mercredi, 26 mai 2010
Le pays où plus rien N'VA.
J’avais déjà fait mes comptes il y a un mois. Avec une N-VA à 22% (sondage La Lanterne de début mai), il fallait une tripartite CD&V - Open VLD - SP-A pour obtenir une majorité côté flamand au parlement fédéral. Cela aurait signifié un gouvernement d’union nationale. Autrement dit, une machine à retarder tout consensus, et à «démontrer» plus encore que Bart De Wever aurait raison de prétendre que la Belgique ne peut pas fonctionner à cause de sa nature fédéraliste (alors que ce qui la bloque est le succès des nationalistes au Nord). Aujourd’hui, la N-VA est sondée à 26% (des votes flamands). J’avais prévu cette éventualité. Le résultat n’est pas triste…
(Lire aussi le billet de Jean Quatremer à ce sujet)
À 26%, selon une projection rapide plus ou moins réaliste, la N-VA aurait 25 des 88 sièges flamands à la Chambre. Avec le Vlaams Belang à 10% et Lijst De Decker à 5%, ils arriveraient ensemble à un ou deux sièges seulement de la majorité absolue dans le collège électoral néerlandophone. Pour contrer les partis indépendantistes, il faudrait dès lors, non pas une tripartite, mais bien une quadripartite flamande, avec un CD&V qui veut un confédéralisme à deux d'une part (avec une Bruxelles cogérée), et un Open VLD qui le conçoit à trois, ce qui est déjà une différence fondamentale : autant mettre un Flamand et un Wallon d’accord et je ne vous parle même pas du grand écart entre Groen! et les libéraux, proches de l'inconciliable ! Il sera donc difficile d’avoir un gouvernement s’appuyant sur une majorité en Flandre, et la N-VA aura beau jeu de fustiger l’immobilisme qui aura découlé de sa propre présence dans le paysage politique flam(ing)and(t).
V6 ou V8, sans soupapes ?
Si l’on se contente d’une majorité nationale, la victoire de la N-VA profite électoralement aux socialistes : si l’on exclut les partis antisystème (NVA, VB, LDD) il n’y a en effet pas de majorité possible sans les rouches. La meilleure option mathématiquement parlant serait alors l’Olivier national (CD&V/CDH (chrétiens) + SP-A/PS (socialistes) + Groen!/Ecolo (verts)). Cette hexapartite suffirait à une majorité (encore heureux !) : environ 79 sièges sur 150. Côté flamand, elle n’aurait toutefois que 39 sièges sur 88, ce qui serait une minorité, disons, «honorable» (mais une minorité reste une minorité). On pourrait remplacer le CD&V/CDH par le MR/Open VLD, mais dans ce cas, les partis flamands seraient encore plus minoritaires. Et de toute façon, les socialistes resteraient incontournables.
Notez que cette seconde coalition «laïque» aurait, sur le papier, l’avantage belgicain de bloquer les «confédéralistes à deux deelstaten» (CD&V, N-VA, LDD), de laisser à Bruxelles son autonomie de région, et même, de permettre d’imaginer un «pacte linguistique» qui protégerait les minorités, et autoriserait l’accès de la Communauté flamande à la Wallonie et inversement (on peut toujours rêver). On se retrouverait alors dans la situation plutôt cocasse d’une victoire des nationalistes qui aurait permis de faire passer leur ancien allié CD&V dans l’opposition (et eux-mêmes, d’y rester)!
De Croo n'en démord pas…
Mais qu’on ne crie pas victoire : tout d’abord, Alexander De Croo (président de l'Open VLD) a juré qu’il n’entrerait pas dans une coalition sans un plan avancé pour la réforme de l’État et il n’y a pas de réforme de l’État possible sans majorité spéciale, à savoir, la majorité dans chaque groupe linguistique d'une part, plus les deux-tiers des députés nationaux d'autre part. Ce qui signifie qu’il faudra immanquablement faire entrer le CD&V dans cette discussion (revoilà l'octopartite). En fait, le plus raisonnable serait peut-être même d'oublier tout de suite de chercher un scénario de sortie de crise. Aucun n'est plausible !
Déjà, si les Flamands acceptaient un gouvernement dont les partis ne seraient pas majoritaires en Flandre, ils exigeraient le poste de premier ministre. Ce serait alors un parti perdant qui amènerait le chef de l'État (après Albert). Mais lequel ? CD &V ? Open VLD ? SPA ? Selon quelle règle ? Belle foire d'empoigne en perspective ! Quant au projet d'un premier francophone — Elio en l'occurrence, 42 % des Flamands y sont favorables. Entendez que pour une majorité d'entre eux, même en cas de victoire socialiste, la direction ne peut être que néerlandophone. Et ce n'est pas plus mal, parce que vu l'enthousiasme affiché par Bart De Wever pour un chef de gouv' fransquillon (il en rêve, il en trépigne), on se doute qu'il ne servirait que de bouc émissaire grandeur nature. Le blocage ne serait plus dû au «gouvernement fédéral», mais au «premier francophone qui prétend diriger des Flamands et ne parle même pas parfaitement leur langue». Elio premier, c'est un scénario de fin de siècle.
La N-VA gagne dans toutes les circonstances : si les conditions d’une réforme ne lui plaisent pas, ou si on imagine la faire sans elle, le parti fera sauter le gouvernement flamand, qui reste plus important aux yeux des partis néerlandophones que le gouvernement belge. Et De Wever aura beau jeu de dire que la Belgique empêche la Flandre de fonctionner convenablement ! Na na n’ère ! Que la crise fasse monter le chômage ou le pétrole, et aux prochaines élections, les nationalistes flamands auront la majorité absolue partout ! Encore faudrait-il qu’on ait de prochaines élections…
Mais non, De Wever, vous n'êtes pas Maingain !
Car comment ignorer la capacité de blocage qui découle de la montée cataclysmique du nationalisme flamand, pour l’avoir présenté à la population comme une doctrine «normale» et avoir réussi à faire croire, y compris à des journalistes francophones, que Bart De Wever était un démocrate pas plus «dangereux» que le brave fédéraliste conservateur Olivier Maingain — car oui, comparer De Wever à Maingain, c’est mettre ce vieux nationaliste de Franco au niveau de cette grande gueule provoc de Churchill ! Deux vieilles fripouilles, of course. Mais pas du tout de même nature !
Eh bien, on ne peut pas ignorer cette capacité de blocage. Voyons les choses en face : le gouvernement pentapartite est tombé sur le fait qu'un jeune loup aux dents trop acérées qui dirige l’un des partis flamands réputés modérés a voulu faire un coup d’éclat en pleine négociation de BHV. Auparavant, Leterme avait donné sa démission pratiquement à chaque fois qu’on avait abordé la réforme de l’État ou BHV. Désormais, grâce à Alexander Des Crocs (et à sa devise «la faim justifie d’êt’ moyen»), il faudrait qu’une octopartite négocie une réforme où les tabous des uns s’opposent à l’onanvaardbaar des autres. Je pense que tout le monde a compris qu’il ne faut pas compter sur la N-VA pour prendre le risque de négocier. Bart De Wever a bien précisé ce que les fransquillons pouvaient attendre de lui : «een lepeltje suiker», c’est-à-dire une cuillerée de sucre pour faire digérer l’indigérable. Excluons cette possibilité. Une octopartite, donc.
Ite missa est ?
Si l’on suit le fil logique des déclarations des uns et des autres, un tel score électoral signifierait l’impossibilité d’installer encore un gouvernement au 16 rue de la Loi ou, pour le moins, la perspective d’une crise politique encore plus longue que la précédente. Et si la N-VA ne faisait que 20 ou 22% ? Ou même 15% ? Admettons. Dans ce cas, outre le fait que le Vlaams Belang prendrait probablement une partie des voix de De Wever, si tous les partis «traditionnels» ne tombent pas d’accord sur tout, il n’y aura pas de réforme de l’État, et dans ce cas, la Flandre s’en ira. À présent, une question subsidiaire : sachant que donner raison à la Flandre, c’est céder sur les droits fondamentaux des Francophones et des expats, et que pour les partis flamands, respecter ces droits, c’est perdre aux élections, expliquez-moi, N-VA ou pas, comment ce pays pourrait tenir jusqu’en 2014 ? À moins, bien sûr, d’un miracle. Allons ! Un bon geste ! Tous à genoux ! Et prions !
17:46 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (59) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Lucide constat.
En voici un autre: Gendebien n'a jamais été aussi présent dans les médias. Et j'ai comme l'impression qu 'on va commencer à le prendre au sérieux et, au moins, écouter ses arguments.
Tout comme j'ai l'impression que Maingain va aussi être beaucoup moins critiquer par les autres francophones.
Sur pas mal de points, ces hommes disent la même chose que vous.
Écrit par : Bxxl | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireAu minimum c'est à Sainte Rita qu'il va falloir adresser ses prières cette fois-ci ... .
Écrit par : Wade Wilson | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireDisons que si on veut scinder ce pays faute de possibilité de formation de gouvernement, il faudra quand même en former un pour pouvoir le faire et refaire des élections car il faut voter les articles à réviser ... Si par contre, la Flandre se déclare unilatéralement indépendante là on aura un chaos politique mais plus grave économique et la Flandre et la Wallonie ne s'en releveront jamais.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireJe vous ai toujours dit que vous sousestimez De Wever. Il a un sens de l'humour acerbe et un intelligence qu'il cache assez bien de temps en temps.
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=GJ2Q1H43
Un petit column de lui en pleine campagne electorale ;)
Écrit par : Lieven | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Bxxl : mais je ne dis pas la même chose que Gendebien : il est rattachiste identitaire par principe, je suis démocrate anti-identitaire par conviction. Maingain ? Un démocrate anti-identitaire, comme Rudy Demotte. Ou moi.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireMoi en tout cas, je voterai RWF car je ne crois plus en un avenir possible pour ce pays , chaque jour les actus m'en apporte la preuve et en tant que francophone, je pense que c'est notre meilleure carte à jouer... Bye bye belgium
Écrit par : fil-à-soie | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@guillaume,
Non, il ne faudra pas nécessairement de gouvernement pour organiser la scission.
Une région ou une communauté peut parfaitement faire appel aux organisations internationales pour organiser le divorce
Ceci étant dit, je serais curieuse de connaître les % à Bruxelles et en Wallonie ....
Ici, il n'y a pas de campagne ou si peu. Ce que je constate c'est qu'il y a beaucoup de monde qui ne veulent pas aller voter ou qui voteront pour des petits partis. Je pense que le ras-le-bol va se ressentir fortement.
Et dire qu'après les élections, je pars en vacances 6 semaines en France, je vais cacher ma plaque de voiture..... Pour le reste, comme pour les gens du sud, nous avons l'accent des gens du nord (de la France), ouf on nous prend pour des français, ca évitera encore trop d'explications.
Écrit par : pmf | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireHello Wade !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireIl faut être clair. La Constitution belge, quoique de nature fédérale, ne prévoit pas de procédure pour organiser la sécession d'une entité fédérée. elle ne prévoit pas d'avantage de procédure pour la dissolution de l'état fédéral lui même.
Les régions et communautés n'ont pas le droit de se substituer à l'état fédéral et les exécutifs régionaux et communautaires n'ont pas la légitimité pour se substituer au gouvernement fédéral.
Si on sort de l'épure constitutionnelle actuelle, on est complètement en dehors des balises fondamentales de l'état de droit et tout devient possible puisque plus aucune loi ne s'applique, que les impôts ne sont plus dus, que le code de la route n'est plus d'application, etc. C'est une situation de chaos institutionnel qu'un pays moderne sophistiqué ne peut pas se permettre, une situation proprement révolutionnaire, un peu comme en 1830 si on veut (avec quelques nuances...).
Écrit par : JPBWEB | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire... C'est peut-être le prix à payer, JPBWEB.
Écrit par : Florent | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@JPBWeb : le professeur Senelle, dans Knack, indiquait que comme on a eu des élections inconstitutionnelles, il n'y avait pas besoin de respecter la Constitution pour solder la Belgique. Lui recommande purement et simplement au Parlement flamand de reprendre la gestion de la Belgique à son compte. Vous avez dit "dictature" ? Eh bien, là, on y serait !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Florent,
Absolument! Je n'écrivais pas cela pour suggérer qu'il fallait le moins du monde renâcler. La Belgique est au bout du chemin. Finissons en. Par contre, j'insiste sur le fait que la liquidation de la Vieille Dame dépasse les capacités des seuls Belges. Il est nécessaire d'obtenir au moins une guidance internationale pour sécuriser la transition, sans quoi les pires outrances deviendraient possibles. En outre, comme je l'écriais récemment, la scission, même dans une optique "confédérale" implique la délimitation de frontières internationales. Ce processus promet d'opposer les différentes sortes de Belges et la contribution d'une instance internationale pour l'arbitrer et le faire accepter est incontournable.
Écrit par : JPBWEB | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireVos paroles résonnent comme mes rêves les plus fous, JPBWEB :-)
Écrit par : Florent | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel Sel,
Le monde universitaire et académique flamand est décidément fécond de personnages originaux qui ne font tout le sel (si j'ose dire sauf votre respect).
Ce que décrit l'auguste professeur est évidemment un coup d'état, ce qui parait assez improbable, mais en toute franchise nous entrons dans un univers totalement non balisé. Je ne voudrais pas faire de catastrophisme, mais ceux et celles qui s'imaginent encore vivre au royaume merveilleux des Bisounours où tout finira toujours par des chansons et une pinte de bière risquent fort d'avoir un vrai choc culturel. Le recours à la violence, au moins verbale et institutionnelle, me parait hautement probable, et c'est pourquoi je forme le voeux que nos grands voisins soient préparés à intervenir sous les auspices de l'Union Européenne.
Écrit par : JPBWEB | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireA pmf, l'UE ne veut pas créer un précédent et puis n'oubliez pas tous les Flamands qui sont à l'Europe. En plus en pleine présidence belge.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireGendebien et Maingain dénoncent comme vous le trop grand nombre de couilles dans le potage flamand.
C'est sur ces aspects uniquement (le constat, pas la soltion) que vous êtes à l'unisson. D'ailleurs, comme vous, je ne trouve pas le discours rattachiste romantique approprié (ce que vous appelez "identitaire par principe").
Je suis uniquement convaincu qu'il faut "arrêter les frais" (moraux, humains, ...) avec les flamandophones. Le plus tôt sera le mieux pour limiter les dégâts.
Après, nous discuterons, chercherons et trouverons le meilleur destin pour tous les territoires majoritairement francophones.
On fait ça? Ou on continue à se faire humilier encore un petit peu?
Écrit par : Bxxl | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentairetrop de couilles dans le potage flamand, ...
mdrrr !! c'est si vrai Bxxl les poils sont dessus aussi depuis quelques temps, ...
imbuvable !
je ne suis toujours pas convaincu du splitsing, ... amis bon, on verra, .... (même si je le souhaite sous conditions)
Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireeuh pas amis mais un "mais" c'est mieux, ... faut dire que nous fêtons les 200 + blogs à la kriek et pas qu'une !!
allleeeeeezzz Marcel !!! chauffe Marcel !!!
Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireSi après vos dérives d'aujourd'hui, allonsius, vous nous offrez du Brel, alors vous êtes tout à fait pardonné :-)
Écrit par : Florent | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel : je crois que je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée !
http://www.facebook.com/photo.php?pid=5441560&id=334361224413#!/photo.php?pid=5455846&id=334361224413&fbid=424254689413
Écrit par : Arthur | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@ florent
dérives voulues pour mettre certains dans la réaction plutôt que dans la réflexion, ... on a beau me lire souvent ici, et j'ai beau lire et parler a tous, ce fut facile bête et méchant de pousser le bouchon trop loin, je suis devenu l'espace de quelques posts quelqu'un d'autre et il ne m'a même pas fallut d'allumettes, ... cela a donné en petit et sous le contrôle de Sel une vision de ce qui nous attends au lendemain des élections, ...
Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireje ne m'en lasse pas
http://www.rtlinfo.be/info/belgique/elections2010/634463/elections-2010-onkelinx--il-ne-suffit-pas-d-etre-un--dikkenek--pour-faire-de-la-politique-
Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@ florent, ... l'avis de Brel, .... voilà qui aurait été intéressant !!
Jacky, tu nous manques
Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Allonsius
Et tous ces hommes qui sont nos frères, tellement qu'on n'est plus étonné que par amour ils nous lacèrent.
Oui, il nous manque terriblement.
Écrit par : Florent | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireBonsoir Marcel, Jean Quatremer écrit au sujet de la N-VA : "...Bref, un parti démocratique et respectable....". Je sais que vous êtes d'une opinion contraire. Comptez-vous le lui faire remarquer?
Écrit par : Denis | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@marcel
Vous êtes un anti-identitaire politique mais chacun a son identité propre même si elle inconsciente.
La vôtre transpire dans vos messages et ce n'est pas un reproche. Mais elle est bien là même si vous vous en défender.
Idem pour Rudy Demotte qui est wallon picard dans l'âme ou Maingain bruxellois francophone.
La différence avec un Bart De Wever, c'est que votre identité (multiculturelle si vous voulez), reste dans le domaine du privé alors que l'autre BDW en fait une affaire d'Etat
Gendebien quant à lui poursuit le vieux rêve de son ancêtre qui au moment de la création de la Belgique avait déjà voulu rattacher la wallonie à la France. Et ce à l'époque à cause de l'histoire commune. Non pas des quelques 20 années où nous avons été français mais pour cette histoire commune de nos provinces francophones avec les bourguignons ou autrichiens etc....
Et sans Talleyrand, c'est sans doute ce qu'il se serait passé.
C'est d'ailleurs assez curieux chez lui cette opinion et cet engagement alors que le reste de sa famille se rangerait plutôt dans le camps "belgicain"
Quand on dit que nous n'avons rien de français, c'est sans doute vrai pour le brabant wallon mais pour certains en wallonie, ce n'est pas vrai du tout.
Dans la région ici, on écrivait dans les actes officiels "quatre vingt quinze" jusqu'au début du 20 ème siècle, et le patois d'ici est plus proche du chti que du liégeois.
Rien à faire, ici on est très proche des 3 départements limitrophes.
En plus pour certains villages, les archives se trouvent à Lille, Laon ou Charleville car il est resté des enclaves françaises jusqu'en 1875
On n'y peut rien, l'identité est ancrée en nous car on est ce qu'on naît. Evidemment de là à ériger cette identité au niveau d'une nation, il y a une marge.
Une chose que je refuse c'est que le pays dans lequel je vis soit dirigé par un groupe identitaire qui se dit supérieur. Et puisque ce pays devient ingouvernable à cause de la politique de la terre brûlée de ce groupe, je préfère rejoindre un pays qui me ressemble. C'est évident pour moi, je suis née et j'ai vécu plus de 20 à la frontière de ce pays où on ne m'a jamais fait sentir que j'étais une étrangère malgré mon accent différent (c'est d'ailleurs assez curieux cette différence d'accent pour des gens qui parfois habitent à 500 m)
je me sens étrangère en flandre, mal reçue et chez nous ils viennent en conquérants.....
Quand je vois dans programme de BDW que notre arméé devrait intégrer l'armée des Pays Bas...... donc on retourne pour la défense sous les Orangistes qu'on a mis dehors en 1830 ????
Pour moi le 13, je vote 14 RWF. Ce n'est pas un vote identitaire mais un vote de refus de s'aplatir devant les revendications
des flamands, leurs mainmise sur l'économie du pays pour ensuite venir dire que les wallons sont des boulets, des paresseux etc....
Les quelques interventions électorales des 4 grands partis à la télé sont loin d'être convaincantes car ils font semblant de ne pas reconnaître le problème alors qu'ils préparent bien l'après Belgique au cas où. En fait, ils essaient de rassurer et c'est le sentiment contraire qui s'insère peu à peu dans la population.
Ici, personne ne parlait jamais de ses convictions politiques mais pour l'heure, ça a bien changé. Tout le monde pense que la Belgique c'est terminé et qu'il n'y a personne pour répondre correctement aux questions.
Contrairement à ce que les flamands affirment (voire d'autres), les francophones tant à Bruxelles et en wallonie ne sont pas des assistés mais la configuration administrative est tellement lourde que personne ne s'y retrouve (d'où l'envie de certains de voter pour le PP)
Contrairement à ce que l'on croit, tout la vie économique du sud du pays est cadenassée par la nord.
J'en veux pour preuve cette dernière intervention et pourtant on est pas dans BHV.
Evidemment ça ne fera pas la Une des journaux.
Ils y a des groupements de producteurs locaux qui se mettent en place pour vendre leurs produits en local via des coopératives. Des produits de base comme le lait, les oeufs, le beurre et dérivés de produits laitiers, la viande et les légumes.
L'objectif : acheter proche de chez soi des produits de qualité pour les consommateurs locaux et ainsi faire vivre les producteurs locaux.
Belle initiative mais difficile à mettre en oeuvre car le sacro-saint boerenbond fait des problèmes et envoie l'AFSCA partout et tout le temps. Une vraie descente pour l'instant. Je ne donnerai pas ma source car très proche de moi. Mais c'est un fait.
Par contre, les fermiers flamands qui viennent encore s'installer chez nous sans parler un mot de français pour y faire de l'extensif...... Et pour les contrôles, ils refusent de parler français quand ils savent le parler.
Quand je vois les centres de vacances flamands et hollandais qui fleurissent ici et qui nous bloquent l'accès à des parties de forêts ou des balades parce que c'est "leur territoire" avec évidemment tous les panneaux en flamands et ils disent que la tâche d'huile francophone s'étend autour de Bruxelles ?????
NOn, trop is te veel. Avec 26 %, on a compris. C'est désolant mais c'est comme ça.
Et en disant tout cela, je ne prend pas l'identité française mais force est de constater que face à "l'identitaire" flamand, il faut bien se positionner, donc je prend l'identitaire dans lequel je me sens le mieux. Mais ça va être dur dur pour les bruxellois (enfin les vrais)
Écrit par : pmf | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaireBonjour tout le monde. ça fait un moment que je vous lis, mais là je viens de tomber sur une image qui m'interpelle sur le FaceBook de la NVA qui me pousse à vous la transmettre:
http://www.facebook.com/photo.php?pid=5455846&id=334361224413&fbid=424254689413#!/photo.php?pid=62772&o=all&op=1&view=all&subj=334361224413&aid=-1&id=100000942672802&oid=334361224413
Avec un minimum d'imagination, il y a une certaine ressemblance avec un triste individu... les cheveux sur le côté... l'ombre du nez qui fait comme une petite moustache... frappant non?
Écrit par : zebigbuild | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Arthur : évidemment, quand on appelle son bâtiment "la barricade", faut pas s'étonner de se prendre des pavés ! Appeler au confédéralisme de combat n'est visiblement pas sans conséquences. Enfin, à présent, ils ont leurs poliiciers qui veillent à la sécurité de la barricade.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Zebigbuld : qui ça ? Carlos des Desperate Housewives ?
(P.S. : là, je vous donne un point Godwin : Hitler ne souriait jamais !)
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel et Arthur
Le N-VA a demenage deja quelque temps du Barricadenplein vers de Liefdadigheidsstraat. Essayez d'etre sure ou vous commencez votre pogrom.
Écrit par : Lieven | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Lieven
Liefdadigheidsstraat? Rue de la Charité ????
Hahhahahahhhhhahahhahah
MDR....
Écrit par : thierry_bxl | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Lieven : wij weten dat, hoor, mais il se fait que leurs bureaux ont gardé le nom très symbolique de "De Barricade". Moi, je ne jette mes pavés que dans les marres, et je recommande à ceux qui en ont marre de ne pas faire autrement.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Dommage. Du vandalisme ou encore mieux un attaque personelle, de preference une semaine avant les elections, apporteraient encore quelques pourcents de votes.
Écrit par : Lieven | mercredi, 26 mai 2010
Répondre à ce commentairePrions :
Notre père Baudoin Ier qui êtes aux cieux
Que votre nom soit sanctifié,
Que votre règne revienne,
Que votre volonté soit faite
En Belgique comme au Congo.
Donnez-nous aujourd’hui notre accord politique de ce jour
Pardonnez-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi aux Flamands qui nous ont offensés
Et ne nous soumettez pas à la scission,
Mais délivrez-nous de Bart De Wever,
Amen.
Écrit par : Stéphane | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireAbsolument Lieven!
26% ce n'est pas assez. Il faut absolument que les francophones voient ce qu'est vraiment la Flandre. Il faut NVA-LDD-VB à plus de 50%. Les autres partis ont de toute façon des objectifs qui reviennent au même: continuer de sucer les richesses de Bruxelles (soit en y travaillant, soit en attirant les entreprises vers la périphérie) à court terme et l'annexer à long terme et maintenir la Wallonie comme une colonie sous-développée qui n'est en aucun cas un concurrent.
Voilà 60 ans que nous avons tout lâché au nom d'une soi-disant culpabilité que nous devrions avoir envers la majorité-qui-fait-tout-mieux de ce pays
- Bruxelles qui était une grande ville francophone est aujourd'hui bilingue/"multiculturelle": il est interdit de dire que cette ville est francophone.
Au nom de son statut de capitale, on y a réservé de 20 à 50% des emplois dans les services locaux ou régionaux aux 13% de flamands et obligé tous les autres à parler la langue de ces citoyens de première classe.
Une voix de ces "über-citoyens" y pèse environs 4 voix francophones...
- La périphérie bruxelloise ou vivaient déjà de fortes minorités (voire des majorités, on ne le saura jamais: véto flamand) francophones depuis des générations et dont rien ne justifie l'assimilation forcée et dont le rattachement à la Flandre est discutable (quels autres exemples a-t-on dans l'histoire d'un rattachement fait uniquement sur base de la langue de la majorité? Les flamands ont réussi à inverser la loi: 1932: Une commune choisit sa langue. 1962: la langue est imposée par la commune)
- Les sites de la Belgique unitaire situés aux alentours de Bruxelles (jardin botanique de Meise, arboretum de Tervueren, aéroport de Zaventem, etc)
Facilités, loyauté fédérale, respect des lois, paix communautaire, maintient de BHV comme compensation, signature de la convention sur la protection des minorités, etc. Les francophones savent aujourd'hui ce que vaut la parole de la Flandre.
Avec Bart De Wever, fini le double language! Peut-être cela signifie-t-il simplement qu'il est trop tard et que les flamands savent que ce n'est plus nécessaire, mais au moins, on peut ENFIN espérer que les francophones ouvrent les yeux sur ce pays qu'ils ont construit et qui ne sert plus qu'à les appauvrir: pouvoir politique et économique aux Flamands contre allocations de chômage et jobs subalternes au francophones ... avec vexations et reproches en prime.
Juste retour des chose considèrent les flamands, mais où s'arrêteront-ils? Combien de générations encore à être élevées toujours plus (à mesure que leur richesse augmente) dans la haine du "bourgeois bruxellois francophone" (en voie d'extinction grâce à leur efficace politique d'appauvrissement d'un côté et d'immigration centrée sur Bruxelles de l'autre) et du fainéant incapable wallon (bientôt remplacé par le travailleur bilingue bon-marché wallon. De toute façon subalterne et toujours aussi méprisé)??
Face une Flandre qui se construit depuis au moins 50 ans comme une concurrente des autres régions (quand elle ne peut en prendre le contrôle), au nom de quoi devrions-nous continuer à renoncer? L'Etat fédéral est le résulat de 180 ans de "compromis"/renonciations francophones, il devrait être à prendre ou à laisser.
Basta ya!
Écrit par : Guy | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireQuoi ? Vous votez N-VA, Lieven ? Même après avoir lu Walen Buiten ? Et moi qui vous croyais passé au RWF (rattachement Wevelgem-Florimont)!
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Stéphane : excellent !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireGuy soyez gentil, voulez-vous aller aussi poster votre excellent plaidoyer chez Jean (Jean Quatremer) nous, nous sommes tellement habitués à relever leurs mensonges que nous oublions de citer des faits et pourtant, l’Europe à besoin de savoir, elle doit savoir comment le pays de la présidence et du président traite la démocratie.
Il serait bon, aussi qu’on rappelle à l’Europe comment on empêche les gens de voter (expats exclus des listes, refus de publicité et autres)
Écrit par : Cassandre | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireJ'ai recu hier de l'ambassade un message comme quoi, il y avait un probleme avec mon adresse a l'etranger, en effet beaucoup de pays n'utilise pas les adresses physiques mais des PO box, donc l'embassade m'a envoye un message me disant que la commune en Belgique avait remarque une difference entre mon adresse physique et l'enfroit ou je demandais d'envoyer la convocation(PO BOX)...
J'ai comme la vague impression que le vote ne sera pas possible a cause de problemes "administratif"...
Écrit par : Ben | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@ ben
quand on vous dit que nous en sommes a habiter un royaume fritatier, ...
;-)
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentairece n'est pas nouveau puisque de 2007, mais parfois, il est bon de relire un certain nombre de choses :
http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/383159/bart-de-wever-le-negationnisme-tempere.html
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireet si on (re)parlait du programme du N-VA....
en voilà la traduction :
Traduction de la version néerlandaise du programme de la N-VA.(site web N-VA)
Une nouvelle Alliance FLAMANDE pour six millions de flamands
S'appuyant sur les 45 années de succès du programme de la Volksunie, la N-VA (Nouvelle Alliance flamande) a entamé un programme novateur et ambitieux : un nationalisme flamand à visage humain pour le 21ème siècle
Pas de glorification de son propre peuple, pas d'atermoyements sur le passé mais une vision claire des défis présents et futurs: la mondialisation et ses effets sur le citoyen et sur la société, l'individualisation et le déclin des relations sociales, le déficit démocratique de la Belgique et son intégration européenne, migration et intégration, la (sur)puissance des medias, le fonctionnement de la démocratie parlementaire, le vieillissement de la population ..
Les thèmes d'une nouvelle (nation) Flandre reçoivent une réponse claire au travers des principes énoncé dans le nouveau progarmme flamand : liberté et responsabilité, une Flandre sans complexe, cohérente, déliée et ouverte sur le monde.
Dans un monde global complexe et de plus en plus oppressant, et de plus en plus soumis aux règles des marchés, la N-VA offre à chaque flamand une solution confortable. C'est pourquoi la N-VA lutte pour une meilleure vie en société, pour une communauté flamande libre maîtresse de sa destinée dans sa globalité : libre et responsable.
Partout, à l'échelle du village et du monde, nous oeuvrons pour une nouvelle citoyenneté dans la solidarité. Les clés sont le respect de la personne humaine et de la liberté d'une part et d'autre part la responsabilité et le soucis de la communauté.
Comme région unique et non liée, indépendante des groupes de pression et des pouvoirs financiers, la
N-VA se profile comme le syndicat défenseur de l'intérêt général des flamands.
Les questions sociales, économiques et écologiques reçoivent des réponses dans l'intérêt de la communauté [flamande], sans oeillères idéologiques de droite ou de gauche.
Des lignes directrices claires et sans tabous.
Dans ses efforts pour améliorer la bonne gouvernance et la démocratie, la N-VA a donc logiquement opté pour une Flandre indépendante, état membre d'une Europe démocratique.
Ceci est dans l'intérêt général de la communauté flamande.
Il s'agit donc du renforcement de la démocratie parlementaire, de la lutte contre l'insécurité, d'une politique active pour l'emploi, de la stimulation de la créativité et de l'esprit d'entreprise, de la prospérité d'une Flandre aux mains des flamands, de l'intégration des immigrés, d'une éducation flamande tournée vers l'avenir et le sens de la famille, de la solidarité à l'intérieur et à l'extérieur de la Flandre.
A travers son programme, la N-VA offre de former un groupe avec tous ceux qui comme elle veulent rester indépendants.
Un programme présenté à six millions de flamands pour une politique orientée dans l'intérêt des flamands.
Ce programme n'est pas basé sur un vernis extérieur ou une réthorique creuse mais bien sur du concret.
La N-VA est un parti doté d'un programme simple pour des personnes qui font ce qu'elles disent.
Un parti flamand pour six millions de flamands !
Les traduction française proposée sur le site de la N-VA
Alliance Neo-Flamande
La "Nieuw-Vlaamse Alliantie" (Alliance Néo-Flamande - N-VA) est un nouveau parti politique, fondé en automne 2001. Comme successeur de la Volksunie (1954-2001) elle peut se vanter d'une tradition politique établie. L'objectif de la N-VA est le même que celui de son prédécesseur: donner corps, d'une façon moderne et démocratique, à un nationalisme flamand.
Sur le plan politique, elle plaide pour une république flamande, état membre d'une Europe confédérale et démocratique. Le parti estime qu'une communauté forte d'une part et une coopération internationale bien développée d'autre part, répondent le mieux aux défis du 21ième siècle. Le niveau gouvernemental belge s'évaporera entre ces deux pôles et prouve depuis longtemps d'être en contradiction flagrante avec une gouvernance efficace.
En plus, la N-VA défend le droit de l'autodétermination des peuples comme principe de base du droit international public, décrit dans article 1 de la Charte des Nations Unies. La Flandre répond à toutes les normes du droit international pour devenir un état: une population permanente; un territoire avec des frontières extérieures claires; un parlement directement élu et un gouvernement désigné par ce parlement et une reconnaissance comme état (membre) grâce à des traités conclus avec d'autres pays.
Un état de taille limitée mais montrant une forte cohésion peut bel et bien aller à la rencontre du monde. Ce n'est pas une coïncidence que les petits états, bien gouvernés, sont caractérisés des niveaux de bien-être et de prospérité les plus élevés du monde..
La Flandre n'a aucune raison de se sous-estimer: avec 6 millions de Flamands, nous occupons la 95ième place entre les ± 193 pays du monde en ce qui concerne la population; sur le plan économique la Flandre connaît le 24ième produit national brut plus élevé du monde.
Les idées politiques de la N-VA ne sont pas un objectif en soi mais l'instrument de travail par excellence pour réaliser la prospérité, le bien-être et le développement culturel de tous les habitants de la Flandre.
Un état flamand est le cadre pour une cohésion forte et pour une société de grande(s) valeur(s). Le fil rouge dans la vision du N-VA est la conviction qu'une société a autant besoin de valeurs morales que de valeurs matérielles.
c'est clair, ...parfaitement clair, non ??? si ???
a moins que, ...
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Oui, j'ai lu Walen Buiten mais j'ai aussi lu le livre de De Wever et ce dernier est le meilleur des deux :)
Écrit par : Lieven | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireFlorent Ouai ! Deux poids deux mesures certains peuvent comparer, d’autres pas… Injuste !
Écrit par : Cassandre | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentairecassandre, relis le programme de la N-va posté plus haut, ... et suis le lien vers le personnage idyllique que Lieven défends, ... c'est instructif.
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@JPBWEB
PAs besoin de guidance internationale, ... BDW s'occupe de tout c'est dans son programme !!, t'inquiète ! il sait, lui comment faire ... bonne lecture de son programme...
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@ Stéphane,
le retour de Beaudouin, non merci, avec l'Opus Dei protecteur des éveques pédophile pour barrer la venue à BDW, c'est vraiment pas un progrès.
Clairon
Écrit par : Clairon | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@ clairon
merci pour cette vérité apostolique....
Albert II est bien plus "in the move"
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireDi Rupo annoncait qu'il comprenait la reaction de Turtleboom de faire envoyer les convocations dans les communes a facilites. Est ce moi mais cet acte est illegale dans la mesure ou ce sont les communes qui sont censees organiser les elections et que celles ci le faisaient effectivement ? N'y a t'il pas la sujet a recours aupres de la cour de cassation ? Quelqu'un peut il nous eclairer ?
Et depuis quand doit on se rejouir du cote francophone de ce genre de chose ....
... ben depuis qu'on est candidat a la place de premier ministre pardi !!!!
Frotter dans le sens du poil, lecher le cul se dit en anglais "brown noze", est ce moi qui voit mal ou Di Rupo a un peu de merde au bout du nez ? Et n'est ce pas le signe la que le PS sera pret demain a toutes les concessions pour installer son Empereur a la tete du gouvernement d'un pays qui n'en portera plus que le nom, qui sera une coquille vide d'un couple qui fait chambre a part mais qui reste ensemble pour les apparences.
Est ce moi qui voit les choses deformees mais la belle unite des francophones n'est plus qu'une sorte de rideau de fumee ?
Est ce encore moi ou ais je l'impression que le PS a surtout des ambitions pour lui meme et finalement bien peu voire pas du tout d'ambitions pour les francophones ?
Écrit par : kermit | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireLE COMBAT POUR L'ÉLARGISSEMENT DE BRUXELLES EST PLUS IMPORTANT QUE LE COMBAT (DÉSESPÉRÉ) POUR LA SURVIE DE CE PAYS !
Écrit par : smiling Bob | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Ben : vous pouvez me donner tous les détails à marcelsel@gmail.com ?
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Lieven : ah ! Ce grant Bart ! Quelle plume !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireAvec plaisir...;-)))...
Écrit par : Ben | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireEnvoye...
Écrit par : Ben | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@ Clairon : c'était de l'humour. Je ne souhaite pas non plus la recolonisation du Congo. Par contre une grande cérémonie collective de repentance entre Flamands et Francophones, où chacun pardonnerait à l'autre une bonne fois pour toutes les offenses historiques de l'un et de l'autre, il faudrait peut-être en passer par là vu où en sont arrivées les choses...
Écrit par : Stéphane | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireC'est curieux, mais j'y trouve un petit côté réac de type Travail-Famille-Patrie à ce programme de l'ami Bartouille, posté par JPA. Ça me rappelle un très vieux projet de "Révolution Nationale", vécu sous d'autres cieux plus funestes.
L'objectif était aussi de remettre une société dans son bon droit, en re-construisant une nouvelle nation, s'appuyant sur une nouvelle constitution fondée, non plus sur le tiercé gagnant Liberté-Égalité-Fraternité, mais plutôt articulée sur la dure-mère rachidienne Travail-Famille-Patrie.
Avec, de la même manière, un homme providentiel, nouveau bâtisseur constitutionnel, un peuple à délivrer d'un joug oppressif (Fr), la vénération de mythes fondateurs, une même défiance à l'égard des pressions du monde extérieur, un même refus du principe égalitaire (cf. minorités), un programme vendu comme étant simple, accessible, sans vernis intellectuel, ni rhétorique, juste basiquement concrêt, une même pédagogie anti-intellectualiste. Les prochaines vacances de BdW ? Une cure thermale en France ?
En même temps, on a un bon recul historique sur ce type de plan de campagne, les tests ont toujours été assez prometteurs en période électorale, je dirais même carton plein au niveau des taux de remontées.
Quoi qu'il en soit, moi j'dis comme Isa, vivement qu'on puisse reparler néerlandais à son boucher... C'est vrai, quoi, les merguez sont bien moins bonnes en français ! :-))
Écrit par : Karine | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaire@Karine
Non, BDW va en vacances en Bayern, ou les choses sont organises avec Deutche Grundlichkeit. Son derniere vacance en France a failli lui couter la vie, comme Marcel a bien chronique sur ce blog.
Écrit par : Lieven | jeudi, 27 mai 2010
Répondre à ce commentaireAh oui, Lieven, c'est vrai. J'avais oublié ce détail piquant. Une luge francophone qui s'était retournée contre lui, le retournant comme une crêpe. Il est maudit, le pauvre.
Écrit par : Karine | vendredi, 28 mai 2010
Répondre à ce commentaireje voudrais vous livrer une réflexion au sujet des partis flamands, open VLD en tête et GROEN ensuite, ...
je pense qu'ils sont tous deux en train de chercher - en se "radicalisant" - a diminuer l'impact de la NV-a, ...
vous en pensez quoi ?
Écrit par : jean-paul allonsius | mardi, 01 juin 2010
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