vendredi, 28 mars 2014

La Wallonie française n’est pas une valeur actuelle (lettre à Éric Brunet)

Menu Belgique.jpgDans Valeurs Actuelles, le «journaliste» Éric Brunet commettait vendredi passé une chronique «politique» titrée Vive la Wallonie française ! Un condensé de poncifs qui commençait par «Poutine annexe la Crimée ? Hollande doit s’emparer de la Wallonie […] en franchissant l’Escaut à la tête de nos forces terrestres, le président libérerait nos 4 millions de frères francophones du joug flamand.» Comme je lisais sa bulle dans mon bain, j’ai spontanément réagi en chantant «Putin ! Putin ! On est quand même tous des Européens !» J’aurais bien commencé mon article par là, mais comment expliquer ce jeu de mots arnosien à notre chroniqueur français de droite décomplexée ? Pourtant, Éric Brunet a clairement besoin d’un bon gros cours de belgitude. Il permettra d’instruire aussi ceux d’entre nos voisins français qui croient que tout être humain qui parle la même langue qu’eux est forcément français quelque part au niveau du vécu. Et ce faisant, je rends aussi service aux Suisses, notre chroniqueur étant encore capable de recommander à Hollande de traverser le lac de Zurich pour aller délivrer les Genevoises du joug alémanique ! Vous allez comprendre… 


Lettre à Éric Brunet.
Pour commencer, m’sieur Brunet, vous êtes nul en géographie. Car il n’est pas plus nécessaire de «franchir l’Escaut» pour s’emparer de la Wallonie au nez des Flamands qu’il ne le fut de traverser le Rhin pour prendre l’Alsace au nez des casques à pointe. Ensuite, il n’y a pas 4 millions de «frères» francophones en Wallonie. Il y en aurait quelque 3,5 millions. Vous avez dû compter les Bruxellois de langue française dans le lot. Et les Bruxellois ne sont pas wallons. Quant à ces derniers, ils sont éventuellement «vos» frères par la langue (et encore, allez trouver un pistolet à l’américain à Paris !), mais par la citoyenneté, ils sont d’abord frères des Flamands avec qui leurs représentants ont voté, par exemple, une Loi sur l’euthanasie qui, en France, les fait passer pour des sauvages dans certains milieux proches de votre journal.

Oui, des «sauvages», comme vous qualifiez les Flamands qui, selon vous «nous cherchent» — il faudrait préciser qui est ce «nous»… Les Français ? Ceux des Français qui se sentent responsables de tous ceux qui parlent français quelque part dans le monde ? Un peu comme Vladimir avec les Russophones, quoi… Si c’est ça, rassurez-vous, je pense que les Wallons n’ont pas besoin de vous pour se défendre. D’ailleurs, notre premier ministre est wallon et notre roi est francophone. Aucun des deux ne parle vraiment le néerlandais comme un flamand. Pourtant, la plupart des Flamands les trouvent bien sympathiques. Avouez qu’on a vu plus sauvage ! Chez vous, par exemple. Je pense à Patrick Besson ou à François Berléand, qui se sont moqué de l’accent norvégien d’Eva Joly. C’est du propre ! Et pour ne pas vous offenser, je passerai sur la banane de Christiane Taubira et le harcèlement dont elle fut l’objet parce que femme et noire de peau. Enfin, voilà. Côté sauvagerie, les Flamands n’ont rien à envier à la droite décomplexée dont Valeurs Actuelles est l’un des chantres.

Pourtant, vous leur en voulez, aux Flamands. Leur tort, selon vous ? Ils «ont voulu supprimer l’apprentissage du français dans la moitié néerlandophone du pays sous le prétexte qu’il s’agit ‘d’une langue insignifiante qui n’est comprise que par 3 % de la population mondiale’». Là aussi, vous êtes très mal renseigné ! Si un nationaliste flamand (Vic Van Aelst, N-VA, francophobe patenté autant que vous me paraissez flamandophobe patenté — je vois renvoie donc dos à dos) a bien proposé de supprimer l’enseignement du français en Flandre, la plupart des députés du même parti ont trouvé l’idée stupide. Et si l’un ou l’autre Flamand prétend quelquefois que le français est une langue «insignifiante», c’est aussi parce que trop souvent, «on» s’est moqué de la leur, de langue. On ? Des Wallons, des Bruxellois francophones, des Français, des Germanophones aussi… Pourtant, rien qu’en Europe, le néerlandais est plus parlé que d’autres idiomes dont il ne vous viendrait pas à l’idée de vous moquer : le suédois, le grec moderne, le tchèque, le portugais, le hongrois, le catalan, le slovaque, le croate, etc. Les méchants Francophones du passé sont tous morts, dites-vous ? De fait, le bourgeois oppresseur — qui oppressait aussi les Wallons qui ne le comprenaient pas — a plus ou moins disparu. Mais j’entends encore aujourd’hui des enfants ânonner que le cours de néerlandais est «une punition». Bien sûr, bien des petits Flamands n’aiment pas non plus les cours de français. Mais à ma connaissance, ça n’amène pas les chroniqueurs hollandais à préconiser l’invasion de la Flandre pour protéger leurs «frères» des sauvages francophones. (Vu votre culture défaillante, je me dois de vous préciser qu’un chroniqueur hollandais n’est pas forcément parisien, il y en a aussi au nord de la Flandre, dans un pays appelé Hollande — oui, c’est drôle, comme votre président ! Vous voyez ? On en apprend tous les jours).

Donc, le néerlandais est une petite langue affreuse à vos yeux. Mais c’est toujours comme ça quand deux parlers entrent en concurrence et que l’un a plus de prestige que l’autre. Au Québec, les Anglophones rechignent à apprendre le français, petite langue à l’accent rocailleux. Enfin, du moins, c’est comme ça qu’ils le perçoivent. C’est marrant, hein ? Les réflexes nationalistes sont comme des boomerangs : plus vous les lancez fort, plus fort ils vous reviennent à la face ! Du reste, le français n’est la 5e langue internationale aujourd’hui que parce que, par le passé, la France (comme la Belgique) a colonisé, assassiné, soumis, torturé un peu partout sur la planète. Et obligé des enfants à travers le monde à apprendre comment vivaient leurs soi-disant «ancêtres les Gaulois». En Afrique, aux Antilles, en Orient, nous n’avons pu imposer notre culture que parce que nous avons effacé la leur. Deux ou trois siècles plus tard, ça vous met la francophonie au sommet. 

Même en France, notre langue ne s’est imposée que parce que les Jacobins pensaient que supprimer toutes les autres unifiait les peuples. Pendant des siècles, la France a fait subir à «ses» langues régionales — breton, alsacien, flamand, corse, basque, occitan, picard, niçois, et j’en passe — les outrages de l’oubli. Bon, ça vous regarde. Mais ensuite, sur le même modèle, les grands bourgeois francophones belges ont voulu imposer leur dialecte devenu grand aux Flamands ! Un fils de Français, Henri Conscience, qui vivait à Anvers, a voulu réparer le mépris de ces élites pour la langue du peuple et s’est mis à écrire en néerlandais. Son père, furieux, l’aurait fichu à la porte pour ce crime de lèse-francité. Après, vous vous étonnez qu’un parti nationaliste flamand fasse la même chose avec le français (et avec les dialectes flamands, au passage). Vous vous en offusquez ? Mais quand un mot d’anglais de trop vient à entacher votre superbe francité de sa perfidie albionesque, het kot is te klein (c’est du néerlandais, une très jolie expression figurée que vous comprendrez le jour où vous daignerez apprendre la langue de Vondel).

Le néerlandais est une langue qui, à l’audition, ne doit pas vous plaire, mais en néerlandais le terme — affreux en français — de vocabulaire se dit woordenschat, ce qui signifie «trésor de mots». Voyez-vous, m’sieur Brunet, c’est quand la beauté n’est pas immédiate qu’elle est la plus précieuse. Accessoirement, une langue ne sert pas à être belle. Encore heureux, vu que la langue si mélodieuse que vous défendez est écorchée par les 3/4 de ses locuteurs.

Bref, l’internationalité du français, il n’y a pas lieu d’en être fier. Quant à son ampleur en tant que langue maternelle, elle est risible. Votre idiome si brillant est en fait ridiculement peu parlé dans le monde. D’après Wikipedia, la langue de Molière n’arriverait qu’après — tenez-vous bien — le chinois, l’espagnol, l’anglais, l’hindi, l’arabe, le portugais, le bengali, le russe, le japonais, le javanais (non, ce n’est pas un dessert), l’allemand, le pendjabi, le télougou, le marathi et le tamoul. Eh ouais. En seizième position. Donc, si les Flamands décidaient d’apprendre l’allemand ou le portugais avant le français, ce serait plutôt logique. Du reste, l’apprentissage du néerlandais n’est pas obligatoire en Wallonie ! Probablement parce que c’est une langue parlée par seulement 5 % des Européens. C’est pourtant la langue de la majorité des Belges… Si je suis votre raisonnement, les vrais méchants seraient donc les Wallons, c’est ça ? À moins bien sûr que le Français et «ses frères» soient si supérieurs que les Flamands se doivent de faire toujours mieux ?

Je précise que de mon point de vue, chaque personne devrait être libre d’apprendre la langue du voisin ou non. Et ça vaut autant pour les Flamands.

Vous nous apprenez aussi que «Comme les Tatars ukrainiens, nos frères wallons subissent le diktat d’une majorité hostile : 6 millions de Flamands séparatistes qui se vengent chaque matin de la domination révolue de la bourgeoisie francophone.» Mon dieu, que vous êtes bête ! S’il y a en effet des mesures scandaleuses prises par le gouvernement de la région flamande («la Flandre») envers les Francophones qui y habitent (et non pas envers des Wallons), ces derniers ne courent absolument pas le même risque que les Tatars ukrainiens. Du reste, les mesures en question, comme le Wooncode, finissent par être annulées suite à l’intervention, par exemple, de la Cour européenne de Justice. 

Mais comprenez-vous que le long de la frontière linguistique, certains villages ont changé de langue plutôt récemment ? Certains Francophones s’installent dans ces villages autrefois tout à fait néerlandophones, et s’attendent à ce que chacun leur réponde en français. Oh, ce n’est pas forcément de la mauvaise volonté : dans certains de ces patelins, le français est plus parlé que le néerlandais. Et il y a bien des Flamands qui se sont installés en Espagne et qui, trente ans plus tard, ne parlent toujours pas castillan. Mais voilà, ça donne l’impression aux Flamands que leur langue est menacée. Notez que ce n’est pas le cas, contrairement au breton, à l’alsacien ou au catalan de France (ceci est une pique). Mais le Mouvement flamand originel, qui a lutté pour le droit d’enseigner en néerlandais à l’école secondaire et à l’université, y est pour quelque chose. Après 180 ans de lutte, certains n’ont pas compris qu’il était temps de baisser la garde. Alors, je peux comprendre que certains néerlandophones soutiennent des mesures excessives. La peur a cet effet. Mais de là à penser que «le Flamand» opprimerait «le Wallon», c’est aussi stupide que de croire que le Wallon du XIXe siècle, du fond de sa mine de charbon, entre misérables, avait le pouvoir d’opprimer le Flamand !

Je suis le premier à critiquer les mesures iniques du gouvernement flamand. La condition que je m’impose est le respect absolu pour les droits des néerlandophones et pour leur langue. Mais vous, qui êtes-vous donc pour leur jeter la première pierre et prétendre libérer les Wallons de leur «sauvagerie», vous, Français, qui avez depuis la Révolution, tout fait pour limiter les droits de vos citoyens qui parlaient une autre langue ? Vous qui avez interdit le breton dans les cours de récréation ? Et vos élus de droite qui ont, aujourd’hui encore, bien du mal à reconnaître aux langues régionales le droit de renaître, sinon de simplement survivre ? Comment osez-vous ? Sans compter que la langue wallonne, qui était celle des Wallons (et non pas le français), périt aussi du fait de votre impérialisme linguistique. À propos d’impérialisme, vous êtes marrant, hein : comme Poutine, vous justifiez dans votre article, a posteriori, les interventions militaires françaises en Belgique qui nous ont coûté plusieurs bâtiments de la Grand-Place, l’une des plus belles du monde dit-on, en prétendant qu’à chaque fois, les Belges vous auraient demandé de venir ! En Bruxellois, on répond à ce genre de prétention par : «kus ma klûete». Je vous épargne la traduction.

Enfin, si comme vous l’indiquez avec fierté dans votre chronique, un sondage a bien montré, en 2008, que 49 % des Wallons ne seraient pas opposés à un rattachement en cas de scission de la Belgique (et non «séduits» par avance, comme vous l’insinuez), en 2010, à la même question, seuls 13% des Wallons se déclaraient «tout à fait favorables» au rattachement tandis que 26% se disaient «favorables» sans plus. Soit 39% en tout. Mais ça, je le répète, c’est en cas de séparation, souhaitée par à peine un quart des Wallons. Votre quasi-majorité fond donc comme neige au soleil à la première analyse. Les Bruxellois, que vous mêlez aux Wallons dans votre pamphlet, n’y sont pour leur part pas favorables du tout. Dans un sondage de décembre 2006, ils n’étaient que 7% à accepter un rattachement à la France… Quand Poutine a pu se targuer de 94% de «oui», vous nous envahiriez donc pour satisfaire une minorité. Mais avant que vous n’arriviez à l’Escaut, vous seriez arrêtés à la Senne (cherchez dans Wikipedia, ça vous aidera à la situer). À moins qu’à peine la frontière dépassée, les plus sympathiques de vos soldats ne désertent pour profiter de nos bonnes bières, de nos frites, de notre chocolat, ou de notre caractère débonnaire… 

Nous les accueillerions à bras ouverts : ils remplaceront avantageusement les réfugiés fiscaux que vous nous envoyez par cars entiers, qui accaparent les communes du Sud de Bruxelles avec l’arrogance des conquistadors, et accessoirement, ne tiennent absolument pas à ce que la France, trop égalitaire, n’assimile la Belgique qui, c’est là son moindre défaut, préfère taxer le pauvre et le travail — une chose que vos amis de la droite française décomplexée doivent trouver merveilleuse. À ce propos, je vous rappelle que vous avez vous-même écrit un livre dans lequel vous avez recommandé aux riches Français de venir profiter de notre paradis fiscal. Si c’est pour franciser notre pays ensuite, ce n’était pas la peine ! Ironie du sort, vous devriez plutôt insister pour que ce soit nous qui vous envahissions. Imaginez : plus d’ISF, plus d’impôts sur les plus-values, pratiquement pas d’impôt foncier ! Paradise on earth ! (Pardon pour ces trois mots d’anglais).

Alors, voilà. On a des conflits linguistiques, mais ça n’a jamais tué personne. On a des problèmes financiers, mais notre pays va mieux que le vôtre. On a une classe politique constituée à 63,67 % de grosses taches (estimation personnelle), mais la vôtre est devenue trop sauvage pour nous et au final, à Bruxelles, on n’a pas vu des barjottes frigider dans la rue par centaines de milliers quand on a voté le mariage gay. Bien sûr, on a des nationalistes flamands. Mais on a aussi des millions de Flamands qui exècrent l’égoïsme linguistique, qu’il soit néerlandophone, francophone, italophone, anglophone ou Deutsche Grammofon. Et au final, les Flamands et les Wallons sont plus proches les uns des autres — hormis pour la langue — que les premiers ne le sont des Hollandais et les seconds des Français. Ils aiment tous les voitures grises, la bière plus que le vin, les soirées qui se prolongent, les endroits improbables, une petite frite à la baraque, et une vie sans trop de chichis dans une maison toutefois cossue. Quant aux problèmes entre «Wallons et Flamands», l’homme de la rue à Namur ou à Gand vous dira la même chose «tout ça, c’est juste de la politique.» S’il est vrai que Francophones et Néerlandophones se rencontrent moins souvent aujourd’hui, rien ne dit qu’ils ne se retrouveront pas demain, plus respectueux l’un de l’autre. Car si les crises peuvent signer la fin d’un pays, elles peuvent aussi, après l’orage, en dessiner l’avenir.

Mais vous pleurez, Mylord ? 

Allons, ne désespérez pas, m’sieur Brunet : il n’est pas exclu qu’un jour, une majorité de Wallons décident de rejoindre la France. Seulement, pour l’instant, le RWF a récolté 1,24% des voix aux dernières élections européennes et son président, que vous citez comme s’il représentait la population wallonne, a fait le score impressionnant de… euh… 894 voix à Namur aux dernières élections régionales. 

Vous écrivez : «Ce n’est pas tous les jours qu’un peuple rêve de France» ? Eh non, ce n’est pas tous les jours ! Et ce n’est même pas aujourd'hui !

00:33 Publié dans Humeurs d'Ailleurs, Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (113) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

"notre chroniqueur étant encore capable de recommander à Hollande de traverser le lac de Zurich pour aller délivrer les Genevoises du joug alémanique ! "

Ne serais ce pas plutôt le lac Léman ?

Sinon merci pour vos articles.

Écrit par : Christophe | vendredi, 28 mars 2014

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Non, le lac de Zurich, comme traverser l'Escaut pour délivrer Namur en venant de paris, c'est un peu con aussi.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

soyons relax avec le niveau de nos frères FR d'RF:

"la méditerranée traverse la france comme la seine traverse paris"

citation (ou resucée) d'un général de l'o.a.s. ;^)

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

Je ne suis pas un rattachiste mais en tant que wallon, votre texte sonne très très "bruxellois".
Le réveil des wallons est encore bien trop timide mais il y a un frémissement et l'option France, dans un futur sans doute très lointain, est loin d'être une élucubration.
Moi et mes amis ressentons de plus en plus un genre de condescendance (voire de moquerie) bruxelloise vis à vis du wallon; ça devient très désagréable. Cette désagréable impression que le wallon, on en a juste besoin lorsqu'il s'agit de bétonner le statut de Bruxelles ou demander un refinancement.
Ceci dit, 39 % d'opinions favorables pour un modèle à créer dont on ne connait rien avec en plus la peur du changement, moi je trouve ça énorme.
Perso, quitte à être bien plus pauvre, je préfèrerais le stand alone. Mais il est certain que dans ce cas, je considérerais le français comme un frère et le flamand plutôt comme un lointain cousin. Evidemment, n'habitant pas très loin de la frontière française, mon jugement est probablement biaisé par le fait que je vis, j'ai des habitudes et des amis français.
Mais votre jugement à vous n'est-il pas aussi influencé par vos habitudes et amis flamands ?

Écrit par : Paul Laurent | vendredi, 28 mars 2014

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Cher Paul, frère Wallon :)

Ce que je veux dire, c'est que dans un État, la notion de frère ou de cousin n'a pas de sens. C'est la notion de concitoyen qui vaut, et elle seule. Je parle en effet en tant que bruxellois qui a aussi des amis wallons. Il n'y a aucune condescendance là-dedans. Mais je n'ai pas fait prévaloir l'intérêt des bruxellois, ce n'était pas mon propos. Du reste, si une majorité de Bruxellois se prononcent pour une indépendance en cas de scission, je serais plutôt favorable à une fédération avec la Wallonie (mais c'est une vue tout à fait personnelle, je crois que la Belgique est économiquement et socialement plus avantageuse pour ses citoyens) et si demain je me retrouvais en France, ça ne me dérangerait pas plus que ça. Mon père habitait Genappe et venait des cantons de l'est. Du côté de ma mère, j'ai de la famille flamande, et mes enfants sont moitié français. Et je sais bien que plus on se rapproche de la frontière française plus le sentiment de francité grandit. Mais c'est exactement sur ce type d'effet que des Poutine fonctionnent.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

En ik die dacht dat Poutine iets wansmakelijks was dat ze in Quebec met frieten uitrichten :)

Écrit par : Lieven | vendredi, 28 mars 2014

niet wansmakelijk

mon cher les canadiens n'ont fait qu'interpréter les succulentes frites au fromage d'une célèbre "friture" d'arlon (.be,1839) lorsqu'ils étaient militaires pour l'otan à marville (RF,1792)...

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

"effet que de Poutine" Je cherchait une raison à votre texte (parfait comme d'habitude) ou plutôt votre diatribe.
En effet, n'est ce pas suivre un courant un peu facile que de s'en prendre ainsi à ce journaliste qui ne fait que reproduire un sentiment d'information ?
La France ne séduirait pas les francophones et c'est affirmé par un fait, moins de 2% de la population votent pour un parti qui y fait figurer cela en tête de programme.... Très bien ! A contrario, les 50% des flamands votant pour des partis nationalistes, racistes, prônant tantôt l'égoïsme tantôt la discrimination et la ségrégation ne le sont pas car ils ne pensent pas qu'en votant pour ces partis, ils votent pour ces programmes (faut être demeuré mais bon soit !), je note.
"des conflits linguistiques, mais ça n’a jamais tué personne" Merci pour la famille de Jacques Georgin qui apprécieront ce point vue ! Merci aussi pour les taux de mortalité bien plus élevés en Fédération Wallonie Bruxelles car si l'on suit les statistiques du ministère de la Santé ce sont des milliers de morts par an que la mise sous tutelle économique flamande provoque directement et indirectement !
Chacun pouvant lire les statistiques comme il l'entend, non ?

Très peu de francophones ne trouveront pas en France ce petit vent de liberté ce petit quelques chose qui fait qu'une tension disparaît. Je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas d'autre qui pouvaient apparaître, mais c'est un fait !

J'ai adoré ces brillants politiciens (tous flamands) défendrent les généreuses idées européennes... Van rompuy (tout le monde connait son intérêt pour les poèmes de nazis notoires et ses convictions nationalistes douteuses/néoboueuses) mais hier sur le rtbfff notre echte Verhofstadt.... Trop fort celui-là ! Quelle envolée lyrique vis à vis de Poutine et plus encore des valeurs européennes et plus particulièrement celle qui lui tient le plus à cœur... Je vous le donne en mille... La protection des minorités nationales ! Franchement plus mensongé, plus abjecte, plus honteux dans la bouche de ces politiciens flamands c'est pas possible !
Et il se trouvera encore des bonnes âmes pour trouver des excuses à ces crimes...
La seule explication pour cette mollassonne attitude en Fédération Wallonie Bruxelles c'est l'effet induit d'une double réaction simultanée sur plusieurs générations et entretenue par l'Establishment belgo/flamand celle du syndrome de Stockholm et celle de l'allégorie de la grenouille.

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 mars 2014

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De fait, Marcel, votre texte est très "Flamand francophone".

Je ne comprends pas très bien le sens de cette réaction. Vous perdez toute rationalité.

Vous sous-estimez totalement le sentiment pro-français potentiel en Wallonie. Vous commettez, en misant sur l'émotionnel, une erreur de jugement monumentale que finalement, les Wallons ne commettent pas: eux ont bien compris que ça ne sert à rien de vouloir ou ne pas le vouloir clairement ceci ou cela, puisque ce n'est pas ça qui entrera en ligne de compte pour la décision sur le fond si la question vient à être posée.

C'est une grosse difficulté pour moi sur la blogosphère et la forumosphère: trouver des interlocuteurs qui comprennent que la volonté des populations est un élément extrêmement secondaire dans les mouvements de fond qui les conduiront à appartenir à un pays ou à un autre.

Ce qui est clair, par contre, c'est qu'en France, l'UMPS (mais quelle est encore réellement l'importance du monde politique militant????) est clairement contre l'idée, car la majorité des élites françaises agissent actuellement activement contre l'idée et l'intérêt de l'idée de "France" elle-même, qui est délaissée au profit de l'extrême-droite et, bizarrement, d'une partie de l'extrême-gauche.

Quant à votre tirade sur l'importance du français, je vous ai peut-être mal compris mais pour un linguiste, c'est étonnant de verser dans la caricature comme ça. On croirait voir Moventooth réapparaître avec ses réactions réflexes primaires.

Il y a eu une époque où on pouvait réellement s'interroger sur l'avenir du français mais actuellement, ces interrogations n'ont plus lieu d'être: même selon les hypothèses les plus pessimistes, le français va réacquérir un niveau d'importance à l'échelon mondial qu'il n'a JAMAIS eu avant. La question de langue première ou langue seconde (contrairement à "maternelle" ou pas) est une question secondaire en Afrique, qui abrite désormais la majorité des francophones. Dans la plupart des pays d'Afrique noire (le Maghreb est un cas à part), les gens parlent une voire plusieurs langues de tradition orale et ont une langue européenne de référence dans laquelle ils ont été alphabétisés (français, anglais, portugais, voire l'afrikaans, qui est lui-même une langue beaucoup plus vivace que le néerlandais). Ils ne se définissent pas comme étant "moins francophones" que les "vrais francophones" gaulois pour autant. Cette vision occidentale de la "langue maternelle" vs les autres n'a pas cours pour eux.

Compte tenu de cela, on peut le dire: toujours égaux à eux-mêmes, les belgo-flamingants n'auront jamais été aussi ploucs. Car s'il est bien une langue qu'il faut apprendre maintenant et non abandonner, c'est le français. Dans le monde des relations internationales, tout le monde parle anglais plus ou moins. Mais parmi ce tout le monde qui parle anglais plus ou moins, il y a ceux qui parlent aussi le français, lesquels correspondent comme par hasard au niveau supérieur. L'influence des Wallons, des euro-lobbyistes d'Etterbeek et même de la France est évidemment assez réduite sur ce plan-là.

Les Chinois ne s'y sont pas trompés et forment des bataillons de linguistes francophones. Il est parfaitement illusoire d'organiser une conférence internationale en Afrique ou d'y faire des affaires sans connaître le français (et pour les flafla: selon les critères en vigueur là-bas, 99% des Flamands, surtout les flamingants, ne peuvent prétendre connaître le français).

N'extrapolons pas les péripéties dans la région de Brussel à des tendances mondiales.

Je n'ignore pas que le nombrilisme belge et européen est presque sans limites mais justement... il ne l'est que "presque".

Pour conclure: comme vous l'aurez remarqué, j'ai des idées dont on pense ce qu'on veut mais hormis à de rares occasions et par pure politesse où je réponds à une interpellation directe, je ne débat jamais avec les flamingants et je n'essaie jamais de les convaincre. C'est une perte de temps pure et je trouve cela totalement dépourvu d'intérêt.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014

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Haha ! Quand on regarde sa propre langue maternelle avec un esprit un tant soit peu critique, on est "flamand francophone". Un peu comme, pour la N-VA, on serait "mauvais flamand" si on n'axe pas toute son identité sur sa langue. Vous tombez exprès dans le panneau ou quoi ?

La langue est un univers. Le néerlandais est un univers, tout comme le français. Cet univers est vaste et la question du nombre de locuteurs n'a pas beaucoup d'importance. Économiquement, il est stupide pour un bruxellois de ne pas s'acharner à apprendre le néerlandais le mieux possible. C'est vrai aussi pour pas mal de Wallons. Mais j'ai aussi de la compréhension pour les gens qui ne sont pas très doués ou n'ont pas eu les moyens de s'offrir un cour spécial en immersion, indispensable pour compenser la faiblesse des cours en classe. Beaucoup de Japonais ne parlent pas un mot d'anglais. Sont-ils imbéciles ? Non, c'est l'environnement économique qui dicte sa loi, c'est tout.

Je suis amoureux du français. En tant que langue, en tant que moyen d'expression. En tant qu'univers. C'est cette passion qui me permet d'aimer aussi d'autres langues, moins parfaitement parce que je les connais moins parfaitement. Les mots, d'ailleurs, et leur sens, voyagent d'une langue à l'autre. Alcool, bomme, bunker, coach… En anglais, il y a un adjectif "Epatez les bourgeois". L'échange est primordial. Mais vous venez me bassiner avec le respect qu'on doit à une langue qui, d'après une étude, deviendrait première mondiale. Je m'en fous éperdument, de l'ampleur de la langue. J'aime lire des écrivains francophones d'autres horizons, tout comme j'aime lire des auteurs anglais, néerlandais, italiens, dans leur langue. Le français serait parlé par 18.553 personnes qu'il me plairait autant. Le brabançon serait langue mondiale qu'il me plairait autant. Calculer l'ampleur d'une langue, c'est de l'impérialisme, c'est attribuer à un idiome tout ce qui ne le regarde pas, c'est tuer la poésie pour enfiler l'armure. Je ne vous salue pas.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

@moins

ne disez pas "UMPS" dans le "trésor de mots" de nos "frères" FR d'RF c'est un acronyme très connoté fn mais pas "fn" comme dans "fn-gun" de chez nous, mais effet-haine dégats de la marine...

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

Marcel, je vais faire mon tournaisien pour le moins' :

qui donc se rappelle que la langue la plus parlée dans l'empire romain était le grec?

bon y avait pas d'i.n.s. alors

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

"l'afrikaans, qui est lui-même une langue beaucoup plus vivace que le néerlandais"

cette langue est au NL ce que le brabançon est au NL, si elle survit c'est grâce à ce qu'il y a d'inavouable dans l'hubris que l'on trouve dans le monde NL et avec lequel tout ce qu'il y a de gens bien doit composer c'est la tragédie flamande jamais apaisée, rien à voir avec la comédie wallonne prête à baiser (ou être baisée suivant les hormones idéologiques qui vous guident)

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

Petite précision: "dans un pays appelé Hollande " : la Hollande (les Hollandes, puisqu'il y en a une septentrionale et une méridionale) n'est pas un pays mais une (deux) région(s) des Pays-Bas.
Exactement comme, par exemple, au hasard, la Flandre...

Écrit par : pierre | vendredi, 28 mars 2014

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@Pierre : "Du fait de l'importance historique de celle-ci, le terme Hollande est aussi utilisé, par synecdoque, pour désigner l'ensemble des Pays-Bas" (Wikipedia). Et en Belgique, quand on va à Hulst ou Maastricht, qui n'est pas en Hollande, on dit "je vais en Hollande" et pas "je vais aux Pays-Bas". En revanche, à ma connaissance, Linkebeek n'a jamais été en Wallonie et on n'a jamais dit "je vais en Wallonie" quand on allait en Périphérie où les francophones ne sont pas toujours chez eux…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

@Marcel

arlon n'ont plus n'a jamais été en wallonie avant qu'on invente le concept, mais perso il me semble que dire que linkebeek est en barbant wallon version bobo wallifornienne n'est pas génétiquement aussi con que vous le suggérez

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

dire qu'avant la révolution FR, les pays-bas s'étaient nous, les pays-bas s'appellaient provinces-unies (d'où la synecdote "hollande", non pas celui des FR d'RF), puis ya la république batave (les flamands sont vraiment incapables d'inventer un concept :^))puis ya le retour du même et pourquoi nin le royaume-uni des pays-bas, belgiques,luxembourg(sans S à l'époque) la bonne lumière (benelux) quoi pour quinze ans... puis ce fût eux les pays-bas, avec un roi que pour eux avec notre nom et un bout du luxembourg et un roi des belges olé sur l'autre bout du luxembourg avec l'ancien pays-bas bourgonzo,hispano, puis autricheur donc FR et cathooooo

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

Marcel,

J'ai bien aimé ce dernier essai.

vous louez souvent, avec raison, l'attitude progressive des politiques belges en matière d'éthique (marriage homo, euthanasie, etc.).

N'est-il pas perturbant pour vous que la N-VA aussi prend des positions très progressistes dans ces domaines? Beaucoup plus progressistes que le cdH ou CD&V par exemple.

Comment ça rime avec cet image d'une idéologie répréhensible du 19e siècle? On dirait que la N-VA est beaucoup plus progressiste que le mainstream en France?

Écrit par : thomas | vendredi, 28 mars 2014

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@thomas : la N-VA est très diversement progressiste. Sur le droit des minorités, elle est loin derrière. Sur l'identité, elle est loin devant. Le mariage gay ne la dérange pas à condition que les gays qui résident sur son sol soient bien néerlandophones. J'appelle ça du progressisme sélectif. De même sur le droit au regroupement familial, la N-VA a fait passer une loi (avec la complicité du MR notamment) qui discrimine Européens et Belges (ces derniers ayant moins de droits que les autres Européens, ce qui est illégal au regard du droit européen). Là aussi, ce n'est pas progressiste. Notez que sur le mariage gay, personne ne se souvient du vote N-VA de l'époque (il faudrait peut-être rechercher). Bart De Wever a même avoué un jour qu'il avait un "problème" avec les homosexuels mais que depuis, il s'était soigné (ce qui est positif, bien sûr). Bref, si de ce point de vue-là, la N-VA est effectivement progressiste, je crois aussi que c'est surtout un reflet du progressisme flamand, réaction à une trop longue oppression cléricale. Mais vous savez, l'URSS fut l'un des premiers pays à donner le droit de vote aux femmes et à leur attribuer des droits égaux à ceux des hommes. Pas mal dans le genre progressiste, non ? Eh oui. Mais sauf que…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

thomas la n-va est une merde nationaliste, son message c'est :
être flamand
(avec la bonne définition, pardon avec la bonne langue)
c'est être quelqu'un de mieux que quelqu'un qui n'est pas flamand
(et dont il faut donc se libérer)... et blablabla

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

Le seul progressisme qui intéresse la N-VA, c'est la progression vers la fin de l'état belge. Al de rest is bijzaak.

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 29 mars 2014

Tiens ! c’est bête, mais moi, j’ai l’impression que le « concitoyen » s’apparente à un concept fourre-tout, lequel d’une part ni ne représente ni ne figure personne et, d’autre part, sert de délire à toutes justification de cet « homme nouveau » que jamais un seul péquenaud sur terre n’a entr’aperçu, au détriment de celles et ceux que nous sommes ; entendre : des individus de chair et de sang, totalement ancrés dans la réalité, ceux-là même que les politiciens méprisent, détestent et dont ils ont la pétoche. (On comprend tout de suite pourquoi ils ont à ce point besoin de « concitoyens »-branlette, plutôt que d’individus à part entière, Jean-Jacques ayant eu la mauvaise idée de passer par là.)

Quant à justifier le « concitoyen » par rapport au concept d’État, ici en Belgique, franchement il fallait oser ! Parce qu’à mon avis, le « concitoyen » — belge — est à l’« État » — européen, comme l’« État » européen est à l’UE... Et en extrapolant un petit peu, comme le sous-fief UE à l’oligarchie cataclysmo-financière essentiellement anglo-saxonne. En deux mots : un trou noir.

Écrit par : canard, l'acoustique | vendredi, 28 mars 2014

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Merde alors Marcel, vous n'avez pas compris qu'il s'agissait de second degré pour railler le peu d'autorité de François Hollande ?

Sinon ceci:
"Alors, voilà. On a des conflits linguistiques, mais ça n’a jamais tué personne. "

Faux, vous oubliez Jacques Georgin. Et puisque Wikipédia est votre référence:
L'avenue Jacques Georgin (en néerlandais: Jacques Georginlaan) est une avenue bruxelloise de la commune de Schaerbeek qui va de la chaussée de Louvain à la rue Colonel Bourg en passant par la rue Henri Evenepoel et l'avenue Léonard Mommaerts.

L'avenue porte le nom d'un professeur de l’athénée de Saint-Josse-ten-Noode et militant Front démocratique des francophones, Jacques Georgin, né à Etterbeek le 15 septembre 1935 et décédé à Laeken dans la nuit du vendredi 11 septembre au samedi 12 septembre 1970 à la suite d'une agression par des militants du Vlaamse Militanten Orde en pleine campagne électorale1,2. Il s'agit du seul décès directement lié au conflit linguistique en Belgique.

Écrit par : Bxxl | vendredi, 28 mars 2014

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@Bxxl : non, je n'oublie pas Jacques Georgin, comment le pourrais-je, j'ai aussi travaillé dans une certaine maison audiovisuelle qui s'y trouve. J'ai bien pensé à ce brave monsieur au moment d'écrire. Puis, je me suis dit que c'était il y a plus de 40 ans. Par ailleurs, je n'aime pas du tout la symbolique du "premier mort". C'est ce qui justifie en général les guerres et les conflits ethniques. Voilà pourquoi.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

Et les taux de mortalité bien plus élevés en Fédération Wallonie Bruxelles ... Car si l'on suit les statistiques du ministère de la Santé ce sont des milliers de morts par an que la mise sous tutelle économique flamande provoque directement et indirectement !
Chacun pouvant lire les statistiques comme il l'entend, non ?

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 mars 2014

L'oisivité est la mère de tous les vices.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 28 mars 2014

Philippe,

Selon professeur Pierre Pestieau (UCL) ce taux de mortalité plus élevé est du à une nourriture malsaine, plus d'alcool, plus de cigarettes et moins de sports.

Vous êtes comme une version FDF de Laurent Louis.

http://www.knack.be/nieuws/belgie/8217-werkloos-zijn-wordt-in-wallonie-veel-makkelijker-aanvaard-8217/article-normal-47187.html

Écrit par : thomas | vendredi, 28 mars 2014

@thomas mais il n'est pas franchement douteux que la situation économique a une influence sur la mortalité. Ce n'est pas cette partie-là du raisonnement qui est douteuse, c'est celle qui affirme que le taux de mortalité wallon serait dû à l'égoïsme flamand. C'est le genre d'argument qu'on peut démontrer aussi facilement que son contraire, ça dépend à quel politologue/économiste on s'adresse. Prétendre que les Flamands tuent (très indirectement) des Wallons, ça aide évidemment à entretenir la haine ethnique mutuelle. Trop facile, bien sûr !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 mars 2014

Mon très cher Thomas, quand des citoyens libres votent à plus de 50% pour des partis partis nationalistes égoïstes, racistes avec tendances néo nazie à peine édulcorée meuglant ouvertement un "Belgïe Barst" un "Franse ratten" ou un "Walen buiten"... Et que les 50% des autres partis pratiquent des politiques condamnées par l'ensemble des Instances Internationales concernées par des faits de ségrégation, discrimination et xénophobie... Il est urgent de se poser la question suivante: qui pratique de manière politique et à large échelle "la haine ethnique" !? Ou, quand on n'a rien plus à dire pour contredire ces faits nauséabonds* on se fait discret... Car il s'agit bien là d'une maladie honteuse !

C'est désespérant de voir comme la mise de la balle au centre n'est la pratique que d'un seul camp... Un seul !
Les taux de mortalité sont directement le résultat d'habitude alimentaires et de vie en général, c'est un fait. les modes de vie sont aussi des pratiques sociales qui reflètent les identités individuelles, communautaires et socio-économiques... et socio-économiques ! Les budgets en matière de soins de santé sont directement à mettre en corrélation avec les taux de mortalité tout comme c'est donc aussi sur ces disparités socio-économiques qu'il convient d'agir (main mise flamande sur l'économie Bruxelloise par exemple)
Concernant la qualité de la prise en charge de nos personnes âgées, de la vaccination de nos jeunes enfants, de la formation de nos étudiants est il encore utile qu'il n'existe plus aucune solidarité avec la flandre et plus grave, c'est bien d'une compétition ou lutte dont il s'agit. Chaque euro que la Région flamande gagne d'une manière ou d'une autre, c'est un euro qui d'une manière ou d'une autre ne pourra pas être utilisé pour nos vieux, nos jeunes ou autres... Qui pourra me démontrer le contraire ?

M Sieur SEl pourra toujours et "vice versa" la balle ne sera toujours pas au centre...

*en rapport avec p'tit Louis

Écrit par : Philippe | samedi, 29 mars 2014

Philippe,

Tout ce qui va mal en Communauté francophone, vous mettez toujours la faute chez les flamands.

De ce fait, vous faites exactement ce que vous reprochez à la NVA. Et vous allez beaucoup plus loin qu'eux.

Écrit par : thomas | samedi, 29 mars 2014

Donc, vous savez que cet homme est mort mais vous décidez que ce n'est pas important car c'était il y a 44 ans et parce que la réalité que ce soit un mort unique et donc le premier vous embête.

J'hallucine.

Si vous reconnaissez que cet homme est mort dans des circonstances liées au communautaire, vous ne pouvez pas écrire: "Alors, voilà. On a des conflits linguistiques, mais ça n’a jamais tué personne. "

L'erreur est humaine Marcel, si vous ne savez jamais reconnaître les vôtres, vous perdez une part de votre humanité.

Écrit par : Bxxl | lundi, 31 mars 2014

@Bxxl : il n'y a pas d'erreur, il y a un choix. J'ai travaillé chez RTL et donc, je sais pertinemment qui est Jacques Georgin. Je sais aussi qui étaient ses agresseurs et qu'ils ont été condamnés pour homicide involontaire. Au moment où j'ai écrit "le conflit linguistique n'a jamais fait aucun mort", j'ai évidemment pensé à Jacques Georgin et j'ai choisi de ne pas en tenir compte. Pourquoi ? Sa mort tragique est utilisée comme symbole de la violence des flamingants envers les Francophones. Elle fut certainement une démonstration ponctuelle du radicalisme du VMO, héritier de la collaboration et du nazisme. Mais depuis lors — et ça fait plus de quarante ans — il n'y a plus eu de telle agression, et heureusement encore. J'estime avoir le droit de penser et de dire que "le conflit linguistique" n'a pas tué même si ça vous paraît provocant. Et aussi le droit de considérer que le VMO est d'abord un mouvement néo-nazi et accessoirement une émanation du mouvement flamand qui est principalement pacifiste (je pense du reste que le mouvement flamand a été longtemps confisqué par l'ordre nouveau et que cela permet aux Francophones de jeter l'opprobre sur le mouvement d'émancipation lui-même). Du reste, le VMO a rapidement cessé d'être le service d'ordre de la Volksunie, pour devenir un nid de "Blokkers". Je me rappelle aussi que "Nelly-la-rouge" aurait pu se faire tuer par le même VMO à l'époque où, membre de la VU, elle manifestait avec Amada. Enfin voilà, quelques pistes pour comprendre.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 mars 2014

Oups... M Sieur Sel ...
D'abord votre "Mais depuis lors — et ça fait plus de quarante ans — il n'y a plus eu de telle agression"
En effet plus personne n'a été tué à coup de bâton chaise, mais oseriez vous dire qu'il n'y a eu aucune violence et ce y compris physique ? Elle est parfois physique, souvent mentale et tout le temps sournoise...

De même et encore plus fort, et toujours selon vos bons sentiments et afin de mettre éternellement la balle au milieu " je pense du reste que le mouvement flamand a été longtemps confisqué par l'ordre nouveau et que cela permet aux Francophones de jeter l'opprobre sur le mouvement d'émancipation lui-même."
Là c'est majestueux !
De Destrée en passant par Maingain pouvez vous me citer un seul homme politique francophone, une seule ligne d'un seul programme politique qui renie le mouvement flamand d'émancipation lui-même ? Et ce serait donc les méchants francophones qui jettent l'opprobre sur la politique légitime flamande de discrimination, de ségrégation et de xénophobie alors que condamnée par le reste du monde ? C'est du délire votre machin...
Ok après un we bien arrosé et un rayon de soleil aidant à tout les compromis, je peux aussi comprendre.... Mais là vous y allez fort et je ne pense pas que ce soit le milieu du terrain... Mais ma vue baisse aussi ! ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 31 mars 2014

@Philippe : il y a bien des hommes politiques et des militants qui saisissent le moindre prétexte pour "basher" les Flamands, oui. Ce n'est pas organisé comme en Flandre, avec la N-VA, le VB, certains CD&V, mais ça existe et j'ai déjà entendu un mandataire d'un parti dont je tairai le nom (mais qui n'est pas celui qu'on pourrait croire) expliquer que "les Flamands sont fachos" sans le moindre complexe. De même, Quant à la violence verbale, ça existe et on n'a pas de leçons à donner de ce côté-là. Je combats le nationalisme, moi. Aujourd'hui, la N-VA est ma cible principale parce que la plus importante et la plus sournoise. Mais il faut de temps en temps remettre aussi à leur place ceux qui ont une attitude communautariste francophone, fabriquent des mythes et veulent les imposer, ce que vous et Bxxl avez fait avec moi sur le cas de Georgin. Le fait que ma petite provoc ait marché me convainc que j'ai eu raison.

On ne combat pas un communautarisme par un autre communautarisme, je l'ai dit cent fois. Faudrait s'en souvenir de temps en temps :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 mars 2014

Je comprends bien votre point de vue mais encore une fois à ma connaissance je ne trouve de Destrée en passant par Maingain aucun un seul homme politique francophone, aucune une ligne d'un seul programme politique qui renie le mouvement flamand d'émancipation lui-même hors c'est ce que vous avez écrit. Sorry, je n'ai pas de propos de politiciens en voix off... Et en voix off qui n'a pas dit quoi seuls les actes comptent !
Je pense que dire des Bruxellois, des wallons ou des flamands qu'ils sont cons, prétentieux, fachos ou bien même paysans sous le coup d'un coup de sang ou à la volée d'autres propos ou par bêtise n'est à mes yeux que sans importance. Par contre une politique systématique et admise par pratiquement l'ensemble d'une classe politique en place cela pose problème... Non ?

Écrit par : Philippe | lundi, 31 mars 2014

A relire de plus près... "fabriquent des mythes et veulent les imposer, ce que vous et Bxxl avez fait avec moi sur le cas de Georgin"
Je ne pense pas avoir fabriqué ou contribué à fabriquer quoi que ce soit car il s'agit bien d'un meurtre crapuleux et pas d'un mythe. Franchement comparer ce qui est dit depuis 40 ans sur ce meurtre... Prétendre que l'on en fait un mythe et comparer ce prétendu mythe à ceux récurant en Flandre afin de mettre la balle au milieu... Je dois avoir des troubles de vision car je ne pense pas que la ligne se trouve là...
De plus la genèse de ma remarque sur Monsieur Georgin n'était qu'une simple suite à vos propos qui affirmaient que cela n'aurait jamais existé voulant ainsi draper d'un linge blanc votre mise au point par rapport à un journaliste français qui n'en demandait certainement pas tant.
Franchement, qui manipule qui ?
;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 31 mars 2014

Et oui je suis...
"J'ai osé écrire que le conflit linguistique belge n'a jamais tué personne. Côté francophone, c'est pas permis."

N'est-ce que coup de pub ? Alors d'accord !
Car sinon ce type de généralisation "Côté francophone, c'est pas permis." pour une remarque émise par deux pelés sur votre site...
Cela c'est de la manipulation !

Écrit par : Philippe | lundi, 31 mars 2014

Toujours le terrrrrible danger du fascisme wallon, d'autant plus grand qu'il est invisible, et qu'il permet au brusseleir de se la péter évolué (et de palier à moindre frais à son manque de culture littéraire et politique). On ne dénoncera jamais assez les milices wallonnes, soutenues par la populaces ardenaise particulièrement sournoise, et largement représentée dans les cercles universitaires wallons, les milieux d'affaires et politiques, au appellation aussi nombreuses que les marques de bière Interbrew, qui terrorisent les mandataires politiques flamands de la périphérie dans l'exercice de leur mandat et, la nuit tombée, s'attaque à de vénérables vieillards et leur démonte leur baraque, dans le silence complice de la Flandre terrorisée.

Écrit par : Pfff | lundi, 31 mars 2014

"Aujourd'hui, la N-VA est ma cible principale parce que la plus importante et la plus sournoise."

sans "basher" la "flandre" vous êtes sûr que s'il s'agit de la plus importante, qu'il s'agisse aussi de la plus sournoise... ces types sont clairs ils prennent les FR pour des singes, fainéants en plus, et ils le disent

perso j'ai de grands doutes ayant souvent évité d'échanger des coups de batte de colleur d'affiche (on n'est pas des sauvages, l'échange d'adrénaline et de woorden suffit souvent) et zéro crise cardiaque digne d'un héros fdf...

perso dans mon village* flamand du rand*, j'ai même pas confiance à la first lady flamande* président pp (pas ff/ai) de l'ue

(*)vrai vlaams dorp, du vrai vlaamse rand, vraie-flamande très wereldburgering euh wereldburgerand sorry...:^)

Écrit par : uit't zuiltje | lundi, 31 mars 2014

Vous êtes dans la circonvolution.

Demander à ce qu'on comptabilise un décès avéré, un fait, notamment pour ne pas le nier, c'est une question de respect pour la mémoire de cet homme.

Si il y avait eu des morts au nord, je ne manquerais pas de les comptabiliser.

Maintenant si vous voulez affirmer que rappeler un fait c'est "fabriquer un mythe"...

Quand vous utiliser l'expression "le conflit linguistique n'a jamais tué personne", vous minimisez ce conflit, vous dites: c'est pas grave, résignez-vous, on peut surmonter." Et donc vous incitez à ce que les Non-flamands acceptent gentiment les dérives flamandes.
Ces dérives, je ne les invente pas, je ne fabrique pas de mythe, vous les connaissez mieux que moi. Et dans ma mise au point, je n'en parlais même pas.
Vous pouvez préciser que cette mort a été causée par un groupuscule (néo-nasi) non-représentatif de l'ensemble du mouvement flamand, il n'en reste pas moins que ce groupuscule fait quand même partie du mouvement flamand, m^me si minoritaire.
Nuancer oui, mais pas jusqu'à effacer un fait.
Le mouvement Flamand est d'abord une quête de reconnaissance, si vous ne reconnaissez plus un mort lié au conflit, vous alimentez le conflit.

Écrit par : Bxxl | mardi, 01 avril 2014

étant Bruxello-Flamando-Belgo-Néerlandophone, j'ai bien apprécié cette réponse rafraîchissante au "n'importe-quoi" de monsieur Eric Brunet

personnellement j'adore la France, les Français, et le Français:
j'y vais, je les fréquente et je le parle quand ça me convient ...

en meer moet dat niet zijn.

Écrit par : Robin Ramaekers | vendredi, 28 mars 2014

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Monsieur Sel

Monsieur Sel

Avez-vous Gilles Van den Bure pour nègre?

"les Flamands et les Wallons sont plus proches les uns des autres — hormis pour la langue"
Je me demande sur quoi vous vous basez pour affirmer cela?
Demandez a 10 personnes dans les rues de Liège, Mons, Bruxelles, de citer 3 animateurs de télévisions flamands, 5 écrivains Flamands actuels et 5 personnalités flamandes (non des politiques). Quoi que vous en pensiez, la proximité géographique et la communauté de langue (identique à 99.99%) créent des liens.

Écrit par : denis dinsart | vendredi, 28 mars 2014

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@Denis Dinsart : la culture n'est pas que télévisuelle, et en Belgique, nous avons des artistes nationaux (Brel, Stromae, Deus, Arno, etc.) et des artistes régionaux. Pour ce qui concerne les différences plus importantes entre Belges et Français/Néerlandais, je me base sur une étude qui avait été effectuée par l'agence de com pour laquelle je travaillais dans les années 90. Elle montrait les différences mais aussi les ressemblances. C'est pareil en Suisse, d'ailleurs, où Alémaniques et Romands ne partagent pas toute leur culture, mais sont plus proches dans leur consommation et leurs opinions entre eux que des non-Suisses (il y a évidemment toujours une zone de transition aux frontières où cela s'estompe, du fait de l'influence voisine, qui fait qu'un ch'ti aura lui aussi l'impression d'être plus proche d'un Belge que d'un Bordelais).

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

je crains perso que si on faisait une étude sur le sujet on ne trouverait non seulement que "les Flamands et les Wallons sont plus proches les uns des autres" mais que les carolos et les liégeois, les ucclois et les molenbeekois, les bruxellois et les wallons sont moins proches les uns des autres qu'un wallomoyen et jan-met-de-pet

mais être proche les uns des autres...
n'est-ce pas un critère anti-universel n-va des nationalistes

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

Marcel, désolé si je vous ai fâché ou si je vous bassine, ce n'était pas le but mais... où avez-vous vu que j'affirme qu'on doit du respect au français particulièrement?

Je n'ai sûrement pas été le seul être surpris par cet article.

Le raisonnement, il est le suivant: un argument ultranombriliste dans les querelles intrabelges est que le "français est une vieille relique poussiéreuse qui vit sur son passé, est en déclin perpétuel et en passe de disparaître, blablablablablbla"... vous expliquent toujours des Flamands (francophones ou non) bien intentionnés qui veulent attirer votre attention sur la réalité du monde, dans votre intérêt bien sûr... le problème est que cette réalité, c'est celle de leur monde à eux, qui se révèle être bien petit car dans le monde réel, selon toutes les données démolinguistiques, cette affirmation est strictement FAUSSE.

Or, beaucoup de francophones finissent par l'intégrer et ça demande un rectificatif, car l'intention derrière tout ça, c'est bel et bien de rabaisser. On ne doit pas du respect particulier au français mais on doit du respect à ceux qui le parlent exactement comme aux autres. Ne me faites pas croire que la Belgique flamande le fait. Le fond de la culture belge, du moins actuellement, c'est justement la détestation de la romanité, qui est systématiquement associée à tous les manquements possibles et imaginables.

Vous dites que la langue est un univers. Thèse linguistique correcte mais elle n'est pas le seul angle d'attaque: les langues se comportent aussi comme des êtres vivants. Elles apparaissent, évoluent, mutent, fusionnent parfois, etc. et finissent par mourir.

Exposer froidement des réalités démolinguistiques, ce n'est pas prendre parti pour des thèses impérialistes. Sinon, l'éthologue qui ose affirmer que le lion domine la savane sans préciser que son attitude impérialiste est évidemment condamnable est potentiellement un sale facho.

On n'est pas impérialiste parce qu'on dit que le français est très dynamique à l'échelle mondiale ou que l'afrikaans est plus dynamique et a un plus gros potentiel de croissance que le néerlandais.

On dit les choses telles qu'elles se passent, c'est tout.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014

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@moinsque : détrompez-vous. Vous confondez les opinions politiques en Flandre et la réalité. La majorité des Flamands est francophile, écoute volontiers des chanteurs français et regarde des films français avec beaucoup de plaisir, les études le montrent. Vous devriez arrêter de regarder la Flandre comme un monolithe, hein ! Vous faites exactement la même chose, ce faisant, que la N-VA fait avec la Wallonie ou Bruxelles.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

@Marcel
C'est super si la majorité des Flamands comme toi et moi est francophile et écoute Arno chanter en français. Mais si la grande majorité des décideurs politiques flamands veut une 7ième réforme de l'état, le confédéralisme, la scission de la sécu et une België coquille vide, et ben ils l'auront. Et t'oublies aussi de mentionner que dans cet état fédéral à 2, le choix politique est diamétralement opposé dans le nord et dans le sud. C'est comme s'il y avait 2 démocraties en fait. Mais bon, c'est pas grave ça, du moment qu'on boit les même bières... Depuis plus de 40 ans on a tout fait pour séparer, je voudrais qu'on en finisse... en paix. Je voudrais qu'on discute d'autre chose que de BHV pendant 500 jours après les élections, comme par exemple comment on va un jour payer ma pension. Sans parler du fait que l'état belge est devenu un brol kafkaesque que je ne vais certainement pas pleurer le jour qu'il disparaîtra. Un état n'est pas une cause en soi, c'est une structure sensé être au service du peuple. Et si la structure n'est plus approprié, ben...

Écrit par : Axle | vendredi, 28 mars 2014

Vous avez écrit «Je précise que de mon point de vue, chaque personne devrait être libre d’apprendre la langue du voisin ou non.»
Ce qui n'est pas le cas à Bruxelles et en BlegïeBelgiqueBelgien.
Donc …

Écrit par : Lison | vendredi, 28 mars 2014

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@Lison sauf qu'à Bruxelles, le néerlandais n'est pas la langue du voisin territorial mais bien du voisin de palier.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 mars 2014

Je pense que BXXL a raison - L'article que vous critiquez est mauvais et ne peut se comprendre qu'en tenant compte de l'auteur (le même visionnaire qui prévoyait la réélection de Nicolas Sarkozy). C'est probablement du deuxième degré qui ne sert qu'à se moquer de François Hollande. Ce M Brunet n'est représentatif de rien, tout comme PH Gendebien n'est représentatif de rien non plus - même pas des rattachistes belges, qui ne sauraient se limiter à ses électeurs, et de loin.

Pour le reste, je regrette que vous répondiez au premier degré à cette chronique en sortant tous ces poncifs belgicains que vous épargnez d'habitude, quand vous êtes plus en forme. Style «les Flamands et les Wallons sont plus proches les uns des autres — hormis pour la langue — que les premiers ne le sont des Hollandais et les seconds des Français» qui nous rappelle les slogans de Pirenne s'acharnant à inventer une nation belge. Ou votre généralisation des « réfugiés fiscaux que vous nous envoyez par cars entiers » : Cela m'étonnerait que ce soit une part significative des 10% de la population bruxelloise qui se sent chez elle à Bruxelles, tout autant que je me sens chez moi à Paris, la Rochelle ou Toulouse.

Écrit par : Thierry | vendredi, 28 mars 2014

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La Wallonie, sous le joug de Hollande, de Sarko, de Copé, de Lepen ou de Mélanchon ? Pas fou, non ?

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 28 mars 2014

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moi mon cochon, c'ui que j'préfère, c'est kant même mélenchon!

un petit clash mélechon/magnette plus rigolo qu'élio/michel

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

Décidément, mon pauvre Marcel, on vous a connu mieux inspiré…
Que d’à-peu-près dans votre diatribe du jour!

Et si vous conseillez à Eric Brunet un « bon gros cours de belgitude », on ne saurait trop vous conseiller un bon gros cours d’histoire.

1° Au XVIIIe siècle (le siècle des Lumières), on parlait français dans toutes les cours d’Europe, jusqu’à Saint-Pétersbourg, mais en France même seuls 20 % de la population parlaient cette langue. Les autres se contentaient de leur dialecte ou de leur patois. Sitôt sortis de leur région ou de leur village, ils ne comprenaient personne et personne ne les comprenait. Une véritable prison sans barreaux! Que du bonheur pour les dirigeants…

La Révolution a cassé l’organisation de l’ancien régime héritée du moyen âge (en créant les départements), unifié le pays et permis à tout un chacun de s’approprier la langue de l’élite. L’abbé Grégoire fut l’un des grands artisans de cette victoire des révolutionnaires. Le français devenait désormais la langue de tous.

Il y a eu, certes, des freins ici et là mais, à ma connaissance, le sort des langues régionales (par exemple des langues celtiques) ne me paraît pas plus enviable dans les pays voisins (essentiellement l’Espagne et la Grande-Bretagne). Il y a encore des Bretons qui parlent breton, il n’y a plus aucun Ecossais qui parle écossais.

2° La France a « obligé des enfants à travers le monde à apprendre » sa langue… C’est le lot de tous les empires, depuis Jules César. Et tous ceux qui parlent portugais, espagnol ou anglais en Amérique, pour ne citer que ceux-là, en savent quelque chose. Il n’y a quasi plus personne qui parle français dans l’ancienne Louisiane (13 états américains d’aujourd’hui).

Pour rappel, on a obligé ces enfants-là à apprendre l’anglais, au prix de punitions et de vexations multiples (dont le célèbre « Speak white »!).

3° L’allusion à Poutine me semble tout aussi malheureuse. Les cagots d’aujourd’hui reprochent à la Russie d’avoir « annexé » la Crimée (qui a été russe pendant 400 ans), mais se gardent de rappeler l’occupation turque du nord de Chypre, ou l’annexion du Tibet par la Chine…

Vous verrez, lorsque Poutine imprimera des cartes de Russie incluant la Crimée, il n’y aura personne, même en Belgique, pour claironner que le fait n’est pas nouveau. Qui se souvient encore de la carte de Flandre de Chris Peeters incluant Bruxelles ?

4° Quant aux « interventions militaires françaises qui nous ont coûté plusieurs bâtiments de la Grand-Place », rappelons que, sans cette destruction de 1695, la Grand-Place ne serait pas « la plus belle du monde ». Celle que l’on admire tant a été reconstruite après le bombardement. (Merci, la France !)

5° Dernière remarque, enfin. Vous écrivez que « des millions de Flamands exècrent l’égoïsme linguistique », sans donner plus de précision. Combien de millions, exactement ? 60 millions ? 100 millions ? 500 millions ?

Ceci étant, mon cher Marcel, merci de votre présence sur la toile. Vous y multipliez les poncifs, mais cela reste un plaisir de vous lire.

Écrit par : HACHIVILLE | vendredi, 28 mars 2014

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Mais Marcel, je n'ai pas dit que tous les Flamands disaient ça. Je dis que le discours qui consiste à tenter de rabaisser les Wallons pour leur culture romane est récurrent et en tout cas beaucoup plus audible qu'un discours inverse.

Je me trompe en disant ça?

Vous savez, si on ne peut jamais exposer une réalité politique parce qu'elle n'est pas partagée par au moins 99% des gens, alors on doit se taire sur énormément de choses.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014

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En effet, Thierry, l'audience de ce magazine est assez restreinte, et l'article ne méritait pas une réponse au premier degré.

S'il avait été publié dans Le Fig, Le Monde, voire Le Point, là je ne dirais rien mais bon... ces organes-là auraient-ils publié cet article? J'ai des doutes.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014

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Bof, sur le fond, les "réformes" "négociées", on se garde bien de réfléchir aux conséquences pour les Wallons. Il vaudrait quand même mieux être l'égal d'un français que le sous-con(citoyen) d'un Flamand.

La réaction de Marcel prouve plutôt la fragilité de la brume qui enrobe l'iceberg droit devant. Encore que la stratégie à l’œuvre soit celle du pourrissement lent de la Wallonie, ce qui convient tant aux Belgicains qu'aux Flamands (flamingants ou qui s’accommodent fort bien de cette politique). Il faut attendre que la Wallonie soit complètement crevée, que les inégalités entre Wallons et Flamands renforcent encore plus la main-mise flamande sur ce pays, politiquement et économiquement. À l'enseignement du mépris doit succéder l'apartheid intériorisé et culpabilisateur.

Si les Lulus sont d'accord, personnellement, Namur-Luxembourg me conviendrait mieux, la lâcheté des Wallons me dégouttant bien autant que la crapulerie et la malveillance des Flamands.

Écrit par : Pfff | vendredi, 28 mars 2014

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«à Bruxelles, le néerlandais n'est pas la langue du voisin territorial mais bien du voisin de palier.»

Ha bon ? Mes voisins de palier parlent, chez eux, toutes sortes de langues alors que pour entendre du flamand je dois me rendre dans une administration, avant 16 h.

Écrit par : Lison | vendredi, 28 mars 2014

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Normal.... Car sans les lois linguistiques flamando flamandes, nous n'aurions plus de voisins parlant le néerlandais en Région Bruxelloise et dans sa périphérie naturelle !
Un dommage pour la diversité culturelle mais un bien fou pour tout le reste.
Ces tentatives désespérées de toujours vouloir mettre la "balle au centre" finissent par faire penser à de la naïveté. Le bon peuple flamand et les méchants politiciens flamands comme si les uns ne représentaient pas les autres. Je me refuse à prendre mes voisins pour des cons !

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 mars 2014

@Marcel

un des raisons non négligeable, c'est que les "flamands" parlent le NL parceque la belgique "à majorité NL" leur a imposé... leurs générations précédentes étaient familière du FR, la belgique à majorité NL leur a raconté une histoire de "martyr linguistique" que les FR faisait soufrir, pour rappel la belgique("à majorité NL") n'a jamais interdit le NL, s'il y a une précarité du NL ce n'est pas du fait des FR,
2 pélés 3 tondus ont suffit pour rétablir le NL à la place où l'avait mis les hollandais... mais au xxe, l'agressivité pangermanique puis le nazisme a fait le reste... si les NL étaient capables d'accepter le NL troué et approximatif des FR comme les FR acceptent leur FR troué et approximatif, on pourrait parler de bonne volonté, lorsque l'on est dos-à-dos c'est qu'aucun ne se tourne vers l'autre

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

Faux @zuiltje : les recensements linguistiques montrent au contraire que moins de 5% des flamands de langue flamande parlaient le français au XIXe siècle.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 mars 2014

M Sieur Sel..." les recensements linguistiques montrent au contraire que moins de 5% des flamands de langue flamande parlaient le français au XIXe siècle."
Et les flamands d'autres langues ?
Déjà ils n'existaient pas dans vos statistiques ..? ;-)
à ce compte là 100% des flamands parlent le flamands à en croire le VB et la nva ...

Écrit par : Philippe | samedi, 29 mars 2014

ok Marcel,

et nous savons qu'un bon flamand n'aime pas les recensements linguistiques (d'ailleurs n'est-ce pas de ça qu'il s'agit plutôt que de statistique)
le flamand autoévalue ce qu'il a à dire,
disons qu'on pouvait un minimum s'exprimer en FR en "flandre" (en fait dans la partie belge au nord de la laisse fouron- comines) plus que dans un pays FR comme le congo par exemple (au xxe bien sûr) - en flandre même sans bxl-en-de-zes -

puis au xixe siècle en RF (dit pour simplifier plutôt qu'empire, restau, 2d, etc...)
moins de 50% des FR d'"RF" parlait le FR...

(à la recherche du pain perdu)

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

Pour embrayer sur l'intervention de Hachiville, en effet:

Je suis vraiment très étonné que vous récupériez une vieille chansonnette comme celle-là. Car alors, on pourrait trouver bien pire sans aller très loin:

Si vous avez des origines italiennes, vous le savez: les chiffres de méconnaissance de la langue nationale que Hachiville cite se vérifiaient encore dans tout le sud de l'Italie, le Frioul et la Vénétie il y a à peine 40 ans. L'italien moderne a beau être issu du florentin ancien, mâtiné de sicilien littéraire, de latin de la Renaissance et plus récemment d'usage romain et milanais, et ainsi avoir largement délaissé les 3/4 au moins du paysage dialectal, il n'en reste pas moins qu'actuellement le florentin est un dialecte peu compréhensible, le sarde et le bergamasque quasiment des langues étrangères, mais que les gens qui débarquent avec leur sabre en proclamant que l'italien est une langue coloniale aliénante qui leur a été "imposée" ont droit à un joli entonnoir à mettre sur la tête.

Idem pour les Viennois "de langue autrichienne" opprimés par tous ces affichages et documents administratifs en haut-allemand. Il paraît qu'ils ont réussi à faire attester une trentaine de termes autrichiens à l'UE. À chacun ses Belges, MDR.

Envisageons aussi des sort des pøtes de Desthexe, qui après avoir été opprimés en tant que Nørvégiens le sont maintenant par d'autres Nørvégiens car la langue existe dans deux versions et qu'une allait forcément gagner.

Ce domaine est inépuisable, on trouve toujours de la réserve. Les Flamands, par exemple, subissent l'usage néerlandais dans les traductions de l'UE, à Brussel, chez eux. Une infamie inqualifiable, évidemment!

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014

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Bonsoir Monsieur Marcel;

Avant que vous ne m'incendiez, je tiens à préciser (car en effet je me suis fait rare ces derniers temps) pour vos lecteurs-admirateurs-groupies-vénérateurs-... que je dois être le rattachiste de service, ne vous en déplaise.

J'avais pris connaissance de ce texte de Monsieur Brunet avant que vous réagissiez brutalement à cette publication.
Je l'avais trouvé un rien sotte, comparant les pommes de Crimée avec les (bonnes) poires de Wallonie.... mais bon, comme vous le dites, on ne peut pas trop demander à un Français de tout connaître et surtout pas l'histoire belche de la belgïe-que.
Ensuite, comme certains de vos précédents intervenants, j'ai cru comprendre que nous avions affaire à un développement à lire au deuxième degré.
Il semble que nous n'ayons pas eu, veuillez m'en excuser, la même perception du texte que vous honnissez.

Cela dit et si vous le permettez, votre pamphlet un tantinet épidermique ne vaut guère mieux que son modèle que vous tenter de démonter et démolir.
Car vous êtes ici, Monsieur Marcel, assez décevant dans vos propos et arguments.
Allons, revenir sur la très partielle destruction de la Grand Place de Bruxelles par les canons de Louis XIV ... il fallait oser et vous l'avez malheureusement fait en omettant de rappeler que le roy de France n'avait pas attaqué les bons belges mais biens les troupes espagnoles qui campaient chez vos ancêtres à cette époque. La frappe chirurgicale n'était pas l'apanage du roy Louis: veuillez l'en excuser. Mais l'est-elle (la frappe) chirurgicalement correcte au jour d'aujourd'hui ?
Vous auriez pu aussi citer d'autres faits régulièrement rappelés par les francophobes comme par exemple le fait que nos abbayes ont été pillées et détruites par des cohortes de sans-culottes en omettant aussi de préciser que les abbayes et palais de France ont aussi subi le même sort .
Vous n'êtes pas tout à fait sot sinon vous auriez pu signaler que ce bon lion de Waterloo arbore encore, presque 200 années après la défaite de Napoléon, ses crocs sauvages et virils en direction de l'ennemi héréditaire, épidermique, (liste non-exhaustive) : la France !!!

Revenons-en à nos moutons (belges francophones).
Nous avons nous aussi perdu nos dialectes wallons au profit de la langue française. Les Bretons, les Corses, les Basques, les Savoyards, les Niçois ... etc ... aussi.
Les Flamands de notre si beau pays, modèle d'équilibre tant vanté (un certain temps) dans l'Europe, les Flamands ont tenté d'unifier leurs multiples dialectes autour d'une langue appelée le flamand qui a aussi besoin d'être sous-titrée dans les émissions néerlandaises. Merde aux Jacobins ????

Les Wallons ont également participé au fait que la Flandre sorte progressivement du Moyen-Age. C'est la richesse de Wallonie qui a permis la création du port d'Anvers (Antwerpen); c'est la richesse de Wallonie qui a créé les canaux qui ont pu desservir ensuite ce port .... les exemples ne manquent pas de transferts sud ==> noord.
Et lorsque, forts de leur hégémonie, nos chers amis (frères de sang ???) flamands ont pu renverser la vapeur, ils ont tout fait pour maintenir la Wallonie SOUS la ligne de flottaison alors que ces derniers aidaient à construire Sidmar (qui allait faire concurrence à la métallurgie wallonne, Zeebruges (Zeebrugge) qu'il a fallu arracher aux beste vrienden en échange de 100 km d'autoroute de Wallonie, seule portion autoroutière manquante entre Madrid et Berlin !!!!!!
Les exemples de ce type foisonnent.

Brunet n'a rien inventé Monsieur Marcel.
A la fin des années 60, le Général de Gaulle (ouf, il n'a pas bombardé le belgium celui-là, il est même par deux fois venu le défendre) disait aux Wallons: "C’est votre drame d’appartenir à un Etat qui assistera impassible à votre déclin. C’est une manière de faire place à d’autres. C’est une tradition historique germanique d’occuper les terrains en friche.
Je regrette de devoir vous dire : Chaque peuple ne peut se redresser que par lui-même. Tâchez de vous trouver des chefs jeunes qui diront la vérité au peuple et qui mobiliseront ce qui en reste. Bien entendu si, un jour, une autorité politique représentative de la Wallonie s’adressait officiellement à la France, ce jour-là, de grand cœur, nous répondrions favorablement à une demande qui aurait toutes les apparences de la légitimité. Avant, c’est impossible."

Et il y a quelques années, Vincent de Coorebyter (vous connaissez, il est belge ?) disait en substance: "L'attachement de la Wallonie à la France, s'il intervient, pourrait se faire de manière inopinée et rapidement sans même que la population soit consultée".

Car en effet, Monsieur Marcel, JAMAIS, jamais je n'ai entendu en France clamer les Parisiens, les Lyonnais qu'ils ne voulaient plus transférer un € vers la Lozère, le Cantal, la Moselle ou la Corse (à nouveau, liste non-exhaustive).
Alors, souffrez Marcel Sel que je préfèrerais , et ce depuis très longtemps, voir ma Wallonie attachée à la France plutôt qu'à une belgïe-que qui lui est nocive.

Epargnez-nous, si c'est possible, vos poncifs à l'égard de la France qui est un pays avec ses défauts mais qui sait reconnaître les siens.

Ce que deviendra Vlaanderen ensuite: franchement je m'en fous.
Ce que deviendra Bruxelles ensuite : je laisse aux intellectuels bruxellois dont vous faites partie le soin d'y réfléchir.
Mais laissez le choix aux Wallons AUB Meneer Marcel.

Ah oui, dernière chose et puis je vous fous la paix: Rassemblement Wallonie France (RWF) dont je ne fait pas partie n'est pas du tout représentatif des Wallons qui voudraient se tourner vers le sud.
Sachez qu'il existe tant au MR qu'au PS (moins au CDH) des hommes et femmes politiques qui gardent la carte française en réserve; le plan F en quelque sorte.
Ils la sortiront le moment venu (s'il vient et je l'espère) par opportunisme comme par conviction.

Bien à vous.

Écrit par : Pierre@s | vendredi, 28 mars 2014

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@Pierre : sur le jacobinisme de la N-VA, j'ai consacré tout un chapitre des Secrets de Bart De Wever. Ce n'est pas le sujet ici.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 mars 2014

Ne croyez vous pas que l'investissement dans le port d'Anvers était en premier lieu pour faire parvenir les richesses du Congo et l'exportation des produits de la Wallonie industrielle? Que c'était un choix économique rentable et pas plus? Croyez vous vraiment que les industriels de l'époque se souciaient de la solidarité avec la pauvre Flandre? C'est certainement une manière de voir les chausses mais permettez moi d'en douter.

Écrit par : xavier castille | samedi, 29 mars 2014

Monsieur Moinque.... a évoqué une citation attribuée à Churchill :
"les belges sont des faux modestes qui auraient toutes les raisons de l'être réellement". Je trouve que cette phrase s'applique parfaitement à l'article ci-dessus.

Écrit par : denis dinsart | samedi, 29 mars 2014

@Pierre@s

votre post est très convaincant, mis à part quelques points

"la France qui est un pays avec ses défauts mais qui sait reconnaître les siens."

perso j'ai quelques doutes en ce qui concerne "les siens" issus de l'ex-empire colonial... évidemment les wallons sont "des gaulois les plus braves (avec les suisses) car les plus éloignés de la civilisation" (jc-50acn), élio les recentrant bien entendu sur l'ex-empire romain.

"Ce que deviendra Vlaanderen ensuite: franchement je m'en fous."

perso je vous rejoins, mais parce qu'un mouchoir de poche est moins important à mes yeux que la morve du monde... ce que deviendra la wallonie ensuite: franchement... (..." laissez le choix aux Wallons" comme à la n-va)

"Ce que deviendra Bruxelles ensuite : je laisse aux intellectuels bruxellois dont vous faites partie le soin d'y réfléchir."

si vous voulez mon avis, dites bien à vos néo-concitoyens post-rattachement Wallonie/France (si inopinément et rapidement qu'il puisse advenir)que c'était ironique de votre part, parceque c'est un peu anti-français comme laxisme


@xavier castille

"...l'investissement dans le port d'Anvers[...]richesses du Congo et l'exportation des produits de la Wallonie industrielle[...]choix économique rentable et pas plus? Croyez vous vraiment que les industriels de l'époque se souciaient de la solidarité avec la pauvre Flandre? "

encore de la propagande NL qui veut justifier le vidangeage de l'économie de la zone wallonne vers la zone flandre qui se constate objectivement au cours du xxe siècle

il y avait deux grands axes industriels de nature différente en belgique, sambre-meuse et bxl-anvers , le capital n'était pas indigène dans le premier, sauf à liège, ce qui ne l'a d'ailleurs pas sauvée...(" la solidarité avec la pauvre Flandre?")...ex: les patrons sidérurgistes-métallurgistes liègeois ont préféré voir partir ford à genk pour éviter la concurrence salariale chez les métallos... ya évidemment bien d'autres exemples et pas un capitaliste "wallon" pour racheter un capitaliste "flamand"...

bruxelles était la ville qui proposait le plus d'emploi industriel en belgique au xxe siècle, à l'évidence pas dans des grosses structures de colonisation industrielle à la wallonne...

par ailleurs, le cuivre prédaté au congo était destiné à la métallurgie des non-ferreux développée en flandre, umicore (ex-union minière du ht-katanga) est là d'ailleurs comme une signature au museum aan de stroom... et les wallons n'ont pas développé dunkerque, ils ont préféré la flandre NL à la flandre française, ah les salauds de solidaires!

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

@Marcel

votre trop pédagogique "Chauvinisme de la Frite" risque de faire comprendre à ce monsieur d'RF que les flamants sont finalement plus proche de ses propres idées si l'on fait abstraction de leur(s) défaut(s) d'être NL

Écrit par : uit't zuiltje | samedi, 29 mars 2014

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À mon avis, vous avez déçu beaucoup de gens avec cet article.

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | samedi, 29 mars 2014

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@moinque : merci pour ce compliment. Si je déçois "beaucoup de gens", c'est bien que j'ai une opinion indépendante et que je sais dire des choses qui ne plaisent pas forcément.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 mars 2014

Bien sûr, on n'écrit sur un blog d'opinion que pour plaire aux gens. Exprimer sa propre opinion, c'est secondaire, n'est-ce-pas ? :-)

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 29 mars 2014

@Moinsqueparfaitduconjonctif Suis pas d'accord... Ce texte est le reflet de la réalité. Nous avons peur du changement, nous essayons par tous les moyens de justifier un immobilisme car il semble moins risqué que l’aventure. Ceux qui cherchent à faire bouger les choses, ceux qui se plaisent ou se complaisent dans l'action et le changement parviennent très souvent à leur fin.

Ne pas oublier l'effet induit d'une double réaction simultanée sur plusieurs générations et entretenue par l'Establishment belgo/flamand, celle du syndrome de Stockholm et celle de l'allégorie de la grenouille.

Écrit par : Philippe | samedi, 29 mars 2014

@Philippe : marrant, la N-VA parle de l'establishment belgo/wallon, vous de l'establishment belgo-flamand. Seriez-vous un tout petit peu nationalist aussi ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 mars 2014

Je ne trouve pas cela marrant de devoir en arriver là. Croyez moi, pas du tout !
Mais jouer systématiquement la balle au centre n'est pas une solution non plus.
Mais c'est peut être plus "marrant" ?
;-)

Écrit par : Philippe | samedi, 29 mars 2014

Juste pour info avant de me qualifier même au second degrés de "nationaliste"
http://www.vigile.net/La-Flandre-a-vecu-aux-crochets-de

De même, aucune trace d'une N-VA parlant de l'establishment belgo/wallon ... Promis ! Vous n'auriez pas osé... ;-))

PS: merci pour votre blog et vos actions ;-)

Écrit par : Philippe | samedi, 29 mars 2014

@Marcel

"Si je déçois "beaucoup de gens", c'est bien que j'ai une opinion indépendante et que je sais dire des choses qui ne plaisent pas forcément."

le paradoxe c'est que si vous annonciez que vous soutiendrez tout compte fait la n-va vous en décevriez bien plus et ne seriez pas plus indépendant,
juste plus mr peut-être ;^))

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014

"Qui donc se rappelle que la langue la plus parlée dans l'empire romain était le grec?"

Les Hollandais et les Flamands, bien sûr!

Ce sont aussi les seuls qui se rappellent que la langue la plus parlée dans l'empire britannique était l'afrikaans.

Écrit par : HACHIVILLE | samedi, 29 mars 2014

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@HACHIVILLE

pour l'afrikaans moins parlé qu'une dizaine de langue indienne et accessoirement moins parlée que le FR dans l'empire britannique, je ne comprends pas clairement le sens de votre commentaire, s'il est juste ironique, je vous en remercie et vous conseillerais de vérifier pour le grec

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

Sur le fond, avec les "réformes", on a créé deux nationalités en Belgique : une bonne et une mauvaise. Avec la crise qui vient, les nationalistes vont pousser à la charrette et laisser décanter. Ensuite, on dira aux Bruxellois : "d'accord de payer pour vous, mais il faut faire un choix". Et quel est le choix qu'ils feront ?

Écrit par : Pfff | samedi, 29 mars 2014

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@Pfff

"avec les "réformes", on a créé deux nationalités en Belgique" perso je ne comprends pas de quelles nationalités il s'agit

si "les nationalistes[qui]vont pousser à la charrette" sont issus simplement de ces 2 nationalités dont vous parlez... la quelle ou les quelles disent aux bruxellois : "d'accord de payer pour vous, mais il faut faire un choix".

si le nationalisme était un problème de nationalité, d'ethnie ou de langue, le nationalisme belge n'aurait jamais existé, je conçois -vu votre perception simplifiée- que vous n'imaginez même pas un nationalisme bruxellois, fût-il "négligeable" à l'échelle même de la belgique

"Et quel est le choix qu'ils feront ?"
poser la question c'est déjà laisser entendre que celà a un minimum d'importance à vos yeux... merci pour ça, mais l'avenir de la wallonie est effectivement plus inquiétant, tout antinationaliste bruxellois n'a aucune crainte à avoir pour l'avenir de bxl en restant vigilant aux présences fascistes...

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

Mauvaise nationalité : revenus inférieur de 30 % en moyenne sur lesquels plus d'impôts, plus de taxes, avec lesquels : éducation sous-financée, système de sécurité sociale moins financée, médecine au rabais, service sociaux au rabais, allocations sociales nettement inférieures. La spirale pure et dure de l'appauvrissement collectif, facilitée par la déliquescence de la politique et du sentiment d'appartenance citoyen. La nationalité des francophones de Wallonie. Qui payent pour les pensions plus élevées en Flandre.

La bonne nationalité : celle des flamands de Flandre.

Écrit par : Pfff | lundi, 31 mars 2014

Celle des "vrais" flamands de Flandre...

Écrit par : Philippe | lundi, 31 mars 2014

et je dirais même plus "Celle des "vrais" flamands de [la "vraie"]Flandre..."

"déterritorialisation" et "enracinement"

un peu comme l'incubateur de chinois à louvain-la-neuve et ces gros wallons de pandas qui méritent bien d'être en voie de disparition puisqu'ils ne font même pas l'effort de bouffer autre chose que du bambou bio...

le FR félix g. à l'IT toni n.:
"Joie, tragédie, comédie, [...] tressent un avenir sans garantie - c'est le moins qu'on puisse dire! À la fois on est "faits comme des rats" et promis aux aventures les plus insolites, les plus exaltantes."

bis: tout antinationaliste bruxellois n'a aucune crainte à avoir pour l'avenir de bxl en restant vigilant aux présences "micro-fascistes"...

Écrit par : uit't zuiltje | lundi, 31 mars 2014

Ce n'est ni une raillerie, ni un compliment, Marcel.

On peut dire tout ce qu'on veut et même ne pas plaire.

Moi, ce que j'écris ne plaît pas à beaucoup de monde (j'en ai bien l'impression) et je verse bien volontairement dans le bouffon plus qu'à l'occasion mais ce n'est pas très important de ne pas plaire. Cela étant, pour ma part, je n'ai aucun statut à défendre, ce qui est quand même devenu un peu votre cas, j'imagine.

Ce que je veux dire, c'est qu'après vous avoir vu faire une analyse assez lucide du chauvinisme belge* et d'autres analyses qui ont toujours au moins le mérite d'amener à réfléchir, je, moi et d'autres ;), on ne s'attendait pas à lire une réponse "épidermique" (comme le souligne un intervenant) et inutile à un chroniqueur secondaire d'un magazine d'assez faible tenue, qui chute dans les histoires de Bretons francisés par les jacobins qui bombardaient Bruxelles, etc.

Il y a quand même un passage à retenir, c'est celui qui suggère que les problèmes inter-ethniques qui dérapent vraiment, c'est ça:

http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-sangaris-seul-rempart-de-protection-pour-les-musulmans-28-03-2014-1806780_24.php

Là, l'inaction de la fabuleuse et indispensable Europe dans ce coin-là alors qu'elle refuse le résultat d'un référendum en Crimée, soutient sans sourciller la légitimité d'une bande de fachos en face, lesquels n'ont été élus par personne, eux, et vont même se faire refiler des des milliards d'euros... que n'ont pas eux les Grecs et les Espagnols (qui ont leurs torts mais étaient censés être nos "nouveaux compatriotes"), ça, ça mériterait des articles dans les premières pages des grands organes de presse...

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*Contrairement à ce que certains pourraient croire, les Wallons "rattachistes" ou "wallingants" sont des gens qui s'interrogent énormément, et bien souvent ils se demandent "tiens, mais c'est peut-être moi qui déraille, apparemment je suis le seul à trouver un peu... nationalistes des unes de journaux en noir-jaune-rouge tous les deux jours avec le mot "belge" répété 500 fois par édition". Cela avait un côté rassurant de lire l'article sur le blublublu belgo-belge.

Enfin, soit, j'ai dit ce que j'avais à dire.

Sujet suivant.

Un bon petit billet dur Stromaaaaï qui détrône le Grand Jojo pour la World Cup, ça devrait avoir du succès.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | samedi, 29 mars 2014

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@moinquetrucplusquemachin, vous faites un peu le tour du monde pour souligner qu'il y a une certaine ambivalence à critiquer d'une part le chauvinisme belge et d'autre part les frontières de la Belgique, si j'ai bien compris. Eh oui, on peut faire les deux. Je ne suis pas plus attaché que ça à l"État belge, je l'ai déjà dit maintes fois, mais le point de vue soi-disant culturel, appelant à la défense des "frères" de l'autre côté de la frontière, c'est précisément du chauvinisme (nationaliste) (identitaire) français. Je défends la citoyenneté et profite de l'exception culturelle belge pour envoyer un peu de l'articulation belgo-franco-flamando-wallono-germanophone de la culture européenne à un franco-franchou-franchouillard qui apparemment ne sait pas qu'il y a plusieurs cultures françaises. Voilà tout. Que ça plaise ou non ;-)

Quant à mon statut, je vous trouve très quantitatif. J'écris aussi bien dans M Belgique qui vend 10.000 exemplaires public que dans Télépro qui en vend 150.000. Par ailleurs, si ce blog a un statut, c'est bien par son indépendance ce qui peut amener à une apparente incohérence. C'est en fait que j'adopte volontiers un point de vue différent et que je tente d'aller chercher celui de l'autre. Philippe est incapable apparemment de répondre à Brunet sans évoquer Jacques Georgin. Je trouve au contraire que du point de vue où j'écris, Georgin n'a pas plus sa place que 100 ans de misère en Flandre. Le statut des Francophones et des Wallons n'est pas caractérisé par l'assassinat de Georgin. Il est devenu un mythe et les mythes n'aident pas la recherche d'une description cohérente de la réalité.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 mars 2014

La poutre et la paille... Toujours cette fameuse balle au centre !
Mais je peux comprendre votre point de vue.

Écrit par : Philippe | samedi, 29 mars 2014

Plusieurs points intéressants (que je partage) par leur lucidité, encore et toujours, dans votre intervention.
1. L' "Europe" mythique - qui n'existe pas telle que les médias et politiques la présentent - (en fait, il s'agit d'un collège de 28 ministres n a t i o n a u x - dont le vôtre - qui décide et personne d'autre) et la technique de la punition.
On y reconnaît par ailleurs facilement une communication typique de la propagande (qui couvre donc des mensonges sans quoi elle ne serait pas nécessaire si la vérité s'osait cela signifierait limpidité et honnêteté.. ce qui n'est pas le cas) par son côté binaire infantilisant et puéril : bon / pas bon (bon élève ça fait mineur d'âge et c 'est bien une com propagandiste qui s'adresse d'office à des gagas gobeurs).

L'Europe, savez-vous q u i c'est?
Non pas les figures que l'on propose dans les médias, ni l'UE (qui n'est qu'une organisation administrative de plus qui n'a aucun pouvoir de DECISION) avec ses Barroso, Van Rompuy ou autre Schulz ... Le Parlement Européen sans pouvoir puisqu'il n'y a pas de gouvernement ni un Etat à contrôler (motion de censure, etc.... vote de confiance, etc... défiance...) qui serait nommé UE (n'existe pas, seuls les Etats membres existent) fait son job : gesticuler, faire semblant, et adouber toujours (finalement et dans une obscure nuit, il "parvient" à un "accord"). Cinéma pur. Quelques individus, plus histrions à l'égo hypertrophié et bons acteurs dégageant de la "conviction énervée"- souvent issus des appuis US par ailleurs, très nombreux - sont là pour animer et donner une visibilité à une fausse Chambre qui doit faire semblant de servir à contrôler un Etat qui n'existe pas.

Pour l'instant, il n'y a pas d'Europe (pas de gouvernement Europe sinon seulement des bâtiments de réunions des Etats n a t i o n a u x ensemble).
Il n'y a que des Etats nations.
Et des politiciens (nationaux, dont les vôtres) qui cachent leur vote sur tous les sujets.
Et aucun média ne rend jamais compte du vote-décision de v o t r e Ministre (qui se cache toujours et n'en dit strictement rien aux citoyens, rien)

Ce sont v o s politiciens nationaux qui décident de tout. Ensuite ils le nomment "UE" (astuce permettant de cacher son vote réel, son comportement et ainsi de leurrer l'électeur national en lui disant "c'est l'Europe". L' Europe n'a rien à dire en fait. La décision est et reste nationale et collégiale. ).
Ce sont e u x qui en conseil de ministres des 28 membres UE décident de t o u t. Approuvent, et votent. Personne d'autre.

La Commission propose des textes ,et ce sont toujours les Ministres (28) qui disposent et votent approuvent ou rejettent.
Les vrais maîtres du jeu sont v o s Ministres et v o s Gouvernements (c'est le système).
En fait, il s'agit de l'Ancien Régime.

Les USA (on peut les comprendre ;-) !) ont voulu et fait instaurer un système neutralisant les Etats européens (ni puissance, ni pouvoir) entre eux.
Point. Les européens, de suzerains et empires, sont passés, au 20è siècle, à vassaux. La Belgique, par ailleurs, est un des plus vassalisés parmi les vassaux.

Pour ce motif, pays insignifiant (chocolate and beer makers, that's all we know about it, dixit B.Obama himself, merci m'sieur!), population crédule extrême "qui s'y croit encore" (bloquée dans les années 50), doublée d'indigente intellectuelle et culturelle, et très collabo des nazis (chut, pas dire, cachons, oublions, omettons, tardons, taisons, "foutraquisons", atermoiements éternels sont nos noms), siège des diverses institutions administratives (seulement) internationales.

Belge atteint d'aboulie chronique (diminution, insuffisance voire disparition de la volonté et éprouvant des difficultés à mettre en œuvre toute action, de la plus simple comme "marcher", le spectacle bruxellois quotidien est révélateur) et au cerveau totalement déconnecté.

Point barre. (Ils ont tout fait pour l'obtenir, en outre... ayant été la source de 2 guerres mondiales... où il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir ...)

Le reste n'est qu'enfumage du gogo-électeur.
Aucun média belge n'informe jamais sur le vote de v o t r e Ministre belge sur tel texte ou telle proposition. Pourquoi? Car il ne faut pas dévoiler la décision belge.
Il ne faut pas démasquer.
Ni son approbation de toute libéralisation extrême depuis toujours.
Or, il serait essentiel de savoir ce qu'approuve v o t r e Ministre (donc votre gouvernement) sur tel sujet ou telle question. En tant que citoyen et électeur, vous devriez savoir.
Ce serait le minimum. La base : savoir ce qu'il a approuvé, réprouvé, etc... Minimum.
Ensuite, et seulement ensuite, avoir une opinion. Etre d'accord, pas d'accord.
Mais vous n'en savez rien. Donc... de fait, devoir être aveugle et voter.
En Belgique, on ne sait strictement rien de l'essentiel et de l'important (l'enseignement se garde par ailleurs de former à ce sujet, surtout pas). Silence.
Poser la question du "pourquoi", c'est évidemment y répondre.

Comment s'étonner dés lors que les médias se contentent du bas de gamme, du médiocre des belles petites (oh si petites) histoires de la belgiekse.
Comment s'étonner de l'indigence et de la misère intellectuelle qu'ils répandent et insistent à instaurer via slogans cache-misère, propagande absolue, (y compris mensonges stricts) dans le but d'entretenir cette prolétarisation intellectuelle et cette négation de la citoyenneté-même?
Et surtout l'absence de démocratie pour adultes.

Ici, c'est la chute des neurones, la lutte des places, le festival des opinions (souvent dérivant totalement d'une base à côté de la plaque), le spectacle des hypertrophiés, la promotion des vedettes dites "nationales" (la mode c'est Stromae promu et fabriqué pour ce, selon une méthode toujours identique et rôdée, que l'on voit venir à des milliers de km, tant elle est radoteuse depuis des décennies, toujours mêmes grosses ficelles, initier via médias pseudo-surpris, fausses "découvertes", alors qu'il a été choisi pour cela à l'avance, matraquage de grosse propagande, et masse qui suit inéluctablement en bon troupeau crédule et ravi - de la crèche -, pourquoi changer ces grosses ficelles pourtant s i visibles, après Annie Cordy, Eddy Merckx, T. Thielemans, et le Grand Jojo pendant des d é c e n n i e s répétitives... quel bas niveau à faire se pendre un canal, l'enfer c'est ici, l'étroitesse d'esprit, c'est ici, l'absence et le silence et le néant, la misère profonde du nombrilisme extrême, c'est ici... )

Toujours maintenir le peuple dans la variétoche, l'unifier autour de distractions de masses, lui matraquer "c'est bien, toulmonde adore" suffit, de comiques téléphonés et en drames réels faisant irruption au village des Schtroumpfs (oh, oh) , jamais le peuple belge n'a accès au débat de superstructure intellectuelle.
Vous n'y pensez pas, voyons! Dangereux, ça.

Vous reprendrez encore un peu de mosselen? Wafels, bières et chocolats?
Et aussi et surtout, de masses de calmants, tranquillisants et anti-dépresseurs, cannabis, drogues diverses chargées de vous d é c o n n e c t e r de v o t r e réalité d'être "vivant".
Comme dans les prisons.
Voilà ce qui tient lieu de "politique" pour le peuple, ici.

Même les papous ont mieux.

Il n'est pas possible d'inventer des cadres et des fictions auxquels on veut que les gens adhèrent et croient alors qu'ils n'existent pas, sans devoir recourir à la pseudo-information qui n'est plus, en réalité, que de la communication simple et surtout simplette (faux et très petits débats, personnification extrême de tout, titraille débile, fausse, néant occupé par du papier noirci, etc...).

On vend des trucs et des machins (toujours d'un simplisme ravageur pour les cerveaux), afin d'empêcher l'émergence d'une quelconque prise de conscience, de maturité adulte ayant les yeux en face des trous et les deux pieds sur terre..
Belgiiiiiekse, théâtre de petites marionnettes (avec gendarme toujours là, 'tention, les mééééchants) et de mensonges énormissimes.

Ils fonctionnent un peu comme un bateleur de foire ou un prêtre tenant aux vierges miraculeuses, ou des prestidigitateurs chargés d'amuser les enfants, afin d'attirer le chaland et surtout que cette masse populeuse reste bien ignorante et partant, très crédule et surtout ait des opinions viscéralement ancrées, jusqu'à l'hallucination para-logique totale (par habitude, atavisme familial, dressage-réflexe pavlovien .. cet inconditionnel amour de l'atrophie cérébrale, cultivée comme un trésor, erreurs massives, et arrogance de petit provincial si présente, répandue en Belgiekse...)

Il faut absolument décourager toute émancipation mentale et prise de conscience, culture (inutile de rappeler le "douloureux" souvenir de notre "Ministre" de la "Culture" ;-) (autonomie, méthodologie, recherche, documentation savoir, sont honnis et mal vus).

Donc concernant l'Ukraine, vos premier Ministre et gouvernement b e l g es sont d'accord d'accepter et reconnaître un aréopage douteusement surgi d'une agitation bien préparée (financée) pour cause d'intérêts sonnants et trébuchants tout simplement, et pourvu de nombreux néo-nazis utiles
(puisqu'il faut les appeler néo..) aux postes les plus essentiels (sécurité, renseignement, armée, défense, intérieur, police, éducation etc...).
Point.
Di Rupo et son gouvernement ont donc adoubé ce "gouvernement" non élu.
Ce n'est pas une première chez eux.
Premier Ukrainien (épouse américaine) s'appelle....Arsenic... de son doux prénom.

2. Blitz Krieg financière.
Ils ont par ailleurs déjà fait idem concernant l'Italie, quand Berlusconi (que l'on aime ou pas,qui était élu) a été "viré" dans un simulacre de dramatisation au profit de Mario Monti non élu mais ancien membre de la banque Godman Sachs.
Les zavez entendu protester pour "non-respect de l'Etat de Droit"? Non.

Il s'agit bien de l'exercice d'un coup de force (précédent). Les italiens ont été gouvernés (mesures du FMI en direct sans anesthésie, illégitimes, et l'astuce consiste à remplacer un gouvernement élu par un autre non élu afin que l'on court-circuite tout le système démocratique laissant le peuple littéralement "sans voix" ni "choix" autre que la rue et répression massive) dans une impasse et négation démocratique (démocratie gommée le temps de l'imposition du système FMI).
(qui contrairement à ce que diffusé par la propagande n'aide pas, ni l'UE non plus mais prête.. à des conditions dignes de véritables usuriers et toujours avec des obligations de paupérisation drastique des peuples, déjà expérimenté en Afrique, en Amérique du Sud, etc... jamais le FMI ne s'attaque aux milliardaires fraudeurs massifs, jamais, toujours il privatise d'immenses pans de la société et augmente toujours le prix des produits nécessaires de base. On punit le peuple. Certains plus masos que d'autres aiment jusqu'à ce qu'ils subissent eux-mêmes personnellement le supplice du pal - curieusement, ils croient toujours y échapper ceux qui fonctionnent à l'empirisme - autre nom du crétinisme - sont comme ça. Faut qu'ils aient mal pour savoir!)

Les Ukrainiens vont le sentir passer (déjà gaz augmenté de...50%, éducation, santé et logement rabotés tandis que leurs salaires sont parmi les plus bas d'Europe.. de 200Euros à 300Euros pour les plus "riches" Dans certains cas, ils doivent aussi p a y e r pour travailler, si, si...ah, bien entendu, les frontières leur seront ouvertes, créant ainsi une super super extra concurrence entre tous les pauvres et les super pauvres européens, ça manquait tiens, vive le chômage, les belges ignorent ce qui les attend, toujours coincés dans leur Walt Disney mental.. et la fiction qu'ils gobent comme de bons "élèves" qui y croient dur comme fer, incapables de voir et donc de prévoir..)

Idem fut le cas de la Grèce. Dans un dernier baroud d'honneur face à l'Allemagne (entre autres mais pas que...), Papandreou proposa un référendum.. (et il a été sérieusement menacé, gravement menacé, en plus... non, je ne dirai pas les noms, ni les personnes ni les pays... si inquiétants et prêts à tout, raison pour laquelle l'épisode de l'Ukraine ne m'étonne pas du tout, du tout, avant décision sur saignement du peuple par le FMI)

Ukraine?
Ce n'est pas l' "Europe" qui décide.
Ce sont v o s premiers Ministres (ici DI Rupo, Merkel Cameron Rutte etc...) ou Présidents (Hollande, etc..) qui ont accordé un statut à un Premier Ministre auto-proclamé (celui d'Ukraine dont le nom curieusement ressemble à A r s e n i c - et vieilles dentelles? ;-) en l'invitant en Sommet spécial sur Ukraine (6 mars) et en, signant vite fait un Accord d'Association au cours du deuxième sommet ue le 21 mars. Alors que les élections n'ont pas encore été faites.
Quelle valeur?
Gouvernement "auto-proclamé" hors élections!
Vos ministres approuvent.
Donc, déduisez .. et pensez à vos élections? Sont-elles réelles ou truquées?

Démocratie? V o s ministres s'en contre-fichent. Ce n'est plus au désordre du jour.
Bien sûr ne jamais oublier qu'auparavant, il y a eu le précédent du "coup de force" (quasi coup d'Etat) de l'ITALIE et de la GRECE.
Ah et Chypre, c'est pas mal du tout, non plus! (Là, les petits proprios belges si attachés à leurs objets-fétiches ma maison, ma toto, mon épargne, mes sousous devraient sérieusement paniquer.. ménon, ça n'arrive qu'aux autres, voyons, bien sûr..)

L'Ukraine n'est jamais que la suite "logique" de toutes ces négations de la démocratie. Négations du système électoral en vigueur dans un Etat de Droit.
Comme la pseudo surprise de voir se multiplier les partis d'extrême-droite, populistes, poujadistes dans toute l'Europe. Ils font semblant de s'étonner et de s'inquiéter. En réalité, cela les arrange, ils en font la promotion et les reconnaissent.
A qui le tour?

Écrit par : Démocrate | samedi, 29 mars 2014

Le problème, monsieur Sel, est que vous réagissez au premier degré à un article écrit au second...

Écrit par : denis dinsart | dimanche, 30 mars 2014

@moins'

la belgique est la patrie pionnière du nationalisme (État-nation etc) en europe du xixe, si nationaliste (ignorez-vous donc la belgitude de la marraine du gendre de l'inventeur du fil à couper le beurre, électrique, bien qu'elle soit née avant 1830) qu'elle en a produit plusieurs autres dont le plus populaire (démographiquement parlant) et triomphant est le nationalisme flamand... seul un bouffon sous-réaliste peut n'être pas nationaliste dans ce pays...

@Dém'

"Comme dans les prisons.
Voilà ce qui tient lieu de "politique" pour le peuple, ici."

belgique, hétéropie du monde impérial, voilà ta vocation depuis les ducs de bourgogne quand tu passas à l'échelon supérieur, dans la domesticité de l'échelon supérieur espagnol ou autrichien mais catholique toujours...
mais pas français (trop deuxième degré ces gens-là comme le suggère denis d.-)

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

@ Marcel,

J'aimerais bien avoir votre réaction par rapport à l'accusation de génocide lancé par Philippe dans son premier délire.

"ce sont des milliers de morts par an que la mise sous tutelle économique flamande provoque directement et indirectement !"

Les flamands seraient donc coupables de génocide. Et ça continue ... Pas étonnant que la grande francophonie libératrice veut envoyer des troupes. Remarquez, avec le Mali et le Centre-Afrique, la Wallonie à bien sa place sur la liste...

Pour les autres, merci de comparer avec les statistiques de la Région du Nord, et de considérer que la Wallonie serait encore plus éloignée de Paris...

Soit, qu'un francophone parle en termes d'annexion de territoire cela ne m'étonne pas. On a l'habitude. Et pourquoi envoyer des troupes pour conquérir la Wallonie? On vous la fait cadeau!

Et puis comme d'hab la N-VA ceci, la N-VA cela, est-ce que la N-VA veut dicter la loi en Wallonie? du tout Est-ce qu'elle veut annexer Bruxelles? oh que non, tant que la Flandre fait partie de la Belgique et que Bruxelles est sa capitale, la N-VA a tout les droits d'en parler, mais la N-VA ne va pas refuser l'indépendance si Bruxelles ne fait pas partie de la Flandre.

Donc Marcel, ensemble avec tous ces francophones qui font des sermont à partir de le fenêtre Wallonne ou Bruxelles sur comment les flamands doivent se faire à l'extinction naturelle de leur langue et culture, tu n'es pas tellement différent de ce gugusse français.

joli Marcel, vraiment joli

Wallimero

Écrit par : wallimero | samedi, 29 mars 2014

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@Wallimero : j'ai déjà réagi à l'affirmation de Philippe… Tu es en retard, pour une fois :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 mars 2014

Petite précision... Walli
J'ai écrit "Merci aussi pour les taux de mortalité bien plus élevés en Fédération Wallonie Bruxelles car si l'on suit les statistiques du ministère de la Santé ce sont des milliers de morts par an que la mise sous tutelle économique flamande provoque directement et indirectement !
Chacun pouvant lire les statistiques comme il l'entend, non ?"
Si vous préférez prendre ceci comme du premier degrés et le qualifier cela "d'accusation de génocide" c'est votre problème car personnellement je ne joue pas plus avec un mot comme celui-là que M Sieur Sel ne cherche à se servir consciemment des morts pour affirmer ces propos.
Par contre il est clair que d'admettre ou encourager des niveaux de vie différents dans un même Etat soi disant unis induit inévitablement des statistiques différentes à tous les niveaux et que de pointer ces différences comme des taux de mortalité résultat d'une moins grande accessibilité aux soins par exemple ne devrait pas être un crime auprès d'un humaniste libre penseur aimant l'écriture et la critique.

Écrit par : Philippe | mardi, 01 avril 2014

Allez, ça va, Marcel, ça me plaît bien...

Je re-foutrai la m... lors d'un prochain article.

Pour Philippe, même si je suis le messager porteur de grandes désillusions, je dois une nouvelle fois vous rassurer: à mon humble avis, il y a très peu de choses qui vont changer de manière vraiment désagréable.

Je suis persuadé que le maintien, de gré ou de force, de la Belgique a été décrété et sera appliqué. Alors, évidemment, ça entraînera son lot de lamentations et de désillusions jusqu'à la prochaine crise, mais ramenez cela cinq secondes à la crise centrafricaine et vous serez tout de suite apaisé, je pense.

Vous comprendrez encore mieux pourquoi "l'Europe" n'intervient pas pour le Rand (alias périphérie): on regarde des "compatriotes" grecs retourner vers le niveau de vie des années 1960 sans sourciller, des naufragés qui se noient dans la Méditerranée, on a eu les Irlandais du Nord qui se massacraient jusqu'il y a peu, en Pologne les gens gardent des souvenirs très précis du "vivre ensemble" à la Russe, etc. alors, bon, les papiers en Français à Dilbeek pour des administrés dont l'attachement à la romanité est vraiment sujet à caution, vous savez...

Finalement, vous avez toutes raisons d'être satisfait: vous allez garder la Belgique et la Wallonie plus ou moins sous la main. Cela devrait vous rassurer, non? Le prince Laurent semble en grande méforme, suspens: va-t-il faire encore plus ou moins de gaffes qu'avant? Madame Delvaux est repartie dans son trip Belgium 3.0, d'après ce que j'ai lu ce week-end: elle a repassé la cinquième résolument, on va manger du belge et du rebelge tous les jours, d'ailleurs je pense que le fritkot de la place Jourdan est toujours là, etc.

Ne vous inquiétez pas: on va pouvoir continuer à faire semblant pendant encore très longtemps.

Les dindons de la farce, ce sont les Wallons: ce qui va changer, c'est que dans une quinzaine d'années ils vont se rendre compte qu'il n'y a plus de place pour eux pour aller travailler à Brussel. Mais dans 15 ans, si ça tombe, c'est en Wallonie que tout le monde voudra venir.

Nous sommes loin d'être des gros nuls. Nous devons seulement débarrasser des belgicains et de nos propres réflexes (la fameuse "loyauté fédérale"), c'est tout. Mais ça avance, et beaucoup plus vite qu'on ne le croit.

La France? Pas besoin de grand soir à la mode canonnière de Louis X ou Y. Comme l'a dit Hazette, les accords sont signés. On ne peut plus officiellement. Il suffira de les sortir du tiroir. Jusqu'à nouvel ordre, ils n'ont jamais été dénoncés. Di Rupo a été ministre-président wallon... il sait parfaitement bien que tout cela existe. Demotte aussi. Ils auraient pu envoyer tout ça à la poubelle. Il les ont laissés dans le tiroir. C'est très différent.

Mais pour se rattacher, il faudrait aussi que les élites françaises le veuillent. Et c'est là que le "rattachisme canal officiel" a gros problème. Si on continue comme ça, les Wallons vont se retrouver réellement indépendants sans rien avoir demandé pendant que les Flamands continuent de se débattre avec leur statut de Brussel, périphérie, Benelux et tutti quanti.

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | samedi, 29 mars 2014

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@ Marcel
Tsssss je suis déçu...
Moi qui pensais en apprendre plus sur cette histoire d'un parlementaire (ou sénateur ?) qui paraît-il aurait traité élio de pédophile en séance...
Et voilà que vous nous sortez les délires d'un illustre (?) quidam "de la droite décomplexée" de France avec un de ces articles à rallonges dont vous avez le secret. Bon si c'était la Le Pen au pouvoir, ok ca aurait du sens (tout en étant risqué pour vous) mais là...
J'espère ne pas être celui qui vous l'apprend mais il y a des gens qui ont beau sortir d'un milieu (supposé) intellectuel, qui on fait de hautes études avec d'excellentes notes, qui ont exercé ou exerce des (hauts) postes à responsabilités et qui pourtant sont de "gros connard qui ne comprendront jamais rien à la vie", voyez vous ? Vous êtes bien brave d'essayer de relever un peu leur niveau mais alors soyez concis car sinon, jamais ils ne vous liront... Et si, miracle, ils arrivent au bout de votre roman fleuve et, double miracle, ils ont le sang assez chaud pour ne pas vous nier purement et simplement, ils vont juste vous agonir d'insultes plus ou moins complexes...
Enfin, tout ça pour dire que, sauf votre respect, votre article, là, il me fait plus penser à une propagande scribouillarde à destination interne qu'à de l'info.

Et si, et si, et si (futur conditionnel) tout le brol pète chez nous : Moi je propose que la wallonie demande le rattachement au Tibet et qu'on prenne le dalaï lama comme roi d'apparat car il a beaucoup plus de classe que Flupke... Même si après, pour les investissement chinois chez nous, ce sera tintin !

Sur ce bonne nuit

Écrit par : Rivière | samedi, 29 mars 2014

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Tiens, notre glorieux leader a ressorti sa piscine gonflante de bain de sang social et Marcel lui donne des petits coups de pouce sur twitter. Il n'y a que notre déconfiture totale qui nous débarrassera des socialistes. #roadtoserfdom

Écrit par : Pfff | dimanche, 30 mars 2014

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Comme beaucoup, j’ai été surpris et déçu par ce billet. Vous n’y allez pas avec le dos de la cuiller : le Maréchal de Villeroy, il fallait oser !
Le parallèle entre les nationalismes belgicain et flamand est frappant : tous deux n’hésitent pas à pas à utiliser à tour de bras des clichés bien rodés, quitte à ce qu’ils sentent la naphtaline…

Tout d’abord, rappelons que l’option française a bien été envisagée pour la Wallonie.
Lors du Congrès wallon de 1945, un premier vote (dit « du cœur ») a donné la majorité à la proposition visant à rattacher la Wallonie à la France.
Un second vote (dit « de raison ») allait ramener en avant l’option fédérale, qui allait s’avérer tellement funeste pour les francophones de Belgique et les Wallons en particulier.
Une occasion manquée, De Gaulle n’était pas contre !
Vous imaginez ? Pas de Question Royale, pas de Walen buiten !, pas de carrousel Fouronnais, le sort des populations de la périphérie déterminé avant que soit gelée la frontière linguistique…
http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/histoire/atlas/le-congres-national-wallon-des-20-et-21-octobre-1945

Il me semble clair que dans la Belgique actuelle, il y a deux classes de citoyens : les « bons », travailleurs, sérieux, compétents, multilingues et les « mauvais », paresseux, incapables, accros à l’aide sociale, unilingues.
Personnellement, je n’aurais pas de problème avec cette catégorisation si elle était basée sur des critères objectifs et non sur l’appartenance ethnico-linguistique.
Tout cela pour dire qu’en Belgique, ce pays flamand où habitent quelques francophones, il y a un sérieux problème d’égalité des chances. J’ai vécu la discrimination linguistique active personnellement, et je constate qu’elle continue avec la génération suivante.
Il est pourtant significatif de noter que la « supériorité flamande » disparaît comme par enchantement lorsqu’on sort de «het Vlaamse België ».
Je pense donc qu’indépendamment de tout le blabla habituel pour ou contre le rattachisme, une Wallonie française offrirait vraiment aux jeunes Wallons une égalité des chances qui leur est refusée aujourd’hui, la maîtrise du français et la proximité culturelle leur permettant très rapidement de se fondre dans la République.

Écrit par : Pazunbrin | dimanche, 30 mars 2014

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@Pazunbrin

j'ignore la représentativité du "Congrès wallon de 1945" et me réjouis tout de même qu'il ait opté plutôt pour une option fédérale de la belgique... perso donc je ne lui jette pas la pierre

si ce "second vote (dit « de raison »[...] allait s’avérer tellement funeste pour les francophones de Belgique et les Wallons en particulier" n'est-ce pas plutôt parceque la belgique n'a accédé à l'option fédérale qu'après la mise à genoux de l'économie wallonne...

Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 30 mars 2014

Le problème est que les Wallons ont naïvement joué la loyauté nationale (puis fédérale) alors que la Flandre a toujours appliqué le principe du "eigen volk eerst".
Le choix d'Anvers plutôt que Rotterdam pour écouler les produits de la sidérurgie wallonne en est un bel exemple.
Pour illustrer la "préférence flamande" en Belgique, il suffit de regarder l'historique de la construction du chemin de fer ou des autoroutes du pays, regarder où se situent les gares fermées lors des réformes de la SNCB, dans quelle région sont faits les investissements d'infrastructure, de comparer l'aumône faite à la Wallonie au montant colossal consacré à l'édification du port de Zeebrugge.
Plus récemment, ça ne m'étonnerait pas que le choix du futur remplaçant du F16 soit fait au détriment de l'industrie aéronautique belge, historiquement implantée en Wallonie.

Écrit par : Pazunbrin | mardi, 01 avril 2014

je vais souvent en France car il faut bien le dire ,c est un très beau pays mais il est vrai que certain de mes amis français ont la dragée haute ,je leur ai dit que j avais du sang noir dans les veines ,que j avais des parents éloignes français d Alsace ,que mon papa venait d un milieu très pauvre et que ma maman était Baronne ,ma belle fille va bientôt accoucher ,ce sera la surprise comme un mistral gagnant ..

Écrit par : Capucine | lundi, 31 mars 2014

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@ Marcel,

je n'étais pas trop tard, il y avait juste du délai entre l'envoi de mon commentaire et l'apparution de ta réponse à Philippe (qui devrait se réaliser qu'il y a plus de victimes d'actes anti-homosexuels que de flamands qui ont attaqué des francophones, je vois pas un appel à la libération des homosexuels belges pour autant... étrange sélectivité).

soit, juste pour dire que les oppresseurs encouragent la venue de l'armée française pour libérer la Wallonie! cela nous permettra d'obtenir l'indépendance sans aucun effort...

Écrit par : wallimero | lundi, 31 mars 2014

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Bien vu Wallimero sur les meurtres d'homosexuels. On peut aussi parler de la violence envers les femmes, d'ailleurs. Pourtant, si je parle d'oppression hétérosexuelle ou quand je parle de l'oppression du patriarcat (sur antenne par exemple), beaucoup me rient encore au nez. Mais je prends bien soin de ne pas parler des morts pour défendre une idée.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 mars 2014

"cela nous permettra d'obtenir l'indépendance sans aucun effort..."
De mon temps, les flamands avaient une image de travailleur aimant l'effort ! Avec la génération nva et walli, les choses ont bien changé car c'est aujourd'hui la loi du moindre effort... ;-))

Écrit par : Philippe | mardi, 01 avril 2014

Bien sûr, les homosexuels et les femmes, d'oppression hétérosexuelle, l'oppression du patriarcat et vous finirez par quoi ? La Shoah ?
Si cela peut plaire de jouer dans pseudo comparaisons qui n'ont aucun rapport avec les propos de base...Pourquoi pas avec moi ?

J'adore la phrase suivante "Mais je prends bien soin de ne pas parler des morts pour défendre une idée." Mais c'est exactement ce que vous avez fait en affirmant noir sur blanc qu'il n'y en avait jamais eu !
Vous avez vous même ouvert la porte et en faite maintenant le reproche allant même jusqu'à stigmatiser ceux qui vous en font la remarque.... Suis peut être pas un pro de l'écriture mais je sais tout de même lire...
Pire, vous faite de cette remarque une généralité par rapport à son ethnie dans un tweet !
"J'ai osé écrire que le conflit linguistique belge n'a jamais tué personne. Côté francophone, c'est pas permis."
Un "martyr" de plus ou le début d'un mythe ?
Franchement je ne vous comprend plus mais bon suis sans doute un francophone limité !

Écrit par : Philippe | mardi, 01 avril 2014

Au hasard d'un lien je suis tombé (le terme n'est pas trop fort) sur votre billet très... euh... personnel dans lequel vous faites preuve d'un même regard sur la France que celui (que je crois là plutôt ironique et critique de ce qui est perçu par une certaine indécision du Président Hollande) de Monsieur Brunet. Votre vision de la France exprime une certaine disons.... incompréhension bien bruxelloise francophone (qu'on nommerait ailleurs "belgicaine") par tous les poncifs qu'elle véhicule.
A votre intention, j'ai voulu retrouver sur l'Internet un dossier très complet, publié il y a quelques années et montrant toute la divesité sociologique française. Hélas, il ne semble plus être en ligne, mais j'en ai retrouvé une partie (en fait, la conclusion) sur un blog wallon rattachiste. Je vous en souhaite une bonne lecture.
Voici le lien : http://www.claude-thayse.net/article-1639766.html

Écrit par : Eustache Daly | mardi, 01 avril 2014

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@Eustache Daly : c'est une plaisanterie ? Je ne parle pas de la France, moi, mais d'une certaine France, celle représentée justement par des gens comme Éric Brunet. Mon épouse est française, mes enfants sont moitié français et je passe pas mal de temps en France. J'ai du reste prévenu du succès du FN dans Indignés de Cons et mon analyse semble se confirmer. Du reste, François Beaudonnet (France 2), que j'énerve parfois de son propre aveu, a trouvé ce billet excellent. Mais vous "pensez", parce que ma réponse ne vous arrange pas, que "je ne connais pas la France". Ah ! Mais j'oubliais. On est le premier avril ! Hahaha ! Et dire que j'ai failli vous prendre au sérieux !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 avril 2014

Et c'est bien pourquoi, Eustache, que le Namurois que je suis se sent mieux en France et plus proche d'un Breton, d'un Savoyard ou d'un Ardéchois que d'un Flamand avec qui je ne partage rien si ce n'est un pays créé à des fins géopolitiques et qui n'a plus maintenant de raison d'être.
J'espère que la chute ne sera pas trop dure pour les zinneke bruxellois francophones qu'on nomme d'ailleurs belgicains.

Écrit par : Pierre@s | mardi, 01 avril 2014

Qui sont les plus respectables?
Des Français qui manifestent leur désapprobation d'une loi et qui de ce fait sont des réactionnaires sans "ouvertitude" ou des belges tellement en phase avec leur législateur que toute décision prise par celui-ci entraîne une adhésion pleine et parfaite du bon peuple tolérant et éclairé alors qu'en réalité il est indifférent et anesthésié?

Écrit par : denis dinsart | mercredi, 02 avril 2014

Comme dit plus haut très justement, ce texte sonne très bruxellois. Voire Francophone de flandre.

Il est plein de ces considérations très belgicaines, autant d'affirmations péremptoires en forme de berceuse, endormant le molasson peuple francophone de belgique depuis 50 ans.

La France, ma bonne dame, ne peut qu'être une dictature napoléoniste injuste, fiscalement oppressive, niant les minorités, contrairement à la vaillante bellchique, terres des libertés ou les gens prospèrent sous le regard bienveillant de son bon rwâ, avec évidemment le meilleur état social au monde, qui nous l'envie d'ailleurs. Tout cela servi par un peuple humble, généreux, social, compétent, ouvert, tolérant.

What a fucking joke.

Belge habitant et travaillant en France depuis près de 10 ans, je suis arrivé ici avec ce complexe de superiorité belgicain et je me souviens encore de la claque reçue à cette occasion.

Quelle différence entre cet ensemble de mythes belgicains et la réalité: état plus généreux, plus social, fiscalité nettement plus équilibrée (aucun français ne comprendrait ni n'admettrait une fiscalité aussi abjecte sur le salaire et clémente sur le capital telle que le modèle belge l'instaure - ce modèle qui pille ses voisins français et hollandais de leurs riches, quelle honte), état plus efficace aussi.

Et surtout, pour moi, wallon ayant longtemps travaillé en Flandre et à BXL, quelle différence d'être traité comme une personne normale, compétente, à ma juste valeur, par les français, alors que j'avais, comme tant de wallons, subit les insultes et petites injures au quotidiens au sein d'un état et d'entreprises privées colonisées par la Flandre et les flamands. Dire que l'on fini par trouver cela normal.

Ne sommes-nous pas juste une engeance de wallons socialistes fainéants et incapables, après tout? Qui, quoiqu'ils fassent, n'ont de toutes façons jamais le niveau suffisant en flamand?

Et le couplet sur la tolérance. Quelle autre immense blague. Ne confonds pas "tolérance" et indifférence, Marcel. Le belge n'est pas tolérant. Il ne regarde pas ce qui ne le concerne pas. Rien ne le fera bouger. Ce n'est pas de la tolérance, ça.

Et le coup des minorités. Les catalans, les bretons, et les autres. Franchement, à part deux excités qui démontent des mcdos, on n'en entend pas parler.

Enfin, dernière petite confusion: le score du RWF. Ne pas prendre le score du RWF pour un étalon de compatibilité.

La compatibilité, elle est bien plus grande entre un français et un wallon qu'entre un wallon et un flamand. Voilà la réalité. Le reste, c'est du détail, comme le RWF. Retiens bien ceci, Marceleke: ce ne sont pas les partis à thème qui font les grands changements. Et pour une fois, je fais confiance à ceux dans l'ombre au PS et au MR. Ils sont là les réunionistes qui comptent...

Écrit par : alex | mardi, 01 avril 2014

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Pourquoi à chaque fois qu'un hurluberlu réclame le rattachement de la Wallonie à la France faut-il systématique que vous répondiez en critiquant la France et le Français?

Ça deviens franchement pénible à la longue. En plus ce n'est pas comme si l'idée portée par le WTF, pardon le RWF, soit très populaire chez vous.

Je vais finir par croire que les Belges francophones sont parfaitement semblables aux Français:
à la fois arrogants ... et complètement maso.

Écrit par : Manwe | mardi, 01 avril 2014

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Manwe,

Vous devez tenir compte du fait que nous sommes en plus complètement coincés dans ce pays et terriblement complexés, comme les flamands. Un particularisme aussi marqué, cela se respecte, sinon, gare aux morsures du roquet !

Écrit par : Pfff | mardi, 01 avril 2014

"Je ne parle pas de la France, moi, mais d'une certaine France, celle représentée justement par des gens comme Éric Brunet."

V'la autre chose, tiens.

On devine ce qu'est cette terrrrible france que représente Brunet (quel nom prédestiné ma bonne dame!) et le èff - hèèèn! La bêteuh est reuvunue!

Venant d'un mec dont l'immense majorité des citoyens vote pour des partis nationalistes ou tendant au nationalisme (agalev compris) sous peine de mort électorale, nationalisme puisant ouvertement ses racines dans la collaboration avec les nazis, et n'y ayant jamais renoncé, ni même fait l'examen de ce passé, faut avouer que c'est croquignolet. En tout cas, c'est unique en Europe.

Encore une fois, on prête des vertus au système belge qui n'existent que par la molesse de l'hypercompromis ayant délégué au partis la politique générale.

Démocratique ça? Absolument pas. Mais l'inefficacité des gigantesques couleuvres-compromis que les partis d'immenses coalition imposent ont la vertu d'empêcher l'émergence d'une extrême droite en wallonie. La Flandre décomplexée n'a pas ces états d'âmes, sont nationalisme (ce qui n'est pas mal en soi) est tellement enraciné dans le racisme et la collaboration que, ma foi, on fait semblant de ne rien voir.

Le belge repu et content de lui en lachera un gros rot. Le mal est passé. Vive le rwâ.

Écrit par : alex | mardi, 01 avril 2014

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"c'est croquignolet" non, c'est l'immmmmmense soufffffffrrrrrrance flaaaaamande, monsieur, je ne vous permets pas.

Les 45.000 affamés, quesaco ? Georgin, qu'est-ce que cela pèse en face de la véritable soufffffffrrrrrraaaaaance, la souffffffraaaaance flaaaaaamande.

Les wallons doivent expier, c'est historique.

Écrit par : Pfff | mardi, 01 avril 2014

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