mercredi, 22 juillet 2009

Pas bon en néerlandais? Pas de maison bon marché!

Vilvoorde, l'ancienne commune du très européen (paraît-il) Jean-Luc Dehaene (président de Dexia) continue une politique qui, d'après son nouveau bourgmestre, avait été initiée par le susnommé. A vérifier, bien sûr. Mais la politique en question consiste à interdire à ceux qui ne parlent pas bien le néerlandais (qu'ils soient belges ou non), ou dont le conjoint ne le pratique pas excellemment, l'achat de quelques maisons vendues par la commune, et à bas prix. Il ne suffit plus de vouloir apprendre le néerlandais. Il faut non seulement le connaître, mais s'assurer que son époux ou son épouse le connaisse à fond également. Ne vous avisez pas de marier une jeune Croate ou une jolie Espagnole, vous perdriez le droit à l'achat ! Le ministre flamand de l'intérieur ne dit rien. Le reste du pays se tait. L'apartheid n'est pas une vue de l'esprit en Belgique, il s'installe petit à petit, et à peu près tout le monde détourne le regard. Le Flamand a des droits que le Francophone n'a pas. Et dire que la Constitution belge déclare que tous les Belges sont égaux et que l'usage des langues est libre. Bien sûr, cette politique d'apartheid (au sens littéral du terme) est anticonstitutionnelle. Bien sûr, la Flandre politique s'en fiche pas mal. Mais ça, j'ai déjà expliqué pourquoi : il s'agit de dissoudre tout ce qui donne un sens à la Belgique. Et ça marche très bien, n'est-ce pas, Docteur Maddens ?

Apartheid, donc. Incontestablement. Ce n'est plus une question de jugement, c'est un fait. On ne donne pas à tous les Belges les mêmes droits. CQFD. Eigen volk eerst n'est pas seulement le slogan du Vlaams Belang, c'est celui, chuchoté en secret, mais beaucoup trop fort, des chrétiens-démocrates, des nationalistes (bien sûr) et même des socialistes de plus en plus nationaux qui récoltent les voix de plus en plus nationalistes d'une future nation qui s'éloigne de plus en plus des standards internationalistes européens.

Merci à Francophone de Bruxelles (lien ci-contre) d'avoir relevé cet article du Standaard qui m'avait échappé.

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Commentaires

Le nouveau bourgmestre ne ment pas, la procédure d'épuration linguistique est entamée depuis longtemps dans cette commune. Nous pouvons également trouver ce genre de discriminations à Zaventem par exemple, où il faut parler néerlandais pour acquérir un terrain.

J'avais rédigé un article sur la décision du conseil communal de Vilvorde en juin de l'année passée, article ici : http://www.frontfrancophone.be/?p=145

Écrit par : Sébastien Strazzer | jeudi, 23 juillet 2009

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Le but est d'empêcher l'extension de la "francisation" des communes périphériques Flamandes de Bruxelles, en clair de voir s'y créer des ghettos francophones qui non seulement refusent de s'intégrer mais réclament aussi vite le "droit des gens": c'est à dire le rattachement à Bruxelles.

Imaginez ce que cela donnera le jour où les turcs de Saint-Josse, les Marocains de Schaerbeek ou les congolais de Matonge exigeront à leur tour le droit de s'autogérer ?

Sans frontières ni droit du sol, il n'y a plus de sécurité possible. Puisque chaque commune pourrait demander tous les cinquantes ans de passer d'un régime à un autre. Et pas seulement un régime linguistique... mais culturel, religieux etc...

Aucun pays ne pourrait subsister de cette façon. Ce serait le chaos.

Écrit par : Bob Boutique | jeudi, 23 juillet 2009

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J'aimerais bien connaitre les critères définissant un néerlandophone à Bruxelles pour pouvoir profiter des allocations familiales, des assurances hospitalisations et dépendance flamandes. Que la Flandre décide de faire ce qu'elle veut chez elle ok, mais qu'elle crée de fait deux régimes sociaux et fiscaux au sein d'un même territoire qu'est Bruxelles c'est aberrant.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 23 juillet 2009

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D'abord, il s'agit des terrains ou maisons que la commune elle-même vends. Sur la marché générale il n'y a pas de conditions. Et pour ces terrains, il y a encore d'autres conditions, comme avoir une salaire moins qu'une certaine limite etc. Si on admets que la commune peut discriminer ainsi ceux qui gagnent plus pour des raisons de mixe sociale, on peut aussi admettre d'autres critères pour des buts de policy public. La loi sur la discriminations ne dit pas que tout le monde doit être traité de la même façon mais que les critères doivent être objectifs, pour un but légitime et dans une proportionalité. Sur les deux derrieres choses, on peut certainement avoir des differences d'opinion :)

Quant au mot Apartheid, c'est assez drole de voir l'utiliser par une defenseur des francophones de periferie, qui s'obstinent a ne pas s'integrer dans la région ou ils habitent.

Écrit par : Lieven | jeudi, 23 juillet 2009

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Cher Lieven,

Les conditions sont au nombre de trois si je me souviens bien :
1. Ne pas dépasser un salaire fixé préalablement
2. Ne pas posséder un autre bien immobilier
3. Prouver sa connaissance du néerlandais (diplôme ou test organisé à cette fin)

Les deux premières sont des conditions tout à fait communes, la dernière condition, quant à elle, est linguistique ...
Maintenant, je vais vous demander de replacer Vilvorde dans son cadre géographique, trouvez-vous toujours objectif qu'une commune qui borde la région de Bruxelles [capitale fédérale et internationale] décide d'exclure des allophones ?

Ici, la purification linguistique crève les yeux, comme beaucoup d'autres dossiers dans les communes aux alentours. Croyez ce que vous voulez mais la Flandre est la seule autorité qui se réclame démocratique qui exclu avec de tels critères.

Écrit par : Sébastien Strazzer | vendredi, 24 juillet 2009

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Cette condition linguistique n'est pas vraiment la meilleure idée. Il y a aussi la volonté de "choquer" je présume. Mais bon, ce n'est pas très génial.

Par contre, j'ai lu dans le dernier accord de régularisation (accord convenue au fédéral), qu'on reconnait la connaissance de la langue locale comme critère d'insertion.

N' est-il pas normal qu'on applique les règles qu'on impose à des étrangers aussi sur soi-même?

Écrit par : wanda | vendredi, 24 juillet 2009

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Cette condition linguistique n'est pas vraiment la meilleure idée. Il y a aussi la volonté de "choquer" je présume. Mais bon, ce n'est pas très génial.

Par contre, j'ai lu dans le dernier accord de régularisation (accord convenue au fédéral), qu'on reconnait la connaissance de la langue locale comme critère d'insertion.

N' est-il pas normal qu'on applique les règles qu'on impose à des étrangers aussi sur soi-même?

Écrit par : wanda | vendredi, 24 juillet 2009

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A wanda,

Bah justement non puisque les lois européennes sur la liberté de circulation interdisent de fait ce genre de critères pour n'importe quel européen même si dans la pratique la CJCE ne peut se prononcer que sur les européens non-belges donc pas les francophones belges (sauf s'ils ont habité ou travaillé ailleurs qu'en Belgique). Ce qui donne en fin de compte le fait que les francophones belges sont traités par la Flandre comme des non-européens =>paradoxal.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 24 juillet 2009

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Cher Guillaume,

justement vu ou Vilvoorde est situé, et tenant compte du fait que partout en Flandre ou il y a une majorité francophone ou même une large minorité, il y a des problèmes, je le trouve normal qu'une commune essaie de contreagir avec ses propres moyens ces problèmes.

Écrit par : Lieven | vendredi, 24 juillet 2009

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A lieven,

Faudra m'expliquer en quoi il est justifié de créer un régime différencié pour deux personnes vivant dans un même immeuble à Bruxelles sous prétexte qu'ils n'ont pas la même langue maternelle. Il ne s'agit d'un problème territorial, il s'agit aujourd'hui de catégoriser dans un même territoire les gens selon des critères encore à définir.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 24 juillet 2009

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@Lieven :

Tout d'abord, pourquoi mettre la responsabilité des problèmes dont vous parlez sur le dos des francophones ? Voici la preuve que vous vous fondez sur des idées préconçues.

Il y a des problèmes parce que les autorités pseudo-compétentes prennent des décisions inadéquates. Il me semble LOGIQUE que de telles réactions de la part d'une commune ne vont pas limiter les conflits entre communautés, c'est de la pure provocation, de la purification linguistique !

Écrit par : Sébastien Strazzer | vendredi, 24 juillet 2009

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Quand un débat s'énerve et tourne à la confusion, il faut toujours en revenir aux principes et règles de base.

Vilvoorde est en Flandres et en Flandres on parle le neerlandais pour tout ce qui concerne l'autorité publique.

En outre, une politique de l'aménagement du territoire devrait toujours empêcher la formation de ghettos, qu'ils soient francophones, marocains, congolais etc... mais pour cela il faut faire montre de courage politique et de détermination. Inexistants à Bruxelles.

Écrit par : Bob | samedi, 25 juillet 2009

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@bob: vous savez que vos discours sur les "ghettos" seraient absolument impossible, car jugés extrémistes, dans un pays comme la France? Et pourtant, en matière de populisme, Sarkozy n'est pas mauvais!

Écrit par : Xav | samedi, 25 juillet 2009

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@Bob :

Bruxelles est cosmopolite, cela me semble normal pour une capitale européenne. Dès lors, n'est-il pas logique que des allophones viennent s'installer auprès de cette capitale et en périphérie ? Je comprends que la Flandre veuille préserver sa culture, ce que je trouve discutable, ce sont les moyens pour y arriver.

Ce qu'il se passe à Vilvorde n'est qu'une pièce du puzzle, cela se passe également dans les communes avoisinantes, notamment dans des communes dites à "facilités" (plutôt à difficultés si on y regarde bien) où les droits acquis par les francophones sont malmenés.

Aux États-Unis, certaines villes du sud ont su s'adapter, l'Espagnol est reconnu dans les rapports entre le citoyen hispanophone et l'administration ... Preuve qu'avec de la volonté (et c'est ce qu'il manque) ce n'est donc pas impossible.

Écrit par : Sébastien Strazzer | samedi, 25 juillet 2009

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@Guillaume

Votre réponse est déja la preuve: "pseudo-compétentes". Tant que les francophones en périphérie refusent d'accepter la tutele de l'authorité flamande et la compétence du chambre flamand du conseil d'état, on aura des problèmes. Personellement, je trouve la note Peeters une connerie et je serais pour un compromis dans le genre 'on envoye a chaque élection municipale tout les convocations en néerlandais, établissant que c'est la langue default, et tout le monde qui démande une version francophone recoit tout autre piece les six prochaines années automatiquement en français'.

Écrit par : Lieven | samedi, 25 juillet 2009

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Cher messieurs,

voici l'opinion d'un étudiant jeune sur cette nouvelle règle:
Je pense qu'il est normal qu'on doit parler le néerlandais dans une commune Flamande.

Pourqoui pas l'apprendre en Flandre? Est-ce qu'il n'est pas du tout normal et évident qu'on apprend le langue d'un pays/une régio vers on déménage? Quand cette jolie Espagnole vous marie, et vous veuillez déménager en Flandre, il est tout normal que vous deux apprenez le néerlandais pour communiquer aves vos voisins et les services communales. Sans l'apprentissage du néerlandais, on ne peut pas s'intégrer.

Naturellement il ne suffit plus de vouloir apprendre le néerlandais. On doit le connaître par coeur. Comment autrement remplir un formulaire communale ou commander une pizza par exemple?

Je regrette que ces règles sont prises, mais appareillement, ça est le seul moyen pour faire les gens apprendre le néerlandais en Vilvoorde. On sait tous que la grande part des Francophones qui habitent en Flandre (alors des Flamands francophones) réfuse toujours d'apprendre le néerlandais. Dommage, car leurs voisins ne peut pas communiquer avec eux.

La Flandre ne veut pas du tout détruire la Belgique, les Flamands en Brabant-Flamant veulent simplement communiquer avec les nouveaux voisins. Attention, il est évident que les nouveaux (francophones) prennent le premier pas en dire 'goedendag'.
(Vous expectez aussi que votre nouveau voisin germanophone vous adresse premièrement en francais, comme preuve de bonne volonté, non?)

Imagine qu'un germanophone vait habiter à Waterloo et qu'il exige d'être réçu en allemand... Il est drôle non? Pourquoi? Car Waterloo est une commune Wallone et en Wallonie on parle le français. Ce germanophone doit s'adapter, s'il est Belge ou pas, à la langue officielle de la région.

C'est comme déménager en Espagne et y réclamer d'être réçu en anglais à cause des règles européennes. Le Royaume-Unie fait aussi part de l'Europe, alors pourquoi parler l'anglais en Espagne?

Bel et bien, les lois lingistiques empêchent ces situations (presque) absurdes.

Comme Bob Boutique a dit: "Imaginez ce que cela donnera le jour où les turcs de Saint-Josse, les Marocains de Schaerbeek ou les congolais de Matonge exigeront à leur tour le droit de s'autogérer ?

Sans frontières ni droit du sol, il n'y a plus de sécurité possible. Puisque chaque commune pourrait demander tous les cinquantes ans de passer d'un régime à un autre. Et pas seulement un régime linguistique... mais culturel, religieux etc...

Aucun pays ne pourrait subsister de cette façon. Ce serait le chaos"

Cette règle ne concèrne pas vriament le droit sur une maison bon marché, il est pris pour faire les nouveaux habitants apprendre le néerlandais. Pour y faire communiquer avec ses voisins.

En Amérique, ça éxiste aussi: vous recevez seulenement un 'green card' quand vous apprenez l'anglais. En outre, je crois quand dans le monde entier, on aime toujours les nouveaux habitants qui font d'effort pour apprendre la langue du pays. C'est une preuve de bonne volonté.

Conclusion: Pas d'intégration en Flandre sans apprendre le néerlandais. (= la preuve de bonne volonté)

Je m'excuse pour les typos et les fautes contre le français. A mon défense: je suis encore jeune (18), néerlandophone ( comme Miterrand a dit: Et alors? ) et je veux âméliorer mon français. Voila une preuve de bonne volonté. :)

Finalement, cher Marcel, je regrette l'utilisage du mot "apartheid". On ne crée pas de bonne volonté en employant ce genres des mots extrèmes. Je comprends que tu veux choquer vos lecteurs, mais soyons raisonnables.
Je suis convaincu que les Flamands et les francophones peuvent cohabiter en harmonie, avec un peu de bonne volonté de tous les deux cotés. Laissons le créer.

Salutations

Écrit par : Ollie, jeune étudiant | dimanche, 26 juillet 2009

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A Lieven,

Vous vous trompez d'interlocuteur, je n'ai jamais utilisé ce terme.

A Ollie, jeune étudiant,

Je n'ai aucun problème avec la nécessité de connaitre la langue de la région. C'est même indispensable. Là où ça pose problème c'est le côté répressif plus qu'incitatif de plus en plus présent. Il y a des cons partout dans tous les peuples et je n'aime pas non plus qu'on dise que tous les francophones qui s'installent en Flandre refusent de parler le néerlandais, c'est faux et ça l'est de plus en plus avec les nouveaux arrivants. C'est un peu comme si je disais que tous les Flamands sont anti-francophones, sur seul base des manifs du Voorpost et du TAK. Arretons les amalgames.

Si on arrivait à un enseignement des langues de meilleure qualité côté francophone, ça résoudrait pas mal de problèmes mais là où ça coince c'est la pénurie de profs de langue et les problèmes que la communauté flamande fait à leurs enseignants qui enseignent du côté francophone. Il est quand même aberrant que la Flandre finance des échanges culturels et linguistiques avec la région du Nord-Pas-de-Calais mais refuse tout échange culturel avec la communauté française à cause des transferts ... Comment voulez-vous que la Flandre soit vue côté francophone comme une région riche culturellement si elle refuse tout contact avec les autres instances culturelles du pays pour des raisons bassement politiques et nationalistes. C'est pas comme ça que les choses vont s'arranger. Pourquoi la communauté flamande a des accords culturels avec plus de la moitié des pays dans le monde mais aucun avec la communauté française qui est sa voisine directe ? Il y a tellement de choses à découvrir sur la Flandre mais dès qu'on essaye de tisser des liens c'est tout de suite : "Niet!". Il y a autant de responsabilité côté flamand que francophone quand à la méconnaissance de chaque communauté.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 26 juillet 2009

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@Ollie : je ne parle évidemment pas d'un régime d'apartheid comme en Afrique du Sud, mais bien de mesures d'apartheid. Cher Ollie, merci pour cet effort en français et la reconnaissance de vos lacunes. Mais voilà : le Brabant Flamand ne fait pas partie d'un pays qui s'appelle la Flandre, mais d'un pays qui s'appelle la Belgique, qui possède trois langues nationales. A ce titre, au minimum, tout Belge qui choisit de s'installer en Flandre en a le droit, qu'il parle ou non le néerlandais, c'est dans la Constitution. Et pire encore pour vous : tout Européen, qu'il parle ou non une des trois langues de la Belgique a le droit de s'installer où il veut. Même en Brabant flamand. Il a même le droit de ne pas comprendre ce que lui dit la police. C'est dur pour les habitants? En fait, non. Ça fait plusieurs décennies que j'habite à Bruxelles, et petit, je n'entendais parler que français et brusseleir. Aujourd'hui, j'entends parler à peu près toutes les langues du monde, dans la même ville. Il y a des gens qui me saluent en anglais. Et alors? Ils me saluent, c'est la seule chose qui compte.

En fait, vous êtes dérangé par l'arrivée de gens qui ne sont pas comme vous, et c'est ça, le problème. La Belgique vit en partie très bien grâce à la proximité des institutions européennes et cela implique qu'on fasse un effort. Cet effort, c'est le même que ceux que font les Flamands de la côte pour servir leurs clients qui parlent rarement le néerlandais. Vilvoorde, Overijse, Zaventem sont trop proches de Bruxelles pour imaginer rester flamandes. Dans vingt-cinq ans, quoi que vous fassiez, on y parlera plus souvent une autre langue que le néerlandais. Je trouve dingue que Marino Keilen dise que la Flandre est un pays d'ouverture, et interdire à tous les fonctionnaires néerlandophones, spécialement en Brabant flamand, juste à-côté du Berlaymont, de parler même l'anglais avec les nouveaux habitants.

De toute manière, quand les gens sont impolis et ne parlent pas votre langue, c'est un problème privé. Il y a des onbeschofte mensen partout. Mais ça n'a rien à voir avec la Loi. Vouloir créer des lois qui obligent les gens à un exercice particulier pour avoir le droit d'habiter quelque part, n'importe où en Europe, c'est tout simplement illégal. La loi vaut pour tout le monde. Enfin, le Brabant flamand a toujours eu une minorité francophone. Les traiter aujourd'hui de inwijkelingen, c'est inadmissible.

Mais bravo pour votre effort. Het is altijd zeer moeilijk om in een andere taal mee te doen aan dergelijke ingewikkelde debaten. Proficiat!

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 juillet 2009

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Toujours les mêmes tabous !

Chaque commune devrait avoir les moyens administratifs empêchant la formation des ghettos, en contrôlant les entrées, les nationalités etc... ça tombe sous le sens.

Il suffit d'établir des quotas.

Qui va les fixer.

Le pouvoir communal issu du suffrage universel des habitants de la commune. Autrement dit les habitants Belges ( mais je trouverais normal d'étendre ça aux européens ).

On pourrait donc refuser l'inscription d'un étranger ? Oui, évidemment. Sans cette règle de base, on n'arrivera jamais à régler le problème et Bruxelles continuera à s'enfoncer dans l'africanication et l'islamisation: ce qu'une très grande majortié des Belges refuse. Pourquoi ne pas poser la question par référendum ?

Ceci dit, je suis persuadé que certaines communes feraient au contraire de la publicité pour que des étrangers viennent s'y installer. Tout ça sous le contrôle du peuple en place. ce que vous appellez sans doute du "populisme" ( sous entendu dans la gauche "pastorale", l'extrême droite, le nazisme, le diable etc... )

Le cas de l'espagnol dans le sud des States est fort intéressant. Ils se sont tellement fait débordés par les latinos que ce sont eux qui maitnenant prennent le pouvoir ! Tout comme les francophones voudraient le faire dans les communes à facilité simplement parce qu'ils y sont nombreux.

Vous êtes pour le droit des gens, autrement dit pour considérer comme normal ou inéluctable que les peuples passent d'un endroit à un autre ( en fait, vulgairement dit, là où il y a quelque chose à gagner ) à charge des envahis de comprendre, accueuillir etc...

C'est exactement ce que font les chinois au Tibet et dans les régions islamistes de l'ouest... Là aussi vous êtes d'accord ?

Non. Chaque peuple a hérité de son passé un chez-soi et doit se battre pour le garder. La Belgique doit s'ouvrir à l'Europe c'est clair et accepter l'immigration en provenance de l'est et croyez-moi, elle nous coûtera cher... comme les allemands de l'ouest avec ceux de l'est.

Mais c'est à nous de choisir, à nous de contrôler, à nous de fixer les règles. Parce nous sommes chez nous. Et que l'avenir de nos enfants passe avant celui des autres.

Allez-y déchaînez-vous maintenant...

Écrit par : Bob | lundi, 27 juillet 2009

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Bob, il n'y a pas de différence entre l'avenir de nos enfants et celui des autres. Ce sont tous autant des enfants.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 juillet 2009

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Remarque qui sera sans doute peu fondée, le jour où tu devras choisir... trop facile de faire vibrer la corde du violon.

C'est avec des arguments prétendument humanistes de ce genre que la gauche 'pastorale' essaie de faire passer sa politique. Ca me fait penser ( je ne songe pas à toi, je te crois honnête) à ces maffiosi américains qui distribuaient des billets aux enfants de leur quartier, alors qu'en arrière plan ils organisent le traffic de drogue.

Pourquoi tous les petits bourgeois ou bourges de Schaerbeek ( y compris les bobos) envoient-ils leurs enfants dans les écoles de Woluwe ? Un enfant en vaut un autre, tu as parfaitement raison, mais quand on est dans la m.... ( et les écoles d'ici c'est vraiment devenu lamentable ) on choisit.

Encore une fois (je ne cesse de me répéter) j'utilise volontairement un langage un peu caricatural, car il est grand temps qu'on tranche dans une foule de choses: je ne suis pas contre l'immigration, je suis pour son contrôle. je ne suis pas contre l'islam, je suis pour qu'il demeure à domicile, je suis pour le droit du sol ( sans lui c'est le chaos permanent ) mais je connais des tas de francophones qui sans parler le neerlandais vivent dans les communes à facilité et ne rencontrent aucune difficulté... ils font deux kilomètres et mettent leur enfant dans une école francophone.

etc..; etc...

Écrit par : Bob | lundi, 27 juillet 2009

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@Guillaume:

vous avez raison. Excusez-moi.

@Marcel

Il ne s'agit pas des lois a défendre quelqu'un a habiter dans la commune, ce qui est de toute façon pas possible. Il s'agit des conditions pour obtenir une prime de la commune, et dans ce cas, la commune est libre de poser des conditions. S'ils posent comme condition de peindre les chambres en appelblauwzeegroen, c'est comme ça et tout les personnen qui ne peuvent pas supporter appelblauwzeegroen ont malchance.

Écrit par : Lieven | lundi, 27 juillet 2009

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@Lieven : mais non : ils pourraient à la limite forcer les gens à apprendre le néerlandais comme le fait le Wooncode (avec ses 240 heures de cours obligatoires) . Mais pas à avoir une connaissance particulière, fût-elle de la langue « officielle » locale ! Et encore moins d'avoir épousé ou de vivre avec quelqu'un qui parle cette langue. Ça revient à interdire le mariage mixte à ceux qui veulent une maison sociale. Vous savez, le mot "social", justement, signifie qu'on n'exclut personne d'office. Ici, la mesure sonne plus "maison raciale" que "maison sociale" et c'est d'autant plus con, qu'il est très possible qu'aucun francophone ne se déclare candidat ! Ensuite, si tout le monde est obligé d'apprendre le Suédois, là, on serait tous sur pied d'égalite.

Note à tous : "appelblauwzeegroen" : "bleupommevertmer".

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 juillet 2009

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Mais bon sang Marcel, c'est pourtant simple !

Il s'agit d'arrêter la franstalige plek en Flandres, c'est tout. Comme on devrait le faire dans Bruxelles avec l'islam et l'invasion africaine. Pourquoi ne pas appeler un chat, un chat.

Que tu ne sois pas d'accord avec ce droit ( donc possibiité de gestion ) du sol. OK. A chacun son point de vue. Mais cessons de tourner autour du pot et passons à des concepts où il y a moyen d"évoluer dans le débat.

Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir ce qui serait "marchandable" dans l'octroi aux francophones d'un "couloir" en échange d'une reconnaissance des frontières de la Flandres.

Contrairement à ce que tu prétends, je ne crois pas que les flamands se battront pour Bruxelles qui n'en vaut d'ailleurs plus vraiment la peine. Autant laisser aux wallons les zones de non droit en pleine extension qu'ils ont eux mêmes provoquées par leur laxisme. Et bonne chance.

Peut-être ( c'est une idée comme ça, rien de plus ) pourrait-on se mettre d'accord pour un "dernier" moratoire autorisant les francophones de la périphérie à bénéficier de facilités pendant une "dernière" génération ( 25 ans par exemple ). Et puis "time" de façon inéluctable et définitive ?

Qu'en pensent les autres ?

Écrit par : Bob | mardi, 28 juillet 2009

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