lundi, 22 novembre 2010
L'arroseur arrosé
Marcel étant momentanément absent, je le remplace. Qui je suis ? Carmel Mel, son nègre. Son Wallon, quoi. Oui. Noir, à cause du charbon. Nègre, parce que j’écris souvent à sa place. Et comme il est parti, je vais vous raconter une histoire. Vous connaissez celle de l’arroseur arrosé ? Elle commence par «il était une fois Marcel Sel.» Et tout de suite après, elle embraye sur : «choqué par la présentation télévisuelle d’un spectacle qu’il n’avait pas vu, il écrivit une lettre ouverte». Il faut dire que Marcel est en guérilla, une guérilla pacifique, contre l’injustice, pour la démocratie, pour l’équité, et qu’il ne fait pas de prisonniers sémantiques. Il pense avoir de bonnes raisons : la dernière fois qu’on en a fait, ce fut une hécatombe.
La lettre a fait son petit effet, et Marcel a cru pouvoir s’en réjouir. Pas tant pour lui-même (bon, il admettra, mais uniquement en privé, qu’il a crié «ah ! chouette» quand il a lu son nom dans le journal), mais pour son engagement. Seulement, voilà, le spectacle qu’il attaquait était une bonne action. Et la version filmée aurait été tronquée par un journaliste qui confond scoop et info. Bon, en matière de B.A., Un Blog de Sel en est une aussi, permanente. Quant à être arrosé à son tour… Vous allez rire !
Car Sel fut invité à Terzake, l’émission de la VRT (télévision flamande publique) qui va au bout de l’information, revient en détail, analyse, décode. Déjà, il y prit 36 kilos en dix minutes (regardez l’image où il ouvre la porte, et comparez au cadrage devant son bureau — le Guinness Book l’a déjà contacté : prendre 60 livres en si peu de temps, ça vaut bien un titre mondial !)
La suite est plus cocasse. Terzake a bien entendu tout fait pour montrer aux Francophones invités qu’elle était la meilleure équipe journalistique du Nord de la Belgique, douée d’une sagacité et d’une objectivité du niveau d’un Times ou d’un Herald Tribune, mais en beaucoup mieux. Le titre du reportage témoigne d’ailleurs de l’ambition de la séquence : «Qu’est-ce que les faiseurs d’opinions wallons pensent «réellement» de la Flandre» ? (D’accord, les invités n’étaient pas Wallons, mais «Waal» est la nouvelle traduction flamande officielle de «Bruxellois francophone»). Ce «réellement» repris dans l’énoncé du sujet augurait d’un traitement sérieux. Pour sa part, Sel ne douta pas un seul instant qu’en bonne journaliste d’analyse, Kathleen Cools (la présentatrice-journaliste) traiterait avec une sincérité absolue le fond des écrits qu’elle évoquerait. D’autant que c’était le seul sujet de la semaine sur la Francophonie. Un sur vingt, environ. L’intention de Terzake était évidemment de ne pas tomber dans les sempiternels clichés faciles. Toutefois, il y eut un grain de sable — purement technique.
Il faut vous dire que la VRT porte une affection particulière aux extraits de texte, lus d’une voix profonde, censés refléter l’essentiel de la pensée de l’auteur. Immanquablement, le premier extrait choisi, tiré de l’interview de Geluck dans Télémoustique en mai 2010, serait donc «Je suis très triste de voir qu’au nord de mon pays, il y a de moins en moins de patriotes et de plus en plus de nationalistes». Ou «J’ai toujours dit et je continue à dire que j’aime la culture flamande et les Flamands». Voilà qui permettrait de mieux comprendre la position de l’humoriste et expliquerait sa frustration face à leurs choix politiques. Mais une erreur de téléscripteur survint, et sans le faire exprès, Terzake publia une phrase où Geluck fustige le Gordel. Pas de bol ! Parce que depuis 1983, on a enfoncé — toujours sans le faire exprès — dans la tête des téléspectateurs flamands que le Gordel («la ceinture», vous savez, cette chose qu’on serre pour étrangler une taille ou un cou ?) est en fait une manifestation super chouette, méga familiale, où l’on pédale en chantant du Micha Marah pour «visiter» la Périphérie bruxelloise. Un tour du propriétaire, en quelque sorte, en plus festif. Et les gens du Vlaams Belang, TAK, Voorpost et autres groupuscules aux allures… euh… anachroniques (je ne vais pas être plus précis, vous allez comprendre pourquoi plus loin), qui y défilent avec leurs lions noirs qui hurlent silencieusement «België barst», sont en fait des troupes de comédiens engagés spécialement pour entretenir le folklore flamingant, preuve d’un formidable sens de l’autodérision.
Du coup, le Gordel est devenu le plus gros quiproquo belgo-belge : ces idiots de Bruxellois pensent que c’est une manifestation politique de mépris et de haine que l’on déguise en fête populaire (80.000 participants mal informés donnent plus de poids à des revendications politiques que 1.853 pelés extrémistes), et beaucoup de Flamands sont persuadés que c’est un événement ultracool et hyper bath, vachement bien organisé, voor de hele familie (li kullu-s-smala en bon français). Évidemment, comme chez Terzake, on est parfaitement conscient de ce dangereux décalage, quand Kathleen Cools s’est rendu compte de l’erreur malheureuse du prompteur, elle a fait de grands signes désespérés à la régie pour demander un peu de temps supplémentaire qui lui permettrait de corriger le tir en expliquant le quiproquo. De fait, le sens du Gordel est si négatif à Bruxelles et si positif à Erps-Kwerps, que le texte passé à l’antenne («une manifestation de mépris et de haine») devait impérativement être relativisé, faute de quoi les téléspectateurs flamands risquaient de mal le prendre, et injustement encore ! Mais en Flandre, l’heure prime. Les Wallons ne peuvent pas comprendre : en Flandre, on travaille. Kathleen dut se résigner.
Pour le second extrait pris dans cette interview, ça a foiré aussi. Mais là, c’est quand même un peu leur faute, à la VRT. Figurez-vous que, pour être sûrs que toutes les nuances fussent bien comprises, ils ont demandé à un Francophone de traduire. Mais voilà, le seul qui fut en état intellectuel de comprendre le Flamand s’appeloit Yves L. alias «Yves-La-Boulette») (Ne comptez pas sur moi pour être plus précis que ça : la délation est interdite partout en Belgique) (Ah, tiens non, pas à Overijse). Et ce qui devait arriver arriva : le pauvre a voulu expédier cette affaire courante, et s’est trompé de paragraphe ! Du coup, il en a traduit un autre : «Après s'être désolidarisés des francophones, que feront [les Flamands] si une partie de la Flandre est plus pauvre qu'une autre ? Ils vont aussi l'exclure pour ne conserver qu'une Flandre triomphante ? Ça peut aller loin, ce genre de logique. Ça peut aller jusqu'à une logique de sous-citoyens. C'est là que ça rejoint la logique du IIIe Reich.» Bon, a priori, la phrase n’était pas particulièrement méchante. Mais, manque de bol pire que ça en plus : dès que le mot IIIe Reich apparaît dans un texte, les ordinateurs de la VRT pètent les plombs et retirent toute la partie du paragraphe qui pourrait nuancer le contexte. Ça fait des années que la chaîne tente de remédier à ce problème, sans succès. Quant au fabricant (Leerniet & Houspille), il ne répond même plus au téléphone !
Là encore, voyant que le texte pouvait faire croire qu’un humoriste francophone comparait directement la Flandre au IIIe Reich, Kathleen a fait de grands signes à la régie, en vain, car le réalisateur était en train de remplir une déclaration sur l’honneur qu’il avait bien été à l’école néerlandophone, pour pouvoir acheter une maison sociale à Vilvoorde.
Arrivent les citations de cet imbécile de Marcel Sel (je compte sur vous pour ne pas lui répéter que je l’ai traité d’imbécile, mais franchement, il ne mérite pas mieux). Yves Leterme (zut, je l’ai dit) s’étant fait congédier suite à sa boulette, la traduction de la suite dut être laissée entièrement à l’ordinateur susnommé. Et là, je ne vous dis pas le bazar !
Bien entendu, professionnels jusqu’au bout des micros, les journalistes de Terzake avaient immédiatement compris que le cœur de la lettre ouverte de Marcel Sel était : «Les médias et les politiciens du Nord et du Sud, en traitant Bart De Wever comme un démocrate, (…) en taisant les relations de certains membres de son parti avec l’extrême droite, sont bien plus critiquables que Jan met de Pet qui prend des vessies pour des lanternes, le plus souvent parce que la presse, la télévision, ont mal éclairé son trottoir. Bart De Wever est cordialement invité à démontrer qu’il est l’un des slimste mensen ter wereld («L’homme le Plus intelligent du monde»— un jeu télé) par une VRT qui lui a déjà donné l’un de ses plus célèbres journalistes, Siegfried Bracke (passé à la N-VA juste avant les élections). De Standaard permet au Grand Mamamouchi de la fricadelle anversoise de chroniquer, y compris sur lui-même, toutes les semaines.»
Reprendre cet extrait donnait à la VRT l’occasion inespérée de montrer son sens de l’autocritique, d’aller au fond de cette accusation, récurrente chez Sel, de lui permettre de s’en expliquer, d’analyser, de décoder et de mettre en perspective. Malheureusement, dans la suite du texte figurait le mot «führer». Et arriva ce qui devait arriver : l’ordi fit une syntax error, et ne traduisit que cette suite : «L’électeur flamand est pris en otage par une presse qui confond souvent information et propagande. Oui, il faut le dénoncer. Oui, il faut assassiner l’image médiatique trop chatoyante de ce Bart qui fait führer au Nord.»
Leerniet & Houspille n’ayant pas eu le temps de peaufiner le module «nuance.txt» du programme de traduction «keskidilefransquillon.exe», l’ironie de mauvais esprit de Sel, évidente dès le «Grand Mamamouchi de la fricadelle», ne passa pas et, outre quelques belles coquilles dans le début du texte, «ce Bart qui fait führeur au Nord» fut traduit par «ce Bart qui joue au Führer au nord». Pas tout à fait pareil… Mais vous connaissez les processeurs, hein. C’est parfois très bête : Marcel Sel a beau avoir pris soin de mettre le «F» de «Führer» en minuscule pour qu’on comprenne (un peu plus) que le jeu de mot primait sur le deuxième sens, rien n’y fit : l’ordi, aveuglé par le mot en F, envoya sa version mal traduite sur les écrans de millions de Flamands.
Quand le mot «Führer» s’afficha sur son moniteur, Kathleen fut saisie de panique : ce n’était pas du tout le sens de la lettre, qu’elle avait bien sûr longuement étudiée ! Et ces bugs récurrents risquaient bien de ternir la réputation d’analyse et de mise en perspective de Terzake ! Pire : le moindre manque d’objectivité à propos de cette phrase-là aurait donné, ironiquement, raison à Marcel Sel puisqu’il y dit précisément que beaucoup de Flamands ne votent nationaliste que parce qu’ils sont incorrectement informés par la VRT !
Comme un malheur n’arrive jamais seul, les panneaux prévus ensuite, qui ne contenaient pas une seule référence au nazisme, subirent le même sort. Poubelle, syntax error, debug, reboot et frit met mayonnaise. Pour info, le second extrait de texte aurait dû être «la Crise Belge n’oppose pas les Flamands et les Francophones. Pas du tout. Elle oppose la démocratie occidentale au nationalisme.» (D'autant qu’ayant été mise en gras par le blogueur salé, la phrase avait forcément attiré l’attention de Robin Ramaekers, le réalisateur du reportage, dès la première lecture). Puis il y aurait dû y avoir : «Cette langue néerlandaise (…), c’est aussi celle de Daens, qui défendait les ouvriers flamands contre les «fransquillons» qui les opprimaient. Il défendait aussi les ouvriers nivellois et carolos contre les «fransquillons» de Wallonie. Aucun combat n’est humaniste s’il ne considère que tous les hommes sont égaux, quelle que soit leur religion, leur prétendue race, ou leur langue.» que la rédaction de Terzake avait jugé bien utile pour montrer au Flamand lambda que l’histoire du Vlaamse Beweging (Mouvement Flamand) a su passer la frontière linguistique.
Et enfin, le téléscriptomachin aurait dû révéler un paragraphe qui tordait le cou (déjà étranglé par la ceinture citée plus haut) à l’idée très répandue en Flandre que (tous) les Francophones mépriseraient le néerlandais. Sel avait en effet écrit : «C’est vrai, le néerlandais est une petite langue par rapport au français. Le français est à son tour une petite langue par rapport à l’anglais. L’anglais, une petite langue par rapport au chinois, qui le remplacera peut-être dans une centaine d’années. Et d’ailleurs, c’est plutôt sympa d’être une «petite langue». Les grandes langues sont devenues grandes parce qu’elles ont exporté, bien sûr, mais aussi parce qu’elles ont colonisé, envahi, opprimé, standardisé.» Flattés par une telle reconnaissance de la qualité de leur Algemeen Nederlands, et plus encore par cet aveu quant à l’impérialisme intrinsèque des grandes langues, les journalistes de l’émission avaient forcément absolument tenu à la présenter à leur public.
Mais — jamais 3 sans 4 (comme on dit chez Pigeot) — l’ordinateur était resté complètement scotché sur une ôtre phrase du texte, qui contenait la bagatelle de quatre références au nazisme (1932, Mein Kampf, Adolf et Hitler) : «En 1932, un tiers seulement des Allemands ont voté pour Adolf Hitler. Parmi ceux-ci, la plupart n’avaient pas lu Mein Kampf, et pensaient simplement qu’Hitler allait résoudre tous leurs problèmes.» Marcel n’y parlait pas du tout des Flamands, et tirait un parallèle entre, d’une part, les très nombreux Flamands unionistes qui votent indépendantistes et, d’autre part, la seule situation similaire vraiment connue de tous (vous savez, vous combien de nationalistes croates ont voté pour Tudjman dans les années 90 ?) Mais les ordis, quand ça part en vrille ! Celui de la VRT, kapoentje, kapoentje, obnubilé par le nombre de mots en M.K., A, et H, ne voulut plus rien afficher d’autre !
Quand elle vit apparaître le texte à l’écran, c’en fut trop pour la pauvre Kathleen Cools. Tous ces extraits «extrêmes» pouvaient donner à croire que les «faiseurs d’opinions» bruxellois francophones (enfin non, Wallons…) pensaient que tous les Flamands étaient des nazis. Dame ! Six mots y faisant référence dans seulement trois écrans, c’était carrément le délire ! Et vu le titre de la séquence («ce que les Wallons pensent ‘réellement’ de la Flandre»), Kathleen se dit que la réputation d’analyse, de décodage et de mise en perspective de son émission allait prendre un sacré coup, à cause d’un crétin d’ordinateur, même pas francophone ! Sa réaction fut toutefois un peu bizarre : elle entonna la Marseillaise. Puis, elle s’arracha les cheveux. Du coup, quand le reportage prit fin et que la présentatrice reparut à l’antenne, elle avait la tête tellement en pétard que Bart De Wever — qui regardait l’émission tout en dégustant un feuilleté de pistolet fourré d’une chiffonnade de fricadelle Mora à l’émincé de loempia de chez Draakske (qui maudit quotidiennement le jour où Bartje, revenu de chez Bruneau, lui a imposé ce restylage de la gastronomie fritière) — crut que c’était Béatrice Delvaux et tomba à la renverse, coincé dans sa chaise. À l'heure qu'il est, les pompiers locaux estiment ses chances de désenclavement à 50/50.
On ne peut cependant pas reprocher à Terzake de n’avoir pas fait preuve de prévoyance. Bon, il faut savoir que les Wallons sont des gens bizarres. Ils croient dur comme fer que les gens partis en uniforme noir sur le front de l’Est, d’où qu’ils vinssent, étaient des — vous allez rire — «collabos», sous prétexte qu’ils avaient un uniforme de méchant, alors que chaque jeune Flamand sait aujourd’hui qu’ils n’étaient que des «Oostfronters», des «gens du Front de l’Est», qui ne défendaient pas le régime des méchants susnommés (je suis obligé de rester vague pour des raisons informatiques) mais bien la Flandre autonome. Bon, vous me direz que Stalingrad, ce n’est pas exactement en Flandre. Vous me direz aussi que les soldats habillés de noir avec deux S au col venus de Wallonie, de France, de Hollande, croyaient eux aussi défendre leur pays. Mais ce n’est pas pareil, vous ne pouvez pas comprendre. Les flamands partis trucider du soviet pour défendre l’Escaut étaient, eux, des jeunes nationalistes manipulés (alors que ceux de la Division Wallonie étaient de toute évidence plutôt des jeunes nationalistes manipulés, ce qui n’a bien sûr aucun rapport). Quiproquo, donc, encore !
Or, en Flandre, des gens de la N-VA, ou des gens qu’ils côtoient rendent régulièrement hommage à ces «Oostfronters» que les Wallons confondent avec des collabos. Ainsi, le club scout que fréquenta Bartie De Wever enfant, la VNJ, et qui participe chaque année — avec le parti qui négocie aujourd’hui avec le PS l’avenir de la Belgique — à la fête du chant national flamand, envoie de temps en temps sa fanfare rendre hommage à ces jeunes nationalistes manipulés morts à Stalingrad. Et le même Bart, mal informé, donna jusqu’en 2008 des conférences à la NSV, (Association des étudiants nationalistes dont un slogan est «Vlaams, sociaal en nationaal» — inversez ce slogan, et vous obtenez leur acronyme et un mauvais goût dans la bouche) qui commémore annuellement le trépas des courageux «Oostfronters», au point de reprendre sur son site le chant de guerre de ces gentils nationalistes antibolchéviques. Et puis surtout, en 2004, Mark Demesmaeker, député N-VA, et pas des moindres, assista avec 2.999 camarades à un hommage à Staf De Clercq, le leader du VNV jusqu’en 42, qui ne voulait que le bien de la Flandre, pourvu que les Juifs en fussent extirpés pour de bon (c’est lui qui a dit «qui a jamais vu un Juif travailler ?» et aussi «le Juif doit partir, c’est une question de salubrité publique», mais il ne le pensait pas, c’est des choses qu’on dit comme ça, quand on a une foule face à soi).
Du coup, les Francophones, qui ne comprennent rien à la Flandre, s’abandonnent à imaginer que tout cela découlerait d’une sorte de nostalgie pour le régime du mari d’Eva Braun (ah ! cet ordinateur !) alors qu’en fait, ce n’est que du gentil flamingantisme folklorique. Des terroristes de la pensée, dont Marcel Sel fait partie, croient naïvement que, tant que la Flandre n’interdira pas ce genre de commémos, elle aura un sérieux problème de mélange des genres, et entretiendra une mauvaise réputation que la très large majorité des Flamands, qui n’auraient jamais l’idée d’aller à ce genre d’événement sordide, n’ont en aucune manière méritée, et pensent logiquement — puisqu’on le leur explique comme ça — que les Francophones les méprisent. D’où un complexe absurde. Là, je suis très sérieux : les braves gens qui votent pour la N-VA ne savent pour la plupart rien de ces relations étranges.
Du fait de tous ces quiproquos, les gens de Terzake savent par expérience que leur ordinateur délire sec à chaque fois qu’un crétin de Francophone mal informé est invité sur le plateau de l’émission. Et le jour où elle invita le grand Geluck («mondialement célèbre en France» dixit Kathleen) et Sel («mondialement inconnu au régiment» dixit lui-même), la rédaction s’était dit qu’il serait bon, après le reportage, de donner la parole à un comique, histoire de détendre l’atmosphère en cas de problèmes techniques. Sage précaution ! Leur choix se porta évidemment sur Bert Kruismans, qui connaît bien la Wallonie, puisqu’il y présente des stand-up-comedy-shows d’une drôlerie irrésistible grâce auxquels il peut ramener en Flandre un peu de l’argent transféré injustement aux profiteurs wallons qui passent leur temps à aller voir des spectacles comiques au lieu de travailler.
Excellent choix : l’humour pince-sans-rire du comique flamand fut tout simplement ravageur. En grand professionnel, il avait, lui aussi, lu les textes intégraux dont il devrait parler. Mais il fit comme si pas, et se mit dans la peau — vous allez vous marrer — du Flamand mal informé qui n’avait lu que les extraits choisis par l’ordinateur. «Ça ne m’effraye plus» dit-il, «J’émets juste un profond soupir quand j’entends ce genre de déclarations, ou que je les lis.» Devant son poste, Marcel tomba à son tour de sa chaise, mais de rire, cette fois (et ayant perdu 36 kilos dès après le départ de l’équipe de la VRT, il put se désenclaver tout seul).
Bert fit ensuite mine d’attaquer Geluck, sur ses «déclarations étranges sur les Flamands», imitant ainsi à merveille le comique jaloux du talent de ses collègues. Kathleen Cools se prit au jeu et se dit alors que, quitte à ressembler à Béatrice Delvaux, autant l’imiter. C’est là qu’on vit que, sur le terrain comique, elle ne valait pas onze Bert. Détail important ici : depuis que Bart De Wever a écrit dans De Standaard que Le Soir n’avait jamais réellement fait une croix sur son passé collaboratif, on croit en Flandre qu’à la rédaction du grand journal francophone, on ne parle qu’allemand avec un accent autrichien et des bruits de vieux films dans le fond, sur des images de Leni Riefenstahl (putain, toutes ces circonvolutions pour éviter les caprices d’un ordi !) Cools dit alors, en parlant des extraits non choisis des deux «Wallons» précités : «Le Führer, Hitler ne sont jamais très loin, …». Et Kruismans, impassible, sortit une tirade dont il a le secret, expliquant que les Francophones ne savaient rien de Daens (un tour de force de sa part de dire ça avec un sérieux absolu, sachant que le blogueur salé consacrait tout un paragraphe à… Daens, justement, dans sa lettre ouverte), et ne savaient même pas qu’il y avait eu… hihi… tenez-vous les côtes… haha ! un parti communiste flamand ! Ha ! Ha ! Pitiéééé Bert, quand tu joues Jan met de Pet au Café du Commerce, tu es vraiment too much !
Histoire de relancer l’humoriste, Kathleen affirma (tout en gardant son sérieux) que «tout ça» faisait très fort penser à la période de la montée du Vlaams Belang où les Francophones pensaient que les Flamands étaient tous des nazis, alors que la lettre de Sel dit exactement le contraire ! Allez, Kathleen ! Encore un peu d’entraînement, et vous pourrez, vous aussi, vous lancer dans le stand-up-comedy-show. Et pour paraphraser Marcel, qui avait (toujours dans sa longue lettre) comparé la méconnaissance des nombreux électeurs wallons qui avaient élu des rexistes en 36 à celle des électeurs Flamands d’aujourd’hui, pour expliquer que ce n’est pas parce qu’on vote rexiste ou indépendantiste qu’on l’est soi-même, Bert compara les électeurs du Vlaams Belang et de Bart De Wever à ceux de… Michel Daerden ! Oui ! En disant que ce n’était pas parce qu’on votait pour lui qu’on voulait forcément nationaliser l’électricité ! Hilare, Marcel fit pipi dans sa culotte.
Bert ajouta : «je suis un peu content qu’on en débatte [dans Le Soir, etc.] : c’est un peu nouveau du côté francophone». Délicieuse caricature ! Kruismans fit même mine de découvrir que les journalistes flamands étaient désormais «enfin» invités sur les plateaux du Sud (alors que depuis toujours, un débat télévisé sur la Flandre ne se conçoit pas, en Francophonie, sans au moins un Flamand tandis que pour répondre à Bert Kruismans, il n’y avait, comme souvent, pas un Francophone. Mais ça, c’est évidemment parce qu’aucun Francophone ne parle néerlandais — d’ailleurs, chacun aura pu voir que Marcel Sel n’a parlé que suédois pendant son interview). (Mais je suis de mauvaise foi, parce que quand même, Bert Kruismans n’était pas là pour débattre, mais pour faire hurler de rire le spectateur, on l’aura compris.)
Son imitation d’Eric Van Rompuy ne fut d’ailleurs pas triste non plus, quand il affirma que «les médias français sont surtout alimentés par la presse francophone». Suivi d’une imitation de Bart De Wever lui-même : «des journalistes du Soir m’ont dit qu’ils étaient en fait aussi pour la scission de BHV, mais qu’ils n’osaient pas le dire tout haut à la rédaction». (Si je peux me permettre une critique, il a raté là l’occasion d’un savoureux jeu de mot sur le bolchevisme wallon : «ça se passe comme ça à la Pravda»). Gardant le meilleur pour la fin, notre comique troupier moustachu conclut que, comme il y a des Flamands dans son public jusqu’à Arlon (allusion fine au fait que les 48,6 millions de Flamands de Wallonie ne bénéficient pas de facilités ?), son spectacle est qua même ‘achement mieux que celui de Geluck ! La caméra se mit alors à trembler, et l’on entendit l’ingé son hurler de rire dans le fond. Où l’on voit à quel point l’excellence des journalistes de Terzake est supérieure à celle de ceux de la RTBF : quand tout foire, ça finit par une saine séance de bonne vieille autodérision.
Enfin ! L’humour à la VRT, c’est bien sympa, mais je dois vous laisser, j’ai du pain sur la planche. Je dois aller aider Marcel Sel, qui est parti acheter son poids VRT (36 kg de plus que son poids LCI) en pralines Marcolini ainsi que le dernier album du Chat pour tenter de se faire pardonner d’avoir, peut-être, involontairement, attiré un humoriste, qui avait déjà été piégé ailleurs, dans l’émission qui analyse, décode et met en perspective. Oh, ce n’est pas tant que l’humoriste en question y fut maltraité, mais il s’y fit quand même voler la vedette par le supermégahypergénialissime Bert Kruismans au talent décidément délirant. Chat n’était vraiment pas mérité.
Ah oui, encore un détail : Marcel ne sait pas que j’ai écrit ce billet sur lui. N’allez pas le lui dire ! Il se sent un peu ridicule. Après avoir écrit ouvertement à Geluck pour quelques mots qu’il a trouvés déplacés (parce que tronqués), il s’est retrouvé dans la même situation. L’arroseur arrosé, donc. Mais soyons justes : à la VRT, il ne s’agissait évidemment pas d’une volonté délibérée. Si tous les téléspectateurs Flamands de Terzake sont désormais intimement persuadés que tous les Wallons pensent qu’ils sont tous des nazis, c’est uniquement, exclusivement la faute à cette saleté d’ordinateur biprocesseur AVV-VVK de Leerniet & Houspille. Sans ça, Terzake, l’émission qui analyse, décode, met en perspective, ne se le serait jamais permis. Croyez-moi ! Jamais !
Carmel Mel
Wallon.
06:20 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (79) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Je vous conseille vivement la lecture de cet article qui vient de paraître dans la Libre et qui confirme ce que je vous raconte depuis des mois, à savoir que le système éducatif flamand est tout à fait déficient quant aux notions du bien et du mal, de ce qui démocratique ou pas. Quand je vous disais que le système éducatif flamand est uniquement axé vers les résultats Pisa (mathématiques, langues et sciences) mais pas du tout vers une éducation plus globale (géographie, histoire, philo, etc.). En flandre, on a une tête bien pleine au lieu d'avoir une tête bien faite. Voici donc une vraie étude bien sérieuse de la VUB qui confirme exactement ce que je vous racontais depuis des mois : le système éducatif flamand est déficient et construit des petits fachos qui n'ont aucune notion de ce qu'est une démocratie.
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/332730/l-enseignement-flamand-mauvais-dans-l-apprentissage-des-attitudes-democratiques.html
Bonne lecture !!!
Écrit par : Rodenbach | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentairea) je ne regarde plus la BRT-VRT depuis des lustres et je pense ne pas être une exception
b) quand donc arrêteront-ils de traduire francophone = wallon et vice-versa ? sont vraiment fatigants ces gens
c) le Gordel une promenade familiale ? Mince! je ne dois pas être 'à la page', pas voir l'esprit de famille. Moi. quand je m'promène, j'emmène pas de drapeaux ni oriflammes, je ne gueule pas de slogans vengeurs ni n'agresse de passants qui causent une autre langue que la mienne...
d) donc, je n'ai pas regardé Terzake, à quoi bon, et d'après ce que tu nous dis, quand les opinions sont à ce point déformées c'est du temps perdu
eh t'écris pas trop mal pour un P'tit nègre, Caramelmou, euh Carmel, sorry (lol)
bravo, on a de quoi lire, en ce lundi brumeux
Écrit par : guyguy | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire"Uit een internationaal vergelijkende studie blijkt dat Vlaamse scholieren beduidend slechter scoren dan hun Europese leeftijdgenoten wat democratische en maatschappelijke attitudes betreft."
http://www.demorgen.be/dm/nl/1344/Onderwijs/article/detail/1185701/2010/11/22/Vlaams-onderwijs-achteraan-de-klas.dhtml
Vlaams onderwijs scoort slecht in aanleren democratische attitudes
http://www.hln.be/hln/nl/1265/Onderwijs/article/detail/1185710/2010/11/22/Vlaams-onderwijs-scoort-slecht-in-aanleren-democratische-attitudes.dhtml
Enz ...
Ceci expliquerait-il cela?
Écrit par : Pazunbrin | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireOuf.. je suis rassuré que la jeunesse flamande n'est pas contaminé par des tendances marxistes, gauchistes et multiculti..:) Même Angela Merkel a reconnu qu'une telle société ne marche pas.
Pour devenir plus humaniste il faut étudier la géo, histoire et philo ? mdr
Écrit par : luc | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireCher Carmel,
Tout-à-fait entre nous, votre histoire ne m'étonne pas. Mais il faut dire que Marcel l'a un peu cherché aussi: c'est ce qui arrive quand on est trop long. La télé fait fi de la nuance, elle est là pour dire ce qu'elle pense significatif (dans ses bons jours) ou ce que le téléspectateur a le plus de chance de trouver significatif (le plus souvent). Et ce sacré Marcel est assez fin observateur pour savoir que dans un monde de l'info audiovisuelle soumis à la Pensée Unique dès l'aval du pont de Buda, la moindre référence à la peinture en bâtiment même nuancée et diluée dans une tartine de 4500 mots, c'est comme pour l'homéopathie: ça fait toujours son effet chez ceux qui ont développé une hyper-sensibilité à ce principe actif.
Mais pas un mot à Marcel, hein, je compte sur vous. Parce que moi, je trouve que ses textes sont très bien comme ça.
Écrit par : Mr. Sylvestre | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Sylvestre (rMais oui, je sais, ce débile de Marcel écrit beaucoup trop long Pourtant, il sait faire court : 1500 caractères dans Télépro, toutes les semaines. Il peut résumer sa pensée quand ça lui prend. Mais les différences entre les uns et les autres sont si subtiles, qu'il faut le comprendre : un blog donne la possibilité d'être long, précis, drôle, et long. Et même aussi, d'être long (tiens, je ne l'ai pas déjà dit ça ?)
(il n'est pas dans les parages pour l'instant, il se fait tirer la peau parce qu'ayant énormément grossi en très peu de temps, et remaigri ensuite, celle su ventre lui tombait brusquement sur les pieds.
Je lui dirai juste que vous avez écrit "je trouve que ses textes sont très bien comme ça".
Écrit par : Carmel Mel | lundi, 22 novembre 2010
Conclusion : il est impossible de dialoguer honnêtement avec les médias flamands. Dans ces conditions, comment encore raisonnablement envisager un avenir commun ?
Écrit par : Gilles | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireCher Carmel,
Merci pour ce putsch temporaire, liberez l antenne maintenant!!!! -)
Serieux, ce marcel, c est vraiment un toffe pei! -)
@Marcel
Merci Marcel, tu as regagne le cran perdu recemment dans mon estime,
et sort grandi de cette mini-polemique qui n en etait pas une.
J apprecie vraiment ton honnetete en ces temps de mensonges et de politiquement correct, et ai toujours autant hate de lire tes nouveaux posts et les commentaires qui en decoulent.
Écrit par : DonBlacksad | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Gilles
Y a pas d'avenir commun..
Écrit par : luc | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireRectification, on n a pas le choix economiquement et europeennement: il faut un avenir commun.
Écrit par : DonBlacksad | lundi, 22 novembre 2010
@ Don
Désolé mais je ne vois pas comment humainement.. ce pays artificiel a été crée par les grandes puissances à l'époque. A eux de trouver des solutions dans le câdre européen alors. De toute façon, une fois la belgique dans le collimateur des marchés financiers, le problème va se poser dans sa véritable ampleur. Il n'existe pas de couples inséparables..
Écrit par : luc | lundi, 22 novembre 2010
On Wall Street, the Great Recession didn’t last very long. Having sustained losses of $42.6 billion in 2008, the securities industry generated $55 billion in profits in 2009, smashing the previous record, and it paid out $20.3 billion in bonuses. In the spring of 2010, the Wall Street gusher continued to spew money. Between January and March, Citigroup’s investment banking division made more than $2.5 billion in profits. Goldman Sachs’s traders enjoyed their best quarter ever, generating an astonishing $7.4 billion in net revenues. Barely a year and a half after the collapse of Lehman Brothers, Wall Street was once again doing well for itself—obscenely well, it seemed to many people.
The Economy: Why They FailedDecember 9, 2010
John Cassidy
http://www.nybooks.com/articles/archives/2010/dec/09/economy-why-they-failed/
Écrit par : Paul | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Paul
With zillions of monopoly money you can pretend a long time, but nature and reality catches up eventually, while the politicians and bankers pray it will last long enough for them.
Écrit par : traveller | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireIFRS accounting rules can create virtual value in no time :)
Écrit par : luc | lundi, 22 novembre 2010
Intellectuele eerlijkheid is in de nationalistische kerk zo zeldzaam als deugdzaamheid in een bordeel.
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentairedaarom dat la Belgique de papa zo'n bordel is..?:)
Écrit par : luc | lundi, 22 novembre 2010
Over welk nationalisme spreekt de Cro-Magnon nu? Wall Street nationalisme?
Écrit par : traveller | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ traveller
Il y a aussi un article en haut de la page, au dessus de ton nombril.
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Vous l'avez quand-même cherché avec vos textes en répétition que BDW et la NVA sont de source ou d'ínclinaison nazi. Aucun Flamand, à part les belgicistes rabiates et il y en a encore en Flandre, qui voit BDW et le NVA comme nazi, et ils ne le sont pas.
Alors vous allez ensuite dire au caméra de la VRT que vous aimez bien les Flamands, avec dans votre dos et en-dessous de vous vos textes, choisis évidemment comme vous le faites toujours vous-même pour les besoins de la cause, et vous vous étonnez de l'effet que cela fait?
En 6 minutes c'est impossible de faire un interview complêt, c'est clair, et avec la phrase négative de Geluck, qui s'en sortait plutôt mal, vous n'aviez aucune chance.
Il ne faut pas oublier que Cools est elle-même rouge-vif et ne voulait que votre bien. De la à dire que Cools et la VRT soient nationalistes, comme le fait le Cro-Magnon, la pauvre va en faire une jaunisse, ou plutôt une rougeisse.
Écrit par : traveller | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireC est pourtant la verite, mon cher traveller
Écrit par : DonBlacksad | lundi, 22 novembre 2010
Sans dire qu'ils sont nazis, on peut difficilement nier que BDW, Peumans et beaucoup d'autres à la NVA sont issus de familles ayant activement collaboré avec les Allemands durant la deuxième guerre mondiale. Ne nous faites pas rire. La rancoeur des perdants de la WW II reste sensible à travers eux et ils imprègnent de leur haine l'ensemble du monde politique flamand et des médias qui suivent comme des caniches, vous pouvez tourner ça comme vous voulez.
Écrit par : Joël | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireC'est encore un pas plus loin vers la radicalisation... la politique des petits pas. On dresse les citoyens les uns contre les autres chaque jour, jusqu'au clash, l'inacceptable.
Ca fait des années que nous ne vivons plus dans le meme pays. Leterme dans sa célèbre interview avait au moins raison sur ce point là. Nous commençons tout juste à ouvrir les yeux.
Et que dit aujourd'hui Béatrice Delvaux sur son constat d'après les elections selon lequel le PS et la NVA sont condamnés à réussir (à former un gouvernement)? Pas d'auto critiques? Quand les élites francophones sont à ce point à coté de la plaque je ne donne pas cher de l'avenir de la francophonie (ou de la democratie) en Belgique.
Écrit par : yakari | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel "Vous l'avez quand-même cherché avec vos textes en répétition que BDW et la NVA sont de source ou d'ínclinaison nazi. "
C'est ça le problème : "vous l'avez bien cherché". Quoi ? Les informations que je relève ne sont pas dignes d'être présentées en Flandre ? Et ensuite, vous savez comme moi que l'on ne côtoie pas l'extrême droite quand on est un parti qui se veut démocrate, sans en choper au moins quelques habitudes. Donc, soit la N-VA est un parti démocrate-nationaliste (mettons que ça puisse exister) et décide de clairement établir que le Mouvement Flamand, le vrai, a été détruit par sa partie collaborative, et que donc, pour revenir à un Mouvement qui puisse se présenter fièrement à l'étranger, il doit rompre avec la version Ijzerwake. Soit, elle mène petit à petit la Flandre vers une vision inacceptable de la collaboration. Je vous ai déjà dit qu'il est tout à fait normal que des familles aillent se recueillir sur les tombes des leurs, quoiqu'ils aient fait. Et je trouve normal qu'on évoque les erreurs de jugement de certains jeunes Flamands partis au Front de l'Est. De là à leur faire une haie d'honneur, il y a une marge. Les résistants flamands doivent se retourner dans leur tombe !
Mais tout ça, vous pourrez le comprendre (même si vous ne serez pas d'accord), et voyez-vous, à la VRT, ce sont des journalistes. C'est-à-dire, justement, ceux qui sont censés éclairés leur auditorat sur toutes les relations "étranges" dans leur monde politique.
"Aucun Flamand, à part les belgicistes rabiates et il y en a encore en Flandre, qui voit BDW et le NVA comme nazi, et ils ne le sont pas."
Encore une fois, ce que vous ne comprenez pas, c'est que je n'ai pas dit qu'ils étaient des nazis. j'ai dit exactement qu'ils fréquentaient des néo-nazis, ce que la NSV est indubitablement — ça je l'ai montré. Avant d'aller voter, l'électeur flamand doit au moins savoir ce que BDW ou Demesmaeker fait le dimanche. Daerden se bourre la g., et ceux-là vont soutenir des cercles étudiants d'extrême droite qu'ils devraient boycotter.
"Alors vous allez ensuite dire au caméra de la VRT que vous aimez bien les Flamands, avec dans votre dos et en-dessous de vous vos textes, choisis évidemment comme vous le faites toujours vous-même pour les besoins de la cause, et vous vous étonnez de l'effet que cela fait?"
Le découpage était monté pour me faire dire exactement ça. D'ailleurs, des Flamands m'ont écrit pour me dire que j'avais mis le doigt sur quelque chose. Vu le brouillage de Terzake sur le fonds de ma démonstration, c'est déjà un tour de force.
"En 6 minutes c'est impossible de faire un interview complêt, c'est clair, et avec la phrase négative de Geluck, qui s'en sortait plutôt mal, vous n'aviez aucune chance. Il ne faut pas oublier que Cools est elle-même rouge-vif et ne voulait que votre bien."
C'est bien ce que Carmel Mel écrit : elle ne l'a absolument pas fait exprès. C'est l'ordinateur. Ou alors, il y aurait un grave cas de pensée unique en Flandre. Mais ça, je n'y crois pas une seconde :-))))
De la à dire que Cools et la VRT soient nationalistes, comme le fait le Cro-Magnon, la pauvre va en faire une jaunisse, ou plutôt une rougeisse."
Elle avait l'occasion de prouver le contraire. Ça a foiré. Ach ! Ces Leerniet & Houspille.
Écrit par : Carmel Mel | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Joël
Je ne tourne rien du tout et je suis Flamand nationaliste qui s'est battu pendant des années avec la mentalité allemande.
La mentalité Flamande et allemande ne s'accorde pas du tout.
Dans la légion Flamande il y avait OFFICIELLEMENT un mouvement CONTRE la germanisation de la Flandre et ils étaient mal vu par les allemands, témoignage cru de Van Ooteghem.
Quand vous envoyez des enfants de 17/18 ans á la guerre sainte contre les bolchéviques et ils sentent toute de suite au front que ce n'est pas kocher, c'est le moment de le dire, vous créez une réaction, ce qui s'est passé.
Evidemment on ne parle pas de tout cela, les Flamands sont des nazis, point barre. Et aussi longtemps que vous tenez ce discours idiot vous mettez fin à votre chere Belgique.
Écrit par : traveller | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireJ'ai bien ri en te lisant....alors que le propos porte à rire jaune. Mais avec l'humour, le belge a évité bien des violences. Et l'humour permet ici de dévoiler toute la manipulation du reportage. Mais ,peut-être, l'auteur croit-il en ce qu'il dit et auquel cas, on est vraiment mal barré... Tu me diras, Carmel, en saint homme que tu es que nous le sommes déjà... Ce en quoi je ne vois pas qui pourrait te donner tort.
Allez encore deux fois dormir et Johan va prendre le café avec Albert. Il y en a même qui disent qu'on cherche déjà un nouveau nom à son remplaçant.... C'est comme ça chez nous, on adore jouer au petit bonhomme pendu!
Écrit par : verlaine | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireApparemment le mode de pensée unique qu'on tente d'imposer en Flandre à coup d'absence de nuance et d'autorisation de penser complexe entraîne le double constat suivant :
1.Quand on dit que la NV-A a des fréquentations chez les nazis et des parents nazi et que du coup çà pourrait intéresser l'électeur parce que, peut-être, il y aurait une légitime suspicion de partages de points de vue sur la démocratie et sa finalité, çà devient : les Flamands sont tous des nazis.
2.Quand on fait remarquer que si effectivement certains belges se sont engagés pour de mauvaise raisons dans la SS, on entend beaucoup trop la justification lénifiante et peu le discours suivant : ces gens sont la représentation de ce qu'il ne faut pas être. Je sais de quoi je parle j'en ai un dans ma famille qui a fait partie des troupes de Degrelle. Heureusement, il est mort au front. Personne n'en parle jamais mais si on me pose la question je répondrai que c'était un nazi, qu'il en portait l'uniforme et que ses états d'âmes je n'en ai rien à cirer: il a choisi le camp d'Hitler et le reste n'est que bla-bla.
Écrit par : Galadhrim | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentairecher Carmel, il me semble que, ça y est, tu as mis dans le mil, heureusement que tu es là, ... pôv' Marcel grossir comme ça de 36 kilos est extrêmement moche et il lui faudra temps et patience pour se dé-traumatiser même s'il a fondu en quelques heures, (cela me laisse songeur, ...)
pour le reste je sais que les ordinateurs de la VRT (des leterminators) ne sont parfois pas dans l'état intellectuel de respecter l'esprit et la lettre, ... mais tu sais, Marcel est un bon communicateur, il sait que son message doit passer à tout prix et il est techniquement au point, ... lui, ... !
manque de bol la SEL-ection fut démontée au Montage et c'est par la trappe qu'est passé le bon esprit de SEL que nous lui connaissons, ...
Car à MELle, je pense que le SEL n'est pas encore arrivé et que par conséquent rien de grave pour la Véherté...
quant à l'homme de croix, ... il a bien mal compris que SELon le gros bruxeleir le parallèle entre la belgique et l'afrique du sud se référait plus à l'apartheid qu'à la guerre des boers, ... quel niais ce comique moustachu, ...
bon allez, il est temps de regagner mon Carmel, ...
c'est pas demain la vieille que les flamands de la véherté serviront sincèrement le flandre et les flamands, c'est trop devenu l'antichambre de la NV-a curryworst-friet-mayonaise.
le service plublique au bénéfice de certains
Écrit par : jean-paul allonsius | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireMerci, frère Jean-Paul (II). Quant à la perte de poids, une fois les 36 partis aussi vite qu'ils étaient arrivés, je n'ai plus perdu un gramme. Apparemment, le régime VRT (viandox, radis, tomate) ne fonctionne qu'avec la VRT. Cela dit, sur LCI, j'ai perdu 10 kilos entre le miroir du matin et le débat de l'après-midi.
Écrit par : Carmel Mel | lundi, 22 novembre 2010
cher Carmel, il me semble que, ça y est, tu as mis dans le mil, heureusement que tu es là, ... pôv' Marcel grossir comme ça de 36 kilos est extrêmement moche et il lui faudra temps et patience pour se dé-traumatiser même s'il a fondu en quelques heures, (cela me laisse songeur, ...)
pour le reste je sais que les ordinateurs de la VRT (des leterminators) ne sont parfois pas dans l'état intellectuel de respecter l'esprit et la lettre, ... mais tu sais, Marcel est un bon communicateur, il sait que son message doit passer à tout prix et il est techniquement au point, ... lui, ... !
manque de bol la SEL-ection fut démontée au Montage et c'est par la trappe qu'est passé le bon esprit de SEL que nous lui connaissons, ...
Car à MELle, je pense que le SEL n'est pas encore arrivé et que par conséquent rien de grave pour la Véherté...
quant à l'homme de croix, ... il a bien mal compris que SELon le gros bruxeleir le parallèle entre la belgique et l'afrique du sud se référait plus à l'apartheid qu'à la guerre des boers, ... quel niais ce comique moustachu, ...
bon allez, il est temps de regagner mon Carmel, ...
c'est pas demain la vieille que les flamands de la véherté serviront sincèrement le flandre et les flamands, c'est trop devenu l'antichambre de la NV-a curryworst-friet-mayonaise.
le service publique au bénéfice de certains
Écrit par : jean-paul allonsius | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentairecher Carmel, il me semble que, ça y est, tu as mis dans le mil, heureusement que tu es là, ... pôv' Marcel grossir comme ça de 36 kilos est extrêmement moche et il lui faudra temps et patience pour se dé-traumatiser même s'il a fondu en quelques heures, (cela me laisse songeur, ...)
pour le reste je sais que les ordinateurs de la VRT (des leterminators) ne sont parfois pas dans l'état intellectuel de respecter l'esprit et la lettre, ... mais tu sais, Marcel est un bon communicateur, il sait que son message doit passer à tout prix et il est techniquement au point, ... lui, ... !
manque de bol la SEL-ection fut démontée au Montage et c'est par la trappe qu'est passé le bon esprit de SEL que nous lui connaissons, ...
Car à MELle, je pense que le SEL n'est pas encore arrivé et que par conséquent rien de grave pour la Véherté...
quant à l'homme de croix, ... il a bien mal compris que SELon le gros bruxeleir le parallèle entre la belgique et l'afrique du sud se référait plus à l'apartheid qu'à la guerre des boers, ... quel niais ce comique moustachu, ...
bon allez, il est temps de regagner mon Carmel, ...
c'est pas demain la vieille que les flamands de la véherté serviront sincèrement le flandre et les flamands, c'est trop devenu l'antichambre de la NV-a curryworst-friet-mayonaise.
le service publique au bénéfice de certains
Écrit par : jean-paul allonsius | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireouille ouille, vla que mon leterminator II déconne aussi, ...
Écrit par : jean-paul allonsius | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Traveller:
a propos de l'affaire MACTAC, dans le forum du Standaard, on peut lire ce commentaire:
"Op 22 november 2010 omstreeks 17:40, zei Dirk V., Zwijndrecht:
In Vlaanderen mag je rekenen dat de politieke partijen, die rechtspersoonlijkheid tegenhouden zijn: CDV en SPA = 30% elektoraat. Ook hier noord-zuid tegenstelling maar in de belgische context onbespreekbaar. Dus toch maar plan B , plan C,..."
http://www.standaard.be/meningen/forum/index.aspx?pagename=detail&forumid=2055479#meest-recent
Cher Traveller, il y a beaucoup, mais vraiment beaucoup, de pauvres gens en Flandre qui ont. d'urgence, besoin d'aide psychiatrique. A commencer par Dirk V de Zwijndrecht.
Écrit par : Paul | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Galadhrim
Je suppose que vous n'avez jamais connu ce membre de votre famille.
Vous jugez et condamnez donc une personne que vous ne connaissez pas.
Je suis certain que vous vous croyez aussi juste et humaniste.
Vous n'êtes pas mieux que ces gens que vous détestez tant, eux aussi haïssait aveuglement.
[Ah non, Traveller, Là, vous êtes un tantinet trop proche de l'apologie de la collaboration. Et quant à votre comparaison avec Ghaladrim, elle est inacceptable, que je sache, il n'a pas revêtu l'uniforme ni collaboré à un régime génocidaire. Plutôt que vous promener à Cannes, vous devriez faire un tour à Auschwitz. Les pauvres jeunes Flamands mal informés partis à l'Est étaient tous des volontaires. Les bébés brûlés parfois vivants à Auschwitz, figurez-vous qu'aucun ne l'était.
Mais godverdomme, comment osez-vous critiquer mes comparaisons quand vous comparez un blogueur avec un nazi ?]
Écrit par : traveller | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Traveller:
ces gens que vous détestez tant, eux aussi haïssait aveuglement
non non non: ces gens que vous détestez tant, eux aussi haïssaiENt aveuglement
Écrit par : Paul | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Paul
Merci, je fais cela trop souvent.
Écrit par : traveller | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireWILLY FOR PRESIDENT !!!!
Op 22 november 2010 omstreeks 07:54, zei willy S., Sint-Katelijne-Waver:
1) Toen 'Belgie' zich afsplitste van Nederland zaten we met dezelfde vragen als nu, toch lijkt dat allemaal zonder al te veel problemen gelukt te zijn buiten het feit dat vlaanderen plots verarmde. 2) Hebben de franstaligen toen toestemming gekregen van de Nederlanders, ik dacht het niet. Waarom zij zich dan arrogant durven opstellen dat ZIJ hun goedkeuring moeten geven dat begrijp ik niet. We hebben hun toestemming echt niet nodig, zolang andere landen ons maar erkennen zoals dat met andere staten is gebeurd. Al de rest is stemmingmakerij, splitsen kan zeker en laat Brussel maar kiezen. Ik ben niet zeker dat de vlamingen Brussel nog wel willen met al hun problemen*. Die bedrijven zullen snel naar vlaamse steden verhuizen. Indien we elke provincie in vlaanderen uitbouwen kan dat ineens ook het file probleem oplossen (althans gedeeltelijk)
http://www.standaard.be/meningen/forum/index.aspx?pagename=detail&forumid=2053967#meest-recent
*: Dieu que cela sonne doux a mes oreilles....
Écrit par : Paul | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireCher Marcel (via Carmel),
franchement, tu t'attendais à quoi ? Toi qui critiques ici, semaine après semaine le formatage de l'information venue de Flandre, tu ne croyais quand même pas passer travers les fourches caudines de la propagande du seul fait de ton bilinguisme ou même de ta réelle culture ?
Si ?
Voyons, voyons Marcel, quelle naïveté !
Tu n'avais donc pas compris que ce formatage n'avait en fait strictement RIEN à voir avec l'idéologie ? Et que les questions politiques que tu poses n'intéressent pas une seule seconde ces émissions "d'information", pas plus d'ailleurs que celles que posent BDW (si ça peut te rassurer). La différence entre vous deux, c'est que lui l'a compris. Et plutôt très bien.
Il faudra un jour se pencher sur la naissance "médiatique" de la Flandre dans les années 90 qui a été le véritable catalyseur des événements que nous vivons aujourd'hui.
Écrit par : Hedayat | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Hedayat : si les questions politiques n'intéressent pas ces émissions, il faudra m'expliquer pourquoi l'interview a duré deux heures et plus…
Et en fait, j'avais bien compris que ce genre de "retravail" serait probable. Mais je me suis expliqué sur chacune des phrases qu'ils ont affiché. Sur chacune. Sauf que cette explication, je n'y ai pas eu droit sur antenne. Et donc, ce n'est pas tant l'idéologie qui me préoccupe que le travail journalistique qui, vu le reportage, a été en dessous de tout. Le manque absolu de déontologie est sidérant. Hallucinant. Bien sûr, même l'Amérique a connu ça, avec Fox News. Mais je pensais que quand on crie partout qu'on est les meilleurs, les plus objectifs et tout et tout, on donne aux messages originaux leur chance de présenter au lieu d'en assassiner, et le fond, et l'auteur.
Il n'y a pas cinq façons d'aborder la question. Le jour où un ministre nationaliste entre dans un gouvernement de ce pays, je ne suis franchement pas sûr de rester. Je préfère me battre avant plutôt que me dire ensuite que j'aurai laissé faire dans mon coin, en silence.
Non ?
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 22 novembre 2010
Répondre à ce commentaireMarcel,
Qu'est-ce qui vous empêche, après tout, de reprendre contact directement avec la VRT afin de demander soit un droit de réponse (car vous estimeriez que vos propos ont été déformés), soit une invitation sur plateau lors d'un direct, pour ne pas être, à nouveau victime, de découpage et montage ?
Sinon, je crois que vous connaissez suffisamment les ficelles, filons, trucs et astuces pour faire un buzz. Alors à vos manettes, Marcel ! Rétablissez la/votre vérité.
Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010
J'ai envoyé mon billet à Terzake. A eux de voir s'ils sont capables d'autocritique. L'info qu'ils diffusent est de leur responsabilité. Je ne vais pas me mettre à genoux, ni exiger quoi que ce soit. Mon opinion est qu'ils ne sont pas en état intellectuel de comprendre un discours comme le mien. Ou alors, qu'ils n'ont pas du tout envie de le diffuser. De toutes façons, je n'accepte plus autre chose que du direct.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 novembre 2010
Ben non, il ne faut pas vous borner à n'accepter que du direct Marcel. Il y a des medias moins.... "orientés", qui ne trahiraient pas (sciemment) vos propos au montage.
Vous connaissez certainement les autres, pour lesquels, oui je vous suis : du direct only !
Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010
En l'occurrence, Florent, je parlais de la VRT.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 novembre 2010
Marcel, auriez-vous trouver la potion du Dr Dolittle ?
Vu l'incompréhension qui règne entre les politiciens du nord et du sud, il est fort à parier que l'usage de cet ordinateur Leerniethouspillien soit fortement répandu dans la sphère politique. Je soupçonne même Herman d'en avoir refiler deux trois à la commission européenne.
Écrit par : Sido | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Sido : MDR
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireFaut voir où les flamands vont à l'école
http://www.rtlinfo.be/info/belgique/societe/754641/l-enseignement-flamand-peu-performant-en-matiere-de-democratie
Écrit par : pmf | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel: vous pouvez déjà plier bagages alors, étant donné que la le gouvernement Flamand compte déjà plusieurs ministres NVA (Muyters, Bourgeois)... Mais je suppose que la Flandre n'est pas prise en compte dans le qualificatif "ce pays"?
Écrit par : arnaud | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireOui Marcel, venez en France, il y déjà pas mal de Flamands notoires qui y vivent :))
Écrit par : luc | mardi, 23 novembre 2010
Ben non, je n'habite pas du tout en Flandre. Mais alors pas du tout. J'habite Bruxelles.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 novembre 2010
Notre cadeau du jour est attribué après tirage au sort à l'intervenant TRAVELLER !
Toutes nos félicitations, il a gagné un stage en entreprise chez MACTAC !
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireil est fort à parier que l'usage de cet ordinateur Leerniethouspillien soit fortement répandu dans la sphère politique.
Écrit par : stock market today | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
crois-tu que tu pourrais poser sur Youtube ou ailleurs une version sous-titrée de ce Terzake ?
(surtout le plateau). Je sais c'est du boulot.
Écrit par : 2B | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireJ'y pense, j'y pense…
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 novembre 2010
Bon, endormi pendant la trêve Vande Lanotte, je viens de me réveiller en lisant la dernière sortie nauséeuse du sieur Guido Fonteyn dans le Vif sur les amours contrariés entre la Flandre et la Communauté germanophone, séparés par la commune de Plombières. Cela lui vaut une bonne baffe d'un internaute du cru : Hubert Franzen. Je vous livre le tout en ligne car cela vaut la peine d'être archivé, il me semble ! http://levif.rnews.be/fr/news/levif-blog/vu-de-flandre/nouveau-corridor/opinie-1194873804452.htm?utm_source=Newsletter-22-11-2010&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-Site-LeVif-FR-fr#)
Vu de Flandre
Nouveau « corridor » ?
C'est l'histoire d'un amour malheureux. Le trésor des chansons flamandes en comprend une qui nous parle de l'amour passionné de deux enfants de sang royal. Hélas ! « l'eau était trop profonde » entre eux et leur union était impossible. Rongés par le désir, ils étaient condamnés, chacun sur le bord du ravin qui les séparait, à échanger des regards ardents, mais désespérés. Ainsi les mots romantiques d'une chanson du Moyen Age peuvent-ils décrire les rapports entre la Flandre et la Belgique germanophone. Le gouffre qui sépare les deux amoureux (potentiels) est clairement un précipice wallon. Dans ce genre de chanson apparaît souvent un monstre, mais il n'y a pas lieu de pousser aussi loin la comparaison.
GUIDO FONTEYN Essayiste et journaliste indépendant
Le néerlandais et l'allemand appartiennent tous deux à la même racine germanique, quoique l'allemand ne soit pas aussi apprécié en Flandre que l'anglais. Le plus important, c'est que les deux communautés, la flamande et la germanophone, ont mené, chacune dans leur domaine, une lutte similaire contre des manifestations de l'impérialisme culturel francophone. Ernest Claes, grand écrivain du terroir, auteur de De Witte, raconte dans ses livres comment, de son temps (l'entre-deux-guerres), les élèves du collège de Herentals (commune flamande s'il en est) s'exposaient à une punition [signum linguae (1)] s'ils parlaient le flamand dans la cour de récréation. L'usage du français y était obligatoire. Le français fut aussi la langue de l'enseignement. De la même manière, au milieu des années 1950, l'allemand était interdit dans l'administration et les écoles du territoire qui ne s'appelait pas encore la Belgique germanophone, mais les cantons de l'Est, dont ceux d'Eupen et de Sankt-Vith allaient devenir la Communauté germanophone, tandis que le canton wallon de Malmedy serait rattaché à la Wallonie. On ne refera pas ici toute l'histoire de la réforme de l'Etat vue de Flandre et de la Belgique germanophone. Mais une chose est certaine : les Belges germanophones ont su profiter d'une volonté délibérée de réforme de l'Etat émanant de la Flandre. Ils doivent une fière chandelle à un homme d'Etat comme Leo Tindemans dont le rôle dans ce processus est loin d'être négligeable. Aussi son nom reste-t-il vénéré en Belgique germanophone.
Les contacts entre les deux amants auraient pu être plus étroits, s'il n'y avait pas eu le précipice wallon, à savoir la commune de Plombières qui, comme entité politico-administrative, sépare la Flandre et la Belgique germanophone. Plombières la wallonne, dépourvue de facilités, se trouve entre Voeren (Fouron) la flamande (avec facilités) et Kelmis (La Calamine) la germanophone (avec facilités) (2). La langue parlée par les habitants de Plombières fut indiscutablement le « Platt » et elle l'est encore en partie, et ce « Platt » était un dialecte allemand, pas un dialecte flamand, et absolument pas un dialecte français. Il s'en est fallu de très peu que la Flandre et la Belgique germanophone se touchent : une seule commune fait figure de barrière. Peut-être pourrait-on créer un corridor entre Voeren et Kelmis. Mais ceci est une pure vue de l'esprit, bien sûr, aucunement une proposition formelle.
(1) Le signum linguae était un rouleau sur lequel les fautifs devaient écrire leur nom. Ensuite ils tentaient d'attraper un camarade de classe, lui aussi coupable. Celui qui tenait le signum à la fin de la cour de récréation était puni.
(2) Je relate mes balades le long de la frontière linguistique dans deux livres édités chez EPO, à Anvers : Over de taalgrens, de Comines à Voeren, et Grensgebied, de Voeren à Sankt-Vith. Ma conclusion générale est que le calme est revenu presque partout, et même qu'au-delà des frontières linguistiques les contacts ont été renoués. Bruxelles et la périphérie flamande font exception.
Réponse de
Franzen Damien | 22 novembre 2010
« Nouveau corridor » Des flamingants comme Eric Van Rompuy nous ont habitués à arranger l’Histoire et les faits à leur façon, mais de la part de M. Fonteyn cela me déçoit ! Faut-il maintenant se méfier de tout homme public flamand ? Je suis d’origine germanophone et habite depuis plus de 50 ans la commune de Plombières. Ayant fréquenté l’enseignement germanophone fin des années 40, début des années 50, je peux assurer M. Fonteyn que dans la cour de récréation, TOUS les élèves parlaient l’allemand ou le patois et qu’une grande partie des cours était en allemand. Pourquoi prétendre le contraire et ainsi mentir de manière délibérée ? Attention ! Vos fantasmes flamingants vous jouent des tours !!! Certes, les Germanophones ont dû défendre leur langue et leur culture avec courage, obstination et persévérance, mais cela toujours sans agressivité et arrogance envers les autres. Les communes germanophones sont « à facilités » avec l’accord de tous et cela n’a nullement amené une francisation de la région, au contraire. « On attrape plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre ! » Donner le mérite de l’autonomie germanophone aux Flamands est encore une de ces réécritures de l’Histoire à la flamingante ! En effet, la commune FRANCOPHONE de Plombières est limitrophe avec la communauté germanophone, avec les Fourons, mais aussi avec la Hollande et l’Allemagne. La population plombimontoise est composée de Plombimontois d’origine, de Wallons, de Germanophones, de Hollandais, d’Allemands et de quelques Flamands. Cette cohabitation se passe sans gros problèmes, l’administration communale accueille chacun dans sa langue, ce qui est la politesse la plus élémentaire si l’on veut vivre ensemble. La rencontre des trois communautés et des trois pays est parfaitement assurée au niveau des PERSONNES par la commune de Plombières. Parmi nos nombreux voisins, nous ne craignons que nos amis flamands et l’article de M. Fonteyn le justifie parfaitement : sùre de leur supériorité , ce sont les seuls qui ont l’outrecuidance de venir« foutre le bordel » dans notre belle commune. Peu importe les personnes, pour un nationaliste flamand, c’est naturellement seul le « SOL » qui compte, d’où la proposition de « corridor », notion très utilisée au 19ème et début du 20ème siècle par les nationalistes de tout bord. Un « corridor » sans doute cogéré par messieurs de Wever, Rompuy et Broers, bourgmestre de Fourons. Et la population plombimontoise, pourtant contre ce « corridor », n’est naturellement que quantité négligeable pour l’impérialisme flamingant ! Les communes de Plombières ainsi que celle de Welkenraedt et de Baelen qui partagent la même Histoire, le même statut et le même « platt » pourraient peut-être intéresser nos amis flamands. Par sa situation, la région a toujours été plurilingue, sans que le « sol » s’en offusque . Les actes officiels étaient rédigés indifféremment en français, en allemand, voire en patois. Avant la guerre 14-18, l’allemand et le français étaient enseignés. Après, la population a décidé de clairement donner la priorité au français. Ensuite, pendant les 30 années suivant la guerre 40-45, l’allemand a complètement disparu de l’école. Ceci montre que la force ne peut imposer une langue, bien au contraire ! Il en est de même à Bruxelles et sa périphérie, où, après des décennies de coercition et de tracasseries de la part des autorités flamandes, on n’a jamais parlé si peu le néerlandais. En démocratie, on ne parvient pas à imposer une langue par la force .Il faut faire aimer la langue et les gens qui la parlent ! Chers amis flamands ! Gardez vos problèmes et complexes chez vous ! Et ne venez pas polluer la commune de Plombières où les PERSONNES des trois communautés et des trois pays vivent ensemble le plus harmonieusement possible. Hubert Franzen 40 rue de Hombourg 4870 Plombières 087 7856652
Écrit par : Observateur BXL | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentairePlus qu'à faire passer le message. J'ai lu cette chronique hier soir et j'enrageais de lire de telles bêtises de la part d'un intellectuel flamand...
Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 23 novembre 2010
bravo Monsieur Franzen, et continuez à vivre en harmonie
(ça change de notre actualité)
Écrit par : guyguy | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireGuido Fonteyn, journaliste et écrivain historien de pacotille (ceci n'est pas sa première bourde), est néanmoins présenté en Flandre comme un "prominent wallonië-kenner".
Comme il n'y connaît manifestement rien, faut pas demander les autres !
:-)))
Écrit par : Joël | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireAussi dans la série "Flemish lies" ou les réalités occultées par la propagande flamingante :
La Wallonie, tête de pont de la Belgique
Philippe Lawson
Mis en ligne le 11/01/2008
La Région wallonne affiche un surplus commercial de 12,7 milliards en 2006 contre un déficit de 4,4 milliards pour la Flandre. L'investisseur étranger y a créé 1 907 emplois en 2007.
En voilà bien une réalité que certaines mauvaises langues en Flandre auraient préféré ignorer. En effet, pour la deuxième année consécutive, c'est grâce à la Wallonie que la balance commerciale de la Belgique est en boni.
Selon des chiffres de la Banque nationale belge (BNB), en 2006, la Wallonie a réalisé un surplus commercial de 12,7 milliards d'euros, alors que dans le même temps, la balance commerciale de la Flandre et de Bruxelles présentait un déficit respectivement de 4,4 milliards et 5,3 milliards d'euros.
"Depuis 5 ans, la balance commerciale de la Wallonie est fortement excédentaire, elle est la seule région qui affiche un surplus positif dans ses relations commerciales avec l'étranger. C'est grâce à elle que la Belgique a pu présenter une balance commerciale en léger surplus de 3 milliards d'euros en 2006", nous a confié Philippe Suinen, administrateur général de l'Agence wallonne à l'exportation et aux investissements étrangers (Awex).
C'est depuis 2002 que la balance commerciale wallonne a commencé à suivre une courbe exponentielle. Cette année-là, sa balance commerciale présentait un solde positif de 7 milliards. Et en 2005, elle a engrangé un surplus commercial de 11 milliards contre un déficit de 2 et 4,6 milliards d'euros respectivement pour la Flandre et Bruxelles.
"La bonne performance de la Wallonie s'explique notamment par le dynamisme dans l'aide aux entreprises et l'éclosion d'une génération décomplexée de managers et de cadres commerciaux", détaille-t-il. A cela, dit-il, il faut ajouter une démarche plus proactive des entreprises et la prise de conscience de tous les acteurs wallons de miser sur les secteurs d'innovation et de niche.
(source La Libre Belgique)
Écrit par : Joël | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Juger et condamner aveuglement est comparable à juger et condamner aveuglement.
Et ceci en connaissance de cause, après avoir eu des examples par millions ce que cela peut produire.
Ce n'est pas l'uniforme qui tue, c'est l'esprit.
Écrit par : traveller | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ traveller
"Juger et condamner aveuglement est comparable à juger et condamner aveuglement."
Celle-là je l'encadre! Du tout grand traveller.
Écrit par : 2B | mardi, 23 novembre 2010
@ Marcel
Pour être plus clair, je ne défends pas les Oostfronters et le premier dont j'ai entendu parler dans ma jeunesse n'avait certainement pas ma sympathie, mais je ne perds pas le Nord non plus.
Pendant ma vie pleine de surprises et d'expériences de temps en temps choquantes, il y avait une seule constante: ne jugez pas les gens que vous ne connaissez pas. N'écoutez pas les bobards gratuits sur quelqu'un, et cela m'a fait éviter pas mal d'erreurs.
Quand j'écrivais contre les soit-disant mujahedeen en 1981, pendant la guerre avec la Russie et que je prenais la défense des véritables combattants je risquais ma vie par conviction. A ce point que aujourd'hui je suis toujours sur la liste noire de 3 pays.
Je m'en fous, je dis ce que je pense et ce que je connais, je n'en ai rien à f....e que je ne suis pas politiquement correct.
Écrit par : traveller | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireL'apologie du nazisme est interdite dans ce pays. Je sais bien qu'en Flandre, on s'en fiche un peu, mais voyez-vous, ici, dans l'Union européenne, on tient beaucoup à ce qu'on ne confonde pas collaboration et humanisme.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 novembre 2010
@traveller
Change pas de main...
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireC'est pourtant simple. Les francophones pensent que le gordel est une manifestation politique de haine et de rejet déguisée en ballade familiale.
Alors que c'est tout simplement une ballade familiale déguisée en manifestation de haine et de rejet. (pourquoi pas, à Braîne-le-château, on déguise bien la ballade dominicale en joute médiévale)
« Vous vous méprenez messieurs. Ce n'est pas le locataire du cinquième qui est anti-fasciste. Ce sont les fascistes qui sont anti-locacatire du cinquième » (grandissime citation de vous savez bien qui)
Écrit par : Ploum | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireEttore Scola, "Une journée particulière", et cité par l'inévitable et malheureusement toujours décédé Pierre Desproges.
Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 23 novembre 2010
Marcello Mastroianni dans Une journée particulière d'Ettore Scola
Écrit par : Pierre Tchernia | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireUna giornate particolare !Superbe référence. Marcel appréciera, surtout venant de Pierre Tchernia, l'idole cinématographique de ses jeunes années !
Écrit par : Carmel Mel | mardi, 23 novembre 2010
N'est-ce pas sympathique ? :-))))))
http://vimeo.com/17079959
Écrit par : benoit | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireComme quoi, en France, il y a aussi des flamingants… Ça rime bien avec Dupont-Aignant…
Écrit par : Carmel Mel | mardi, 23 novembre 2010
@ Joël
Pour ceux qui ne savent pas lire le Flamand, voila un estrait des articles ci-dessous.
C'est vrai que les chiffres Wallons se sont améliorés, mais, la différence se situe surtout dans les méthodes de calcul qui sont changés.
Par ex. l'importation et exportation de gaz et electricité était calculées avant sur les fournisseurs, maintenant par les postes frontières.
Résultat, les importations de gaz sont maintenant entièrement pour le compte de la Flandre
et les exportations qui se passent exclusivement par la frontière Wallonne/Française passent entièrement au compte Wallon, ce qui fait que par ex. la Wallonie exporte maintenant 5 milliards d'euro par an où dans les années avant ce chiffre se situait à 800 millions.
La Flandre prend l'entièreté de la facture d'impoetation pour son compte.
Voici les liens:
http://www.voka.be/startpagina/nieuws/Pages/KanttekeningenbijWaalseexportcijfers.aspx
http://www.demorgen.be/dm/nl/5036/Wetstraat/article/detail/1172527/2010/10/20/Vlaamse-exportcijfers-kloppen-wel-volgens-Crevits.dhtml
Écrit par : traveller | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireBizarre qu'avec de si bons résultats, les Wallons demeurent si frileux à l'égard d'un élargissement des compétences régionales!
Écrit par : francolâtre | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@francolâtre
Pourquoi faire ? Les francophones ne sont pas partisans du repli sur soi comme les flamingants, ça vous dérange ?
Écrit par : Joël | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireCela mesure quoi du bonheur ou de la richesse la balance commerciale?
Les USA ont un déficit commercial abyssale depuis des années... (mais eux ils sont maîtres de leur politique monétaire ce qui ne sera pas le cas de la Flandre indépendant en Europe...)
J'avais pas lu sur ce blog que justement des marchandises wallonnes exportées via Antwerpen étaient comptabilisés comme VL? Un peu comme pour l'électricité mais dans le sens inverse...
Écrit par : vwa | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireEn clair, une émission faite par des flamingants pour des flamingants...
Je n'ai plus rien à voir avec des gens pareils. Le peuple flamand s'étant fait laver le cerveau depuis tant d'années, je crois qu'il n'y a plus de retour en arrière possible.
Vivement qu'on se sépare.
Et que les gens qui déclarent qu'une scission du pays serait bien plus difficile à négocier qu'un accord de gouvernement commencent à réfléchir plus sérieusement.
Pour une séparation, les 2 gros dossiers sont la frontière (pas simple il est vrai) et la dette (pas trop compliqué). Evidemment, il y a d'autres points comme le partage des bijoux de famille (oeuvres d'art dans les musées, etc..) mais c'est loin d'être insurmontable.
Pour la formation d'un gouvernement, il y a BHV, les facilités, le refinancement de Bruxelles, les compétences à garder au fédéral et celles à transférer aux régions (ou aux communautés), sans parler des mesures socio-économiques à négocier avec une Flandre de droite et une Wallonie de gauche. Cela me paraît beaucoup plus compliqué.
L'ennui est que les politiciens francophones ont intérêt à garder un pays, même dominé par les Flamands, qui leur offre des prébendes intéressantes. Et c'est valable pour tous les partis d'ailleurs. Ceci explique en grande partie leur opposition à la scission, et encore plus au rattachement naturel à la France qui leur serait encore plus préjudiciable.
Il serait grand temps que le peuple réagisse face aux intérêts particuliers de la classe politique et cesse de prendre leurs déclarations belgicaines pour parole d'évangile.
Écrit par : Tom | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireObservateur,
Moi aussi j'ai été déçu de G.Fonteyn. Mr Franzen l'a bien mouché. Même ce gars que je trouvais posé et qui habite en Wallonie est contaminé par ce nationalisme qui est en train de tuer notre beau pays.
Écrit par : Phil | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaireJe viens de lire ceci :
Une soirée de l'insulte soutenue par l'Union européenne
20.11.10 - 14:49
Les insultes seront mises à l'honneur mercredi soir au cours d'une soirée Recyclart dans le cadre de la 5ème rencontre internationale de l'insulte. Traduites en 22 langues, elles feront honneur à présidence belge de l’Union européenne, partenaire de l'événement.
Des insultes en français, flamand, bruxellois, romani, en anglais et en langage des signes... La 5ème rencontre internationale de l'insulte promet une soirée haute en couleurs mercredi soir à 20 heures dans les locaux de Recyclart, rue des Ursulines 25 à 1000 Bruxelles. Une soirée organisée main dans la main par l'ASBL "D'une certaine gaieté" avec... le label de la présidence belge de l'Union européenne, à l'occasion de la sortie d'un ouvrage intitulé "Les autres de l'Europe."
Alors, je voulais savoir si traveller venait sur ce blog ce mercredi soir, bordel de chiotte ?
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Endadine : je compte bien réserver un espace à l'insulte, suite à cet événement. mais c'est demain, hein, putain de con ! Pas aujourd'hui, bordel.
Écrit par : Carmel Mel | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Carmen Men
Ouais ben doucement la loufiate, là, je connais le patron !
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Carmen Men
Ouais ben doucement la loufiate, là, je connais le patron !
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010
Répondre à ce commentairedès que ce que l'on dit peut toucher... on risque d'être manipulé, déformé, interprété.
Il ne faut pas te décourager, marcel. Philippe G. tu finiras bien par le croiser...
En ce qui concerne l'opinion publique au nord... il te faut persévérer. Pour toi, c'est la démocratie dans tout ce qu'elle a de bon qui compte... Alors persévère... Et puisque tu es belge comme l'était le grand Jacques, inspire toi de lui.
Jacques Brel n'a pas eu facile du tout dans ces débuts... Il été hué (quasi humilié) dans ses premières heures. et pour les flamingants il a été un "sale fransquillon"
malgré les embûches, il a tracé un chemin. au départ tout résiste et s'oppose. puis il a continué et finalement beaucoup l'on suivit et le suivent encore...
Reste juste, le juste défenseur de la démocratie...
Pour ceux qui douterai de toi après Terzak, ils peuvent venir te lire ici.
Si tu déranges c'est que tu touches quelque chose...
Beaucoup ont dérangés avant toi... hum... certains sont aussi passé par le fil de couteau.
Reste juste et continue... Joue habilement avec VRT... peut-être aura tu un jour un droit de réponse... laisse leur le droit de te déformer... et toi de garder le cap.
Le chemin ne fait que commencer... Ce que nous vivons aujourd'hui en belgique c'est ce qui attend l'europe demain. demain matin...
Écrit par : pe | mardi, 23 novembre 2010
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