant d'être Flamand ! Sans doute comme le "nègre avec stropdas" que vous nous chantiez voici quelques jours.

Votre pseudo-pensée a des émanations putrides, traveller. Et le VB est définitivement le parti nazillon qui vous convient. C'est parfait.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 28 février 2011

@traveller : vous savez bien que si l'on choisir la sécu flamande, on doit consommer des services exclusivement flamands. C'est déjà comme ça avec la scandaleuse assurance-services-santé, réservée aux Bruxellois qui ne consomment que les services de maisons de retraite et de cliniques "agréées" par la Flandre. C'est-à-dire néerlandophone.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 février 2011

@ Marcel

Remplir un formulaire Flamand vous rendra malade? Parce que ce sera tout ce qu' il faut faire.

Écrit par : traveller | mardi, 01 mars 2011

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@traveller : j'ai des principes, Traveller. Ce serait pareil si on m'imposait le français, vous savez.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 mars 2011

Et quel serait le sens de cela ? C'est bien beau mas si ca n'en a pas, que c'est débile et juste une facon pour les flamand de se donner l'illusion que Bruxelles serait un peu plus flamande, on se demande un peu a quoi ca rime. Vu de l'extérieur, on va vraiment passer pour le Bantou. Et c'est ca votre pragmatisme Traveller. Vous qui critiquez régulièrement l'innefficacité et les administrations foireuses, vous voila tout a coup bien tolérant avec les système à la con !

Écrit par : kermit | mardi, 01 mars 2011

Tout ça finira par les flamands qui se plaignent de devoir payer pour les francophones qui ne parlent même pas flamand et bla bla........

Écrit par : zinneke | mardi, 01 mars 2011

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