vendredi, 30 avril 2010

Dictature de la minorité.

«La dictature de la minorité peut continuer indéfiniment». Le titre revanchard de cet article ne provient pas du journal du Vlaams Belang, ni de la revue de la N-VA. Il est en page de garde du site de la télévision flamande. Il montre la position antidémocratique des médias flamands, incapables de reconnaître le droit indiscutable, inaliénable, pour les Francophones de faire usage de tous moyens de protection légaux pour empêcher «l'autre communauté» de lui imposer des choses qu'elle ne souhaite pas. Soumettre ce droit — comme le faisait hier Yves Leterme dans la version flamande de son interview — à la disponibilité à négocier (sous-entendu aux conditions de la Flandre), revient à le conditionner, ce qui l'éteint. Cela revient à prétendre que les droits des Francophones sont suspendus à ceux des Flamands. C'est le contraire de la démocratie (voir mon article à ce sujet).


Les Francophones ont le droit absolu de tirer la sonnette d'alarme quand cela leur plaît. Il est plus qu'inquiétant (mais je ne m'en étonne pas) que la Flandre présente l'exercice d'un droit qui fonde la Belgique actuelle comme un acte de dictature. Prétendre que la sonnette d'alarme revient à oppresser est digne de la propagande mussolinienne ou stalinienne. Voilà où en sont les politiciens et les médias du Nord. L'électeur n'aura qu'à digérer cette nouvelle info sur la minorité «dictatrice» avant de faire son choix dans l'isoloir : NVA, Vlaams Belang ou Lijst De Decker.

Toujours est-il que, pour une fois, «nous» avions, je le crois, la possibilité de ne pas tomber dans le panneau facile d'une sonnette d'alarme définitive qui ramenait les Flamands à leur fantasme de peuple opprimé par un peuple trop arrogant. Toujours est-il que d'un effet de manche, un éminent politicien francophone a rejeté ma suggestion de laisser faire parce qu'elle revenait à «humilier une communauté». Que la Flandre soit nationaliste est une chose. Qu'on fasse tout pour l'envoyer valdinguer plus encore dans cet extrême en est une autre. Et donc, j'observe que nous n'avons, ni en Flandre, ni en Wallonie, les classes politiques capables d'empêcher que tout ceco ne dégénère. Il n'y a qu'à voir la photo publiée en illustration de "la dictature de la minorité" par la VRT pour comprendre ce que les partis francophones représentent aujourd'hui en Flandre. Une minorité oppressive, dictatoriale. Un pas de plus vers la séparation. Violente.

14:06 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (60) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Dictature????? Mais encore?

Écrit par : Cassandre | vendredi, 30 avril 2010

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CX'est sympa à vous de nous avoir mis un article sous le titre!

Écrit par : Cassandre | vendredi, 30 avril 2010

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Rien avoir mais une nouvelle "carte" qui met la Belgique à une bien mauvaise place au niveau économique dans l'Europe : http://www.rue89.com/2010/04/30/leurope-redessinee-selon-des-criteres-economiques-149584

Écrit par : Guillaume | vendredi, 30 avril 2010

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C'est incroyable, vous argumentez maintenant que l'indignation flamande à l'encontre de cette procédure de protection de la Communauté minoritaire s'apparente à de la propagande mussolinienne ou stalinienne (esquivant de la sorte un point Godwin) pour ensuite conclure qu'il aurait fallu temporiser, donc ne jamais affirmer clairement que dans un Etat fédéral le vote majoritaire n'écrase pas tout, s'en tirer par un embrouilliabimi de procédures...à la belge ...Vous ne voyez pas que c'est ce qui nous à mené là où nous en sommes

Écrit par : Xarta | vendredi, 30 avril 2010

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@Xarta : pas temporiser, mais ruser. Il y a plein de façons de se faire respecter. L'intelligence vaut souvent mieux que la force brutale. Ici, au lieu d'utiliser, comme en Karaté, la force déployée par "l'ennemi", on lui a tapé un gros coup sur la tête avant même qu'il puisse se montrer agressif. Ce n'est pas très joli. Ou en japonais : kiree deseng, Xarta san.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 30 avril 2010

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Vincent de Corbyteer propose de très fortes concessions de chaque côté : http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/l-open-vld-plus-irresponsable-que-la-n-va/article-1194724730653.htm dont l'abandon des droits des francophones en périphérie.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 30 avril 2010

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Vous n'y êtes pas, c'est votre stratégie qui est la politique du pire, l'agression était là, la décision de mettre BHV à l'agenda a été prise par les présidents de partis flamands, aucun homme politique flamand n'aurait pu voter contre, l'excitation de la victoire n'aurait rien calmé, au contraire, et les lois qui rendent ce vote caduque seraient devenues des lois francophones, un roi francofphone qui refuse de signer, changeons la constitution, etc...

Écrit par : Xarta | vendredi, 30 avril 2010

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A propos de la sortie de Vincent de Corbyteer.

J'avais expliqué il y a quelques mois le principe du win/win, c'est à dire où tout le monde est gagnant. Dans le cas de BHV, les flamands ne voulaient pas d'une solution où tout le monde pouvaient être gagnants mais une solution où eux seuls seraient vainqueurs : une solution win/loose.

Or ce genre de solution ne mène qu'à faire perdre tout le monde : celui qui se sentira perdant fera absolument tout pour que le gagnant perde aussi. Simplement parce que le perdant n'a rien à perdre et n'acceptera jamais de voir l'autre gagner. Donc, en gros, une solution win/loose dégénère quasiment toujours vers une situation de loose/loose où tout le monde est perdant.

On en arrive à la solution de de Corbyteer où effectivement tout le monde est perdant. Aujourd'hui, une solution win/win n'est pas envisageable. Certains extrémistes flamingants pensent encore arrive à un win/loose où la défaite francophone serait au moins aussi importante (si pas plus) que la victoire flamande. Pour les flamingants, la victoire sur BHV est importante mais il est encore plus important de pouvoir humilier les francophones et de pouvoir leur faire bien sentir toute leur haine.

Donc, la seule solution serait en effet une solution où tout le monde sort perdant. C'est la seule solution qui serait encore +/- "acceptable" pour tous : avoir au moins la satisfaction que l'adversaire a aussi perdu. Ce que raconte Vincent de Corbyteer est plein de bon sens. Reste à savoir si certains politiciens au nord du pays ont encore quelques grammes de bon sens....

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 30 avril 2010

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Les américains, toujours en avance :)

http://www.caglecartoons.com/media/cartoons/17/2006/11/01/31813_600.jpg

Écrit par : Bruno | vendredi, 30 avril 2010

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@Marcel,

C’est curieux que vous interprétiez ainsi le concept de « négocier ». Je crois que vous avez totalement raison et que c’est bien ainsi que l’entend Yves Leterme, mais en bon français, négocier, ça veut dire écouter ce que dit l’autre dans un esprit ouvert et constructif et s’efforcer d’aboutir. Ca ne veut pas dire admettre ce qu’il dit. Il s’agit d’une obligation de moyens (tous les sujets sont abordables) pas une obligation de résultat (à la fin, nous serons d’accord). Si on pose les choses de la sorte, alors en effet le fédéralisme belge signifie que les Flamands ne peuvent pas utiliser leur prépondérance numérique pour imposer leurs volontés, mais qu’en échange les Francophones doivent prendre en compte ce que souhaitent les Flamands et ne pas écarter la possibilité d’aboutir à un accord, pour peu que cet accord puisse être équilibré et mutuellement satisfaisant.

Il me semble que les Francophones ont bel et bien agi dans cet esprit. On parle de la scission de BHV depuis des années, on explore tous les montages possibles et jusqu’ici les Francophones n’ont pas été en mesure d’accepter les propositions flamandes parce que celles ci leur paraissent démesurées. Ce n’est évidemment pas étonnant puisque les Flamands se présentent désormais à la table des négociations avec une liste de revendications, que toute modification est réputée « onbespreekbaar » et que de toute façon le concours du meilleur Flamand fait rage dans leur dos.

Par conséquent, on est dans le cas de figure où les Flamands veulent quelque chose mais ne proposent pas en échange suffisamment pour emporter l’adhésion des francophones. Par conséquent, soit les Flamands remballent leurs propositions, soit ils améliorent leur offre. C’est ça, négocier. Mais il me semble évident que les Flamands sont incapables de négocier parce qu’ils ne se considèrent pas ou plus (et depuis longtemps) face à des partenaires de négociation mais face à des adversaires plus faibles et gênants, dont toute velléité de résistance ou même tout simple retard à se coucher est assimilé à une agression intolérable. C’est donc en toute logique que les médias flamands parlent de la dictature de la minorité.

Écrit par : JPBWEB | vendredi, 30 avril 2010

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@jpbweb : vous avez tout compris. Encore une fois, ceci est logique si l'on prend la logique nationaliste. A noter que le retour à Liège des Fourons avait aussi un aspect nationaliste, parce qu'happart n'avait pas l'intention de chochouter sa minorité néerlandophone. Nobody's perfect. Je crois qu'on ne peut pas de l'extérieur modifier le nationalisme flamand, mais on peut tenter de ne pas donner de preuves de notre soi-disant impérialisme quand on en a l'occasion.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 30 avril 2010

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Hé oh !!! Faut arrêter un peu de déconner!!! Y en a qui ont la mémoire courte. Faut arrêter de toujours tout mettre sur le dos des francophones. Toutes les négociations sur BHV, depuis des décennies, ont échoué parce que à un moment donné, il y a toujours eu un parti flamand qui faisait capoter les négociations. A CHAQUE FOIS !!! Une fois c'était spirit, une fois la nva et ce coup-ci c'est le vld. A chaque fois qu'un accord était possible, c'est TOUJOURS un parti flamand qui a fait foirer l'accord. Faut quand même pas l'oublier.

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 30 avril 2010

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@guillaume : cet article est très intéressant. Enfin un Flamand qui comprend le sens du mot "compromis".

@marcel sel : je ne comprend pas l'action des francophones qui ont déposé la sonnette d'alarme. Le vote sur la scission majorité flamande contre minorité francophone aurait-il pu mener quelque part, le gouvernement ayant démissionné? S'agit-il d'un vote symbolique et la réaction francophone aussi?

Écrit par : Thibaud | vendredi, 30 avril 2010

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@Thibaud

Desole mais malgre son nom De Coorebyter est un francophone. Il n'y a plus de Flamands qui veulent le compromis :)

Écrit par : Lieven | vendredi, 30 avril 2010

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@Thibaud : oui, on est dans la symbolique pure et dure. C'est ça qui m'énerve. On pouvait désamorcer la symbolique en refusant d'entrer dans cette opposition, et on ne l'a pas fait. or, c'était proibablement la seule chance où les Flamands pouvaient voter ensemble BHV sans que cela ne prête à conséquences légalement. On aurait dû sauter sur l'occasion.

Le pire, c'est qu'en prévenant qu'on allait tirer la sonnette, et en ergotant de la tirer avant ou après, pour une stupide question "d'honneur" ou de "refus d'humiliation", on les a confortés dans l'idée qu'ils pouvaient agender sans risque de vote, et "nous" mettre l'ensemble de leur échec sur le dos ! le PS, le CDH, Ecolo et le MR ont foncé tête baissée. Je ne suis pas sûr que ma solution était meilleure, mais envisager de tirer la sonnette préventivement, c'était de loin la pire !

@Lieven : de moins en moins de Bruxellois veulent le compromis, Lieven. C'est tout à fait inquiétant. De Coorebyter est un Francophone éclairé. Quand les gens éclairés arrivent avec des solutions surréalistes comme la sienne (abandonner le droit européen pour un accord avec des nationalistes), on est à un stade de décomposition avancée. Dans ce cas, il faut continuer à laisser les ponts ouverts tout en préparant la suite éventuelle. On est obligé de penser de deux façons différentes quand on est pragmatique : la bonne solution (Belgique) ou le pis-aller (séparation). Tenter de sauver l'une en préparant l'autre. Je ne vois pas quoi faire d'autre. Pour les nationalistes, c'est plus facile. Ils n'ont qu'un seul objectif. C'est ce qui fait leur force dans un premier temps.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 01 mai 2010

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@ Selleke
Het zijn net de verlichte Vlamingen die ingezien hebben - verlicht werden zo u wil - dat het niet langer zin heeft om de dictatuur van de francofone minderheid te aanvaarden, zich niet langer druk te maken in madame non, de drie lafaards van burgemeesters en die zelfingenomen kwal van het fdf, geen tijd meer te steken in de zoveelste praatbarak - lees goedbetaald salonzitten van franstalige belgische nietsnutten - en dus om niet langer onnodig de franstalige "beademingsapparatuur" van de stervende, belgiek genaamd, aan de gang te houden.
De volgende verkiezingen zullen door de franstaligen zelf als ongrondwettelijk beschouwd worden nadat het resultaat aan Vlaamse zijde bekend zal worden, ik geef het u op een gouden blaadje. Het zal geen Vlaming zijn die een klacht indient bij het Grondwettelijk Hof, maar wel maingain, di pipo, michelleke of het delleke.
Hoe sneller de stekker uit het contact wordt gehaald, hoe korter de patient moet lijden. Alleen, de franstaligen gunnen de patient zijn laatste rust niet omdat de erfenis voor hen een zware dobber wordt.

Écrit par : Jean | samedi, 01 mai 2010

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Bron: TF1 - commentaar van janvdc
Pas vouloir apprendre le néerlandais comme langue la plus parlée en Belgique, a toujours été consideré par les flamands comme un signe d'indifférence et d'arrogance a leurs égards... Il a aidé à créer l'extrémisme flaminguant. Si on y rajoute le niveau extrémement faible des cours de néerlandais dans les écoles francophones, on s'étonne pas que la plupart des francophones reste unilingue, tandis que les flamands parlent souvent deux, trois même quatre langues. (A l'exception des Bruxellois, qui sont souvent bilingues) L'argument de ne pas vouloir parler le néerlandais, 'car ça ne sert a rien', ne tient pas debout, car l'anglais, l'italien ou l'espagnole ne sont pas vraiement maîtriser non plus comme langue secondaire. Jusque dans les années '90, il n' était pas rare d'entendre parler un ministre francophone, même pas deux mots de néerlandais et sur les chaînes flamandes les interviews étaient systématiquement soustitrés. Pour les néerlandophones, ils étaient simplement considéres comme des étrangers, s'adressant avec un certain dédain à la population, sans grande conviction. Quand on considère la Belgique comme une amalgame de cultures, il est préférable de partager les idéés, ce qui exige un effort de toutes les communautés ( n'oublions pas la minorité germanophone). Quand on arrive plus a partager les choses, la Belgique n'a plus raison d'être. L'extrémisme en Flandre s'est toujours nourri de malcomprehension et de l'indifférence des deux côtes, mais perdra son influence une fois les relations seront retablies et normalisées. Pour cela il faudra peut-être que les francophones deviennent moins narcissique, plus ouvertes aux bénéfices des autres cultures, tandis que les néerlandophones, les flamands doivent faire le ménage dans certains couloirs de leur passé. (l'extrémisme et le rapport avec leur identité)
Het is zo.

Écrit par : Jean | samedi, 01 mai 2010

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@Jean
Het is zo(sic) dat de Vlamingen minder en minder bekwaam zijn Frans te spreken.
Het is zo(sic) dat meer en meer Franstaligen Algemeen Nederlands spreken.

Ce n'est pas parce que le monde est peuplé d'une majorité d'imbéciles que ces derniers ont raison.

Écrit par : Non peut-être ? | dimanche, 02 mai 2010

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@Jeanneke
Jij moet proberen van het leven te genieten ipv altijd babbelen, tottelen, zieveren...

Écrit par : Non peut-être ? | dimanche, 02 mai 2010

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Si on parlait d’avenir… La seule qui me paraît , aujourd’hui, avoir une attitude digne, est Milquet, pas d’insulte du travail, un gros, gros hic, elle me semble être prête à abandonner trop aux Flamands, il nous faut absolument les communes francophones et le sud depuis Hal jusqu’à Wavre, si elle n’annonce pas cela, je serai obligée de voter le désespoir, comme j’ai déjà fait ,PTB ,ils ne font rien de bien, mais rien de mal non plus… Allez Milquet, un bon mouvement, parles de travail de social, mais rassure nous, tu n’oublie pas qu’à terme ce que tu accepteras sont les frontières de l’état Flandre ?

Écrit par : Cassandre | dimanche, 02 mai 2010

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@Jean
Liever zielig dan zielloos

Prettig zondag, geniet van het leven.

Écrit par : Non peut-être ? | dimanche, 02 mai 2010

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En lisant le texte de ce monsieur je vois seulement les paroles d'un raciste anti-flamand, avec un très grand complexe de supériorité linguistique (expression empruntée de notre cardinal). Si tous les flamands voulaient/pouvaient lire ses propos, la Belgique n'existerait plus longtemps. Ce qu'il veut peut-être. Heureusement ils existent d'autres francophones dans ce pays.

Écrit par : ic dien | dimanche, 02 mai 2010

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@IC Dien. qu'est-ce qui vous semble si horrible dans mes propos ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 mai 2010

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@Jean,

Il faudrait revoir vos "a priori"

Le néerlandais n'est pas la langue la plus parlée en Belgique, elle est la langue officielle de la majorité flamande mais de là à dire que les flamands parlent le néerlandais......
Certes le néerlandais est mal enseigné dans les écoles francophones et souvent les enfants qui l'apprennent (contre leur gré car ils préfèrent en majorité l'anglais) ne le parlent qu'à l'école lors des cours et n'ont jamais l'occasion de pouvoir s'exercer dans leur vie quotidienne car c'est oublier un peu que nous sommes voisin avec près de 60 millions de francophones de France qui eux parlent le français et non leur patois (c'est autre chose que 6 millions de flamands qui sont souvent incompréhensibles pour qui apprend l'ABN)
Je parle,lis et comprend le néerlandais mais depuis juillet dernier, la semaine dernière c'était la première fois que j'ai du m'exprimer dans cette langue (mes voisins d'en face sont hollandais). Ceci étant dit, ces hollandais ne parlent que le hollandais et mes voisins de droite qui sont allemands ne parlent que l'allemand (et encore une espèce de patois munichois)

Par ailleurs, il me semble que lorsque vous les flamands venez en touristes en Wallonie, vous n'avez que très peu de problèmes à vous faire servir en néerlandais tant dans les restos que dans les locations et en tout cas, au grand jamais on ne refusera de vous servir si vous ne parlez pas un mot de français.

Ceci étant dit, je suis sur le chemin du retour du midi et dimanche dernier, j'ai pris un repas dans une ferme catalane (catalogne française). Mon mari et moi nous étions les seuls étrangers.
Au départ évidemment,nous avons été pris pour des français du nord mais quand nous avons dit à ces catalans que nous étions belges.... il fut heureux pour nous d'être des francophones.
Je n'ose vous répéter ce qu'ils nous ont dit sur les flamands de Belgique (les catalans ont le sang chaud) mais durant notre séjour, à chaque fois,on nous a demandé si la Belgique était en guerre et de savoir quand on allait se débarrasser des extrémistes flamands.
Il s'agissait de gens simples qui constatent certains faits.

Alors j'aimerais que vous cessiez de dire que les wallons ne parlent que le français. Nous ne sommes pas des ignares ni des incultes.
Une langue s'apprend tant bien que mal à l'école et ensuite.... c'est avec les contacts et dans le domaine utile qu'on en apprend le vocabulaire et on perd l'usage d'une langue très rapidement faute d'exercice (regardez ces français qui emigrent aux USA qui après 15 ans n'arrivent plus à faire une phrase correcte en français)

Le gros problème avec les étrangers qui apprennent le néerlandais pour aller en flandre réside en deux points:
1.On essaie de parler néerlandais et oups on vous répond illico en français (de moins en mois d'après ce que je constate)
2. On essaie de parler néerlandais mais comme on parle mal, qu'on a un accent etc.... et bien l'interlocuteur fait comme s'il ne comprenait pas.

Alors quel intérêt d'apprendre la langue........ Soit on tombe sur quelqu'un qui parlera français et ça ira soit on tombe sur un puriste qui ne donnera même pas un coup de main pour tenter de comprendre et de corriger.
Bref, pour moi, plus aucun intérêt.

Pour terminer, pffff, pas envie de rentrer en Belgique. Je n'aime ni le surréalisme ni les histoires de couples compliquées.

Écrit par : pmf | dimanche, 02 mai 2010

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@Cassandre: si c'est pour voter PTB, votez plutôt RWF ça me semble plus dans votre ligne.
Milquet est pathétique avec son slogan "l'union fait la force"; l'union fait la farce oui.

Écrit par : benoit | dimanche, 02 mai 2010

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pmf, Jean sera effacé systématiquement. Ce n'est pas la peine de lui répondre, il m'a assez cherché, il est définitivement exclu de ce site. Ça lui permettra de colporter le bruit que je ne suis pas un démocrate, mais de ça je me fiche comme de l'an quarante : être pris pour un extrémiste par des racistes de son espèce qui ne visent qu'à détruire le travail des autres, c'est véritablement un compliment :-))

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 mai 2010

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En quoi, la non signature ministérielle permettant la promulgation de la la loi, issue du Conseil des ministres paritaire eut été une provocation moindre que l'activation de la sonnette d'alarme?

Écrit par : Denis | lundi, 03 mai 2010

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Benoit, vous savez bien qu’il y a une très grave incompatibilité d’humeur entre moi et Sarko !

Et puis, je voudrais que BXL et Wallonie se débrouillent seuls, je sais que c’est dur, mais vraiment, je crois que c’est nécessaire pour nous pour retrouver notre amour propre que les Flamands s’ingénient depuis 50 ans à saper, je suis certaine que nous en sommes capables, quoi qu’ils s’imaginent

Écrit par : Cassandre | lundi, 03 mai 2010

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Cassandre, Sarko n'est pas l'alpha et l'omega de la politique française; ce pays est une grande démocratie (un peu l'anti-belgique) et les jeux ne sont pas déjà fait avant les élections si vous voyez ce que je veux dire; je ne vois pas en quoi on perdrait notre amour-propre en s'alliant à la France (je dirais plutôt que c'est faire preuve de beaucoup d'arrogance que de s'imaginer qu'on pourra y arriver tous seuls), en outre, nous n'avons ni port de mer ni aéroport digne de ce nom, 20 % de chômeur, une dette colossale etc

Écrit par : benoit | lundi, 03 mai 2010

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@Denis : la sonnette d'alarme est un moyen légal. Avec un gouvernement démissionnaire, la signature eût été un moyen illégal, voilà toute la différence.

@Cassandre : la plupart des présidences de région sont de gauche en France.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 mai 2010

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Benoit, Bon, alors, disons que je suis arrogante, pourquoi pas ?

Écrit par : Cassandre | lundi, 03 mai 2010

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Zout, c’est vrai, mais il y a quelques années, dans l’Ain, mon oncle m’a envoyé discuter avec les autorités (il s’agissait d’expropriations rendues nécessaires par le barrage de Génissiat) car il craignait de se laisser aller à des violences… J’ai discuté, négocié et rediscuté, en fait le problème ne s’est résolu que grâce à la venue d’un commissaire du gouvernement venu de Paris, il ne connaissait rien aux problèmes locaux ! Je suis heureuse de vous dire que j’ai eu gain de cause, uniquement, par ce que j’ai une grande langue, est-ce la démocratie ?

Nous, Belges, ne savons pas ce que c’est un pouvoir régalien si éloigné de nous… Remarquez, que s’il le faut, j’irai me jeter aux genoux de Sa majesté Sarko, mais s’il le faut, en dernière extrémité…

Écrit par : Cassandre | lundi, 03 mai 2010

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Heu! Benoit, j'oubliais, les ports, on peut facilement faire des accords commerciaux avec Dunkerke ou Rotterdam

Écrit par : Cassandre | lundi, 03 mai 2010

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@Cassandre: non, vous n'êtes pas arrogante mais vous allez au plus compliqué et je n'en vois pas l'intérêt.
Pour le supposé centralisme parisien, je trouverais honnête de le mettre en parallèle avec d'une part l'état belge à la solde de la communauté flamande et d'autre part avec le copinage wallon.
Le pouvoir français s'est largement décentralisé mais je suis sûr qu'on entendra l'argument centralisateur pour effrayer les gens; effet garanti

Écrit par : benoit | lundi, 03 mai 2010

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Mais en dehors de Sarkozy et des présidents de région, en mettant de côté toutes les complications liées à une restructuration de l'administration, à l'adéquation progressive du droit, aux conséquences d'une telle partition au sein d'une Union Européenne déjà instable dans sa zone monétaire et dans ses institutions, aux répercutions sur les fluctuants marchés spéculatifs, à une démographie vieillissante due à la baisse de la natalité, en dehors de toutes ces difficultés, qui ne feraient d'ailleurs à mon sens que déplacer le problème, comment allez-vous passer d'un fédéralisme atavique à un concept républicain ? J'imagine volontiers des échanges économiques préférentiels, des taxations commerciales allégées, des plans d'aides européens, mais un rattachement ? Le système républicain français, même s'il se veut décentralisé, est un des moins dévolutifs d'Europe.

Écrit par : Karine | lundi, 03 mai 2010

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@ Cassandre etc.

Sur la France et la centralisation, le jacobinisme colbertien (ou le colbertisme jacobin, c’est comme on veut) et tout le reste, c’est intégralement un faux débat. La France administrative fonctionne, et elle fonctionne même très bien. L’époque où tout était décidé depuis Paris est révolue. Les préfets ne sont plus des satrapes aux ordres du gouvernement. Les régions disposent d’une autonomie considérable et de moyens financiers en rapport. Pour autant, la France est une, et son gouvernement siège à Paris. Là où le modèle coince un peu, ce n’est pas dans son articulation centrale/régionale, c’est dans son clivage exécutif/législatif, qui fait que nombre de parlementaires nationaux se sentent un peu futiles au Palais Bourbon et privilégient leur implantation locale en tant que président de région, là où précisément ils ont la main sur l’exécutif.

Le pouvoir régalien, si tant est qu’on puisse utiliser cette expression, n’est pas plus éloigné des citoyens en France qu’ailleurs en Europe. Au contraire, dirais-je. Une des observations faites à l’occasion de la tempête Xinthia, c’est que les permis de lotir octroyés par des maires trop proches des intérêts économiques locaux ont donné lieu à des destructions considérables, alors que si les permis de lotir étaient restés du ressort d’un fonctionnaire national, l’intérêt public eut été mieux défendu. Il n’est pas exclu que cette prérogative soit repositionnée dans l’escarcelle du préfet, ce qui vaudra à n’en pas douter une volée de bois vert sur le colbertisme renaissant etc.

@Karine

Ou avez-vous été voir que le fédéralisme était atavique en Belgique francophone ? La plupart de nos concitoyens n’ont pas encore intégré la régionalisation de la Belgique et ne comprennent strictement rien à son fonctionnement. Beaucoup considèrent encore qu’il n’y a que deux niveaux de pouvoir : national et communal (et en plus les provinces n’ont pas disparu !). La preuve, c’est que le parti Ecolo a engrangé un excellent score aux dernières élections régionales en partie parce que les électeurs le croyaient dans l’opposition sortante comme il l’est au niveau national. Les politiciens ne sont pas en reste. Alors que leurs équivalents flamands considèrent de plus en plus le fédéral comme un niveau obsolète, les politiciens francophones continuent à insister pour être ministre et vice premier ministre (et si possible premier ministre aussi, mais ça il ne faut pas rêver). On envoie à Namur les has been, les seconds couteaux et ceux qui ne savent pas dire non (Demotte en particulier).

L’électeur belge francophone ne comprend pas les institutions de la Belgique (l’électeur flamand non plus du reste mais lui il a une excuse, c’est qu’il les considère comme transitoires). Au contraire de vous, je suis persuadé que les Wallons et les Bruxellois se sentiront infiniment plus à l’aise avec un gouvernement qui gouverne à Paris et une région qui s’occupe de choses bien définies et aisément identifiables.

Quant aux aspects techniques et pratiques de l’union à la France, il sera certes nécessaire de prévoir une période de convergence, mais franchement ce n’est pas la mer à boire, les législations sont déjà fort proches et largement inspirées du même corpus européen.

Tout ça ce sont des faux problèmes. La seule chose qui est fondamentalement nécessaire, c’est de couper le cordon avec la Belgique moribonde. Si l’expression n’avait pas déjà été utilisée et démonétisée, je dirais qu’il faut cinq minutes de courage politique.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 03 mai 2010

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@JPBWEB

Le cas Daerden indique quand meme le contraire. Sauf si vous voulez insister qu'on lui trouvait trop brilliant pour rester au niveau regionale.

Écrit par : Lieven | lundi, 03 mai 2010

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JPBWEB, Mon histoire de barrage date un peu, c’est vrai, mais j’ai un souvenir très vivace d’un débat, tout récent, sur ARTE. Il s’agissait de l’augmentation du parc nucléaire Français (vous savez que l’argument de vente de Sarko, de par le monde est « le nucléaire est Propre il sauvera, la planète du réchauffement ») On y a vu Mme Aréva, qui nous a expliqué, d’un air extrêmement supérieur que le problème des déchets, ce n’était pas la peine d’en parler, broutilles…

Il y avait un représentant du gouvernement dont j’ai oublié le nom, confit dans sa supériorité de Parisien Bling bling, qui ne connaissait, visiblement rien au sujet, mais qui parlait, au vulgaire, du haut de sa grandeur de Francilien

Le vulgaire, c’était un maire de la Marne, chez qui, le Saint gouvernement avait décidé, par ce que le sous-sol était crayeux d’enfouir, chez lui, les déchets de toutes les usines de retraitement, le pauvre maire se défendait, comme il pouvait, (une statistique sur l’instabilité sismique de la région) mais il pouvait peu, contre la morgue du Parisien branché. On avait envie de lui souffler « Paris aussi à un sous- sol crayeux, pourquoi ne pas enterrer vos saloperies à Paris… » Un autre maire Breton, tout aussi démuni est venu expliquer qu’il serait bon d’en finir avec les engrais qui eutrophilysent les eaux et favorisent l’algue tueuse, lui, le pauvre n’a même pas reçu de réponse …

Ce qui ressortait du débat, c’est que ces gens de Paris méprisent profondément les provinciaux… D’ailleurs, même , si j’ai obtenu gain de cause (mon oncle a sa maison dans une zone inondable, par chance on peut réguler le débit de ce barrage !) uniquement par ce que je sais être très sarcastique et que le Français craint , avant tout d’être ridicule, Ce n’est pas, me semble-t-il une façon de gouverner un pays…

Je ne me suis jamais, moi-même trouvée dans la position de ces maires, mais je ne crois pas que ce soit possible dans un plus petit pays, cela dit, je préfère encore aller me colleter avec les élus de la nation Française, qu’avec les Flamands, frappée d’amnésie, donc, si nos « excellences » se déculottent, j’irai rejoindre ma famille Française et je m’y ferai, sans doute très bien… Mais je ne peux emporter ma mère sous le bras et cette Wallonne ne veut pas perdre une miette de l’argent Flamand de la sécu, elle a décide de devenir bicentenaire, rien que pour les emm… der

Écrit par : Cassandre | lundi, 03 mai 2010

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Au fait, vous ne pouvez pas le deviner, par ce que je le dissimule beaucoup : je n'ai pas une passion débordante pour le Ouistiti

Écrit par : Cassandre | lundi, 03 mai 2010

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@Lieven,

Il se trouve que je connais un peu Michel Daerden. Son cas est assez particulier. Il était ministre wallon deopuis de nombreuses années après avoir été parlementaire et ministre fédéral. Suite à leur succès électoral (largement dû comme je le soulignais au fait que les électeurs les croyaient dans l’opposition sortante), les Ecolo ont décrété une fatwa à l’encontre de Michel Daerden en échange de leur participation au nouveau gouvernement wallon. Daerden est ce qu’il est, mais c’est loin d’être le sot aviné qu’on imagine. Sa nomination au niveau fédéral n’est pas une relégation dans la mesure où le dossier des pensions est capital pour tout pays européen et qu’il a toutes les qualités techniques requises pour le maîtriser au mieux. D’ailleurs on ne se bousculait pas pour s’emparer du dossier.

@Cassandre,

Il y a des arrogants stupides et méprisants partout. Paris n’est pas le centre du monde mais certains ont du mal à l’admettre. Il n’en reste pas moins que le pouvoir cis à Paris est nettement moins prévalent qu’il l’a jamais été dans la longue histoire de ce pays traditionnellement hyper centralisé. Les maires de votre exemple perdent leur temps à débattre sur ARTE. Ils feraient mieux d’agir au niveau de la présidence de leur région, qui sera mieux à même de faire valoir n point de vue local. Ceci dit, les déchets nucléaires, il faut bien les mettre quelque part. C’est l’égoïsme classique tout le monde veut vivre en zone piétonne mais avoir une bretelle d’autoroute en bas de la rue.

Lors de grandes crues de la Seine, le premier ministre d’alors, Lionel Jospin, s’est fait malmener par des riverains inondés parce qu’on soupçonnait l’inondation d’avoir été cyniquement et volontairement organisée en amont pour préserver Paris en aval. C’était faux mais plausible et les gens l’ont cru. Mais à la réflexion, ce ne serait que très logique que l’on tente de préserver Paris d’une inondation autrement catastrophique même si le prix est d’inonder volontairement des riverains en amont qui ont profité de lotissements précisément en zone inondable. Mais évidemment, moi j’habite Paris et je ne suis donc pas parfaitement neutre en la matière.

Je note votre piètre appréciation de l’action du guide suprême de la France qui se lève tôt pour gagner plus etc. et je souligne que vous êtes déjà bien française car une part considérable (et probablement majoritaire désormais) de l’opinion publique française pense comme vous. Et le plus beau de l’affaire est qu’en France on peut raisonnablement espérer que le chef de l’état sera remplacé au terme de son mandat par un vote démocratique de tous les électeurs et que son successeur sera un citoyen ou une citoyenne de ce pays dont le père n’était pas le chef de l’état. Quant au prochain gouvernement de la France, sa formation prendra quelques jours et sera le reflet de ce qui sortira des urnes et ne donnera pas lieu à des mois de conciliabules et de marchandages occultes, voire une coalition des perdants. Et il en est de même au niveau régional, départemental et municipal. La France a bien des défauts et est perfectible sur bien des points, mais on peut difficilement contester qu’il s’agit d’une démocratie fonctionnelle et efficace.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 03 mai 2010

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@ JPBWEB

Je pense que l'obstacle à l'unification de nos régions à la France est simplement que ni la France, ni nos ténors (si c'est ironique) politiques n'y ont intérêt

Écrit par : Xarta | lundi, 03 mai 2010

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@Xarta,

Certes, et c’est pour cela que ça n’arrivera pas à leur initiative. La scission de la Belgique, et par conséquent l’union de la Wallonie à la France, seront le fruit de la nécessité. L’impossibilité et la dangerosité de maintenir la Belgique dans son état actuel instable entraîneront les puissances riveraines sous l’égide de LUE à régler le problème, qui est en effet insoluble par les seuls Belges. J’aimerais nettement mieux que les Francophones de se pays prennent leur destin en main, mais c’est du domaine de la politique fiction. Ce qui est plus probable, et à mon avis certain, c’est la scission organisée internationalement, les morceaux de Belgique rejoignant leur état voisin cousin linguistique.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 03 mai 2010

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Même si l'on parvenait pas passer outre les intérêts de nos éminences (Président DiRupo, ça sonne bien non) il reste que la Wallonie ses casseroles et ses dettes n'a pas d'intérêt pour la France, et la Flandre se voudra certainement autonome

Écrit par : Xarta | lundi, 03 mai 2010

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...à passer outre...

Écrit par : Xarta | lundi, 03 mai 2010

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@Xarta,

Alors, vous aussi, vous croyez à cette histoire de sac de cailloux ? Si la Wallonie était à ce point un poids mort, pourquoi la Flandre s’obstinerait elle à rester en Belgique ? Certes, la Flandre s’efforce de remodeler la Belgique à son usage exclusif, mais elle pourrait encore plus être tentée de faire cavalier seul plutôt que de saigner chaque année tous ces milliards de prétendus transferts.

C’est une perversion de l’esprit belgo flamand de tout peser avec une mentalité de boutiquer. Les états ne raisonnent pas ainsi, et surtout pas la France. La Wallonie n’est pas sans atouts économiques et écologiques. La France voit en la Wallonie une opportunité d’agrandir son territoire et sa population, ce qui est important en soi, et il y a des convergences géopolitiques que d’autres plus spécialisés que moi ont exposées et que vous retrouverez aisément sur le web.

Quant aux casseroles et aux dettes, ce n’est pas tellement le problème, la France en a aussi et les autres pays européens également, mais c’est surtout la raison d’être de ce règlement international dont je parlais. La dette publique et l’impossibilité de se financer sont les raisons qui induiront la scission de la Belgique et le remembrement avec les états riverains, et qui imposeront aux Flamands une union avec les Pays-Bas. Je ne doute pas que nombre de Flamands détesteront cette idée mais ils n’auront pas le choix, encore que je note que lorsqu’il en est question dans la presse flamande (assez rarement il faut le dire) les réactions sont étonnamment positives. Evidemment, libre aux Flamands et aux Hollandais de définir ensemble des structures de type fédéral si ça les arrange, avec le respect de spécificités flamandes si les hollandais n’y voient pas d’objection et vice et versa, au contraire de l’union de la Wallonie à la France qui doit se faire, c’est du moins mon avis, par adhésion complète au modèle républicain métropolitain.

Il y a des Flamands intervenant sur des forums francophones qui persiflent que tout ce que cherchent les Wallons c’est de changer de sponsor. C’est très insultant pour les Wallons et ça traduit parfaitement l’idée que se font les Flamands d’un certain nombre de choses. Si la France était gouvernée à la flamande, elle ne convertirait pas Mayotte en département et elle aurait revendu la Corse à Berlusconi. Il ne faut pas que ce biais matérialiste et étroit d’esprit s’infiltre dans votre manière de penser.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 03 mai 2010

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@JPBWEB

Ce n'est pas parce que la France n'est pas en proie au même prurit régionaliste que la Flandre qu'elle doit souhaiter étendre son territoire à tout prix, c'est très dix-neuvième cette conception d'enrichissement par extension géographique et si la Flandre souhaite une solution confédérale plutôt qu'une nation unitaire c'est clairement parce que c'est plus intéressant financièrement. Cela relève certes d'une logique de boutiquier lorsqu'il s'agit de démembrer une nation pour une raison de profit mais lorsqu'il s'agit d'acquérir de nouveaux territoires la logique est différente - Si la France ne se séparerait pas de la Corse pour raisons économiques il n'est pas dit qu'elle souhaiterait en faire l'acquisition aujourd'hui

Les diplomates français auxquels ont a réussi à arracher quelques banalités sur la question belges se sont d'ailleurs tous montrés extrêment réservés sur la question, l'UE ne se pose pas en arbitre et les francophones belges eux-mêmes ne se montrent pas enthousiastes pour ce rattachement, ce que je déplore

Écrit par : Xarta | lundi, 03 mai 2010

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@Xarta,
Ne vous leurrez pas, en Europe, plus on a un grand territoire et une population nombreuse, plus on est important. C’était vrai du temps de Richelieu et ça reste vrai sous Sarkozy.
Bien sûr la France comme les autres pays membres de l’UE ne souhaite pas la disparition de la Belgique et n’envisage pas avec un enthousiasme délirant d’avoir à y jouer un rôle déterminant, mais je suis convaincu qu’à Paris on y est préparé et qu’on le fera le moment venu. Entretemps, il est évident qu’aucun représentant officiel de la France ne prononcera la moindre parole qui pourrait faire penser à une ingérence dans les affaires intérieures d’un pays voisin et ami.
Bien sûr l’acquisition de la Wallonie n’est en rien indispensable au bonheur de la France, mais quand on conjugue l’opportunité de régler l’instabilité à sa frontière nord, la sécurisation d’une zone où les entreprises française stratégiques (finance, énergie, …) ont beaucoup investi et de s’agrandir pour remonter l’écart avec l’Allemagne en termes territoriaux et de population, le moins qu’on puisse en penser, c’est que ça se regarde.
Je comprends fort bien que les Belges francophones ne manifestent que très peu d’attrait pour l’union à la France tant que celle ci apparaît encore comme une option dont on peut penser qu’elle a des avantages te des inconvénients et qu’on peut discourir sur l’opportunité qu’il y aurait à aller dans ce sens ou pas. Mon propos est que l’union à la France se fera parce qu’elle s’imposera d’elle même comme la seule solution pour la Wallonie (et je pense Bruxelles également). Avec une certaine pirouette du raisonnement, je dirai donc que comme ce sera la seule solution, ce sera donc aussi la meilleure et il n’y aura ni à choisir ni à se demander si on a bien fait. Mais je vous concède bien volontiers le droit à être dubitatif voire incrédule car je mesure bien ce que ces lignes peuvent avoir de fantastique. Je peux me tromper lourdement, et il se pourrait que la Belgique retrouve un équilibre et une dynamique fédérale qui la retaperaient pour un demi siècle, mais j’en doute fortement car cela exigerait que la Flandre renonce à une bonne partie de son agenda. Nous verrons bien.
Dernier point sur lequel je tiens à vous répondre, la Flandre justement. La Flandre ne souhaite pas seulement se débarrasser du poids mort que la Wallonie constitue pour elle, ce qu’elle devrait faire en bonne logique en optant pour son indépendance, pas forcément unilatérale et brutale à la Bye Bye Belgium, mais en orientant le débat politique dans ce sens. Après tout, la Flandre dirige la Belgique sans beaucoup de partage depuis au moins trente ans. Non, ce que veut la Flandre, c’est poursuivre avec la Belgique mais en la remodelant à son avantage exclusif, en se délestant donc de la solidarité qui est pourtant consubstantielle à l’idée même d’un état mais en laissant subsister les apparence de la Belgique vue de l’extérieur et en préservant la capacité de maintenir la Wallonie et sujétion afin d’en exploiter les ressources naturelles sans pour autant en accepter les contreparties. Après Maddens, le bantoustan.
On est très au delà de la mentalité égoïste du boutiquier. Nous sommes en présence d’un projet impérialiste cynique et méprisant, dont on sait sur ce blog tout le mal qu’il faut en penser. Il me paraît évident, mais encore une fois je peux me tromper, que ce projet est imbuvable pour les Wallons qui le rejetterons violemment comme ils en sont capables dès qu’ils auront pris conscience de son caractère mortifère.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 03 mai 2010

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@marcel
Désolée, en catalogne française depuis 15 jours (sous un soleil radieux), j'avais un peu perdu le fil

@Benoit et à JPWEB

Pour moi, ça ne fait aucun doute, puisqu'obligée de voter je serai sans doute le 13 juin et comme le dit Marcel dans un autre billet de ce blog (ils nous prennent pour des cons) je voterai pour un petit parti qui rencontre mon souhait : le RWF
Je préfère cela à l'abstention.
Peu importe si ce petit parti (non subventionné) ne récolte qu'une minorité de voix, l'important c'est qu'il grimpe et montre le ras-le-bol wallon et cela sans animosité vis-à-vis des flamands. Juste montrer que je préfère me tourner vers un peuple dont je partage la culture et la langue et pour les spécificités régionales, j'ose penser qu'on les garderait sans problèmes, il suffit de vivre quelques temps dans certaines régions de France pour savoir qu'elles existent.
Car même si les normands n'aiment pas les bretons (et vice versa), les catalans n'aiment pas les audois (et vice versa) on est loin de cette arrogance flamande qui finalement me fait penser à ce que les hollandais voulaient imposer aux "pays bas du sud" à savoir leur langue et leur religion et........ce fut la révolution.

On peut recourir aux élections et qu'est-ce que cela apportera de différent par rapport à 2007 ? rien et en attendant, le pays n'est pas géré sauf si la minorité francophone accepte les demandes flamandes et ce dans tous les domaines.

Et à ceux qui disent que la Wallonie est mal gérée depuis 40 ans, ils ont sans doute raison mais.... il a fallu plus de 100 ans à la flandre pour se sortir de sa pauvreté et elle n'a pu le faire qu'avec l'argent wallon. Qui avait prévu la crise de 74 et le changement total des données en matière économique et la mondialisation ?
La semaine dernière, je regardais un JT sur une chaîne française dont une interview d'un économiste français qui parlait de la Belgique. Il a dit : lorsqu'il n'y a plus de solidarité entre les différentes régions d'un pays, il n'y a plus de pays.
Il me semble que cela résume parfaitement bien la situation dans laquelle nous sommes mais que personne ne veut nommer car aucun personnage politique n'a les tripes pour le dire clairement.
Il faut aussi savoir que ce n'est pas toujours celui qui demande le divorce qui a tort.

Écrit par : pmf | lundi, 03 mai 2010

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@jpweb: certes je pense comme vous à savoir que la stratégie flamande est de nous assujettir; ceci étant dit je ne peux pas croire que les hommes politiques francophones ne fassent pas la même analyse...dès lors, leur attitude (stratégie ?) m'étonne, me scandalise parfois lorsque dans les media c'est à celui qui sera le plus "belge", à la recherche perpétuelle du bon flamand, toujours à donner des gages de bonne volonté ("je serai bilingue en 2000 disait Onckelinkcx") Je ne les comprends pas, je ne vois aucune vision à moyen terme chez eux. Chez aucun d'entre eux.
Bref, je crois que les flamands nous jeteront quand bon leur semble.

Écrit par : benoit | lundi, 03 mai 2010

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JPBWEB, Je partage totalement votre avis sur le désir qu’aurait la France de récupérer un territoire qui lui a appartenu et une population qui la rendrait aussi importante que l’Allemagne, d’autant qu’elle sait que la « pauvreté » Wallonne est, toute relative.

De plus, connaissant le besoin qu’à Sarko, d’exister d’être grand ... Je suis convaincue qu’il serait heureux de rester dans l’histoire comme le Grand Réunificateur (pensez donc, rares sont les chefs d’état Européens à qui, aujourd’hui, on laisse le loisir de faire des conquêtes…)

Il y a, néanmoins un paradoxe, si Sarko récupérait la Wallonie, il récupérerait du même coup une population, très socialiste, il a bien dû y réfléchir, ne croyez-vous pas ?

Du côté de la Wallonie, nos élus, devraient faire une croix sur leurs avantages, ça doit jouer, terriblement dans leur chef…

Pour la population, je suis témoin, que dans ma région, tout le monde trouverait normal de retourner vers la France d’autant, que nous côtoyons les gens des Ardennes, du Nord, continuellement et qu’il y a entre nous une estime réciproque… Pour ma part, je regretterais de devenir Française, non que je n’aime pas les Français, mais nous y perdrions notre spécificité, notre simplicité, notre absence de quant à soi, notre amabilité…

J’ai vécu à l’étranger, ce qui me permet de vous affirmer que vivre Belge est très agréable. Mes cousins Lyonnais s’émerveillent toujours de notre approche de l’autre et trouvent que c’est contagieux, notre façon d’être, rends les autres plus humains, paraît-t-il, et les Français moins soucieux des apparences…

Je sais, tout le ridicule, qu’il y a à se jeter des fleurs, mais c’est cette bonhomie (Dont je déplore l’absence chez les Flamands) cette absence de besoin d’en jeter plein la vue que je regretterais de perdre… Mais, peut être, nous prendraient –t-ils comme nous sommes…

Reste, que les Flamands nous ont tant seriné, que nous sommes incapables de subvenir à nos besoins, que j’ai très envie de leur faire voir qu’ils se trompent, (ou plutôt, qu’on les trompe)

Mais, tout ceci, n’est que sentiments, je présume, que devant des impossibilités, on fait abstraction des sentiments…

Si l’initiative ne peut venir de France, elle ne viendra pas de Wallonie nos « chefs » ont trop à y perdre et le peuple n’a pas droit au référendum.

Ce que propose Gendebien est si confus, si vague, qu’il me serait très difficile de lui faire confiance (je crois que c’est pareil pour beaucoup de francophones…) L’initiative ne peut venir que de Flandre, hélas !

Mon expérience personnelle, est que le Flamand aime, menacer, brimer, créer des drames, en un mot faire Ch…, mais veut garder sa proie, il en à trop besoin pour exercer son pouvoir, car c’est le seul qu’il soit à même de s’offrir… Le flamand à l’âme d’un petit chef harceleur, un nain qui à besoin de dominer sa victime pour se sentir grand.

Non notre seul espoir c’est Bart Deweever, il s’est tellement intoxiqué lui-même, qu’il croit (je le pense) sincèrement ses propres bobards, par chance, ses amis politiques y croient aussi et maintenant, les partis traditionnels sont face au mur, ou ils jouent le jeu de Bart, ou ils devront, en accéléré, apprendre à leurs ouailles qu’ils leur mentent depuis 60 ans, c’est impossible ! Donc il reste un espoir pour nous qu’ils ont réussi à dégouter complètement, par leur mesquinerie, leurs petitesses

Écrit par : Cassandre | mardi, 04 mai 2010

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@Cassandre: "tout le monde trouverait normal de retourner vers la France d’autant, que nous côtoyons les gens des Ardennes, du Nord, continuellement et qu’il y a entre nous une estime réciproque… Pour ma part, je regretterais de devenir Française, non que je n’aime pas les Français, mais nous y perdrions notre spécificité, notre simplicité, notre absence de quant à soi, notre amabilité…"

De l'art de dire tout et son contraire. Ceci dit vous avez le droit de rester une éternelle provinciale

Écrit par : benoit | mardi, 04 mai 2010

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Benoit, je vais vous faire plaisir, dans ma balade de provinciale, dans les bois provinciaux de la Belle Province… J’ai vécu l’lumination ! Je suis convaincue !

Pas de la nécessité de devenir Française, mais de la nécessité, pour les BXLois de voter, massivement, Maingain et pour les Wallons, de voter massivement (c’est pas gagné !) RWF, pourquoi ? Par ce que les flamands séparatistes et autres, sont allés trop loin, par ce que nos politiciens ont des vues trop courtes, il leur faut, à tous un signal fort, il faut que les Flamands comprennent qu’on ne demande pas à s’accrocher et que les politiciens comprennent que « l’union, fait la force » c’est du passé et bien dépassé, que si union, il y a encore se sera avec une branche moins pourrie que la Flandre …. A partir de là que faire ?

Je crois que dès que j’aurai un moment, je vais pondre un truc dans ce sens adressé à tout mon carnet d’adresses, demandant à chacun de transmettre vous, vous pourriez en faire autant et de même, que notre ami plein d’initiales, qui fut votre allié. (Vous pourriez peut-être aussi faire connaître d’avantage ce que préconise votre parti, car, pour moi, c’est toujours aussi nébuleux)

Voilà, Benoit, ça fait longtemps que vous me tannez, de blog en blog, vous voyez, la persévérance paie, essayez, maintenant de convaincre Zout et vous serez un chef !


Donc, Wallons , pour un signal fort à ceux qui sont prêts à nous vendre RWF et BXlois Maingain … C’est clair, net et précis… On peut avoir, toujours le cœur humaniste, écolo, à gauche et néanmoins voter sur le nom Maingain

Écrit par : Cassandre | mardi, 04 mai 2010

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Chère cassandre: voter RWF sera difficile puisque les listes doivent être déposées pour le 15 c'est à dire dans 8 jours ouvrables. Un scandale de plus dans la grande et belle démocratie belge.
PS/ le programme du rwf n'est en rien "nébuleux" mais il n'y a de pire sourd qui ne veuille entendre

Écrit par : benoit | mardi, 04 mai 2010

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@JPBWEB, Benoît, Cassandre, pmf et consorts

« …l’union de la Wallonie à la France qui doit se faire, c’est du moins mon avis, par adhésion complète au modèle républicain métropolitain. » (JPBWEB)

Si, pour vous, le rattachement est l’ultime vérité, personne ne peut vous empêcher de composer vos réassurances intellectuelles là où vos espérances vous mènent. Tout de même, on ne m’ôtera pas de l’idée que votre romantisme franco-français risque de se heurter à de solides réalités. Et plus encore, lorsque je lis certains d’entre-vous entièrement prêts à une assimilation totale dans le schéma républicain d’une France pour le moins jacobine. Ce projet me paraît totalement ubuesque dans une nation qui rechigne à reconnaître ouvertement un droit à l’identité régionale, que le Conseil Constitutionnel a longtemps jugé incompatible avec le principe d’indivisibilité de la République (même si certaines dispositions, sur les 98 imposées par la Charte des langues régionales, sont respectées). Qu’iriez-vous donc faire, vous, une région gouvernante comprenant un ensemble de politiques fédérées préexistant, depuis quelques décennies déjà, à une entité rattachée, qu’iriez-vous donc faire dans une nation, qui par tradition, est si peu disposée à s’ouvrir spontanément aux spécificités et particularismes régionaux ? Vous croyez vraiment que la Wallonie est soluble dans la République Française ? Vous poussez l’hypothèse encore plus loin que le plus souverainiste de nos souverainistes, Philippe de Villiers, qui, du bout des lèvres, n’imagine lui-même qu’une timide forme de contrat-association. Et encore, seulement et seulement si, aucune autre solution n’est envisageable…

D’ailleurs, contrairement à ce que vous imaginez de l’envie de conquête territoriale arbitrairement attribuée à Sarkozy, et qui règne davantage dans vos fantasmes que dans ses propos, il n’y a que la frange souverainiste de la classe politique française, dont le credo est toujours plus de nation (et moins d’Europe), qui opterait favorablement à ce rattachement. Le reste des élus, comme partout ailleurs, pencherait nettement et raisonnablement pour que la Belgique n’implose pas, au nom d’une stabilité européenne déjà lourdement plombée par les dettes diverses, la menace des marchés spéculatifs et l’ethno-régionalisme rampant. Car même si l’Europe est un puissant contre-poids aux gouvernements nationaux, l’Union Européenne a besoin des États pour fonctionner et installer son autorité. Et je crois, ainsi, qu’elle n’a nulle envie d’ouvrir la boîte de Pandore.

De plus, à l’exception de la langue et de quelques autres réjouissances culturelles ou vacancières, la Belgique me paraît tout de même être le modèle inversé de la France : on est centralistes ; vous êtes régionalistes, voire fédéralistes. Le pacte belge se fonde sur le compromis et la représentation proportionnelle ; la république s'appuie sur le scrutin majoritaire. Nous connaissons de grands écarts de position sur certaines questions comme la loi sur l’euthanasie, les procréations médicalement assistées, le mariage homosexuel, etc… Certes les régions sont dévolues à une certaine forme de décentralisation, mais leurs compétences ne se limitent pour le moment qu’au développement économique, à la formation professionnelle et les lycées, à l’aménagement du territoire et des transports. Aucune région française ne dispose d’un parlement édictant ses propres lois, même si l’Alsace souhaite se diriger vers une nouvelle organisation territoriale, et même si l’Assemblée de Corse peut proposer elle-même des modifications des dispositifs législatifs ou réglementaires, mais obligatoirement soumises à Matignon. Jusqu’à aujourd’hui, toutes les questions de fond se décident à l’Assemblée et au Sénat, à savoir en plein cœur de Paris. La France est-elle réellement prête, structurellement et politiquement, à accueillir une région gouvernante ? Et êtes-vous vraiment sûrs que c’est le meilleur choix pour un mieux vivre wallon ? Une fois le rattachement fait, la région aura autant de devoirs et d’obligations envers la France que de droits. Vous passerez de "l'asujettissement" à 6 millions de Flamands à celle à 64 millions de Français. Réfléchissez bien… :-))

PS : Cassandre, j’ai bien lu votre post sur un autre fil, celui de votre envie de tout casser, pour mieux reconstruire. Je conviens qu’il ne faut pas perdre de vue l’hypothèse d’une partition possible de votre pays. Et qu’il vaut mieux essayer de l’anticiper avec un plan B clair et déterminé, auquel vos politiciens devraient activement songer, au lieu de se chamailler électoralement. Maintenant, je reste persuadée qu’il est toujours préférable d’aider une nation à se remettre sur pied, et la Wallonie a les moyens de le faire, avec le soutien d’une aide extérieure, plutôt que de l’assimiler ou de l’annexer. Pour moi, cette dernière solution n’appartient plus au XXI ème siècle.

Écrit par : Karine | mardi, 04 mai 2010

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@ Cassandre,

En gros, Sarko rêverait d’arrondir la France (comme disait le Général De Gaulle) mais retient son bras parce que la Wallonie est socialo à mort. C’est faire peu de cas de la largeur de vue qui sied à un homme d’état (oui, je sais on parle de Sarkosy, mais quand même). Et qui peut prédire comment voterait al Wallonie devenue française ? Les Allemands de l’Est à peine sortis du communisme ont voté comme un seul home pour la CDU de l’unificateur Helmuth Kohl. Et avec le suffrage uninominal à deux tours, le paysage politique wallon serait chamboulé à loisir.

Pour ce qui est du RWF et de Gendebien, il est difficile de se faire une idée tant la gouvernance de ce parti (comme les autres du reste) semble nébuleuse. A mon sens, le RWF a servi son rôle et dorénavant la fin de la Belgique et l’union à la France ne sont plus le fait d’un groupuscule mais des concepts abondamment débattus dans la pesse et l’opinion. Il est donc préférable en un sens (et je le déplore pour les militants sincères) que le RWF ne puisse pas se présenter à ces élections, les dernières de la Belgique, car aucune voix ne doit manquer pour figer les rapports de force entre partis « de gouvernement » qui seuls seront appelés à accompagner la liquidation de la Vieille Dame.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 04 mai 2010

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@ Karine,

Vos objections sont recevables et je comprends votre surprise. Mais permettez moi de dire que vous vous méprenez sur la Belgique et les Belges. Les Wallons pour ne parler que d’eux, ne sont pas plus fédéralistes que les Français. La Belgique est fédérale parce que c’est la solution qu’on a cru voir à une époque aux problèmes consubstantiels d’un pays artificiel où étaient forcés de cohabiter deux peuples que tous oppose. Et ça ne marche pas. La plupart des Wallons continuent à ignorer voire nier l’existence de ce palier régional, comme je l’indiquais ailleurs sur ce blog.

Je crois que vous vous trompez en imaginant que les Wallons ressentiront le moindre problème à ce que leur devenir soit débattu à Paris dès lors qu’ils feront eux même partie de la France. Vous apportez de l’eau à mon moulin en soulignant que l’union à la France suppose que celle-ci fasse table rase de tout l’héritage encombrant de l’invraisemblable meccano institutionnel belge pour adopter le lot commun de toutes les autres régions françaises. Et il ne s’agit pas de troquer l’assujettissement à 6 millions de Flamands pour l’assujettissement à 64 millions de Français, il s’agit de devenir français et de participer à la vie nationale avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. De pouvoir choisir démocratiquement le chef de l’état et même prétendre soi même à être candidat à cette fonction, chose inimaginable en monarchie chiconnière. Plus pratiquement, élire directement son député qui siégera à l’Assemblée nationale, avoir des ministres wallons au gouvernement de la France, c’est ça être français, ni plus ni moins.

Pour réponde à vote très pertinente question, non la France n’est pas prête à accueillir une région gouvernante et elle ne le doit pas. La Wallonie connaît deux grands problèmes : sa relative arriération économique et son malgoverno. Tous deux sont la conséquence mortifère de la Belgique dominée par les Flamands mais les politiciens wallons qui en sont aussi l’émanation portent eux aussi une lourde responsabilité. Je dis depuis longtemps que ce que la France a de mieux à apporter à a Wallonie, ce sont ses institutions républicaines, son mode de scrutin uninominal à deux tours, sa gouvernance forte et son état respectable et respecté. Vous n’avez pas idée de la défiance qu’ont les Wallons pour leur classe politique et pour leurs institutions. Je suis persuadé que l’idée d’en faire table rase sera accueillie avec enthousiasme par la plupart des Wallons (sauf peut-être les politiciens et leurs obligés, et ça fait un paquet de monde…)

Faites moi le crédit de savoir de quoi je parle. Je réfléchis et débats de ce sujet depuis des années, la gestion du changement et les questions interculturelles, c’est mon métier, je suis wallon et je vis à Paris.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 04 mai 2010

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Si je rejoins Karine sur le peu d'intérêt des élus français pour le rattachement, je donne raison à JPBWEB sur l'envie qu'ont les francophones belges de se débarrasser des multiples niveaux de pouvoirs régionaux parmi lesquels personne ne se retrouve et qui ne sont pas perçus comme plus proche du citoyen qu'un gouvernement national mais comme une multiplication de baronnies qui ne profitent qu'aux élus et à leurs clients rapprochés, je pense qu'il y a une envie de centralisation et de changement de mode de scrutin pour clarifier les débats et c'est du en partie à l'influence du modèle français qui est aussi le nôtre dans la mesure où on est du pays de son PAF (paysage audio-visuel français).

Écrit par : Xarta | mardi, 04 mai 2010

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A ceux qui disent que les francophones n'ont jamais voulu discuter la scission: les Flamands ont-ils accepter de discuter de l'élargissement de Bruxelles?

Non, jamais!

Alors qui est-ce qui n'est pas prêt à négocier?

Écrit par : antoine | mardi, 04 mai 2010

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Karine, ce doit être une question de tempérament ! Un truc usé jusqu’à la corde, je jette, je n’ai pas la patience d’essayer de le rabibocher, avec des ficelles de ci de là !

Mais d’accord, l’annexion n’est pas ma tasse de thé, non plus …Je vois plutôt le vote FWF comme un signal d’alarme.

Karine et (nom d’un chien que c’est difficile toutes ces initiales !) JP : pour Sarko, je suis toujours persuadée, qu’il ferait absolument n’importe quoi, pour se faire mousser, mais, je reconnais que ce genre d’individu me débecte, tout particulièrement, c’est épidermique, un tonneau vide dans la vie, ce peut être drôle, mais quand il a du pouvoir, c’est tragique.

Benoit, qu’est ce que ces manières ? Vous faites un foin du diable pour qu’on vote pour vous et vous n’avez pas encore déposé vos listes ? Au boulot mon vieux, au boulot…Moi je veux bien voter, mais démènez vous un peu…Hier j’ai vu le PTB qui s’activait drôlement !

Et, Benoit, accessoirement, je veux bien voir, mais comme pour le PTB, je n’ai jamais été passionnée au point de faire une recherche, je vais le faire, bien que je vienne déjà de me taper les statuts d’un, à naître, nouveau parti, qui n’est qu’un petit -fils de Poujade… Les partis politiques manquent d’originalité cette saison !

Écrit par : Cassandre | mercredi, 05 mai 2010

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@ tous ceux qui rêvent d'une wallonie indépendante:

http://www.gewif.net/index1.html

Écrit par : benoit | mercredi, 05 mai 2010

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