mardi, 05 février 2013
Bart se livre et c’est la foire (d’empoigne).
Le Cri et la Renaissance du Livre crient au scandale, à la censure, à l’immonde entorse à la liberté d’expression. Ce matin, quelques journaux étaient en alerte rouge. Rendez-vous compte : Bart De Wever serait « interdit » à la Foire du Livre ! Rien que ça ! Je vous brosse le tableau que m’inspire cette information : monsieur De Wever se présente à l’entrée de la Foire, le dimanche où il veut prendre la parole, et le staff, pour l’empêcher de parler aux foules francophones qui attendent en hurlant leur amour au bourgmestre d’Anvers, appelle une vingtaine de cars de police pour faire entendre raison au malotru. Bart proteste, on l’arrête, on lui met les menottes, on le bouscule, on le conduit au Stade du Heysel où l’attendent des milliers d’autres refuzniks, tandis qu’aidée par un groupe d’espions américains envoyés par Henri Kissinger, Ana Garcia, la commissaire générale de l’événement, s’empare du trône d’Albert II et commence son dictatorat par la déportation immédiate des éditeurs qui auraient osé traduire Bart De Wever, dans la Pampa. Mais si, je vous jure…
Parce que la censure, c’est ça. Ou du moins, c’est vers ça que ça mène. La censure est une méthode utilisée par un pouvoir quelconque pour empêcher ses opposants de s’exprimer. Et si quelqu’un est en mesure d’exercer une censure dans ce pays, ce n’est pas la Foire du Livre — initiative privée, même si elle bénéficie de soutiens publics (c’est du reste la moindre des choses) —, mais bien, par exemple, un partenaire du gouvernement, un président de parti au pouvoir, un bourgmestre. Bart De Wever est l’une de ces personnes. Question coup, monsieur Flandre en a donc réussi un de génial, celui de retourner la situation en prétendant, par éditeurs francophones interposés, qu’il serait victime de censure. Mais en imposant ce raisonnement, ces derniers ramènent ce pays sous le niveau de la mer de l’intelligence politique, de la conscience et de la critique.
D’abord, arrêtons tout de suite de dire n’importe quoi. Et écoutons peut-être Ana Garcia : « Non, nous n'avons pas interdit une rencontre [avec Bart De Wever] et encore moins sur son stand (d’Interforum) ». Alors, de quoi s’agit-il ? Ça a débuté comme ça : les éditeurs Le Cri et La Renaissance du Livre publient tous deux un livre sur Bart De Wever. Le premier propose ses chroniques parues dans le Standaard. C’est donc un livre de Bart. Le second a traduit De Ware Bart De Wever (Le vrai Bart De Wever) de Kristof Windels, un récit de sa dernière campagne, largement autorisé et préfacé par l’intéressé. Autorisé, au point que pour sa présentation au Cercle de Wallonie, l’auteur était accompagné de… Jan Peumans (N-VA), le président du Parlement flamand. Deux textes dont on doute qu’ils soient très critiques.
Afin de lancer leurs opus, les deux maisons d’édition ont demandé avec beaucoup d’insistance à la commissaire de la foire Ana Garcia de pouvoir utiliser l’un des espaces publics (forums) pour que Bart puisse y défendre les livres qu’ils publient. Et il fallait que ce soit le dimanche. Monsieur a ses préférences. Or, le dimanche, à peu près chaque éditeur essaye d’envoyer l’un de ses auteurs dans un des forums. Parce que c’est un jour de grande foule. Ces espaces sont toutefois réservés, en principe, aux auteurs qui entrent dans le thème de l’année. Il peut y avoir des entorses à ce principe, mais la base est là. Et le thème de la Foire 2013, c’est « Écrits meurtriers ». Une façon de commémorer le centenaire de la naissance d’Albert Camus, et de mettre à l’honneur l’une de ses citations : « Créer, c'est vivre deux fois ». La Foire prévoit donc de mettre d’une part le roman noir à l’honneur, mais aussi « les récits qui disent la noirceur du monde, puisant leur source dans l’histoire, la religion, l’analyse sociologique, la quête identitaire... »
Héhé…
Je constate donc avec délectation que les écrits de Bart De Wever diraient bien, selon ses éditeurs francophones, « la noirceur du monde ». Dont acte. Bien sûr, on peut se dire qu’il puise ses sources dans l’histoire et la quête identitaire. Sauf qu’il n’est pas un simple écrivain, mais un homme de pouvoir, et même de ceux contre lesquels Camus aurait pu se dresser. Car comment partir en quête de son identité, de ses identités, quand un homme veut vous en imposer une ? Comment puiser ses sources dans l’Histoire quand un politicien en use à son profit, la réécrit, la révise ?
S’il y a donc bien un personnage qui est à contre-emploi à la Foire du Livre (francophone) de cette année, c’est monsieur De Wever ! Et qu’on ne vienne pas me faire croire que sa liberté d’expression est en péril : il est déjà présent partout en permanence, du journal du matin ou journal du soir, dans nos esprits, dans nos craintes, jusque dans nos T-shirts arc-en-ciel. En fait, rien, mais alors absolument rien, n’oblige la Foire à lui céder un pouce de terrain médiatique sur des podiums qu’elle gère indépendamment, et qui constituent sa ligne éditoriale ! Présenter un tel refus comme une « censure », c’est juste dingue. Et le plus beau, c’est que Le Cri et La Renaissance ne sont pas exposants à la Foire, mais simplement accueillis sur le stand de leur distributeur, Interforum. Et que rien ne leur interdit d’organiser leurs présentations sur ce stand. Mais peut-être qu’Interforum s’y oppose… Ou alors, peut-être qu’une présentation sur un stand ne convient pas à l’image que Bart De Wever se fait du Président de la Nieuw-Vlaamse Arrogantie ! Oui, arrogantie ! Car qu’y a-t-il de plus arrogant pour quelqu’un dont le parti fustige du francophone à longueur d'année que de prétendre s’imposer à la foire des écrivains francophones, et de faire comme s’il avait là un droit d’office à un espace de débat ?
L’éditeur qui a regimbé le plus fort, Le Cri, a été d’une imprudence ou d’une impudence crasse. Avant même d'avoir obtenu un accord d'Ana Garcia pour l'utilisation d'un des podiums, il s'est empressé d'aller livrer au Soir son scoop de la mort : l'homme qui monopolise depuis quelques années le discours politique belge fera le barnum, le buzz, le boum le bang, le shebang, à la Foire du Livre de Bruxelles et éclipsera — excusez du peu — les grands auteurs qui y sont invités ! Rendez-vous compte : après s'être emparé du monde du jeu télévisé flamand et de celui de l'amaigrissement, Bart De Wever allait donc faire sa Loi dans le temple momentané de la culture française (et internationale) dont il passe son temps, dans ses chroniques (publiées par… Le Cri), à fustiger… euh… l'arrogance ! Alors, soit, Christian Lutz, directeur du Cri, a fait preuve d’une légèreté de débutant, soit il a tenté de forcer la main à Ana Garcia en annonçant un événement qui n’avait pas l’aval de la Foire. Le forcing ayant échoué, il ne restait plus qu’à crier (sic) à la censure de Bart De Wever, ce qui ne pouvait qu’alimenter son statut de Calimero. Faut croire que la calimérite aigüe est extrêmement contagieuse et qu’il suffit de publier le mamamouchi du Nord pour choper le virus.
Censure ! a-t-on crié ici et là ce matin. Et j’ai même entendu susurrer que la Foire du Livre francophone de Bruxelles faisait le jeu de… hem hem… Bart De Wever ! Ah bon. Il faut donc tout lui céder ? Absurde ! Cette affaire montre surtout où en est l'esprit critique ces temps-ci : suspendu à la peur du « qu'en-dira-t-on en Flandre ». Ça n’est pas la liberté, ça, c’est l’esclavage ! Oh, on peut s’attendre à ce que De Wever se dise, une fois de plus, peiné, choqué, scandalisé, chagrin de voir que « du côté wallon, on lui refuse ce droit de paraître ». Et parions que Terzake lui donnera l'espace que cette méchante foire lui a refusé. Ben oui, si c’est ça, alors tant pis. On ne peut pas y faire grand-chose. On n’a pas le droit d’accepter d’être l’otage d’une légende vivante autoproclamée à ce point. La Flandre médiatique fait ce qu’elle veut de son Grand Calimero. Du reste, elle est de plus en plus critique et je pense qu’elle peut comprendre qu’Olivier Maingain, par exemple, n’aurait pas la moindre chance de voir ses œuvres à lui traduites en néerlandais et encore moins de les présenter en personne à la Foire du Livre d’Anvers. Alors, De Wever à Bruxelles, on a parfaitement le droit de dire non. Et ceux qui feront usage d’un tel refus politiquement montreront qu’ils sont plus proches de l’obscurantisme que de quelque liberté que ce soit.
Car la seule question qui vaut d’être posée aujourd’hui me paraît être : « en quoi De Wever aurait-il le droit d'exiger un podium où que ce soit ? » Une toute simple petite question qui révèle en fait toute la manipulation dont — pour des raisons qu'on espère exclusivement commerciales — deux éditeurs francophones se sont fait les complices ou les acteurs. Deux éditeurs qui prétendent nous en apprendre sur De Wever mais publient des livres autorisés. La façon facile de grappiller un peu de la notoriété du bourgmestre d’Anvers. Pas besoin d’enquêter. Pas besoin de se le mettre à dos. Au contraire : il accepte de faire la promo du bouquin en personne. Un beau coup de pub. Mais s’il suffisait de ça pour éclipser Douglas Kennedy et David Grossman, le monde serait aussi plat qu’un « zet die ploat af ».
Ne retournons donc pas le problème : défendre la soi-disant liberté du président du parti le plus puissant de Belgique de s’arroger un forum revient à remettre en question la liberté éditoriale de la Foire du Livre, et donc la liberté d’expression de ses animateurs. Et nous tous, auteurs, éditeurs, journalistes, n’avons pas le droit de laisser quelques abrutis — je pèse mes mots — laisser ainsi prendre le cœur annuel de notre littérature — ou de toute autre — en otage. C’est aussi simple que ça.
Bref, quand Le Cri aboie, La Renaissance trépasse.
23:27 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (150) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Je serais (nettement) moins catégorique concernant le clivage entre "gentils organisateurs de la Foire du Livre" et "ces deux méchants éditeurs qui veulent vendre du papier"... Depuis qu'Ana Garcia est devenue commissaire de la FLB, les prix pour y participer n'ont cessé de grimper, sans rapport avec l'inflation... Résultats : les petites maisons d'éditions ont été progressivement écartées (sauf les éternelles subventionnées), ne pouvant tout simplement plus suivre. On a même vu la création d'une Foire du Livre Off. C'est dire ! Dans le même temps, la paperasserie pour y participer devenaient digne d'un contrat d'assurance, où les astérisques sont plus importantes que les articles... Quant au contact humain entre éditeurs et organisateurs de la FLB : Pour quoi faire ? Madame Garcia préfère visiblement jouer les femmes overbookées... Ayant travaillé chez l'ancien président de la FIL (oui, à l'époque, elle était Internationale) Willy Vander, qu'on enterrait justement ce matin, je me souviens comme si c'était hier de ce rendez-vous reporté une demi-douzaine de fois pour qu'enfin, au bout de 6 mois, Ana Garcia tourve enfin un créneau de deux heures à accorder à Willy, qu'elle présente maintenant comme son mentor, avec André Samain - que, j'en mettrais ma main au feu, elle ne fréquente pas davantage, mais là, je ne peux l'affirme, n'ayant pas travaillé directement avec lui. En écoutant ses "explications" de l'incident, tout à l'heure chez Caekelberghs, j'ai failli étouffer de rire. Quant aux deux "méchants éditeurs qui veulent faire de l'argent" (les méga-diffuseurs chercheraient-ils autre chose?), ils ont déploré n'avoir jamais rencontré Ana Garcia en plusieurs années de participation à la FLB. Ça m'a rappelé des souvenirs ! Si cette foire était davantage fréquentée par des éditeurs, plutôt que par des diffuseurs, il y a longtemps que sa commissaire aurait été désavouée. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'elle est sous le feu des critiques... L'édition et la communication, ce sont deux choses différentes. Elle n'a jamais su le comprendre. [Face à l'Info du 05/02 : http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1797092 ]
Écrit par : FIL | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaire@FIL : je connais parfaitement ces critiques. La question n'est pas là. C'est une question de principe.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
C'est incroyable comme votre version différe de celle dans les journaux flamands, qui faut il encore croire, les grands vilains flamands ou les grands vilains francophones? C'est a en perdre la boule ;)
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
Je pense vous avoir démasqué cher Christian Lutz. Vous commettez la même erreur qu'au face à l'info : "Willy Vander". Et non, Willy n'avait pas donné son nom à sa maison d'édition. Willy était humain et bien trop humble. Je me dois de rectifier certains de vos propos. Il est tout à fait inexacte de dire que les prix augmentent continuellement. J'attire votre attention sur la politique à 2 vitesses menée par Ana Garcia. Celle-là même qui favorise les petites structures, de plus en plus nombreuses à nous rejoindre. Quant à la quantité de paperasserie pour s'y inscrire, elle se limite à une feuille sur laquelle il vous suffit d'y inscrire votre nom, coordonnées administratives (3 lignes), le nom de votre maison d'édition, et la surface souhaitée. Un jeu d'enfant réglé en 3 min. Quand vous parlez de Willy, vous manquez d'un total respect. En fait, cher monsieur, reconnaissez que l'article de Marcel Sel vous dérange tellement il est juste et intelligent. Appuyé par les quelques touches d'humour bien mesurées. Ce dont ne sont pas capables les alliés que vous êtes choisis pour créer le buzz, en la personne de Béatrice Delvaux et Eddy Caekelberghs. Espérant une publicité gratuite pour booster vos ventes. A la FLB, ceux qui veulent nous trouver, le font sans efforts. Car il nous est bien évidemment impossible entre les nombreuses tâches et responsabilités de visiter tous les participants. Faudrait il encore que vous y soyez présent ? Ce qui était loin d'être le cas, lorsque Couleur Livres vous hébergeait. A très bientôt donc.
Roberto Cassol. Architecte d'intérieur de la FLB
Écrit par : Roberto Cassol | mercredi, 06 février 2013
@Isa : dans quels journaux ? La presse flamanda a, à ma connaissance, repris les infos du Soir…
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
@ Marcêl
Je lis tout les jours HLN (je sais, je sais, pas de commentaire ;) ) mais après recherche sur le net à part "de Standaard" ou faute de ne pas être abonné je ne peux pas lire l'article, je ne trouve pas d'autres journaux pratiquement qui en parlent.
Dans l'article cité on parle juste d'une question de demandes rentrées trop tard et que c'est la dessus qu'on c'est basé, rien de plus. Néanmoins je n'ai pas suivi les débats télé sur le sujet.
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
Un principe qui, comme le disait Caekelberghs, a connu de nombreuses exceptions, et même en dernière minute... L'explication de la conversation interrompue parce que l'interlocuteur est pris d'une quinte de toux (Tonton, pourquoi tu tousses?), un grand moment de radio ! Il est probable que l'incident d'aujourd'hui ne mérite pas toute cette attention, mais à cet égard, les journalistes pourraient faire aussi leur autocritiques et de demander ENFIN s'ils n'accordent pas à BDW plus d'importance qu'il n'en mérite - à commencer par Béatrice Delvaux et son édito excessif (mais tellement vendeur!). Un incident, rien de plus en réalité, mais l'incident de trop... Et même si BDW ne m'est pas du tout sympathique, je préfèrerais très nettement que sa venue ne crée pas l'événement, plutôt que de le voir "non retenu" pour des raisons qui ne dupent personne.
« Quand Le Cri aboie, La Renaissance trépasse... » Si la conclusion de tout cela est de se réjouir de voir disparaître deux éditeurs belges de petite/moyenne importance, eh bien franchement, c'est bien triste...
Écrit par : FIL | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaireHéhé ... publicité gratuite pour le livre. N'empêche que ce serait mieux de critiquer le contenu du livre que la forme.
Écrit par : xavier castille | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaireNous on s'en fout de la perfide propagande de wever & C°, de ses fantasmes et autres délires d'enfant roi ... Ces livres sont juste bons pour les chiottes de l'histoire.
Un peu d'air frais... Please !
Vivement jeudi et un livre génial " Indignés de Cons " ... Qui en a entendu parler ? ;-)
Écrit par : Philippe | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaireEt le libre choix de lire ce qu'on a envie de lire et non votre dictature, vous en faites quoi? On vous l'a déjà dis ici et pas moi, vous ressemblez comme un frère jumeau à Bart De Wever en version française of course ;) ;)
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
Encore une fois vos vieux fantasmes... En Fédération Wallonie-Bruxelles élargie, personne ne compte vous interdire de lire des livres, tout comme personne ne vous empêche d'avoir mauvais goût !
Pour les "points en commun" avec votre BV... Vous repasserez* car il n'y en a aucun..!
Mais votre technique est tellement édulcorée quelle ne nécessite qu'un laconique "No comment".
* Avec ou sans titres-services ;)
Écrit par : Philippe | mercredi, 06 février 2013
@isa412
Je confirme totalement.
Vous aurez sans doute remarqué que Philippe est très branché "odeurs", "chiottes", "relents", "puanteur" et toute cette logorrhée effectivement malodorante qu'on croyait réservée à l'extrême-droite ou à l'extrême-gauche.
En fait, non, elle est aussi le fait de wallingants ne sentant très manifestement pas leurs propres pets foireux !
;)
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
@ MUC : c'est vous qui paraissiez refuser de croire qu'un FDF puisse parler suffisamment bien néerlandais pour enseigner en Flandre… Vous avez changé d'avis apparemment, tant mieux.
Quant à Hendrik Vuye, je me demande moi aussi où il trouve sa motivation pour vivre et travailler dans une région qu'il doit considérer, façon N-VA, comme un parasite.
À moins qu'il fasse, comme beaucoup de Belges en fait, une distinction schizophrène entre la réalité qu'il vit au jour le jour et ses convictions politiques. J'ai connu des gens qui disait ouvertement mépriser des gens d'une certaine communauté, et qui pourtant n'avaient que des louanges pour les gens de cette même communauté qu'ils connaissaient personnellement… Je ne connais pas de pires convictions politiques que celles qui contredisent l'expérience vécue.
Au juste, quand vous écrivez mon patronyme, ce serait mieux de l'écrire avec un seul « o ». Un nom flamand, c'est trop d'honneur pour un Français d'origine espagnole par son père :-)
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 08 février 2013
De druiven zijn duidelijk zuur. De Wever geraakt moeiteloos vertaald terwijl voor uw boekje in Vlaanderen geen enkele belangstelling is. En wat betreft de grote openheid in Wallonie
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20130205_00459086
Laat de burgeroorlog beginnen!
Écrit par : Lieven | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaire@Lieven : integendeel : zijn columns verschijnen bij Le Cri et De Ware De Wever is vertaald door La Renaissance du Livre. Dus verschijnt hij wel in het Frans. De vraag is of hij daarom perse een podium mag eisen op de Foire du Livre gezien in Frans België jaarlijks meer dan 5.000 boeken worden uitgegeven. Ter info, wanneer Les Secrets de Bart De Wever is verschenen hebben wij ook geen podium gekregen, en ik beschouw dat als perfect normaal. Maar Bart zal een uitzondering zijn, zeker ?
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
@Lieven : en de vraag is ook, bijvoorbeeld, of een waalsgezinde professor kans maakt om in een Vlaamse universiteit verder te kunnen doceren. Oei. Maar kijk, hij zou zelfs niet aangeworven worden ! Zeg mij eens hoeveel FDF'ers in Vlaanderen doceren ? Oeps. Geen. Geen een. Onmogelijk. Van openheid gesproken…
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
@Lieven
Le 2000ème "stunt" de Calimerdo ressemble plus, comme d'habitude, à une burgemeester oorlog.
Écrit par : Moventoh | mercredi, 06 février 2013
@ Sel
Er doceert geen enkele FDF-er in Vlaanderen omdat men a) daarvoor Nederlands moet kunnen, b) er in geïnteresseerd moet zijn, in dergelijke job
Moeilijk hé, een correcte vergelijking maken, ....
Écrit par : MUC | mercredi, 06 février 2013
@ Marcel
"@Lieven : integendeel : zijn columns verschijnen bij Le Cri et De Ware De Wever is vertaald door La Renaissance du Livre. Dus verschijnt hij wel in het Frans."
C'est bien ce qu'il a dit Lieven, moeiteloos veut dire sans aucun effort ou problème donc, mais je crois que vous avez surtout lu trop vite ;)
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
@ Marcel
"Zeg mij eens hoeveel FDF'ers in Vlaanderen doceren ? Oeps. Geen. Geen een. Onmogelijk. Van openheid gesproken…"
Eeuuuh die is laag onder de gordel en ik begrijp wel dat Lieven op uw systeem werkt soms, maar vergeet niet dat wij ook meelezen en hier ook mee in betrokken worden.
Want sorry Marcel ik treed hier volledig MUC bij, kan u mij een voorbeeld geven van een FDFer en liefst meerdere dan nog, die nederlands praten en gaan solliciteren zijn in een universiteit in Vlaanderen en niet aanvaard werden? Dan pas kan men een vergelijking maken en kan u ons uitschelden voor het feit dat wij geen openheid zouden hebben, ok?
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
@Isa @Lieven Ja sorry, ben bezig met de voorbereiding van mijn persconferentie van morgen. Beetje geperturbeerd :-)
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
Pas maar op, of ik kom u morgen een dikke knuffel geven op uw persconferentie, kwestie van een beetje perturbatie te kunnen loslaten ;) ;) ;)
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
@Isa : persconferentie is enkel voor journalisten, maar 's avonds ben je uiteraard welkom op de cocktail.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
Awel ja ik had het op dat natuurlijk, wist niet dat er nog iets anders (persconferentie amaaaaiiiiii !!! ;) ;) ) aan vooraf ging, bedankt voor het welkom zijn in ieder geval.
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
@Isa@MUC
"a) daarvoor Nederlands moet kunnen"
je suis étonné que vous semblez ignorer que plein de cours sont donnés en anglais par des profs étrangers dans vos universités (dans les univ FR aussi d'ailleurs)
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 février 2013
Nous sommes naturellement au courant mon cher, mais si on veut comparer le comparable, alors on compare un prof néerlandophone qui donne cours en français avec un prof francophone qui donne cours en néérlandais, rien de plus, rien de moins, faut arrêter de chercher la petite bête chez nous alors qu'elle n'y est pas ;) ;)
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013
@ Uit 't Zuiltje
Il y a - en effet - certains cours donnés en anglais (gastdocenten)
Donc, pour vous satisfaire ; "connaissez- vous des membres du FDF qui veulent donner des cours (intéressants) en anglais à nos universités" ?
Non, donc, ... tevreden nu ?
Écrit par : MUC | mercredi, 06 février 2013
@MUC
pourquoi pas un excellent cours de littérature FR ...;))
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 février 2013
@ MUC : en voilà un de FDF qui a été assistant de recherche à la KUL.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Clerfayt
Pour l'avoir entendu plusieurs fois à Radio 1, j'ai pu constater qu'il parle parfaitement néerlandais, ce qui doit vous faire mal quelque part.
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 février 2013
Il y avait des professeurs francophones qui enseignaient à la KUL en néerlandais jusqu'en 1968, beste vrienden. Ne venez pas maintenant la bouche en cœur prétendre qu'ils n'ont pas été remballés à l'époque. Et ne vous étonnez pas qu'ils ne soient pas revenus. L'un d'entre eux s'appelait Christian de Duve. Parfait bilingue. Entre-temps, il est devenu prix Nobel, mais de Louvain-La-Neuve et d'une université américaine. Je ne crois pas que les leçons d'ouverture puissent venir de manière crédible d'académies qui ont rejeté le français. Il y a encore bien d'autres professeurs flamands en Wallonie, et bien d'autres scientifiques wallons qui parlent parfaitement le néerlandais (y compris qui votent FDF). La seule raison pour laquelle Vuye — et pas les autres — est embêté, c'est parce qu'il soutient et conseille un parti dont l'une des ambitions est d'affaiblir la Wallonie. Mais ça ne serait pas encore très grave, si le constitutionnaliste Vuye n'avait recommandé au Parlement flamand de passer outre la constitution. C'est une faute qui rend son cours suspect bien évidemment. En Flandre, ça ferait un tollé et le prof en question ne resterait pas en place dix minutes. En Wallonie ? Eh bien, finalement, c'est aux Wallons d'en décider. C'est quand même ce que Vuye recommande ? Chacun chez soi ? Mais ça ne vaudrait pas pour lui ? Ah ! Ce n'est pas beau de mordre dans la main qui vous nourrit. Et cette main, c'est la Communauté française.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
@Franck : mais oui, mais pour MUC, le fait même qu'un Francophone soit en état intellectuel de donner cours en néerlandais en Flandre est incompréhensible. Il ne faut pas lui en vouloir, 80 ans de Vlaams Nationalisme méprisant mène à ce genre d'idées préconçues.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013
@Isa412; @MUC
b) "s'il y en avait eu un seul, tous auraient été sauvés..."
un seul prof fdf en vl (je ne crois pas qu'il y en ait un qui le serait sans l'exprimer),
le fdf serait fier de le montrer
et les flamands seraient fiers de leur propre ouverture d'esprit
mais le fdf et la n-va sont incomparables quantitativement et qualitativement, les ouvertures d'esprit aussi ;))
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 février 2013
@ Marcel
Vous êtes foncierement comique denouveau
"@Lieven : en de vraag is ook, bijvoorbeeld, of een waalsgezinde professor kans maakt om in een Vlaamse universiteit verder te kunnen doceren. Oei. Maar kijk, hij zou zelfs niet aangeworven worden ! Zeg mij eens hoeveel FDF'ers in Vlaanderen doceren ? Oeps. Geen. Geen een. Onmogelijk. Van openheid gesproken"
Vous lancez vous même la polémique et puis vous venez dire le contraire et à ce que je sache, l'histoire de l'unif dans le temps, et dont je ne suis pas fiere, faut pas nous la frotter sous le nez chaque fois, comme si j'en étais coupable et présente (c'aurait été difficile entre nous mais bon) c'etait la branche francophone, jamais entendu que ces profs donnaient cours en néerlandais. Mais entre parenthése je m'en fout, je ne demanderais pas mieux qu'un fdf donne cours en néerlandais dans une unif en Flandre, soyons clair à ce sujet. Je suis pour l'ouverture d'esprit, du moment qu'il y en ai un qui se présente faites moi signe, on ouvre la bouteille de champ!!!!
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
@ Marcel
"Je ne crois pas que les leçons d'ouverture puissent venir de manière crédible d'académies qui ont rejeté le français"
On parle d'il y a presque 50 ans bientôt vous allez laisser les gens qui travaillent la maintenant et qui pour la plupart n'en sont en rien responsable laisser porter ce poids pendant quoi? encore 150 ans? Autant en vouloir encore et toujours à tous les Allemands, je trouve ça pitoyable. La manière je suis tout à fait d'accord fut lamentable et les slogans encore plus, mais vous oubliez par facilité toute l'histoire précedent ces faits je crois. Combien de temps le néerlandais fut-il interdit dans les universités en Flandre, dans l'espoir de pouvoir faire disparaitre ce vilain dialecte? Je n'en veux absolument pas à aucun francophonde de maintenant à cause de ça, mais apparemment en effet nous avons des leçons d'ouverture à reçevoir, ben tiens.
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
en oh wat bent u toch een grapjas Marcel, Christiaen De Duve parfait bilingue dat zal wel zijn, hij groeide op en ging naar school in Antwerpen en daarna naar Leuven!!!! ;))
"De Duves ouders waren tijdens de Eerste Wereldoorlog naar het Verenigd Koninkrijk gevlucht en keerden in 1920 terug naar België. Hij groeide op in Antwerpen en studeerde er aan het Onze-Lieve-Vrouwecollege. In 1934 begon hij aan een studie medicijnen aan de K.U. Leuven en werd in 1941 doctor in de geneeskunde. In 1946 werd hij ook nog licentiaat in de scheikunde. Na deelname aan de Achttiendaagse veldtocht en een korte gevangenschap kwam hij naar Leuven terug en studeerde af als arts in 1941. "
C'étais même un de ces vilains flamands qu'Hitler avais relachée plutot que les Wallons apparemment?
Comme quoi rien n'est jamais ce qu'il semble, surtout venant de Marcel, toujours vérifier ;)
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
@ Franck
Non ça ne fait pas mal, Maingain parle aussi parfaitement le néerlandais, je ne sais que m'en rejouir chaque fois qu'il m'adresse la parole ;) ;) Je n'ai jamais prétendu qu'aucun fdf ne parlait le nl, mais je n'en connais pas qui ont demandé de donner cours dans une unif nl et ont été refoulée, c'est tout autre chose.
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
@Franck Pastor
A côté de Clerfayt, il est un truc qu'on sait assez peu : en 1986, Olivier Maingain obtenait un diplôme de droit à l'université d'Utrecht.
:)))
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
@ Sel, Pastor & Tutti Quanti,
Il me semble que certains parmi vous perdent les pédales
a) avec une certaine arrogance, un certain Sel prétend de savoir "en de vraag is ook, bijvoorbeeld, of een waalsgezinde professor kans maakt om in een Vlaamse universiteit verder te kunnen doceren. Oei. Maar kijk, hij zou zelfs niet aangeworven worden ! Zeg mij eens hoeveel FDF'ers in Vlaanderen doceren ? Oeps. Geen. Geen een. Onmogelijk. Van openheid gesproken…"
Donc, en Flandre, on n'admet pas des professeurs "du FDF". Volià, selon Sel lle preuve du manque "d'ouverture" des Flamands.
b) un certain MUC (verdWAALd) ose remarquer ; mais où sont les candidats professeur FDF en Flandre ?
c) Sel s'excuse pour ses stupidités (merci, dank U, )
c) un certain F. Pastor trouve, après une très longue recherche, que le jeune Clerfayt a été assistant (geen professor dus, maar goed, voor Pastor is dat 't zelfde, we dWALEN allemaal wel eens) à Leuven .
Voilà donc (merci, Pastor) le preuve que les Flamands acceptent les membres du FDF dans leur institutions. Zonder problemen, .....
Dommage qu'un professeur Flamand, conseilleur du NVA, est attaqué par les Fr.
Wie is er nu open van geest ?
Écrit par : MUC (verdWAALd) | jeudi, 07 février 2013
Un francophone qui s'affiche ouvertement pour que les flandres stoppent avec leur main mise sur la Région Bruxelloise, pour que les aspirations légitimes des populations en périphérie soient enfin respectées, ne fait pas de vieux os dans un milieu professionnel flamand.
Beaucoup de francophones flamands n'osent même pas afficher leur culture et ce, par peur de représailles. Bon nombre de prof de français en flandre sont .... francophones de naissance par un de leurs parents mais c'est l'omerta...
Venir alors critiquer en plus le fait que les profs francophones ne sont pas présents comme tel alors qu'ils ont été chassé de Louvain comme des rats "Franse ratten rol..." il y a peu.
Que les étudiants wallons et bruxellois y ont été les victimes du pire des mépris cautionné par l'ensemble des autorités académiques flamandes.
Que certains ont été victimes de ratonnades et tous les autres de crachats et d'insultes de la part de flamands dont quelques un ont même osé poursuivre une carrière politique nationale(!)...
Que ces mêmes gens qui n'ont pas hésité à faire manifester des enfants avec des drapeaux flamingants en scandant, sous les ordres de leurs "Juffrouw", des slogans de haine anti francophones, anti wallons !
Et faudrait croire à leur pseudo auto déclarée ouverture "d'esprit"..? Qu'ils le prouvent et nous en reparlerons peut être..!
Et quoi ? Il faudrait en plus dire merci ?
Écrit par : Philippe | jeudi, 07 février 2013
@Isa: que ce soit clair, je n'aurais pas ramené l'épisode 68 si MUC ne cherchait pas sempiternellement à "démontrer" que les Wallons sont des gens obtus et fermés, presque par nature. La différence entre lui et vous, c'est que vos indignations ne sont pas sélectives. C'est énervant de lire toujours certains taper exclusivement sur les Francophones et faire comme si "en haut" tout était formidable. Personnellement, je trouve que Vuye a commis une faute et vu son statut d'universitaire, il faut le remettre à sa place. Je penserais exactement la même chose si j'étais de langue maternelle néerlandophone et qu'un prof flamand ou wallon allait expliquer au RWF qu'il faut violer la Constitution.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 février 2013
@Isa : le néerlandais a été bloqué à l'université de Gand jusqu'en 1919 par la Belgique (1917 par l'Occupant). Tous les gens qui ont soutenu ce scandale (à remettre quand même aussi un peu en perspective : la misère était une cause bien plus importante pour beaucoup de Flamands que d'aller à l'université : la plupart ne pouvaient même pas finir leurs secondaires parce qu'on avait besoin d'eux comme force de travail) sont morts aujourd'hui. Ce n'est pas le cas de 68. Mais il ne s'agit pas d'en vouloir, mais d'expliquer pourquoi peu de Francophones, y compris chez les parfaits bilingues, iraient chercher une chaire dans une université néerlandophone.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 février 2013
@Isa : j'ai des contacts personnels avec des gens de la famille De Duve et j'ai rencontré Christian De Duve. N'essayez pas de m'expliquer qui il est. Quand il était étudiant à Anvers, en secondaire, il avait la moitié des cours en néerlandais et l'autre en français. J'explique ça dans Le Secrets de Bart De Wever. Vous auriez dû le lire…
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 février 2013
@ Marcel
" La différence entre lui et vous, c'est que vos indignations ne sont pas sélectives. C'est énervant de lire toujours certains taper exclusivement sur les Francophones et faire comme si "en haut" tout était formidable. "
Je sais, je sais ;) vous avez raison.
" Personnellement, je trouve que Vuye a commis une faute et vu son statut d'universitaire, il faut le remettre à sa place. Je penserais exactement la même chose si j'étais de langue maternelle néerlandophone et qu'un prof flamand ou wallon allait expliquer au RWF qu'il faut violer la Constitution."
La aussi je vous comprends, c'est aller un peu loin je vous l'accorde, dommage car apparemment ces cours sont encore toujours vraiment neutre et très bien donné parait-il, mais la il c'est mis lui-même dans une situation pas correcte.
"Quand il était étudiant à Anvers, en secondaire, il avait la moitié des cours en néerlandais et l'autre en français. J'explique ça dans Le Secrets de Bart De Wever. Vous auriez dû le lire…"
N'empeche que même si j'aurais eu la moitiè de mes cours en néerlandais mais dans une école francophone dans une ville francophone, je ne sais pas si on pourrait me considérer comme un néerlandophone parfait bilingue quand même, on dirais plutôt un francophone bilingue, alors l'inverse? Ne me comprenez pas mal, je ne suis pas entrain d'essayer de relier monsieur De Duve à ma cause, si lui ce considére comme francophone il en a tout les droits of course, mais bon je trouvais l'exemple quand même un peu "dubieus" ;) Et si je trouve votre livre dans une bib je le lirai un de ces quatre, promis juré ;)
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
@ Philippe
"Venir alors critiquer en plus le fait que les profs francophones ne sont pas présents comme tel alors qu'ils ont été chassé de Louvain comme des rats "Franse ratten rol..." il y a peu. "
Faudrait apprendre à lire sans vos lunettes extrémistes de temps en temps, ça ne vous ferrai que le plus grand bien, je vous l'assure ;) Nous n'avons rien critiqué, c'est Marcel qui à mis le sujet sur le tapis.
Et pour votre "il y a peu" vous pouvez repasser franchement, j'étais pratiquement juste né, alors ça commence à faire un bail ça ;)
Par contre je l'ai déjà mentionné ici auparavant et ne vais pas refaire toute l'histoire, les discriminations bien plus récentes par des profs et la diréction francophones envers la section et les élèves néerlandophones des écoles à Bruxelles ceux-là ont aussi existé et ceux-là vécu personnellement, alors si on veut parler de "il y a peu" n'est-ce-pas?
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
@ MUC : quand on est assistant, on encadre des séances d'exercices, au minimum. Je l'ai été suffisamment longtemps pour le savoir :) Vous ne le saviez pas, vous ? Qui est VerdWAALD ? Ce serait pas plutôt celui qui sous-entendait un peu plus haut que les FDF ne parlait pas néerlandais ?
« Er doceert geen enkele FDF-er in Vlaanderen omdat men a) daarvoor Nederlands moet kunnen, b) er in geïnteresseerd moet zijn, in dergelijke job. »
Allez, soyons sérieux : imaginons un professeur en Flandre qui militerait ouvertement pour le FDF ou pire, le PS. Quand on sait ce qui s'est passé pour ce pauvre Rik Daems qui a dû abandonner ses responsabilités au VLD parce qu'il s'était mis avec une députée PS, Sophie Pécriaux…
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 07 février 2013
@Isa: "On parle d'il y a presque 50 ans bientôt vous allez laisser les gens qui travaillent la maintenant et qui pour la plupart n'en sont en rien responsable laisser porter ce poids pendant quoi? encore 150 ans? Autant en vouloir encore et toujours à tous les Allemands, je trouve ça pitoyable."
-> Je suis d'accord avec vous SAUF QUE la plupart des flamingants pensent que si c'était à refaire, ils le referaient volontiers, il n'y a qu'à voir les nostalgiques http://www.youtube.com/watch?v=dquCj1MBkNQ (et ne venez pas me dire qu'ils sont une petite minorité négligeable)
Écrit par : Thomark | jeudi, 07 février 2013
@Isa : mais non, les de Duve sont francophones d'Anvers. En fait, ils n'ont jamais dû imaginer qu'ils étaient quelque chose de particulier avant qu'on ne le leur impose. De Duve est un scientifique, et la science est pas définition universelle…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 février 2013
Ce qui c'est passé en 1968 à Louvain est une honte collective pour le monde universitaire. Cette honte est flamande et aujourd'hui elle est soit niée soit cachée en flandre. Les autorités académiques flamandes se drapant d'honoris causa par ci d'honoris causa par là mais ayant couvert l'impensable d'une chape.
Si relater les faits de l'Université de Louvain en 1968 c'est de l'extrémisme pour vous ... C'est qu'il est temps pour certains de s'aérer !
Pour ce qui est du mythe de la langue néerlandaise à l'université en 1900, cela prête à sourire dès lors que personne ou presque ne parlait cette langue à l'époque en Belgique. Pour simple rappel, il suffit de voir le nombre d'inscrit à l'université à cette époque pour se rendre compte que c'est un des nombreux mythes entretenus savamment par une certaine flandre dans une perspective nationaliste. Idem 14:18, école de Comines, est, etc...
Écrit par : Philippe | vendredi, 08 février 2013
Isa, juste pour info, l'enseignement en Belgique est "communautarisé" et nous sommes en 2013. Il est clair que ceci est une relique du passé et relève d'une vision anachronique de la réalité Institutionnelle et qu'il faudrait le Régionaliser ! Maintenant, rien n'empêcherait les flandres d'installer des "Lycées flamands" ou autres en Fédération Wallonie Bruxelles élargie sur base d'accord de réciprocité.
Écrit par : Philippe | vendredi, 08 février 2013
"N'empeche que même si j'aurais eu la moitiè de mes cours en néerlandais mais dans une école francophone dans une ville francophone, je ne sais pas si on pourrait me considérer comme un néerlandophone parfait bilingue quand même, on dirais plutôt un francophone bilingue, alors l'inverse?"
Et si on a eu la TOTALITE des cours en néerlandais, dans une école néerlandophone dans une ville néerlandophone, MAIS qu'on parle français à la maison, on n'est de toute façon PAS considéré comme bilingue mais comme francophone.
Les discriminations par des profs et la direction néerlandophones envers les élèves francophones des écoles de Flandres existent encore et je l'ai vécu personnellement tout le long du parcours très récent de mes enfants surtout s'ils avaient l'idée saugrenue d'avoir de meilleures notes que les flamands de souche.
"le jeune Clerfayt a été assistant (geen professor dus, maar goed, voor Pastor is dat 't zelfde, we dWALEN allemaal wel eens) à Leuven . "
Euh, ben oui c'est pareil, il faut bien commencer par quelque part et le nombre de poste de professeur n'est pas élastique. Je connais de très près une jeune francophone de flandres qui a été assistante à la KUL après avoir fait sa maîtrise et son agrégation en attendant de pouvoir faire et obtenir son doctorat à la VUB.
Pour un poste universitaire, il faut attendre qu'un prof prenne sa retraite ou décède.
Écrit par : catherine | vendredi, 08 février 2013
@ F. Pastoor
Aangezien Clerfayt kennelijk in Leuven lesgegeven heeft (in het NL), is hiermee bewezen dat we wel open staan voor franstaligen die bij ons willen lesgeven.
Si on accepte un extrémiste du FDF, QED !!!!
@ Sel
De famillie De Duve waren makelaars in vastgoed, gevestigd Mechelsesteenweg. Ik heb nog met zijn neefje op school gezeten, Pascal De Duve, in Antwerpen. Boeiend figuur. ... tragisch ook. Pas vraiment un francophone, ...
http://nl.wikipedia.org/wiki/Pascal_de_Duve
@ Philippe
L'expulsion dramatique des francophones de Leuven était la suite inévitable de leur propre conduite. Le professeur Woitrin voulait faire de Leuven une ville "bilingue" comme Brussel. Les francophones extremistes exigeaient des facilités linguistiques pour le personel francofone. La provcation était claire. Mon père raconte toujours du dédain des étudiants "riche" wallons vis-à-vis "les Flamins" ... dans leur propre ville !!!
Vu la frontière linguistique - suite inévitable du refus des francophones de faire de ce pays un pays bilingue, avec les mêmes droits pour tout le monde, les régions étaient devenu "eentalig"-, chaque institution néerlandophone en Wallonie etait illégale, chaque institution francophone en Flandre aussi.
Bref, si les francophones avaient accepté le bilinguisme de ce pays (années '30), on n'aurait jamais eu cette histoire bizarre.
Les francophones aimaient bien le statut "bilingue" de la Flandre, mais il refusaient les mêmes droits aux Flamand, en Wallonie.
Si on est contre l'égalité, il ne faut pas se complaindre des réactions des démocrats.
Écrit par : MUC (verdWAALd) | vendredi, 08 février 2013
Moventoh, ik heb een Vlaamse oom, twee Duitstalige ooms, een Franstalige oom… dit bewijs niets.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 février 2013
@ Philippe,
"Pour ce qui est du mythe de la langue néerlandaise à l'université en 1900, cela prête à sourire dès lors que personne ou presque ne parlait cette langue à l'époque en Belgique."
Ok la vous prouvez bien votre mauvaise foi profonde, c'est d'une débilité tellement grande que ça ne mérite même pas une réponse, relisez Marcel peut-être, vous qui connaisez ce blog de fond en comble en lui donnant raison à tout, sauf à ce qui ne cadre pas dans vos propos extrémistes of course.
Écrit par : Isa412 | samedi, 09 février 2013
Inderdaad MUC en vooral omdat dit al lang bezig was, raar is toch dat mijnheer Philippe hier beweerd dat er "geen" nederlandstaligen waren in die tijd (een geluk dat een mens niet letterlijk kan stikken van het lachen over sommigen hun enorme onwetendheid of zeer slechte wil vooral) toch raar dat men dan vanaf 1879 tweetalig onderwijs moest geven in Vlaanderen.
Tiens waarom zou er toen eerst en vooral nederlandstalig onderwijs geweest zijn als die mensen niet bestonden? Raar hé, nee men vergeet gewoon weeral de context van die tijd en inderdaad het verschil met simpele vooral arme boerenmensen waarvan er toen nog weinig de kans op hoger onderwijs kregen, dat was alleen aan de rijke voorbehouden die toen in de meerderheid franstalige studies aanvingen (ook de nederlandstalige bourgeoisie natuurlijk, dat weet ik wel) Dat ze maar tweetalig moest worden aan één kant zegt genoeg, maar daar vind men ook wel meestal het een of ander excuus voor. Ik ben daardoor geen extremist geworden, dit zijn fouten uit het verleden en so be it, maar dit telkens en telkens afschilderen als mythen en zo deze fouten uit het verleden inderdaad met een "chape" afdekken daar zijn sommige franstaligen echt specialist in terwijl ze het ons steeds verwijten, ze beseffen niet dat een mens van minder extremist zou worden soms ;) ;) Ze wakkeren het vuur telkens terug aan en staan dan stom van de resultaten, ze zijn geen haar beter integendeel zelf nog erger dat diegenen waar ze het aan verwijten.
"In de 19de en de eerste helft van de 20ste eeuw was het bestuur van België (onder andere wegens het cijnskiesstelsel) vrijwel volledig Franstalig, de toplaag kende nauwelijks of geen Nederlands. De eerste taalwetten, die bepaalde rechten voor Nederlandstaligen garandeerden, werden aangenomen in 1873. Hiermee waren de landstalen nog niet gelijkwaardig. Zo zorgde de onderwijswet van 1876 er voor dat het middelbaar onderwijs in Vlaanderen tweetalig werd, maar niet in Wallonië"
En het schooltje in Comines blijft nog altijd een dubieus geval waar nog steeds geen sluitend bewijs is van wie in fout was, alleen was het gedrag van mensen die spuwen op kleine kinderen die naar school gebracht worden natuurlijk iets dat ook met een "chape" bedekt wordt, dat doen franstaligen toch niet, nee, nee alleen maar die lelijke vlamingen natuurlijk.
Écrit par : Isa412 | samedi, 09 février 2013
@Isa : ce n'est pas tout à fait faux : en 1900, le néerlandais n'était pas la langue parlée par "les Flamands", mais bien par les élites (en concurrence avec le français). C'est aussi parce que le néerlandais unifié n'a été admis que bien plus tard à l'université que les dialectes flamands ont été préservés. Quand vers 1860 on a imposé l'usage du néerlandais dans les plaidoiries en Flandre, les avocats flamands ont continué à plaider en français pendant des années, du moins dans les affaires économiques tout simplement parce qu'ils avaient appris les termes juridiques en français à l'université et que leurs clients, les chefs d'entreprise, comprenaient voire utilisaient principalement le français. Pour vous dire, quand en 1917 l'on a supprimé le français à l'université de Gand au bénéfice du néerlandais, on n'a trouvé que 300 étudiants pour la fréquenter. Ils se faisaient injurier dans la rue et les Gantois flamands estimaient qu'on retirait ainsi à leurs enfants des chances de progresser dans la vie, parce que pour ce faire, il fallait parler français, la langue internationale. C'est un peu comme si, aujourd'hui, on interdisait l'anglais dans les facultés scientifiques ou les MBA belges. Bien sûr, l'exclusivité du français était une hérésie et a duré bien trop longtemps, mais il ne faut pas oublier non plus que la raison pour laquelle les Flamands sans fortune n'accédaient pas à l'université n'était pas la langue, mais comme pour les Wallons ou les Bruxellois du peuple, c'était la misère, le fait que dans les familles populaires (la grande majorité), on quittait l'école à 14 ans. Le combat de Daens était pour cette raison social avant d'être culturel.
Il ne faut pas oublier non plus que le néerlandais n'était pas rejeté par l'intelligentsia en tant que vecteur de culture. Au contraire, l'académie flamande (Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde) a été fondée en 1886 sous seing royal à Gand, alors que la version française ne vit le jour qu'en… 1920 !
En fait, les premiers "flamingants" étaient des visionnaires. Ils devaient bien penser à une université en néerlandais, mais leur premier souci était de donner ses lettres de noblesse à une littérature "flamande" qui cherchait à naître et à se distinguer de la littérature néerlandaise. Ce sont les écrits de Henri Conscience (un francophone) et de Guido Gezelle — qui n'étaient pas des flamingants et ont bénéficié de soutiens institutionnels — qui ont fait naître une littérature "flamande", prélude à une académie et ensuite à un enseignement littéraire qui ne soit pas exclusivement alimenté par la littérature néerlandaise qui était considérée comme étrangère voire honnie notamment par les Anversois (du fait du blocus et ensuite du blocage de l'Escaut par les Pays-Bas). Hugo Verriest a ensuite été l'un des ceux qui ont "converti" cette fondation littéraire en lutte d'émancipation et de développement, le "flamingantisme" culturel et social, sous la devise "ce peuple doit revivre".
Le problème était bien là. Ce n'était pas "cette langue doit revivre", mais "ce peuple" qui n'avait en fait pas accès à la culture nederduitsch, mais était cantonné à ses dialectes et vivait dans des conditions pires encore que celles que subissaient le petit peuple wallon. Non pas parce que le Sud ne soutenait pas le Nord (c'était plutôt le contraire), mais parce que les grosses fortunes flamandes et bruxelloises profitaient d'une absence totale d'organisation et de la non-connaissance du français par les prolétaires flamands pour opprimer plus encore. Daens a ainsi fait remarquer au parlement que les ouvriers wallons étaient à peine mieux payés (mais mieux payés quand même) que les ouvriers flamands. La différence tenait simplement à l'histoire syndicale wallonne plus ancienne. Le fait qu'il fallait parler français pour avoir la possibilité de se défendre montrait aussi que l'émancipation syndicale passait par l'apprentissage, non pas du néerlandais, mais bien du français, tout comme apprendre l'anglais aujourd'hui est devenu fondamental pour un syndicaliste dans le cadre européen. À cette époque, néerlandiser une université totalement eût été rejeté par la population flamande parce que ce n'était pas son problème premier, et parce qu'on ne bouleverse pas une organisation centrée totalement sur le français "économique" en un an, il faut des décennies. Mais bien sûr, il y a eu un gros retard à l'allumage dans le sens où les premiers cours en néerlandais à Gand ont été institués en 1919, APRES la flamandisation (ratée) par les activistes sous égide de l'Occupant en 1917. Sans la guerre, elle aurait bien été réalisée, mais peut-être avec plus de retard encore. Ou pas. C'est difficile à savoir. Celle-ci a révélé qu'il fallait soutenir plus activement l'émancipation flamande, mais aussi que celle-ci n'était pas possible du jour au lendemain, l'université de Gand occupée ayant montré que l'éradication du français n'était pas une solution possible ni populaire parce qu'elle coupait les étudiants de débouchés ensuite. Il fallait donc d'abord réintroduire le néerlandais au sommet de l'administration. En fait, l'idée d'une administration unilingue à une époque (1830) où toutes les élites avaient accès au français, et pas au néerlandais, était logique : de toutes façon, le petit peuple n'avait aucune chance de "grimper l'échelle sociale" qui n'existait tout simplement pas. Mais le passage à une administration bilingue (puis trilingue) a pris trop de temps et s'est heurté à trop d'obstacles, tant de la part des élites flamandes qui tenaient à préserver le français qui les distinguaient du peuple, que des élites wallonnes qui craignaient de perdre tous leurs privilèges au bénéfice des élites flamandes si on imposait un bilinguisme administratif à tout le pays, bilinguisme qui ne leur aurait servi à rien à cette époque (sauf éventuellement un peu dans le Borinage et à Liège) et qu'ils auraient rapidement perdu. Les élites flamandes étant "naturellement" bilingues, (parlant néerlandais avec le peuple, français dans les affaires) alors que les élites wallonnes étaient bilingues wallon-français. Si on avait imposé un trilinguisme néerlandais-français-wallon, on aurait mis les deux parties à égalité… d'incompétence probable.
Bref, je ne crois pas qu'en 1900, il était possible d'imaginer une flamandisation de l'université de Gand. Il y avait des pas dans le bon sens et des résistances élitistes scandaleuses envers les langues du peuple, qui ont tué le wallon et retardé la néerlandisation nécessaire. Mais voyez ceci: dès que les politiciens flamands "flamingants" en ont eu l'occasion, ils ont supprimé l'école bilingue à Anvers et à Bruxelles. Puis, interdit ce genre d'enseignement en immersion (qui prévalait jusqu'en 1932 dans au moins une majorité d'institutions) et les Wallons n'étaient pas demandeurs. La guerre a fait progresser le français à Bruxelles. On a perdu un bon demi-siècle en cherchant à imposer une langue contre l'autre au lieu de chercher à les enseigner ensemble. Mais dire que tout ça n'est dû qu'à une méchanceté chronique des wallons ou des francophones est absurde. l'histoire est bien plus riche que ça, heureusement. Et le peuple n'est généralement que celui qui la subit, pas celui qui la fait. Sauf par à-coups. comme en Islande.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 février 2013
@Isa :inderdaad : in Wallonië werd de onderwijs niet tweetalig Frans-Waals hoewel Waals de taal van het Volk was. Omdat het Waals in 4 grote dialecten was verdeeld, en was misprezen door de elite. Een tweetaligheid Frans-Nederlands is Wallonië was absuurd. Waarom zouden de Walen Nederlands leren, terwijl ze de taal in hun landsgedeelte bijna nooit tegenkwamen en geen economische waarde had ?
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 février 2013
(Je recopie ici un commentaire que j'ai erronément placé plus haut…)
@ MUC : c'est vous qui paraissiez refuser de croire qu'un FDF puisse parler suffisamment bien néerlandais pour enseigner en Flandre… Vous avez changé d'avis apparemment, tant mieux.
Quant à Hendrik Vuye, je me demande moi aussi où il trouve sa motivation pour vivre et travailler dans une région qu'il doit considérer, façon N-VA, comme un parasite.
À moins qu'il fasse, comme beaucoup de Belges en fait, une distinction schizophrène entre la réalité qu'il vit au jour le jour et ses convictions politiques. J'ai connu des gens qui disait ouvertement mépriser des gens d'une certaine communauté, et qui pourtant n'avaient que des louanges pour les gens de cette même communauté qu'ils connaissaient personnellement… Je ne connais pas de pires convictions politiques que celles qui contredisent l'expérience vécue.
Au juste, quand vous écrivez mon patronyme, ce serait mieux de l'écrire avec un seul « o ». Un nom flamand, c'est trop d'honneur pour un Français d'origine espagnole par son père :-)
Écrit par : Franck Pastor | samedi, 09 février 2013
@ Franck Pastor,
Il n'y a un petit problème pour tout ceux qui veulent expulser / mettre à la porte Hendrik Vuye. Ses étudiants l'ont élu comme leur meilleur professeur....
Donc j'ose supposer que l'homme a du talent.
L'agression de son recteur, nourri par la jalousie ? Depuis quand un professeur n'a-t-il pas le droit d'avoir une opinion politique ? A Leuven et Gand il y a des professeurs Marxistes, ... et alors ? Un certain prof Uytendaele est marié avec Onckelincx, et alors ?
Freedom of speech, my friend !
ps : mes excuses pour le "o" de rop dans votre nom. Ik dWAAL wel eens, opletten dat ik niet tussen WAL en schip terecht kom, inderdaad....
Écrit par : MUC (verdWAALd) | samedi, 09 février 2013
@ MUC : pour moi, Hendrik Vuye, peut rester aux FUNDP et en Wallonie autant qu'il veut. J'aimerais juste savoir toutefois pourquoi il veut, LUI, y rester, dans cette région alors qu'elle est constamment diabolisée par son parti préféré. À croire qu'il lui trouve des qualités, à la Wallonie… Mais dans ce cas, il s'abstient bien de les dire.
Écrit par : Franck Pastor | samedi, 09 février 2013
@Franck
ontwikkelingssamenwerking
Écrit par : Lieven | samedi, 09 février 2013
@ Lieven : je ne savais pas que la situation des professeurs universitaires en Flandre était aussi critique ? Au point de devoir faire appel à la Wallonie pour leur trouver du travail ? On se croirait revenu à la première moitié du 20e siècle, quand la Wallonie fournissait du travail à des milliers d'ouvriers flamands… Sauf qu'il s'agit des universitaires maintenant ! :-b
Quel ingrat ce vuile Vuye : mordre la main qui le nourrit… :-))
Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 10 février 2013
@Marcel
"Waarom zouden de Walen Nederlands leren, terwijl ze de taal in hun landsgedeelte bijna nooit tegenkwamen en geen economische waarde had ?"
Ben par exemple... par patriotisme (o%o! l'ignoble blegicain!;-(
mais peut-être bien qu'au xxième, la propagande de guerre allemande, le racisme ambiant, les asymétries FR-NL économique et culturelle rendaient l'idée obsolète dès le départ...
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 10 février 2013
@Zuiltje : le racisme antiflamand (ou plutôt le mépris du néerlandais/flamand) est plus ou moins proportionnel au mépris du français par un certain nombre de Flamands, notamment chez des intellectuels. Je relève notamment le pas de Prudens D'Huysse dans Les Secrets de Bart De Wever qui parlait de "langue simiesque" et de "gent simiesque" (apensoort si j'ai bonne mémoire) dès avant 1830. Le rejet de la langue de l'autre a toujours existé. Au XIXe siècle, le wallon était la langue parlée par la majorité des Wallons. Vous auriez demandé à un Flamand si le wallon était une langue, il vous aurait ri au nez. Vous lui auriez demandé de l'apprendre, il aurait ri encore plus fort. Et pour ce dernier cas, à raison. Imposer l'apprentissage d'une langue qui n'a pas d'intérêt économique est une forme d'oppression. Le problème, c'est qu'on n'a pas perçu que le néerlandais allait avoir un intérêt économique aussi important que le français, sinon plus à Bruxelles, par exemple, et qu'on n'a pas pris les mesures nécessaires (toujours pas aujourd'hui) pour organiser l'enseignement en fonction de cette nouvelle donnée.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 février 2013
De mère flamande et de père wallon, je suis né en Wallonie et éduuqué en français. Il y a deux langues qu'il m'était interdi de parler: le flamand et le wallon.
Lorsque j'avais 20 ans, j'ai joué le rôle principal d' une comédie flamande dans un petit village du Namurois. La salle était comble. Cela donne une idée de la densité de la population flamande des environs.
A la fin de ma carrière professionnelle, j'ai fait des recherches qui m'ont révélé qu'un habitant sur six de la Wallonnie était Flamand.
Dans ma famille, les Flamands sont originaires de Dunkerke ( pêcheurs) et les Wallons de Givet (fermiers) )
Donc, en fin de compte, tout le monde est Français. Amusant, non?
Écrit par : Screener | jeudi, 14 février 2013
En 1942, lors de la Conférence de Yalta, Roosevelt, Staline et Churchil avaient décidé que la partie francophone fr la Belgique devait^après la victoire alliée, être réunie au Luxembourg et au Nord de la France pour constituer un nouvel Etat qui poeterait le nom de Wallonie.
Les Allemands avaient le même projet à peu de choses près pour le cas où ils l'aurauent emporté.
Source: l'historien Max Gallo dans son livre: "1942".
Écrit par : Screener | samedi, 16 février 2013
@ Roberto Cassol : Non, je ne suis pas Christian Lutz (qui n'est pas un modèle d'organisation, nous sommes d'accord). Mais Christian Lutz connaissait évidemment très bien Willy, puisqu'ils ont eu, dans les années '80, une maison d'édition commune Le Cri/Vander.
Sur le nom de Willy "Vander", vous avez partiellement raison mais je ne vois pas le rapport (ni où j'aurais manqué de respect vis-à-vis de lui?). Le véritable nom de Willy était Vandermeulen. Comme il a travaillé très tôt dans l'exportation et l'importation de livres, et qu'il était amené à travailler avec des Français, il avait bien conscience que ce nom serait un obstacle, raison pour laquelle il l'a raccourci en Vander (pour la petite histoire, c'est en voyant le film Un homme et une femme, le fameux parolier de Chabadada s'appelait Maurice Vandair, anecdote contée 100 fois : il adorait, ça, raconter). Dans le milieu de l'édition, tout le monde l'appelait Willy Vander, ou, plus simplement, Willy... Si vous trouvez que c'est lui manquer de respect, c'est bien maigre au regard de tous les rendez-vous post-posés par Ana Garcia pour le rencontrer... Ensuite, elle s'est retransformée en courant d'air (ou en Arlésienne, comme vous préférez). On l'a vue aussi à Nancy, mais Willy n'était déjà plus patron, c'était déjà son "successeur", celui qui a mis la boîte en faillite en deux ans. Un escroc, quoi.
Pour ce qui est des paperasseries de l'inscription, ayant quitté l'édition il y a quelques années, ça s'est peut-être amélioré, mais en tout cas, j'ai le souvenir de sorte de vade-mecum où tout était en option. Les tapis, l'éclairage (toujours sympa, un stand sans éclairage), enfin bref, tout est optionnel et surtout, très cher.
Mais enfin, peut-être qu'avec la crise, tout cela est revenu dans des proportions plus "raisonnables"...
Je trouve assez déplorable, la façon dont, pensant vous adresser à Christian Lutz, vous le renvoyez à son statut de "petite maison d'édition minable" qui tente de survivre dans un monde de requins (« Faudrait il encore que vous y soyez présent ? Ce qui était loin d'être le cas, lorsque Couleur Livres vous hébergeait. »).
Si c'est ça être "« Architecte d'intérieur de la Foire » ! Belle considération du monde du livre belge !
Au fait, c'est quoi « Architecte d'intérieur de la Foire -» ? Vous voulez sans doute dire que c'est vous qui êtes chargé de dresser le plan, en fonction des inscriptions ? Voilà le genre de choses qui aurait bien faire rire Willy ! Lui, il aurait simplement dit : C'est Roberto Cassol, c'est le gars qui dresse les plans de la Foire en fonction des inscription. Ou plus simplement encore, c'est Roberto, un de mes collaborateurs. C'est lui qui doit se débrouiller pour caser tout le monde. Ponctué d'un bon rire franc !
Pour en revenir à l'affaire qui nous occupe, qu'on fasse comprendre à BDW, qui n'est qu'un cuistre, que le salon n'est pas sa chose et qu'il y a des règles à respecter est une chose. Mais j'ai écouté la façon dont Ana Garcia s'est défendue chez Eddy Caekelberghs : ses arguments sont risibles, quand ils ne sont pas carrément déplacés : « Vous avez connu des tempêtes par le passé » au directeur de la Renaissance du Livre. On vole au ras des pâquerettes !
Il est évident que le malaise est plus profond que cette "affaire BDW" et réveille des frustrations de plusieurs années de gestion de la FLB purement "communicationnelle" (Architecte d'intérieur de la FLB, hahaha, je n'ai pas fini d'en rire) et à sens unique d'Ana Garcia et sa "boîte de prod".
La critique formulé au cours de l'émission Face à l'info selon laquelle les organisateurs de la FLB ne font même pas ce boulot qui est de prévoir des espaces et des rencontres entre professionnels de l'édition et de la diffusion est absolument fondée.
C'est ce qui faisait la plus-value de cette foire, pour les éditeurs, et son succès. Aujourd'hui, ce n'est plus qu'un "event" qu'on tente de maintenir dans la zone des chiffres de fréquentation acceptables, à grand renfort de promotion où on parle de "culture" à toutes les phrases, et où, invariablement, on tend le micro au bout des 5 jours à Ana Garcia pour dire : tout le monde est très content !
NB : avant, ça durait d'un WE au WE suivant, il y avait de "prix foire", 10% parfois 20%, et pourtant, les éditeurs s'y retrouvaient. Faut dire que le prix des stand n'était pas exorbitant.
Aujourd'hui, évidemment, il faut payer tout le "show off"... La FLB est ouverte à tous, mais concrètement, il n'y a que les grosses maisons d'édi... euh non de Diffusion, qui ont les reins assez solides pour y participer. C'est tout le contraire de ce que Willy Vander(meulen, enfin Willy, quoi) avait mis en place. Et le succès de foule était au rendez-vous.
Bonne journée.
Une ex de chez Vander, avenue des Volontaires, 321 à 1150 Bruxelles. Là où Ana Garcia a eu tant de mal à passer un jour en coup de vent, parce que bon, une femme d'affaire, ça doit toujours voir les gens en coup de vent.
Écrit par : FIL | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaire"Comme il a travaillé très tôt dans l'exportation et l'importation de livres, et qu'il était amené à travailler avec des Français, il avait bien conscience que ce nom serait un obstacle, raison pour laquelle il l'a raccourci en Vander"
Pourquoi donc ? On est vraiment aussi cons que ça ? Un de mes meilleurs copains s'appelait Van de Wiele et personne n'a jamais songé à lui faire des réflexions sur son nom.
Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 06 février 2013
@Bernard,
Oui, c'est cela. C'est pour la même raison que vous, français nagez toujours au milieu de la piscine, ... parce que vous êtes cons sur les bords :-) :-) :-) (notez, les smileys, c'est pour rire, hein!)
Sinon, le Vandermeulen est un peu con aussi... au lieu d'abréger son nom en "Vander", il aurait pu le franciser en "Dumoulin"... ça c'est français!
Mais peut-être que du coup cela devenait trop banal, ... ou plus assez belge, heu pardon, flamand?! :-)
Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 06 février 2013
c'est parce que "vent de ville" ou "vent d'air" c'est plus écoutable que "vent-d'ère-meûlant ;-{)))
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 février 2013
contrairement à vous, je ne reste pas dans l'anonymat. J'ai des couilles et des tripes. Vous connaissez mon identité, je vous attend du 5 au 11 mars à T&T. A l'heure qu'il vous conviendra. Il est clair que vous ne connaissez pas l'histoire de la FLB, encore moins ses coulisses. Ana Garcia et sa boîte de prod ? Quelle boîte de prod ? De moins en moins de petits éditeurs ? Sachez qu'il n'y a pas de petits éditeurs. Seulement de petites structures éditoriales. Si vous en êtes et vous dites petit éditeur, demandez vous pourquoi vous êtes "petit éditeur".
(Au fait, c'est quoi « Architecte d'intérieur de la Foire -» ? Vous voulez sans doute dire que c'est vous qui êtes chargé de dresser le plan, en fonction des inscriptions ? Voilà le genre de choses qui aurait bien faire rire Willy ! Lui, il aurait simplement dit : C'est Roberto Cassol, c'est le gars qui dresse les plans de la Foire en fonction des inscription. Ou plus simplement encore, c'est Roberto, un de mes collaborateurs. C'est lui qui doit se débrouiller pour caser tout le monde. Ponctué d'un bon rire franc !) Ah, je vois que vous me connaissez ! En effet, Vandermeulen et moi, c'était du Willy et Roberto.De fait je me décarcasse pour caser tout le monde dans l'écoute la plus extrême - la conciliation - l'équité - le partage et le respect de tous. Telle est notre ligne directrice. Toutes ces valeurs qui, à vous lire, ne font pas partie des vôtres.
Il n'y a que de grosses maisons d'éditions ? Vous n'êtes visiblement pas très au fait !
Quant au fait de ne pas accorder des rabais, cette règle a été établie par les éditeurs eux-mêmes. Et vous savez pertinemment que les % sont pratiqués en douce. En ce qui concerne les stands, vous confondez avec un autre salon. Chez nous tout est inclus. Suivant 3 formules d'équipements. Et nous sommes le moins cher des salons.
Révisez vos leçons avant de vouloir en donner.
Nous verrons si votre courage va au-delà de votre clavier.
Écrit par : Roberto Cassol | mercredi, 06 février 2013
@Uit'
Dites donc, faudra penser à arrêter de fumer du crack tout en lisant l'almanach Vermot, vous, hein...
@ Les enfoirés
Pour ce qui concerne ce célèbre Vander, là... il était pas aussi le batteur/chanteur de Magma ou je confonds ?!
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
"Présenter un tel refus comme une « censure », c’est juste dingue." (M. Sel)
Non ! Ce n’est pas dingue ! C’est juste ( !) pervers ! De cette perversion typique du langage des manipulateurs qui utilisent à dessein le mot qui n’est pas le terme propre mais celui qui va faire réagir en leur faveur et leur permettra donc de se poser en victime du système qu’ils prétendent dénoncer alors qu’ils y sont comme des poissons dans l’eau et font tout, absolument tout pour le maintenir en l’état et le faire fonctionner pour leurs seuls intérêts.
Écrit par : Juliette | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaire"pervers" est peut-être un peu trop psychologisant, but you've got a point.
Pour ceux qui ne l'ont pas vue et parlent le NL, here is:
http://www.canvas.be/programmas/terzake/server1-4f4f0310%3A13bae8811da%3A-52fd#panel-epi (cela commence à une minute sept secondes / 1.07)
"obediëntie" dans le contexte gay est, n'en doutons pas, un mot choisi avec prudence, patience, délectation et pleine connaissance de cause...
La référence à Pim Fortuyn non plus...
Écrit par : Paul | mercredi, 06 février 2013
Paul, voor diegene die er écht het fijne van willen weten : ziehier de intellectueel BDW op zijn best. In debat met één van Vlaanderens meest gewaardeerde moraalfilosofen, eveneens intellectueel en één van de weinigen die het debat ten gronde met BDW aandurven. Waaruit uiteindelijk blijkt dat men De Wever verwijt dat hij een visie heeft, en dat die visie verrassend gelijk loopt met de visie van Vermeersch !
http://www.canvas.be/programmas/reyers-laat/server1-4f4f0310%3A13bae8811da%3A-4f4a
Écrit par : Peter | jeudi, 07 février 2013
Een parel van een debat inderdaad, waaruit ik veel geleerd heb en ook heel veel dingen vond die ik aanvoel maar niet kon verwoorden, waarmee ik niet wil zeggen dat ik met alles akkoord ging, maar dit was van een ongeëvenaard niveau, chapeau.
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
@Peter
Ja ja, kompsutiemaatschappij, normen en waarden, blabla, toogpraat met een ouwe mens (Vermeersch is nu 79 en niet meer op zijn best, natuurlijk)...
De toute façon, tout le monde est d'accord là-dessus...
BUT (onder andere) :
http://www.knack.be/nieuws/belgie/nationalisme-in-vlaanderen-zo-goed-als-dood-etienne-vermeersch/article-1195091983899.htm
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=5F2QP256
"Gelijk loopt"... en wa nog ?
"Ook op de vraag over het confederale België kan ik niet antwoorden, omdat er niets over de toekomst van Brussel wordt gezegd."
Merci de ne pas confondre un intellectuel intéressant comme Etienne Vermeersch et un petit démagogue en quête de crédibilité et de reconnaissance...
Peter ou la méthode Coué... Zielig...
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
@ Moventoh
Ik zie er weinig aan de toog hangen en over de verlichting, Rousseau en Voltaire praten ze ;) maar soit.....
En ik vond de uitleg over de grote diversiteit van de mensen en de vrijheid die wij hebben, de problemen die daaruit voortvloeien en nieuw zijn, het moeten aanpassen van regels daardoor helemaal uitgelegd zoals ik het aanvoel maar er geen woorden op kon plakken. Maar soit, zoals Bart zei, sommigen hebben niet de goede wil of de intelligentie of beide om sommige dingen te begrijpen of te willen begrijpen dus , hmhmhm ;) ;) ;)
Tja ik denk dat dat een van de dingen is bij mij en waar ik me dus helemaal niet kan vinden in uw uitleg die ik apprecier bij BDW, ik ben het helemaal niet eens met veel dingen uit het programma van de NVA en ook niet met zekere standpunten en uitspraken van BDW zelf, maar ik vind het een heel slimme mens waarvan de debatten van een hoogstaand niveau zijn, maar ook zijn ironisch en cynische humor dragen daar zeker aan bij en als ik rondom mij dat vraag is dat ook inderdaad één van de dingen die andere mensen aantrekt. Spijtig dat er natuurlijk de politiek mee in betrokken is.
Écrit par : Isa412 | dimanche, 10 février 2013
@Isa : mooie gevoelens allemaal misbruikt om u te doen geloven dat neoconservatisme een degelijke oplossing kan zijn, op basis van de verwijdering van humanisme van de Verlichting. Laat u niet te gemakkelijk misleiden, he Isa. Humanisme is geen ideologie, het zijn de basisprinciepen van onze samenleving. De Wever beweert dat nationalisme een princiep is terwijl het volgens mij een ideologie is. Dit maakt alles krom. in het voordeel van zijn ideologie. Een gevaarlijke denkpatroon noem ik dat !
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 février 2013
Si ça peut aider, je veux bien devenir Architecte d'intérieur de la Foire d'empoigne, no problemo...
Écrit par : Moventoh | mercredi, 06 février 2013
Répondre à ce commentaireJuste une question naïve : pourquoi cette foire n'est-elle que francophone alors que Bruxelles est bilingue ? Existe-t-il à Bruxelles une manifestation NL semblable ou bien est-elle à Anvers ?
Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 07 février 2013
Répondre à ce commentaireIl y a bien des exposants néerlandophones, mais très peu nombreux. La foire importante en néerlandais est, je pense, celle d'Anvers. L'une des raisons de cette séparation est le fait que les subsides éventuels pour ce genre d'événements sont émis par les communautés, ségrégationnisées grâce aux autonomistes culturels des deux bords — on va le dire comme ça.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 février 2013
Exact, la foire flamande se déroule à Anvers . C'est la Boekenbeurs. Elle regroupe presque exclusivement les éditeurs flamands et Hollandais.
Écrit par : Roberto Cassol | vendredi, 08 février 2013
Après la Carolo Milquet - les mains partant dans tous les sens comme à l'accoutumée pour signifier aux malentendants le vent qu'elle produit - se gaussant dimanche des Bruxellois d'importation que sont les Liégeois Reynders et Onkelinx, la marquise à Marco a fait plus fort encore ce matin sur Bel RTL.
Arrivant sans doute en gauche ligne de Lasne (quartier de Schaerbeek, si j'ai bien compris) à bord de son mobil-home, Lolo-la-ministre-à-vie est donc venue expliquer aux Bruxellois à quel point la Wallonie doit être LE partenaire privilégié de la Région bruxelloise.
"Les Wallons NOUS ont aidés dans le refinancement de Bruxelles", "NOUS sommes ouverts à tout le monde bien sûr mais la Wallonie patati"...
"Bruxelloise" (parce qu'elle a intimé que ce soit écrit comme ça dans le journal) depuis exactement cinq jours, quatre heures, dix minutes et vingt-sept secondes, la mythomane hargneuse a donc décidé selon une technique éprouvée de longue date au Politburo du Boulevard de l'Empereur de gaver de sa propagande ce qu'elle croit être ses nouvelles oies/ouailles.
Face au journaliste, elle utilisait son ton et son registre habituel qui n'est pas sans rappeler Dominique Lavanant dans le débat de fin de "Papy fait de la résistance", quand elle explique à Alain Jerôme que "un élevage de porcs, c'est pas facile, il faut LEUR GRATTER LA COUENNE TOUS LES JOURS !"
http://www.youtube.com/watch?v=bcO-8lpXwqs
Et finalement, soyons sérieux, Onkendaele ne disait-elle pas exactement la même chose ?!
Il est vrai que si le PS perd Bruxelles, il y aura moins de caviar dans la louche.
Qu'ils ne viennent plus se plaindre, les Bruxellois francophones ont donc avec Milquet, Reynders et Onkendaele TROIS ministres au gouvernement fédéral.
Et là, nul doute que c'est bien dû aux "Wallons"...
...qu'on embrasse bien fort : Onkelinx ne représentant pas plus leur majorité que BDW ne représente celle des Flamands, préciserons-nous pour les malcomprenurants...
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
Répondre à ce commentaireDonc, pour être bruxellois, selon Moventoh, il faut avoir des wortels brusseleir authentiques, avé l'accent. À défaut, on voit bien qu'un accent flamand ferait très bien l'affaire.
Le père d'Onkelinkx était flamand.
Voilà donc une meisje que vous allez agréer.
Écrit par : Pfff | vendredi, 08 février 2013
C'est bien joli, mais qu'est-ce que cela a à voir avec la Foire du Livre et l'article de Marcel?
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 février 2013
@Soltan
Je vous avoue sans problème que ça n'a strictement rien à voir. Je ne savais pas où placer ça. :)
@Pfff
C'est pas ça, vous n'allez tout de même pas me dire qu'avec un quart de la francophonie belge vivant à Bruxelles, il est impossible d'y trouver l'un ou l'autre leader politique pouvant passer au premier plan...
Et quand la VOKA s'installe à Bruxelles, on crie moord en brand mais quand on importe Reynders et Onkelinx pour "représenter" les Bruxellois, c'est normal...
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
Nombreux sont les experts qui nous expliquent que les électeurs de la N-VA ne savent pas vraiment pour quel programme ils votent toujours plus massivement. Ce serait un simple vote antisystème ou le charisme de Bart De Wever qui emporterait leur adhésion. Des beaufs, quoi !
Mais la réalité est toute différente. Une étude de la Hogeschool Gent donne des précisions sur la nature de ce vote.
(extrait)
http://www.rwf.be/?p=5706
Écrit par : Screener | jeudi, 07 février 2013
Répondre à ce commentaire@Screener
Ce que confirme l'étude c'est
- que la N-VA est un one-man band
http://www.knack.be/nieuws/belgie/overwinning-n-va-was-overwinning-de-wever/article-1194757541219.htm
- que 2/3 des électeurs de la N-VA sont CONTRE une Flandre indépendante
http://www.knack.be/nieuws/belgie/twee-op-drie-n-va-ers-zijn-niet-voor-een-onafhankelijk-vlaanderen/article-4000241977425.htm
et d'autres choses encore...
Ce dernier article est d'ailleurs un peu plus intéressant, informatif et instructif que les extraits particulièrement choisis, voire carrément mentis, du RWF à ses fins de petite propagande.
La malhonnêteté intellectuelle du RWF a malheureusement ses limites, désolé.
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
Je ne tiens pas à entrer dans le vif du sujet et j'interviens seulement sur la manière dont la foire est organisée :
- Peu de paperasses pour s'inscrire.
- Des prix assez élevés mais si l'on regarde ce qui se fait ailleurs, c'est toujours plus cher (Paris, par exemple)
- Une directrice à l'écoute et qu'on peut joindre facilement (idem pour ses collaborateurs (trices)... Et si on est allergique au téléphone ou aux courriels, il suffit, pour joindre la directrice, de participer aux quelques réunions préparatoires à la foire (encore faut-il le vouloir).
En conclusion : une belle foire à laquelle nous (= petite maison d'édition) sommes heureux de participer comme d'ailleurs de plus en plus de petites structures éditoriales.
Écrit par : Saturnin | jeudi, 07 février 2013
Répondre à ce commentairemerci. Juste un rectif, Paris est beaucoup plus chère.
Écrit par : Roberto Cassol | vendredi, 08 février 2013
Il y a des flamands vraiment géniaux avec tellement d'humour et de courage...
Merci à eux ! ;-))
Source: dhnet.be/infos/belgique/article/424002/un-char-ss-va-au-carnaval-d-alost.html
Écrit par : Philippe | jeudi, 07 février 2013
Répondre à ce commentaire@Philippe : ça va pas non ? Je trouve ça tout bonnement immonde. Jouer sur la déportation de millions de gens, et leur élimination, pour railler la N-VA, c'est tout d'abord complètement à-côté de la plaque et ensuite tout, sauf de l'humour. Non, là, vraiment, je trouve ce char d'Alost complètement à l'ouest. Nul. Et même dégueulasse. Point.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 février 2013
Merci Marcel, je suis tout à fait de votre avis, ce n'est pas de l'humour, c'est abjecte.
Et quand je vous disais Philippe que ce que vous reprochez à BDW vous en êtes l'exemple parfait, vous me donnez encore une fois raison, merci.
Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013
@Marcel
Je suis sidéré également, mais personnellement je ne sais même plus comment il faut comprendre ça, ni quelles sont les intentions...
Il faut dire qu'en Flandre - à côté de ces assocs qui chaque année montent traditionnellement au carnaval d'Aalst/Alost des chars basés sur l'actualité politique (genre Fabiola et sa pomme) avec peu ou prou de bon goût ou de justesse - se développent aussi un certain nombre de "stand-up comedians" qui font de l'humour borderline qui, comment dirais-je, n'a pas l'air d'avoir de colonne vertébrale idéologique ou morale apparente (Philippe Geubels, Alex Agnew, etc).
Humour qui ne porte d'ailleurs pas du tout forcément sur le communautaire. C'est parfois drôle, parfois très drôle, parfois moins, et tu te demandes parfois si le gars fait du second degré ou pas, MAIS SURTOUT s'il le sait LUI-MEME...
Il y a clairement un plus large marché pour les stand-ups en Flandre qu'en francophonie et du coup, ça foisonne. Et certains font rire uniquement pour faire rire mais, dirais-je pour un peu (mal) résumer ma pensée, sans se dire comme Desproges que l'on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui.
Et ça donne à l'occasion des sketchs sur, disons, les handicapés, les étrangers ou un certain nombre de personnes minorisées - sketchs dont certains sont réussis - qui parfois dérapent dans le raté et le glauque.
Ca ne se passe pas que chez cette nouvelle génération de stand-ups flamands, on se souviendra du terrifiant ratage de Michaël Richards (Cozmo Kramer dans la phénoménale série "Seinfeld" - la meilleure sitcom humoristique que j'ai jamais vue, achetez tout !) lors d'un show assez impro et qui eut à se justifier de ne pas être raciste anti-noirs.
http://www.tmz.com/2006/11/20/kramers-racist-tirade-caught-on-tape/
Ce jour-là, Richards n'était simplement pas bon, comme certains stand-ups peuvent ne pas l'être sur l'un ou l'autre sketch...MEME s'il est quasi sûr que ça parte en général de bonnes intentions.
Nos "SS-VA" d'Aalst sont bordeline itou, je pense qu'ils veulent bien faire mais bon, ça craint grave, en effet... Enfin, on supposera qu'ils veulent bien faire, à moins qu'ils ne se gaussent de l'image que certains veulent donner de BDW. Comme d'hab, c'est à double tranchant.
Et l'assoc Eftepie qui fait ce char est comme ces nouveaux stand-ups flamands, pas complètement claire.
BDW réfléchit. Dans un premier temps, il a déclaré que si ça faisait rire certaines personnes, so be it. En fonction des réactions, c'est sûr qu'il avisera, et qu'il dira éventuellement autre chose.
De toute façon, c'est pas lui l'initiateur, on va pas lui jeter la pierre, comme certains l'ont fait très bêtement pour les "patsers" ou les règles de look des fonctionnaires de l'administration communale anversoise.
Tout ça, c'est juste la Belgique qui est devenue complètement dingue.
NB : et bon, cette caricature grotesque fait bien plaisir à Philippe qui voit là dénoncées les fameuses odeurs nauséabondes dont certains francophones se repaissent abondamment en accusant encore et toujours les "autres", newo ?!
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
Ah, bon! Vous trouvez cela génial? Moi, je trouve cela plutöt déguelasse.
Écrit par : schoonaarde | jeudi, 07 février 2013
Cette histoire de char me fait penser à un pastiche de slogan "attribué" à Sibelgaz.
Ce slogan raillait aussi celui des charbonniers à une époque et sonnait comme suit:
"Le charbon, vous avez mille fois raison... Le gaz, vous avez six millions de fois raison!
Sibelgaz (+logo représentant la flamme fleue)"
Pastiche qui m'a et me fait d'ailleurs toujours bien rire.
Sinon, je partage (une nouvelle fois, sortez les trompettes!) l'avis de Moventoh: je considère que l'on peut rire de tout... mais pas forcément avec n'importe qui.
Quant aux zozos qui ont eu l'idée de faire ce char pour le carnaval d'Alost, je ne dirai que ceci: "C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui" (Rémi Gaillard; http://www.nimportequi.com).
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 février 2013
Dès le IIème siècle avant JC, il existait déjà une fête appelée les Sacées.
Durant 5 jours les rôles étaient renversés entre les esclaves et leurs maîtres.
Lors des Sacées un condamné à mort devenait roi pendant 5 jours avant d'être exécuté. Interpellant non ?
Les Saturnales romaines étaient de grandes fêtes célébrées à Rome. Comme dans les Sacées babyloniennes, les Saturnales inversent les rôles entre les esclaves et les maîtres. Heurtant dans ce contexte historique ?
La fête juive de Pourim célèbre l'histoire d'Esther qui a sauvé les hébreux de Perse et de Médie en contrant les projets d'Haman qui voulait les exterminer.
Pourim n'est pas une origine directe du Carnaval, mais procède du même type de démarche. On retrouve notamment le déguisement, la joie, et surtout l'inversion des rôles et surtout la possibilité de transgresser les règles : « Pendant Pourim tout est permis », même certaines transgressions de lois bibliques " Hallucinant non? Des lois bibliques !
Depuis quand la transgression lors d'un carnaval patrimoine immatériel de l'unesco ne serait plus de mise ?
Et quelle transgression... Celle qui permet de mettre un nom sur un parti politique et sur ses idées naus&abondes... Même si ce parti est à portée microscopique, ses idées elles, ont prouvé largement leurs capacités de nuisances.
M'Sieur Sel, je note que vous n'êtes pas d'accord avec la méthode et plus encore sur l'amalgame qui forcément heurte tout esprit sain..
Évidemment que le mélange des genres est forcément malheureux et bien plus encore...
Il ne s’agit pas que de « railler » ce parti nationaliste mais bien In Fine de déranger, de heurter le bon peuple d'Alost . Ok, c'est une caricature lourde et pas de la dentelle. Mais c'est le carnaval !
Au fond de moi, les bougies et les beaux discours ne servant à rien, si j'avais été parmi ces millions de morts et que je ne pouvais encore participer qu'à une seule chose, ce ne serait pas un acte de vengeance mais bien un acte dénonçant les germes d'une politique qui, bien que policée, se nourrit néanmoins du même mal que celui qui a engendré ces abominations.
Pour ma part et lors d'un jour de carnaval, l'image donnée à la nva est une caricature certes "insolente" mais qui a le mérite d'exister et d'interpeller et qui plus est, un jour de carnaval.
Il est trop facile pour beaucoup de pseudo modérés d'utiliser encore une partie du programme de la nva pour ensuite oser justifier le parti. Cette technique dite de la « lasagne » n'a que trop duré en flandre.
De plus en plus de flamands ouvrent les yeux.
Écrit par : Philippe | lundi, 11 février 2013
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_bart-de-wever-en-nazi-a-alost-le-carnaval-a-toujours-ete-une-parenthese?id=7923265
Cet ersatz de "kultuur" mérite qu'on sorte son revolver quoique qu'en disent BDW et avatars de tous bords car quand la provocation abjecte s'ajoute au mauvais goût le plus vulgaire le devoir de tout démocrate est de condamner sans appel les fauteurs de cette sinistre pantalonnade ainsi que tous ceux qui la cautionnent par leurs exégèses douteuses.
Écrit par : jean simon | jeudi, 07 février 2013
Répondre à ce commentaire"Ce qui est montré est accepté", mais pas sûr que Bart soit aussi content qu'il le dit(peut-il dire autre chose?, vu que cela vient de Flandre).
Ou alors, la Flandre n'est plus véritablement en Europe.
Écrit par : Pfff | jeudi, 07 février 2013
"Cet ersatz de "kultuur" mérite qu'on sorte son revolver "
Je suppose que c'est du pastiche volontaire, parce que, sinon, demandez-vous qui a dit "quand j'entend le mot "kultuur", je sors mon revolver".
Écrit par : Pfff | vendredi, 08 février 2013
@Pfff
N'était-ce pas ce grand humaniste... hmmm... attendez, je crois que son nom me revient: Joseph Goebbels!
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 février 2013
Contrairement à ce qui se lit sur Internet, il me semble que ce n'était pas lui, mais une autre grosse brute nazie.
Cette phrase est tirée d'un film, où ladite brute joint le geste à la parole, au grand plaisir du public de mèmères extasiées qui l'écoutent.
Écrit par : Pfff | vendredi, 08 février 2013
@Pfff,
Tout à fait, autant pour moi.
Il semble en fait que cette phrase soit issue de la pièce "Schlageter" (du nom d'un des "héros" du national-socialisme, fusillé en 1923 par les français parce qu'il luttait contre l'occupation de la Ruhr), écrite par un certain Hanns Johst.
La phrase en question était prononcée à l'acte I par un des personnages (fictif) de la pièce. ( référence: http://tatoufaux.com/?Quand-j-entends-le-mot-culture-je ).
Cette fine plaisanterie a été reprise ensuite par la grosse brute dont vous faites mention: Baldur Von Schirach ( http://www.dailymotion.com/video/x5p5mg_quand-j-entends-le-mot-culture-je-s_news#.URVZZOnzu58 )
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 février 2013
Roberto,
ne t'énerve pas, garde ton énergie pour la dernière ligne droite de la Foire. Et puis, jamais bon de s'énerver, on dit un mot pour un autre. Tu connais, je le sais la signification du mot "courage" et cet anonyme "fil" n'en a pas le moindre soupçon même pas derrière son clavier. Si tu perds du temps à relever toutes les inepties qui risquent encore de circuler, ceux qui veulent la disparition de la foire auront gagner.
Concentrons-nous sur notre travail, faire du 6 au 11 mars prochain, l'une des plus grandes plateformes annuelles de promotion de l'écrit et de la lecture avec la complicité des quelques centaines d'éditeurs qui ont répondus présents cette année encore. Je croyais notre rôle modeste mais sympa par rapport au travail de fond des libraires et bibliothécaires mais ...Caramba, qu'est-ce qu'on fait comme jaloux ! Et kwé ? T'aime pas qu'on me voit en "femme d'affaires" ? C'est cocasse pour nous en interne mais çà illustre l'abyssale ignorance à ce charmant anonymous...
Écrit par : Ana Garcia | jeudi, 07 février 2013
Répondre à ce commentaireChère Madame Garcia,
Virgule.
Puis-je me permettre de vous recommander l'excellent Marcel Sel qui tient ce blog et n'est pour rien dans ces altercations intra-foiros dont on se fiche un peu et qu'ont déjà oublié ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'au bout sans s'endormir les interventions d'inopportuns non habitués à fréquenter cet endroit d'excellence.
Je ne suis pas toujours d'accord avec lui mais il faut avouer que ce garçon écrit des bouquins avec une conviction qui force l'admiration. Son véritable problème, c'est que c'est un gentil. Un brave mec. Un faible carrément. Bref, le type qui ne s'impose pas.
Parcourez ce blog et vous constaterez qu'à tout moment, notre ami Marcel se répand en justifications à tel ou à tel sujet, suscitant l'effrondrement moral absolu de ses plus chers partisans, car il estime raisonnable d'expliciter ses jugements longuement réfléchis, de prouver sa rigueur, de répondre doctement aux contre-arguments.
Le con.
Vous conviendrez qu'il s'agit là d'une attitude totalement anti-commerciale qui sied peu à l'enthousiasme d'éditeurs plus prompts à promouvoir de jeunes loups aux dents longues surfant sur telle ou telle mode idéologique passagère ("comment ne pas avoir froid en hiver", "comment ne pas avoir chaud en été", enfin vous voyez le tuttim), voire de quasi-analphabètes pêchés au fond d'un train - me suis-je laissé dire - pour écrire des histoires de petits magiciens et de moldus, bref...
Je pense parler au nom de tous les lecteurs/visiteurs de ce blog/fans/groupies (y'en a) de cet homme stupidement intègre et parfois têtu (mais les grands auteurs ne le sont-ils pas tous ?), qui possède en outre un brin de plume que je vous invite éventuellement ici à apprécier, en vous demandant de lui faire dans la Foire que vous organisez une place qui lui convient.
Il vient de sortir un nouvel ouvrage (que je n'ai pas encore découvert, mais je connais l'homme), occasion rêvée pour vous de nier les critiques qui vous sont faites par l'un ou l'autre jaloux en montrant votre ouverture à des talents en voie de confirmation (et aux petits éditeurs blabla tout ça, si j'ai bien compris avant de sombrer).
Son nouveau bouquin s'appelle "Indignés de cons", titre très Canard Enchaîné, et je me suis laissé dire que le contenu valait la référence.
L'apparition de l'auteur aura lieu au stand 307, le samedi 9 mars, à partir de 15 heures.
Je serai là ce jour, chère Madame Garcia, et j'espère voir cet auteur à une place à laquelle il a plus largement droit que, disons, d'aucuns.
Merci d'avance. Bien à vous.
L'inconnu du Nord-Express
Écrit par : Moventoh | vendredi, 08 février 2013
@Movemebtoh
Pourriez-vous détailler les extraits de l'étude de la Hogeschool
qui ont été malhonnêtement interorétés par le RWF?
Écrit par : Screener | vendredi, 08 février 2013
Répondre à ce commentaire@Movementoh
La malhonnêteté intellectuelle du RWF a malheureusement ses limites, désolé.
Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013
Question: où situez-vous ses limites?
Écrit par : Screener | vendredi, 08 février 2013
Répondre à ce commentaire@Moventoh : Hahaha ! Vous m'avez bien fait rire, là. Joliment tourné en plus, je préfère ce style à certaines rafales de vent de vous. Bon, pour le reste, mon livre est à la foire, défendu sur un stand qui est payé, ma dédicace est reprise dans la liste et je ne demande rien, je n'accepte rien. Manquerait plus qu'on me fasse une quelconque faveur pour avoir défendu la foire ! Je la refuserais purement et simplement.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 février 2013
Répondre à ce commentaireHé hé hé, il faut bien reconnaître que les rafales de vent de Moventoh vallent bien les rafales de vents d'autres ;-)
(désolé, mais celle-là, je ne pouvais pas la rater celle-là)
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 février 2013
hum... au passage, il y avait une fôte d'ortografe dans mon précédent message...
"... vallent ... " => "... valent ..."
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 février 2013
@Marcel
A propos de blague de mauvais gout, j'ai souvenirs en 2011 (si je ne me trompe) d'un proposition de lois visant l'amnéstie et le dédommagement (oui oui, de l'argent pour avoir été du coté de l'enemi) des collabos flamands. Et signée par TOUS les partis flamands à l'exeption de Groen !
En parlant d'immonde....
Écrit par : Magun | vendredi, 08 février 2013
Répondre à ce commentaireOui, il y a eu une grande confusion sur ce texte. Je ne suis pas sûr que ça fonctionnerait encore aujourd'hui.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 février 2013
@Movementoh
Pourriez-vous détailler les extraits de l'étude de la Hogeschool
qui ont été, selon vous, malhonnêtement interprétés ou falsifiés par le RWF?
Écrit par : Screener | vendredi, 08 février 2013
Répondre à ce commentaire@Screener
En fait, il y a une volonté d'intox dans l'interprétation et la présentation.
Si je vous dis qu'à considérer que la N-VA rassemble 30 % de l'électorat flamand, que selon l'étude de la Hoge School Gent 2/3 de ses électeurs sont contre l'independance de la Flandre et que donc AU TOTAL 10 % de l'électorat flamand est pour l'indépendance de la Flandre (auquel on rajoutera quelques petits pourcent venant des autres partis, ce qui devrait vous faire monter à 15 % à tout casser), ce sera vrai.
Maintenant relisons le texte du RWF que vous proposez et notons son catastrophisme échevelé sur les mêmes bases chiffrées.
De la même façon, lorsqu'on écrit :
"Bart De Wever joue de la provocation : il interdit aux fonctionnaires gays de la mairie d’Anvers de porter des t-shirts (couleurs arc-en-ciel) affichant leur préférence sexuelle."
C'est un peu court... BDW applique les directives Janssens visant à exclure tout signe d'appartenance communautaire aux employés communaux.
Là encore les intentions de catastrophisme et de diabolisation sont claires.
On ne s'en étonne plus de la part du RWF, mais ça mérite d'être rappelé de temps à autres.
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
Pourquoi donc cette Foire du Livre et cette personne d'Ana Garcia déchaînent-elles tant les passions ?
Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 08 février 2013
Répondre à ce commentaire@Bernard : parce que les organisateurs sont toujours détestés par ceux qui attendent des efforts des autres et se refusent à les faire eux mêmes. Et aussi parce que Bart De Wever doit impérativement pouvoir se pavaner partout, faute de quoi il y aurait atteinte à sa (et uniquement sa) liberté d'expression. Pays de dingues…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 février 2013
Christian Laporte, journalist bij La Libre Belgique , stapt op als bestuurder van de Brusselse boekenbeurs Foire du Livre. Hij doet dat in nasleep van de controverse rond de voorstelling van Bart De Wevers boek Derrière le miroir . Die mocht volgens de organisatoren niet doorgaan omdat de uitgeverij de inschrijvingsprocedure niet had gevolgd. De uitgever sprak van ‘censuur'.
Écrit par : Lieven | samedi, 09 février 2013
@Lieven : Christian Laporte est l'auteur de la préface du livre de Bart De Wever. Il a justifié son départ par la censure, ce qui signifie qu'il exerce une pression a posteriori pour avoir gain de cause. C'est exactement le genre d'attitude de quelqu'un qui veut ou a cherché à imposer son interprétation très personnelle de la liberté d'expression à une organisation. Mais il faut lui laisser le bénéfice du doute : il a aussi fait état du fait qu'étant impliqué dans le livre de De Wever, il y avait pour lui conflit d'intérêt à rester dans le Conseil d'administration. Ceci, évidemment, ne prouve absolument rien à quelque niveau que ce soit, sinon que certains s'imaginent encore que ne pas pouvoir s'arroger un podium un jour où TOUS les exposants ont des auteurs à présenter sur ces mêmes podiums serait une atteint à la liberté d'expression. La réalité, c'est qu'imposer Bart De Wever ce jour-là au détriment d'un autre porte atteinte aussi à la liberté d'expression d'un auteur. À ceci près que BDW dispose de tribunes en veux-tu en voilà, et Jules Du Ptibouquin, qui vient de publier son roman formidable aux Éditions Onestfousdessayer en a un chouïa plus besoin. Tout est politique. Mais quand la politique doit obligatoirement être présente partout, elle se transforme en oppression.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 février 2013
Lieven,
Het valt eigenlijk nog mee ; het boek is (nog) niet verboden, daar in Franstalig België.
Ils ont même peur des livres de BDW, incroyable, ...
Écrit par : MUC (dWALENd) | samedi, 09 février 2013
@MUC
Puisque vous charriez, moi aussi : vous écrivez donc que (la Foire du Livre de) Bruxelles est en Belgique francophone ?
Ik noteer. :)
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
Bonsoir Mr Sel, Bonsoir tout le monde !
J'ai lu en diagonale tout le débat. Que de "technique", que d'"histoire" pour comprendre ce qui ne va pas entre flamands et wallons.
Je m'y intéresse, ça m'inquiète, je connais un pourcentage affolant de gens qui y voient encore moins clair que moi, et sincèrement je ne perçois même pas la possibilité de comprendre un jour la genèse de tout cela.
Je comprends bien qu'il faut comprendre l'histoire pour agir sur le futur mais la je suis convaincu que personne n'y comprend plus rien a part 10 types dans le royaume.
J'ai eu la chance de faire partie de multiples associations et quand le débat patinait 20.000 fois moins que ça. On faisait tabula rasa, on imaginait de nouvelles méthodes, de nouvelles perspectives et on passait à travers.
Dieu ou son représentant syndical sait si je n'ai pas la moindre image de cette fameuse étincelle qui remettrait les compteurs à zéro et rendrait la (re)construction de notre beau pays possible dans une ambiance plus sympa mais je sais également que discuter de tout ce bazar ci dessus ne va pas faire avancer le schmilblick d'un iota.
J'ai la faiblesse culturelle de croire qu'il nous faudrait à présent un héros. Un héros qui par son charisme ferait taire tous les râleurs et les improductifs intellectuels.
Bon, visiblement la Flandre l'a trouvé. Mais il y a erreur de casting. A quand le vrai ?
Christophe
Citoyen largement moins au fait de toute l'histoire de notre pays que vous (et je m'en excuse) mais qui avait envie de dire qqch :-)
PS : je veux bien faire le héros mais je demande 20.000 EUR par mois nets + les frais de déplacement
Écrit par : Christophe | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaireRelisant mon post, et en lisant vos autres articles (fort d'accord avec vous dans le précédent sur la famille royale), je me dis bien entendu que mon propos de faire tabula rasa (je pense qu'il y a un politique qui a lâché ça il n'y a pas longtemps, je le signale qd même, désolé pour lui, un écolo si je me souviens bien :-) ) avec option deus ex machina peut paraître simpliste. C'est compliqué, très compliqué, à tellement de niveaux. Mais je prends juste l'affaire dans l'autre sens. En détricotant le tout à ce point on n'y arrivera ja-mais. J'ai la conviction qu'il faut y aller par actes forts et ce qui me fait royalement ch*** c'est que seul BDW a cette envergure et cette ligne de conduite pour l'instant. Qu'est ce qu'on a fait pour ne pas avoir un gars ultra charismatique (FR ou NL) qui fait la même chose mais dans le bon sens. Merde quoi, un seul gars sur 11 millions est capable de se hisser a ce niveau de pouvoir et de l'ouvrir ? Houston, on a un problème.
Écrit par : Christophe | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaire@Christophe : la raison est simplissime : Bart De Wever utilise l'Histoire revue et corrigée depuis des décennies par le nationalisme-flamand au profit d'une interprétation où le francophone est l'oppresseur et le flamand l'oppressé. Une vision qui est anachronique et oublie que l'oppression allait en fait de haut en bas dans les deux langues. C'est pour cette raison que le débat doit porter sur l'histoire, pour redresser l'image. Faute de quoi, les francophones se voyaient imposer une étiquette "d'oppresseur par nature" à avaliser par eux-mêmes. Et certains Francophones se collent volontiers cette image par masochisme, je suppose. La remise en contexte permet de re-répartir les responsabilités et de montrer qu'elle n'est ni générale, elle est au contraire très partagée. Ainsi, au moins deux Francophones de Flandre ont été des moteurs éminents, l'un du flamingantisme culturel, l'autre du nationalisme-flamand (mais hélas fasciste et antisémite en plus). Le fait d'être francophone n'entraîne et n'entraînait donc pas une tare de fait comme les nationalistes d'aujourd'hui tentent de le faire croire aux Flamands, et aux Francophones. L'histoire permet de remettre la marque à zéro, de dire qu'il faut reconnaître les responsabilités des uns, sans les étendre à une espèce de totalitarisme de la pensée et en ramenant les choses à leur juste proportion. La caricature de Philippe est une réaction épidermique à la caricature de la N-VA. Mais les caricatures ne font que reculer le débat.
La différence entre la démagogie et la démocratie, c'est que le démocrate (idéal) (devrait) tenter de ne jamais détourner l'histoire mais l'expliquer et en tirer des leçons, alors que le démagogue utilise tout ce qui lui tombe sous la main pour alimenter son discours idéologique propre. Le démocrate ne peut pas grand chose contre le démagogue parce qu'ils n'ont pas les mêmes buts ni les mêmes moyens. Le vrai héros serait celui qui parviendrait à user du temps long pour remettre systématiquement les pendules à l'heure. Le démagogue est le héros momentané, parce qu'il arrive toujours un moment où l'on se rend compte qu'il "triche" et à ce moment-là, la population se désintéresse de lui. Le démocrate est le héros de l'opiniâtreté. Il semble battu par le démagogue parce qu'il apparaît désarmé, mais c'est parce que ses armes sont argumentaires et mettent plus de temps à développer.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 février 2013
@Catherine
J'ai connu, il y a vingt ans, une étudiante en médecine zaïroise et sa jeune soeur de 12 ans. La petite fréquentait une école flamande où elle était première de sa classe.
L'aînée était en deuxième candidature à la VUB, alors que sa connaissance du néerlandais était plus que lacunaire.
Quand je m'en suis étonné, elle m'a expliqué que les professeurs donnaient cours en français, sauf certains qui enseignaient en anglais.
Mais tous les syllabi étaient en néerlandais.
Écrit par : Screener | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaireVincent de Coorebyter va quitter le CRISP, le centre renommé qui analyse la saga politique belge, pour occuper une chaire à l’ULB.Les médias francophones nous assènent que la majorité des Flamands ne veut pas de l’indépendance et même que la scission de la Belgique est impensable en l’état actuel des choses.La surprise du chef Vincent de Coorebyter …
http://www.rwf.be/
Écrit par : Screener | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaireAu vu de ses résultats électoraux systématiquement pitoyables, le "peuple" wallon n'a pas l'air de s'"autodéterminer" dans le sens du RWF en tout cas.
Et à défaut d'être approuvé par la population, le RWF compte bien sur ses homologues séparatistes de la N-VA pour lui mâcher un plat dont il espère tirer quelques rebuts.
Quant à De Coorebyter, même s'il change un peu de job, on voit peu le scoop ou la surprise que lui attribue subitement le RWF, ses analyses ont toujours recensé différentes possibilités, des plus plausibles aux plus extrêmes.
Bref, du flan, réchauffé, comme d'hab.
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
@Movementoh
Vous avez parfaitement le droit d'abandonner. J'en prends acte.
Écrit par : Screener | lundi, 11 février 2013
@Movementoh
Pourriez-vous détailler les extraits de l'étude de la Hogeschool
qui ont été, selon vous, malhonnêtement interprétés ou falsifiés par le RWF?
Écrit par : Screener | vendredi, 08 février 2013
@Screener
En fait, il y a une volonté d'intox dans l'interprétation et la présentation.
Si je vous dis qu'à considérer que la N-VA rassemble 30 % de l'électorat flamand, que selon l'étude de la Hoge School Gent 2/3 de ses électeurs sont contre l'independance de la Flandre et que donc AU TOTAL 10 % de l'électorat flamand est pour l'indépendance de la Flandre (auquel on rajoutera quelques petits pourcent venant des autres partis, ce qui devrait vous faire monter à 15 % à tout casser), ce sera vrai.
Maintenant relisons le texte du RWF que vous proposez et notons son catastrophisme échevelé sur les mêmes bases chiffrées.
De la même façon, lorsqu'on écrit :
"Bart De Wever joue de la provocation : il interdit aux fonctionnaires gays de la mairie d’Anvers de porter des t-shirts (couleurs arc-en-ciel) affichant leur préférence sexuelle."
C'est un peu court... BDW applique les directives Janssens visant à exclure tout signe d'appartenance communautaire aux employés communaux.
Là encore les intentions de catastrophisme et de diabolisation sont claires.
On ne s'en étonne plus de la part du RWF, mais ça mérite d'être rappelé de temps à autres.
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
Vous évitez de répondre à ma question. Ce que vous avancez est étranger au texte de la Hoge School et de plus corrobore celui du RWF.
Le texte du RWF qui a provoqué votre indignation disait deux choses:
1-l'électorat de la NVA comprend une frange d'intellectuels de grande valeur
2- ces gens ne souhaitent pas la scission du pays mais un condédéralisme de type "coquille vide"
J'ai transmis votre texte au RWF pour avis.
A votre place, j'éviterais de parler d'honnêté intellectuelle.
Écrit par : Screener | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaireQuand vous aurez leur avis, inutile de le déposer ici pour moi : il m'est tout aussi indifférent que le fait que vous ne décidiez de comprendre que ce que vous souhaitez comprendre.
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
Au vu de ses résultats électoraux systématiquement pitoyables, le "peuple" wallon n'a pas l'air de s'"autodéterminer" dans le sens du RWF en tout cas.
Et à défaut d'être approuvé par la population, le RWF compte bien sur ses homologues séparatistes de la N-VA pour lui mâcher un plat dont il espère tirer quelques rebuts.
@Movementoh
Quant à De Coorebyter, même s'il change un peu de job, on voit peu le scoop ou la surprise que lui attribue subitement le RWF, ses analyses ont toujours recensé différentes possibilités, des plus plausibles aux plus extrêmes.
Bref, du flan, réchauffé, comme d'hab.
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
Du flan, en effet, que votre commentaire..................
Vous n'ajoutez rien au débat qu'une pelletée de plus de votre suffisance. Pas l'ombre d'un argument. Rien que de vaines vociférations.
Même si cela doit déplaire à Marcel qui se réserve le droit de décider de quand on est dans "le bac à sable", je vous laisse faire des pâtés tout seul. On m'a confisqué ma pelle, souvenez-vous ;-)
Écrit par : Screener | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaire@Movementoh
Quand vous aurez leur avis, inutile de le déposer ici pour moi : il m'est tout aussi indifférent que le fait que vous ne décidiez de comprendre que ce que vous souhaitez comprendre.
Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013
J'ai travaillé pendant trois ans dans un milieu anglo-saxon et majoritairement américain.
Savez-vous ce qu'ils diraient de vous?
"This guy is a wanker!"
Écrit par : Screener | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaireAu lieu de copier chaque fois la réaction à laquelle vous voulez réagir et la mettre la ou n'est pas la suite de la discussion, ce qui embrouille un peu la clarté de ce blog, vous pouvez tout simplement cliquer sur le lien "répondre à ce commentaire" au-dessus de la réponse de Moventoh, donc suite à votre premier texte et auquel lui à répondu, comme ça tout les commentaires se suivent endessous de votre premiers texte et on peut facilement suivre la conversation.
Le lien est en écriture plus claire et peut-être difficile à voir vu vos problèmes de vue, raison pour laquelle je vous adresse cette petite explication sans aucune pensée mal intentionnée ;)
Écrit par : Isa412 | samedi, 09 février 2013
@MOVENTOH, NOM DE DJEU, TU CHERCHES LA RETENUE OU LA CORVEE ? Verdomme.
(chais pas si c'est la pelle ou old fart… ou les deux)
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 février 2013
Répondre à ce commentaireMais c'est lui qu'a commencé, p'sieur ! Et s'il a droit à wanker, j'ai droit à old fart, nan ?! C'trop injuste !
Écrit par : Moventoh | dimanche, 10 février 2013
Ah, pardon, j'avais pas vu Wanker.
Pfff…
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 février 2013
@Isa412
Merci bien,Isa. Je vais recopier vos explications et faire des essais. Mais je doute du résultat car avec le grossissement énorme que je suis obligé d'utiliser, je n'ai aucune vue d'ensemble du lay-out.
Si toutefois j'y arrive, celà ne facilitera énormément la vie.
Encore merci!
Écrit par : Screener | dimanche, 10 février 2013
Répondre à ce commentaire@Isa
Bonjour,
J'ai potassé de mon mieux vos explications sur la façon correcte de répondre à un commentaire posté en réponse à un de mes textes.
Finalement, si j'ai bien compris, je dois cliquer sur le lien "répondre" en-dessous de mon propre texte?
Excusez-moi si je viens d'écrire une grosse bourde.
Bonne journée
André Dehaybe
PS: en informatique, je suis désespérément nul à cause d'une logique trop humaine ,-)
Écrit par : Screener | dimanche, 10 février 2013
Répondre à ce commentaireMais ne vous en faites pas Screener, je peux comprendre.
Je sais que ce n'est pas simple et l'expliquer non plus ;)
Je recapitule ;)
Une personne, vous ou quelqu'un d'autre mets un nouveau commentaire ici, ça veut dire que vous remplissez juste la case tout à fait en-dessous de la page, sans cliquer sur rien, juste dans l'article de Marcel ou vous voulez réagir. Ceci est un "nouveau"commentaire, sous ce commentaire quand il est publié apparait un lien : Répondre à ce commentaire" Quand vous cliquez la-dessus vous arrivez à la même case tout à fait endessous mais vous allez voir que la à la ligne "En réponse à" vous allez voir le nom de la personne qui à écrit le commentaire à lequel vous voulez réagir. Si vous mettez un texte maintenant il va apparaitre en dessous de ce commentaire la. Ok jusque la ça va, maintenant ça se complique ;) (il est pas très top niveau utilisation facile ce blog ;))
Dans les commentaires qui apparaisent endessous d'un "nouveau" commentaire ou commentaire d'origine donc n'apparait pas ce lien, si vous voulez continuer à répondre sous ce commentaire la, vous devez chaque fois remonter au commentaire originel et cliquez sur le lien, votre réponse apparaitra chaque fois endessous de celui d'origine.
Ok dernièr truc: si entretemps pleins de gens ont réagi à ce commentaire et que vous voulez répondre à une personne de cette liste, qui n'est pas la même que la personne du commentaire originel, pour la facilité et pour que la personne sache que vous vous adressez à elle vous mettez "@" et le nom, par exemple @ Marcel, @ Moventoh et la personne sait que vous lui parlez à elle.
J'espère que mon explication est un peu plus claire ainsi, c'est juste un question d'habitude et d'un peu d'excerci, un fois partie avec vous allez voir ça coule de source ;)
Le plus compliqué parfois c'est quand il y a un très grand nombre de réactions sous un commentaire, il faut parfois remonter très loin pour pouvoir cliquer sur le lien.
Si vous avez encore un souci n'hésitez pas, je ferais de mon mieux pour vous aider.
Bonne journée
Écrit par : Isa412 | dimanche, 10 février 2013
Zut vous voyez même moi vous savez j'ai parfois dur, je n'avais pas vu votre commentaire au-dessus, je peux comprendre tout à fait que comme vous n'avez pas une vue d'ensemble c'est très compliqué, maintenant je ne suis pas le "chef" de ce blog n'est-ce-pas et je voulais juste aider, si ça ne va pas ne vous en faites pas et faites comme c'est le plus facile pour vous.
Écrit par : Isa412 | dimanche, 10 février 2013
Le plus beau texte que j'ai lu dans les commentaires sur cet article est le suivant:
"La différence entre la démagogie et la démocratie, c'est que le démocrate (idéal) (devrait) tenter de ne jamais détourner l'histoire mais l'expliquer et en tirer des leçons, alors que le démagogue utilise tout ce qui lui tombe sous la main pour alimenter son discours idéologique propre. Le démocrate ne peut pas grand chose contre le démagogue parce qu'ils n'ont pas les mêmes buts ni les mêmes moyens. Le vrai héros serait celui qui parviendrait à user du temps long pour remettre systématiquement les pendules à l'heure. Le démagogue est le héros momentané, parce qu'il arrive toujours un moment où l'on se rend compte qu'il "triche" et à ce moment-là, la population se désintéresse de lui. Le démocrate est le héros de l'opiniâtreté. Il semble battu par le démagogue parce qu'il apparaît désarmé, mais c'est parce que ses armes sont argumentaires et mettent plus de temps à développer."
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 février 2013
Écrit par : Screener | dimanche, 10 février 2013
Répondre à ce commentaire@Isa
Merci beaucoup. Cet après-midi, j'ai eu les mêmes explications d'un de mes fils. Tout devrait donc s'améliorer. Il y a encore une solution: ne plus réagir aux réactions provoquées par mes commentaires, ou alors engager une secrétaire...Cela me plairait, toens!
Merci encore,Isa!
Écrit par : Screener | dimanche, 10 février 2013
Répondre à ce commentaireDe rien, vraiment, et si vous avez besoin d'une secrétaire......
Écrit par : Isa412 | dimanche, 10 février 2013
La surprise du chef Vincent de Coorebyter ? Dans le journal économique allemand GrenzEcho, il n’hésite pas à imaginer la fin brutale et unilatérale de l’Etat belge !
En cas de coup d’Etat de la Flandre que représenterait un décret du Conseil flamand pour sortir de la fédération belge, dit-il, « l’Etat belge n’est pas obligé de se laisser faire et serait habilité à réagir par la force (sic) contre un acte illégal. »
En tous cas, de Coorebyter ne pourra pas compter sur les chars « belges » pour la plupart déménagés en Flandre par la volonté de M. De Crem…
Quant au droit à l’autodétermination des peuples, ce futur grand humaniste de l’ULB semble s’asseoir dessus !
Source : Le Vif du 8 février 2012
Écrit par : Screener | lundi, 11 février 2013
Répondre à ce commentaire@Kermit : désolé, il n'y a pas de "cruche" sur mon blog. Quant aux opinions des commentateurs, ce n'est pas à vous d'en décider mais à chacun d'eux, enfin, il n'y a pas d'attitude "flamande" en particulier. Reformuler serait une idée, mais vu le contenu de votre commentaire, je doute que ce soit possible.
J'essaye de maintenir une certaine courtoisie sur ce blog. Attaquez-moi, attaquez les politiques, mais pas les autres intervenants; Merci.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 13 février 2013
Répondre à ce commentaire@Kermit : le second commentaire était déjà plus intéressant, mais une fois encore, les termes ne sont pas acceptables; le caca dans les yeux, le "beaucoup de Flamands" et la mauvaise foi gigantesque que vous attribuez à un autre commentateur. Un peu trop agressif, n'apporte rien, provoque inutilement. Je demande du débat, même un peu dur, mais sans attaque personnelle. Possible ?
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 13 février 2013
Répondre à ce commentaireQuand on parle d'hypocrisie et qu'on en révèle les exemples criants de vérités c'est forcément personnel.
Donc non, impossible.
Maintenant, si le débat se résume à ronronner sans vague, ça ne s'appelle pas un débat, une tribune ou un blog politique ... mais un salon de thé.
Écrit par : Kermit | mercredi, 13 février 2013
@sel. Je ne m'attendais à rien d'autre et ne tiens à rien changer d'autre. Je constate que vous tolérez de certains ce qui vous choque profondément chez d'autres et au fond vous ressassez sans fin les mêmes thèmes avec les mêmes gens. Je continuerai à passer à l'occasion quand y a rien d'autre à faire et à dire ce que je pense et comme je le pense et puis comme d'habitude vous censurerez parce qu'au fond ce que vous aimez ici c'est que le débat ne vous surprenne plus.
Écrit par : Kermit | mercredi, 13 février 2013
Répondre à ce commentaireJ'ai peine à croire que vous ne soyez pas capable de formuler votre commentaire sans recourir à l'incivilité. De vos démêlés avec Marcel Sel, je retiens que vous êtes d'accord sur le fond et sur la nature de ce que doit être un forum.
Je me sens frustré de ne pas avoir pu vous lire.
Écrit par : Screener | jeudi, 14 février 2013
@Kermit : au contraire. Ce qui ne me surprends plus, ce sont les insultes directes. Ce n'est pas très original, vous savez. On en trouve sur à peu près tous les forums. En revanche, des arguments, une discussion un tant soit peu courtoise entre gens d'origine et de classes différentes qui partagent ou pas du tout des idées, ça, c'est possible à la condition que les uns respectent les autres.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 13 février 2013
Répondre à ce commentaire@marcelsel le #RWF est un parti de devoir, pas de pouvoir.Nous sommes des éveilleurs de conscience 14 days ago
@marcelsel Les wallons n'ont pas encore compris que la Flandre ne veut plus de la #Belgique . Le jour venu, nécessité fera loi. 14 days ago
@marcelsel citant #VTM, 52% des Flamands veulent une république. D’accord avec eux, #vivelarépublique mais #wallonieenfrance 14 days ago
Écrit par : Screener | jeudi, 14 février 2013
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NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.