samedi, 23 juin 2012

Accord papillon et décret bourgeois : le prix de l'incertitude.

Suite à la confirmation de la décision du gouvernement flamand d'interdire la représentation des bourgmestres francophones (c'est eux qui sont visés), je reposte ce billet du 14 octobre qui éclaire un peu la question et prédisait déjà une chute des partis traditionnels flamands pour les prochaines élections.

Après avoir attentivement relu l’accord papillon, le décret Bourgeois portant notamment sur la nomination des bourgmestres ainsi que l’échange en commission du 4 octobre entre Geert Bourgeois et Joris Van Hauthem (Vlaams Belang), je constate que j’ai été un peu rapide (et pas tout à fait juste) dans ma couverture de la non-nomination des bourgmestres — (tout comme Le Vif, du reste). Je vais essayer de préciser ce que tout cela cache, avec un peu plus de justesse qu’hier, pour la nomination des bourgmestres.


Tout d’abord, l’accord papillon stipule que le Conseil Communal propose un bourgmestre au gouvernement flamand. Celui-ci a alors 60 jours pour le nommer (ou non). Si dans les 60 jours, il n’a pas réagi, le bourgmestre est nommé. Une clause qui, dans la réalité, limite simplement le temps de réaction du gouvernement flamand, parce qu’on n’imagine pas qu’il «oublie» de ne pas nommer les bourgmestres «récalcitrants». Si le gouvernement flamand ne nomme pas le bourgmestre, celui-ci a 30 jours pour déposer un mémoire auprès des chambres réunies (donc bilingues) du Conseil d’État qui changera de président à chaque affaire. En cas de désaccord ou d’égalité de voix entre, par exemple, juges néerlandophones et francophones, c’est le président qui décidera. Il est communément admis que l’interprétation de la Circulaire Peeters par les uns et les autres est suffisamment différente pour que ce soit en définitive le président des chambres réunies qui aura le dernier mot. Et dans ce cas, la nomination dépendrait plus du hasard que d’une réelle décision réputée de justice. Mais on peut aussi se demander si, tant que la Circulaire Peeters n’est pas invalidée, le Conseil d’État pourrait justifier de la considérer comme inconstitutionnelle. La question posée par le bourgmestre non nommé ne pourrait d’ailleurs pas être celle de la légalité de la Circulaire Peeters en elle-même. Ce sont deux questions distinctes.

 

 

Après dépôt par le bourgmestre non nommé de son mémoire, le Conseil d’État a 90 jours pour se prononcer. Au bout de ce terme, s’il accepte la non-nomination, le conseil communal doit représenter une candidature. Et c’est là que le bât blesse. L’accord stipule : «Si l’Assemblée Générale (du Conseil d’État) confirme la décision du gouvernement flamand, le refus de nommer est définitif et le conseil communal confirme par un vote un nouvel acte de présentation dans les 30 jours.» Dans le texte, ce nouvel acte de présentation n’implique pas que la personne qui a été non nommée ne peut pas être représentée. Autrement dit, après avoir essuyé un refus, Damien Thiéry, par exemple, pourrait être à nouveau présenté par le conseil communal. Et c’est là qu’intervient le décret flamand. Il ajoute une clause : une fois qu’une personne n’a pas été nommée, elle ne peut plus être proposée à la charge de bourgmestre avant les élections suivantes, sauf faits nouveaux. La question à se poser alors, c’est « les négociateurs francophones savaient-ils que cette mesure venait interférer dans l’accord» ? Ou est-ce qu’ils ne savaient pas, et dans ce cas-là, le CD&V et le SP.& ont été comme qui dirait d’une duplicité qui n’augure rien de bon ? 

 

Car pour ce qui concerne le décret (l’interdiction à un bourgmestre non nommé de se (faire) re-présenter), je vois mal en quoi l’Assemblée Générale du Conseil d’État (les chambres bilingues, donc) pourrait contredire le gouvernement flamand, dès lors que celui-ci aura basé son refus de même considérer la candidature proposée sur un décret qui n’a en soi rien de révoltant (si ce n’est l’hypocrisie qui a amené à l’adopter). Car la question de la nomination (ou non) du bourgmestre ne se posera plus. Le Conseil communal reproposera très probablement Damien Thiéry, mais le gouvernement flamand ne statuera même pas sur une telle nomination, réputée illégale. Il rejettera tout simplement la présentation de la candidature en vertu du nouveau décret flamand. Et le candidat bourgmestre sera coincé jusqu’aux élections suivantes. 

 

Certains disent qu’une clause de sécurité existe. L’accord papillon précise en effet que :  «Les éventuels refus de nomination du Gouvernement flamand sont motivés étant entendu que ne peut être invoquée la simple existence d’un refus de nomination antérieur à l’entrée en vigueur de la présente réforme.» Ceci empêche en fait simplement le gouvernement flamand de refuser une nomination au seul prétexte qu’elle aurait été refusée auparavant. Ce serait efficace si les bourgmestres francophones de la Périphérie respectaient la circulaire Peeters. Autrement dit, s’ils cessaient toute résistance à une circulaire qui a été sévèrement critiquée par le Conseil de l’Europe, et par un tribunal de Mons (une décision que le gouvernement flamand ne reconnaît tout simplement pas). Mais si l’on considère que cette circulaire est abusive sur bien des points — ce que je considère évidemment —, je vois mal comment on pourrait obtenir son retrait sans cette résistance maïorale (maïeurs qui représentent d’ailleurs démocratiquement la population). 

 

Autrement dit, le seul moyen pour que cette «mesure de sécurité» (brandie comme joker par l’un ou l’autre journal) puisse être évoquée serait que les bourgmestres respectent à la lettre la circulaire contestée. On entre là de plain-pied dans la logique du gouvernement flamand. Cette clause n’a donc aucun intérêt, et aucune espèce d’efficacité. On peut faire confiance à Geert Bourgeois pour trouver des raisons à invoquer pour la non-nomination.

 

À l’arrivée, en combinant le décret de Bourgeois et l’accord papillon, les bourgmestres qui ne respectent pas à la lettre la Circulaire Peeters auront chacun, mettons, une chance sur deux d’être nommés (et la jurisprudence suffira-t-elle pour qu’ils soient tous nommés ?), si l’on part du principe qu’un président francophone aura une vision plus francophone des choses (correspondant au vote du Conseil de l’Europe) et qu’un président néerlandophone adhèrera plus certainement à la logique restrictive du gouvernement flamand, du reste adoptée par la quasi-totalité des partis néerlandophones.

 

Il reste que la Circulaire Peeters elle-même peut être attaquée devant le Conseil d’État réuni en chambre bilingue. Là encore, selon la langue du président, on peut imaginer que cela se jouera à nouveau à la roulette russe. Évidemment, si le Conseil décide de l’annuler, on jubilera dans le camp francophone, et on s’énervera dans plusieurs partis du camp flamand. Mais cela n’empêchera pas le gouvernement flamand d’émettre une autre circulaire similaire. Et le carrousel recommencera. Tant que la N-VA y siège ou y dispose d’un pouvoir quelconque, il paraît évident qu’elle s’acharnera. Et il faut noter qu’il se passera au maximum, à partir de la présentation d’un candidat-bourgmestre, 60 + 90 = 150 jours avant une décision définitive sur le sort du candidat. Il paraît aussi évident qu’une plainte portant sur la légalité de la circulaire Peeters pourrait en revanche mettre des années à être traitée par la même cour. Entre-temps, même si elle est annulée, l’interdiction de candidature faite éventuellement préalablement aux bourgmestres restera pleinement valable.  

 

L’on voit donc que les négociateurs n’ont en réalité pas tranché la question de la non-nomination, ni celle de la Circulaire Peeters. Ils l’ont laissée aux bons soins du Conseil d’État, et grosso modo au petit bonheur la chance. C’était le prix à payer pour avoir un gouvernement. Les partis néerlandophones ont accepté le risque d’être embêtés par des décisions contraires, mais comme ils gardent le pouvoir de décréter et de circulariser… À leur décharge, aller plus loin dans les concessions leur aurait valu un cataclysme au Parlement flamand. Quant aux partis francophones, ils nous ont vendu des solutions qui n’en sont pas réellement. Ce qui est stressant, c’est que les grands organes de presse semblent soutenir cette vision idyllique et se gardent bien de critiquer quelque partie de l’accord que ce soit. Ça, ce n’est pas normal. 

 

D’autant, enfin, que le cercle vicieux tourne toujours. Si le CD&V et l’Open VLD avaient laissé les écologistes entrer dans le gouvernement, ils se seraient retrouvés prisonniers d’une politique gouvernementale forcément orientée encore un peu plus à gauche qu’avec le PS, déjà dérangeant pour eux, et une probable punition à venir par leurs électeurs frustrés. Les tripartites sont déjà des facteurs d’immobilisme (la moitié des gouvernements de l’entre-deux-guerre étaient des tripartites, et cela a pu favoriser l’émergence de l’ordre nouveau comme Rex ou le VNV), une quadripartite serait un véritable boulet, et un cauchemar pour les partis flamands qui y participeraient, particulièrement les catholiques et les libéraux. En revanche, en ne laissant pas entrer Groen!, les deux partis se retrouvent dans un gouvernement qui n’a pas de majorité en Flandre, ce qui était déjà décrié d’avance par la N-VA. 

 

Le choix de l’Open VLD et du CD&V est donc logique. Il vaut mieux se donner une chance reprendre des couleurs à long terme, quitte à donner un argument de choix à Bart De Wever momentanément. L’atout des démocrates, c’est BHV avant tout. Mais je vois mal en ces temps de crise par quel miracle les partis flamands pourraient se refaire une santé en participant à un gouvernement déjà disparate. J’ose espérer que les politiciens francophones ont compris cette situation, pleinement. Et dans ce cas, la réforme de l’État a donc été signée, et BHV scindée, non pas pour obtenir la moindre certitude, mais pour reporter à demain les chances de l’État belge, temporisant dans l’espoir que les choses finiront par se calmer et que l’électeur flamand moyen retrouvera le chemin des partis traditionnels. Il y a eu du courage, c’est vrai, mais pas d’audace. De la part de personne.

 

Avouons toutefois que faire le gros dos est une technique qui peut fonctionner. Mais le minimum est alors de ne pas mentir à la population en se trémoussant joyeusement, victorieusement, triomphalement. L’accord papillon n’a pas sauvé le pays. S’il est relativement équitable (ce que je pense), il ne garantit pas l’équité (ça dépend de la bonne volonté, principalement, des partis néerlandophones). Il a juste reporté les questions fondamentales et pour le moment, renforcé les forces nationalistes en Flandre. Je pense que les chances de les affaiblir d’ici les prochaines élections sont proches du zéro absolu. Surtout avec un premier ministre au néerlandais loin d’être incorrect, mais proche de l’inacceptable (de par l’accent principalement) pour un nombre énorme d’électeurs du Nord. À ce titre, on peut regarder l’œuvre de Di Rupo comme un acte courageux de sauvetage peut-être désespéré, et le saluer en tant que tel. Mais le brandir comme un radeau de la Méduse doré et scintillant qui nous mènera à bon port au travers de tempêtes financières, fiscales, et de tourments économiques laisse entrevoir un besoin d’embellir la réalité qui n’est rien d’autre que terrorisant.

12:02 Publié dans La Fine fleur de Sel | Lien permanent | Commentaires (216) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Wait and see. Wat else!

Écrit par : Serge Lecomte | vendredi, 14 octobre 2011

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Ce n'est pas tant le projet de decret qui est choquant c'est sans doute plutot qu'il existe. Ca prouve a souhait le manque de loyaute federale des flamands et l'etat d'esprit dans lequel ils entrent aujourd'hui dans un gouvernement.

Il me semble que les francophones devraient exiger au minimum que les trois partis qui seront au federal se positionnent clairement au regard de ce projet de decret et guarantissent qu'ils n'y souscriront pas et faute de reponse positive remettent en question les accords passes.

Écrit par : Kermit | vendredi, 14 octobre 2011

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"Il me semble que les francophones devraient exiger au minimum que les trois partis qui seront au federal se positionnent clairement au regard de ce projet de decret et guarantissent qu'ils n'y souscriront pas et faute de reponse positive remettent en question les accords passes."

Bel exemple de cornichoneries francophones : tous les partis flamands ont apporté leur soutien à cet accord, ou se gardent bien de le critiquer, car ils savent que la Flandre, cette nation, est derrière à 100 %

On préfère faire l'autruche, s'indigner, exiger des explications qu'on écoutera pas de toute façon parce qu'elles ne nous rassureront pas. Comme d'habitude.

Écrit par : Pfff | vendredi, 14 octobre 2011

Si ce que vous dites est vrai mais je ne serais pas aussi affirmatif que vous l'etes la conclusion devrait en etre logiquement un pourrissement supplementaire de la situation et un nouveau blocage necessitant de nouvelles discussions.

Que la flandre n'est pas loyale, nous le savons, ce qu'il faut trouver c'est le moyen de l'obliger a l'etre. Vous proposez quoi au fond, ce sont des solutions qu'il faut trouver, se scandaliser et scander a chaque solution proposee que c'est scandaleux et inadmissible n'apporte pas grand chose.

Alors certes il reste la scission, semble t'il la seule solution a vos yeux, aux miens aussi du reste, mais j'ai pas trop l'impression que c'est le bon moment. On doit pouvoir admettre que ce n'est que notre solution et pas encore celle d'une majorite des gens.

Écrit par : Kermit | vendredi, 14 octobre 2011

Je me demande toujours comment on en arrive à parler de tripartite quand il y a 6 partis à la table...

Ça fait 50 ans qu'on fait le gros dos, y a un moment ou il faut se rendre compte que ça ne marche pas, et arrêter de s'enfoncer toujours plus profondément.

Et pour ce qui est de la presse, content de voir que vous réalisez enfin que l'absence totale d'esprit critique n'est pas uniquement du fait de la presse flamande. La presse "francophone" fonctionne de la même façon (et pour cause, elle est dirigée par les même patrons).

Écrit par : Nicolas | vendredi, 14 octobre 2011

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Avant un bourgmestre francophone, "cela va pas être possible", demain, "cela va être très compliqué".

Les francophones se passionent pour ce genre de conneries, ils s'accrochent, ils se persuadent qu'ils n'ont pas tout perdu, ils cherchent un petit rais de lumière, une petite fente qui laisserait passer un peu d'air frais.

Les Flamands nous méprisent et ils ont raison.

Écrit par : Pfff | vendredi, 14 octobre 2011

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Quand on écoute l'opinion publique flamande, il est juste inadmissible d'avoir un premier ministre francophone. Tout est dit ... Pauvre Belgique ... Bientôt les francophones devront porter un brassard jaune avec un coq rouge ...

Écrit par : Vincent | vendredi, 14 octobre 2011

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… un peu comme les FFI portaient un brassard bleu avec la croix de Lorraine rouge (ou l'inverse) ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 14 octobre 2011

Étant bruxellois néerlandophone, je dois remettre votre constat en cause... Ce n'est pas un premier ministre qui nous gène. C'est un premier ministre qui ne parle pas le néerlandais. C'est vrais que avec Elio c'est mieux que certains autres. Mais plus le fait qu'il est de gauche, tandis qu'en Flandre la droite a gagné les élections avec un énorme avantage (NVA, VB et VLD ensemble ont plus que 50% des voix), ne fait pas un gars très populaire de lui....

Écrit par : Tom | vendredi, 29 juin 2012

Allez, er is nog hoop voor 't koningshuis ... ze beginnen verstandig te worden :

http://www.hln.be/hln/nl/957/Belgie/article/detail/1332457/2011/10/12/Prinses-Astrid-Marie-Rose-was-een-prachtvrouw.dhtml

Écrit par : Peter | vendredi, 14 octobre 2011

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@Marcel qui "pense que les chances de les affaiblir d’ici les prochaines élections sont proches du zéro absolu" ("les" = les forces nationalistes).
Mais quel est donc la recette pour affaiblir ce nationalisme ? Elargir Bruxelles ? Obtenir plus de compensations ? La négociation s'est faite contre les forces nationalistes (qui s'en sont exclues du moins en ce qui concerne la N-VA). Le nationalisme flamand auraient été renforcé par un élargissement de Bruxelles, il se nourrit des luttes entre FR/FL, il se dessèche avec les compromis (équitables).

Écrit par : Olivier | vendredi, 14 octobre 2011

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Olivier : "le nationalisme se dessèche avec les compromis ( équitables en plus)"

Sérieusement vous croyez à ce que vous dites ?

Soyez un peu lucide : 50 ans de nationalisme (et je suis gentil), des dizaines de compromis, presque jamais équitables, des centaines de concessions et le résultat ?
Le nationalisme PROSPERE. Chaque fois que nous concédons, nous les renforçons.

Écrit par : Carolus | vendredi, 14 octobre 2011

Le nationnalisme ne se desechera qu'avec une scission, ca parait evident. Et si ce n'est pas le cas ca ne sera plus notre probleme.

Écrit par : kermit | vendredi, 14 octobre 2011

OUI Olivier! Elargir Bruxelless est LA solution! En élargissant Bxl intelligemment, ce sont 4 des 5 exactions flamingantes qui tombent illico!
-Plus de problèmes de Bourgmestres
-Plus de circulaire Peeters
-Plus de discriminations à l'habitat (dans la zone concernée)
-Plus de risques sur la mobilité entre Bxl et le B.w.
Seul le problème de Zaventem nécessiterait des solutions supplémentaires mais même là, l'élargissement de Bxl aurait été bénéfique!
On ne gagne jamais à s'abaisser!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | vendredi, 14 octobre 2011

@Olivier : j'ai expliqué dans Les Secrets de Bart De Wever pourquoi le nationalisme a toujours une longueur d'avance. Il n'est pas dit qu'on puisse le combattre efficacement. Voyez le Vlaams Belang. Il a fallu attendre qu'il implose, du fait de tensions purement internes (rien à voir avec le désintérêt de la population pour le nationalisme) mais entre-temps, ses théories reprises par le CD&V (facilités, vlaams karakter, BHV, etc.) et notamment le SP.a ont rendu l'ensemble de la dialectique nationaliste très fréquentable. Dès qu'un parti est arrivé qui assumait pleinement ces notions avec une logique absolue (qui mène à la fin de la Belgique), les déçus du VB sont passés à la N-VA, et de plus en plus souvent, leurs élus avec. De 25% en 2004, le nationalisme est arrivé à 45% aujourd'hui. Et étant dans l'opposition là où il faut (fédéral) et dans la majorité là où c'est bénéfique pour eux (gouvernement flamand), je ne vois vraiment pas comment on peut les faire descendre dans la population, au contraire. Le seul moyen serait que tous les journalistes flamands lisent Les Secrets de Bart De Wever et qu'ils cessent de traiter la N-VA et le VB comme des partis normaux. En définitive, ceux qui ont réellement créé le monstre nationaliste en Flandre, c'est principalement le CD&V et la VRT.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 14 octobre 2011

@Marcel
Bref, le principal reproche que vous faites à l'accord papillon, c'est de ne pas avoir imposé que "les journalistes flamands lisent Les Secrets de Bart De Wever et qu'ils cessent de traiter la N-VA et le VB comme des partis normaux", seule solution pour affaiblir le nationalisme (pas sûr que c'était là le rôle d'un formateur). Et bien sûr d'avoir postposé les véritables questions (je présume la fixation de frontières, qui sont aussi le préalable à la séparation). Critique antagoniste à la première : sauver le pays , non ?

Écrit par : Olivier | vendredi, 14 octobre 2011

« Le nationalisme se dessèche avec les compromis »

J’en doute… J’en doute affreusement car le nationalisme échappe, me semble-t-il, à toute rationalité : c’est, par essence-même, une idéologie discriminatoire et donc antidémocratique, qui se nourrit de peurs plus ou moins fantasmées, plus ou moins exprimées mais certainement entretenues.
Il faudrait que l’esprit critique et donc la faculté d’analyse et de réflexion objectives viennent à ceux et celles qui le soutiennent pour qu’il ait des chances de se « dessécher », c’est-à-dire d’être remis en question. On voit peu, très peu, très très peu de signes encourageant à penser qu’un tel sursaut soit probable…
La Flandre, dans la dynamique qui est la sienne depuis des dizaines et des dizaines d’années, ne me semble pas être le terrain favorable à cette brusque prise de conscience, et certainement pas dans le chef de ses politiques.

J’en viens de plus en plus à craindre que le nationalisme n’entraîne la Flandre et le reste du pays dans une fuite en avant dont l’issue risque d’être violente.
Et j’en viens de plus en plus à penser que cesser le plus tôt possible cette mascarade d’union nationale soit la seule option.

En un mot comme en cent : on se tire ! Et on les plante là. Et le plus vite sera le mieux.
Mais, comme l’écrivait Gide : « Savoir se libérer n’est rien. L’ardu, c’est savoir être libre ».

Écrit par : Juliette | vendredi, 14 octobre 2011

Il se "dessèche", en effet...

http://www.lesoir.be/actualite/communales_2012/2011-10-14/la-n-va-en-tete-a-anvers-selon-un-sondage-870119.php

Écrit par : Juliette | vendredi, 14 octobre 2011

« Le nationalisme se dessèche avec les compromis »

la belgique serait un desert de poussiere dans ce cas
les derniers "compromis a la belge" on a vu ce que ca donnait : du decullotage ehonte du cote wallon pour sauver laeken et les affaires entre amis en wallonie

Écrit par : bruxellois | vendredi, 29 juin 2012

Sérieusement, Carolus, vous croyez à ce que vous dites ?

Plus de compromis, plus une concession, et les Flamands vont subitement devenir belgicains ?

Écrit par : Olivier | vendredi, 14 octobre 2011

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Olivier, vous m'avez très mal compris : ils ne deviendront évidemment JAMAIS belgicains, voilà pourquoi tous les renoncements, l'abandon de BHV, des francophones de la périphérie, l'enclavement de Bruxelles et même les platanes de l'avenue du Port à BXL .. ne peuvent conduire qu'à un renforcement des nationalistes.
Vos compromis les mettent en appétit, ils ne s'en cachent même plus.

Écrit par : Carolus | vendredi, 14 octobre 2011

Olivier : On ne pourra plus jamais les "affaiblir", ni les assécher.
Ils ont , sous diverses nuances, la totalité des votes flamands.
Tous les partis flamands sont nationalistes, sans exception. Groen y compris.

Écrit par : Carolus | vendredi, 14 octobre 2011

Merci, Carolus, j'ai donc bien reçu votre réponse à ma question, il est impossible de affaiblir/combattre le nationalisme flamand.

Dites, ça ne ressemble pas à de la capitulation une telle pensée ?

Écrit par : Olivier | vendredi, 14 octobre 2011

@Olivier : Et toujours accepter les "compromis" qui ne sons jamais respecté que par une partie, vous ne trouvez pas que ça ressemble à de la compromission?

Si, plutôt que de lancer des phrases toute faites, on analyse la situation de la Belgique, et les 50 dernières années, on peut aisément affirmer que le compromis nourrit le nationalisme.

A moins bien sûr que toutes ces réformes de l'état ne soient pas des compromis, mais bien l'imposition de la volonté des uns aux autres.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 14 octobre 2011

Evidement que non Olivier, ils ne deviendront plus jamais belgicains, mais au moins nous ont aurait les atouts pour un éventuel état wallonie Bxl viable! maintenant que Bxl est définitivement enclavé en Flandre, (car ce n'est pas la chée de Waterlooo, seule artère reliant Bxl à la Wl en cas d'élargissement aux seules 'zes' qui va franchement désenclaver Bxl) nous on a PLUS RIEN, on est dans une position de faiblesse SANS PRECEDENT! Et le nationalisme lui va continuer à prospérer8

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | vendredi, 14 octobre 2011

Olivier : Capitulation ? Ah non absolument pas que du contraire.. la capitulation c'est celle faite par la "dream team" SPCDHMRECOLO.

La meilleure façon de s'opposer au nationalisme flamand c'est de dire NON.


Désolé je dois partir.

Écrit par : Carolus | vendredi, 14 octobre 2011

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L'hopital qui se fout de la charité!

lalibre.be/actu/crise-politique/article/691845/gerard-deprez-a-propos-des-exigences-flamandes-ca-commence-a-bien-faire.html

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | vendredi, 14 octobre 2011

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Go Big...

En même temps, hein, et pour rester polie, s'il est un opportuniste en cette terre wallonne...!!! Doit plus avoir de doublure à sa veste, depuis le temps qu'il le retourne, celui-là!

Écrit par : Juliette | vendredi, 14 octobre 2011

deprez represente le sous-homme de polticard wallon dans toute sa plenitude : lache, specialiste de l’esbrouffe, un clette de grande dimension. voila ou est la crasse en wallonie ! comme au ps et ecolo
il est grand temps de liquider l’etat belgo-flamand..

Écrit par : bruxellesfrancophone | lundi, 17 octobre 2011

@ Marcel,

"En définitive, ceux qui ont réellement créé le monstre nationaliste en Flandre, c'est principalement le CD&V et la VRT."

L'aveuglement francophone est vraiment sans limite. Allé oui, c'est la VRT qui a créé la N-VA. Qu'encore une fois de plus la francophonie est sa majorité suicidaire de marxistes à toutes les couleurs dirige la Belgique. La gauche Flamande représente 25% et on a un premier qui prône la lute de classes comme président de parti.

Mais oui, tout s'écroule autour de vous et c'est encore la faute à la Flandre. La Belgique est vide de contenu et de projet, la Wallobrux en faillite totale et une caste politique Beligcaine qui essaie de sauver ses propres meubles aux frais du contribuable.

Il n'y a un accord sur rien entre les deux communautés, rien du tout. On a fait un petit accord où on a évité de décider quoi que soit. Loyauté envers qui? Pourquoi?

Loyauté pour entendre à longueurs de billets qu'on est immoral? Loyauté envers tous ceux ici qui on pour seul but d'obliger les autorités Flamandes de s'adapter le plus possible aux francophones qui viennent s'y installer?

La Belgique implose d'elle même, la VRT ne fait que regarder et le CD&V de suivre, car au ritme où vont les choses, même ça ce n'est pas facile.

Écrit par : wallimero | vendredi, 14 octobre 2011

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Le président Marxiste, il occupe le poste, il ne dirige pas. Celui qui dirige c'est le gouvernement flamand.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 14 octobre 2011

@Nicolas
et la nva dirige le gouvernement flamand...
@walli
yes, oui belgicaine

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 16 octobre 2011

Hors sujet,un petit point géostratégique qui nous concerne indirectement tous.

La crise est sur le point d'atteindre la Belgique(sans gov tout allait bien et oups...). Les taux montent et se rapprochent dangereusement des 5 pct qui est la frontière entre PIGGS et ce qu'il reste des autres membres Eurozone.Les banques sont au bord du gouffre(voir dexia et ce n'est qu'un début). Ce malgré les 'GVain' et autres pseudos réunions de merkozy pour rassurer.Le système financier mondial va s'écrouler comme en 2008 et cela risque d'être bien pire.Premiers effets sur l'économie réelle (arcelor, euroclear, dexia...). Les écolos éjectés comme des malpropres du newgov, le choc gauche/droite va être frontal.Et comme déclare Javaux ce matin,je pense aussi que d'autres partis vont quitter le naissant gouvernement.S'il voit néanmoins le jour il ne tiendra pas longtemps.La réforme de l'état ne sera pas votée ou pas entièrement car il y aura des soucis bien plus urgents à régler. Nelles élections?Avec les communales s'ils tiennent jusque la?Déja des problèmes dans BHV comme l'écrit Marcel et k Peeters qui parle déja d'une 7ème réforme...game over..l'économique à un niveau bien au dessus de la Belgique aura raison de ce pays bien plus tôt que prévu.
L'automne sera chaud.

http://www.bloomberg.com/quote/GBGB10YR:IND

http://www.zerohedge.com/news/meantime-belgian-cds-surge-past-300-bps-verge-inverting


http://www.leap2020.eu/Conseils-aux-leaders-du-G20-Les-trois-priorites-strategiques-du-G20-en-2012-2014-pour-eviter-une-decennie-tragique_a7861.html




http://www.pauljorion.com/blog/

Écrit par : dissy | vendredi, 14 octobre 2011

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Ce n’est pas hors sujet, et vous le savez, dissy. Mais vous avez constaté que l’on préfère souvent débattre du tour de taille de Anne-Marie Lizin comparé à la noirceur de l’âme du nationaliste à la mayonnaise. Pour moi, en effet, tout est lié. Le grand foutoir belge est une péripétie du grand naufrage du capitalisme et l’on reste sidéré de mesurer notre impavidité face à ce qui arrive à toute allure…

Écrit par : waharday | vendredi, 14 octobre 2011

"S’il est relativement équitable (ce que je pense)"

Comment cet accord peut-il être équitable? Des droits électoraux ont été perdus (réarrangés pour mieux coller aux frontières linguistiques et empêcher les francophones des communes sans facilités de garder ce lien avec la capitale... ils sont donc bien perdus) et des droits judiciaires ne sont pas beaucoup plus assurés qu'avant... alors que les Flamands n'ont rien perdu à part le fait que leur réforme n'ait pas pu être aussi étendue qu'ils le désiraient...
Ce qui aurait été équitable aurait été une solution qui ne retire aucun droit du tout à personne, non? Et il y en avait!

Écrit par : MasterOfMisrule | vendredi, 14 octobre 2011

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Belgium six-party coalition talks to start at a later date.

ZH

La Belgique dégradée par Moody's et ou S&P ce soir selon les bruits qui courent.

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111014_022

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111014_104

C'est Dexia et zzzzen luccccccc qui va nous mettre dans la m...

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111014_140

Écrit par : dissy | vendredi, 14 octobre 2011

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Reynders a encore foiré complètement l'accord DEXIA, voici la réaction de Trichet (ecb).

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111014_140

Sans parler du coup foireux qu'il joue au holding communal, cela nous concerne tous.


http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111014_022

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111014_104

http://www.zerohedge.com/news/beglium-dexia-cds-compression-update-110-bps-one-week

Écrit par : dissy | vendredi, 14 octobre 2011

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Quoi vous osez critiquer le meilleur ministre des finances de la zone euro (je plaisante) ? De toute manière, soyons clair on va devoir payer car la majorité de l'UE étant encore de droite, ce sera à la population à payer la crise et les futurs cadeaux fiscaux aux multinationales supplémentaires quand chaque pays essayera de se sauver tout seul avec une vision à court terme.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 14 octobre 2011

Le gouvernement qui n'existera jamais..prend un week end de repos...faut dire qu'il n'y a VRAIMENT AUCUNE URGENCE....incroyable.



http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-10-14/les-negociateurs-s-accordent-un-week-end-de-repos-870078.php#reactW

Écrit par : dissy | vendredi, 14 octobre 2011

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"«Les éventuels refus de nomination du Gouvernement flamand sont motivés étant entendu que ne peut être invoquée la simple existence d’un refus de nomination antérieur à l’entrée en vigueur de la présente réforme.» "

D'après la clausule de sécurité le gouv. Flamand ne pourra pas refuser la nomination d'un candidat antérieur à l'entrée en vigueuer de la présente réforme. Je crois pas que cela a une application sur le decret Bourgeois...

Écrit par : davdberg | vendredi, 14 octobre 2011

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@Master : relativement équitable, j'ai écrit. RE-LA-TI-VE-MENT. Dans un pays sans nationalismes, si le CD&V était sincère quant au respect de l'esprit des accords, ce serait équitable. Mais dans ce pays-là, il n'y aurait pas de circulaire Peeters.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 14 octobre 2011

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@Davidberg : c'est exactement ce que j'explique :-)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 14 octobre 2011

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Vous êtes sacrément allumé mon pauvre vieux.
Vous êtes tellement dedans, que vous prenez personnellement toute opinion ou critique envers votre gouvernement.
Les Flamands ne sont pas immoraux, j'ai de tres bon amis Flamands, avec qui il est difficile d'avoir des débats politiques. C'est tout.
La VRT a rendu le nationalisme sympathique dans tous les foyers, à gauche ou à droite, on pense que la N-VA ne fera pas de tort à la Flandre. Au regard de tout ce que Marcel défend (traité de Lisbonne, charte des minorités, enz.) vous vous trompez.

Écrit par : Arthur | samedi, 15 octobre 2011

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C'est marrant, ce commentaire est mot pour mot le même que celui que j'avais adressé à Wallimero il y a quelques temps.

Écrit par : Arthur Bis | dimanche, 24 juin 2012

le message était pour Wallimero
sorry iedereen !

Écrit par : Arthur | samedi, 15 octobre 2011

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Marcel,

Je ne sais pas si tu l'avais lu ou, si cela te sera utile pour compléter ta réflexion mais, lors de son dernier chat sur le Soir, Christian Behrendt répondait comme suit :

".....les circulaires seront, le moment venu, examinées quant à leur légalité et constitutionnalité, par l'assemblée générale (bilingue et paritaire) de la Section du contentieux administratif du Conseil d'Etat. Cette Assemblée générale n'est pas nécessairement liée par la jurisprudence de la 12e Chambre flamande du même Conseil. Vous le savez sans doute : j'ai pour ma part toujours enseigné et défendu la thèse selon laquelle ces circulaires violent la Constitution et ne doivent par conséquent pas être appliquées. La Cour d'appel de Mons, dans un récent arrêt, conforte cette opinion.".

Écrit par : Denis | samedi, 15 octobre 2011

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A commenter:
http://www.actp.be/pdf/rail2vitesses.pdf

Écrit par : Phil | samedi, 15 octobre 2011

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Malheureusement, pas une grande nouvelle. Et la SNCB est loin d'être un cas isolé.

Mais bon, on a une gare gigantesque à Liège et on va en avoir une super belle à Mons.

Il est clair que pour les voyageurs, ça ne va malheureusement pas changer grand chose, mais pour les politicards locaux, quelle grande victoire...

Écrit par : Nicolas | dimanche, 16 octobre 2011

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L'étude date de 2005 : il est donc à craindre que la situation n'ait fait qu'empirer.
Le problème est que les francophones raisonnent encore et toujours en terme de loyauté fédérale.
Lorsqu'un flamand arrive à la tête d'une entreprise telle que la SNCB, il pense : vlanderen, vlanderen et encore vlanderen !
Voyez la poste.....

Pour ce qui est des gares, vous avez tout à fait raison Nicolas : les politicards francophones préfèrent la poudre aux yeux que se pencher sur les problèmes réels. La situation décrite dans cette étude devrait les faire réagir.
Mais non ! Je suppose qu'aucun d'entre eux (même chez écolo) n'a jamais emprunté le réseau ferroviaire wallon.

Écrit par : ArthurIV | dimanche, 16 octobre 2011

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Je me souviens avoir vu Vincent Decroly de nombreuses fois dans le train vers Bruxelles, mais je ne saurais plus dire si c'était quand il était encore chez ecolo, ou après qu'il soit parti.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 16 octobre 2011

J'aperçois quasiment tous les jours dans le train Namur-Bruxelles le député fédéral Ecolo Georges Gilkinet. D'ailleurs, c'est un des rares qui s'intéresse à la problématique de la SNCB, du coup...

Écrit par : Denis2 | lundi, 17 octobre 2011

La sncb (comme la stib) est dominée par les NL, ils sont donc formatés pour les belles vitrines et les profits , l'intérêt d'un service public leur échappe...

imaginez que...non, constatez que l'on ne peut plus rentrer à bxl(capitale notamment de la « fédération W-B hahaha!) depuis namur (capitale de la Ouallonie!) après 22h29 (dix heure-et-demi!), et encore, en passant prendre le dernier train(omnibus) de Chaleroi-sud (pas bxl-south!)de 23h07...bonjour l'activité culturelle FR... comptons sur les automobilistes d'écolo pour sauver les transports en commun ;)))...

ps pour Nicolas: merci d'avoir résuscité Decroly grand surfeur de marche blanche du fon find de l'oubli

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 16 octobre 2011

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@Uit : Bah, j'ai prit le train pendant 10 ans, je crois que c'est le seul politique que j'ai jamais vu dans un train.

Et ça marche aussi dans l'autre sens, quitter "la capitale" pour rentrer sur Namur, c'est 22h30 ou 4h du matin. Sauf le weekend, là c'est 23h30, on peut faire fête toute la nuit...

Mais bon, même à "la capitale" les magasins ferment au plus tard à 19h. On est visiblement dans un pays de couche tôt. Dormez brave gens, l'état veille.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 16 octobre 2011

@Nicolas
disons que c'est le seul qui a poussé la démagogie jusqu'à voyager en deuxième classe...

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 16 octobre 2011

@ Nicolas:« on peut faire fête toute la nuit... »
si on est calé à bxl peut-être, quoique que j'y suis chez moi, je constate que vous n'avez jamais dû passer comme étranger bruxellois la nuit à namur...

Écrit par : Uit't Zuiltje | dimanche, 16 octobre 2011

@Uit : ou pas.

Oui, Namur est une ville calme, et Bruxelles est un peu plus animé, mais sérieusement, si vous trouvez Bruxelles animés, accueillante, et même vivante, vous ne devez jamais vous être retrouvé calé à Londres, Paris, ou n'importe quelle autre capitale européenne.

Bref, mon propos était qu'il n'est pas plus agréable d'être calé à Bruxelles que d'être calé à Namur. Et que le calme de Namur n'est qu'un tout petit peu en dessous du calme belge.

Et donc que l'absence de train la nuit n'est qu'une conséquence de cet immobilisme belge.

A Londres aussi, les magasins fermes à 18h........le dimanche.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 16 octobre 2011

levif.be/info/actualite/belgique/socio-economique-la-rapidite-pour-le-cd-v-la-qualite-pour-l-open-vld-et-le-sp-a/article-1195118294097.htm

Ben ouais, y a plus besoin d'un bon accord socio-éco pour le CDV, il a quand même l'intention de remettre tout en cause dans quelques mois! Et comme d'ici là la frontière linguistique sera, grace à la pugnacité de la bande des 4, une frontière d'état, la porte de l'indépendance fl avec Bxl est tout de même grande ouverte...

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | dimanche, 16 octobre 2011

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« 5 minutes de courage politique » sur « quelques (feuilles) A4 et pas en 300 pages» : rhétorique récurrente cd&v :))

http://www.levif.be/info/levif-blog/vu-de-flandre/le-compromis-a-la-belge-brrrrr/opinie-1195118476019.htm

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 17 octobre 2011

Il faut reconnaître à Marcel le mérite de naviguer à contre-courant de la presse de ce régime chaque jour plus malodorant. Enfin, on se rassure comme on peut : le fait que ce blog (et bien d'autres) puisse subsister semble établir que la liberté de la presse n'est pas encore tout à fait morte. Merci Marcel !

Écrit par : Léon Nappau | dimanche, 16 octobre 2011

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Merci Léon :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 16 octobre 2011

HLN : Philippe Gilbert derde keer op rij Flandrien van het Jaar.

"Flandrien" ? Mouarf ! :)

Écrit par : Jules Valjules | lundi, 17 octobre 2011

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La définition originelle de « Flandrien » : un habitant des provinces de Flandre Occidentale et Orientale, et certains y incluent les habitants de Flandre française. Bart De Wever n'est pas un Flandrien, par exemple, étant d'Anvers.

En cyclisme, c'est autre chose : on parle de « Flandrien » pour définir un style de coursier particulier : roule-toujours, attaquant perpétuel, qu'aucune condition climatique ne rebute. Le type de coursier qui apprécie les courses dites « Flandriennes » genre Tour des Flandres ou Paris-Roubaix. Ainsi le Suisse Fabian Cancellara est tout autant un Flandrien que le Français Sylvain Chavanel et le Flamand non Flandrien Tom Boonen… et l'Ardennais Philippe Gilbert également.

Mais ici, en l'occurence, « Flandrien van het jaar » détourne l'une ou l'autre définition de « Flandrien » pour désigner le meilleur coureur BELGE de la saison écoulée. Ce que Gilbert a été, sans l'ombre d'un doute.

http://nl.wikipedia.org/wiki/Flandrien-Trofee

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 17 octobre 2011

« En cyclisme, c'est autre chose : on parle de « Flandrien » pour définir un style de coursier particulier : roule-toujours, attaquant perpétuel, qu'aucune condition climatique ne rebute. Le type de coursier qui apprécie les courses dites « Flandriennes » genre Tour des Flandres ou Paris-Roubaix. »

en sport politique, c'est autre chose : on parle de « Flamingant » pour définir un style de coursier particulier : roule-toujours(-les-autres), attaquant perpétuel(lement), qu'aucune condition illogique ne rebute. Le type de coursier qui apprécie les courses dites « flamingantes » genre Gordel ou Pic-Nic in Onzebroeckx.

Vive le peuple idéal aux schémas simples dans « l'enfer du nord »:))

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 18 octobre 2011

Et bien voilà, il n'a pas fallu attendre très longtemps...

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-10-17/le-fdf-empeche-de-former-un-groupe-au-parlement-bruxellois-870526.php

Écrit par : housi | lundi, 17 octobre 2011

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Hooo. Comme c'est surprenant!

Je me demande quelle aurait été la réaction de ces mêmes partis flamands si les francophones avait empêché la NVA avec ses 1 élu de devenir un groupe parlementaire.

Écrit par : paps | lundi, 17 octobre 2011

Hé bien, je commence à trouver cette parodie de démocratie franchement répugnante :-(

Écrit par : Charles | lundi, 17 octobre 2011

ca appelle des represailles, c’est tout. les flamands sont nos ennemis a nous bruxellois

Écrit par : bruxellesfrancophone | lundi, 17 octobre 2011

@bruxellesfrancophone

Considérer uniformément l'autre comme un ennemi, c'est du nationalisme, ou pire, du racisme.

Écrit par : Olivier | lundi, 17 octobre 2011

@olivier

les flamingants deguises qui viennent sur ce forum et les capitulards wallons de votre style sont mes ennemis aussi, et c’est pas du racisme (le racisme n’existe pas envers les animaux)

Écrit par : bruxellesfrancophone | lundi, 17 octobre 2011

@bruxellesfrancophone : réduire des gens pour leurs idées à des animaux, c'est une forme de racisme aussi. Ça s'appelle l'übermenschitude. Merci de ne pas utiliser ce type de dialectique abjecte sur mon blog.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 17 octobre 2011

@francophonedebruxelles "les Flamands sont nos ennemis à nous les Bruxellois" s'appelle du racisme, du communautarisme et du nationalisme. Vous cumulez. Je ne vois pas en quoi ce genre de déclaration serait différente des déclarations racistes de certains N-VA.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 17 octobre 2011

Marrant comme tout le monde me disait que ça n'arriverait pas… Il y a comme un déni dans ce pays qui fait peur à voir.

Et il y a aussi la position très positive de l'Open VLD qui contraste avec les manœuvres CD&V/SP.a et qui est à remarquer dans ce cas.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 17 octobre 2011

@ Marcel

"Marrant comme tout le monde me disait que ça n'arriverait pas"

Autant que je me souvienne vous affirmiez que cela venait des autres partis francophones, puis vous avez précisé que ca venait de deux partis francophones, et puis maintenant qu'on sait que cela vient des partis neerlandophones, vous nous dites "ah vous voyez je l'avais dit" !!!! M'enfin.

Soit, peu importe au fond, vous voilà bien malgré vous un des penseurs du naissant nationalisme francophone qui s'exprime sur ce blog, alors, ca fait quoi ? :-)

Écrit par : Kermit | lundi, 17 octobre 2011

On apprend dans le vif que le blocage viendrait du SPA! Encore le SPA, père des circulaires Peeters, père du plan de dispersion etc...

On définit toujours les partis nationalistes plutôt proche de la droite voire de l'extrème droite, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ici la "gauche" ne se comporte guerre mieux.

Mais doit-on vraiment être étonnés?

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | lundi, 17 octobre 2011

@ Marcel,

"....Et il y a aussi la position très positive de l'Open VLD qui contraste avec les manœuvres CD&V/SP.a et qui est à remarquer dans ce cas.".

Ne crois-tu pas qu'à force de protéger, à juste titre, les minorités tu ne finis pas par en oublier les droits de la majorité ?

En effet, certaines personnalités de l'OVLD ont tenu certains discours défendant les valeurs démocratiques (admets que Verhofstadt ne s'y est mis que sur le tard). Mais, reconnaît également que l'OVLD, c'est aussi des anciens de la VU, c'est aussi Marino Keulen, c'est aussi De Croo jr qui fait tomber un gvt, c'est aussi la mise au frigo pendant plusieurs années de BHV, c'est aussi un parti s'apprêtant à voter la scission, unilatérale et en force, de BHV, c'est aussi la décision de rendre les arrondissements électoraux conformes aux frontières des provinces, c'est aussi De Gucht "la Belgique = 2 États"..et, j'en oublie certainement...

Écrit par : Denis | lundi, 17 octobre 2011

GO BIG OR GET LOST,

Comment peut-on encore se croire et, être qualifié, de gauche, en foulant à ce point aux pieds, les valeurs fondatrices de ce mouvement de pensée (droits de l'homme "excluant toute forme de discrimination", justice sociale..... ?).

En effet, nous ne sommes plus très éloignés, d'un socialisme communautaire.

Écrit par : Denis | lundi, 17 octobre 2011

@Kermit : mais enfin Kermit, je vous assure que certains députés bruxellois francophones jouissent aujourd'hui, pour deux raisons : ils ont joué un bon tour au FDF sans même pouvoir en être accusé, et d'autre part, ce sont le CD&V et le SP.a qui foutent la merde communautaire dans la région bruxelloise.

M'est avis qu'aux prochaines élections, le FDF aura un solide groupe parlementaire à Bruxelles. Genre gros.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 octobre 2011

Bruxellois, unissez-vous aux prochaines communales et surtout régionales.
Un seul bloc pour contrer la "gourmandise" du Nord.
Que dis-je la gourmandise, le canibalisme du Nord.

Écrit par : gérard | lundi, 17 octobre 2011

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un peu d'air frais : http://www.moustique.be/le-magazine/les-chroniques/55218/la-honteuse

Écrit par : Guillaume | lundi, 17 octobre 2011

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Ouais, sur de'n dikke, c'est peut-être rigolo, mais cette analyse de l'accord décrit comme excellent, ca jure un peu, car si même Delacroix-Rollin commence à avoir des doutes dans une interview dans le vif, il y a de quoi se poser sérieusement des questions.

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | lundi, 17 octobre 2011

Marcel, pourquoi avez-vous cru que ce serait un parti francophone qui jouerait ce coup-là au FDF alors qu'il leur suffisait de laisser les Flamands faire le boulot pour être débarrassés d'O. Maingain sans avoir rien eu à faire eux-mêmes ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | lundi, 17 octobre 2011

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@Bernard : je n'ai pas cru. J'ai eu des informations assez précises.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 octobre 2011

Considérer la Flandre comme ennemie de Bruxelles est une constatation. Le nier est du négationisme.

Écrit par : Mazus | lundi, 17 octobre 2011

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Et un point Godwin pour Mazus !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 octobre 2011

Même delacroix-Rollin (CDH) a de fameux doutes sur ces merveilleux accords!

levif.be/info/actualite/belgique/bhv-nous-avons-encore-ete-vendus/article-1195118776474.htm

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | lundi, 17 octobre 2011

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@ GO BIG OR GET LOST,

Merci pour le lien.

Pour l'analyse, cela confirme ce que j'ai tjrs pensé du "Centrisme" : " Ben quoi ? peut-être bien que oui, peut-être bien que non" !

Qu'elle demeure crédible et rejoigne le FDF, qui lui affirme ses convictions, voilà tout !

Écrit par : Denis | lundi, 17 octobre 2011

"Myriam" représentante d'une dynastie de notables franskiljons locaux, c'est en tant que députée cdh (genre catho à droite du centre-droit) qu'elle a droit à un peu de visibilité journalistique pour contrebalancer celle de Damien l'autre député de la périphérie...

De quoi vous plaignez-vous FR du rand d'être si bien représentés au fédéral ? :)

Delacroix-Rolin est une politicienne locale habile qui n'a eu aucun mal à séduire la classe moyenne FR qui peut se valoriser en s'identifiant à une telle aristocrate... rien d'fdf chez elle ! De plus , Myriam, en plus des tracasseries des autorités flamandes, se coltine dans sa liste communale « bilingue » 100% FR, de solides caciques fdf , le père Clerfayt (le Maingain de la génération précédente) et l'ex-député Libert dont l'ambition a été muselée par le mr aux dernières élections...

@Denis
à supposer qu'elle agisse contre sa propre nature,rejoindre le fdf ne pourrait que déforcer sa crédibilité

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 18 octobre 2011

Marcel : au vu de toutes ces horreurs... il faudra quand même arriver, douloureusement je le comprends, à la conclusion que nos amis flamands ne sont justement plus nos amis.
En tout cas pour ce qui est des politiques et ceci, à une large majorité.

La constatation est moche, mais elle est là.

Un automne sans gloire, contrairement à ce que croient Don Elio et sa petite bande de suiveurs...

Écrit par : Carolus | mardi, 18 octobre 2011

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Il paraît que la dotation royale aux héritiers, c'est honteux. D'ailleurs même le trône héréditaire, c'est scandaleux. Vive la république, martèlent certains.

Un changement de régime ? De bananes sans doute.

Actuellement aux négociations gouvernementales, à côté d'Elio et de Wouter :

- la fille de Gaston
- le fils de Louis
- le fils de l'autre Louis
- le fils d'Herman
- et le fils de Guy.

Les veaux sont bien gardés, allez !

Écrit par : Jules Valjules | mardi, 18 octobre 2011

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Monsieur Sel, le dernier paragraphe est excellent.

Faire le gros dos est une technique qui peut fonctionner. Mais le minimum d'honnêteté est (SURTOUT) de ne pas mentir à la population en criant victoire triomphalement. L’accord papillon n’a pas sauvé le pays. Il a juste reporté les questions fondamentales et renforcé les forces nationalistes en Flandre. Les chances d'affaiblir ces dernières d’ici les prochaines élections sont proches du zéro absolu. De tout façon il est trop tard pour renverser la vapeur. D'autant que pour régler définitivement le sort des Flamands fransquillons, les nationalistes de Flandre ont besoin de détruire le cadre belge historique. Et, là les politiques wallons tiennent le rôle des ineptes imbéciles (ou collabos ?) parce qu'il serait bien plus logique de déclarer le divorce !

Écrit par : Wallon | mardi, 18 octobre 2011

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Tiens, encore un Wallon capitulard ;op

Écrit par : Olivier | mercredi, 19 octobre 2011

edito de Béatrice Delvaux dans le soir
http://www.lesoir.be/debats/editos/2011-10-18/les-flamands-au-fond-sont-nos-meilleurs-amis-870757.php

Au début, je pensais que c'était de l'ironie...
Libre à chacun de de penser ainsi mais alors, pourquoi autant critiquer les nationalistes flamands?

Écrit par : frederic toujour | mardi, 18 octobre 2011

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Mv. Delvaux woont dan ook in Dilbeek, waar Vlamingen thuis zijn. Alleen zou ze zich als Vlaamse niet zo met de franstalige politiek mogen bemoeien :)

Écrit par : Lieven (flamingant) | mardi, 18 octobre 2011

Donc, B. Delvaux admet bien qu'il existe un problème de gestion politico-économique en Wallonie et elle sous-entend que la Wallonie est irréformable par elle-même. Cela prouve bien que les critiques flamandes ne sont pas toutes fausses, en déduis-je. Mais lorsque j'ai cherché à me renseigner sur ce fameux plan Marshall (devenu "vert" aujourd'hui, mais pas à cause du moisi) j'ai trouvé beaucoup de scepticisme, voire d'ironie. Le ton de l'éditorial lui-même laisse planer un doute quant à la possibilité réelle de la Wallonie de relancer son économie et ses emplois. Alors, à quoi servent ces sursis qu'arrachent péniblement les négociateurs francophones ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 18 octobre 2011

Vous progressez, Lieven. Maintenant vous pouvez admettre que Béatrice Delvaux est Flamande tout en étant Francophone !

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 18 octobre 2011

"Alors, à quoi servent ces sursis qu'arrachent péniblement les négociateurs francophones ?"

A thésauriser leur privilèges, n'est-ce pas l'évidence, pardi !?

Écrit par : papapoule | mardi, 18 octobre 2011

@Bernard : Ce n'est ni plus ni moins que le discours paternaliste du colonisateur quand il parle de sa colonie.

Écrit par : Nicolas | mardi, 18 octobre 2011

"Alors, à quoi servent ces sursis qu'arrachent péniblement les négociateurs francophones ?"

c'est trop dur de se séparer de ceux qui « au fond, sont nos meilleurs amis »(bd), et qu'en plus après il n'y aura pas un kilomètre en plus entre nous ... nous ne sommes pas mûrs pour partager nos dettes et notre territoire... surtout, dixit bd,que les FR ont besoin des flamands pour prendre des décisions.

Béatrice Delvaux semble participer à l'autodépréciation des FR, avec une application digne de celle que « nos meilleurs amis »mettent à s'autoapprécier, cela fait partie de la logique de domination qui porte la belgique

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 18 octobre 2011

B. Delvaux est-elle bruxelloise ou wallonne ? Si elle est bruxelloise, tout s'explique. L'inimitié entre Bruxellois et Wallons ne se dément pas d'année en année. Elle est même telle que la Fédération Wallonie-Bruxelles ne pourra jamais dépasser le stade de la chimère, chacun des deux groupes préférant in fine s'entendre seul à seul avec les Flamands, qui continueront donc à avoir la partie belle pendant longtemps encore. Voilà ce que j’ai cru comprendre depuis le temps que je m'intéresse à la politique intérieure belge. L'union des Francophones que réclame à cor et à cri le FDF est tout simplement irréalisable et aussi utopique que le retour de la croissance économique en Europe occidentale.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 19 octobre 2011

B Delvaux n'est ni Wallonne, ni Bruxelloise: elle est francophone flamande. Elle habite la périphérie bruxelloise, et donc Flamande au sens flamand, ou Bruxelloise au sens bruxellois.

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 19 octobre 2011

... voir ci-dessus le commentaire de "Lieven": "Mv. Delvaux woont dan ook in Dilbeek, waar Vlamingen thuis zijn. Alleen zou ze zich als Vlaamse niet zo met de franstalige politiek mogen bemoeien :)
Écrit par : Lieven (flamingant) | mardi, 18 octobre 2011"
Elle habite Dilbeek, la fameuse commune "où les Flamands sont chez eux" (et pas les autres, sans doute).
Lieven nous dit qu'en tant que Flamande, elle ne devrait pas autant se soucier de la politique francophone!! lol
C'est certain que, d'un côté de la rue, on ne s'occupe QUE de ce qui se passe de CE côté, et idem pour l'autre! Alors qu'en fait, le tout fait partie de la vie d'une même agglomération.
Un peu comme si on interdisait à un habitant de Tourcoing de se soucier de ce qui se lasse à Roubaix. Ou à Lille, si vous préférez ;-) A part que ici, Dilbeek est une commune dont la vie est ENTIEREMENT tournée vers Bruxelles, mais coupée de sa ville par un gordel (=cordon), nouvelle mouture flamande du mur invisible destiné à séparer les communautés. Il me semble qu'ailleurs, çà portait le nom d'apartheid: tiens, un nom d'origine néerlandaise également.
Heureusement, quelques valeureux Gaulois font de la résistance! ;-)

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 19 octobre 2011

A Dilbeek, on n'aime peut-être pas les francophones, mais on aime les oies... Conclusion ?

Écrit par : Olivier | mercredi, 19 octobre 2011

@Bernard (Rouen)

Pour info, Delvaux est une namuroise, mais, selon moi, perdue pour la Sambre.

Écrit par : Pfff | samedi, 30 juin 2012

J'ai une question un peu idiote.

Est-ce qu'on peut faire tomber un gouvernement régional comme on peut faire tomber un gouvernement fédéral ? Et renvoyer les électeurs vers les urnes pour la région. (et donc se désolidariser du calendrier électoral des autres régions).

Écrit par : Fernandlours | mardi, 18 octobre 2011

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m'est d'avis qu'un croque en jambe n'y suffira pas, ...
:-)

Écrit par : JP_Allonsius | mercredi, 19 octobre 2011

Les durées de législature régionales sont fixes. Il est actuellement impossible de provoquer des élections anticipées. Seul un changement de majorité est possible. Seul le fédéral aujourd'hui peut faire des élections anticipées, les régions et communautés doivent attendre la fin des 5 ans.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 19 octobre 2011

Finalement, les FDF ont leur groupe parlementaire, l'abstention du SPA et le refus du VB et de la NVA n'a cette fois pas suffi, mais quid de la prochaine fois si ce genre de vote devait se reproduire.

Ceci montre s'il en était encore besoin que le relatif respect des accords ne sera que tout provisoire, NVA qui sera encore plus puissante d'ici aux prochaines élections ne reconnaitra RIEN de ces accords et donc ne les respectera pas. C'est à ce moment que les conséquences de la capitulation en rase campagne de la bande des 4 se transformera en cauchemar.

Un avertissement de plus dont les partis francophones ne tiendront une fois encore pas compte.

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mercredi, 19 octobre 2011

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Je suis d'avis d'envoyer GO BIG en négociateur face à Bart De Wever pour qu'il le convainque de respecter un accord sur base duquel il s'est retiré des négociations.

Hé, GO BIG, n'oublie pas d'amener un paquet de gaufres ;op

Écrit par : Olivier | mercredi, 19 octobre 2011

... un paquet de gaufres... de Bruxelles, bien entendu: on demandera de plus à l'Entarteur de se charger de la livraison: tartinées de crème fraîche, elles se savourent mieux... de près! lol

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 19 octobre 2011

Marcel, je t'ai reconnu ! Vox dei, c'est toi ! Bien joué pour le coup de pub sur d'autres sites.

Écrit par : Moi | mercredi, 19 octobre 2011

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Au temps pour moi, il y a erreur sur la personne.

Écrit par : Moi | mercredi, 19 octobre 2011

Je veux, oui !

Mais vous m'avez l'air bien énervé ! :)

Écrit par : Jules Valjules | mercredi, 19 octobre 2011

Pour info à Marcel Sel :

Y'a un lien dans un comment ci-dessus vers un articulet à Peiffer dans Moustique. J'y vais voir. Je bourre un peu le mou, vous m'connaissez, l'article est con comme un soufflé. Mais paf, v'là-t-y pas qu'on m'accuse d'être vous...et de faire de la retape pour Télépro ! Arf ! Je leur ai donc bien précisé que vous n'aviez rien à voir là-dedans. Apparemment, le message a été entendu. D'autant que je connais quasiment pas Telepro, et que si j'ai un temps écrit pour un canard, c'était précisément pour...Moustique (il y a longtemps). Re-arf ! :)

Écrit par : Jules Valjules | mercredi, 19 octobre 2011

@Jules : alors comme ça, tu es à tu et à toi avec @moi ?
Bon, je ne suis pas d'accord quant à vos remarques sur le billet de Peiffer, je l'ai écrit sur Moustique, ça vous apprendra à dire du bien de moi sans m'avoir consulté d'abord. Ici, c'est comme au PS ou au MR : particratie avant tout ! :-))

En revanche, qu'apprends-je ? Vous n'achetez pas Télépro ? Bon sang ! 1,20 euro par semaine pour avoir le droit de lire ma chronique hebdomadaire en priorité ? Rhooooo. Je vais bouder, là. Mais alors, vraiment !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 octobre 2011

"Ici, c'est comme au PS ou au MR : particratie avant tout"

Ah bon que au PS et au MR ??

Écrit par : kermit | jeudi, 20 octobre 2011

Cher Jules,

Non, je ne suis pas énervé. J'aime le débat et, surtout, avec des gens qui ont de la répartie, ce qui est votre cas. Attention, ça ne veut pas dire pour autant que nous allons devenir potes et se faire des papouilles sous la douche !

Au fait, il y a bien pire que d'être "accusé" d'être Marcel Sel. Moi, vous m'avez bien traité de "Vincent Peiffer" et selon vos critères, ce n'est pas vraiment un compliment.

Cher Marcel,

Je n'achète pas Télépro, mais je consulte votre blog de temps en temps. Si vous êtes disposé à me faire un don hebdomadaire de 1,20 euros (déductible, bien évidemment), je me ferai un plaisir de lire votre chronique. :-)

Messieurs, bien à vous.

Écrit par : Moi | jeudi, 20 octobre 2011

On aime pas les francophones à Dibeek ? Est-ce si certain ?

http://gigistudio.over-blog.com/article-canular-audio-de-fran-ois-pirette-interdictions-de-parler-fran-ais-a-dilbeek-47015508.html

Écrit par : Denis | mercredi, 19 octobre 2011

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Ce que j’aime particulièrement, c'est la dernière partie de l'article que vous citez.

Écrit par : Paps | mercredi, 19 octobre 2011

L'accueil en NL est parfaitement possible à Braine l'Alleud,
et ce n'est pas la seule commune...

Écrit par : guyguy | jeudi, 20 octobre 2011

C'est normal guyguy, en wallonie à compétence égale on préfére engager un flamand plutôt qu'un indigène, les services s'en ressentent...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 20 octobre 2011

VOILA L'EXEMPLE TYPE DU COLLABO WALLON AU SERVICE DE LA BELGIE TOUJOURS GRANDE ET BELLE... marâtre au service de la Flandre


La restructuration du transport ferroviaire décidée mardi par le conseil d'administration de la SNCB pénalise davantage la Wallonie que la Flandre, a affirmé mercredi le président des FDF Olivier Maingain.

"Faut-il comprendre que la présidente socialiste du conseil d'administration de la SNCB, par ailleurs chef de cabinet de la vice-première ministre Mme Onkelinx, exécute déjà les mesures d'austérité dans le secteur du transport public que le formateur M. Elio Di Rupo voudrait imposer", demande Olivier Maingain, visant Laurence Bovy

Écrit par : Wallon | mercredi, 19 octobre 2011

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Je ne comprends rien à votre titre.

C'est qui le collabo ?

Maingain qui, sur base de mesures d'austérité nécessaires (et touchant 2800 personnes - tant francophones que néerlandophones - à tout péter), place à nouveau le débat sur le terrain linguistique pour faire de la pub à Bart De Wever, c'est ça ?!

Ou c'est qui ? La présidente du CA ? Onkelinx ? Di Rupo ?

Quelle est votre idée ?
Vous avez compté les navetteurs en fonction de leur appartenance linguistique ?
C'est combien ? C'est quoi le pourcentage ?
Vous voulez régionaliser la SNCB ?
Comment ?

Soyez clair, parce que là, on pige mal votre fatras de conneries à l'emporte-pièces ?!

Écrit par : Jules Valjules | mercredi, 19 octobre 2011

Ou alors, tout va bien, y'a qu'à payer des trains transportant dix personnes.

Et ceux qui les suppriment, c'est des fachos ou des collabos, c'est ça, "Wallon" ?!

Exprimez-vous, on comprend pas bien l'idée, là !

Écrit par : Jules Valjules | mercredi, 19 octobre 2011

Et c'est Wallon qui prend le mérite Godwin wallon aujourd'hui, bravo à lui.

Je rappelle au passage que le FDF est le champion de la lutte CONTRE le transport en commun (flamand, évidemment) à Bruxelles. Idéologie quand tu nous tiens...

Écrit par : Olivier | mercredi, 19 octobre 2011

Entendu au jt: (et calmons-nous) la sncb communique que les trains de moins de quarante passagers ne remboursent pas l'energie utilisée, puis communique juste après qu'il est impossible de calculer ce que coûte un trajet de train tant il y a de paramètres...
évidemment des trains bondés d'usagers payant ne peuvent en aucun cas compenser les pertes des quelques trajets défitaires (300 hier, 170 aujourd'hui, tiens tiens)
la scnb est incapable de faire arriver ses trains à l'heure , c'est du flausch (stib) appliqué à toute la belgique (combien de flamands dans ce conseil d'administration, godferdom!)

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 19 octobre 2011

Personnellement, ce qui me dérange, c'est qu'on impose la clef de répartition 40/60 à la SNCB quand il s'agit du budget, mais pas quand il s'agit des suppression, ou même du nombre de trains.

Si les trains en Wallonie représentent moins de 40% du nombre de trains, je ne vois pas pourquoi on devrait continuer à payer.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 20 octobre 2011

76 + 18 / 170.

55% des trains supprimés pour les francophones.

Et si on calcul en proportion de population, c'est tout simplement 2 fois plus pour les francophones que pour les flamands.

Et le coup du "pas de critère communautaire" pour arriver a 76 en Flandre 76 en Wallonie et espérer faire croire que c'est équilibré, c'est se foutre de la gueule du monde.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 20 octobre 2011

@Nicolas

Et faire croire que Bruxelles (et ses navetteurs) n'est que francophone, c'est une castration linguistique ?

Écrit par : Olivier | jeudi, 20 octobre 2011

@ Olivier
vous semblez savoir de quoi il s'agit lorsqu'on parle d'une ligne bxloise, vous croyez vraiment que les flamands de la scnb (y a-t-il d'ailleurs autre chose?) ne se foutent pas de votre gueule...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 20 octobre 2011

@Olivier : Très bien, 76 + 17 /170 , ça fait 54,7%

C'est mieux comme ça?

La séparation linguistique nous est imposée, après faut l'assumer.

Si Bruxelles est francophone quand il s'agit de payer, je ne vois pas pourquoi elle ne le serait plus quand il s'agit de faire des coupes.

Et pour ce qui est de la castration linguistique, vous croyez que c'est quoi être systématiquement étiqueté "francophone" quand on est wallon?

Écrit par : Nicolas | jeudi, 20 octobre 2011

Si vous voyagiez en train dans ce pays, vous verriez combien le réseau ferrovière franco et néérlando n'ont rien à voir. Il paraît qu'en avion, on sait qu'on est en Flandre quand le nombre de voie est multiplié par deux.

La clé 60/40 est injuste parce qu'elle ne tient en compte que la population

1 : elle ne tient pas compte des distances, plus grandes en Wallonie et du besoin de mobilité qui va avec
2 : elle est ne reflète en rien la proportion actuelle plutôt 55 % flamand, 45 % francophone

Bref ici, comme partout, la Flandre prend la part du Lion.

Et lorsqu'on parle de réduction, 50/50 : heureusement que les wallons sont des cons et que comme le disait au parti, Daerden est le seul type qui sache compter au PS.

Écrit par : Pfff | dimanche, 01 juillet 2012

Écrit par : Mazus | lundi, 17 octobre 2011
Considérer la Flandre comme ennemie de Bruxelles est une constatation. Le nier est du négationisme.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 octobre 2011
Et un point Godwin pour Mazus !

Puis-je vous demander ce que, en l’occurrence, vous entendez personnellement par là ?

Écrit par : Mazus | jeudi, 20 octobre 2011

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Perso (je ne sais pas à qui vous vous adressez) je pense que seul le terme « négationisme » est totalement déplacé (car ce terme concerne l'Histoire, pas les détails du présent)dans :« Considérer la Flandre comme ennemie de Bruxelles est une constatation. Le nier est du négationisme. »

en fait vous auriez dit « le nier est naïf, nostalgique, néerlandophile,... » vous auriez été 100% clean.
en fait vous auriez dit « Considérer la Flandre comme ennemie des Francophones de Bruxelles est une constatation. » vous auriez presque semblé pertinent...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 20 octobre 2011

Comme le dit si bien Uit't Zuiltje, le négationnisme porte sur la négation de la Shoah ou d'autres génocide. J'attends que vous me démontriez que "les Flamands" organisent un génocide bruxellois. Comme vous ne le pourrez pas, vous avez utilisé un mot dans un contexte tout à fait déplacé, ce qui revient à atteindre le "point Godwin", conformément à la Loi de Goldwin (cherchez un peu sur Wiki).

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 octobre 2011

Fitch affirms Belgium at AA+; maintains negative outlook

On est pas encore dégradé chez ceux ci...attendons les autres,mais le 'outlook' negative n'est pas bon.

Écrit par : dissy | jeudi, 20 octobre 2011

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@ tournaisien

http://www.vandaag.be/binnenland/81568_wat-heb-ik-nu-met-bart-de-wever-te-maken.html

concernant des installateurs flamands actif en Wallonie.. lisez le dernier paragraphe

Écrit par : des | vendredi, 21 octobre 2011

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Je trouve ça lamentable dans un sens comme dans l'autre. On n'a pas à jouer au concours de la région la plus raciste.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 21 octobre 2011

@Des : qui sème la haine récolte la haine. Le responsable, c'est le politique. Vous pouvez remercier Bart De Wever, la N-VA, le Vlaams Belang, le Voorpost, le TAK, le VVB, le CD&V, Brigitte Grouwels (meer Brigitte, minder Frans), Eric Van Rompuy, les bourgmestres de Vilvoorde, Zaventem, Overijse, Dilbeek (Waar Vlamingen thuis zijn), tous ceux qui ont fustigé la "paresse" wallonne, enzovoort.

Et effacer une légende : l'installateur se plaint que des Wallons le laissent s'emberlificoter en français, alors qu'ils parlent… néerlandais. Encore une légende qui s'écroule : celle du Flamand qui s'adapte parfaitement partout et du Wallon qui ne parle pas un mot de Vlaams.

C'est bien triste, mais ça n'a rien d'étonnant. Depuis 1999, la Flandre a tout fait pour que ça arrive. Le seul représentant francophone au Parlement flamand est traité comme un pestiféré par la moitié de vos députés. Ne venez pas fustiger les Wallons ensuite, d'autant que des réactions flamandes de ce genre, j'en ai encore eue une hier dans le train. Vous avez laissé le nationalisme s'installer sans réagir, maintenant, tout le monde paye les pots cassés. Il fallait mieux choisir vos représentants, réagir, et ne pas laisser la N-VA et le Vlaams Belang installer leur discours de haine.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 octobre 2011

@Marcel Sel : Pas d'excuse pour ces comportements haineux. En pointant des coupables et la loi du talion, vous donnez raison au nationalistes flamands qui excusent leur pensées par l'arrogance francophone (aussi par les bourgeois flamands).

Ces réactions sont celles de petits esprits, doivent être condamnées et il n'existe aucune circonstance atténuante. Chacun est entièrement responsable de son propre comportement en société.

Le constat que personne n'a pu/su s'opposer à la montée du nationalisme en Flandre reste évidemment correct, consternant, et toujours valide aujourd'hui.

Écrit par : Olivier | vendredi, 21 octobre 2011

@ Marcel,

voilà une belle réaction humaniste à la franco, je me fais insulter mais celui qui insulte n'est pas le coupable! Nonnon, c'est la faute aux politiques flamands!

Le responsable c'est celui qui s'oppose aux francophones qui s'installent et qui sont bien content d'avoir les services offerts par la société flamande, mais qui exigent que les Flamands s'adaptent à eux.

oui, on connaît

et oui, on ne doit rien dire quand on vient s'installer et on exige de nous de nous adapter, on ne doit rien dire quand on mène une politique désastreuse avec l'argent commun

en fait, un Flamand doit se taire, il doit la fermer, et s'il ouvre la bouche il doit le faire en français

ton commentaire démontre que ton universalisme est aussi petit que ces crétins qui s'insultent mutuellement

joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | vendredi, 21 octobre 2011

@wallimero : C'est quoi exactement l'insulte, de ne pas s'être adressé à l'installateur en néerlandais?

C'est quoi exactement la société flamande? l'état payé par les citoyens, même francophones?

Gardez-les vos services, de grâce, gardez-les.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 21 octobre 2011

Lamentable, Marcel.

Quand il s'agit de l'inverse, p.e. "wallon tabassé à Ostende parce qu'il est wallon", vous êtes le premier à condamner les méchants flamands.

J'ai toujours trouvé que vous êtes très partial, voilà encore la preuve.

Écrit par : thomas | vendredi, 21 octobre 2011

@thomas: quel rapport entre une agression caractérisée, même si malheureusement de plus en plus banale, et un boycott somme toute assez compréhensible.

Personne en Flandre ne s'offusque des insultes systématiques, des mensonges, des déformations envers les wallons, c'est malheureusement une réalité.

Alors bon, franchement, que certains en arrivent à simplement ne plus vouloir travailler avec des gens qui soutiennent ce genre de gouvernement, ça me parait normal. C'est en tout cas nettement plus juste, honnête et sain que les insultes, les tabassages, les manifestations violentes, et autres joyeusetés auxquels la Flandre nous a habitué.

Et puis, je ne vous apprendrez rien si je vous dis que le boycott inverse est très largement répandu depuis bien longtemps.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 21 octobre 2011

@Nicolas
Votre façon de pervertir la vérité au profit de vos convictions est détestable. S'il ne s'agit "que" de boycott, il est bien question de discrimination linguistique. Et si ce n'était pas linguistique mais racial ou religieux, ce serait même condamnable pénalement (pour racisme). Dans l'article, le technicien se montre d'ailleurs plutôt belgicain "Ik dacht dat België een land is", comme une (mince) majorité de Flamands, rappelons le au passage.

Si c'est ce que vous reprochez depuis longtemps à certains Flamands, pourquoi faire pareil ? Et votre phrase "Personne en Flandre ne s'offusque des insultes systématiques, des mensonges, des déformations envers les wallons, c'est malheureusement une réalité", c'est, outre un gros mensonge, un appel à la haine communautaire, une caractéristique essentielle des mouvements nationalistes. Par curiosité, pour quel parti votez-vous ?

Écrit par : Olivier | vendredi, 21 octobre 2011

@Olivier: Il est question de boycott. Si c'est normal de boycotter le Liban ou Cuba pour raison politique, je ne vois pas pourquoi ce serait inacceptable quand c'est la Flandre qui est boycottée. On est encore libre de choisir ses fournisseurs de service comme on veut quand même. On n'est pas en Flandre, ce n'est pas l'état qui décide ce genre de chose a notre place. La liberté ça s'appelle. Vous devriez essayer.

Pour ce qui est de pervertir, vous semblez vous y entendre. Qu'est-ce que d'après vous je reproche "aux flamands"?

Constater qu'en Flandre personne ne réagit aux propos insultant des Leterme et autre de Wever, ce n'est pas, comme vous le prétendez un gros mensonge, c'est une constatation.

Quand un de Wever traite 45% des belges de junkies, on n'entend personne s'offusquer en néerlandais, ni quand on parle de wallonisation de l'administration flamande, ni quand un certain premier compare la RTBF a radio mille colline, ni quand on parle de ces fainéants de wallons. Tout ça est "normal".

Et je ne vois vraiment pas comment cette constations pourrait être considérée comme une incitation a la haine communautaire, vous délirez complètement. Constater que l'incitation a la haine communautaire est devenue une banalité en Flandre, ce n'est pas du tout la même chose qu'inciter a la haine. Ce serait même plutôt le contraire.

Et pour ce qui est des élections, je suis wallon, je ne vote pas.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 21 octobre 2011

@Olivier : je n'excuse pas le racisme de certains wallons, j'en explique les raisons. Celles-là ne datent pas de 1918 ou de 1867, mais d'aujourd'hui. Par ailleurs, cet article, je pourrais avec les infos que j'ai, en pondre une bonne dizaine sur des réactions racistes en Flandre. Le drame, c'est que le nationalisme appelle le nationalisme. Je ne félicite pas ces Wallons, au contraire, je trouve ça tragique. Mais cela confirme ce que j'avais déjà écrit dans Walen Buiten : en semant la haine néoflamingante, on récoltera une haine néowallingante. Je ne fais que constater que j'avais raison.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 octobre 2011

Cet article illustre le cercle vicieux dans toute sa splendeur. Le mépris engendre le mépris, la haine entraîne la haine.

Peu importe qui « a commencé », s'il nous reste une once d'entendement on n'entre pas dans ce cercle vicieux. Pour certains ici c'est déjà trop tard, ils sont dedans jusqu'au cou. Je les plains.

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 22 octobre 2011

@Nicolas
La phrase de De Wever : "Mais quand nous transférons de l’argent vers la Wallonie, cela doit se faire dans des conditions normales. L’argent ne peut quand même pas s’administrer par perfusion, comme la drogue pour un junkie"
Vraiment irrespectueux et détestable, mais où est-ce qu'il dit que les Wallons sont des junkies ? Vous faites des raccourcis dangereux.

@Marcel Sel
Expliquer le racisme ? Et puis quoi pour la suite, vous voulez aussi expliquez le nazisme ? Et soutenir la loi d'amnistie ? A force d'en parler, vous entrez dans leur logique. Tout ça pour prouver que vous aviez raison dans votre prophétie littéraire. Je suis très déçu, je croyais que vous vouliez combattre le nationalisme, mais vous préférez maintenant le fatalisme. Combattre le nationalisme francophone naissant, c'est là la voie que vous avez ouvert avec vos publications.

Écrit par : Olivier | samedi, 22 octobre 2011

@Olivier : Ou voyez-vous que je "pervertisse la vérité"?
Quels sont mes "convictions"?

Qu'est-ce que je reproche "aux flamands" depuis longtemps?

Comment arrivez-vous a prétendre que je fasse un appel à la haine communautaire?

Pour ce qui est de de Wever, qui est donc le "nous" dont il parle? qui transfert de l'argent "vers la Wallonie".

Moi aussi, je peux répondre par des questions.

Écrit par : Nicolas | samedi, 22 octobre 2011

Des, si on interdit en Flandre les chauffagistes francophones (désormais soumis à un examen linguistique), pourquoi s'étonner de ce genre de réactions (minables) ?

Mais je ne vous soutiens pas sur ce coup : vous faites référence à un cas marginal, le gouvernement wallon n'impose, lui, pas d'examen linguistique.

D'un autre côté, les flamingants montent vite ce cas en épingle afin de justifier leurs propres turpitudes, bien plus retorses et totalitaires.

Écrit par : Jules Valjules | samedi, 22 octobre 2011

@thomas : il s'est fait tabasser ? Il y a un témoignage ? Il a déposé plainte ? Il est blessé ? Non. Il s'agit ici d'un monsieur qui donne son opinion, exprime son vécu. À sa place, j'en voudrais d'abord à Bart et ensuite aux Wallons qui me reçoivent mal. Encore une fois, je ne défends certainement pas les Wallons qui agissent de cette façon, ni les Bruxellois (j'ai écrit un jour un article contre un café qui avait viré des néerlandophones de la terrasse parce qu'ils parlaient néerlandais). Je constate une évolution qui ne m'étonne pas parce que je l'avais prévue. On n'attaque pas impunément une population donnée sans qu'elle ne réagisse, et elle réagit toujours de la mauvaise façon. Mais combien de commentateurs flamands ici sur ce blog se sont véritablement insurgés contre les crasses sorties par les VVA, BDW, Jambon, enzovoort ? Alors, ne venez pas me faire la leçon.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 octobre 2011

@Olivier : je trouve effectivement que Nicolas s'est au moins très mal exprimé. Mais on voit bien que dans la presse flamande, lorsqu'il y a des gens qui s'offusquent des réactions extrêmes de certains Flam(ing)ants, ils sont contredits le lendemain par un article de déni. Un exemple : quand Tony Mary a écrit un article où il disait que l'ambiance antifrancophone (et antisémite) en Flandre commençait à lui rappeler les années 30, le lendemain, un journaliste du Standaard a répondu que les supporters de football pouvaient bien crier "hamas, hamas, Joden aan het gas" parce qu'ils étaient con. En France ou en Allemagne, pour les même cris, vous vous trouvez inconditionnellement en correctionnelle. Ce n'est pas pour rien.

Donc, si "personne" signifie "aucun journal, peu de politiques", c'est simplement assez vrai (mais il ne faut pas oublier évidemment ceux qui réagissent, mais ne passent pas ou mal dans la presse). Autre exemple que je reprends dans mon dernier livre, quand Els Ampe a fustigé le nationalisme (plus ou moins antisémite) de Jan Peumans, le journaliste de la VRT a dit "ça doit être la chaleur". Misogynie et déni de nationalisme.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 octobre 2011

@Olivier : la Wallonie, c'est habité par les Wallons. Et si elle est droguée, ça ne peut être que du fait des Wallons. À moins que cette logique ne vous échappe ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 octobre 2011

@Marcel : Mal exprimé?

En dehors d'une toute petite minorité, les réactions en Flandre sont de deux ordres :

* Oui mais c'est normal qu'ils disent ça, ce sont des nationalistes, si on s'en offusque, on n’arrêtera jamais.

* C'est vrai que c'est osé, voir irrespectueux, mais bon, il y a quand même un fond de vérité derrière tout ça.

La presse flamande, ce n'est pas la peine d'en parler, quand ce sont les politiques qui écrivent directement dans les journaux, on sait dans quel type de régime on est.

Écrit par : Nicolas | samedi, 22 octobre 2011

"qui sont bien content d'avoir les services offerts par la société flamande,"
Il faut croire qu'ils ne le sont pas tant que çà, puisque leurs élus ont voté des résolutions demandant leur rattachement à l'agglomération de Bruxelles!!!!!

Belle manipulation, Walli, belle manipulation!!!

Evidemment, on est habitué à ce genre de raisonnement: les francophones "de Flandre" (enfin, de la périphérie de Bruxelles), çà n'existe pas, et donc leur avis est de la crotte de canari! qu'ils chantent seulement!

"on ne doit rien dire quand on vient s'installer et on exige de nous de nous adapter, on ne doit rien dire quand on mène une politique désastreuse avec l'argent commun"
heu... que je sache, l'un n'empêche pas l'autre et les deux ne sont pas liés!et en effet, "avec l'agent commun" (enfin, pas si commun que çà!!) l'agglomération d'Anvers me semble bien moins bien gérée que celle de Bruxelles! Dois-je donc me taire, Walli??

C'est aussi original, quand la ville s'étend, et que le village devient ville, que c'est la ville qui doit s'adapter au village... qui n'existe plus, et non l'inverse!!!
Et pis, les francophones ne demandent même pas aux néerlandophones du crû de "s'adapter!!!!". Ils demandent simplement de les accepter tels qu'ils sont.

Expliquez-moi aussi à partir de quel endroit il faut s'adapter quand vous traversez la corniche Verte, le rue Longue, la chaussée romaine? Au milieu de la rue? Au trottoir côté bruxellois? Ou à celui côté périphérie?

Si je comprend bien, Walli est partisan d'un mur qui ferait une ségrégation entre la périphérie, purement flamande, et Bruxelles, la tolérante, où les deux cultures seraient acceptée. Le tout dans la même ville.

Le mur, enfin, le gordel de la honte, Walli, oui, de la honte!

Ailleurs, çà s'appelait de l'apartheid.

Écrit par : Lachmoneky | vendredi, 21 octobre 2011

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leurs élus? ah ceux des 6, oui, bon, vous connaissez mon opinion: qu'ils y aillent, le jour de l'indépendance, leurs élus ne chantent cette musique tant que la Belgique existe, les autres existent bien, ce sont des francophones qui vivent en Flandre, pas en Francoland

Anvers pire que Bruxelles? tiens donc, étrange que tous ceux qui peuvent se le permettre quittent Bruxelles au plus vite...

eeuh, accepter tels qu'ils sont? commencez à accepter la Flandre telle qu'elle est, néerlandophone pour sa langue administrative

à partir de la frontière flamande, Bruxelles et la Wallonie sont votre création, soyez-en fière

mmm, quand Bruxelles aura pris la première place à Charleroi faudra peut-être réfléchir à ce mur pour endiguer toute cette tolérance crée par les politiciens francos...

Écrit par : wallimero | vendredi, 21 octobre 2011

Que de haine et de mensonges de la part d'un même triste personnage ! Ce flamand n'a t'il rien d'autre dans la vie que cela, mis à part ses complexes ?
Walimero, tu devrais aller te faire soigner mon grand, nous ont travaille et de flamands comme toi, nous n'en voulons plus.

Écrit par : Philippe | vendredi, 21 octobre 2011

"mmm, quand Bruxelles aura pris la première place à Charleroi faudra peut-être réfléchir à ce mur pour endiguer toute cette tolérance crée par les politiciens francos..." (wallimero)

Je ne suis pas un grand fan de Wallimero qui exagère souvent mais là, bravo ! Non seulement, je suis d'accord, mais en outre c'est encore une preuve de ce que j'avance depuis des lustres : le combat flamand n'est pas anti-francophones, il est anti-PS/EColo/CDH qui, par leur laxisme et leur "tolérance", choient (voire renouvellent carrément en l'important) leur électorat. Leur démagogie n'est pas pire que celle de BDW. Tant que les francophones n'auront pas compris qu'il faut -enfin ! - bouter les gauchistes cyniques et bling-bling du gouvernement, tout continuera.

Car du côté francophone, TOUT continue, comme avant (retour de Van Cau et de ses petites affaires, nominations partisanes de Demotte, etc ad nauseam) !

Les passe-droits, les mensonges, les effets de manche, et puis la "com", c'est à vomir. Triste dictature walbanaise.

Écrit par : Jules Valjules | samedi, 22 octobre 2011

Walbanais, walbanaise, Walbanie : c'est trop d'honneur.

Contrairement à certains, nous n'avons jamais prétendu être des aigles, ni des foudres.

Écrit par : Pfff | mercredi, 27 juin 2012

@Memoire courte (et aux autres) : l'origine d'un mot n'a aucun rapport avec les locuteurs de la langue dont il provient. Il convient donc d'arrêter le bac à sable. Pour info, Mémoire ultramégacourte, "pédophilie" ne vient pas du français, mais du grec "παιδος" (enfant) et φιλία (amitié). Sodomie vient de la bible, c'est le nom de la ville de Sodome (Cedom) qui signifiait en Hébreu "qui brûle". C'est donc un mot hébreu.

Dans le cas d'apartheid, c'est clairement une construction germanique entre "apart" (passé dans la langue néerlandaise au XVe siècle — plus de 500 ans donc) et -heid (suffixe typiquement germanique) de la façon ci-dessous : (Van Dale's etymologisch woordenboek). L'emprunt "apart" a été fait au français qui lui même a emprunté au latin. À noter qu'on n'aurait jamais créé un mot de ce style en français (aparté et appartement ayant déjà des sens fixés), on aurait plutôt utilisé ségrégation, par exemple. Il n'y a donc rien de "français" dans le mot "apartheid", pas plus que dans le mot "natievorming" bien que "natie" ait été emprunté au français "nation" également, 90 ans avant "apart". Nation venant également du latin, apparenté au grec avec racines indo-européennes qui ont par ailleurs donné gène, génie, nature.

apart [afgescheiden] {a(d)part [afzonderlijk] 1498} < frans apart < à part < latijn ad partem, van ad [naar, met betrekking tot] + partem, 4e nv. van pars [deel, gedeelte, kant].

Mais tout cela étant dit, l'énorme majorité des mots de n'importe quelle langue actuelle sont des emprunts à d'autres langues ou dialectes. De ce fait, s'il fallait vraiment trouver une "origine" aux mots, c'est dans l'articulation qu'il faut chercher, et non dans l'étymologie. Ainsi, "natievorming" n'a pas d'équivalent en français. "apartheid" au sens strict est proche de "ségrégation", mais décrit en fait une situation liée à la vie des Afrikaners que ségrégation ne rend pas suffisamment. Apartheid est donc entré tel quel dans le vocabulaire de la langue française. C'est aujourd'hui aussi un mot français, bien entendu.

À ceux qui prétendent qu'il est logique que l'apartheid fût inventé par des néerlandophones, je rappelle qu'il existait aussi un apartheid sévère dans le Congo belge, jusqu'aux derniers moments, mais il n'a que rarement été qualifié comme tel. Cet apartheid était le fait aussi bien de Francophones que de Néerlandophones, ce qui montre bien que le fait est universel. Il consistait notamment à interdire aux noirs de danser avec des blanches (et a fortiori de les épouser), de consommer de la bière, de se trouver dans la cité blanche après une certaine heure et d'y habiter, de faire des études universitaires, etc. Il a eu comme résultat qu'au moment de l'indépendance congolaise, seuls une cinquantaine de Congolais avaient pu faire des études supérieures.

J'espère que ceci clôt les échanges de commentaires sans queue ni tête sur l'origine d'un mot ou d'un autre.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 juin 2012

@ Sel

ELe mot pédophile, on l'a créé en France, au XIXième siècle, on l'a composé de deux mots sortant du Grècque. Selon J. Rosenbaum, le mot français pédophilie date de 1847... Avant, le mot n'existait pas.

Et en néerlandais, on a adopté ce mot dans les années '70.

Dans les dictionnaires NL datant des années '60, on ne trouve pas le mot "pedofiel", dans les dictionnaires FR, ... on y trouve ce terme.

Le fait qu'on a utilisé deux mots sortant d'une langue morte est donc insignificant.

En ce qui concerne le mot "sodomie", vous avez raison.

Le fait que certains de vos adeptent utilisent le "caractère Flamand" du mot "Apartheid" afin d'accuser les néerlandophone (de quoi exactement ?), d'abîmer leur réputation, ... est ridicule. Par manque d'autres arguments ?

Écrit par : Mémoire Ultra Méga Courte | jeudi, 28 juin 2012

@Mémoire courtissime : votre "démonstration" sur le mot "pédophile" est aussi ridicule que celle de certains sur le mot "apartheid". L'obscénité en plus.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 juin 2012

Que des querelles de bac à sable, comme vous dites en Belgique.
A propos, apartheid est-il vraiment un mot néerlandais ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 21 octobre 2011

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Oui, c'est de l'Afrikaans qui est à peut prêt autant du néerlandais que le flamand.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 21 octobre 2011

@Nicolas,

Et qu'est-ce que cela prouve? Que les néerlandophones sont plus racistes que les francophones?

Il y a quelques mois, et en réaction de ce genre de noircissements gratuites, j'ai posté ici un lien vers une étude/sondage qui avait démontré que les gens d'origine étrangère se sentent nettement mieux et plus heureux dans les villes néerlandophones que dans les villes francophones.

Qu'est-ce que ça prouve? Que les FR sont plus racistes que les NL? Moi je n'ai pas dit ça. ça ne prouve rien, tout comme votre histoire des origines du mot Apartheid.

Allez vous promener un samedi ensolleilé dans les rues de Louvain, Anvers, Gand, Bruges ou Hasselt, et demandez aux gens aux peaux colorées s'ils se sentent à l'aise en Flandre ou non. Peut-être vous allez être déçu.

Écrit par : thomas | vendredi, 21 octobre 2011

@Thomas : Qu'est-ce que vous venez avec vos preuves. Monsieur demande confirmation de l'origine d'un mot, je lui confirme.

La seule chose que cela prouve, c'est que je connais l'origine de ce mot.

Et pour ce qui est des visites en Flandre, merci, j'ai déjà donné. Je n'ai peut-être pas la peau colorée comme vous dites, cela ne m'a malheureusement jamais empêché de rencontrer la xénophobie.

C'est probablement ma langue qui n'a pas la bonne couleur.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 21 octobre 2011

@thomas : les Francophones ne sont pas moins racistes que les Flamands, mais les partis francophones racistes n'ont pas de représentation parlementaire, et les partis francophones ne traitent pas la population néerlandophone de junkie. La différence est nulle dans les cafés du commerce, mais totale en politique. Les Allemands de 32 n'étaient pas plus antisémites que les Français de 32 (y'a qu'à lire Céline). Mais les partis antisémites n'avaient pas la cote en France, et faisaient 34% en Allemagne. Il est temps que vous compreniez la différence entre le racisme des gens et l'utilisation politique de ce racisme. C'est juste fondamental.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 octobre 2011

"apartheid" est d'origine néerlandaise, "créolité" est d'origine française, mais aucun des deux termes n'a d'origine strictement pure...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

@Thomas

cela ne prouve rien, les nombreuses "gens aux peaux colorées" (connaissant nos deux communautés) qui me disent que le NL est plus raciste que le FR, veulent sûrement me caresser dans le sens du poil, car ces gens-là ("aux peaux colorées") sont aussi fourbes que les FR...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

@Uit't Zuiltje : je ne crois pas que les NL soient plus racistes que les FR. Simplement, ceux d'entre eux qui le sont s'expriment plus facilement sur le sujet, parce que l'environnement y est propice. En France, la phrase de BDW sur la Nigériane aurait fait scandale. En Flandre, on ne voit apparemment pas ce qu'il y a de tordu dans ce choix. C'est aussi pour ça que le Vlaams Belang peut exprimer aussi librement son islamophobie. Mais ça ne signifie pas qu'il y ait moins d'islamophobes ou de racistes côté francophone. Ils sont juste plus discrets. D'ailleurs, un sondage sur les minarets a montré que les Wallons et les Bruxellois étaient plus nombreux à demander leur interdiction que les Flamands.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 octobre 2011

@Marcel

je partage sans la moindre restriction votre point de vue, mais je trouve dommage qu'"apartheid" soit un mot dont on identifie l'origine NL assez facilement.

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

@Uit't Zuiltje : apartheid est français comme "la Gégène" est français. Ce n'est pas parce que la Gégène est française que les Français sont plus doués en torture que les autres…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 octobre 2011

@Marcel

je partage sans la moindre restriction votre point de vue, mais je trouve dommage que "gégène" soit un mot dont on identifie l'origine FR assez facilement.

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

@bernard

apartheid vous en avez une illustration flagrante a bruxelles . une voix flamande vaut 9 voix francophones . les flamands ont droit a 3 ministres pour 100000 habitants (10% de la population bruxelloise) alors que les francophones on aussi juste droit a 3 minsistres (90% de la population)

en peripherie, par contre, des bourgmestres elus democratiquement sont sabotes tous les jours dans leur travail parce qu'ils ont un defaut : etre francophones meme si bilingues.
il parait qu'un des bourgmestres a recu un blame officiel pour avoir prononce un seul mot en francais lors des fetes de fin d'annees.
cela demontre le fascisme flamingant

par ailleurs des partis flamands soi-disant moderes (on parle meme pas des nationalistes) veulent un traitement different (mutuelles, assurances sociales etc) du bruxellois selon qu'il soit flamand ou francophone. ca s'appelle apartheid entre blancs
c'est bien en belgique que ca se passe. c'est bouche cousue a ce sujet . le seul que j'ai entendu a ce sujet c'est Gosuin du FDF.

Écrit par : bruxellois | samedi, 23 juin 2012

@uit 't zuiltje

Apartheid ?
Le mot apart (à part) sort du français.

Écrit par : Mémoire Ultre CourtE | mardi, 26 juin 2012

@Mémoire UC:
certes, "à part" est français.
Mais la connotation de "à part" n'est pas vraiment la même que celle de "apartheid".
De même le lien avec de évènements historiques récents.

"Je maintiendrai" ou "Honni soit qui al y pense" sont français... mais leur connotation ne l'est pas! Idem pour "apartheid". Vouloir lier l'origine néerlandaise du terme à la Flandre est comme un malheureux (ou maladroit direz-vous) raccourci de l'histoire.

Mais qui sonne très désagréablement aux oreilles francophones concernées... notamment à ceux qui désirent organiser une fête de quartier à Zaventem, à Sterrebeek ou à Woluwé-Saint-Etienne. ;-)

Écrit par : Lachmoneky | mardi, 26 juin 2012

@mémoire ultre kurte

"apartheid" est d'origine néerlandaise, "créolité" est d'origine française, mais aucun des deux termes n'a d'origine strictement pure...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 26 juin 2012

@ Bernard (Rouen)

"Apartheid" est un mot inventé en Afrique du Sud. C'est le terme utilisé par les "Afrikaners" pour un système politique/sociale qui existait dans pas mal de colonies/pays en Afrique au XIX ième - premier moitié du XX siècle, dominés par les blancs/pays Européens.

L'Apartheid impliquait "l'évolution séparée" des diverse groupes dans la populations (blanc, noirs, ...). Un système raciste qui donnait des privilèges aux blancs qui gouvernaient le pays, en laissant certains parts (pauvres) de ce pays ("homelands") pour les tribus locales. Un système avec des écoles séparées, etc etc

Les "Afrikaners" sont des blancs, des descendants des Huguenots, Hollandais, Allemands, Flamands, Suisses, ... qui ont quitté l'Europe au 17- 18 ième siècle pour des raisons réligieuses / politiques.

Leur langue ("l'Afrikaans" - sic -) est le résultat d'un mixe ; le néerlandais du 17ième siècle, simplifié par des influences d'extérieur. Un néerlandophone sait parfaitement comprendre un Afrikaner, et vice versa.

L'Afrikaans est une langue bien sympa ; ils essaient de trouver ("inventer") des propres mots pour des termes anglais. A computer devient "een rekenaar", par exemple. Bien amusant pour les néerlandophones qui décovrent des termes très créatives...

Ils ont donc la même attitude que les Français, ... un "computer", "a container". Parfois c'est difficile, mais les Français ont créés des propres mots pour ces termes utilisés par 98 % de la population mondiale.

note : "pédophilie" et "sodomie" deux termes qui viennent du Français ????

Écrit par : Mémoire Ultre CourtE | jeudi, 28 juin 2012

@M.U.C.

"Un néerlandophone sait parfaitement comprendre un Afrikaner, et vice versa."

donc "apartheid" est un mot NL, et même un mot aujourd'hui international, indispensable dans tout dictionnaires FR par ex.

l'apartheid était par exemple appliqué aux "vrais" congolais par les flamands au congo belge (par les "vrais" FR aussi d'ailleurs mais ça n'excuse pas les flamands) et même à cette époque par les étasuniens de certains Etats du sud (après l'hypocrisie de "l'égalité dans la séparation" en plus)

"L'Afrikaans est une langue bien sympa", je me souviens d'un pote NL dont les parents fuyaient la zaïrianisation ; "catholique" se traduisait en afrikaans "Kommunist" -disait-il- plus invivable que de se faire traiter de "flamin" par des walons en présence de noirs....

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 28 juin 2012

Pour "apartheid", perso j'y trouve la moitié en français (développement séparé = à part) et la moitié en néerlandais (heid = terminaison ajoutée à un adjectif pour en faire un substantif, comme dans mogelijk, mogelijkheid, persoonlijk, persoonlijkheid).


@Memoire courte

Pédophile et sodomie viennent eux par contre très clairement du français.

Au départ d'ailleurs, il n'existait pas de pédophiles ou de sodomites ailleurs qu'en francophonie.

Je pose la question : Dutroux ou Fourniret sont-ils flamands ? Que nenni !

D'aucuns prétendront qu'il y a du grec là dedans, citeront Sodome et Gomorrhe ou autre billevesées...

N'en croyez rien, il s'agit très clairement de mots qui désignaient au départ des franse perversiteiten typiques qui firent tâche d'huile, un peu comme les francophones dans le Rand.

Lock up your daughters !

Écrit par : Moventoh | lundi, 02 juillet 2012

@Olivier : dans mon dernier opus, je fais une liste de tout ce que les néoflamingants ont pu ouvertement reprocher aux Francophones. C'est assez long et plutôt costaud. Un journaliste anglais africain me faisait remarquer qu'avec la moitié de cette liste, vous obteniez une guerre ethnique sanglante dans n'importe quel pays africain.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 octobre 2011

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Fraude en flandre..."De 3 agenten van de federale wegpolitie die verdacht worden van fraude met brandstof blijven aangehouden. De agenten haalden miljoenen liters goedkope rode diesel op bij schippers in de haven van Antwerpen en verkochten die met veel winst."

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 octobre 2011

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Quelle perte de temps!
(et quelle naïveté face au conseil d'état soit-disant neutre (cfr Koekelberg),
mais plutôt résultat "d'arrangements", bien plus que du hasard salé)

De toute façon, dans 2 ans, Bart détricote le tout.
Càd garde les concessions francophones sur BHV et supprime les concessions francophones. Les francophones auront préparé 50% du terrain. Que dis-je, les 2/3.

On les trouvera toujours les majorités 2/3 du type "betonnées dans la constitution", contre du fric pour Bxl danaïdes et sisyphe, mais malheureux.

En 2014/18, on va enfin entendre à nouveau tinter la sonnette d'alarme en hallali...

Bxl ne peut pas s'en sortir: (c'est Gaza ou Danzig ou Berlin mais sans les américains) => même s'il finira, et il finira FDF à 100%!

Par contre la wallonie, si on accélère les transferts (au rythme flamand), elle pourra un peu respirer et voir la vie en rose chômage, un peu comme la Grèce...

Écrit par : Salade | samedi, 23 juin 2012

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Et la Flandre donnera des emprunts à 15% à la Wallonie avec l'obligation d'acheter Flamand ;)

Écrit par : Guillaume | mardi, 26 juin 2012

De toute manière, un jour en Flandre les francophones ne pourront n'y se présenter ni voter c'est juste une question de temps après ce serait le même sort pour les bruxellois.

Quand je lis l'interview de Wouter Beke dans Le Soir où il se positionne comme De Wever comme le représentant de ce que veulent Tous les Flamands sans exception c'est-à-dire le confédéralisme et la fin des transferts, on a compris qu'en Flandre la démocratie n'est valable que pour les Flamands de souche et pas les autres.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 24 juin 2012

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Quand vous êtes le plus riche, vous décidez de tout. Toute notre démocratie n'est qu'un leurre, une illusion. Nous avons à la place de partis religieux dans d'autres pays, des partis idéologiques qui ne sont pas mieux qui même si la réalité leur prouve que cela fonctionne, continue encore et encore tel un enfant essayant de faire rentrer un carré dans un cercle trop petit mais prêt à taper avec un marteau pour quand même prouver que ça va rentrer.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 24 juin 2012

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"Quand vous êtes le plus riche, vous décidez de tout. Toute notre démocratie n'est qu'un leurre, une illusion. Nous avons à la place de partis religieux dans d'autres pays," des partis flamands qui ne sont pas mieux...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 27 juin 2012

Suffrage censitaire, suffrage plural, droit de vote des femmes, "facilités" linguistiques, (sur)"représentation" garantie des flamands à Bruxelles : la Belgique n'a jamais brillé comme une démocratie.

Au moins les choses sont claires. Derrière le fat-sadisme constitutionnel en cours, on a bien fait comprendre aux francophones qu'ils avaient un droit, celui de se taire, dans toutes les langues, ou de chanter leur joie d'être belge en flamand.

ZWIJGEN !

Écrit par : Pfff | mercredi, 27 juin 2012

@Marcel

bien sûr vous aviez raison l'année dernière, mais depuis damien thierry a péter un cable à linkebeek et est désormais décidé à jouer les hérissons en envoyant en FR aux FR (identifiés par sa commune) une convocation en FR, ce qui va déclencher l'ire prévisible des racistes(seulement anti-FR, soyons clair) qui gouvernent la flandre au grand plaisir de son merveilleux peuple en construction...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 27 juin 2012

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Cela fait des mois que je lis avec plus ou moins d'attention les diverses interventions sur ce blog, les propos des uns et des autres dans la presse, etc., et franchement ça me laisse l'impression d'assister à une bagarre dans une cour de récréation "grandeur nature".

Franchement, je ne sais pas vous, mais à la longue ça me donne un fichu mal de crâne ! Les flamands veulent qu'on respecte leur langue ? Très bien ! Je suis d'accord à 100 %.

Donnons-leur le respect qu'ils veulent, mais de manière équitable et juste.

Par exemple: Il faudrait d'abord reconnaître Bruxelles comme région exclusivement francophone. Si les chiffres que j'ai lus sur Wikipédia sont corrects, le pourcentage de locuteurs flamands à Bruxelles et, à peu de choses près, le même que le pourcentage de francophones vivant en région flamande. Si on considère que les francophones de Flandre sont une minorité et doivent, par conséquent, s'adapter, il est juste que les flamands vivant à Bruxelles fassent la même chose.

On pourrait ensuite envisager de prendre des mesures identiques à celles du gouvernement flamand en matière de langues. On instaure un "Wooncode" à Bruxelles et en Wallonie, on interdit l'usage du néerlandais sur les plaines de jeu, etc.

Je serais curieux de lire les réactions de certains participants de ce blog. Je parle, bien sûr des plus engagés...

P.S. : Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, les solutions dont je parle ne m'enchanteraient pas le moins du monde.

Écrit par : Moi | mercredi, 27 juin 2012

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fgbezyt

Écrit par : alain | mercredi, 27 juin 2012

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Ils n'ont encore rien compris les partis flamands traditionnels, s'ils s'imaginent que critiquer l'absence de De Wever va redore leur blason c'est plutot le contraire. De Wever et son parti sont devenus les garants de la démocratie en Flandre, ceux qui ont le courage de dépoussiérer la politique, de dire non aux francophones, de faire ce qu'ils disent ... Plus on tape dessus, plus la thèse de De Wever est conforté et plus il gagne des voix et des sondages semblent montrer que le pari de De Wever d'utiliser le scrutin communal comme scrutin national semble fonctionner dans certaines communes on annonce 25% de voix à Genk et Hasselt.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 28 juin 2012

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Quelqu'un peut me dire, ce que le copain Bart a pu rater?
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-06-28/bart-de-wever-plus-aucun-debat-ne-peut-avoir-lieu-sans-moi-923894.php
Les absents ont toujours tort et le tort tue, je sais. :-)

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 28 juin 2012

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Le copain Bart met en cause une réforme de l'enseignement secondaire flamand à l'émission "Ter Zake" où il fait ses trois effets de manche médiatiques et démagos habituels mais s'absente lorsque le débat a lieu au Parlement flamand.

Evidemment.

Écrit par : Moventoh | samedi, 30 juin 2012

Bxl est devenue une ville francophone. La Flandre doit reconnaître celle-ci comme une région à part entière et choisir une autre capitale (p.e. Malines ou Gand). Elle doit investir dans une politique économique, fiscale, sociale et culturelle plus attrayante pour les entreprises et les personnes physiques et laisser les 19 communes pour ce qu'elles sont. J'ai été étonné d'apprendre que Bxl est la ville Flamande (sic) qui reçoit le plus de subsides pour la culture. (http://www.brusselnieuws.be/artikel/brussel-krijgt-nog-steeds-meeste-cultuursubsidies)

Écrit par : xavier castille | jeudi, 28 juin 2012

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je vote pour Zottegem comme endroit d'etablissement du gouvernement flamand ca convient a merveille.

Écrit par : bruxellois | vendredi, 29 juin 2012

Donc la Flandre ne peut pas avoir Bruxelles comme siège de ses institutions, mais le siège de la Communauté française peut y rester? Pourquoi les francophones peuvent rester et pas les flamands?

Écrit par : Tom | vendredi, 29 juin 2012

@Tom : je suis tout à fait d'accord avec vous. Il n'y a pas de raison.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 29 juin 2012

@sel

Bruxelles n'est pas une ville flamande, d'ailleurs les flamands y sont en faible minorite (voir resultats des elections). il est donc ridicule d'en faire la capitale de la flandre sauf volonte d'annexion (anshluss de bruxelles par la flandre), ce qui est en fait le reel danger.
tant qu'on y est (logique flamande debile) pourquoi pas faire de namur la capitale de la flandre, il y a pas mal d'etudiants flamands aux FUNDP

au bas moyen bruxelles etait deja une ville commercante tres independante qui jouissait de privileges dont les habitants ont du parfois sabrer le fer avec l'envahisseur flamand.
l'imperialisme flamand me fait fait penser a l'imperialisme allemand d'avant guerre.
volonte de purification linguistique et homogeneite du territoire (la dimension purement raciale est absente dans le mouvement flamand mais en belgique jouer sur ce plan la est voue au ridicule, par contre il s'agit bien d'une dimension ethnique au sens culturel et linguistique), annexion de territoires soi-disant flamands (bruxelles en est l'exemple type) car presence de minorites ou influence culturelle dans le passé. en fait le mouvement flamand est finalement assez inquietant car il n'est pas uniquement regionaliste, il est imperialiste.
d'ailleurs certains extremistes du mouvement flamand vont jusqu'a reclamer le rattachement de la Flandre francaise (vous avez des groupuscules dans le departement du nord qui militent ainsi), de la flandre zelandaise ou meme de certaines parties de la wallonie (waterloo, eigenbrakel par exemple). ces territoires faisaient effectivement partie de la Flandre historique du moyen-age.

Écrit par : bruxellois | vendredi, 29 juin 2012

http://www.anp-archief.nl/page/95504/nl

Attaquer les gens sur leur physique, ce n'est vraiment pas très bien. D'ailleurs, ceux qui s'en sont pris à Bart doivent se mordre les doigts. Maintenant qu'il a maigri, il a fait la démonstration du triomphe de sa volonté sur les contingences matérielles. Mais pourquoi commencer à fumer ?

Écrit par : Pfff | jeudi, 28 juin 2012

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triomphe de la volonté quand tu nous tiens...

mais bon sang c'est bien sûr, si bdw ne participe plus au débats parlementaires c'est pour aller faire du sport... :))

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 28 juin 2012

@pfff: perdre du poids, c'est facile, rester mince, on en reparle dans quelques temps pour ce qui est du Bart (comme de tout autre d'ailleurs)!
J'en sais quelque chose, 2 fois j'ai fait régime, 2 fois j'ai repris plus après et pourtant la seconde fois, j'ai banni un tas de trucs pourrris de mon alim.

Écrit par : T'ES BEKAAS LOST (anc. ets. GO BIG...) | vendredi, 29 juin 2012

Kan het nog Franser ?

http://www.demorgen.be/dm/nl/5036/Wetstraat/article/detail/1461688/2012/06/28/La-Petite-Bande-grijpt-naast-cultuurgeld-NV-A-Kamerlid-Kan-het-nog-Franser.dhtml

Dans la vague du flamingantisme des années 60-70, certains artistes flamands, dont au moins un chef baroqueux, se sont réfugiés à Paris, parce qu'ils en avaient marre des cons.

Évidemment, pour ce qui concerne les orchestres amateurs, c'est plus difficile.

Écrit par : Pfff | vendredi, 29 juin 2012

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Une bande de petits terroristes qui participent à la propagation de l'impérialisme culturel français. En Vlandre on ne chipote pas avec ce genre de choses, surtout si on est minstre de la culture cd&VLAAAAMS.

Écrit par : Axle | vendredi, 29 juin 2012

Suite à cette annonce, le duo La Framboise Frivole a quant à lui déclaré qu'il demandait l'asile politique au Quebec ou à la Corée du Nord.

D'autre part, Tom Barman devrait bientôt rebaptiser son groupe en gOD (verdoe me).

Bien que vieillissant, le groupe du célèbre docker-punk anversois Ludo Mariman, The Kids, s'intitulera lui dorénavant De Snotneuzen.

Il sera de bon ton de dire Axelle Rood ou de désigner Liliane Saint-Pierre (née Keuninckx) sous le vocable de Sint-Pieters Liliane, sous réserve de l'examen prochain en commission du prénom Liliane.

Et de son possible remplacement par Woluwe, ou Leeuw, voire encore Kapelle.

Laquelle commission se prononcera aussi sur l'éventuelle obligation de présenter à la VRT, par exemple lors des rediffusions de l'émission "De Pré Historie", le groupe proto-belge Wallace Collection en tant que Gromit Verzameling, même si constitué à l'époque de Flamands fransquillons comme les social-traîtres Sylvain Van Holme ou Freddy Nieuland (paix à son âme).

Tous les disques du groupe Lavvi Ebbel ont d'ores et déjà été retirés des archives de la VRT, malgré les protestations du député groen Luckas Vander Taelen.

Lorsque le groupe de rap liégeois Starflam se produira en Flandre (comme il semble malheureusement le faire couramment), il devra être signalé sur les affiches sous l'appelation Sregidadsim (plus dure à choper, celle-ci).

Les derniers membres du groupe flamand Pas De Deux - qui avait terminé 19ème sur 20 (ne schande !) à l'Eurovision en 1983 - ainsi que les effectifs de Twee Belgen et de Vive la Fête ont été fusillés devant la Ijzertor, aux cris joyeux de "Alles Voor Vlahaaand'ren, Vlahaaand'ren Voor Kluuteraa !".

Quant à Soulwax (des frères Lewallon), il s'appellera désormais Zielig, euh non Zigenpuce euh nee Ziellak !

Bien que ces groupes ou artistes ne soient pas subventionnés, il semblerait que ce soient actuellement des suggestions appuyées de deux membres éminents de la Nieuw-Vlaamse Aliënatie : Geert Burger et Jan Hesp.

Comme disait récemment un lecteur de HLN soutenant la NVA : "Chapeau !".

Et puisqu'on est dans la musique, rappelons les mots prophétiques du visionnaire Roger Waters, nouveau gourou de la NVA : "Tear down de Waal !"


http://www.youtube.com/watch?v=InAzvAbZwzI

Écrit par : Moventoh | samedi, 30 juin 2012

comme je traverse régulièrement Rhode st Genèse, je constate que les noms de rue sont en 2 langues comme à Bruxelles; je suppose que c'est dû au statut de facilités linguistiques dans cette commune; je me demande si c'est facilités ont été maintenues suite aux nouveaux accords sur BHV?

Écrit par : hansen | samedi, 30 juin 2012

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@Hansen : oui, ces facilités ont été maintenues. La différence avec Bruxelles, c'est que dans les communes à facilités, le néerlandais prime sur le français, et qu'il est interdit de parler français au conseil municipal (circulaire Peeters), et quelques autres choses sympathiques dans le genre.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 30 juin 2012

dans les communes à facilité, la "flandre" est très pointilleuse sur tous les dialogues officiels ce qui pollue tout débat politique puisque les NL locaux(de plus en plus rares) ou immigrés comme gertrui van rompuy passent leur temps à poildecuter sur l'usage du NL ("respect" de la langue du sol) et évidemment pas de quoi que ce soit de politique... au grand avantage des baronnies (FR, NL, toutes bilingues contre leur plein gré) locales

par ailleurs, les noms de rue est un grand sujet récurrent des flamingant de la vzw rand par ex. qui assure des subsides ou de la publicité à tout étudiant NL minable qui utilise ce prétexte pour dire que les "zes" n'ont pas assez de caractère flamand... (très utile démonstration scientifique montrant le niveau de la recherche flamande en science humaine)

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 01 juillet 2012

le mot "facilite" est devoye, et du a la propagande flamingante. Mr sel a omis ce fait. en pratique ce ne sont pas des "facilites" mais des droits constitutionnels octroyes pour une duree indeterminee (comme tout droit dont la validite n'est pas specifiquement mentionee dans les textes) . un droit consitutionnel n'est jamais une "facilite" comme le droit de vote n'est pas une "facilite". il serait interessant d'ecrire un livre ou ouvrir un site au sujet de la propagande flamingante. le flamingant est avant tout un criminel et un bandit pret a tout pour arriver a ses fins. mr sel s'est focalise dur BDW en ecrivant son livre (livre d'ailleurs tres mal recu en flandre ce qui demontre la lobotimisation des flamands par les editorialistes du standaard, GVA etc) mais BDW n'est juste qu'une figure de proue du mouvement flamingant. l'arbre ne doit pas cacher la foret.
l'interpretation flamingante de ces droits constitutionnels ne tient pas du tout.
de plus dans un etat de droit normal (donc pas en belgique) le droit federal prime sur le droit regional (hierarchie des normes) Les circulaires ministerielles flamandes pretendent interpreter la constitution, ce qui est plus que douteux

Écrit par : bruxellois | mardi, 03 juillet 2012

Rigolo.

Eric Van Rompuy déclare "De Wever est arrogant et prétentieux"

Ca sent l'épicerie rageuse de se faire reprendre par une grande surface, le fond de commerce de Eric Van Rompuy ayant toujours été depuis Leuven la haine du francophone.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 01 juillet 2012

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Et encore mieux : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-07-03/eric-van-rompuy-de-wever-veut-faire-exploser-la-belgique-924823.php

« L'opinion publique francophone doit savoir que Bart De Wever n'est plus intéressé par le gouvernement fédéral. »

Bah ça, on le savait déjà depuis un bail ...

" La N-VA mise vraiment sur une majorité presque absolue en 2014 en Flandre. Si cela arrive, cela causera un problème : De Wever refusera de négocier un gouvernement fédéral entre partis. Il ne négociera que sur le confédéralisme ou le séparatisme "

Tout cela était prévisible depuis 2007 même avant et il ne découvre cela que maintenant alors que son parti a fait un cartel avec ... De plus dans son parti du moins certains comme Peeters ne verra pas d'un mauvais oeil le confédéralisme donc.

Je suis toujours impressionné par l'aveuglement des politiciens flamands sur la nature réelle du combat politique de la NVA depuis le départ.

De Wever n'a même plus besoin d'aller au parlement, il va seulement à la télé faire ses analyses et il décrédibilise tout le reste, le gouvernement fédéral, le parlement fédéral et désormais aussi le gouvernement flamand et le parlement flamand. Il se porte comme l'unique garant de la démocratie flamande. Normal dès lors qu'il obtienne la majorité absolue puisque tous les autres sont presque considérés comme des non-démocrates. Incroyable !

Écrit par : Guillaume | mardi, 03 juillet 2012

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Aveuglement ?

Désolé, mais pour le CD&V, on ne parlera pas d'aveuglement mais de pure hypocrisie.

Exclus du pouvoir fédéral pendant des années, en 2007 les tsjeven étaient prêts à tout pour y revenir, tout était bon chez Dupont, ou chez Vandenberg : les pires compromissions, les pires opportunismes, les déclarations les plus grossières, la pire propagande.

Yves Leterme, le petit télégraphiste de BDW, pouvait bien ensuite prendre sa face de carême : lui et le CD&V ont FAIT la N-VA.

Entretemps, ce pharisien ultime a trouvé un siège velouté où poser son fessier de parvenu. C'est tout ce qui importait à cet immense homme d'Etat qui n'aurait jamais dû quitter ses babeluttes.

Quant au fourbe Eric Van Rompuy, ca fait trente ans que ce trente-septième couteau sous-doué et prognathe mitonne la cuisine de haine linguistique dont il vivotait, mais on se réjouira tout de même de constater que dans tous les cas, ce n'est pas lui qui mangera le plat.

Aujourd'hui le frère bercé trop près du mur joue les vierges éplorées, mais son numéro de clown à mille faces ne trompe plus personne et il peut désormais aller se torcher avec son maillot du Gordel après avoir relu sur son trône de faïence les oeuvres complètes de Philippe Geluck auxquelles il n'aura strictement rien compris.

Les francophones ne donneront plus rien aux sépulcres blanchis du CD&V, ces laquais faux-derches de la N-VA.

Que les abrutis suivent éventuellement leur gourou populo jusqu'au bout de leur délire mais qu'ils aient la décence de ne pas nous faire du Eric Van Rompuy, on est proche du vomissement devant tant de duplicité.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

C'est vrai c'est de l'hypocrisie. Je crois que je pensais plutot aux vieux dinosaures du CD&V quand j'ai écrit d'aveuglement genre Eyskens, Dehaene, ... alors que Eric Van Rompuy c'est de l'hypocrisie. Parfois peut-être je crois que j'ai encore envie de croire qu'il y a un bon fond en chaque homme politique :).

Écrit par : Guillaume | mercredi, 04 juillet 2012

@ Guillaume

Oui, bien sûr.

Les Tindemans, Eyskens, Dehaene et tutti frutti quanti, hommes d'un autre temps, ont depuis longtemps cédé la place à de jeunes loups aux dents longues, marketés et finement façonnés par leurs chargés de com sous un look de gendre idéal ou de comptable exemplaire. Et le populisme, c'est porteur, on ne va tout de même pas encore s'embarasser d'une conscience totalement démodée. Même chez les cathos.

Leur nom est Bond. Boeren Bond.

Le CVP/CD&V a aussi toujours compté en ses rangs une frange d'extrémistes linguistiques hargneux, de Luc Vanden Brande à Eric Van Rompuy, en passant par Herman Suykerbuyk, Brigit Grouwels, noem maar op...

Ou l'hilarant Michel Doomst, député-bourgmestre de Gooik, qui, de son propre chef et avec quelques autres malfrats comiques qui resteront - donc - impunis, estima en 2010 inconstitutionnelles les élections législatives (vu la non-scission de BHV), refusa donc fort logiquement de les organiser dans sa commune, TOUT EN SE PRESENTANT LUI-MEME SUR LES LISTES ELECTORALES.

On mesure facilement l'engagement politique façon Zola du bonhomme.

On oublie aussi un peu qu'avec moins de retentissement médiatique que le petit frère Van Rompuy, Michel Doomst a aussi récemment tourné casaque, dénonçant soudainement les vilains militants de la Nieuw-Vlaamse Aliënatie qui allaient probablement lui chiper prochainement son rentable petit mayorat et la pitance des ses potes échevins croupions.

Tous les Tsjeven en sont là.

Bref, ce n'est certainement pas à ceux-là à jouer les pompiers d'un incendie qu'ils ont largement contribué à allumer. D'autant qu'on lit en eux comme dans un livre ouvert. Pour y découvrir une profondeur digne de - elle est facile mais j'aime bien - Milquet Parade.

Et surtout - alstamblief ! - que tous les Eric Van Rompuy du monde aillent pleurer dans les médias flamands et ne viennent plus étaler leur pathos et agiter leur langue fourchue dans les journaux francophones. Leurs électeurs potentiels ne les lisent de toute façon pas et nous, on connaît Eric van Rompuy depuis longtemps.

Désormais habitué à des discours imbéciles, l'électeur lambda préférera bientôt l'original à la copie et je me réjouis un peu bêtement du prochain foutoir en Flandre où ils verront bientôt la Nieuw-Vlaamse Aliënatie dans toute sa splendeur et toute sa compétence d'agglomérat de beaufs haineux.

Quoique je plaigne certains de mes potes flamands.

Cela dit, j'ai foiré un gag dans le truc avant, c'était Vandenbrug et non Vandenberg, évidemment. Vous aurez rectifié.

Ca m'apprendra à écrir tro vit.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 05 juillet 2012

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