mardi, 28 juillet 2009

Walen Buiten, premier chapitre.

Walen Buiten est publié chez Jourdan et sera en librairie dès le 3 mars.

 

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Commentaires

Marcel,

Si la suite est du même tonneau, tu mérites une publication en or massif chez n'importe quel éditeur conscient de ses devoirs éditoriaux !
C'est d'une grande qualité d'écriture et c'est justement ce traitement littéraire à voix feutrée qui transporte insidieusement le lecteur dans un univers qui fait froid dans le dos.
Félicitation !

Amitié,

Alain

Écrit par : alain Brezault | mercredi, 17 juin 2009

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Merci Alain, du fond du cœur. Il y a des commentaires qui sont plus aurifères que certaines publications. Le tiens en est. Ecrire, tu le sais, ne sert qu'à être. À te lire, je sais que je l'ai été. Venant d'une plume de ta qualité, c'est d'autant plus impressionnant.

Je gonfle.

A présent, je vais donc à genoux faire la route jusqu'à mon canapé pour tenter de retrouver un peu d'humilité.

L'accolade, l'ami, et le respect!

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 17 juin 2009

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Il existe un autre danger, tout aussi urgent, qui plâne sur notre pays... celui de l'islam.

Non pas l'islam qui nous fiche la paix et fait ses prières à la maison, mais celui qui entre cette année au parlement avec le voile (merci le CDH), celui qui a obtenu le droit de figurer sur les cartes d'identité belge avec un voile, alors que cela nous est interdit, celui qui refuse la mixité dans les cours de gymnastique, prône le créationnisme, refuse la primauté des lois sur la charia, demande qu'on jette les homosexuels en, prison, etc.. etc...

Un islam qui au nom des droits multiples qui existent dans nos pays ( mais pas dans les leurs ) exige respect et compréhension: ce qui revient toujours à adapter et assouplir nos réglements pour leur permettre de développer leur idéologie.

Perso, je suis contre toutes les religions, sans exception, mais l' islam est de très loin ( pour l'instant ) la plus dangereuse de toutes.

Voilà pourquoi, bien que francophone, j'ai voté pour un parti flamand cette année à la région bruxelloise. Jugeant que plus aucun parti francopohone n'était sûr en la matière, puisque même le MR, soit disant de droite, a voté le droit de vote aux communales des étrangers non membres de la Communauté Européenne.

Je sais que ce genre de propos, très courants et suivis en Flandres, est considéré comme tabou en Francophonie. Mais je me demande si vous ne vous trompez pas d'ennemis.

Écrit par : Bob | jeudi, 18 juin 2009

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Attention, ça dérape !...

Tout en étant personnellement contre toute intervention de la religion et ce quelle qu'elle soit, au sein de nos institutions, ce n'est pas pour autant qu'il faut se jeter dans les bras (ou plutôt sous la botte) des disciples nostalgiques des grands blonds aux yeux bleus (pardon Marcel, ce n'est pas à toi que je pense !) dont l'idéologie s'est déjà manifestée dans les années Quarante pour transformer l'Europe en Enfer. Il y a d'autres moyens de lutter contre la montée des intégrismes, islamiques ou catho, qu'en allant flirter avec la xénophobie propagée par l'extrême droite européenne boostée par la crise économique et sociale...

Écrit par : Alain Brezault | jeudi, 18 juin 2009

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Bon appétit !…

Une salade de vertu
Un bocal de cornichons
Une louche d’intégrisme
Deux tours US battues en rage
Un baril de pétrole
Une pluie de dollars
Un virus à poils ras
Un cèpe de Tchernobyl
Des langues de vipères
Un pet de lapin
Une bulle du Pape
Une fricassée d’Opus Dei
A la sauce Jihad
Du mensonge râpé
Des promesses à moudre
Une marmite de pollution
Une bonne tranche de démagogie
Un zest de trouille bleue
Des salsifilitiques
Quelques préservatifs
A la queue des comètes
Au sexe des prophètes
Au bout des baïonnettes
De la poudre à canon
Des boulets en batterie
Des poulets carnivores
Un sniper de Bosnie
Une plume d’Autriche
Un cheval de Troie
Une vache folle
Des moutons de Panurge
Une tête de cochon
Un pas de l’oie
Un relent colonial
Un bon petit noir
Un permis de survivre
Une pluie de bulletins blancs
Dans la soupe électorale
Un pissenlit par la racine
Quand les carottes sont cuites
Un temps mort pour digérer
Le droit de lire la recette
A la télédredon
A la télédindon
De la farce mal cuite
Derrière les écrans
Envahis de fumées
Où dansent les élus
Du prochain holocauste…

Cobayes résignés
Elevés en clapiers
Par l’ordre cannibale
Touristes virtuels
Des haines planétaires
En trompe-l’œil
En jeux de maux
En plaies d’agents
En coups de triques
En haut-le-cœur
En triviales poursuites
En mécomptes en banques
En symboles de soupe
A la grimace
En fosses d’aisance…
Détachez vos ceintures !
Larguez les amarres !
Lâchez tout !
Ouvrez les portes !
Arrachez vos muselières !
Pour dire non
A tous les culs bénis
En train de mitonner
Cette infâme tambouille
Au banquet du petit futur
Des lendemains qui déchantent…

Alain Brezault

Écrit par : alain Brezault | jeudi, 18 juin 2009

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Je m'en doutais ! Suffit de sortir du oui-oui-béni de la gauche béate pour être accusé de fascisme ou de dérapage...

Non, non je ne dérape pas et n'ai jamais voté et ne voterai jamais pour des gugusses style FN. Mais il faut être aveugle pour ne pas constater la réalité...

L'Europe n'est pas le Moyen-orient et ne doit pas le devenir. Que chacun reste chez soi ou au minimum, adopte les règles de l'autre.

Eructer souvent de façon primaire, devant les nationalistes flamands ( un sur deux ) et ne pas voir l'invasion immigrée dont nous sommes l'objet ( je parle de l'invasion illégale et non pas des flux légaux dont nous avons besoin )... c'est de la naïveté qui confine à de la lâcheté.

Tous mes amis ( de toutes tendances ) fichent le camp de Schaerbeek, les uns après les autres, parce qu'ils n'y trouvent plus leur place. Vous trouvez ça normal ?

Moi pas.

Croyez-moi, si les flamands, de plus en plus nombreux, veulent le scission du pays ou au minimum de sa politique, c'est aussi pour ça. Sans l'immigration les humanistes, socialistes et même FDF n'auraient pas été en mesure de faire leur olivier.

Écrit par : Bob | jeudi, 18 juin 2009

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Mes amis ! Quels élans ! Bob, il y a deux moyens d'interpréter ta réponse. Soit, tu penses sincèrement que l'omniprésence du voile dans certains quartiers pose un problème. Soit, tu cherches une façon acceptable d'exprimer ta peur de l'Autre. (Oui, je me rends bien compte que la phrase précédente à quelque chose du ton de Ménie Grégoire). Je n'ai pas imaginé un instant que le parti flamand dont tu parlais eût été le Vlaams Belang. J'aurais plutôt vu le bien plus honorable Lijst De Decker.

Au sujet de l'Islam, ce n'est pas la religion qui pose problème. Tu le dis très bien, telle qu'elle est pratiquée à la maison, elle n'est pas en cause. Ce n'est donc pas l'Islam la cible, mais bien, répète-le cent fois avec moi : L'IN-TE-GRIS-ME. Il n'est même pas nécessaire de préciser : « l'intégrisme islamique » tant un monseigneur suédois démontrait récemment que les nazis ont toujours leur tasse de café prête chez les ultra-catholiques. Il suffit de ne pas venir à la même heure que le prélat du pape et Monseigneur vous ressort en s'esclaffant les bons vieux H.H. et les blagues antisémites de circonstance. Quant aux autres religions, toutes, du Judaïsme justement à l'Hindouisme en passant pas (eh oui) le Bouddhisme, elles ont toutes leurs intégristes prêts à se faire exploser pour septante vierges ou nonante-dix roupies.

A l'époque où les gens se convertissaient par millions à l'Islam, religion immédiate d'accès, qui laisse une grande liberté de pensée, de culte et de pratique, elle était ouverte sur le monde et les idées et dominait l'espace intellectuel méditerranéen, tandis qu'au Nord, nous pratiquions l'obscurantisme, l'inquisition la plus brutale, et il me semble qu'aujourd'hui encore, si les états musulmans sont assassins dans leurs exécutions sommaires ou leurs pratiques barbares, on n'y fait pas ce que nous fîmes jusqu'en 1945, à savoir assassiner les gens en masse en raison de leur foi.

La Shoah est-elle de cause chrétienne ou de cause intégriste? Sachant que le message du Christ ne fut jamais antisémite, puisqu'il était juif lui-même, il est évident que la Shoah est de cause intégriste.

Quand les croisés massacraient tous les Juifs de Jerusalem le jour où ils arrivèrent en ville la première fois, vers l'an mille, quelques décennies plus tard, Sal-ed-dîn (Saladin) interdisait qu'on touchât à un cheveu d'un non-musulman quand ses troupes allaient reprendre la cité. Pour montrer aux Chrétiens intégristes où était la tolérance, le savoir-vivre et le savoir-laisser-vivre.

Si mal il y a, un rapide calcul sur deux millénaires le mettrait plutôt de notre côté christianiste. L'Islam n'est pas exempte de massacres, loin de là, mais l'image qu'on en donne ici, particulièrement en Flandre et aux Pays-Bas (Fitna) est épouvantablement déformée. On dit Islam quand il faut ne pas dire Islam, mais exclusivement intégrisme. On se fout de quelle religion il est. Williamson et Ben Laden sont une seule et même personne. C'est pareil en politique. Avigdor Lieberman, Ahmadinedjad et Filip Dewinter sont une seule et même personne politique : celle qui prône l'intolérance et la suprématie d'une communauté sur l'autre, qu'il s'agisse d'ethnie, de religion ou de couleur de peau ne change rien. Ces personnes ont toutes un fort pouvoir médiatique et te voilà victime indirecte, Bob, du message de haine du Vlaams Belang : les Musulmans « envahissent » l'Europe. Non ! Non et non ! Pas comme ça, pas simplement ce mot « invasion ». Relis Mein Kampf. Tu comprendras le pouvoir qu'ont les mots. C'est épouvantable, aussi, qu'on l'ait déjà oublié : de tous les gens qui ont voté pour lui, il n'y en avait pas 1% qui voulait sciemment la solution finale. Les gens croyaient vraiment que le nazisme allait faire du bien à l'Allemagne sinistrée. Il y avait beaucoup de braves gens mal informés, induits en erreur par des déformations sémantiques. Geert Wilders fait ça tous les jours. C'est difficile à détailler, à expliquer, et c'est terrible : nous sommes entrés dans une ère où la chasse au juif est toujours là, mais où de surcroît, on lance la chasse à l'islam, pape en tête. Et en Flandre, en périphérie, s'ajoute à cela la chasse au Francophone, perpétuel envahisseur. Eh oui. Perpétuel. Parce que même en 1846, époque du premier recensement, il y avait déjà une minorité en périphérie !

Bob, il faut être épouvantablement prudent et utiliser les mots avec une saine pudibonderie. Ainsi, qu'ils soient légaux ou illégaux, les immigrés n'envahissent pas Schaerbeek. Je reconnais bien là, en effet, le point de vue que l'on dit « flamand » et qu'on lit à longueur de blogs au Nord. Les immigrés n'envahissent pas, au même sens qu'aucun Francophone n'a jamais envahi Bruxelles ni sa périphérie. Tout simplement parce que pour « envahir », il faut des généraux, des armées, des munitions. Ce que les immigrés musulmans (et tous les autres) font ici, c'est arriver, louer une chambre ou un appartement, acheter un studio ou une maison, et puis travailler et vivre. Il n'y a pas d'invasion, Bob, il n'y en a jamais eu.

J'ai rencontré quelqu'un qui avait vendu sa maison chaussée de Gand il y a vingt ou trente ans et avait reconnu avoir fait une bonne affaire. Il l'avait vendue à un Marocain. Aujourd'hui, quand il passe chaussée de Gand, il cracherait bien sur cette population nouvelle trop étrangère. Il oublie que si elle est là, c'est parce que lui, et les autres, ont tous vendu leur maison aux immigrants. Il a eu l'argent de sa maison. Il doit accepter la réalité : personne n'a envahi son ancien quartier. C'est lui-même qui l'a vendu ! Pareil pour les Francophones qui ont acheté du terrain et construit à Overijse : ces terrains, ils ne les ont pas volés, ils les ont payés au prix fort. Les Flamands ont quitté Bruxelles et vendu sa périphérie. C'est ça, la seule réalité.

Et beaucoup de Flamands sont devenus francophones, mais c'était leur droit, c'est toujours leur droit. Mon père venait de la frontière allemande. Ma mère était bilingue jusqu'à ce que le VNV ne lui interdise l'école francophone en 1944 parce qu'elle avait prononcé un mot, un seul, en patois flamand. Elle est devenue francophone parce que son père ne voulut plus parler flamand, langue d'oppression, avec ses enfants. Je suis francophone de parents germaniques qui ont refusé les diktats flamingants. Je suis francophone parce qu'à un moment donné, le destin de Bruxelles fut d'accueillir des gens d'un peu partout, et qu'ils se retrouvaient logiquement plus facilement dans une langue internationale. Bruxelles est linguistiquement pratique. Mais ça n'a pas plu aux Flamingants. Ceux qui, justement, ne sont pas resté. Ont vendu leur maison et sont parti. Pour se morfondre ensuite dans de malsaines légendes d'invasions. Pingre résistance ! Piteux guerrilleros ! Ils n'ont même pas cédé le terrain, ils l'ont vendu, le réclament aujourd'hui !

Il en va de même pour les Musulmans. Ils ne sont absolument rien venu « envahir ». Ils sont venus chercher du travail dans un pays où ils ont aussi la possibilité de vivre l'islam en toute (ou presque) liberté et où ils disposent d'une infrastructure associative en place.

Je suis d'accord, absolument, que la pudibonderie de certains face à ce sujet est dangereuse. En tant qu'homme féministe, je suis le premier à reconnaître que l'omniprésence du voile est une oppression. Je vois toutefois rarement des femmes qui semblent le vivre mal. Je me demande au contraire si le voile ne les libère pas de quelque chose, ne leur donne pas une place dans la société belgo-musulmane qu'elles ne pourraient occuper, ou alors très difficilement, en cherchant l'émancipation vestimentaire dans la jupe et le chemisier léger. Je ne sais pas. C'est compliqué. C'est exactement pour ça que les solutions simples à la De Decker, ou pire à la Vlaams Belang sont dangereuses. Et même Marino Keulen, qui prétendait récemment que pour être flamand, il fallait être « ingeburgerd » mais aussi, correspondre à certaines valeurs typiquement flamandes comme d'être « travailleur » (valeur pourtant universelle, je crois…)

Cela étant, il faut maintenir, bien sûr, les acquis de notre société libérale (au sens voltairien, par reyndersien évidemment) et je fus ainsi choqué de voir une assesseur voilée dans le bureau où je suis allé voter. Je trouve insensé qu'un signe ostentatoire religieux (donc politique) y fût toléré parce que le bureau de vote doit être un lieu d'absolue neutralité. Mais d'autre part, je comprends que si l'on y interdisait le voile, on couperait toute une catégorie de nouveaux belges de la fonction d'assesseur : les femmes musulmanes qui souhaitent porter le voile en public. Ce faisant, on créerait une inégalité entre elles et les autres femmes, mais surtout entre elles et les hommes musulmans, chose que notre société libérale ne peut, en principe, pas accepter.

Ce que j'en dis, donc, c'est que c'est compliqué. Très compliqué. Il faut arriver à réunir (pas intégrer, pas inburgeren, mais réunir) les habitants d'un même pays. Et cesser cette hypocrisie très en vogue en Flandre entre les « bon immigrants » qui s'encitoyennisent (inburgeren) et les « mauvais immigrants », « illégaux » (en quoi la loi peut-elle « classer » l'immigration?), donc forcément dangereux. L'immigration est un ensemble d'histoires individuelles. La concentration musulmane dans certains quartiers, en revanche, révèle un manque de moyens politiques au cours des quarante ou cinquante dernières années. Il n'est en effet pas normal que les populations musulmanes se soient isolées dans les ghettos de Molenbeek, Schaerbeek, Saint-Josse ou Saint-Gilles.

Cela témoigne aussi d'une volonté de la société de ne leur laisser que la portion congrue : les moins bons salaires, les moins bons métiers, les moins beaux quartiers. Pour te dire, Bob, quand j'étais tout petit et qu'aucun Marocain n'habitait encore le quartier, mon grand-père disait de la rue de Ribaucourt que c'était un sale coin. On la « leur » a laissé en premier. Ensuite, on ne s'est pas occupé des imams que l'Arabie Saoudite leur envoyait pour les « rééduquer à un islam intégriste, parce que c'était du pétrole et du pognon, donc forcément, c'était clean. Au contraire, on a poussé toute la population musulmane vers cet intégrisme. On n'a pas été plus malin que les Américains en Afghanistan, vous savez. Du temps de Jean Gol, on les regardait de haut, on les entendait de loin, on ne les écoutait jamais.

On paye le prix aujourd'hui, mais rien ne sert de parler d'invasion ou d'invoquer l'esprit de Jean-Marie De Decker. Assez d'isolationnisme et de sentiment de supériorité chrétien ! Il faut surtout travailler à réunir les communautés et à faire accepter, sans aucune réserve, que les filles musulmanes ont à tout moment le droit absolu au libre arbitre, de porter ou non le voile, la jupe, la mini-jupe ou un décolleté. Ce libre arbitre, ce n'est pas la République Occidentale qui le permet, ni la chrétienté, mais bien l'Islam même dans son interprétation ouverte et tolérante, celle qui doit se développer ici et que nous devons aider à développer. Nous n'avons plus d'autre choix.

Enfin, sur l'immigration illégale, prenons l'autre bout de la lorgnette, Bob. Tu es juif allemand en 1940. Tu arrives de justesse à prendre un bateau pour les Etats-Unis depuis Marseille avant que les Allemands n'arrivent. A New-York, toi, ta femme, tes deux enfants sont refoulés. Quotas dépassés. Tu es illégal. Ta femme est illégale. Tes enfants sont illégaux. Tu es renvoyé à Marseille. Entre-temps, c'est Vichy. L'Amérique a les mains propres : elle a renvoyé un illégal. Tu arrives à passer un Italie, qui enferme, mais ne massacre pas. 1943. Avec l'aide de résistants, tu passes en Suisse. Des gardes frontières suisses t'attrappent avec ta famille. Tu es un illégal. Ils te rendent aux Nazis, cette fois. Ce sont des copains. Ils plaisantent. Toi, tu es déjà à moitié mort, Bob, toute ta famille avec. Eux, ils rient. Tu es envoyé à Auschwitz. Toi, tu survis. Les autres sont exécutés immédiatement. La Suisse a les mains propres. Tu étais un illégal.

Tu survis, Bob. Et maintenant, dis-toi que chaque immigrant illégal a peut-être une histoire de ce genre à raconter. Traverser la Méditerranée, tu sais, ça en tue tous les jours, des illégaux.

Enfin, rappelle-toi toujours que la plupart des femmes qui sont arrivées ici du Maghreb ne portaient généralement pas de voile et étaient en jupes. Ce n'est pas l'Islam qui a envahi l'Europe. C'est l'Europe qui a perverti un islam bien plus tolérant qu'il ne l'est aujourd'hui !

Donc, non, je ne me trompe pas de combat. Oh, que non. Je crois même que j'ai visé très, très juste !

Mais sache que je peux parfaitement, en chœur avec quelques amis arabes et berbères, m'insurger contre toute injustice faite aux femmes et toute intolérance du fait d'intégristes. Je ne fais aucune différence entre Ben Laden et le Vlaams Belang.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 18 juin 2009

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"Tous mes amis ( de toutes tendances ) fichent le camp de Schaerbeek, les uns après les autres, parce qu'ils n'y trouvent plus leur place."

Tant mieux, je viens d'y emménager.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 18 juin 2009

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NOTE DE SEL : JE NE CONSIDERE PAS CETTE NOTE COMME PUBLIABLE ET "OFICIELLEMENT", JE M'EN DESOLIDARISE. MAIS IL M'EST IMPOSSIBLE DE L'EFFACER. TOUT D'ABORD PAR RESPECT POUR SON AUTEUR ET ENSUITE PARCE QUE LES IDEES QUI Y SONT EXPRIMEES SONT EXTREMEMENT PROCHE DU DISCOURS CONSIDERE COMME NORMAL DEPUIS LE CENTRE JUSQU'A LA DROITE FLAMANDE, L'EXTR-EME-DROITE ALLANT PLUS LOIN ENCORE, À L'EUGÉNISME. EN OUTRE, L'EFFACER M'EMPECHERAIT D'Y REPONDRE.

MESSAGE ORIGINAL INTEGRAL DE BOB :

Ah, enfin un vrai débat, argumenté et sans tabous ! Bravo.

Oui, je pense que l'omniprésence des voiles dans les quartiers du nord de Bruxelles pose un gros, très gros problème. Non par peur de l'autre (si tu me connaissais, tu te rendrais vite compte que c'est pas le genre) mais parce que jai horreur qu'on me marche sur les pieds.

La plupart des immigrés actuels ( disons des cinq dernières années ) n'ont pas été invités, mais se sont invités eux-même, en profitant du laxisme de nos gouvernants. Il en débarque une famille par jour en provenance des Pays-Bas ou du Danemark où le regroupement familial a été rendu difficile (merci Mr Wenders) et l'échevin de la population de Schaerbeek lui-même estime qu'un mariage sur deux dans sa commune est blanc ou gris !

Toutes ces femmes voilées foncent évidemment dans le fromage social pour devenir chômeuse ou n'importe quoi d'autre du moment que cela leur permette de toucher une allocation tout en restant à la maison. Certains viennent même en Belgique pour se présenter aux urgences et demander des prises de soins ou des opératons aux frais de la princesse.

Ca, ce n'est pas de la démogagie facile, mais la simple réalité. Dix mille étrangers en plus par an pour la simple commune de Schaerbeek. Car une autre invasion est en cours, celle d'africains évangélistes...

Que beaucoup de ces gens ( pas tous ) soient réellement nécessiteux est vrai, mais interrogez la population belge ( du moins ce qu'il reste ) et vous verrez ce qu'elle en pense.

En fait, il n'y a aucune règle. N'importe qui s' installe ici n'importe comment. Sans aucun contrôle. Il suffit de placer un enfant dans une école pour être assuré de ne pas être expulsé. De toute façon, lorqu'ils sont arrêtés, on leur remet un papier leur signifiant l'ordre de quitter le territoire et il y a une camarilla d'avocaillons pour leur conseiller de ne pas obtempérer. Quitte à aller en recours devant le conseil d'état, Strasbourg etc... le temps nécessaire pour recevoir un permis de séjour et devenir belge, c'est à dire, de futurs électeurs pour les partis de gauche.

Ca, c'est exprimé crûment et sans tabous. Mais c'est comme ça que ça se passe. Tout le monde le sait mais personne n'en parle... en Francophonie. Car du côté flamand c'est expliqué en long et en large dans De Morgen et de Standaard. Et on se ronge les poings, car on n'arrive pas ( à cause des wallons ) à faire voter les lois nécessaires pôur y mettre un ordre urgentissime.

Ceci dit, soyons clairs. Notre pays ne peut pas vivre sans immigrés. Il est bien trop vieux pour ça et nous ne faisons plus assez d'enfants pour garantir notre avenir. Mais la moindre des choses est que nous puissions choisir qui nous souhaitons inviter. Perso, je trouve qu'il faudrait tout axer sur l'immigration en provenance des pays récemment acquis à la Communauté Européenne. parce qu'ils sont plus proches culturellement de nous et qu'il faudra bien vingt ans pour les intégrer.

Donc oui, dix fois oui, pour une préférence communautaire. Même si l'expression rappelle le Front National français.

En ce qui concerne l'Islam, mille fois d'accord avec vous préciser tout aussi clairment que c'est l'intégrisme qui pose question et non la religion. Je n'aime aucune religion et ne fais aucune différence entre Raël, l'astrologie, la scientologie ou l' église catholique. La seule chose qui les différencie, c'est le nombre d'adhérents. Autrement dit, le danger potentiel qu'ils représentent. Si vous êtes nombreux, vous devenez une église respectable. Si vous n'êtes que quelques uns, vous êtes une secte.

Mon épouse est de père kabyle et de mère flamande, moi-même de parents juifs et catholiques... la Shoah me casse les c..., car c'est ( sans la renier ) oublier un peu vite l'Arméné, la Birmanie, le Rwanda etc... pour ne parler que des évènements les plus récents. Et je réalise tout comme vous que les croisades ( 8 en 400 ans si je me souviens bien ) n'avaient rien à voir avec des vacances au soleil, style club-Med.

J'ai pas mal voyagé et me souviens de l'Alhambra de Grenade où le château lourd, prétentieux et archaïque de Charles-Quint jouxte à quelques metres près, l'architecture fine, élégante et presque joyeuse des palais arabes...

Je ne suis donc ni islamophobe ni arabophobe, ni antisémite ( sioniste, oui ) etc...

Mais je vis dans mon pays et meunier est maître en son moulin ou devrait l'être. Ce n'est pas avec les nains qui nous gouvernent qu'on va reprende les choses en mains.

Côté flamand, le changement est en route. Ils s'en sortiront, avec pas mal de dégâts, mais ils s'en soritront. Côté wallon, j'en suis beaucoup moins sûr.

Écrit par : Bob | jeudi, 18 juin 2009

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Bonjour,
Je n'ai pas trouvé d'autre lien pour vous contacter, même si ce petit mot n'est pas en rapport direct avec l'article ci-dessus.

Ma grande fille m'a conseillé de venir "voir" votre blog, en me susurrant que j'y trouverais probablement une certaine empathie avec les soubressauts de ma "belle âme"... toujours en quête de vérités vivables, d'humanisme et de rigueur affectueuse.

Je ne la démentirai certes pas.
Je suis enchanté de ce que je trouve à l'ombre de votre portail.

Il y a-t-il un lien par lequel on peut vous contacter, sans nécessairement intervenir dans un commentaire précis ?
Avec toute ma considération,
J Grosjean

Écrit par : Leucolenos | jeudi, 18 juin 2009

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http://www.bandbsa.be/contes.htm

Si vous cliquez sur mon nom 'Bob' au dessous de mon message, vous aboutirez automatiquement sur mon site web.

Amitiés,

Bob

Écrit par : Bob | jeudi, 18 juin 2009

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Mon bon Bob,

(Si j'argumente, c'est en complément de la belle tirade d'Alain Brézault et parce que je pense qu'on ne peut jamais laisser traîner une idée d'intolérance. Ces choses-là, elles traînent, font de la poussière. Ça s'inhale. D'autres pourraient s'intoxiquer.)

Tu dis que tu as horreur qu'on te marche sur les pieds. Qu'est-ce que ça veut dire, cette phrase? Les femmes voilées te marchent sur les pieds? Moi, je les trouve courtoises, souvent souriantes, pas plus distantes que les autres. Quelques bigottes, oui, quelques emmerdeuses. Et alors?


Tu sussures que ces femmes foncent au chômage. Essaye donc d'en vivre sans jamais avoir travaillé, tu me diras si c'est si rémunérateur. Evidemment, il y a des excès et des erreurs, mais le rapport de l'OCDE (http://www.oecd.org/dataoecd/61/29/41707411.pdf) montre qu'en Belgique, les immigrés ont un taux de chômage supérieur de 10 points de pourcentage à celui des Belges. Vu la fréquence du délit de sale gueule dans ce pays, je pense que cela montre une volonté au moins égale de travailler.

De plus, on y lit une belle critique du fédéralisme et de la complexité de cette séparation de pouvoirs : « En Belgique, la politique d’intégration est modelée par la complexité de la structure de
répartition des responsabilités. Celles-ci sont partagées entre l’administration fédérale, les
Régions (géographiques) et les Communautés (linguistiques) qui possèdent chacune leur
propre structure gouvernementale. Cette complexité, qui soulève de graves questions de
gouvernance et de responsabilité vis-à-vis du public, rend l’analyse de l’efficacité des
politiques pour le moins ardue. »

Sur l'emploi des femmes : « La Belgique est l’un des pays de l’OCDE où le taux d’emploi des femmes diffère le
plus en fonction du niveau d’instruction atteint. Il semble que ce phénomène soit lié à
l’effet dissuasif de la fiscalité et du système de prestations belges, qui résulte des taux de
compensation nets élevés dont bénéficie le second contributeur de revenus dans les
couples à faibles revenus. Cela pose aussi un problème du point de vue de l’intégration,
les femmes nées à l’étranger étant surreprésentées parmi les femmes n’ayant qu’un faible niveau d’instruction. En outre, la majorité des femmes nées à l’étranger ont obtenu leur
diplôme à l’étranger. Or ces diplômes sont très peu prisés sur le marché du travail, surtout
dans le cas des femmes originaires de pays hors UE 15. En conséquence, ces femmes ne
peuvent généralement espérer qu’un niveau de rémunération assez bas et se trouvent
prises dans l’engrenage du chômage/de l’inactivité résultant du niveau élevé du taux de
compensation prévu pour les personnes à faible revenu. Ces facteurs semblent expliquer
pour une bonne part les disparités en termes d’emploi entre les femmes nées à l’étranger et
les femmes autochtones. »

L'OCDE précise aussi, il est vrai, que la Flandre a une politique plus volontariste, qui permet la mise au travail plus rapide des immigrants, mais qu'il faudra suivre l'évolution à plus long terme.

La Flandre se prend tout de même des claques : «  Le système scolaire belge (en
particulier en Flandre) ne parvient pas très bien, semble-t-il, à remédier au handicap que
constitue le contexte familial, ni à tout autre handicap lié aux antécédents migratoires
(problèmes de langue, par exemple). »

A propos du Gouvernement flamand, il y avait en Flandre en 2004 (INS) 46.500 immigrés turcs et marocains pour 53.500 à Bruxelles et 22.900 en Wallonie (tout cela, hors seconde génération et autre naturalisés bien sûr). Ce qui représente un taux par-rapport à la population totale approximative de 0,775% en Flandre, 0,65% en Wallonie et… 5,35% à Bruxelles qui, à elle seule, absorbe près de la moitié de l'immigration, soit plus que l'ensemble de la Flandre ! Alors, je crois, Bob, que la Flandre, avec 6 fois la population bruxelloise, ne devrait pas pavoiser de mieux "assimiler" l'immigration. C'est même la moindre des choses qu'avec les moyens qu'elle a, elle fasse mieux, beaucoup mieux que ce que Bruxelles peut se permettre.

De tout temps, la capitale a été le moteur mal aimé du pays. Pourtant, les habitants actuels de Bruxelles sont des Wallons, des Flamands, des étrangers d'un peu partout, et très, très rarement des Bruxellois "d'origine". Ainsi, mon arrière-grand-père maternel, arrivé à Bruxelles au début du XIXe siècle, était (eh oui) un bilingue venu du Brabant flamand. Aujourd'hui, la Flandre prétend lui apprendre à gérer ses minorités. Mais qu'est-ce que la Flandre connaît des minorités, sinon les déclarations pétaradantes de Marino Keulen et les rodomontades des néo-nazis du Vlaams Belang?

Quand Groen explique que suite au Wooncode, beaucoup de propriétaires notamment anversois pensent avoir le droit de refuser de louer à des étrangers et que des situations dramatiques naissent déjà dans certains quartiers, j'ai bien peut qu'une fois de plus, la soi-disant supériorité et la propreté des édiles néerlandophones de ce pays ne soient que la queue de la comète pangermanique qui a perturbé notre ciel voici quarante ans.

Une immigration sélective, voilà un des credos de la Flandre, qui ne se bande pas les yeux. Eh bien si, elle se les bande : elle refuse de voir qu'accepter uniquement les cerveaux africains (par exemple) au détriment de la main d'œuvre peu ou pas qualifiée, c'est piller le continent (ou toute région paupérisée) de son dernier espoir : ses intellectuels. C'est une monstruosité de la même ampleur que le pillage des ressources des pays dits « sous-développés ». Il n'y aura pas moyen d'aborder le sujet avec moi, je le considère comme une sélection humaine et Alain saura ce que je pense du mot « sélection » quand on parle d'humains.

Quant à trier l'immigration entre Européens et non-européens, hormis la loi européenne qui le permet, de quel droit laisserions-nous faire ça, donc? Ce sera d'ailleurs impossible à moins de gérer mieux, beaucoup mieux les ressources que nous pillons un peu partout au détriment des populations locales. La pression sera telle en cas de grave crise climatique planétaire que nous ne pourrons que tirer à vue sur les malheureux qui tenteraient de se sauver d'une misère mortelle, comme dans Mad Max, sur le thème « c'est eux ou nous ».

A ce moment-là, Bob, l'humanité aura perdu. Je parle évidemment de l'humanité éclairée, celle qui bénéficie aujourd'hui encore, malgré les difficultés, de la bienfaisante leçon des Lumières, Montesquieu, Voltaire, qui nous murmurèrent que tous les hommes devaient naître égaux en droit. Un murmure qu'il faut cultiver et cela, tu l'as oublié.

C'est parfaitement le droit d'une famille de voile de louer un appartement au-dessus de chez toi, d'y préparer du tajine et que ça sente le safran (de Safra'a, jaune) et la menthe dans toute la maison. Le monde fonctionne comme ça, et en particulier les villes, par mouvements continus. Quel lecteur de ce blog pourrait se vanter d'avoir une famille dont personne n'a changé de quartier depuis cinquante ans ? Un de mes pépés venait du Brabant flamand, un autre de Hollande, un troisième d'Allemagne et un quatrième de France. Par ma mère, je suis Bruxellois depuis quatre générations. Et loin de revendiquer la ville comme « mienne » ou appartenant à « ma tribu », je ne peux la voir que comme un bien commun à partager avec les voiles, les boubous, les accents du nord, du sur, et d'ailleurs.

Si tu es un démocrate, Bob, tout penaud de devoir vivre avec d'autres idées, tu n'as en fait pas le choix. Tu dois admettre que l'on ne peut jamais renvoyer un réfugié qui risque la mort dans son pays, et que celui qui risque sa vie à plusieurs reprises pour venir travailler ici est une personne d'un courage, d'une audace et d'un dynamisme qu'on ne trouve plus en Belgique depuis belle lurette, et certainement pas dans cette Flandre rétrograde qui refuse de voir que son économie s'enfonce et que la catastrophe belge emportera l'ensemble de la nation.

« Du côté flamand, on se ronge les poings, car on n'arrive pas (à cause des Wallons) à faire voter les lois nécessaires pour y mettre un ordre urgentissime. » Voilà bien le raisonnement flamand : « nous savons quoi faire, nous avons la solution, mais les Francophones, une fois de plus, nous freinent, et à cause d'eux, nous allons à la catastrophe ». C'est à pleurer tant c'est de l'autosatisfaction, et même une version light de l'übermenschitude ! Mais bon sang, si la Flandre a la solution, pourquoi ne propose-t-elle pas d'abord de prendre en charge un peu des 15 ou 20% de familles d'origine extra-européennes qui vivent à Bruxelles en leur offrant un logement en périphérie flamande ? Je vais vous le dire : parce que le bourgmestre de Merchtem (à 15 km au nord) a interdit l'usage de toute langue étrangère dans la cour de récréation parce que ça parle trop français, mais surtout trop marocain et aussi parce qu'il semble que la raison exprimée par un élu de Liedekerke à l'interdiction des petits Francophones à la plaine de jour était due à la présence d'enfants… noirs ! Enfin, quand je lis les documents du centre de documentation De Rand qui se charge d'étudier, notamment, la "néerlandisation" des communes autour de Bruxelles, je suis halluciné par des phrases comme (efdlt) : « La
dénéerlandisation de la population reproductive dans la périphérie ne cesse de s’amplifier.» où la deshumanisation est évidente. Cela ne veut rien dire spécifiquement, mais dans la plupart des cas de génocides et de nettoyages ethniques, ceux-ci sont précédés d'une phase de déshumanisation.

Ici, elle se fait au bénéfice d'un mythe de pureté tout aussi dangereux : le « caractère flamand » de la Périphérie bruxelloise. La conclusion du document fait froid dans le dos quant à ses répercussions : …le caractère flamand reste sous pression, tant dans les communes à facilités que dans les autres communes de la périphérie. L'ampleur des flux de migration au départ de la Région de Bruxelles-Capitale continue à mettre une lourde hypothèque sur les initiatives politiques visant à promouvoir le caractère néerlandophone de la périphérie.» La question que pose cette phrase est : comment empêcher les Marocains et les Turcs de s'installer « chez nous ». Ce qu'elle explique, c'est que la Flandre n'a aucune vocation à devenir le lieu d'immigration des « allochtones » (quelle drôle de mot, d'ailleurs !) Alors, Bob, cette politique de la fuite, je ne vois pas en quoi elle serait supérieure aux innombrables efforts, mal rémunérés, des instances bruxelloises. La capitale est sous-financée parce que la Flandre veut tout et justifie ce « tout » par une prétendue supériorité qui, si elle existait réellement, n'aurait aujourd'hui déjà plus beaucoup d'avenir au vu de la structure de l'économie du Nord du pays et de son obstination à se penser isolée du reste de la nation. L'économie ne fonctionne pas comme ça.

Quand la Flandre progresse, elle s'en attribue tout le mérite. Quand elle régresse, c'est à cause des Francophones et des immigrés. Jamais parce qu'elle aurait mal agi. Tu ne trouves pas ça bizarre?

Enfin, je suis sidéré de lire une phrase comme « la Shoah me casse les c…». C'est impossible de dire une chose pareille. La Shoah n'est pas le massacre arménien, qui est le fait d'un parti turc extrémiste, elle n'est pas le Cambodge, qui est le fait d'un personnage atroce, elle n'est pas le Rwanda, qui est le fait d'une clique d'assassins (dont un Belge), parce qu'elle fut causée par une idéologie née purement de la chrétienté, c'est-à-dire des valeurs qui se pensèrent fondatrices de l'Europe, dans une perversion plus grave encore que celle d'Al Qaïda. A ce titre, nous avons une responsabilité commune à veiller que plus jamais une telle chose ne soit possible, mais plus encore, que jamais quelqu'un ne pût en activer le mécanisme sur la base de racismes latents comme ceux que la Flandre entretiennent et dont tu as avalé et digéré les mythes (« la moutouelle ») avec une facilité qui me déconcerte.

Va plutôt discuter avec tes voisins marocains au maqhâ et essaye de voir avec eux comment améliorer la coexistence. Là, tu auras été sur le terrain.

Une toute petite chose encore : la vocation des sectes est d'enrichir ses mandataires. L'Eglise n'enrichit pas ses papes. Elle prive même ses curés du droit au sexe. Il ne faut pas tout mélanger.

Bonne nuit, Bob.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 18 juin 2009

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Je voulais te répondre en détails, puis me suis ravisé. C'est inutile.

A te lire, je me rends compte que tu es de gauche et moi de droite. Je réalise aussi que nous irons très probablement revoter avant la fin de l'année car il n'y a plus d'aire de négociation possible entre flamands et francophones et qu'il est plus que temps pour moi de quitter Bruxelles avant que tout ce que j'ai gagné à la sueur de mon front ne vaille plus rien...

Je résume quand même une dernière fois mon égoïsme de petit bourgeois ou de cow-boy américain: chacun chez soi. Tu viens chez moi, tu suis mes règles. je vais chez toi, je suis les tiennes. Sinon, buiten. D'abord ma famille, mes amis, mon pays ( ce qu'il en reste ) et l'Europe, car toute seule la Belgique ne signifie plus rien.

Après je tire l'échelle.

Une dernière remarque. ce que nous Belges sommes devenus incapables de faire, parce que devenus trop peu nombreux et trop vieux, les nouveaux européens de l'est le feront.

Une dernière question: montrerais-tu autant de sollicitude, de générosité et de compréhension, si au lieu de voiles, de barbus et de robes noires, on parlait de gugusses déguisés en semblant d'uniformes nazis ? j'en doute.

ps: pour la Shoah... je voulais surtout dire que j'en avais un peu marre des rabiques qui se cachent derrière cet holocauste ( nous y avons laissé des membres de notre famille ) pour justifier leur extrémisme qui vaut bien celui de certains musulmans. je suis sioniste, mais révolté par les implantations sauvages qui se poursuivent en Palestine... là, on ne parle plus de légitime défense, mais d'invasion. Juste est juste.

Amitiés,

Bob

Écrit par : Bob | vendredi, 19 juin 2009

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Marcel,

Je suis enièrement d'accord avec ta démonstration, à l'exception, au final, de "l'Eglise n'enrichit pas ses Papes..." Le Vatican n'est pas une succursale des Chiffoniers d'Emaüs et les personnages charismatiques, à l'image de l'abbé Pierre ou de Vincent de Paul, ou des théologiens de la libération (condamnés et réduits au silence par le Pape actuel, du temps où il était Préfet de la Congrégation de la Foi dans le sillage de J-P II), ne sont pas monnaie courante dans les couloirs du pouvoir dogmatique qui règne sans partage au sommet de la hiérarchie ecclésiastique...
Voir ce que j'en pense dans le mail perso que je vais te faire parvenir.
Très amicalement,

Alain

Écrit par : alain Brezault | vendredi, 19 juin 2009

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Je voulais encore ajouter que j'ai trouvé ( j'arrête ici, j'ai tout dit ) ce débat passionnant et digne. Je suis de droite aujourd'hui, j'aurais certainement été de gauche il y a cinquante ans.

j'ai également beaucoup de respect pour les amis qui défendent sincèrement des idées différentes et comme je suis respectueux de la démocratie, donc du droit de décider de la majorité, j'obtempère à la loi même si j'en conteste bien souvent le bien-fondé.

Je n'ai plus beaucoup d'espoir en la continuité de la Belgique. Parfois dans un couple, il vaut mieux divorcer que vivre un désaccord permanent.

Il n'y a pas un peuple flamand qui a raison et un peuple wallon qui a tort ( ou le contraire ) Il y a seulement une nation à qui je fais encore confiance pour assurer l'avenir de ma famille et une autre à laquelle je ne crois plus du tout, car je pense ( à tort ou à raison ) qu'elle fonce droit dans le mur.

Je suppose que le jour venu, quand le pays se "detchecoslovaquisera", les Bruxellois auront le choix du pays auquel il veulent appartenir. Chacun prendra ses responsabilités.

En toute amitié,

Écrit par : Bob | vendredi, 19 juin 2009

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Bob, je te réponds en détail parce que, bien que Walen Buiten attaque tes convictions de front, tu engages un dialogue et qu'aucune possibilité de dialogue ne peut être négligé jamais.

Tu dis réaliser que je suis de gauche et toi, de droite. Mais ce n'est pas la question ! Celle que je pose, moi, c'est celle de l'égalité de droits de tous les êtres humains. Ceci n'est pas un combat de gauche ni de droite, mais le minimum humaniste auquel adhère du reste la société européenne depuis la fin du second conflit mondial.

Le fait de lier le droit à habiter un sol donné à une population donnée (ce que tu fais dans un sens large paneuropéen), me révolte non pas parce que je suis de gauche, mais parce qu'il est l'un des axiomes de l'exclusivité raciale. Tu n'as bien entendu pas été jusqu'à réclamer le sol pour « un seul peuple » supposé (les Flamands, les Belges, etc.), mais tout de même, tu exprimes une préférence assez nette pour les Européens et je suppose évidemment que tu inclus les communautés qui vivent depuis longtemps en Europe. Je parle des communautés juives, des Roms, mais aussi des Turcs de Bulgarie, par exemple.

Mais même dans ce cas assez large, je hais ton exclusivité territoriale (le « chez moi » parce qu'elle est une source d'élimination démographique, qu'il s'agisse comme actuellement d'éloignement (charters pour réfugiés refoulés), de nettoyage (ethnico-religieux comme en Bosnie ou au Kosovo ou linguistique comme à Beersel ou Ternat — deux réalités également) ou, quand un pouvoir poussé à l'extrémisme et toléré par la population s'en mêle, d'assassinat organisé (Oustachis fascistes en Croatie, nazis en Allemagne, Loups gris nationalistes en Turquie, extrémistes nationalistes Hutus au Rwanda, Khmers rouges — communistes — au Cambodge.) Je ne dis absolument pas que ta réflexion mène droit à une solution finale, mais que la présence d'une théorisation raciale et d'une exclusive dans le paysage politique avant l'arrivée des régimes totalitaires est ce qui a fait toute la différence entre l'Allemagne et la Croatie génocidaires d'une part, et l'Italie fasciste non-génocidaire d'autre part. Que donc, la conclusion évidente est qu'il y a lieu de ne pas lier le sol à une race, jamais. C'est une assez bonne garantie à long terme contre les génocides. Ceci n'est pas une position politique, et j'ai pu vérifier qu'énormément de gens de droite la partagent.

Je ne sais plus si c'était le Soir ou la Libre Belgique qui écrivait, il y a deux ans environ, que la Francophonie penchait pour le droit des gens et la Flandre pour le droit du sol, comme si il s'agissait d'une simple différence de point de vue qui oppose deux « peuples » de culture différente. Or, le droit du sol, contrairement au droit des gens, fut l'un des chevaux de bataille de l'Allemagne nazie, exprimée par Adolf Hitler dans un discours de 1934, où il annonce qu'il débarrasse l'Allemagne du droit du sang pour le remplacer par le droit du peuple allemand à son sol. J'explique dans mon article « Tout pour la Flandre » en quoi la Flandre institutionnelle en est arrivée à faire pareil : lier le sol à la « race » flamande. Il est très probable que cela résulte en une politique intolérante qui fera très mal, et n'aille pas plus loin. Mais sachant que le Vlaams Belang a déjà récolté un jour un quart (1/4 ; 25%) des voix dans le Nord du pays, je te propose de ne pas tenter ces démons-là et de considérer que ce « chez moi » dont tu parle n'a pas de sens : ta femme à moitié kabyle est-elle donc à moitié chez elle ici ? En quoi son père ou sa mère était-elle « légal » ? Et si il ou elle ne l'était pas, peut-on revenir sur des promesses et la renvoyer ? Un demi-marocain est-il à moitié chez lui ? Trouves-tu normal que des jeunes arrivés ici à trois ou quatre ans aient du mal à obtenir la seule nationalité qu'ils connaissent ? Bob, ton système, je le comprends. Tu te sens envahi et nié, je sais. Tu n'as pas bougé mais le monde autour de toi est complètement bousculé. Tu n'es pas le premier : là où tu vis, il y avait probablement des champs il y a moins de deux siècles, avec des paysans flamands dessus, qui sont partis à l'arrivée d'ouvriers qui se sont mis à construire des petites maisons. Ce paysan, c'est toi, et c'est aussi le troisième génération de marocains qui verra arriver des Chinois qui à leur tour imposeront leur mode de vie. On est à peine d'un pays que celui se transforme. Ça s'appelle la mondialisation, et que je sache, c'est un concept de droite, ça.

Simplement, tu trouves qu'accueillir un riche Marocain bien élevé avec plein de diplômes, c'est bien. La famille modeste désorientée par la nouveauté qui se raccroche à l'imam un peu conservateur parce que personne n'a pensé à l'accueillir correctement, elle t'embête, hein? Mais tu n'as qu'un moyen de l'empêcher de venir, c'est de la punir, de l'enfermer, de la reconduire. Toutes choses qui font très mal. Espoirs perdus.

Voilà pour le territoire. Je suis moi pour un accueil beaucoup plus volontaire et efficace, un apprentissage poussé de la langue et des cours de civisme obligatoire, comme en Flandre, mais avec la rigueur historique qui s'impose (ce qui n'est pas le cas au Nord où l'on enseigne aux primo-arrivants tous les mythes de la Flandre, y compris l'arrogance du bourgeois francophone !) Mais c'est très coûteux. Qui va payer? La Flandre va-t-elle permettre à Bruxelles de financer à son tour une politique d'immigration? Est-elle prête à céder à Bruxelles un euro pour chaque euro dépensé pour un primo-arrivant en Flandre (puisqu'il y en a plus à Bruxelles) ?
J'ai la réponse : c'est non. Ou alors, il faut que les Bruxellois cèdent (encore) quelque chose à la Flandre. Et là, crois-moi, c'est non ET non.

Quant au thème du la « Holocaust Industry » cher à Finkelstein, je suis solidaire avec toi : elle consiste à piller la mémoire des victimes pour faire valoir des droits à l'exception. Je crois à l'opposé : il ne peut y avoir d'exception juive sous prétexte de la Shoah parce que comme tous les génocides, il ne peut appartenir qu'à l'ensemble de l'humanité dans une solidarité et une compréhension soigneusement entretenue.

Chaque enfant de cette terre est en réalité celui que l'on sépare à l'arrivée du train pour le gazer et le brûler. Sinon, si cette leçon n'a pas de portée universelle, on donne raison aux tortionnaires : il y aurait donc bien une différence entre les races. De par ton histoire, Bob, tu sais qu'il n'y a pas de différences entre les hommes, seulement entre leurs us, leurs philosophies. L'antisionisme va exactement dans le sens d'un abandon total d'une revendication liée à une prétendue « race » ou à une communauté. Mais alors, comment justifies-tu de faire une différence entre un Marocain et un Espagnol ? Uniquement la religion ? Mais tu dis être hostile aux religions.

Voilà. Quelques réflexions et mon amitié.
Sel.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 19 juin 2009

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A Bob : établis quand même le contact avec tes voisins voilés au lieu de camper sur ta butte, sûr de ton droit. Ça ne peut pas te faire de tort.

A Alain : merci beaucoup. Ce que je voulais dire, c'est que les papes ne perçoivent (en principe) pas d'héritage, que donc l'enrichissement n'est pas l'objectif de l'Eglise. Qu'en Islam et dans le Judaïsme, c'est encore plus évident dès lors qu'il n'y pas (ou pas vraiment) d'organisation centrale, mais des rabbins et des imams autonomes qui gagnent corectement leur vie.

Enfin, Dieu a été créé par l'homme parce qu'il en avait besoin. Je n'exclus pas moi-même d'en avoir encore besoin (je suis faible, vois-tu). A ce titre, je vois la religion comme une réalisation humaine fantastique où des êtres croyants ont associé leurs forces pour faire pointer les cathédrales au plus haut dans le ciel. Les sectes sont pour leur part créées par quelque profiteur qui n'hésite pas à utiliser la crédulité de gens souvent faibles (comme moi) pour faire fortune ou pour les opprimer.

Si l'église n'est pas exempte de velléités d'oppression, ce n'est en principe pas son but et surtout, il y aura toujours une résistance au sein du clergé et des fidèles, en tant qu'individus, contre ses excès. C'est ça, la différence.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 19 juin 2009

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Tout juste. je suis partisan du droit du sol, au niveau européen. Je trouve même que c'est un honneur et une dignité que de défendre ce que nos anciens nous ont légué et que nous devrons essayer de remettre plus tard dans le meilleur état possible à nos enfants.

Je sais que ce genre de phrases vous révolte, mais c'est comme ça et je crois que nous sommes majoritaires à le penser en Flandres. peut-être pas en wallonie, encore que...

Ceci dit, mon épouse n'est pas demi-belge, mais Belge tout court. Je ne m'intéresse pas à l'origine ethnique des Belges. Je regrette qu'on accorde trop facilement et trop vite la nationalité à n'importe qui, mais je l'accepte car ça passe devant le Parlement. A moi de le changer si je ne suis pas d'accord.

J'essaie bien sûr en votant pour des partis flamands, mais ça ne marche pas fort, à cause des hommes politiques francophones, majoritairement pour le droit des gens et, en passant, leurs voix.

C'est pourquoi il faudra bien un jour ou l'autre qu'on se sépare. On verra à l'arrivée qui avait raison.

Voila, on ne peut pas être plus clair... et différent.

Amitiés,

Écrit par : Bob | vendredi, 19 juin 2009

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Salut le Sel!

Etant moi-même Wallon installé aujourd'hui depuis quatre ans en Flandres (un an à Anvers, trois à Gand), je me sens spécialement proche de ton récit. J'espère de tout coeur que la publication ne tardera pas, et non par empathie mais simplement parce que j'ai envie de lire la suite et je ne pense pas être le seul. J'ai même des amis (wallons et flamands) qui n'en ont même pas encore entendu parler mais veulent déjà lire la suite. Ils ne le savent jute pas encore.

Merci à toi pour le moment de lecture que tu m'as offert et pour ton travail (de conscientisation...) qui, je l'espère portera ses fruits de la manière souhaitée.

A bientôt m'sieur Sel!

Antoine

Écrit par : Antoine Guenet | mardi, 23 juin 2009

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Merci Antoine !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 24 juin 2009

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Comme éditeur, si ce n'est déjà fait, essayez Mols, ils sont très ouverts.

Écrit par : didier | mercredi, 22 juillet 2009

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Ton projet de bouquin pourrait sans doute intéresser mon éditeur Marcel... je le trouve moi aussi bien écrit, et il apporte une pièce, que dis-je, un tas de pièces intéressantes et surtout honnêtes au problème de la Belgique.

C'est un avis partial bien sûr, mais vrai.

Ceci dit, je crois qu'il faudrait surtout le terminer. Peu d'éditeurs accepteront de prendre une décision sur un manuscrit incomplet.

Écrit par : Bob Boutique | jeudi, 23 juillet 2009

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Cher Bob, il est fini et il fait 250 pages environ, tu sais !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 23 juillet 2009

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Merci pour votre blog, je le découvres à l'instant et je dois dire que le passage de votre livre, que vous nous offrez là, est un régal. J'ai hâte que vous soyez édité pour le lire. Permettez-moi de vous demander de me recontacter via ce courriel, lorsque cela sera chose faite.

Amitié francophile et triste de voir notre chance et notre pays foutre le camp,

Yannick BRUS courriel: yannickbrus@gmail..com

Petit-Fils de Stanislas BRUS Père, résistant communiste de la seconde guerre mondiale lors de l'occupation allemande de la Wallonie en 39-45.

Liège

Écrit par : Yannick BRUS | vendredi, 24 juillet 2009

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Il me tarde de le lire mon beau-pere me l'a achete en Belgique, je suis impatient de le lire, avec un petit apero a la main lors de nos prochaines vacances estivales en WalloBru...;-)))...

p.s.: Va t'il etre publie en NL??

Écrit par : Ben | lundi, 17 mai 2010

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Grand merci de vous êtes donné de la peine afin d'échafauder ce blog de bonne qualité. Je souhaite en dénicher bien plus sur le sujet!

Écrit par : recettes canada | mardi, 16 août 2011

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C’est exactement le site que j'étais en train de chercher il y a environ 3 semaines. Je vais maintenant l’envoyer à mes copines.

Écrit par : horoscope en ligne | vendredi, 09 septembre 2011

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