mercredi, 03 février 2010

Le gouvernement flamand déclare la guerre à la Région bruxelloise.

Pascal Smet, ministre du Gouvernement flamand en charge, notamment, de Bruxelles (eh oui ! il y a un ministre flamand chargé de Bruxelles, alors que Bruxelles n'est pas situé en Flandre) a donné le point de vue du SP-A, le parti flamand qui se croit socialiste, et surtout du gouvernement flamand, à savoir aussi celui du CD&V et de la N-VA sur Bruxelles. Et cela revient à une déclaration de guerre structurelle et financière entre la Flandre et la Capitale de la Belgique. Les termes sont simple : soit la ville donne la moitié des pouvoirs aux Flamands, soit la Flandre (et les socialistes flamands) bloque tout nouveau financement de la région, qui a besoin d'un sérieux apport d'argent frais pour, notamment, combattre sa criminalité. Ce faisant, Pascal Smet confirme l'intention de mettre en œuvre la doctrine Maddens, à savoir étrangler la Capitale financièrement pour obtenir ce que la Flandre veut par-dessus tout : son contrôle. Entendez, son annexion et sa flamandisation forcée.


Kathleen Cools (journaliste Ter Zake, VRT) :  Comment allez-vous obtenir (l'abolition des communes bruxelloises) ?

Pascal Smet (socialiste flamand) : ah, nous allons devoir les forcer, hein ! C'est souvent comme ça, par le porte-monnaie ! (…) Pour la première fois, le gouvernement flamand a décidé de ne plus seulement avoir une politique de présence à Bruxelles, mais aussi une politique d'implication. (…) Je dis très clairement, dans le gouvernement flamand — et c'est aussi le point de vue de mon parti — il ne peut y avoir de nouveaux financements pour Bruxelles que lorsqu'on aura lancé les changements structurels internes de Bruxelles. Donc, plus un euro supplémentaire à Bruxelles sans que d'abord une réforme interne ait été finalisée. (c'est-à-dire, les communes fusionnées, probablement en une ville).

La "politique incisive" (assertief), idéologie mise en place par le gouvernement flamand il y a six mois, est donc relancée. Et cette idéologie, lancée par un proche de l'extrême droite nationaliste flamande, est brandie cette fois par un socialiste, celui qui est en charge de la politique bruxelloise de la Région flamande. C'est scandaleux à plus d'un titre. Tout d'abord, en tant que représentant à Bruxelles de la communauté flamande (et non d'un pouvoir territorial), Pascal Smet n'a pas à s'immiscer dans des matières territoriales comme la police, la gestion des communes, et encore moins dans des matières institutionnelles comme la structure de la ville, ou la surreprésentation des Flamands (aujourd'hui, le vote d'un Flamand vaut 3 fois plus que le vote d'un Francophone au niveau du Parlement bruxellois, et huit fois plus au niveau du gouvernement bruxellois !) Cette attitude de la Flandre est tout simplement inconstitutionnelle.

Par ailleurs, le passage de 19 communes à une seule a deux conséquences fondamentales que Kathleen Cools, pourtant journaliste émérite, balaye d'un sourire complice à Pascal Smet : la première est d'amener la sur-représentation flamande à tous les niveaux de pouvoir. Il faut savoir que les Flamands sont surreprésentés (de 300% au Parlement bruxellois et de 800% au gouvernement bruxellois) Mais au niveau communal, cette surreprésentation n'a pas cours (elle serait inconstitutionnelle), et seule y règne un encouragement par la communauté flamande à nommer au moins un échevin néerlandophone, contre monnaie sonnante et trébuchante (démocratie payante ou prostitution politique ?) Toutes les communes de Bruxelles, sauf celle d'Olivier Maingain, ont donc donné un poste d'échevin à un néerlandophone pour recevoir un peu d'argent en retour. Maingain a fait pareil, mais a refusé l'argent de la Flandre. Cet échevin souvent déjà sur-représentant par-rapport à la population néerlandophone réelle (1/7 à Uccle pour une population à 1/20e néerlandophone) ne satisfait pas du tout les partis flamands qui veulent plus : une représentation paritaire à tous les niveaux de pouvoir. Pour cela, fusionner les communes est un moyen rapide et facile. Ici, c'est ça ou le blocage financier de la ville !

Mais il y a pire : contre l'avis du Conseil d'État, et les règles internationales, la Flandre a choisi Bruxelles-ville (qui se trouve pourtant hors de son « territoire ») comme capitale. Or, Bruxelles-ville n'est qu'une des 19 communes de la Région bruxelloise. Alors, que se passerait-il si les 19 communes bruxelloises fusionnaient ? Eh bien, c'est très simple : c'est toute la région bruxelloise qui deviendrait… capitale de la Flandre. Allez, après ça, expliquer que Bruxelles n'est pas en Flandre à n'importe quel journaliste ou politicien étranger, même intelligent ? Pourquoi les Flamands sont-ils désormais à 100% contre le passage de Rhode St-Genèse à la région, pourtant bilingue de Bruxelles ? Parce que cela désenclaverait la ville. Et pourquoi tous les partis flamands sont-ils si intéressés par un gouvernement bruxellois unique ? Parce que ça la ferait tomber de fait dans la Flandre. Je dis tomber, parce que ça ne se passerait pas sans heurts.

Et pourtant, devant des millions de spectateurs, Kathleen Cools se permet de feindre l'étonnement face aux protestations et aux inquiétudes des bourgmestres bruxellois, tous hallucinés, à juste titre, par quatre jours de campagne de dénigrement par la VRT et De Standaard (mais aussi les autres journaux du groupe, à savoir à peu près toute la presse flamande), où on les présente comme des « baronnies » (qui oserait présenter les arrondissements de Paris d'une telle manière ?), fustigeant d'abord la sécurité à Bruxelles (entendez de la gabegie de ses politiciens), ensuite, la structure générale de la ville. Quel journaliste compétent ne trouverait pas hallucinant d'en arriver, en seulement trois jours de presse, à passer d'une attaque à main armée rapidement résolue, à la menace de mise sous curatelle d'une ville de 1,2 millions d'habitants !

Une fois encore, il faut être le dernier des cons pour penser qu'une situation aussi favorable à la Flandre, et aussi défavorable aux Bruxellois, surtout aux 90% de non-néerlandophones, ne ferait pas partie d'un agenda caché, ne fût-ce que par opportunisme. Et encore : plutôt (pré) visible que franchement caché ! De là à penser que la VRT insulte notre intelligence, il n'y a qu'un pas, que je franchis aujourd'hui sans le moindre doute. Pourquoi ? Parce qu'à la tête de la télévision publique flamande, il y a désormais un flamingant recyclé : Luc Van Den Brande, l'artisan des 5 résolutions flamandes de 1999 qui prônait, devinez quoi ? L'absorption de Bruxelles par la Flandre. C'est aussi Luc Van Den Brande qui a eu, le premier, l'idée d'inscrire dans le programme du gouvernement flamand que « la Flandre s'engage à ne ratifier sous aucun prétexte la charte des minorités » obligatoire pour entrer dans l'UE. C'est encore Luc Van Den Brande qui a tenté de prendre la présidence du Conseil de l'Europe après que celui-ci eut « condamné » la Flandre pour son attitude envers les bourgmestres « de langue autre » (francophones, donc) de la Périphérie. Mais il a échoué, probablement parce que quelqu'un s'est rendu compte qu'on ne pouvait pas nier la charte des minorités rédigée par le Conseil de l'Europe et prétendre, ensuite, diriger ce même Conseil !

Eh bien, le voilà reconverti dans la propagande à présent. Le nouveau conseil d'administration de la VRT sera ainsi dirigé par un CD&V tendance copernicienne, ainsi que par 2 autres CD&V, 2 socialistes, 2 libéraux, 2 N-VA, 1 LDD et 2 Vlaams Belang. Soit 5 indépendantistes, 5 confédéralistes, et 2 libéraux. Bref, le flamingant en chef et ses acolytes (comment mieux dire sans être blessant ?) pourra désormais déverser son fiel plutôt unilatéral à destination de 6 millions de spectateurs potentiels. Un simple exemple ? L'émission Terzake dans lequel intervenait Pascal Smet montrait ce soir la situation de Bruxelles sous l'angle d'un syndicaliste (néerlandophone) de la police, du ministre flamand en charge de la communauté flamande à Bruxelles, de deux Flamands musulmans, d'un vent favorable parvenu à Jean-Marie Dedecker, populiste flamand, et du journal télévisé francophone, présenté comme tendancieux, limite délirant. Mais aucun Francophone invité ou interrogé dans cette émission. Même les Marocains d'origine interrogés parlaient parfaitement néerlandais ! Dingue, la médiocrité d'un tel journalisme : 90 % des Bruxellois ne sont pas néerlandophones ! Au nom de qui la VRT parle-t-elle ?

Et comme si ce nouveau Diktat de la Flandre, désormais carrément présenté par des socialistes apparemment en mal de nationalisme (mauvais mélange m'a-t-on dit) ne suffisait pas, De Standaard écrit que demain aura lieu le clash entre Kris Peeters et Yves Leterme. La cause ? En gros, Kris Peeters veut imposer ses vues, à savoir que « la Flandre attend surtout la serviabilité à son égard de la part du gouvernement fédéral, et pas l'inverse » (sisi, j'ai bien traduit, c'est dans cet article-ci du Standaard) Et demain, le Gouvernement flamand remettra à Yves Leterme, qu'il considère à son service, un « non-papier » arrivé dans la rédaction du Standaard par un vent favorable (quand journal et parti s'entendent bien…) qui contient 12 pages d'exigences de la Flandre présentées à… la Belgique. Le titre de Walkowiak « Groß Brüssel » sonne aujourd'hui comme un trait de génie ! La demande de Kris Peeters est en fait très simple : Alles Voor Vlaanderen.

Pendant ce temps, la justice bruxelloise de langue française, sous-financée et en déficit permanent de personnel au profit de la justice bruxelloise de langue néerlandaise (2 à 3 fois plus de juges par habitants) , est tenue par la presse néerlandophone pour responsable de l'impossibilité de mettre en place le « plan flamand » d'une comparution immédiate. Pendant ce temps, il n'y a pas de solution pour les mineurs arrêtés, faute de place en centres d'accueil ou de redressement. Pendant ce temps, le corps de police ne peut pas engager facilement de Belges de seconde génération : ils parlent rarement assez bien le néerlandais, langue pratiquement inexistante dans « les quartiers ». Qu'ils pratiquent l'arabe ou le berbère, le Verlan ou le Belch des barons, langue très utile à Cureghem, n'intéresse pas une seconde les politiciens de Flandre.

Pendant ce temps, un autre fait toutefois gravissime n'intéresse pas la presse flamande, et la VRT l'aborde de très loin. Pourtant, dans n'importe quel autre pays, ce scandale serait en une : le corps des pompiers de Bruxelles est en mauvaise posture. Il continue à se réduire chaque année parce que les engagements sont impossibles, et le Siamu (SAMU bruxellois) est pratiquement crucifié : depuis 10 ans, les nominations et les promotions sont systématiquement annulées par le Conseil d'État.

Pourquoi ? Pour une raison simple : le Conseil veut une logique claire : la composition linguistique du corps doit correspondre à la nécessité sur le terrain. Or, il n'y a que 10 % d'interventions "en néerlandais" à Bruxelles. Il faut donc (globalement) 90 % de pompiers francophones. Mais c'est le gouvernement bruxellois qui doit voter une telle loi. Et pour obtenir une majorité, il doit obtenir l'accord des partis flamands de Bruxelles. Et ceux-ci s'entêtent : ils veulent 30 % des leurs dans le corps de pompiers bruxellois. Et tant pis si le Conseil d'État les déboutent encore : la sécurité, les partis Flamands s'en foutent comme de l'an quarante. Ce qui compte, c'est le pouvoir. Déjà, on peut s'estimer heureux qu'ils n'exigent pas, comme le VB, le bilinguisme parfait de chaque policier et de chaque pompier !

Bruxelles n'a donc pas le corps de pompiers dont elle a besoin. Pire, un jour sur sept, il y a une partie importante des véhicules qui sont monopolisées par une urgence aérienne à… Zaventem ! Les casernes vont donc commencer à fermer en juillet. Ça fera alors beaucoup de problèmes communautaires pour une ville qui se dit pacifiée. Et franchement, la capitale de l'Europe mérite mieux que cette affolante antigestion venue de Flandre. Comment pourrir un fleuron urbain pour tenter de la soumettre. Groß Brüssel, décidément !

A mon corps défendant, je dois bien admettre qu'il n'y aura bientôt qu'une seule solution : séparer Bruxelles de cette Flandre qui ne lui veut plus que du mal.

03:23 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (92) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Perso, je ne vois pas d'issue favorable aux francophones car il faut bien le dire à part en Belgique, tout le monde s'en fout et a d'autres chats à fouetter. A part faire des rapports, rien. Aujourd'hui l'argent et la tête gouvernent tout. On ne fonctionne plus que par arguments sans aucune humanité, bon sens derrière. On ne se justifie que sur base du passé et par des arguments complexes et parfois faux

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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Zout, c’est toujours triste une séparation et coûteux, presque insurmontable pour le plus pauvre, mais ça permet au moins de se reprendre en main et d’agir sans que l’autre prenne plaisir à vous enfoncer

Écrit par : Cassandre | mercredi, 03 février 2010

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Ce qui est dramatique, c'est cette volonté affichée de nos partis francophones de considérer cette escalade comme un incident négligeable. Faudrait-il voir dans le déplacement du FDF en Wallonnie, dans le glissement MR vers le socialisme, un signe avant-coureur que les rats quittent le navire et qu'ils désirent s'ancrer ailleurs, convaincus que la bataille pour Bruxelles est d'ores et déjà perdue ? Je le pense.

Écrit par : Marc | mercredi, 03 février 2010

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A Marcel,

Quand le terme utilisé par toute la presse flamande pour parler du déclin économique est la "wallonisation", je me dis qu'on n'a plus pour très longtemps avant de se séparer car je ne crois malheureusement pas à une prise de conscience, la tendance en Flandre a toujours été que quand ça ne va pas, c'est la faute des autres.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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Beaucoup de mots pour dire une chose simple et evidente: le ministre-president de la Flandre defends les interets Flamands. Finalement la Flandre dit 'Non serviam'. Il n'est pas si con que ca, he, notre ami Bart et son prophete Maddens? :)

Écrit par : Lieven | mercredi, 03 février 2010

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A Lieven,

C'est son rôle, qu'y a-t-il d'étonnant là-dedans ? C'est aussi son rôle de récupérer Bruxelles à terme sous le giron flamand et de montrer aux Flamands l'exemple mondial de la région la plus mal gérée comme enfer juste à côté et de se positionner comme sauveur lorsqu'elle veut imposer son point de vue à cette dernière.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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Oui, mettons fin le plus vite possible à ce huis-clos suicidaire...Ho, juste un petit problème: quel homme politique francophone aura la carrure de le dire, de le proposer?

Écrit par : benoit | mercredi, 03 février 2010

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Hola... mais que faire ?? dans ces conditions-là!! ces guèguères linguistiques ont toujours arranger le pouvoir en place...mais, c'est vrai que ça déborde !! c'est ce qu'ils cherchent peut-être ?? dans les années 60, les Wallons voulaient déjà le fédéralisme, avec Jacques Renard, entr'autre !! on l'accusait de séparatiste... et pourtant ,il avait raison !! La Flandre,la Wallonie, et la Fédération de Bruxelles ?? comme en Suisse !
le problème,c'est qu'il n'y a aucune figure politique francophone capable ou simplement déterminée à souder la population bruxelloise vers ce projet ?? ou je me trompe !!

Écrit par : polhippolyte | mercredi, 03 février 2010

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A lire l'article dans le Télémoustique sur l'histoire des Flamands en Wallonie. Cela rabache tous ceux qui côté wallon à tort sortent leur fierté de cette époque de sidérurgie où on a traité les Flamands encore plus mal que les autres immigrés. A certains égards, je me dis qu'on mérite le mépris de la Flandre puisqu'aucun wallon ne connait cette histoire. Si on pouvait raconter la vraie histoire de part et d'autre ou mieux si on arretait de vivre dans le passé tout en pardonnant pour tout les humiliations respectives de part et d'autre, on avancerait enfin.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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Guillaume, la haine ordinaire, c'est partout vous savez ! Personne n'est innocent dans cette guerre des hommes.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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@Guillaume: mes grands-parents sont flamands et m'ont toujours dit:
1. qu'ils avaient été bien accueillis en wallonie
2. qu'en flandre ils mangeaient de la terre

Si l'humiliation avait été si forte ils seraient retournés d'où ils venaient.
Les soi-disant histoires d'humiliation de flamands sont véhiculées par des gens mal-intentionnés y compris du côté francophone par l'intermédiaire d'une presse ultra-belgicaine, toujours à la recherche du bon flamand (légende), honnête et dur au mal;
En outre, je ne comprends pas ce que vous voulez dire par "avancer enfin" ...

Écrit par : benoit | mercredi, 03 février 2010

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A benoit, j'ai aussi des grands-parents flamands qui ont bien vécu en Wallonie, le choix c'était la Wallonie ou prendre un bateau pour les USA. N'empêche ceux qui ont été dans les mines en Wallonie ont dû abandonné leur langue et culture alors que les italiens et les marocains parlent encore leur langue aujourd'hui en famille. L'article est basé sur un livre et fait la différence claire entre les Flamands complètement assimilés (ils disent eux-mêmes qu'ils avaient au moins à manger) et auxquels on laissait les petites besognes par rapport aux autres et les italiens.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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Revenons-en à aujourd'hui. Voilà que Bert Anciaux, signant SP-A, appelle à la mise sous curatelle de Bruxelles, et veut que le gouvernement fédéral décide pour les Bruxellois. Le SP-A entre lui aussi dans la spirale totalitaire flamande. Bert Anciaux est bruxellois. Il prouve que les 10% de Flamands, quand ils ne sont pas satisfaits de la politique, en appellent à la Flandre où à la Belgique. Comment cette ville peut-elle encore être gérée si les Flamands l'attaquent tous azimuts ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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Allez Marcel c'est quoi alors Bruxelles, une ville, une region ou 19 comunes? Et en faites, pourquoi les Bruxellois ne seront pas capable de gerer leur region parce que les Flamands critiquent sa fonctionement? Ils veulent montrer que les Flamands ont raison? Non? Alors qu'ils bougent leurs ... et exigent ce qui est necessaire pour mieux gerer leur region, nom d'un pipe, au lieu de regarder comme une bande de lapin aux phares des voitures qui leur approche!

Écrit par : Pieter-Jan | mercredi, 03 février 2010

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@ revenons-en à ajourd'hui?.... cher M'cel, cessez alors de sortir des histoires des collabos et Borms chaque deux messages.... cela vous fera du bien....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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@Pieter-Jan : Bruxelles-Capitale est une région qui comprend 19 communes, dont Bruxelles-ville, qui est officiellement la capitale de la Belgique (et officiellement mais inconstitutionnellement la capitale de la communauté flamande). Ce n'est pas difficile à comprendre qu'en corollaire, les 10% de néerlandophones ont évidemment leur mot à dire, mais sans agenda politique. Bruxelles supplie le fédéral de la réalimenter depuis des années et des années. C'est Kris Peeters et le gouvernement flamand, ainsi que le CD&V, qui bloquent tout ballon d'oxygène à la ville, et ce depuis qu'elle a été créée. La condition pour obtenir l'argent fédéral ? accepter les 50% de pouvoir flamand à Bruxelles (et donc, le bilinguisme parfait de tous les fonctionnaires, ce qui signifie le licenciement d'au moins un tiers des fonctionnaires de la Région de des deux-tiers des fonctionnaires communaux — une épouvante à côté de laquelle Cureghem est une gentille promenade de vacances). Bruxelles n'est pas parvenue à obtenir son dû autrement, et si les socialistes flamands se mettent à faire du totalitarisme politique et à nier la démocratie bruxelloise, désolé, Pieter-Jan, mais je n'ai plus le moindre espoir pour ma ville. Il ne reste alors que la séparation pure et simple.

@Des : ah, c'est pratique : vous me demandez d'oublier qu'il y a à la VRT deux représentants du VB dans le Conseil d'administration, qui se réclament… d'Auguste Borms ? Vous saviez que ça s'appelle la politique de l'autruche ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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@ M'cel

on a qq chose dans la Flandre qui s'appelle le Cultuurpact ce qui signifie que les partis politiques sont répresentés de manière proportionelle dans le CdA du VRT, même y inclu le VB.... cela doit être difficile à comprendre pour qq qui vient d'une région ou on applique l'autocensure et l'usage des AK47 contre la police est consideré comme un "fait divers".....

on est assez grand en Flandre pour pouvoir debater avec l'extrème droite dans le CdA du VRT, sur le zevende dag et j'en passe, sans prétendre que l'extrème droite n'existe pas...

la politique d'autruche? Faut simplement regarder la politique migratoire et policière dans l'état franceupheune du PSCDHECOLO pour savoir ou se trouve l'autruche....

ge zijt als van een mug gestoken als er kritiek komt op Brussel vanuit Vlaanderen maar ge doet zelf de hele dag niets anders dan kritiek leveren op Vlaanderen (vanuit Brussel)... begrijpe wie begrijpe kan....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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tant qu'il ne déclare pas la guerre aux cheveux cassants et aux pointes sèches, moi...

Écrit par : gillz | mercredi, 03 février 2010

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Marcel - "Bruxelles-Capitale est une région qui comprend 19 communes, dont Bruxelles-ville, qui est officiellement la capitale de la Belgique. ..... mais je n'ai plus le moindre espoir pour ma ville."

Permettez-moi de faire une petite pseudo-psycho-analyse: dans votre coeur et inconsciemment pour vous la region Bruxelloise est UNE ville. Et ca vaut pour beaucoup de Bruxellois, on entend que rarement qu'il est Woluween, Molenbeekien,... Mais quand les politiciens flamands pointent sur ce fait la, alors la c'est car il y a un plan cache de flamandisation force des administrations Bruxelloises.

Je trouve que beaucoup de politiciens Bruxellois regardent de trop ce que l'autre dit, alors qu'ils ont des responsabilites. Je ne m'etonne pas aux reactions de SPa, ils sont en oppositions a Bruxelles et je pense que leur reactions sont plus lies a ca qu'a leur volonte d'entrer "dans une spirale totalitaire". Quand on voit comment cette histoire est gerer on voit que c'est le gouvernement federale qui prend les choses en main. De ce point de vu Anciaux a raison, je crois.

La seule chose que j'ai pu entendre de la part des politiciens du gouvernement bruxellois c'est Picque qui voulait diminuer l'age comptable pour les delinquants a 16 ans, sans que ca resoudra les problement de la justice (au contraire). A part ca il y avait Maingain qui veut prendre les jeux des flamands a Bruxelles si ceux osent prendre son jeu a lui, tres constructive et vraiment la maniere de resoudre la probleme d'insecurite. Car je pense que si les 4 unions policieres font greve, il y a quand meme un probleme, n'est-ce pas?

Alors a l'heure ou le plombier prepare une nouvelle discussion institutionelles, je dis: oui, maintenant c'est le moment ou les politiciens Bruxelloises doivent exiger ce qu'il faut. Et a ce moment ci il y en a beaucoup de politiciens bruxellois dans le gouvernement federale, c'est le moment pour eux de serrer les rangs, bruxellois neerlandophones et francophones ensemble, et d'exiger que Bruxelles devient veritablement une region a part entiere! Le premier pas, c'est la scission de BHV qui presedera la grande reforme institutionelle dont Bruxelles aussi a besoin. Les Bruxellois peuvent exiger beaucoup des Flamands pour que ces derniers auront leur scission bien aime. Mais une agrandissement de Bruxelles ne resoudra rien de knol aux problemes reels des Bruxellois et de la region Bruxelloise.

Écrit par : Pieter-Jan | mercredi, 03 février 2010

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Eh bien, je vois que 2010 semble vous avoir apporté la lumière subite pour résoudre nos problèmes.
Effectivement, à lire la presse flamande des derniers jours, le problème n'est plus sécuritaire mais bel et bien communautaire.

Écrit par : francolâtre | mercredi, 03 février 2010

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@Des : ik merk dat er in Antwerpen evenveel problemen zijn als in Brussel, Des, je geeft het zelf toe, en in Antwerpen is er 36% zetels voor het VB. Ik hou me niet bezig met Vlaamse zaken wanneer zij geen betrekking hebben met Brussel of de Franstaligen. Dat er een meerderheid flaminganten zijn aan de top van de VRT is uw recht Vlamingen, maar wanneer dat samenloopt met een media- en partijencampagne tegen Brussel om te proberen om de gemeenten te fusionneren is een andere zaak, waar ik als Brusselaar ook betrekking mee heb.

Ik kan er ook niets aan doen dat Vlaanderen dagelijks zetelt in een stad waar Vlamingen maar een héél kleine minderheid vertegenwoordigen, hé !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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@ marcel

mijn god, evenveel problemen in Antwerpen als in Brussel? het is niet omdat mijn auto eens is gevandaliseerd dat de bandieten met AK47s door de straten lopen, niet? en begin weer niet over Van Themsche aub, dat zijn twee compleet verschillende dingen....

het is gewoon onmogelijk om toe te geven dat de vier syndicaten en vlamingen gelijk hebben dat de gemeenten moeten fusioneren net als de politie... als het enige probleem is dat de pariteit op gewestniveau wordt doorgetrokken naar alle gemeenten, awel, laten we dit dan wijzigen.....

laat uw politiekers het dan godverdomme voorstellen en die oververtegenwoordiging van de vlamingen afschaffen, en niet per definitie stellen dat een efficientie maatregel niet kan worden doorgevoerd omdat het de vlamingen om iets anders te doen is....

ik zal als ex-Brusselaar geen traan laten om het afschaffen van de oververtegenwoordiging... het is niet alsof ik er ooit veel genot van heb gehad in Brussel.... theoretische tweetaligheid en nothing more.... terre d'acceuil, mijn oog... (of was dat Wallonie)...

heeeeellll vermoeiend allemaal.....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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@Pieter-Jan : détrompez-vous, les Bruxellois sont très attachés à leurs communes. J'ai été laekenois, jettois, wemmelois, ucclois, forestois, saint-gillois, ixellois. Aujourd'hui, je suis un habitant d'un quartier, et j'y suis attaché. Il y a des aberrations, c'est évident. Il faudrait unifier, par exemple, les travaux publics. Mais il y a aussi une identité très forte. Quand je rencontre un ancien Jettois devenu Sudiste, on a un voyage en commun. Ma ville, à moi, celle que je me reconnais chez moi, en gros, mon territoire, ce n'est pas tout Bruxelles, c'est mon quartier et un peu plus. Il y a près de 100.000 habitants dans ma commune. Ça vaut bien un bourgmestre, je trouve. Et c'est aux Bruxellois seuls (d'où qu'ils soient et quelle que soit la langue qu'ils parlent) d'en décider.

Le problème, c'est que Charles Piqué demande le refinancement de Bruxelles depuis de très longues années, pour palier aux problèmes de sécurité qu'il n'a pas arrêter de relever depuis très longtemps. j'ai voté pour lui parce que son message d'appeler à un refinancement était raisonnable, fondamental même, pour la sécurité. Il appelle depuis une grosse décennie à ce que l'on fasse coincider les cadres des services avec la population réelle et non plus avec le fantasme d'une ville flamande qui ne correspond plus à rien. Et tout ce qu'il reçoit en retour, ce sont les manigances du CD&V qui va jusqu'à, aujourd'hui, bloquer l'évolution du corps des pompiers.

Quant à la manif de la police, regardez bien le reportage de la VRT et demandez-vous s'il s'agit de la police d'une ville à 69 % francophone, à 20 % allophone et à 12 % néerlandophone ? Non. Les chefs de ces syndicats semblent tous néerlandophones. Mettez-vous dans la même situation à Anvers, et dites-moi comment les Anversois réagiraient !Je vous rappelle enfin que le SP-A est dans la majorité à la région flamande et que Pascal Smet agissait en tant que Vlaamse minister van Brussel. Ce n'est pas juste une querelle de partis.

Enfin, sur BHV, vous me dites que les Bruxellois, ou les Francophones (mais aussi les allophones) vont devoir céder quelque chose pour que Bruxelles obtienne enfin le financement qui lui revient ? D'après Rudy Aernoudt, c'est Bruxelles qui transfère à la Wallonie, et pas la Flandre pourtant bien riche aussi. Cela signifie que nous donnons, mais ne recevons pas. On en a marre, là.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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@ des, ik heb geweest aan een internale congres in ULB in het Engels. Voor de middag, was er een verkoopster van friten. Iedereen had een woordenschat voor het Frans maar de verkoopster weigerde in het Frans te spreken zelfs in het Engels. Ik heb veel belachen. De spaanjaarden, sweedsen, de amerikaansen, etc zoeken in hun woordenschat de goede woorden in het Frans maar alles was in het Nederlands. Ze hebben zo geleerd dat men alleen in het Nederlands in Brussel spreekt.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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@Des : maar wat hebt u daarmee te zien, eigenlijk, vanuit Antwerpen ? Waarom zouden de Vlaamse partijen per se gelijk hebben en de Franstaligen perse ongelijk ? Hebt u niet gemerkt dat de politiemannen van de morgen naar het Justitiepaleis zijn getrokken en niet naar het Brussels parlement ? Waarom, denkt u ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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Un long communiqué de presse de l'OpenVLD de Bruxelles sur la question:
http://www.bxllib.be/page.php/nieuws/brussels_parlement/2010020301

Je ne suis même pas étonné que la suppression ou même l'assouplissement du cadre linguistique pour les policiers et magistrats n'est pas mentionnée. Il poussent le cynisme jusqu'à "Enfin, un autre problème à résoudre de toute urgence est le faible afflux de policiers allochtones."...

Écrit par : thierry_bxl | mercredi, 03 février 2010

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@ marcel

stop dan met commentaar geven op wat in Antwerpen gebeurt..... ik zeg alleen maar dat voor iedereen (behalve blijkbaar franstaligen) het compleet ridicuul is dat er in Brussel 19 gemeenten en 6 politiezones bestaan... als het in Londen, Parijs en NY kan, waarom niet in Brussel..

dus nogmaals (dur de comprenure) als het enige probleem de schrik is dat de Vlamingen dan 50% van de macht hebben, zeg het dan zoals Pieter-Jan aangeeft, en laten we deze oververtegenwoordiging afschaffen... point barre..... bilinguisme bruxelloise = bidon! één grote farce, dat is het....

vind je nu echt dat de huidige institutionele structuur van Brussel goed in mekaar zit? en waarom zou ik daar als vlaming in godsnaam geen mening over mogen hebben? ge doet zelf niets anders dan vlaanderen tot 3 uur 's morgens te bekritiseren...

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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@ guillaume

ik geloof geen woord van wat je beweert.... een fritverkoopster aan de ULB die geen woord frans spreekt? met wie zijn gezicht ben je aan het lachen?

incroyable... ik zal u eens meenemen naar een typisch Brussels ziekenhuis of gemeentehuis en zien hoe goed we daar in het NL onthaald worden.... ge zult wel anders piepen....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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@ Marcel

lisez le rapport du investment bank UBS concernant la dette belge et la possibilité d'un default...

on cite les grands problèmes politiques et la possibilité qu'il y aurait plus de transferts de la Flandre vers la Wallonie.... je m'imagine que la banque suisse est totalement infiltrée par les flamands, comme sont le OECD et le FMI....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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Cher Marcel,
Sur BHV, je vous dis que BHV peut servir comme un outil, je ne vois pas en quoi les Bruxellois cederont quelque chose en cas de scission. Au contraire ils pouront profiter d'un appareil de justice d'eux seuls et leur represantants federales seront choissit que par les Bruxellois, alors ceux-la devront defendre l'interet des Bruxellois seuls. Bruxelles sera par definition une region a part entiere.
Je sais que vous auriez une autre vision sur cela, mais je n'ai utiliser cela pour contourner votre defaitisme de "je n'ai plus le moindre espoir pour ma ville". Elk nadeel heb zijn voordeel, comme l'a dit le grand filosophe Johan Cruyff.

Alors si Pique hurle pendant des decennies pour une refinancement de Bruxelles, pourquoi en 2007 les francophones etait "demandeurs de rien"? N'as-t-il pas d'influence dans son parti? Et pourquoi maintenant on ne voit aucun initiative de son cote, pour p.e. mieux alligner les zones de police a Bruxelles pour contourner les exiges flamands?

J'en ai mare aussi, Marcel, de voire que toute critique flamand est appercu comme une mainmise de la Flandre sur Bruxelles et qu'en meme temps les politiciens Bruxellois font aucun effort a trouver ses propres solutions aux critiques flamands.
Excusez-moi mais vous semblez faire de meme en sortant la communautarisation aupres les syndicats policiers. Au lieu de vous demandez si c'est un flamand ou non qui dit ca, demandez vous si il a tort ou raison. Cette communautarisation n'est qu'une sorte de "politique a l'autruche" pour ne pas repondre aux vrais problemes! Et en tant qu'habitant de la region Bruxelloise je m'en fiche ce que les Anversois diront!!

Écrit par : Pieter-Jan | mercredi, 03 février 2010

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om uw vraag over justitie vs politiek te beantwoorden....

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=E32LOGOU

maar het zijn natuurlijk vlaamse woordvoerders van de syndicaten die 99,99% van de jobs die aan de Brusselse franstaligen toekomen invullen....

D

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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@des

Ik heb geen gezegd dat ze niet het Frans kende maar dat ze wilde niet in het Frans spreken. Het is verschillend. Ik was heel verbaasd. Ik heb in het Nederlands gespreken. Ze deed alsof ze niet begreep. Ieder moest in het Nederlands spreken. Dat bestaat. Het is het eerste keer dat ik dat geval in Brussel ontmoest.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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A Pieter-Jan, pour ma part la responsabilité de la situation à Bruxelles est collective. Donc se renvoyer la balle est juste de l'hypocrisie de part et d'autre. Les politiciens flamands sont responsables parce qu'ils n'ont jamais accepté le statut de Bruxelles et parce qu'ils ont les responsabilités politiques la plupart du temps au niveau fédéral (excepté l'épisode Onkelinckx) et les élus bruxellois (francophones et néerlandophones => pourquoi exclure les élus néerlandophones qui ont quand même un droit de veto sur toute décision prise par les élus francophones au niveau régional). Et puis la crainte côté francophone de mainmise n'est pas une hérésie, puisque ça fait partie des programmes des partis nationalistes d'imposer 50% d'élus néerlandophones à chaque niveau de pouvoir. Autrement dit nos politiciens "belges" sont tous responsables.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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@Thierry : ils me font rire, l'OVLD : ils constatent "la police locale fonctionne de manière différente à Cureghem et à Watermael " Que répondre d'autre que : "encore heureux !". Il n'y a absolument aucun rapport entre un quartier et un autre. Ce que la Flandre ne comprend pas, c'est la multiplicité de Bruxelles : rue Dansaert, une personne sur deux parle néerlandais, dans le coin du Balai, c'est une sur cent. Et à Montgomery, on entend plus souvent parler anglais que l'une de nos langues nationales. Des, comprenez-vous qu'il est impossible d'engager des policiers allochtones, comme le recommande des Flamands, parce que justement, les Flamands exigent un bilinguisme des policiers, que seuls des Flamands ou de vrais bilingues peuvent obtenir ?

@DES : I DON'T GIVE A SHIT IF "EVERYONE ELSE" BELIEVE SOMETHING THE FRENCH SPEAKING CANNOT "UNDERSTAND". IT'S A FUCKING DEMOCRACY HERE, RESPECT THE OPINIONS OF THE BRUSSELS' ELECTORS ABOUT THE BRUSSELS' STRUCTURE AND STOP TRYING TO BLOODY MAKE US LOOK LIKE STUPID FRENCH RETARDS JUST TO HAVE YOUR SAY ABOUT A CITY THAT YOU FUCKING LEFT FOR ANOTHER BLOODY TOWN IN THE COUNTRY WHERE EXTREME RIGHT NATIONALISTS HAVE 36% OF THE TOWNHALL ! Et je ne parle d'Anvers que pour que vous compreniez ce que ça fait de voir 6 millions de gens parler d'une ville qu'aucun d'entre eux ne veut habiter. Si vous voulez changer Bruxelles, habitez-y, votez-y, vivez-y et travaillez-y, payez-y vos impôts ou sinon, occupez-vous de ce qui vous regarde. Quand je vois des tempêtes médiatiques comme celle-ci, je n'ai qu'une opinion : il faut impérativement, immédiatement, que les travailleurs de Bruxelles payent leurs impôts sur le lieu de travail, soit à Bruxelles. Avec 30% de revenus en moins, on verra bien comment De Rand fera pour financer ses délires flamingants.

@Pieter-Jan : vous devriez acheter mon livre ci-contre et le lire. Vous comprendriez pourquoi les Francophones étaient "demandeurs de rien". La nécessité d'une réforme de l'état est un pur fantasme de l'homme qui est aujourd'hui à la tête de la VRT. Les Flamands co-gèrent déjà Bruxelles, avec 50% du gouvernement, c'est déjà un énorme sur-représentation? Vraiment, si ça ne vous suffit pas, je ne peux plus tirer qu'une seule conclusion, c'est que vous voulez tout et que les droits des habitants non-néerlandophones de Bruxelles n'ont aucune valeur à vos yeux. Une chose que vous ne comprenez pas, c'est que ce dont j'ai marre, ce n'est pas que des Flamands nous donnent des conseils ou nous dirigent, je n'ai aucun problème de ce côté-là (heuresement), ce dont j'ai marre, c'est qu'ils créent les problèmes (demandez aux pompiers bruxellois ce qu'ils en pensent) et accusent ensuite les autres.

PIQUE N'AVAIT PAS A METTRE LE FINANCEMENT DE BRUXELLES DANS UNE NEGOCIATION PARCE QUE GODVERDOMME BRUXELLES EST LE MOTEUR DE CE PAYS ET QU'IL N'Y A AUCUNE RAISON POUR ECHANGER UN FINANCEMENT NORMAL CONTRE QUOI QUE CE SOIT ! Il faut que vous compreniez que ce que cette ville demande n'est pas un médium, une aumône ou un cadeau à négocier, elle demande exclusivement ce qui lui est nécessaire pour continuer à nourrir le pays. Si vous ne comprenez pas ça, alors, nous devons séparer Bruxelles de la Flandre, parce que ça signifie que la Flandre n'est pas en empathie avec la ville dont elle raconte partout dans le monde que c'est "sa capitale".

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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@Pieter-Jan : je ne me demande pas "est-ce que c'est un Flamand qui dit ça", je constate une hystérie dans la presse flamande et je vois un Pascal Smet hystérique à la VRT. Je crois que je laisse largement la possibilité ici aux néerlandophones de s'exprimer pour ne pas être accusé de communautarisme. Je suis juste désolé qu'aucun Flamand ne semble se rendre compte que le communautarisme est là par défaut : pourquoi TOUS les partis flamands pensent la même chose que TOUS les médias flamands et lancent, en même temps une campagne si délirante qu'un ami hollandais m'a demandé sérieusement s'il devait prévoir des gardes du corps pour venir à Bruxelles ? Je vis à Bruxelles, et cette image me blesse. Avez-vous vu le reportage de la RTBF où ils interviewaient des navetteurs flamands, qui disaient tous qu'ils n'aiment pas Bruxelles. Dingue : on y travaille, on y gagne sa vie, mais on déteste la ville, trop grande, on en a peur. Et on regarde, le soir, Kathleen qui en remet une louche.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 février 2010

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En matière de lapalissades, ils sont en effet très forts. Mais bon, quand on représente 2,5% des électeurs bruxellois, il ne faut peut-être pas s'attendre à plus.

Soyons cyniques aussi... La sollicitude des partis flamands pour nous aider à résoudre nos problèmes nous touche... (Mais pas touche !).

Enfin, pour parler d'autre chose.. En lisant votre conclusion, je me dis (comme le disait ma grand-mère flamande): De frank is gevallen... "...je dois bien admettre qu'il n'y aura bientôt qu'une seule solution : séparer Bruxelles de cette Flandre qui ne lui veut plus que du mal." J'espère que vous avez aussi une idée de comment y parvenir (conseil, comme l'avait fait Bxxxl hier, lisez les textes sur www.upbf.net . Je serais intéressé par votre réaction.)

Écrit par : thierry_bxl | mercredi, 03 février 2010

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@Des : une dame qui refusait de parler français à Bruxelles, mon père arrivant tout droit de Grenoble en avait croisé une en sortant du train à la gare du Midi : bienvenue en Belgique ! Elle n'a consenti à le faire que lorsque mon père lui a dit être Français. Même topo à Ostende lors d'un séjour ultérieur. Heureusement, ce type d'extrémistes ne se rencontre pas à tous les coins de rue, même en Flandre.

Je suis assez proche de l'avis de Pieter-Jan sur tout cela, finalement. Et si tout le foin communautaire qu'on fait de cette affaire était largement surfait ? La seule intervention incontestablement communautaire que j'ai vue côté flamand (je mets de côté les points de vue déjà connus par avance des extrémistes flamands et francophones), c'est la lamentable réaction de Pascal Smet.

Ramenons cette affaire à ce qu'elle est vraiment : le problème de la délinquance urbaine. Phénomène commun à toutes les grandes villes. Et, je trouve, autrement moins grave à Bruxelles qu'à Paris. Mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire. Les actions à mener, d'ailleurs, ont été à mon sens parfaitement décrites par Annemie Turtelboom elle-même, dans un point de vue publié par De Morgen il y a deux jours : on n'y voyait d'ailleurs aucun a priori communautaire. Au contraire même. Et si on partait de cet article pour un débat de fond ?

http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1061606/2010/02/01/Een-tienpuntenplan-voor-Brussel.dhtml

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 03 février 2010

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Don't let the door hit you on your way out :)

Écrit par : Lieven | mercredi, 03 février 2010

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Vous parlez de vous-même et de vos camarades flamingants, Lieven ? ;-)

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 03 février 2010

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A Franck Pastor, je pense qu'on ne peut pas accuser Turtelboom de communautarisme ce n'est pas son genre, elle est OpenVLD dans sa politique rien de plus. Maintenant, je n'ai jamais cru à la tolérance zéro car pour l'appliquer il faut des moyens que la justice et la police n'auront jamais en ces temps de crise et plusieurs sociologues ont toujours prouvé que cette politique n'a jamais rien réglé. Le problème c'est toujours les extremes en terme de politique de sécurité, soit le laisser faire, soit on condamne et on emprisonne en mode express. Il faut trouver un équilibre car l'un comme l'autre ne résolvent rien.

Je lisais encore un avis dans La Libre d'un sociologue qui disait que la criminalité n'a fait que baisser depuis 20 ans. Ca m'a fait rappelé le film de Michael Moore où il interrogeait un responsable local qui ne comprenait que le sentiment d'insécurité atteignait tous les records alors que le taux de criminalité n'avait jamais été aussi bas ... Le problème est donc la perception de la réalité et pas la réalité elle-même.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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@ marcel

BUT WHY DO YOU HAVE TO PASS YOUR MESSAGE IN CAPITAL LETTERS.... I OWN A HOUSE IN ETTERBEEK, RENT IT OUT TO FRENCH PEOPLE AND PAY REAL ESTATE TAX IN ETTERBEEK EVERY YEAR; NO TAXATION WITHOUT REPRESENTATION;;; I PAY TAXES IN BRUSSELS AND I HAVE EVERY RIGHT TO VOICE MY OPINION;

DONT LOOSE YOUR COOL MARCEL IT DOESNT SUIT YOU....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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@ marcel

you are so funny... when i lived in Etterbeek for 12 years, during such period i was working for more than 8 years in Antwerp and other parts of Flanders.... paying my taxes in Etterbeek for working in another region and using all their facilicities without paying any taxes in Flanders, and receiving the communal newsletter in a Dutch that was so poor that i actually was thinking where those 50% of obligatory flemish were that are supposedly employed by the commune.... just like any hospital in Brussels, really....

get your own FUCKING house in order before you complain that you need more cash, really.....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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lost my cool myself....

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/560231/explosion-a-liege-alexis-robert-et-vicky-storms-decores-pour-leur-courage.html

a true Belgian love story with a lot of heroism involved... it is possible....

Écrit par : des | mercredi, 03 février 2010

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A des, ce n'est pas une histoire belge, elle est simplement humaine mais la plupart du temps nous oublions que nous sommes des humains, malheureusement. Ce qu'ils ont fait est en chacun de nous mais par peur on enfouit tout ça.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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A voir : http://www.claude-thayse.net/ext/http://flandersbio.be/life-sciences-in-flanders/life-sciences-map/

Cliquez sur science parks sur la carte : Louvain-La-Neuve est inclus en Flandre ...

Écrit par : Guillaume | mercredi, 03 février 2010

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@des : if anyone who vas a flat for rent in a peculiar place coule havé a say in Thatcher location's policy, The German would be seating in the mallorca council and belgian would rule The Costa brava ! Sorry for losing my temper, but Côme back to brussels and then i'll be glad to listen to your solutions. Près de 40pc de
l'impôt généré à Bruxelles est reporté sur la Flandre. Sans compter que pour le moins les deux tiers des flux arrivant en Flandre par l'existence de l'aéroport de zaventem sont dus à Bruxelles. Quoi ? Vous croyiez que les etrangers viennent
à zaventem pour voir la ville du frère du président européen?

Vous savez, je ne savais même pas comment Anvers était organisée avant cette foire aux arguments populistes à la VRT. Vous organisez Anvers comme vous voulez, ce n'est pas mon problème. J'essayais simplement de vous dire : vous auSsi vous avez des problèmes graves, et au lieu de les régler, vous venez vous occuper d'une ville que vous n'avez pas aimé assez pour y rester. Moi, j'ai travaillé à Anvers pendant 5 ans et j'ai arrêté après avoir été insulté par un extrémiste pour avoir osé lire le soir dans le train. Aujourd'hui, le vlaams Belang vient tenter de pourrir la poliique bruxelloise aussi, et c'est uniquement en ça que sa puissance à Anvers me regarde. Ensuite, puisqu'il vous semble normal d'être la ville d'Europe avec le plus de représentants de l'extrême droite, comprenez que nous ne soyons pas affolés d'être 20e ville la plus dangereuse d'Europe. On a des problèmes, c'est évident. Mais puisque de Clercq ne peut rien faire pour la capitale, comme il l'a expliqué aux syndicats, vous devriez comprendre que le problème est beaucoup plus complexe que ça, et qu'après avoir crie danstous les sens, ce sont encore des ministres flamands qui imposent aux autres une zone unique qui ne va rien changer au problème et n'apportent eux même aucune solution. Vous croyez qu'une zone unique va réduire la délinquance ? Pfffft . Vous croyez quelle va donner du travail aux non-neerlandophones à formation rudimentaire? Allez santei ! Vous croyez qu'elle va empêcher les malfrats d'acheter des kalach ? Rien de tout ça. Par contre, aidez Bruxelles, qui donne du travail à 250000 flamands, la plupart neerlandophones, à ouvrir des tribunaux qui fonctionnent dans la langue qu'il faut. Et là, le ministre de la justice flamand du cd&v aura droit à notre respect. Mais après une semaine de tintamarre, on a bien vu que dès qu'un parti flamand doit sacriffier un tabou au nom de l'intérêt public, il n'a plus qu'une face à montrer et elle est communautaire. Enfin, c'est
Annemie, cher Guillaume, qui a parlé en premier des baronnies à la VRT. Ce fut d'ailleurs un choc pour moi ! Ce crypto-stalinisme dialectique est franchemen d'un niveau que je pensais anachronique.

Écrit par : Marcel sel | jeudi, 04 février 2010

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Monsieur Sel,

Que de haine dans vos propos, vous ne seriez pas prêt à prendre quelques vacances? Cela vous ferrait du bien je pense.

Écrit par : wanda | jeudi, 04 février 2010

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Guillaume, Louvain la neuve en Flandre, n’est-ce pas vous, Guillaume, qui, sur un autre film, préconisiez d’être bien gentil, d’apprendre le flamand et de faire comme ils nous disent ?

Quoi d’étonnant, ils viennent de se rendre compte que l’automobile, c’est râpé, que Lernout et Auspie, c’était du vent, alors, Louvain et Liège, avec leur avance, en nouvelles technologies les excitent beaucoup. Vous verrez, si vous vous pliez à leurs désirs, vous aurez droit, si vous êtes gentils aux emplois subalternes, vous serez favorisés, de préférence aux Arabes (racisme oblige !) mais eux viendront apporter leur goud besturt à Liège et dans le Brabant…

C’est tellement naïf de croire un instant qu’ils veulent qu’on respecte leur langue, leur langue est seulement une arme de guerre….

Je respecte le grec, le latin le finno - ougrien et le letton, je n’éprouve aucun besoin de les parler pour cela, ça n’a rien à voir, refuser d’apprendre le Flamand est une mesure de sauvegarde et le simple bon sens commande d’apprendre des langues utiles qui ont une large audience, à quoi bon perdre son temps à apprendre une langue qui vous permettra de vous faire insulter derrière un guichet, par ce que vous avez un vilain accent ?

Si nous voulons avoir une chance d’échapper à l’appétit vorace de ces gens, il faut résister, même à nos politiciens, qui se couchent. Il faut apprendre l’indi, le chinois , le russe , que sais-je, mais surtout pas le flamand, ce n’est que leur instrument de domination.

Leurs seules armes c’est leur nombre et leur langue tout le reste n’est que du vent.

Écrit par : Cassandre | jeudi, 04 février 2010

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A quand la purification ethnique de Bruxelles et la solution finale avec la réouverture du camp de transit de Breendonck d'où les trains partiront, à n'en pas douter à l'heure....


La doctrine Maddens, il est temps de s'en occuper !!

Écrit par : jpallonsius | jeudi, 04 février 2010

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@ Guillaume, je n'exclu pas les bruxellois neerlandophones, au contraire j'ai dit qu'ils devraient faire front avec les bruxellois francophones et exiger ensemble, comme Bruxellois (sans qualicatif de langue), les moyens d'avoir une meilleur gestion de leur region.

@ Marcel,

D'un cote vous dites que la necessite d'une reforme d'etat n'est qu'une fantasme. De l'autre le refinancement de Bruxelles devrait etre un fait sans discussion. Desole Marcel, mais le refinancement de Bruxelles necessite une reforme institutionelle. De deux choses une, s'il vous plait...

PS: vos hurlurent (les mots en lettre capital) ca me fait vachement penser aux hurlurent des flamands autour de BHV. It doesn't suit you...

Écrit par : Pieter-Jan | jeudi, 04 février 2010

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Et puis guillaume, arrêtez de croire leurs balivernes sur les mauvais traitements que les flamands auraient subis en Wallonie, ma propre famille est le parfait exemple du contraire.

Je ne sais pas s’ils nous intoxiquent sciemment, ou s’ils croient ce que leur raconte leurs extrémistes , mais regardez, encore aujourd’hui, comment on traite l’étranger en Wallonie, vous saurez qu’ils mentent, si d’autres groupes ont gardé leurs traditions ici, c’est que ces traditions étaient assez séduisantes pour nous inciter à les partager , si vous avez besoin d’aide à La Louvière ou dans toute autre région comportant beaucoup d’Italiens, vous n’aurez qu’à demander, ces gens ont ceci de commun avec les Wallons et les Portugais, ils mettent un point d’honneur à répondre à tout appel de détresse (j’avoue que j’ai, souvent, trouvé le même état d’esprit à Anvers, mais certainement pas à BXL et environs)

Écrit par : Cassandre | jeudi, 04 février 2010

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@ marcel

j'adore votre procès d'intention.... "et au lieu de les régler, vous venez vous occuper d'une ville que vous n'avez pas aimé assez pour y rester"

je dois presque pleurer.... vous savez pourquoi j'ai quitté Bruxelles? Moi et ma femme faisait pendant 8 ans la navette entre Etterbeek et Anvers ou se trouve notre boulot en contribuant largement aux coffres de la commune d'Etterbeek.... selon votre intepretation de la "justesse" j'aurais pas du payer des impots à Etterbeek mais à Anvers.... beau bordel, cela va-t-être si tout le monde paie des impots dans le village ou on travaille... ou est-ce que cela vaut seulement pour Bruxelles....

On a décidé d'aller vivre en Anvers il y a 2 ans parce que ma femme était enceinte et que c'est impossible de déposer le gosse au creche à Bruxelles et faire l'aller-retour Bruxelles-Anvers... ni plus ni moins.... On a suivi notre boulot (j'ai mon propre business) pour passer plus de temps avec notre enfant....

est-ce que on peut encore être plus pathétique d'insinuer que j'ai quitté la ville parce que je ne l'aime pas assez? dans quel monde vivez vous? moi j'adore et j'aime Bruxelles mais je ne suis pas aveugle et j'ai tout le droit de dire ce que j'en pense, surtout quand je vois Thielemans sur la télé sortant son "fait divers"....

une petite question quand même concernant la fusion des communes.... à Anvers je paie mes impots communales à une seule ville qui peut l'utiliser comme elle veut... elle peut le dépenser à Borgerhout ou Antwerpen Noord pour soutenir les quartiers difficiles... Combien d'impots communales d'Uccle seront dépensé à St-Josse? ZERO!!!!

la fusion des communes et la repartition de la richesse sur tout le territoire de la région me parait une question de justice et fairness.... ne vous pensez pas?

Écrit par : des | jeudi, 04 février 2010

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@Wanda : vous confondez haine et virulence.

@Guillaume : Louvain-la-neuve, un Science Park flamand ! De Standaard n'en parle pas ? Tiens !

@Lieven : quelle est ma passionnaria préférée du FDF qui vit en Flandre ? Je ne vois pas…

@Cassandre : ce n'est pas vous ma passionnaria préférée du FDF qui vit en Flandre (la Wallonie est en Flandre depuis que Louvain-la-neuve a changé de région).

@jpallonsius : je ne sais plus qui, ici, a proposé d'ouvrir Breendonck, et a précisé que "les trains partiront à temps." Mais c'était du second degré.

@Pieter-Jan (et Des) : merci de trouver bizarre que j'écrive en capitales. « Ça ne vous va pas », dites-vous. C'est juste que je fatigue un peu à force d'avoir l'impression de parler à un mur. Quant à la réforme de l'État, c'est une demande flamande qui n'est pas vitale : la Flandre ne manque pas de finances ni de moyens de fonctionner. Elle veut plus d'autonomie, c'est son droit, et elle veut « contrôler les flux financiers », c'est son droit aussi, mais ça signifie la fin de la Belgique telle que nous la connaissons. Mais elle n'a pas le droit d'utiliser ce souhait d'autonomie comme monnaie d'échange contre un financement normal de la Capitale qui est aussi, à l'entendre, la sienne. En tant que Bruxellois, vous savez que je trouve normal que mes impôts et ma sécurité sociale soit transférée en partie à Genk et en partie (aujourd'hui plus importante) à Charleroi. Mais il faut au moins que la sécurité à Bruxelles soit plus ou moins assurée. Depuis que la Flandre a décidé de concurrencer les autres régions, un quart des entreprises bruxelloises se sont installées en périphérie (attrait fiscal). C'est une des explications du triplement du chômage en 25 ans à Bruxelles (8 % en 1988). Parallèlement, l'immigration s'est focalisée sur Bruxelles. Pas difficile d'avoir moins de problèmes en Flandre, quand on sait que, par exemple, il y a deux fois moins de Marocains en Flandre que pour la seule Région de Bruxelles (soit 12 fois moins par habitant). Or, l'immigration, quant elle se fixe dans des ghettos oubliés des pouvoirs publics (y compris les bourgmestres bruxellois, bien sûr), est facteur d'instabilité, de délinquance, parce qu'elle est facteur de chômage. Ce ne sont pas les immigrés qui ne se sont pas adaptés à « la république belge », c'est la « république belge » qui a fait comme s'il n'y avait pas à accueillir l'immigration, à la former, à lui donner le minimum d'armes pour s'y intégrer. Le délit de sale gueule, le racisme de trop de policiers (à côté d'autres tout à fait remarquables de justesse — j'ai même vu des contrôles sans délit de faciès, je vous jure !) ont aussi leur part dans les problèmes des quartiers. Mais ça, le syndicat de la police, stars momentanées de la VRT et du Standaard, ne vous le diront pas. Pas plus qu'ils ne vous expliqueront pourquoi, il y a quelques mois à peine, alors qu'on les appelait pour une attaque armée dans un café, ils ont mis plusieurs heures à arriver sur les lieux… Question de zone ?

Bruxelles concentre énormément d'atouts, et énormément de problèmes. Et plus il y aura de richesses, d'une part, et de pauvretés, d'autre part, plus il y aura de criminalité. Avez-vous remarqué la réaction de la NVA à l'arrivée en Flandre de 4 ou 500 demandeurs d'asile ? Or, Bruxelles, ce sont 263.000 étrangers au total, dont 80.000 extra-européens. Et la Flandre, sensiblement le même nombre, pour une population 6 fois plus importante. Et elle a le toupet de critiquer la ville dont elle refuse d'accepter la moindre goutte en débordement, et qui est si importante économiquement pour elle que même le personnel de Geert Bourgeois la situe en pleine province d'Anvers pour attirer l'attention des Américains qui croient encore que Flanders est une province d'Azerbaïdjan, une région d'Allemagne ou une ville d'Islande.

Il n'y a pas de contrepartie qui vaille à s'assurer que sa capitale, son moteur, soit financée correctement. C'est une simple mesure de précaution, et c'est le minimum vital. Ce n'est pas aujourd'hui que les problèmes de criminalité (surtout légère) doivent être réglés à Bruxelles. C'est tout le temps. Pour vous autant que pour moi, et pour les navetteurs, évidemment !

@ Cassandre : l'aide, c'est partout vous savez. Bruxelles est cependant une énorme ville, et chacun est pressé, mais j'ai déjà vu des belles choses, comme un homme tomber en mobylette, et immédiatement, trois jeunes « beurs » se précipiter pour voir s'il n'y avait rien et arrêter les voitures.

@ Des : les Bruxellois qui travaillent en Flandre sont une infime minorité par-rapport aux non-Bruxellois qui travaillent à Bruxelles. Mais oui, travaillant à Anvers et vivant à Bruxelles, j'aurais trouvé parfaitement normal de payer au moins une partie de mes impôts à Anvers ! Quand je travaillais à Rotterdam, je payais mes impôts en Hollande, et alors ? Je ne vous reproche pas d'avoir quitté Bruxelles, c'est votre liberté, mais de faire comme si, après l'avoir quittée, vous aviez toujours un droit politique sur la ville. Je n'ai pas de droit sur Anvers. On me dit (Yves Desmet dans De Morgen) que le système de districts ne fonctionne pas bien, je réponds qu'à supposer que ce soit vrai (je n'en sais rien), c'est le problème des Anversois, et de la région flamande à la rigueur, et que ça ne me regarde pas, la manière dont Anvers est organisée. Je n'ai pris l'exemple d'Anvers que pour deux raisons : vous vous êtes vous-même plaint ailleurs d'avoir connu l'insécurité à Anvers (et je vois mal pourquoi vous ne partageriez pas ça avec nous : je me suis moi-même fait agresser à Anvers ET à Bruxelles — avez vous peur d'être un « mauvais Flamand » si vous n'allez pas dans le même sens que tous les autres ?) et d'autre part, parce que je voulais que les Flamands qui lisent ce blog comprennent la révolte qu'on ressent à être stigmatisé par des gens qui, bien souvent (ce n'est pas toujours le cas) ne viennent à Bruxelles qu'une fois tous les dix ans, pour le 21 juillet, et trouvent qu'on parle beaucoup néerlandais dans la ville, et la brocardent le reste du temps. J'ai assez passé de temps à Anvers pour avoir entendu la très grande majorité des Anversois m'expliquer que Bruxelles est sale, dangereuse, moche, etc. C'est le droit des Anversois de penser ça. C'est même le droit de chacun. Mais ne nous faites pas la leçon. Ou alors, poussez le CD&V et la NV-A, de Bruges (waar buitenlandse priesters niet thuis zijn - petite pique imméritée en passant parce que ça non plus, ne me regarde pas), Anvers, Gand qui siègent à Bruxelles comme en pays conquis, d'arrêter de tout faire tourner autour de cadres linguistiques obsolètes et ridicules.

Tout cela étant, je ne regrette pas de m'être emporté, mais j'en suis bien désolé :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 février 2010

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@marcel Sel
bien évidemment que c'était du 365e degré mais tout e même, je dois constater comme vous une montée en puissance évidente de la doctrine Maddens. Ceci me laisse un arrière gout amère et un relent de discrimination ou d'appel à discriminer sur des bases ethniques, ce qui est punissable par la Loi, me semble-t-il.

Écrit par : jpallonsius | jeudi, 04 février 2010

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A nouveau revient également une idée saugrenue de solidarité choisie dans un certain nombre de posts, ... je veux bien être solidaire avec tous ceux que je choisi est un non sens évident puisque solidarité signifie selon wikipedia :
Dans son acception générale, la solidarité caractérise des personnes qui choisissent ou ressentent une obligation morale d'assister une autre personne et réciproquement. La solidarité se distingue de l'altruisme : l'altruiste peut souhaiter aider autrui sans pour autant se sentir concerné par ce qui lui arrive, et inversement on peut se rendre solidaire d'autrui simplement par intérêt bien compris (attente d'une réciprocité) et non par altruisme.

Très souvent, on présente sous cette forme positive des formes de solidarité plus ambigüe :

une forme d'échange mutuel, où chaque membre se rend solidaire des autres parce que les autres se rendent solidaire de lui. C'est donc un calcul (économique) et non une démarche généreuse (voir coopération) ;
une forme de solidarité imposée, où chaque membre se trouve obligé d'adhérer au groupe sous peine de perdre certains bénéfices (frais de copropriété,...), voire sous la menace de sanctions (partie socialisée du salaire, impôts, conscription).

Écrit par : jpallonsius | jeudi, 04 février 2010

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La lettre ouverte signalée par Lieven tombe à pic et me réconforte. Il y a donc quand même quelques personnes qui gardent les pieds sur terre dans ce débat.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 04 février 2010

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Zout, l’aide dont vous parlez, n’est pas celle dont je parle, je suppose qu’en cas d’accident même un Flamand se porterait au secours d’un francophone (ils le feraient certainement aussi pour un chien !)

Je vous parle de dédouaner une voiture en 15’ au Portugal tout en parlant la langue comme une vache Espagnole.

Je vous parle de se retrouver sans un rond, à Naples et d’être logée et nourrie, avec mes enfants, par l’habitant pendant 15 jours (non je n’avais pas été volée c’est la poste belge qui avait fait une erreur sur un « vaglia postal ») alors que le consul de Belgique, un Flamand ne voulait m’apporter aucune aide à la grande honte de sa secrétaire Italienne

Je vous parle de La Louvière ou j’ai dû trouver 25 personnes possédant le plus grosse des Mercédès, alors que je n’y connaissais pas un chat et que La Louvière n’a pas une grande réputation de richesse… J’y ai dégoté un Croque –mort Italien à qui après l’avoir interviewé, j’ai expliqué mon embarras, il m’a invitée pour la semaine suivante, sa femme à insisté pour faire la pasta et mes 24 autres interviewés étaient au rendez-vous !

A l’inverse, à Rhodes st Genèse ou j’avais pourtant obtenu l’accord du directeur d’une piscine pour réaliser un panel sut 3 ans, j’ai rencontré une employée qui faisait si bien obstruction que j’ai dû renoncer au bout d’un an…


Zout, je suis effondrée de ne pas être votre passionaria, mais je refuse absolument d’être FDF, tant que Maingain n’aura pas empoisonné Reinders !

Écrit par : Cassandre | jeudi, 04 février 2010

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Je trouve tout cela très triste qu'il y ait en Europe dans un pays tant de haine, de concurrence voire d'opposition entre deux groupe de population. Pourquoi est-ce qu'il faut que l'un gagne contre l'autre? Parfois, j'ai l'impression que la situation soit aussi désespéré comme celle-là entre l'Israel et la Palestine.
Un état fédéral ne peut fonctionner qu'il y a plus de deux entités. Par contre, ici en Belgique, le nombre d'entités fédérées semble être arificiel - enfin, tous les débats sont réduits au schéma "them or us".
Et puis, cela m'énerve que l'on puisse pas voter en BXL en tant qu'étranger sans choisir la langue d'un politicien. L'aménagement du terroire, taxes communaux, plan de stationnement, cela dépend de la langue?

Écrit par : Klaus | jeudi, 04 février 2010

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A Klaus,

Au moins on ne se tape pas dessus. C'est triste, c'est clair.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 février 2010

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A jpallonsius,

Les gens ne sont plus solidaires et ce malheureusement depuis plusieurs années (j'espère que cela changera) que des gens qui pensent comme eux et qui sont comme eux. Autrement dit tolérance nulle. Avec la crise, ça changera, parce que tout cela c'est de la betise car n'importe qui peut se retrouver sans le vouloir dans le besoin, tomber malade, perdre son emploi à 50 ans, etc ...

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 février 2010

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@Des et autres : même si vous feigner de croire cela saugrenu de payer ses impôts sur son lieu de travail, c'est bel et bien comme ça que ça se passe partout dans le monde : si vous habitez en France et que vous travaillez en Suisse, c'est bien Suisse que vous payerez vos impôts. Et c'est bien normal de prélever l'impôts à l'endroit où la richesse est produite. En Belgique, grâce aux manigances flamandes, c'est le seul endroit au monde où l'impôt n'est pas prélevé à l'endroit où le travail est produit. Ceci permet à la flandre de piller allègrement Bruxelles et de se prétendre plus riche. Ceci n'est que du vol pur et simple. En cas d'indépendance, vous perdez tous ces revenus.

Ensuite, les "propositions" flamandes de mise sous tutelle sont de la pure ingérance. Accepteriez-vous que les Hollandais vous dictent ce que vous devez faire à Anvers et se disent que, tout compte fait, il serait bien que les hollandais aient leur mot à dire sur la gestion de la ville. C'est exactement ce que vous faites avec la région bruxelloise et c'est intolérable !!! Mêlez-vous de vos affaire !!!

Concernant l'insécurité à Bruxelles, nous n'avons aucune leçons à recevoir d'une région où se baladent des tueurs en série et des tueurs de bébés. Faites le ménage chez avant de venir donner des leçons aux autres.

Les seuls responsables de la police et la justice à Bruxelles sont des ministres flamands. Que va-t-il se passer si Bruxelles refuse de se faire annexer contre des cacahuètes comme en rêve la flandre? Pas un euro de plus pour la sécurité à Bruxelles? Pas grave : la délinquance se déplacera là où est l'argent, c'està dire en flandre, autour de Bruxelles. Moi, ça me fera bien marrer

A force de vouloir imposer votre dictature à Bruxelles, il se pourrait bien que ce soit elle qui se déclare indépendante la première et vous perderiez absolument tout. Les politiciens flamands jouent un jeu extrêmement dangereux pour la flandre. Au lieu de vouloir séduire les bruxellois, vous vous faites détester et vous allez perdre votre capitale qui en a marre de se faire piller par des voyoux qui, en plus, vous insultent. Si vos politiciens étaient vraiment malins, ils ne feraient pas tout pour se faire haïr des bruxellois !!! A force de jouer aux cons, vous allez réellement tout perdre et vous ne vous en rendez même pas compte. Vivement qu'on largue la flandre et leurs apprentis dictateurs.

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 05 février 2010

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Ce qu'écrit Rodenbach, c'est l'opinion d'une majorité écrasante de Bruxellois que je rencontre, et pas seulement des Francophones.

@Jean : une étude a montré le pourcentage de Bruxellois qui, en cas de scission du pays, voudraient être rattachés à la Flandre. C'est 5 (vijf, fuvve) pourcent, soit même pas la moitié des Néerlandophones de Bruxelles !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 05 février 2010

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@Rodenbach
Vous avez parfaitement raison et je pense que certains Flamands se rendent compte qu'économiquement le vent tourne. Les grandes entreprises situées en région flamande ne sont plus aussi vaillantes qu'avant et l'emploi a fortement chuté. Les décisions ne se prennent plus en Belgique depuis longtemps.

Après tout, la Wallonie a une guerre économique d'avance sur la région flamande, l'économie allant et venant au rythme des cycles (40 à 60 ans) de Kondratieff. L'économie flamande rattrape son retard sur celui de la Wallonie et approche donc de son déclin.

Écrit par : Non peut-être ? | vendredi, 05 février 2010

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A Non peut-être ?

Bah c'est une raison supplémentaire pour se débarasser du boulet wallon. Faut pas oublier que si on régionalise des compétences sans transfert de moyens, la Flandre verrait son budget relatif augmenter de 20% tout en gardant l'IPP pour les Flamands qui travaillent à Bruxelles. J'ai lu l'interview de Jan Peumans dans Le Soir, il dit qu'il attend que les francophones aient besoin d'argent or dans toutes les revendications flamandes connues depuis 2007, ce qu'elles entrainent c'est systématiquement un appauvrissement de la Wallonie donc il se leurre complètement. Les francophones ne vont jamais demander d'avoir des compétences supplémentaires avec un budget relatif encore plus bas qu'actuellement puisque ce sera plus de compétences mais avec encore moins de moyens qu'actuel. C'est mécanique. Ce serait appliquer la fin des transferts et si la Flandre veut rester solidaire comme la NVA l'affirme, mettre la région wallonne sous tutelle budgétaire flamande. Inacceptable.

Écrit par : Guillaume | samedi, 06 février 2010

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@Guillaume : c'est en effet "l'erreur" des confédéralistes : croire que les Wallons vont choisir entre moins d'argent au profit des Flamands tout en restant associés à eux, ou moins d'argent au profit des Bruxellois, avec lesquels une association reste possible. Tandis que les Bruxellois sont face aux choix entre moins d'argent au profit de la Flandre ou plus d'obligations (la Flandre monnayant le financement de Bruxelles contre des « crédits-bilinguismes ») ou plus d'argent et moins d'obligation (en tant que ville autonome, le bilinguisme des services serait largement suffisant. Au point que dans TOUS les cas, la scission de Bruxelles et de la Wallonie, ensemble ou pas, apparaît plus avantageuse. Du coup, la doctrine Maddens et toutes les autres stratégies menées jusqu'ici par la Flandre institutionnelle sont vouées à un cuisant échec. Cela explique le coup de frein donné au flamingantisme par certains CD&V, contrastant avec les « inconditionnels », Kris Peeters and Co, qui n'ont toujours pas compris qu'ils vont droit à ce que Lieven souhaite (à tort ou à raison) : une Flandre sans Bruxelles, obligée de jouer de son avantage territorial pour tenter par tous les moyens de faire plier « sa » Capitale

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 06 février 2010

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Autee chose : au niveau vandalisme, il me semble que les institutions flamandes à Bruxelles sont beaucoup moins tagguées que les maisons communales des communes à facilités, ainsi que les affichages publics. On y voit aussi beaucoup moins de casseurs que lors de certains conseil communaux... Donc, pour l'efficacité policière flamande, on repassera !!!

Au fait, Qui assure la protection des institutions flamandes à Bruxelles? Réponse : la région bruxelloise. La première chose à faire, c'est de retirer tous les policiers des quartiers où se situent les ministères flamands et leur parlement. Finalement, ce ne serait pas trop compliqué de transformer ces quartiers en zones de non-droit, juste pour rigoler un peu bien sûr. Après, en guise de refinancement, on devrait envoyer une facture bien salée aux flamands qui serait le prix à payer pour que les policiers Bruxellois tolèrent de protéger ces institutions qu'on leur a imposé et qui n'ont rien à faire là.

On pourrait aussi imposer une vignette comme à Londre pour récupérer une partie de l'ipp que nous vole la flandre. Y a pas de raisons que des centaines de milliers de flamands utilisent la voirie bruxelloise gratuitement pour aller travailler.

Etc, etc. Je crois qu'à force de vouloir presser notre belle capitale comme un citron, ils oublient un peu qu'ils y travaillent et qu'ils y ont installé leur foutu parlement contre l'avis de la population locale. Il serait largement temps de mettre fin à toutes ces gratuités dont bénéficient les flamands. Il serait normal que la sécurité des quartiers où sont les institutions flamandes soient payés (chèrement) par la flandre et non par les bruxellois. De même, il n'est pas normal que les voies de communication bruxelloises ne soient payées que par les bruxellois et soient utilisées et usées par des centaines de milliers de flamands gratuitement tous les jours.

Plus ça va, plus je me dit que ces flamands sont vraiment des abrutis : je ne connais pas d'autre exemple au monde où un peuple décide de son propre chef d'asphixier son poumon économique et sa capitale, ce qui revient tout simplement à se suicider. Il faut être con comme un Maddens pour penser asphixier financièrement un ville qui finance des milliard d'euros à sa propre région, où des centaines de milliers de flamands travaillent et où on a ses institutions (qu'on pourrait aussi exproprier pour récupérer un peu d'argent). Si ce gars est considéré comme un intellectuel en flandre, j'ai des fameux doutes sur l'efficacité du système scolaire en flandre...

Écrit par : Rodenbach | dimanche, 07 février 2010

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@Rodenbach
Vous raisonnez comme une personne raisonnable. Il y a bien longtemps que les Flamands, aveuglés par leur nationalisme primaire, ont perdu la raison.

Écrit par : Non peut-être ? | dimanche, 07 février 2010

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@ Rodenbach, Non peut-etre:

"Qui assure la protection des institutions flamandes à Bruxelles? Réponse : la région bruxelloise."

"Les seuls responsables de la police et la justice à Bruxelles sont des ministres flamands."

Alors, c'est qui qui est responsable?

Écrit par : Pieter-Jan | lundi, 08 février 2010

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@Pieter-Jan

Les responsables de la police et de la justice : des ministres flamands
Ceux qui payent la facture : les bruxellois
Ceux qui ne payent rien : les flamands
Ceux qui en ont marre de payer pour les flamands : les bruxellois

C'est plus clair comme ça?

Écrit par : Rodenbach | lundi, 08 février 2010

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@Rodenbach,
LOL

vous etes vraiment "un homme raissonable"!

Écrit par : Pieter-Jan | lundi, 08 février 2010

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@ Selleke
5%, pour le PS ça signifie la majorité !

Écrit par : Jean | lundi, 08 février 2010

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@Jean : je ne défends pas le PS, je n'ai pas de couleur politique précise. Je me place plutôt à gauche, mais je suis un grand admirateur du général De Gaulle et j'aime bien Herman De Croo. Pas vraiment des gauchistes. Quoique par rapport à vous, je me demande…

@Pieter-Jan : quand il est fatigué de se battre contre des moulins, Rodenbach ne fait pas toujours dans la dentelle. Je le comprends, ça m'arrive aussi. On a parfois l'impression d'avoir affaire à un mur.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 09 février 2010

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De toute manière d'un point de vue vote, une chose rapproche tant les francophones que les néerlandophones, la plupart des gens votent pour des personnes qu'ils trouvent sympa. Ils ne lisent bien souvent pas une seule ligne du programme politique.

Écrit par : Guillaume | mardi, 09 février 2010

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Ben Marcel,
quand vous croyez de voire un mur, il y aurait un mur.
Je n'ai que dit que c'etait aux bruxellois de trouver des sollutions, et puis vous me retorquez une grande histoire plein de Flamand. Alors c'est quoi que vous attendez des Flamands? On aurait presque l'impression que pour vous c'est aux Flamands de trouver des sollutions. Vous n'etes pas content avec ce qu'ils proposent? Alors que les bruxellois prend les choses ET les responsabilites en main, mais SVP arretez de pleurnicher...

Écrit par : Pieter-Jan | mardi, 09 février 2010

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A Pieter-Jan,

Vu que la Flandre politique ne lachera jamais Bruxelles, ce que vous proposez comme solution la gestion de Bruxelles par les bruxellois est impossible. Et on le sait tous. Je me demande parfois pourquoi on ne fait pas comme les villes-landers en Allemagne, 50% au lieu de résidence et 50% au lieu de travail pour l'IPP mais même ça c'est inconcevable.

Écrit par : Guillaume | mardi, 09 février 2010

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@Pieter-Jan : il se fait que le financement de la ville est principalement entre les mains des Flamands, qui proposent d'échanger un financement correct de Bruxelles contre une réforme de l'État. Vous devriez comprendre que c'est hallucinant. C'est un peu comme si les Allemands « de l'Ouest » disaient aux Allemands « de l'Est » : tant que vous n'accepterez pas nos conditions unilatérales, nous ne financerons pas Berlin à la hauteur de ses besoins !

Même les refinancements promis il y a deux ans ont été suspendus.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 09 février 2010

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@ Selleke
De Gaulle a dit une fois : "D'abord la France, puis l'Europe". Si Bart De Wever dit aujourd'hui "D'abord la Flandre, puis l'Europe", il est insulté d'être fasciste, neo-nazi, totalitair, et des mots semblables.
Ce qui est vraiment hallucinant dans ce "Bananenrepubliek" est que depuis des decennia la Flandre permet tout d'abord la wallonie mais aussi Bruxelles de recevoir tous les transfers (de milliards d'euro chaque année) pour faire quoi: investir cet argent dans des industries archaïques et déficitaire, repartir aux organisations publiques (ou semi publiques) seulement pour gonfler les portefeuilles des membres de la direction ou même pour disparaître ou évaporer dans les poches des mandataires publics de tous les partis francophones en wallonie et en bruxelles. Le PS était assez malin d'impliquer les mandataires germanophones dans ce fameux rou flamand de fortune.
Si les Flamands demandent, exigent que leur transfers seront investis raisonnablement pour une fois, les francophones disent que les flamands doivent ne pas interférer. Pour les Flamands ça c'est hallucinant.

Écrit par : Jean | mardi, 09 février 2010

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@Jean : La différence est

1. la France est un pays. La Flandre n'est pas un pays.
2. La Flandre accapare des territoires dont la population ne veut pas se trouver en Flandre; C'est du totalitarisme territorial
3. La Flandre refuse par principe de signer la charte des minorités.
4. Bart De Wever traite les Francophones de Flandre (qui sont des citoyens flamands en puissance) d'immigrés.
5. Bart De Wever tolère dans son parti M. Demesmaeker qui flirte avec les néo-nazis du Vlaams Belang et ne dit mot quand Peumans traite des résistants d'assassins.
6. Bart De Wever a comparé la situation en Israël avec la Shoah, ce que n'aurait jamais fait De Gaulle
7. Bart De Wever a qualifié "d'acte gratuit" les excuses présentées par M. Janssens à la Communauté juive suite à la révélation de la collaboration de Léo Delwaide. Il a été qualifié de négationniste par Mertens.
8. Bart De Wever est un populiste : il n'explique pas à la population le pourquoi des règles et des lois, il leur fait miroiter une stratégie de délitement de l'état belge comme la solution à tous les problèmes de la Flandre.

9. Bart De Wever est président d'un parti qui n'interdit pas à ses membres de participer à l'Ijzerwake. Or, depuis l'hommage rendu à Staf De Clercq, antisémite et nazi incontestable, en 2004, l'Ijzerwake est une célébration national-socialiste.

Vous en voulez encore ?

Ah oui :

10. Bart De Wever n'aura jamais Bruxelles, et je serais même très étonné qu'une Flandre indépendante puisse récupérer Rhode St-Genère !

Aujourd'hui, De Gaulle viendrait nous dire : « Bruxellois, je vous ai compris ».

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 09 février 2010

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@Jean
Que ce soit bien clair une bonne fois pour toute : La flandre n'envoye pas seul un centime d'euro à Bruxelles !!! Il y a peut-être un transfert vers la Wallonie mais EN AUCUN CAS vers Bruxelles. Et il y a bien des transferts MASSIFS de Bruxelles vers la flandre.
Et si ce n'était pas le cas, donnez-moi une seule bonne raison pour laquelle le flandre veux absolument annexer Bruxelles. Si Bruxelles ne rapportait pas beaucoup d'argent à la flandre, dites-vous bien que vous voudriez la laisser tomber tout comme la Wallonie.

Écrit par : Rodenbach | mardi, 09 février 2010

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@ Rodenbachterlijk
IL Y A DES TRANSFERS MASSIFS DE LA FLANDRE VERS BRUXELLES !

Écrit par : Jean | mercredi, 10 février 2010

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360.000 naveteurs travaillent à Bruxelles dont 240.000 Flamands (francophones et néerlandophones). Admettons que chacun gagne 30.000 euros brut par an (une paille, mais admettons), soit un coût employeur de 30.000 *1,35 = 40.000 euros, sans compter les frais généraux. Retirons environ 20.000 fonctionnaires flamands et fédéraux qui ne seraient pas à Bruxelles en cas de scission du pays. Restent 220.000 Flamands. Le total du revenu, pour ces salaires de base, serait de 6.600.000.000 (6,6 milliards). Des 30.000 euros, il y a lieu de prévoir 13 % environ de sécurité sociale allant à la Flandre en sus de la partie patronale, soit (3.900 + 10.000 ) x 220.000 = 3 milliards 58 millions. Du solde, soit 26100, il y a lieu de retirer l'impôt sur le revenu, soit environ 30%, ce qui nous amène à 7830 x 220.000 = 1 milliard 722 millions actuellement considérés comme « flamands ». Sur la valeur ajoutée par habitant à Bruxelles, qui est de plus de 60 milliards d'euros, on peu en outre considérer que le total revenant à l'état est de 49 % (moyenne d'imposition en Belgique), soit 29 millliards.

Or, la part de l'impôt sur le revenu attribuée à Bruxelles est de 864 million d'euros. Et le budget de la Région Bruxelles-Capitale est de 3 milliards d'euros. Soit même pas un vingtième de son PIB, auquel on peut évidemment ajouter les frais de communauté française, soit 1/4 du total du budget de la CF, soit environ 2,2 milliard. En d'autres termes, sachant que la plus grande part du net des employés bruxellois vivant en Flandre sont dépensés en Flandre (logement, nourriture, loyer, carburant, chauffage, électricité, télenet…), on peut considérer que Bruxelles a un budget inférieur à ce que l'emploi qu'il génère rapporte à la seule région du Brabant flamand. Le transfert est ici de 6 milliards environ, sans compter bien sûr ce que la marque « Bruxelles » rapporte au Brabant flamand, notamment dans la constuction : la population de cette région a augmenté de plus de 200 % en quelques décennies, ce qui s'est évidemment traduit par une véritable manne fiscale, mais aussi au niveau de la construction.

A titre de comparaison, après cette valse de milliards, un « criminologue gantois expert en réforme des polices » expliquait hier encore à la VRT que la police bruxelloise avait déjà eu une rallonge de « 25 millions d'euros ». Soit un cent-millième de la valeur ajoutée de l'économie bruxelloise aujourd'hui probablement en péril à cause, notamment, des problèmes de sécurité.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 février 2010

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@Jean : Valeur ajoutée Bruxelles : 60 Mia. Anvers 16 Mia. Bouh !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 février 2010

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A Jean,

Bah la Flandre devrait arreter de contribuer au budget de l'UE parce que franchement la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie ce qu'ils font de votre argent ...

Écrit par : Guillaume | mercredi, 10 février 2010

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@ marcel,

i've always found it baffling (and an insult to my intelligence) how you can argue that the GDP of Brussels amounts to EUR 60 billion. Just because the registered office of a company is located in Brussels? This for KBC means for example that 100% of its profit realised in Belgium is counted as "Brussels" profit... you consider that to be an accurate reflection of where KBC makes its money?

Never understood how for example a Flemish person working in a law firm located in Brussels, but actually working the whole day for Flemish companies located from Genk to Ypres, should be considered "Brussels" revenue.... you should get of your illusions that upon any separation that "revenue" will stay in Brussels...

Écrit par : des | jeudi, 11 février 2010

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Your argument is strange, Des. It's an insult to my intelligence that you deny the status of economic-engine of Brussels for Belgium globally and Flanders in particular. Nobody denies, for example, that Antwerp is a major element in the status of Belgium as being so strong at logistics. But I'm stunned how you try to limit the numbers when it comes to Brussels, and do not hesitate one millisecond regarding the GDP/capita in Antwerps or in Flanders. As if you found abnormal that the only real big city in this country could be so good-working ! Because it is mainly French, maybe ? When Antwerps has a GDP of 32.000 € per capita in the European charts, no Flemish (or Walloon) contradicts the result presented by the UE statistics. But when it comes to Brussels, you can't prevent yourself from thinking of it as abnormal !

It is so funny, actually, that the Flemish government, when it calculates GDP in Flemish Brabant, adds some of the GDP of Brussels to the region, because 1/3 of Flemish Brabant workers work in Brussels. And nothing is said abour the fact that precisely those workers evidently bring some of the richness of Brussels to Flemish Brabant, which will be spent there, and add to the added value of Flanders ! In other words, the Flemish government account these workers twice : once for the added value they bring to their region, and once again for the added value they produce in Brussels ! What is mine is mine, and what is yours is mine also, says the Flemish Government, and Des !

Of course, we have some company sieges here, but many of them have gone to Flemish Brabant. Does that mean that Flemish Brabant has a false GDP and should give some back to Brussels ? Or to the USA ? Or to wherever the company comes from ? And having so many company headquarters in Brussels also imply lots of issues that you won't face if you live in, e.g. Dworp. So, the GDP must serve as a base to calculate at least some of the security and social budgets, which is denied by you, among others, systematically stating that Brussels depends on… Flanders. No, my dear : Flanders depends on Brussels at least as much as Brussels depends from Flanders. AT LEAST AS MUCH.

My understanding slowly evolves towards a new vision, where the obstacles daily created by Flemish ethnocentrism and French-bashing mentality for Brussels to really develop its industry (minus 30 % in 30 years) and combat unemployment (+ 200 % since Flanders declared « economically autonomous »), and where the unfair competition between Flanders and Brussels (on which Flanders has a negative influence, but from which Flanders profits enormously) has become a danger for the Brussels, the Walloon and more globally, for the Belgian economy as a whole.


Please stop contesting the numbers supplied about Brussels by the European Union. It is an insult to your own intelligence !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 février 2010

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@ Marcel :

Vous avez tout à fait raison : la flandre vampirise tout le pays et représente un obstacle au développement des autres régions. A force de rabaisser toujours les wallons et les bruxellois, on a presque failli croire que nous étions mauvais. En fait le niveau de vie de la flandre n'est que le résultat d'un pillage en règle du pays. Nous sommes en train de nous en rendre compte et c'est une bonne chose. Eux sont aussi en train de se rendre compte qu'ils ne sont pas aussi doués qu'ils le prétendent. Mais je crois qu'ils ont tellement exagérés qu'aujourd'hui, les francophones se sont rendus compte de l'arnaque flamande et ne veulent plus vivre avec ces fous.

Un exemple concret? Il suffit de voir ce qu'est devenu l'université de Louvain et l'université de Louvain-la-Neuve après que les flamands nous aient chassés à coups de pavés. L'université de Leuven n'est plus que l'ombre d'elle-même tandis que l'UCL est l'université la plus dynamique de Belgique. Tellement dynamique que ces foutus manipulateurs tentent même de l'intégrer aux cartes de flandre.

Rien que ça, ça devrait servir d'exemple pour se rendre compte qu'une fois débarrassé du vampire flamand, les francophones se débrouillent bien mieux qu'eux et sont plus dynamique qu'eux.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 11 février 2010

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@Rodenbach Vous connaissant suffisamment, j'ose préciser pour vous que vous ne visez aucunement les Flamands en tant que personnes, mais bien les gestionnaires du gouvernement flamand.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 février 2010

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@Marcel :
Les politiciens flamands sont bien sûr les premiers responsables. Mais ils ont été élus par le peuple flamand qui a aussi une grande responsabilité dans ce souk. Et concernant les pavés louvanistes, il y avait fort probablement des mains flamandes qui devaient lancer les pavés...

Mais j'ai quand même une remarque : Il serait bon pour la démocratie qu'un nouveau parti flamand voit le jour qui permettrait d'offrir autre chose que du nationalisme populiste de bas étage comme le font TOUS les partis flamands. L'offre au niveau des partis flamands est assez réduite puisqu'ils ont tous le même programme nationaliste.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 11 février 2010

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A Rodenbach,

Y a le BUB et encore plein d'autres petits partis qu'on connait peu en Flandre. J'aime bien ce que j'ai entendu aujourd'hui sur Nelson Mandela quand on lui demandait s'il en voulait aux blanc. Il a répondu : j'en veux au système politique qui a provoqué ce lavage de cerveau pas aux blancs, j'ai plein d'amis blancs.

Donc j'en veux pas aux Flamands juste que je suis extremement triste du lavage de cerveau en cours depuis des années qui va bien au-delà d'une émancipation légitime au départ.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 11 février 2010

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100./. D'accord Guillaume!

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 février 2010

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@ Selleke, Guillaume en Rodenbach
Désolé, vraiment désolé, une Flandre aujourd'hui sans nationalisme (petit ou grand), ça ne peut pas.

Écrit par : Jean | jeudi, 11 février 2010

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