dimanche, 20 février 2011

La Belgique (et le Sel) sur France Culture

Ces lundi 21 et mardi 22 février 2011, à 17h, France Culture diffuse dans le cadre de son émission «Sur les Docks» deux documentaires d'Olivier Chaumelle et François Teste sur la Belgique. Voici les invitations à écouter pour ces deux émissions. J'ai passé un excellent moment avec l'équipe de France Culture. Un regard extérieur, mais si proche, que je vous recommande chaudement. J'interviens dans l'émission de mardi, en très belle compagnie, puisqu'il y a également Alain Beerenoom, Bruno De Wever, Claude Semal ou Geert van Istendael.


 

Prière d’écouter

 Nous avons le plaisir de vous inviter à écouter deux émissions de

Sur les Docks

Belgique

diffusées sur France Culture les lundi 21 et mardi 22 février 2011 à 17h.

_________________________________________________________________________


1. Les Fourons, une enclave apaisée... peut-être.       Lundi 21 février 2011 à 17h

En 1963, la Belgique a décidé de fixer sa frontière linguistique, grosso-modo autour du 50°45’ Nord. Évidemment, de part et d’autre, il y avait des francophones et des néerlandophones, voire des bilingues. Nous ne parlerons pas des germanophones des cantons “rédimés”, dits “cantons de l’Est”.

Le problème des Fourons est éminemment linguistique. Lorsqu’on avait demandé aux Fouronnais quelle langue ils parlaient à la maison, beaucoup de francophones (majoritaires aux Fourons) avaient coché « néerlandais », parce que le dialecte qu’ils parlent à la maison s’y apparente un peu. Ainsi les Fourons ont-ils été transférés à la province du Limbourg.

Évidemment, les francophones des Fourons se sont aperçus qu’ils s’étaient fait un peu avoir, mais trop tard. Les six communes des Fourons ont été transférées à la province de Limbourg, néerlandophone, et définitivement, malgré des affrontements qui ont été parmi les plus violents de la querelle linguistique belge.

Depuis quelques années, beaucoup de Néerlandais se sont installés aux Fourons et participent ainsi qu’ils en ont le droit aux élections locales. C’est une des raisons de l’élection du bourgmestre flamand Huub Broers.

De nos jours, la question des Fourons paraît bien dérisoire en regard du grand désarroi auquel le Royaume est en prise. Mais elle est bien présente aux origines du conflit belge.

Avec :

Huub Broers, bourgmestre-sénateur N-VA des Fourons

 Michel Castermans, photographe et neurologue

 Chantal Droeven, piscicultrice

Jules Gheude, essayiste politique

José Happart, ancien bourgmestre des Fourons, ancien président PS du parlement wallon

Jean-Marie Klinkenberg, sémiologue

Armel Wynants, commissaire d’arrondissement adjoint pour les Fourons

Jean-Louis Xhonneux, de l’Action Fouronnaise – Retour à Liège

Prise de son : Laurent Macchietti

Une émission d’Olivier Chaumelle et François Teste

N.B. : Rediffusion le mardi 1er mars à 5h du matin.


2. Belgique – Le mal du plat pays.                      Mardi 22 février 2011 à 17h

« Spreekt U frans, alstublieft ? », peut-on demander quand on cherche son chemin en Flandre. Jadis, les autochtones faisaient un effort en apercevant une immatriculation française. Maintenant, de moins en moins, même s’il existe encore de nombreux Flamands coopératifs. Le repli identitaire flamand existe bel et bien, et le nationalisme flamand est de nos jours très prospère.

Par ailleurs, dans ce pays qui se passe de gouvernement depuis huit mois, la vie quotidienne des Belges continue, non sans quelques angoisses larvées du côté francophone. Et beaucoup d’entre eux, finalement, nient le problème linguistique, économique, et politique. C’est le cas de francophones qui inscrivent leurs enfants en immersion dans des écoles néerlandophones, considérant le néerlandais comme une chance et pas comme un ennemi. La situation symétrique existe aussi, bien sûr, illustrant le fait que la Belgique en tant que nation reste chère à beaucoup de ceux qui vivent un bilinguisme réel.

De leur côté, certains Wallons, qui s’accommodent de l’idée que les Flamands aillent au diable, ont conçu une sorte de corridor humanitaire qui relierait Bruxelles à la Wallonie (car Bruxelles est enclavée dans la Flandre, entourée de territoires néerlandophones, c’est bien là tout le problème), en passant par la forêt de Soignes !

Toutes les hypothèses peuvent être énoncées, depuis celle d’une placidité nationale telle que tout sera finalement conservé en l’état, jusqu’à celle qui évoque un risque sérieux de guerre civile.

Soyons honnêtes, après examen de tant de scénarios possibles, nul ne pourrait s’improviser visionnaire. Mais dans l’Europe unitaire, la situation de ce petit État peut procurer quelques inquiétudes fondées.

Avec :

Alain Berenboom, avocat et écrivain

Bruno De Wever, historien (Université de Gand)

Philippe Dutilleul, journaliste (RTBF), auteur de la mystification télévisuelle du 13 décembre 2006

Jules Gheude, essayiste politique

Jean-Marie Klinkenberg, sémiologue

Pierrette Pasteels, Sophie Colette et Patrick Palmeri, jeunes Bruxellois

Marcel Sel, écrivain, blogueur et chroniqueur

Claude Semal, chanteur

Geert van Istendael, écrivain

Jean van Roy, brasseur de la brasserie Cantillon à Anderlecht

Prise de son : Laurent Macchietti

Une émission d’Olivier Chaumelle et François Teste

N.B. : Rediffusion le mercredi 2 mars à 5h du matin.


Nous espérons que vous prendrez plaisir à écouter ces programmes

et vous prions d’agréer l’expression de nos salutations distinguées.

 

23:21 Publié dans Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (36) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Oh non, pas José Happart !

Écrit par : Niet met mij ! | dimanche, 20 février 2011

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J'espère qu'on aura des liens pour réécouter "à la demande" car la rediffusion à 5h du mat, très peu pour moi.

Écrit par : pmf | lundi, 21 février 2011

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pour écoute en direct:

http://www.franceculture.com/player

pour podcaster ou en steaming :

http://www.franceculture.com/emission-sur-les-docks.html-0

Écrit par : Uit'tZuitje | lundi, 21 février 2011

@Uit't Zuiltje : merci !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 février 2011

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Marcel essaye de ne pas commencer d emblée avec la nva et ses mauvaises fréquentations. Meme si c est important. Tu as certainement lu l opinion de bruno de wever sur le fait que les communes à facilités rejoindront bxl, mais plus tard.

Écrit par : leluron | lundi, 21 février 2011

Die uitzendingen gaan zeker 'fair and balanced' zijn. Ze hebben geen enkele Vlaming uitgenodigd.

Écrit par : Lieven | lundi, 21 février 2011

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@ Lieven

Ah tiens, Geert Van Istendael, Bruno De Wever et Huub Broers ne sont plus Flamands, maintenant ? :-)

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 21 février 2011

Van Istendael en Bruno De Wever in elk geval niet neen :)

Écrit par : Lieven | lundi, 21 février 2011

@ Lieven

En somme, ceux qui ne pensent pas comme vous ne sont pas dignes d'être Flamands. Votre Flandre à vous a décidément une conception de la liberté d'opinion très attrayante :-) Il n'y a qu'à vous lire pour donner raison à Marcel sur toute la ligne sur ce qu'il dit des Flamingants.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 21 février 2011

@ Marcel Sel

Chapeau ... Vous voilà devenu une "voix", une "parole de référence". Avec ce type de médiatisation, votre blog qui était déjà un boulevard risque de devenir une autoroute à quatre bandes.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 février 2011

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Elle mène ou cette autoroute ? :)

Écrit par : Luc | lundi, 21 février 2011

Tiens, Bricman n'est pas invité ???

Marcel, laissez parler un peu Jules Gheude. Il a une solution.

Écrit par : Pierre@s | lundi, 21 février 2011

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Laissez Bricman tranquille, puisque je vous dis qu'on est réconciliés.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 février 2011

A lire sur LLB du 21 février 2011

Frédéric Vandenberghe: "L’évolution qui se marque en Flandre se voit partout en Europe"
Le sociologue F Vandenberghe constate la montée des nationalismes.
Entretien

Frédéric Vandenberghe se définit comme un citoyen du monde. Né à Courtrai, il a décroché un diplôme de sciences sociales et de politique à Gand et, ensuite, une maîtrise en sociologie à Paris. Un peu méconnu en Belgique, il s’est forgé un nom dans le milieu de la recherche sociologique au niveau international. Il a travaillé dans différentes universités du monde entier, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Italie et aux Pays-Bas qu’il quitte en 2003 écœuré par la montée de l’islamophobie. Il enseigne aujourd’hui au Brésil. Frédéric Vandenberghe était de passage en Belgique, notamment à l’invitation de l’UCL. Le sociologue jette un regard particulier sur la situation politique belge.

La suite http://bit.ly/hdU4BW

Écrit par : M a n u | lundi, 21 février 2011

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"België barst" et ce fin sociologue s'inquiète de la montée de l'islamophobie,
en effet, un vrai citoyen du monde, version flamande.
Pas un mot sur le wonen in eigen streek, unique en Europe !
Un décret voté dans la capitale de l'Europe, susceptible de priver des Bruxellois (de souche et non-musulmans) de leur droit d'accéder à la propriété en flandre, chuuut ...

Écrit par : anti-virus | lundi, 21 février 2011

Ze zijn nog 1 beroep vergeten bij Marcel Sel: "instigateur de la haine contre les flamands".

Écrit par : OCMW de Boldère-Soeurs-Mêmes à Jékère | lundi, 21 février 2011

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Och, CPAS van Zottegem, het zijn eigenlijk groepen zoals de Voorpost of de NSV die aanleiden tot hatelijke reacties tegenover Vlamingen die daar eigenlijk niets mee te maken hebben.

Ik ben veel dichter bij een Vlaamse democraat dan een Waalse nationalist.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 février 2011

Merci dissy ! ( et vive le partage d'infos ;-)

Voici la version UK
http://www.theparliament.com/latest-news/article/newsarticle/farage-brands-record-breaking-belgium-a-prototype-of-the-eu/

La nouvelle gazette n'a pas reproduit la dernière phrase :

"Belgium is a microcosm and prototype of the EU. It is a state without a nation of people, and that is why it does not have a government and will ultimately break up."

Farage se trompe en comparant l'UE à la Belgique.
La présidence belge a parfaitement fonctionné, c'est en interne que l'entente entre belges est compromise . Pendant ce temps, l'UE continue son bonhomme de chemin, les rouages étant hors de portée des nationalistes-séparatistes flamands ;-

Écrit par : anti-virus | lundi, 21 février 2011

Sur quelle fréquence peut on capter ?

Écrit par : benoit | lundi, 21 février 2011

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@Benoît : les fréquences sont indiquées sur le site http://www.franceculture.com

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 février 2011

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Oui mais je croyais que france culture n'était plus diffusé en belgique...Sur leur site je ne trouve rien pour nous...

Écrit par : benoit | lundi, 21 février 2011

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@Benoit : vous pouvez l'écouter en ligne, en direct.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 février 2011

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Marcel, bonjour,

Tu n'as pas une idée approximative de la durée des émissions ?

Écrit par : Denis | lundi, 21 février 2011

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Marcel a raté RFI (rires)...à quand un passage sur LCI?Un petit 'refresh'....Voire carrément France 2, France 5, France 24 ou TV5 ??Que dis je BBC WORLD ou CNN ??

Écrit par : dissy | lundi, 21 février 2011

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Je viens d’écouter une première partie de l’émission de ce lundi (grâce au lien donné par Uit'tZuitje)
C’est assez long et j’ai pas le temps de rester devant le PC durant une émission complète. De plus le rythme est assez lent.
Mais sur cette première partie, je me pose quand même des questions sur le discours de Huug Broers.
Il estime normal que les dialectes ont fait en sorte que la région des fourons ait été rattachée au Limbourg parce que le dialecte avait de fortes consonances néerlandaises. Il ne pouvait pas en être autrement. Les fourons sont frontaliers de holandais, un peu des allemands et aussi des wallons.
Bon c’était en 1960 et il y avait encore beaucoup de dialectes parlés dans les milieus ruraux.
Mais actuellement, pourquoi cette attitude vis-à-vis des francophones de la périphérie bruxelloises ? Beaucoup de commune de la périphérie sont devenue francophone parce que désertées par les flamands, et là encore, ils veulent leurs droits du sol alors que pour fourons c’était le droit linguistiques et donc des gens qui a prévalu ?????????????
Bref, selon l’époque, la région, les flamands s’arrogent le pouvoir de changer le droit selon leurs envies d’annexion : droit du sol maintenant en périphérie mais droit des gens il y a 50 ans à Fouron.
Les flamands rigolent beaucoup sur le plan F et sur l’envie de certains wallons (je ne parle pas des résultats électoraux car sur le sujet, ils sont un peu biaisé).
Le patois d’une partie de la wallonie n’est ni plus ni moins qu’une déclinaison du picard. Le wallon de mon village c’est du cht’i comme à Maubeuge ou à Avesnes. Alors de quel droit se permettent-ils de rire de nous alors qu’ils ne font rien d’autres que d’amalgamer des patois à consonance flamande.
Ils devraient en outre reconnaitre que le patois brabançon est un fameux mélange de français et de néerlandais. J’ai assisté dimanche dernier au spectacle « sois belge et tais toi », et donc à la quatrième leçon de néerlandais (j’ai vu les 3 premières sur Youtube)
Les flamands se rendent-ils compte du nombre de mots français qu’ils utilisent à mauvais escient ? Pour ma part, quand je parle néerlandais avec nos amis hollandais, ils ne comprennent pas certains mots que nous utilisons et issus du flamand. Mais avec notre vocabulaire scolaire ça passe très bien.
Alors quand je dis « une partie de la wallonie », je pense aussi à une autre communauté. Hier, j’ai regardé « la chaîne ». J’aime bien cette émission de jeu, c’était à Arlon et puis j’aime bien aussi Jean Luc Fonck et son côté décalé et spontané même en concert.
La région d’Arlon dans son dialecte n’a rien de francophone, c’est du luxembourgeois.
J’en reviens aussi à la proposition de Van de Lanotte d’une Union belge à 4 régions ?
Pourquoi 4 régions ? Dans le style comme le fait remarquer Fabrice Grosfilley dans son édito de vendredi sur le site de RTL, la région wallone devrait accepter de se voir amputer d’un territoire parce que les gens y parle une forme d’allemand. Les flamands trouveraient ça normal mais encore une fois, impossible de parler de l’extension de Bruxelles aux communes francophones de flandre.

On est donc toujours dans la politique du : ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi peut être discuté.
Un vrai dialogue de sourds.

Écrit par : pmf | lundi, 21 février 2011

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@ pmf,

Bonsoir,

Concernant la proposition de Van de Lanotte, il me semble important de noter également qu'il préconise la protection des droits des minorités. Encore faut-il définir : 1) ce qu'il entend par "minorité" (les fr de Flandre, je suppose ? Ce qui, à ma connaissance, serait une grande première dans la bouche d'un Flamand) et, s'il fait bien allusion à la "Convention-cadre pour la protection des minorités nationales» du Conseil de l’Europe" ?

Dans l'affirmative et, si à cela on ajoute l'irrévocable reconnaissance de la RBC, il ne faudrait pas nier qu'il s'agirait là de sérieuses avancées faites en faveur des Belges non Flamands. Qui auraient pour mérite d'apaiser sérieusement les craintes des différents protagonistes. Même si, à mon sens, la revendication d'un lien géographique (rattachement de Rhodes-Saint-Genèse à la RBC par ex.) entre fr de Belgique demeurerait à faire aboutir, pour définitivement rassurer les Bxlois quant à un éventuel futur enclavement définitif de leur région en Flandre.

Je suppose et espère que Marcel nous fera part, un de ces quatre, de son humeur par rapport à cette proposition Vande Lanotte ? Car, même s'il ne s'agit là que d'un cours universitaire, hors négociations officielles, la piste me semble intéressante à creuser. Tenant bien entendu compte, qu'ici, nous n'avons fait qu'aborder le volet institutionnel et non financier/socio-économique de la proposition.

Écrit par : Denis | lundi, 21 février 2011

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La proposition VDL n'est pas moins une usine à gaz que le système actuel que plus personne ne veux...
4 régions « à la flamande » why not meneer Van de Lanotte...
Région germanophone ou région bilingue franco-germanophone, vous pensez qu'il y a des recensements linguistisques plus que dans le Rand van Brussel là-bas?
Région-de-la-capitale bruxelloise, sympa et pour les matières personnalisables on garde les gemeenschappen?
Pour établir les territoires des 4 régions dat is onbespreekbaar natuurlijk de discuter un arrangement, des territoires birégionaux, ou reconnaître l'existence de minorités d'autre communauté sur son territoire...

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 22 février 2011

@ pmf et Uit'tZuitje,

Il faut parfois essayer de sortir de ses certitudes (je parle pour moi également) et, même si intellectuellement l'effort est très difficile, un début de solution peut également émaner du camp "adverse".

Pour rappel, la proposition Vande Lanotte a eu, à des degrés divers, un certain succès d'estime auprès de différents partis, des deux côtés de la limite administrative linguistique. Sauf erreur, en tout cas, je n'ai pas lu ou entendu un rejet total de quel parti que ce soit (?).

Je n'affirme rien ! J'essaie humblement de réfléchir (de manière non partisane) en votre compagnie, à des solutions positives pour tous les Belges, qui permettraient d'éviter de probables futures violences.

Bien à vous et, au plaisir de vous lire.

Écrit par : Denis | mercredi, 23 février 2011

D'accord Denis sur la protection des minorités mais dans le cas de figure : la flandre resterait telle quelle, il y aurait une RBC et un région germanophone.

Dans quelle mesure ces deux nouvelles régions devraient être réprésentée au niveau fédéral au détriment évident des francophones, ce qui renforcerait de facto les flamands.

Eux resteraient ce qu'ils sont aujourd'hui mais au lieu de face à un, ils seraient face à 3 mais resteraient majoritaires. Il sufirait pour eux de faire basculé un des 3 car il n'y aura pas de front commun et ils sortent gagnant.

Là on joue au stratégo.

Un aspect non résolu c'est la représentativité des régions au fédéra. Il est évident que pour les germanophones,elle se ferait au détriment des francophones, mais pour la RBC, ............. il y a aussi de forte chance que cela se fasse au détriment des francophones.

Bref, on est perdant à tout les coups.
L'idée est bonne, je le conçois mais pas dans l'état d'esprit actuel.
Car de 6 millions contre 4 millions (ce qui reste à prouver), ça va faire 6 millions contre 1 millions (RBC), un peu moins de 4 millions (RW) et 75000 (région germanophoneà
Bref les flamands la partie francophone (avec les germanophone)
Moi j'appelle ça : diviser pour mieux régner.

Pour moi il est exclus de participer à ce partage tant que la flandre met en évidence un parti nationaliste
Pour diviser le pays en 4 régions, il faut de la confiance, un forme de consensus et de volonté de 4 régions égales même à population inégale. Ce n'est pas le cas pour l'instant, sorry mais pour moi, c'est vraiment pas le moment
D'autant plus qu'économiquement, diviser en 4 c'est le faire pour quasi tous les services publics. Donc 4 ministres de la justice, 4 ministres de l'agriculture etc.....

Cela relève franchement de l'utopie car il faut payer tout cela.
La dette de la belgique serait sans doute moins élevée si on avait pas régionalisé certaines matière. Quand je pense qu'il y avait 3 ministres (avec cabinet etc....) au sommet de Cancun alors qu'un seul pour la France......... et on se demande encore où on peut faire des économies............

Le plus curieux c'est que la demande vienne de la Flandre qui estime être le tenant du titre du "good bestuur" alors qu'elle sait qu'aucune de ses entreprises n'agirait ainsi.
Je me demande parfois si les politiciens flamands ne vont pas suivre des stages dans des exploitations d'autruches afin de voir quand ils doivent mettre la tête dans la terre afin de ne pas voir les conséquences de ce qu'ils font.

Écrit par : pmf | mardi, 22 février 2011

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Bon reportage. Mais j’aimerais des éclaircissements concernant le texte de l’introduction….

Je lis ici que : « Lorsqu’on avait demandé aux Fouronnais quelle langue ils parlaient à la maison, … Ainsi les Fourons ont-ils été transférés à la province du Limbourg.».

Je lis d’autre part dans « Le petit guide de l’après-Belgique » (page 53) au sujet d’une consultation populaire, organisée, le 28 octobre 1962, par le Conseil Provincial de Liège que : «À 93%, les habitants des Fourons avaient exprimé leur volonté de rester à Liège, ce qui n’a pas empêché la promulgation de la loi qui transférait les Fourons au Limbourg. »

Malheureusement le reportage ne reparle plus de l’enquête (ou recensement?) qui a justifié de placer Fourons au Limbourg sur base de leur langue parlée à la maison. Auriez-vous plus d’informations? Quand? Comment? Avait-on prévenu les habitants que de leur réponse dépendrait la région à laquelle ils allaient appartenir? Ce type d’enquête a-t-il eu lieu ailleurs? Y a-t-il un site Internet sur lequel on peut consulter les détails (comme on peut consulter les « résultats des recensements linguistiques des communes à facilités linguistiques » entre 1846 et 1947 sur Wikipedia)?

Écrit par : L.H. | mardi, 22 février 2011

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@L.H. : je n'en sais fichtrement rien :-) Peut-être l'un ou l'autre lecteur proche d'Action Fouronnaise pourrait-il vous donnez plus d'éclaircissements à ce sujet…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 février 2011

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Un ouvrage du CRISP "La frontière linguistique, 1878-1963" analyse la situation à Fouron et son évolution.

Écrit par : Thierry1200 | mardi, 22 février 2011

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J'ai écouté l'émission et une partie de l'émission juste avant, "A plus d'un titre" qui me faisait littéralement tripper.

Ca me faisait penser à Gad Elmaleh qui imite les émissions passant très tard le soir à la télé, où les participants laissent échapper des "eeeeeuuuuuuuhhhhhh" interminables entre chaque phrase..

"Il est vrai que l'incandescence littéraire de la révolution n'aurait point pu se déclencher sans une réverbération systémique de la pensée unique, eeeeeuuuuuuhhh... et d'ailleurs...."

J'en ai entendu un paquet des phrases comme ca hier, on a l'impression de ne pas connaître sa langue :)) mais soit !

Pour l'émission Sur les Docks, c'est vrai que le rythme était très lent. Et je me braque toujours quand on présente Maingain comme un "extrémiste" francophone, comme si il fallait absolument trouver quelqu'un pour contrebalancer les propos d'un Leterme ou d'un autre excité.

Écrit par : Kwaice | mercredi, 23 février 2011

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For transmission on the Docks, it is true that the pace was very slow. And I always shines when Maingain this as an "extremist" speaking as if he absolutely had to find someone to offset about one or another Leterme excited.

Écrit par : uk custom essays | mardi, 05 avril 2011

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