La critique du Standaard sur Les Secrets de Bart De Wever

Ci-dessous la traduction française de la critique parue dans De Standaard le 10 juin 2011 sur mon livre Les Secrets de Bart De Wever. Lisez aussi mon droit de réponse demandé le 21 juin au rédacteur en chef du journal. 

 

Quels secrets de Bart De Wever ?

 

Un livre francophone promet de mettre le nationalisme du président de la N-VA Bart De Wever à nu. Il ne va pas plus loin que quelques généralités (sic).

 

De Wever le diable, De Wever le militant. De Wever le nationalistenführer (sic pour les guillemets manquants). De Wever le menteur. De Wever l’Européen. De Wever le populiste. De Wever le Christ. De Wever le danger.


Le président de la N-VA est tout, et tout en même temps. Mais qui est-il vraiment ? En énième livre se fait fort d’éclaircir le phénomène. D’après le titre Les Secrets de Bart de Wever (en français dans le texte NDT), l’on nous promet un véritable thriller psychologique plein de cancans apétissants. Mais l’auteur francophone Marcel Sel ne parvient pas plus loin qu’une série de généralités usées. L’essayiste et blogueur a été paresseux (sic). De détails sur la vie personnelle de Bart De Wever il n’y a point. «Si De Wever a un problème d’alcoolisme ou trompe sa femme, ça ne m’intéresse pas», dit Sel jeudi lors de la présentation de son livre. L’objectif de l’essai — «n’appelez pas ça un pamphlet» — est au contraire de comprendre le nationalisme du président de la N-VA. Et surtout son succès en Flandre. «Le plus grand secret». L’auteur a bien, dit-il lui-même, une explication. «De Wever incarne consciemment un nationalisme diffus. Cela rend l’idéologie acceptable, car tout peut y être intégré. Aussi bien des mesures de droite que des ingrédients de gauche. Cela en fait un postnationalisme, qui est moins dur que l’original.»


C’est toutefois plus complexe que cela, pense Sel. En trente chapitres, il essaye de disséquer le nationalisme-flamand, en donnant trente impressions différentes de Bart De Wever. Mais le blogueur remâche ce que tout le monde sait déjà, pendant plus de quatre-cent pages. Et la conclusion centrale — De Wever ne veut rien savoir des droits de l’homme — n’est pas seulement grotesque. Elle se base sur rien de plus qu’une analyse superficielle. Le livre est de ce fait une fade tentative d’appréhender le caractère du politicien.  

Écrit par Marcel Sel Lien permanent | Commentaires (5)

Commentaires

Je ne vois, dans cette critique, qu'une seule vrais critique, qui est plutôt flatteuse: Marcel na pas voulus s'engager sur la pente savonneuse de la vie privée.

Écrit par : Xavier | mardi, 21 juin 2011

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Cela une critique ? Wahaha . Un articulet de propagande pitoyable.
Je ne vois pas où l'auteur de cette prétendue critique est aller « Les cancans apétissants » . Sans doute dans son menu quotidien, il pense dès lors le trouver partout chez les autres et est déçu.
C'est tout juste s'il ne reproche pas à Marcel Sel de ne pas dévoiler des détails croustillants sur sa vie privée.
« Et tout le monde savait cela ?» selon ce "journalistre" . C'est donc que rien ne le dérange chez BdW . Tout va très bien, Mme la marquise...
La conclusion est grotesque, comme attendu, et les reproches de « paresse » devraient plutôt s'appliquer à l'auteur pour fournir un papier si léger ...

Écrit par : Dr_Schprountz | mardi, 21 juin 2011

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La lecture de ton droit de réponse me conforte dans mon opinion.
Ce Maerten Goethals n'est petit mouton de plus, bêlant d'admiration devant le Messie et tout juste capable de répéter les clichés 1000 x entendus sur les Fr.
C'est cela le journalisme en Flandre ? La pensée unique .

Écrit par : Dr_Schprountz | mardi, 21 juin 2011

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Comment ça s'écrit en Néerlandais, "idolâtrie" ?



Tiens, pour me faire des amis, que je vous raconte ma première "agression à caractère raciste" : un vieux schnock (45 ans à tout casser) qui m'arrache mon journal (Le Soir) des mains dans le train Bruxelles-Leuven en grommelant quelque chose qui ne devait pas être sympathique parce qu'il l'empêchait de faire ses p... de mots croisés.
Faut le vivre pour le croire.

(En d'autres temps, j'aurais pris ça "juste" pour un grincheux du matin, mais c'était trop gros)

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 22 juin 2011

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*un pan du journal passait devant ses mots croisés

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 22 juin 2011

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