dimanche, 13 juin 2010
Pourquoi la NVA n'est pas démocratique (suite)
Deuxième partie.
Lors de mon envoi d'hier, la seconde partie de mon article sur la N-VA n'est pas passé. Voici donc la suite pour ceux qui pensent que j'étais à court d'arguments.
Bart De Wever considère que chaque membre de la N-VA est donc libre de fréquenter les ultraflamingants, les néo-nazis, les commémos nationales-socialistes, etc. C’est son Credo : la liberté absolue d’expression. Et au moment où il explique cela à la télévision, il y a, à côté de lui, l’ex-journaliste vedette de la VRT (radio télé publique flamande) Siegfried Bracke, qui ne peut pas ignorer qui était Staf De Clercq et connaît par cœur tout ce décorum et cette mythologie ultraflamingante — Bart De Wever ne peut pas l’ignorer non plus, puisqu’il est historien spécialisé dans la collaboration. Donc, il y a des NV-A qui font très ouvertement copain-copain avec des gens qu’on pourrait soupçonner légitimement de néo-nazisme, qui vont à des fêtes sans ambiguïté, qui côtoient des mouvements homophobes (en l’occurrence la NSV qui ne se dit pas «national-socialiste» mais «social et national» ce qui n’a rien à voir); des groupes de jeunesse dirigés par des Gouwleiders (Gauleiter) (je parle du VNJ dont le signe reprend celui des NSJV, la jeunesse hitlérienne de l’époque), des groupes de nostalgiques de la collaboration (Were Di, qui selon Alexandre Vick (Résistances) a au programme de son manifeste : «tout État doit être constitué par une ‘communauté homogène’, c’est-à-dire un ‘peuple’ sans aucun contact — biologique — étranger. C’est pour cette raison qu’afin de la protéger, il faut imposer un système d’apartheid et la ‘loi du sang et du sol» — Were Di avait pour fondateurs le négationniste Roeland Raes, et le créateur du Vlaams Belang, Karel Dillen.)
Nous voilà donc en fort inquiétante compagnie, non ? Mais une fois encore, si je ne veux pas m’attirer les foudres des Flamands qui fréquentent ce blog, et de Charles Bricman, je me dois de relativiser : ce n’est pas toute la N-VA, loin de là, ce n’est que de temps en temps, et puis, ce n’est pas parce que tous ces gens sont au même endroit en train d’écouter un discours enflammé sur le Pétain local qu’ils sont d’accord avec tout ce qui se dit ! Je conclurai donc, comme le font certains médias flamands (quitte à ce que ça en fasse vomir certains), que les rapports entre la N-VA et l’extrême droite sont des rapports de bon voisinage entre joyeux indépendantistes un peu nostalgiques, mais faisons donc une croix sur le passé, tralalère.
Siegfried
À présent que j’ai blanchi la N-VA, je peux me permettre de faire une plaisanterie de mauvais goût sur Siegfried Bracke qui, de journaliste vedette de la VRT qui ne manquait pas autrefois d’attaquer les fascistes de front à l’antenne (et je serai d’autant plus cruel que j’ai apprécié sa virulence d’autrefois contre le Vlaams Belang), est devenu membre d’un parti aux fréquentations un peu… euh… disons… sulfureuses. Ma plaisanterie au vénérable Sigfried Bracke :
«Alors comme ça, on a traversé la ligne, Siegfried ?»
Je sais, je suis honteusement désopilant sur un sujet grave. Mais avouez que Bart De Wever m’en donne les moyens. Faut dire qu’il n’a pas de chance avec l’extrême droite, le Bart : comme Karel Dillen avait été à l’enterrement de son père, il a été «moralement obligé» d’aller à celui de Karel Dillen (qui a été le traducteur du négationniste Bardèche), qui était donc l’ami de son père. Et tant pis si, à cet enterrement, il devait croiser Jean-Marie Le Pen, autre grand ami du même Karel Dillen ! Et tiens, c’est marrant, hein, comme les choses s’emmêlent : ça nous rappelle cette photo où on retrouve notre Bart jeune, tout sourire, à côté de Jean-Marie Le Pen, l’ami de l’ami de son père, qu’il était juste venu écouter, incognito, dans le fond de la salle, en catimini, ce que cet homme, avec lequel il ne partage rien, avait à dire.
L'étudiant et la penne. Non. Le Pen.
La photo où on le voit très jeune, tout sourire, à côté du président du FN ? Pur hasard : Bart De Wever se trouvait à la sortie, voulant probablement poser une question quelconque à l’orateur — sur un point de détail, on suppose —, quand un photographe mal intentionné a malencontreusement, et par traîtrise appuyé sur l’obturateur, produisant ce cliché qui aurait pu faire croire qu’il y avait une relation entre Bart et Jean-Marie. Quod non. Je trouve ça aussi un très mauvais procès. (Comme Bart De Wever, j’ai droit aussi à un peu de mauvaise foi, non ?)
Toujours sur l’étrange traitement du passé collaboratif de la N-VA, dans un autre article de ce blog, vous lirez pourquoi Jan Peumans, président du Parlement flamand qui serrait hier la main de Herman Van Rompuy venu faire une visite d’encouragement au Parlement flamand juste avant les élections (!), expliqua un jour que les résistants qui avaient tué son oncle districtleider du Nationaalsocialistische VNV pendant la guerre étaient des «lâches», des «assassins» et des «crapules de rue». Il faut dire qu’il parlait de la résistance limbourgeoise, constituée de bandits de grand chemin, qui tuaient les collabos pour les racketter. Salauds de résistants ! Figurez-vous que certains étaient même communistes ! Un comble.
Coupez le cordon !
Autre question embêtante : si la N-VA est «si démocrate» que le dit Lukas De Vos ou Reynders, pourquoi veut-elle la fin du cordon sanitaire (très relatif) avec le Vlaams Belang, et permettre, éventuellement, à l’extrême droite de participer au pouvoir, ne fût-ce qu’au niveau local ? En 2006, dans ‘t Pallieterke, (journal qui dans son manifeste s’oppose aux «antiflamands, belgicistes, «multiculs» [très péjoratif pour multiculturaliste], antichrétiens [on suppose : les franc-maçons, les Juifs et les musulmans] et gaucho-hédonistes [on comprend : les pédés (et les) bolcheviques]»), Mark Demesmaeker, dont on se demande bien pourquoi un tel démocrate est interrogé par un journal pareil, expliquait qu’il fallait ouvrir des coalitions entre la N-VA et le Vlaams Belang au niveau local. Bart De Wever lui-même expliqua qu’il fallait rompre le cordon sanitaire qui empêche les partis traditionnels de former des coalitions avec le VB, mais que lui-même ne souhaitait pas se coaliser avec le parti raciste dans l’immédiat. Non pas pour ses convictions, mais parce qu’il n’apprécie pas que le Vlaams Belang le traite de «Mossel» (moule). Il dira en 2007 à Mme Morel du Vlaams Belang, devant les caméras flamandes : «cela cadre dans une certaine culture d’entreprise que vous avez, la culture de l’invective, comme quand vous traitez les gens d‘incapable’, de ‘moule’, de ‘crottin’, qu’il s’agisse de moi ou d’autres politiciens, ou de groupes de population, et c’est votre bon droit… mais…».
Ouvrir le cordon sanitaire au Vlaams Belang ? Il y avait, en 2007, 800 mandataires publics Vlaams Belang en Flandre. Une masse politique énorme, bien supérieure à tout autre parti d’extrême droite en Europe, hormis peut-être celui de Haider (mais que je comparerais plutôt à la N-VA qu’au Vlaams Belang). Ouvrir les portes du pouvoir à une telle organisation reviendrait à faire de la Flandre le premier terrain d’expérimentation de l’ordre nouveau en Europe depuis la guerre. Par ailleurs, la N-VA est aussi contre le Centre de l’Égalité des Chances qui prend en charge les discriminations et fait respecter la loi contre le racisme. Quel type de parti voudrait supprimer un établissement antiraciste d’utilité publique, d’après vous ?
Même pas peur.
La N-VA est un donc un parti nationaliste. On entend dire «ce n’est pas grave». Je ne suis pas d’accord : ce nationalisme s’oppose à la doctrine démocrate. Celle-ci conçoit l’État comme étant au service d’une population dont chaque membre citoyen a les mêmes droits, quelles que soient son origine, sa couleur de peau, sa prétendue race, sa religion, ses convictions, ses orientations politiques ou sa langue. Dans l’UE, le principe va plus loin encore, en y ajoutant la supercitoyenneté européenne, si forte qu’un citoyen européen non belge a en Flandre, aujourd’hui, plus de droits qu’un Belge francophone (pas énormément plus, mais déjà le droit à sa culture — enseignement, bibliothèques, etc.) ! Cette égalité de tous les citoyens n’est possible que si l’on fait abstraction d’absolument tous les critères qui précèdent (langue, couleur, religion, etc.). Qu’un seul différentiel (ex. la religion) soit invoqué et l’égalité devient intenable. L’on se retrouve alors dans des situations oppressives, qui peuvent être violentes ou non (la prétendue race au Rwanda, la langue et la religion en ex-Yougoslavie, la blancheur de peau dans l’Afrique du Sud de l’Apartheid…)
Alors que la doctrine démocrate base la construction de l’État sur une «population» (qui ne répond à aucun critère autre que «résident» ou «citoyen»), le nationalisme se fonde sur le «peuple» qui implique une identité, à savoir une «autochtonie» basée sur des critères donnés. Ainsi, même si je suis de descendance flamande, mon autochtonie ne serait pas reconnue en Flandre parce que je suis de culture française et que je tiens à le rester et à l’exprimer, d’une part, et parce que je conteste le droit à la Flandre à imposer un «respect» envers un «caractère néerlandophone sacré» du sol. Dans un état Flandre démocrate, Damien Thiéry serait un Flamand à part entière, et la langue qu’il parle ou le parti qu’il prend n’aurait aucune influence (du moins, en principe) sur le traitement dont il ferait l’objet par sa hiérarchie. Et la différence de traitement entre les bourgmestres néerlandophones et les autres par le ministre N-VA le montre : si Damien Thiéry était néerlandophone, il ne ferait pas l’objet de la même sévérité. Si je veux être un «citoyen flamand», je peux l’être pour la N-VA, mais je dois m’intégrer, à savoir accepter d’élever mes enfants en néerlandais, et assimiler des concepts comme le «caractère flamand».
Le nationalisme, c'est très peuple.
Pour la N-VA, le «peuple» est donc évidemment «flamand» par opposition aux «francophones», mais aussi à tout peuple «de langue autre». Cette idée revient à donner une valeur au peuple dont on veut former la nation. C’est pour ça que le nationalisme a beaucoup de mal à éviter de produire des mesures discriminatoires (Wooncode, Wonen in Eigen Streek, etc.) et encore plus à respecter l’État de droit (traficotages électoraux, favoritisme ministériel, encouragement à la désobéissance civique). Dès lors qu’il considère la Belgique comme une anomalie qui empêche la Flandre de fonctionner, la législation belge n’est utile que quand elle sert le Vlaams belang («l’intérêt flamand»), et c’est pourquoi on brandit avec moult cris hystériques la décision de la Cour Constitutionnelle sur BHV, tout en ignorant des pans entiers de la législation, ou en poussant à l’incivisme. Ben Weyts, député de la N-VA, recommandait aux habitants de la commune d’Etterbeek de ne payer que 50% de leurs impôts, pour protester contre le fait que les partis flamands représentant 7% de la population n’avaient pas droit à la même largeur d’affichage électoral que les partis francophones ! Des assesseurs pour l’élection de demain ont écrit au juge de paix qu’ils feraient leur devoir d’assesseurs, mais qu’ils comptabiliseraient tout vote pour des partis francophones comme un vote pour la N-VA. Ce parti ne respecte absolument aucun principe démocratique, la Nation flamande prime et primera toujours.
Plus grave, il faut constater que le nationalisme de la N-VA est bien de type totalitaire. La Flandre n’est en effet pas seulement un territoire dont chaque habitant doit, à terme, devenir flamand ; mais les Flamands hors de Flandre sont aussi des Flamands à part entière. Ainsi, un Néerlandophone de Bruxelles n’est pas, aux yeux de la N-VA (et du CD&V) un Bruxellois néerlandophone, mais bien un Flamand de Bruxelles, et «il fait partie intégrante de la Flandre». Ce mélange de territoire (tous les habitants du «territoire» flamand sont ou doivent devenir flamands) et de sang (tous les habitants flamands hors du «territoire» flamand sont flamands aussi) rappelle la notion dangereuse de «droit du sol lié au droit du sang».
La loi du sol.
Ce lien entre droit du sol et flamanditude s’exprime, par exemple, quand un politicien flamand crie : «vous êtes chez nous» au bourgmestre de Crainhem, qui parle (bien que mal) néerlandais et tient toutes ses réunions communales en flamand ! Si, comme tous les Francophones de la périphérie, à qui l’on demande de «respecter» les «autochtones flamands», ce bourgmestre n’est pas «chez lui» en Flandre aux yeux de la N-VA, alors que ses papiers, son domicile, sa nationalité, la libre circulation en Europe lui en donnent le droit, et que de surcroît, il a été élu par une large majorité d’habitants de sa localité, c’est donc bien que la nature de l’être-citoyen doit être flamande, et que sa capacité, sa volonté ou le fait même qu’il ait appris ou apprenne le néerlandais ne suffisent pas ! Que reste-t-il ? Être flamand de naissance, c’est-à-dire de sang, le Blut und Bodem national-socialiste. Bien sûr, rien ne dit que la N-VA n’évoluera pas tôt ou tard vers quelque chose de plus démocratique. Mais il existe, comme on l’a vu ci-dessus, un faisceau d’indices qui doit nous inciter à une prudence extrême et qualifier la N-VA de «très démocratique» apparaît tout simplement déplacé, erroné.
Ce genre de nationalisme totalitaire («tout pour la Flandre»), faisant appel à l’histoire ancienne pour justifier la possession et l’exclusivité territoriale, se retrouve généralement dans des zones plutôt conflictuelles. Le dernier exemple en date était serbe et croate (les deux «peuples» ayant des revendications précises basées sur l’histoire dans leurs territoires mutuels), puis kosovar et serbe. Un exemple (plus complexe, et je ne prends pas position) de revendication territoriale pour un peuple donné sur base historique est évidemment celui d’Israël. On voit ce que donne, à l’épreuve, la revendication de Jérusalem comme ville purement juive pour les uns, moitié musulmane pour les autres.
Un concret pas discret.
La violence n’est pas complètement à exclure dans le cadre d’une prise de pouvoir par la N-VA : l’interdiction des grands partis francophones dans les communes à forte minorité ou à majorité francophones de Hal-Vilvoorde qui découleraient de la scission de BHV, la fin du droit à une justice en français, l’abolition des facilités et la fermeture des écoles francophones de la Périphérie, l’augmentation de mesures limitant le droit au déménagement des Bruxellois francophones ou «de langue autre» (anderstaligen) juste à-côté, en Flandre, le renvoi de fonctionnaires pas suffisamment néerlandophones dans une ville à 88% francophone, etc. sont autant de mesures découlant logiquement du programme de la N-VA, ou de lois déjà votées. A terme, si on laisse aller, elles porteraient à tel point atteinte à la liberté et à l’économie individuelle, qu’elles pourraient amener des situations tout à fait imprévisibles.
J’ajoute à cela que la N-VA est une grande partisane de la doctrine de Bart Maddens, un politologue très en vogue au VVB (Mouvement Populaire flamand), dont le cœur est, de son propre aveu, d’«affamer Bruxelles» pour obliger la ville à céder aux exigences flamandes. Les N-VA ne cachent pas non plus que tous les fonctionnaires bruxellois doivent, à terme, être parfaits néerlandophones, ce qui dans la pratique, revient à exclure les ¾ des Bruxellois de toute fonction publique. Il en va ainsi pour tout le personnel hospitalier, ambulancier, pompier, comme dans les écoles francophones de la périphérie où des enseignants francophones risquent déjà, aujourd’hui, le renvoi s’ils n’atteignent pas un niveau donné de… néerlandais. Si la N-VA obtenait satisfaction à Bruxelles, ce serait tout le personnel de secours et médical d’une ville où les interventions se font pour 1/10e en néerlandais qui devrait devenir parfait bilingue. Or, on ne trouve déjà pas de médecins néerlandophones (seul moyen d’être parfait bilingue — la qualité du français n’ayant pas d’importance dans ce bilinguisme) pour remplir 10% des effectifs ! Aujourd’hui, le bilinguisme des services est assuré à Bruxelles : un néerlandophone doit, en principe, obtenir une réponse en néerlandais dans toutes les administrations (cela ne fonctionne pas toujours, mais c’est le cas aussi pour les Francophones). Mais pour la N-VA, cela ne suffit pas. Chaque agent doit être parfait néerlandophone ou céder sa place à un «bilingue». Quand on sait que seul un universitaire néerlandophone sur trois ou quatre arrive au niveau de bilinguisme requis par l’administration bruxelloise, on comprend l’impossibilité d’obtenir que 3 fonctionnaires bruxellois sur 4 arrivent à un néerlandais parfait un jour dans leur vie. Tous virés, alors ? On manque déjà gravement de recrues pour les pompiers et la police (800 postes manquants pour les missions normales des policiers à Bruxelles !) La politique de la N-VA appliquée à Bruxelles revient à miner la ville et à attendre un ordre pour la faire sauter.
Dans que État est la Flandre !
Poussée au cul par le Vlaams Belang, la N-VA et Lijst Dedecker, la Flandre fonctionne déjà pratiquement comme un État nationaliste, puisque désormais tous les partis, et la télévision publique, exigent des habitants «de langue autre» qu’ils adhèrent et adoptent ce critère de citoyenneté : la connaissance, mais aussi l’utilisation régulière, et si possible exclusive, du néerlandais comme langue commune. Qu’est-ce que la N-VA peut y ajouter ? Comment peut-elle aller plus loin que cette exigence tribale de «respect de notre sol» ? En osant ce que les autres n’osent pas. Même si le CD&V veut une confédération à deux États fédéraux avec Bruxelles en Flandre (c’est le programme), sa présidente actuelle semble désormais opposée aux mesures d’apartheid social et fiscal qui avaient commencé à s’installer à Bruxelles et dont l’un des effets pervers est qu’aujourd’hui, les enfants des écoles francophones voient leurs frais de transport remboursés à moitié, ce qui n’est pas le cas des élèves des écoles flamandes ! Mauvaise ambiance dans la «capitale» de l’Europe que ces mesures racialement différentiées, où l’un se venge de l’esprit d’apartheid de l’autre en se lançant des mesures de la même nature !
Mais désormais, donc, le CD&V section fédérale semblerait mettre la pédale douce de ce côté-là. Mais la N-VA ne l’entend pas de cette oreille : pour elle, il faut séparer les pensions et supprimer la région bruxelloise, qui deviendrait une ville totalement enclavée dans la région flamande, mais cogérée entre Flamands et Wallons. Les Bruxellois devraient choisir, chacun, de cotiser à et de bénéficier de la retraite flamande ou la retraite wallonne (jusqu’au moment où Bruxelles deviendrait totalement flamande). Apartheid social, fiscal, sur les retraites. Et bien entendu, tous les fonctionnaires bruxellois, à quelque niveau que ce soit, même dans les communes à 2 ou 3% flamandes, devront parler parfaitement néerlandais. Le sol bruxellois sera flamand, il faudra donc parler le flamand. Condition sine qua non, mais pas suffisante (comme on le voit dans le cas de Damien Thiéry) pour être citoyen flamand.
Conclusion de l'article ou du pays ?
Voilà. C’est une vision radicale, c’est vrai, mais sincère, de ce qu’est cette N-VA pour laquelle 26% des Flamands s’apprêteraient à voter demain. Je dois impérativement ajouter que je pense que ces électeurs ne savent pas le dixième de ce que j’ai évoqué ici.
Toutefois, les propos récents de Bart de Wever sur Bruxelles sont très clairs, inadmissibles. Et la position de Marianne Thyssen, de De Croo et de Caroline Gennez est bien plus avenante et modérée que celle des partis traditionnels flamands en 2007. Si malgré ces déclarations apaisantes, la population flamande devait préférer donner ses voix à la N-VA, optant ainsi pour une ligne dure, et bloquant la Belgique pour une nouvelle série de très longs mois d’inertie politique totale, il est probable que plus rien ne puisse jamais enrayer le processus d’indépendance flamande. Si les Flamands choisissent Bart De Wever et sa clique, si de surcroît, avec le Vlaams Belang, ils récoltent plus de 40% des suffrages, ils forceront tous les partis à tirer la barre encore plus loin vers l’extrême droite. Quand le parti le plus à gauche, Groen! est aujourd’hui acquis à l’idée territoriale et exprime un «profond mépris» pour les Bourgmestres francophones non nommés par le ministre N-VA, on peut se demander ce qu’une nouvelle victoire des nationalistes radicaux aura comme effet sur cette Flandre déjà très en deçà des critères démocrates de l’Union européenne.
En ce qui me concerne, si cela devait arriver, je ne pourrai plus accepter d’être citoyen d’une nation qui tolère cet extrémisme, ce déni de citoyenneté, ce racisme institutionnalisé (la présence du Vlaams Belang est obligatoire dans les débats de la VRT), cette détestation des francophones et des Européens, des Bruxellois. Je ne pourrai plus admettre d’habiter dans ce pays-là, parce que le projet de la N-VA et du Vlaams Belang est à l’opposé de la construction d’une société humaniste démocrate que tous les partis francophones, avec leurs défauts, leurs insupportables certitudes, leur incompétence parfois, tentent de construire. Je préfère me retrouver avec un Reynders que je n’aime pas, une Milquet qui m’énerve, un Di Rupo donneur de leçons et un Javaux catholique qu’avec une classe politique flamande qui aura cédé à tous les excès nationalistes sous l’impulsion de la N-VA, même si elle était la meilleure et la plus performante au monde. Je préfère un milliard de fois une Bruxelles difficile avec une Wallonie pauvre, mais démocrate qu’une Flandre riche, mais nationaliste. Je crois avoir entendu beaucoup de citoyens exprimer ce même sentiment. Pas des indépendantistes, pas des séparatistes, pas des nationalistes, mais des belgicains désorientés, désespérés, qui n’ont rien demandé à personne, et se retrouveraient, en cas de victoire de la N-VA, en panne sèche de citoyenneté.
Rejet ? Projet !
Si la N-VA gagne, ce ne sera même plus la peine de tenter de recoller les morceaux, parce qu’il n’y aura plus de parti raisonnable en Flandre. À moins d’un sursaut que j’ai espéré aux régionales et qui n’est pas venu. Il serait alors indispensable d’inventer une nouvelle citoyenneté, un nouveau pays. Ce n’est toutefois pas «Bye-bye Belgium». Nous pouvons rester actionnaires de la Belgique sans le Nord. Elle serait toujours un pays trilingue, avec de minorités qui doivent plus que jamais être respectées, surtout les néerlandophones de Bruxelles, surtout ceux qui votent N-VA : nous devons être les meilleurs d’Europe en matière de protection des minorités néerlandophone et germanophone. Les meilleurs d’Europe en matière d’accueil des étrangers et des expats. Et si demain la Flandre nous en empêche, c’est elle qu’il faut laisser partir. Ce n’est donc en aucun cas «Bye-bye Belgium», mais c’est «Bye-bye Flanders». Et bye-bye signifie qu’elle peut toujours revenir. Si un jour, notre projet la tentait.
12:28 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (83) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
@Marcel
Genade. Je bent je tweede boek gratis aan het weggeven.
Le ministère est un monde de papier ; je ne sais point comment Rome et l'Egypte se gouvernaient sans cette ressource ; on pensait beaucoup, on écrivait peu. La prolixité de la correspondance et des ordres du gouvernement est une marque de son inertie, il est impossible que l'on gouverne sans laconisme.
Saint-Just
Écrit par : Lieven | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentairetres interessant ce site...
http://www.vlaanderen-flanders.org.uk/media.htm#Dewintercontra
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireSponsorise par KBC...
http://www.kvhv.be/
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentairepromenez-vous sur la galerie photo...c'est "magnifique"...
http://www.kvhv.be/?PageID=63
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireC'est encore en plastique, mais pour combien de temps...
http://www.kvhv.be/?PageID=63&AlbumID=5&ThumbNailID=1
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireAvec un casque allemand sur la tete...
http://www.kvhv.be/?PageId=63&AlbumID=5&ThumbNailID=104
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireSur 6 bureaux de vote dépouillés (très peu donc), la NVA fait 25% en moyenne
Écrit par : Guillaume | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel tres long mais interessant. J ai un gros problemes avec mes compatriotes néérlandophones si ils trouvent bdw simpa, moi pas.
De toute facon bxl ne sera jamais en flandre, 3 région la plus riche d europe, la flandre sans bxl est mal l inverse n est pas vrai bxl irait bcp mieux. Il faut éviter
le changement de constitution qui aménerait bxl a n etre plus une région.
Inch allah comme disent bcp de bxl
Écrit par : thierry | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Thierry : la longueur m'est aussi imposée par la densité du sujet ...
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireLa tendance est fixe.
Il n'y aura pas de Flandre independante et nous aurons un gouvernement de gauche.
La Belgique a gagne.
Écrit par : traveller | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireRegardez ce que celui-ci tient dans les mains....c'est un Colt .45...
http://www.kvhv.be/?PageId=63&AlbumID=5&ThumbNailID=13
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireRegardez ce que celui-ci tient dans les mains....c'est un Colt .45....
http://www.kvhv.be/?PageId=63&AlbumID=5&ThumbNailID=13
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Ben
Non c'est un bazooka, qu'est-ce que vous fumez???
Écrit par : traveller | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ traveler,
Regardez posez sur la table en face de lui...c'est un Colt.45.
http://www.kvhv.be/?PageId=63&AlbumID=5&ThumbNailID=18
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Ben
Ce n'est pas grand assez pour un Colt. Je ne sais meme pas ce que c'est.
Écrit par : traveller | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireC'est un Colt 45 M1911 automatique Mr Traveler...
Écrit par : Ben | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Ben
Vous avez de meilleurs yeux que moi sans doute.
Écrit par : traveller | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireBah ca aurait pût être un Luger P8 !!! Tout se perd ou alors celui là jouait un cowboy dans le jeu de l'après-midi avant la veillée du soir.
Écrit par : kermit | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireet voila un flamaiguen au pouvoir
Écrit par : yves | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentairec'est un pistolet à l'eau.
Écrit par : amaai! | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireA traveller,
Non la gauche n'a pas gagné. La NVA va pourrir le pays pendant des mois, on revotera et elle aura la majorité absolue en Flandre.
Écrit par : Guillaume | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Guillaume
NV-A est de gauche cher ami.
Ils appartiennent au parlement Europeen au groupe EFA qui sont associes aux verts de l'Europe.
Ils ont vote une nouvelle loi Europeenne pour une immigration massive en Europe et il y a qq temps ils ont propose une augmentation du budget du centre contre le (soit-disant) racisme au parlement belge.
Pour moi c'est la gauche, mais regardez ce qui se passera, il ne faut pas me croire.
Écrit par : traveller | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireHa! Je m'amuse Mesdames et Messieurs les Belges, relevez le pays qui en atant besoin, vive Marcel et longue vie.
Écrit par : Campiana | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireAllez parce qu'il faut aussi en rire :
http://www.youtube.com/watch?v=MvfYxmD0L3E&feature=player_embedded
Écrit par : kermit | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireYou all suffer from a severe brain damage !
Écrit par : Gibson | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireLa NVA est considéré par des politologues comme ayant un programme socio-économique ultra-libéral. A la droite de l'OpenVLD. Donc si je vous suis tous les partis Flamands à part le VB et la LDD seraient de gauche ?
Écrit par : Guillaume | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Guillaume
Actions parlent beaucoup plus fort que les opinions de nos "politologues" de service.
NV-A est aussi considere comme separatiste, regardez ce qui va se passer, un gouvernement de gauche qui va nous mettre encore beaucoup plus dans la m.... economique, sans aucune separation de la Belgique.
Écrit par : traveller | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaireA traveller,
Je ne crois pas à la formation d'un quelconque gouvernement. On va revoter d'ici quelques mois et la NVA aura la majorité absolue et pendant ce temps la dette de l'état belge va exploser. Et là la scission deviendra inévitable mais on perdra l'éventualité d'un soutien financier de toute l'Europe comme punition.
Écrit par : Guillaume | dimanche, 13 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ traveler et Amaai,
C'est marrant comme vous vous focusez a diminuer le fait qu'il ait une arme en main,(pistolet a eau,trop petit,etc...) et que vous ne commentiez pas le reste, vous essayez de noyer le poisson ou quoi??
N'ont-ils pas l'air de parfaits petits nazillons, sponsorise par la CBC - KBC??
Je n'ai jamais compris comment les francophones pouvaient mettre leur pognon dans une banque qui sponsorise de pareils fachos...
Écrit par : Ben | lundi, 14 juin 2010
Répondre à ce commentairePosez vos questions a kbc.telecenter@kbc.be
Écrit par : Ben | lundi, 14 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Ben : où avez-vous vu que le KVHV était sponsorisé par la KBC?
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 14 juin 2010
Répondre à ce commentaireBen, rien ne dit que c'est un vrai colt… ou ?
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 14 juin 2010
Répondre à ce commentaireVocabulaire!
Les Flamands sont des nationalistes extrémistes qui font l'effort de parler le français lorsqu'un Francophone s'adresse à eux en néerlandais et qui s'adaptent à la région dans laquelle ils s'installent.
Les Francophones sont des patriotes démocrates qui éprouvent d'énormes difficultés à parler le néerlandais - langue peu (quel euphémisme!) prestigieuse à leurs yeux - et qui éprouvent tout autant de difficultés à s'adapter à la région dans laquelle ils s'installent.
Écrit par : John | jeudi, 15 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@John : colporter des légendes, c'est bien beau, mais ça ne sert qu'à alimenter des propagandes politiques. Les Francophones comme les Flamands n'ont pas à s'adapter dans leur pays, la Belgique. Ou alors, il faut scinder la Belgique. Il n'y a pas de demi-mesure possible. Il faut alors solder les comptes, bye bye Brussel, donc.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 16 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel Sel
Et oui! L'éternel argument: personne ne doit s'adapter à son pays!
Réponse: alors vraiment tous bilingues voire trilingues!
Jusqu'à présent - malgré plusieurs tentatives dans ce sens (1932, années 50, années 60), les Wallons ont été très réticents - quel euphémisme, une fois de plus! - à instaurer le bilinguisme partout en Belgique (ne parlons même pas du "trilinguisme"); cela se traduit encore toujours à l'heure actuelle dans les politiques menées en Communauté Française puisque l'apprentissage du néerlandais est facultatif en Wallonie (certains Wallons n'ont jamais appris un mot de néerlandais de leur vie!) alors que l'apprentissage du français est obligatoire (comme deuxième langue!) partout en Flandre et que même à Bruxelles (où le néerlandais est obligatoire comme deuxième langue, région bilingue oblige!) beaucoup d'écoles - surtout dans le technique et le professionnel- n'organise pas le cours (avec la bénédiction de la Communauté Française??).
Une ironie (ou plutôt paradoxe) de plus - après celle de Leterme in illo tempore - suspecto, évidemment! - ce sont en général ceux qui sont le plus contre le bilinguisme généralisé, le néerlandais comme deuxième langue obligatoire, qui sont les plus belgicains, les plus attachés à la famille royale, les plus patriotes et donc ... les plus démocrates!
Écrit par : John | vendredi, 16 juillet 2010
Répondre à ce commentairebeste allen,
het zal jullie niet verbazen dat ik John grotendeels volg
ik vind het grappig dat in een reeks argumenten die vele nederlandstaligen aanhalen waarbij iets of wat de geschiedenis van een volk bij betrokken wordt
vele franstaligen van mening zijn dat die geschiedenis al lang achterhaald is en niet meer relevant is, in zekere mate mag ik dan zelfs van een vorm van negationisme ... behalve als zij vanuit hun dubbelzinnige perceptie van mening zijn dat het hun te pas zou kunnen komen ... een in deze topic aangehaald voorbeeldje is de man met de initialen SDC ... die wellicht niemand van de inbrengers op deze blog gekend heeft
@ Marcel Sel
voorts wens ik er u om objectieve redenen op te wijzen dat de NVA, die in 2001 werd opgericht, geen collaboratie verleden heeft
wellicht doelde u in zekere mate op de volksunie
doch indien u het blijft bekijken zoals u bezig was dan geldt uw redenering evenzo voor de (Open) VLD, Spirit, SP-A via spirit, CD&V daar er gewezen ex volksunie mandatarissen tot deze partijen zijn toegetreden en onder hen niet van de minsten doch al hun gewezen voorzitters als ook johan sauwens, ...
bijgevolg zoals ik al eerder heb gesteld in andere woorden mag u mij gerust stigmatiseren als racist, nationalist, neonazi, ... gewoon en alleen omdat ik vlaming ben ... terwijl ik persoonlijk in de praktijk van de laatste veertig jaren nu net het omgekeerde heb ervaren zoals "salle flamin" en dergelijke meer en uitgaande van een groot deel van een bepaalde bevolking en in percentage uitgedrukt groter dat het huidige kiesresultaat van de nva
"Si la N-VA gagne, ce ne sera même plus la peine de tenter de recoller les morceaux, parce qu’il n’y aura plus de parti raisonnable en Flandre. "
waarmee u in feite "la belgique elle sera francophone ou elle ne sera pas" ten volle mee bevestigt en waaruit dan ook blijkt dat het niet de vlamingen zijn die niet redelijk zouden kunnen zijn
uw exclusie-statement spreekt voor zich
Écrit par : bema | vendredi, 16 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel
ik maak nu mijn redenering verder af
het is bij een hele reeks franstalige brusselaars en enkele opmerkelijke franstalige politiekers vandaag bonton om deze of gene vlaming, of een bepaalde groep onder hen, een etiket op te kleven van extremist, nationalist ... de parallel met "salle flamin" van de late jaren 60 en de jaren 70 is zeer opvallend ongeacht het verschillend woordgebruik
inderdaad het uitgedrukte basisgevoel is hetzelfde : diegenen die niet "meegaand" zijn met ons illusoir gedachtengoed - = in de vermelde periode niet bereid waren om te verfransen - die zullen we dan maar stigmatiseren ! ... welke andere argumenten zouden wij franstaligen nog wel hebben
wellicht heeft dit in de hoger vermeldperiode succes gekend doch helaas voor jullie de jaren 10 zullen anders zijn, bye bye bxl-fr
gegroet
Écrit par : bema | vendredi, 16 juillet 2010
Répondre à ce commentaire« Les Flamands sont des nationalistes extrémistes qui font l'effort de parler le français lorsqu'un Francophone s'adresse à eux en néerlandais et qui s'adaptent à la région dans laquelle ils s'installent. »
Heu… Depuis que je suis en Wallonie, TOUS les Flamands que je croise ici sont trop heureux de me répondre en néerlandais quand je m'adresse à eux dans leur langue. Malgré mon énorme accent français. Tant mieux pour moi.
J'en ai croisé aussi qui m'ont répondu en néerlandais quand je m'adressais à eux en français, ne sachant pas d'où ils venaient. Des cyclistes flamands venus exercer leur sport au Mont Saint-Aubert. Ils avaient d'ailleurs l'air surpris de croiser un cycliste francophone en Wallonie !
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 16 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Franck Pastor
Ben oui! Les temps changent ... les Flamands ont (enfin?) adopté la même tactique que les Francophones: parler en tous lieux et en toutes circonstances leur langue (cfr. impérialisme linguistique, Wikipedia)... tous ceux qui parlent une langue "forte" adoptent la même tactique qu'ils soient anglophones, hispanophones ou francophones: c'est à l'autre de fournir l'effort, l'autre c'est celui qui parle une langue dite "faible"... les Flamands en ont marre et la seule façon pour faire comprendre ce ras-le-bol c'est d'adopter la même tactique que celle utilisée par de celui qui refuse de fournir le moindre effort pour comprendre l'autre.
Écrit par : John | vendredi, 16 juillet 2010
Répondre à ce commentaireCeux qui ne parlent que leur langue dans une autre région linguistique sont :
— soit des gens de bonne foi qui ignorent ladite langue, ou l'ont oubliée, ou ne la maîtrisent pas assez et ont peur d'être ridicules ;
— soit des crétins bornés qui ne valent même pas la peine qu'on discute avec eux.
Cette dernière catégorie est heureusement vite repérable et ne constitue qu'une faible minorité.
Non, John, les Flamands que j'ai croisés en Wallonie et qui parlaient néerlandais ne maîtrisaient tout simplement pas assez le français, sans pour autant avoir un mauvais parti-pris vis-à-vis de la Wallonie.
Écrit par : Franck Pastor | samedi, 17 juillet 2010
Répondre à ce commentaireEvidemment il faut éviter les généralisations hâtives mais néanmoins bien plus de Flamands se "débrouillent" en français que de francophones en néerlandais. Tant que ce déséquilibre existera, la Belgique restera en danger.
Certains n'ont-ils pas proférer que la Belgique serait latine ou ne serait pas? Donc ...
Écrit par : John | samedi, 17 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@John,
Mais foutez nous la paix à la fin. Parlez la langue que vous voudrez ou vous voudrez, mais je suis sûr que partout et toujours vous éclabousserez votre auditoire de cette übermenschitude qui fait que je n'ai vraiment aucune envie de dialoguer avec vous, et ce en quelque langue que ce soit. Vous cultivez à l infini la haine et les macérations rancies d'une vieille rancune. Reconnaissons que nous ne somme plus des compatriotes, et qu'en fait nous ne l'avons jamais été, scindons ce pays et lâchez nous les baskets une fois pour toutes.
Écrit par : Jpbweb | samedi, 17 juillet 2010
Répondre à ce commentaireJ'ajoute que le cardinal Mercier avait probablement raison. La Belgique, de toute évidence, ne sera pas latine, et par conséquent, elle ne sera pas du tout, et ce sera tant mieux !
Écrit par : Jpbweb | samedi, 17 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@John : ce n'est pas un "éternel argument" que personne ne doit s'adapter au pays dont il est citoyen, c'est tout simplement l'une des bases de l'État de droit dont le fondement précède la libre circulation des personnes à l'intérieur de l'UE. Vous êtes simplement pré-démocrate si vous pensez le contraire. Si vous voulez imposer quelque chose, il faut supprimer la citoyenneté aux non-Flamands, autrement dit : déclarer votre indépendance. Je crois que c'est même très urgent. Pour nous, les démocrates.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 18 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Bema :
1. personne ne nie l'histoire, mais elle n'est tout simplement pas un argument politique. Prétendre que les Francophones devraient céder quelque chose aux Flamands sous prétexte d'histoire, ou que Bruxelles appartiendrait à la Flandre sous prétexte d'histoire sont des arguments totalitaires.
2. Lorsque j'écris que si la N-VA gagne, c'est est fini de la Belgique, je ne disais pas pour autant que la Belgique devait devenir francophone. Les Flamands seraient toujours plus de 150.000 et il y a plus de 60.000 Germanophones qui feront partie de la Nation belge à part entière, et qui devront bénéficier de protections fortes et garanties. Contrairement à la Flandre, la Belgique résiduaire sera un pays polyglotte ou ne sera pas. Et ça doit être ça qui vous gêne.
3. Je n'ai jamais traité un Flamand de nazi parce qu'il était flamand. Je ne traite les gens de nazis que lorsqu'ils sont nazis, ou invoquent des "héros" nazis. Staf De Clercq est un héros nazi. Ceux qui le commémorent sont donc des néo-nazis. S'ils étaient de vivrants flamingants, ils honoreraient des tas d'autres gens. Honorez donc Gezelle ou Daens à l'Ijzerwake. Et vous ne serez plus des néo-nazis, mais des activistes du Mouvement flamand.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 18 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@John : ce "ras-le-bol flamand" est au contraire très organisé, suscité, travaillé. Personnellement, je n'en ai jamais eu ras-le-bol de parler néerlandais.
La question est que le français étant utile internationalement alors que le néerlandais ne l'est pas, les Francophones n'ont pas la même motivation à apprendre le néerlandais que les Flamands à apprendre le français. C'est un état de fait contre lequel on ne peut rien. Si les Wallons avaient rejeté le français, Flamands et Wallons feraient aujourd'hui comme les Suisses : ils se parleraient en anglais s'ils ne connaissent pas la langue de l'autre et ce, sans la moindre arrière-pensée. Il n'y a aucun impérialisme à parler une langue ou une autre, seul les États et les politiciens peuvent agir en impérialistes — ce que fait très bien le CD&V ou la N-VA avec le néerlandais, sauf que celui-ci ne menant pas très loin, leur impérialisme les mènera à ne plus bien comprendre les pays environnants, ce qui dans un univers économique aussi réduit que les Pays Bas (méridionaux et septentrionaux) est d'une connerie invraisemblable. La Wallonie a arrêté d'être linguistiquement impérialiste depuis un bon moment. Mais la Flandre est en pleine crise.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 18 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
La Wallonie n'a jamais été impérialiste. La Francophonie par contre!!! Et ce n' est toujours pas fini.
La Flandre est en crise d'identité tout comme la Wallonie, la Flandre depuis des décennies parce que combattue par la Francophonie, la Wallonie a pris conscience de son identité depuis quelques années seulement.
Écrit par : traveller | dimanche, 18 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Trav : la Francophonie n'est pas un état, et ne peut donc pas être impérialiste. Pas plus que l'anglophonie. Les langues se développent pour des raisons diverses, dont certains impérialismes (comme l'''impérialisme français des siècles passés).
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 18 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
"La Flandre impérialiste linguistique", ben tiens, la meilleure défense c'est l'attaque!
Je rappelle quand même - une fois de plus - que l'immense majorité des Flamands se débrouillent (et souvent même bien plus que ça) en français, en anglais et, en parlant de voisins, ... en allemand! D'ailleurs dans l'enseignement néerlandophone, le français reste obligatoire comme première langue étrangère, suivi de l'anglais et de l'allemand. En Communauté française par contre, le néerlandais reste facultatif en Wallonie, ainsi que l'allemand et l'anglais (liberté de choix qui a pour conséquence que pas mal de Wallons n'ont jamais appris le néerlandais ni l'allemand; quant à l'anglais, peu y échappent mais ...). Alors "multilinguisme" ou "impérialisme"?
Quant au mot "démocratie", tant galvaudé et manipulé, je pourrais simplement me baser sur le sens de base : 50% +1 voix et donc en Flandre, il est clair que l'on trouvera très facilement une majorité démocratique pour dire que le néerlandais est la langue requise pour tous les contacts avec l'administration.
Evidemment, je pourrais encore parler des "compromis à la Belge" qui ont fixé les lois linguistiques - ainsi que la frontière linguistique ( toutes ces lois ayant été souscrites par les Francophones! - avaient-ils tous bu à l'époque?). Toutes ces lois ont été entérinées de façon totalement démocratiques - votées par des représentants du peuple démocratiquement élus en tenant compte même de "majorités spéciales", sachant que les Flamands étaient numériquement supérieurs.
Écrit par : John | dimanche, 18 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Encore une petite chose, que vous n'ignorez pas, naturellement: si la francisation du pays a merveilleusement fonctionné en Wallonie et à Bruxelles, elle a échoué en Flandre.
Dommage peut-être pour la Belgique. Le premier coup de poignard, donné par la Flandre mais le deuxième - probablement fatal! même si la "bête" continue de se vider lentement (beaucoup trop lentement aux yeux de certains) de son sang, fut celui assené par les Wallons en 1932 lorsqu'ils ont prôné l'unilinguisme des régions, craignants (à juste titre?) que le bilinguisme généralisé les minoriserait.
Écrit par : John | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@John : non, l'immense majorité des Flamands ne se débrouillent pas si bien en français ou en anglais. Il faut arrêter les légendes du temps jadis. Moins d'un tiers des Flamands passent l'examen de français permettant d'entrer dans l'administration bruxelloise. C'est le Parlement flamand qui le dit. Ce qui est vrai, c'est que beaucoup plus de Flamands "pensent" bien parler le français que de Francophones "pensent" bien parler le néerlandais. Par exemple, quand Jan Peumans croit parler français, il parle un sabir de très mauvaise qualité, du niveau de Di Rupo en néerlandais, mais le premier est persuadé de "parler français" alors que le second croit "baragouiner le néerlandais".
De toutes façons, la meilleure connaissance du français par les néerlandaophones est logique : les langues plus internationales sont toujours mieux connues, ainsi que celles qui mènent à plus de contacts économiques. Si l'on prend 5 langues, par ordre d'importance, à Bruxelles, (NL, UK, ES, FR, D), on pourrait obtenir un ordre d'importance Pour les Néerlandophones : NL (maternelle) + 1. UK / 2. FR / 3. D / 4. ES ; pour les Francophones : FR (maternel) + 1. UK / 2. ES / 3. NL / 4. D Evidemment, on peut considérer que le néerlandais vient avant l'espagnol, mais ce n'est pas le cas si l''on travaille autour des institutions européennes.
Toujours est-il que les Francophones ont beaucoup moins d'intérêt à apprendre le néerlandais que les Néerlandophones à apprendre le français. La première langue fondamentale pour les deux est de toutes façons l'anglais, mais les Néerlandophones côtoient un marché de 70 Mio de Francophones, une Union Européenne dont le français est l'une des deux langues de travail, et un autre pays, l'allemagne, de 80 Mio de clients potentiels, à ceci près que l'allemand s'apprend très vite à partir du néerlandais (en deux mois d'été, c'est bouclé) un peu comme l'italien pour les Francophones.
C'est un peu comme certains Berbères qui reprochent aux Arabes de ne pas apprendre le berbère, alors qu'eux ne peuvent aller nulle part sans l'arabe…
Quant à la démocratie, une ethnie ne peut jamais imposer ses vues à une autre, quel que soit son nombre. C'est ça, la démocratie, et c'est exactement pour ça que les Flamands de Bruxelles ont droit à une surreprésentation. Et enfin, la Constitution et les lois de ce pays ont en effet été adoptées démocratiquement, je ne l'ai jamais nié. Mais lorsqu'on invoque la Constitution, il faut le faire jusqu'au bout : elle ne dit nulle part qu'il existe une frontière linguistique immuable en Belgique, et les habitants de Wezembeek, Rhode, Crainhem et Linkebeek se sont exprimés démocratiquement à travers leurs élus pour un rattachement à la Région bruxelloise.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel
Egalité et solidarité aussi important que Liberté
Vooreerst weet ik maar al te goed wat u bedoelt met "les droits de l'homme" doch deze maken slechts een klein deeltje uit van het begrip democratie.
Concreet heb ik geen antwoord gekregen op mijn vraag welke recht(en) u dan wel zou verliezen?
Uw antwoord is een afwijkend filosofisch antwoord als gevolg waarvan ik uw antwoord eveneens filosofisch behandel.
Het begrip democratie heeft een even sterke component zijnde gelijkwaardigheid "égalité.
Grenzen zijn spelregels. Grenzen zijn een fundament van gelijkwaardigheid. iedereen binnen dezelfde "grenzen" is gelijk en heeft dezelfde rechten en ook dezelfde plichten.
De gemeenten die u hebt opgesomd maken wel degelijk integraal deel uit van het vlaamse gewest en de vlaamse gemeenschap. Deze gemeenten behoren tot het nederlandstalige taalgebied. Dit is de facto over een ruimere periode dan vijftig jaar keer na keer bevestigd en herbevestigd met een democratische meerderheid.
Ik zal het anders stellen: sinds 1830, wat Belgiê betreft, hebben deze gemeenten nooit deel uitgemaakt dan een ander gelijkheidsbeginsel dan het vlaamse.
Wat een aantal franstaligen, waaronder uzelf, bedoelen met 'les droits de l'homme' zijn het opeisen van privileges of nog sterker.
U vertaalt die privileges als mensenrechten. Waarmee u doelt op de rechten van een minderheid (franstaligen) die denken te appelleren aan de democratie: bescherming van minderheden is inderdaad een fundamenteel aspect van de democratische gedachte. Toch gebrukkt u dit begrip hier in een verkeerde context
Even terug naar de Franse Revolutie, naar de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Daarin zit een logica vervat: dat mensenrechten altijd gestoeld zijn op burgerrechten. Alle individuen binnen een democratische staat zijn gelijk en hebben burgerrechten. Als je die logica gaat universaliseren en uitdragen, dan worden dat mensenrechten.
In België is dat blijkbaar anders. Mensenrechten en respect, en solidariteit even goed, worden gebruikt om Vlamingen diets te maken dat ze de Franstaligen moeten respecteren. Respect is van alle tijden, maar respect is niet de grondslag van de democratie. In een democratie respecteert de gelijke de medegelijke. Je moet in een democratie eerst de gelijkheid vestigen vooraleer je van respect kunt spreken !!!
Anders dan in Frankrijk zitten we in België met verschillende talen. Dus moet de gelijkheid in ons land rekening houden met die verscheidenheid. Daar zit ’m nu net het conflict. Franstaligen eisen in de Vlaamse Rand het recht op om zich niet te hoeven schikken naar het grondrecht van de gelijkheid zoals die in België officieel is georganiseerd: afgezien van de faciliteitengemeenten geldt in Vlaanderen en Wallonië de eentaligheid, net zoals de eentaligheid van de Franse Republiek een feit is. In Brussel, de hoofdstad, geldt de tweetaligheid, als verzoening. Dat is het democratische ideaal waarop men de gelijkheid in dit land heeft proberen te organiseren. Verzaakt men hieraan dan heeft België op die manier eerder iets weg van het ancien régime dan van een democratie.
Het kan dus geen toeval zijn dat het hele Belgische conflict zich toespitst op Brussel. Brussel is momenteel nog een afzonderlijk gewest, de hoofdstad van het land én de hoofdstad van Europa. De stad maakt met andere woorden aanspraak op alle macht.
De hoofdstad kan niet tegelijkertijd gelijke en meerdere zijn. Brussel wil meer geld, maar wil niet de inspraak toelaten die daarmee normaal gezien gepaard gaat. Nu gaan er in Brussel ook stemmen op om een Brusselse identiteit te vormen, waardoor je heel letterlijk een doorgedreven communautarisering in België zou krijgen. Ik verwijs naar uw gebruik van "bruxellois".
In België slagen we er niet in de gelijkheid definitief te vestigen. We zien niet in dat het communautaire de kern van dat probleem is. We komen niet tot het democratische niveau dat de problemen kan oplossen. De Zwitsers lijken het wel te kunnen, wij niet. Maar het dringt niet of nauwelijks tot ons door. In de plaats daarvan komen we weg met het argument dat B-H-V louter een symbooldossier is. Het is een symbooldossier, in die zin dat het ons gebrek aan principes blootlegt, democratische principes. Het is de kern van ons probleem.
Binnen het kader van gelijkheid en gelijkwaardigheid zijn de droits de l'homme te plaatsen en niet daarbuiten !
Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
"Toujours est-il que les Francophones ont beaucoup moins d'intérêt à apprendre le néerlandais que les Néerlandophones à apprendre le français."
Pas d'accord dans un contexte professionnel: la plupart (je dirais 90%) des Belges travaillent quasi exclusivement avec d'autres Belges (NL ou FR) et ont, dès lors,
intérêt à apprendre la langue de l'autre. Pour ceux qui ont des contacts 'externes': la grosse majorité de ces contacts seront avec des clients dont la langue maternelle est le Fr ou le NL --> intérêt à apprendre la langue de l'autre.
D'accord que dans un contexte privé (vacances etc), la connaissance de l'anglais peut s'avérer plus utile.
Écrit par : Rudi | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@John : le choix wallon de l'unilinguisme en 1932 est une légende : il n'y avais qu'une faible minorité en Flandre pour le bilinguisme, et d'autre part, ce bilinguisme signifiait que les fonctionnaires d'Arlon devraient prouver une connaissance du néerlandais, alors qu'ils n'avaient pratiquement pas la moindre chance de rencontrer un jour quelqu'un avec qui le parler.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Bema : je me suis déjà largement exprimé sur tous ces sujets, vous n'avez qu'à lire mes posts précédents et les commentaires. La démocratie n'est pas quelque chose que l'on invente en fonction de ses envies, mais un principe de liberté (des autres). Par ailleurs, il n'y a pas dans la Constitution de "frontière" entre la "Flandre" et le "reste" : ces frontières, au même titre que les facillités, peuvent être modifiées par une majorité spéciale. Elles ne sont donc par nature pas définitives. Si vous pensez le contraire, je ne pourrai pas vous convaincre. Les instances internationales s'en chargeront peut-être, à votre grand étonnement.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Rudi : c'est comme pour les Francophones de Suisse : non, le néerlandais n'est pas indispensable pour tout le monde. Je travaille à Bruxelles, et je dois, je vous l'assure, chercher les occasions de le parler pour ne pas le perdre. Mon épicier me disait qu'il a un (één, one, uno) client flamand et que comme il n'a jamais pratiqué la langue, pour cette raison-là, il l'a complètement perdue.
Je trouve logique d'apprendre le néerlandais à Bruxelles, et autour de la frontière linguistique, même si ce n'est pas forcément indispensable par la suite. Mais je trouve louche qu'on en fasse une religion. Chacun apprend ce qu'il veut en fonction de ses besoins économiques. Les idiots négligeront le néerlandais, mais on n'a pas le droit de les accuser de quoi que ce soit. Et certainement de "manquer de respect" à la Flandre, ce qui est un concept fasciste.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Là, je ne vous suis vraiment plus: proférer que les Wallons n'ont pas demandé l'unilinguisme de la Wallonie en 1932 (quelle qu'en soit la raison) me semble particulièrement cavalier de votre part! Tous les documents le prouvent à suffisance! Qu'il y ait eu une minorité de Flamands en faveur du bilinguisme, peut-être, mais il est tout à fait clair que ce sont les Wallons - Bovesse en tête - qui ont réclamé et obtenu l'unilinguisme de leur région et par voie de conséquence l'unilinguisme de la région flamande ainsi que le bilinguisme de la région bruxelloise.
Une clause stipulait d'ailleurs qu'à partir d'un certain pourcentage, la population d'une commune pouvait demander le rattachement de celle-ci à une autre région linguistique - comme quoi opposer le droit du sol au droit des gens semble toujours incongru car, in fine, il s'agit toujours d'un territoire cédé ou rétrocédé.
Les Wallons étaient d'ailleurs éminemment attachés à cette clause car ils subodoraient qu'elle leur serait très avantageuse. L'Histoire ne les a d'ailleurs pas démenti puisque le mouvement s'est déroulé presque quasiment entièrement à sens unique jusqu'en 1962 (langue "forte", langue "faible").
Après la francisation de la Wallonie et de Bruxelles et l'échec de la francisation de la Flandre, les Wallons ont voulu s'assurer que le Mouvement Flamand (dans tous les sens du terme) ne puisse s'étendre à la totalité du pays.
A Bruxelles, par la suite, le FDF (constitué à la base essentiellement de Wallons qui étaient venus s'y installer), se dressa aussi contre la re-flamandisation ou la flamandisation de Bruxelles. Récemment encore, Onckelinx elle-même, a dit qu'il fallait absolument éviter la flamandisation de Bruxelles.
Écrit par : John | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel
La démocratie est beaucoup plus que le seul principe de liberté.
Un homme(/femme), une voie (vote). L' égalité entre personnes : les mêmes droits et les mêmes obligations. Le respect des droits des autres.
Chaque démocratie a par nature des frontières. Un pays, des provinces, des départements, ...
Dans chaque démocratie il appartient à la majorité de cette démocratie de changer les lois, ...
S'il y a une majorité dans le département Champagne pour céder Reims ou quelques communes au département Ardennes et en plus vice-versa une majorité dans le département Ardennes qui accepterait le transfer de Reims ou quelques communes, et en plus l'état français, author. de tutelle, serait d'accoord alors oui ...
mais s'il n'y a pas de majorité en Champagne et si l'état français ne décide autrement pas besoin d'insister inutilement
quand une personne ou des personnes des Ardennes s'installe(nt) en Champagne on n'est plus dans le département Ardennes
en Champagne il faut respecter les lois en vigeur en Champagne
ça aussi c'est la démocratie
point à la ligne
si ce(s)tte personne(s) veu(l)ent changer des lois, ... ce(s)tte personne(s) à(ont) des droits démocratiques et une voie démocratique à parcourir selon la démocratie en place
Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@bema : Et avant ça, les Ardennes françaises étaient allemandes. Le monde change, et si vous le voulez bien, ce sera sans fusils.
Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Jean-Marc L. : la démocratie fonctionne parfaitement sans fusils !
Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@John : je n'ai pas dit que les Wallons avaient soutenu le bilinguisme, j'ai dit que ce n'est pas parce qu'ils ne l'ont pas soutenu que la Belgique est devenue ce qu'elle est, pour deux raisons principalement : 1° même si les Wallons avaient soutenu le bilinguisme, il ne se serait pas trouvé de majorité en Flandre pour le voter. Les Flamands sont donc tout aussi responsables de la situation consécutive que les Wallons. 2°la situation qui a prévalu après le vote de 1932 était parfaitement démocratique dès lors que les administrations devaient s''adapter à leur population. Cette situation aurait pu perdurer s'il n'y avait pas eu d'obsession territoriale de la part des Flamingants. Or, cette obsession, dans un pays démocratique, revient à opposer les communautés sur le droit ou non à "l'occupation" d'un territoire. Dès lors que les Flamands refusent d'appliquer la Loi de 1932 après-guerre parce que le résultat de la consultation populaire ne leur conviennent pas, on sort de la logique démocratique pour entrer dans la logique nationaliste d'un sol réservé. Etant moi-même totalement opposé au nationalisme wallon, et le régionalisme wallon a quelquefois des allures nationalistes, et ce pour les mêmes raisons que mon opposition au nationalisme flamand, ce n'est pas 1932 qui doit être considéré comme la date-clef de l'évolution de la Belgique en une fédération, mais bien les années 60, et les Flamingants ne font rien d'autre quand ils proclament que la Constitution institue, au moment de la régionalisation (ou plutôt du fédéralisme) le principe de territorialité. En réalité, ce principe n'est inscrit nulle part, mais dire que tout est "à cause d'un choix des Wallons en 1962", c'est refuser, dans le chef des Flamands, sa responsabilité sur les choses, et dans le chef des Wallons, c'est assez proche du syndrome de Stockholm. En ce qui me concerne, je n'ai rien voté en 1932 ! Je ne vois donc pas l'intérêt de ce débat relancé par Dehaene en 2007, sinon un argument fallacieux et invérifié de plus au panthéon de la mythologie flamingante.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Bema : vous êtes complètement dans l'erreur : en France, les départements n'ont pas de législations différentes quant aux droits des gens. Ce que vous me décrivez pourrait éventuellement exister entre deux pays différents. Mais si la Flandre revient, après l'indépendance, dans le giron européen, pour y entrer, elle devra rendre inconditionnel le droit de circulation des gens, ce qui signifie que les Francophones de Belgique pourront librement habiter en Flandre et qu'on ne pourra soumettre la vente d'une maison à une commission provincliale ; que les minorités devront être respectées, et donc les Francophones d'Ypres comme ceux de Linkebeek devront avoir accès à des écoles et des centres culturels en français. Aujourd'hui, la Flandre peut se permettre des législations oppressives uniquement envers les Francophones, parce qu'elle agit au sein d'un pays, et que c'est la Belgique qui est punie en cas de manquement, jamais la Flandre. Mais ce n'est pas démocrate.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel Sel
Les francophones ont l'habitude de mettre en pratique ce qu'ils exigent des autres?
Comines et son école en son un bel exemple concernant l'utilisation de mots comme oppressives ou répressives.
Autre exemple à Fourons (Voeren) ou Mr. JM H., faisant fonction de bourgmestre à l'époque et p$, ne faisait que construire des logements sociaux pour les attribués uniquement à ces "relations" (fr) amicales à prix en dessous d'un niveau "social" acceptable.
Les néerlandophones n'ont pas des leçons à recevoir concernant.
Bien au contrâire.
On (=fr) ne fait pas ce que l'on dit et on ne l'accepte pas 'chez soi'.
Les néerlandophones ont très bien compris.
Nous avons eu de très bon prof - leermeesters - francophones en la matière.
En pratique : souvent : deux poids, deux mesures.
C'est tout cela qui démontre bien une fois de plus l'inégalité et par conséquent le non respect.
L'application de la manière à la francophone ne vient que de commencer et en plus de façon légale.
Oog om oog, tand om tand. mentalité romane.
Concernant les départements en France : biensûr qu'il y a des différences par exemple au niveau de et de la façon qu'on peut y construire. ca aussi c'est du droit
Et la Corse ? Les droits des minorités ?
Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Bema : je suis partisan d'écoles néerlandophones en Wallonie et Francophones en Flandre, mais plus encore d'écoles en immersion. Comines est une école flamingante qui ne répond pas aux normes minimales, que la Communauté flamande viole la Loi en la finançant montre le sens de la Loi en Flandre. mais au moins, la Wallonie permet à la Flandre d'élever les petits Flamands de Comines dans l'esprit du mépris de l'autre.
Quant à la France, elle n'est pas nécessairement un modèle, pas plus que l'Allemagne ou la Hollande, mais je crois que les Corses disposent d'un parlement, d'un programme à 30% en langue corse (France 3 Via Stella), de cours de langue corse dans les écoles, etc. Je suis évidemment partisan de progrès supplémentaires dans l'autonomie corse, et si les habitants de la Corse le souhaitaient en majorité, de l'indépendance, ce qui implique évidemment le respect du droit des non-corsophones par la suite.
Mais jusqu'à cette volonté d'une majorité de Corses, la citoyenneté doit donner à tous les Français les mêmes droits, à savoir notamment le droit d'utiliser, d'apprendre, de se cultiver dans l'une des langues minoritaires. Je crois qu'il y a des progrès dans cette direction, ce qui contraste avec l'accélération de l'attitude francophobe des autorités flamandes.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Bema
"La démocratie est beaucoup plus que le seul principe de liberté. Un homme(/femme), une voie (vote). L' égalité entre personnes : les mêmes droits et les mêmes obligations. Le respect des droits des autres. " Eh bien non. La démocratie, à savoir la doctrine démocrate, c'est ça et rien que ça.
"Chaque démocratie a par nature des frontières. Un pays, des provinces, des départements, ..." C'est vrai, mais la Flandre n'étant pas un État, elle n'a pas ce pouvoir.
"Dans chaque démocratie il appartient à la majorité de cette démocratie de changer les lois, ..."
Mais non. Cela dépend de la nature des lois. Tout d'abord, les démocraties, comme tous les États, sont divisés en régions, sous-régions, cantons, communes, parties de communes, et le principe de subsidiarité indique que c'est la majorité la plus à même de juger, ou la plus opportune qui décide. par exemple, le sort des Bruxellois ne peut être décidé que par… les Bruxellois… Par ailleurs, le principe européen, désormais inscrit dans le Traité de Lisbonne, de protection des minorités empêche une majorité de voter contre une minorité si la nature de la Loi votée peut aller à l'encontre du droit de cette minorité. C'est pour ça que les Flamands ne peuvent pas voter la scission de BHV unilatéralement. Ce frein au vote montre que la Belgique est malgré tout encore une démocratie.
"en Champagne il faut respecter les lois en vigeur en Champagne
ça aussi c'est la démocratie"
Il n'y a pas de différence entre la citoyenneté en Champagne et en Ardennes.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaireBelgie is geen democratie, Belgie is een dictatuur van de minderheid.
Écrit par : Lieven | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaireUne dictature de la minorité toujours gouvernée par la majorité : quel exploit !
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@Franck
Bestuurd door wat Quislings die als marionetten in de handen van de franstaligen waren. Waarom denk je dat in de franstalige publieke opinie Verhofstadt nog steeds geldt als een staatsman waar hij in Vlaanderen gezien wordt als de verrader en de mislukkeling die hij is?
Écrit par : Lieven | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaireQuelle belle mentalité et quelle belle ouverture d'esprit, traiter les premiers ministres fédéraux flamands de Quislings. Vous avez vraiment du mal avec les idées qui ne sont pas les vôtres.
Si vous cherchez des Flamands proches des idées nazies, cherchez plutôt dans votre courant de pensée, notamment vers chez ceux qui étaient à l'enterrement de Karel Dillen.
Verhofstadt est vu comme un traître par les Flamingants comme vous, nuance, pas par les Flamands. Toujours la même généralisation, toujours la même présomption de croire parler au nom de tous les Flamands.
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@ Franck Pastor
Vous avez regardé le résultat des élections, spécialement le parti de Guy le phantastique?
Écrit par : traveller | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentairetoujours la même généralisation, toujours la même présomption de ne pas croire qu'on puisse parler au nom de tous les flamands !
bij deze de affirmatie ervan
u vergist zich schromelijk in uw redenering die typisch enkel gebaseerd is op het zwart/wit verhaal, het is ofwel zwart ofwel wit
verhofstadt en de door hem gevoerde politiek, in al zijn opeenvolgende functies van voorzitter, oppositieleider, minister, regeringsleider kennen dermate veel verschillende aspecten zodat je over betreffende persoon ontelbare verschillende geschakeerde meningen hebt
(u mag trouwens de naam van verhofstadt door iedere andere vervangen)
maar over betreffend punt, één van die vele verschillende facetten, waar Lieven het over had, voelen wij dat allemaal samen wel zo aan
hopelijk bent u iets wijzer geworden door deze bijdrage
Écrit par : bema | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaire@ Traveller : son parti, pas lui, qui s'est retiré des affaires belgo-belges et qui jouit encore d'une belle cote de popularité.
http://www.sporza.be/cm/vrtnieuws.francais/infos/1.530254
@ bema : vous commencez par déformer ma phrase, et ensuite vous prêchez un converti. J'avoue que je ne suis pas votre logique. Et côté raisonnemement en zwart/wit, vous devriez regarder plutôt du côté de Lieven, de ongenuanceerde.
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaireUn sondage bien plus récent, où Verhofstadt est mentionné : http://www.zita.be/nieuws/binnenland/927388_di-rupo-bijna-even-populair-als-de-wever-bij-vlaming.html
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 22 juillet 2010
Répondre à ce commentaireExcellente analyse, Marcel! Il n'y a rien à rajouter. Bravo!
Écrit par : Christian | mardi, 10 août 2010
Répondre à ce commentaire@ Franck Pastor
Vous donnez la reponse vous-meme.
Quelle difference en si peu de temps, du plus populaire a 8 %.
Écrit par : traveller | mardi, 10 août 2010
Répondre à ce commentaireC'est assez remarquable, cependant, pour quelqu'un qui n'apparaît plus dans la politique belge, de rester mentionné en si bonne place !
Écrit par : Franck Pastor | mardi, 10 août 2010
Répondre à ce commentaire@ Franck Pastor
Rien de plus fidèle qu'un mouton Flamand.
Écrit par : traveller | mardi, 10 août 2010
Répondre à ce commentairePas très élégant, ce qualificatif…
Écrit par : Franck Pastor | mardi, 10 août 2010
Répondre à ce commentaire@ Franck Pastor
Non, mais c'est la vérité, et je n'ai aucun problème avec la vérité.
Écrit par : traveller | mardi, 10 août 2010
Répondre à ce commentaire"Dans chaque démocratie il appartient à la majorité de cette démocratie de changer les lois, ..."
L'exercice de la démocratie dans son incarnation la plus élémentaire, la majorité plus un, n'est indiquée que si le corps électoral est homogène. Dans le cas de la Belgique, il existe une majorité et une minorité ethniques. Si on appliquait la règle 'brutale' de la démocratie, cela reviendrait à priver la minorité ethnique de tout droit d'être entendu ou d'influer sur les décisions dès lors que les 60% de Flamands pourraient en toute quiétude réaménager la Belgique entière à leur guise sans accorder la moindre considération aux opinions de la minorité.
Écrit par : JPBWEB | mardi, 10 août 2010
Répondre à ce commentaireJ'ai cherché le programme politique de la N-VA sur leur propre site et je ne l'ai pas trouvé... C'est pour le moins étonnant! Est-ce une technique pour laisser planer le doute politique ou bien est-ce normal?
Écrit par : Maxime | mercredi, 18 mai 2011
Répondre à ce commentaire@ Maxime,
Si je puis vous être utile ?
http://www.n-va.be/files/default/nva_images/documenten/verkiezingsprogramma%20N-VA%202010.pdf
Écrit par : Denis | samedi, 28 mai 2011
Hello Marcel,
Voici un article qui abonde dans le sens de ta démonstration, il constate également la confiscation de la démocratie par la NVA :
Extrait :
".....A quoi assiste-t-on en vérité ? A l’émergence de majorités alternatives de droite favorisées par la prépondérance de la représentation parlementaire flamande (une Flandre qui, comme on le sait, a voté très majoritairement à droite) et, en particulier, par l’activisme de la N-VA (le groupe parlementaire le plus fourni à la Chambre, avec 27 députés). Une N-VA qui avance ainsi habilement sur deux fronts en même temps : elle bloque tout dans les négociations fédérales, et elle opère les mains libres au parlement fédéral. D’un côté, elle mine la démocratie politique en Belgique, en restant à la table des négociations fédérales tout en refusant d’entrer dans ce que l’on appelle un « compromis » ; de l’autre, elle agite, manœuvre et mobilise (légitimement, du reste) au parlement pour y faire triompher ses options, et, au passage, diviser les partis francophones.
Le piège se referme. Ne le voit-on pas ? ".
Source : http://www.lesoir.be/debats/editos/2011-05-28/au-parlement-le-piege-se-referme-842597.php
Écrit par : Denis | samedi, 28 mai 2011
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