mardi, 02 février 2010
Bruxelles, là où les Flamands gèrent. Et se plaignent.
(Tout d'abord, je vous recommande l'édito de Philippe Walkowiak sur le délire de la presse flamande. J'aime bien, de temps en temps, être rejoint par les chroniqueurs « nationaux ». )
La presse flamande est unanime. Bruxelles est une ville épouvantablement dangereuse. Et le coupable, ce sont les 19 « baronies ». Dix-neuf bourgmestres élus démocratiquement. A remplacer, d'après absolument tous les partis et absolument toute la presse flamande, par le seul gouvernement de la Région. En commençant par retirer aux bourgmestres leurs prérogatives sur la police locale. Mais faisons un peu de benchmarking : quelle ville peut fonctionner avec un seul gouvernement central ?
Anvers Baronnie-free ?
Paris est divisé en 20 mairies. Mais c'est en France. Alors voyons en Flandre. L'exemple qu'on cherche, on le trouvera sûrement dans la métropole : Anvers. C'est aujourd'hui une commune unique ! Waow ! Plus de 400.000 habitants gérés par un conseil unique et centralisateur qui… ah! non, zut, ce n'est pas ça du tout : Anvers est en fait divisée en 9 districts dirigés chacun par un Conseil d'échevins de districts et un Conseil de conseillers de districts élu démocratiquement, disposant chacun d'un programme et de… mais, mais, mais ! Que ça ressemble furieusement à des communes, ça ? Quelle différence ? Ah oui : il y a moins d'échevins que dans les communes bruxelloises (bien qu'il y en ait plutôt plus par habitant à Anvers qu'à Bruxelles). Bon. Là, des communes comme Ixelles, avec 10 échevins et bourgmestre pour 90.000 habitants pourraient faire un effort : à Deurne, il y en a 5 pour 60.000 ha. Quoique. A Deurne, justement la commune la plus peuplée d'Anvers, mais qui fait encore figure de petite commune par-rapport à ses consœurs bruxelloises, il y a tout de même 27 (vingt-sept, zevenentwintig) conseillers de districts, élus exactement comme des délégués communaux. La seule différence ? Le district ne dépend pas de la Loi communale, qui oblige une commune de 80.000 ha, comme Ixelles, à disposer d'un Conseil municipal de 43 membres. Incompressible. A l'inverse, si Deurne était une commune, elle aurait besoin de 39 conseillers communaux pour être en règle face à la Loi.
Mais en haut, à Anvers, il y a un Collège de bourgmestres et d'Echevins où trônent 9 ministres, oups, échevins (bourgmestre compris), soit à peu près autant que de ministres en… région bruxelloise. Tiens, comme c'est étrange : Anvers est trois fois moins peuplée. Quant au Conseil Communal, il comprend encore 55 conseillers, à ajouter à tous les conseillers locaux. Et au-dessus, il y a encore les députés de la Région flamande. Il y a à l'inverse 89 députés dans le Parlement bruxellois (qui peut être comparé à la Mairie de Paris), dont 17 sont des surreprésentations de la minorité flamande. Mais même avec 89 députés, la Région de Bruxelles-Capitale a moins de députés par habitant que la Ville d'Anvers n'a de Conseillers communaux centraux, sans compter ceux de ses districts… ben tiens, appellons-les : « baronnies » !
Twee-en-twintig.
La police à Anvers fonctionne de façon assez similaire à celle de Bruxelles, avec une police fédérale (qui, comme à Bruxelles, peut chasser les méchants armés sur tout le territoire) et d'autre part, une police locale. Celle-ci n'est pas divisée en zones, comme l'on a fait de façon terriblement imprudente à Bruxelles, ville mal gérée s'il en est, mais bien en départements, au nombre de six (c'est comique, ça, parce que ça fait trois fois plus de zones par habitant qu'à Bruxelles, mais comme c'est en Flandre, c'est forcément mieux quand même bien que ça ne se voie pas.) Le département Nord couvre deux communes, oups pardon, districts, l'ouest en couvre trois, etc. Comme dans tous les pays du monde, les conseils des districts s'occupent de la prévention, et ont leur mot à dire sur la gestion de la police locale, dont la direction est toutefois réservée au Bourgemstre du Groß Antwerpen. Du coup, dans les accords de politique des districts, on parle de sécurité de manière plutôt évasive ("il faudrait que", "on devrait", "il serait bien que", etc.). Si c'est une solution, reconnaissons qu'au niveau local, elle est curieuse.
Rechts !
Heureusement pour son image, d'ailleurs, qu'Anvers soit divisée en districts, parce que depuis 2006, le Vlaams Belang, parti d'extrême droite raciste, dispose de pas moins de 36 % des sièges au Conseil de la Ville, paralysant ainsi tout développement politique démocratique, et donnant une image assez nauséabonde de la métropole, toutefois compensée par les conseils de districts, dont certains sont beaucoup moins enclins à voter extrémiste, ce qui rappelle qu'Anvers est aussi une ville de gauche. Mais de moins en moins. Je m'interroge plus loin sur cette étrange manie anversoise de voter ultrasécuritaire — étonnant, non, pour une ville si formidable où il ne se passe jamais rien et où la gestion est parfaite ?
No-Go Zones ?
Mais Anvers est-elle tellement plus efficace que Bruxelles ? Au niveau sécuritaire, il faut croire que pas tant que ça, puisque le Guardian écrivait, en 2002, à propos d'un quartier d'Anvers : « Outsiders aren't welcome. 'Go home before we beat your fucking white ass,' is how one group of young men greet The Observer .Passing police cars are bombarded with a barrage of expletives and spittle. When tension was particularly acute last week anyone with a white face was singled out for abuse. White shopkeepers in this largely Moroccan district were dragged from their shops and beaten, and the area became a virtual no-go zone. » Le Vlaams Belang confirme aussi que ces zones de non-droit (no-go zones) sont une plaie récurrente des villes européennes, dont Anvers : « Les zones et les quartiers où la police ne peut pas, ou rarement aller, ou n'osent pas entrer, n'existent pas seulement à Paris, mais aussi dans notre pays. Et cela n'est pas la conséquence d'une gestion hard des étrangers, mais bien d'une gestion tendre et de la politique de l'autruche de la gauche. Le même phénomène existe à Amsterdam (…)» Oh ! Amsterdam ! Etrange, parce que voilà une autre ville structurée exactement comme Anvers : une commune principale dont dépendent 7 deelgemeenten (ou districts) ! Argh. Finalement, les baronnies, ça a peut-être du bon…
Crime city.
Quant à la criminalité anversoise, elle est certes moins importante que la criminalité bruxelloise, mais on jugera de l'insécurité qui y règne par le vote massif récurrent en faveur l'extrême droite. Pour un Bruxellois qui vote néo-nazi, il y a quatre ou cinq Anversois… Si la ville d'Anvers était si sûre, on imagine que les partis démocratiques se porteraient mieux ? Ou alors, il faudrait admettre que les Anversois sont d'un naturel fasciste, ce que je ne peux pas admettre. Ou alors qu'ils sont racistes, et j'ai du mal à accepter cette idée-là : comment pourraient-ils être cinq fois plus racistes que les Bruxellois qui ne sont pas les derniers à critiquer l'immigration ? D'autant qu'il y a proportionnellement moins d'immigrés à Anvers qu'à Bruxelles ! Les Anversois seraient-ils alors naturellement attirés par les régimes fascistes ? Allons, allons, dirait Des, et il aurait raison ! Donc, il faut bien l'admettre : le sentiment d'insécurité est si intense à Anvers qu'il pousse la population à votre extrême. Ce qui n'est pas (plus) le cas à Bruxelles.
Gabegie anversoise
(histoire de démontrer comme il est facile et journalistique de braquer les projecteurs sur une ville)
Même l'organisation communale de la ville n'est pas spécialement meilleure, visiblement, dans la métropole flamande, puisqu'il suffit que Bruxelles envoie une petite partie de ses demandeurs d'asile (Bruxelles reçoit à elle seule près du tiers de l'immigration récente) pour que leur Centre public d'Aide social soit débordé et menace de fermer, une autre façon de… faire grève (attitude peu flamande selon certains politiciens, bien que d'autres prétendent que la Flandre détienne le record de Belgique de journées de grève par travailleur). L'une des démonstrations récentes de la gabegie flamande (un prêté pour un rendu sur la soi-disant gabegie wallonne : des millions ont été investis dans les innombrables études d'un tracé pour la jonction finale du périphérique anversois, permettant d'alléger un peu ce « ring » en surcharge pondérale depuis sa construction, dont les embouteillages légendaires font passer le périph de Bruxelles pour une route de campagne. Résultat ? Aucun accord n'a pu être trouvé entre la Région flamande, les habitants et la ville d'Anvers. Et le projet de construction, ambitieux, et urgent depuis vingt ans, a vu le prix du "masterplan" (le plan préconisé par la Région) de 1,6 à 4,2 milliards d'euros, ce qui a fait sérieusement froncer les sourcils à la Cour des Comptes. Mais de toutes façons, l'ouverture du machin est remis à dans une petite dizaine d'années. Restent des millions d'euros de frais d'étude et de manque à gagner, perdus. Sans compter l'organisation d'un référendum sur l'opportunité d'examiner d'autres pistes, qui n'aura servi qu'à… ah mais non, ça n'a servi à rien, en fait !
Doel, en néerlandais, signifie : "but".
Autre exemple, la petite ville de Doel. Depuis des décennies, elle est petit à petit expropriée pour permettre l'agrandissement du Port d'Anvers. Pour bien montrer qu'on ne veut plus des habitants, les maisons sont rasées l'une après l'autre. A l'arrivée de Kris Peeters, les choses se sont accélérées : les propriétaires des petites maisons de ce bourg de bord d'Escaut, souvent nés dans ces maisons, ont été priés de partir en quelques mois, avec une date limite à ne pas dépasser. Mais voilà : les zones qui ont été expropriées pourraient l'avoir été illégalement, et pire : on ne sait même pas, ni à la Région, ni à la Ville, ni au Port, ce qu'on va faire des terrains laissés libres par le village vidé de ses gens ! Voilà un grand projet flamand qui n'a ni forme, ni sens, ni âme, et encore moins d'humanité. Au moins, on se réchauffe le cœur à regarder les habitants de ces maisonnettes s'accrocher à leurs pauvres briques, parce qu'ils le font avec la même volonté, le même cœur, la même détresse que le font les Wallons des zones sinistrées de Wallonie, et avec la même rancœur envers des politiciens qui n'en ont pas grand chose à faire des vrais problèmes des vrais gens. Ces vrais gens qu'on trouve partout.
Ces Flamands qui nous gouvernent…
Depuis trois jours, donc, suite à une intervention courageuse, professionnelle, rapide, efficace de la police, la presse et la politique flamande fondent à bras raccourcis sur Bruxelles, et insultent, de la gauche à la droite, du Morgen au GVA, les communes bruxelloises en les qualifiant, en plein journal télévisé, de « baronnies », montrant leur mépris pour la Capitale de la Belgique qu'ils prétendent être la capitale de la Flandre. Or, s'il y a problème, c'est très largement une responsabilité flamande. Regardez le journal télévisé d'hier sur n'importe quelle chaîne (francophone ou flamande). Qui se charge de répondre au syndicat de la police ? Annemie Turtelboom, flamande, ministre de l'intérieur. Qui se charge du parquet ? Stefaan De Clercq, ministre de la justice, flamand. Qui est le directeur de l'arrondissement judiciaire de Bruxelles ? Glenn Audenaerde, flamand. Restent la police de Bruxelles, qui est à 70 % flamande, et si l'on devait accuser le gouvernement bruxellois, je rappelle qu'il y a là aussi 50% de Flamands. Vraiment, on commence à se demander si les Francophones ont encore quelque chose à dire dans leur sécurité. Ah si ! Il y a Bruno Bulthé, procureur du Roi si parfaitement bilingue qu'on se demande s'il est francophone (ou alors, c'est une exception) et évidemment, il y a les juges du Palais de justice. Là, c'est la catastrophe.
Grâce à l'acharnement flamand à avoir 25 % de juges néerlandophones dans une capitale où, reconnaissons-le, 90 % des crimes sont commis par les 90 % de francophones, eh bien, le retard juridique s'accumule chez les juges… francophones. Du coup, la justice ultrarapide exigée à corps et à cris par les politiciens flamands du CD&V, notamment, n'est pas possible, tout simplement parce que mathématiquement, les mêmes (CD&V) ont toujours tout fait pour empêcher cette capitale de tourner normalement au plan judiciaire. Le pire, c'est que le premier à fustiger les problèmes juridique bruxellois, c'est (vous allez rire) (non, si, c'est drôle, en fait) : le ministre de la Justice (non, arrêtez de vous marrer, en fait, ce n'est pas si marrant que ça). Et là, il n'y a plus un journaliste flamand pour découvrir que les politiciens du Nord sont devenus si bêtement populistes qu'ils en viennent à fustiger des scandales dont ils sont, pour le moins, co-artisans. Non. La presse flamande hulule gaiement avec ses politiciens. On a rarement vu une presse si docile quand il est question de taper sur le voisin.
Les responsabilités ministérielles
Quand Evelyne Huytebroeck fut débordée (au figuré) par la grève de l'épuration, les politiciens flamands, surtout ceux de l'opposition fédérale, on hurlé à la démission immédiate. Bon. Mais dans ce cas, il faudrait que ça démissionne ferme aussi au fédéral. Car si la justice ne fonctionne pas dans la capitale de la Belgique, à qui la faute, sinon aux ministres de la Justice, néerlandophones depuis des lustres ? Et si la police fédérale ne rentre plus dans certaines zones, qui clouer au pilori, sinon le ministre de l'intérieur, néerlandophone depuis Catalina ? Et si Bruxelles était un tel lieu de crimes, et depuis si longtemps, qu'est-ce que le premier-ministre, flamand depuis trente ou quarante ans, attend pour améliorer les choses ? Et si la police de Bruxelles marche si mal, qu'est-ce qu'on attend pour tester des policiers francophones ou allochtones, plutôt que d'imposer des quotas linguistiques débiles : tous les policiers de Cureghem doivent connaître le néerlandais dans une zone où les petits frappes ne parlent que français, et encore, souvent assez mal ! Donner leur chance à des jeunes issus de l'immigration comme Giuliani l'a fait à New-York en se fichant enfin des critères linguistiques, est-ce tabou à ce point pour ces dirigeants flamands (je réponds : oui, ça l'est !) ? Tant de questions que les journalistes flamands ne posent jamais à personne. Ou alors, ils se contentent de la réponse immédiate suivante : « c'est à cause des 19 baronnies ». Mais oui, mais oui ! Dans une ville à 90 % francophone, que le pouvoir sécuritaire soit exercé à 90% par des Flamands, ça, ce n'est pas un problème, puisqu'eux au moins, ils travaillent bien ! Mais que des bourgmestres soient élus par la majorité de la population, ça emmerde et les politiciens, et les journalistes, qui rêvent d'une gestion à 50 % flamande de Bruxelles. L'imbécillité au pouvoir !
Bruxelles a mauvaise presse, la Flandre a la presse mauvaise.
À croire que les journalistes Vlaams sont aveuglés par ce lancinant Leitmotiv : Bruxelles est une ville flamande mal gérée par des Francophones. Et bien sûr, il y a toujours l'un ou l'autre crétin, (oui, je vise particulièrement M. Moureaux), pour se rendre ridicule en affirmant que tout va bien à Molenbeek parce qu'il pense que c'est une façon normale de répondre à la presse flamande qui dit que Bruxelles serait le Bronx des seventies, exposant Harlem des eighties, multiplié par le Far-West version Dalton ! (mais non, M. Moureaux, il faut au moins reconnaître les problèmes face à la presse étrangère, et ensuite, les gérer). Far-West ? Je n'invente rien : c'est le titre d'un reportage de la VRT : Brussel Far-West. Où l'on montre Cureghem, se promenant complaisamment dans un quartier soi-disant mortel, une caméra, un échevin flamand, et des clés trouvées par terre. Mais contrairement à l'équipe de la RTBF qui, elle, savait pertinemment où aller pour se faire jeter par une bande de jeunes beurs racistes ("dégage, sale blanc !"), l'équipe flamande n'a pas rencontré le moindre casseur, ni le moindre problème. Preuve de plus, dirait mon copain Benoit Borriello, de l'inefficacité flamande : même quand ils font un reportage sur la violence, ils ratent leur coup. Même au Far-West No-Go Bruxellois, ils ne sont pas parvenus à faire un reportage qui fasse peur !
Le problème reste
Malgré les dénégations idiotes de certains socialistes, il y a de graves problèmes à Bruxelles. Il y a des quartiers à pacifier, un contrat sociétal à mettre sur pied, des chômeurs à mettre au travail. Tout le monde est d'accord là-dessus. Mais avec un CD&V qui se rend complice de l'étranglement de la ville prôné par Kris Peeters, Bart Maddens et la N-VA, on ne va pas y arriver. Si la Flandre ne jouait pas le chantage permanent au fric, qui est en grande partie généré dans la capitale, on pourrait imaginer résoudre les problèmes. Mais avec les moyens qu'on laisse à la Capitale de l'Europe après l'avoir pillée de ses impôts, et ensuite de ses entreprises (via le plan START de la Région flamande), on en viendrait presque à comprendre la bonhomie de certain « baron » molenbeekois. Que voulez-vous qu'on fasse de plus. En réalité, il n'y a pas grand chose à faire, c'est vrai. Soit on arrive à convaincre la Flandre de cesser de considérer Bruxelles à la fois comme une poule aux œufs d'or quand ça l'arrange et comme un chancre francophone quand ça lui plaît, et l'on se rend compte, dans les années qui viennent, que les politiciens flamands comprennent ce dont Bruxelles a besoin, et ce qui est en train de la miner, soit, en grande partie, le sous-financement, et les politiques en sous-main de la plupart des partis flamands. Soit, les dirigeants et les partis bruxellois tirent la seule conséquence logique : si la Flandre a décidé de mettre la Capitale de l'Europe à genoux, il n'y a plus qu'une seule solution, celle d'un projet bruxellois exempt de Flandre, une autonomie incisive, comme celle que la Flandre pratique. On ne peut pas prendre coup sur coups sans réagir. Il faut petit à petit accepter que la Flandre mène une guerre froide contre Bruxelles, autant de l'intérieur que de l'extérieur, et quand on est attaqué, ne pas réagir revient à trahir.
Brussel, waar Vlaanderen niet thuis is.
Ou, pour éviter un éclatement du pays, il est au moins grand temps d'exiger pour commencer le retrait progressif, mais effectif, des institutions flamandes de Bruxelles, et le choix pour la Flandre d'une autre capitale, afin que le populisme nordiste ne soit plus tenté, tout en chœur, d'utiliser la ville francophone à des desseins politiques plus bas que terre. Qu'on rende Bruxelles à ses habitants, qu'on paye l'impôt au moins partiellement sur le lieu du travail, que les cadres linguistiques soient décidés en fonction de la proportion de la population, en domè gedoon !
16:18 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (49) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Votre comparaison avec Anvers ne tient pas la route, et vous le savez; un district n'est pas une commune et ne s'occupe pas de la police. Puis bien des choses ont changé à Anvers depuis 2002 et vous le savez.
Votre hypocrisie à blâmer les flamands pour tout touche à ses limites. Quand vous écrivez "Brussel, waar Vlaanderen niet thuis is" votre masque tombe; vous n'avez qu'un seul motif qui vous dirige et anime votre blog: la haine de l'autre.
Ge zijt te beklagen jongen...
Écrit par : wanda | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireMais quel homme politique francophone osera exiger le départ des institutions flamandes de Bruxelles? Qui osera demander à ce qu'on paie ses impôts sur son lieu de travail? Qui mettra en cause la (les?) clés de répartitions?
Aucun...
Écrit par : benoit | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireJe me souviens d'une réflexion de Van Hengel (s'il n'existait pas on devrait l'inventer) qui en faisant un savant calcul était arrivé à plus d'élus en brabant flamand qu'à Bruxelles alors qu'il est moins peuplé ...
Écrit par : Guillaume | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaire@Wanda : Pour Anvers, bien des choses ont changé. Mais le Vlaams Belang a toujours plus d'un tiers des sièges. J'attends que vous m'expliquiez pourquoi.
Sur ma soi-disant haine de l'autre, vous prenez vos désirs pour des réalités : quand j'écris " Waar Vlaanderen niet thuis is", je ne vise que les institutions flamandes, pas les Flamands ou les Néerlandophones qui sont, évidemment, les bienvenus à Bruxelles. Y compris pour critiquer la gestion. Pourvu qu'ils y habitent !
La seule haine que j'ai va à la politique antibruxelloise de l'ensemble des partis politiques flamands qui tente toujours d'annexer ma ville, au besoin en l'étouffant. Les gens qui sont arrivés à une telle bassesse, oui, j'ai de la haine pour eux. Parce que les Flamands, autant que les Bruxellois, pâtissent aujourd'hui déjà de leurs actions. Le CD&V, la N-VA et désormais aussi le SP-A, sont toxiques, hautement toxiques pour Bruxelles. Et y'en a marre.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentairehttp://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/298550/la-capitale-va-mal-ca-suffit.html#video
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=P12LMMD2
tous toxiques?
Écrit par : wanda | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireTémoignages de bruxellois:
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1062016/2010/02/02/Hangjeugd-is-hier-nog-braaf.dhtml
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1062017/2010/02/02/De-zetel-aan-de-voordeur.dhtml
Écrit par : wanda | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaire@Wanda : personne ne nie la criminalité et le besoin de changement. Vu la gravité de la situation, il est urgent que le ministre de la justice et le ministre de l'intérieur, qui n'ont pas su garantir la sécurité de la Capitale, démissionnent !
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireQui a communautarisé ce problème, ah, les francophones de bruxelles et les wallons. Les Flamands n'ont qu'exprimé leur souci et la solution qui existe dans toutes les grandes villes, un seul corps policier !
Le seul wallon raisonable jusqu'à maintenant est Alain Destexhe. Les autres wallons veulent tirer l'attention à d'autres choses pour couvrir leur incompétence à bruxelles.
Comme Tobback a dit: ceux qui paient, les Flamands alors, peuvent décider sur la solution.
Écrit par : Jean | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireah on salit ce qu'on ne peut avoir. C'est ridicule mais si ca rassure ma foi.
Écrit par : kermit | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaire@ Kermit
Ik begon je bijna te missen !
Écrit par : Jean | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireMarcel, votre billet est aussi long que bon.
Percevez-vous le ton nettement plus agressif que d'habitude de vos commentateurs flamands? La meilleure défense quand on n'a pas d'argument, c'est l'attaque.
Pour revenir à votre billet:
Franchement, je ne comprends pas comment on peut réaliser tout cela: produire des articles de fond, fouillés, truffés de liens et paralèlles, informer avec tant d'à-propos ses lecteurs et, malgré toutes les énormités incessantes made in Vlaanderen que vous découvrez et dénoncez semaine après semaine, encore croire dur comme fer qu'une cohabitation à la "Village dans les nuage" est possible.
Je trouve cela naïf et pourtant vous êtes loin de l'être.
Avez-vu lu ceci:
http://wallonieenfrance.over-blog.com/article-surtout-ne-pas-abandonner-bruxelles--44118796.html
sur le blog de M. Jamart?
C'est une perspective qui respecte la majorité francophone et la minorité néerlandophone de Bruxelles. Respect auquel vous tenez comme moi.
C'est une approche tout à fait en ligne avec vos valeurs. Elle devrait, pour le moins, vous donnez envie d'y réfléchir.
Écrit par : Bxxl | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaire@bxxl : merci pour vos encouragements. Oui, je sais que j'ai l'air naïf, mais qui aurait dit en 2007 que leterme parlerait de fédéralisme de collaboration en 2010 ? En regardant l'histoire, les moments cruciaux sont des charnières. On ne sait qu'après si l'on a été au bord du gouffre ou si un pont s'est presenté au dernier moment. Je sais qu'il y a eu un veritable lavage de cerveau societal en Flandre, sinon comment exliquer que des journalistes de gauche en arrivent à adopter des dénominations totalitaires et injurieuses comme les 19 baronnies. J'ai encore espoir dans l'intelligence de tous ces gens intoxiqués par des théories nationalistes déplacées. Mais je garde un œil intéressé pour toute initiative démocrate qui garantirait les droits dune éventuelle future minorité néerlandophone à Bruxelles dans le cadre d'une scission. Je trouve du reste indispensable les réflexions sur des projets post-scission. il se peut qu'on en ait besoin. J'ai du reste le même respect pour des initiatives flamandes qui respecteraient les minorités. Le problème, c'est qu'il n'y en a pas !
Écrit par : Marcel sel | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaire@ bxxl t Marcel
Dans la perspective séparatiste, votre lien suggère le respect de la minorité néérlandophone à Bruxelles. Marcel de quoi parlez vous donc quand vous dites "je garde un œil intéressé pour toute initiative démocrate qui garantirait les droits dune éventuelle future minorité néerlandophone à Bruxelles dans le cadre d'une scission".
Quelque chose m'échappe. Dans une perspective separatiste, les francophones de Flandre perdraient naturellement leurs droits et pour les memes raisons les neerlandophones de Bruxelles perdraient les leurs et deviendraient au meme titre que n'importe quelle autre communauté une minorité avec les droits qui s'y rapporte, mais rien d'autre. Les francophones sont eux des démocrates, ca ira de soit pourquoi diable dans ce cas vouloir donner aux neerlandophones un status particulier ?
Seigneur mais qu'est ce qu'on attend hein pour se débarasser une bonne fois pour toute de cette histoire.
Écrit par : kermit | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireC'est la méthode Coué qui fait que chaque matin, les journaux flamands se gargarisent de la supériorité de leur région sur leurs compatriotes. Il y aura des réveils douloureux, (demandez au personnel des usines délocalisées). Comment faire entendre la voix d'une petite région face à des pays bien plus grand que le nôtre.
Pourquoi ne pas aller au bout de la logique de la taille critique et fusionner ces trois régions en un pays. Cette régionalisation coûte une fortune et est inefficace. On ne compte plus les matières régionalisées que nous sommes obligés de fédéraliser par une astuce comme la création d'une asbl pour assurer la coordination entre les régions.
Eendracht maakt macht.
Écrit par : Non peut-être ? | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireLeterme a changé de cap (encore faudra-t-il qu'il arrive à tenir ce cap) et ça vous donne un espoir.
Moi ça m'en donne un autre: on ne peut donc pas exclure que vous changiez de cap vous aussi, disons d'ici 2013.
Écrit par : Bxxl | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaireEst-ce que la Flandre doit aussi fermer toutes ses écoles à Bruxelles?
(qui acceuillent environ 25% des jeunes bruxellois).
Écrit par : sambxl | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaire@ Kermit
Dans l'histoire il y a un homme avec une moustache qui a dit, comme vous "... mais qu'est ce qu'on attend hein pour se débarasser une bonne fois pour toute de cette histoire".
Ca montre ta vrai nature et ton raisonnement fasciste.
Écrit par : Jean | mardi, 02 février 2010
Répondre à ce commentaire@Kermit : je ne fais pas la différence entre un néerlandophone et un francophone. Sauf évidemment quand cette communautarisation m'est imposée (souvent par les Flamands, parfois par les Francos). En ce qui me concerne, si Bruxelles devenait indépendante de la Flandre, ce n'est pas parce qu'elle serait en majorité francophone qu'elle serait plus démocratique que la Flandre principalement néerlandophone, mais parce que sa population, de quelque origine que ce fut, aurait été suffisamment avertie et intelligente pour ne pas tomber dans le communautarisme, et aurait compris que le droit des habitants prime sur le droit de l'État, autrement dit que s'il y a 12 % de Flamands à Bruxelles, une surreprésentation est nécessaire pour qu'ils puissent bénéficier du même confort que les autres communautés. Une fois encore, je ne vois pas en quoi les Francophones seraient a priori supérieurs ou meilleurs que les Flamands, je trouve cette idée aussi absurde que celle que nous vendent les médias flamands depuis quatre jours d'une supériorité de gestion des Flamands sur les Bruxellois (sous-entendu francophones, évidemment)! Je trouve épouvantable les déclarations de M. Thyssen qui prétend ne pas comprendre "les Francophones". Il n'y a rien à comprendre, parce que "les Francophones", ça n'existe pas plus que "les Néerlandophones". Ce qu'elle ne comprend pas, c'est la démocratie et le droit des Belges à parler leur langue et à être entendu administrativement quand cette langue est au moins largement représentée là où ils vivent.
@Non peut-être : je suis assez d'accord avec vous : qu'attendons-nous pour fusionner. Mais pour ça, il faudrait que les partis flamands considèrent qu'un Francophone et un Flamand sont des gens identiques administrativement parlant. Quelque chose les en empêche. Le Vlaams Belang peut-être.
@Bxxl : je suis un observateur, hein. Je peux changer de cap demain si je pense que c'est la seule solution qu'il nous reste. Je crois à l'instar de Mme Spaak que ça va mal.
@sambxl : au contraire ! Il faut juste un tout petit peu redresser quelques inepties dans le cours d'histoire, et ensuite encourager l'enseignement néerlandophone à Bruxelles. Plus il y aura de bons bilingues dans cette ville, mieux elle se portera, ça, je peux vous le garantir.
@Jean : je crois que vous n'avez pas bien compris Kermit. Lui ? Une moustache ?
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel,
Vous ne savez pas pourquoi on vote VB à Anvers? Intéressant que tout à coup vous perdez vos capacités intellectuelles quand il s'agit d'une affaire très simple.
Les Anversois qui ont encore un peu de jugeote ont marre des socialistes qui dirigent Anvers depuis le début du 20ème siècle et qui sont en train de maghrebiser Anvers maintenant en important des électeurs attitrés SPA(rouge). Anvers est malade de la même maladie que Bruxelles pour les mêmes raisons.
Les gens qui voient cela votent VB et veulent f....e les socialistes dehors pour assainir la ville.
Où on a des socialistes au pouvoir on voit la multiplication des postes, bureaucrates et "ayants droits". Ce n'est quand-même pas très compliqué.
Ce que j'ai contre Bruxelles et la Wallonie, ce ne sont pas les gens, ce sont les politiciens PS qui en ont fait un territoire marxiste avec 3 générations de chômeurs. C'est le PS qui a f...u Bruxelles et la Wallonie en l'air et la Belgique est en train de tirer la Flandre dans le même gouffre.
Vos discours visent continuellement la comparaison entre la Flandre et les régions francophones. Soyez tranquille, si la Flandre ne se rend pas indépendant SANS Bruxelles, ils seront aussi pauvre que la Wallonie sous peu.
Alors tout le monde sera content dans le paradis marxiste.
Écrit par : traveller | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@Traveller : Ce n'est donc même pas la sécurité qui d'après vous amènent les Anversois à voter pour les petites mains levées ! C'est juste qu'ils n'aiment pas les socialistes et les Arabes. Ouf ! J'ai eu peur.
Enfin, on dit qu'il y a toujours bien une chose pour sauver un homme. Vous, au moins, vous ne voyez pas de différence entre les Belges du Nord, du centre ou du Sud. Ces temps-ci, faut vraiment se contenter de peu, hein !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentairePas si vite Marcel, où les marxistes sont au pouvoir en Belgique la sécurité n'existe plus. C'est donc bien la sécurité qui fait fuire les gens vers le VB. C'est moi qui fait la connection logique.
Je viens d'apprendre que le marxiste caviar en titre trouve le fait de mettre une balle dans un policier un fait divers. Pour lui c'est peut-être vrai. Patrick Janssens aurait la même réaction mais pas en public.
Écrit par : traveller | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaireVotre analyse est humaine, citoyenne, juste, fondée et objective.
Je lis ce blog avec passion tous les jours depuis des mois (au passage un grand merci)
J'apprécie autant la "plume de sel ®" que les débats qu'elle engendre.
Néanmoins, à la fin de chaque billet, je reste sur ma faim.
Oui, car après une analyse comme celle-ci, on a envie d'agir. "Ne rien faire c'est trahir"
Concrètement Mr Sel, en tant que Bruxellois, que feriez vous pour que les choses changent (outre que tenir cet excellent blog)?
Vous n'avez pas envie de vous lancer dans la politique ?
Écrit par : Arthus | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@traveller
Charleroi ne vaut pas mieux qu'Anvers et Bruxelles. Il y a des ghettos à Charleroi aussi. Des rues maghrébinnes, des rues italiennes (de 3ème génération où aucun belge n'a la possibilité d'acheter), des rues polonaises, espagnoles etc....Mais le FN n'a pas eu beaucoup de succès à Charleroi. Pour l'instant le PP essaie mais.... Charleroi reste socialo.
Qu'on arrête de stigmatiser Bruxelles, c'est une métropole a laquelle on ne donne pas les moyens d'assumer à la fois sa position de capitale de la Belgique et de l'Europe. J'ai vu Rome, Paris et Londres, c'est la même chose. On parle de multiculuralité, c'est très bien mais il faut se donner les moyens de ses envies.
Je pense que la walonnie et la communauté française de Belgique aide plus Bruxelles et les bruxellois en essayant de comprendre ce qu'il se passe sur le fond que la flandre en s'attaquant à Bruxelles via des problèmes particuliers en les montant en épingle. Car pour comprendre Bruxelles, il faut comprendre un certain esprit latin. Et la Flandre n'est pas prête pour cela. J'en veux pour preuve la récente sorite de la présidente du CD&V qui cherche à comprendre les francophones. Elle a tout dit.....
Cherchez aussi à comprendre pourquoi les nombreux immigrés à Bruxelles préfèrent le français au néerlandais..... Nous on se contente de comprendre un français très chatié mais les flamands.... il faut un parler correct. Et quand en tant qu'immigré on rencontre + de 90% de francophone et bien on apprend le français.
Dur dur à Bruges de parler le français dans la rue. Je n'ai jamais eu ce sentiment d'être regardée de cette façon à Rome ou à Londres. NB : je ne parle pas italien, et je me débrouille en anglais mais pas dans tous les domaines (administratif et informatique oui mais au resto c'est autre chose)
Écrit par : petit | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@ petit
Je ne stigmatise pas Bruxelles, je blâme les politiciens et leurs sympathisants qui sont, les uns corrompus jusqu'à l'os, les autres des profiteurs suicidaires.
Écrit par : traveller | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@Traveller : je kunt niet rekenen : comment est-ce que moins de 4% de musulmans peuvent amener les socialistes au pouvoir ? Quant à Thielemans, s'il était marxiste, ça se saurait. Enfin, si vous voyez des staliniens partout, c'est bien triste.
Enfin, stigmatiser les gestionnaires d'une ville, c'est stigmatiser leurs électeurs, non ?
@Arthus : je crois que chacun doit faire ce qu'il fait le mieux. Je ne suis pas sûr du tout d'être un bon politicien. Je serais un chien fou. Et je ne veux être d'aucun parti, parce que ma plume en perdrait sa force. Sans compter que je ne trouve mon bonheur dans aucune formation politique francophone, et encore moins chez les Néerlandophones. Je crois, peut-être naïvement, que ma force, c'est ma liberté partisane. Mais on ne sait jamais :-))) Peut-être que la diffusion de ce blog est la meilleure manière de se battre pacifiquement pour la liberté dans ce pays.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaireZout, je vous admire et je vous plains ! Comment faites-vous, vous, qui lisez leurs journaux, qui êtes donc aux première loges, pour encore espérer quoi que ce soit de la Flandre ?
C’est trop tard, il y a eu trop de mensonges, trop de malhonnêtetés, trop de paroles reniées, plus jamais, nous ne pourrons et surtout ne devrons, leur faire confiance…
La seule solution, c’est la séparation, quoi qu’elle coûte, de toute manière, la crise nous rattrapera, alors, s’il faut que nous soyons pauvres, il serait prudent de se débarrasser de ces gens qui depuis 40 ans vident la Belgique de sa substance à leur profit…
Je ne parlerai pas de génétique (ce serait m’insulter moi-même !) Mais il faut bien reconnaître que nos nordistes ont une longue habitude de tirer dans le dos de leurs compatriotes : avec les Hollandais, ils avaient une bonne raison, c’était pour le Christ, ces sales Hollandais n’étant pas catholiques !
Avec les Francophones c’est pour la goud besturt, il faut mettre sous tutelle ces êtres inférieurs…. Ils veulent BXL et aussi le Brabant Wallon, vous pensez ! Ils ont fichu les francophones à la porte de Leuven et ces salauds on fait Louvain –la –neuve, qui développe un pôle industriel florissant, ça les fait baver et quand le Flamand bave, il s’arrange pour prendre, il faudrait bien voir que nous n’avons rien à gagner à prolonger les choses …
Personnellement, j’estime que les gens parlent ce qu’ils veulent, mais je refuse la tutelle de ces prédateurs…
Il est des peuples comme cela qui pris individus par individus, sont parfois très agréables mais qui une fois en groupe perdent la tête et deviennent très dangereux, autant le savoir !
Écrit par : Cassandre | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaireJean, les Flamands sont vraiment trop bons de se faire autant de souci pour BXL et la Wallonie ! Nous sommes bien plus égoïste, nous ne nous occupons absolument pas de Gant ou d’Anvers… Ni même de BXL sinon pour payer ce que nous lui devons… Je vous en prie Jean, soyez un peu égoïstes payez à BXL ce que vous lui devez et laissez la croupir, avec ses problèmes, vous n’êtres pas dieu, occupez-vous de vos propres problèmes (vous ne les voyez, évidement pas, mais je vous jure bien qu’ils vont vous rattraper fissa !)
Écrit par : Cassandre | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaireMarcel,
Vous avez la chance de ne pas être qu'un observateur mais, par l'entremise de votre passage le vendredi rue Georgin (tout un symbôle, non? ce nom de rue), d'être aussi un acteur.
Vous avez la possibilité de faire passer des messages. Kroll excelle dans cet exercice. En douceur et avec humour, il contribue à l'évolution des mentalités.
Écrit par : Bxxl | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@sambxl
Non, il faut simplement limiter les ecoles neerlandophones aux eleves qui parlent neerlandais a la maison. Ca n'a pas de sens d'accepter des allophones qui baisent le niveau.
Écrit par : Lieven | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaireLieven : dommage, l'école est mine de rien un très bon vecteur d'intégration… et d'apprentissage de la langue. Je croyais que les Flamingants voulaient défendre la langue néerlandaise à Bruxelles.
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@Franck
Bruxelles est de toute facon une cause perdue.
Écrit par : Lieven | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@Franck : les flamingants réservent l'école flamande aux Flamands de souche. Vous n'aviez pas compris ça ?
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaireComment pouvez-vous être aussi « définitif » ? Bruxelles est complexe, Bruxelles évolue constamment, Bruxelles ne se laisse pas réduire à quelques mots ou quelques slogans simplistes. Elle n'est ni Chicago, ni Monaco-sur-Senne. Et qui sait ce qu'elle sera dans vingt ans ? Tout ce dont a besoin, c'est de bonnes volontés. Quelles que soient leurs langues. Tout ceux qui envisagent Bruxelles à partir d'œillères communautaires ont déjà perdu de cette bonne volonté.
Les Bruxellois ne veulent qu'une chose : la paix. Tolérance zéro, d'accord. Mais qu'on augmente les effectifis de police et surtout les places de détention, et donc les moyens alloués à la justice. C'est la priorité numéro un, et la fusion des zones de polices passe loin derrière, n'en déplaise au très aigri Pascal Smet. Dois-je rappeler qu'à Cureghem la police avait bien fait son boulot dans l'affaire de l'école et que les problèmes sont venus du manque de place en détention ? Du manque de moyens pour la Justice ? Et on nous bassine avec la fusion des zones de police, comme s'il y avait un rapport !
Et qu'on fasse comme Giuliani, qu'on accompagne les mesures sécuritaires de mesures d'intégration, qu'on laisse agir les agents et la police de proximité, et les éducateurs. Mais (là aussi) : où sont les sous pour cela ? Qui va oser aller à contre-courant des idées reçues simplistes ?
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaireA Franck, je précise la réponse de Marcel. La Flandre a décidé qu'on ne pouvait plus intégrer l'enseignement flamand que dès la maternelle, au-delà ce n'est plus possible sans complication. Donc si une famille étrangère arrive en Flandre, elle ne peut pas y inscrire ses enfants à l'école car ils n'y ont pas passé les maternelles. Ca parait absurde ?
Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010
Répondre à ce commentaire@Guillaume : mesure absurde. J'entends d'un eleve de 6e primaire de lenseignement flamand a bxl qu'il y a dans sa classe 75pc de non-néerlandophones, dont 2 qui ne parlent pas un mot de néerlandais. Y inclus un Himalayen. Ils viennent d'arriver. Les feancophones sont punis quand on les surprend à parler français entre eux dans la cour de recréation. Ils n'aiment pas ça parce que ça leur donne l'impression que leur langue natale est une chose mauvaise, interdite. Alors, le mieux serait de lancer un projet commun en immersion. Mais quand une Ecole francophone veut organiser une classe avec l'école flamande voisine, celle-ci refuse parce qu'elle a déjà assez d'élèves francophones comme ça! Ce pays est devenu con. Les deux communautés linguistiques principales en sont les principales responsables. Mais celle qui porte le poids le plus lourd est celle qui m'empêche décrire bilingue tweetalig sur ma carte d'identité. Et ce ne sont pas les francophones, en nog minder de brusseleers, qui ont voulu ça !
Écrit par : Marcel sel | jeudi, 04 février 2010
Répondre à ce commentaireA Marcel, il y a deux choses infinies : l'univers et la betise humaine. Pour l'univers, je n'en suis pas sûr (Albert Einstein)
Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 février 2010
Répondre à ce commentaire@ Guillaume
Dans ma petite ville de 50.000 habitants les écoles acceptent chaque année des élèves qui ne parlent pas un mot de Flamand, ni de Français d'ailleurs.
Où est-ce que vous allez chercher ces conneries?
Écrit par : traveller | samedi, 06 février 2010
Répondre à ce commentaireA traveller,
De la bouche même de Pascal Smet, cette règle est appliquée depuis cette année ou l'année prochaine pour les entrées en 1ère primaire et avec le temps sera imposée pour toutes les années d'enseignement progressivement. C'est ce qu'il a dit à la RTBF en français il y a quelques mois. Donc une inscription est impossible si vous n'avez pas au moins fait une année de maternelle dans l'enseignement flamand (ça vaut aussi pour des néerlandais donc). Après j'imagine qu'il y a une année de remise à niveau possible avec des tests à la clé pour le niveau de connaissance de néerlandais pour autoriser ensuite l'inscription dans l'enseignement flamand mais bon il est clair qu'à Bruxelles ça va pas encourager certains de s'y inscrire. L'objectif est d'empêcher à terme qu'il n'y ait plus autant de personnes ne connaissant pas le néerlandais comme langue maternelle dans les écoles bruxellois et autre part en Flandre.
Écrit par : Guillaume | dimanche, 07 février 2010
Répondre à ce commentaireC'est très très con d'interdire l'accès à l'éducation aux non-néerlandophones, surtout pour une population dont la pyramide des âges est dramatiquement inversée comme en flandre. Cela signifie simplement qu'il va y avoir de moins en moins de diplômés néerlandophones et donc de moins en moins d'universitaires et de travailleurs qualifiés flamands et donc de moins en moins de flamands pour payer de plus en plus de retraites flamandes. On va encore bien rigoler avec une flandre bien pure, peuplée de vieillards sans retraites et plus personne pour faire marcher l'économie.
C'est encore un super plan pour ruiner moeder vlanderen à moyen terme, comme la plupart des décisions dictées par les petits génies nationalistes...
Tout ce qui affaibli l'ennemi est bon pour nous, donc qu'on les laisse tranquillement scier la branche sur laquelle ils sont assis. C'est dangereux de contrarier des fous.
Écrit par : Rodenbach | lundi, 08 février 2010
Répondre à ce commentaire@Traveller : la nouvelle loi introduite par Frank Vandenbroucke stipule qu'un enfant qui n'a pas fait sa troisième maternelle dans l'enseignement flamand ne peut entrer en première primaire et doit d'abord suivre une année "de préparation". Ceci signifie que tout non-néerlandophone prend d'office un an de retard.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 février 2010
Répondre à ce commentaire@Rodenbach : « les ennemis » ?
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 février 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Ce dimanche au Zevende Dag pas de representant du PS Bruxellois au debat, quand la redaction avait passe 4 jours a telephoner et inviter tout le monde. Il ne faut plus se plaindre qu'on n'entends pas les Bruxellois francophones quand ils ne viennent pas quand on les invite. Pour le MR, il y avait F-X de Donnea.
Écrit par : Lieven | lundi, 08 février 2010
Répondre à ce commentaireSi c'est vrai, Lieven, c'est en effet déplorable de la part du PS. C'est terrible que le seul représentant de la majorité bruxelloise soit De Donnéa qui ne représente pas du tout le pouvoir de la Région.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 février 2010
Répondre à ce commentaireAmis flamand ne vous sentez pas persécuté comme a l'accoutumé ^^ amis francophone soyez patient. La vie continue ne nous occupons plus d'eux. Comme me disait mon Père, pendant la guerre nous les avons aidé et maintenant ils s'immaginent que tout est gagné. les industries fermes partout et eux n'y couperont pas. la Belgique se relèvra de toute ces épreuves tout comme le francophone. Ignorons cette partie de la belgique ingrate et qui oublie trop vite l'aide que nous leur avons apporté a une certaine époque pour ne pas qu'ils crèvent de faim.
Écrit par : Jupiler | lundi, 22 février 2010
Répondre à ce commentaire@ Rodenbach
Vous avez des chiffres qui prouvent votre "pyramide des ages dramatiquement inversée comme en Flandre" ?
Et pourriez-vous y ajouter les pourcentages de participation dans la vie professionelle ?
Et à ne pas oublier ; les revenus fiscales par personnes et la richesse par ménage ?
Après, on discutera.
cordialement, de la part de "l'ennemi"
Écrit par : amaai! | lundi, 22 février 2010
Répondre à ce commentaire@ Rodebachterlijk et amaai!
il n'y a pas des chiffres pour prouver ca.
Mais bon, c'est l'habitude des francophones de dire n'importe quoi. Une preuve ferme n'a aucun d'importance. Le dire, c'est tout qu'il faut.
Écrit par : Jean | lundi, 22 février 2010
Répondre à ce commentairePour la richesse par ménage, là où elle est la plus élevée, c'est là où les ménages viennent travailler à Bruxelles.
@Jean : "l'habitude des francophones de dire n'importe quoi" : amalgame. Vous n'apprenez pas, hein. Que vous pensiez que tout va mieux en Flandre, ça ne me pose pas de problème. Que vous pensiez que c'est parce que les Flamands sont meilleurs, ça, oui, ça me pose un problème et un gros.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 22 février 2010
Répondre à ce commentaireArticle tres interessant...
Écrit par : Ben | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireC’est mon poste que je préfère. Je suppose que mon commentaire va être vraiment visible, parce que je n’ai vraiment pas la manie de mettre des commentaires sur les sites.
Écrit par : minca | mercredi, 07 septembre 2011
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