lundi, 11 mars 2013
La Moulitude des Choses, vue par Céline Préaux
Céline Préaux a traduit Derrière le Miroir, qui rassemble une sélection de chroniques de Bart De Wever, aux Éditions du Cri. Et elle profite de la préface d’un livre écrit, commenté et postfacé par Bart De Wever pour dire ce qu’elle pense du travail de votre serviteur : «Chose étonnante, très peu d’études se sont penchées sur [Bart De Wever]. Du côté francophone, nous n’en trouvons qu’une… pour autant que nous puissions la qualifier d’ «étude» […]» Et pif ! ça commence. Réponse facile : «chère madame l’historienne, j’aimerais que vous me disiez quand j’aurais prétendu que mon livre était une ‘étude’ !»
Mais il y a pire…
Plus loin : «Les informations intéressantes au sujet du protagoniste du livre — notamment celles concernant le positionnement de son parti par rapport aux autres mouvements indépendantistes/autonomistes européens [merci NDLA] — sont noyées dans un discours global très partisan, voire haineux à certains moments ». Bien sûr. Peut-être faudrait-il vous rappeler, chère Céline, ce qu’est un essai politique. C’est un engagement, c’est un point de vue. Oui, bien sûr, c’est partisan. Je n’ai jamais affirmé le contraire. Il y a même des pages pamphlétaires, et le dernier chapitre (Le Christ) est purement et simplement satirique. Et haineux ? Oh oui ! Mais seulement à certains (rares) moments, notamment quand Geert Bourgeois s’approprie Brel, je n’apprécie pas, et je le dis, je dis pourquoi, je dis comment, je dis qui, je dis quoi ! Je ne suis pas un scientifique, je suis un écrivain.
Il n’empêche que mon livre foisonne de détails souvent passés au bleu par les journaux et… les scientifiques. La question fondamentale étant pour moi de savoir s’il faut s’inquiéter d’un homme politique qui n’hésite pas à distordre l’Histoire, à manipuler les faits, à raccourcir les parallèles, à comparer «le» parti des Francophones de Flandre à des génocidaires (aidé en cela, il est vrai, par le précédent d’Yves Leterme), à prétendre que «l’identité nationale» est émancipatrice, salvatrice, et même «métaphysique» ? En France, il a suffi qu’un Sarkozy évoque cette identité nationale pour que la presse, les intellectuels, les historiens crient au loup (gris). Ici, certains intellectuels n’ont de cesse que de minimiser, de nuancer, de contextualiser et, au final, quand on lit les chroniques du monsieur, on se demande quel excès pourrait encore ne pas lui être pardonné !
J’ai donc pris parti, en tant que démocrate attaché aux valeurs décrites dans le Traité de Lisbonne (quelle horreur !) ou en tant que libéral (de gauche) — à vous de choisir. Quant à être «haineux», je constate que vous n’utilisez pas ce qualificatif vous-même lorsque vous parlez de Bart De Wever. Je suppose donc que vous ne considérez pas que quand il prétend, dans l’une de ses chroniques que vous avez traduites, que Brel a écrit des chansons haineuses envers les Flamands parce qu’il était frustré d’avoir été francisé, ou que Luc Tuymans est un peintre grossier, ou quand il accuse des dizaines d’artistes flamands d’être petits-bourgeois, voire quand il parle de «génocide culturel», il n’est pas haineux, mais magnanime?
Vous osez reprendre (en très résumé) ma biographie de Bart De Wever, à laquelle je consacre environ un quart de mon livre, pour conclure sur votre blanc destrier «Tout ça ne nous apprend rien de fondamental sur Bart lui-même [dans ce cas, pourquoi le reprenez-vous ? NDLA]. Le parcours intellectuel du leader nationaliste est bien plus pertinent pour tenter de saisir un peu mieux l’idéologie du personnage». Et vous énumérez ensuite, sur une page…, des choses que l’on trouve aussi dans mon livre ! Sauf que, là encore, vous omettez les informations un tant soit peu «inquiétantes» ou passez rapidement dessus. Comme le discours officiel de la N-VA voici deux ans («officiel» signifie «approuvé par le président du parti») où elle établit une distinction entre «l’être un peuple flamand» et «l’être un peuple des Juifs d’Anvers qui se voit à leurs vêtements». Mais c’est évidemment parfaitement normal.
Alors, bien sûr, on peut «étudier» tout ça avec un maximum de pincettes, rappeler un certain nombre de traumatismes flamands (ce que je n’ai pas manqué de faire), expliquer que la N-VA n’est pas islamophobe (même si elle vise en général d’abord l’immigration), que Dewever est pro-européen (même si Geert Bourgeois veut étendre le parcours d’intégration aux… citoyens européens et annonce sans sourciller que, tant pis, on leur ôtera le droit aux allocations des CPAS ou au soutien de l’ONEM flamand — deux entorses patentes au Traité de Lisbonne qui montrent l’absence quasi totale de respect du principe fondamental de non-discrimination par la N-VA si supereuropéenne selon vous !) et bien sûr, on peut tirer des conclusions «nuancées». Mais le passé exige de nous que nous ne fassions pas confiance, par exemple, à Bart De Wever lui-même pour nous donner le taux de nuance que le lecteur est en droit d’attendre. Dans «esprit critique», il y a le mot «critique» et le mot «esprit». Vos éloges sur l’esprit du Grand Chroniqueur font craindre que vous en oubliâtes le sens de la critique.
Mais là où vous dépassez les bornes, c’est quand vous prétendez que mon «ouvrage se rapproche davantage d‘une chronique détaillée de la collaboration de certains Flamands au cours de la Deuxième Guerre mondiale — dont Marcel Sel ne le répètera jamais assez — le grand-père de De Wever faisait partie — visant à décrédibiliser et à diaboliser le leader nationaliste flamand […]». Là, je saute au plafond, je tombe de ma chaise, j’avale de travers et je rugis un Vlaamse Leeuw puissant en chœur avec une division entière de résistants flamingants ! Au passage, vous confortez mon affirmation du premier chapitre des Secrets : «En Belgique, évoquer la moindre relation entre Bart De Wever et une organisation plus ou moins liée à l’extrême droite porte un nom : la diabolisation […] dès qu’on rappelle que son grand-père était un collaborateur et son père une sorte de fasciste, « on » lui tombe dessus à bras raccourcis. « Diabolisation ! » lui crie-t-on sèchement.» Merci de me donner raison.
Mais plus précisément, pouvez-vous me dire exactement combien de fois je cite le grand-père de Bart De Wever dans mon livre ? Vous qui vous aimez les «vraies études», pourriez-vous me faire ce décompte, s’il vous plaît ? Car vous osez, en tant que scientifique, lancer un «dont Marcel Sel ne le répètera jamais assez», quand, en tout et pour tout, je cite le grand-père huit fois sur 439 pages ? Quand de surcroît, je précise en note de bas de page, dès la première citation, et une fois encore dans le corps du texte, que le grand-père de Bart De Wever était «un petit poisson» ? Avez-vous seulement relevé que la moitié de mes références au grand-père portaient sur le fait qu’à la télévision belge francophone, De Wever a prétendu que son pépé «n’a jamais collaboré» ? Qu’il a ensuite affirmé que la justice belge ne laissait aucun droit à la défense ? La question n’est pas ce que le pépé a fait il y a 70 ans, mais bien ce que Bart De Wever lui passe aujourd'hui !
Quant à la chronique «détaillée» de la collaboration de certains Flamands, que vous me reprochez d’avoir écrite, il est impossible d’évoquer l’enfance de Bart De Wever et l’environnement d’extrême droite dans lequel il a longtemps baigné (au moins jusqu’en l’an 2000) sans en passer par les personnages qui ont accompagné le parcours de l’homme. Il me semble inacceptable de ne pas rendre le contexte qui doit lui être rendu, faute de quoi, on insulte l’Histoire. Il me paraissait donc indispensable de montrer que, contrairement à ce que «tout le monde» nous racontait, le père de Bart De Wever était bien à considérer comme néo-nazi (et non comme «nationaliste flamingant»), dès lors qu’il avait fait partie du VMO. Pour rappel, l’image d’Épinal que nous renvoient les mouvements flamingants — Peter De Roover (Vlaamse Volksbeweging) en tête — de ce «premier VMO» (jusqu’en 1971) — image consacrée par Christophe Deborsu dans son reportage — est celle d’une bande sympathique de flamingants un peu tatillons en goguette. J’ai donc consacré un chapitre entier à montrer qu’au contraire, dès la fondation de la milice, ils utilisaient les runes (et pas n'importe lesquelles : la rune de l’Héritage !), caractéristiques des mouvements héritiers du nazisme, qu’ils côtoyaient par exemple les Heimattreue Jugend allemands (néo-nazis interdits par la suite en Allemagne). Et tout cela, non pas pour «diaboliser» Bart De Wever, mais parce qu’il me paraissait qu’on était en train de créer une historiographie complaisante où dès que le mot «nazi» pointait le nez, on le gommait à la va-vite sans même examiner les faits. Une fois encore, parce que soit Bart De Wever, soit son entourage, fait passer Rik De Wever pour un brave flamingant. Dès lors, il est du devoir du journaliste et de l’historien de se demander si cette image est correcte, et si elle ne l’est pas, pourquoi on la tronque.
Je peux me permettre, en tant que chroniqueur, l’une ou l’autre approximation. De Wever, historien qui fait de la politique, s’en permet à presque chaque page de Derrière le Miroir. C’est tellement gros que vous n’en faites même plus la liste objective, vous groupez ça en un argument que vous étayez par quelques exemples. Mais la cascade niagaresque de délires, mensonges, trucages, distorsions, manipulations, confusions volontaires du Président de la N-VA dans des chroniques où, de surcroît, il abuse du quatrième pouvoir pour défendre son idéologie, finit chez vous par couler doucement, sans barrage, en toile de fond, et ça n’est bientôt plus qu’un long fleuve tranquille qui s’enfuit jusqu’à la mer paisible d’un nationalisme inoffensif, sans risques, voire honorable. J’ai à votre contraire tenu à ce qu’on prenne la mesure de la quantité d’outrages à la «vérité», aux faits. Si j’ai parlé du grand-père et du père, c’est avant tout parce que Bart lui-même a, régulièrement, eu une attitude ambigüe (c’est le moins qu’on puisse dire) par rapport à plusieurs ex-nazis et membres de l’extrême droite. Il me paraissait indispensable de les révéler. Si le lecteur s’atterre et trouve qu’il y a du diable dans mon texte, le diable serait plutôt dans la proximité, longtemps entretenue, entre le bourgmestre d’Anvers et ces milieux. Ne pas le dire, ne pas le dénoncer, c’est peut-être votre définition de l’objectivité, mais ça n’est pas la mienne.
Si quelqu’un diabolise Bart De Wever, c’est avant tout lui-même !
De plus, il est impossible de comprendre la Volksunie sans évoquer la collaboration d’un certain nombre de ses membres. Et comme vous le rappelez, le père de Bart De Wever lui a pris une carte de membre dès le berceau et Bart lui-même n’a jamais quitté cette Volksunie. J’ai donc parlé du panier de crabes qu’était ce parti, et notamment de Nelly la rouge, sans omettre l’évolution démocrate de Hugo Schiltz. Mais j’ai donc aussi rappelé que Karel Dillen, figure de proue de la première Volksunie, et ami de Rik De Wever, était au Congrès pour la Refondation du Nazisme de Malmö, en 1951, organisé par le nazi suédois Per Engdahl et par l’ancien chef des Hitlerjugend ; qu’il y a rencontré Bardèche, le «premier négationniste» dont il a ensuite traduit les travaux. J’ai rappelé que 5 ans seulement après la guerre, le même Karel Dillen tendait le bras, la main plate, en public, à la Fête du Chant flamand. Pourquoi me suis-je attaché à donner ces informations ? Parce que Dillen était un ami proche de Rik De Wever, le père de Bart, et parce que Bart lui-même, mandataire et président de la N-VA, est allé à l’enterrement de ce néo-nazi (pour des raisons familiales), où il s’est mêlé à la fine fleur du néo-nazisme nord-européen. Et ça, madame Préaux, pour un homme politique qui se prétend démocrate, c’est étrange chez moi, c’est étrange chez les Flamands de ma famille, chez les Bruxellois de ma famille, et ce n’est plus simplement étrange, mais tout simplement honteux, horrible, innommable pour les germanophones de ma famille.
Il est encore plus étrange qu’on avalise sans broncher son «explication» quant à cette présence. De même, lorsque Bart De Wever présidait, comme vous l’avez dit (merci de confirmer ce que je révélais dans Les Secrets de Bart De Wever), la fameuse soirée où on l’a pris en photo avec Jean-Marie Le Pen, dans un cercle de débat dont le même Karel Dillen (!) était considéré comme le patron… Oublions ça ? De Wever était à cette époque étudiant en Histoire. Il a ensuite prétendu à La Libre qu’il était là presque par hasard et personne n’a été vérifier cette information ! Ça ne vous inquiète pas ? L’Histoire politique est-elle donc désormais ouverte à l’approximation ? Les errements de Bart De Wever student, dans un environnement où l’on croisait des négationnistes comme Bert Eriksson ou des nostalgiques qui n’ont jamais regretté, comme Karel Dillen, ne vous semblent pas constitutifs de son parcours politique ? Quitte, bien sûr à affirmer, preuve à l’appui, qu’il aurait complètement renié ce bord ? Mais comment brandir de telles preuves quand, quelques années plus tard, il intègre d’abord l’un, et ensuite l’autre des coauteurs du Plan en 70 points xénophobe du Vlaams Belang ? Ah, ça n’est pas simple, hein ça, madame Préaux. Alors, on s’abrite de la pluie… en faisant l’impasse totale sur toute cette partie de son parcours. C’est évidemment tellement moins diabolisant !
Pour autant, je n’ai pas qualifié l’idéologie de De Wever de «fasciste», mais de nationaliste identitaire. Il n’y a aucune diabolisation dans ce choix de mots, il a réellement écrit et dit que l’identité était métaphysique. CQFD. Pour en revenir au père et au grand-père, j’ai par ailleurs précisé qu’un enfant n’était pas responsable des actes de ses parents. J’ai même expliqué qu’il était compréhensible qu’un petit-fils n’ait pas envie de dire tout haut «mon grand-père était un collaborateur». Sauf que, lorsqu’il s’agit d’un homme politique de son gabarit, l’on doit exiger la plus grande clarté — peut-être pas en histoire, mais en tout cas en politique. Car le pépé ayant été condamné par la Belgique, par des cours flamandes — et pas petitement — De Wever prétend, en niant les actes délictueux éventuels de son aïeul, que la justice belge aurait commis une erreur (une répression, une infamie), ce qu’il n’étaye par aucune information — étant historien, il pourrait nous montrer de quoi son grand-père était accusé exactement pour parfaire sa démonstration. Un homme qui prétend que la justice flamande d’après-guerre était antiflamande, et prétend par ailleurs que les excuses pour le Vel d’Hiv d’Anvers étaient un acte gratuit, devrait se voir opposer une résistance un tant soit peu plus vigoureuse que ce pipi de chat que vous et quelques autres nous imposez. Je m’en suis chargé. Ça ne vous plaît pas. À votre guise. Mais ne venez pas faire passez mon attitude pour de la diabolisation, ça n’est plus une attitude scientifique, c’est au contraire encore plus partisan, mais dans l’autre sens, qu’une pleine caisse de mes Secrets ! Et je le rappelle, je ne suis pas historien. Vous, oui.
Diabolisation ? De Wever n’a jamais pris ses distances par rapport aux jeunesses nationalistes flamandes VNJ, fondées par l’ex-Hitlerjugend (NSJV — Nationaalsocialistische Jongerenverbond) Jaak Van Haerendonck sur le modèle de l’AVNJ («louveteaux» hitlériens), pour former d’abord les futurs cadres du Vlaams Blok (fasciste, néo-nazi, commémorant des antisémites patentés) et, par la suite, de la N-VA (gentil parti nationaliste démocrate un peu conservateur, mais totalement propre sur lui bien sûr) ! C’est probablement parce qu’il a été affilié à la VNJ par son père (ce qu’on ne peut donc pas reprocher à l’enfant) — oui, on peut envisager cette explication. Au passage, pourriez-vous corriger votre «étude» ? : Rik De Wever n’était pas simplement «concierge» de l’organisation, mais bien aussi cofondateur et membre actif ! Peut-on évoquer la VNJ sans rappeler qu’elle est présente depuis toujours aux plus radicales des réunions néo-nazies, y compris les célébrations où l’on commémore des immondices de l’Histoire (ceci est de la partisanerie) comme Raymond Van Tollenaere, auteur de textes antisémites d’une virulence gœbbelsienne, ou Staf De Clercq, le leader nazi flamand sous l’Occupation (jusqu’à sa mort en 1942) qui recommandait l’éloignement des Juifs ? Banalités, oui, oui, banalités, excès de chroniqueur, allez-y, emballez, c’est pesé !
Mais comment pouvais-je, chère Docteur en Histoire, passer sous silence qu’en 2006, alors qu’il était déjà président de la N-VA, et membre d’un cartel qui allait emporter les élections fédérales un an plus tard, Bart De Wever assistait (avec Gerolf Annemans, Vlaams Belang, et le président du Voorpost, milice néo-nazie héritière du VMO) à l’enterrement d’Herman Wagemans, dont je précise qu’il était «le rédacteur en chef et ensuite l’éditeur responsable de la revue des ‘victimes de la répression’ (entendez ‘de l’épuration’), Broederband, éditée par le Musée Auguste Borms (du nom du nazi exécuté en 1946), revue dans laquelle Roeland Raes, le négationniste […], écrit régulièrement, et où l’on trouve des publicités pour des revues comme Dietsland-Europa (revue d’extrême droite fondée par Karel Dillen), Berkenkruis (revue de l’association St-Maartensfonds regroupant les ex-Waffen-SS) […] des invitations à une commémoration à Staf de Clercq (le leader nazi et antisémite du VNV), à August Borms, qui envoya les jeunes Flamands dans la Waffen-SS, et à Joris Van Severen, le leader du Parti National-Solidariste pannéerlandais d’avant-guerre. Autant d’antisémites notoires !» et où je vous prie instamment de me dire quelle information serait erronée, excessive, incorrecte, partisane ou déplacée ?! Auriez-vous le culot de trouver «non-intéressant» qu’un démocrate aussi «normal» et «insoupçonnable» prononce le discours suivant en hommage à un homme ayant trempé à ce point dans la nostalgie et l’extrême droite : « L’œuvre d’Herman Wagemans est un symbole de l’implication de toute une génération de nationalistes flamands au cours d’une période particulièrement difficile. » ou encore «Et en tant que membre du Comité d’administration et ensuite vice-président national de l’Association des anciens combattants flamands, il a soutenu le pacifisme comme courant sociétal. » Oui, en 2004, l’année où il a prononcé ce discours, Bart De Wever évoquait, quand il parlait des «anciens combattants flamands», non pas les soldats de l’armée belge, non pas les résistants, mais bien les Waffen-SS ! J’ai montré dans Les Secrets de Bart De Wever qu’hormis quelques naïfs, la plupart des volontaires flamands étaient déjà actifs dans les milices nazies locales avant de s’engager sur le Front de l’Est.
Vous, de votre côté, me reprochez de parler d’ex-collaborateurs flamands ? Mais Docteur, ça n’est pas moi qui en parle. C’est lui ! Alors, je m’interroge : quel genre d’histoire écrit-on quand on ne choisit que les bribes qui polissent l’image de la personne qu’on étudie ? Combien d’ex-collaborateurs, de nostalgiques, de néo-nazis, de fascistes ou d’amis du président du Vlaams Belang de l’entourage de Bart De Wever faut-il effacer pour que vous soyez satisfaite de votre travail ?
Et tout ça, c’est sans compter la visite de Bart De Wever au Centre de Documentation Joris Van Severen (du nom de l’ancien chef du premier parti fascisto-nazi flamand, le Verdinaso), où il a écrit et lu un texte «scientifique» dans lequel il n’hésite pas à affirmer que Van Severen n’était pas antisémite et pas pro-hitlérien, sur base de soi-disant «études» réalisées par Luc Pauwels, ex-Verdinaso lui-même, fondateur de la revue d’extrême droite TEKOS et représentant flamand du mouvement de nouvelle (extrême) droite française GRECE ? Est-il anormal d’écrire : «Bart De Wever se retrouve même dans la liste des « collaborateurs » (medewerkers) de la Fondation, aux côtés, par exemple du fondateur de la NSV, les jeunesses estudiantines nationales-solidaristes qui ont donné de nombreux cadres au Vlaams Belang. Et bien sûr, aux côtés de Jef Persyn, l’antisémite… » Il s’y trouve, oui ou non ? Étonnamment, de cette révélation exclusive contenue dans mon livre, personne n’a jamais rien fait !
Or, pouvez-vous soutenir qu’il n’y a rien à dire lorsque l’Historien Bart De Wever, rend hommage à sa «source scientifique», Luc Pauwels, membre de la nouvelle (extrême) droite en prétendant : « Au sujet de l’idéologie et de ses évolutions permanentes, nous sommes excellemment informés par l’ouvrage récent de Luk Pauwels. L’auteur montre d’une façon convaincante qu’idéologiquement, Joris Van Severen était surtout influencé par les différentes directions prises par le mouvement jeune-conservateur.»
Jeune conservateur ? Vous laissez dans votre préface le soin à Bart De Wever de définir lui-même son idéologie. Admettons. Mais pensez-vous pouvoir faire confiance, dans ce cas, à un politicien qui, en 2000 (quatre ans avant de devenir président de la N-VA), qualifiait de jeune-conservateur un mouvement qui a, depuis sa naissance, été partagé entre fascisme et nazisme, et dont la revue ne tarissait pas d’éloge pour Mussolini, Hitler (dont il diffusait, enthousiaste, certains discours) ou Franco ? Pouvez-vous taire le fait que l’historien De Wever prétendit que Joris Van Severen n’était pas antisémite alors que, dans chaque exemplaire de son organe officiel Hier Dinaso que j’ai pu trouver (et dont De Wever pouvait facilement disposer, puisqu’ils provenaient du centre lui-même !), il y a, de 1928 à 1940, au moins un texte antisémite, d’une agressivité croissante au fil des années ? Qu’une phrase comme «quand un Juif arrive à Anvers, l’air devient irrespirable» prononcé lors d’un congrès à Anvers juste avant l’entrée de Van Severen sur scène démontrait sans le moindre doute possible que le Verdinaso et son leader étaient bien de fieffés antisémites et qu’en prétendant le contraire, De Wever démontrait qu’il était soit un exécrable historien, soit un révisionniste du Verdinaso ?
De Wever, dont les recherches ont porté sur l’époque de la collaboration, ne peut ignorer que beaucoup de chasseurs de Juifs étaient, à Anvers, des Verdinaso ! Hasard ? Il a de surcroît laissé publier son «analyse» dans la revue annuelle de ce centre que fréquentaient, notamment d’ex-chasseurs de Juifs ou leurs camarades. Doutez-vous qu’il ait serré ce jour-là la main de Jef Persyn, ancien Verdinaso, membre important du club nostalgique, et de surcroît, un homme qui aurait confié à Dimitri Verhulst (auteur de la Merditude des Choses) qu’il était «dommage que tous les Juifs n’aient pas été éliminés» ? Et enfin, pouvez-vous ignorer qu’il y a de quoi s’inquiéter quand à peu près toutes les références utilisées par l’historien De Wever dans ce texte, publié à côté de signatures insultantes pour tout démocrate qui se respecte, provenaient exclusivement d’anciens du Verdinaso ou de mouvements parallèles, pour la plupart toujours acquis à l’extrême droite, et jamais, au grand jamais, des observateurs extérieurs d’une obédience plus «démocrate» ?
Mais quel historien est-il donc ? Mais quel docteur en histoire êtes-vous donc ? De ceux qui sélectionnent soigneusement les faits pour qu’ils ne noircissent pas trop un pauvre politicien caliméro qu’il ne faut surtout pas accabler parce que ça ne ferait pas plaisir à un certain nombre de Flamands ? Et vous osez juger mon livre ?
Auriez-vous, Céline Préaux, trouvé normal qu’Olivier Maingain, Didier Reynders, ou Paul Magnette rende hommage à un homme comme Wagemans, refuse de critiquer un mouvement comme le VNJ, cite (pratiquement exclusivement) des gens d’extrême droite dans une étude publiée quatre ans avant d’être en cartel avec le CD&V, blanchisse un fasciste antisémite et, en 2007, avec un tel passé, qualifie les excuses de Patrick Janssens de «gratuites», ajoute qu’Israël «utilise des pratiques qui lui rappellent ‘ce sombre passé’» (de la Shoah) et prétende, dans une des chroniques que vous avez vous-même traduites, qu’il y aurait une «controverse existant entre les historiens qui se sont divisés ces dernières années au sujet de l’histoire de l’Holocauste» ? Comment interprétez-vous cette dernière phrase, vous qui interprétez si bien mes écrits ? En ce qui me concerne, la seule division entre historiens au sujet de l’Holocauste qui me paraisse exister est celle qui oppose les Historiens «normaux» aux négationnistes. Admettons qu’une fois encore, il se soit mal exprimé. Mais si ce n’est pas le cas (ce dont vous ne pouvez préjuger), Bart De Wever a, ce jour-là, mis les seconds au même niveau que les premiers — autrement dit, assimilé historiens et «criminels» (le négationnisme est un délit, pour rappel). Vous avez vous-même traduit ce texte, et l’avez publié sans le moindre commentaire, alors que quelques phrases plus haut, De Wever, lui, énonce sans sourciller que les protestations de l’Open VLD, de Pierre Mertens et du Soir étaient «dictées par des raisons malsaines !» Des «raisons malsaines» ? Oh, mais non, il ne les diabolise pas, n’est-ce pas, ça ne lui viendrait pas à l’esprit ! Et encore moins à vous de le relever ! Bien sûr, il n’a sûrement pas voulu parler des négationnistes, me direz-vous ! Mais c’est évident, chère madame, surtout au vu de tout ce qui précède ! C’est très bien de laisser aux gens le bénéfice du doute dans la vie de tous les jours. Mais en Histoire ou en politique, résumer le «geste gratuit» et les explications horribles (je pèse mes mots, je ne suis pas sûr que ça se voie) qui ont suivi, à une broutille, c’est une faute !
Disons que vous vous êtes laissée emporter par l’exclusivité du bénéfice du doute dont bénéficie Bart De Wever, et qui fait son succès. C’est quelques fois presque amusant, comme quand vous prétendez qu’il serait partisan d’une liberté absolue d’expression, lui qui, dès qu’il s’est jugé insulté par Le Soir, s’est empressé de porter plainte auprès du Centre pour l’Égalité des Chances et contre le Racisme — qu’il savait incompétent —, a porté plainte aussi contre Pierre Mertens lorsque celui-ci l’a qualifié de négationniste et s’est de surcroît permis de se venger de ces outrages dans les chroniques dont vous préfacez la version française. Étrange liberté absolue d’expression, qui n’est absolue que pour le Leader et son parti !
Il reste bien entendu qu’il est intéressant pour les Francophones qui le voudraient de disposer des traductions des chroniques de Bart De Wever. Dommage qu’au lieu d’un commentaire détaillé de votre part soulignant les invraisemblables contre-vérités diffusées l’air de rien dans ces textes, nous ayons seulement droit à celui de Bart De Wever, défendant ses propres chroniques lui-même, ainsi qu’à sa postface !
Enfin, je n’ai pas écrit Les Secrets de Bart De Wever pour diaboliser le personnage. Il s’est noirci tout seul, au fil des découvertes. Je l’ai écrit pour secouer le cocotier d’une intelligentsia (y compris scientifique) belge trop prompte à laisser passer tout et n’importe quoi dès lors qu’il s’agit du seul président de la N-VA, lui accordant un statut des plus inquiétants dont aucun autre homme politique belge ne bénéficie. Je suis tout prêt à reconnaître que le passé d’extrême droite, non pas de ses ancêtres, mais de Bart lui-même est bien passé et qu’il a tourné la page. Mais comme je l’exigerais pour tout autre homme politique, et comme on l’a du reste, en Flandre, exigé de Johan Sauwens à l’époque, je ne serai tranquille et ne considérerai que la page est tournée que lorsqu’il aura répondu aux questions que je pose dans mon livre, et pas de manière évasive comme à son habitude : pourquoi a-t-il menti sur la soirée Le Pen ? Que retire-t-il de ses années Vlaams Debatclub (extrême droite) ? Que faisait-il au Documentatiecentrum Joris Van Severen ? Pourquoi a-t-il utilisé des références d’extrême droite dans son texte ? Pourquoi n’a-t-il même pas demandé d’effacer son nom de la liste de collaborateurs du centre ? Comment pouvait-il ne pas savoir qu’il côtoyait des antisémites au discours épouvantable ? Pourquoi parle-t-il des Waffen-SS quand il évoque les anciens combattants flamands ? Et des dizaines d’autres questions. Oui : des dizaines d’autres questions.
Toutes questions qui me paraissent fondamentales au jour où 39% des sondés flamands indiqueraient avoir l’intention de voter pour lui. Je le répète : on n’aurait épargné aucun autre politicien. Lui, dispose d’une armada de Flamands et de Francophones qui sans repos exigent de ses opposants qu’ils se taisent, ou crient à la diabolisation dès que quelqu’un tente de revenir sur un passé sur lequel il ne s’est jamais expliqué clairement. À ce titre, votre préface est un exemple de plus.
Madame Préaux, combien de faits faut-il accumuler avant que vous considériez enfin que, quand une presse et des historiens ne sont plus en état intellectuel de poser clairement toutes ces questions à un homme politique, ou du moins de se demander à quel type d’idéologie on a affaire sans se contenter de ses propres déclarations, il est moins question de diabolisation dans mon chef que d’angélisation obstinée, aveugle, frileuse, peureuse dans bien d’autres, dont, désormais, le vôtre ?
Il est temps, peut-être, pour vous, de passer de l’autre côté du miroir. Celui où l’on regarde la réalité en face.
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Commentaires
Aïe, aïe, aïe une note critique d'une femme, en plus avec un Doctorat en Histoire.
Ca coinçe, ca gratouille, ca fait un peu mal, même un peu trop.
Allez! Rassemblez-vous les groupies de Marcel. Consolez-le! (Juliette: qu'est-ce que tu attends?)
On attend vos commissérations.
.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaire@Schoonaarde, ce n'est pas la critique, c'est la justification…
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 11 mars 2013
@schoonaarde >;^(
sur ce coup-là ton commentaire est vraiment [MOUAIS], un docteur en quoi que ce soit n'est pas exempt de connerie, d'inexpérience, de fascination pour son fournisseur(surtout si de [ZAPPPP], il se transforme en lémure anorexique)...sans quoi le monde serait lui-même sans doute moins con, et même les belges
je n'ai entendu cette charmante dame que deux minutes à la rtbf je crois, et il n'en faut pas plus pour comprendre qu'elle aspire à être la nouvelle [SCRONCH] du slimste mens ter wereld de flandre...//:-=( schoonaarde ouvre les yeux
@Céline Préaux ;^*
même pour faire croire à votre capacité critique, PAR PITIÉ NE TRADUISEZ PAS EN PLUS LES BILLETS DE MAGNETTE DANS LA PRESSE NL...
tous ces commentaires n'ont strictement aucuns autres intérêts que de servir les ambitions perso des ambitieux, leur égo d'intellectuel reconverti dans la conquête du pouvoir...
@Marcel ;))
FORMIDABLE VOTRE SUICIDE ! :^/
mais qu'est-ce qui vous prend Marcel, trop de foire du livre tue le livre !
plus personne ne lira plus "les secrets de bart..."
vous êtes incroyable, vous voyez que vous êtes capable d'être concis, en trois pages vous dévoilez les secrets, plus besoin de lire le livre (quand même: lire le chapître sur le "christ", c'est le meilleur) ah si les journalistes ou politiciens susceptibles d'emmerder bdw prenaient la peine de lire ce post...
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 11 mars 2013
@Zuiltje : désolé, j'ai dû vous censurer un peu. Mais presque rien, comme vous voyez. Juste des godwinitudes un peu, disons, limites.
Sinon, ben je ne donne ici que le contenu de 3 ou 4 chapitres sur les — chais plus — trente ou quelques, mais voyez-vous, je suis plus intéressé par la diffusion d'informations qui me paraissent fondamentales que par la rémunération. En plus, je commence à en avoir ras le bassinet de Bart et compagnie. Si on pouvait vite arriver à 2014 pour savoir à quelle sauce on va être mangés, ça m'arrangerait. J'ai un lancement en France à préparer, moi, godverdomme.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Juliette, elle attend toujours, et avec une impatience croissante, que BDW traîne Sel en justice pour diffamation. Cet éminent historien et politicien fut si prompt à le faire dans d'autres cas... Et là, rien... Étrange, n'est-il pas?
Écrit par : Juliette | mardi, 12 mars 2013
Ne bougez pas... Elle vient inexorablement à nous !
Écrit par : Philippe | mardi, 12 mars 2013
Avec un ennemi comme vous, on n'a pas besoin d'ami.
Écrit par : 7XU | mardi, 12 mars 2013
Vous êtes certain, mon cher écolier de l'école de guerre. Les autres officiers ont suivi les cours à l'Ecole Militaire Royale.
Écrit par : schoonaarde | mardi, 12 mars 2013
L'Ecole de Guerre, mon cher Schoonaerde, est depuis 1976 nommé Institut Supérieur de Défense. Pour y accéder, en vue d'obtenir le grade de BEM (Breveté d'Etat-Major), il faut être officier. Pour un belge, l'Ecole Royale Militaire est l'une des voies d'accès au grade d'officier.
Écrit par : 7XU | mercredi, 03 avril 2013
La N-VA qui prône la transparence à tout bout de champ ferait bien, en effet, d'appliquer cette transparence au passé politique de certains de ces membres… à commencer par celui de leur Grand Chef Suprême. Mais ça doit être trop leur demander.
Au juste, ne trouvez-vous pas effarant, vous, le fait que la plupart du temps, l'engagement politique de tel ou tel est déterminé dès le berceau ? Si les parents sont nationalistes/socialistes/libéraux, les enfants aussi en général. Où sont le recul, l'indépendance de réflexion, l'autonomie de pensée ?
J'en admire d'autant plus Bruno De Wever, frère de, qui a su prendre, lui, les distances qu'il faut avec la pensée unique familiale. C'est rare, très rare, l'exception qui confirme la règle.
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaire@Franck : pas faux. Quoique chez les Van Rompuy, il y a aussi la sœur PTB… Chez les De Wever, cest 2 sur 3 quand même (pas oublier la sœur). Donc…
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 11 mars 2013
Vrai pour la sœur des Van Rompuy, je l'avais oubliée. Pour la sœur de BDW, la dernière fois que j'ai entendu parler d'elle, elle était chômeuse et vivait en Wallonie. Mais on peut vivre en Wallonie et être nationaliste flamand, Hendrik Vuye en est une belle illustration.
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 11 mars 2013
@Franck : oui, mais en tout cas, elle n'est pas militante flamingante. Autre exemple : Dewinter serait fils ou petit-fils de résistant…
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 11 mars 2013
Que le grand père de BDW soit cité, à cause de son penchant pour la générosité (la collaboration, le partage d'infos) pendant la seconde g.m offusque. Et de surcroît salit la perfection inébranlable du maître penseur. C'est le genre de détails, parmi la multitude de chamaillerie disponibles sous toutes les formes, qui sert à noyer le gros poisson. Le banc de thon dont on sait qu'il se trouve sous les sauts des dauphins. Néanmoins, ici ce sont des thons immangeables, empoisonnés et dangereux, impropres à la consommation qui rappliquent. Le danger, laisser faire cette propagande qui n'a qu'un seul but. Vlaanderen über alles. Des petites "guéguerres" (en tout cas elles passent comme telles) de politicards. Une partie des citoyens bêlent dans le troupeau mais c'est toujours les chiens et le berger qui mènent la danse. C'est vrai, le berger est un rassembleur de métier.
C'était un ressenti simpliste d'un individu dépassé. Le pire c'est que beaucoup trop de gens, citoyens belges, lui ressemblent...
Écrit par : Crismo | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaireIl y a quand même une chose sur laquelle je suis d'accord avec Marcel. J'en profite pour lui exprimer une fois encore ma gratitude pour son travail et sa détermination.
Merci, Marcel.
Écrit par : Pfff | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaire"Mais quel historien est-il donc ?"
"Mais quel docteur en histoire êtes-vous donc ?"
Le fait de vouloir faire, un nom ou de l'argent ne justifie pas tout Mlle.
Il est temps, peut-être, pour elle, de lire votre mémo M'Sieur Sel !
Écrit par : Philippe | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaire©a, Philippe, c'est un procès d'intention !
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 11 mars 2013
Vous croyez qu'elle a lu votre livre ..?
Écrit par : Philippe | mardi, 12 mars 2013
@Philippe : elle en a sûrement lu un bout pour oser reprendre le parcours de De Wever et oser critiquer mon livre, mais pour sa rigueur, j'ose espérer qu'elle n'a lu que les 5 ou 6 premiers chapitres.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Et où peut-on le trouver, ce foutu bouquin ?
Écrit par : Bernard (Rouen) | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaireSais pas. Vous avez essayé Amazon ?
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 11 mars 2013
@Bernard (R)
si vous êtes à la recherche de temps perdu... vous en trouverez
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 12 mars 2013
...’il y aurait une «controverse existant entre les historiens qui se sont divisés ces dernières années au sujet de l’histoire de l’Holocauste'
Je suppose qu'on fait référence ici à Avraham Burg et surtout Norman Finkelstein.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaire...’il y aurait une «controverse existant entre les historiens qui se sont divisés ces dernières années au sujet de l’histoire de l’Holocauste'
Dans mon post précédent je vous ai cité quelques auteurs juifs qui critiquaient l'exploitation politique du Holocaust.
La controverse dont on parle ici peut aussi être celle des Nouveaux Historiens (Ben Morris, IIan Pappé), mais ceux là ne parlent pas du Holocaust mais bien de l'histoire d'Israel (à partir de 1948) et de la vision zioniste de cette histoire.
Ou bien il y a amalgame des deux.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 11 mars 2013
Répondre à ce commentaire@Schoonaarde : Finkelstein conteste l'exploitation de la Shoah par les USA et Israël, il n'a jamais à ma connaissance contesté la Shoah elle même, si ce n'est sur le nombre "exact" d'assassinats (entre 5,5 mio et 6,5 mio), tout en précisant que le chiffre en lui-même n'est pas le plus important. Roeland Raes, lui, a contesté qu'il y ait eu des chambres à gaz, ce qui est tout à fait différent. Peut mieux faire, comme on dit :-)
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Marcel
D'accord sur Finkelstein, mais ce Raes, politicien négationiste, n'est pas historien. Donc ce n'est pas à lui qu'on fait allusion.
Écrit par : schoonaarde | mardi, 12 mars 2013
@schoonaarde : non, mais si on veut être méchant, il ne faut pas chercher loin : Bardèche, premier négationniste français, traduit en néerlandais par… Karel Dillen que De Wever a probablement lu…
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Marcel
Je viens de faire quelques recherches sur le Web et ce Bardèche non plus est historien. Par contre je suis tombé sur Paul Rassinier, qui lui est historien de formation et qui a eu, c'est le moins qu'on puisse dire, une vie et un parcours très bizarre.
Écrit par : schoonaarde | mardi, 12 mars 2013
en surfant sur le world wide web je suis tombé sur ceci Marcel, je ne sais pas si vous l'aviez déjà vu, ça concerne votre bouquin et c'est un flamand qui en parle en bien ;)
http://www.imavo.be/vmt/201136-BDW.pdf
Écrit par : Isa412 | mardi, 12 mars 2013
Répondre à ce commentaireJa Isa, dank je, maar helaas is het niet juist verwoord. Bijvoorbeeld heb ik niet "duidelijk" geschreven dat de N-VA tot rechts-populisme of "nouvelle droite" behoort. Ik heb in een van de hoofdstukken, na de uitleg over het bezoek bij de Verdinasisten de vraag gesteld : wat indien de N-VA zo een partij was ? Zij BDW anders functioneren als nu, en ik geef toe dat ik niet "neen" antwoord, maar ok niet "ja". Ik laat de antwoord aan de lezer. Mommens antwoord "ja", maar dat is nog steeds niet mijn standpunt hoewel ik nog altijd vind dat het geen "normale" partij is, ook niet voor een nationalistische partij kan ik alleen maar hopen dat het antwoord op de bovenstaande vraag wel degelijk "neen" is. Artikel is ook geschreven vanuit een marxistische standpunt, terwijl ik het in mijn boek bijna niet over de economische standpunten van de N-VA heb want ik denk zoals Dave Sinardet dat ze niet bepalend zijn. Ze zijn maar een middel om een Vlaamse Staat te promoveren. Dit lijkt me duidelijk omdat het een mooie uitleg is voor het feit dat een enorme aantal kiezers van de N-VA zelf helemaal niet separatisch zijn.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Merci Isa ;-)
PS c'est Moventoch qui ne va pas s'en remettre... Pensez donc : Isa qui lit le
VLAAMS MARXISTISCH TIJDSCHRIFT Humour ;-))
Écrit par : Philippe | mardi, 12 mars 2013
Sans aucun rapport avec ce magazine, mais j'ai toujours été assez de gauche dans ma vie, eh oui comme quoi ;)
Écrit par : Isa412 | mardi, 12 mars 2013
@Isa
Ne perturbez pas trop Philippulus qui a ses petites cases et ses petits tiroirs où il range des trucs nauséabonds par paquets de douze. :)
Écrit par : Moventoh | mardi, 12 mars 2013
Puisque Movenpitch a décidé de se complaire dans de douteuses fragrances...
Voici qui l'aidera à passer une bonne nuit !
blog.marcelsel.com/archive/2010/06/28/ah-ces-ss-qu-on-aime-tant-a-la-n-va.html
ubupan.be/le-passe-familial-trouble-du-president-du-vld-bart-somers/
student.ugent.be/als/portret.htm
Écrit par : Philippe | mardi, 12 mars 2013
@Philippulus
Excellente démonstration de ce que je disais juste au dessus, vous êtes parfait !
Comme cela doit être reposant pour l'esprit de vivre confortablement avec vos analyses de base. Je vous envie.
Enfin non, je blague...si ma vie intellectuelle devait être aussi piteuse, plutôt crever.
:)
Écrit par : Moventoh | mardi, 12 mars 2013
Mais non Movmdr toi aussi tu as une place dans notre grande maison démocratique.
Tu as même droit à la grande piscine...
Prière de faire attention à ne pas tirer la chasse trop rapidement sous peine de voir Movbmrd et ses héros de la nva et du III Reich disparaître... ;-)
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 mars 2013
@Philippulus
Et encore un point Connard WC ! Ca commence à vous faire une belle collection, dites donc...
Écrit par : Moventoh | mercredi, 13 mars 2013
Pour ceux qui, comme moi, ne maitrisent pas assez le néérlandais que pour saisir les nuances d'un texte aussi précis (shame on me,...) j'ai trouvé une traduction. :-)
http://fr.scribd.com/doc/66025798/Bart-De-Wever-un-populiste-de-droite-Andre-Mommen
Écrit par : rattac | jeudi, 14 mars 2013
Ça alors ! Des Flamands rouges ! Ça existe encore ? Je croyais que c'était une espèce éteinte depuis longtemps...
Marcel, sur Amazon, j'ai trouvé ceci : "Derrière le miroir... l'autre vie : Une thérapie d'exception pour combler le vide et l'absence" Je pense pas que cela concerne Bart de Wever, sauf si c'est une analyse critique de son régime alimentaire.
Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 12 mars 2013
Répondre à ce commentaire@bernard : en effet, quoique… L'éditeur, c'est Le Cri.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Pour lire le texte de Préaux, faut acheter le livre de Bart ?
Parce que je n'ai pas fort envie de le financer...
Écrit par : Michael | mardi, 12 mars 2013
Répondre à ce commentaire@Michael : ben oui, c'est la seule solution, dites-vous que je l'ai fait aussi :-) #financerbart. Cela dit, je doute que le livre parvienne au minimum de ventes nécessaires pour qu'il soit rentable.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Encore une remarque à propos de la moulitude : la seconde guerre mondiale (et son épilogue, la naqba familiale De Wever), c'est le dada de De Wever, sa fixette, pas celui de Marcel ou des participants de ce blog.
C'est LUI qui zigzague, qui louvoie toujours dans ces eaux troubles.
Il est normal que l'on se pose quelques questions vu :
1. Son passé familial
2. Son intérêt "personnel" pour la période
3. Ses prises de position publique indéfendables sur la période
4. Sa proximité avec la pire collaboration
Question subsidiaire : quels sont les intérêts, les curiosités intellectuelles de De Wever (ce génie télé-proclamé) EN DEHORS de cette période ?
Si ce sont les légendes wagnériennes, il n'y a pas de quoi être rassuré.
Écrit par : Pfff | mardi, 12 mars 2013
Répondre à ce commentaireJe peux facilement comprendre, Marcel, que vous défendiez votre ouvrage documenté et qui lie BDW à son passé, son environnement familial et divers "acquis", voire "innés", idéologiques.
On a aussi raison de faire remarquer que le frère de BDW ou sa soeur n'ont, eux, apparemment pas été touchés par ce "virus", donc, pas obligatoirement atavique.
Toutefois comme vous le dites vous-même, le fils ou petit-fils d'un collabo n'en est pas pour autant un lui-même, comme n'est pas criminel le fils d'un assassin.
Le problème essentiel, Marcel, c'est que votre charge contre BDW se résume au bout du compte à une enfilade de faits, plus ou moins intéressants, sur le parcours du bonhomme. Bonhomme qui au bout du compte est beaucoup plus anecdotique que d'aucuns veulent le faire croire et que je vois difficilement vouloir subitement remettre en place une "solution finale" à l'endroit de qui que ce soit (et que Uit' ne me parle pas de ces trois clowns-candidats-bourgmestres horriblement pas nommés, QuentinF l'a parfaitement résumé, j'en ris encore...).
On l'a assez répété, la N-VA est aussi et avant tout un parti de mécontents (à divers titres), de gens qui d'ailleurs n'ont pour la plupart que peu à faire de l'indépendance éventuelle de la Flandre ("Ah oui mais ils avalisent FORCEMENT", me glisse cet excellent Philippulus, la truffe remuante...), mais qui veulent un autre modèle SOCIETAL, voire même MORAL et COMPORTEMENTAL.
Et cet éventuel nouveau modèle ne vous plaît pas. Les termes en lesquels certaines questions osent être posées ne vous plaisent pas non plus.
Vos rares interventions ici sortant du cadre strict des problèmes linguistiques concernent, en vrac, le racisme potentiel ("Femmes de la rue", un sommet !), les droits "bafoués" des homosexuels, une petite claque au Pape en passant, l'islam trop sympa et dénaturé par trois imbéciles à l'occasion, l'insécurité des centrales nucléaires, la description d'un "PS au pouvoir depuis peut-être un peu trop longtemps" (quand on vous pousse dans le dos) ou l'abomination des intérêts notionnels, initiative libérale dont tout le monde revient certes un peu. Et on attend le couplet sur les 4X4 (ah non déjà fait par Uit' évidemment) et les pistes cyclables...
Pour qui vous suit un peu, vous avez beau vous dire "libéral de gauche " (???), votre positionnement politique est excessivement clair et rend un peu caduque cette obsession forcénée de rattacher à tous crins la N-VA à l'extrême-droite, encore très récemment d'ailleurs sur base de soixante (60 ! vous savez combien il y a de conseillers communaux en Belgique ?!) minables conseillers communaux VB dont personne n'a que foutre.
Remarquez, vous avez - dirait-on - trouvé votre maître insurpassable en cet imbécile du Vif dont je me suis empressé d'oublier le nom et qui faisait récemment un parallèle entre le déballage ACW et la montée du nazisme dans les années trente. L'alpha du centaure de la connerie borgne !
Je me suis longtemps posé la question de savoir ce qu'était le populisme et je le sais maintenant : le populisme, c'est la propagande démagogique d'un parti pour lequel je ne veux pas voter. Voilà pourquoi je trouve personnellement le PS populiste. Mais ça, bien sûr, c'est d'un tout autre ordre...
Alors il est clair qu'on trouvera difficilement - mais (la provoc étant ma seconde nature) ce n'est peut-être pas impossible, puisque pas mal d'Italiens mussoliniens ne trouvaient pas de travail dans l'Italie post-deuxième guerre mondiale - des couacs dans l'ascendance de Di Rupo.
Mais dans tous les cas, on s'en fout. Di Rupo est ce qu'il est, dit ce qu'il dit, fait ce qu'il fait, et je ne le juge que là-dessus.
Pour BDW, c'est la même chose : il exprime le ressenti de pas mal de gens, tant d'ailleurs néerlandophones que francophones; au niveau anversois, il prend des décisions qui, quand elles ne sont pas simplement héritées du programme de Patrick Janssens, n'ont rien de plus choquant que, disons, la loi Le Jeune, et je ne le juge que là-dessus.
Il a son discours, comme Di Rupo, Onkelinx ou Magnette ont le leur (que je conchie parfaitement), et je n'ai qu'un seul regret : c'est qu'il ait décidé d'être un homme politique flamand au lieu d'être un homme politique belge.
Alors oui, Peumans est un con, ou simplement un type limité un peu perturbé par son hérédité. Sans doute BDW l'a-t-il aussi été un temps. Mais faire pour autant de lui un Leader en italique (entendons évidemment sans doute "Gauleiter"), ça reste définitivement un peu court et franchement, comme expliqué, ça trahit clairement d'autres intentions ou d'autres convictions militantes.
Ca permet entre autres de faire l'impasse sur ces chroniques, qui sont ce qu'elles sont, que je n'approuve pas toutes, mais qui disent souvent des choses que le monde politique traditionnel, pour ses intérêts conjoints divers, mettait sous une chape de plomb au nom du politiquement correct.
Hélas, la machine - bien évidemment "nauséabonde" - est en route et tous les journaleux francophones appointés et aux ordres n'y feront plus rien. Non plus que les autres, mûs par leurs convictions angélistes, je le crains.
Je vais arrêter là, je finirais par être encore plus long que vous...
Amicalement.
Écrit par : Moventoh | mardi, 12 mars 2013
Répondre à ce commentaire@Moventoh : le programme économique de la N-VA ne m'intéresse pas et vous vous méprenez, je n'aurais aucun problème si 39% des Flamands votaient Open VLD même si ce n'est pas mon "camp", parce que c'est un parti démocrate. Lisez l'excellent billet de Dave Sinardet qui montre bien que la N-VA n'a pas réellement de programme économique autre que celui qui flatte la soi-disant "Flandre de droite". de même en ce qui concerne le MR. Le problème est que la N-VA est un parti nationaliste et Bart De Wever n'a rien d'anecdotique. Et n'est du reste pas libéral.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 mars 2013
Mazailletuc... Mais tu te mets dans tous tes états mon grand.
Un long texte indigeste ne nous apprenant rien qui pourrait tout aussi bien condamner les résistants de "crapules de rue" dès que que de dénoncer la "bête" deviendrait "nauséabond" !
Cette vilaine manie de défendre votre Leader, d'essayer de manière pitoyable d'en faire un caliméro, d'éprouver la nécessité de le comparer à des démocrates (non du con, cela ne déteint pas !) Me fait bien rire ! ;-)
Tu devrais absolument sortir ou acheter de la naphtaline.
Si tu as un commentaire sur ceci, n'hésite pas ! La lâcheté n'est jamais une solution .
ubupan.be/le-passe-familial-trouble-du-president-du-vld-bart-somers/
student.ugent.be/als/portret.htm
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 mars 2013
"On l'a assez répété, la N-VA est aussi et avant tout un parti de mécontents (à divers titres), de gens qui d'ailleurs n'ont pour la plupart que peu à faire de l'indépendance éventuelle de la Flandre ("Ah oui mais ils avalisent FORCEMENT", me glisse cet excellent Philippulus, la truffe remuante...), mais qui veulent un autre modèle SOCIETAL, voire même MORAL et COMPORTEMENTAL."
Donc, Bart est, en dépit de ses lourdes ascendances, un type éminemment moral, une autorité dans la branche, l'homme providentiel d'un sursaut moral ?
Vous savez, ma bonne dame, on dit beaucoup de mal de ces braves petits gars qui sont allé sur le front russe, un acharnement cruel venant de gens sans cœur à la moralité douteuse ... Mais dans le fond, ils en valaient bien des autres...
Ou est-ce qu'il nous mène, le bon sens belgo-flamand, je vous le demande un peu ?
Si on dit que tout ce qu'on a arraché, de haute lutte, comme sens à l'absurdité depuis 1945 est tout relatif, cela se fait au profit de quoi ? Est-ce qu'on en a véritablement envie ? Est-ce que cela n'est pas un nihilisme plus hard que toutes les perditions que l'on dénonce par ailleurs ? Qu'est-ce qu'il y a de plus immoral que cela ?
C'est bien ce que je disais depuis bien, bien longtemps : le relativisme moral a ouvert un boulevard à De Wever, en même temps qu'il lui fournissait les outils de sa reconquista.
Écrit par : Pfff | mercredi, 13 mars 2013
"Ca permet entre autres de faire l'impasse sur ces chroniques, qui sont ce qu'elles sont, que je n'approuve pas toutes, mais qui disent souvent des choses que le monde politique traditionnel, pour ses intérêts conjoints divers, mettait sous une chape de plomb au nom du politiquement correct."
Je ne goûte pas plus que vous la tyrannie du politiquement correct et les airs gourmés de ses petits procureurs. Tout cela au profit d'une morale qui est montée fort haut* et qui se retrouve en porte-à-faux. On a tué Dieu, bon. Mais, la nature ayant horreur du vide, on l'a tout de suite remplacée par la tyrannie du Nombre et de l'Opinion de Mme Trucmuche. Or, comme l'avait déjà remarqué François Ier, Mme Trucmuche souvent varie et bien fol qui s'y fie.
Le libéralisme induit des revendications contradictoires venant de toutes parts, qui s'annuleraient entre elles, si elles ne trouvaient dans des communautés (nationalistes, "patriotes sexuelles"**, religieuses, identitaires en un mot : le goût de la servitude volontaire est la chose la mieux partagée du Monde par tous les aliénés de l'Identité) des caisses de résonances qui amplifient leurs délires jusqu'à couvrir la mélodie des voix individuelles. Le libéralisme et la sociomanie de gauche sécrètent, en se combinant, un alliage détonant qui finit par nous exploser en pleine figure.
Le pire, c'est que cette pagaille est toujours toute prête à s'incliner devant ce qu'on lui présente comme un fait. On voit bien qu'elle ne pourrait que succomber devant un islamisme un tant soit peu violent, ou un nationalisme un tantinet persévérant.
Bref, je ne vois pas l'intérêt de choisir entre la peste et le choléra et je vous invite à méditer ce proverbe japonais : "Celui qui se tient à bonne distance du Diable, le Diable ne lui fera aucun mal".
*plus le singe grimpe haut dans l'arbre, mieux on voit ses fesses
** Hemingway
Écrit par : Pfff | mercredi, 13 mars 2013
@Philippulus
Ca fait trois fois que vous mettez ce lien sur Bart Somers et manifestement tout le monde - moi en premier - s'en contrefout. Bart Somers a été à une commémoration de la bataille des Eperons d'or en 2001 et 2002... Vous vous attendez sans doute à ce qu'on s'évanouisse ?! Tout mon discours du dessus s'applique à ça aussi. Trouvez autre chose, ça devient lassant. Y'a rien de neuf sur le site de cet excellent PTB où vous prenez habituellement votre inspiration ?
Écrit par : Moventoh | mercredi, 13 mars 2013
@Pfff
Vous trouvez sans doute moral de voir les Wallons gavés comme des oies de propagande PS par tous les médias francophones aux ordres afin que ce parti conserve son monopole de pouvoir au fédéral, au régional et au communautaire comme depuis 26 ans d'affilée ? Et quand on n'agite pas Léon Blum ou Jean Jaurès pour ballader le con, il faut l'effrayer à coup de 1945 ou de front russe... Et là, il ne sera jamais question de démagogie ou de populisme car on n'a pas trouvé comme participant au massacre de Katyn le grand-oncle d'un responsable politique en fonction pour déclencher tous les Philippulus-à-ressorts de Belgique ? Allons...
Écrit par : Moventoh | mercredi, 13 mars 2013
@Pfff
Pour ce qui concerne "on a tué dieu", on remarquera qu'une fois de plus afin d'éviter tout relent "nauséabond", les penseurs européens de gôche se sont bien gardé de faire dans le génocidaire, on s'est contenté de tuer le dieu des parents occidentaux : tout autre requérant le plus grand des respects au nom de la multi-cuculture... C'est - entre autres - ça, la morale dont on voit les fesses ! De l'expédient, de la manipulation, du bourrage de crâne, du formatage, de la démagogie, du populisme, du clientélisme. Et non, là je ne parle pas de la N-VA. Seulement, dans ce cas-là, nos petits censeurs francophones aux airs gourmés, nos Torquemada des "relents" qui préfèrent le MarcocoVanHees n°5, nos Jean Moulin à claviers en lutte acharnée contre des fantômes, on les entend plus, on ne les a jamais entendus, faut de la N-VA pour qu'à contrecoeur, un peu obligés, ils fassent vaguement la moue. Y'aurait pas la N-VA, nos gros seraient sereins dans leurs fauteuils confortables, sûrs de leur bon droit, de la justesse de leur vista, dispensant leurs petites leçons de choses à cette populace qui risque d'avoir si mauvais goût. Alors, que BDW botte le train de ces mandarins méprisants, et qu'ils en pissent de peur sous eux, moi ça me fait marrer !
Écrit par : Moventoh | mercredi, 13 mars 2013
Movenpaf et ses incorrigibles mensonges ! Mais puisque que tu souhaites parler du mouvement nationalistes flamands au travers de Mhr Somers .... Allons y !
Selon votre sainteté il ne serait coupable de rien si ce n'est qu'une commémoration de la bataille des Eperons d'or en 2001 et 2002...
La réalité: source HUMO octobre 2002
il confiait sans état d’âme que sa famille possédait de profondes racines flamingantes. Ces «racines flamingantes», c’est dans les faits un passé familial passé nazi, un grand-père président d’arrondissement du VNV [le pendant de Rex] et deux oncles particulièrement engagés : Jan, actif dans la Volkssturm à
Lippstadt et Karel, volontaire du front de l’Est dans la Légion flamande. Après le débarquement allié, toute la famille Somers se réfugie en Allemagne.
Le grand-père compte fermement participer à l’opération Festung Flandern, soit la reconquête de la Flandre par Hitler, avec l’appui des milices flamandes. On le
voit, le « opa » Somers était un jusqu’au-boutiste. Pour l’anecdote, Jan est inhumé dans un cimetière militaire allemand. A la Libération, Karel sera condamné à
mort [une peine qui se résumera en fait à… cinq ans de prison]. Le
père de Bart, Joos Somers sera le seul à se lancer dans la politique
après-guerre. La motivation profonde de son engagement: obtenir l’amnistie des collaborateurs flamands. Il est en effet convaincu que l’establishment belge a
traité injustement sa famille ! Sénateur Volksunie de 1974 à 1988,
...Le reste à découvrir...
Tout cela témoigne des amitiés malsaines qui lient une frange des élus ex Volksunie à la nva et aux représentants d’un passé collabo qu’une certaine Flandre s’obstine à cautionner
Décidément, il faut ouvrir les fenêtres car cette flandre là dégage des odeurs nausébondes.
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 mars 2013
@Philippe : cette conversation tranquille sur Bart Somers commence à devenir nauséabonde elle-même. Hormis sa présence ici et là, sur lesquelles il s'est largement expliqué (et on aime, ou pas son explication), il n'est impliqué dans aucune commémo sulfureuse, contrairement à d'autres. En ciblant Somers, vous vous trompez de Bart. D'autant que c'est bien la presse flamande qui s'est intéressée de près à son cas et que le débat a bien existé en Flandre. Alors, la barte ! oups, la barbe !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 13 mars 2013
@ Moventoh
Un extrait de ce que vous dites :
"On l'a assez répété, la N-VA est aussi et avant tout un parti de mécontents (à divers titres), de gens qui d'ailleurs n'ont pour la plupart que peu à faire de l'indépendance éventuelle de la Flandre ("Ah oui mais ils avalisent FORCEMENT", me glisse cet excellent Philippulus, la truffe remuante...), mais qui veulent un autre modèle SOCIETAL, voire même MORAL et COMPORTEMENTAL."
Moi, je veux bien croire ce qu vous me dites, mais alors expliquez-moi quel est ce changement de modèle sociétal, moral et comportemental que propose la N-VA ?
Que propose votre Bart De Wever ? Parce que, vu de Bruxelles, on ne voit rien de concret venant de sa part, si ce n'est des attaques à l'encontre des partis traditionnels. Mais franchement, que nous apprend-il ? Que nos politiciens actuels ne valent rien ou presque ? Ça, on le savait déjà. Qu'il y a un manque de respect vis-à-vis d'autrui (quelle que soit la langue ou l'origine) ? Ça, on le savait déjà !
Les flamands en ont marre et veulent du changement ? Très bien ! Je suis à 100 % d'accord avec les gens qui se rebiffent face à l'injustice. Mais ce que je ne comprend pas, c'est que c'est d'office la faute des francophones. Qui plus est, la majorité des propositions de la N-VA concernent des aspects linguistiques. Le nouveau modèle de société dont rêvent les flamands se résume donc à ça : l'utilisation du flamand ? Pour vous, les notions de modèle sociétal, moral et comportemental = le flamand ? C'est ça ?
Si tel est le cas, c'est une sacré langue que vous avez là !
Écrit par : Moi | mercredi, 13 mars 2013
C'est tout le nationalisme flamand qui est contaminé. Un peu plus ou peu moins...
Ce passé aurait à tout le moins du l’inciter à la vigilance dans le choix ses relations.
Il se fait qu’un certain Ward Steffens a créé en 1995 un comité, avec le soutien officiel du SintMaartensfonds [les anciens du front de l’Est], du Davidsfonds et
de jeunes nationalistes flamands [VNJ]. Ce beau monde se propose de donner une orientation radicale à la commémoration de la bataille des Epérons d’Or à ... Malines. Tous jurent fidélité à l’identité de la Flandre qu’ils souhaitent voir indépendante le plus vite possible. Sur son site, Ward Steffens, 7e candidat du Blok au sénat en 1999, se vante de la participation officielle du bourgmestre de Malines aux éditions 2001 et 2002. En 2003, suite à sa promotion à la tête de l’exécutif Flamand, Somers se fait remplacer par son ami Koen Anciaux, le bourgmestre faisant fonction [frère de Bert Anciaux]. On se souvient que l’ancien ministre Johan Sauwens avait dû démissionner pour avoir assisté à une réunion du SintMaartensfonds.
Interrogé par le Morgen au sujet de sa présence à la commémoration radicale
des Eperons d’Or, Bart Somers répond que cela ne lui pose pas de problème de conscience dans la mesure où aucun membre du Sint-Maartensfonds n’a pris la
parole lors de la cérémonie !
Autant savoir ...
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 mars 2013
@Mov'
-comme vous "Je peux facilement comprendre, Marcel [et son] ouvrage documenté et qui lie BDW à son passé, son environnement familial et divers "acquis", voire "innés", idéologiques." ..."frère de BDW ou sa soeur n'ont, eux, apparemment pas été touchés par ce "virus", donc, pas obligatoirement atavique."
-ce qui vous en conviendrez n'innocente pas bart non plus
-vous pensez que la charge de Marcel "contre BDW se résume au bout du compte à une enfilade de faits, plus ou moins intéressants, sur le parcours du bonhomme. Bonhomme qui au bout du compte est beaucoup plus anecdotique que d'aucuns veulent le faire croire et que [vous voyez] difficilement vouloir subitement REmettre en place une "solution finale" à l'endroit de qui que ce soit "
-je pense perso aussi que bart n'a pas les moyens d'une purification ethnique des terrotoires parmi les plus riches de flandre, j'ignore si ça motive ça haine
"ces trois clowns-candidats-bourgmestres"-pas-nommés-en-daar-is-bourgeois-fier-op même avec leur nez rouge d'fdf vous font bien rire, soit, mais alors quelle flandre admirez-vous tant Mov'? celle des infério-complexés vis-à-vis du FR...
-je partage votre avis "la N-VA est aussi et avant tout un parti de mécontents (à divers titres)" , moins celui-là : "de gens qui d'ailleurs n'ont pour la plupart que peu à faire de l'indépendance éventuelle de la Flandre [...]qui veulent un autre modèle SOCIETAL, voire même MORAL et COMPORTEMENTAL."
waow! "sociétal", "moral" et "comportemental"... et ils sont juste mécontents! merde alors, soit ils sont CONS (et donc inquiétants)ou soit ils sont INTELLIGENTS(et donc inquiétants) et pas seulement mécontent (-d'être flamands? -d'être flamands pas indépendants?)
"Et cet éventuel nouveau modèle ne vous plaît pas[-dites-vous à Marcel, mon cher Mov'] Les termes en lesquels certaines questions osent être posées ne vous plaisent pas non plus", ajoutez-vous, mais l'inverse serait incompréhensible lorsque l'on fait attention de/à qui l'on parle.
"cette obsession forcénée de rattacher à tous crins la N-VA à l'extrême-droite, encore très récemment d'ailleurs sur base de soixante (60 ! vous savez combien il y a de conseillers communaux en Belgique ?!) minables conseillers communaux VB dont personne n'a que foutre." mais bon sang à partir de combien c'est sic-nificatif pour vous?...
un double amaï plexiglas! pour "L'alpha du centaure de la connerie borgne !" (eviv 'voM)
"Je me suis longtemps posé la question de savoir ce qu'était le populisme et je le sais maintenant : le populisme, c'est la propagande démagogique d'un parti pour lequel je ne veux pas voter. Voilà pourquoi je trouve personnellement le PS populiste. Mais ça, bien sûr, c'est d'un tout autre ordre..." tout à fait d'accord, d'un tout autre ordre...
"Di Rupo est ce qu'il est, dit ce qu'il dit, fait ce qu'il fait, et je ne le juge que là-dessus." forcément mais vous ne pourriez dire la même chose sur bart, car lui, ne fait que ne rien faire, à moins qu'il fasse ce qu'il ne dit pas...
-de bdw vous dites: "il exprime le ressenti de pas mal de gens, tant d'ailleurs néerlandophones que francophones"
-j'attends donc impatiemment une manif de FR qui entérine vos fantasmes.
-vous n'avez "qu'un seul regret : c'est [que bdw] ait décidé d'être un homme politique flamand au lieu d'être un homme politique belge". n'ayez aucun regret Mov', vos regret n'ont de sens que parce que vous ne comprennez pas le fondement de votre idole...
"Alors oui, Peumans est un con, ou simplement un type limité un peu perturbé par son hérédité". (-qui est-ce encore ce clown, je me rappelle jamais...)
"Sans doute BDW l'a-t-il aussi été un temps[un type limité un peu perturbé par son hérédité].Mais faire pour autant de lui un Leader en italique (entendons évidemment sans doute[en mussolinique]), ça reste définitivement un peu court et franchement, comme expliqué, ça trahit clairement d'autres intentions ou d'autres convictions militantes". c'est un peu fou, mon cher Mov', votre conviction d'avoir expliqué quoi que ce soit...
"Ca permet entre autres de faire l'impasse sur ces chroniques, qui sont ce qu'elles sont, que je n'approuve pas toutes, mais qui disent souvent des choses que le monde politique traditionnel, pour ses intérêts conjoints divers, mettait sous une chape de plomb au nom du politiquement correct." votre idole joue au journaliste quoi! oh un super éditorialiste pour les fans...un "journaleux [...] appointé" pour les autres, "appointé" ? pas sûr que ce type ne paye pas lui-même sa pige... faudra que je demande à miss-critique-de-source-céline-préaux
machine "nauséabonde" ? -comme un t-shirt de travailleur en fin de journée au niveau des aisselles indignées...
bàv avec mes "convictions angélistes, je le crains".
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 13 mars 2013
@Mov'
"Wallons gavés comme des oies de propagande PS par tous les médias francophones aux ordres afin que ce parti conserve son monopole de pouvoir au fédéral, au régional et au communautaire comme depuis 26 ans d'affilée"
-le ps wallon n'est pas ma tasse de thé, mais comme vous le suggérez "participant au massacre de Katyn" je vous rappelle qu'il n'était pas seul au pouvoir pdt ces 26 ans, même votre cher didier chéri (si cher aussi à votre idole bart) y fût pas mal présent...
"Y'aurait pas la N-VA, nos gros seraient sereins dans leurs fauteuils confortables, sûrs de leur bon droit, de la justesse de leur vista, dispensant leurs petites leçons de choses à cette populace qui risque d'avoir si mauvais goût. Alors, que BDW botte le train de ces mandarins méprisants, et qu'ils en pissent de peur sous eux, moi ça me fait marrer !"
-grâce à une victoire de "la N-VA, nos gros seraient sereins dans leurs fauteuils confortables, sûrs de leur bon droit, de la justesse de leur vista, dispensant leurs petites leçons de choses à cette populace"... BDW [accueilli comme le messie par] ces mandarins méprisants" auxquels il lèche le cul et qu'il en pisse de joie pensant à papa et opa traités de nazi par la méchante belgique, " moi ça me fait marrer !"
bàhv
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 14 mars 2013
Après avoir mis son lien sur Bart Somers trois fois, et malgré la remarque de Marcel, Philippulus nous recopie en plus l'articulet pénible de PanUbu deux fois supplémentaires.
On en rit tellement c'est pathétique...
Écrit par : Moventoh | jeudi, 14 mars 2013
@Uit'
Je suis désolé mais je renonce au décryptage, c'est trop pénible. Je suis aussi conservateur à ce niveau-là, j'aime le sujet-verbe-complément, vous c'est Allen Ginsberg...
Écrit par : Moventoh | jeudi, 14 mars 2013
Oui, ça en devient nauséabond. Philippe, arrêtez de poster des liens identiques, une fois suffit.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 14 mars 2013
@Moi
Dans les années 50, vous pouviez laisser les clés de votre voiture dans le "contact", on ne vous la volait pas.
Aujourd'hui si vous faites ça, la police vous l'embarque et vous met une amende car vous êtes un sacré forban incitant aux "incivilités" des victimes de la société que vous arrachez sauvagement à l'innocence ! You are ze devil, bastard ! You smell ze nauséabond, you bling-bling shithead ! What ?! A Four-wheel drive ?! En plus ?! Go to jail without passer par la case départ, espèce de furoncle !
Eh ben, ça, on en a assez bouffé.
C'est un peu résumé, mais c'est l'esprit. :)
Écrit par : Moventoh | jeudi, 14 mars 2013
@Uit'
J'ai tout de même réussi à discerner ceci :
"je vous rappelle qu'il n'était pas seul au pouvoir pdt ces 26 ans, même votre cher didier chéri y fût pas mal présent..."
Vraiment ?
On compterait les années de présence de "didier chéri" au régional et au communautaire durant ces 26 dernières années sur les doigts d'une main d'un ouvrier de scierie particulièrement maladroit.
Ou alors, tout en secourant le malheureux, vous avez au passage bu la petite bouteille d'alcool de la pharmacie...
Écrit par : Moventoh | jeudi, 14 mars 2013
@Mov'
ah d'accord vous parliez de tous les niveaux de pouvoir... j'oublie toujours que vot' didier chéri fût wallon... bon, et depuis combien d'année le ps à la feb
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 15 mars 2013
Bonsoir "Moi",
Votre réaction est intéressante. Parce qu'elle rappelle, et on a beaucoup évoqué cette question dans le passé sur ce blog, la/les particularité(s) de la Flandre.
Il est vital de comprendre qu'elle fait preuve d'un besoin de défense culturelle prégnant car elle est géographiquement entourée et par la francophonie et par le monde anglo-saxon. Une recherches de figures et... d'idoles se crée en conséquence. Les manifestations flamandes artistiques ou commerciales se heurtent tout de suite à la nécessité de la langue étrangère pour de simples questions de diffusion. C'est une question de marché et de rapport à l'autre. Là où les chanteurs français sont souvent mauvais car perdus dans un système artistique à la française (càd socialiste et de fait subventionnée, bon je m'arrête là mais je pourrais parler de la pauvreté du monde cinématographique aussi, voire du monde journalistique héhé...), les chanteurs flamands eux sont souvent bons mais font très vite oublier leur origine en chantant en anglais. C'est évidemment massivement simplifié comme idée mais il y a une part de vrai là dedans dans tous les domaines de la société.
On pourrait définir comme un "complexe" de l'assiégé ce qui résulte de ce quotidien. Et que fait un assiégé ? Il se barricade et renforce son bouclier identitaire pour se protéger. En mots clairs il veut que l'autre le reconnaisse en tant que tel et il entraîne cette recherche du linguistique à tous les étages, qui il ne faut pas se tromper se passe en premier lieu de façon interne : unification des dialectes derrière le néerlandais, création d'un territoire unifié derrière la bannière Flandre quand elle ressemble plus à un rassemblement de régions néerlandophones, besoin du bouc-émissaire francophone comme ennemi extérieur pour s'unifier en toute quiétude à l'intérieur. Bouc-émissaire qui permet ainsi d'éviter plus facilement un conflit droite/gauche par exemple et dieu sait qu'en Flandre les écarts entre les nouveaux riches et la classe pauvre justifierait une culture plus grande de SP-A et de syndicalistes.
Bref au lieu de voter à gauche et entamer une révolte interne contre certains abus ou du moins mettre cette question au premier plan, la masse des petits travailleurs flamands bien plus libérale qu'au Sud du pays rejette la responsabilité sur les Wallons qui de toute façon les chiffres le montrent sont bien en deça du Nord. Bingo, cela répond à un sentiment bien ancré. Et cela apaise. Cela rassemble même, c'est consensuel au lieu d'être conflictuel. Pourquoi se déchirer lorsque l'on est déjà si peu ? Pourquoi se déchirer quand tant d'étrangers nous font déjà disparaître linguistiquement ? La langue nous unit, parlons-la et parlons-la bien, affirmons-nous.
Evidemment le constat s'arrête là et c'est bien le défaut. Les analyses de Quiévit sur les investissements wallons (argent minier) qui ont servi par l'intermédiaire de l'Etat unitaire à créer le port d'Anvers passent à la trappe. Les participations des jeunes wallons aux retraites des Flamands passent à la trappe. Forza Flandria et mort à qui voudrait le contraire.
Oui, le modèle de société flamand commence par l'utilisation du flamand. Vous avez beau remarquer tous les effets négatifs que cela entraîne dans la société (le linguistique passe maintenant avant la compétence et pire permet de nier l'incompétence à posteriori), il faut bien comprendre ce schéma. Quand en Wallonie c'est l'appartenance au PS qui pourra passer aussi avant la compétence... ;-)
D'où leur côté carré au cube comme on dit chez moi, leur côté "testu", quand vous attaquez l'affirmation de la langue flamande vous critiquez le Flamand dans son existence-même.
Voyez désormais comme BDW est un grand héraut qui touche leurs peurs. Justifiées ou non n'est pas la question ;-)
Écrit par : QuentinF | vendredi, 15 mars 2013
@Quentin : la Flandre n'est pas particulièrement assiégée. Pas plus que le Danemark, par exemple, ou que la Hollande par-rapport à l'Allemagne. Je dirais plutôt qu'il y a un conflit entre les Flamands francophiles et les Flamands flamingants, les premiers s'en fichant éperdument de la langue qu'on parle ici ou là, les seconds en faisant une question de vie ou de mort (avec des tonnes de nuances entre les deux). On a parfois des gens qui vivent les deux, schizophrènes.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 mars 2013
Elle l'est dans la perception et ca suffit. Et vous parlez bien de schizophrénie, ce qui revient à accepter ce liant chez les plus modérés également. Quelles que soient les tendances politiques.
Écrit par : QuentinF | vendredi, 15 mars 2013
@Uit'
J'avais oublié que dans votre mythologie, le MR représente les méchantes entreprises qui suçent la moelle épinière des ouvriers dans un grand bain de sang social.
D'ailleurs, y'aurait plus de patrons ni d'entreprises, tout irait bien mieux !
Désolé de ma distraction.
Écrit par : Moventoh | vendredi, 15 mars 2013
@Mov'
pas la moelle épinière, Mov', juste la moelle des bras... j'oublie toujours que vous faites parties des alpha avec ce mépris naturel des beta...
merci de me le rappeler
bàv de ma villa du rand
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 15 mars 2013
@ Marcel:
"la Flandre n'est pas particulièrement assiégée." Si, par des gens qui se disent compatriotes mais qui sont convaincus que quelqu'un qui parle flamand est un francophone 'in disguise' et qui sont persuadés que s'ils s'installent en Flandre, là où il y a d'autres francophones et où les indogènes leur répondent en français, qu'ils sont en terre francophone. La Belgique est un leurre francophone de par la politesse des Flamands.
"la Flandre n'est pas particulièrement assiégée. Pas plus que le Danemark, par exemple, ou que la Hollande par-rapport à l'Allemagne." Ces deux autres pays ne connaissent pas de minorités nationales parlant une autre langue. Les difficultés linguistiques en Belgique ne viennent ni de France, ni d'Allemagne, c'est un problème intérieur.
"Je dirais plutôt qu'il y a un conflit entre les Flamands francophiles et les Flamands flamingants, les premiers s'en fichant éperdument de la " constitution belge et les seconds trouvant un appui dans cette constitution.
Il n'y a pas de problèmes avec les habitants flamands qui parlent français ou une autre langue à la maIson, en famille, avec les copains. Le problème commence quand ces mêmes gens deviennent une minorité importante et exigent que les autres doivent s'adapter à eux: à savoir que les lois en Wallonie ou à Bruxelles s'appliquent à eux et non plus les lois (ou décrets = même valeur juridique) de la région flamande. Tout à coup la Belgique fédérale avec sa constitution n'a plus aucune valeur pour ces gens-là. Non, on se référère alors aux droits humains et au traité de Lisbonne, parce que ça tombe à pic. Mais attention, monsieur, ces gens-là ce sont des vrais Belges et les autres des fachos linguistiques. Et oui monsieur, c'est comme ça que ça se passe chez nous. Schizophrénie? Les autres, monsieur! Et, oui!
Écrit par : schoonaarde | vendredi, 15 mars 2013
"la Flandre n'est pas particulièrement assiégée." Si, par des gens qui se disent compatriotes mais qui sont convaincus que quelqu'un qui parle flamand est un francophone 'in disguise'
Non : la Flandre a le pouvoir législatif d'empêcher tout fonctionnaire de parler une autre langue que le français. Donc, elle ne risque absolument rien.
"la Flandre n'est pas particulièrement assiégée. Pas plus que le Danemark, par exemple, ou que la Hollande par-rapport à l'Allemagne."Ces deux autres pays ne connaissent pas de minorités nationales parlant une autre langue.
Achso. Pour les pays-bas, il y a plusieurs langues régionales RECONNUES (pas comme en Flandre), dont le limbourgeois, plus le frison et bien sûr, le bas-saxon qui n'est pas franchement du groupe néerlandais et pousse depuis l'allemagne. Mais comme en Flandre, la primauté du néerlandais et le pouvoir législatif "protège" le caractère (à seulement 87%, soit moins qu'en Flandre) néerlandophone des Pays-Bas. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Low_Saxon_language_area.png
L'Allemagne reconnaît comme langues minoritaires le danois, le frison, le sorabe et je pense le tsigane, mais pas le Polonais (de 300.000 à 500.000 locuteurs, ce qui n'est pas rien) pour des raisons essentiellement historiques. De plus, l'Allemagne est divisée en trois groupes de langues régionales, le haut allemand, le moyen allemand (auquel appartient notamment le néerlandais, autant dire que l"unité du peuple allemande est encore plus ridicule que celle du "peuple dialectique flamand" qui en fait pousse jusqu'à Rotterdam et devrait exclure le Limbourg) et le bas-allemand (incluant le Saxon parlé en Groningue.
"Les difficultés linguistiques en Belgique ne viennent ni de France, ni d'Allemagne, c'est un problème intérieur."
C'est même un problème flamand.
"Il n'y a pas de problèmes avec les habitants flamands qui parlent français ou une autre langue à la maIson, en famille, avec les copains."
Helas, si.
"Le problème commence quand ces mêmes gens deviennent une minorité importante et exigent que les autres doivent s'adapter à eux: à savoir que les lois en Wallonie ou à Bruxelles s'appliquent à eux et non plus les lois (ou décrets = même valeur juridique) de la région flamande."
Comme dans toute région frontalière. Les mêmes problèmes existent en France catalane, en Allemagne (Polonais), en Suisse, etc.
"Tout à coup la Belgique fédérale avec sa constitution n'a plus aucune valeur pour ces gens-là."
Elle n'en a plus non plus pour certains partis flamands cf Circulaire Peeters.
"Non, on se référère alors aux droits humains et au traité de Lisbonne, parce que ça tombe à pic."
Euh… non, parce que la Flandre les ont ratifiés mais ne les respectent pas, tout comme la Slovaquie ou la Hongrie.
"Mais attention, monsieur, ces gens-là ce sont des vrais Belges et les autres des fachos linguistiques."
Lire la dernière interview de Geert Bourgeois pour bien comprendre où ça mène, tout ça.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 16 mars 2013
Pas sûr
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-n-va-veut-une-autonomie-totale-de-la-flandre-en-2014?id=7948695
Il faut voir le bon côté des choses. Quand la Belgique sera coupée en deux, comme le lombric par la bêche du jardinier, chaque partie sera à moitié aussi bête, donc à moitié moins bête, que le tout actuel.
Écrit par : Pfff | samedi, 16 mars 2013
Zuizuitlje, nous ne méprisons que les bêtas bloquants.
Écrit par : QuentinF | samedi, 16 mars 2013
@QF
"Zuizuitlje, nous ne méprisons que les bêtas bloquants."
sorry j'oubliais que vous en étiez aussi... ;^)
perso j'ai ma compassion intact pour l'âne alpha bête mais patro...
et ma fascination de beta émoussée pour les alpha bloguants...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 17 mars 2013
@Moventoh
Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il y en a marre de l'incivilité et du sentiment d'insécurité (liste non exhaustive) actuels. En tant que Bruxellois, je peux vous assurer qu'il y a des jours où je démonterais volontiers la tête d'une vingtaine de personnes.
Mais, à nouveau, je ne vois pas en quoi la N-VA serait utile. Et, à nouveau, je ne vois pas quel est le lien avec la langue maternelle de chacun.
Vous savez, je me dis régulièrement que ce serait bien que la N-VA arrive à ses fins, juste pour démontrer à ses partisans qu'ils se fourrent le doigt dans l'oeil.
Très franchement, croyez-vous que les Flamands seront aux anges quand ils seront débarrassés des francophones ? Car c'est bien de cela dont il s'agit, non ? C'est bien le programme de la N-VA, il me semble ?
Eh bien, je pense que le jour où la Flandre sera débarrassée de nous, la N-Va se dira qu'il faut quand même s'occuper des Limbourgeois. Ce sont des Flamands, oui, mais pas tout à fait quand même, hein ! Puis, on se rendra compte qu'il y a aussi des chômeurs flamands. Puis, les vieux flamands qui vivent plus longtemps que les vieux wallons, ça coûte cher aussi !
Bref, il me semble que si les Flamands s'occupaient un peu moins des francophones et un peu plus de leur bien-être culturel et autre, ils s'en porteraient mieux.
Vous savez, Moventoh, des ignares, des incultes, des grossiers personnages, des gens irrespectueux, il y en a dans toutes les langues. Et si vous me trouvez une étude qui démontre que les francophones le sont dans des proportions bien plus importantes, je vous promets de ne plus parler que le flamand.
Sur ce, je vous souhaite une agréable journée.
Écrit par : Moi | lundi, 18 mars 2013
@Moventoh L'électorat de la NVA est peut-être mécontent et désire un autre modèle sociétal mais vous éludez un peu vite la solution que ce parti leurs propose (sic:" je vois difficilement vouloir subitement remettre en place une "solution finale" à l'endroit de qui que ce soit").
En dehors de toute idéologie, je remarque une seule chose, la NVA flatte l'égoisme et le sentiment de supériorité des moins attentifs et la conséquence est de dresser les uns contre les autres........OK pas de solution finale prévue mais bien la mise en place des même mécanismes qui font qu'un jour ou l'autre on se tape sur la tronche et qu'il faudra alors beaucoup mais beaucoup de temps avant de changer les mentalités. C'est un recul pour l'être humain que de s'encanailler dans ce nationalisme et les flamands tout comme les wallons ou les bruxellois d'ailleurs restent des êtres humains. Chacun peut succomber à ces sirènes...mais le devoir d'une société est de mettre en place la réflexion nécessaire pour que chacun puisse faire ses propres choix de manière consciente. Si les médias ne sont plus objectifs c'est le début des problèmes.........heureusement que certains reste attentif......merci Marcel!
Écrit par : Bruno | mercredi, 13 mars 2013
Répondre à ce commentaireEncore un cadeau pour notre moventop !
Un portrait de... Roeland Raes
student.ugent.be/als/portret.htm
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 mars 2013
Répondre à ce commentaireDurant l'émission Face à l'Info du 06/03, Céline Préaux a expliqué avoir fait ses primaires et secondaires en néerlandais. "Tout le deuxième semestre du cours d'histoire de rhéto était consacré uniquement à la question linguistique".
Depuis lors, une question me taraude: Comment se fait-il que la majorité des jeunes Flamands que je rencontre n'a jamais entendu parler du fait qu'avant de parler français, les Wallons parlaient wallon; et pourquoi restent-ils persuadés que Bruxelles faisait autrefois partie de la Flandre.
Écrit par : kartasi | mercredi, 13 mars 2013
Répondre à ce commentaireGeert Bourgeois (N-VA), vice-ministre-président flamand, a annoncé que son gouvernement suspendait sa participation à la Communauté métropolitaine de Bruxelles à l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Alors que cela figure sur les accords dont les signatures sont à peine sèches
Magnifique la parole des politiques flamands !
Au fait, c'est quand que l'on va enfin les inviter à déménager de la Région Bruxelloise élargie leur parlement et autres bâtiments administratif ?
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 mars 2013
Répondre à ce commentairePardon, Marcel, je n'ai pas tout lu de votre article.
Alors, j'ai une question Céline Préaux a-t-elle dormi avec BDW, a-t-elle vécu assez longtemps avec lui pour donner son avis sur l'homme derrière le miroir?
Moi, qui connais les réflexions du miroir, il n'y a pas longtemps, et vous le savez, j'ai osé écrire pour dénigrer le livre qui a été écrit sur Johnny "Dans mes yeux" ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2013/02/16/dans-mes-yeux-dixit-johnny.html )
Même les yeux trompent parfois, parce qu'il y a des partis pris, des interprétations parfois malheureuses de paroles dites par d'autres.
Une biographie quand il s'agit de quelqu'un de vivant, doit être autobiographique et être écrite par celui qui vit l'histoire lui-même.
Le reste c'est du bidon. Votre livre, je l'ai lu. Bien sur que c'est une analyse parallèle et on sait que les parallèles ne se touchent qu'à l'infini.
Je reviendrai peut-être sur le reste de l'article.
Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 13 mars 2013
Répondre à ce commentaireMarcel,
Bon. Veni, vidi, ligi. (faut parler en langage neutre et BDW est un expert)
Je ne me rappelle pas de tous les termes de votre bouquin, mais ce que je peux dire c'est que c'était instructif et demandait une recherche plus qu'importante.
La moulitude des choses est le même que j'ai pu le constater avec le livre sur Johnny.
BDW a maigri et il pourrait très bien avoir des fans féminines qui le plébiscitent pour son côté physique.
Qui est Céline Préaux. J'ai trouvé cela bien sûr http://www.doctorat.be/files/cv/930.pdf
Donc, elle sait écrire. Encore un parallèle avec Amada Sters , la biographe de notre "rocker bien aimé".
On ne connait jamais ce qu'il y a derrière le miroir de Céline.
"La fin de la Flandre belge" http://www.avantpropos.eu/node/46
Il y est dit "Nous montrons en quoi la présence des francophones en Flandre explique l’orientation actuelle de l’identité flamande, une identité qui se veut aujourd’hui radicale, homogène, sûre d’elle et déterminée, mais qui est loin d’être gravée dans la roche."
Qu'est-ce que cela veut dire?
Un goût de trop peu? La roche est-elle trop dure pour accepter d'y graver quelque chose?
Analyser c'est aussi cela: retourner aux sources.
Lire complètement un "à propos" qui est devenu très rare, comme je le disais dans mon dernier article.
Je peux vous assurer que moi, c'est la première chose que je fais avant de lire quoi que ce soit d'un auteur rédacteur.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/10/02/abus-de-faiblesse.html
Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 14 mars 2013
Une élue Vlaams Belang présidera la semaine prochaine la plénière du Parlement flamand
L'intégralité de la séance plénière du Parlement flamand sera présidée mercredi prochain pour la première fois par un mandataire Vlaams Belang, à savoir Marijke Dillen, fille du fondateur du Vlaams Blok.
Décidément la flandre politique et les mauvaises odeurs...
PS le VB a été condamné pour racisme par le tribunal de Gand en 2004.
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 mars 2013
Répondre à ce commentaireVous êtes bien au courant, vous!
Écrit par : schoonaarde | mercredi, 13 mars 2013
Le Vif-L'Express du jour va plus loin.
Sa page de garde dit "Et si BDW avait raison"
Evidemment que sur certains points, il doit avoir raison.
C'est toujours ainsi quand on veut s'infiltrer dans la pensée de quelqu'un, il y a intérêt à avoir quelque chose de bon à vendre.
Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 14 mars 2013
Répondre à ce commentaireUne déclaration de guerre ?
lesoir.be/209054/article/actualite/belgique/crise-politique/2013-03-16/bourgeois-%C2%ABles-francophones-doivent-accepter-que-flandre-et-walloni
Écrit par : Philippe | samedi, 16 mars 2013
Répondre à ce commentaireCet anti-franskiljoenen compte aussi changer son nom en Geert Burger.
Tandis que Jan Jambon hésite entre Jan Ham et Jan Hesp.
Il pencherait plutôt pour Jan Hesp, afin d'éviter le ridicule dans l'éventualité où son fils épouse éventuellement un jour la fille Burger...
Écrit par : Moventoh | samedi, 16 mars 2013
Une déclaration de guerre?
Mais, non, une confirmation.
Comme je le disais ci-dessus: la preuve>>> http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/1199802260.254.jpg
Écrit par : L'enfoiré | lundi, 18 mars 2013
Mardi : parution d'une interview de Philippe Gilbert dans Humo.
http://www.dhnet.be/sports/cyclisme/article/428151/philippe-gilbert-n-aime-pas-la-n-va-et-le-fait-savoir.html
Samedi : le kot est trop petit.
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20130316_00506575
http://www.hln.be/hln/nl/952/Wielrennen/article/detail/1597718/2013/03/16/Gilbert-reed-vaak-op-cortisonen.dhtml
http://www.gva.be/sport/wielrennen/aid1351394/gilbert-reed-vaak-op-cortisonen.aspx
Cette "info" (extrêmement peu étayée : "des ex-coureurs anonymes auraient dit que...") viendrait initialement du journal hollandais NRC Handelsblad dont le rédacteur en chef est... Peter Vandermeersch !
Etonnant, non ?
:)))
NB : pour le héros Tom Boonen en revanche, apparemment tout va très bien, ce type n'aurait jamais rien pris de sa vie...
Écrit par : Moventoh | samedi, 16 mars 2013
Répondre à ce commentaireVlaaahaaand'ren vlagt !
http://www.youtube.com/watch?v=eTlCYFZsZ3U
01:55 - Jajajajayayayaooooooooooh !
:)))
Écrit par : Moventoh | mercredi, 20 mars 2013
@schoonaarde
1] *"la Flandre n'est pas particulièrement assiégée." Si, par des gens qui se disent compatriotes mais qui sont convaincus que quelqu'un qui parle flamand est un francophone 'in disguise' et qui sont persuadés que s'ils s'installent en Flandre, là où il y a d'autres francophones et où les indogènes leur répondent en français, qu'ils sont en terre francophone. La Belgique est un leurre francophone de par la politesse des Flamands.*
j'entends votre douleur mais perso, mon cher schoonaarde, la terre n'est ni NL ni FR, la langue s'en fout et perso je préfère les langues à la terre...
j'entends, je pense, ce que vous appelez "la politesse des Flamands", elle est réelle et je l'aime vraiment, mais je ne pense pas que c'est vraiment de la "politesse"
2]*"la Flandre n'est pas particulièrement assiégée. Pas plus que le Danemark, par exemple, ou que la Hollande par-rapport à l'Allemagne." Ces deux autres pays ne connaissent pas de minorités nationales parlant une autre langue. Les difficultés linguistiques en Belgique ne viennent ni de France, ni d'Allemagne, c'est un problème intérieur.*
je suis bien d'accord avec vous, "c'est un problème intérieur", c'est même à mes yeux notre identité de "belge" cette querelle séculaire, la frontière linguistique et sa pérennité trans-historique, la confrontation et l'échange, depuis le "limes" antique...
3]*"Je dirais plutôt qu'il y a un conflit entre les Flamands francophiles et les Flamands flamingants, les premiers s'en fichant éperdument de la " constitution belge et les seconds trouvant un appui dans cette constitution.*
voilà bien pourquoi nous sommes démunis point de vue loi, perso (en FR arrogant du rand) je pense strictement le contraire et je vois bien pourquoi les flamands (notre parlement, pour rappel, j'habite en flandre) veulent leur propre "constitution", pour pouvoir s'accrocher à des symboles opérationnels
4]*Il n'y a pas de problèmes avec les habitants flamands qui parlent français ou une autre langue à la maIson, en famille, avec les copains. Le problème commence quand ces mêmes gens deviennent une minorité importante et exigent que les autres doivent s'adapter à eux: à savoir que les lois en Wallonie ou à Bruxelles s'appliquent à eux et non plus les lois (ou décrets = même valeur juridique) de la région flamande. Tout à coup la Belgique fédérale avec sa constitution n'a plus aucune valeur pour ces gens-là. Non, on se référère alors aux droits humains et au traité de Lisbonne, parce que ça tombe à pic.*
facile à vous expliquer ce qui perso choque : "Il n'y a pas de problèmes avec les habitants flamands [JUIFS] à la maIson, en famille, avec les copains. Le problème commence quand ces mêmes gens deviennent une minorité importante et exigent que les autres doivent s'adapter à eux: à savoir que les lois [SOIENT PARTICULIÈRES POUR LES JUIFS]"... vous vous trompez, les FR de flandre sont probablement ceux qui ont le "mieux" (je ne dis pas "bien")compris dans ce pays ce que sont les domaines de pouvoir et le principe des entités fédérées autonomes...
je rajoute une couche: "[LE JUIF] se référère alors aux droits humains" il va sans dire qu'en bon connard de gauche je pourrais vous réécrire le tout avec "arabe" à la place de "juif"
4bis]* Mais attention, monsieur, ces gens-là ce sont des vrais Belges et les autres des fachos linguistiques. Et oui monsieur, c'est comme ça que ça se passe chez nous. Schizophrénie? Les autres, monsieur! Et, oui!*
vous vous trompez, je suis désolé pour vous, si vos compatriotes qui parlent la bonne langue votent connards fiers de l'être, oubliez bxl (et les zes aussi) où pourtant on entend clairement l'amour du NL, salut à vous cher compatriote, je vous regretterez mais perso je ne pourrai jamais vous considérer pour un étranger
-notre perception différenciée du bilinguisme est le fondement de nos délires
bàv
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 16 mars 2013
Répondre à ce commentaire@Uit'
C'est quoi votre truc avec les [JUIFS] ???
Ils sont passé dans le Rand - et plus exactement à Abou Ghraib où vous résidez - directement du néerlandais au Zyklon B, sans passer par la case électricité ?!
Faudrait à l'occasion mettre un peu plus de tabac dans votre shilum !
http://www.youtube.com/watch?v=_9BGLtqqkVI
Écrit par : Moventoh | dimanche, 17 mars 2013
@Mov'
[j]= utilisation didactuque difficile à capter pour un antisémite... et comme je ne pense pas que schoonaarde le soit... lui! ;^P
aboe graib viens de vous; je dit "juif", vous pensez zyklon b,...
et vous attendez l'avènement de l'n-va... ça se comprend >;^[
((% vos fumeurs des joints je les préfère ici avec nos amis les bêtes du rand :
http://www.youtube.com/watch?v=KlWvOSYXfcM
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 17 mars 2013
@Uit'
Tenez, ça parle un peu des [JUIFS] et tout ça : http://www.youtube.com/watch?v=gzEUzt83l7k
Et des camps de concentration où l'on met des bourgmestres non-nommés et patati.
Écrit par : Moventoh | lundi, 18 mars 2013
"Kris Peeters, dit jaar nog niet maar volgend jaar : no more mister nice guy"
- BDW na Antwerp Urban Trail
Antwerp Urban Trail... No more mister nice guy...
Débarassée des franskiljoenen, la langue flamande connaît enfin sa pleine dimension. Roll over, Hugo Claus !
Krrr krrr krrr...
BDW l'année prochaine, getting mean et en (alice) coupeur de têtes :
http://www.youtube.com/watch?v=XZnhuOEUFXA
Jammer jammer, he used to be such a sweet sweet thing...
:)))
NB: mais QUI pleurera sur le sort de Kris Peeters et du CD&V, toujours un pied dedans et un pied dehors ??? Haha, let's rock, N-VA, qu'on se marre !
Écrit par : Moventoh | dimanche, 17 mars 2013
Répondre à ce commentaire@Schoonaarde
Je voulais vous demander : quelle est votre position sur tout ce bullshit ?
Vous êtes pour l'indépendance de la Flandre ? Oui ? Non ?
Je vous demande ça sans la moindre arrière-pensée.
Vous voyez les choses comment, vous ?
Écrit par : Moventoh | dimanche, 17 mars 2013
Répondre à ce commentaireJe suis plutôt de l'avis de Reynders "Partons d'une feuille blanche et mettons sur papier ce que nous voulons encore faire ensemble"
Je dirai même plus... prenons plusieurs feuilles avec différents en-têtes:
-Ce que nous ne voulons certainement pas faire ensemble
-Ce que nous sommes obligés de faire ensemble
-Ce que nous aimerions faire ensemble
Après réflexion et calcul on constatera qu'aucune feuille ne restera blanche.
Le résultat de cet exercice donnera l'autonomie voulue.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 18 mars 2013
Eh non, Schoonaarde : réponse dans mon dernier article.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 18 mars 2013
@ Marcel
En fait, vos réponses se trouvent dans plusieurs articles : en partie dans le dernier, mais aussi dans tous ceux où vous gaussiez des dîners chez Bruneau, en bon gauchiste aligné...
Écrit par : Moventoh | lundi, 18 mars 2013
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