jeudi, 30 janvier 2014
77% : journalisme économique ou économie de journalisme ?
Dans un article du Monde économie, l’on apprend que «les investissements directs étrangers (IDE) en France s’effondrent». Du coup, l’info file de quotidien en magazine comme une traînée de poudre. Alerte ! Alerte ! La France meurt ! La France est morte ! Car, rendez-vous compte : 77 % de baisse des IDE (investissements directs étrangers) en France ! N’est-ce pas la preuve cinglante que Hollande a une politique économique épouvantable ? Ne doit-il pas faire comme en Belgique, faire payer la crise aux moins riches et arrêter d’imposer les plus-values, le patrimoine, l’immobilier … ? La preuve : tous ces Français partis s’installer en Belgique, pour y enrichir… euh… qui, en fait ? (réponse tout en bas)…
Le problème avec ce genre d’articles, c’est qu’il ne se base que sur une donnée extrêmement volatile. Pourtant, le danger a l’air sérieux, à lire le papier : «Les nouveaux investissements directs étrangers (IDE) en France ont chuté de 77 % en 2013, pour tomber à 5,7 milliards de dollars, selon les données publiées mardi 28 janvier par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).» Les Nations Unies, un papier économique, Le Monde… que du beau… monde. Et puis, 77%, c’est colossal. Les auteurs de l’article reconnaissent d'ailleurs que «Ces chiffres, qui raviront les tenants de la thèse du déclin français, sont d'autant plus inquiétants qu'en moyenne, les IDE, […] ont crû de 11 % sur l'ensemble de la planète» Badaboum ! Et pour renforcer cette impression que Bercy coule, on apprend encore que «L'Allemagne, […] a vu les investissements directs quasiment quadrupler sur son territoire par rapport à 2012 (32,3 milliards de dollars). En Espagne, ils ont progressé de 37 % (37,1 milliards)»
Allons bon ! Cette vague de chiffres impressionnants empêchera le lecteur de noter une bizarrerie de taille. Allez, dites-moi… Quoi ? Vous ne remarquez rien ? Vraiment ? Non ? Pourtant, il ne faut pas être économiste pour le voir. Un effort, voyons !
Il suffit de comparer les deux derniers chiffres, ceux de l’Allemagne et de l’Espagne. Que voit-on ? Que l’Espagne ferait donc nettement mieux que l’Allemagne, en chiffres absolus (c’est-à dire en dollars). Mais aussi que si le chiffre a quadruplé en un an en Allemagne comme le dit l’article, cela signifie qu’en 2012, elle faisait 3 fois moins bien que l’Ibérie. Oui, trois fois moins bien ! Grosse Katastrofe ! Pourtant, aucun journaliste allemand ne s’est, à ma connaissance, offusqué de cette pitoyable performance. C’est cependant encore pire quand on fait un rapport à la population : les investissements directs étrangers en Allemagne étaient, si je compte bien, de 432 $ par habitant en 2013 contre 804 $ en Espagne. Ach Deutschland est chérée bar tes zingabaples ! Et il y a pire. En 2012, elle ne recevait que 108 $ d’IDE par habitant contre 507 $ pour l’Espagne. Ce qui explique évidemment tout : le chômage minuscule en Espagne et délirant en Allemagne pour commencer. Ah non ? C’est l’inverse ? Oups.
Attendez, j’ai encore mieux ! Car si l’Allemagne est passée de 108 $/ha à 432 $ en un an, la France a fait l’inverse, passant de quelque 380 $/ha à 86 $ sur la même période. En d’autres termes, si cette chute de 77 % est si tragique, mais bon dieu, l’an passé, l’Allemagne faisait près de 4 fois moins que la France ! Et donc, en 2012, le gouvernement allemand était archiméganullissime, mais en 2013, il fut un top-kador ! Merkel a des hauts et des bas ?
Mais rassurez-vous, amis Français, nous les Belges faisons plus de 20 fois mieux que l’Allemagne les bonnes années ! Selon le rapport WIR de la CNUCED de 2013, la Belgique a vu passer ses IDE de 101 milliards de dollars en 2011 (soit quelque 24 fois mieux que l’Allemagne par habitant) à moins 1,6 milliards en 2012 (performance négative mais le Danemark a fait 8 fois pire en 2010 !) Soit une chute de 102 %. Alerte ! Alerte ! La Belgique est foutue une fois ! Si l’on suit la logique de certains éditoriaux français suite à l’article du Monde, une telle chute belge en 2012 était encore plus pire qu’en France en 2013. Et une baisse de plus de 100% est forcément la preuve que la Belgique a une politique fiscale crétine, faisant la chasse aux riches, aux capitalistes, aux investisseurs, aux… eh ben non !
Au contraire, nous avons ici notamment le système des intérêts notionnels justement conçu pour attirer les investissements étrangers, largement déductibles, au point que les 50 plus grandes entreprises belges ne paieraient pratiquement pas d’impôts ! Donc, voilà, plouf, ce chiffre soi-disant alarmant ne prouve rien, n’explique rien, ne correspond à rien. Et ça, il suffisait de parcourir rapidement les rapports 2012 et 2013 pour s’en rendre compte. Mais évidemment, quand on se contente de noter ce qui se dit à une conférence de presse, on appelle au feu pour un lac gelé sous prétexte qu’un pyromane proclamé «expert» l’a trouvé brûlant ! Surtout quand on va chercher l’explication du truc dont l’expert a parlé — et qu’on n’a pas tout compris qu’est-ce que c’était — dans Wikipedia qui explique les IDE de la façon suivante :
«…sont les mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger […]»
Dans l’article du monde, on précise à propos des IDE :
«ces mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l'étranger […]»
Je suggère au Monde d’ajouter au bas de ses articles économiques : «toute ressemblance avec une page Wikipedia est purement fortuite».
En plus, la définition est incomplète et ne permet pas au commun des mortels de comprendre de quoi on parle. Car en fait, les IDE, pour une bonne part, ce sont les achats d’entreprises par des holdings étrangers. Autrement dit, ils permettent la constitution de multinationales et leur renforcement. Or, acheter une entreprise existante n’apporte pas forcément quelque chose à l’économie. Ça peut même être nocif, par exemple lorsqu’une entreprise rachète cher un concurrent local pour ensuite le liquider sous prétexte de mauvaise performance. L’achat de Florange ou des installations métallurgiques liégeoises par Mittal sont des Investissements Directs Étrangers. Mais ils n’ont servi ni l’économie, ni l’emploi et ont au contraire coûté à la collectivité (il est évident que l’inverse existe aussi : certains rachats permettent d’injecter du capital et d’ouvrir des marchés).
En revanche, il y a bien des IDE qui sont presque toujours avantageux pour le pays qui les «reçoit» : il s’agit des investissements dits «greenfield» (champ vert), où l’entreprise étrangère n’achète pas une société existante, mais construit une nouvelle filiale. Dans ce cas, elle crée bien sûr des emplois et alimente les fonds publics ne fût-ce qu’en sortant des gens du chômage. Mais même là, l’avantage n’est pas toujours réel. Ainsi, lorsqu’une nouvelle pratique industrielle permet à une société d’être si compétitive qu’elle provoque la faillite de plusieurs de ses concurrents locaux (moins robotisés, par exemple), à terme, il peut encore y avoir perte d’emploi. Les IDE peuvent aussi consister en un apport de fonds pour développer une filiale existante. On peut penser que cela favorise forcément l’emploi, mais ce n’est pas toujours le cas : il peut aussi s’agir du renouvellement d’un parc de machines qui améliore la compétitivité de l’entreprise dans son secteur et peut également avoir une influence négative sur ses concurrents, ou au contraire les inciter à renouveler leur parc plus rapidement.
Enfin, les IDE peuvent servir à compenser des pertes subies localement par des multinationales. Leur afflux n’indique donc pas forcément que tout va bien, mais dans ce dernier cas, que les choses ont été plutôt mal mais sont en voie d’amélioration, grâce à de l’argent venu de l’étranger (où les bénéfices futurs retourneront forcément aussi — eh oui, personne n’est con au point d’investir sans réclamer un retour !)
Pour vous donner un exemple d’IDE pas forcément productif, mais qui «chiffre», le rachat de Bulgari (italien) par LVMH (français) aurait à lui seul envoyé quelque 4,3 milliards d’IDE vers l’Italie. Mieux encore : si l’on considère que le rachat d’Arcelor par Mittal en 2005 impliquait une injection directe étrangère de 30 milliards de dollars vers la France, cette année-là, ce seul rachat amenait le pays à faire juste quatre fois mieux que l’Allemagne en 2012 ! Le problème, c’est que la CNUCED ne nous dit pas quelle est la part de gros achats et quelle est la part de «greenfield», les seuls IDE qui sont presque toujours profitables au pays. Et donc, on ne sait pas si ces -77% sont un problème ou, au contraire, une bonne nouvelle !
Le tableau ci-joint, extrait du rapport CNUCED 2013 finira de vous convaincre que voilà une info tirée par les cheveux. On y trouve des chiffres allemands tétanisants pour Mme Merkel : entre 2011 et 2012, les IDE en Allemagne n’ont pas chuté de 77 %, mais bien… de 87 % ! De 48,937 milliards $ à un minable 6.565 milliards ! Ach ! Mais che n’ai rien fu tans la bresse chermaniqueu ? Was ist dass ?
Allons. Oublions donc ces 77 %, ils n’ont aucun intérêt. Et oublions cet article du Monde, ce n’est pas du journalisme économique, c’est de l’économie de journalisme. De l’utilisation morbide d’un chiffre au hasard qui alimente l’autodétestation française qui, si ça se trouve, nuit plus à l’investissement étranger que toutes les mesures gouvernementales prises depuis 2012. Quant à l’exil des grands capitalistes dont je parlais plus haut, il faudrait arrêter d’en parler comme d’un problème. S’il n’a rien rapporté au PIB belge (hormis une hausse de l’immobilier bruxellois qui réduit la consommation intérieure ou empêche les Bruxellois d’acheter un bien devenu trop cher — merci), c’est bien qu’il n’a rien retiré au… PIB français !
19:10 Publié dans Humeurs brèves, Humeurs d'Ailleurs | Lien permanent | Commentaires (12) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
On devrait plutôt parler de dictature des pourcentages et des périodes.
3 exemples simples:
100->150 hausse de 50%
150->100 baisse de 33.33%
différence de valeur absolue du % = 16.66
écart hausse/baisse = 50/33.33 = 1.5
100->200 hausse de 100%
200->100 baisse de 50%
différence de valeur absolue du % = 50
écart hausse/baisse = 100/200 = 2
100->300 hausse de 200%
300->100 baisse de 66.66%
différence de valeur absolue du % = 133.33
écart hausse/baisse = 200/ 66.66 = 3
conclusion x->y : écart hausse/baisse = y/x
l'écart sera donc grand si la différence entre x et y est grande
constatons qu'il y aura toujours une différence si x est différent de y
la psychologie (boursière par exemple) va nous amener à déconner rapidement puisqu'on est tenté de comparer des chiffres par + et - alors qu'il y a un beau facteur multiplicatif.
ne parlons pas du cas où x et y pourraient être négatifs!
Écrit par : Salade | jeudi, 30 janvier 2014
Répondre à ce commentaireHaha. Vous m'avez bien fait rire :-)
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 30 janvier 2014
Cet article est pénible à lire tant son style est pompant et se perd en longueurs. Il est en plus bourré d'erreurs économiques. Je n'aurais pas perdu 10 minutes de ma vie si son auteur s'était contenté de dire:
Je suis une branque en économie, mais il suffit de regarder le tableau ci joint pour voir que le FDI est une mesure hautement volatile qui n'apparaît nullement corrélée avec une quelquonque performance économique. Le Monde fait donc un éléphant d'une souris
Merci bonsoir
Écrit par : Pilou | jeudi, 30 janvier 2014
Répondre à ce commentaire@Pilou : je serais curieux de savoir quelles sont les erreurs économiques dont j'ai "bourré" mon papier. Évidemment, s'il faut utiliser "corrélés" pour parler éco, ça fait de beaux papiers bien stylés, mais personne ne les comprend.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 30 janvier 2014
MSieur Sel, je pense que Pilou ne parlait pas de votre billet (de qualité irréprochable of course ;-) mais bien de l'article du Monde dont vous faite référence... ;-)
Écrit par : Philippe | vendredi, 31 janvier 2014
Non je faisais bien référence à l'article de Mr Sel, dont je regrette toujours les minutes à jamais perdues qu'il m'a couté. D'autant plus que je me rends compte qu'il a réussi à m'embrouiller. S'il est clair que le chiffre de 77% sorti de son contexte (ce que ce billet s'attache de faire en ridiculisant les comparaisons avec les pays voisins) ne dit alors absolument de très intéressant sur ce qu'il se passe en France, quand on prend un peu de recul on voit qu'au niveau européen/macro ces chiffres suivent en fait assez bien les changements macro depuis 5 ans: effondrement en 2008/2009, reprise jusqu'en 2011 et puis rechute au moment où la BCE décide de faire hara kiri de la reprise en remontant ses taux. Toute l'éructation de Mr Sel pourrait être résumée en "LA FRANCE FAIT MAL (maintenant), MAIS D'AUTRES ONT FAIT PIRE (avant)!". Encore plus court que mon premier résumé (et plus correct). Un problème c'est que la France fait mal au moment où d'autres font bien...
Ce qui m'a embrouillé c'est donc quand on compare des % sur des années différentes, alors oui ce chiffre ne sert effectivement plus à rien. Si on regarde tous les éléments d'un ensemble la même année, on peut voir des tendances potentiellement intéressantes. Le niveau de FDI n'est qu'un des nombreux indicateurs potentiels de la santé d'une économie. Il est clair qu'à lui tout seul il ne peut pas indiquer l'effondrement total et certain d'une économie, ou sa surperformance (donc railler le chiffre parce que l'Espagne fait mieux que l'Allemagne est un raisonnement déviant/simplet). Si dans le même temps qu'une importante chute en France, les FDI augmentent significativement dans le reste de l'Europe, Mr Sel veut faire passer cela pour une non nouvelle, sous prétexte que que l'Allemagne a connu une plus grosse chute quand l'Europe a replongé il y a 2 ans, et que le rebond en Espagne est un peu plus fort qu'en Allemagne (quelle surprise!)?
En fait, contrairement au foin fait par Mr Sel, j'aurais du lire avec attention l'article du monde qui est beaucoup mieux écrit. Ce billet par contre croit avoir trouvé la pierre philosophale et s'extasie devant un vulgaire caillou
Merci Bonsoir
ps: avec la longueur de cette réponse je me suis partiellement vengé
pps: Mr Sel, toute votre partie qui tente de démontrer la potentielle "nocivité" des FDI est du niveau de ceux qui disent que les ouragans "relancent" l'économie, vous vous focalisez sur quelques effets visibles qui vont dans votre sens, et oubliez une myriade d'effets secondaires qui vont dans l'autre
ppps: remplacer "corrélé" par "lié", est-ce si dur? :)
pppps: merci de laisser passer les commentaires critiques (et un peu (trop) virulants), ce n'est pas le cas de tout le monde!
Écrit par : Pilou | samedi, 01 février 2014
@Pilou : apparemment, vous n'êtes pas dans ma cible. Je m'attache à expliquer de façon polémique mais amusante (par moments) le fait que les IDE (FDI) n'ont aucun sens en tant qu'indicateur économique, à moins bien sûr d'au moins séparer les Greenfield des autres. Ça a encore moins de sens qu'une entreprise, mettons présentée comme américaine, qui rachète une entreprise française peut parfaitement avoir 70% d'actionnaires… français. Hors Greenfield, ça ne veut tout simplement rien dire. Prenons l'exemple de FORTIS, banque "belge" achetée par BNP, banque "française" en donnant 11% des actions de BNP (de mémoire) au… gouvernement belge. De ce fait, il y a 11% de nationalisation de FORTIS, ce qui ne représentait pas loin d'une nationalisation complète indirecte. Or, on peut supposer que dans le calcul de la CNUCED, cela se traduise par x milliards d'investissement direct par filiations de "la France" en "Belgique", une chose qu'on ne pourra considérer exacte (ou plus ou moins, l'actionnariat de BNP étant lui aussi pas que français), que lorsque l'État belge aura revendu toutes ses actions à… des Français. bref, il y a encore beaucoup à dire sur ces investissements "étrangers", basés sur des études assez grossières économiquement parlant, mais néanmoins présentés comme cruciaux. Évidemment, afficher un chiffre du genre 77% est extrêmement attrayant journalistiquement parlant. Mais malhonnête.
Vous ne faites pas beaucoup mieux, puisque l'on voit dans le graphique ci-dessus qu'il n'y a aucune corrélation entre l'évolution des IDE en Europe et, par exemple, en Allemagne ou en France. Une Europe qui a elle même perdu plus de 60% des EDI depuis 2007, comme le tableau ci-dessus le montre. Cela signifie principalement que les investissements ne passent plus autant les frontières qu'avant, d'une part, qu'il y a probablement moins de grosses fusions/acquisitions qu'avant 2008, d'autre part, et que les investisseurs sont probablement devenus plus protectionnistes (il faudrait bien sûr une analyse approfondie pour décoder tout ça, je n'ai pas le temps de la faire). On le voit d'ailleurs avec l'Allemagne, qui n'a jamais été très bonne en matière d'IDE, tout simplement parce que les Allemands investissent plus en Allemagne même, et que donc, il y a moins d'espace pour des investissements venus de l'étranger, la création ou l'achat d'entreprises n'étant pas une donnée infinie. À noter d'ailleurs que dans le rapport 2013, on montre que l'entreprise qui investit le plus à l'étranger dans le monde en 2012 s'appelait Suez… or, investir est autant une donnée économique intéressante que se faire investir, si j'ose dire.
Bref, vous me confortez dans l'opinion que je n'ai pas franchement fauté, même si vous n'aimez pas l'idée que même les Greenfields ne sont pas forcément positifs pour l'économie (j'ai quand même précisé qu'ils l'étaient presque toujours… mais vous avez dû oublier de lire cette phrase :-))
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 01 février 2014
http://www.contrepoints.org/2013/11/25/147567-la-deflation-un-danger-pour-leconomie
Écrit par : Jeep Novak | vendredi, 31 janvier 2014
Répondre à ce commentaireBien écrit votre article Mr Sel, si vous n'aviez pas été aussi pointillerux, certains vous diraient "quelles sont vos sources, d'où sortez-vous ces chiffres?" Les gens ne sont jamais contents!!! Bonne journée.
Écrit par : Christine | vendredi, 31 janvier 2014
Répondre à ce commentaireT'inquiète pas marcel ! les Français sont des veaux" ET" c'est pas moi qui l'ai dit !
Écrit par : salengros | vendredi, 31 janvier 2014
Répondre à ce commentaire@salengros : et les Belges, des moutons ?
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 31 janvier 2014
@marcel : oui les belges des moutons...tondus jusqu'aux os !
Écrit par : Josée Temmerman | vendredi, 31 janvier 2014
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