jeudi, 01 avril 2010
Pour entrer en primaire, être flamand, c'est plus facile.
(mis à jour le 1e avril 2010 et ça n'a rien d'un poisson).
A partir de cette année, les petits de 6 ans qui ne sont pas de langue maternelle néerlandaise, et qui n'auront pas fait leur dernière maternelle dans l'enseignement néerlandophone, à raison d'au moins 220 demi-journées dans l'année, devront, pour être admis en première primaire, réussir devinez quoi ? Un examen de néerlandais, bien sûr ! Selon la circulaire sur les conditions d'accès à l'enseignement primaire (sic), ceux qui rateront ce «taaltest» ne pourront pas avoir accès à l'enseignement primaire néerlandophone jusqu'à l'année suivante. C'est une mesure socialiste (Vandenbroucke, soutenu par Pascal Smet), ou plutôt sociale-nationaliste, comme dirait un certain Olivier. Mille quatre cents élèves à Bruxelles, autour de Bruxelles et un peu partout en Flandre sont concernés, tous «de langue autre» (anderstaligen), Belges, Européens, extra-européens. Allez, les enfants, qu'est-ce qu'on dit à notre terre d'accueil qui s'occupe si bien de nous et se soucie très, très fort de nous transformer en parfaits petits flamands ? Dank U Moeder Vlaanderen !
Que dit la source ?
«À partir du 1er septembre 2010, les enfants de six ans ne pourront entrer dans l'enseignement primaire d'une école primaire ou de base néerlandophone que si, au cours de l'année précédente, ils ont été présents en suffisance dans une classe de maternelle néerlandophone, ou s'ils ont réussi un test linguistique» (Toelatingsvoorwaarden leerlingen in het gewoon basisonderwijs). Ceci signifie que, partout en Flandre, les enfants dont la connaissance du néerlandais n'est pas «suffisante» n'ont pas accès à l'enseignement.
Et pourtant :
"L'enseignement est libre; toute mesure préventive est interdite (…) Chacun a droit à l'enseignement dans le respect des libertés et droits fondamentaux. L'accès à l'enseignement est gratuit jusqu'à la fin de l'obligation scolaire." (article 24 de la Constitution belge)
"Toute personne a droit à l'éducation (article 14 de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union européenne)
"Nul ne peut se voir refuser le droit à l'instruction" (article 2 du Protocole n°1 de la Cour Européenne des Droits de l'Homme)
(corrigé après un commentaire de Pieter-Jan)
16:58 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (50) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Cher Marcel,
Je sais que tu es un peu fache maintenant, mais ou est-ce que vous avez trouve cette info? Moi je ne retrouve pas que ce "taaltest" est seulement organise pour les enfants allophones (et ce sont 220 demi journees au lieu de 220 heures).
Écrit par : Pieter-Jan | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentaire@ marcel
j'ai écouté un programme sur le radio ce matin ou le directeur du centre PMS se plaignait de ce test, mais pour les raison "sociales-nationalistes" que vous avancez (vous êtes vraiment incorrigible, non?)....
le directeur ne dispute pas que c'est nécessaire de tester la connaissance de la langue des enfants qui veulent entrer en primaire, et j'aimerai bien savoir de vous, si vous êtes si relaché que vous ne pensez pas que c'est nécessaire qu'un enfant qui doit apprendre à lire et à écrire, sait parler le néerlandais avant d'entrer en primaire....? je m'imagine que cela serait aussi un problème dans le reseau francophone....
par contre, le directeur avait des arguments beaucoup plus solides concernant ce test en disant que ce type de teste n'est pas adapté parce que c'est un "momentopname" et que c'est loin d'être suffisant pour juger si un enfant est capable de réussir en primaire... un enfant peut être nerveux, malade ou autre chose qui fait qu'il rate le teste mais que dans des autres circonstances il l'aurait passé....
le directeur plaidait pour une approche beaucoup plus approfondie, mais ceci dit, il a aussi confirmé qu'un enfant qui ne pipe pas un mot de néerlandais, ferait mieux de refaire la dernière année de la maternelle pour se préparer..... pas trop difficile à comprendre, non? mais non, mon cher Marcel, il vous parait absolument nécessaire de sortir les connotations sociale-nationaliste pour traiter un sujet qui est beaucoup plus complexe que votre point de vue
Écrit par : des | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentaireDésolé Marcel, mais là votre commentaire ne tient pas. Je connais particulièrement bien la situation, père d'enfants bilingues allant dans une école néerlandophone située à 400m de la frontière linguistique.
Imaginez un village d'environ 1500 âmes avec une école maternelle/primaire de près de 450 élèves !!!!! Cela voudrait dire que au minimum chaque famille locale aurait 3 à 4 enfants en age de scolarité , des chiffres que l'on ne connait plus en Europe depuis près d'un siècle.
Explication : environ 80 % des enfants proviennent de communes voisines francophones. Résultats des courses : des classes avec 25 élèves dont 20 parlent français à la maison, 3 sont bilingues ou autres (quelques couples bilingues, quelques fonctionnaires de l'OTAN/EU perdus dans cette commune) et 2 "pauvres" petits flamands du cru .... Au bout de 6 ans, si les 2 petits flamands sont encore là, eux sont bilingues grace à la cour de récréation, mais les 20 francophones à 12 ans s'expriment dans la langue de Vondeel avec un accent "franskillion" et des fautes de grammaire à faire pleurer, bref 6 ans d'efforts de la part des parents (pour les toetsen) et pour les juffen, absolument pour rien ....
Avec en plus une commune (c'est une école publique communale), obligée de supporter les coûts d'une telle infrastructure en ayant une fiscalité locale plus que repoussante (8 % de centimes additionnels, là ou les communes avoisinantes NL et FR sont à 5-6 %).
Je suis même dans un groupe de travail francophone de cette école, où nous allons "prospecter" les parents francophones en leur demandant de ne plus faire de réclame pour cette école car le résultat va être à l'inverse des attentes dans quelques années. Tous les derniers néerlandophones du village retirent leurs enfants de peur (parfois justifiée, parfois pas) qu'ils n'apprenent plus rien. Et quand il ne restera plus que la pauvre juf pour leur faire apprendre 3 mots de néerlandais .....
Écrit par : Clairon | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentaireDonc il a raison Desmet, qu’on ferme ces écoles néerlandophones, inutiles, de BXL et de la périphérie et qu’on affecte les locaux aux écoles francophones ! Je me suis laissé dire que de toute façon ce n’est pas la Flandre qui les paie m’ais l’état Belge, encore une fois, Vive Desmet !
Écrit par : Cassandre | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentaire@Pieter-Jan : journal de la VRT, ce midi, je crois. La mesure ne concerne pas enfants de langue maternelle néerlandaise.
@Des : le but de l'enseignement et d'enseigner, pas de refuser des élèves. Quand j'étais en secondaire, un jeune Iranien est arrivé dans ma classe, qui ne parlait pas un mot de français. l'entraide, les cours du soir, les relations avec les autres élèves lui ont permis de réussir cette année-là et les suivantes. Cette mesure, à ma connaissance, n'existe pas dans l'enseignement francophone. j'espère même qu'elle y est inimaginable. Un examen d'entrée pour entrer à l'école, franchement ! Vous trouvez ça normal, vous ?
@Clairon : c'est la rançon du succès. Mais vous confondez deux choses : tout d'abord, rien n'empêche la commune de transférer l'école à la Communauté (si même Wezembeek peut le faire…). Ensuite, le financement des écoles est fédéral, l'argent étant versé à la Communauté en fonction du nombre d'élèves dans chaque école. Si les deniers communaux interviennent, c'est qu'il y a une anomalie quelque part. Enfin, oui, c'est un problème. Mais ce n'est pas notre faute si l'horizon est bouché pour les Francophones au point que de plus en plus de parents de langue française se pressent aux portes des écoles néerlandaises. Il faut que chacun ait sa chance d'être élevé dans la langue de son choix. Et donc, un examen d'entrée pour entrer à l'école est une discrimination à l'enseignement. La Flandre n'a qu'à collaborer avec la Wallonie pour créer des écoles en immersion bilingues. Mais vous savez comme moi que ça, c'est hors de question…
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentaireje suis pour une fois d'accord avec Des, ... faut pas voir des problèmes partout sauf si évidemment on demande à des mioches de passer un examen du niveau qui n'est pas le leur...
en ce qui concerne le momentopname, c'est difficile en effet de saisir si l'enfant est intimidé (nouvelle école, nouvel environnement et "examen", ... ) ou s'il ne connait pas suffisamment le neerlandais élémentaire pour qiu'il puisse non pas discourir en neerlandais face à BDW ou KP mais bien avec ses petits camarades de jeu, ... ou les profs...
le mot "examen" me semble osé et maladroit en la matière et la réaction ne s'est pas faite attendre !!
zouteke, vigilant = ok mais faut pas tout monter en épingle, .... tien là on ne pourrait plus dire qu'on est de super-potes , hein ;-)
Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentaire@Jean-Paul : je te présenterais bien des parents afghans qui viennent d'arriver et dont les enfants perdront, avant même leur scolarité, une année d'école parce qu'ils ne parlent pas suffisamment le néerlandais. Je regrette, Jean-Paul. L'accès à l'enseignement est un droit absolu à mes yeux. Pour rappel, plus des deux-tiers des extra-européens vont à l'école en français, et cela fait, en effet, baisser le niveau global. C'est pour ça, notamment, que le rapport PISA est plus favorable à la Flandre. Il est grand temps que le Nord prenne sa part de l'immigration, et l'assume, quitte à ce que les superbes notes de l'enseignement flamand baissent un peu. Ce sera signe, peut-être, d'un peu plus d'humanisme dans la politique de la Flandre.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentairePour ma part, j'estime que déjà soumettre des enfants de 5 ou 6 ans à des tests linguistiques est une abherration.
Si Clairon estime qu'il n'est pas normal qu'il n'y ait que 2 néerlandophones dans une école flamande le long de la frontière linguistique, qu'il s'en prenne aux politiques et au fait qu'on nous serine depuis des années que les francophones parlent mal le néerlandais. La réaction des parents est donc normal pour l'avenir de leurs enfants.
Mais je comprend maintenant le choix des parents du filleul de mon mari. Les parents sont tous les deux d'origine francophone, qui parlent parfaitement le néerlandais mais pas à la maison. Ils habitent Etterbeek, et avait choisi une crêche néerlandophone pour le gamin. Maintenant, il est en primaire est va à l'école européenne avec des grecs, des allemands, des espagnols.... bref dans sa classe il n'y a pas 2 enfants qui parlent la même langue et pourtant, tout se déroule parfaitement bien.
Ma voisine née au congo a vécu en Italie et est arrivée chez nous vers l'âge de 10 ans. Elle ne parlait pas un mot de français et elle n'aurait pas pu être scolarisée en wallonie ???? Elle a très vite appris, n'a raté aucune année et est devenue comptable.
Les écoles d'immersion en wallonie, ça part d'un bon sentiment mais il y a un fameux problème : primo les cours sont donnés en ABN et les enfants quand ils se rendent en flandre ne comprennent pas le flamand.
Ensuite, ces classes d'immersion se font uniquement en primaire, c'est déjà assez compliqué de les organiser (on en a dans mon village) mais une fois dans le secondaire, fini et il n'y a pas de tentative ce qui me semble normal étant donné la difficulté de trouver des profs. Bref, ensuite même si les enfants gardent une certaine structure de la langue, ils oublient faute de pratique.
On est loin ici de la frontière linguistique. Même moi qui parlait couramment le néerlandais, j'ai pas mal oublié. On est en avril et franchement, c'est compliqué pour moi de lire sur ce blog certains posts (pas toujours en néerlandais d'ailleurs mais en flamand). Je sais qu'en août, j'aurai un peu plus de facilité parce que j'aurai retrouvé nos amis hollandais qui malgré 30 ans de vacances ( 2 mois consécutifs) en France, ne parlent toujours pas un mot de français : la remarque vaut aussi pour les allemands, je n'en ai rencontré que 2 qui s'essaient au français, un médecin (notre voisin de vacance) qui habite Cologne et un étudiant originaire de Aix-la-Chapelle. Les allemands sont comme les francophones, les hollandais, ils n'apprennent aucune langue sauf parfois l'anglais.
Il y a toujours de problème de l'utilité et celui de l'entretien une fois la langue apprise.
Que dire aussi des nombreux francophones obligés de prendre le néerlandais comme seconde langue en filière technique ???? Le technique demande une connaissance minimale non pas du néerlandais mais de l'anglais. Combien d'étudiants se sont vu recaler à cause du cours de néerlandais parce qu'il n'y avait aucun intérêt à apprendre le néerlandais à 100 km de la frontière linguistique ????
Franchement, je ne suis pas triste de ne plus mettre un pied en flandre, d'habiter loin de la frontière linguistique. Quand je vais faire mes courses à Givet ou à Maubeuge, on ne me regarde pas de travers et pourtant ils savent que je suis belge (ma plaque de voiture, ma carte bancaire à la caisse et mes innombrables bouteilles d'eau dans mon caddy)
Il y a 20 ans, c'est vrai qu'avec les blagues de Coluche, on riait un peu des belges, maintenant c'est plutôt : alors les flamands font encore des problèmes....
Et j'y vais souvent en France. Même ma belle mère normande nous pose la question.
Écrit par : pmf | mercredi, 31 mars 2010
Répondre à ce commentaireComme quoi tout est fasciste à vos yeux... à partir que cela vienne de flandre bien sur!
Tenez ce même enfant à 17 ans, finissant ses secondaires, devra fraie un examen pour entrer à l'université.. en néerlandais... et pendant l'occupation allemande c'était pareil! Appelez Maingain!
Écrit par : wanda | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentairezouteke, je te suis quant au droit universel à l'instruction et je te donne raison pour cette approche humaniste que tu défends. Il n'en reste pas moins qu'en tant que parent d'un enfant scolarisé en néérlandais, je connais le prix que réclame cette instruction. pas si évidente que cela. Mon fils T. n'a pas eu a subir d'examen linguistique car il pouvait s'en sortir suffisamment, d'autres étaient totalement largués et le sont restés, d'autres, soutenus s'en sont tirés. le cas afghan est un peu différent à mes yeux, là, il y a nécessité de choisir un territoire d'accueil et de s'immerger pour s'y intégrer... nous ne cherchions pas à nous intégrés, nous sommes autochtones et notre choix était un choix d'avenir pour T.
Si le fait de passer un examen linguistique permettrait d'aider les plus faibles à completer leurs connaissance et à s'améliorer, ... pourquoi pas ?
si l'examen est sélectif et électif, je rejoins PMF dans une partie de son discours...
je dois également constater que les meilleurs bilingues d'aujourd'hui ne sont plus les flamands, ce sont les francophones qui ont été scolarisés en néérlandais. je sais que cela va en faire hurler certains très francophone malgré que flamingants dans cette rubrique, mais c'est la réalité. le repli Flamand sur lui même (ses BV, sa culture, sa langue, ils ont même essayé de différencier les vacances des flamands et des francophones, ....) cela profite à la francophonie qui elle a décidé de s'investir à juste titre dans l'enseignement de qualité en néérlandais. alors pourquoi ne pas avoir choisi l'enseiignement francophone où l'on y enseigne la langue de vondel ??? et bien tout simplement car l'enseignement y est pauvre et mal donné, que les enfants qui sortent du réseau francophone ne sont même pas de bon bilingues, ... et que bien souvent l'encadrement de l'école pousse l'anglais comme seconde langue plutôt que le néérlandais !!! ce qui est un comble dans notre pays, même si cela peut se justifier, ...
Toi comme moi, sommes de pas si mauvais que cela quadrilingues, ... mais c'était une autre époque, ... une autre histoire hein, zouteke !
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireSCOOP, de source sure, mais qui à l’obligation de rester anonyme :
Suite à une polémique ,qui couve depuis longtemps, mais qui vient d’éclater au grand jour, entre Scourneau et Kubla, respectivement mayeurs de Br-l’Alleud et de Waterloo (voir la DH de ce matin) sur l’appartenance communale du lion de Waterloo, Kubla, excédé est tout à fait déterminé à demander que sa commune soit annexée à la région Flamande ( les démarches sont entamées) ,c’est le seul moyen qu’il à trouvé pour faire valoir ses droits, dit-t-il (qui sont, il faut le savoir éminemment contestables, donc certainement validés par la Flandre !) Kubla est un traitre ! D’ailleurs ses origines sont elles aussi très contestables… J’espère que quelqu’un lui glissera de la mort aux rats… Ce monstre est en train de saboter, mon espoir d’un Wallobrux uni… Si cela ne me donnait pas mal à l’estomac, j’irais boire pour oublier cette traitrise.
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireMais enfin voyons, vous n'y êtes pas du tout !!!
Nous sommes le 01/04 et à n'en point douter, il s'agit bien sûr d'un poisson d'avril !
Écrit par : boomerang | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireAllonsius, ne voyez-vous pas que s’investir dans l’étude du néerlandais est un autre enfermement sur la Belgique ? (planche pourrie s’il en est) Le plus évident, est d’apprendre l’Anglais (pour son rayonnement !) sinon, , le portugais , le chinois , l’Espagnol ou l’indi, Ca c’est un investissement utile le reste c’est du blabla , de l’intox Flamande…
Pour le chinois, vous devriez le conseiller aux bons flamands qui travaillent chez Volvo
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireBoomerang c’est moche ce que vous faites ! N’écoutez pas boomerang … mon info est parfaitement vraie (je ne vous dirai pas quel fonctionnaire à entamé les démarches, mais je le connais personnellement !
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireCassandre,
Je me doute que votre information est probablement et malheureusement vraie.
Mais dans ce pays où l'absurdité a pignon sur rue, il y a des jours comme ça où on préfère en rire que d'en pleurer ! En dan, sorry voor het misverstand.
Écrit par : boomerang | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireBonjour,
J'ai mes enfants inscrits dans une école francofone en immersion, et bien en fin de 3 éme maternelle, il on un test de compréhension au néerlandais, pour déterminer si ils pourront continuer leur scolarité en immersion ou retourner en traditionnel.
Le contenu du test est identique que celui qui est donné au primo arrivant qui font leur scolarité dans des écoles néérlandophones.
Écrit par : Watercool | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireA Watercool, ok mais la différence c'est que vous avez encore la possibilité de choisir une école autre si vous ne réussissez pas le test donc école traditionnelle. En Flandre, vous n'avez pas d'autres choix que changer de région si vous voulez que votre enfant ne perde pas un an. C'est un peu radical. Par contre, j'aimerais bien savoir ailleurs en Europe comme c'est géré. Je crois qu'en Suède il y a des classes spécifiques pour les primo-arrivants mais ils ne perdent pas d'année, ils ont un programme particulier.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ guillaume
mon cher ami, et peut-être il est nécessaire que certains enfants perdent une année....
si j'étais dans le cas, je ne pense pas que je laisserai mon enfant apprendre à écrire et lire en NL, s'il ne parle pas un mot de NL. Il serait problablement mieux que mon enfant apprendra le NL dans un environnement moins stressant, càd la dernière année de la maternelle...
Écrit par : des | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireJean-Paul, l'examen est une condition sine qua non. Si l'enfant ne le réussit pas, il est privé d'études jusqu'à l'année suivante. C'est pas contre mes principes uniquement, c'est tout simplement d'un niveau de démocratie plus-ou moins équivalent à celui de la Turquie au Kurdistan.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@Cassandre : c'est impossible : seule une majorité des deux tiers, plus une majorité simple dans chaque communauté peut modifier la frontière lingiuistique. Vous n'aurez jamais une majorité francophone pour "céder" Waterloo à la Flandre. Eventuellement pour la raccorder à Bruxelles.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@Des : dans ce cas, vous vous opposez à la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union européenne. C'est votre droit, mais il faut que vous en soyez conscient !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ marcel
je ne comprends pas... si moi je décide que mon enfant serait mieux servi en apprenant le FR avant d'aller en primaire en FR, je m'oppose à la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union européenne...?
il faut que tu m'expliques en détail quel est le problème..... sans simplement référer aux grandes principes de la Charte ou la Constitution belge.....
Écrit par : des | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ cassandre, je trouve que vous avez le droit d'apprendre à vos enfants ou de les inciter à apprendre une floppée de langues si cela vous chante, ... sachez cependant que la pratique du Néérlandais en Belgique est loin d'être inutile !
votre vision de la pratique des langues dans votre propre pays est quelque peu alarmiste quant a l'aptitude de vos enfants a devenir les précieux bilingues de demain, ...
encore une fois, vous êtes dans la réaction et pas dans la réflexion, en plus je n'ai jamais dit que seule la pratique de 2 langues étaient la panacée, ... j'en parle 4 et zouteke aussi, ...
et tous deux (je peux parler pour lui vu qu'on est parfois super-potes, lol) on est citoyens du monde, ...
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ cassandre,
vous parlez d'enfermement et moi d'ouverture, ... vous et votre pas de flamand c'est vous replier sur vous même et ce également si vous vous ouvrez sur le monde, ... moi, je dis cherchons ce qui nous rassemble au lieu de mettre le doigt sur nos différences, ...
c'est pareil en france pour les bretons, les basques, etc, ... en italie avec les germanophones du nord et les italophones du sud, ne parlons pas des suisses, ... les écossais et les anglais, les irlandais du nord et du sud, .....
tous différents, et puis ???? quoi ????
passer à autre chose sera plus facile ??? je suis mort de rire, ... vous en parlez comme il s'agissait de tourner une page d'un roman ou de "walen buiten", ...
vous parlez ici de rêve et d'utopie, ... les Lois, la constitution son de chouettes gardes fous, ....
intéressez-vous donc a ce que vous voulez détruire, ... vous y verrez plus de richesse que vous semblez penser.
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ $elleke, si c'est du sine qua non c'est alors inadmissible !!
ouf on est repotes :-)
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireBoomerang et Zout, c’est moche de me casser la baraque ainsi, c’était drôle pourtant Kubla rattaché à la Flandre… Enfin, je vous pardonne… (Mais, à contrecœur!)
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireAllosius, je vous signale que, bien qu’ayant abordé le Néerlandais avec une dame, aussi sympa que Brigitte Grauwels, et ayant continué mes contacts avec cette langue à la côte Belge en m’entendant dire par des dragueurs, à qui je n’avais pas envie de répondre « rentre chez toi à St Trop ».
Ce n’est pas moi qui ai voulu détruire et ce n’est pas moi qui ait détruit, la chose étant faite, je ne vois pas la nécessité de s’obstiner, car ce serait au détriment de la francophonie. Il faut donc passer à autre chose…Mes enfants en parlant Anglais ne se sont jamais entendu dire qu’ils faisaient des fautes, ou que leur anglais n’était pas assez bon.
Moi, je me suis entendu dire, quand je parlais à des Allemands, des Anglais ou des Canadiens « si mon anglais était aussi mauvais que le tien, je me tairais ! » C’est un Flamand qui m’a dit ça ! Ce même Flamand qui ne pipait pas un mot de Portugais, alors que j’allais batailler (avec succès) avec les administrations pour récupérer une expropriation m’a dit « tu es sure de savoir ce que tu leur dit ? » Et quand nous étions invités par des amis Français, avec qui j’avais bien déconné (qui ne nous invitaient que pour ça !) que nous nous quittions en nous promettant de nous revoir le samedi suivant. Le même Flamand me disait : tu devrais faire attention, tu parles beaucoup, je suis sur que ça ennuie les gens !
Dans de telles conditions, je ne vois pas à quoi peut servir un rapprochement avec de telles gens… Bien contente de m’en débarrasser enfin !
Mais Allosius, libre à vous, de faire des efforts, moi, j’en suis fatiguée à un point que vous n’imaginez même pas ! J’habite aussi près de la frontière Française qu’il se peut, devinez ce que je vois dans mon Match une pub pour Pâques sur les biscuits Lu en tête de gondole en Néerlandais pub pour Plopsa et puis enfin tout en bas modestement du Français ! J’en ai marre de devoir fouiller de fond en comble les notices des médocs pour trouver du Français et je vais vous dire, sans être raciste (seulement amie des bêtes !) Je proteste tout aussi vigoureusement contre le fait de devoir manger de la viande Halal, alors, que les Flamands parlent Flamand , que ceux qui veulent être Bi, tri, quadrilingues le soient, mais qu’on me laisse parler les langues qui m’agréent et que pour le reste, on me fiche la paix
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaire@Cassandre : ça arrive aussi en anglais. Et ici, plusieurs francophones ont reproché aux néerlandophones leur mauvais français. Chacun a tendance,malheureusement, à "protéger" sa langue, et l'arrogance n'est loin chez personne. Quant au hallal, j'espère pour vous que vous ne mangez jamais de foie gras…
@Des : le choix, d'après la charte, doit être laissé aux parents. Chacun doit avoir accès à l'enseignement gratuit, un point c'est tout. C'est un principe fondamental. Le petit Flamand qui arrive en Allemagne peut sans conditions entrer à l'école allemande, mais désormais, l'inverse n'est plus vrai. C'est tout simplement inadmissible. Si vous ne protégez pas le droit à l'éducation pour chaque enfant, quel droit allez-vous encore défendre ? C'est entre autre pour le droit à l'éducation que le mouvement flamand s'est battu pendant des décennies. Si je fais appel à plusieurs chartes, c'est parce que je suis tout à fait halluciné qu'il ne soit pas totalement évident pour vous que l'école doit prendre en charge tous les enfants sans distinction de connaissance, de talent, de savoir, de capacité !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireAhoih, Jean-Paul. Pour ma part, j'en parle au moins six ou sept, des langues ! Sans compter le Bruxellois et le créole mauricien.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentairede toutes les façons, la belgique à l'échelle de la planète n'est qu'un tout petit village qui resiste encore et toujours, ....
alors, la flandre, ... n'est essentielle qu'aux flamands, tellement c'est insignifiant !!
@TOUS
au fait connaissez vous l'expression que les américains emploient pour dire que quelque chose est totalement inconnue ?????
"that's very well known in belgium", ....
(sic)
vous comprenez maintenant pourquoi je suis si souvent mort de rire devant un max de propos dans ce blog, ..; (à part ceux plein de sel évidemment )
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireZout, Peut-être, mais moi, je ne crois l’avoir jamais fait avec aucun étranger et certainement pas avec ce Monsieur.
Le foie gras, mon ambition, est de devenir végétarienne, mais je suis trop gourmande. En ce qui concerne halal, je crois que c’est une façon de tuer, inutilement, barbare, d’autant qu’il est facile d’électrocuter avant.
Mais j’avoue, je mange parfois du foie gras !
A ma décharge, je n’achèterai plus jamais un duvet, depuis que j’ai vu qu’on arrachait les plumes des oies vivantes 4 à 5 fois dans leur vie…
Voilà, je confesse, aidez-moi mon père car j’ai péché (à répétition !)
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireJe n’ai pas trouvé le courage hier soir de me taper une émission entière avec Leterme en vedette, mais est-ce vrai ce qu’on dit ?
Il aurait répondu, régulièrement à « Répondez à la question » : pas de commentaire !
Sauf, pour critiquer Maingain : Nooon Yé n’ai pas changé, yé soui touzour ce bel étranger…
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireAvec une mesure pareille, c'est simple : on ne va plus apprendre le néerlandais en Belgique. Dès à présent quand un flamand exigera qu'un francophone parle le néerlandais, on lui dira que les écoles flamandes sont fermées aux francophones et donc qu'il ne nous est pas possible d'apprendre la langue. Mais, par contre, comme les écoles francophones sont ouvertes aux flamands, eux ont accès à l'enseignement du français et donc, c'est eux qui sont sensés connaître le français....
Et hop.... comment suicider une langue...
Plus les jours passent, au plus la bêtise flamande apparaît de plus en plus monumentale...
Écrit par : Rodenbach | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentaireRodenbach, chuuut ! Ne leur dites pas, plus ils se contredisent et plus ils nous aident
Écrit par : Cassandre | jeudi, 01 avril 2010
Répondre à ce commentairele neerlandais est une langue, ... le flamand un idiome, tout au plus, ...
allez hurlez au loup !!! réagissez, ....
bon premier avril, .....
;-)
Écrit par : jean-paul allonsius | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel,
La mise en place d'un examen n'est pas une bonne idée mais la raison qui pousse le politique à créer cette réglementation est jute."La non scolarisation d'enfants allochtonesavant la 1er primaire".
Etant en contact avec le monde enseignant, je peux vous dire que le nombre d'enfants de parents issu de l'immigration (même de 3 éme voir 4 éme génération) qui arrive en première primaire sans jamais avoir fréquenté l'école maternelle est très important.
Pour les professeurs de 1ere primaire avoir plusieurs enfants non sociabilisé et qui ont un vocabulaire très faible, voire ne comprennent pas les instructions données est un réel problème.
Et les professeurs que je connais enseignent en Brabant Wallon qui n'a pas une population allochtone très importante.
Une bien meilleure solution qu'un examen,serait d'abaisser l'âge d'obligation scolaire à minimum 5 ans.
Écrit par : Watercool | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaireL'argument selon lequel un enfant qui ne parle pas parfaitement la langue dans laquelle il est scolarisé ne vaut pas un clou !!!
Expliquer moi pourquoi la flandre est le seul coin au monde où on est assez con que pour imposer un examen linguistique à des enfants de 5-6 ans? Et pourquoi, partout ailleurs dans le monde, on arrive à éduquer des enfants dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle?
Un enfant a beaucoup moins de mal à apprendre une langue qu'un adulte, c'est prouvé.
Ou peut-être que les enfants flamands sont trop bête que pour étudier avec des gens qui ne pratiquent pas la même langue à la maison? On a bien vu à Liedekerke que les petits flamands ne pouvaient pas jouer avec les autres enfants.... Je n'ose même pas imaginer les problèmes psychologiques de la génération de mômes qui est en train d'être élevés en flandre, à qui, grâce aux merveilleux politiciens flamands, on empêche tout contacts avec l'extérieur. C'est vrai que c'est super traumatisant pour un enfant de jouer avec le fils d'un fonctionnaire européen ou d'un francophone . Quelle horreur, ça glace le sang !!!
La vraie raison a été dite par le ministre de l'éducation flamand : ils ne veulent plus 'payer' pour éduquer des enfants autres que flamands. (l'excuse est assez bidon car c'est le fédéral qui paye => moins d'élèves en flandres => plus d'élèves ailleurs => moins d'argent pour les flamands et plus pour les francophones).
Vous vous rappelez la petite histoire que je vous avait raconté il y a quelques jours sur ce village aux USA peuplé de retraités qui ne voulaient pas payer pour une école dans leur village car, étant âgés, ils n'y avaient aucun intérêt (http://blog.marcelsel.com/archive/2010/03/25/talion.html)? Et bien, on y est !!!! (je vous promet que je n'ai pas de boule de cristal cachée quelque part)
Pour résumer : empêcher les enfants autres que flamands d'aller à l'école => diminution des élèves dans les écoles flamandes => diminution des élèves dans les universités flamandes => diminution des gens qui iront travailler en flandre => diminution de la population active + augmentation du nombre de retraités => diminution de la compétitivité des entreprises flamandes + diminution des impôts payés par les entreprises et par les personnes => grosses difficultés à payer les retraités sur le dos de la population active en chute libre => boum.
Encore une fois, au lieu de crier à cor et à cris, réjouissons-nous de voir l'ennemi s'enfoncer un peu plus chaque jour par sa bêtise et sa vision à très court terme et regardons les se rapprocher de leur chute qui ne va plus beaucoup tarder.
Écrit par : Rodenbach | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@Watercool : je ne nie absolument pas les problèmes. Mais pour commencer, l'une des raisons de la haute performance de la Flandre dans les études Pisa, c'est la proportion très inférieures d'allophones en Flandre (jusqu'à 25% en communauté française!). L'objectif de l'enseignement flamand n'est plus aujourd'hui de former tous les enfants, mais de monter le plus haut possible dans les études PISA. Briller. Etre les meilleurs. A quel prix ? Celui de violer sciemment le principe de l'éducation nationale : donner une chance à tous.
Abaisser l'âge de l'obligation scolaire, pourquoi pas ? C'est une des solutions. Une fois encore, je ne critique pas qu'on agisse pour améliorer les choses. Je critique les pratiques antisociales (c'est un euphémisme), surtout quand, de surcroît, elles sont imaginées et mises en place par des socialistes !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Concernant le niveau intellectuel global en flandre, je ne pense vraiment pas que leur système éducatif soit meilleurs que celui des francophones.
Concernant les études PISA, il faut rappeler (inlassablement) que ce qui est mesuré ne concerne QUE les mathématiques, les langues et les sciences. Toutes les autres matières ne sont pas prises en compte du tout : rien sur l'histoire, rien sur la géographie, rien sur la philo, etc.
Développer les matières concernées par PISA revient à créer une armée d'exécutants auquel on n'a jamais appris à penser. Des têtes bien pleines mais pas bien faites. Une population pareillement formatée est intéressante car elle ne pense pas, elle est malléable, elle obéit aux ordres du pouvoir, et bien sûr, elle est "rentable" économiquement parlant. Par contre, il n'y a pas de place au développement personnel et cette population sera probablement plus malheureuse, plus craintive et plus violente car elle n'a pas la capacité à analyse le monde qui l'entoure.
La vision de l'enseignement en communauté française est inspirée de l'enseignement en France et on préfère une tête bien faites à une tête bien pleine. Ce n'est pas pour rien que l'épreuve reine du BAC, c'est l'épreuve de philosophie. Donc, on est moins malléable, moins obéissants car plus réfléchis car l'éducation nous a donné les bases de le réflexion (et pas uniquement de l'exécution). On est aussi plus créatifs. Les désavantages sont qu'on est peut-être moins "rentables" car on réfléchi plus avant d'exécuter bêtement, on est moins fonceurs et on met plus de temps avant de répondre à la violence car on cherche avant tout à comprendre.
Donc, les études PISA ne sont pas une bonne approche pour quantifier l'excellence d'un système éducatif. Et se concentrer uniquement sur les critères PISA ne peut que créer une armée d'exécutants dépourvus de réflexion sur leurs propres actes. Pour avoir une idée d'un monde où les gens seraient éduqués façon PISA, je vous conseille de relire '1984' de Orwell. C'est vers ce genre de truc que se dirige la flandre d'aujourd'hui. Sympatique non?
Écrit par : Rodenbach | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaireIl y a peut-être une autre considération à prendre en compte, plus un enfant est scolarisé jeune et plus il devient conforme au milieu dans lequel il évolue, est-ce si souhaitable ?
A quoi une société de moutons de Panurge, obsédée par le dernier I-pod , le derniers jeans le dernier chanteur à la mode , la dernière tendance « djeun » est-t-elle utile ?
Ben à faire une société de consommateurs parfaits, parfaitement formatés… Il suffit de voir le résultat, ces jeunes éminemment influençables incapables de penser autrement qu’en groupe terrifiés à l’idée de ne pas être comme les autres… La consommation reine en à besoin, la société qui doit bâtir innover, imaginer, alors, là, c’est autre chose !
En même temps on comprend nos dirigeants, Néron ne disait-t-il pas : J’aimerais que le peuple n’eut qu’une seule tête pour pouvoir la lui couper !
C’est un peu ce qu’on fait, en douceurs on ne coupe pas, on vide…
Écrit par : Cassandre | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ rodenbach
vos pensées sont quand-même plein de "ubermenschitude", je dirais..... j'ai pitié de vous...
vous vous trouvez au même niveau que les flamands qui se croient des "ubermensch".... pathétique...
Écrit par : des | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaireAdmission d'enfants ne parlant pas couramment le français
"La commission scolaire de langue française peut exiger qu'un élève dont les habiletés en français ne remplissent pas les exigences linguistiques du programme français suive un programme d'accueil pendant la période qu'elle détermine."
http://www.dsfm.mb.ca/wcm-docs/politiques/politique-1155844118.pdf
Bande de fashos, ces Canadiens, faut croire...
Écrit par : Rudi | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@Rudi : "suive un programme d'accueil". Vous ne savez pas lire ? Il n'est pas dit qu'il ne peut pas aller à l'école, comme c'est le cas en Flandre (selon la circulaire, en tout cas !)
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Flandre - deux possibilités: soit l'enfant est néerlandophone, soit il suit un programme d'accueil (les 220 demi-journées de maternelle en NL)
Canada / Manitoba - deux possibilités: soit l'enfant est francophone, soit il suit un programme d'accueil
Je ne vois pas trop la différence.
Écrit par : Rudi | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaireBon vous oubliez quelque chose toute personne qui veut s'inscrire demain dans l'enseignement avec le temps (puisque chaque année s'appliquera à une année supplémentaire) devra suivre 220 heures de néerlandais en maternelle même à l'âge de 12 ans. Puisque cela va s'appliquer à toutes les inscriptions d'ici 12 ans
Écrit par : Guillaume | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ Guillaume
Pas vrai : le test est uniquement destiné aux enfants qui entrent en primaire pour la première fois à l'âge de 6 ans et qui ne sont ni néerlandophones, ni ont suivi une année de maternelle en nl.
"Voor zij-instromers van 7 jaar en ouder (leerlingen die komen uit het buitenland, uit huisonderwijs of uit het Franstalig onderwijs) geldt de voorwaarde om het voorgaande schooljaar in een erkende Nederlandstalige school ingeschreven te zijn geweest of het slagen in een taaltest niet."
Pour les élèves de 7 ans et plus (élèves en provenance de l'étranger, de l'enseignement à domicile ou de l'enseigement francophone), l'obligation d'avoir passé l'année scolaire précédente dans une école néerlandophone reconnue ou d'avoir passé un test linguistique, ne vaut pas.
Écrit par : Rudi | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@ Guillaume
Pas vrai : le test est uniquement destiné aux enfants qui entrent en primaire pour la première fois à l'âge de 6 ans et qui ne sont ni néerlandophones, ni ont suivi une année de maternelle en nl.
"Voor zij-instromers van 7 jaar en ouder (leerlingen die komen uit het buitenland, uit huisonderwijs of uit het Franstalig onderwijs) geldt de voorwaarde om het voorgaande schooljaar in een erkende Nederlandstalige school ingeschreven te zijn geweest of het slagen in een taaltest niet."
Pour les élèves de 7 ans et plus (élèves en provenance de l'étranger, de l'enseignement à domicile ou de l'enseigement francophone), l'obligation d'avoir passé l'année scolaire précédente dans une école néerlandophone reconnue ou d'avoir passé un test linguistique, ne vaut pas.
Écrit par : Rudi | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaireUne fois suffit, je suppose - mes excuses pour le double envoi.
Écrit par : Rudi | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaire@Rudi,
1. Le Canada n'est pas en UE. Les réponses ci-dessous sont donc juste curieuses
2. Rien ne dit dans le texte canadien que les élèves sont refusés, mais qu'ils vont dans une classe d'accueil où le français leur est enseigné de façon intensive. J'ai l'impression qu'ils ne perdent pas une année, mais peuvent réintégrer le cours normal en cours d'année. Je n'ai pas trouvé d'information à ce sujet.
3. En Flandre, l'élève ne peut entrer en primaire que s'il réussit l'examen. Il n'y a pas d'accompagnement prévu. Il doit, à 6 ans, retourner en maternelle.
4. Les protestations de spécialistes de l'enseignement en Flandre vont dans le même sens que mes remarques.
Et enfin, ce n'est pas parce qu'on parle français au Canada que les Francophones doivent être d'accord avec tout ce qui s'y passe. C'est une forme assez primaire de communautarisme dans laquelle je ne tomberai pas !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 avril 2010
Répondre à ce commentaireQueques commentaires:
Tout d'abord, cher Rodenbach, je ne dénigrerais pas l'outil que constitue PISA pour évaluer un système d'enseignement. C'est vrai qu'il ne mesure pas les compétences en histoire, géographie ou philio, mais qui croirait qu'un enfant peut être particulièrement avancé dans ces matières sans maîtriser sa langue maternelle et les savoirs de base en mathématique. La vérité est que, hormis quelques poches d'excellence, la performance de l'enseignement en Communauté française est désastreuse: les savoirs acquis sont faibles, ils sont surdéterminés par l'origine sociale des élèves (ce qui est particulièrement injuste), et en plus, il coûte très cher en raport au PIB. Nos compatriotes du Nord du pays font nettement mieux en terme de résultats (environ 50 points supplémentaires, ce qui nous coûte un différentiel de croissance d'environ 0.85% du PIB par an!), même si leur système est pratiquement aussi inéquitable que le nôtre et plutôt cher également. Et cher Marcel, l 'écart au niveau des scores PISA entre nos deux Communautés n'est dû que pour une part très faible à la présence plus importante d'allochtones dans l'enseignement de la COmmunauté française; des chercheurs de l'UCL ont décoritqué les chiffres dans tous les sens, et notre sous-performance s'observe au niveau de chaque catégorie ethno-socio-économique (sauf pour les plus favorisés). C'est bel et bien la mauvaise organisation de notre enseignement qui est la cause du problème, et c'est plutôt un bonne nouvelle, car au moins, nous pouvons y faire quelque chose.
Ceci dit, je souscris parfaitement à votre dégoût par rapprt à la mesure prise par la Communauté flamande vis-à-vis des allophones. Elle ne laisse aux parents que le choix entre mettre leur enfant dans l'enseigneiment francophone (là où ce choix est possible), ou de leur faire (re)commencer une troisième maternelle. Dans le premier cas, on se débarrasse à bon compte de la charge que constitue l'intégration des populations émigrées vers un enseignement qui est déjà plus fragile. Dans l'autre cas, on retarde l'enfant dans son développement en le maintenant dans un environnement qui ne ocrrespond pas à son niveau de développement et de maturité: vers 6-7 ans, un an de différence, ça compte énormément! Cette mesure, qui est une forme de redoublement, stigmatise l'enfant et le met dans un situation d'échec qui va influencer tout son développement futur. Les effets néfastes de cette stupidité que constitue le redoublement sont partagés par tous les spécialistes de la pédagogie. Mais c'est le réflexe - oserais-je dire "atavique" - d'une Flandre qui voit l'exclusion comme seul remède à tous ses maux réels ou imaginaires. Les petits francophones font tellement de tort à l'enseignement flamand à Bruxelles, que les résultats de élèves sortis des écoles flamandes de Bruxelles aux examens interdiocésains et autres tests standards sont de 5 à 10% supérieurs à ceux de la Flandre linguistiquement pure!!!
Tout cela alors qu'il y a des solutions simples et éprouvées au problème. La première consisterait à rendre l'enseignement obligatoire dès 5 ans. Mais voyez-vous, la démographie étant ce qu'elle est, ça pourrait représenter un transfert supplémentaire de précieux argent flamand vers la Wallonie. Comme si l'enseignement francophone n'était pas le meilleur investissement que puisse faire la Flandre pour payer ses pensions! L'autre consiste à prévoir une pédagogie différenciée pour ces enfants: pas une classe distincte, ce qui ralentirait l'acquisition de la langue cible, mais bien une attention particulière de l'enseignant soutenu par des ressources dédiées à la remédiation. Ce serait beaucoup moins cher que le redoublement, et autrement plus efficace. Mais voilà, cela exige une volonté d'inclusion...
Écrit par : Benoit | dimanche, 04 avril 2010
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire
NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.