jeudi, 21 février 2013
Sel ne se refait pas, mais refait le monde.
Ce dimanche 24 février, j'aurai le plaisir de rejoindre l'équipe de chroniqueurs d'On refait le Monde sur RTL-TVI, à 11h25 pour donner mon coup de gueule, réagir à ceux d'Emmanuelle Praet, Michel Henrion et Alain Raviart et commenter l'info, sous la direction de Georges Huercano.
19:57 Publié dans Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (7) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Si votre "coup de gueule " voulait bien ne pas être l'exact reflet de la volonté gouvernementale actuelle , je ne manquerais pas d'y prêter la plus grande attention ...
Wait and see ...;)
Écrit par : Huart | vendredi, 22 février 2013
Répondre à ce commentaireDimanche, vous allez pousser un coup de gueule Marcel, très bien! Moi j'en pousse un maintenant après avoir lu ces derniers jours les édito de nos très chers V.D.W et Delvaux à propos de la grève d'hier. Je sais bien que vous ne croyez plus à la lutte des classes Marcel, mais pour moi elle est plus que jamais d'actualité (même si on pourrait la reformuler un peu différemment). C'est en fait la grille de lecture et d'interprétation socio-politico-économique du monde extérieur la plus efficiente selon moi... C'est à tomber à la renverse ces éditos. En fait, le discours libéral a pénétré absolument tous les médias de premier plan. Ben oui, vous comprenez bien, la crise étant ce qu'elle est, on ne peut plus se payer le luxe de l'Etat-Providence qu'on a connu... surtout il faut reprendre le dialogue avec le patronat qui est créateur de richesse sociale! Il faut être responsable! Responsable: c'est le mot qui tue, cela sonne plutôt comme: soyons modéré, nous devons baisser nos exigences sociales et salariales, il n'y a pas d'alternative au système économique en place, on ne peut rien faire contre les intérêts des plus puissants, c'est comme cela : il faut apprendre à être moins gourmand. Pour utiliser une image: le dialogue patronat-travailleur auquel on nous "invite" c'est un peu comme un bras de fer physique entre Woody Allen et Forest Whitaker ou Denzel Washington. Quel suspens, on se demande qui va gagner... En fait, le rapport de force est devenu complètement inégal...
Je suis désolé de constater que ces journalistes sont une de fois de plus en train de renoncer, de capituler. S'ils sont du côté des puissants de ce monde, alors ils ont bien raison d'écrire ce qu'ils écrivent, mais si ce n'est pas le cas alors c'est incompréhensible. Déjà au sujet des problèmes communautaires c'était du même tonneau: cela manquait d'ambition, d'imagination, d'alternative. C'est simple, nous vivons une époque trouble, une époque charnière de grands bouleversements, une époque difficile où comme le disait Churchill: il va y avoir de la sueur, du sang et des larmes. Il faut choisir: plus ou moins collaborer avec le système économique en place ou plus ou moins y résister. Depuis 30 ans maintenant le rapport de force entre travailleurs (et patrons des PME) et grands dirigeants tourne petit à petit à l'avantage de ces derniers. Depuis combien d'années déjà on nous dit que les travailleurs doivent être réalistes et responsables en acceptant plus de flexibilité, des salaires gelés, moins d'avantages divers...
On ferme les boîtes les unes après les autres, mais pendant ce temps le rapport salarial entre dirigeants et travailleurs est passé d'1/30 à 1/300 et je ne parle même pas des grands footballeurs par exemple qui gagnent environ 30 millions d'euros par an. On dirait donc que contrairement à ce qu'on nous dit, nous vivons une époque de grande richesse. Le monde n'a jamais été aussi riche, c'est moins que jamais la crise. Mais bien entendu il faut être du bon côté de la barrière, car pour maintenir l'extrême richesse de certains, il faut précariser la masse. Les bonus pleuvent sur certains mais les travailleurs doivent être responsables; d'ailleurs ce sont les seuls auxquels on demande de l'être. Bienvenu dans le Nouveau Moyen-Age avec la bénédiction des peuples qui n'ont qu'à courber l'échine. Un Nouveau Moyen-Age qu'il faut apprendre à faire aimer, qu'il faut apprendre à intérioriser. Heureusement, nous avons entre autre des éditorialistes vendus pour faire la sale besogne. Notre monde marche sur la tête à l'image de nos éditorialistes. Avec eux c'est le manque d'imagination, d'ambition et d'alternative au pouvoir: c'est une véritable tétanisation. Se répéter comme un mantra pendant la chute: jusqu'ici tout va très bien, jusqu'ici tout va très bien, jusqu'ici.... jusqu'au crash final! Mon Dieu, comme elles sont loin ces années où on osait imaginer un autre monde, un monde plus juste, plus équitable, plus démocratique...
Écrit par : Yoël | vendredi, 22 février 2013
Répondre à ce commentaireJe partage totalement votre point de vue. La lutte des classes est plus que jamais d'actualité. Sans lutte nous serons déclassés.
Écrit par : denis dinsart | vendredi, 22 février 2013
Absolument.
Il n'y a plus de presse libre.
On devrait dire il n'y a plus de presse.
S'il ne reste que télémoustique pour dénoncer la fraude à la viande...
Je m'abonne à la DH :-)
Tout baigne disent Van de La note cool et la ruelle tranquille.
Hollande "découvre" le mauvais étiquetage!!!
A mourir de rire ces indignés de faux culs de la dernière heure...
Écrit par : Salade | samedi, 23 février 2013
Vous avez raison. Même l'ami Jean Quatremer participe à cette mascarade en stigmatisant les fonctionnaires européens qui, tout en étant pas à plaindre, ne gagnent finalement pas plus de 3 à 10 fois la paie d'un ouvrier. Donc moins que le ratio de 1 à 30.
Au fait, Colsaerts va encore s'en mettre plein les poches, vu qu'il a passé méritoirement les deux premiers tours du championnat du monde de match play en Arizona.
Écrit par : gerdami | samedi, 23 février 2013
Emmanuelle Praet ne comprend vraiment pas pourquoi les flandres ne devraient pas pouvoir faire main basse sur la Région Bruxelloise et sa périphérie...
Elle est née à Merchtem...
Sa valeur ajoutée serait considérablement réduite !
Écrit par : Philippe | dimanche, 24 février 2013
Répondre à ce commentaireEncore une très bonne prestation ! Bien plus à l'aise mais encore trop de regards bas ou vers le sol ... ;-)
Pourquoi ne pas essayer quelques formules choc plus concises et lancées en cours de route ?
Pour le reste, un seul mot: Bravo !
Écrit par : Philippe | dimanche, 24 février 2013
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