mardi, 30 novembre 2010

Quand Ivan De Vadder plaisante sur le «collaborationnisme» des Germanophones.

Les Francophones sont souvent accusés de prétendre que les Flamands seraient, comment dire, mus par une nostalgie d’un certain régime, euh… enfin, vous voyez, quoi. On suppose donc qu’il n’y a pas plus prudents sur ce terrain que les journalistes néerlandophones belges. Eh bien, figurez-vous qu’ils ont quand même un humour, disons, eh bien, euh… bizarre, quand ils parlent, par exemple, des Germanophones, donc, d’une certaine manière, des Allemands. Vendredi, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une suite de gazouillis (ma traduction française pour «tweet») suite à une info «twittée» par Ivan De Vadder en personne, auteur de l’émission de la VRT sur le Plan B.

Ivan De Vadder : «BRF zendt woensdag een Duitse versie uit van ‘Plan B’ in het Duits #dontmentionthewar». En français, ça donne : « La BRF (télévision belge de langue allemande) diffuse mercredi une version allemande de ‘Plan B’ en allemand #neparlezpasdelaguerre».


Le «hashtag»(1) #dontmentionthewar a attiré mon attention. Que voulait dire le journaliste de la VRT avec ce «ne parlez pas de la guerre» ? On pouvait à tout le moins supposer que «Darth Vadder» évoquait la collaboration des Germanophones pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce que j’en ai compris, à brûle-pourpoint, c’est grosso modo «les Wallons nous reprochent notre collaboration passée, à nous les Flamands, alors qu’ils ne disent rien aux Germanophones, qui ont bien plus collaboré que nous». Oui, Twitter, ça se lit entre les lignes.

Évidemment, on peut se dire aussi : «Ivan De Vadder a oublié d’ajouter un smiley» qui aurait relativisé son «gazouillis». Seulement, il y a un «mais». Quelques minutes après ce premier twit, le même De Vadder répercutait un gazouillis d’un autre gazouilleur, qui mettait les pieds plus profond encore dans le plat : «RT (2) @SpiessensGeert : @tomongena @Peterdelobel @vadderi : als het Der Untergang niet wordt, ben ik al content.» Traduction du message de Geert Spiessens (collaborateur de l’Open VLD) : «Je serai déjà content si ça ne devient pas Der Untergang.» Là non plus, pas de smiley, mais un ton «humoristique», difficile toutefois à prendre tout à fait au second degré. Il y a dans ce texte une très grosse faute de goût, à stigmatiser toute une communauté pour sa soi-disant propension à la collaboration — l’humour ne permet pas tout ! D’autant que la plupart des gens des Cantons de l’Est qui ont effectivement collaboré entre 1940 et 1945 (et parfois même avant) sont aujourd’hui six pieds sous terre !

Alors qu’Ivan De Vadder répercute le message de Geert Spiessens, Tom Ongena répond : «Zolang ze het niet vertalen als «Plan B : die Endlösung?» is het goed zeker ?» «Tant qu’ils ne traduisent pas «Plan B : la Solution finale ?», c’est déjà bon, non ?» Aïe. Un autre internaute précise alors «faites bien attention, parce qu’en 44 (sic), les Allemands avaient aussi un Plan B (qui signifiait alors ‘la guerre’).»

Après avoir lu tous ces gazouillis qui me paraissaient mélanger allemand, germanophone, nazi, enzovoort, je me rue sur mon iPhone, et je réponds alors sèchement à la bande des quatre précitée : «Heil en Zege (gelezen op een site van een Vlaams Belanger)», donc : «Sieg Heil (lu sur un site d’un sympathisant du Vlaams Belang).» Le flux apparemment germanophobe (mais humoristique, hein !) de «nos amis journalistes flamands» s’arrête alors tout net. Par ce «Heil en Zege», je faisais allusion au site «Geen Linkse taal in mijn Klaslokaal», géré par la NSV (cercle d’étudiants nationaux-socialistes flamands et pouponnière du Vlaams Belang), où certains commentateurs se lâchent impunément, aujourd’hui même, en utilisant ce slogan indubitablement (néo-)nazi, sans qu’aucun modérateur n’intervienne. Une façon de rappeler à De Vadder et consorts que ce n’est pas la collaboration passée des Flamands qui pose problème — elle n’a rien à envier, bien sûr, au fanatisme d’un Degrelle, par exemple —, mais bien l’entretien constant et public de l’héritage de cette collaboration, particulièrement à travers le Vlaams Belang, le Voorpost, la NSV, la NSJV, le VNJ, le Sint-Maartensfonds, etc., que fréquentent des membres de la N-VA, du TAK, du VVB, etc. sans la moindre résistance des médias, si ce n’est quelques articles dans De Morgen, et une opposition active, mais moins publique, de l’AFF (front antifasciste), de Blokbuster, du PVDA (Parti des Travailleurs de Belgique).

Petite leçon d’histoire à Ivan De Vadder : contrairement à la Flandre et à la Wallonie, qui n’ont jamais été annexées par les nazis, les Cantons de l’Est sont redevenus allemands dès l’entrée des troupes du Reich en 1940. Bien sûr, celles-ci ont alors été accueillies en libérateurs par beaucoup de Germanophones. Mais il faut se replacer dans le contexte de l’époque : les Cantons n’étaient Belges que depuis une petite vingtaine d’années, et la Belgique n’avait absolument rien fait pour soutenir leur développement. C’était un peu une prise de guerre qu’on continuait de «punir», souvent inconsciemment, toujours par omission, après la boucherie de 14-18. Tout comme le mépris pour le «flamand» a suscité des vocations collaboratrices compréhensibles (mais pas plus pardonnables pour autant) en Flandre, les Germanophones ont un peu vite pensé que leur rattachement à l’Allemagne était une libération, plutôt qu’une occupation.

Il y a néanmoins eu là-bas (aussi) un réseau de résistance actif pendant toute la guerre. Mais si l’on se place dans une perspective de nations, et si l’on tient compte du fait que de 40 à 44, les «Cantons rédimés» n’étaient pas belges, mais faisaient intégralement partie de l’Allemagne, l’on comprend que la Wehrmacht n’était pour sa part rien d’autre que l’armée nationale des Germanophones de 40 à 44, et que les habitants des Cantons «périmés» qui ont revêtu l’uniforme de cette armée ne peuvent être considérés comme traîtres. S’ils ne l’avaient pas fait, ils auraient été, tout simplement, passés par les armes pour désertion. Alors que les collaborateurs wallons, flamands et bruxellois, eux, ont aidé l’occupant, l’ennemi, et doivent invariablement être considérés comme traîtres à leur patrie, en sus de leur participation à un régime génocidaire.

On ne peut pas fustiger une communauté sur base des actes de ses ancêtres. Et c’est encore plus déplacé de la part de journalistes flamands qui, aujourd’hui, omettent d’élever la voix sérieusement pour condamner les innombrables, les insupportables honneurs rendus plusieurs fois par an à des August Borms (qui visita Auschwitz en 43), Staf De Clercq (qui prônait l’expulsion des Juifs, et dirigeait un parti qui a activement participé à la Nuit de Cristal anversoise), aux Waffen SS flamands (qui étaient bien loin d’être tous de pauvres Flamands embrigadés à leur insu dans cette armée raciste et étrangère…) ou encore, cerise sur le gâteau, quand Bart De Wever prétendit que l’administration d’Anvers avait, lors de sa rafle du Vel d’Hiv’ à elle, été la «victime» des nazis, confondant honteusement soumission vitale et complicité. La presse flamande a réagi, mais quand Pierre Mertens a utilisé le mot «négationniste», elle n’a pas suivi, bien au contraire. Or, Pierre Mertens avait raison.

Je relève encore cette certitude d’un journaliste de la VRT, qui m’a expliqué récemment que les résistants flamands réglaient en fait des comptes personnels lorsqu’ils assassinaient un VNV (parti collaborationniste qui, entre autres, gérait la sécurité du rail). Dame ! C’est ce qu’a suggéré à trois reprises le président du Parlement flamand Jan Peumans, dont un résistant a exécuté l’oncle, districtleider (chef de district) du VNV antisémite, délateur, assassin. Ce «brave oncle» donnait cours armé (une prérogative que les Allemands réservaient aux gens les plus sûrs). Humo a eu beau attaquer Jan Peumans dans un excellent reportage de trois pages sur la résistance flamande, personne n’a suivi ces redresseurs de torts bienvenus, et surtout pas la VRT. Or, ils auraient dû !

Car un argument rend la version de Peumans bien moins crédible que celle des résistants flamands dans Humo (qui ont affirmé que l’oncle, Juul Peumans, était armé, et fut abattu sur ordre) : si vous voulez assassiner des gens pour régler des comptes personnels, vous ne le faites pas au moment de l’Occupation, où cela peut vous valoir une exécution sommaire. Vous attendez plutôt la fin de la guerre, comme l’ont fait beaucoup de résistants de la dernière heure, pas toujours honnêtes, ceux-là. Et là, vous passez pour un héros, et au pire, vous prenez quelques années de prison, le plus souvent avec sursis. Les résistants n’étaient pas des imbéciles ! Prendre les armes pendant l’Occupation représentait un risque considérable. Du reste, s’il y a des gens qui étaient bien placés pour régler des comptes en cette époque obscure, c’était bien ces putains de collabos. Dont, évidemment, l’oncle du président du parlement flamand.

Je m’interroge. Qu’est-ce qui empêchait Peumans de dire : «mon oncle était un collabo, et je suis en état intellectuel de me distancier de sa honteuse trahison» ? Pourquoi le collègue de Bart De Wever s’est-il cru obligé de confondre deuil familial et politique (et quelle politique !), en jetant l’opprobre sur… la résistance flamande ! Car oui, elle a existé, elle fut vivace, il y a eu des héros, mais étrangement, on laisse les descendants de leurs ennemis colporter aujourd’hui en Flandre une image pour le moins suspecte de cette résistance.

Les plus audacieux en concluront que Peumans a plus de sympathie pour les ex-nazis (flamands) que pour les ex-résistants. Si ça, ce n’est pas un argument qui permet à certains de se croire autorisés à traiter tous les Flamands de nazis (ce qui est évidemment scandaleux), je ne m’appelle plus Marcel. Autrement dit, la N-VA, les médias flamands, les autres politiciens trop tolérants portent eux-mêmes une grave responsabilité dans la mauvaise image qu’une certaine Flandre répand sur l’ensemble de la région flamande, qu’elle désinforme copieusement par la même occasion. Quand De Standaard laisse Bart De Wever publier un papier où il pointe le «négationnisme» wallon face à la collaboration passée, alors que quelques mois plus tôt, Le Soir a publié un cahier spécial sur… Degrelle, le journal se fait complice de cette distorsion médiatique. La question qui reste en suspens est : à qui profite ce crime ?

Ça montre en tout cas à quel point la mythologie conçue et développée après-guerre par les ex-Waffen SS, les ex-collabos, et leurs suiveurs (certains VU, le VMO, le Vlaams Blok, le St-Maartensfonds, certains N-VA, etc.), a fini par infecter, aujourd’hui, une certaine élite médiatique et politique flamande, qui confond tout, mélange tout, et tend un doigt accusateur vers une région et une langue qui ont, elles, su tirer les leçons de l’Histoire. Tentez de rendre leur honneur aux nombreux résistants flamands aujourd’hui présentés comme des «assassins», des gens qui «réglaient des comptes personnels», ou des «crapules de rue» (dixit Jan Peumans), et Terzake distordra votre message pour vous faire dire que «tous les Flamands étaient des collabos». Oui, ça me fout en rogne.

On me dira : «ce ne sont que quelques twits ». Voire ! Cette semaine ne se prêtait-elle pas, justement, à une prise de conscience du caractère public, et non ludique, du Web 2.0 (blogs, Facebook, Twitter,…) ? Bart Debie, ex- commissaire de police d’Anvers, et collaborateur du Vlaams Belang, vient en effet d’être viré (3) de son parti pour s’être (apparemment) réjoui sur sa page Facebook de l’aggravation du cancer de Marie-Rose Morel, ex-membre du Vlaams Belang, qui a quitté le parti voici quelques mois suite à de graves tensions internes, mais aussi pour mieux lutter contre la terrible maladie qui la touche (4). Ayant obtenu d’un tribunal que le site qui avait révélé l’affaire, Apache.be, publie un droit de réponse, Bart Debie a en fait contribué à officialiser le caractère public de Facebook. Et alors, une chose est sûre : si les «mauvaises pratiques» sont punissables sur Facebook, elles le sont d’autant plus sur Twitter, où les profils sont publics par défaut. J’avais d’ailleurs publié un article (titré Van Quickenvlaams) sur le flamingantisme apparent de Van Quickenborne. Mon billet partait du principe que Twitter était un mode de communication public et que donc tout ce qu’un politicien y disait était également à considérer comme une déclaration publique. Des journalistes connus et reconnus doivent évidemment être considérés comme des personnages ô combien publics lorsqu’ils parlent en leur nom propre. Ma réponse à Ivan De Vadder et consorts sera donc résumée en un hashtag : #dontmentionjanpeumans.

 

Notes

  1. un hashtag est un mot ou une suite de mots précédés d’un dièse (#) qui permet de créer des listes thématiques. Ainsi, le référentiel #BeGov (utilisé pour tout ce qui concerne la formation du gouvernement belge) inséré dans un message Twitter permet de le faire figurer dans la liste #BeGov où un lecteur peut alors lire tous les messages portant sur ce sujet. Certains utilisateurs utilisent le principe du hasthag pour donner un éclaircissement ou faire une remarque sur leur message, ce qui est le cas ici.

  2. un RT est un renvoi d’un gazouillis reçu ou lu ailleurs. Il ne reflète pas forcément l’opinion du «retweeteur».

  3. Bart Debie est l’ex-commissaire en chef de la Police d’Anvers et ex-conseiller communal du parti dans la même ville. Il a été condamné le 31 janvier 2008 à 1 an de prison ferme et à 5 ans de retrait de ses droits civiques pour avoir laissé ses policiers user de violence contre une famille turque, accusée à tort de tapage. Coups et blessures, insultes racistes, faux procès-verbaux, détournement et perquisitions illégales n’ont pas empêché le Vlaams Belang de reprendre quasi immédiatement ce repris de justice sans son payroll. Ces délits juridiquement reconnus sont donc visiblement moins grave pour le parti national-raciste que de se réjouir de la maladie probablement fatale d’une ex-Vlaams Belang. Ivan De Vadder (il faut bien que je lui reconnaisse ça) a d'ailleurs fait remarquer (également sur Twitter), que Roelandt Raes, condamné pour négationnisme, était toujours sur la liste salariale du Vlaams Belang.
  4. J’avais fustigé sur ce blog la complaisance de certains médias flamands à donner des nouvelles de l’état de santé de Marie-Rose Morel, atteinte (très jeune) d’un cancer potentiellement fatal. Ce n’est pas Marie-Rose Morel que je visais, c’eut été injuste et cruel, mais bien le fait que des journaux choisissent de relayer le témoignage évidemment poignant d’une députée Vlaams Belang, alors qu’il y a des centaines de personnes qui vivent le même drame, tiennent des blogs, militent pour un meilleur suivi de la maladie. Sachant la sympathie naturelle (et bienvenue) dont une jeune mère combative, peut-être condamnée, éveille chez tout un chacun (moi y compris), il est immanquable qu’une partie de celle-ci fasse tache d’huile sur le parti lui-même. Je trouve donc parfaitement déplacé l'usage fait par certains médias de la maladie d’une personnalité d’extrême droite. Mais aujourd'hui, Marie-Rose Morel ne faisant plus partie du parti, la question se pose évidemment sous un angle tout autre.

02:37 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (127) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Hoe onnozel kunt ge zijn. Er wordt daar verwezen naar een legendarische quote van John Cleese in Fawlty Towers. Het heeft dus niks te maken met lachen met collaboratie.
Alles is precies goed om wat hatelijk commentaar te kunnen geven, zelfs de feiten wat verdraaien.

Écrit par : Jeroen | mardi, 30 novembre 2010

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La propagande ne marche plus qu en Flandre, l ami.

[Slogan nazi effacé. Ps de slogans dans mes commentaires, sauf lorsque vous citez clairement une source connue. ]

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

"Der Untergang" ? Fauwlty Towers ? Ha!

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

marrant, sur un blog du belang pas de souci, c est ok de dire H... en Z..., mais pas sur un blog francophone...

Ils font chier ces francophones... -)

(c etait une boutade hein msel, me demandais s il aurait compris le second degre -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

Oui, Don, parce que si l'on sort votre commentaire du contexte, on pourrait me reprocher de ne pas censurer ce que je reproche au Vlaams Belang (ou plutôt à la NJSV) de ne pas censurer. Et puis, ces choses-là, on ne doit les dire qu'en faisant clairement référence à quelqu'un qui aurait utilisé cette citation.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

Le diable est dans les details.

P'tain, "ils" sont partout.

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

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Un lien fb tres interessant...
Le groupe s appelle "exit de wever", est flamand, et propose plein des liens interessants vers des sites et journaux flamands, allant a l encontre de la "pensee unique".

http://www.facebook.com/group.php?gid=129877550375659#!/group.php?gid=129877550375659&v=wall

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

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http://www.youtube.com/watch?v=yfl6Lu3xQW0

le clivage culturel en Belgique est tellement abyssale.... par force de vouloir doubler tout en français vous vous enfermez dans votre monde linguistique et ne comprenez plus le second degré d'un simple tweet..

Écrit par : luc | mardi, 30 novembre 2010

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@Luc, pas si abyssal que ça. Il y a comme qui dirait "le contexte". De Fawlty towers, ça part tout de suite à Der Untergang et Die Endlösung… ce qui montre bien que la remarque #dontmentionthewar n'était pas aussi "innocente" que ça. D'ailleurs, si ça s'était arrêté là, je n'aurais rien écrit.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

Après la leçon d'histoire, la leçon de culture:

http://www.youtube.com/watch?v=7xnNhzgcWTk

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mardi, 30 novembre 2010

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merci pour le lien je regarde toujours ça avec plaisir

You started it! No we did not start it! Yes you did, you invaded Poland!

Écrit par : thomas | mardi, 30 novembre 2010

Je constate que les flaminds des gattes sont au rendez-vous. Comment ? Je vous ai insultés ? Mais ne voyez-vous donc pas l'humour qui pointe dans mon message ? D'ailleurs j'en riz.

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 30 novembre 2010

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vous ne vous trompez pas de sujet ?

Écrit par : luc | mardi, 30 novembre 2010

@Luc : mais non, c'est une page consacrée à l'humour, non ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

@Marcel

Aîe aïe aïe...

- Crucifixion?
- Yes...
- Good, out of the door, line on the left, one cross each.

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 30 novembre 2010

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@Endadine

- Crucifixion ?
- Er… No. Freedom for me
- What ?
- Er… freedom for me. They said I haven't done anything, so i can go free and live on an island somewhere.
- Ow ! Jolly good one… off you go, then !
- Nah ! I'm only pulling your leg, it's crucifixion,really.

http://www.youtube.com/watch?v=Dr9VDZuSyQE

#etpourleswallonslamêmechose

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

@ Marcel,

- Cherchez la vache.
- Quoi?
- Mais cherchez la vache!


- RUN AWAY RUN AWAY

Écrit par : Pieter-Jan | mardi, 30 novembre 2010

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"Fetchez" la vache !

(Ce qui est aussi français que "parking" est de l'anglais pour une aire de stationnement)

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 30 novembre 2010

Tres juste Jean-Marc L., mais genial neanmoins

Écrit par : Pieter-Jan | mardi, 30 novembre 2010

Pour le coup, je dois dire que le "Don't mention the war" me fait immédiatement penser à Basil Fawlty avec cette scène LEGENDAIRE de Fawlty Towers où des touristes allemands résident dans l'hôtel...

je suis d'accord avec tout ce que vous dite sur la complaisance envers les collabos, mais l'exemple choisi (ce tweet) est un peu faible. Les "RT" par contre sont d'un niveau vraiment pitoyable.

Écrit par : thomas | mardi, 30 novembre 2010

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Ce n'etait biensur pas un exemple mais bien une excuse, ca faisait bien trop longtemps que Marcel n'a pas pu citer Borms et De Clercq.

Tous ensemble: "Every sperm is sacred ..."

Écrit par : Pieter-Jan | mardi, 30 novembre 2010

@Pieter-Jan : non, c'était ni un exemple ni une excuse, ça m'a simplement choqué. Et il faut bien citer nos amis Borms et De Clercq de temps en temps, puisque la VRT ne s'en occupe pas. Demandez à 10 Flamands qui était Staf De Clercq, et demandez à 10 Wallons qui était Léon Degrelle. Le résultat (je l'ai fait, bien sûr) donne une petite idée de l'idiotie de l'article de Bart De Wever : les Flamands ne savent pas grand chose de leur nazi numéro un. Les Francophones, en revanche…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

But the flemish one is beeeetteeeer, if french is spooken, god is quite upseeeet

Écrit par : thomas | mardi, 30 novembre 2010

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Ce hashtag me montre que Ivan de Vadder est tout aussi lourdingue sur le sujet que Basil Fawlty. C'est tout de même de la bonne grosse vanne de blaireau. La différence est que l'un est journaliste et l'autre, un personnage de fiction. Quoique, pas si fictionnel que ça, il faut reconnaître que B. Fawlty représente une catégorie de Brits assez arrogante, conservatrice et xénophobe - d'ailleurs, si Cleese s'était trop éloigné d'une certaine réalité, il ne serait pas aussi drôle. And he's damn funnier than this de Vadder - qui n'a d'ailleurs jamais eu vocation à faire marrer la planète, comme ses tweets l'attestent.

Écrit par : Karine | mardi, 30 novembre 2010

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@ Karine

Arrogante, conservatrice et xénophobe.
Je vous fais remarquer que Cleese se fout ici des Brits arrogants, conservateurs et xénophobes.
Ce serait difficile de trouver un club plus à gauche et "progressiste" que les Monty Python.
Il n'a évidemment pas la finesse de Bigard...:)

Écrit par : traveller | mardi, 30 novembre 2010

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OK, Traveller, je vous offre une seconde chance. Same player shoots again. Lisez attentivement ces 2 phrases et expliquez-moi la différence :

"B. Fawlty représente une catégorie de Brits assez arrogante, conservatrice et xénophobe - d'ailleurs, si Cleese s'était trop éloigné d'une certaine réalité, il ne serait pas aussi drôle."

"Cleese se fout ici des Brits arrogants, conservateurs et xénophobes."

I'll be fair. Je mettrais ça sur le compte d'une lecture un peu expéditive.

Sinon, Traveller, je voulais savoir : votre délicieux préambule "arrogante, conservatrice et xénophobe" m'était-il personnellement réservé ? Si oui, c'est un bonheur venant d'un type qui soutien le VB. Ou l'art de la poutre (je parle de celle dans l'oeil, hein...). Si moi, je suis conservatrice, c'est vrai que vous, en revanche, vous nous avez régulièrement prouvé à quel point vous étiez superbement progressiste ! Ceci me confirme pile dans le mille, qu'en plus d'être fin politologue, vous êtes aussi fin psychologue. A m'mote, Marcel va querre eud's' caïelle de rire et nous étranner de traviole sin stoemp/porion/saucisse avec vos carabistoules eu'd radoteux !

Écrit par : Karine | mardi, 30 novembre 2010

Ca faisait longtemps que j avais plus vu quelqu un laisser une chance a traveller...

Vous etes trop bonne, Madame -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

@travelwanker

C'est toi qui a la finesse de Bigard, t'as strictement rien compris à ce qu'a écrit Karine et t'es encore à te pousser du col façon "reculez-vous, je vais vous expliquer". T'as rien à "faire remarquer" ! Faut voir un toubib mon vieux, tu crois que t'es premier et en fait t'as toujours un tour de retard.

:)))

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 30 novembre 2010

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@Endadine : évitez le "wanker" après le "traveller", s'il vous plaît (ou alors, tu mets un putain de smiley pour montrer que tu plaisantes, Endadine Agat :-))) (je plaisante) (c'est juste pour rire).

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

Isabelle, tu serais gentille de pas piquer mes répliques, c'est exactement ce que je t'ai écrit (évidemment nettement mieux) hier... :)))

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 30 novembre 2010

Marcel,

Et quand je ne plaisante pas , je mets quoi ?! :)))

Bon, pour me faire pardonner, voici un sketch que je dédie tout particulièrement à travel...ler. Au terme de cette année 2010, il l'a bien mérité :

http://www.youtube.com/watch?v=MqObJtGrKaA

:))))))))))))))))))))))

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 30 novembre 2010

@ Isabelle

La faute à mon père, la première fois qu'il m'a vu, il m'a pas reconnu.

Et "pervers", vous me flattez ! :)))

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 01 décembre 2010

@ Isabelle

Quoiqu'à la réflexion, comme vous ne dirigez pas votre commentaire, je me demande s'il n'était pas adressé à Bart De Wever. Auquel cas, la description est parfaite.

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 01 décembre 2010

@ Isabelle

http://images.commeaucinema.com/news/208_48202.jpg

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 01 décembre 2010

Da is ne fawlty towers quote wa, idioot.

Écrit par : DK | mardi, 30 novembre 2010

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Le même Ivan De Vadder intervenant dans Matin Première en mai 2010:
"Ivan De Vadder, journaliste politique à la VRT, partage cette opinion selon laquelle les francophones n'ont pas compris la nouvelle logique de la Belgique fédérale. Et, dit-il, "c'est l'opinion d'une large majorité du public en Flandre. C'est l'idée que, si nous on part à l'étranger, et bien on s'adapte. Et ça ne se fait pas, surtout dans les environs de Bruxelles. Cela agace les autochtones qui vivent là depuis des années."

S'il faut encore faire un dessin pour comprendre où il se situe...

Écrit par : 2B | mardi, 30 novembre 2010

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"Les autochtones". Eh ben. Il fallait l'oser, celle là. Waga Waga !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

...et toujours De Vadder de dire plus loin: "Il y a deux pays dans ce pays", abonde Ivan De Vadder : "Quand on franchit la frontière linguistique, on se trouve dans un autre pays".
http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/une-belgique-deux-pays-cest-la-vision-flamande-219187?page=1

Ça c'est du journalisme pour vous ? (Nous sommes alors AVANT les élections)

Écrit par : 2B | mardi, 30 novembre 2010

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Quelques morceaux choisis de la conférence de BDW au Cercle de Wallonie:

"Merci de m'avoir invité, car tous les journalistes francophones vous ont dit comment avez-vous pu l'inviter Il faut dire qu'on m'apelle dans un certaine presse le Milosevic flamand"
=> Calimero, mero, ...
=> Marcel faites-vous partie de cette presse? ;)

"Le fait que les flamands veulent une plus grande autonomie n'est pas une vengeance du passé."
=> si il le dit!

"Une petite culture doit se défendre contre une grande. Quand une petite culture est confronté à une grande, si elle ne se défend pas, elle disparaît."
=> bouh ces méchants qui nous attaquent? Ou je comprend mal, c'est la culture francophone qui doit se défendre? Vision internationaliste et ouverte sur le monde? N'en déplaise, aucune loi ou argent n'a réussi ou ne réussira à sauvegarder une culture... les langues naissent et disparaissent par opportunisme et surtout fainéantise...

"Contrairement à d'autres, je veux encore que les communautés se rencontrent en Flandre. Mais Bruxelles, c'est en territoire flamand. Bruxelles sera gérée par elle-même, mais sera un territoire partagé par les deux communautés."
=> Il est quand même temps que ces fransquillons de Bruxellois se souviennent qu'ils sont flamands!

"Il aurait fallu faire une vraie démocratie, mais les francophones ont fait de la Flandre une sous-nation puis, parfois, une contre-nation"
=> la boucle est bouclée...


Mais non il n'en veut pas au francophones. Quand allons-nous ouvrir les yeux et simplement accepter la réalité? Hein bema, travellers and co?

C'est moi ou il y a comme certaines choses qui ne klop pas dans tous cela?

Écrit par : vwa | mardi, 30 novembre 2010

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j'ai été un peu vite... pas relu... désolé...

Écrit par : vwa | mardi, 30 novembre 2010

@vwa : non, moi je l'ai comparé à Franjo Tudjman, pas à Milosevic. Ce que je lis me donne raison.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

C'est évidemment de l'humour historique, un humour très anglo-saxon auquel les Francophones ne comprennent rien, eux qui sont toujours très graves sur ces questions, assez emmerdants il faut dire, des pisse-vinaigres. L'humour francophone belge, c'est du surréalisme pas bien dangereux, les Flamands pour le coup ont compris ce qu'est un humour de qualité.

Pour le reste, il faudra un jour que l'on se pose la question de la légitimité de l'inclusion de ces Allemands dans la Belgique de 1919, et du bien-fondé du lavage de cerveau qui a fait de ces Allemands des Belges exemplaires, du moins dans le verbe, dans la mesure où dans les faits, il n'y a rien de moins belge que la Belgique allemande. Ces gens-là sont allemands, et au delà de la collaboration, on peut au moins admettre la réalité de leur sentiment national à l'égard de leur mère-patrie, qui est allemande, c'est ainsi.

Écrit par : Outre-Quiévrain | mardi, 30 novembre 2010

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Ma réponse, en sifflant "always look on the bright side of life", c'est ici : http://www.youtube.com/watch?v=8tajZFsy7Rc&feature=fvst

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

Devra un jour se poser la question de la légitimité qu'a Mère Nature a doter les flaminds des gattes d'un cerveau, si c'est pour s'en servir de manière aussi lamentable.

You're a looney.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 02 décembre 2010

Il y a quelque chose qui ne "kloppe" pas, en effet... Toute prise de position de De Wever actuellement nous fait tendre vers une explosion du pays. Si réellement il souhaitait une "transition en douceur", il laisserait aller le consensualisme habituel, les changements seraient progressifs sur une période relativement longue (10-15ans), mais il semble que "Stratego" ait peur de perdre la main et souhaite un changement plus radical.

Quant aux références à nos amis germanophones, on ne peut pas vraiment les considérer comme "collabos" puisqu'ils "retournaient au pays" après 22 ans. D'ailleurs, à ce tarif là, il faudrait inclure les populations germanophones des Sudètes, de la Lorraine, de l'Alsace,... Bref, quelques centaines de milliers qui virent la Wehrmacht comme leur armée propre. C'est un évènement qui a marqué les populations et que beaucoup ont regretté. Ce partant, pourquoi les élites flamandes ne regrettent pas leur système collaboratif de 40-44? Parce qu'ils étaient encore marqués par les propositions allemandes de 14-18? Certaines idées fédérales des élites francophones dans les années 20-30 et 50-60? Confusion des rôles et caractéristiques entre les anciens oppresseurs flamands et les wallons nouvellement francisés à la même époque?

Un peu de tout ça, je pense. Mais il est des passages de l'histoire sur lesquelles nous ne devrions pas avoir de contrôle, au sujet desquelles on ne devrait plus rien changer dans leur explication (sauf documents importants)... bref, sans utiliser la propagande historique, digne des pires totalitarismes,...

Écrit par : Cédric G-L | mardi, 30 novembre 2010

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@ Cedric G-L

Stratego n'existe plus, ce qui etait la plus grande indication de son desir de cooperation.
Les 10/15 ans dont vous parlez sont desires par le PS parce qu'ils pensent que c'est le temps necessaire de remettre la Wallonie sur pieds avec l'argent Flamand.

Écrit par : traveller | mardi, 30 novembre 2010

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Traveller,

Il y a toujours des "non-dits", rien ne les empêche d'avoir un "Stratego-bis", plus discret et, sans doute, plus restreint. Quant aux 10 à 15 ans, je me fiche de ce que pense le PS. Je considère que c'est un temps raisonnable pour que toute organisation puisse prendre la mesure de ses nouvelles attributions.

Et arrêtez de parler d'argent flamand, l'argent n'a ni odeur, ni nationalité, le hasard économique le mène dans les mains de certains, puis il repart au bénéfice d'autres... La seule différence est de savoir qui le gèrera sagement et qui pas. N'y voyez pas ici de boutade "anti-flamand", tant le Nord que le Sud n'est apte à gérer sa fortune sagement... Suffit de voir, dernièrement, le cas Opel Anvers, comparable à la volonté wallonne de sauver la sidérurgie. Et ensuite? Volvo? Ford? Ni le Nord ni le Sud n'accepte la transformation économique en cours. Suffit de voir le peu de formations proposées en TIC, pour lesquelles les places sont chères alors que c'est, à moyen terme, un secteur stable. Ou encore considérer les budgets alloués à la recherche, ridiculement bas quelque soit la région considérée, alors que c'est ce qui crée la première richesse d'une société occidentale...

Bref, Traveller, vos arguments furent bien plus étoffés il y a quelques temps, au contraire de celui avancé ici...

Écrit par : Cédric G-L | mardi, 30 novembre 2010

@ Cedric G-L

C'est Magnette qui a dit que la Wallonie a encore besoin de "solidarite" pendant 15 ans et je ne vois pas qui va payer sinon les Flamands?
Le PS ne voit que cela, le clientelisme est vraiment leur raison de vivre.
Ne m'accusez donc pas de ne pas voir clair, sinon dites moi ce que Magnette a voulu dire d'autre.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 décembre 2010

Magnette s'est décrédibilisé avec sa plaisanterie au Nième degré sur le rattachement à l'Allemagne.

Écrit par : gerdami | mercredi, 01 décembre 2010

@ Karine

Dans ma tete j'ai remplace B. Fawlty par Cleese, beaucoup trop rapide, je l'avoue, vous avez donc raison.

Écrit par : traveller | mardi, 30 novembre 2010

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Un autre exemple d'humour et de (fausse) auto-dérision de grande qualité:
http://bit.ly/9AGHv3

Écrit par : 2B | mardi, 30 novembre 2010

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...je disais ça avec smiley, of course :-/

Écrit par : 2B | mardi, 30 novembre 2010

Marcel,

Derrière votre traque des manifestations pro-collaborationistes, on sent une volonté de faire à tout prix un lien entre "neo-collaborationisme" et nationalisme flamand, dans le but de disqualifier ce dernier.
Philosophiquement, cela me parait un peu malhonnete: ce n'est pas parce que certains nationalistes sont des nostalgiques de la collaboration que tout les flamingants le sont.
Il me semble que ce n'est pas trés contructif non plus: si vous croyez encore à une Belgique unitaire, cela ne me semble pas opportun de crisper la moitié ou plus de vos interlocuteurs flamands alors qu' il s'agit de tenter de les rallier à un avenir en commun.
Et meme si vous vous ete résigné à la séparation, vous avez aussi intéret à ménager vos interlocuteurs afin de ménager les meilleures conditions de divorce.

Le pays est un navire qui s'enfonce lentement pour cause de voie d'eau communautaire et qui risque de rencontrer trés rapidement l'iceberg de la crise de la dette souveraine.

Écrit par : fb | mardi, 30 novembre 2010

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Ouche le raisonnement !
Surtout ne pas les crisper ! Chuuut, ça va aller... Un bon gros ventre mou pour réveiller le peu qui reste de résistance au nationalisme flamand grandissant. Pfff...
Pensez-vous que précisément au moment d'un éventuel choc avec cet iceberg [la dette souveraine], les flamingants seraient tout-à-coup tout miel ? Prêts à oublier leurs griefs ?

Écrit par : 2B | mardi, 30 novembre 2010

@fb : je vais même plus loin : je dis que ce nationalisme précis (celui développé par la N-VA particulièrement) puise ses sources dans le nationalisme qui a aussi, en Flandre, donné lieu au collaborationnisme, et que si le VNV a si facilement cédé aux théories fumeuses du nazisme avec une majorité d'autres organisations que je qualifie non pas de flamingantes, mais d'ultraflamingantes (De Vlag, de Zwarte Brigade, Verdinaso), c'est parce qu'il est de la même nature fondamentalement, et qu'il fait — ce que l'on voit chez les militants — une distinction quasi raciale entre les Flamands et les autres. Mais ce type de nationalisme ne mène pas forcément à un génocide. Toutefois, lorsqu'on voit Mark Demesmaeker à l'Ijzerwake, entre des néo-nazis, il n'est pas possible, absoluement pas possible de balayer ça d'un coup de coude en disant "ça n'est pas grave". Si, c'est très grave. Et tant que la Flandre médiatique ne prendra pas ce taureau-là par les cornes et se bornera à considérer ces néo-nazis comme quelques excités finalement pas dangereux, elle continuera à passer pour une région qui tolère mieux ses ex-collabos que ses ex-résistants. Moi, je prends le parti des ex-résistants et me mettant à leur place, je me demande ce que la Flandre a bien pu faire de combats humanistes comme ceux des fondateurs du Mouvement Flamand.

Nulle part, à ma connaissance, ce type de nationalisme n'a été mis au pouvoir sans au moins un nettoyage ethnique. Les méthodes choisies par la Flandre sont de type soft, mais efficaces : si je veux acheter une maison en Flandre, je prends le risque d'être refusé par la Commission provinciale. Acheter une maison est déjà suffisamment risqué pour en plus devoir être suspendu à de telles décisions. Et voilà comment on décourage les Bruxellois de s'installer aux portes de leur ville.

En niant le caractère anti-eurodémocrate du nationalisme (flamand ou wallon — sauf qu'il n'existe pas en Wallonie), on ne fait absolument rien avancer, parce que si l'on doit négocier la Belgique en tenant compte des conditions de Bart De Wever, on se retrouvera à nouveau le bec dans l'eau dans 2, 3 ou 4 ans.

Curieusement, tout ce que j'ai évoqué dans Walen Buiten est toujours d'actualité. j'étais parmi les seuls, avec Michel Henrion et Jean Quatremer à prédire qu'on n'aurait pas de gouvernement à Noël, et ce, au mois de juin, dès le 13 au soir. A cette époque, Luc Van Der Kelen prétendait le contraire, et Le Soir, La Libre, et bien d'autres médias belges avec. Je ne vois pas plus clair que les autres, je tire simplement des conclusions logiques d'un constat que chacun peut établir : il n'y a pas deux démocraties en Belgique, il y a une région qui ne peut avancer parce que l'agenda de ses politiques est bloqué depuis 1999 sur "alles voor Vlaanderen", et une autre qui ne peut accepter les exigences de l'une parce qu'elle se réfère aux schémas eurodémocrates, et notamment aux droits des minorités.

Le nationalisme joue le rôle de bloqueur de porte. Rien n'avancera tant qu'on ne nettoiera pas ce fatras.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

NI!

Écrit par : Amedee | mardi, 30 novembre 2010

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Beste Marcel Sel,

Niemand kan beweren dat u opgesloten leeft in een Franstalige bubbel, zoals een monnik in zijn klooster, want dat u prima Nederlands kent is ondertussen geen geheim. Uw taalhorizon is met andere woorden breder dan het franco-nombrillisme waar vele van onze landgenoten door geplaagd worden. Niemand kan beweren dat u niet kan schrijven. Uw gedachtekronkels spuit u niet zomaar zonder onderbouw in alle richtingen. Maar, in godsnaam, welke wesp heeft u gestoken en duwt u in de richting van het willen worden van de Napoleon Bonaparte van de Franco-Belgische Verlichting? Waarom zwiert uw scherpe pen als een tango mortale zonder ophouden over het digitale papier op zoek naar al wat van ver of dichtbij Vlaams is en in uw ogen dus uw of de beschaving bedreigt? Wat maakt van u de onvermoeide predikant en de onrustbare moraalridder die met argusogen de emancipatie van 6 miljoen Vlaamse burgers volgt en met banbliksems ernaar uithaalt? Wat heeft ertoe geleid dat niet u de schrijver bent van het boek "Le Mouvement Flamand expliqué aux francophones " maar wel van "Walen Buiten"? Waarom strooit u liever zout in de wonde dat de wonde dicht te naaien? Ik kan u echt niet volgen ...

Vlaams-internationalistische groeten,

Hendrik de Stoute,
webmeester van DE RODE TONG VAN DE LEEUW
http://www.derodetongvandeleeuw.be/

Écrit par : Hendrik de Stoute | mardi, 30 novembre 2010

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Marcel a eveille quelques consciences, pauvre type -) (chui oblige de mettre ce smiley... -)

Grace a des gens comme lui, et comme nous maintenant aussi, puisqu on defend plus ou moins les memes positions democrates, la Belgique, la vraie, pas la traitresse qui veut quitter le domicile conjugale telle une catin change de maquereau car elle obtient un meilleur rakeback sur ses passes, prend enfin conscience de vos agissements.

Cela faisait longtemps que ce blog n etait plus pollue de flamingants haineux-va, ca fait plaisir de voir que vous etes pas morts les rascards, game on.

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

@Benste Hendrik de Stoute, ik merk dat de helft (en iets meer) van het land waar ik leef een nationalistische houding heeft. Door deze houding is het land steeds onmogelijker te behouden. Gedurende 8 jaar is er geen echte communautair probleem ontstaan in België. Maar zodra "vlaams-nationalisme" weer aan bod kwam, in 2007, is de Belgische samenleving weer naar de knopen.

Ik heb ooit een artikel geschreven waar ik uitleg gaf voor mijn engagement (in "La Flandre, ça n'existe pas") en waarom de Walen en de niet alleen mochten reageren, maar wel moesten reageren : wat in Vlaanderen gebeurt moet iedere Belg interesseren, niet enkel de Vlamingen. Tegelijkertijd merkte ik dat de doorsnee Vlaming in zijn dagelijkse contacten met de Brusselaars en de Walen niet echt op de zelfde lijn was als de meest succesvolle Vlaamse politici (Leterme, De Wever, Kris Peeters). Jan met de pet roept ' ik wil een confederaal België" maar weet zelfs niet wat dit eigenlijk betekent. Daarom mijn crusade tegen degenen die ik identificeer als verantwoordelijk voor deze onbegrijpelijke schema (tenminste vanuit het buitenland) : een cultureel dynamische bevolking, open voor nieuwe ideeën, en een achterlijke politiek (nationalisme). Daarom schreef ik ook Walen Buiten, omdat ik niet kon aanvaarden dat men de Vlaming als kiezer aanviel voor zijn politieke keuzes. De kiezer is eerst en vooral onder invloed van de meest mediatieke politiekers, en van hoe de media's omgaan met hun boodschap en imago. Ik wou uitleggen dat het niet "de Vlaming" was die zo'n egoïst is geworden dat hij — een van de rijkste Europeanen — niet tegen een aantal miljarden geldstromen kon, maar dat men hem met dergelijke ideeën vrij systematisch heeft gevoed. Een mooie voorbeeld is hoe mijn boodschap werd verkracht op Terzake. In 90% van de gevallen is het een goeie programma, maar zodra er over de Franstaligen (de Walen) wordt gesproken, verdwijnt de objectiviteit "à la vitesse v v' ".

Trouwens zijn er vrij weinig Franstaligen die altijd duidelijk een verschil hebben gemaakt tussen de Vlaming als kiezer, de democratische partijen (waar heden toch nogal systematisch vlaams-nationalisten binnengeraakt zijn — waarom ?) en de nationalistische partijen. Vreemd, bijvoorbeeld, dat een heel belangrijke boodschap van Bruno De Wever over de bewerking van de collaboratie ergens binnen De Morgen werd gepubliceert, en niet elders.

Uiteindelijk ben ik minder Belg dan Europeaan. Daarom geloof ik dat de N-VA (met behulp van de CD&V) niet alleen België op een gevaarlijke pad leidt, maar ook Europa. Het is dus mijn recht om daar mijn opinie op te geven.

Ik heb absoluut niets tegen de emancipatie van 6 miljoen Vlamingen. Mochten zij dat nu echt willen, dan zou ons probleems misschien vlug opgelost zijn. Maar de N-VA heeft ook haar visie op Brussel, en daar is dan wel geen sprake van emancipatie. Ziet u niet hoe gek dat is : het "volk" dat zich wilt emanciperen verbiedt het "volk" die daar net naast woont om hetzelfde te doen. En de gemeenten waar een meerderheid Franstaligen wonen mogen zich dan ook niet "emanciperen". Met de N-VA en een gedeelte van de CD&V gaat het eigenlijk niet om emancipatie, maar om imperialisme van een zogenoemde "Vlaamse Volk". Ook vreemd : de Vlaamse territorium is Vlaams, hoor ik. Maar de Vlamingen van Brussel, die buiten "Vlaanderen" wonen, zijn ook Vlaams. Wanneer gaan jullie kiezen tussen gemeenschap en grond ? Mijn kijk op de zaak is : laat iedere gemeente kiezen. Dat is pas democratie. Zo werkt het bijvoorbeeld in Zwitserland.

Of dan, laten we de "grenzen" bevestigen, maar in dat geval moet Vlaanderen (alsook Wallonië) herkennen dat het geen "zuiver nederlands grond is'. Maar een bonte staat, waar iedere burger totaal vrij moet zijn een taalomgevingte kiezen, en waar culturele centra in tweetalige zones ook tweetalig moeten zijn, met een minimum aan Vlaamse producties, Nederlandse lessen, enz. zodat de Franstaligen op vrijwillige basis ook de mogelijkheid hebben om binnen tweetalige kringen banden te bouwen met Nederlandstaligen.

Ik sprak onlangs met een Franstalige student in Brussel, na een piloot-oefening, waar een klas van een Nederlandstalige school met een klas van een Franstalige school een aantal gezamenlijke oefeningen moesten doen. O.a. een betere politiek bedenken, een betere school (in Brussel), enz. De leeraar Frans van de Nederlandstalige klas gaf na een aantal ontmoetingen toe dat hij een aantal vooroordelen had over de Brusselse Franstaligen. Een aantal uutjes samen, en hij dacht al niet meer dat zij weigerden Nederlands te spreken of te leren. De werkelijkheid is totaal anders : Franstaligen die niet permanent in een Vlaamse omgeving leven of werken of leren hebben het gewoon heeeeel moeilijk met het Nederlands. Maar leren doen zij wel. En proberen ook.

Niettemin zei een Vlaamse journalist nog tegen mij vrij recent, dat de Vlaming zich aanpast, en de Franstalige niet. Ga even rondlopen in een aantal Spaanse dorpjes, en tel de Vlamingen die daar Spaans spreken. Ik heb het over degenen die daar bijna permanent verblijven.

Dit allemaal om te zeggen dat er een beeld van de Franstalige word geschetst dat niet klopt. En wanneer dat in Wallonë gebeurd (een nationalistisch discours van een CDH burgemeester of een amalgaam van een bekende tekenaar), dan neem ik mijn pen ook onmiddellijk, en gebruik ik dezelfde woedige stijl. Je n'épargne personne.

La Belgique ne pourra se regarder dignement dans le miroir de la démocratie que quand sa partie la plus importante aura réglé ses problèmes, compris que le Mouvement Flamand est par nature anti-nationaliste et anti-impérialiste, et qu'aucun Francophone ne veut du mal d'aucun Flamand. De weg is nog lang. Of bent un misschien trots dat in Vlaanderen, de nationalisten die regelmatig contacten onderhouden met extreem-rechts (hetgeen niet betekent dat zij zelf extreem-rechts zijn, maar dat helpt natuurlijk niet in de andere richting) bijna de helft van de parlementszetels bezitten ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

Ja ja laat maar zeggen "nationalistische-socialistische groeten"...

"Links"...en wanog ?!

Et toujours cette confusion totalement volontaire entre flamingants et Flamands pour duper les naïfs.

Et pourquoi Marcel n'a pas écrit "Le Mouvement Flamand expliqué aux francophones" ? Parce que ça tient en deux lignes :

"Désormais en agitant l'icône Daens, les pseudo-héritiers du mouvement flamand dévoyé affichent haut et clair leur égoïsme et leur racisme. Si Daens revenait, il leur cracherait dessus. Einde."

L'éditeur trouvait que tout était dit mais que ça faisait court.

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 30 novembre 2010

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LE FRONT FRANCOPHONE

"j’enrage une fois de plus contre ce « front francophone » qui a décidé de mettre l’extension de Bruxelles aux dites « communes à facilités » en tête de ses revendications. Comme toujours dans la surenchère nationaliste, ce sont les plus radicaux qui ont donné le ton et les autres ont suivi pour ne pas passer pour des francophones tièdes. Sans doute la plupart de nos personnalités politiques ont-elles finement estimé qu’il convenait de mettre la barre très haut, quitte à en rabattre dans la négociation. Mais le résultat fut catastrophique, puisque l’idée fut ainsi accréditée que le sort de quelques milliers de francophones socialement privilégiés dictait l’agenda politique des partis du Sud. Que la gauche se soit alignée sur cet agenda me reste spécialement en travers de la gorge. Ce qui se passe aujourd’hui est aussi le résultat de cet aveuglément."

Henri Goldman, rédacteur en chef de la revue POLITIQUE
http://www.foyer.be/spip.php?page=article&id_article=8721〈=nl&id_rubrique=6

L'ACQUIS COMMUNAUTAIRE DEPUIS 1889

"Continuer à dire que la périphérie est fondamentale pour les Wallons, qu’il faut un couloir à Rhode-Saint-Genèse ou élargir Bruxelles, qu’Olivier Maingain a raison, etc., on est dans l’absurde. Car c’est remettre en cause tout l’acquis communautaire depuis 1889, depuis les premières fixations de frontières entre Belges. Je m’étonne, je ne comprends pas, que l’on ait généralisé les positions du FDF au front francophone. Des Harmel, Cools, Spitaels, étaient en leur temps attentifs à ne pas prendre des positions de ce type-là, peut-être parce qu’ils avaient davantage la mémoire des territoires et des négociations précédentes."

Philippe Destatte, historien et directeur de l'INSTITUT JULES DESTREE
http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/608772/le-sentiment-francophone-n-a-pas-de-sens.html

LE PRINCIPE DE TERRITORIALITE LINGUISTIQUE

"Le principe de territorialité linguistique : l’unilinguisme scolaire, administratif et politique instauré sur la majeure partie du territoire en 1932, complété par la fixation des frontières de Bruxelles en 1962 et par le déménagement forcé de l’UCL en 1968.
Les francophones ont mis du temps à comprendre la sagesse de ces mesures. Pour mieux s’en convaincre, certains pourraient encore tirer profit d’un stage au Québec, ou se mettre à l’écoute de ce que ressentent les Palestiniens de la banlieue arabe de Jérusalem lorsqu’une famille juive hisse le drapeau israélien sur la maison qu’elle vient d’acheter pour bien indiquer que d’intégration il ne saurait être question. En Belgique comme ailleurs, qu’elle arbore ou non l’étendard du « droit des gens », l’attitude coloniale consiste à estimer que ce n’est pas à celui qui s’installe de faire l’effort d’apprendre la langue du lieu. Le respect mutuel, condition d’une pacification durable, exige que cette attitude soit abandonnée pour de bon."

Philippe Van Parijs (Université Catholique de Louvain).
www.lesoir.be%2Fdebats%2Fcartes_blanches%2F2010-04-29%2Fbhv-place-a-la-sagesse-et-a-l-ambition-767138.php&h=d44ca

LA QUESTION FLAMANDE EST UNE QUESTION SOCIALE

"La question flamande est donc, dans son principe, une question sociale. Elle l'a été dès ses origines. Elle l'est encore aujourd'hui. La lutte du peuple flamand pour sa langue et sa culture s'inscrit dans le mouvement général d'émancipation populaire qui caractérise l'histoire contemporaine. A ce titre, elle est essentiellement une bataille démocratique."

Jacques Yerna et Ernest Mandel dans "Perspectives socialistes sur la question flamande"
http://www.ernestmandel.org/fr/ecrits/txt/1958/perspectives_socialistes_sur_la_question_flamand.htm

Écrit par : Hendrik de Stoute | mardi, 30 novembre 2010

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Chouette alors! Un flamingant cultive, ca nous changera!

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

En 1823, une réforme linguistique consacra le néerlandais comme langue officielle dans les provinces flamandes, y compris le Brabant méridional (sauf Nivelles). Cette législation souleva l'opposition des classes francophones. Les classes populaires flamandes n'y étaient pas favorables non plus, car elles ne parlaient pas et comprenaient à peine le néerlandais standard. Le 4 juin 1830, la liberté linguistique fut rétablie...
Faudrait pas trop prendre les francophones pour des canards sauvages..!

Écrit par : Philippe | mardi, 30 novembre 2010

Flamingant modéré, alors, à mon avis…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

Philippe Van Parijs dit aussi plus loin dans sa carte blanche:
"Peut-on imaginer des compromis équilibrés qui permettraient de les supprimer ? En voici deux. Le premier, qui a reçu l’appui d’Etienne Vermeersch (De Standaard, 13/11/07), consiste à rattacher à la région bilingue de Bruxelles-capitale les quatre plus petites des communes à facilités (un millième du territoire flamand) et à laisser s’éteindre les facilités dans les deux autres (plus de 60 % de la superficie totale)."

http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2010-04-29/bhv-place-a-la-sagesse-et-a-l-ambition-767138.php

ou aussi:

"Les communautés vont disparaître. Il s'agissait d'une phase de transition qui n'était pas inintelligente en vue de constituer un Etat multinational. La Belgique de papa — l'Etat unitaire — est devenue aujourd'hui une Belgique de bon-papa. La Belgique de papa, c’est maintenant la Belgique tribale, où l'on pense par exemple que Bruxelles est composée de deux communautés. C'est absurde et cela devient de plus en plus surréaliste. La Belgique d’aujourd’hui et de demain est une Belgique faite de trois régions qui diffèrent de plus en plus l’une de l’autre."

in:
http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/etes/documents/2006.CourrierInternational1.pdf


Il est donc aussi, selon votre raisonnement, impérialiste et nationaliste...

Écrit par : vwa | mercredi, 01 décembre 2010

@vwa : oui. Mais il établit un constat, ça ne dit pas qu'il le défend. On ne peut, ni à Bruxelles, ni en périphérie, ni en Wallonie (Germanophones) faire l'économie d'une gestion eurodémocrate des minorités, surtout pas en Belgique.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

Un peu d'humour Marcel ?

"Siegfried Bracke compare son portrait à celui d'Hitler" : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1189494/2010/11/30/Siegfried-Bracke-compare-son-portrait-a-celui-d-Hitler.dhtml

Écrit par : Denis | mardi, 30 novembre 2010

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@Denis : oui, j'ai vu. Je me demande pourquoi Obama n'en a pas fait autant. C'est bizarre, d'ailleurs. En général, les démocrates que l'on compare à Hitler n'en font pas une montagne. Un Flamand m'a bien qualifié de SS (comme je sais que j'en suis très éloigné, ça ne m'a même pas touché, sinon que l'utilisation systématique des deux S dans les prénoms de tous les Francophones constituait un amalgame). C'est quand même bizarre que les De Wever ou Bracke en soient si choqués qu'ils ont besoin de le rappeler sans arrêt.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

Et puisque vous avez l air si cultive Hendrik, dites-nous mon brave, que va-t-il arriver a Bruxelles dans 20 ans si elle ne s etend pas a Rhodes-saint-genese?

SVP, car aucun de vos articles ne repond a vcette question. Ni meme ne l envisage serieusement, et d autres francophones telles eric zemmour pondent de telles aneries aussi, vous savez...

Par contre, KhrisT Peeterske et bonaBart, eux y ont repondu clairement : on va vous saigner jusqu a ce que vous capituliez et acceptiez nos conditions.

Et vous, votre reponse a une question simple, c est quoi? On pourra parler francais et se faire juger en francais et voter pour des francos et gerer nos creches, ecoles,... AD VITAM AETERNAM ou vous allez mettre des conditions pipees que vous violerez allegrement comme les facilites?

que va-t-il arriver a Bruxelles dans 20 ans si elle ne s etend pas a Rhodes-saint-genese?

Va jouer sur le blog de la Haine VA, mon gars, je crois que tu t es trompe d endroit, ici, seule la verite nous interesse, pas la propagande.


Sinon, bienvenue! -)
(y a pas que les wallons qui sont chaleureux, les bruxellois aussi -) -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 30 novembre 2010

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@ Don

Tout ce que Hendrik a ecrit c'est des mensonges alors si je vous comprends bien?
Comme tout ce qu'il a ecrit sort de sources francophones c'est des mensonges francophones???

Écrit par : traveller | mardi, 30 novembre 2010

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Si vous lisez bien les noms des signataires vous verrez qu'ils s'agit de wallons pour qui Bruxelles et ses financiers qui ont lâché l'industrie wallonne ne peuvent qu'empêcher la réalisation du destin wallon.
Alors oui, dans ce cas la défense des francophones de la périphérie n'est pas d'actualité.
La présence d'Henry Goldman est due à son "combat" internationaliste

Écrit par : Ø | mardi, 30 novembre 2010

@traveller : non, ses sources sont au contraire intéressantes. Ça montre que cette opinion existe aussi. Mais je ne suis évidemment pas d'accord avec ces Francophones-là, qui d'une part réclament le retour à Liège d'une commune de Fourons désormais majoritairement néerlandophone, mais rejettent le rattachement à Bruxelles (bilingue) de communes bilingues.

Moi, de toutes façons, je suis pour un Land de Brabant bilingue. C'est encore plus simple.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 30 novembre 2010

@ Hendrik

Lorsque j'aurai deux minutes, je vous expliquerai en détail l'incohérence absolue de votre positionnement politique et intellectuel, ayant suscité ma première réaction initiale, rapide et provocante, à votre post. Par curiosité, je vous ai "googlé" et vous avez effectivement l'air d'être de gauche, vous dénoncez le racisme du VB qui donne une mauvaise image au "mouvement flamand", vous critiquez l'Ijzerbedevaart, etc... Okay.

Vos interventions dans différents forums, pour peu que ce soit toujours vous sous ce pseudonyme (mais je le crois car j'y retrouve une continuité de pensée), me laisse croire que vous êtes - à première vue, mais j'ai appris à me méfier - quelqu'un de bonne foi animé par un sentiment d'honnêteté et de justice, ou peut-être d'injustice.

MAIS vous en arrivez à amalgamer des choses totalement antinomiques sans vous en rendre compte. Je n'ai pas trop le temps ce soir, je repasserai ici déposer un commentaire plus élaboré.

@traveller

Comme d'habitude, traveller, vous ne comprenez PAS bien. Même s'il est constitué de francophones, j'ai autant de considération pour le ridicule "Institut" Jules Destrée que pour le VB. Evidemment, ça risque peu de rentrer dans vos deux petites cases dans lesquelles vous mettez d'un côté les francophones et de l'autre les néerlandophones pour votre petit confort intellectuel, vos démonstrations sophistes, votre autosatisfaction personnelle et surtout votre combat indépendantiste.

On ne sera pas dupe de citations émanant de l'"Institut Jules Destrée" ou de Yerna et Mandel qui en furent parties prenantes (pour ces derniers, la citation date de...1958, ce qui ne nous rajeunit pas vraiment, enfin surtout vous).

Un wallingant valant largement un flamingant en ce qui concerne le repli imbécile sur son petit pré carré et la vision au raz des pâquerettes.

J'aurai toutefois eu l'amusement de vous voire défendre avec véhémence la "source francophone" Ernest Mandel, référence que vous paraissez apprécier. Je ne vous savais pas trotskyste, comme lui. Il est vrai que chez vous, tout fait farine au moulin pour peu que vous puissiez invectiver les francophones (qui exploitent méchamment les Flamands depuis la plus haute antiquité étrusque) par un biais ou par un autre, c'est clair. Ne changez pas, on vous aime comme ça, un peu comme on aime Eddy Wally.

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 30 novembre 2010

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@ Hendrik

Et très rapidement, Hendrik, vous ne paraissez pas comprendre ce que vous citez, entre autres cet Henri Goldman rédacteur en broebel de la revue Whatever :

"Comme toujours dans la surenchère nationaliste, ce sont les plus radicaux qui ont donné le ton (...) Que la gauche se soit alignée sur cet agenda me reste spécialement en travers de la gorge."

Natch natch, say no more... :)

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 30 novembre 2010

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L'ILLUSION FRANCOPHONE - par Henri GOLDMAN, rédacteur en chef de la revue 'Politique'.

"La ruse du nationalisme, c’est d’avancer masqué aux yeux mêmes de ceux qui le professent. Ainsi, il ne viendrait jamais à l’esprit des "francophones" que leurs positions puissent s’apparenter de près ou de loin à l’hydre nationaliste, laquelle ne frappe à l’évidence que le camp adverse."

Lire tout l'article : http://politique.eu.org/spip.php?article1247

Écrit par : Hendrik de Stoute | mardi, 30 novembre 2010

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@Hendrik : mouais. Je crois qu'il confond son propre nationalisme (wallon) avec la démocratie. Comme je l'ai dit, si le rattachement des communes à facilités est demandé pour des raisons de "pureté territoriale", c'est du nationalisme. Si c'est demandé parce que la population majoritaire ne dispose plus en Flandre des droits élémentaires des minorités, c'est de la démocratie. Pour moi, Happart, qui entendait diriger une commune à forte minorité néerlandophone sans apprendre le néerlandais était un nationaliste. Damien Thiéry, qui demande le respect des facilités est un démocrate. Si la Flandre traitait bien la minorité francophone, au lieu de l'accuser de tous les maux, la question des communes à facilités ne se poserait pas. Une Flandre respectueuse de ses minorités, ce serait en fait le paradis. Isn't it tempting ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

@ Marcel Sel

U schrijft : "Si la Flandre traitait bien la minorité francophone, au lieu de l'accuser de tous les maux, la question des communes à facilités ne se poserait pas."
Daar heeft u zeker een punt. Niet helemaal, maar toch gedeeltelijk. Moest ik raadgever zijn bij de Vlaamse Regering dan zou ik pleiten voor de intrekking van de omzendbrief Peeters, de benoeming van de 3 burgemeesters en een grotere openheid naar de Franstaligen toe in de lokale Vlaamse culturele centra en bibliotheken. Ik zou ook sommige acties van Voorpost & C° strafbaar maken via de wet tegen racisme. Vlaanderen is spijtig genoeg niet altijd zo slim bezig. Er is nog veel werk aan de winkel.

Écrit par : Hendrik de Stoute | mercredi, 01 décembre 2010

@Hendrik : "Vlaanderen is spijtig genoeg niet altijd zo slim bezig. Er is nog veel werk aan de winkel." Daar gaat het net om. Wij hebben het hier niet over de wensen van een partij of over één of andere gemeente waar een burgemeester met de democratische vrijheden speelt (cfr Nols) maar over een "staat in de staat" die niet beantwoord aan een reeks basisregels van de postnationale eurodemocratie. Daarom is een "zacht verzet" niet effectief : sedert de jaren 60 zijn de zaken niet verbeterd, maar verslechterd geworden voor de Franstaligen in de rand, maar ook voor de Franstaligen in Brussel, en in België in het algemeen. Dat is ook niet zuinig voor de Europeanen, en de relatie tussen Vlaanderen en Europa (bijna alle buitenlanders journalisten met wie ik gesproken heb, hebben al tenminste een keer een clash met een Vlaamse eurojournalist gehad, van "ale een Eurocraat zich wilt vestigen in de Rand, moet hij aanpassen of opkrassen", tot racistische "humor" tegenover en buiteneuropese journalist. Van buiten gezien is de imago van Vlaanderen te slecht om het zo te laten. Wel zegt iedereen dat men meestal goed wordt ontvangen in Vlaanderen, maar iedereen heeft dan ook een verhaaltje dat het tegenovergestelde bewijst. Een Franse vrouw ging een weekje (in de winter) in Nieuwpoort, en kon in niet minder dan drie winkel niet in het Frans (of in het Engels) kopen. Haar reactie toen ze terug kwam was :"nooit meer aan de Belgische (of zeg maar Vlaamse) Kust. Dat is de werkelijkheid en zo lang de politiekers telkens de fout op de rug van de Franstaligen zullen schuiven (of de Eurocraten, of de Nederlanders in noorderlijke gemeenten waar zij met te veel komen vestigen) komt daar geen einde aan. Je kunt niet "een beetje" reageren. Je moet radicaal reageren.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

@Isabelle : c'est aussi ce que je dis depuis un bon moment, hein. Revoir mon article sur Viseur et la tentation nationaliste (de certains) francophones

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

Le Cro-Magnon ne comprend pas que je me suis adresse a Don pour demander si ces sources francophones mentent parce qu'il pretendait ne respecter que la verite en reponse au liens de Hendrik. De la a conclure que je suis d'accord avec Mandel, ce n'est qu'un pas pour notre genie de cafe de commerce.
Je ne suis meme pas d'accord avec Hendrik mais j'ai du respect pour sa conviction, quelque chose d'incomprehensible pour un primitif agressif et brutal.
Hendrik est un intellectuel Flamand de gauche comme il y en a toujours eu, des gens qui voient l'interet general dans les theories gauchistes. C'est beau, c'est seduisant mais malheureusement cela ne marche pas parce que l'homme est humain avec toutes ses qualites et faiblesses. Il faut l'homme parfait ideal sans defauts ni faiblesses pour que cela marche et cet homme n'existe pas.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 décembre 2010

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@ traveller

"génie de café du commerce"

C'est l'hôpital qui se fout de la charité, là... :)))

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 01 décembre 2010

SOrry traveller, pas connecte hier soir.

Donc, non, ces sources ne mentent probablement pas (mentir est un gros mot), mais etant clairement subjectives des reactions que j ai pu lire, je crains que je ne m aligne pas sur leurs theses nationalistes (dans l autre sens cette fois -).

Venant d une maman concierge illettree, mais pas inculte, (si,si le cliche de la conchita spanish venu dans les annees 70 applique a mon cas personnel -) avec 2 gosses a charge, j ai dur a adherer a des theses pareilles. Elles nient la ralite humaine de la Belgique, ou la 2eme generation d immigres, moi et mon frere par exemple, remercient chaudement la Belgique pour l accueil fait a leurs parents. Sans doute la raison, vue selon un angle de vue different, pour laquelle on est ici tous les 2 ajd hui traveller, mais pas souvent du meme cote malheureusement -)

Écrit par : DonBlacksad | jeudi, 02 décembre 2010

Beste Marcel Sel,

Bedankt voor uw uitgesponnen en uitgebreid antwoord. Uw gedachtegang komt mij nu mensvriendelijker over dan bij sommige van uw andere bijdragen. Ik ruik geen vitriool meer maar alleen maar digitale inkt. Toch blijf ik mij afvragen waarom u regelmatig zo graag kiest voor een harde stijl waarin u, weliswaar met een zekere literaire virtuositeit, er toch de hakbijl inzet. U lijkt op die manier het pad te effenen voor het omgekeerde dat u beweert te beogen. Veel Franstalige voorstanders van een unitair België bevestigen op die manier de indruk dat ze lid zijn van de club "Pour l'Unité de la Belgique Mais Sans Les Flamands".

Maar in uw antwoord kan ik u deze keer volgen. Tenminste in de grote lijnen. En ik kan mij inbeelden waarom u zo denkt. Over een aantal 'details' ben ik het evenwel niet eens. Het standpunt van de N-VA over Brussel bijvoorbeeld zie ik in de Franstalige pers regelmatig op zeer karikaturale en verwrongen wijze uitgelegd. Uw standpunt lijkt mij sterk gekleurd door die karikatuur. Ook Bart De Wever weet dat het Brussels Gewest nooit zal afgeschaft worden. Ik maak mij daar dus minder ongerust over dan u.

En ik maak mij ook niet ongerust over extreem-rechts in Vlaanderen. Vlaanderen is zowat de enige plek in Europa waar een islamofoob en racistisch rechts-populisme wortel heeft geschoten maar in de voorbije jaren toch op geen enkel niveau aan de macht heeft kunnen deelnemen. Niet op regionaal niveau, niet op provinciaal niveau en zelfs niet op gemeentelijk niveau. Dat is wel wat anders als je vergelijkt met andere landen en regio's in Europa. Zowel in Frankrijk, Denemarken, Oostenrijk, Italië, Nederland, ... zitten of zaten rechts-populisten van bedenkelijk allooi aan de tafel van de macht. Dat is in Vlaanderen gelukkig niet het geval. En dat zie ik niet onmiddellijk veranderen. Daar ben ik redelijk gerust in.

De vraag is, wat mij betreft, of de 6 miljoen Vlamingen zelf volledig mogen beslissen wat het maatschappelijk project zal zijn van de deelstaat Vlaanderen. Alles wijst erop dat een belangrijk deel van Franstalig België hun dat recht wil ontzeggen. Wat Brussel betreft moeten we ons afvragen wat haar hoofdstedelijke rol is. In Zwitserland hebben ze dat elegant opgelost : Zwitserland heeft geen hoofdstad. De dag dat Brussel ophoudt te beweren dat ze de hoofdstad is van "alle Belgen" kan ze misschien gemakkelijker haar ambitie waarmaken om een regio te zijn zoals alle anderen. Dat zal in de praktijk een Franstalige regio zijn. Een "région à part entière". De Vlaams-nationalisten zullen dan over Brussel kunnen rouwen zoals ze nog over Duinkerken rouwen. Maar dan is daarmee ook het bankroet van het tweetalig Belgisch model aangetoond. Maar in een Europa dat voor het Engels als lingua franca heeft gekozen denk ik dat we daar wel mee kunnen leven. La question n'est pas nationaliste, elle est avant tout d'ordre démocratique.

Bien à vous,

Écrit par : Hendrik de Stoute | mercredi, 01 décembre 2010

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Ik denk dat er weinig redelijke Vlamingen tegen de benoeming van de drie burgemeesters zijn. (alhoewel het nu ook weer geen doetjes zijn).Maar helaas voor hen hebben de Franstaligen zelf hun benoeming als voorwaarde vastgekoppeld aan de onderhandelingen. Het zou, uit louter strategische overweging, bijzonder dwaas zijn hen nu te benoemen.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mercredi, 01 décembre 2010

@Hendrik de Zoute

"Toch blijf ik mij afvragen waarom u regelmatig zo graag kiest voor een harde stijl waarin u, weliswaar met een zekere literaire virtuositeit, er toch de hakbijl inzet. "
1. Omdat ik stijl heb. Ik kan niet anders schrijven. Een gedreven stijl. Dat geldt ook wanneer ik de Vlaamse karakter van Brussel verdedig.
Pagina 26 van "Walen Buiten"
"Oui, Bruxelles fut cette opulente Flamande qui aimait rouler sa langue dans un fond de français, cette joyeuse bonne femme aux joues de fraise qui criait « de flèche is af » quand la flèche électrique des vieux tramways vicinaux lâchait la caténaire et que tout s’arrêtait. (…)
Oui, Bruxelles était flamande, quand le chauffeur disait : « de controleur es op de platform » avant que le tram ne s’ébranle, tirant après lui un wagon où on pouvait fumer, monter et descendre en marche, et où le contrôleur maniait les deux idiomes aussi bien que la manivelle de sa machine qui imprimait plutôt mal des petits tickets jaunes. Oui, Bruxelles était flamande, quand les kermesses étaient sans fin, où l’on se hélait joyeusement. (…) Oui, Bruxelles est flamande. Parce que la Grand- Place que le monde entier admire est d’architecture flamande, et on en est fiers comme Lille est fière de la sienne. Ou Arras. Oui, Bruxelles est flamande parce qu’on ne dit pas « Petit Bonhomme Pipi », on dit « Manneken Pis ». Hé oui, Laurent, mon ami français, Bruxelles est flamande, parce que le lieu où tu te trouves est un lieu de bière, qui porte un nom flamand, existe depuis le XVIIe et qu’on pourrait presque toucher les godverdomme qui suintent des murs." Mijn boodschap zou veel minder aantrekkelijk zijn moest ik zonder stijl schrijven, en ik geloof in mijn boodschap. Ik geloof ook dat een dergelijke stijl ook een zekere "vlaamsheid" bevat. Het is zeer Frans, maar in de vorm is er iets "onfrans", en daar hebben mijn Brabantsche roots zeker iets mee te maken.

"Veel Franstalige voorstanders van een unitair België bevestigen op die manier de indruk dat ze lid zijn van de club "Pour l'Unité de la Belgique Mais Sans Les Flamands".
Tja, dat is eigenlijk het tegenovergestelde van hetgeen ik denk. Ik heb trouwens hier ergens nog geschreven dat de CDH niet "L'union fait la Force" als slogan mocht gebruiken indien zij daar niet de Vlaamse en Duitstalige versie van bijvoegden. Het is net omdat unitair België niet kan bestaan zonder de Vlamingen (zelfs niet als "klein-België - de Wallobru, die sowieso een drietalige staat zal zijn — Brussel, een aantal faciliteitengemeenten, de Duitstalige gemeenschap) dat ik zo heftig anti-vlaams-nationalist ben. Met Vlaams-nationalisme zoals het nu bestaat is België zo goed als dood, want Vlaams-nationalisme maakt Belgisch-patriotisme onmogelijk.

"Het standpunt van de N-VA over Brussel bijvoorbeeld zie ik in de Franstalige pers regelmatig op zeer karikaturale en verwrongen wijze uitgelegd."
Ben niet akkoord. U luistert blijkbaar alleen naar hoe de leden van de N-VA het in de media over Brussel hebben. In een nationalistische partij komen de reële "wensen" niet publiek aan bod. Op een vrij caricaturale manier gebruik ik dan vergelijkingen die iedereen kent, en de meest bekende vergelijking met een andere nationalistische partij is degene met de NSDAP, in 1932 (zonder te zeggen dat de N-VA "nationaal-socialistisch" is, maar de basisprinciepen zijn identiek en gelden voor alle nationalistische parteien, de NSDAP zijnde de archetype van een ultre-nationalistische partij). Zo had Hitler het in zijn laatste speech voor de 1932 verkiezingen het helemaal niet over de Joden, de oorlog, of dictatuur. Neen. Over zijn "echte" programma was hij even "onduidelijk" als de N-VA: wij willen alleen vrede, vrijheid, economische vooruitgang. Van de inhoud van Mijn Kampf (zijn ware programma) was er geen sprake. (alweer, Bart De Wever heeft nooit zoiets als "mijjn kampf" geschreven — ik heb het enkel over het verschil tussen publieke discours en werkelijke programma die bij alle werkelijke nationalistische partijen bestaat). De racistische ultra-nationalisme van Hitler vergelijken met de "zachte" nationalisme van De Wever is natuurlijk altijd gevaarlijk, omdat het ondenkbaar is dat de N-VA naar vergelijkbare extremen zou gaan. Maar de NSDAP is een markante, en bekende voorbeeld. (ik geloof dat Bart De Wever meer een "vreedzame" equivalent is van Franjo Tudjman, maar wie kent deze laatste in West-Europa ?)
De enige conclusie hieruit is dat, bij nationalistische partijen (die hun politieke kamp baseren op een bepaalde identiteit, en een "Volk", een "natievorming", de werkelijke natuur van hun programma niet kan voorgesteld worden aan de doorsnee kiezer, omdat zij beseffen dat het voor hen niet aanvaardbaar is. Zo wordt niet gezegd : "wij benoemen de burgemeesters niet omdat zijn de eer van Vlaanderen niet respecteren", maar wel "wij benoemen de burgemeesters niet omdat zij de wet niet hebben toegepast". En men vergeet te vermelden dat de Raad van Europa reeds in 2002 heeft gevraagd om de Petersomzendbrief af te schaffen. Welk Vlaming weet dat ? Hetzelfde geldt voor de imago van de "Franstalige" in Vlaanderen. Kijk : hij weigert zich aan te passen. En nooit komt de échte vraag aan bod : heeft men het recht om van hem te eisen dat hij zich aanpast ? In een Europa waar iedereen zich overal mag bevestigen is het antwoord volgens mij : "neen".

Dat geldt natuurlijk ook voor Vlamingen in Wallonië. En ik heb een aantal voorbeelden van Vlamingen die zich elders niet aanpassen of niet "aangepast" hebben. Bart De Wever heeft meermaals gezegd dat hij een confederalisme met twee wilde. Hij heeft ook meermaals vermeld dat een Franstalige Belg een inwijkeling was in Vlaanderen, net zoals een "Turk" of een "Marokkaan". Gezien een nationalistische partij zijn waar gezicht niet mag of kan tonen (want dan verliest hij 2/3de of meer van zijn kiezers), en gezien de enige waarheid dat voor zo'n partij geldt betrekking heeft tot "Vlaanderen" (en niet "democratie"), is De Wever ook niet met de "ware democratische waarheid" verbonden. Een democraat (Gennez, Dewael, Brusseel, Ampe) mag liegen, maar enkel tot een bepaalde limiet, want die heeft het over "waarden", "oplossingen", enz. En zijn vijand is dan "socialisme" voor de ene, "liberalisme" voor de andere. Bij nationalisme is de vijand "de andere",degene die, hoewel hij niet de "vlaamse identiteit" heeft, toch een invloed heeft op de "vlaamse" politiek. Dat is hier de "Waal", die in de ideologie van de N-VA ook als "de federale regering" wordt voorgesteld. Dat is een leugen, omdat de meest belangrijke posten in deze federale regering vlaams zijn ! Daarom ook wilt De Wever (en zijn partij) zo weinig te maken hebben met een federale regering. Mocht hij echt de Belgische problement willen regelen, dan zou hij onvermijdelijk de formatie moeten leiden. Maar dat zal nooit gebeuren, want de verborgen agenda van de N-VA laat dat niet toe. De federale regering, de politieke crisis, de rol van de koning zijn allemaal elementen die beter kunnen gebruikt worden als "Anderers" (vijanden van de Vlaamse economische welvaart), en dat spelletje is nu vrij duidelijk geworden (zelfs voor Dewael…) Ik heb dat allemaal al in juni voorspeld. Een dergelijke voorspelling heb ik in weinige Franstalige kranten gelezen, en in geen Nederlandstalige krant. Tot nog toe heb ik gelijk gehad.

Bij nationalisme moet men dus altijd tussen de lijnen lezen, en heel diep in de achterban gaan kijken wie wat doet en zegt. Over Brussel, heeft de VVB heel duidelijk voor vervlaamsing gekozen. De linken met de Ijzerwake, de ANZangfeest, de TAK, enz. zijn nooit zo duidelijk geweest als vandaag. Wanneer De Wever aan de eisen van zijn "nieuwe kiezers" niet beantwoord, verliest hij potentieel zo'n 2/3de van zijn kiezers. Erg, dat geef ik toe. Maar nadien, blijft 1/3 over, de achterban. Wanneer hij zijn achterban verliest, is het partij op dood na sterven. In andere woorden, hij kan zijn electorale succes niet op een voor België profitabele manier gebruiken. Kortom, de N-VA kan niet verder zonder zijn extremistischere, soms racistische achterban. Want dat is zijn lijf. Vermageren is niet dodelijk. Uit zijn lichaam kruipen is niet leefbaar. Mijn standpunt is niet "Franstalig", maar "antinationalist".

"En ik maak mij ook niet ongerust over extreem-rechts in Vlaanderen." Ik wel. Ik merk dat eisen van de meest extremistische groepjes in Vlaanderen (zoals de eis van de VMO om geen mis in het Frans te geven in Vlaanderen) tenminste gedeeltelijk werden vervuld. Vandaag, in sommige kerken in de rand, wordt bij een begrafenis van Franstaligen geen woord Frans gezegd. Is God dan Nederlandstalig ? Ook de faciliteiten, waarmee een Hugo Schiltz kon leven, maar een Filip Dewinter niet, zijn vandaag als een schande voorgesteld door democratische partijen in Vlaanderen (of "proto-nationalistische partijen, zoals de CD&V). Ik ben 100% zeker dat de permanente actie van het Vlaams Belang daar enorm heeft gespeeld. Wanneer een partij wekelijks dezelfde vraag stelt, is er sprake van invloed. De invloed van het Vlaams Belang is des te groter wanneer het partij wordt voorgesteld als "ongevaarlijk". Met tot 800 mandatarissen in België is het Vlaams Belang misschien niet direct aan de macht, maar zijn invloed is wel aanwezig. Met een heel sterke extreem rechts worden alle andere partijen beinvloed : indien zij te links gaan, weten ze dat zij waarschijnlijk kiezers verliezen. Het Vlaams Belang is wat het succes van de N-VA heeft mogelijk gemaakt. Ik vind ongelooflijk dat men in Vlaanderen zo gemakkelijk schrijf "il maak mij niet ongerust over extreem-rechts in Vlaanderen". Je MOET je altijd ongerust maken met extreem-rechts. Overal.

De cordon sanitaire is in Frankrijk ontstaan. Alleen enkele gemeenten hebben een tijdelijke extreem-rechts gekleurde coallitie gekent. Maar nationaal is er nooit sprake geweest van een coallitie met extreem-rechts. Maar als je ziet hoe de Roma's worden behandeld door de Franse regering wanneer de Front National weer enkele successen boekt, dan snap je direct dat een extreem-rechtse partijen de hele nationale politiek naar rechts, en some extreem-rechts trekt. Italië is nog een betere voorbeeld. Lijst De Decker is een populistische partij, maar ik beschouw deze als veel minder gevaarlijk dan de N-VA, en nog veel minder dan het VB, omdat het net niet nationalistisch is.

"De vraag is, wat mij betreft, of de 6 miljoen Vlamingen zelf volledig mogen beslissen wat het maatschappelijk project zal zijn van de deelstaat Vlaanderen."
Antwoord is gemakkelijk : niet in een Belgische staat, want zij leven daar niet alleen. Wél in een onafhankelijke Vlaamse staat, maar dat willen zij niet. Je kunt niet alles hebben. 4,5 miljoen Franstaligen is ook geen "quantité négligeable".

"Alles wijst erop dat een belangrijk deel van Franstalig België hun dat recht wil ontzeggen." Ja. En terecht ook. Dat heet "een land". De meeste Duitsers hebben ook niet alles wat zij willen. West-Duitsers willen ook minder betalen voor Oost-Duitsers, en daar heeft de taal niets mee te maken. Ik heb trouwen berekend dat er in België een meerderheid bestaat voor unitair België (federaal of terug naar de unitaire staat), door de taalgrens heen. Deze meerderheid wordt verborgen, omdat men in ethnische termen denkt. Dat is een effect van de sterke nationalistische aanwezigheid sinds decennia's in het Vlaamse parlement, en de Walen en Brusselaars reageren dan op dezelfde manier. De scheiding van de partijen was in dat opzicht een ernstige fout. Il wil een tweetalige identiteitskaart. De taalgrens passeert dwars door mijn lichaam.

"Wat Brussel betreft moeten we ons afvragen wat haar hoofdstedelijke rol is." Begin je deze vraag te stellen : waarom is Brussel zogezegd "de hoofdstad" van Vlaanderen terwijl er veel meer Vlamingen zijn in Antwerpen, Gent, Hasselt, Leuven zelfs... En waarom zegt De Wever "geld voor Brussel is gesmeten geld voor Vlaanderen", wanneer hij het heeft over… de zogenoemde hoofdstad van Vlaanderen. Brussel is welkom als symbool voor Vlaanderen, maar niet als stad, met mensen, en een cosmopolitische bevolking. Brussel is de 4de zakenstad in Europa…

"Dat zal in de praktijk een Franstalige regio zijn. Een "région à part entière".
Ik ben niet geinteresseerd in een Franstalig Brussel. Wat Brussel rijk maakt (en daardoor ook België) is net dat zij een schakel is tussen de latijnse en de germaanse culturen, en dat dit het hier net zo gemakkelijk maakt om nieuwe culturen (slavische, onder meer) te laten inburgeren. Inburgering in Brussel is niet zo belangrijk, omdat het van natuur een bonte stad is. De vraag is meer : waarom moet Brussel de last dragen van 50% van de asielzoekers die in België aankomen ? Da's 5 keer meer per inwoner als Vlaandern en 8 keer meer dan Wallonië.

C'est parce que la question est démocratique que les nationalistes sont dangereux. Bien à vous aussi.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

C'est qui Ivan De Vadder ?

Écrit par : gerdami | mercredi, 01 décembre 2010

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@Gerdami :
Ivan Darth Vadder est le père de Lucky Luke Skywalker. Tout le monde sait ça !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

Sacré Marcel qui m'a encore appris quelque chose aujourd'hui. (J'en étais resté à 2001...). PS: je suis maintenant à la page 177 de ton bouquin, je suis Wallon donc un peu lent...

Écrit par : gerdami | mercredi, 01 décembre 2010

@gerdami : Page 177 seulement ? Ça, c'est même plus wallon. C'est carrément namurois ! :-))))

(voir le passage "la leçon de Bart De Wever, comédien", sur http://www.youtube.com/watch?v=_hImwXN0JRk à partir de 2:40. Et arrêtez de manger du thon…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

Excellente la leçon de dramaturgie met Bart de comédien !

:)))

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 02 décembre 2010

@ Hendrik de Stoute

Je pourrais simplement vous rétorquer qu’il est inutile de vous rappeler qui se disait aussi nationaliste et socialiste et prétendait offrir à chacun une petite "voiture du peuple" (traduction : volkswagen). Je ne le ferai pas mais vous me tentez.

D’une part, vous êtes nationaliste indépendantiste et hier encore le patron du VOKA rappelait que des études sérieuses montraient que 88 % des Flamands étaient contre la scission de la Belgique, alors qu'est-ce qui vous permet de prétendre ci-dessus que vous parlez au nom de "6 millions de Flamands" (qui ont d’ailleurs sans doute chacun leur propre « maatschappelijk project ») plutôt qu'au nom de votre petite clique flamingante ?

D‘autre part, votre "socialisme" est étonnant : vous êtes socialiste dans votre maison et vous êtes de droite dès que vous sortez de chez vous et que vous voyez votre voisin ? La solidarité et la conscientisation qui s'arrêtent aux portes de son jardin.

Si vous êtes réellement socialiste, il y a sans doute mieux à faire que tenter de se détacher de ces pauvres de Wallons. Car c’est ça : selon la rhétorique de gauche dont vous vous revendiquez vous-même, logiquement les pauvres sont des prolétaires victimes du grand capital, non ?

Mais comme vous picorez à gauche ou a droite pour votre positionnement bobo (le terme n’a pas la même signification en flamand qu’en français où ça signifie « bourgeois bohème », dwz progressiste de salon), là ce ne sont sans doute plus des travailleurs mais des fainéants profiteurs du système, bien entendu.

Mais non bien sûr, ce n’est pas ça, de quoi vous accuse-t-on, quelle honte, vous c’est autre chose ! Voilà pourquoi il faut encore prétendre en 2010 que l'on se bat contre le méchant impérialisme francophone alors que l'Etat belge ou l'économie belge sont aux mains flamandes depuis des décennies.

Vous sortez votre image pieuse et brandissez l’effigie de Daens à la face des hordes barbares de conquistadors francophones menées par les bourgmestres non-nommés de trois bleds accolés à la Région bruxelloise (qui est déjà une « région à part entière », ne vous déplaise). Au nom des trois coquins ayant eu l’outrecuidance d’adresser à certains de leurs administrés une convocation électorale en français - quelle horreur ! -, il faut défendre votre culture sauvagement menacée !

Il y a des priorités dans la vie et pour un nationaliste flamingant « socialiste », le plus choquant, ce sont les déclarations d’Olivier Maingain, pas les pratiques de Lehman Brothers ! Et tout socialiste que vous êtes, vous êtes avant tout flamingant et à ce titre, vous voterez des deux mains pour la NVA et pour Philippe Muyters, ex-administrateur délégué du VOKA.

Mais je me moque. Vous êtes bien socialiste, la preuve en est que vous êtes solidaire des habitants du Limbourg, une province qui ne va économiquement pas très bien mais, et c’est là le principal, dont les habitants ont la même langue maternelle que vous.

Alors il faut blinder votre cohérence un peu brinquebalante : certaines personnes n’ont pas non plus la même religion que vous, la même couleur de peau que vous ou les mêmes chaussettes que vous.

Ayez le courage d’aller jusqu’au bout de votre démarche intellectuelle dont vous ne paraissez pas vous-même connaître les tenants et aboutissants, et ce jour-là, enfin, vous deviendrez un « bon » flamingant. Comme notre excellent ami traveller et ceux que vous prétendez dénoncer sans doute pour vous donner bonne conscience.

Car là, vos acrobaties idéologiques donnent un peu l’impression que vous n’êtes pas fini…

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 01 décembre 2010

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Ne dépensez pas d'énergie ça sert à rien un nationaliste de gauche c'est je suis solidaire des gens qui pensent comme moi et uniquement comme moi alors que le nationaliste de droite c'est celui qui dit que tout le monde doit se débrouiller tout seul, chacun sa merde, tout en excluant d'abord en premier lieu ceux qui ne sont pas de sa même culture comme 1er critère avant de rejeter les chômeurs, les pauvres, etc ...

Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 décembre 2010

@Isabelle : pas de procès d'intention SVP.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

Ce n'est pas le tout d'aligner une prose ébouriffée pour se faire passer pour savante et de distribuer les points Godwin en maîtresse d'école à lunettes et chignon. Dans votre verbiage, au bout du compte, on ne discerne qu'une chose :

"je ne comprends pas un seul mot de ces gens qui se déversent ici en parlant de flamands de wallons de germains de trucs et de machins" (sic)

Tout est dit.

Mais il est vraisemblable que c'est normal vu la hauteur à laquelle vous pensez évoluer.

Hélas...

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 02 décembre 2010

à Isabelle

Vos amalgames sont valables pour à peu près tous les pays, on ne voit pas là une spécificité de la Belgique. Prenez la France depuis Giscard et ce ne sera pas plus reluisant en matière de scandales, d'affaires non-résolues, de suicides douteux, puis de Le Pen au deuxième tour. Votre vista pseudo politique est faite de brics et de brocs, un peu comme celle du FN ou du VB : du populisme de comptoir. Il n'y a vraiment pas de quoi se vanter ni invectiver des gens ayant une analyse un peu plus circonstanciée. Vos pénibles crachats tous azimuts n'y changeront rien.

Écrit par : Joël | vendredi, 03 décembre 2010

@ isabelle

ou sinon, à part ça, isabelle, ça va ? Des projets de vacances ? ;-)

Écrit par : 2B | vendredi, 03 décembre 2010

@ Tous

http://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?_r=1&res=9B04E3DA113AE633A2575BC0A96F9C946396D6CF&oref=slogin

Alors les nazi étaient déjà actifs???

Écrit par : traveller | mercredi, 01 décembre 2010

Répondre à ce commentaire

VQ t'es démasqué!

Écrit par : vwa | mercredi, 01 décembre 2010

@Traveller : je ne sais pas. Il y avait une Ijzerwake à l'époque ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

@traveller
tous ce que cela corrobore, comme il a été mainte fois écrit par ici, c'est qu'au départ social, le mouvement flamand a viré nationaliste...

Le problème de la défense de la culture flamande, c'est pas la défense en soit, ni la culture flamande évidement, c'est que c'est une défense contre le français.
L'anglicisation de la culture flamande à l'air de nettement moins déranger... (cfr updaten, deleten, enz.)
Aucune loi, aucune vexation ne réussira jamais à défendre une culture. Seule la promotion, l'ouverture a une chance, et encore.
Mais enfermez-vous si cela vous fait plaisir.

Écrit par : vwa | mercredi, 01 décembre 2010

@ vwa

but what do you expect?

If I were francophone I would be shocked to read that in 1912 the university of Ghent was unilingue français (Marcel, please do not resort to referring to the collaboration two years later which justified changing the WWI Dutch language again to French afterwards and justifying it because of such collaboration)....

the reaction of the Flemish at that time was to protest against such imposition, which has nothing to do with the adoption of the lingua franca called English at this day and age....

what is highly ironic for me is that can read articles (apparently also now in the NYT from 1912) through the decades of this centary and see time and time again the same pathetic discussions about language between Flemings and francophones...... My conclusion is that this country is full of winers and nothing will change in the long run until we hit our face into the redbrick wall of financial markets......

Écrit par : des | mercredi, 01 décembre 2010

@Des : il faut quand même remettre la question universitaire dans le cadre de l'époque, hein. Quand les Activistes flamands ont obtenu la flamandisation de l'Université de Gand, elle s'est pratiquement vidée (300 et quelques élèves se sont inscrits, tous les autres sont partis). Le français étant à l'époque non seulement la langue de l'État, mais aussi des sciences, et le néerlandais n'étant pas encore très répandu dans les couches sociales basses, une université uniquement néerlandophone n'eût pas attiré beaucoup de monde. C'est un peu comme si vous reprochiez aujourd'hui à l'Institut de l'Europe à Gand de donner leurs cours principalement en anglais. La question est : quelle langue les universitaires auront-ils à utiliser ensuite. Les Flamands (comme mon arrière-grand-mère maternelle) n'avaient déjà pas accès au secondaire : ils allaient travailler avant (tout comme les unilingues wallons). En fait, ce qui était scandaleux, c'est qu'on n'apprenait pas aux élèves de l'université à parler la langue du peuple. On a vu le résultat en 14-18.

Most Flemish at that time did not protest at all, for them, university was an impossible dream. And that was also true elsewhere.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

Just a little comment about the history of Nazism and the German-speaking people from the Cantons d'Est: When in March 1933 the last halfways democratic elections for the Reichstag (the German national parliament) were held, the Nazi party polled 43,9% of the vote – but the workers' parties (SPD and KPD) still got more than 30% though many of their activists were in prison or in concentration camps – Hitler already was Chancellor and the NS organisations tried to initmidate the left wing and centrist parties in all ways. But – and that's what I find quite interesting – there have been enormous differences between the regional results of these elections: While the Nazi party polled more than 55% in certain regions of Northeastern Germany, they "only" got around 35% in the catholic regions in the South and the extreme West of the Reich.
In Wikipedia I found a map showing these discrepancies: http://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Datei:NSDAP_Wahl_1933.png&filetimestamp=20080131211749. I guess that the Germanophones in the Cantons d'Est weren't so totally different from the Germans in the Cologne/Aachen area (the constituency #20 on the map) at this time, before 1919 they had been citizens of the Prussian Rheinprovinz like there neighbours in the Reich. So probably (if they still had been German citizens in 1933) they had voted like them, in their majority for the Zentrum, the catholic party that got more and more conservative during the 1920's, not absolutely democratic (compared to today's standards) but not really anti-democratic either… (and surely less nationalist than most of Germany's protestant milieus). So to think or to insinuate that the people form Eupen or St. Vith were very susceptible to Nazism is not a really strong hypothesis! – In general, Nazism was the "religion" of the protestant (or ex-protestant?) middle classes in Germany that were afraid to loose their wealth (or really had lost it) in the hyperinflation of 1919-23 and the depression of the early 1930's. If I liked to draw anachronist comparisons there surely were other people in today's Europe (or Belgium) whose political beliefs have more in common with those of the NS supporters in 1933…

Écrit par : Nikolaus Gramm | mercredi, 01 décembre 2010

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@traveller
bedankt voor de link

@hendrik de stoute
op jullie website, 'bibliotheek', mis ik, bij een eerste inkijk, nog de figuur van Moyson

o.a. cf. p2
http://www.landdag.org/www2/2008/Vlamingen_Vooruit_2008_05_bestanden/Vlamingen%20Vooruit%202008%2005.pdf

een aantal personen en onderwerpen van betreffende website, 'bibliotheek' , werden door mij reeds aangehaald op deze blog sind begin juli dit jaar waaronder o.a. E. Mandel, MDW, Rode Leeuwen, gravensteengroep, Moyson, ...

@vwa
comme je l'ai mainte fois écrit ici les origines du mouvement flamand datent de 1858 au plutard et étaient libérales : "vlamingen vooruit"

et non ce n'est pas une défense contre le français
mais aussi et non seulement, une réaction correcte et nécessaire contre le paternalisme réactionnaire francophone et y associé l'impérialisme et le colonialisme - il y en a encore toujours et tout plein de "démocrates" qui se conduisent comme s'ils étaient au xixième

et ils pensent vraiment encore faire effet
MdR

voici un lien - url appartient à une société de - d'un vrai (euro)démocrate - par définition - puisque francophone - conseiller communal (cdH; l'union fait "MA" force se dit-il)) - un vrai belge puisque francophone - petit v et petit d - par conséquent véritablement un légaliste pur sang ; et surtout un vrai bilinguiste en plus ;

il a obtenu au moins un PhD en géographie bruxelloise
http://www.lesnouvelles.be/viepratique/adressesutiles.html

proposition de slogan adéquat : "je suis démocrate donc la démocratie c'est moi et c'est moi qui décide pour tous"

Écrit par : bema | mercredi, 01 décembre 2010

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@Bema : trop drôle, Vlamingen Vooruit, où l'on "évoque" le rexisme des "Bruxellois". Bart De Wever se plaint qu'on le diabolise, mais même à sa gauche, ce sont les "autres" que l'on diabolise, les Wallons, les Bruxellois, plus ou moins aussi les Germanophones, que vous aimez bien ramener 70 ans en arrière. Décidément, le nationalisme de droite comme de gauche, c'est une belle bande de fous furieux.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 décembre 2010

Isabelle, il serait temps de te regarder, fifille, à croire que tu fais de la littérature tu vas laisser refroidir le Giant amené par ton petit voisin ! Je dis pas que c'est pas intéressant tes creuseries mais on se lasse vite. T'en jete à qui ?! Franchement ! Va scénariser Philippe Geluck, il sera impressionné ! Ou tu peux carrément faire monter d'un cran culturel les Taloche. T'as de l'avenir finalement dans le côté comique terriblement wallon. D'ailleurs, t'es pas déjà une star à Viroinval, toi ?! Je m'étais laissé dire...

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 01 décembre 2010

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@ bema

le "paternalisme réactionnaire francophone"

Hahaha, on croit rêver devant tant d'imbécillité concentrée en un seul individu. Maintenant les paternalistes fascistes et racistes flamingants vont expliquer aux francophones ce qu'ils doivent faire, on imagine sans peine la crétinerie héréditaire dont certains descendants sont victimes...

:)))))))

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 01 décembre 2010

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Surtout qu'en la matière, on a de beaux spécimens côté francophones aussi.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 02 décembre 2010

@ isabelle

Pas seulement vous êtes une force de la nature avec une plume (ou plutöt un clavier), mais maintenant vous nous servez du Jorion.
Toutes mes félicitations.

Écrit par : traveller | jeudi, 02 décembre 2010

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etre soutenu(e) par traveller = forte probabilite d etre flamingant et/ou raciste
mdr

je crois qu enda marque un point haut la main, avec la collaboration de traveller.
C est pas beau un flamingant qui aide un franskiljoen? Only in Belgium, Leve België! -)

Écrit par : DonBlacksad | jeudi, 02 décembre 2010

@ Hendrik

Encore renforcer la loi contre le "racisme" et encore déclarer plus de délits de pensée?
Non merci.
Vous êtes aveugle à ce point de vouloir croire que le VB a été condamné parce qu'ils étaient soit-disant "racistes"? Jamais de la vie, la loi "contre le racisme" a été inventé pour pouvoir éliminer le parti qui était le plus dangereux pour la survie de la Belgique. Sans cette menace contre la survie de la Belgique il n' y aurait jamais eu de loi "contre le racisme".
Cette loi est en contradiction directe avec la liberté d'expression et la liberté individuelle.
Nous avons des lois contre le mensonge et la calomnie, ils sont largement suffisants mais ils exigent des preuves concrètes, ce qui est maintenant solutionné par cette loi passe-partout anti-VB.
L' anti-racisme de la justice et des lois belges sont seulement des instruments d'agitation contre les Flamands indépendantistes, point.
Vouloir être prêt aux compromis à la belge a toujours été la faiblesse des Flamands qui ont toujours été largement mené par le bout du nez par les politiciens belgicistes.
La situation d'aujourd'hui mène aux funérailles de la NVA et au montage d'un gouvernement d'unité belge avec l'espoir des francophones d'un renforcement de l'état unitaire. Pour arriver à cela tous les coups bas sont permis, y compris la vilification de 40 % des Flamands.
Le fait que la gauche intellectuelle Flamande n'a jamais compris cela me fait penser que la gauche est vraiment aveugle de l'oeil droit.

Écrit par : traveller | jeudi, 02 décembre 2010

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@Traveller : eh ben ! La loi contre le racisme inventée contre les Flamands, il fallait l'inventer celle-là ! Mon cher Traveller, si le Vlaams Belang n'était pas raciste, tout indépendantiste qu'il est, il n'aurait pas été condamné. La meilleure preuve, c'est que la N-VA et LDD, indépendantistes, peuvent se permettre de dire tout et n'importe quoi sur les Francophones.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 décembre 2010

Il ne faut pas non plus oublier que la résistance allemande a été l'une de plus active de la guerre, ce qu'on ne peut pas dire de la résistance flamande peu importe ses héros (et heureusement qu'il y'en a eu), afin de ne pas faire de jaloux la résistance française a elle mis beaucoup de temps à se mettre en place (premier réseau vers octobre 40 alors qu'il y'en avait déjà un en mai en belgique).
L'image du collabo flamand meme si généralisatrice et donc désolante vient non seulement du collaborationisme (ou de la pacivité) des flamands durant la guerre mais aussi de leur volonté à ne pas combattre l'ennemi (1 division flamande sur 9 qui s'est battue en mai 40, 2 passives (dont 1 composée de wallons) alors que 8 divisions wallones sur 8 ont combattus.)
Je pense que justement il ne faut pas considérer que c'est du passé, c'est ce qui permettrait à des choses horribles telle que l'aministie des collabos d'arriver. On a le malheur d'avoir eu une guerre en europe de mémoire d'homme cette mémoire ne doit en aucun cas etre mise de coté.

Bref il serait temps que la flandre lave son linge sale avant de faire des leçons à d'autres.

Écrit par : Vallar | jeudi, 02 décembre 2010

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@ Vallar

"La résistence" Allemande et Française ont seulement commençé sérieusement après l'attaque Allemande contre la Russie. C'est cela la véritable histoire, c'était le communisme international qui donnait ses ordres, point c'est tout.
Les Oostfronters Flamands se battaient contre le communisme, donc exécrables et bon pour l'échafaud, les communistes Allemands et Français se battaient contre le nazisme par ordre de Moscou, donc des héros.

Ni le nazisme ni le communisme n'étaient humain, la politique de la guerre '40/'45 n'était pas si claire, ni si noir et blanc que cela.

Écrit par : traveller | jeudi, 02 décembre 2010

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@ Marcel

Ces 2 S vous aveuglent a tel point que vous ne voyez plus le W.? Si je me rappelle bien il était même juif.

Écrit par : traveller | jeudi, 02 décembre 2010

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"la loi "contre le racisme" a été inventé pour pouvoir éliminer le parti qui était le plus dangereux pour la survie de la Belgique. Sans cette menace contre la survie de la Belgique il n' y aurait jamais eu de loi "contre le racisme". " (dixit, qui d'autre, traveller)

Des lois du même genre ont aussi été promulguées au Danemark, en Australie, en France, au Royaume Uni, au Canada, en Suède, en Suisse ou en Finlande, etc (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_contre_le_racisme_et_les_discours_de_haine) pour éviter l'éclatement de tous ces pays.

Le VB dans toute sa bétise éclatante...

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 02 décembre 2010

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@ Marcel

Apres la conviction par le juge numero 3 le VB montait en fleche.
Aujourd'hui on n'ose plus faire cela avec le NVA, ils obtiendraient immediatement plus que 50 % tout seul.

Écrit par : traveller | jeudi, 02 décembre 2010

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...condamnation... (mer...)

Écrit par : traveller | vendredi, 03 décembre 2010

"je suis ton pire fantasme. Je bouge une seule voyelle et te voilà qui rapplique dare-dare à l'arret, la queue dressée, docile et demandeur de caresses, comme le ridicule toutou que tu es."

Il faut arrêter de prendre TES fantasmes pour des réalités, tout ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Il faut redescendre de ta montgolfière aux couleurs de Bouglione.

Quant à ça (à propos de la bipolarisation linguistique dénoncée par l'illustre (?) Henri Goldman) :

"ENFIN un point de vue éclairé dans cette imbitable tambouille que les langues francophones pendues débitent depuis 5 mois sinon 180 ans. ON dirait presque OUF !"

ça explique bien toute la haute considération que te porte désormais traveller, il est vrai qu'il n'y a de frontière linguistique pour les analyses aussi finaudes.

Mais tu as raison, j'ai perdu assez de temps sur ton cas clinique, je vais te laisser te finir toute seule. Comme d'hab, sans doute, ce qui expliquerait beaucoup de choses.

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 03 décembre 2010

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Ivan De Vadder et son nouveau stunt :

http://www.youtube.com/watch?v=y4hwS8zMAZI

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 07 décembre 2010

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Oups ça a un mois

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 07 décembre 2010

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