jeudi, 20 mars 2014
Pour dé-discriminer la mère, la Belgique donne le pouvoir au… père !
Pour se conformer à la Convention sur l’élimination de toutes les forces de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW) ratifiée par la Belgique en 1985 (eh ouais), notre pays avait jusqu’à octobre 2012 pour autoriser de donner le nom de la mère aux nouveaux nés. Nous avons aujourd’hui plus d’un an de retard. Après de multiples résistances, particulièrement dans le chef de chrétiens-démocrates, un nouveau coup de théâtre semble devoir annuler tout le bénéfice obtenu lors des travaux en commission. Jusqu’ici, les parents allaient être libres de donner, au choix, le nom du père, le nom de la mère, ou les deux dans la combinaison de leur choix. En cas de désaccord, la combinaison «nom du père + nom de la mère» était la règle par défaut. Autrement dit, si les parents ne s’accordaient pas sur un choix particulier, l’enfant prenait les deux noms.
Mais hier, coup de théâtre. La ministre de la Justice Annemie Turtelboom introduisait un nouvel amendement, qui ramenait la future loi à la proposition initiale et erratique : si les parents ne tombent pas d’accord, ce sera uniquement le nom du père qui sera donné à l’enfant. L’amendement fut voté en commission dans la plus grande confusion, PS votant pour (!), CD&V votant contre. Le problème avec cet amendement : si le père refuse de donner le nom de la mère, elle pourra faire des pieds et des mains, son nom ne se transmettra pas, jamais. Cela revient à dire que le père garde le pouvoir absolu, et légal, de continuer «sa lignée» patrimoniale. Il suffira qu’il n’accepte aucune autre combinaison pour que l’enfant porte son nom et uniquement le sien. Je vais m'énerver…
… parce que ce pouvoir nous rappelle celui qu’avaient autrefois les maris sur les comptes en banque de leur femme (quand je dis «autrefois», je parle des années soixante, hein, pas du XIXe siècle…) Pire : sachant que la formule «nom du père seul» sera la plus facile à adopter, puisqu’elle requiert un simple défaut de démarche, il semble évident qu’elle prévaudra et que la plupart des nouveaux nés belges ne porteront que lui. Dans les couples modernes (dites «bobo» si vous êtes de droite très complexée), on peut espérer que les mecs trouvent bath de reconnaître la part de maternité qui est dans le bébé. Mais pour tous les autres c’est bien le patriarcat qui revient en force et rend pratiquement caduque une loi qui devait, je le rappelle, servir à dé-discriminer la mère en matière de nom de famille (je fais noter au passage le mot «famille» dans l’expression «nom de famille», ça peut aider certains).
Les arguments des opposants à la loi auront donc eu raison de… la raison. Ils sont tous d’assez minable facture. Tout d’abord, on prétend qu’il y a d’autres priorités. Mais oui, il y a toujours d’autres priorités. Mais tout le travail de réforme de l’État est passé avant d’autres priorités — chômage, fiscalité, gestion de la crise, santé — et ça n’a pas gêné grand monde alors qu’on se rend compte aujourd’hui que ça va compliquer les choses pour tout le monde. BHV aura plongé notre pays dans une crise politique potentiellement létale de 2007 à 2011 et la scission de cet arrondissement qui a monopolisé l’énergie de centaines de mandataires n’aura pas amélioré la vie d’un seul Belge ! En revanche, promouvoir la matronymie en sus de la patronymie change beaucoup plus qu’on ne le dit, il modifie notre perception de la pa-ma-ternité, et ce, dès notre naissance.
Autre argument fallacieux : on nous explique que les pauvres parents de deuxième génération auront la bagatelle de 10 combinaisons possibles dans le choix du nom de leurs enfants. C’est présenter le problème à l’envers. Ce qu’ils auront, en fait, c’est la liberté de choisir les noms qu’ils souhaitent (un, au maximum, chez chacun des parents) et de les combiner comme ils le veulent. Le chiffre 10 est absurde parce qu’il tient compte de toutes les possibilités d’attribution du nom à la première génération. Or, chaque génération refait ses propres choix.
Ainsi, si deux parents ont chacun reçu deux noms, A - B et C - D, leurs enfants pourront s’appeler A - B, C- D, A - C ou B - D. Je ne considère pas l’inversion (C - A et D - B) comme un nom différent parce que c’est un choix d’ordre, pas de «sens». Nous avons donc, tout au plus, 4 combinaisons et deux inversions possibles. Et non pas 10, comme on nous l’affirme. Si les parents ont tous deux un seul nom, A et B, il y a trois possibilités : A, B ou A-B (et son inversion B-A). Si l’un des parents a deux noms A-B et l’autre un, C, nous avons quatre combinaisons A-B, C, A-C, B-C et deux inversions : C-A et C-B. L’argument des dix combinaisons ne tient pas compte de la réalité qui sera effectivement vécue par les parents en question. De plus, une liberté donne toujours plus de combinaisons qu’une obligation, c’est parfaitement normal, ce chiffre de 10 (en fait 3 ou 4) est donc positif et non négatif.
La complexité administrative qu’on nous brandit est tout aussi fabriquée. Du reste, quand madame Y, divorcée, déclare vivre avec son fils X, ça ne met pas, à ma connaissance, le foutoir dans l’administration. Pas même quand elle se remarie avec monsieur Z. La généalogie est un autre prétexte absurde : elle ne fonctionne pas sur le repérage des noms, mais sur les documents officiels. Sachant que tout enfant portera de toute manière le nom d’au moins un des parents, la question ne se pose même pas ! On se demande d’ailleurs comment les généalogistes ont fait jusqu’ici pour remonter toute une lignée matriarcale alors que les femmes changent de nom à chaque génération !
On nous dit aussi que des cousins ne porteront plus forcément le même nom. Eh bien, je dirais, bienvenue au club, messieurs ! Aujourd’hui, les cousins par la mère ne portent pas le même nom, non plus ! En fait, les nouvelles mesures permettent de corriger ça. Si deux sœurs de nom A épousent un monsieur B et un autre C, les cousin-e-s s’appelaient jusqu’ici B et C. Rien ne témoignait de leur cousinage via madame A. La nouvelle formule permet (sans l’imposer) qu’ils s’appellent B-A et C-A (ou A-B et A-C) et aient donc un matronyme commun.
Et puis, le monde actuel est aussi fait de couples gays et de couples recomposés. Dorénavant, la mère non porteuse d’un couple lesbien pourra aussi voir sa maternité reconnue sans trop de formalités. Dans les couples recomposés, pour peu que les enfants du premier mariage portent le nom des deux parents, les enfants d’un second mariage pourront avoir un des noms en commun avec ceux du premier mariage. Si madame Dupont, mariée à monsieur Dubois, mère de Jean Dubois-Dupont (selon la règle d’avant l’amendement) se remarie avec monsieur Durant et donne naissance à une Jeanne, elle pourra s’appeler Jeanne Durant-Dupont et partagera alors la partie maternelle de son patronyme avec Jean.
Autre vertu : pour les enfants d’un premier mariage, il est quelquefois frustrant (voire énervant) de partager un nom de famille identique à celui des enfants d’un deuxième mariage. Cela peut même causer des bagarres épiques. «Tu n’es pas un vrai Dubois, comme moi». Là aussi, la loi permet une distinction pacificatrice : si monsieur Dubois se remarie avec Madame Dubosquet et donne naissance à Janneke, elle pourra s’appeler Janneke Dubois-Dubosquet. Si Janneke partage alors toujours son patronyme avec Jean Dubois-Dupont, attestant de leur demi-fratrie, le matronyme les distinguera, attestant de leur demi-différence parentale.
Mais le pompon, repris aujourd’hui encore dans un édito d’Annick Hovine dans La Libre, c’est ce que j’appellerais le syndrome de la mère pondeuse : «Jusqu’ici […] seules les femmes peuvent porter des enfants et accoucher. C’est peut-être injuste ou "inégal", mais c’est comme ça ! Si les femmes deviennent mamans par le biais de la grossesse, les hommes deviennent pères en donnant leur nom.» Ou pour résumer plus abruptement : «allez, ma poule, pond ton mioche, que je lui colle mon nom, comme ça, je serai père». Si c’est ça être mère ? Une grosse qui met bas ? C’est ça être père ? Un pignouf qui conditionne sa paternité à la transmission de son nom ? Attention, je sors le bulldozer !
Cette thèse des pères qui s’attachent à leurs enfants parce qu’ils portent (exclusivement) leur nom a, figurez-vous, été soutenue par des experts psychodiplômés. Elle est la clé de voûte de tout l’édifice réactionnaire. Pourtant, statistiquement, l’Espagne, où le double nom est la règle, est un pays où les hommes s’occupent plus des enfants qu’ici. C’est à se demander si ces psy-kekchose ont vraiment étudié leur affaire, et pire, s’ils comprennent quoi que ce soit à la paternité et accessoirement, s’ils savent lire. Parce que, pour commencer, sans l’accord du père et de la mère, il sera impossible de priver l’enfant de patronyme. Ensuite, si les pères ne deviennent vraiment pères que quand l’enfant porte leur nom, qu’on m’explique pourquoi tant de femmes divorcées ont tant de mal à obtenir leur pension alimentaire du «donneur de patronyme» ; pourquoi tant de pères se désintéressent des enfants d’un premier mariage quand ils s’engagent dans un second ; pourquoi tant de pères sont même plus paternels avec des enfants d’une seconde épouse dont ils ne sont pas géniteurs et qui ne portent pas leur nom, parfois au détriment de ceux qui portent, et leur nom, et leurs gènes. Je suppose qu’ils sont l’exception que tout constat scientifique oblitère pour «simplifier» ?
Il y a d’ailleurs une autre façon de voir les choses : aujourd’hui, l’enfant portant automatiquement le nom du père, celui-ci n’a aucun effort à faire pour que sa descendance lui soit reconnue ! Hovine va plus loin : «Le nom de famille est aussi, pour l’enfant, ce qui le relie à son père — la dernière chose, parfois, quand il a disparu dans la nature. Si le père ne donne plus son nom, que (lui) restera-t-il ?» Outre le fait qu’elle reconnaît là que le père, même quand il donne son nom, est parfois très oublieux de ses enfants, on a envie de lui répondre qu’il restera à l’enfant le nom de la mère, qui est là, qui l’élève, et au moins, il sait pourquoi il le porte. Parce s’il s’agit de garder derrière son prénom la trace d’un spermatozoïde vite éjecté, puis d’un départ, d’une fuite, d’un manque total d’attention, autant n’avoir pas de nom du tout. Je connais une personne qui, trouvant insupportable de porter toute sa vie durant le nom de famille d’un père aussi oublieux, a fini par l’effacer pour prendre le nom de sa mère, ce qui n’a été ni facile, ni gratuit. Devoir épeler un nom qui vous a tant fait mal par son absence peut être une douleur quotidienne.
Et puis, si des pères deviennent moins attentifs à leur progéniture sous prétexte qu’elle porte aussi le nom de la mère, bon sang, mais quelle paternité les enfants peuvent-ils espérer de débiles pareils ? À ces psychomachinchoses qui crient à hue et à dia que le nom du père est indispensable, voire qu’il doit être le seul attribué, j’ai bien envie de rappeler que la paternité, avant d’être la transmission d’un nom, c’est surtout la reconnaissance de traits communs, de caractères similaires, d’une descendance physique et psychique. Quelle piètre paternité que celle de s’occuper correctement de sa progéniture si et seulement si celle-ci porte le même patronyme et éventuellement exclusivement celui-là ! Quel manque de confiance dans ce que la paternité peut être ! Quant à la mère, si son rôle n’était que d’accoucher, je comprendrais encore, mais c’est tout de même elle qui passe, partout en Europe, le plus de temps avec ses enfants, et la différence est même abyssale, y compris en Suède !
La question de la paternité est plutôt liée aux traditions. Et il y a cinquante ans, les pères n’en avaient pas grand-chose à cirer de leurs marmailles. Avant l’âge de raison, ce n’était même pas à la mode de s’en occuper. L’émancipation de la femme a donc — on l’oublie souvent — émancipé l’homme qui peut aujourd’hui, sans railleries, s’occuper de ses enfants. On peut en parler entre mecs sans essuyer les moqueries des autres, et même, en suscitant une certaine admiration. De «donner le biberon, je laisse ça aux femmes» à «houlala, tu donnes le biberon deux fois par jour ? Merde, je suis nul à côté, moi c’est deux fois par semaine», la société a bien évolué. Mais cette évolution est fragile. Le retour des conservatismes menace. Or, ça n’a rien de bobo de se soucier de ses petits en prenant à son compte des charges autrefois réservées aux femmes ou aux «efféminés». C’est au contraire une marque de civilisation.
Dans cette perspective, le cas qui allait être le plus courant avec l’ancienne mouture de la loi — le fait d’ajouter le nom de la mère à celui du père — amenait une notion supplémentaire dans l’éducation : la reconnaissance du couple nécessaire à tout enfantement (hors adoptions, etc.), mais aussi de l’association des deux parents dans l’éducation, la formation et l’héritage génétique ou moral. Cela méritait la mise au même niveau des deux parents au droit à la «perpétuation du nom». Ce changement de mentalité s’oppose à des blocages, mais c’est toujours le cas. Il faut aller un pas trop loin pour faire passer les changements légitimes. Jef du bar d’en face a fini par admettre que les femmes conduisent aussi bien que les hommes (mieux, selon les statistiques d’accidents), qu’elles peuvent s’engager dans l’armée et y être autre chose que des cantinières blondes à culbuter le samedi, qu’elles brillent à l’université qui leur était jadis interdite, que le fait qu’elles puissent ouvrir un compte sans l’accord du mari ne les a pas rendues plus dépensières ou plus infidèles. Mais voilà, dans leurs slips couilles croisées de Play-sex, les hommes ont en fait terriblement peur. Ils crient «j’ai besoin que l’enfant porte mon nom, sinon, je risque de pas bien m’en occuper ! Au secours ! Mamaaaaan» Ben oui, ils crient maman, le mot que les mecs d’entre les mecs, les héros de la guerre, crient le plus souvent quand ils sont blessés ou qu’ils vont mourir. Maman. Ensuite, des femmes prennent peur parce que le patriarcat menace de ne plus s’occuper des enfants si par malheur, elles soutenaient l’idée de leur donner leur nom. C’est dire à quel point le patriarcat est encore puissant et résiste, les dents dans la chair, à chaque avancée potentielle.
La réalité, c’est que les conservateurs et conservatrices préféreraient que les grands-pères paternels soient assurés que leurs petits-enfants portent leur nom, et de préférence uniquement celui-là, figeant l’histoire comme une lignée masculine, niant le rôle prépondérant des femmes, non pas dans le fait de porter l’enfant et de le faire naître, mais bien dans son éducation, son accompagnement, son instruction et encore plutôt souvent dans le fait que, le père étant absent par excès de travail ou par goût de l’aventure, elles élèvent les enfants seules. Ils portent alors le nom d’un étranger. Apparemment, il faudra encore des décennies pour que les mecs admettent que le nom «de jeune fille» d‘une épouse n’est pas un kleenex qu’on efface dès que la mère a servi la lignée de l’homme en pondant un petit, destiné parfois à rien de plus qu’à porter le nom d’un fier papa qui, pour le reste, a peut-être abandonné l’idée même de s’en occuper dès le lendemain de la naissance. Un nom, ça peut aussi se mériter. Non. Ça doit se mériter, chers psychologistes !
Le patriarcat induit cette absurdité que connaissent bien les mâles. Cette représentation parfois irréelle qu’un nom peut porter. Ainsi, derrière mon pseudo, je porte toujours un nom italien, hérité d’un hexa-z-aïeul qui a quitté l’Italie en… 1811 pour épouser une Allemande. Ce nom ne transmet qu’une toute petite partie de mon histoire familiale — quelques pour cent tout au plus. Toutes les recherches généalogiques de la famille portent d’ailleurs exclusivement sur la lignée patriarcale du grand-père. Les femmes, on s’en fiche…
En revanche, la combinaison des noms (de jeune fille) de mes grand-mères rend beaucoup mieux la complexité de mes origines. Ça donne Marcel Campo - Van Gerreweey. Le premier est une déformation allemande (langue maternelle de mon père) d’un nom français (ma langue maternelle) qui sonne italien (origine patriarcale de mon pépé), le second est le nom d’un Néerlandais (langue maternelle de ma grand-mère, et deuxième langue de ma mère) qui a quitté la Zélande pour s’établir dans le pays de Waes et ensuite à Bruxelles (ma ville). Étrangement, toutes mes origines se retrouvent donc plus ou moins à égalité dans cette combinaison. Mais il vous semble idiot d’aller la rechercher ? L’enfant ne se construit-il pas aussi comme ça, par les origines complexes de l’ensemble de sa famille ? Ou suis-je moi-même bon pour l’étage de psychiatrie de la clinique la plus proche ?
Quant à mes enfants, ils pourraient porter n’importe quel nom. Je ne les reconnais pas à leur patronyme, chère Annick, mais à leurs yeux, qui sont la prunelle des miens, et je ne connais pas de père qui pense autrement. En revanche, et ça ne semble déranger personne, je connais une femme qui a porté toute sa vie le nom d’un homme qui a abusé d’elle, enfant. Oui, certains hommes donnent fièrement leur nom à leurs petites filles ou petits garçons et n’hésitent pas ensuite à les battre, à les violer, à les humilier. À la réflexion, je me dis que cet argument-là n’a pas intéressé les conservateurs et les psys qu’ils brandissent comme experts — à moins qu’ils ne soient aussi ex-pères.
Comme quoi, le patriarcat n’est pas une belle tradition. C’est une hérésie dans une société civilisée. Une société capable d’avancer sans se faire peur. Une société capable de mettre les femmes au même niveau que les hommes, sans nier les différences, mais sans en abuser pour prétendre que l’un serait plus ceci et l’autre plus cela. La civilisation, c’est ce qui nous permet à la fois de reconnaître que physiquement, nous avons été conçus différemment et que cela a des répercussions psychiques, mais que moralement, nous devons dépasser ces différences pour construire et reconstruire en permanence la société la plus juste. Dans ce contexte, risquer de zapper le nom du père est pour les rétrogrades une véritable horreur. Alors que — «pourquoi une telle loi alors qu’il y a d’autres urgences ?» à l’appui, l’absence du nom de la mère ne semble pas tant déranger. Moi, il me dérange profondément.
Aujourd’hui on peut donc dire que le patriarcat obtus a gagné. Par défaut, l’immense majorité des enfants qui naîtront porteront donc le nom du père. La mère n’aura rien à dire si le père ne souhaite pas autre chose que marquer le spermatozoïde devenu grand de sa marque brillante et éternelle. Turtelboom, Bacquelaine, le PS entier peuvent bien nous abreuver de leurs litanies hypocrites, le fait est là : nos édiles ont passé quinze ans à imaginer une loi qui, au final, ne sert à rien.
Ironie de l’histoire, il y a quelques mois, les Belges se moquaient des Français qui étaient descendus en masse dans la rue contre le mariage pour tous. Aujourd’hui, amis français, vous pouvez franchement tirer les premiers !
14:08 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (68) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
"Cette thèse des pères qui s’attachent à leurs enfants parce qu’ils portent (exclusivement) leur nom a, figurez-vous, été soutenue par des experts psychodiplômés."
Là tu manipules cher ami.
La thèse est "les pères ont besoin de tisser un lien. Ce lien ne se construisant pas par le fait d'être porté à l'intérieur de soi, il se tisse _notamment_ par le don du nom"
Et pas "exclusivement" comme tu le dénonces...
En tant que père, si un jour qq'un se trouve dans un couple dysfonctionnant qui enfante et que ce lien lui est nié, oui ce nom sera important.
Et je trouve aussi particulier que tu auto-proclames réactionnaire tout qui n'est pas d'accord avec toi sur le sujet.
Pour moi le progrès c'est d'affirmer l'égalité du père et de la mère dans la paternité et la maternité. Ce qui ne se fait pas obligatoirement par le nom.
Je rappelle que le congé de paternité est bien trop court...
Ceci dit je reste personnellement favorable à nom du père, ou nom du père et de la mère.
Mais ce n'est pas une raison pour tomber dans la caricature.
Écrit par : Hugues | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaire"Là tu manipules cher ami. La thèse est "les pères ont besoin de tisser un lien. Ce lien ne se construisant pas par le fait d'être porté à l'intérieur de soi, il se tisse _notamment_ par le don du nom"
Euh non, je ne manipule pas. Cela revient la plupart du temps à cette logique absurde (cf La Libre) : la mère pond, donc le père a besoin de donner son nom. Désolé, je suis père de deux enfants et le nom ne m'a aidé en rien à tisser un lien. Le lien, mon bon, il était tissé avant la naissance, et il est devenu indéfectible quand les bébés sont apparus. Ensuite, le lien, il se tisse au jour le jour. Cela dit, je ne suis pas partisan de la disparition du nom du père, hormis certaines circonstances (et c'est d'ordre privé, donc ça doit être une liberté), je suis partisan du double nom automatique. Mais c'est sur ce thème-là que les psys sont notamment entrés en jeu.
"En tant que père, si un jour qq'un se trouve dans un couple dysfonctionnant qui enfante et que ce lien lui est nié, oui ce nom sera important. "
Il peut déjà l'être. Né de père inconnu, tu n'en as jamais entendu parler ?
"Et je trouve aussi particulier que tu auto-proclames réactionnaire tout qui n'est pas d'accord avec toi sur le sujet."
Tout comme je trouve particulier qu'on présente cette volonté de donner à la mère un droit eu matronyme comme une folie qui va désengager le père. Comme je trouve particulier qu'on insiste lourdement sur le seul rôle porteur et pondeur de la mère. Comme je trouve particulier que certains fassent croire que les Espagnols et les Portugais sont débiles. Cette histoire méritait une colère. Point.
"Pour moi le progrès c'est d'affirmer l'égalité du père et de la mère dans la paternité et la maternité. Ce qui ne se fait pas obligatoirement par le nom."
Ben tiens.
"Je rappelle que le congé de paternité est bien trop court..."
Qui s'est opposé à son allongement encore ?
"Ceci dit je reste personnellement favorable à nom du père, ou nom du père et de la mère."
Moi, au nom du père et de la mère par défaut.
"Mais ce n'est pas une raison pour tomber dans la caricature."
Ni de rester dans le patriarcat :-)
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 mars 2014
"Au delà du grand-père, le temps est sans défense."
Surtout s'il y a un sociétaliste dans les parages.
Écrit par : Pfff | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaireMonsieur Sel,
Battre, humilier, violer, dénigrer, négliger sa progéniture n'est pas une exclusivité masculine, loin, très loin de là.
Écrit par : denis dinsart | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaireJusqu'ici, le patronyme est bien une exclusivité masculine, et une exclusivité légale. La nouvelle loi y changera très peu de choses. Vous êtes hors sujet.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 mars 2014
Denis, vous cherchez les problèmes ?
L'homme, c'est le mâle, la femme, c'est le bien.
Si vous sortez de là, vous êtes hors sujet.
Écrit par : Pfff | jeudi, 20 mars 2014
Les empapaoutais
Certains hommes ont été élevé dès tout petit dans l'idée que dire du mal des pères en général et du sien en particulier (des violeurs, des salopards, des inconséquents, des insignifiants), cela leur apporterait un surcroît d'affection de leur mère. Ils font pitié, mais ils sont restés dans leur optique en grandissant: tirer sur le père, c'est le su-sucre assuré.
Le problème est que les pères étant de plus en plus insignifiants, ou purement et simplement rayé des tablettes, ce genre d'individu est majoritaire et que, comme leur mère, ils ne sont pas caractérisé par une grande tolérance pour ceux qui ne se conforment pas à leur morale régressive et fusionnelle.
Écrit par : Pfff | jeudi, 20 mars 2014
je ne suis pas hors sujet dans la mesure ou je reprend une partie de votre texte que vous exposez de façon caricaturale que dans notre société occidentale, homme égal bourreau et femme égal victime.
Écrit par : denis dinsart | jeudi, 20 mars 2014
Il faut remonter moins loin que les années 60 pour que la femme n'ait plus besoin de l'accord de son mari pour ouvrir un compte en banque (ou poser bien d'autres actes juridiques) : 1976! La femme n'est devenue réellement et progressivement de plus en plus "capable" (au sens juridique du terme) qu'à partir de 1972!
Écrit par : Caribou | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaire76 ! Gasp ! J'avais 16 ans. Je comprends mieux le divorce de mes parents :-)
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 mars 2014
Quel mépris avéré contre les femmes... Ne vont elles pas exiger maintenant l'indépendance ? ;-)
Écrit par : Philippe | vendredi, 21 mars 2014
Pour une femme en Belgique, le célibat - officiel tout au moins - était donc une solution au sexisme légal. Cela continue à l'être en ce qui concerne les prestations sociales. (par contre fiscalement - ouch, n'en parlons pas ! - un(e) célibataire salarié(e) est lourdement pénalisé ici, encore une "exception" de fait dont nous sommes "fiers", seul pays en Europe où le choix de vie civile est pénalisé! -ouch, n'en parlons pas, surtout pas, silence et chuuute)
D'où la promotion virulente du mariage (hétéro ou homo)!
Un conservatisme qui se déguise en ukulélé!
Ou alors, comme ce fut le cas de connaissances, être orpheline et émancipée. (Connaissance orpheline à 15 ans et émancipée, lui permettant de gérer comptes en banques .. sans entraves, signature chez notaire, etc...contrats...)
Mineure d'âge émancipée. Pourvue de la capacité juridique. (sauf droit de vote, etc..)
Donc égale juridiquement (finances) aux hommes majeurs.
Et plus "libre" que les femmes de 40ans (à l'époque)!
Comment créer des catégories de citoyens, de sous-citoyens...
et des sous-catégories de sous-citoyens
(Mensch, Unter Mensch)
tout en faisant semblant d'être un Etat de Droit...un art, une expertise bien belge.
Écrit par : Démocrate | samedi, 22 mars 2014
Marcel, het kan ook anders en ik vraag me af waarom niemand in de regering op de idee is gekomen : Een kind krijgt de naam van de vader tenzij de ouders er anders over beslissen. Is helemààl iets anders dan ... als de ouders geen akkoord vinden, krijgt het kind de naam van de vader. Er moet m.a.w. eerst een conflict plaatsvinden vinden vooraleer de overheid (na studie van het dossier uiteraard) de naam toewijst aan de vader. Het kon veel simpeler, duidelijker en positiever, zoals ik hierboven stelde.
Écrit par : Peter | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaire@Peter
Wat mij betreft kan het nog veel eenvoudiger. Voor iedereen is je identificatie het rijksregisternummer. Je mag daar zelf een tag van 1024 unicode karakters aanhangen die voor de rest aan geen enkele beperking onderhevig is. Als jij je wil "Ǯܞ갏" noemen is dat voor mij goed hoewel je wel wat last gaat hebben om dat gespeld te krijgen.
Écrit par : Lieven | jeudi, 20 mars 2014
---> Lieven
P-R-I-N-C-E !
:)
Écrit par : Yende Gérard | samedi, 22 mars 2014
@ Marcel
Merci de dénombrer toutes les raisons fallacieuses pourquoi la gauche libérale réunie a choisi la solution la plus machiste et conservatrice possible en période électorale. Il nous faudrait aussi une raison valable pourquoi ils ont réellement fait ce choix délibéré et politiquement réfléchi (on est en période électorale, rien ne se fait par hasard).
Tiens, pour les cas de double nationalité, comment fait-on si la femme veut choisir son nom pour l'acte de naissance et ce choix est incompatible avec le droit du deuxième pays?
Écrit par : wallimero | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaireY a que des enfants de divorcés pour s'exciter sur ce sujet, Marcel.
Alors on est réactionnaire si on ne veut pas changer cela?
On est toujours le réactionnaire de quelqu'un.
Panda rei.
Écrit par : Salade | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaireMoi je suis fils de divorcé et j'ai très peu vu mon père pendant ma jeunesse, pourtant j'ai pourtant "son" nom avec fierté. Je n'aurais pas voulu porter le nom de ma mère, même si elle m'a élevé seule.
C'était peut-être une manière d'affirmer mon indépendance ou je ne sais quoi, mais je suis bien content d'avoir gardé simplement le nom de mon père. Quelque part ça m'a permis de garder un lien affectif avec lui et heureusement j'ai pu me rapprocher de lui par la suite, ce qui ne serait sans doute produit si je n'avais pas porté son nom (je pense que je n'aurais pas eu l'envie de me rapprocher de lui).
Donc, personnellement, je trouve préférable de continuer tel que cela se fait à présent.
Et puis, je crois savoir qu'il est possible de changer de nom de famille si on en fait la demande, non ?
Écrit par : Geoffrey | vendredi, 21 mars 2014
@Geoffrey
vous êtes "bien content d'avoir gardé simplement le nom de [votre] père" mais vous n'y êtes pour rien...
la loi ne vous donne aucun choix c'est vos parents qui choisiront mais pour les gens de votre(notre) temps c'était le nom du père lors de la déclaration de naissance, point barre
on annonce qu'en plus dans la nouvelle loi, en cas de litige ce sera quand même le nom du père... pas mal les papounets qui veulent absolument leur patronyme sur leur progéniture... profitez-en ;^)
Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 21 mars 2014
C'est loi, loin d'être parfaite, donnera satisfaction pour une grande majorité des familles, c'est en tout cas ce que je crois. Je pense aussi que la mentalité des pères est beaucoup moins "patriarcale" que ne le prétend cet article.
Écrit par : denis dinsart | dimanche, 23 mars 2014
D'un point de vue génétique et en vue de faciliter les recherches (futures) en généalogie, il serait plus logique que les garçons portent le nom de leur père et les filles celui de leur mère.
Comme ça, les patronymes suivraient les chromosomes Y et les matronymes, l'ADN mitochondrial...
Enfin à condition que l'ADN de tout le monde soit connu et que ceux qui pratiquent l'amour libre ne puisse pas éviter leurs responsabilités... Qu'il est beau le monde des bisounours !
Écrit par : Rivière | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaire@Marcel
ces histoires de nom ça traine au parlement depuis quinze ans, perso j'ai trop la haine pour pouvoir lire quoique ce soit là-dessus...
perso mes enfants biologiques ont le nom de leur mères il suffit pour cela de le reconnaître après qu'ils aient été déclaré, je trouvais ça plus réglo vis-àvis de mes enfants biographiques que j'ai tout autant aimés et élevés
la parentalité c'est un truc trop sérieux et délicat que pour la confier à ces élues hystériques et élus cul-pratiques
Écrit par : uit't zuiltje | jeudi, 20 mars 2014
Répondre à ce commentaireDébat passéiste, questions obsolètes. Le patronyme n'est plus l'identifiant administratif des individus: c'est le numéro de registre national, unique et non modifiable. Alors qu'on laisse les gens se choisir un patronyme quelconque, comme ils le font pour le prénom, et en changer librement.
Écrit par : Georges Macpie | vendredi, 21 mars 2014
Répondre à ce commentaireEn terwijl dit non-probleem nu geregeld is, valt een nuttige maatregel zoals het ontmoedigen van het gebruik van de 1 en 2 cent muntjes tussen de plooien. De meerderheid heeft toch merkwaardige prioriteiten.
Écrit par : Lieven | vendredi, 21 mars 2014
Répondre à ce commentairePour les patronymes, là...dans un mariage gay, c'est qui la mère ?
Okay, je sors. :)
Écrit par : Yende Gérard | samedi, 22 mars 2014
D'accord avec vous Marcel mais au vu des débats, le consensus est loin d'être atteint et les opposants au projet sont nombreux. Que faire avec les parlementaires récalcitrants des familles sociales-chrétiennes mais aussi libérale francophone sans parler de la droite conservatrice flamande ? Les envoyer à la guillotine?
Écrit par : francolatre | vendredi, 21 mars 2014
Répondre à ce commentairePatriarcat ou pas, peu importe.
Sans vouloir faire de bête jeu de mots, voilà le genre de débandades qui arrivent quand on passe son temps à chipoter et à créer des polémiques là où il n'y en avait pas hormis dans les cercles habituels de la bien-pensitude de Brussel et antennes en provinssss.
Symptomatique des parlements "nationaux", comme des institutions européennes: déconnectés totalement de la population et donc de facto illégitimes, ils sont obligés en permanence de se légimitiser et de justifier leur existence en pondant toutes sortes de textes et règlements et de générer un semblant d'activité polémique qui ne sert qu'à faire un peu d'animation pour cacher l'essentiel: ils n'ont en fait aucun pouvoir. Les décisions de fond ne se prennent pas là, et donc pour "faire croire que", il faut gesticuler un max épisodiquement avant de retourner à la permanence sociale puis à la réunion du conseil de direction de l'intercommunale, là où on décide de choses plus ou moins modestes mais où on décide vraiment de quelque chose à l'abri de toute cette publicité malsaine pour la démocratie, puis à l'atelier maçonnique, où la ça commence à causer un peu sérieusement.
Vous remarquerez qu'en matière familiale (un exemple au hasard, puisque nous sommes un peu dedans), quand on a décidé de régionaliser les allocations familiales, ce n'est absolument pas au Parlement que ça s'est décidé et discuté... Là, c'était du lourd, il y avait des millièèèèères de dollèèèères en jeuï donc la discussion était réservée à ceux qui comptent vraiment.
Voilà donc nos bonnes bien-pensantes pionnières qui croyaient faire le casse du siècle lors de l'abordage du Patriarcat et qui se ramassent une branlée (ouaaah ah ah, quelle feinte, c'est magnifique).
Pour le reste, moi, pour ce que j'en dis...
Non, allez, ça va, je vais le dire. Soumettez les 8/10èmes de tous ces textes à une votation à la mode suisse: ils seront recalés à 80 voire 90%.
Mais bon, ça, c'est juste une hypothèse folle écrite en vitesse le vendredi soir.
Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 21 mars 2014
Répondre à ce commentaireEn effet, la gesticulation sociétale permet à la droite masquée (comme le Concombre) (PS)et les autres droites (très nombreuses ici) de faire semblant d'avoir une quelconque idée (ologie) de volonté de traiter les questions d'intérêt général. Dont le financement de structures anti-régressives.
Déréliction et gesticulations.
Abandon de tout intérêt général (régionalisation des allocations familiales, exclusion de chômeurs alors qu'il y a du chômage structurel depuis 40 ans, jamais résorbé puisque en capitalisme bien compris, le chômage n'est pas un problème mais bien une solution - pression) et de toute vision.
Ventriloques du droit international, et vacuité. Gesticulation en chambre.
Et tout ceci au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (c'est lui le "coupable"!)
Le Patriarcat et le Sexisme (ainsi que le Racisme) étant structurels (voir le retard absolu si l'on compare aux autres pays européens concernant le droit de vote des femmes... une arriération sociétale pure, le droit d'ouvrir un compte en banque alors qu'une partie des femmes héritières de fortune... se sont trouvées sous tutelle financière masculine... ) en Belgique (pays particulièrement conservateur sur bien des plans sinon la majorité des questions), déguisons-nous en guignols.
La Belgique - ainsi que les pays nordiques - compte un taux de violence dite "conjugale" virulent, parmi les plus élevés d'Europe.. et de temps en temps, elle se contente de faire une 'tite campagne "soyez gentils-pas taper" (celui qui décroche le contrat est content). La Belgique est un pays violent de moeurs.
Et n'a certainement pas l'intention de cesser de l'être (suffit de faire peur avec des spectres d'ennemis dangereux - tapis dans l'ombre toujours, rendez-vous compte - pour que la foule suive la houle).
Le reste, c'est petites causeries entre amis et lobbies.
Ici, il n'y a pas de rapports de pouvoir, il n'y a que puissance (le contraire des moeurs évolués et modernes)
Puissance et non pouvoir.
Le pouvoir laissant la possibilité d'un rapport de force contrairement à la puissance qui, elle, s'impose.
La corporation est le phare de ce pays (conservateur récurrent).
Le racisme y est structurel (l'Etat lui-même et ses lois) mais non pas comme en Afrique du Sud (blanke nie blanken) mais de façon sournoise...
Sournois Hypocrite, ce sont mes prénom et nom de "famille".
L'hypocrisie y est de mise (voir les deux tués par les obus 1ère guerre mondiale, qui travaillaient sur un chantier... dont les familles ne pourront obtenir l'indemnité "obus 1ère GM" parce qu'ils ne sont pas.. belges de nationalité. Du racisme à l'état pur déguisé sous couvert de Loi qui dit que tous les morts - donc les vivants - ne sont pas égaux en droit.. super!)
Le racisme est donc coulé en force de Loi en Belgique. Oh, pas avec de grands mots mais sournoisement (multiples décrets, lois, règlements structurant de fait le racisme "légal" donc)
La culture quotidienne belge : être sournois.
Le sexisme y est tout aussi virulent. (réflexes observés le trahissent inéluctablement dans tous les petits gestes, attitudes, comportements - réflexes, des milliers de petites touches qui font un grand ensemble)
Structurel tout ça.
A ce propos, comment font les Espagnols (et portugais) depuis des décennies? (pays n'ayant pas été de gauche.. voir Franco) avec leur DOUBLE nom?
De toute façon, c'est le nom du grand-père (ou arrière-arrière etc...) qui se transmet puisque l'on ne peut effacer l'histoire des patronymes.
Donc débat absurde.
Dans les faits, ce n'est pas le nom de famille qui fait le père et la mère. Certains n'ayant jamais adopté leur propre enfant (car mère ou père après la naissance doivent mentalement adopter-reconnaître intiment leur enfant comme réel et non celui qu'on a rêvé, et beaucoup ratent -refus, incapacité, perversité- cette phase cruciale au futur développement de l'enfant), il restera "handicapé" psychique, affectif, toute sa vie si cela ne se produit pas.
La vision actuelle de gentille maman (vision mariale, issue en droite ligne de la fiction catholique) et du gentil papa, c'est magique. C'est Schtroumpfien! Commercial aussi. Pub!
Cela évite de traiter des structures-mêmes du patriarcat, du racisme, de l'inégalité, du sexisme (plus profond encore que le racisme car les femmes sont elles-mêmes vecteurs-trices de celui-ci, pataugeant dans un méli-mélo de "féminisme" porno conservateur et de débats portés et induits par de grandes multinationales qui payent des pseudo-féministes - E.Badinter par ex.- pour se vendre dans le créneau de la division structurelle - brouillards et nuits - ce qui le porte au rang d'authentique "oeuvre" d'art, magnifique système...imparable, bravo!).
" En Espagne, lors du mariage, la femme ne change pas ses noms pour prendre ceux de son mari, vu que la coutume espagnole ne connaît pas le concept de nom de jeune fille.
Dans la transmission générationnelle des noms de famille, la préséance du nom paternel élimine par la suite le nom maternel de la lignée familiale. Toutefois, le droit contemporain assure l'égalité des sexes en permettant la transposition du nom de famille maternel à la première place, mais la majorité suit l'ordre traditionnel patronyme-matronyme."
(la coutume belge arriérée comme il se doit au royaume de Mr. et Mme Homer Dalors - et non le Droit - fait que certaines sont encore "fières" de changer d'identité, de s'accoler le nom du "mari" pour qu'on voit bien que ce sont des femmes "sérieuses" hahaha... lors d'un mariage c'est dire le conservatisme absolu de leur psychique...)
Bref, la Belgique est structurellement patriarcale, conservatrice et raciste.
Mais, attention, de façon sournoise. La sournoiserie y étant identité.
Faudrait pas qu'on "se donne à mal voir". Faut pas déranger le Directoire mondial, où les droits (politiques, économiques, sociaux, culturels, etc...) sont, de fait et dans les faits, réservés aux "possédants". (je n'ai pas dit "élite" car celle-ci a disparu et été remplacée par des possédants) adeptes du système censitaire dans les faits et non dans les textes.
Ces faits-là n'y touchons pas. Surtout pas.
Mixture d'Ancien Régime (dans les faits), de Directoire (dans les textes) et de féodalisme (dans les moeurs, les réflexes, les habitudes, la fiscalité, l'économie, l'éducation, la culture, les comportements, etc...), un minestrone "sublime" ;-)) (interdit aux gourmets!)
En Belgique gesticulons sur les salaires des CEO d' "entreprises" semi pseudo publiques-privées (une foutraquie de plus servant à masquer de façon sournoise com d'hab, l'absence de l'intérêt général, c'est pas moi, c'est lui, c'est pas ma fôte, c'est pas si simple, etc... antienne ressassée jusqu'à l'écoeurement) pour permettre ainsi de masquer le féodalisme fiscal pratiqué de façon structurelle dans ce "pays" (celui qui écrase les serfs, salariés, chefs de pme ou tpe, qui fournissent plus de 90% de l'emploi ici et en Europe, chut pas dire, il faut détruire).
Le reste? Blablabla...faisons semblant...et évitons surtout, absolument toute question structurelle. Surtout....
Écrit par : Démocrate | samedi, 22 mars 2014
@Dém'
préférant le texticule à la surproduction textostéronale, j'essaie de vous suivre camarade graphomane...mais ne parviens plus à suivre ici dans les parenthèses...
"Cela évite de traiter des structures-mêmes du patriarcat, du racisme, de l'inégalité, du sexisme (plus profond encore que le racisme car les femmes sont elles-mêmes vecteurs-trices de celui-ci, pataugeant dans un méli-mélo de "féminisme" porno conservateur et de débats portés et induits par "conservateur" pour se vendre dans le créneau de la division structurelle - brouillards et nuits - ce qui le porte au rang d'authentique "oeuvre" d'art, magnifique système...imparable, bravo!)."
je me demandais qui était "conservateur" est-ce le "méli-mélo", le ""féminisme""ou le "porno" vu que les "," ne peuvent pas être interprétées comme "et/ou" avec un qualificatif au singulier.
et franchement votre :
"de grandes multinationales qui payent des pseudo-féministes -E.Badinter par ex.-"
me dépasse en l'absence d'une petite explication les "payeuses" et le"pseudo"...
bàv
Écrit par : uit't zuiltje | mardi, 25 mars 2014
Perso, je suis pour le choix et j'ai une préférence pour les 2 noms (où le sens serait dicté uniquement par la phonétique... un peu de musicalité ne faisant de mal à personne). Pourquoi le choix? Parce qu'il y a des histoires de famille qui font qu'on préfèrerait laisser tomber un des noms, parce qu'il y a des noms que personne n'aimerait porter, et aussi parce que certaines femmes, sont réticente aux changements et préféreront "ne pas paraître réactionnaire" en choisissant les deux noms et opteront pour le nom du père seul - par classicisme. Un peu comme tout ces non-croyants qui se marient à l'église plutôt que de faire leur apostasie.
Marcel est plutôt du genre à faire son apostasie, n'est-ce pas?
Écrit par : The BlackRat | samedi, 22 mars 2014
Répondre à ce commentaireJe ne comprends pas pourquoi on ne fait pas plus simple et plus logique: un enfant est le résultat de l'union de deux génomes, l'un du père et l'autre de la mère. Dans la plupart des cas, la mère s'investit physiquement et mentalement davantage dans la procréation. Donc on donne systématiquement le nom de la mère et celui du père, avec celui de la mère en premier. Seule exception, quand le père est inconnu: on donne alors le nom de la mère (attention, dans mon système, c'est celui de la grand-mère maternelle) et celui du grand-père maternel. A la génération suivante c'est le premier nom qui est transmis. Simple et logique.
Je suis conscient que cela renverse totalement la coutume, le nom se transmettant principalement le long de la lignée maternelle. Mais le bon sens le commande.
Il y a un argument que je ne comprends pas, c'est celui des généalogistes qui affirment que cette loi va rendre leur travail plus difficile, voire impossible. Logiquement, cela devrait être le contraire, à condition que la règle soit simple et logique comme celle que j'ai énoncée: elle devrait faciliter la recherche de filiation dans les deux branches, paternelle et maternelle, contrairement à la situation présente, qui favorise essentiellement la lignée paternelle.
Écrit par : ThM | dimanche, 23 mars 2014
Répondre à ce commentaireest-ce que quelqu'un est au courant si le système islandais, prénom du parent suivi de "sen" ou "dottir" selon le genre, pose des problèmes aux gens de là-bas... et en poserait à l'ue. (si les garçons ont un tel patronyme et les filles un matronyme équivalent)
et pourquoi ne pas choisir soi-même son nom à l'âge de raison... donner au citoyen l'occasion d'activer d'autres fantasmes pas cher pour la société
Écrit par : uit't zuiltje | dimanche, 23 mars 2014
Répondre à ce commentairehttp://www.valeursactuelles.com/vive-wallonie-fran%C3%A7aise
Écrit par : Miyovo Ceviki | lundi, 24 mars 2014
Répondre à ce commentaire;^)
il n'y avait donc pour ce gars qu'un département français en belgique (avec le nom d'un bout de bergen où grandit adamo digne d'un bout de quai à pârys)avant l'annexion par LA hollande...
mais pourquoi LE hollande n'envoie-t-il pas à waterloo sa légion étrangère rejoindre le régiment de sambre-et-meuse ?...
Écrit par : uit't zuiltje | lundi, 24 mars 2014
lol
Het verschil met de toestand in Oekraine is dat Vlaanderen niet zou protesteren :)
Écrit par : Lieven | lundi, 24 mars 2014
ai oublié un petit ps(wallon) à mon post ci-dessus:
vive la france et ses "valeurs actuelles"
Écrit par : uit't zuiltje | lundi, 24 mars 2014
@Lieven
lorsque bruxelles indépendant se fédérera à la wallonie autonome accompagné des communes (en fait bruxelloises) à faciliteit du rand flamand, avec le luxembourg, la sarre,et la suisse romande et le val d'aoste, la lotharingie sera de retour... la flandre tremblera ;^)) comme toujours
Écrit par : uit't zuiltje | lundi, 24 mars 2014
Dans un couple :
L'homme apporte le nom
la femme apporte son ventre
Point, ou alors on autorise la recherche sur l'enfantement par les hommes.
L'égalité doit être dans les 2 sens...
Écrit par : draugtor | lundi, 24 mars 2014
Répondre à ce commentaireMais... mais... draugtor
La femme est une victime, une sainte, une battante ; l'homme est une ordure, un imposteur, une merde.
Elle doit gagner ; il doit expier.
Sinon, à quoi cela sert que les drama queen avançistes, elles fassent des claquettes ?
Écrit par : Pfff | lundi, 24 mars 2014
Comme je dis toujours : prolétaires de tous les pays, avant de vous unir, deux minutes d'étymologie.
Écrit par : Pfff | lundi, 24 mars 2014
"L'homme apporte LE nom
la femme apporte SON ventre"
... les papas apportent le Passif et les mamas le Massif...
le reste n'est que délire sur les gamètes, où l'expertise de Pfff sur le bobone de gaz fait boum
Écrit par : uit't zuiltje | lundi, 24 mars 2014
« Non me cuiquam mancipaui, nullius nomen fero.»
Si vous laissez déblatérer Marcel, nous nous appellerons bientôt tous Taubira, Uit.
D'ailleurs, la plupart des sociologues contemporains sont d'accord ; on va vers une abrogation de la liberté, trop chère, trop surévaluée, au profit du vivre-ensemble, de la tyrannie communautaire, du jugement social, de l'estouffade par le Nombre.
Idéologiquement, la gauche a perdu, mais, dans les faits, elle triomphe.
Être nommé, être reconnu, comme fils, cela devient hors de prix. Il est bon que l'être s'ignore ; c'est moins douloureux pour mener une vie aussi agitée qu'insignifiante.
Mensonge, mensonge et mort, voilà le programme.
Écrit par : Pfff | mardi, 25 mars 2014
J'adore le nombre de commentaires de profils "non vérifiés" sous l'article de Valeurs Actuelles.
Ca ne tarde jamais.
Évoquez le pan-germanisme, la grande néerlandie, la luminosité du germanisme resplendissant et vous aurez un article de Marcel Sel pour relever les tendances discutables de ces belles théories, lequel Marcel se farcira une chienlit belgo-flamande bien rance sur son blog pour l'accabler.
Parlez donc de rattacher la Wallonie à la France dans un magazine somme toute assez obscur et d'influence assez réduite, en cinq minutes la même engeance belgo-flamande et ses vomissures de kriek sont là, tel un service d'urgence paniqué.
Oh non, la Flandre ne fêterait pas le retour de la Wallonie à la France.
Mais je dois la rassurer: les élites UMP et PS sont acquises à la non-réunion (c'est d'ailleurs pour ça qu'on en parle dans "Valeurs Actuelles" MDR). Demandez à 4mer: ce n'est pas au programme de restauration de l'Ancien Régime.
Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | lundi, 24 mars 2014
Répondre à ce commentaire@Tournaisien : Désolé, je ne peux pas faire passer vore commentaire, vous y insultez directement une personne publique (Descheemaeker en l'occurrence). Merci de prendre connaissance des règles de publication ci-contre et d'exprimer autrement votre colère, même si elle est légitime.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 mars 2014
Répondre à ce commentaireSorry, je reconnais que j'y étais allé fort.
Ceci étant, la coupe commence à être vraiment pleine. Ces top-managers, qu'il s'agisse de Bellens, de Thijs, de Descheemaker maintenant, n'ont aucune limite. Aux postes qu'ils occupaient, avec les salaires qu'ils touchaient, on aurait pu croire que ces calibres auraient au moins le sens de l'état, la conscience que la fonction qui était la leur était d'abord orientée vers la défense du bien public. Au lieu de cela, que constate-t-on ? Que dès qu'ils en ont l'occasion, par conseils d'administration interposés, ils n'ont cessé depuis 15 à 20 ans de s'octroyer des avantages financiers en pagaille et de s'augmenter leurs salaires et émoluments. Et quand, enfin !, le pouvoir politique tente de mettre un terme à ces excès (des salaires incroyablement plus élevés que celui du Premier Ministre), alors les réactions sont immédiates. Qui d'attaquer en justice, qui de faire des déclarations fracassantes et injurieuses, qui de passer à la NV-A pour afficher son mépris.
Ce qui se passe ici est tout simplement abject et indigne. Je tiens par ailleurs à rappeler que ce "beau monde" est arrivé là où il se trouve, qu'il s'agisse de Descheemaeker (VLD), de Bellens (PS) ou de Thijs (CD&V) avec l'appui du monde politique, tous encartés qu'ils étaient. Quand on voit rétrospectivement le peu de considération que ce même "beau monde" a pour le monde politique (ce qu'on peut à la limite comprendre) mais aussi, ce faisant, pour la chose publique (et là c'est nettement plus grave), c'est tout simplement à vomir.
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 26 mars 2014
Pour un top manager fédéral que de se présenter sur les listes d'un parti dont le slogan de base est «België Barst» pose pour le moins question !
Il serait d'une évidence pour tout le monde que la moindre de ses décisions soit maintenant décortiquée à la lumière de ses convictions nationalistes flamingantes.
Ceci dit, qui en doutait ? Adolp Schouppe en son temps a déjà démoli le Rail en Fédération Wallonie Bruxelles au seul profit de sa "père patrie" durant bien trop longtemps... Il est temps de porter le fer ou cela fait mal et révéler au grand jour ces pratiques discriminatoires, cette nauséabonde discrimination, ces relents racistes qui sont le quotidiens dans bien des sociétés publiques et privées sous la coupe de flamingants qui les gèrent et qui sont pourtant dépendantes des 45% de part de marché de la Fédération Wallonie Bruxelles.
Faut -il rappeler le nombre de francophones travaillant dans certaines multinationales implantées chez nous ? Combien de cadres francophones encore présents dans ces sociétés françaises, hollandaises, allemandes, britanniques ou américaines ? 5 ou 10%..?
C’est tout simplement hallucinant qu’aucune réaction n’est de mise ! Imagine-t-on le tollé général flamand si une société couvrant le marché belge devait ignorer à ce point la communauté flamande et sur la forme et sur le fond en pratiquant une politique de recrutement à sens unique et en ne cherchant qu'à éviter les intérêts de cette communauté ?
Quid de la défense des intérêts vitaux de la Fédération Wallonie Bruxelles ? Pourquoi aucun politique n’ose frapper du poing sur la table en exigeant des quotas de futurs cadres dans des sociétés qui couvrent la Fédération Wallonie Bruxelles ? Devons nous encore et encore accepter ce statut de colonie qui est devenu le notre ? Et pour Coca Cola & Campina/Joyvalle par exemple c’est tellement facile d’en rendre la présence dans nos écoles ou dans la vie de tous les jours tellement plus difficile…
Il suffit de faire les recherches sur les autres sociétés "belges" et le bilan est tout simplement renversant !
Une bien belle mission pour un politique courageux qui souhaite faire parler de lui...Ou d'elle ! C'est le moment... et des milliers d'emplois en dépendent !
Écrit par : Philippe | mercredi, 26 mars 2014
@Tournaisien
Je ne comprends pas votre invective.
Les trois (Bellens, Thys, Descheemaecker) ont tous été recrutés en 2002-2003, par le gouvernement Verhofstadt I, qui estimait que certaines sociétés de l'Etat étaient mal gérées et qu'il fallait des gens "expérimentés" qui venaient du secteur privé.
Ainsi Bellens était CEO du groupe RTL, Johnny Thijs CEO de Interbrew et ensuite de Ter Beke et Marc Descheemaecker était CEO de groupe ISS.
Ils ont tous été attirés sous la promesse de gagner autant qu'auparavant, et ils ont tous eu un salaire équivalent à une même fonction dans le "privé".
Et puis dix ans après, tout à coup le gouvernement socialo-communiste Di Rupo Dernier change les règles et coupe leur rémunération en deux, dans le but de les voir partir.
Ils ont maintenant tous entre 57 et 62 ans. Ils ont donné leurs meilleures années à respectivement Belgacom, Bpost et NMBS.
Si vous étiez à leur place, vous ne sentiriez pas un peu trahis et amer?
Écrit par : schoonaarde | mercredi, 26 mars 2014
@ Philippe.
Bien vu ... à 1000 % avec vous.
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 26 mars 2014
"ces calibres auraient au moins le sens de l'état"... de l'État , Tourn' dites-moi que vous rigolez là...
tous ces types doivent partir aux bermudes vivre une vie merveilleuse devant leur tv favorite sinon bien sûr qu'ici on va les pendre avec leurs tripes pour au moins économiser le prix de la corde vu tous les frais qu'on a... espérons que ces déchets de l'humanité nous éviteront de les tuer, ces pauvres merdes, ah la la on est contre la peine de mort bordel de merde!
;^)
Écrit par : uit't zuiltje | jeudi, 27 mars 2014
We zetten nu al 100 jaar in koeien van letters Alles Voor Vlaanderen op een monument en jullie hebben het nu pas door?
Écrit par : Lieven | jeudi, 27 mars 2014
@schoon'
"Ils ont maintenant tous entre 57 et 62 ans. Ils ont donné leurs meilleures années à respectivement Belgacom, Bpost et NMBS.
Si vous étiez à leur place, vous ne sentiriez pas un peu trahis et amer?"
à ma propre place je me très trahis par ces mobutus (je pense à "l'afrique sans vrai homme d'État" de l'autre là...)de la privatisation des bénéfices et du foutage de la gueule de ceux qui paient les déficits
et pas si amer... c'est pour les chochotes ça, les mobutus, et les top-ménagères
Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 27 mars 2014
@ Schoonaarde
Toch !
Soyons sérieux. Ces trois "perles" en étaient arrivés à toucher des salaires doubles, si pas triples, de plus grands commis de l'état, y compris du premier ministre ... dont le salaire est lui-même d'environ 50% supérieur à celui du président des Etats-Unis et d'environ 25% supérieur à celui du président de la république française.
Auriez-vous oublié que, dans le même temps, les salaires du privé depuis dix ans ont plafonné, crise financière et économique oblige. Que par exemple le salaire moyen d'un cadre supérieur d'une grosse boîte n'excède plus aujourd'hui les 4.500 euros net par mois, alors qu'ils frisaient encore voici 15 à 20 ans les 6 à 7000 euros. Et je ne parle ici que de l'évolution générale des salaires dans le secteur privé, pas d'une boiteuse comparaison avec les salaires du secteur public ! Et vous voudriez (à quel titre, je me le demande) que cette évolution qui touche quasi tous les secteurs de l'activité économique épargne ces "top"-managers, d'ailleurs désignés comme je l'ai écrit par les politiques (pour jouer sur les deux tableaux, ceux-là sont décidément très fortiches).
Non très franchement ... sorry, mais je ne peux vous suivre sur votre raisonnement. Sur le fond (voire même sur la forme), la décision du secteur public de ramener leurs émoluments à des niveaux raisonnables me semble loin d'être hors propos, socialistes ou pas d'ailleurs (PS: Je ne suis pas -vous m'avez déjà lu- quelqu'un que l'on peut taxer de socialiste !).
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 27 mars 2014
@Uit
Vous voulez bien repasser votre message en français, néerlandais, anglais, allemand, espagnol ou italien. Je maitrise plus ou moins ces langues là, mais ce que vous écrivez ici, je n'ai vraiment rien compris . C'est du Buckowski bruxellois?
Merci, Dank U, etc.
Écrit par : schoonaarde | jeudi, 27 mars 2014
@schoon'
merci pour le "Buckowski bruxellois" trop d'honneur pour un FR du rand flamand, je ne tiens pas à vérifier que vous maîtrisez aussi (certainement mieux que moi d'ailleurs) les langues dont vous parlez
maîtriser tant de langues pour ne rien comprendre ?
bien sûr si "bukowski" correspond pour vous à un repoussoir social, merci encore plus, je n'ai aucun problème à être considéré comme inacceptable au mainstream flamand...
Écrit par : uit't zuiltje | jeudi, 27 mars 2014
@schoon'
réflexion faite, "je me très trahis par ces mobutus" est plus sauvagement ésotérique que "je me [sens] très trahis par ces mobutus" mais "sens", "sans", "nada", etc... c'est si futile tout ça... je voulais pas être exotérique, sorry
Écrit par : uit't zuiltje | jeudi, 27 mars 2014
La SNCB n'est plus fédérale...Autant savoir !
http://jn.lesoir.be/#/article/131557
Écrit par : Philippe | mercredi, 26 mars 2014
Répondre à ce commentaireDe qui se moque t'on ?
Johnny Thijs, l'ancien patron de bpost, a gagné 1.176.132 euros brut l'année dernière.
Les cinq membres du comité de direction de l'entreprise (Mark Michiels, Pierre Winand, Kurt Pierloot, Peter Somers et Koen Van Gerven) ont quant à eux gagné un total de 3,35 millions d'euros brut l'an dernier.
Écrit par : Philippe | mercredi, 26 mars 2014
Répondre à ce commentaireToujours plus fort ! ...
"La banque KBC a obtenu le 4 mars dernier un ruling fiscal, pour l’imposition des intérêts sur les prêts consentis à des filiales. Cet arrangement, qui permet de contourner les règles plus strictes sur la taxation des dividendes, a été pris en l'absence des membres francophones du collège du Service des décisions anticipées (SDA) du SPF Finances. Qui avaient informé leurs collègues de leurs vives réticences sur ce dossier. Ce ruling pourrait faire perdre plusieurs dizaines de millions d'euros à l'État."
Réponse des couilles molles politiques francophones de la Fédération Wallonie Bruxelles ?
Source: http://www.lecho.be/actualite/economie_politique_belgique/KBC_un_ruling_devient_dossier_communautaire.9482891-3154.art?utm_medium=email&utm_source=SIM&utm_campaign=MORNING_COMMENT
Écrit par : Philippe | jeudi, 27 mars 2014
Répondre à ce commentaireEt ce mépris des francophones continue...
Il est clair qu'il faudra un jour mettre dehors ces vestiges obsolètes d'une main mise flamande sur la Région Bruxelloise et sa périphérie ! La Région flamande ne doit tout simplement plus avoir de place chez nous...
http://www.lalibre.be/actu/belgique/la-ministre-de-la-justice-fache-les-avocats-francophones-5334343f357098d1ee699d14
Écrit par : Philippe | jeudi, 27 mars 2014
Répondre à ce commentaireSi vous parlez à un Flamand d’écheveau bureaucratique, de nominations politiques, de compromis complexes et d’immobilisme politique, à quoi pensera-t-il ?
"wat we zelf doen, doen we hetzelfde"
Source: http://www.lalibre.be/debats/opinions/la-flandre-cette-mini-belgique-5333444a357037d45390b9c0
Écrit par : Philippe | jeudi, 27 mars 2014
Répondre à ce commentaire@Philippe,
Quand vous aurez compris que la Fédération Wallonie-Brussel n'existe pas réellement et n'existera même plus officiellement (même rebaptisée) dans 10 ans, vous aurez fait un pas en avant.
Brussel et sa périphérie sont en Flandre et les Flamands sont l'ethnie dominante sur le territoire qu'on appelle "Belgique", avec le plein consentement des vrais décideurs. La Région Brusseloise va survivre sur le papier mais mènera une politique de capitale flamande pour la Flandre (ce qu'elle fait déjà).
La Wallonie va rester belge sur le papier dans une Belgique de papier mais en réalité elle mènera sa barque entre la France, le GDL, l'Allemagne et la Vlaanderen. Je vous rassure de suite (je sais toute l'horreur que ça peut susciter chez les Flamands francophones comme néerlandophones): il y a très peu de chances qu'elle soit rattachée à la France officiellement mais peu importe. Comme dirait Pierre Hazette, les accords sont là, signés depuis 20 ans. Dans le tiroir, en réserve. Le cas échéant, il suffit de les appliquer si les deux parties y trouvent leur intérêt.
Quand vous aurez assimilé toutes ces réalités, vous pourrez commencer à raisonner à partir des faits et pas à partir de vos souhaits et vous comprendrez que vos lamentations sont vaines. Vous verrez les choses plus sereinement plutôt qu'en vous faisant du mal inutilement à être perpétuellement surpris de ce qui vous arrive.
Le fait que vous soyez encore en train de nous parler de "Brussel et sa périphérie" en essayant de convaincre des flamingants m'indique que vous persistez dans l'anachronisme. C'est dommage pour vous parce que ce faisant, vous vous condamnez à la désillusion permanente.
Il faudrait une guerre civile pour inverser les tendances actuellement à l'oeuvre en België. Mais personne ne veut la faire. Les jeux sont donc faits. Même un démantèlement* de la farce européiste et de ses institutions décalées ne modifierait pas fondamentalement les rapports inter-ethniques en België, qui n'ont de toute façon pas le même niveau de gravité qu'en Crimée, en Géorgie, en Centrafrique, en Syrie, au Mali, etc.(ouvrez les yeux).
*Cette hypothèse n'est pas totalement exclue. Brussel n'est pas la capitale de l'Europe telle qu'elle est actuellement et réellement. C'est juste un lieu de parade et de représentation. Pour faire semblant. La vraie capitale, c'est Francfort (et derrière ça la zone New York-Washington-Boston). Le devenir du semblant d'Union européenne dépendra de la capacité des Américains à convaincre les Allemands de ne pas exagérer dans l'übermensch-attitude et à ne pas trop asphyxier et humilier la partie latine et slave du continent. Car L'Euromarkzone sans tous ces abrutis du club Med, c'est comme la België sans les Wallons: ça s'appelle la Flandre, tout simplement, et c'est vachement ch..... ant.
Comprenez bien que l'avenir monstrueux d'une clique qui n'a pas pas, jamais eu et n'aura jamais ses papiers en français à Londerzeel, ça a le poids d'un fétu de paille.
Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | jeudi, 27 mars 2014
Répondre à ce commentaire@Moins'
"la Fédération Wallonie-Brussel n'existe pas réellement et n'existera même plus officiellement (même rebaptisée) dans 10 ans"
perso je tiens le pari avec vous, sans problème, la belgique "n'existe pas réellement et n'existera même plus officiellement (même rebaptisée) dans 10 ans" c'est un truc qui dure depuis 1830
Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 28 mars 2014
moinsqueparfaitduconjonctif.... Je n'ai retenu de votre post, que j'ai pris plaisir à lire, qu'un seul mot : désillusion.
Ce mot est terrible de sens car il signifie plus encore qu'une déception, un désenchantement. C'est exactement le qualificatif que je recherchait !
Oui, il y a une forme marquée de "désillusion" vis à vis d'un état qui ne met plus sur que le même pied d'égalité ses citoyens que selon leur ethnie. Bafouer sa minorité historique, mépriser les Régions Voisines mais néanmoins nationales, bafouer le droit et les valeurs européennes... "Trop is te veel" !
En effet, j'ai mal à mon pays mais j'aime encore trop ces citoyens avec qui nous partageons les mêmes valeurs que pour un jour collaborer ou me coucher et en venir à écrire: "Quand vous aurez assimilé toutes ces réalités, vous pourrez commencer à raisonner à partir des faits et pas à partir de vos souhaits et vous comprendrez que vos lamentations sont vaines. Vous verrez les choses plus sereinement plutôt qu'en vous faisant du mal inutilement à être perpétuellement surpris de ce qui vous arrive."
Écrit par : Philippe | vendredi, 28 mars 2014
La Belgique entière aime les non dits, l'hypocrisie, la dissimulation et les protections.
- L'économie souterraine, ou économie au noir, représenterait (estimation) 63 milliards d'euros en Belgique, soit 16,4 pc de l'activité économique.
Certains chercheurs l’évaluent à plus de 20% du PIB (soit plus de 7% de pertes en recettes fiscales).
- En Belgique, la fraude fiscale est bien présente à tous les niveaux.
Elle est estimée entre 30 et 70 milliards par an.
- L'évasion fiscale belge (repérés en 2013 : environ 40 milliards en Suisse, r i e n qu' U N pays... ne parlons pas des autres...)
- Traitement fiscal très favorable dont bénéficient les plus hauts revenus
Le système fiscal semble avoir été construit pour assurer la dissimulation la plus complète des hauts revenus et des grandes fortunes.
De ce point de vue, les États-Unis apparaissent comme un État socialiste face au paradis libéral belge.
L’industrie de l’ingénierie fiscale permet aux plus chanceux (traités comme espèces protégées en Belgique) d’échapper à l’impôt, tout en continuant à bénéficier des services collectifs.(dont ils ne se privent pas, tiens privé oui mais)
Le financement de ces services est, quant à lui, assuré majoritairement par les petits et moyens revenus ou par les P.M.E.
Multitude de mécanismes permettant de requalifier les revenus du travail en intérêts, dividendes ou, etc...
Disparition des hauts revenus des statistiques publiques
Dès lors il n'est pas étonnant que les débats politiques sur les inégalités se concentrent sur la question s e c o n d a i r e du salaire des ministres, grands patrons ou administrateurs de société, alors même que ceux-ci sont largement inférieurs à ces revenus invisibles des évadés fiscaux, fraudeurs fiscaux et autres malfrats inciviques et ne représentent qu’une part minoritaire de la masse des hauts revenus.
Et cette situation résulte d’un choix c o n s c i e n t du monde politique (des communisssss on vous dit!)
Spécificité du système belge : si la majorité des contribuables y sont soumis à des prélèvements parmi les plus élevés du monde, la classe des rentiers, elle, bénéficie d’un régime particulièrement favorable, qui pourrait même faire des envieux.
En effet, si Mitt Romney avait payé ses impôts en Belgique, il aurait dû déclarer pour l’année 2009 moins de 2 millions de dollars de revenus imposables, contre 22 millions aux États-Unis !!! (USA communisssss on vous dit!)
Ses revenus déclarés se seraient limités et ses autres revenus (plus de 90% du total) n’auraient fait l’objet d’aucune déclaration au fisc et, ainsi, n'auraient été soumis au régime progressif de taxation de l’impôt sur le revenu.
Invisible ne veut pas dire transparent
Ils seraient, pour la même raison, restés invisibles aux statistiques publiques sur la distribution des revenus.
C'est ainsi qu'en Belgiek, on ne connaît pas la réalité économique de la population (répartition du pognon..).
C'est parfait, cela permet de cacher la particulière inégalité de revenus (d'où l'aspect sale de Brussel, ville du tiers-monde et fatalitas des habitants, des rats courent dans le métro au milieu des escaliers et des quais, ils traversent des bâtiments occupés - dont le Résidence Palace - pas graaaf peut rien faire... bientôt le retour de la peste?)
Pas d'hygiène ni de conscience.
Beaucoup d'impôts pas de services publics dignes du monde civilisé.
Le populo pense que nettoyer, s'occuper de l'hygiène publique.... c'est communiissssss! Le populo ne sort jamais de son 'tit pays.
Il se rendrait compte que les USA sont un pays communisssss, terrible, car il y a de l'hygiène p u b l i q u e! Figurez-vous, sacrés gôoochisss, va, ces américains!
C'est cela la "goed bestuur" ;-)
(qui y survit grâce à l'aveuglement du belgo de base qui voit des bolchéviques partout!)
Choix conscient de ce pays que d'aucun (aveugles, sourds et malheureusement pas muets!) appellent socialo-communiste.
Les blagues sur les belges seraient-elles en fait l'énonciation des réalités "cérébrales" du belge si moyen? Il est à craindre que oui.
Quand on lui montre un éléphant, le belge y voit autre chose (si tant est qu'il soit capable de voir plutôt que de croire, comme on lui a si bien appris à réagir par réflexes jusqu'à l'absurde le plus total, en lobotomisé parfait abreuvé de slogans et de médias particulièrement indigents entièrement fabriqués pour des demeurés virulents).
Para-logique un jour, para-logique toujours.
Dissimulation massive des inégalités.
Oui, mais du socialo-communisssss qui pratique une politique fiscale plus à droite...que les Républicains US.
Voilà-t-il pas que Bush (comparé aux "socialissss" belges) est un fieffé gôchissss!
Et oui.
Qu'importe, le belge croit. Chut, ne le réveillez pas.
Bonne nouvelle dans cet Etat socialo-communisss qui exagère sur les services (?) publics : nous sommes en bonne voie.
L'espérance de vie a r e c u l é en 2012. Enfin, bientôt nous pourrons rejoindre le tiers-monde. Nous sommes parfaits. Nous.
Écrit par : Démocrate | vendredi, 28 mars 2014
Répondre à ce commentaireEn effet, Democrate, constats imparables...
- Aux USA, on a mis des banquiers en prison. Ici, les "licenciés en sciences économiques" de la KUL sont promus à la tête des banques nationaaaaal.
- Aux USA, selon les États, on peut être amené à payer variement beaucoup d'impôts, contrairement à ce qu'on croit.
- Aux USA, l'espérance de vie (comme l'obésité, d'ailleurs) est très élevée, en dépit des légendes qui ont cours ici sur les services d'urgences privés qui laisseraient crever des bataillons d'Américains soi-disant non assurés avec leur coma diabétique sur le trottoir et de la dénutrition généralisée qui frapperait la population américaine faisant la file au coin de la rue pour avoir son bon alimentaire (contrairement au Belgium mondialement reconnu pour les caractéristiques inverses bien sûr).
Ah oui, anecdote sur le civisme: ici, quand vous vous vantez d'avoir plein de musique et de films téléchargés hors droits d'auteur sur le Net, vous passez tout de suite pour un petit malin qui a accès aux bons filons. Ca donne carrément du prestige. Vantez-vous de faire ça en société aux States (je ne dis pas que ça n'existe pas, je parle de prestige social) et vous passerez pour un super-pignouf, voire pour un pur délinquant.
Autant se vanter d'avoir des chaussettes trouées car c'est le genre d'économies qui permet de partir à Malaga avec Rananère.
Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014
Répondre à ce commentaireUIt',
Il y a au moins des choses sur lesquelles nous pouvons être d'accord.
Philippe,
Je pense que vous vous trompez mais vous faites ce que vous voulez. Faire d'abord les bons constats, ce n'est pas se coucher. Toute action que vous entreprenez à partir de constats faux va forcément échouer et vous mener à la désillusion, c'est tout.
Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014
Répondre à ce commentaireSi je suis certain d'une seule chose c'est bien que je n'ai pas le monopole d'une vérité ;-)
Écrit par : Philippe | vendredi, 28 mars 2014
Moi non plus, mais le fait est que quand il pleut, il pleut. Vous pouvez affirmer, le contraire, bien entendu. C'est votre droit mais je crois que ça ne changera rien. Vous pouvez aussi prendre votre parapluie, tout simplement. Comme vous voulez!
BHV a été scindé et il n'y a pas eu d'élargissement.
Je n'ai rien inventé, les données sont là, le fait est établi.
Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 28 mars 2014
Écrire un commentaire
NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.