mercredi, 17 juin 2009

De galaxie en étoile filante.

Selon le site de la rédaction de la télévision publique flamande VRT (deredactie.be) Kimberley Vlaeminck, la jeune fille qui ne veut plus sortir de chez elle parce qu'elle trouve que la galaxie tatouée sur son visage la défigure, mais qui ne dédaigne pas les interviews et les séances photo, s'est retrouvée en grand sur les sites de la BBC, du Daily Mail, de Bild (en Allemagne) du Corriere della Sera (Italie), mais également sur des pages internet russes, indiennes et chinoises. Voilà une information cruciale sur le développement d'une affaire elle même fondamentale pour la survie de notre espèce.

Mais tout cela n'est en définitive plus vraiment drôle. Cette heure de gloire ne lui apportera rien. Et je ne peux m'empêcher de penser qu'après avoir été poussée au crime par un tatoueur pas nécessairement malhonnête, mais un peu commerçant («56 étoiles, chérie, c'est tellement plus beau que 3 ou 4. Et je te fais un prix…»), elle a peut-être été d'une identique naïveté quand une caméra lui a proposé d'exposer son cas au public. Si son père a vraiment cru à sa version somnifère (voir l'article précédent), que peut-elle faire d'autre qu'accepter cette médiatisation, espérant s'en tirer dans le cercle familial en passant, de surcroît dans le poste magique, devenant ainsi une «Flamande connue» (Bekende Vlaming) simplement pour s'être endormie chez le tatoueur. Je me dis que ce monde est piqué. Il faudrait aussi que moi-même, j'arrête d'en parler. Voilà. C'est dit.

 

22:44 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

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