vendredi, 14 août 2009

Madame Herman Van Rompuy n'aime pas les Francophones de la périphérie. (MISE A JOUR)

Imagine-t-on Carla Bruni reprocher aux Corses un prétendu caractère remuant ? Ou Mme Berlusconi se moquer de la soi-disant « paresse » du Mezzogiorno ? Ou encore Mme Zapatero fustiger la proverbiale arrogance des Basques, ou le manque d’empressement des Catalans à parler l’espagnol ? Non ! Impossible ! C’est pourtant bien ce que vient de faire Mme Herman Van Rompuy, aka Geertrui Windels, dans le magazine Humo, l’équivalent du Télé Moustique. Non seulement, elle refuse aux Francophones le droit à la libre circulation et à la libre installation dans leur propre pays, mais en plus, elle les présente comme des méchants, et s'il y a la frontière linguistique, c'est bien fait pour eux !

(NOTE : suite à deux commentaires, dont un m'accuse de flamandophobie, j'ai mis à jour la traduction de la déclaration de Mme Van Rompuy en y ajoutant une phrase sensée limiter la portée de ses dires, mais qui à mon avis confirme ce que j'écrivais.)


Le moins qu’on puisse espérer, en Belgique, quand on a un premier ministre (l’homme qui dirige de fait notre pays), c’est que son entourage tout à fait immédiat, son épouse en l’occurrence, s’oblige à un minimum de sens national et s’abstienne de propager dans les journaux néerlandophones des critiques forcément ethniques envers « l’autre communauté » pour justifier les actes des « siens ». Or, dans Humo de cette semaine (met dank aan Wanda voor het vermelden van het artikel), elle porte des accusations précises sur les Francophones (de la Périphérie) partant de quelques exemples « vécus » à Rhode-St-Genèse. Le portrait qu'elle dresse part du principe que les droits des Francophones de la périphérie sont dépendants du « respect » qu'ils « doivent » aux Flamands (selon elle « autochtones » — alors qu'elle même vient de Flandre orientale !) Sa vision exclusivement communautaire est tout simplement choquante.

En Franstalig dans le texte.
Pour que chacun comprenne, voici l'extrait du texte mis en ligne par le journal Humo. "(Je suis) née à Ruien, Flandre orientale, mais j’ai grandi à Courtrai, Frandre occidentale. Déménager à Rhode-St-Genèse fut un choc culturel. Comment aurais-je pu savoir que c’était une question aussi sensible, de parler néerlandais en périphérie bruxelloise (1) ! Peu après mon arrivée, je marche dans la rue, et des enfants se traitent mutuellement de « sale Flamand » (2)! Je n’en croyais pas mes oreilles. Celui qui n’habite pas dans la Périphérie ne comprend pas ce qui nous énerve. Vous avez des Francophones qui ouvrent un restaurant ici à Rhode et refusent de parler un seul mot de néerlandais (3). La carte : unilingue français. Bon, nous allons y manger, nous y parlons clairement néerlandais, mais du patron, nous n’obtenons aucun mot de néerlandais en retour. Pas un mot ! Je dis toujours aux Francophones de Rhode : ‘Il n’y aurait jamais eu une frontière linguistique si vous aviez montré du respect pour la population locale.’  (4) On récolte ce que l’on sème. Un Flamand n’aurait pas l’idée d’ouvrir un restaurant néerlandophone dans les Ardennes. Les Francophones le font dans la Périphérie et nous traitent de racistes ! Heureusement, il y en a aussi qui font effectivement un effort et prennent ombrage de ce comportement grossier (6)» (Geertrui Windels, épouse de Herman Van Rompuy, dans Humo, cette semaine)

Décorticage manuel.
(1). Tout d’abord, comme je l’ai expliqué par ailleurs, Rhode-St-Genèse n’est pas une commune unilingue néerlandophone. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’on éprouve un choc culturel quand on vient de la Flandre « unilingue ».

(2). S’il est désolant d’entendre des enfants se qualifier mutuellement de « sales flamands » ou de « stomme waal » (mais la Circulaire Peeters a aussi ce genre d'effets pervers), que dire des adultes qui de temps en temps se promènent avec des amis de M. Maddens (le VVB et le TAK) et de la N-VA (membre du gouvernement flamand avec le parti de M. Van Rompuy) dans Rhode-St-Genèse en criant « Du cyanure pour le FDF », « Wallons dehors » ; « Rats français, roulez vos matelas » ? Que dire de l'éminent membre du parti de son mari qui croit savoir publiquement que les Francophones ne sont « apparemment pas en état intellectuel d'apprendre le néerlandais » ou qui compare la radio publique française à la « Radio Mille Collines » génocidaire, refusant même ensuite de s'en excuser ? Que dire de M. Bar De Wever qui répète complaisamment que les Francophones de la périphérie sont des immigrants au même titre que les Marocains ou les Turcs ? Qui est responsable ? L'enfant qui répète ou l'adulte qui discrimine, qui sépare, qui insulte publiquement ? Le constat du racisme chez les jeunes est triste, pitoyable même. Mais il est hallucinant que le plaidoyer de l'épouse du premier ministre vise des petits mal élevés francophones, omettant les petits mal élevés flamands, et surtout les adultes proches du parti de son mari qui s'en donnent à cœur joie sur les ondes.

(3). L’incapacité ou la mauvaise volonté de certains à parler néerlandais peut bien énerver la Première Dame (en matière de pouvoir) de Belgique, ils ont néanmoins parfaitement le droit de ne pas utiliser le néerlandais. C'est une question de respect de la Constitution. Celle-ci précise qu'en toute circonstance, l'emploi de langues est libre (elle dit : « facultatif »). C’est évidemment stupide de ne pas parler la langue utilisée par 40% des habitants du cru, surtout quand on est commerçant, mais on ne peut en aucun cas s'en scandaliser « politiquement », sauf à admettre que la Constitution n'est plus valable… Je me demande donc de quel droit, et dans quel but, Mme Van Rompuy dissémine en Flandre l’idée qu’un restaurateur de la Périphérie qui refuse (ou est incapable) de parler néerlandais ferait quelque chose de mal ! Car si ce n’est pas illégal, en quoi est-ce mal, irrespectueux, insultant ? Le mari de Madame a juré de respecter la Constitution. Ce n’est visiblement pas le cas de son épouse (reconnaissons qu'elle n'y est absolument pas tenue, elle est totalement libre en effet). J’ajoute que le cas dont elle parle est visiblement isolé. Qu'en plus, il y a des quartiers presque exclusivement francophones à Rhode (et d'autre presque exclusivement néerlandophones) et qu'il y a aussi, dans les communes à facilités (à majorité francophones) ou à Bruxelles (à très forte majorité francophone) des cafés où l'on ne parle que néerlandais !

S'adapter ? Comment ça, s'adapter ?
(4). Ici, Mme Van Rompuy fait un exercice assez étonnant de communautarisme : elle traite les Francophones de la commune bilingue (largement majoritaires dois-je le répéter) comme des gens censés « s’adapter » à une population « autochtone » qui serait néerlandophone. Drôle de conception de la nationalité ! Ainsi donc, un Francophone doit « montrer du respect » aux néerlandophones qui habitent cette commune directement connectée à Bruxelles ? Outre qu’encore une fois, aucune loi n’impose un tel « respect », il me semble qu’une telle notion ne peut provenir que de l’idée que ce territoire appartiendrait à des « autochtones » forcément néerlandophones ? Et que ces « Néerlandophones d’origine » seraient d’une telle supériorité morale qu’on devrait leur montrer des signes particuliers de « respect » ?  Et je ne parle même pas de la « punition collective » qu’elle suggère : comme « nous » (la « race » francophone) n’avons pas montré ce « respect » à « vous » (la « race » flamande), nous avons été logiquement punis par l’établissement d’une frontière linguistique ! Elle le dit elle-même : « qui sème le vent récolte la tempète ». Et ça, évidemment, c'est uniquement les Francophones. Mais moi, Madame, qui parle systématiquement néerlandais avec tout Néerlandophone, à Bruxelles comme en Espagne, comme dans les Ardennes, comme en Chine ? Qu’ai-je fait, et qu’ont fait tous mes semblables pour mériter votre mépris et votre punition collective ? Sachez qu'il n'y a pas le « bon » francophone qui parle néerlandais et le « mauvais » qui ne le parle pas : il y a chaque citoyen de ce pays qui parle ce qu'il veut, quand il veut, poli ou pas, idiot ou pas : on a droit, dans ce pays, à être si con qu'on refuse de parler une langue qu'on connaît parfaitement, peu importe qu'on soit francophone ou flamand. Et étonnamment, il y en a qui s'en donnent à cœur joie « chez vous » aussi !

(5). Je ne vois pas le rapport entre ouvrir un restaurant dans une commune bilingue, à 5 km du centre de la capitale bilingue et faire « ce qu’un Flamand ne ferait jamais », soit ouvrir un restau néerlandophone dans les Ardennes (j'invite toutefois Madame à aller dans les Ardennes, elle est très mal informée, visiblement !) Ces affirmations-là ne reposent sur rien : il existe, en Espagne, des villages-vacances où l’on ne vous parlera que néerlandais ! J'en ai connu, petit, dans le Sud de la France. Quand à Bruxelles, je peux vous y montrer au moins un café-brasserie (mais il y en a sûrement d'autres) où l’on ne m’a pas parlé français du tout (parce qu'on ne le savait pas ? Parce qu'on ne voulait pas ? Contrairement à Mme Van Rompuy, je laisse le bénéfice du doute). Or, à Bruxelles, il y a 95% de Francophones, et à Rhode, il n’y a que 40% de Néerlandophones. Vous saisissez la nuance ? Je note avec tristesse que Mme Windels-Van Rompuy écrit « un Flamand n'aurait pas l'idée de (faire pareil) », autrement dit, qu'il existe une différence de « qualité humaine » entre un Flamand et un Francophone. Elle s'étonne après de semblables déclarations d'être traitée de « raciste » ? Il y a bien des pays où on le serait à moins !

(6) Mme Van Rompuy désigne les « bon Francophones », à savoir ceux qui parlent néerlandais, et qui adoptent le point de vue flamingant. Elle traite aussi de grossiers les Francophones unilingues ou qui refusent de parler néerlandais dans les communes à facilités. Je vous laisse juges de cette attitude.

Tous égaux, mais les Flamands un peu plus…
Mme Van Rompuy est sortie de façon tout à fait scandaleuse de la neutralité que les Francophones sont en droit d’attendre d’une épouse de premier ministre (même si on n'a pas le droit de l'exiger — elle est libre de ses déclarations bien sûr), d’autant que depuis des décennies, celles-ci (et ceux-ci) sont systématiquement néerlandophones… Si cet esprit communautariste et ce manque de considération pour les Francophones est partagé par les autres membres de la famille, autant conclure que nous sommes dirigés par des gens qui ne nous apprécient visiblement pas du tout. Mme Van Rompuy estime encore qu’en tant que locutrice néerlandophone, même si elle vient d’une toute autre province, son droit linguistique à Rhode est supérieur à celui des habitants de plus longue date si ceux-ci sont francophones ! Drôle d’équité, drôle de différenciation ethnique, drôle d’apartheid. Au sommet de l’état !

Eh bien, non ! Nous n’avons pas à montrer ce « soi-disant respect » dans les communes à facilités envers les Flamands sous prétexte que la commune fut néerlandophone. Parce que quand elle l'était, elle comptait 800 habitants, dont les descendants sont partis entre-temps, et que son bourgmestre suppliait alors les Francophones par prospectus interposés (en français exclusivement) de venir s'y installer pour enrichir son bled rural. Nous n’avons même pas de respect à montrer dans la « Flandre unilingue » quand un Flamand nous vend son terrain ou sa maison ou nous loue un appartement : nous payons, nous sommes imposés, nous sommes dans notre pays. Il n'y a rien d'autre à devoir. Et c'est exactement pareil pour les Flamands qui viennent habiter en Wallonie. Ils sont citoyens et parlent la langue de leur choix ! Et tant pis s'il nous faut ensuite l'anglais pour nous entendre. Le « respect » qui consiste à apprendre la langue de l'autre est une bien belle idéologie, mais elle n'est applicable à personne dans ce pays, et il va falloir le faire savoir. Nous avons le droit, en tant que Belges, francophones autant que néerlandophones ou germanophones, de nous installer n’importe où en Belgique, d'Ostende à Arlon (et ailleurs en Europe), d’y ouvrir un commerce, et de ne pas parler la langue locale ! C’est un droit constitutionnel. Et s’il ne vous plaît pas, Mme Van Rompuy, militez pour qu’on abolisse la liberté linguistique dans ce pays, et par la même occasion, la liberté de mouvement des choses et des personnes en Union Européenne, parce que votre attitude est de cette exacte nature qui crée les différenciations raciales et les conflits ethniques. Et votre philosophie est à l'opposé de celle de la Libre Circulation des Biens et des Personnes. Or, que cela vous plaise ou non, l'Europe, c'est ça !

Comme Herman Van Rompuy est peut-être la dernière chance de cette nation, que ce soit l’épouse de cette dernière chance qui vienne, une fois de plus, fustiger le Francophone et sa prétendue « mauvaise volonté » et son soi-disant « manque de respect », voilà au moins qui devrait faire réagir la presse du Nord, s’il y a encore une opinion là-haut et celle du Sud, s’il y a encore la force de réagir ici-bas. Mais jusqu'ici, et c'est encore ça le plus triste, je n'ai encore lu aucune critique quant à cette interview, ni en Flandre, ni en Belgique francophone ! Ça nous fera au moins un point commun. Un pénible point commun.

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Commentaires

Avez-vous pensé à envoyer ce billet sous forme de courrier à l'intéressée, avec copie à son mari?

Écrit par : didier | vendredi, 07 août 2009

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"Un Flamand n’aurait pas l’idée d’ouvrir un restaurant néerlandophone dans les Ardennes"

Qu'elle {insulte effacée par l'hôte de ce blog}, cmment peut on se fourrer le doigt dans l'oeil aussi loin ! Suffit de fréquenter les campings justement dans les Ardennes pour se persuader du contraire. On y est servi en neerlandais, la carte est en neerlandais, et on n'y comprend pas toujours le francais. Mais on se debrouille, on fait des gestes, on est pas des veaux et alors que pourtant en Ardennes, 99% de la population est francophone (presque comme à Rhodes tiens !!!!), il n'y a JAMAIS eu de francophone pour aller y jeter des oeufs pourris, y murer l'entree ou défiler deant le bras levé en chantant le chant wallon révolutionnaire, la petite gayolle.

Écrit par : kermit | vendredi, 07 août 2009

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Le jour où la Belgique se séparera, les communes à facilités feront sécession dans l'heure. A part déporter et/ou exterminer la population locale, je vois mal comment la flandre pourra faire pour garder ces communes dans son giron. Et madame Van Rompuy, toute femme de 1° ministre qu'elle est, qui visiblement ne supporte pas le cosmopolitisme de notre capitale, n'aura plus qu'à retourner dans sa flandre profonde se regarder le nombril en vlaams, si elle veut garder la nationalité flamande.

Idem pour Bruxelles, et je pense que s'il y a quelques velléités annexatoires flamandes par la force, on verra probablement fleurir une sorte d'IRA francophone qui rendra bien difficile le maintien des "institutions" flamandes à Bruxelles. On verra voler les cocktails Molotov...

Et je vois assez mal comment, en cas de scission, la flandre pourrait récupérer les communes à facilités et Bruxelles, car même en utilisant la force de notre armée bedonnante ou leurs milices "takiennes" ou "vortpostiennes", je ne pense pas qu'ils pourront soumettre à moyen ou long terme la population essentiellement francophone de Bruxelles et des communes attenantes. Surtout après avoir mené une telle campagne vexatoire vis à vis de la population francophone depuis quelques années. Je ne connais pas un seul francophone qui n'est pas écœuré jusqu'à la nausée de l'attitude flamande. Certes, ils ne le crient pas sur tous les toits, mais il suffit d'en parler un peu pour voir que le ressentiment, encore fort pudique, est très vif. Le jour où le couvercle de la marmite sautera, il sera trop tard pour la flandre. La résistance armée est quelque chose qu'on retrouve surtout dans les populations latines et fort peu chez les germains, qui ont plus l'habitude de suivre, on l'a vu lors de la dernière guerre...

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 07 août 2009

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allez, allez,

1) Madame n'est pas la première dame de Belgique, nous ne connaissons pas ce concept... sa fonction publique est nulle.
2) Sint Genesius Rhode n'est pas une paroisse bilingue, c'est une commune flamande avec des facilités pour le s francophones. Le nombre de francophones y est croissant.
3) La quasi totalité de la Flandre pense comme madame... et bon nombre de francophones aussi. Les vrais fossoyeurs de la Belgique sont ceux qui ne respectent pas la langue locale ou ne font aucun effort de s'adapter... au nord comme au sud. C'est le manque de respect qui tue notre nation.

Écrit par : wanda | vendredi, 07 août 2009

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Mon bon Kermit, merci de remplacer les insultes directes. ("quelle conne") par une périphrase ou une note d'humour. C'est plus drôle et je ne suis pas obligé de modérer.

Chèr(e) Wanda,
1. Le rôle de Première Dame n'existe dans à peu près aucun pays. Cela n'empêche pas Mme Van Rompuy d'être l'épouse du premier ministre, et par la force des choses, ses déclarations ont plus de force que celles de Jan met De Pet (Jean à la Casquette - équivalent flamand de Monsieur Toulmonde). Vous ne vous y êtes pas trompé(e) en la mentionnant en commentaire.
2. Mais non, nergens. Je rappelle que pour la Constitution, LA LANGUE EST FACULTATIVE, sauf pour l'administration et la justice. Autrement dit, il n'y a aucune obligation à connaître ou parler néerlandais pour habiter une commune flamande. La Région flamande n'a de flamand que son administration et sa justice (et encore, pas sur BHV). Une fois encore, vous confondez deux choses.
3. Je ne sais pas combien de Flamands pensent comme madame, mais visiblement vous avez fait le compte. Il n'y a nulle part de « langue locale » à respecter. CE N'EST PAS DEMOCRATIQUE. On n'a pas à avoir une caractéristique quelconque pour habiter quelque part, fût-ce l'envie ou la capacité à parler une langue ou non.

Je trouve idiot d'habiter un lieu dont on ne parle pas la langue. Cet effort mérite vraiment d'être fait. Mais au même titre qu'à Bruxelles, on peut habiter et vivre sans connaître aucune des langues nationales et que ça ne choque personne, il serait inadmissible qu'on pose des conditions particulières à l'habitat en Périphérie.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 août 2009

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Plutôt que de visiter l'Australie de long en large, je suggère à Mr Van Rompuy d'emmener Madame dans nos Ardennes l'an prochain. Peut être alors reverra t'-elle son jugement, si du moins elle retire ses oeillères.
Manifestement, elle connait très mal son pays (oui, oui Madame, les Ardennes font aussi partie de votre pays).
Je peux par exemple lui conseiller un très joli établissement à Corbion sur Semois ou elle ne sera nullement dépaysée puisque tant la carte que le patron sont unilingues dans sa langue maternelle. Et ce n'est qu'un seul exemple.
Croyez-vous qu'il y a des manifestations en rue à Corbion ? Pensez-vous que la population locale a créé une boite mail de dénonciation ??
On s'en f....
Mme Van Rompuy a juste perdu l'occasion de se taire.

Écrit par : Paul Laurent | samedi, 08 août 2009

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Marcel, je vous adore mais l'incohérence de ton raissonement m'échappe totalement...

vous dites:

"Je me demande donc de quel droit, et dans quel but, Mme Van Rompuy dissémine en Flandre l’idée qu’un restaurateur de la Périphérie qui refuse (ou est incapable) de parler néerlandais ferait quelque chose de mal ! Car si ce n’est pas illégal, en quoi est-ce mal, irrespectueux, insultant ?"

au même temps vous sortez dans "walen buiten" l'histoire du train ou un conducteur ou je sais pas qui refuse de vous parler en français ou vous dit que vous devez parler néerlandais......

donc je vous demande:

"Je me demande donc de quel droit, et dans quel but, Marcel Sel dissémine en Wallru l’idée qu’un flamand de la Périphérie ou le reste de la Flandre qui refuse (ou est incapable) de parler français ferait quelque chose de mal ! Car si ce n’est pas illégal, en quoi est-ce mal, irrespectueux, insultant ?"

chercher l'erreur.... n'est-ce pas....

Marcel, vous êtes sans doute un homme très intelligent doué à aider à faire basculer les choses dans l'esprit de la compréhension mutuelle... je le trouve très dommage pour vous que vous gachez votre temps en montrant aux "gens" tout ce qui va mal entre les communautes au lieu de "build bridges"... vous pensez qu'en sortant Borms, De Clerq, Voorpost, TAK etc.... que vous allez montrer la lumière aux flamands parce qu'ils ne comprennent pas leur indoctrination par les maudits flamingants..... c'est totalement contraproductif et me fait, comme flamand modéré, très faché car j'ai rien à voir avec ces groupuscules fachés....

pick your battles .... vous êtes pas en bonne route sur votre blog...

Écrit par : des | samedi, 08 août 2009

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Imagine-t-on Carla Bruni reprocher aux Corses un prétendu caractère remuant ?

http://www.dailymail.co.uk/news/article-509247/The-French-miserable-Sarkozys-Napoleon-says-lover-wife-Carla-Bruni.html

Écrit par : Lieven | samedi, 08 août 2009

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Mais Des, puisque je vous dis que je vais sans problème boire un verre dans un café de Bruxelles où l'on ne parle que néerlandais, et que je trouve, en plus, que c'est une excellente occasion de parler la langue de la majorité du pays, vous devriez comprendre qu'il n'y a pas pour moi deux poids deux mesures.

Je trouve ridicule d'ouvrir un café ou un restaurant unilingue où que ce soit, mais c'est le droit de chacun et je respecte donc tout autant un restaurant unilingue flamand à Linkebeek ou à Waterloo. Je répète que ce n'est pas commercial, ce n'est pas intelligent, ce n'est pas sympathique, mais c'est un des aspects des choses. Apparemment, c'est le seul que voit Mme Van Rompuy, et ça, c'est mal.

Vous devriez comprendre que cibler le Voorpost, c'est exactement l'opposé de cibler les Flamands modérés (dit is uiteraard ook een iets te algemene concept :-) )
Donc, quand je dis que Kris Peeters utilise, au niveau communautaire, une doctrine trop proche de l'extrême-droite, cela ne signifie pas du tout que celui qui a voté pour Kris Peeters est « complice ». En gros, le Flamand modéré va occulter le côté communautaire de son vote (il va voter CD&V pour des tas d'autres raisons), mais le Francophone ne voit que ce côté communautaire, parce que c'est celui qui, dans le vote de Flandre, a une influence (forte) sur le Sud et l'état lui-même.

Mais je répète souvent que je ne critique pas les Flamands en tant que population, mais uniquement les agissements de leurs partis. Ce sont des Helpze et Co qui font l'amalgame en disant que la Flandre est à 100% derrière ces théories. Or, l'OVLD a quand même eu le haut du pavé fédéral pendant 8 ans avec un belgicanisme assez ferme (sauf Keulen, of course). Je ne crois pas que le Flamand modéré ait tant changé du mai 2007 au 10 juin ! N'est-ce pas, Des ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 août 2009

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Ce blogue est d'une nécessité publique. Sa lecture devrait être rendue obligatoire. Bravo à Marcel. Je ne souhaite qu'une seule chose: la continuation de son activité. Parce que c'est dans la durée qu'il percera à la hauteur de son mérite, de son courage.

Écrit par : francophonedebruxelles | samedi, 08 août 2009

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@Des : j'avais oublié : dans Walen Buiten, je parle d'un monsieur qui, le lendemain des élections de 1994, m'a reproché dans le train de Bruxelles-Anvers, après Malines (où il était monté) de lire un journal francophone en Flandre. Cette histoire m'est vraiment arrivée. Par contre, il ne m'est jamais arrivé qu'un Flamand refuse de me parler français en Flandre : si je parle néerlandais, c'est pous l'utiliser quand je rencontre des néerlandophones, où que ce soit dans le monde, a fortiori en "Flandre" !

@Lieven : well done ! Toutefois, je parlais de critiquer une partie de la population. Carla n'a pas fait une critique discriminatoire mais globale et à l'époque, sa relation avec Sarkozy n'était qu'une rumeur.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 09 août 2009

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Cher Marcel,
Merci pour votre aimable pugnacité - d'autant plus que celle-ci me semble s'établir sur une pertinente connaissance de notre fouillis national et que - (sans fausse galanterie...) - votre style présente une agréable fluidité à la lecture.

Si l'intervention courroucée de Mme la Première paraît fort inadéquate, j'aimerais quand même souligner que ce désastre est aussi - et surtout - le fait d'un média insipide qui n'a finalement rien trouver d'autre pour remplir ses colonnes.
La vraie tristesse de cette "affaire" vient donc aussi d'un fait rédactionnel lamentable, et l'on peut se demander à quelles motivations saugrenues peut bien répondre le besoin d'en publier de pareilles.
Quand on a un brin de dignité journalistique, on s'abstient de rouler dans la facilité poujadiste - mais celle-ci est hélas beaucoup trop rentable pour des crétins qui n'ont rien compris à l'invention de Gutenberg.

S'ils le font, il faut croire qu'ils s'y retrouvent et que - globalement - "ça marche".

Tous les régimes à bout de souffle ont - d'une manière ou d'une autre - régulièrement usé de cette distillation du pseudo mensonge : et j'ai de plus en plus l'impression que la fougue flamande commence tout doucement à tirer ses derniers boulets. Ils n'ont plus grand-chose d'autre à se mettre dans la glotte.
Tout se passe comme s'ils devaient absolument "gueuler" leur haine et leur revanchardise - comme on le voit souvent dans les mauvaises querelles de bistrot - signe (peut-être) de ce qu'ils seraient de plus en plus mal à l'aise sur le vrai fond ?

Quand on a un tant soit peu raison, on n'éprouve jamais le besoin d'être aussi platement insipide et commun.
Si l'épouse d'un Premier doit se mettre à larmoyer comme une enfant sur ses minables expériences linguistiques, on peut se demander avec quelles intuitions l'intelligentzia flamande compte un jour jouer un rôle politique déterminant - et se rendre un peu crédible au niveau international.

Tout cela est nettement en-dessous du niveau des pâquerettes et, ce qui est le plus étonnant, c'est qu'on ne trouve pas de véritable réaction du côté de leurs penseurs pour mettre un peu de dignité dans les prétentions de cette Flandre, faussement gémissante.

Romain Gary a dit un jour :
"Le Patriotisme, c'est l'amour des siens. Le Nationalisme, c'est la haine des autres ".

"I had a dream..."
Je rêve d'un jour où la Flandre - pour réaliser ses aspirations - n'aurait plus besoin de bassiner son électorat abusé (pléonasme) avec cette revanchardise, par ailleurs subtilement tisonnée et entretenue.

Mais il faudrait - pour cela - que ses instances politiques cessent d'y trouver tant d' avantages.

Y'a du boulot !
Leucolenos

Écrit par : Leucolenos | lundi, 10 août 2009

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Buongiorno Marcello,

Vous semblez de mettre beaucoup d'importance aux mots de Mme Van Rompuy, alors qu'elle ne dit rien d'autres que beaucoup de francophones faites depuis longtemps (zavez-vous que les conducteurs de taxis a Zaventem ne parler que du neerlandais, que dis-je du flamand! Et ca a pein a 3 km de bruxelles deuxieme ville francophone mondial, nom d'un pipe!).

Elle n'a pas dit des choses racistes ou meme "scandalleux", elle a exprimene ses sentiments qu'elle a eu quand elle est demenager vers Rhode (ce qui ne date pas de hier je crois). Elle n'a pas dit qu'elle etait choque parce qu'ils parlaient francais, elle etait choque par les reactions qu'elle a eu parce qu'elle a parle le neerlandais a Rhode: commune a facilite, certainement pas commune unilingue francophone. Vous semblez vouloir detourner ses mots. Vous en faites un analyse de plusieurs alinea et vous estimez qu'elle fait part de la "grande machine a desinformation flam(ing)and". Elle n' a pas qualifie les francophone de Rhode de migrants, elle n'a pas doute leur capacite intellectuel, etc.
Vous faites des amalgames gratuites et puis vous fustigez qu'on lit pas de critques dans la presse, peut-etre que personne a part de vous avez lu cette citation en tant que "manifeste pour l'assimilation de francophone de Rhode"?

Écrit par : Pieter-Jan | lundi, 10 août 2009

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Comme je m'appelle Jean, à propos de l'Azerbaïdjan, voici une violoniste qui jette des ponts, comme l'a dit un des intervenants (Des denk ik), entre des civilisations aussi conflictuelles que l'Iran et les Etats-Unis du temps de George Bush. Sabina Rakcheyeva étudie aussi la diplomatie culturelle:
http://www.youtube.com/watch?v=Alf1EmIPycg
Désolé pour ceux qui n'aiment pas la musique classique ou Jazz ou Mugham (en Azerbaïdjan) mais elle a un site intéressant sous son vrai nom.

J'ajoute Annelies Dille, cantatrice, qui a eu José Van Dam comme professeur:
http://www.youtube.com/watch?v=lbto2_ytDS0

Désolé aussi de ne pas maîtriser l'informatique comme les autres bloggeurs.

Je ne rentrerai pas loin dans la discussion cette nuit mais il est connu que Humo est fait pour choquer l'opinion et faire rire. Je ne connais que ce que je connais mais dans ma division au travail quasi tous les francophones se sont mis à parler le flamand, spécialement dans ces dernières années troublées politiquement et les flamands se débrouillent tous au moins un peu en français quand ils ne deviennent pas carrément excellents en peu d'années.
Une certaine presse joue un rôle dommageable pour tous.

Une certaine politique joue le même rôle mais il y a encore et toujours un cordon sanitaire...

Pour ma part ma famille, d'origine germanophone s'est faite traiter de sales boches dans son enfance et sa jeunesse et cela allait jusqu'à des combats sérieux dans le chef des représentants masculins de la famille. Je comprends donc un peu certaines réactions.

Il vaut parfois mieux être non informé que mal informé dit-on sur la grippe aviaire. N'en est-il pas ainsi sur tous les sujets? Je ne lis quasi plus les journaux mais j'ai un sourire pour tout le monde dans mon service et le nombre de jeunes qui ne répondent pas au bonjour ou goede dag est malheureusement croissant.

Tout n'est-il pas une question de respect mutuel?

La langue flamande gagnerait à être parlée plus souvent en beschaafd Nederlands devant les francophones désireux de se lancer dans la langue de Vondel en évitant autant que possible les fautes. Mais les particularismes locaux ont leur droit partout. Marcel le dit bien.

Le peuple flamand a d'abord souffert de ne pas avoir sa langue reconnue, permise, la blessure est encore là mais si vous voulez faire plaisir à un flamand, interpellez le en flamand et il vous répondra en français. C'est d'ailleurs là qu'a été ma plus grande difficulté à apprendre à le parler. Et comme mes chefs flamands voulaient tous apprendre le français, je me suis dévoué comme professeur. Finalement mon chef gantois actuel parle flamand une semaine sur deux avec moi, français l'autre semaine. Comme cela nous apprenons l'un de l'autre. Il y avait aussi une Allemande dans l'ancien bureau, très forte en anglais, et nous nous échangions régulièrement des infos sur les langues que nous connaissions le mieux. On s'appelait entre nous "het talenbureau".

Quand mon chef lit la presse d'un côté ou de l'autre de la frontière linguistique, il dit qu'il comprend aussi bien le point de vue des flamands que celui des francophones. Dans ma division, la collaboration entre tous, y compris allochtones est très bonne.

Je ne me vois pas dans la possibilité de proposer une synthèse, mais pour reprendre le langage de Des, jetons des ponts et les mauvaises volontés disparaîtront en nous et autour de nous.

België is nog altijd een familienaam, Vlamingen, Walen, Brusselaars of Duitstaligen zijn echter nog onze voornamen.

Écrit par : Jean Piana | mardi, 11 août 2009

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Cher Marcel,
je suis tombé de ma chaise en lisant vos comparaisons avec les Bruni, Berlusconi et Zapatero.
L'intéressée n'a rien d'une première dame, comme son mari qui n'a rien d'un premier non plus d'ailleurs. Faut-il rappeler qu'il a été forcé de prendre cette chaise que son prédécesseur n'arrivait pas à y adapter son séant.
Ceci étant dis, cette sortie de cette "immigrée", car c'est comme cela paraît-il que l'on qualifie les belges qui changent de région, n'a rien d'étonnant. A par le "premier", tous les politiciens flamands sont méprisants à l'égard des francophones, même la plus insignifiantes des conseillères communales que vous avez à tort, très cher Marcel, comparée a une première dame...

Écrit par : Eric269 | mardi, 11 août 2009

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Pire qu'aucune critique en Belgique francophne : RIEN, pas une ligne sur le sujet dans les quotidiens qui préfèrent parler de ... foot. Qu'ils aillent donc tous se faire foot ! Moi je vis en France, je ne mettrai plus jamais les pieds dans cet Ubuland pour autre chose que voir mes enfants et petits-enfants. Amen.

Écrit par : François Collette | mercredi, 12 août 2009

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Je cite la dame en question : « Gelukkig heb je er ook die wél een inspanning leveren en aanstoot nemen aan dat botte gedrag. ». Je trouve particulièrement symptomatique que cette phrase, la dernière, qui nuance très fort l'opinion de Mv. Windels, ne soit pas commentée ni par Marcel Sel ni par le TAK qui parlait aussi de l'interview le 8 août…

On a tous rencontré quelques Flamands/francophones rabiques. À côté d'eux il y a plein de Flamands et francophones qui respectent l'autre et sa langue et ne demandent qu'à vivre en paix sans se préoccuper de questions linguistiques à la noix. Mais la tactique des boutefeux est de faire comme si ces gens n'existaient pas et de mettre l'accent sur les rabiques. C'est donc la tactique du TAK, de la VVB, du FDF, de la N-VA, du RWF, etc. S'il vous plaît, M. Sel, ne faites pas comme eux. Vous m'avez l'air bien plus ouvert d'esprit que le militant moyen du TAK ou du FDF, alors pensez un peu, parfois, à souligner qu'en Flandre il y a plein de gens que le flamingantisme borné révulse…

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 14 août 2009

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@Franck Pastor : je suis désolé, mais de mon point de vue simplement démocrate, il n'est pas possible de la part de la femme du premier ministre d'exprimer autre chose que le droit de chacun à résider partout sur le sol européen, a fortiori sur le sol belge. Elle n'a pas à considérer qu'il y a un « territoire » où tout le monde « doit faire un effort », parce que cela n'existe pas en droit belge. Or, son mari représente l'état de droit, ça me semble fondamental. Qu'on dise : « ce n'est pas malin, ce n'est pas intelligent, c'est très imbécile de ne pas parler la langue de la majorité des habitants d'une commune », c'est normal. Encore faut-il rappeler que, pour une raison ou une autre, la majorité de cette commune est francophone. Mme Van Rompuy présente cette commune comme une simple commune flamande, un sol flamand, or, ce n'est pas ce que dit la constitution. Je ne m'associe justement pas avec le TAK et le VVB, parce que où que ce soit, je refuse l'appropriation du sol et son lien au sang. Je le refuse parce que c'est un a priori totalitaire. Je suis estomaqué que la femme de M. Van Rompuy (et l'on peut penser, Van Rompuy lui-même) le préconise.

Je le répète : aucun territoire « n'appartient » aux Flamands ou aux Francophones. Le sol appartient à celui qui l'occupe. Que la langue administrative soit telle ou telle, c'est une question intéressante, mais elle n'a aucune influence sur le droit des gens d'ouvrir un restaurant dans la langue de leur choix.

De plus, votre comparaison entre le TAK et le VVB (qui sont des groupuscules proches du Vlaams Belang, dont le premier souhaite notamment l'interdiction de toute phrase non-néerlandaise en Flandre ! ) d'une part et le FDF et le RWF d'autre part (qui sont des partis qui refusent le droit du sol et n'ont aucun lien avec l'extrême-droite) est révélateur de vos propres a prioris. Vous semblez être quelqu'un d'ouvert. Vous devriez comprendre qu'au même titre que vous avez le droit d'ouvrir un commerce purement néerlandophone à Mons, Tournai, Liège ou Rochefort, Paris, Torremolinos ou Cap d'Agde, il en va de même pour les Francophones de la périphérie, d'autant qu'ils y sont quand même majoritaires.

Je ne suis pas d'accord avec le RWF parce qu'il part d'une soi-disant culture commune avec la France, sous prétexte de langue commune. Je préfère de loin le concept de nation multilingue, comme la Suisse ou la Belgique, en ceci qu'elles s'ouvrent sur le monde plutôt que de se fermer sur une culture. Je ne suis pas d'accord avec le FDF en ceci que malgré un discours généralement démocratique que je soutiens (notamment, la non-nomination des bourgmestres et la Circulaire Peeters sont de véritables scandales qui ne font pas honneur à la Flandre, mais pas non plus à la Belgique), il lui arrive de sortir des slogans électoralistes tout à fait inacceptables à des moments tout à fait inopportuns, comme la suggestion de diminuer la protection des Néerlandophones de Bruxelles juste avant les élections.

Il faudra que l'on apprenne en Flandre que le FDF n'est pas le pendant du TAK. Il n'y a, en Wallonie, aucun mouvement d'extrême-droite nationaliste comme ceux qui foisonnent en Flandre. Je ne suis plus tout à fait persuadé qu'il y a une grande majorité de Belgiicains en Flandre, parce que quand je vous lis, je vois en filigrane le droit du sol suinter sous votre bonne volonté. Et ça, c'est exactement ce que j'écris à longueur de page : la Flandre s'est laissé convaincre par son extrême-droite qu'il existe un sol qui lui appartient.

Enfin, je ne cherche à opposer personne. Je suis de tout cœur avec le texte de Jean Piana qui montre bien qu'il est largement possible de s'entendre, au-delà de toute obligfation. Seulement, si les Flamands modérés ne s'expriment pas (plus) politiquement par des votes clairs, c'est le pays qui sombre. C'est déjà le cas. Tous ce qui s'est passé dans les partis flamands depuis deux ans (ou disons plutôt dix) peut remettre en question toutes les bonnes volontés. Les révolutions, les guerres, les émeutes, les assassinats ne se font jamais avec les hommes de bonne volonté, mais bien avec les extrémistes. Or, en Flandre, ce sont les derniers qui ont le pouvoir.

Emile Ajar disait que le patriotisme était l'amour des siens, le nationaliste, la haine des autres. Je suis un patriote belge (ou plutôt européen). Mme Van Rompuy est une nationaliste flamande. Voilà toute l'équation.

A part cela, vous avez raison sur la dernière phrase. mais vous savez quoi? Humo online l'a oubliée aussi ! Devons-nous mettre l'hebdo dans le même sac que le TAK ou le VVB?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 14 août 2009

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Eh non, humo online n'a pas oublié la dernière phrase....

http://www.humo.be/tws/deze-week/18397/geertrui-windels-mevrouw-herman-van-rompuy.html

J'ai peur que vous n'avez qu'un seul sac ou mettre vos voisin du nord.

Écrit par : wanda | vendredi, 14 août 2009

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@Wanda. Oups. Pardon, Wanda. Vous avez raison. Mais ça ne vous aide pas. J'ai en fait traduit, non pas le web de Humo, mais votre commentaire sur mon blog (dans l'article http://blog.marcelsel.com/archive/2009/07/30/la-flandre-2-32-fois-plus-nationaliste-que-la-wallonie%C2%A0.html#comments ) où vous non plus (et là, je suis écroulé de rire), vous ne finissiez pas par la phrase : « Gelukkig heb je er ook die wél een inspanning leveren en aanstoot nemen aan dat botte gedrag. » Auriez-vous un problème avec vous-même ?

Traduction : « Heureusement, il y en a aussi qui font effectivement un effort et prennent ombrage de ce comportement grossier ». J'ai updaté l'article.

Je ne vois pas en quoi ceci diminue la « culpabilité » de Geertrui : elle y considère le fait de ne pas parler néerlandais en tant que patron de restaurant comme une « grossièreté » (alors que c'est l'exercice d'un droit constitutionnel) et se permet de donner des bons points de comportement aux Francophones qui, dans une commune située en région flamande, mais à la majorité francophone, de surcroît à facilités, ne parlent pas néerlandais. ELLE N'A PAS A FAIRE ÇA SI ELLE VEUT LA PAIX COMMUNAUTAIRE.

Vous êtes bouchée à l'émeri, il me semble. Je répète qu'il n'y aura jamais de paix tant que certains croiront qu'un parler est une question de territoire. Il y a la Constitution qui est notre « deal » et si on ne la respecte pas, en effet, ça va faire très mal à tout le monde. Mme Van Rompuy, à l'instar de son beau-frère Eric fait ici dans la pure provocation francophobe. Plus vous tentez de me convaincre du contraire, plus vous enfoncez Gertrui !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 14 août 2009

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La frontière linguistique est la suite logique du refus du bilinguisme en Belgique par les francophones en 1930. On a crée des régions, ce n'est peut-être pas le ciel sur terre, mais c'est une solution.

Cela demande un certain respect et beaucoup de discipline. Cela demande surtout qu'on se tient à la parole donnée sur les frontières.

Allez c'est quand même simple, les flamands sont plus nombreux que les francophones. Pourtant les francophones ont beaucoup plus de territoire que les flamands. En plus ces derniers veulent encore prendre du territoire (BHV). Faites un tour par chez nous, c'est drôlement surpeuplé!

C'est la la peur profonde des flamands. Il n'y aura plus de terrain pour les enfants.... C'est assez banal, mais c'est comme ça: IT'S THE FUCKING ECONOMY ONCE AGAIN STUPID!
Et arrêtez-moi ce bordel sur l'extrême droite, le fascisme et le nationalisme, même un régime communiste en Flandre n'acceptera jamais qu'on touche à la frontière linguistique.

Écrit par : wanda | vendredi, 14 août 2009

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Monsieur Sel, vous semblez me prendre pour un Flamand, mais en fait je suis un Français émigré en Belgique pour le travail depuis 8 ans. D'abord à Bruxelles, pendant 7 ans, et maintenant Tournai. J'ai appris entre-temps suffisamment de néerlandais pour le lire couramment, et le parler comme je peux (avec un accent épouvantable). Pour éclaircir un malentendu, s'il y a bien une chose que je partage avec vous, c'est le rejet de tout nationalisme. Ici, le nationalisme prend la forme du communautaire…

Il y a une chose qui m'a frappé depuis que je suis en Belgique, c'est le contraste entre l'omniprésence des querelles communautaires dans les médias et le politique, et leur absence quasi complète aujourd'hui dans la vie de tous les jours. En fait, les gens ne font que voter communautaire, sans plus le vivre. Parce que le communautaire est un thème traditionnel qui passe bien. Même si dans la vie de tous les jours, M. Toulmonde ou Jan met de Pet n'a que des amis de l'autre côté de la frontière linguistique, avec éventuellement l'un ou l'autre désagrément dû aux quelques rabiques qui restent, les médias et le politique conditionnent leur public pour que cela reste un point sensible. Et cela, mes amis et moi ont de plus en plus de mal à le supporter.

Je ne voulais pas apparenter complètement le FDF au TAK. Effectivement, le FDF n'a rien d'un parti d'extrême-droite. Mais il a un point commun avec le TAK, c'est que son existence est basée sur le communautaire. Donc sur du creux. Cela suffit pour le discréditer à mes yeux.

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 15 août 2009

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"Un Flamand n’aurait pas l’idée d’ouvrir un restaurant néerlandophone dans les Ardennes"

Et pourtant, l'an dernier quelle ne fut pas ma surprise en ayant réservé un séjour au centre d'initiative local dans les alpes françaises de me retrouver dans un hôtel où toutes autres langues que le 'flamand' étaient (et probablement, sont toujours) bannies.

A leur décharge, je dois avouer que les gérants furent très embêtés de se retrouver avec un client ‘français’.

D'autre part, il existe une pléthore de restaurant ou seul l'anglais ou l'arabe est pratiqué pourtant ceux-là ne sont jamais mis au ban.
Quelle différence, ceux-là sont vraiment des étrangers.
Clair, ce genre de critiques ou de remarques feront se retrouver les auteurs devant les tribunaux pour propos racistes et xénophobes.

Quoique ?

Écrit par : Gihellaire | samedi, 15 août 2009

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@Pastor : c'est parce qu'il y a ce contraste que je cible les hommes et femmes politiques qui en rajoutent. Je suis persuadé que 99% des Flamands ne savent rien de précis sur les résolutions de 1999. Le problème, cher Franck, c'est que les projets de cette Flandre politique ont une réelle influence sur la vie de tous les jours. Pas celle des gens, mais celle de nos impôts, de la délisquescence de l'état, du manque de fonds pour la culture française à Bruxelles et autour, et bien d'autres choses encore. Lisez bien que je comprends la réaction de repli du Flamand qui a peur d'être « envahi » par le Francophone. C'est une réaction épidermique, populaire. Ce que je n'admets pas, en revanche, c'est que des hommes et des femmes politiques utilisent ces peurs à des fins électorales ou stratégiques. Et c'est exactement ce que font aujourd'hui, pratiquement, tous les politiciens flamands. Sur le FDF, en effet, je trouve déplacé tout parti qui se centre sur une nationalité (Front des Francophones). Malheureusement, en face, il n'y a plus que ça : CD&VLAAMS, OVLAAMS LD, VLAAMS belang, Nieuw-VLAAMSE alliantie…

@Wanda :
1. SUR 1930 : c'est marrant, un jour, Dehaene décide que la « frontière linguistique » est née à cause des Francophones, et moins d'un an plus tard, chaque Flamand utilise le même argument. Désolé, mais il est faux. Il y a des tas de raisons qui ont conduit à la fixation de la frontière linguistique, mais la principale, c'est la défections de centaines de bourgmestres vlaamsgezind et la volonté du mouvement flamand d'établir un territoire fixe. Pour mémoire, avant 1963, la frontière fluctuait en fonction des référendums, et c'était un modèle peu pratique, mais démocratique. Le choix de fixer la frontière est venu de la Flandre, et je trouve assez grossier (bot) de la part d'un grand partisan du flamingantisme comme Jean-Luc Dehaene de ne pas l'admettre : nous, les Flamingants, avons voulu et obtenu la frontière linguistique.

2. SUR LA "TACHE D'HUILE" : comment le dire : c'est l'économie, justement, qui a fait que les gens choisissent une langue ou une autre. Attendre de tous les Francophones ou de tous les Flamands qu'ils parlent la langue de l'autre est irréaliste : le bilinguisme universel n'a jamais existé. Les gens apprennent une langue en fonction des nécessités économiques, pas politiques. On est rarement confronté à l'administration, mais très souvent à une clientèle. Donc, connaître le français + l'anglais autour de Bruxelles est vital (ce sont les deux langues de travail de l'UE). Connaître le néerlandais sans l'anglais est déjà moins intéressant financièrement. L'économie dicte que de nombreux expats s'installent autour de Bruxelles. Le saviez-vous ? Overijse, si à cheval sur son caractère flamand héberge plus d'expats que de Francophones. Ceux qui parlent le moins le néerlandais sont souvent des expats, pas nécessairement des Francophones. Interdire, comme le fait le TAK avec la complicité du bourgmestre flamingant de cette commune, les dépliants en anglais ou les prix en français dans les commerce, ce n'est pas de la défensive, c'est du totalitarisme. Et ce sont des agissements politiques, ceux d'un élu néerlandophone, couvert par le ministre flamand, qui m'amènent à tracer une ligne entre ce bourgmestre (et ce ministre) et l'extrême-droite, parce qu'il n'est pas normal de violer ainsi la constitution sans que personne, en Flandre, ne s'en émeuve apparemment. Vous voudriez que j'oublie les liens entre N-VA, TAK, Vlaams Belang, 88 et compagnie ? Mais oublier ces liens, c'est les banaliser, les sacraliser, les autoriser. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas à moi de ne pas les relever, c'est à ces liens de ne pas exister. Vous préférez fermer les yeux, et c'est exactement ce qui me préoccupe : vous ne devriez pas !

Si par ailleurs, les Flamands ont peur de perdre du territoire, c'est idiot d'avoir figé une frontière, alors que tout indiquait que dans certaines régions, des concentrations flamandes plus importantes dans des régions autrefois francophones étaient possibles. Autrement dit : c'est la Flandre qui a décidé de s'enfermer dans des frontières étroites.
Quant à la Wallonie, elle accueille ceux qui veulent y habiter et la développer. Le terrain y est bon marché. Tous les Flamands qui veulent ont le droit de s'y installer, et ceux qui y habitent disent s'y sentir bien. Alors, expliquez-moi : qu'est-ce qui empêche les Flamands, un tiers plus riches en moyenne que les Francophones, de s'installer à Bruxelles ? Rien. Pire : quand des jeunes viennent occuper le centre ville, Tobback s'en moque ouvertement ! Qu'est-ce qui empêche les Flamands d'occuper les nouveaux lottissements de Vilvoorde, Zellik, Strombeek, et même Dilbeek ? Rien. Ce sont les Flamands eux-mêmes qui souhaitent habiter ailleurs. Pourquoi? Je n'en ai pas la moindre idée. Ils n'aiment pas trop Bruxelles et sa périphérie, je suppose. Après, ils se plaignent d'être en minorité ? Eh oui. Vous n'avez qu'à vous en prendre à vous-même, au lieu de taper sans cesse sur le Francophone de la périphérie ou de tenter, par des lois indignes, de créer deux nationalités fiscales et sociales à Bruxelles.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 15 août 2009

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Pour ma part et pour revenir au sujet, la sortie de madame Van Rompuy est la ligne flamingante habituelle et, dans son style, c'est la moins mauvaise. Rappelons-nous de Maertens qui disait lors de ses discours estudiantins enfiévrés de mensonges flamingants ; "Il faut en finir avec la suprématie libérale francophone" ou plus récemment "Je suis fier d'avoir mis la flandre au centre de l'Europe". Dehane était plus grossier, Verhoofstad fuyant, Leterme maladroit et limité. Mais tous ont été appelés pour être premier ministre. On les a suppliés ou été forcé de leur demander de ridiculiser la Belgique. De l'insulter, de lui prendre toute sa valeur, de la transformer en flamande égoïste et exclusive au nom du respect à sens unique, de la concorde bilingue et surtout du fric. Précisons également la culpabilité de nombre de politiques francophones.

Leterme disait après avoir chanté la Marseillaise pour la Brabançonne, qu'il préférait le Vlaamse Leeuw, hymne officiel de la Communauté flamande. J'invite par ailleurs ceux qui croient encore que l'on pourra vivre en paix avec nos voisins du nord à lire la traduction (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vlaamse_Leeuw#Traduction_en_Fran.C3.A7ais)

Alors, la femme du premier ministre qui nous sort la grosse vanne mensongère et éhontée ne m'indigne pas plus qu'elle ne m'étonne.

Très cher Marcel, je vous envie et vous plains en même temps de devoir argumenter sans cesse avec ces irrespectueux flamands rabiques sourds au bon sens et en quête de ... Respect !

Rappelons à ces flamands là que le respect est une noble récompense qui s'échange dignement et non une compensation parce qu'ils seraient plus nombreux ou qu'ils auraient appris le français !

Écrit par : Eric269 | samedi, 15 août 2009

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@ marcel...

Vous êtes quand même incroyable. Vous commencez par dire que ce ne sont pas les francophones qui refusent le bilinguisme et en suite vous donnez tout un discours pour expliquer pourquoi les francophones ne doivent pas apprendre le néerlandais (en passant vous nous donnez le tour d'extrémistes et de nationalistes, mais on a l'habitude).... Vous voulez quoi au juste? Le bilinguisme à la bruxelloise, parler tout sauf le néerlandais? Bien sur le néerlandais est une langue microscopique dans le monde, mais malheureusement, que cela plaise ou non c'est la première langue de ce beau royaume!

Un belge qui refuse la première langue du pays est à mes yeux assez maladroit, surtout lorsqu'il s'installe en Flandre.

Mais ce qui choque les flamands c'est d'être traité de raciste si on ne réponds pas en français à un francophone en Flandre, (et ça, comme Geertrui, je l'ai vécu).
Ce qui enrage les flamands c'est ces francophones qui demandent le bilinguisme des flamands quand qu'ils s'installent en Flandre et se revendiquent le droit à l'unilinguisme!

C'est pour ça que bon nombre de flamands, un beau dimanche matin, disent "merde" en votant NVA ou, pire VB.

Écrit par : wanda | samedi, 15 août 2009

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@Wanda : vous me comprenez souvent mal. Je trouve personnellement idiot d'habiter en pays flamand (je parle de pays vraiment flamand, pas de communes aussi francophones que Linkebeek ou Rhode) et de ne pas y parler la langue. Je trouve insupportables les gens qui parlent la langue d'un interlocuteur et refusent, par principe, de l'utiliser. J'en ai rencontré en Wallonie et en Flandre, et il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. En revanche, je comprends les gens qui ne connaissent pas assez bien le néerlandais ou le français et sont gênés de l'utiliser. Je trouve que les Bruxellois qui refusent par principe d'apprendre le néerlandais sont des imbéciles, et que ceux qui traitent leurs voisins de sales Flamands ou de Flamoutch sont des irresponsables grossiers. Mais cela ne justifie guère plus que des haussements d'épaules et ça ne doit en tout cas pas influer sur l'état de droit.

Je n'ai pas dit que ce dont Geertrui parle n'existe pas. Je dis que son point de vue et ses conclusions sont inacceptables dans un état bilingue dont son mari est censé être le représentant.

Et une fois encore, puisque la Flandre est un pays où l'extrémisme est si peu représenté, pourquoi ses hommes politiques entretiennent-ils tant de liens avec ces milieux que vous contestez apparemment ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 15 août 2009

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Marcel,

Geertrui ne dit pas qu'on doit parler neerlandais a Rhode, elle le trouve epouventable qu'on mepris ceux que parle le neerlandais. Vous en avez faites votre conclusions, pas les siennes.
Pour avoir etudier la constitution, vous savez parfaitement que les 6 communes a facilites autour de bruxelles font belle et bien parti de la region flamande. Les appele "pas vraiment flamande" n'y changent rien...

Écrit par : Pieter-Jan | mardi, 18 août 2009

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@ Pieter-Jan

"6 communes a facilites autour de bruxelles font belle et bien parti de la region flamande"

Reste qu'elles sont "à facilités" justement et que, au fond, même si c'est une grande nouveauté pour la Flandre qui a eu jusque là l'habitude de tout obtenir en échange de verroteries, TOUT se négocie !!!

Écrit par : kermit | mardi, 18 août 2009

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@Pieter-Jan : c'est, en effet, « épouvantable » qu'un restaurateur ne parle pas néerlandais en « région flamande ». Vous auriez aussi pu choisir « inhumain », ou « criminel ».

Écrit par : marcel Sel | mercredi, 19 août 2009

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Marcel,

Concernant l'anecdote du restaurant, Geertrui utilise le mot "bot", ce qui veut dire ( selon moi) pas poli. Quand j' utilise le mot "epouvantable" je parle de ses experiences de nouvelle venue a Rhode, ou elle a ressenti un mepris par les francophone parce qu'elle parle le neerlandais.

Vous en fait beaucoup de conclusions parce qu'elle ne trouve pas tres poli de la part du restaurateur de ne pas parler le neerlandais. Moi je fait mes conclusions parce qu'elle est mepris parce qu'elle parle le neerlandais.

Le restaurateur a tout le droit de ne parler que le francais, mais alors il ne faut pas se plaindre que quelques administrations communales flamandes ne parle que le neerlandais.

Écrit par : Pieter-Jan | mercredi, 19 août 2009

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cher marcel, vous pouvez continuer vos tirades concernant le droit constitutionel de parler le swahili ou le francais partout dans le monde (ou en Flandre si elle existe), mais il est indéniable qu'un restaurateur francophone qui ouvre un resto en Flandre et refuse de parler le néerlandais à ses client, est une situation "épouvantable" et stupide.....

un francophone qui ouvre un resto en Flandre ou vice versa en ne fait même pas un effort de parler la langue de la région est ce que j'appelle "ene platgestampte boer"....

il m'est arrivé qq fois aussi à un resto à Zaventem (commune SANS facilités) ou je commencais à parler en néerlandais et j'était carrément ignoré par la serveuse d'une manière très "condesending" et je me suis simplement levè en disant "vous voulez pas mon fric en flamand, bien vous auriez rien"...... i vote with my feet contre les extremistes, parce que oui, à mon avis vu le regard de la serveuse, c'était tout simplement de l'extremisme et un très bon example du replis sur soi.

Vous essayer de noyer le poisson en sortant le truc constitutionnel, mais considerez une fois que le fait qu'un enfant francophone à Rhode il y a 20 ans utilisait comme insulte prncipale dans une bagarre l'expression "sal flamand" et que maintenant un francophone ouvre un resto à Rhode sans même vouloir parler le néerlandais, est en effet consideré par presque tous les flamands comme "épouvantable"...... est-ce criminel? non. Est-ce que j'ai le droit de dire que c'est "épouvantable"? Bien sûr que oui.....

Comme flamand ayant habité pendant 12 ans à Etterbeek je peux vous assurer qu'en matière de volonté et ouverture des francophones à répondre un flamand dans sa langue le resultat était y est "épouvantable"..... je ferais mon truc à Anvers ou j'habite, vous faites le votre à Bruxelles en changeant l'attitude des francophones.......

Écrit par : des | jeudi, 20 août 2009

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@ Des

S'il me semble normal qu'un restaurateur de Rhode fasse quelques efforts de neerlandais je bute néammoins sur votre "un restaurateur francophone qui ouvre un resto en Flandre", ce resto, certes en flandre, est aussi dans une commune à facilités linguistiques ou on reconnait au gens (la majorité de la population au passage) le droit d'user de sa langue en toutes circonstances. C'est ainsi, certains se mordent peut être les doigts d'avoir accepté cela mais ca ne change rien à l'affaire.

Maintenant si ce restaurateur REFUSE de parler le néérlandais alors qu'il le connaitrait, c'est un con, c'est indéniable, mais à mon avis, il ne refuse pas, il ne le parle tout simplement pas, ce qui du reste même si ca n'est pas très commercial, est tout à fait son droit vu que les facilités sont constitutionnel bétonnées pour les 85% (?) de francophones de cette commune.

En Wallonie, vous semblez l'ignorer alors que ca a déjà été écrit plusieurs fois (mais bon un peu d'honnêteté intellectuelle c'est parfois trop demander à certains), de nombreux cafés, buvettes de camping et autres lieux sympathiques sont gérés par des flamands ou des hollandais. On y parle absolument pas le francais et il n'y a jamais de francophones pour s'en scandaliser et trouver cela "épouvantable". Faut il croire que certains sont plus tolérants que d'autres ?

Écrit par : kermit | jeudi, 20 août 2009

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@Des

Une petite rectification... les facilités ne sont pas "betonnées" comme vous semblez le faire croire, mais temporaires. En fait depuis le début de ce site fort intéressant, les francophones font comme si ces facilités étaient dévolues ad vitam aeternam.

Ils sont les seuls à le croire. Et comme ces communes à facilité se trouvent en territoire flamand, ce sont ces derniers qui décideront de la bonne version des faits.

Personnellement, je suis partisan d'un ultime accord francophones/flamands, accordant un dernier ( tout dernier ) moratoire d'une génération aux francophones, plus un couloir reliant Bruxelles à la Wallonie, en échange d'une reconnaissance définitive des frontières et d'un splisting ou au minimum d'une confédéralisation du pays.

Car on ne peut plus continuer à vivre avec une politique aussi suicidaire que celle des francophones, notamment en matière d'immigration.

Quant à Bruxelles, que les francophones la prennent et bonne chance !

Écrit par : Bob | vendredi, 21 août 2009

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Citation de Kermit : « En Wallonie, vous semblez l'ignorer alors que ca a déjà été écrit plusieurs fois (mais bon un peu d'honnêteté intellectuelle c'est parfois trop demander à certains), de nombreux cafés, buvettes de camping et autres lieux sympathiques sont gérés par des flamands ou des hollandais. On y parle absolument pas le francais et il n'y a jamais de francophones pour s'en scandaliser et trouver cela "épouvantable ».

Je ne suis pas un habitué des Ardennes, mais cela semble exact, je l'ai constaté le mois dernier à Coo, près de Stavelot. Nous étions mes amis et moi à la recherche d'un restaurant. Le patron de l'un d'entre eux, à qui nous avons adressé la parole en français, nous a répondu en néerlandais et de façon assez grossière qu'il n'y avait plus de place. Nous n'avons pas pu nous empêcher de penser qu'il ne voulait pas de francophones dans son établissement. Heureusement le restaurant voisin nous a accueilli sans problème. La clientèle y était d'ailleurs aussi bien francophone que néerlandophone.

Mais cette expérience m'a laissé rêveur. Qu'en diraient le TAK, le VVB, Mme Windels ? D'ailleurs, cette dernière est-elle allée une seule fois dans les Ardennes ces dix dernières années ?

Personnellement, dans les deux cas, unilingue francophone à Rhode ou unilingue néerlandophone à Coo, je trouve cela parfaitement idiot. Légal, autant que vous voulez, mais idiot (et je reste poli, parce que je trouve le mot de Cambronne plus approprié).

Mais par pitié, que plus personne ne vienne dire qu'il n'y a que des francophones qui soient de mauvaise volonté.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 21 août 2009

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@kermit

On est bien d'accord... il ya des cons, des extrémistes ou des incapables des deux côtés de la frontière. P't^t que nous mêmes parfois...

Écrit par : Bob | vendredi, 21 août 2009

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@ Bob

il ya des cons, des extrémistes ou des incapables des deux côtés de la frontière. P't^t que nous mêmes parfois...

Ca, c'est une bonne parole de votre part.....

Écrit par : Pierre | vendredi, 21 août 2009

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Citation de Bob : « Une petite rectification... les facilités ne sont pas "betonnées" comme vous semblez le faire croire, mais temporaires. En fait depuis le début de ce site fort intéressant, les francophones font comme si ces facilités étaient dévolues ad vitam aeternam. »

Vous raisonnez à l'envers. Elles ne sont certainement pas là _ad vitam aeternam_ (rien n'est éternel dans ce bas monde), mais il n'est écrit dans nul texte officiel qu'elles sont temporaires.

Citation de Bob, suite : « Ils sont les seuls à le croire. Et comme ces communes à facilité se trouvent en territoire flamand, ce sont ces derniers qui décideront de la bonne version des faits. »

Ça, tant que la Belgique existera, c'est une décision qui dépendra du gouvernement fédéral, puisqu'il s'agit d'un droit inscrit dans la constitution. Mais des communes en facilités, il y en a aussi en Wallonie. Dans votre optique, en cas de Flandre indépendante, on peut alors imaginer les facilités supprimées en Flandre mais conservées en Wallonie. Question image de marque, pour la Flandre, « ça ne le ferait pas », il me semble.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 21 août 2009

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@Bob : les facilités sont exactement aussi bétonnées (ou non) que la frontière linguistique. En effet, on peut renégocier tout ça. Absolument tout, y compris donc, la frontière globale.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 août 2009

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On tourne en rond, depuis des mois... dans ce petit jeu de moi j'ai raison, non c'est moi, l'attitude de Bart De Wever est la plus logique: en gros...

Laissons pisser le mouton et inutile de se lancer dans des négociations qui ne serviront à rien.

Pendant qu'ils discutent, mettons en place nos lois, nos règlements et créons notre nation, qu'elle soit inscrite dans une confédération ou non. Les flamands n'ont plus rien à demander ( Bruxelles, devenu quasi ingérable, ne constitue même plus une monnaie d'échange ) et peuvent très bien se débrouiller seuls.

Vous pouvez sortir tous les chiffres et statistiques que vous voulez, c'est l'évidence même.

Comme l'écrivait le Standaard hier: ces négociations n' intéressent même plus Kris Peeters qui laisse ça au pauvre van Rompuy ( qu'il n'apprécie pas ) forcé de se présenter d'ici quelques jours, sans la moindre proposition concrète, devant les francophones.

Rendez-vous en septembre.

Plus l'histoire lamentable du voile CDH qui va exploser également.

Il y aura de quoi débattre...

Écrit par : Bob | vendredi, 21 août 2009

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@ bob

"les facilites ne sont pas bétonnées"

Pourriez vous nous citer l'extrait de loi qui atteste de votre affirmation. Il n'existe pas, trop bête hein.

Il s'agit là d'un de ces vieux fantasmes flamands, les facilités ont bien étés accordées sans délai dans le temps et sans aucune mesure dégressives ou quoi que ca soit et meme si ca troue le cul de la flandre, à part s'en mordre les doigts, ca n'y changera rien.

Cela dit, tout se négocie mais la flandre doit peut etre arrêter de croire que l'on peut obtenir certaines choses sans contrepartie.

Écrit par : kermit | samedi, 22 août 2009

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@ Bob

"Car on ne peut plus continuer à vivre avec une politique aussi suicidaire que celle des francophones, notamment en matière d'immigration"

Voila encore une de ces bonnes idees bien préconcue que véhicule les partis extrémistes flamands: les emmigrés c'est la fautes aux francophones. Avec une majorité de 60% de flamands dans le pays et un ministre flamand au ministere chargé du sujet, il y en a encore pour arriver a croire ces fadaises !!!!

Quand un pays européens a un problème quelconque il dit a sa population que c'est la faute a l'Europe, quand la flandre a un problème c'est la faute aux wallons. Simple et simpliste, les bonnes recettes marchent toujours auprès des populations crédules et naives.

Écrit par : kermit | samedi, 22 août 2009

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@ Kermit

....vous auriez pu ajouter:
"et quand les Francophones ont un problème, c'est évidemment la faute à l'immigration qui plus est si elle arbore parfois des femmes en foulard."

Comme vous dites, réaction simpliste d'une population abêtie.

Écrit par : Pierre | samedi, 22 août 2009

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Je répète pour la millième fois que notre pays ne pourrait pas vivre sans immigration. Il est trop vieux pour cela et ne fait plus assez d'enfants.

Mais c'est à nous de choisir qui nous souhaitons recevoir, avec une priorité logique: celle des immigrés en provenance des nouveaux pays de la Communauté Européenne, plus faciles à intégrer, car non musulmans ( Bulgares, slovènes, roumains... ) Et croyez-moi, il ya là un très gros effort à faire, comparable à celui qu'a fait et réussi l'Allemagne de l'ouest avec l'Allemagne de l'est.

L'immigration d'origine africaine n'est d'aucun intérêt pour l'Europe et nuisible à l'Afrique elle même.

Ca vous énerve qu'on appelle un chat , un chat. mais c'est ( que ça vous plaise ou non ) le sentiment d'une partie croissante de la population. L'exemple de Berlusconi en Italie le prouve...

La presse de gauche ( en gros toute la presse francophone ) se déchaîne sur lui parce qu'il devient efficace, tout comme elle se déchaîne pour les mêmes raisons sur Bart De Wever. Mais l' un et l'autre ont le soutien majoritaire de leurs populations, parce qu'ils font très exactement ce pour quoi on les a élus.

Pas d'accord avec eux. C'est votre droit. Mais si vous êtes pour la démocratie, il faut accepter que l'opinion fasse volte-face, ce qui arrive pour l'instant sur tout le continent.

Il a fallu beaucoup de temps, mais les gens se rendent enfin compte ( malgré la propagande quasi goebelsienne de la RTBF ) qu'on fonce dans le mur et qu'il est grand temps de reprendre les choses en mains. Les flamands ont dix ans d'avance sur la Wallonie, c'est tout.

Quant aux facilités "betonnées" ou non... en fin de compte cela n'a plus aucune importance. Les flamands se contenteront de leur lecture, puisqu'ils sont chez eux. Point.

Perso, je suis partisan d'un dernier effort de compréhension ( une génération, soit 20 ou 25 ans ) en faveur des francophones irréductibles des communes à facilité, plus l' octroi d'un couloir reliant la Wallonie à Bruxelles et puis, time. Chacun chez soi.

Comme en Suède où pour bénéficier des services sociaux (école, administration, allocations diverses, pension etc... ) il faut apprendre le suédois. Langue encore moins parlée que le neerlandais dans le monde.

Écrit par : Bob | samedi, 22 août 2009

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Evidemment, si on prend Burlesconi comme exemple....

Écrit par : Pierre | samedi, 22 août 2009

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Madame Van Rompuy donne tout simplement son opinion ;elle n'aime pas l'attitude arrogante de certains francophones dans sa commune, qui se trouve en Flandre (pour ceux qui connaissent et respectent la Constitution ;ce pays est composé par trois régions, La Flandre, La Wallonie, .... etc etc).

C'est tout.

Et je comprends la frustration de M.Sel et ses amis. En général, il ont comme cible les idiots de Voorpost, Tak, .... pour eux "tous des Nazis", ..... des Oostfronters très agés, .... maintenant, l'épouse du premier (une femme sympathique et modérée, lisez l'interview en totalité) dit ce qu'ils n'aiment pas entendre ... Et on panique....

L'opinion de madame Van Rompuy est celle de 90 % des néerlandophones ; nous attendons un peu plus de coutoisie des francophones qui viennent s'installer en Flandre, en quittant Bruxelles pour une vie chez nous.

Avec l'attitude des francophones qui refusent de s'exprimer en néerlandais en Flandre et les Sellistes parmi nous, qui défendent sans gêne cette arrogance irritante, le Français reste pour nous un symbole fasciste qui nous fait penser au 19ième siècle.

Vliegen vangt men met suiker, niet azijn.

(Le vinaigre ne sert pas à attraper des mouches,il faut utiliser du sucre ...)

Écrit par : H.Elpze | samedi, 22 août 2009

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Je savais que le simple fait d'évoquer le nom de Berlusconi ferait sortir les gauchistes de leur tombe...

Je n'aime pas trop l'individu, mais je suis bien obligé de reconnaître qu'il fait ce qu'on lui demande ( comme Sarkozy ). les dernières lois qu'il vient de faire voter en Italie vont rendre l'immigration illégale, difficile et surtout punissable...

En Belgique, il faut une pièce d'identité pour aller à l'hôtel, mais rien du tout pour louer (ça c'est côté locataire) et aucun contrôle pour louer un taudis (ça c'est pour le propriétaire ). Bref, c'est le chaos.

Quant aux comparaisons éculées entre les tenants de la droite populaire ( en Flandres, puisqu'elle n'existe pas en Francophonie ) avec les nazis, les fachos, les rexistes etc... bref, tout ce qui n'est pas de gauche... ça ne m'énerve même plus.

J'attends avec intérêt la rentrée parlementaire...

Ce qui est

Écrit par : Bob | samedi, 22 août 2009

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Bob, vous êtes sacrément aigri. J'espère pour vous que vous irez mieux un jour.

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 22 août 2009

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H. Elpze, en effet, comme on dit ici, « on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre ». C'est une vérité que les pondeurs de circulaires genre Peeters devraient aussi méditer ;-)

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 22 août 2009

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"Je savais que le simple fait d'évoquer le nom de Berlusconi ferait sortir les gauchistes de leur tombe..." nous raconte Bob le libraire.

Le mot "gauchiste" dont il use pour qualifier les citoyens soucieux d'accepter chacun comme ils sont est tout à fait péjoratif et n'est pas digne d'être de ce fait utilisé par quelqu'un qui se revendique démocrate par ailleurs.
Les gens qui se revendiquent de gauche, progressistes ne sont pas morts. Le mot "tombe" est aussi utilisé à mauvais escient.

Écrit par : Pierre | samedi, 22 août 2009

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@kermit

> Voila encore une de ces bonnes idees bien préconcue que véhicule les partis extrémistes flamands: les
> emmigrés c'est la fautes aux francophones. Avec une majorité de 60% de flamands dans le pays et un
> ministre flamand au ministere chargé du sujet, il y en a encore pour arriver a croire ces fadaises !!!!

La note que Turtelboom voulait ecrire sur les illegaux et qui trouverait aisement une majorite en Flandres:

1. opsporen
2. oppakken
3. opsluiten
4. oprotten

Comme le resultat est encore 100000 allochtones qui vont remplir nos CPAS et nos prisons, je crois que c'est clair que c'est la faute des francophones.

@Bob

Je ne suis pas du tout d'accord sur la necessite de l'immigration. Les demographie Japonaise vieillit encore plus vite que la notre et les Japonais misent sur automatisation et high tech. En Japon, il n'y a pas d'immigration et pour etre reconnu comme refugie politique, il vous fait des preuves tres convaincantes. C'est pas la porte ouvert comme chez nous. Et les Japonnais sont quand meme pas cons? Ils ont decides de sauvegarder leur culture et je trouve ca une tres bonne idee.

Mais tous ces politiques (ajoutant une zero tolerance envers la criminalite) ne sont pas envisageables avec un Wallonie qui vote Parti Scandale et il faut conclure que la Wallonie, comme la France, n'est plus sauvable et que la Flandre doit s'en aller tout seul.

Écrit par : Lieven | dimanche, 23 août 2009

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@Franck Pastor

Je ne suis pas aigri du tout Franck, contrairement à ce que vous pensez. Mais quand on habite Schaerbeek ( ou le nord de Bruxelles ) ont voit littéralement la situation se dégrader d'année en année. Les rues, commerçantes ou non, se paupérisent au fur et à mesure de la montée de l'immigration. Les maisons se déteriorent, les magasins ne ressemblent plus à rien, les écoles deviennent des poubelles et il y a de plus en plus de gens désoeuvrés dans les rues ( sans parler des foulards ).

Ca c'est une réalité, du concret, du vrai que tous les discours humanistes ne pourront nier. D'ailleurs tous les gens qui en ont les moyens fichent le camp, laissant par la même occasion le terrain à d'autres immigrés et ainsi de suite.

Si vous trouvez ça normal, ou dans l'air du temps, ou inéluctable, ou expliquable ou que sais-je encore... grand bien vous fasse. Moi je pense que lorsqu'une maison ou un jardin se déteriore à ce point, c'est que le propriétaire est déficient.

Et je trouve nos gouvernements particulièrement déficients. Et très hypocrites également, car tout en ouvran t largement les portes à l' immigration, ces mêmes politiques acceptent que ceux-ci vivent dans des conditions indignes !

Le pays ne peut pas vivre sans immigrés, je le répète à l' infini, mais si nous ne pouvons pas leur assurer des conditions de travail et de logement corrects, il faut refuser de les laisser entrer.

D'abord remettre de l' ordre puis organiser leur accueil, en fonction de contrats bien précis.

Écrit par : Bob | dimanche, 23 août 2009

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@ Lieven

"je crois que c'est clair que c'est la faute des francophones"

Ah non, pas du tout, enfin pour vous sans doute, mais pour nous non, votre soit disant preuve par neuf est franchement bancale !!!!!

Quand à l'immigration, la Belgique, comme la plupart des pays du monde a signé une convention des droits de l'homme qu'elle est tenue de respecter et qui est basée en résumé sur le devoir d'assistance aux personnes en danger.

Les discours comme les vôtres sont d'un simplisme bête, on ne résout pas le problème de l'immigration d'un revers de la main et si nous ne sommes pas tenu de recueillir toute la misère du monde, c'est évident et loin de moi l'idée de défendre le laxisme et la politique de terre promise, nous sommes pourtant obligés de respecter un minimum les conventions que nous avons signées.

C'est vrai que c'est pas trop dans les habitudes de la Flandre de signer les conventions et accords internationaux ou autres et c'est aussi vrai que quand elle les a signé, c'est pas toujours son fort de respecter sa parole donnée mais bon en attendant on s'y est engagé, c'est comme ca ! Maintenant, libre à vous de faire sécession, de quitter l'Europe, l'Onu, d'abattre les chomeurs, les malades et les vieux, de montrer les juifs, les francophones ou les campinois du doigt comme les responsables de la situation qui vous accable et de vos nombreux malheurs virtuels.

Écrit par : kermit | dimanche, 23 août 2009

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@Kermit

Ou vous le faites expres et c'est insignifiant, ou vous croyez réellement ce que vous dites à notre propos et c'est presque ridicule.

Demander un peu d'ordre dans le bordel qui règne en Francophonie en matière d'immigration, ce n'est pas envoyer les juifs, les arabes, les chômeurs et tutti quanti au crématoire. Je devrais dans ce cas me mettre dans la file...

La famille sénégalaise qui débarque chez nous dans le seul but de profiter de
notre régime social, puis fait venir tout le reste du village... cela n'a rien à voir avec l'accueil normal qu'il convient de faire aux étrangers en difficulté.

Nous savons tous que les immigrés qui répondent aux normes très précises des conventions des droits de l'homme sont très peu nombreux et que la grande masse triche à tous les niveaux, avec l'aide d'asbl subventionnées par l'Etat où officient tous les avocaillons de gauche.

Cette population sans doute moins favorisée que la nôtre mais étrangère, nous coûte beaucoup d'argent ( personne n'ose chiffrer ce coût ), et nous empêche dans le même temps d'améliorer le sort de nos propres concitoyens.

Schaerbeek connait par exemple, depuis dix ans et plus, un déficit énorme de son CPAS et le répercute sur les habitants de la commune. C'est d'ailleurs une des raisons de la fuite des belges... C'est la même chose au niveau national pour les écoles, hopitaux, services d'intégration, centres d'hébergement, hôtels etc... où ces étrangers sont traités gratuitement.

Ce système est vicié à la base. Il faut inviter dans le pays les immigrés économiques qui peuvent nous être utiles et les installer dans des conditions décentes, avec la possibilite si le stage est concluant de leur donner la nationalité belge. Mais c'est à nous de choisir.

Or pour l'instant, ils entrent n'importe comment et trouvent immédiatement tous les trucs possibles pour être inexpulsables.( notre législation est un véritable gruyère en la matière ). Après quoi, ils exigent des papiers et lorsqu'ils sont musulmans le droit de pratiquer leurs coutumes, même si celles-ci heurtent notre sens commun.

Que vous soyez favorable à cette forme de mélange, qui préfigure d'ailleurs notre avenir et c'est une bonne chose si cela se produit lentement et dans l' ordre, est votre droit le plus strict.

Mais tout le monde n'est pas de votre avis. Avant, on n'osait pas le dire, tant la propagande médiatique de la gauche était forte. Maintenant oui, des tas de gens le pensent et le disent. Pas à la télé francophone bien sur, où les socialistes détiennent encore le pouvoir... Mais sur Internet, on ne voit plus que ça: pétitions et commentaires (parfois excessifs malheureusement).

Le monde change.

Écrit par : Bob | dimanche, 23 août 2009

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@ Bob

C'est vous qui ne savez peut être pas lire !!!! Je n'ai écrit nulle part qu'il fallait accueillir telle ou telle famille, je dis simplement et c'est à Lieven (et pas à vous) que je répondais, qu'on a certaines obligations et je répondais cela en réaction a son commentaire et pas au votre, commentaire le sien bourré d'amalgames idiots.

Je ne vois pas bien à quoi vous faites allusion quand vous parlez de "bordel relatif à l'immigration en francophonie", c'est je crois une bonne rengaine qui vous est servie à longueur de temps et à laquelle vous avez fini par croire. Le "bordel" dont vous parlez règne un peu partout et les régularisations ne sont pas du ressort des régions ou des communautés, ne reinventez donc pas nos institutions voulez vous.

Quand aux associations de défense des sans-papiers, elles ne sont pas que francophones et puis elles ne font que se glisser dans les failles que nos institutions laissent. Et en matière de faille, Annemie Tuttelboom a largement contribué à ne pas les refermer. En laissant l'office des etrangers constituer des dossiers de régularisation avec beaucoup d'arbitraire (c'est à dire facilement contestables en justice mais ne les blamons pas ils n'ont AUCUN outil pour constituer ces dossiers), la ministre (et ses prédécesseurs) a laissé la porte ouverte à TOUS les recours. Définir des critères de régularisation ne signifie pas régulariser mais donner un outil objectif a l'office des etrangers pour que les dossiers soient clairs et difficilement contestables en justice, càd au final des procédures plus courtes, moins de recours voire même une réduction des candidats à la migration dans la mesure ou ils seront à même d'évaluer leurs chances de réussite avant même de partir de chez eux.

Reste à définir les critères, à conditions qu'ils respectent au moins nos engagements internationaux, ils peuvent être sévères ou laxistes, c'est une autre histoire.

L'Open VLD a fait à mon avis une grave erreur de freiner ce dossier. Il n'a pas voulu apparaitre comme le parti "qui favorise les immigrés en definissant des critères" mais la réalité c'est qu'il a, de fait, tellement fait trainer ce dossier que les retards accumulés vont finalement nous obliger à régulariser faute de pouvoir traiter la quantité de dossiers qui se sont accumulés. Mais bon, c'est la faute aux francophones hein, ca se base sur rien de concret mais ca fait jamais de mal, ppffff, ce que c'est petit ! Petit esprit ....

Puis vous estimez que le fait que les immigrés se concentrent a Bruxelles est encore une preuve de la "culpabilité" francophone, ce que c'est bête de nouveau, mais bête alors. Vous ne réfléchissez pas très loin ou vous faites volontairement mine d'ignorer que la grande majorité des immigrés se concentre toujours et partout dans les capitales, la Belgique ne fait pas exception.

"ce n'est pas envoyer les juifs, les arabes, les chômeurs et tutti quanti au crématoire"

Je stigmatisais là sous forme de caricature les dérives vers lesquelles mènent les raisonnements simplistes qui, au passage, viennent souvent et plutot du "nord" comme on l'a encore vu ce weekend à Steenstrate.

Écrit par : Kermit | dimanche, 23 août 2009

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Quelle que soit la cause, Bob (et Lieven), Bruxelles accueille à elle seule près de la moitié des étrangers qui vivent et/ou arrivent sur le sol belge. Répartissez ces gens sur l'ensemble du territoire et au lieu de représenter 30% des habitants de la capitale, ils représenteront 5% des habitants du royaume.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 août 2009

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Vu le nombre immense et grandissant d'étrangers dans la bonne commune de Schaerbeek où est installé le commerce de Bob, j'aimerais que ce dernier m'explique pourquoi la valeur de l'immobilier de sa dite commune ne fait que croître.

La bonne santé de bâtiment schaerbeekois n'est-il pas signe que les craintes, appréhensions et phobies du libraire en question ne sont finalement qu'un peu (beaucoup, passionnément) de paranoïa de sa part ???

Écrit par : Pierre | dimanche, 23 août 2009

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N'importe quoi. Si on est illegal pendant 5 ans, c'est a dire, qu'on commet une crime pendant 5 ans, selon la gauche francophone, il faut que vous etes regularise. Si quelqu'un vole des banques pendant 5 ans, on ne lui donne quand meme pas un permit pour voler de banquer le reste de sa vie.

Écrit par : Lieven | dimanche, 23 août 2009

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@ Lieven

Ahhhh ouiiii, donc selon vous, tout immigré est un voleur, ok, on voit un peu le niveau, mon pauvre ! On se demande qui dit n'importe quoi ici ?

Écrit par : Kermit | dimanche, 23 août 2009

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@kermit

Comme le dit le mot illegal, quelqu'un qui se trouve dans le pays sans avoir l'authorisation commet un crime. Nulle part la duree de la crime donne des droits ulterieurs, sauf a des peines plus longues.

Écrit par : Lieven | dimanche, 23 août 2009

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@Lieven : vivre sur un territoire pour lequel on n'a pas reçu de visa et cambrioler des banques, sont donc deux « crimes » similaires à vos yeux. Ça fait en effet froid dans le dos !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 août 2009

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Laissons de côté les amalgames ( il m'arrive aussi d'en faire ) comme les critiques personnelles qui ne me touchent pas, mais faussent le débat.

Tout ce que vous me répondez est vrai et tout ce que je dénonce aussi.

Ce qui est anormal, c'est qu'on passe des années à traiter des dossiers d'immigrés entrés illégalement ( la majorité ), bref à courir derrière un problème au lieu de le régler.

Je pense très sincèrement qu'il faut renvoyer immédiatement les illégaux ( comme on commence à le faire en Italie où la situation a dépassé le seuil critique ). Le problème c'est qu'on n'arrive plus à faire juridiquement la différence entre les "aventuriers" et les gens véritablement en danger et donc en droit de bénéficier de notre protection.

Nous savons tous que 80 ou 90% des demandeurs trichent et gagnent du temps, en comptant sur le laxisme bien réel des autorités belges pour profiter au maximum de nos aides diverses, quitte à être renvoyé en fin de compte avec un pécule.

Cette population est entretemps exploitée par des Belges et d'autres immigrés et se regroupe logiquement en ghettos pour mieux se défendre. A leur place, je ferais de même.

Le grand fautif est donc bien l'Etat et au sein de cet état, en priorité, les gouvernements francophones dont certains partis ( socialistes, CDH ) comptent sur ces nouveaux arrivants pour se refaire une santé politique en déclin.

Annemie Turtelboom ( sans elle l'Open-VLD n'existerait plus en Flandres ) sait qu'une régularisation supplémentaire ne ferait qu'accentuer encore plus le
mouvement migratoire. D'autant plus que ces immigrés quittent maintenant les Pays-Bas, le Danemark et même la France pour la Belgique, où on leur affirme que tout est encore possible: regroupement familial, accès à l'aide sociale, port du voile dans les écoles etc... ( voir les nombreux articles parus à ce sujet dans le Standaard et De Morgen - donc à droite et à gauche !)

Nous devons respecter le droit d'asile, nous avons un besoin urgent d'immigrés dans plusieurs secteurs de notre économie ( santé, aide personnelle, horeca, bâtiment etc... ), mais c'est à nous, peuple souverain, de choisir qui nous souhaitons accueillir. Nous sommes chez nous. Nous avons des lois, des us et coutumes, des traditions et sommes prêts à évoluer comme à nous enrichir des cultures des autres. Mais c'est à nous de fixer le rythme et les barrières.

Démocratie, laïcité, égalité entre hommes et femmes, liberté sexuelle... et une façon de vivre qui est la nôtre et sur laquelle nous n 'avons aucune envie de transiger.

Pour Pierre:
Lorsque je suis arrivé à Schaerbeek, il y a 20 ans, la chaussée d'Helmet était une artère vivante, pleine de commerces de qualité, avec de beaux quartiers bourgeois ( un qualificatif qui doit vous faire mal aux oreilles ) où regnait une sécurité tout à fait satisfaisante.

20 ans plus tard, c'est devenu un soukh, avec une foule de petites boutiques qui vendent toutes la même chose, ferment aussi vite qu'elles n'ouvrent et emploient un personnel, ou sous payé ou en noir ! Tout le monde parque n'importe où et les vols sont devenus si courants qu'on ne fait même plus appel à la police, complètement dépassée...

Il n'y a pas photo.

Quand une équipe de foot se retrouve au bas du classement ou descend de division, la première chose à faire c'est de remballer l'entraineur, avec perte et fracas.

Écrit par : Bob | dimanche, 23 août 2009

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@Bob le libraire,

Le mot bourgeois ne me fait pas peur. Je me revendique même un peu de la sorte. Mais ce qualificatif ne m'oblige nullment à regarder à droite toute.

Ceci dit, vous n'avez pas répondu à ma question initiale.

Écrit par : Pierre | lundi, 24 août 2009

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"Le grand fautif est donc bien l'Etat et au sein de cet état, en priorité, les gouvernements francophones dont certains partis ( socialistes, CDH ) comptent sur ces nouveaux arrivants pour se refaire une santé politique en déclin"

La il s'agit de vos impressions et, je le redis, d'une bonne rengaine que certain vous repetent et que vous gober a force de l'entendre. Mais vous n'avez toujours pas avance la moindre preuve de votre affirmation, c'est dommage.

Écrit par : Kermit | lundi, 24 août 2009

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Et ça continue... un article sidérant dans le journal Le Soir ( de plus en plus gauchisant ) en faveur du Burkini... une sorte de maillot musulman recouvrant tout le corps. On y explique qu'en fin de compte, c'est pas si mal que ça etc... etc...

Et on y écrit également en toutes lettres qu'un maire italien de la Ligue du Nord ( et on précise bien: extrême droite ? ) l'a interdit dans sa ville. Pourquoi pas nazi tant qu'on y est ?

Bref, la paranoïa de la presse francophone s'aggrave...

Ce ne sont pas des "impressions", mais des "faits" qui prouvent à suffisance que l' islam continue à étendre son obscurantisme dans nos sociétés européennes, en profitant de notre humanisme béat et suicidaire.

Déjà en Belgique, ces musulmans réclament pour nos psicines et obtiennent des heures d'ouvertures séparées pour les hommes et les femmes... en burkini !

Là aussi vous êtes d'accord ? OU compréhensif ? Ou prêt à transiger, discuter, négocier...

Écrit par : Bob | lundi, 24 août 2009

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Bob, il n'y a pas si longtemps que nos soeurs, mères ou épouses ne pouvaient montrer leurs jambes et devaient aussi se baigner habillées. Regardez les bonnes vieilles cartes postales de la vlaamse kust.
Si respecter autrui dans ses conceptions, ses croyances (je suis athée), ses sensibilités confine à la démagogie (du PS, du CDH) alors vos affirmations qui ne sont pourtant qu'à vos incompréhensions amalgamées et vos craintes cela s'appelle du RACISME pur et dur.
Il fut aussi un temps pas très lointain où arborer des rouflaquettes, un long nez et se prénommer David était hautement suspect. Si hautement que David fut exterminé.
Il fut un temps pas trop lointain où on arborait les nègres dans des sortes de zoos.

En effet, l'extrême droite peut mener au nazisme. En Italie comme à Schaerbeeck.
Désolant et effrayant.

Écrit par : Pierre | lundi, 24 août 2009

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@Pierre

Ca se passe de commentaires...

Un mot pourtant: que ces extrémistes aillent se baigner en burkini au milieu des autres, ne me gêne pas. Pour autant que les règles de salubrité soient respectées, ce qui devrait être le cas.

Ce qui est insupportable, c'est qu'on leur accorde l'exception et donc une reconnaissance implicite, en leur réservant des heures publiques. Que vont-elles trouver à dire si pendant les heures qui leur sont réservées d'autres femmes
se présentent en bikinis ? leur réponse ne fait aucun doute. Ce sera non.

C'est ainsi qu'on grignote les libertés.

Vous vous trompez de fascisme.

Si le voile était interdit dans les écoles, comme c'est le cas en France, un grand nombre de jeunes musulmanes pourraient apprendre à vivre sans et se rendre compte que cela ne fait aucune différence dans le regard des hommes.

Écrit par : Bob | lundi, 24 août 2009

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@ bob

"Déjà en Belgique, ces musulmans réclament pour nos psicines et obtiennent des heures d'ouvertures séparées pour les hommes et les femmes... en burkini !"

Des heures d'ouvertures speciales pour les musulmans ???? En Belgique ???? Est il possible de savoir ou ????

Écrit par : Kermit | lundi, 24 août 2009

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[22/12/2003] - Actie op zondag tegen apart zwemmen

VILVOORDE - Het apart zwemmen voor allochtone vrouwen is vrouwonvriendelijk en
discriminerend. Dat vindt Vilvoords gemeenteraadslid Roland Van Goethem
(Vlaams Blok).

Om zich tegen het afzonderlijk zwemmen op zondagnamiddag te verzetten,
zetten de Blokjongeren gisteren een protestactie op. Twintig actievoerders
verzamelden voor de poorten van het stedelijk zwembad aan het Heldenplein en
hielden er een korte toespraak,,Wij nemen het niet dat de klok in Vilvoorde
honderd jaar terug gedraaid wordt om de islam ter wille te zijn'', aldus
Jörgen Noens. ,,Wij vragen de onmiddellijke stopzetting van het afzonderlijk
zwemmen voor allochtone vrouwen in Vilvoorde.''

Foto SEB

Een twintigtal actievoerders protesteerde voor de poorten van het stedelijk zwembad

Het Nieuwsblad en Het Volk (EVE)---

Écrit par : Lieven | lundi, 24 août 2009

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Lieven, ça date de 2003, non ? Est-ce encore d'actualité ? Si oui, cela va AUSSI dans le sens de la discrimination, et c'est AUSSI détestable. Personnellement, je n'ai pas l'indignation sélective. Le Vlaams Belang me hérisse tout autant que la burka. Dans les deux cas, on essaie de fairer rentrer le monde dans le moule de ses convictions. Jeter l'opprobre sur tout ce qui est basané d'un côté, application littérale et restrictive de commandements religieux abstraits de l'autre. Un extrémisme nourrit l'autre et vice versa, c'est ça le plus triste.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 24 août 2009

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@ Franck Pastor

C'etait le premier lien que google trouvait sur la matiere. Je ne vais pas faire une liste exhaustive mais ce pratique est rapporte de temps en temps.

Écrit par : Lieven | lundi, 24 août 2009

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@ Lieven

Ca date non seulement de 2003, mais en plus c'est en flandre !!!!!!!

Voila une belle preuve de ce que le problème vient des francophones, BRAVO mon veux, trouvez nous encore quelques contre-exemples comme celui la, c'est trop drole.

Du reste trouvez nous donc un vrai exemple, on serait bien content, merci. Le second lien de google par exemple !!!

Écrit par : Kermit | lundi, 24 août 2009

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Monsieur Kermit,

Consultez le lien de la ville de Mortsel.

http://www.mortsel.be/product/1568/default.aspx?_vs=0_N&id=2197

Le mercredi soir, la piscine de Mortsel (ville proche d'Anvers, avec un bourgmestre de GROEN!) est réservée .... aux femmes ('dameszwemmen').

Je vous donne le conseil, monsieur Kermit (avec un nom comme ça, l'infiltration dans une piscine doit être possible....) d'aller voir quel genre de dames y vont nager chaque mercredi soir....

Et à Anvers, entre outre la piscine du Veldstraat est également réservée "ladies only", deux heures par semaine.

http://www.antwerpen.be/eCache/ABE/80/34/065.cmVjPTI4NTQ.html

Cette piscine se trouve à Borgerhout, avec une population de 30 % de Musulmans .... de nouveau, essayez d'y infiltrer et à vous de constater les faits.
Ce bassin (en style Art Deco, vraiment magnifique ... a aussi un Hamman ....)

Compris ?

Écrit par : H.Elpze | mardi, 25 août 2009

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A lire dans le Standaard d' hier ( sur deux grandes pages ) l'interview très intéressante de la directrice de l'athénée d'Anvers qui a décidé ( enfin ) d'interdire le port du voile dans son établissement.

En réaction, l'imam local aurait conseillé aux familles musulmanes de ne plus envoyer les enfants à l'école, ce qui est illégal, bien sûr.

D'autres exemples ?

Écrit par : Bob | mardi, 25 août 2009

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@Bob, lieven, Helpze : tous ces exemples se passent en Flandre. Ils prouvent tout au plus que la Flandre a un problème à gérer l'immigration. Rien d'autre.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 août 2009

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Ou alors, autre point de vue, ils prouvent qu'en Flandres on a décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds comme en Francophonie.

Écrit par : Bob | mardi, 25 août 2009

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Monsieur Sel,

De nouveau, je dois vous aider !

Il me semble que vous ne savez pas ce qui se passe dans votre propre communauté !

http://www.charleroi.be/SiteResources/Data/MediaArchive/pdf/conseil-avril09/33.pdf

Je peux me tromper, mais "Gosselies" se trouve toujours en Wallonie, ... (Charleroi)

De plus, votre réaction "Ils prouvent tout au plus que la Flandre a un problème à gérer l'immigration. Rien d'autre." est bizarre. D'un part vous exigez des "facilités" pour les immigrants francophones qui préfèrent vivre en Flandre en refusant d'apprendre le néerlandais, d'autre part si on offre en Flandre (et à Gosselie) la facilité aux femmes de nager toutes seules , .... vous vous montrez malcontent.

Ah bon, j'ai compris ; des facilités LINGUISTIQUES pour de FRANCOPHONES est quelque chose tout-à-fait différente avec des facilités pour des "immigrants musulmans".

Qui est le raciste ici ?

Moi je préfère un musulman qui me dit "goedemorgen" à un Belge francophone qui ne me dit rien parce qu'il ne veut pas s'exprimer en néerlandais.

Écrit par : H.Elpze | mardi, 25 août 2009

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Ce qui me frappe dans nos débats, c'est évidemment le dialogue de sourds qui s'installe entre flamands et francophones, droite et gauche, 'immigrés contrôlés' et 'pro-immigrés' et enfin 'islam contrôlé' et 'compréhensifs à l' islam'.

Le dialogue est au point zéro et cela énerve les participants qui s'échangent de plus en plus souvent des noms d' oiseaux. Surtout à gauche où faire de la politique c'est avant tout casser du sucre sur la droite. Puisque cette gauche n'a rien de concret et surtout d'efficace à proposer.

Deux points de vue qui se regroupent grosso modo dans un axe nord-sud et qui expliquent le dilemme quasi impossible devant lequel vont se trouver nos politiques dès la rentrée.

Ca sent la chute de gouvernement à plein nez, d'autant que les caisses du fédéral sont vides de chez vide et qu'il n'y aura plus rien à distribuer.

A noter: le discours prononcé ce week-end à l' Yzerbedevaart ( 4.000 personnes) où on a quasiment parlé de 'laisser tomber Bruxelles et ce qu'elle devient', pour se fixer sur l'essentiel: l'indépendance de la Flandres.

Écrit par : Bob | mardi, 25 août 2009

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@ Helpze

Concernant Mortzel et a Borgerout ce sont des heures reservees aux femmes et pas aux femmes immigrees. Ca n'a vraiment rien a voir, et ce n'est pas de cela que l'on parlait. Il y a des tas de piscine qui ont des horaires pour les ecoles, pour les vieux, pour les nageurs ou pour les enfants. Pour les femmes, je trouve cela un peu incongru mais je ne vois la aucune seggregation basee sur la religion ou ethnique.

Toujours rien donc.

@ Bob

L'athenee d'Anvers est une piscine ???

Écrit par : Kermit | mardi, 25 août 2009

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@ Helpze

Et pour en revenir a Gosselies, vous auriez pris la peine de lire la reponse de l'echevine : "elles ont signé un contrat de location en bonne et due forme et s'acquittent d'un loyer annuel qui inclut l'assurance.", il ne s'agit donc nullement d'activite organisees par la collectivite.

J'ai loue une piscine communale pour un anniversaire, je me suis aussi reserve le droit d'inviter qui je voulais, rien d'anormal la dedans hein.

Bon c'est quand que vous aurez un exemple un peu valable ou est ce qu'on attend la trinite ?

Écrit par : Kermit | mardi, 25 août 2009

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Il n' y a pas plus aveugle que quelqu'un qui ne veut pas voir.

On ne dialogue même plus. Chacun parle dans son coin en répétant sa litanie. Et ça vaut pour moi aussi, bien entendu.

Écrit par : Bob | mardi, 25 août 2009

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Kermit ! Si en réalité les "heures réservées pour les femmes" ou les "organisations privés qui louent la piscine" n'attirent que des femmes musulmannes voilées... on a comme résultat que les musulmans ont leur propre piscine-musulmanne-payé-par-la-société. C'est la même chose ! A Anvers, Mortsel et à Gosselies, et ailleurs.

Officiellement, il n'y a pas de "soirées musulmans" dans nos piscines, en réalité ....

Mais bien sûr, pour certains la terre sera toujours plate, parce qu'on ne vois que l'horizon.

Et en ce qui concerne Gosselies ; continuez à lire ...."Elles organisent alors des après midi natation réservées aux femmes, voilées et non voilées. " L'échevin avoue donc qu'on nage "voilées" ...

Le résultat est donc clair. En Wallonie et en Flandre, il y a des heures ou aucun homme n'entre la piscine communale ; les femmes musulmannes l'occupent ...

(et je n'ai aucun problème avec cette situation)

Écrit par : Helpze@hotmail.com | mardi, 25 août 2009

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Lu ce matin dans différents journaux flamands et francophones...

Ecoles: des centaines d'enfants sont encore sans école... il y aurait plus de 2.000 places disponibles dans les écoles poubelles mais personne ne veut y aller !

Les demandes d'asile continuent à augmenter: 1.363 en juin... 1.810 en juillet...
1.055 logent actuellement à l' hôtel, faute de place, et d'autres reçoivent de l'argent en vue de louer chez le privé !

Réponse du ministre Courard. Ce serait encore pire s'ils traînaient dans la rue...

Écrit par : Bob | mardi, 25 août 2009

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@ Helpze

"ont leur propre piscine-musulmanne-payé-par-la-société."

Ben pas si ils la louent, non.

Écrit par : Kermit | mardi, 25 août 2009

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Une piscine 'publique' n'est pas faite pour être louée à des groupements... ou alors pour des raisons sportives et à des heures adaptées.

Que ces femmes aient envie de nager nues ou habillées n'intéresse personne. La religion, c'est chez soi, à la maison et sans emm... son monde. Ce qui n'est pas du tout le cas de l'islam.

Écrit par : Bob | mardi, 25 août 2009

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Kermit,
A Mortsel et Anvers, ils ne doivent pas louer,
à Gosselie, elles paient un prix symbolique.
Tout le monde sait que les piscines publics sont déficitaires, sans subsides elles devraient toutes fermer leurs portes. Les entrées ne couvrent qu'un certain % des frais.
Donc tout le monde, vous et moi, paient pour les femmes qui veulent nager toutes seules, sans hommes, avec ou sans voiles. A Mortsel et à Gosselie.

Écrit par : H.Elpze | mardi, 25 août 2009

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@ Helpze

J'en ai loué une et le prix n'était pas symbolique et du reste il s'agissait d'une soirée privée ou je n'ai admis que ceux que j'y avais invité.

Votre conception du bien public est bizarre, que vous louiez auprès d'une entreprise privée ou d'une institution publique les règles sont les mêmes et si l'institution publique est déficitaire par ailleurs ca n'a vraiment rien à voir, vous divaguez complètement là.

Je serais plus choqué de la situation de Mortsel et de Borgerout si l'on me confirmait qu'il s'agit bien de séances publiques ouvertes uniquement à des femmes musulmanes. Les articles que vous citez ne parlent que de séances pour des femmes et là rien de choquant, il y en a pour les nageurs, pour les vieux, pour les écoles ou pour les clubs, et je n'ai encore vu nulle part qu'elles étaient publiques.

Si c'est le cas, au risque de me répéter, ca prouverait bien que la Flandre est plus laxiste que la Wallonie, soit exactement le contraire de ce que vous souhaitez nous prouver avec vos exemples.

Écrit par : Kermit | mardi, 25 août 2009

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Bon, je laisse tomber... du praatcafé on passe à la méthode Coué !

Écrit par : Bob | mardi, 25 août 2009

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Moi, j’aime bien ce que dit Bob. Sur l’immigration, l’islam et ce genre de choses. Pour ce qui est de son analyse de la problématique communautaire, je suis en désaccord total et définitif, mais ce n’est pas étonnant, car nous ne sommes pas « cablés » de la même manière. Sur ce sujet là, je crois qu’il se fait des illusions (comme les Flamands en général) s’il croit vraiment que la résolution du problème belge est encore (ou a jamais été) entre les mains des Belges et donc que la Flandre est assez forte et majoritaire (on le saura !) dans le cadre belge. Il y aura bien évidemment un règlement international, qui ne sera bienveillant avec personne car liquider la Belgique est la dernière chose que les nations riveraines ont envie de devoir faire. Dès lors, avec une vision dépassionnée, assez technocratique et surtout dans le but d’assurer une véritable pérennité à la solution apportée, on veillera à opérer une partition territoriale qui « collera » au plus près à la réalité humaine du terrain, ce qu’à l’évidence les Belges ne sauront jamais faire. En pratique, cela se soldera plus que probablement par une légère perte territoriale de la Flandre telle qu’on la connaît encore aujourd’hui, mais ce sera tant mieux pour elle aussi car cela lui évitera de recommencer l’expérience schizophrène de la défunte Belgique avec une minorité francophone irréductible qui lui pourrira la vie et son image internationale.

Pour ce qui est de l’immigration et du problème majeur posé par la présence dans nos pays de trop nombreuses communautés décidément inassimilables, je crois que le moment est proche (il est déjà là d’un certain point de vue) où on assistera à un renversement significatif de l’attitude qu’on peut qualifier de laxiste car la prise de conscience s’opère en profondeur dans les opinions publiques occidentales. Et franchement, tout le monde s’en félicitera, même les nobles âmes promptes à s’effaroucher de toute inflexion « droitière » mais qui doivent bien reconnaître sans vouloir se l’avouer que l’angélisme officiel n’est plus de mise et est battu en brèche par la réalité au quotidien.

Evidemment, les deux problèmes sont liés car un pays agonisant à la gouvernance vermoulue et aux finances publiques délabrées peut moins qu’un autre trouver en lui-même le sursaut nécessaire pour infléchir sa politique d’asile et d’immigration, sans compter le déficit d’identité nationale qui aggrave la situation.

Écrit par : JPBWEB | mercredi, 26 août 2009

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@JPBWEB

Enfin un commentaire constructif... je retiens l'idée qu' une Flandres indépendante n'a aucun intérêt à conserver sur son territoire une minorité francophone irréductible qui lui pourrira la vie et son image internationale.

Ca c'est un faut qui vaut la peine d'être analysé avec beaucoup de sérieux !

Écrit par : Bob | mercredi, 26 août 2009

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Ce qui veut dire que cette Flandre indépendante n'accepterait aucun francophone sur son sol ????

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 28 août 2009

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@Franck : Si. Les Francophones peuvent rester. Mais pas en tant que minorité. Il suffit selon Marino Keulen qu'ils parlent néerlandais et acceptent les valeurs de dynamisme de la Flandre, travaillent, participent à la vie associative, construisent une maison et épargnent pour leurs enfants. Vous êtes un « bon francophone ». Rassurez-vous. Vous pouvez rester.

En revanche, ceux de la périphérie, c'est une toute autre paire de manches !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 août 2009

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@ Sel,

Où et quand est-ce que Marino Keulen aurait-il dit que "les francophones qui parlent le néerlandais et acceptent les valeurs de dynamisme etc etc ..... peuvent rester dans une Flandre "indépendante" (sic)."

Keulen ne s'est jamais prononcé d'une Flandre "indépendente", comme 95 % des Flamands d'ailleurs.

Je suis curieux de voir les sources de M. Sel ...

Écrit par : H.Elpze | vendredi, 28 août 2009

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Il a répondu à la question "wat is een Vlaming" à la VRT à peu près dans les termes repris ci-dessus, Helpze. J'imagine que dans une Flandre indépendante, il n'aurait pas une vision différente.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 août 2009

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En nééerlandais "kunnen" ne signifie pas nécessairement "avoir l'autorisation de.." mais "pouvoir", dans le sens de "être capable de...", et pas dans le sens restrictif.

Écrit par : Bob | samedi, 29 août 2009

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@ Marcel; avec des "à peu près dans les termes" et des "j'imagine" on arrive à tout dire!

Écrit par : wanda | samedi, 29 août 2009

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dialogue de sourds... dialogue de sourds...

on n'avance plus d'un pouce depuis des semaines.

Seul aspect positif de ce débat: les positions intangibles de chacun sont devenues claires et précises.

Le débat n'est pas seulement communautaire mais également politique gauche/droite, avec des positions concordantes sur l'immigration ( et par extension l' islam ) qui forment incontestablement un des tout gros rendez-vous de la décennie à venir.

Quoiqu'il en soit, la rentrée va exploser tout ça. Puisque le fédéral n'a plus que des dettes et qu'il va falloir trancher dans le lard.

Encore quelques fois dormir.

Écrit par : Bob | samedi, 29 août 2009

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… et il y aura des douanes et des contrôles pour passer de Flandre en Wallonie et vice versa. Comme encore actuellement entre France et Belgique (constatation quasi quotidienne de ma part), et entre Belgique et Luxembourg paraît-il. Le bonheur selon les nationalistes. Vive l'Europe.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 août 2009

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Mais non, pourquoi ?

L'Europe de demain sera comme les Etas-Unis. Chaque état aura ses propres lois et règlements intérieurs et les gens se déplaceront pour aller là où ça semble fonctionner le mieux.

La seule différence c'est évidemment la langue. Mais on ne demande pas à un citoyen d'être parfait bilingue pour s'installer quelque-part... disons suffisamment que pour comprendre et se faire comprendre.

Écrit par : Bob | lundi, 31 août 2009

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@Bob : mais non : il n'y a aucune exigence possible au plan linguistique. Ce n'est pas conforme aux traités européens. Libre circulation signifie sans la moindre entrave, même pas la connaissance de la langue locale. Combien d'anglophones à Bruxelles ne savent ni le français ni le néerlandais ? Eux y auraient droit, mais pas les autres ?

Comme aux USA ou un Américain peut vivre où il veut même s'il ne parle que Navajo, c'est pareil en Europe. Il n'y a qu'en Flandre qu'on voudrait que les Belges non-néerlandophones y soient contraints à connaître ou apprendre le néerlandais. Or, cette obligation, la Flandre ne peut l'imposer à AUCUN AUTRE EUROPEEN.

CQFD. Ce qui fout dedans.
(encore un qui doit se précipiter et acheter mon bouquin sur Thebookedition.com !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 août 2009

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Tu as parfaitement raison... je me suis mal exprimé. Mais il est évident qu'un chinois qui se présente au guichet d'une administration de la TVA de Roulers ne peut pas exiger que son vis à vis parle le mandarin. Il devra se débrouiller, soit en apprenant la langue, soit en trouvant à ses frais un traducteur.

De même pour un francophone en Flandres ou un flamand en Francophonie.

Pour le reste, le grand avantage du système confédéral américain, c'est que ces états se concurrencent et qu'on voit très vite ce qui marche et ce qui ne marche pas.

Ici on prône la peine de mort, là pas. Ici on accetpe le mariage homosexuel, là pas etc...

la Flandres ne serait plus obligée de traîner comme un boulet, la politique gauchiste de la Francophonie, que ce soit en matière d'immigration, d'économie, de chômage, d'allocation familiale, d' ENSEIGNEMENT etc...

Écrit par : Bob | lundi, 31 août 2009

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@Bob. Eh oui. La Flandre pourra réintroduire, si elle le souhaite, la peine de mort. Espérons que le Vlaams Belang n'aura jamais trop de pouvoir dans ta Flandre parfaite.

A ce propos, tu as vu ce que le formidable Kris Peeters a fait de la pauvre ville de Doel ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 août 2009

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Non... j'ai tout lu sur le Yzerbedevaart mais pour le reste...

Écrit par : Bob | lundi, 31 août 2009

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Bob, la vraie question serait plutôt : « Pourquoi pas ? »

J'avais naïvement cru que les accords de Shengen avaient supprimé tout contrôle aux frontières des pays signataires. Vous pouvez imaginer ma surprise lorsque, faisant désormais la navette entre Lille et Tournai, je me suis aperçu que les contrôles à la frontière étaient toujours d'actualité.

De plus, j'ai aussi pu constater les différences de prix, pour un même produit, entre France et Belgique. Et combien les directives européennes peuvent être foulées au pied par les États membres, voire les régions (cf. la France — mon pays — et la Flandre sur le traité de protection des minorités, pour ne citer qu'un exemple bien connu ici).

En ces temps de recrudescence des nationalismes, je ne vois pas pourquoi les choses changeraient dans le bon sens. Au contraire. Donc, si la Flandre et la Wallonie deviennent indépendantes, qu'est-ce qui empêchera, dans l'état actuel des choses, d'instaurer une frontière et ses contrôles, et d'adopter les mesures protectionnistes telles qu'elles existent actuellement entre France et Belgique par exemple ? Réponse : rien, tant que ça sert les intérêts de l'un ou l'autre camp.

Alors, oui, pourquoi pas ?

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 août 2009

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Mais oui, suppression des contrôles pour les membres de la Communauté Européenne, y compris les nouveaux états membres de l'Est. Mais certainement pas pour les autres nationalités, à commencer par les personnes d'origine africaine qui déferlent sur le continent !

Ce serait suicidaire...

Écrit par : Bob | lundi, 31 août 2009

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Bob a encore vu deux Africains passer dans la rue. Ça lui a fait un peu peur. Ah Bob ! n'utilise pas des mots de morts quand tu parles de l'immigration. Ils n'ont aucune intention de nous « éliminer ». Ce ne serait donc pas « suicidaire ». Ce serait exagérément généreux, voilà tout.

Mais au fond, pourquoi n'installe-t-on pas ces sans abris à Doel, au bord de l'eau ? Où Kris Peeters fait démolir des maisons pour agrandir un port d'Anvers alors que cet agrandissement n'a même pas encore été voté, et ne pourrait, au mieux, commencer que dans quatre ou cinq ans ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 août 2009

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Ne simplifie pas... voir des africains ne me gêne et ne m'embarasse pas le moins du monde. Mais je suis réaliste et lucide. Ils déferlent effectivement, et vont en tout premier lieu au Cpas...

Puis, à peine installés ( souvent dans des conditions indignes, à des prix délirants qui les oblige à s'entasser à dix dans un appart de trois personnes ) ils essaient tout de suite un regroupement familial, et demandent à faire venir leurs frères, soeurs, grands parents etc...

Leur filière passe par des églises évangélistes, qui s'occupent de les informer, les endoctriner et les caser au mieux.

Beaucoup d'entre eux ont fait de bonnes études, sont très polis et parlent un français remarquable.

Mais notre marché est non seulement incapable de les employer mais également, soyons clairs, très peu désireux de le faire. Sinon à des fonctions subalternes qui ne correspondent pas à leur niveau.

Bref, c'est faussé dès le départ et cela témoigne une nouvelle fois de beaucoup d'hypocrisie comme de l'incompétence totale de nos dirigeants.

Il serait infiniment plus éfficace, et pour eux et pour nous, d'investir dans leurs pays d'origine et d'y créer des entités commerciales qui combleraient nos manques et leur fourniraient du travail et une réelle évolution. Avec un contrôle très strict de l'usage des fonds et chez eux ET CHEZ NOUS.

L' Afrique je connais... j'y ai traîné un peu partout. Le plus grand ennemi de l'africain est l'africain lui-même. Tout comme le plus grand pays du monde arabe est l'islam.

Et l'Europe ? Disons qu'elle mérite un formidable coup de pied au c.. on ne sort pas indemne de cinquante ans de socialisme.

Et maintenant déchaînez vous !

Écrit par : Bob | mardi, 01 septembre 2009

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@Bob, je me moquais sans malice, tu sais. Mais il y a des choses justes dans ton discours, et d'autres trop simples. Le pire ennemi de l'Africain n'est pas plus l'Africain que l'Européen ne l'est pour l'Européen. Il faut simplement imaginer que l'Afrique, libre depuis 45 ou 50 ans, a peut-être besoin de plus de temps pour faire le chemin que l'Europe a mis des siècles à faire. Encore que : va à Naples, et vois comme la corruption, même en Europe, peut être une hydre incontrôlable. Même Berlusconi n'y a rien pu. Même Mussolini a dû faire avec. Crois-moi, tant que l'Occident aura intérêt à ce que l'Afrique ne soit pas riche, elle ne le sera pas. Et je crois qu'elle ne le sera jamais.

Et donc, à moins de construire un mur, nous serons toujours confrontés à des réfugiés économiques. Mais ce sont aussi les plus ambitieux. On devrait jouer là-dessus, non ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 septembre 2009

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d'accord avec toi, c'est pas simple. Mais je refuse de faire du violon et de l'humanisme de salon ( ce qui n'est pas ton cas ). L'immigration constitue un vrai grand problème surtout à Bruxelles et la pire des solutions est de laisser se former des ghettos... même si la chose se fait naturellement.

Je n'ai pas de solutions toutes faites, mais je persiste à croire qu'il faut savoir regarder la vérité en face. Avoir le courage de dire non et de fixer des limites.

Bonne soirée, Marcel...

Écrit par : Bob | mardi, 01 septembre 2009

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Je ne veux pas t'embêter, Bob, mais à Anvers, 54,6% des élèves de première gardienne ne parlent pas DU TOUT néerlandais à la maison. Qu'il y ait un problème, que tu le constates, qu'il faut en parler, je suis d'accord. Mais que, parce que ce problème te gène à Schaerbeek, qu'il se cristallise, par exemple, autour de la chaussée d'Helmet, ne l'empêche pas d'exister avec la même acuité, les mêmes symptômes, et des réponses pas nécessairement plus efficaces à Borgerhout ou à Genk. Le Wooncode ne résout pas tout, et l'inburgering ne concerne toujours que la minorité récemment arrivée. De toute manière, combien de profs faudrait-il prévoir pour donner des cours de français ou de néerlandais à quelque 100 ou 200.000 personnes qui ne le parlent pas en Belgique ? Où irions-nous, au Nord, comme au Sud, chercher les budgets ?

Il n'y a pas de solutions simples, Bob, ni en Flandre, ni ici. C'est ça que je te dis depuis un moment. Je ne nie pas qu'il y a des questions à résoudre. Mais il n'y a pas de baguette magique.

Tu devrais peut-être louer le coffret DVD de La Petite Mosquée dans la Prairie, histoire de « rencontrer » quelques musulmans. Après tout, tu n'es pas effrayé quand quelqu'un porte une croix en or sur un pull ? Pourtant, la croix, c'est ce qui a opprimé notre science pendant plus d'un millénaire !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 septembre 2009

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encore d'accord avec toi... notamment sur le croix (vive les croisades !). Mais je reste persuadé qu'il ne faut pas laisser la moindre porte entrouverte aux fachos de l'islam.. Ils s'infiltreront immédiatement, en profitant de notre régime de droits pour venir imposer leurs rites obscurantistes.

Il faut interdire le voile à l'école, au Parlement et dans tous les lieux et fonctions publiques et rappeler à toutes les religions que cela se pratique à la maison et nulle part ailleurs. Un peu, comme les gens de gauche ont réussi depuis cinquante à dresser un mur contre l'extrême droite. Même si à la longue, ils ont finir par étendre cette interdiction à tout ce qui n'était pas de gauche... mais bon. l'homme est l"homme.

C'est le meilleur service qu'on puisse rendre aux filles et femmes musulmanes. En l'ôtant, là où c'est obligatoire, elles vont se rendre compte que ça ne change strictement rien au regard des autres comme à leur conviction religieuse.

Écrit par : Bob | mercredi, 02 septembre 2009

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je pense à la maison de flandres à New-york, ... je suis offusqué que les new-yorkais ne parlent pas (encore) le néérlandais vu qu'à new york, vivent et travaillent un certain nombre de nos compatriotes flamands. qu'en pense Madame Van Rompuy (femme de, ... ) qui ferait mieux de s'occuper de se taire que de se rendre ridicule à ce point. le devoir de réserve de la femme de, ... premier ministre, cela existe ! a moins qu'elle ait voulu vérifier si le ridicule tuait ou non.

mond toe mevrouw van rompuy. hou uw meningen voor jezelf. ofwel kom hier schrijven met ons ( jan en allemannen)

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 30 septembre 2009

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@Marcel

L'histoire du monde n'est qu'une longue succession d'invasions... vois la muraille de Chine ou les indiens d'Amérique. Seuls les peuples forts ou déterminés résistent. les autres disparaissent. Très peu s'en sortent par assimilation...

L'Europe n'est ni forte, ni déterminée et l'Islam y pénètre comme dans une motte de beurre... la gauche caviar ou pastorale (style écolo) en est le principal responsable.

Si on renvoyait ipso facto, manu militari au besoin, tous les immigrés illégaux on réussirait à dissuader l'invasion et à organiser une vraie immigration si possible européenne, utile à toutes les parties et surtout, humaine.

ps: aux Pays-Bas, un projet de loi va passer supprimant les allocations de chômage aux femmes qui portant la burqua s' excluant d'office du marché de l'emploi.

Écrit par : Bob | mercredi, 30 septembre 2009

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Allons, un peu de détente maintenant, et désolé pour les néerlandophones, je n'ai trouvé qu'une blague francophone sur la Belgique...:

http://www.youtube.com/watch?v=ddxRJrPOo1o&eurl=http%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Finbox%2F%3Fref%3Dmb&feature=player_embedded

Je pense encore toujours que le mieux à faire est de s'améliorer soi-même et de bien s'informer de la politique pour bien voter et surtout pour des personnes intègres.

Par rapport aux Navajos, si je peux mettre mon grain de sel, ils étaient parmi les premiers Américains et furent décimés. Ils respectaient le système écologique et ne furent pas respectés pour leur mode de vie, traités de sauvages, de sans âme,...

En relation aux étrangers et allochtones sur notre territoire, ils sont un peu moins délinquants que les Belges de souche à niveau social égal (réf. cours de sociologie aux Facultés universitaires St-Louis, 1e candidature, années '80); ce qui revient à combattre les préjugés, la pauvreté, le manque de possibilité d'intégration (offre-t-on facilement un emploi ou un appartement en loyer à ces gens qui ont toute leur dignité mais une façon de vivre peut-être différente?). Il faudrait beaucoup plus d'éducateurs de rue dans certains quartiers pauvres et revaloriser certaines professions comme les instituteurs, , les professeurs, donner plus de moyens (parfois du temps) aux parents pour éduquer bien leurs enfants, ... et en arriver même, en aval, à la tolérance zéro.

Tant que Bruxelles, capitale européenne et autres n'a pas un financement et une politique digne d'elle, des faits méprisables de part et d'autre se produiront.

Pour nous autochtones, ne pas éduquer nos jolies têtes blondes en enfants-rois qui peuvent tout se permettre parce qu'on ne met jamais de limites et parce qu'un enfant a besoin d'un cadre; sans cela il peut angoisser et penser au suicide plus tard...


Waar er een wil is is er een weg, proverbe qui existe aussi en allemand, langue de l'universaliste Goethe, Schiller, von Rilke,... Voyagez, voyez plus grand, quittez un peu votre problématique belgo-belge, et ça change drôlement les idées. On vit drôlement bien chez nous et nous sommes les champions du tri écologique, ...

Faut-il aller jusqu'à Eddy Merckx, parrain de la Fondation Damien, à Damiaan De Veuster ou à la reconnaissance de la procession du Saint-sang à Brugge comme patrimoine immatériel de l'Unesco ou avoir encore plus recours aux étrangers pour avoir la chance de redécouvrir nos richesses, ne fût-ce que la Grand-place de Bruxelles? Le Belge est de bonne compagnie et rieur à table, voilà ce que les étrangers disent de lui...

Saperlipouille (comme disait Rimbaud), ce site est un moment de rencontre, pas comme certains l'ont cité, le lieu d'un dialogue de sourds. La Belgique de papa est peut-être morte mais Charles-Ferdinand Nothomb sort un livre sur la paix en Belgique, rencontre cordialement Wilfried Martens et tous deux disent qu'avant ils se rencontraient dans les couloirs et devisaient, tandis que maintenant les bureaux sont à 300 mètres d'un parti à l'autre. On ne se parle plus. On a tout séparé, on ne se rencontre plus, mais quand vient le moment de travailler à Bruxelles par exemple, on est appelé à rencontrer les flamands et tutti quanti; pourquoi ne pas faciliter encore plus l'immersion linguistique dans les écoles et donner des cours convenables de langues le plus tôt possible?

Bref les problèmes sont nombreux et nous ne devons pas mettre notre tête dans le sable, mais il convient de donner de justes réponses aux problèmes et pas d'en ajouter. Comme on ne jette pas le bébé avec l'eau du bain, on ne doit jeter ni la Belgique, ni les étrangers (Einstein était un immigré juif après tout), ni la Flandre, ni Bruxelles, ni la Wallonie, ni la Communauté germanophone, même pas l'idiot au sens grec ancien de privé, particulier, que je suis. Il faut de tout pour faire un monde, on ne doit pas tout catégoriser mais attirer un maximum de gens vers le meilleur. En fait je fais simplement appel à la bonne volonté de tous pour redorer le blason d'un pays que nous aimons, qui est malmené, et qui fut au départ le troisième pays au rang mondial point de vue revenu par tête d'habitant.

Soyons fiers de ce pays plat (pas partout), si divers et enrichissons nous de cette diversité sur un si petit territoire au lieu de nous tirer tout le temps dans les pattes et dire que c'est l'autre qui a fait ça... Mais oui, le pays est jeune; il doit mûrir... Regardez Kim Klijsters mariée, maman, championne et radieuse de bonheur, Justine qui s'y remet aussi et vous verrez certains de nos ambassadeurs...

Un rien de musique pour terminer avec du Mozart (Autrichien), Jean-Claude Vanden Eynde (pour la fin, un Belge), 3e ou 4e au Reine Elisabeth à l'âge de seize ans! Il paraît que la musique adoucit les moeurs...

http://www.youtube.com/watch?v=-65bo3Qn4dY

Ah oui, il joue à Mechelen, donc tout n'est pas encore séparé!

Jean.

Écrit par : Jean | lundi, 05 octobre 2009

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@JEAN si, si, le pays est bien plat, un peu en pente vers la mer, ... mais plat !

comment être fier d'un pays que les politiques s'appretent à découper et à marchander voir brader, ...
Les flamands, eux, ont créé de toute pièce un "état" en provoquant les choses, ...une identité culturelle forte avec ses B.V.'s, un sentiment "nationaliste, une presse qui joue le jeu, une désinformation orchestrée qui fini par faire douter les plus modérés, ... l'obligation de la langue comme point de rencontre, ... etc, etc..

tous (tant au nord qu'au sud) comptent sur le fait que nous ne bougerons pas lors des transactions visant à faire éclater la belgique, ... tant au nord qu'au sud on s'y prépare...

j'ai relevé une expression nouvelle de Rudy Demotte président de la Wallonie : la fédération wallonie-bruxelles, .....

j'aimerais qu'il s'explique sur ses intentions en utilisant ces mots là, ....

vous avez surement une idée, merci de la pertager sur le blog de sel

Écrit par : jpallonsius | mardi, 06 octobre 2009

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« @JEAN si, si, le pays est bien plat, un peu en pente vers la mer, ... mais plat ! »

Sans même parler des Ardennes, allez donc parcourir à vélo les Ardennes flamandes, ou le Pays des collines en Hainaut, ou le Condroz, ou les bords de Meuse de Dinant à Liège, ou même le sud de Bruxelles de Uccle à Ittre, et alors on en reparlera ;-) Si ce ne sont pas mes Alpes natales, on ne peut cependant vraiment pas parler de plat pays !

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 06 octobre 2009

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@ franck, si voug y tenez c'est vrai qu'à bruxelles il y a l'altitude 100 et mes courses à vélo me montrent bien une colline de temps à autre, ... mais à l'échelle du monde tant la belgique que ses vallons ne représentent rien que de très plat, ...

a méditer sans doute

Écrit par : jpallonsius | mardi, 06 octobre 2009

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Peut-être, mais je me place moi à l'échelle de mes jambes ;-) Et là je fais la différence entre les polders néerlandais et le sud de Bruxelles.

Autour de Grenoble, dans les Alpes du nord, là d'où je viens, les routes ne font pas de compromis : on a le choix entre des parcours plats comme la main en suivant les vallées (Grenoble elle-même est certifiée la ville la plus plate de France), ou des montées de 3 à 20 km de long dès qu'on quitte la cuvette grenobloise. Au sud de Bruxelles, ça monte et ça descend sans arrêt, mais sur de courtes distances, rarement plus d'une borne. Tout cela fait relativiser la notion de plat pays, croyez-moi.

OK, OK, j'arrête là, fin du hors-sujet ;-)

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 06 octobre 2009

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@franck : j'aime grenoble et sa région, ... et les gens qui en sont originaire.
en effet, je relativise déjà plus... merci pour cette vue transalpine.
:-)

Écrit par : jpallonsius | mardi, 06 octobre 2009

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JP n'a pas tout à fait tort, Frank. La Belgique n'est pas toute plate, mais c'est bien un plan incliné. Installez-vous au sommet de l'Altitude 100 et vous verrez la mer devant vous et l'Everest derrière. Du plat pays à la morne plaine, Brel et Hugo acquiessent, je pense.

Mais il est vrai qu'il faut avoir fait une licence en surréalisme appliqué à l'ULB pour savoir ces choses-là.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 06 octobre 2009

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@jpallonsius

Rudy Demotte, d'après les gens qui le connaissent et sont plus introduits en politique que moi, est un homme intègre, consensuel et fédérateur à la fois, bien dans la vie publique comme sa vie privée; un véritable homme politique constructif.

La Fédération Wallonie-Bruxelles n'existe pas constitutionnellement mais Monsieur Demotte porte déjà les 2 casquettes, président de Communauté et de Région et des réunions se font avec une plus grande union entre Communauté française de Belgique et Région wallonne et Région bruxelloise. En Flandre pragmatique, depuis longtemps on avait déjà fusionné région et communauté en Vlaamse Raad. Efficacité et rapidité étaient déjà les avantages et c'était plus facile à réaliser... Ceci dit, n'oublions pas le respect aux Bruxellois flamands et l'histoire nous dit que Bruxelles était une ville flamande à l'origine.

Il y a aussi des idées comme une métropole socio-économique du genre Lille et son Hinterland dépassant toutes les frontières habituelles, y compris juridiques. Je vous laisse un lien sur Bruxelles qui ne doit gêner personne:

http://www.etatsgenerauxdebruxelles.be/?Bruxelles-dans-sa-zone

En politique, la créativité existe aussi, ou simplement copier ce que d'autres font ailleurs avec succès...

Quant au plat pays, j'invite tout le monde à l'écouter, sans l'injure de mettre un lien You tube mais avec invitation à l'écouter. Je suis féru de ce genre de musique qui peut être réécoutée de temps en temps. Jacques Brel était un Flamand d'expression française selon ses propres termes. Les Flamands sont parfois étonnés qu'il ait chanté aussi en flamand, car ce fait est peu connu chez leurs plus jeunes.

C'est plus au Sud, comme à Marche-les-Dames, que le Roi Albert Ier s'est tué en alpinisme. Le relief y est saisissant. Jacques Brel était déjà mal compris par les néerlandophones, je n'ai pas l'ambition de faire mieux que lui. Force est de constater, en se promenant sur You Tube, dans ses discours, que ce qu'il avait dit il y a quarante ans est criant de vérité aujourd'hui. C'est le rôle des artistes parfois de n'être pas que des poètes mais aussi des visionnaires...

En 1830 l'Etat était clairement francophone et nous sommes en train de passer à un Etat à majorité néerlandophone, c'est effectif, cela ne se fait pas sans grincements de dents et sans adaptations et des débordements souvent regrettables, qui empestent politique et médias, mais allez à la rencontre des gens, et vous trouverez du coeur partout! Par exemple, lors du décès d'un proche, les gens des 2 grandes communautés du pays se rassemblent et montrent leur respect, sans compter les amis, la famille qui compte des gens de tous bords linguistiques. Rencontrons les gens en vérité et amitié et les différences se gomment pour laisser la place à la politesse, au respect et même à la considération.

Bien sûr, il y a une énorme différence entre être obligé de parler une autre langue et y être invité. Mettons-nous y nous-mêmes, devançons certaines lois ou circulaires stupides, cela comporte des embûches, mais quel gain pour la société et soi-même!

PS: La région de Grenoble est magnifique!

Jean.

Écrit par : Jean | vendredi, 09 octobre 2009

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@jean : "En 1830 l'Etat était clairement francophone et nous sommes en train de passer à un Etat à majorité néerlandophone"

Lors de la contitution de l'état belge suite à la révolution, les VIP's de l'époque se sont réunis afin de créer le pays, Ces VIP's comptaient autant de francophones que de flamands, ... sauf que les aristocrates de l'époque (et encore d'aujourd'hui) parlaient de préférence le français,... Le flamand étant un idiome populaire qu cadrait mal avec l'aristocratie. ce qui fait aussi dire a certains flamands à l'Yzer que les soldats étaient flamands et les officiers : francophones, ... c'est totalement faux ! mais cela permet de manipuler le nord du pays (tout comme le cout de chaque wallon , ... etc...)

cela n'est pas mais cela fini par rentrer dans l'inconscient collectif flamand.

je rappelle aussi que durant des années c'est la wallonie qui - plus riche que la flandre de l'époque - déboursait pour améliorer la vie des gens du nord, ... si vous n'y croyez pas, renseignez vous !

le populisme flamand existe et se nourrit d'anecdotes revisitées ... bataille des éperons d'or en tête, ... réécrire l'histoire pour tenter de justifier une politique du présent (en quelque sorte, ...) la Belgique n'en a d'ailleurs pas l'esclusivité, ... les turques et krudes ou les arméniens par exemple usent des mêmes stratgèmes, ...

pour le reste, j'aime J Brel, sa poésie, ses visions, je vous suit sur ce terrain là car il rapproche les gens au lieu de chercher à les différencier, ... merci Jacques.

Écrit par : jpallonsius | vendredi, 09 octobre 2009

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@jpallonsius

Bonsoir, vous m'avez coupé la phrase qui ainsi est laconique et trop courte et peut-être un peu maladroite de ma part; quand je parle de francophones, il s'agit de gens qui parlent français (comme vous et moi) mais qui habitent n'importe où dans le pays (par exemple en Flandre). La Constitution de 1830 était bilingue en 178 articles (courte et pragmatique) mais était "francophone dans l'esprit du temps", bonapartiste dans le beau sens du mot. Il y avait déjà la séparation Eglise-Etat, elle était libérale, rationaliste et ce fut une monarchie constitutionnelle moderne (peu de pouvoirs au Roi sans contreseing ministériel). Je pense que vous connaissez beaucoup mieux l'histoire que moi mais continuons un peu avec le peuple; il ne parlait que wallon ou flamand, bref du patois. Les élites parlaient le français. Le suffrage était censitaire. Il ne faisait pas bon parler néerlandais dans le pays puisque nous étions en guerre avec les Hollandais jusque 1839. Dans la pratique donc on ne parlait pas sans interprète au tribunal si on ne parlait que le patois,...

Les Anglais voulaient de notre pays pour que la force hollandaise soit moindre,... Néanmoins, depuis à peu près 1480, l'esprit belge existe en Bourgogne et l'habitude d'un monarque (ici le duc). Plus tard nous ferons déférence au Roi d'Espagne, encore plus tard au 18e à l'Empereur d'Autriche.

Là où cela se gâte, c'est avec les deux guerres mondiales. Alors qu'il n'y avait pas vraiment de Flamands ou de Wallons, les Allemands cultivèrent la différence avec un paroxysme sous Hitler (il ne renvoya chez eux que les soldats flamands après avoir vu Léopold III (déjà cela de vies épargnées, mais quelle injustice pour les francophones non renvoyés!); toujours diviser pour régner... La question royale suivit et divisa encore.

Quant à Bart De Wever, il surferait sur la vague d'un mouvement flamand années 1930-1940 alors que nous sommes en 2009! Il ne travaille pas le long-terme et est endoctriné depuis tout petit, malgré son diplôme d'histoire, son audace et son intelligence (je l'ai entendu attaquer le Vlaams Belang en parlant de "onfatsoenlijke politiek" à l'égard des étrangers). Il est en train d'endoctriner son fils et beaucoup de néerlandophones avec un succès qui durera ce qu'il durera. Marianne Thyssen, présidente du CD&V acoquinée à la NVA est déjà, quant à elle, revenue de méthodes politiques trop séparatistes.

Mais revenons au Flamand moyen modéré: il n'a pas peur de la séparation de la Belgique et ne la veut pas. Il devra peut-être aussi se souvenir, comme vous le suggérez dans votre écrit, que la Wallonie était solidaire de la Flandre avant la fin des grandes industries de cette région.

Il ne faudra donc pas retirer trop au pouvoir fédéral dangereusement appauvri, ni à la Constitution mais en Flandre, on veut plus de compétences régionales, disent les jeunes Flamands, c'est tout, pour une meilleure gestion!!!?

Je vous invite à rencontrer les gens et parler avec eux aimablement, sinon lisez si vous le voulez les livres de Xavier Mabille sur la Belgique, il est ancien directeur du CRISP (Centre de Recherches et d'Informations(?) socio-politiques).

La suite s'écrira dans l'actualité, cher Monsieur.

Je vous salue bien bas mais n'aurai plus le temps de vous répondre à chaque fois.

Ah oui, Barack Obama est prix Nobel, vite un lien sur la politique mondiale, bien plus exaltante:

http://www.america.gov/st/peacesec-french/2009/June/20090604162956eaifas0.5829126.html

Un Président américain diplomate et réconciliateur!

En votre honneur, je vais me repasser un petit Jacques Brel, c'est vraiment l'âme belge.

Jean, un citoyen belge.

Écrit par : Jean | vendredi, 09 octobre 2009

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> Je vous laisse un lien sur Bruxelles qui ne doit gêner personne:
> http://www.etatsgenerauxdebruxelles.be/?Bruxelles-dans-sa-zone

Typical Brussels bilingualism: all texts in French and some lame Dutch translations interspersed with French in it. Stop dreaming. Brussels isn't going to acquire even a single square meter of Flemish soil.

> Jacques Brel était un Flamand d'expression française selon ses propres termes. Les >Flamands sont parfois étonnés qu'il ait chanté aussi en flamand, car ce fait est peu connu chez >leurs plus jeunes.

Brel was the typical self hating frenchified Fleming that still makes up the ranks of the FDF. He sang in Dutch but he couldn't do his own translations. Most of them are by Ernst Van Altena, a Dutchman. I find his version 'De radelozen' superior to the original.

>je rappelle aussi que durant des années c'est la wallonie qui - plus riche que la flandre de >l'époque - déboursait pour améliorer la vie des gens du nord, ... si vous n'y croyez pas, >renseignez vous !

A myth that has been effectively disproved by the study of Prof. Hannes.
http://www.liberaalarchief.be/Hannes.html

Even when people died of hunger in the famine, Flanders paid more than Wallonia. At the time, Rogier is on the record as having said "Let them starve". Marcel will of course deny this genocide of his hero.

>pour le reste, j'aime J Brel, sa poésie, ses visions, je vous suit sur ce terrain là car il >rapproche les gens au lieu de chercher à les différencier, ... merci Jacques.

Great job indeed. 'Les Flamandes' and 'Les F' will become instant hits in Flanders. Read the forums of 'Le Soir' where 'aboyer le flamand' is the most cited piece of Brel, or take into consideration Marcel's favorite "Nazis durant les guerres et catholiques entr'elles".

>Les Anglais voulaient de notre pays pour que la force hollandaise soit moindre,... >Néanmoins, depuis à peu près 1480, l'esprit belge existe en Bourgogne et l'habitude d'un >monarque (ici le duc). Plus tard nous ferons déférence au Roi d'Espagne, encore plus tard >au 18e à l'Empereur d'Autriche.

The new Pirenne has risen. There have never been Belgians. There is a Flemish people and a French speaking oppressor.

Écrit par : Lieven | samedi, 10 octobre 2009

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:-) Lieven, vous ressemblez à un curé récitant son bréviaire.

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 10 octobre 2009

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@lieven, je confirme le propos de Franck, ....

en tous les cas, ce sujet est très "parlant", ... même si nous ne pouvons admettre un certain nombrede choses dans les posts des uns ou des autres, ... le débat reste ouvert et tente même de rester démocratique, ... ce serait chouette de nous retrouver autour d'une bière du nord ou du sud pour en débattre de visu, ...

a quand un blog de sel "live" ???? en quelque sorte un "carrou-sel"(sorte de salon où les idées pourraient s'échanger librement dans le respect - comme au parlement)

Marcel, .... qu'en pensez-vous ?

et vous chers Bloggeurs?

Écrit par : jpallonsius | samedi, 10 octobre 2009

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@Franck : très joli résumé.
jpallonsius : Je ne suis pas du tout sûr qu'on puisse avoir des discussions intéressantes avec les voorpostiens qui déforment mes propos (faisant, par exemple, comme si j'avais traité les électeurs du Vlaams Belang de nazis) pour revenir avec la sempiternelle image de haine du Francophone oppresseur. Comment peut-on envisager l'avenir avec des gens qui vivent dans le passé ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 10 octobre 2009

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@marcel sel, ... moi je pense que derrière un pseudo et un blog on est bien moins enclin à l'ouverture, ...
face à face en terrain neutre, c'est une toute autre histoire, ...
cela demande un autre courage et d'autres arguments, ...

Écrit par : jpallonsius | samedi, 10 octobre 2009

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Arme Lieven, ik bid voor u en zal alleen een keer antwoorden. Ik zal zelfs geen nederlandstalige historicus raadplegen. Ik dacht eerst iets te leren van u en mijn verbazing is steeds groter wanneer ik de rest van u prosa lees in andere artikels. U wilt dus dat België barst, of evolueert naar 2 of 3 staten?

Wat is er gebeurd na het overlijden van Koning Boudewijn, hoeveel mensen waren er op straat om het lichaam te zien, hebben aan Konigin Fabiola een woordje geschreven in Augustus 1993? Waar is uw hart gebleven?

Waar is uw respect voor de andere, en liefde voor de andere?

Ik ben inderdaad een dromer, niet over Brussel of België maar gewoon over een betere samenleving. Martin Luther King said: "I had a dream". And in the full glory of his life in Paradise he is very happy about many things changing in America, but not all.

André Leysen, voormalige baas van Agfa-Gevaert, 200% flamingant, een zeer goede beheerder zei dat België alles te verliezen had bij een spreiding, zelfs Vlaanderen alleen. Wat doe je met de andere Vlamingen die anders denken, die Brussel niet willen loslaten?

Over uw professor Juul Hannes heb ik meer gelezen dan wat u mij doorgestuurd hebt; jammer genoeg voor u is het in het Frans maar de commentaren daarop zijn zeer interessant!

http://pourquoipas.lalibreblogs.be/archive/2008/09/04/reponse-a-la-lettre-ouverte-de-marianne-thyssen-5.html

Juul Hannes bestudeerde de jaren 1840 to 1910, of het de waarheid is, weet ik niet maar ik zou kunnen twijfelen. Wat was er met de jaren 1911 tot 1955?

Een groot socio-economisch Brussel stoort u?

Wat stoort u niet?

Bij Jacques Brel ziet u alleen 2 polemistische liedjes en de hulp van een goede vertaler. Wilt u zijn hele "oeuvre" wegsmijten? Marieke enzovoort ook?

Kan er geen zand over de onenigheden van het verleden? Wij zijn in 2009! How can you still feel opressed bij frenchspeaking people? What did they do to you to make you so misanthropic?

Ik heb geen schrik voor de waarheid en zal volgende week een Vlaming raadplegen maar ik ben echt verbaasd en geschokt. U zou zelfs Bart De Wever schokeren. Hij is tenminste democraat en niet racistisch...

Ga eens een DVD bekijken, Daens bijvoorbeeld, en laat u voeden door iets anders dan haatgevoelens...

Bekijk morgen op TV de mis voor Pater Damiaan in Rome om 10 uur.

Kijk naar de televisie naar Frank De Winne of Jacques Rogge en kom nog eens bedoelen dat België niet bestaat!

Of kijk naar Hector van Urbanus als u nog eens goed wilt lachen.

Trouwens ik heb de stijl van François Pirette niet zeer graag.

Verdammt noch Mahl, Internet is das Schönste und das Schlimmste!

"La Vita e bella" from director Roberto Benigni should be seen as well!!!

Jean, 10/10/2009, 17h.34

Écrit par : Jean | samedi, 10 octobre 2009

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erratum
@Lieven

He olbidado alguna cosa: Rogier was a great man but committed errors towards Flemish people. I heard something like that before. We will check if he said "Let them starve".

You mentioned me as the new Henri Pirenne, I am flattered and embarrassed. I know nothing about history, I am just trying to understand people and talk with them. But I am not José Happart refusing to talk a language.

"Nochmal" auf Deutsch wurfe falsch geschrieben.

As you see, I have no particular skills in any field but have a good will for a better world.

http://www.youtube.com/watch?v=1YXvNuzqkfw

Tot zover! Vergeet niet dat ik normaal geen tijd heb om te antwoorden.

Jean.

Écrit par : Jean | dimanche, 11 octobre 2009

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Suis black africain et chef d une grande entreprise a bxl ( et ailleurs dans le monde aussi) .En 6 mois j'ai été trois fois victime de racisme flagrant en flandre ( c'est pas normal k un touriste en flandre soit africain...) .je travaille aussi sur la wallonie et j ai fait le meme tourisme mais jamais j'ai eu un seul souci du fait de la couleur de ma peau. je pense qu'il y a un grand probleme d'humanité au nord du pays. J'ai fini l'ouverture de mon entreprise ici et je vais quitter la belgique pr le japon... franchement je repars avec un souvenir de la wallonie riche en relations humaines et de la flandre qui me donne envie de gerber. j'inviterai au passage des politiciens comme bart de wever ou les mecs du vlaams belang a voyager davantage dans le monde, ca fait enormement de bien a l'intelligence.

Écrit par : InvestisseurBLACK | jeudi, 15 octobre 2009

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eh oui, je suis d'accord avec vous, la flandre se replie sur elle-même et c'est dommage pour sa population... ceci dit, le vote flamand apporte de l'eau aux separatistes, ... le réveil sera dur dans quelques années, ...

Écrit par : jpallonsius | jeudi, 15 octobre 2009

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@ Investisseur

je suis fort bien interessé de savoir de quel racisme vous êtiez une victime en Flandre.... vous pouvez élaborer un peu?

Écrit par : des | jeudi, 15 octobre 2009

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J'habite en Ardennes, plus précisément à Bastogne, ville ou de nombreux flamand viennent séjourner en vacance. Et bizarrement, le problème ici est inexistant, j'avoue que personnellement, je ne me préoccupais guère de tout ça il y a quelques mois.
La province du Luxembourg est situé dans le sud de la Belgique, et souvent, nous ne parlons pas Néerlandais, car il n'y a pas vraiment d'intérêt à le parler..

Je suis de plus en plus stupéfait de m'apercevoir tout les problèmes liés à la langue. Je suis persuadé que si les gens apprenait à se respecter, et à pardonner le passé et penser au futur, cela se passerait surement mieux.

Peut-être que M. HVR se trouve trop hautaine pour devoir être servie uniquement en Néerlandais dans un restaurant et non dans une autre langue. J'imagine qu'elle part toujours en vacances en Flandre du coup, autrement elle serait fâchée avec le reste du monde ?

Je trouve qu'en Belgique, les gens n'ont une vision que trop limitée. Quand on compare la taille de notre petit pays (30 528 km2) à celle du lac Michigan (57 750 km2)(j'ai séjourné à Chicago récemment, d’où cette corrélation), on se rend vite compte du ridicule de la situation, enfin tout est relatif. Je suppose que les étrangers, voyant la situation Belge, rigole bien.

Écrit par : tom | mercredi, 29 juin 2011

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on estime à 500 000 le nombre de personnes dans les années 1993 qui ont fait la file durant de nombreuses heures pour s'incliner devant son cercueil au palais de Bruxelles. Ses funérailles rassemblent de très nombreux chefs d'État et de gouvernement, ainsi que des membres du Gotha. Pour la première fois, la reine Élisabeth II d'Angleterre et l'empereur Akihito du Japon assistent à des funérailles en dehors de leur pays ! Selon la volonté de la reine Fabiola, on a célébré une messe d'espérance et la Reine portait une robe blanche qui a impressionné les observateurs. On retiendra aussi le témoignage d'une prostituée d'Anvers rencontrée par le roi Baudouin lors de sa visite à l'asbl Payoke. Suite au décès de Baudouin, son frère cadet devient roi des Belges sous le nom d'Albert II. Avec son épouse la reine Paola, ils ont eu trois enfants : le prince Philippe, la princesse Astrid et le prince Laurent. Si le roi Albert II a conservé les mêmes valeurs et les mêmes combats que son prédécesseur, il a considérablement modernisé et rafraîchi l'image de la monarchie, qui était jugée terne et austère sous Baudouin et Fabiola. Avec ses enfants, beaux-enfants et petits-enfants, il lui a également donné une touche plus familiale.

Écrit par : mandelkorn | vendredi, 12 août 2011

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ESSAIS DE MARCEL MANDELKORN à taper sur internet

Écrit par : MANDELKORN | vendredi, 22 juin 2012

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