jeudi, 06 janvier 2011
Arrêtez tout !
La note Vande Lanotte vient à peine d'être publiée qu'elle n'existe déjà plus. Les partis francophones disent "oui, mais" à un texte "très flamand", qui ne rencontre que peu des demandes francophones de 2007 — en fait quasi aucune. Le CD&V et la N-VA la trouvent trop compromettante, et exigent qu'elle soit encore plus "flamande". Autrement dit, la mission Vande Lanotte se solde par un échec. Au mieux, le centre gauche francophone aura sauvé les apparences en ne disant pas non. Les partis flamingants (N-VA et CD&V) relancent la manœuvre pour ne pas dire «non» tout de suite, et forcer les francophones à le faire, dans quelques jours. Vande Lanotte n'a donc pas réussi à produire un texte qui rapproche les points de vue, au contraire, les partis nationalistes flamands (la N-VA, auxquels il convient donc désormais d'ajouter le CD&V si l'on veut être raisonnable) refusent ce compromis, et de façon radicale. Il faut, disent-ils, des changements «fondamentaux». Après 206 jours de négociation et 76 jours de conciliation, les nationalistes ont donc en fait dit non. Le Soir écrivait ce matin encore qu'il fallait continuer à négocier. Je dis moi, ce soir, qu'il faut arrêter. Et tout de suite. Voici pourquoi.
Tout d'abord, il faut arrêter parce que la manœuvre des nationalistes (CD&V et N-VA, donc) est assez transparente pour qu'on ne la laisse pas aboutir : ils vont proposer des amendements à ce point inacceptables que les partis francophones seront obligés de répondre « non». Et l'on sait aujourd'hui l'effet que ce genre de refus peut avoir sur le téléspectateur flamand. Le seul moyen d'empêcher cela est d'arrêter. De dire que les partis francophones s'en tiennent à la note du SP.a et ne prendront pas connaissance des demandes des flamingants, et qu'ils acceptent de retourner à la table de négociations qu'à la condition expresse qu'on parte de la vandela-note.
Soyons logiques. Si les nationalistes flamands étaient prêts à un compromis, ils prendraient cette note comme base de discussion. Parce qu'ils auraient admis qu'ils ne peuvent tout obtenir. Qu'ils comprendraient que les Francophones ont d'autres intérêts que les leurs, et que donc, il est indispensable d'en tenir compte si l'on veut que la Belgique perdure. Ce n'est pas le cas. Pour la énième fois, la N-VA et le CD&V viennent de montrer qu'il n'y a pas de « mais» : c'est leur programme, à fond, ou bien leur programme, à fond. Ils sont tout simplement incapables de dévier des résolutions de 1999. Ils veulent leur autonomie, et leurs droits sur tout, Bruxelles, les Francophones de Flandre, la Belgique, de wereld. Je l'ai dit mille fois, négocier dans ces conditions ne sert strictement à rien. Au mieux, l'Olivier aura ouvert son jeu pour voir si l'autre joueur était prêt à jouer, mais en face, on sait à présent qu'on peut obtenir toujours plus des « Francophones» pour peu qu'on se montre intraitable. Le PS, le CDH et Ecolo ont tellement cédé en 200 jours, qu'ils inspirent probablement la réflexion suivante chez les nationalistes flamands : « regardez ce que nous avons obtenu en tenant tête cette fois : 10 fois plus qu'en 2007. Après les élections, nous obtiendrons donc encore plus. Notre intérêt est donc de faire durer le plaisir.» Mais ce faisant, chacun voit aujourd'hui (pourvu qu'il retire ses œillères) que c'était plié depuis le début, et que négocier avec la N-VA n'a pas de sens. On perd en même temps espoir de même négocier avec le CD&V, devenu si radical qu'il a « tiré la prise» avant même que Bart De Wever ne le fasse.
Il faut arrêter aussi parce que continuer à négocier avec la N-VA revient à lui donner raison : la Belgique ne fonctionne plus. C'est ce que De Wever veut démontrer, et à chaque échec des négociations, il prend un point. Le surplace que l'on constate depuis juin lui est en fait favorable. Pas forcément à son parti, qui peut aussi « perdre» les élections qui risquent de se profiler, mais à ce qui compte bien plus pour lui : la cause flamingante. Ça compte plus qu'un poste de ministre belge, plus qu'un gouvernement, plus qu'un paquet de frites à vie chaque jour chez Draakske. Continuer à négocier, c'est continuer à lui donner des points. Il faut donc — c'est vital — arrêter tout. Une phrase terrible de Tim Pauwels, commentateur politique de la VRT au journal de ce soir : « ce pays n'a plus rien à offrir» donne la mesure du marasme. On dit que seuls 15 % des Flamands sont indépendantistes, mais il y a une question qu'on n'a jamais posée à l'électeur flamand : si l'on constate que l'État ne fonctionne plus, devons-nous aller vers une scission du pays ? Je vous fiche mon billet qu'on obtiendrait au minimum une courte majorité de « oui» aujourd'hui. On est en train d'aider Bart De Wever à détruire la Belgique. Alors, il faut, je le répète, tout arrêter
En suis-je sûr ? Non. Personne n'est plus sûr de rien dans le contexte actuel. Mais je sais une chose, c'est que continuer comme ça c'est aller plus sûrement au chaos. La semaine prochaine, la N-VA et le CD&V proposeront donc des modifications imbuvables, et les Francophones devront dire « non». Ils se reprendront alors le zwartepiet (le valet puant). Et la N-VA pourra, une fois de plus, prétendre que tout ce qui freine la Flandre (il dira « la Belgique» avec la malice qu'on lui connaît), ce sont une fois de plus les Francophones, les Wallons, le PS, Elio Di Rupo, Madame neen, le chômeur, l'assisté de La Panne, et le café du Commerce de Michel Daerden.
Le seul moyen d'échapper à ce sale jeu, c'est donc que les Francophones arrêtent, et donnent des conditions très claires au redémarrage de toute négociation. Des conditions sine qua non. Après tout, l'absence de gouvernement n'est pas due à la mauvaise volonté des Francophones — ils ont au contraire montré qu'ils pouvaient aller (trop) loin —, mais bien à la décision unilatérale de tous les partis flamands de ne pas monter dans un gouvernement sans avoir préalablement obtenu une réforme de l'État. Or, comme l'a dit Pierre Verjans dans le chat du Soir ce midi, une réforme de l'État, ça peut prendre plus de 20 ans…
Alors, il faut arrêter de la négocier, cette réforme. Et exiger qu'on forme un gouvernement, point. Sans réforme de l'État, sans discussion sur BHV, sans rien. Juste un gouvernement qui gouverne, vote les impôts, améliore notre quotidien. Et en rester là pour l'instant. Les arguments sous-tendant cette solution existent, ils sont forts : le FMI nous demande un gouvernement. « Les hyènes de la haute finance» (dixit Guy Tegenbos du Standaard) nous l'imposent. Le budget le veut. L'Europe l'attend. Le reste, la réforme de l'État, n'est exigé que par les partis nationalistes. C'est elle qui bloque la Nation. Disons-lui « non».
Soyons clairs : il faut que les Francophones — puisqu'il faut tout communautariser dans ce putain de pays — posent, comme le CD&V l'a fait en 2007, leurs conditions préalables à toute discussion sur la structure de la Belgique. Tant qu'on ne répond pas à ces conditions, il ne doit rien se passer. De toute façon, quoiqu'on fasse, il ne se passera rien. Ces conditions doivent être défendables, sérieuses, généreuses, mais fermes. Il s'agit du droit des minorités historiques, il s'agit des droits juridiques, il s'agit du droit inconditionnel pour un Bruxellois de s'établir en périphérie, toutes choses qui disparaissent définitivement déjà avec la note du SP.a. Hors ces conditions, que les nationalistes restent chez eux ! On me dira que cela mène tout droit à des élections, ou au chaos. Mais négocier n'offre aucune autre perspective, et rend caduques, de fait, toutes les demandes francophones.
Voyez où on en est : l'Olivier a cédé du terrain, beaucoup de terrain. En échange, tout ce qu'il a obtenu représente un recul par rapport à ce que le Conseil de l'Europe et l'Union européenne garantissent aux citoyens d'Europe. Il est inadmissible que des conseillers communaux, qui sont des élus, soient tenus de parler une langue ou une autre au Conseil municipal comme le dicte la circulaire Peeters : la langue est libre en Belgique, sauf pour la justice et l'administration, et dans ce cas, l'usage est fixé par la Loi. Or, les conseillers communaux, contrairement aux échevins, ne sont pas des membres de l'administration, n'ont pas de mandat officiel, ce sont les représentants du peuple. Il est inadmissible que les résidents francophones de communes où ils sont plus de 30 % n'aient droit à aucun subside culturel, et que les centres sportifs qui donnent des cours en français soient interdits de soutien financier flamand. Il est inadmissible que des fonctionnaires n'aient pas le droit de se parler dans leur langue maternelle commune. Il est inadmissible que le droit à une justice en français soit retiré aux habitants de Hal-Vilvoorde, alors qu'ils en bénéficiaient depuis des décennies.
Il est inadmissible aussi qu'ils n'aient de fait plus le droit de voter de façon partisane (PS, CDH, MR, Ecolo, etc.) à Bruxelles, mais en soient réduits à voter, s'ils veulent défendre peu ou prou leurs droits, pour une liste communautaire de type UF, où tous les partis francophones sont « réunis», et dont le siège unique, éventuel, à la Chambre, ne représenterait plus rien. Plus personne pour les défendre. Il est inadmissible de suspendre les facilités à une demande triennale. Il est inadmissible de détacher définitivement Bruxelles de son hinterland immédiat, où l'on pourra, un jour, interdire à tout non-néerlandophone de s'établir. Il est inadmissible que le refinancement de Bruxelles soit une monnaie d'échange contre le recul du droit fondamental de certains. Il est inadmissible que Bruxelles se voie imposer 50 % de ministres flamands quand les Francophones de la périphérie, plus nombreux que les Flamands à Bruxelles, se voient retirer, eux, tous leurs droits. Il est indispensable, vu la tournure que prennent les choses, que les communes qui l'ont démocratiquement décidé soient rattachées à Bruxelles, car le risque que la Capitale soit un jour enclavée dans une Flandre très autonome, voire indépendante, ne peut en aucun cas être pris. L'on voit clairement aujourd'hui que les nationalistes flamands ne reculent devant aucun risque financier, institutionnel, et n'ont pas peur de passer pour des extrémistes. On ne laisse pas une ville d'un million d'habitants à la merci de telles théories, d'un nationalisme jusqu'au-boutiste.
On me dira que j'exagère, que je vais trop loin, que je fais de la polémique ? Mais bordel, je vais mille fois moins loin que Bart De Wever. Je respecte le néerlandais et le mouvement flamand. Je ne traite pas la Flandre de junkie, de parasite, de profiteuse, pourtant, elle profite aussi de Bruxelles. Je suis fier que mes impôts bénéficient aussi à des Flamands, des Wallons, des Germanophones. Je revendique le caractère flamand de Bruxelles. Je veux des cartes d'identité bilingues et des écoles en immersion. Et c'est moi le polémiste ?
Je ne demande pas la scission du pays, mais sa préservation. Et c'est moi, l'extrémiste ? Je ne veux réduire aucun droit légitime d'aucun Flamand, et je veux que ceux de Bruxelles et de Wallonie aient droit à un service dans leur langue, partout où c'est humainement et économiquement justifiable. Et c'est moi qui délire ? Pour penser ça, il faut admettre que De Wever est un modéré, que ses idées sont légitimes, et seuls les découillonnés, les sans tripes, les à-plat-ventristes, les abrutis, les saisis, les amputés du bulbe, les limaces et les ectoplasmes peuvent encore se permettre de le penser.
Le texte Vande Lanotte, déjà, apporte peu. Rien n'est dit sur la question de la langue à Bruxelles, sur la justice à 25 % flamande pour des prévenus à 90 % francophones, sur l'impossibilité de remplir les cadres de la police, à cause d'exigences linguistiques absconses (mais il faut évidemment un bon néerlandophone dans chaque patrouille ; un bilinguisme pragmatique) — et pourtant encore insuffisantes aux yeux d'Yves Leterme lui-même. Rien n'est dit sur le cadre des pompiers, en déficit chronique pour les mêmes raisons. Ni sur la justice bruxelloise. Rien n'est dit sur l'hystérie flamingante dans certaines communes péribruxelloises, sur les maisons interdites de fait aux Francophones, Italiens, Anglophones, Germanophones. Rien non plus sur la flamandisation des chefs de service dans l'ensemble de l'administration fédérale, sur la flamandisation de l'armée, rien sur ce Ring de Capitale européenne où les étrangers se perdent, parce que les noms de ville changent tous les 5 km. Mons Bergen - Bergen - Mons Bergen - Bergen - Mons…
Si ce texte, déjà incomplet, déjà très «flamand» ne suffit pas, on se retrouverait dans une négociation pour le pire, à l'issue de laquelle «on» n'aurait rien de plus, pas de garantie supplémentaire sur la viabilité de notre pays, ni sur l'équité de ses services, et la Flandre aurait à peu près tout. Mais faute d'eldorado, faute d'une relance économique formidable au Nord, les Flamands n'auront eux, contrairement aux flamingants, rien obtenu de concret non plus, et les Wallons continueront à être accusés de tous les maux, pour cacher le nombril hypertrophié d'une région flamande qui n'est pas plus formidable qu'un bon tiers des autres régions d'Europe.
Alors, il faut arrêter. Arrêter de croire qu'il y a de la raison au CD&V et à la N-VA. Arrêter de dire qu'il faut continuer cette pièce de théâtre grotesque qui est en train de faire de la Belgique un état guignolesque qui nous coûtera cher. Arrêter de négocier avec des gens qui méprisent les besoins, les envies, les droits des Francophones et ceux des Flamands de Bruxelles, parce que la Flandre est devenu un astre qui les aveugle, lumière flamboyante à leurs yeux, Eldorado millénaire, formidable machine à faire mieux que tout le monde.
Et que Charles Michel ne vienne pas nous faire croire qu'il aurait fait mieux. Le problème, ce n'est pas le talent de négociation, ni la méthode, ni les gens, ni la génération, ni le manque de connaissance du néerlandais : nos politiciens francophones n'ont jamais aussi bien (tant bien que mal) parlé la langue de l'autre qu'aujourd'hui. Non, le problème, c'est le flamingantisme, une notion nationaliste, un système d'exclusion, une théorie basée sur la supériorité flamande.
Ce problème, les Francophones ne le régleront pas. C'est aux Flamands de le faire, et eux seuls ont la légitimité pour élire d'autres gens, ceux-là même qui ont montré leur dignité, leur intelligence, leur ouverture. J'ai nommé le SP.a et Groen! aujourd'hui. J'ai nommé l'Open VLD hier. J'ai nommé le PVDA. J'ai même nommé Lijst De Decker, capable probablement de plus de compromis que le CD&V, et de plus de sens démocrate que la N-VA. Continuer à donner des arguments aux indépendantistes dans ce contexte d'urgence, c'est desservir aussi les partis flamands qui ont joué le jeu jusqu'au bout, et montré qu'ils étaient démocrates, et courageux, et qu'une Belgique est encore possible. Et si l'électeur flamand, demain, s'entêtait quand même dans la voie absurde que lui tracent ses médias, alors plié pour plié, prenons-en acte. Et exigeons de nos élus wallobruxiens qu'ils soient meilleurs, plus efficaces, moins particratiques, plus industrieux. Tous, dans tous les partis. Et tentons une nouvelle aventure belge, toujours pluraliste, toujours multilingue, mais sans ce boulet mortel qu'est devenue la Flandre d'aujourd'hui. Celle de Kris Peeters, Wouter Beke, Eric Van Rompuy, Bart De Wever, Jan Peumans, Geert Bourgeois, et trop, beaucoup trop d'autres barbus du flamingantisme radical.
02:27 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (157) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
"Soyons clairs : il faut que les Francophones — puisqu'il faut tout communautariser dans ce putain de pays — posent, comme le CD&V l'a fait en 2007, leurs conditions préalables à toute discussion sur la structure de la Belgique"
Voici selon moi quelles doivent être ces conditions préalables:
1)Arrêt des 5 exactions majeures dans le grand Bxl
-Suppression de la circulaire Peeters
-Nomination des 3 Bourgmestres démocratiquemt élus
-Arrêt du Wooncode et équivalents
-Retour INTEGRAL et immédiat à la situation d'avant Bert Anciaux à Zaventem
-Abandon définitif de tous les projets ayant pour but de limiter la mobilité entre Bxl et le Brabant wallon
(Si quelq'un en voit d'autres il peut naturellement les ajouter)
2)Faire clairement comprendre à la Flandre qu'une réforme de l'état aussi copernicienne que celle exigée par eux ne peut EN AUCUN CAS se concevoir sans correction de l'ineptie des frontières de la région Bxloise telles que définies de force en 1963
AUTREMENT DIT, SANS ELARGISSEMENT ET DESENCLAVEMENT INTELLIGENT DE BXL: NUTS!!
A bon entendeur...
Écrit par : MC MICH | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentairePour ce qui est de l'analyse, Marcel a dit l'essentiel.
Dans le Nieuwsblad, Lisbeth Van Impe résume assez bien: "L'ancien (?) cartel [...] veut apparemment mener une politique de confrontation frontale, où une majorité numérique relative impose ses vues à une minorité". Le point d'interrogation est de moi.
Rien à ajouter non plus à votre proposition de conditions préalables à la reprise des discussions non plus. J'enlèverais juste le "de force" en 1963, qui... déforce un poil l'argument. Même si cela c'est révélé par la suite un mauvais accord, c'était un accord quand même. Personne ne braquait une arme sur la tempe des parlementaires francophones lors du vote.
Et si ça ne convient pas à Beke et consorts, dommage. Si les conditions ne sont pas réunies pour réécrire des règles du jeu que tous peuvent accepter, on garde les seules qu'on a, donc on continue avec le cadre belge actuel, et les transferts, etc. Ce serait un peu notre doctrine Maddens à nous.
Écrit par : Mr. Sylvestre | jeudi, 06 janvier 2011
J'ai dit 'de force' et je maintiens! Car si je ne me trompe, en 63 les protections contre un passage en force d'une communauté contre l'autre n'esistaient pas. Ce n'est qu'en 70 que ces mécanismes sont apparus. C'est donc dès ce moment que les francophones auraient du refuser toute avancée institutionnelle sans correction de cette frontière inique. CE QU'ILS (tous partis à l'époque sauf FDF) N'ONT PAS FAIT, D'OU LA SITUATION ACTUELLE! Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
Écrit par : MC MICH | jeudi, 06 janvier 2011
Référendum, scission de la Belgique, et rattachement Bruxelles-Wallonie + toutes les communes francophones de la périphérie de Bruxelles avec la France. Que les Flamands aillent se faire foutre une bonne fois pour toutes!
Écrit par : Fred | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireTout le monde (ou presque) s'indigne des réticences de la NVA et du CDNV.
Personne ne s'indigne que les partis francophones ont accepté (sauf erreur de ma part) la scission de BHV presque sans condition.
Où reste l'idée d'agrandissement de la région bruxelloise ????
Où reste le re-financement correct de cette même région ????
Où demeure la nomination des bougmestres ?
Honteuse capitulation francophone !
A quel titre cette capitulation ? pour sauver un pays nommé Belgïe-que à tout prix ????
Comme le disait Churchill lors des accords de Munich :" Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre"
Les Francophones n'ont pas encore eu la guerre mais ils sont déshonorés hier !!!!
Écrit par : Pierre@s | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireLa NVA continue sa stratégie de pourrissement volontaire, suivie par son caniche CD&V qui tente encore de se donner des allures de parti responsable alors qu'il est prêt à toutes les ignominies et ne vise que le pouvoir pour le pouvoir.
Yves Leterme, l'endive jésuite, et ses sbires malsains auront été les grands initiateurs de la destruction de ce pays.
L'étape suivante aujourd'hui pour la NVA et le CD&V : travailler les médias flamands afin que les grands méchants francophones soient encore une fois accusés de la responsabilité de cet échec.
Ca fait trois ans et demi qu'on assiste à la même farce.
J'aime bien tes "barbus du flamingatisme radical", Marcel, c'est tout à fait ça : quand des terroristes islamistes commettent un attentat, on ne les confond pas avec les musulmans mais il faut reconnaître qu'on entend peu - je n'ai pas dit aucune - de voix musulmanes pour vigoureusement condamner ce genre de choses, c'est la soi-disant majorité silencieuse.
Alors finis les sondages où 88 % des Flamands sont contre la scission de la Belgique, qu'on aille aux élections : nu moeten Vlamingen kleur bekennen !
Et s'ils veulent continuer à suivre leur dikke Jules César poujadiste, alea jacta est !
Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire"L'étape suivante aujourd'hui pour la NVA et le CD&V : travailler les médias flamands afin que les grands méchants francophones soient encore une fois accusés de la responsabilité de cet échec."
Selon De Morgen, le PS est dans le même sac que la N-VA et le CD&V.
Ça commence.
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 06 janvier 2011
Combien de preuves est qu'il vous faut encore pour vous convaincre que ce pays dans sa forme actuelle n'a plus d'avenir pour une grande partie des Flamands ? Pire.. ils s'en foutent comme de l'an 40..
Écrit par : luc | jeudi, 06 janvier 2011
je voudrais bien que vous vous interrogiez sur qui est le caniche de qui en la matière, ...
n'est-il pas si confortable pour les nationalistes flamingants du CD&V de laisser prendre des risques et mener le combat par la Nv-a (rappelons qu'ils ne sont pas rivaux mais membres du même cartel), ... réfléchissez, ... comme le dit Sel, perdre sa base détruit la nva, recentrer sur sa base fait retomber la NVa mais qui profite dans les deux cas ? ...
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 06 janvier 2011
Je suis en rage. Les négociateurs francophones ont le pantalon et le calebute sur les chevilles, et ces messieurs du CD&V (on se doute que les remarques "secrètes" de la N-VA seront du même tonneau) veulent en plus pouvoir y aller sans capote ?
Mais ALLEZ VOUS FAIRE METTRE ! Par le FMI, l'ONU ou l'UE, et SURTOUT par les chauds négociateurs francophones, pour une fois !
Mortuus Belgius, quod erat demonstrandum absurdum
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireMon petit Marcel, tu viens de piquer une juste colère! Je te comprends, j'ai la même en moi. Tu évolues très vite ces temps derniers. La réalité est là. Nous sommes confrontés à un nationalisme égoïste, discriminant et archaïque. Il faut résister, arrêter de concéder et s'en tenir aux principes démocratiques essentiels et au respect des droits de l'homme. Déjà cette note contient les bases d'une discrimination et d'une négation des francophones de Flandre. Alors oui, il faut se rendre compte que nous ne pouvons plus rien céder sur ces principes. Et si c'est pas possible, on prend son courage et on commence une nouvelle vie entre Wallons et bruxellois. On fera de ce pays un havre de créativité, d'ouverture sur le monde....Un exemple de démocratie pendant que le nord se perdra avec son Fürher essayant un pays linguistiquement pure où la fureur contre l'étranger risque de devenir une pratique quotidienne pour détourner l'attention sur le déclin flamand qui se profile.
la Belgique n'est plus et la raison commande que nous suivions notre chemin en passant par une dernière négociation arbitrée par l'Europe. Sans cela, je ne vois pas comment nous nous dirigions pas vers une escalade verbale précédent une escalade de violence(?).
Oui Marcel, nous rêvions d'autre chose, d'un pays qui donne l'exemple au reste de l'Europe, d'un pays parvenant à concilier l'inconciliable. Il faut en faire notre deuil et préparer l'avenir pour nous et surtout pour ceux qui nous suivrons. 2011 sera l'année du début de la scission...
Écrit par : verlaine | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireAllez man, je meent toch zelf niet wat je hier allemaal schrijft. Je geeft hier gewoon zelf onomwonden toe dat de Franstaligen in Vlaanderen taalrechten "moeten" hebben. Vertel me eerst eens waarom? En vertel me eens van de taalrechten van de Vlamingen in Wallonië? En vertel me eens van de grieven die de Vlamingen hebben in Wallonië? En vertel me eens waarom een inwijkeling uit een ander land zich wel moet integreren op taalvlak, zowel in Vlaanderen en Wallonië? Sociale ongelijkheid zou ik zo zeggen.
Jullie als agressors in Vlaanderen komen hier karikaturen maken van een Vlaamse Führer , maar het zijn jullie die "lebensraum " en "anschluss" willen. De wereld op zijn kop. De Sel zei onlangs dat een scheiding er alleen kan komen met geweld. Dat geweld komt gegarandeerd van jullie Franstaligen. Zoals kleine kinderen die hun zin niet krijgen, na alles al gekregen te hebben, de boel op stelten zetten.
Allez, pas op van uw hart hé !
Écrit par : Leo | jeudi, 06 janvier 2011
@ Leo,
Mais bon sang, on ne veut pas de violence, on veut juste le respect du suffrage universel: il y a des communes autour de Bruxelles où il est bafoué depuis plus de 3 ans. Il y en a marre de votre mauvaise foi.
Écrit par : franti | jeudi, 06 janvier 2011
"Je geeft hier gewoon zelf onomwonden toe dat de Franstaligen in Vlaanderen taalrechten "moeten" hebben."
Ja, waar zij een meerderheid of een sterke minderheid vertegenwoordigen. Vlamingen in Brussel hebben ook taalrechten".
"Vertel me eerst eens waarom? "
- Verdrag van Lissabon, reeds bestaande rechten (stemrecht in BHV, faciliteiten) die samen met de Vlamingen werden bevestigd. Minderhedenverdrag, enz.
- Welke Vlaming verliest iets wanneer een Franstalige een papier in het Frans krijgt of voor een Franstalige partij mag stemmen ?
"En vertel me eens van de taalrechten van de Vlamingen in Wallonië?"
Wanneer er een historische minderheid van 15 à 30% Vlamingen in een regio ontstaat, moeten zij inderdaad taalrechten krijgen.
"En vertel me eens van de grieven die de Vlamingen hebben in Wallonië? En vertel me eens waarom een inwijkeling uit een ander land zich wel moet integreren op taalvlak, zowel in Vlaanderen en Wallonië?"
Omdat hij van een ander land komt. Wil je dezelfde dwang opleggen aan de Walen, dan moet je eerst de onafhankelijkheid van Vlaanderen uitroepen.
"Jullie als agressors in Vlaanderen komen hier karikaturen maken van een Vlaamse Führer , maar het zijn jullie die "lebensraum " en "anschluss" willen."
Absoluut niet. Binnen een federale staat kan geen sprake van Lebensraum of Anschuss zijn. In Zwitserland zijn er gemeenten die zonder probleem van cantons mochten veranderen van zodra de bevolking dat vroeg.
"De Sel zei onlangs dat een scheiding er alleen kan komen met geweld."
Wanneer ik u lees ben ik daar overtuigd van.
"Dat geweld komt gegarandeerd van jullie Franstaligen."
Het kan ook wel zijn, inderdaad, dat er geweld komt van de Franstaligen. Maar wat de Voorpost en de TAK doen is reeds een vorm van geweld.
"Zoals kleine kinderen die hun zin niet krijgen, na alles al gekregen te hebben, de boel op stelten zetten. Allez, pas op van uw hart hé !"
Wat hebben de Franstaligen vandaag dat de Vlamingen niet hebben ? Ah ja : 17% minder inkomst.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
Que c'est bien écrit! Mais surtout: que c'est vrai! Comment continuer avec des nationalistes aveugles, extrémistes-light mais extrémistes! La stratégie francophone était-elle de démontrer que le blocage vient de Flandre? Alors, en effet, c'est maintenant qu'il faut le dire, en exigeant un gouvernement qui gouverne, et basta de cette soi-disant réforme nécessaire (nécessaire à qui à quoi? hormis nécessité de tout bloquer?).
Putain, Di Rupo, Javaux et consorts, sortez de votre léthargie! Et Albert, arrête de rêver, ton pays est en mort clinique!
Écrit par : hortegat | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireMerci Hortegat. En welkom !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
@Jean-Marc L.
Sans capote et avec du sable encore.
Et y'en aura toujours pour en redemander au prochain round. A croire qu'ils aiment ça.
S'il est vrai qu'il ne s'agit sans doute que de stratégie, la capitulation francophone envoie tout de même un bien triste signal à l'électeur.
Écrit par : Gilles | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireVous écrivez "Y'en aura toujours pour en redemander au prochain round. A croire qu'ils aiment ça ?"
En effet, mais pas nécessairement du côté de l'olivier, et ce n'est pas passé inaperçu dans la presse flamande:
"MR-voorzitter Didier Reynders vindt de huidige politieke situatie een 'mooie knoeiboel'. Op de radiozender Bel-RTL herhaalde hij dat zijn partij bereid is om over een staatshervorming te onderhandelen via een andere methode."
Et je vous donne en mille LA méthode que ce "Witte (Blauwe ?) Ridder francophone providentiel" propose: c'est celle imaginée par... Bart De Wever ! Soit partir d'une feuille blanche et construire la réforme de l'état (avec la NVA, Kabouter Beke et sans préalables !) sur base de ce que nous voulons faire ensemble.
Ca a l'air sexy, dit comme ça, mais non merci ! Voir mon long commentaire sous l'article précédent de Marcel pour comprendre pourquoi c'est une très, très mauvaise idée. Si on veut discuter une coopération entre nations indépendantes, qu'on le dise clairement d'abord et que les demandeurs commencent par proposer de négocier les modalités de leur indépendance et après, on verra.
Écrit par : Mr. Sylvestre | jeudi, 06 janvier 2011
M. sylvestre,
La méthode Reynders permettra de mettre en lumière le fait que la NVA ne veut quasi plus rien "faire ensemble".
Les francophones pourront alors en prendre acte et décider que, dans ce cas, le mieux pour eux c'est de faire sans les Flandriens aujourd'hui plutôt que dans quelques années qui serviront à s'arroger Bruxelles.
Écrit par : Bxxl | jeudi, 06 janvier 2011
Je rajouterais d'ailleurs qu'en coulisse, les Flamands doivent se frapper les cuisses et s'esclaffer en voyant jusqu'où sont prêts à aller les politiques francophones pour garder leur pays à la con.
En fait, c'est peut-être pour ça; ils vont aller jusqu'au "non" catégorique et là, ils feront l'inventaire de ce qu'ils ont obtenu. Manifestement, ils n'en ont pas encore eu assez.
Bientôt :
* Mer du Nord interdite aux Belges francophones
* Retour à la Flandre des communes bruxelloises injustement volées à la Flandre en 1921 et 1947
* Olivier Maingain crucifié sur la place communale de Linkebeek en chantant le Vlaamse Leeuw
J'entends déjà les couilles molles de l'Olivier déclarer qu'il s'agit là d'une "base de travail ammendable"...
Écrit par : Gilles | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCroyez moi, c'est surtout de Reynders qu'on rit en coulisses ce matin à la NVA et au CD&V. Comme idiot providentiel, on fait difficilement mieux.
Les autres, qui devaient être fameusement tentés de dire non après, certes, s'être laissés entraîner de façon coupable dans cette étreinte avec Kaa ont sorti la meilleure réponse possible. Au moins, ça force De Wever à abattre ses cartes et ça a appris quelque chose sur le CD&V (même dans la presse flamande) à ceux qui n'avaient pas encore bien compris ce que ce parti était devenu.
On n'avait vraiment, mais alors vraiment, pas besoin que Reynders renvoie immédiatement la patate chaude dans le camp francophone (c'est normalement le job de quelques éditorialistes un rien flamingants) !
Écrit par : Mr. Sylvestre | jeudi, 06 janvier 2011
La bonne gestion flamande !
KBC annonce des provisions pour couvrir des risques en Irlande
Le bancassureur belge KBC va passer des provisions exceptionnelles, comprises entre 315 et 330 millions d’euros, pour couvrir des risques accrus dans le secteur bancaire en Irlande et des irrégularités dans une filiale britannique, a-t-il annoncé ce jeudi.
Écrit par : dissy | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireColère juste et saine !
Valérie de Linkebeek :-)
Écrit par : Valérie Geeurickx | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDe votre côté, il serait temps de vous bouger physiquement et spectaculairement le cul, les habitants de Linkebeek et des autres communes à facilités. Si vous voulez échapper à cette région de fous, il est temps de faire dans le concret, l'arbitraire, le partisan et le désordonné. Machin de Gooik, Truc de Lennik et les autres bourgmestres flamingants de HV n'ont pas fait autre chose.
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 06 janvier 2011
Merci Valérie en welkom !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
(Mes excuses si je peux paraître un peu vif aujourd'hui, n'y voyez rien de personnel surtout... c'est juste une soupape qui a sauté ce matin)
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 06 janvier 2011
Il serait temps de comprendre que le nazionalisme flamand veut DOMINER les populations qui habitent les territoires qu'il revendique au nom d'une falsification de l'histoire et d'un déni de démocratie.
En België, parler le « vrai » flamand sera le privilège d'une « race supérieure » !
Un bilinguisme, basique, ne servant qu'à transmettre les ordres à des populations dont la principale fonction sera de compenser le déficit démographique et d'assurer le retraite des vrais flamands.
Écrit par : Pierre lison | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDepuis qu on copie les flamands en ajoutant des mots au dictionnaire pour decrire tel ou telle personne (Mme Non, ...) ou tel ou tel concept (junkies wallons...), je ne m etais plus attendri sur une de ces expressions nouvelles du francais, d ethymologie flamande...
Nazionalisme... Touché! -)
Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 09 janvier 2011
Bravo Marcel !
Je suis à 100% d'accord avec votre analyse et votre colère !
A quand un grand mouvement des francophones les plus concernés par ces marchandages ignobles : les Bruxellois, les habitants des communes à "facilités" (tu parles !), et surtout les francophones des communes de la périphéries sans facilités !
Merde, c'est quand même nous qui serons les dindons de cette très mauvaise farce si ça continue comme ça !
Écrit par : fil-à-soie | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDans l'inconscient collectif flamand, deux sentiments dominent et expliquent peut-être fondamentalement ce qui se passe à l'heure actuelle: vexation et crainte. Vexation de ne pas voir sa langue et sa culture suffisamment reconnue par les francophones et son corollaire, la crainte d'une (re-) francisation. Hier encore, dans de "Allerslimste mens", BDW a eu tous les rieurs de son côtés lorsque l'animateur du jeu s'enquiérait de ses connaissances linguistiques et qu'il répondit: "Pour l'instant, je dois surtout parler français".
Écrit par : John | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireHé bien qu'ils le parlent. S'ils craignaient tout ça, ils n'ont aussi RIEN fait pour nous aider à dissiper cette crainte, que du contraire.
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 06 janvier 2011
Qui vous dit qu'il na pas eu les questions avant l'emission ?
Écrit par : Pol | jeudi, 06 janvier 2011
Mais John, dans le reportage de France 2 sur l'école néerlandophone de Bruxelles, la plupart des élèves sont… francophones. Si ça, ce n'est pas la reconnaissance de l'importance du néerlandais !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
Il est vrai qu'il y a un certain changement qui est en train de s'opérer - enfin!-(écoles flamandes,immersion,etc.) mais ... mais ... on est encore très loin du compte!
Chaque année, l'enseignement de la Communauté Française continue de délivrer de jeunes francophones qui ne connaissent pas un traitre mot de néerlandais ou qui le baragouinent vaguement... donc progrès, certes, mais lent (trop lent?, trop tard?).
Écrit par : John | jeudi, 06 janvier 2011
nous connaissions les notes assourdissantes des vuvuzelas, là nous venons de prendre la mesure des notes rikikis de la vandela, ... d'un extrême à l'autre ...
Écrit par : jean-paul allonsius | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireComment expliquer le masochisme des négociateurs francophones ?
L'argment apparemment rationnel de Melchior Wathelet (quand on voit la difficulté à négocier la réforme de l'Etat, combien plus difficile serait la négociation de la scission) n'est-il pas en fait totalement fallacieux ?
(P.S. Et regardez qui a succédé à la Belgique à la présidence tournante de l'Europe : l'avenir du continent est plutôt sombre. En paraphrasant Marx :"un spectre menace la vieille Europe, le spectre du nationalisme". Courage, Marcel, et bravo !)
Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireÇa grogne même à l'intérieur du CD&V : http://www.demorgen.be/dm/nl/3625/De-Formatie/article/detail/1204189/2011/01/06/Dochter-Stefaan-De-Clerck-ontgoocheld-in-eigen-partij.dhtml
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJVDL a fait un excellent travail :"de gauche pour la gauche" sur demande de EDR, remember
un piège à cons qui ne fonctionne pas biensûr
le pari de EDR, JVDL fera le nécessaire pour contempler la flandre avec un petit peu et encarcelé, a échoué
les négociateurs continueront donc à travailler sur la perception des bruxellois francophones et wallons jusqu'au moment qu'ils commenceront à comprendre les enjeux véritables et qu'ils vont se réaliser vraiment que la majorité de ce pays sont des flamands et qu'il est impossible de les contourner
perception, nécessaire à s'adapter, puisque : le discours du PS avant le 13 juin : nous allons redistribuer 7 mia euro en plus; discours en flandre : il faut trouver 22 mia d'économies, nous avons le temps, on peut se le permettre:bientôt ou un peu plutard, cela ne joue pas un rôle, le FMI et/ou les marchés s'en occuperont;
fini le national socialisme "plus et toujours plus d'argent pour nous à redistribuer pour notre eigen volk eerst, et pour les demandeurs d'asiles pour lesquelles nous avons mis toutes les portes ouvertes (on se croirait à l’église ;-) ) - à lire correctement: dont (je suppose) 90% sont des rechercheurs d'eldorado économique ou sociale –
et oui, en effet le PS c'est "du national socialisme" : nous redistribuons, des autres paient !(appauvrir la flandre pendant des décennies aucun problème, appauvrir toutes les régions de la même façcon: à non, cela n'est pas possible) ; utilisations des même critères différemment au sud qu'au nord
les soi-disants demandeurs de rien, au fond il faudrait dire ces enfants-roi qui pensaient de se permettre comme minorité - gràce à des verrouages - de classer verticalement tout ce qui ne les arrangent pas et allant à l'encontre de la majorité du pays, et qui non fait rien d'autre que pendant des années (plus d'une décennie) de reproduire des fata morgana et des fata morgana envers leurs élécteurs, et en plus aidé par certains en tenant un discours, comme sur ce blog par ailleurs au paravant, vous les flamands vous n'ètes pas des démocrates mais des nazi woehaha
en démocratie la majorité se fait respecter !
(en langage politque: c'est mme onkelinx qui dès 2002 a commercé à émettre des vétos contre une politique vraiment fédéraliste des ministres FVDB et MV, ....) (vraiment national socialiste celle-là, à l’encontre des intérêts du fédéral, une erreur monumentale ! que votre gauche à penser à pouvoir continuer ad eternam)
maintenant il faut des mois et encore des mois pour que l'opinion publique de ces roi-enfants se rende compte finalement de ces fata morgana irresponsables
et oui depuis 2007 il n'a y plus de gouvernement fédéral avec une representation d'une majorité des flamands ! il faut le faire ! et il - parmis les francophones bruxellois et les wallons - y en a toujours qui espèrent que cela puisse perdûrer
àlala lalalaaa : completement dingue ces gens là
@MC MICH
il n'y aura jamais un élargissement de brussel/bruxelles/brussels
il n'y a pas de majorité flamande à ce sujet même pas une minorité d'un quart !
si vous continuez à jouer à la dinde, que vos politiciens on continuellement farcie fautivement, et oui il faudra jeter par la fenêtre votre télé, votre PC, votre compte en banque etc ... et demandez vite votre carte d'identité française !
ouvrez déjà votre fenêtre en attendant de devenir objectif et afin d'éviter de casser votre fenêtre en plus ;-)
vous avez un représentant au parlement de la communauté flamande de belgique
où est-il ? il a la libre parole il peut s'exprimer, non ? il peut convaincre la majorité des parlementaires flamands puisqu'il a de très bons arguments n'est-ce pas ?
non, il n'a pas d'arguments !! on ne l'entend jamais !! c'est très clair !
arriverait-il à convaincre qq sans de vrais arguments?
de vlaamse rand, cela a toujours été flamande pendant des siècles (et le restera dans le future) et tout ceux qui disent autre choses ne sont pas capable de l'argumenter ! (pas besoins de vos contre-vérités de 1963 etc)
dans le vlaamse rand nous n'avons pas besoin de ce genre de personnes qui disent et se disent d'être que les seuls vrais démocrates MdR comme ce mr, avec un petit v et un petit d, qui prend son nombril à lui, et à lui tout seul, comme étant la démocratie, et qui en plus est l’exemple parfait de ce que veut dire le bilinguisme : nous parlons le français et vous les deux mouarf
http://www.lesnouvelles.be/viepratique/adressesutiles.html
et expliquez-moi svp pourquoi un flamand habitant la wallonie (Waterloo, La Hulpe, Wavre, Durbuy, Visé, ... ) devrait aller au tribunal en wallonie en français, pendant qu'un habitant de Zemst, ... ne devrait pas le faire en néerlandais ?
il est temps de mettre fin à ce genre de privilèges discriminatoires, historiques et malsaines qui n'ont aucune légitimité le jour d'aujourd'hui !
si vous avez des désirs à exprimer à ce sujet là, soyez objectif et demandez les alors pour tout le pays !!!!
et demandez à Waterloo, La Hulpe, Braine l’Alleud de rejoinder brussel/bruxelles/Brussels . Sont-elles d’accord ?
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe pense que la meilleure solution c'est que les élus flamands votent l'abolition du droit de vote pour les francophones au fédéral. Ainsi il y aura plus de problèmes.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 06 janvier 2011
@bema
Et la surreprésentation flamande au Parlement et au Gouvernement bruxellois, ainsi que dans les communes, elle est légitime, elle, je suppose ?
Écrit par : Gilles | jeudi, 06 janvier 2011
@ gilles
je pense que les flamands applaudiraient des deux mains s'ils pourraient échanger cette surrépresentation à Bruxelles pour un système proportionnel au fédéral....
Écrit par : des | jeudi, 06 janvier 2011
Vous répondez encore à ce troll ?
Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 06 janvier 2011
A des, au niveau politique, ce que vous dites me parait impossible. Supprimer la surreprésentation flamande à Bruxelles c'est un peu l'équivalent de l'élargissement de Bruxelles : "onbespreekbaar".
Niveau scrutin, je pense surtout qu'on vise plus en Flandre, un système majoritaire où le parti qui a le plus de voix forme seul le gouvernement. L'avis des francophones n'a franchement plus aucune importance aujourd'hui. Maintenant je le dis aussi, les politiciens francophones l'ont cherché, ils ont joué une stratégie archi-nulle ces dernières années.
En Flandre, on a fait de De Wever un demi-dieu donc si les autres sont pas d'accord bah ils le seront un jour ou l'autre même s'il faut des années pour l'obtenir. La Flandre s'en sortira toujours, elle a les reins plus solides.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 06 janvier 2011
"jusquà ce qu'ils vont se réaliser vraiment que la majorité de ce pays sont des flamands et qu'il est impossible de les contourner..."
Voyez-vous Bema, vous fournissez, avec cette phrase en particulier, la parfaite illustration de la contamination nationaliste des esprits,
car, au fond, dans un pays normal même fédéral, les seules majorités recevables sont les majorités basées sur des idées, des visions du monde (Weltanschauungen), gauche/droite, libéraux/conservateurs...
mais dans votre esprit à vous, les majorités sont ethniques et vous détournez un principe de base de la démocratie (le fait majoritaire décidé par le vote des citoyens de toutes origines) au service de votre aveuglement nationaliste et "ethniciste" (la majorité flamande décide et la minorité francophone se soumet).
Dans votre esprit, il ne peut pas y avoir de coin de terre flamande socialiste, pauvre, ou corrompu (vous avez la responsabilité de l'amalgame).
Au fond, vous êtes un authentique raciste.
Écrit par : franti | jeudi, 06 janvier 2011
"Expliquez-moi svp pourquoi un flamand habitant la wallonie (Waterloo, La Hulpe, Wavre, Durbuy, Visé, ... ) devrait aller au tribunal en wallonie en français, pendant qu'un habitant de Zemst, ... ne devrait pas le faire en néerlandais ?"
Expliquez-moi pourquoi on n'accepterait pas de chaque côté de garantir la présence d'un traducteur-interprète dans chaque cas de figure de ce genre ?
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 06 janvier 2011
L'élargissement de Bruxelles correspond à un principe universellement reconnu : les droit des peuples à disposer d'eux même. Ce droit fondamental est celui qui permet à des peuples de prendre leur liberté et de ne plus vivre comme des esclaves d'autres peuples.
Vous n'espérez quand même pas que les francophones vont éternellement se faire insulter, voler et réduire en esclavage par les flamoutches encore longtemps?
Bizarrement, c'est ce même droit qui est invoqué par les nationalistes flamands pour revendiquer l'indépendance de la flandre. Mais curieusement, d'après votre peuple de fachiste, vos esclaves francophones ne pourraient pas avoir ce même droit?
C'est très con d'avoir choisi une ville d'un million d'habitants francophones que vous traitez comme des merdes et dont vous pillez allègrement la richesse pour y installer vos ministères. Le jour de la révolte, je ne donne pas cher de la peau de vos politiques... Et vous allez voir comment Bruxelles va s'élargir. Je vois assez mal vos gros politiciens bouffis et vos gros bourgeois monter sur les barricades.
Les flamands sont un peuple de boutiquiers et de petits indépendants. 30% de ses revenus viennent directement de la Wallonie. J'aimerais bien voir la tronche de vos finances quand elles seront amputées de 30%. On rigolera beaucoup ici. Vous vous imaginez comme un peuple vivant en autarcie mais vous oubliez que vous crachez sur vos principaux clients. Vivre en autarcie = vivre tout seuls. Prenez votre foutue indépendance et la flandre deviendra la Corée du Nord de l'Europe. Une dictature fachiste coupée du monde, qui essaye de vivre en autarcie et dont le peuple crève de faim. Vous vous dites intelligents mais vous êtes tellement con que vous ne vous en rendez même pas compte. Si j'étais flamand, je n'aurais qu'une seule trouille, c'est de voir le pays éclater et perdre tous ces revenus et tous ce clients. Car ne vous faites aucunes illusions, on est déjà en train de se tourner vers d'autres partenaires économiques comme la France. Il suffit de voir le nombre de grosses sociétés qui deviennent petit à petit françaises pour comprendre que l'influence économique flamande en Belgique est en train de se réduire à un peau de chagrin et ce sera encore pire quand vous serez tout seuls.
Écrit par : Rodenbach | jeudi, 06 janvier 2011
Intéressant de comparer le temps consacré à la crise politique belge sur VTM et à RTL: du simple ou double quasiment.
Écrit par : John | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Gilles et tous les membre du FDF de ce forum
"La surreprésentation flamande au Parlement et au Gouvernement bruxellois (...) elle est légitime (...)?
Ben oui, ce sont des lois (lex, legis d'où légitime) votées par les Flamands et les francophones. Toutes ces lois sont le fruit de compromis nécessaires à la survie de la Belgique (majorité numérique flamande au niveau du pays et majorité numérique francophone au niveau de la région bruxelloise) compromis basés sur des compensations financières, territoriales ou politiques.
Écrit par : John | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireje te signale que ce sont aussi des lois qui font des communes à facclité ce qu'elle devraient etre + l'usage des langues etc... mais bon vu de flandre le terme loi ou meme grondwet est à géo(metrie)graphie variable ;)
Écrit par : slibard | jeudi, 06 janvier 2011
Amusant comme les lois, quand elles protègent une minorité francophone sont, je cite, "des privilèges discriminatoires, historiques et malsaines qui n'ont aucune légitimité le jour d'aujourd'hui", tandis que quand elles protègent une minorité néerlandophone, ce sont, je cite encore (mais pas la même personne, bien que l'avis semble comparable) "le fruit de compromis nécessaires à la survie de la Belgique".
Vous vous rendez compte que vous êtes ridicules, tout de même ?
Écrit par : Gilles | jeudi, 06 janvier 2011
Marcel,
Pensez-vous un instant que les habitants de Rhode, Linkebeek et cie ont la moindre envie d'être rattachés à ce qu'est devenue Bruxelles ? S'ils se sont installés en périphérie, c'est justement pour fuir la montée de l'insécurité, la précarité, la disparition de l'emploi et la compromission des élus socialistes vis à vis des immigrés, en particulier des islamistes et antisémites (comme nous le montre régulièrement l'Imam Moureaux).
Écrit par : Sint Gillis | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Sint Gillis
Pourtant les conseils communaux respectifs s'expriment dans ce sens
Écrit par : Thomark | jeudi, 06 janvier 2011
et voici un lien en rapport http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/325348/bhv-crainhem-adoptera-aussi-une-motion-en-faveur-de-l-elargissement-de-bxl.html
Écrit par : Thomark | jeudi, 06 janvier 2011
@Thomark:
Bien sur qu'ils s'expriment dans ce sens, puisque cela ne les engage à rien. C'est de la comm', histoire de montrer les dents face aux velléités flamandes. Mais s'ils fallait passer par la voie du référendum et plus par le vote de 10 conseillers communaux, les francophones de la péiphérie y réfléchiraient à deux fois. Tout ceux que je connais choisiraient la Flandre (Bruxelles en stand-alone n'étant pas viable, resterait le rattachement à la Walban.. euh Wallonie, sauf à supposer un Grand Duché du Brabant indépendant).
Écrit par : Sint Gillis | jeudi, 06 janvier 2011
Dans ce cas, qu'on leur demande, et on sera fixés pour 20 ans.
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 06 janvier 2011
si les habitants de ces communes pensaient comme ça, ils voteraient pour des flamands au conseil communal et pas des francophones.
Écrit par : Thomark | jeudi, 06 janvier 2011
@Sint Gillis : leurs élus démocratiquement élus ont voté le rattachement à Bruxelles. Et oui, ils sont partants.
Notez que je suis plutôt partisan d'une région Brabant (vraiment) bilingue. Mais ça, c'est onbespreekbaar. Alors, ils se défendent comme ils peuvent…
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
@ marcel
tiens, et moi je pensais qu'on allait faire un référendum rue par rue au long de la frontière linguistique pour savoir qui veut vivre ou... se contenter de 10 representants du peuple pour en décider, me parrait un peu "maigre"...
Écrit par : des | jeudi, 06 janvier 2011
Et je dirais même plus, si des bruxellois s'installent en périphérie, c'est qu'ils sont attachés à Bruxelles d'une manière ou d'une autre, qu'ils y travaillent par exemple... et pas qu'ils "fuient" comme vous dites! Sinon pourquoi n'iraient ils pas habiter plus loin? Vous avez un drôle de raisonnement...
Écrit par : Thomark | jeudi, 06 janvier 2011
Pensez-vous réellement que les bruxellois (peu importe leur origine) veulent être rattachés à une région wallonne ou une communauté francophone?
S'ils sont restés à bruxelles, c'est qu'ils aiment leur ville et qu'ils n'estiment pas nécéssaire de s'exiler dans des banlieues dorées par peur de "l'insécurité", de la "précarité".
Quand à la "disparition de l'emploi", estimant que 90% de ces "exilés" travaillent probablement à bruxelles, je vous invite à revoir votre position...
Je n'ai pas lu tous les commentaires, mais étant bruxellois d'origine et y habitant actuellement, je reste perplexe quand j'assiste au guéguerres néerlandophones/francophones, qui s'attribuent tour à tour bruxelles comme leur appartenant...
Alors non, je ne veux pas me rattacher à la Wallonie, à la France ou à la Flandre. Je parle français, flamand et bruxellois. Je ne me considère d'aucun côté.
J'aimerais simplement qu'on nous foute la paix. Séparez-vous si ça vous chante, mais Bruxelles ne vous appartient pas, ne vous l'appropriez donc pas s'il vous plaît.
Écrit par : Corentin | jeudi, 06 janvier 2011
@Sint-Gillis
Mais oui, bien sûr. Bruxelles est un coupe-gorge invivable. D'ailleurs, les prix de l'immobilier ne font qu'y descendre pour cette raison...
Précision pour les cons : c'était ironique.
Écrit par : Gilles | jeudi, 06 janvier 2011
@Des : se contenter de 150 députés pour 10 mio d'habitants, c'est peu aussi… mais ça s'appelle, si je ne me trompe, "la démocratie" :-))
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
@Corentin : je suis pour une Bruxelles région à part entière qui, après une scission éventuelle, pourrait librement choisir de s'associer en tant qu'état fédéral autonome, à la Flandre ou à la Wallonie, ou à personne.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
Je n'ai jamais prétendu qu'ils n'aimaient pas Bruxelles mais qu'ils ne souhaitaient plus y habiter. Excepté quelques communes privilégiées, Bruxelles est devenue un cloaque sous l'effet de l'invasion des vagues migratoires. Résultats ? Le centre de Molenbeek est une zone de non droit où même la police n'entre plus, le quartier du midi est une ruine où se sont installés les marchands de sommeil subventionnés par l'Etat, le marché d'Anderlecht est un véritable souk, il vaut mieux ne pas trainer le soir à St Gilles, Forest ou Jette. Le centre-ville ? Plus de restaurant qui ne soit géré par des arabes aux méthodes commerciales agressives, y compris "Chez Léon" ! Même le quartier européen n'est pas en reste, et je ne parle pas du ghetto "Matongé" à deux pas du Palais ! Niveau emploi jeunes (vous connaissez leur taux de chômage à Bxl ?), tout ce que le gouvernement bruxellois est capable de faire c'est des postes précaires d'"animateurs de quartier" chargés d'entretenir les futurs clients du P$.
C'est tout cela que les bruxellois fuient. Et comme une maison à Uccle c'est pas donné, ils vont voir dans la périphérie. Car les frontières administratives de la région bruxelloise sont un barrage à problèmes qui se déverseraient en Flandre si on en venait au rattachement. La "tâche d'huile" s'étendant mécaniquement... Les francophones du Brabant flamand n'en veulent pas !
Écrit par : Sint Gillis | vendredi, 07 janvier 2011
@Sint Gillis : il y a à Anvers aussi des zones de non-droit. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la police d'Anvers.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 janvier 2011
@Marcel Sel:
Parce qu'Anvers c'est la périphérie bruxelloise ?! Sinon je suis d'accord avec vous, une région brabançonne bilingue règlerait le problème. Mais un vrai bilinguisme, pas comme à Bruxelles. Les francophones (resp. flamands) sont-ils encore dans l'état intellectuel d'apprendre le néerlandais (resp. français) ? "Tous bilingues en 2000" avait promis Laurette Onckedaele en 1995 (soit 4 ans avant le vote du parlement flamand).
Écrit par : Sint Gillis | vendredi, 07 janvier 2011
Sint Gillis : sur France 2, pour la cinquième édition de "La Belgique Deux Fois", vous verrez que des commerçants bruxellois ne parlent pas volontiers le néerlandais avec leurs clients flamands. Il y a des cons partout. Mais je me dis que si les flamingants n'avaient pas des vues sur Bruxelles, et si on pouvait plus facilement présenter les Flamands comme des citoyens et visiteurs sympathiques (ce qu'ils ne sont pas toujours, j'ai déjà vu des Flam(ing)ands refuser de répondre à des boutiquiers qui essayaient de les aider dans leur langue, du genre: "je préférer parle français que vous parlez moi flamand aussi mal".
Il faut relancer la courtoisie linguistique, mais tant que la Flandre sera perçue comme wallophobe, de par les déclarations des Bart De Wever, ou comme ayant des prétentions sur Bruxelles, de par l'attitude du CD&V et de bien d'autres, les commerçants bruxellois ne seront pas tentés de faire mieux.
Comme on dit : donnons-leur des raisons de vouloir parler néerlandais, plutôt que des raisons de haïr la langue dans laquelle des politiciens les traitent régulièrement d'assistés, de paresseux, de junkies et autres joyeusetés.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 janvier 2011
@ Marcel & Sint Gilles
Donnons- leur des raisons...???
S'ils veulent vendre leurs marchandises qu'ils parlent Flamand, sinon qu'ils aillent se faire f..... avec leur camelote.
Ce ne serait pas la première fois que je quitte une boutique quand la caissière ne veut rien comprendre.
BDW ne va pas au magasin avec moi.
Je ne fais pas cela en Wallonie, il n'y a pas de raison mais à Bruxelles j'en ai marre des madames et messieurs chi-chi.
Écrit par : traveller | vendredi, 07 janvier 2011
@traveller : il y a une différence nette entre les commerçants qui ne savent pas parler flamand et ceux qui ne veulent pas.
Tout comme il y a des administrations où on sait parler français, mais où on ne *peut* pas.
Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 07 janvier 2011
D'accord avec traveller.
Que viennent faire les propos de BDW sur la Wallonie dans une discussion sur les commerçants bruxellois ? Surtout que les bruxellois sont plutôt enclins à partager l'analyse du Spiegel.... puisqu'ils ne veulent pas d'une Wallobrux.
Marcel, vous parlez de la soit-disante wallophobie flamande mais vous entretenez vous-même la BARTOPHOBIE.
Écrit par : Sint Gillis | vendredi, 07 janvier 2011
@ Jean-Marc L.
Je m'excuse mais je sais très bien distinguer la différence entre vouloir et pouvoir et dans la majorité des cas c'est le vouloir qui est en jeu et elles attendent si je vais baisser mon pantalon et demander des excuses.
Alors elles peuvent remballer.leur camelote
Écrit par : traveller | vendredi, 07 janvier 2011
@ Sint-Gillis : avouez que ce monsieur, avec ses camions pleins de billets de Monopoly à Strépy-Thieu et ses slogans-attaques ad hominem genre « Laten we ons niet verst(r)ikken » tend le bâton pour se faire battre.
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 07 janvier 2011
@Franck Pastor :
Et il a bien raison ! Il est la seule opposition à la pieuvre socialiste, les électeurs wallons étant définitivement décérébrés.
Écrit par : Sint Gillis | vendredi, 07 janvier 2011
@Sint-Gillis : les Francophones de Bruxelles prennent les critiques envers les Wallons pour eux-mêmes, je vous signale. Non pas qu'ils se considèrent wallons, mais bien qu'il savent pertinemment que BDW, quand il parle des "Wallons", englobe les Bruxellois francophones.
Ensuite, BDW stigmatise systématiquement une population, dont 85% travaillent. Moi, je critique BDW. Serait-ce devenu interdit de critiquer un homme politique en particulier en Flandre ? Je le pense. La réaction de la VRT à mes critiques sur Jan Peumans et Bart De Wever me paraît quand même indiquer cela.
La Bartophobie est une liberté individuelle, journalistique, philosophique. Ce n'est que l'expression de mon antinationalisme. La Wallophobie ou la Francophobie, comme la Flamandophobie, sont des racismes. Quand c'est dans la sphère privée (flamingants rabiques, commerçants bruxellois flamandophobes), c'est surtout con, mais c'est un problème privé (comme dit Traveller, chacun est libre de ne pas acheter là où on ne parle pas sa langue — chose que je ne fais pas, au bénéfice du doute du commerçant). En revanche, quand un homme politique le dit, et que les journaux de sa communauté ne réagissent pas, on est dans une dynamique dangereuse.
Alors, je connais des Bruxellois qui me disent "moi, je ne parlerai plus jamais un mot de flamand". Non pas parce qu'ils détestent le flamand, mais parce qu'ils identifient les Flamands à leurs hommes politiques qui, comme Grouwels, De Wever, et tant d'autres, ne cessent de tirer sur Bruxelles et les Wallons. J'essaye moi de les convaincre que ce ne sont pas les Flamands qui sont le problème, mais comme je le dis depuis longtemps, un environnement politico-médiatique dans lequel les Wallons et les bruxellois réagiraient très probablement comme les Flamands.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 janvier 2011
Vu ce jour à Paris sur France2, un reportage montrant un parti extrémiste flamand dont j'ai oublié le nom tellement ils sont c..s et flippants avec leur rengaine "tout est de la faute des francophones...".
Aux yeux du monde, c'est aussi lamentable que les grèves françaises !
Bonne année de Paris !
Écrit par : BernardN | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireLes facilité sont aussi été votée par les flamand, et plusieus fois même, cela ne les empèches pas de les remettrer continuellement en cause.
Donc, dans la mesure ou la sur-représentatuion des flamands de bruxelles est une des compensation obtenue en échange, cette sur-représentation DOIT aussi être remise en cause.
Ne pas l'admettre, est tout simplement malhonète. ET ce retranché derrière le fait qu'il y a des loi en ignorant celles sur les facilité, ou en en reduisant la porté via des circulaires montre a quel point accepter de négocier avec des faux cul est illusoire.
La belgique a vécu, quand donc les politiaque francophones s'en rendront il compte?
Écrit par : xavier | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireNon, c'est le principe de : "ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable"
Écrit par : Guillaume | jeudi, 06 janvier 2011
votre vision unilatérale de la belgique a vécu
les facilités sont des facilités et rien de plus !
" la sur-représentatuion des flamands de bruxelles est une des compensation obtenue en échange"
ce n'est pas le cas tout simplement !
affirmer ceci, c'est vraiment malhonnête
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
@MC MICH "(Si quelq'un en voit d'autres il peut naturellement les ajouter):"
Il faut aussi mettre fin a la sur-représentation des flamands a Bruxelles
Cette sur-représentativité n'a pas plus de raison d'être qu'un arrondissement BHV non scindé
Écrit par : xavier | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireSauf votre respect Xavier, la surreprésentation fl. à Bxl n'est pas une exaction. c'est le résultat d'accords que chaque francophone appréciera.
En revanche, si cette surreprésentation devient dérangeante, c'est parce que les francophones la laisse devenir dérengeante, je pense particulièrement à la mobilité (poste le plus important à Bxl qui est laissé pour la troisième fois à des ministres flamands dont l'actuelle roulant plus encore que les précédents pour la Flandre donc contre les Bruxellois)
Mais ça, désolé, c'est avant tout de la faute à la 'labbekakerae' de l'olivier Bxlois!
Écrit par : MC MICH | jeudi, 06 janvier 2011
Il faut aussi mettre fin à la sur-représentation des francophones au fédéral, au gouvernement fédéral, dans un tas de parastataux comme p.e. de orde van de architecten etc ... aux verrouages au fédéral par la même occasion
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireVous êtes vraiment un comique, bema.
Tous les ministres régaliens (défense, intérieur, aff. étrangères + 1er ministre) sont détenus par des flamands sans discontinuer depuis 30 ans. Le commandement de l'armée est flamand.
Et vous, vous trouvez qu'il y a trop de francophones ?
La proportion, c'est tout de même 55/45 pas 80/20 !!
Écrit par : franti | jeudi, 06 janvier 2011
Il y a deux choses différentes à considérer. La sur-représentation parlementaire (parlement bruxelois) d'une minorité est tout à fait légitime, parce que c'est le seul moyen de lui permettre de défendre ses droits. En revanche, l'obligation d'avoir une moitié de ministres flamands, et de deux formations de gouvernement parallèles (une formation vl et une fr) est inacceptable. Ça nous a mis Brigitte Grouwels, un tantinet flamingante (mais aussi Vanraes, un vrai Bruxellois que j'apprécie). La formation devrait être commune, et il ne devrait logiquement pas y avoir plus qu'un ou deux ministres flamands. Mais bien entendu pour toute matière qui peut toucher à la langue, l'enseignement, la culture, etc., ils doivent avoir un droit de véto.
@Des De même, je ne suis pas opposé à des gouvernements 58/42, mais alors, il faut un droit de véto à la signature de textes qui pourraient porter atteinte aux droits de la minorité francophone.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
non Franti
le comique c'est bien vous !! pas difficile de le faire sur bases de mensonges aussi gros que vos propos
exemples : Flahaut à la défense , Coeme, ... ; L Michel, CF Nothomb : Aff Etr.
secr detat aff etr , europ., : Ries, Donfut , Chastel , Simonet, Lizin
à l'interieur : Duquesne, j. Michel
et la proportion est de 60.5 / 39.5 !!!
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
La proportion des Néerlandophones et Francophones est probablement de 58/42 voire 57,5/41,5 Notez toutefois qu'il faudrai retirer des Francophones les Germanophones pour lesquels personne n'a pensé à prévoir un siège de député d'office…
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
@ bema
Merci d'illustré si bien le fait qu'il est impossible de vouloir négocier avec des faux-cul.
Quand a ma vision de la belgique. je suis tout a fait conscient qu"elle a vécu, c'est d'ailleurs la raison pour laquel je réclame le droit de ne plus être considérer comme concitoyen avec des nationaliste au petit esprit.
Je ne pronne pas la scition de la belgique en tant que tel, je prone la séparation d'avec la frange de la population qui veux la dépecer
Écrit par : xavier | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Bema. La proportion d'élus au parlement se fait en fonction de la population des provinces. Il n'y a donc pas d'élus surreprésentés d'une communauté. Sauf, bien sûr, la population francophone de Flandre, que vous assimilez comme Flamands, mais qui vote pour des élus francophones grâce à BHV (et oui, Bruxelles n'appartient à aucune province, il faut bien trouver un système). Cqfd!
La représentation garantie à Bruxelles par contre est une aberration démocratique (car une voix n'a plus la même valeur selon que vous votez "flamand" ou "francophone"), avalée par les francophones quand la montée du Vlblok faisait peur: ils auraient pu bloquer les institutions en cas de majorité côté flamand... Tiens, j'en connais d'autres qui bloquent les institutions... pas très démocratiques, cela, mmh??
Écrit par : hortegat | jeudi, 06 janvier 2011
@hortegat
"Sauf, bien sûr, la population francophone de Flandre, que vous assimilez comme Flamands, mais qui vote pour des élus francophones grâce à BHV "
vous prenez aussi et toujours les sens unique dans la mauvaise direction
1. bruxelles ce n'est pas BHV
2. connaissez-vous le gouverneur de bruxelles ? (BHV n'a pas de gouverneur ;-) )
3. la population néerlandophone de la wallonie, que vous assimilez comme Wallons et qui n'ont pas les privilèges discriminatoires de certains francophones en BHV
vos sens unique c'est rigolo :-))))))
"Tiens, j'en connais d'autres qui bloquent les institutions... pas très démocratiques, cela, mmh??"
il n'y a qu'une communauté qui le fasse !
ceux qui disent d'eux mêmes que ce sont des vrais démocrates et les seules démocrates mouarf !!
"avalée par les francophones quand la montée du Vlblok faisait peur: ils auraient pu bloquer les institutions en cas de majorité côté flamand..."
les changements des lois concernées en 2001 cela vous dit qq chose ?
plutôt le contraire hein de blocquer des institutions !!
et oui la aussi le sens unique !!
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
@Bema : seules les minorités qui s'organisent et se signalent sont considérées comme telles par le Conseil de l'Europe. Donc, les Flamands de Wallonie, tant qu'ils ne demandent rien, sont des Wallons comme les autres. Et à mon avis, s'ils ne s'organisent pas, c'est qu'ils ne sont pas très nombreux. 150.000 francophones dans BHV, en revanche, c'est tout autre chose. Et c'est une minorité dite "historique". Vous ne le reconnaissez pas, vous n'êtes donc pas en phase avec les lois internationales auxquelles notre pays adhère, dont, pour commencer, le Traité de Lisbonne.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 janvier 2011
Faut rester très ferme sur Bruxelles et sa périphérie. Ce n'est plus de la symbolique. C'est plus que la défense de droits démocratiques essentiels. C'est désormais de la géopolitique...
Puissent-ils comprendre cela.
Écrit par : Thierry Jadoul | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireP.S. (c'est le cas de le dire) Les voeux de Daerden et de Fadila Laanan font un tabac en France, les français prennent désormais les belges francophones pour des ploucs. Alors les rattachistes vous avez du boulot pour nous recrédibiliser aux yeux des français.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireNotre image à l'étranger (New York)
Voici comment "The New Yorker" magazine voit la Belgique.
C'est beaucoup plus international que Libé ou Le Monde.
http://www.newyorker.com/reporting/2011/01/10/110110fa_fact_buruma
Écrit par : traveller | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentairedo you have the full text?
Écrit par : des | jeudi, 06 janvier 2011
@ des,
No, I am not registered on "The New Yorker"
Écrit par : traveller | jeudi, 06 janvier 2011
@ Marcel Sel
Et en avant pour de nouveaux blocages et chantages par les droits de veto. Est-ce que les francophones n'apprennent jamais rien du passé?
Les lois doivent se faire au parlement après discussion et dans l'intérêt de chacun. Si cela n'est pas possible, séparons nous. Fini les enmerdements, séparons nous!!!
Écrit par : traveller | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireSi vous ne voulez plus de veto, faut quitter l'Europe ...
Écrit par : Guillaume | jeudi, 06 janvier 2011
Mais oui, séparons nous, référendum et basta. 5 minutes de courage qu'ils disaient en flandre, on attend!!
Écrit par : Thomark | jeudi, 06 janvier 2011
@ Guillaume
Je ne demande que de quitter l'Europe, cet assemblage artificiel monstre de gaspillage et de controle dictatorial bureaucratique, une Belgique gigantesque.
@ Thomark
Vous êtes vraiment un francophone belgiciste typique!!! "On attend", vous ne faites que ça tout le temps. Mais c'est vrai, en attendant la manne la séparation viendra plus vite.
Écrit par : traveller | jeudi, 06 janvier 2011
Après faudra vous séparer de ces c*** de limbourgeois
Écrit par : Guillaume | jeudi, 06 janvier 2011
J'en ai marre de tout ça... je suis las... ça doit être l'effet du pourrissement préconisé par Bart Maddens...
Écrit par : pe | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCOurage Pe, on a tous nos jours de decouragement et de cafard face aux salopards nationalistes faux-culs d en face et a la moiteur des couilles de nos politiciens, mais il ne faut pas baisser les bras, jamais.
Chaque fois que bema, lieven , john et autres tdc finis lisent nos commentaires de decouragemen, ... on peut les entendre ricaner comme des hyènes, ces chacals purulents.
Rien que l idée de leur procurer le plaisir sadique qu ils affectionnent tant me fait froid dans le dos et me donne encore plus envie de leur en mettre plein les dents.
Courage!!!!!
Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 09 janvier 2011
Je suis frappé de l'attitude des commentateurs francophones, tant les politologues que les journalistes, qui consiste depuis le départ, à minimiser la crise que traverse le pays ou même à la traiter par la dérision à grand renfort de "surréalisme à la belge" ou du "bon sens qui ne va pas tarder à revenir". Encore aujourd'hui, que voyons-nous au JT de RTL? Alors que la veille, Caroline Gennez a eu des mots justes en accusant N-VA et CD&V d'avoir pratiquement "débranché" les négociations (on sait ce que ce mot évoque à propos d'un grand malade), tout le débat des "spécialistes" consiste à évoquer des fissures au sein d'une CD&V après la déclaration de son président Wouter Beke (élu tout de même voici peu avec plus de 90% des voix). Ainsi, les francophones s'illusionnent à vouloir trouver des failles dans la position flamande, à opposer des vieux sages sans poids politique comme Eyskens et De Croo père à la nouvelle génération ou en spéculant sur un découplage entre la N-VA et le CD&V. A se demander s'ils parcourent de temps en temps cet excellent blog. Je suis un peu déçu aussi de lire ici même de nombreux commentaires hargneux ou injurieux sur la Flandre. Ce n'est pas avec des anathèmes que l'on trouve des solutions. Pour autant qu'il puisse en exister encore, ce qui semble hautement improbable.
Écrit par : francolâtre | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe suis frappé de l'attitude des commentateurs francophones, tant les politologues que les journalistes, qui consiste depuis le départ, à minimiser la crise que traverse le pays ou même à la traiter par la dérision à grand renfort de "surréalisme à la belge" ou du "bon sens qui ne va pas tarder à revenir". Encore aujourd'hui, que voyons-nous au JT de RTL? Alors que la veille, Caroline Gennez a eu des mots justes en accusant N-VA et CD&V d'avoir pratiquement "débranché" les négociations (on sait ce que ce mot évoque à propos d'un grand malade), tout le débat des "spécialistes" consiste à évoquer des fissures au sein d'une CD&V après la déclaration de son président Wouter Beke (élu tout de même voici peu avec plus de 90% des voix). Ainsi, les francophones s'illusionnent à vouloir trouver des failles dans la position flamande, à opposer des vieux sages sans poids politique comme Eyskens et De Croo père à la nouvelle génération ou en spéculant sur un découplage entre la N-VA et le CD&V. A se demander s'ils parcourent de temps en temps cet excellent blog. Je suis un peu déçu aussi de lire ici même de nombreux commentaires hargneux ou injurieux sur la Flandre. Ce n'est pas avec des anathèmes que l'on trouve des solutions. Pour autant qu'il puisse en exister encore, ce qui semble hautement improbable.
Écrit par : francolâtre | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDésolé pour le doublon. Excès d'émotion sans doute!
Écrit par : francolâtre | jeudi, 06 janvier 2011
A propos justement de Caroline Gennez, n'a-t-elle pas affirmé que les 370 millions pour Bruxelles étaiente un juste compensation pour la scission "verticale et propre" de BHV?
Tous les mêmes!
Écrit par : gerdami | jeudi, 06 janvier 2011
Vos billets, Marcel, ont le mérite de la clairvoyance et de honnêteté, mais vous ne pourriez pas les faire un peu plus courts, svp? Je crois que trop de gens, pour cette simple raison, ne les lisent pas jusqu'au bout, alors que vos réactions sont plus nécessaires que jamais.
Cela dit, la Belgique est morte, vous vous en rendez bien compte, n'en déplaise à certain quotidien vespéral, belgicain jusqu'à l'absurde, ainsi que vous le faites très justement remarquer. Je comprends que vous en soyez triste, même si ce n'est pas mon cas. Ma question, maintenant, est la suivante: que faisons-nous? On ne va quand même pas continuer à gloser ad vitam aeternam sur le flamingantisme, la Belgique disparue, le bilinguisme, ce qu'on aurait du faire il y a 10, 20 ou 50 ans, etc, etc. Oui, que doivent à votre avis faire, hic et nunc, les milieux politiques wallons et leurs homologues bruxellois? Quel projet pour notre société, nos concitoyens? Ceux du Sud et de Bruxelles! Pas ceux du Nord: ceux-là on sait très bien ce qu'ils veulent...
Écrit par : Berhier | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ berhier
je vous rejoins sur la longitude des billets de Marcel... un executive summary serait très util pour tout le monde. j'aime bien lire ses observations, mais c'est en effet très long...
en ce qui concerne votre remarque concernant les actions et positions des politiques wallons et bruxellois en étant plus "demandeurs de rien" j'attend aussi avec impatience leurs positions...
Écrit par : des | jeudi, 06 janvier 2011
Tant qu'il n'y a pas de superflu, aucun besoin de raccourcir. C'est quoi cette génération Internet (dont je fais partie) qui pleurniche devant 15 minutes de lecture ?
Écrit par : Gilles | jeudi, 06 janvier 2011
@ Des
c'est comme attendre Godot..
Écrit par : luc | jeudi, 06 janvier 2011
@Berthier : "Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi" (Cocteau). On me reproche mon ton, et la longueur de mes textes.
A une dame qui reprochait à un autre Marcel (Proust) la longueur de ses textes, il répondit "désolé, je n'ai pas eu le temps de faire plus court". Ça aussi, c'est (un peu) moi.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 06 janvier 2011
J'écris souvent des textes longs, car il est nécessaire de passer par là pour être précis et nuancé dans les matières complexes (et l'on sait que la politique belge en est une).
Par ailleurs, je lis, sans exagérer, des centaines de pages par jour, en français, néerlandais, anglais et... autres langages informatiques.
Point n'est besoin de textes "bulletpointed", d'"executive summaries" ou résumés : c'est la façon de lire qui compte. J'ai appris la lecture rapide (parcours du texte en Z et Z inversé, par groupes de dix lignes environ) et, franchement, cela en valait la peine. L'avantage de ce procédé est qu'il vous met en contact avec l'ensemble du document, dont vous apprenez à connaître la "topographie" tout en en retenant la substance, ce qui vous permet de retourner voir ce que vous souhaitez regarder plus en détail.
Écrit par : Simdew | vendredi, 07 janvier 2011
Marre de chez marre ! Marre des flamands jusqu'à Caroline Gennez qui se félicite de la scission de BHV sans compensation. Oui, marre de Caroline Gennez qui n'en peut plus de jouer à la bonne flamande pour complaire à Lieve Bart. Ce ne sont pas des négociations, ce sont des diktats. Ce qui caractérise la politique flamande, c'est la volonté de spolier, d'humilier, d'abaisser. Le SPa de Bert Anciaux ne vaut pa mieux que Groen, qui veille à ce que la NVa soit accueillie au parlement européen par Cohn-Bendit. TOUS les partis flamands sont noyautés par les anciens de la VU, qui forme un espèce de groupe trotskiste.
Marre des politiciens francophones qui ne nous ont pas défendus, et qui n'ont pas tenus leurs engagements de 2007. C'est l'avenir de nos enfants qu'ils bradent ! Ces gens n'ont aucun ressort moral, ou nous n'en serions pas là.
Belgïe is dood, vive la Belgique !
Écrit par : Jeo | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireTout cela est parfait ! Il ne faut surtout pas que les négociations aboutissent.
Si cela devait arriver, vous repartiriez pour un gouvernement qui tiendrait encore 1 an maximum, avant de rentrer dans un nouveau cycle de négociations !! Et vous retourneriez à la case départ, en repartant bien sur d'une situation PIRE que celle d'aujourd'hui.
Mr Sel, vous y êtes presque, mais pas encore tout à fait.
Il faut encore que vous compreniez, que la Belgique est déjà morte.
Le mouvement nationaliste flamand ne s'est pas formé en 5 ans, ce n'est pas un mouvement qui risque de s'essouffler. Il n'y a AUCUN espoir pour la Belgique, car ce nationalisme est un raz de marée en Flandre, dont l'élan a commencé depuis au moins 50 ans... (vous le savez d'ailleurs mieux que moi !)
Un mouvement d'une telle ampleur, qui s'est développé depuis un si grand nombre d'année, ne pourra jamais être arrêté comme cela en quelques mois. Pour moi, le seul moyen de réduire ce mouvement et ainsi de pacifier la région, est de permettre à la Flandre d'obtenir son indépendance.
Je vois le jour où nous serons concitoyens sous la bannière tricolore se rapprocher à grands pas, et cela me remplit d'aise Mr Sel !
Pour moi aujourd'hui, le seul enjeu des négociations est la position de la Wallonie par rapport à Bruxelles. Et cela ne se joue pas au niveau des textes de lois (qui passeront de toute façon aux oubliettes de l'histoire avec la Belgique), mais au niveau de ce qui se passe entre vos deux populations :
- soit les wallons prouvent aux bruxellois qu'ils tiennent à eux et veulent rester solidaires d'eux. Et là vous avez une petite chance de former un état indépendant ensemble. Vous pourriez aussi être tous intégrés à la France.
- soit les wallons la jouent personnel, et là ben je verrai plutôt Bruxelles décider de devenir un état indépendant (comme Monaco), tandis que la Wallonie rejoindrait la France.
Et croyez-moi, le plus tôt sera le mieux !
Mieux vaut que tout reste bloqué maintenant, jusqu'à la fin de la Belgique.
Écrit par : jaggy | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireLe problème est que la Flandre, ou plutôt les politiques flamands, ne voudra pas de son indépendance tant qu'il restera des os à moëlle belges à sucer jusqu'au dernier (Bruxelles, notamment).
Écrit par : Gilles | jeudi, 06 janvier 2011
Voila Johan Vande Lanotte demissionne, et le roi maintient sa decision en suspens.
On fait quoi, maintenant ?
S'il est vrai qu'Elio est a genoux dans la neige, alors l'heure est grave.
Je propose que les quatre partis francophones se reunissent et se mettent d'accord sur leur position commune. Une fois cette position commune arretee, elle est communiquee officiellement aux partis neerlandophones.
Je propose que les partis francophones se mettent d'accord sur les points suivants:
(1) ils acceptent par avance le recours a l'arbitrage international, ONU ou Communaute Europeenne, si leur demande n'est pas rencontree.
(2) Bruxelles est une region a part entiere. Ceci est onbespreekbaar. Cette une region bilingue francais / neerlandais.
(3) les habitants des communes appartenant a la communaute germanophone seront consultes par referendum quant a la creation d'une region Ost-Belgien dont les pouvoirs, competences et devoirs seront identiques a ceux des autres region. Si cette region est creee, les habitants de cette region decideront du regime linguistique de leur region (unilingue allemande, bilingue francais / allemand ou neerlandais / allemand ou volapuk / serbo-croate, trilingue ...). For all we care ! - c'est leur choix.
(3) les habitants de TOUTES les actuelles communes a facilite seront consultes par referendum sur leur appartenance future, soit a la region unilingue flamande de Vlaanderen, unilingue francaise de Wallonie, ou bilingue de Bruxelles Capitale. Les facilites seront definitivement supprimees 5 ans apres la tenue du referendum.
On arrete la. Ce qui precede est non negociable. Soit les partis flamands acceptent ce qui precede, on modifie la Constitution, on organise le referendum, et on discute du reste. Soit ils ne l'acceptent pas, et a Dieu vat.
Plutot crever que de continuer ce cirque.
Écrit par : Paul | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireL'arrêt des négociations et la mise en place d'un gouvernement est une question de bon sens. Les négociations pour une réforme de l'Etat ne seraient plus soumises aux pressions et le résultat n'en serait que plus rationnel (on peut alors imaginer de réels compromis au lieu de la soumission actuelle). Ce qui est surprenant, c'est qu'on ne l'entend nulle part dans les média traditionnels qui se montrent décevants une fois de plus.
Écrit par : masterofmisrule | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireaux électeurs des demandeurs de beaucoup d'argent et demandeurs de rien PScdH
une nouvelle définition voit le jour : PIBGS
http://www.tijd.be/nieuwsbrieven/evening_roundup/Beleggers_delen_Belgie_bij_-PIGS-_in.9006832-566.art?ckc=1
@Paul
vous vous trompez: le parlement jouera son rôle !
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireRappel: les francophones veulent le statu quo!!!!
Tout le reste n'est et ne sera jamais bon. Et si vraiment le lion est profondément endormi - avec une solide dose de rohypnol, je suppose! - ils demanderont l'élargissement de Bruxelles, un Brabant (flamand uniquement, bien sûr!) bilingue ( en espérant secrètement qu'à long terme il devienne unilingue francophone), et puis - avec une dose supplémentaire - une Flandre bilingue - et puis, et puis .... mais oui! ... comme en 1830 ... cette lumière là au bout du tunnel ... cette fulgurance ... cet Eden ... une nation, une vraie, la Belgique de la belgitude, celle de papa, de grand-papa, unie par une seule langue, internationale au moins, elle!
Je ne peux qu'écraser une larme furtive. C'est trop fort et trop beau!
Écrit par : John | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireIl y a une solution simple, vous mobilisez l'armée et vous mettez un revolver sur la tempe des politiciens francophones pour qu'ils signent le programme de la NVA
Écrit par : Guillaume | jeudi, 06 janvier 2011
@ bema:
"le parlement jouera son role".
Mais encore ? Si les etats-majors des partis se mettent d'accord, vous croyez que le Parlement ne s'alignera pas ?
Écrit par : Paul | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@John
Franchement, John, je ne veux pas vous offenser, mais il faut que vous le sachiez :
Vu de Bruxelles, votre post est terrifiant : tant de fantasmes déconnectés de la réalité, tant de paranoïa aigrie, tant de désirs guerriers refoulés, c'est bien simple, on a l'impression de lire les délires d'un fou. C'est assez angoissant.
Et cette certitude qui est la votre d'y voir clair, quand vous ne faites que coller votre propre délire d'invasion sur une population qui a dépassé l'idée d'une Belgique unilingue depuis une bonne génération, ne fait que confirmer cette impression dérangeante.
Écrit par : sylvain | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe reconnais volontiers avoir un peu déliré mais ... comme vous le dites "depuis une bonne génération", donc même pour vous cela reste encore récent et est peut-être encore toujours inscrit dans l'inconscient collectif de pas mal de francophones.
Écrit par : John | jeudi, 06 janvier 2011
damned right John !
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
@ John : dites plutôt que c'est récent dans le chef de beaucoup de Flamands, qui sont donc très sensibles à l'entretien du mythe de la pauvre mais riche, la malheureuse mais fêtarde, la timorée mais valeureuse, bref la grande petite Flandre persécutée par les méchants Francophones, Wallons ou Bruxellois, tantôt pauvres et profiteurs, tantôt riches et bourgeois, mais toujours méchants.
Vu de l'extérieur, en fait, ça fait rire. Jaune, sans doute, mais ça fait rire quand même. Vous, vous dites « Groen lachen », je crois…
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 07 janvier 2011
Manifestement, le mouvement flamand du XXIe siècle sera mû principalement par un délire paranoïaque très poussé...
Écrit par : Gilles | vendredi, 07 janvier 2011
@John
J hesitais a vous categoriser John, mais apres les encouragements de bema, on sait maintenant que vous etes vous aussi membre des chemises noires flamingantes.
Vous etes pires que l hydre legendaire, on coupe une tete de rascard, et en sort a la place 2 tdc nationalistes....
Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 09 janvier 2011
J'adore quand les francophones s'insurgent alors qu'ils n'ont plus rien à dire, souvenez-vous des Fourons, digérés par la Flandre en moins de deux.
La Wallonie sera rattachée à la France, pas de problème.
Et Bruxelles sera élargie à toute la Flandre, les allochtones francophone bénéficierons de facilités administratives limitées et révocable.
Ite Missa Est pour faire comme BDW.
En attendant on vote fin février/début mars ?
Écrit par : Thierry | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Paul
pensez-vous vraiment que le MR et le PS vont se mettre sur la même ligne que le cdH afin de continuer le blocus ?
"Di Rupo zet deur open voor liberalen" op standaard.be
la fin du tandem Di Rupo - Milquet, la poupée qui dit non ... , : il a fallu 3 ans et demi !
la réponse du cdH hier était aussi très négative ! (tous les points à revoir !!) : JVDL ne voyait plus comment avancer encore dans ce cas là
Di Rupo s'en est rendu compte finalement lui aussi que ce n'est pas possible de trouver un accord avec le cdH d'un côté et OVLd et/ou NVA et/ou CD&V de l'autre. Indépendemment de toutes les "manoeuvres" qu'il a mis en place.
NVA et CDV ont en effet bien indiqué qu'il n'y avait pas assez de substance sur la table pour reprendre des négociations à 7 (dû à l'attitude du cdH)
cela n'est pas pour rien que OVLD c'est abstenu hier de commentaire et que la NVA a envoyé à la presse leur réponse en 2 phrases
voici le début de la nouvelle donne
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireSi la Flandre ne compte "qu'"un tiers de nationalistes, de non-démocrates dans sa population, comment se fait-il qu'on n'entende qu'eux dans les médias flamands? Comment se fait-il que dans l'administration et ailleurs dans les rouages de l'état ils phagocytent les postes d'importance? Tout çà en silence? A quoi servent les journalistes quand ils ne sont plus que le miroir sans avis d'un monde politique qui a perdu la tête?
Il y a des jours où je me dis qu'on assiste au plus beau coup d'état de tous les temps, lent, pacifique mais un coup d'état quand même. Motivé par la rancœur, la frustration et la haine larvée. Cela fait 150 qu'ils y travaillent, que nous, Belges, avons un ennemi qu'on fait semblant d'ignorer d'abord par bêtise pour ensuite l'être par intérêt et finir par se vautrer dans une lâcheté sans nom. L'Ennemi messieurs-dames, est de retour. Heureusement que l'Europe des alliances est derrière nous et que ces deux petites régions ne sont pas des états, parce que ces fous enverraient sans broncher les 350 000 000 d'européens sur le champs de bataille sans sourciller. Comme ils nous envoient en ce moment à l'abattoir financier le sourire aux lèvres.
Écrit par : Galadhrim | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe dis depuis le vote unilatéral flamingant pour la scission de BHV, en 2007, que la Belgique n'existe plus et que la seule solution pragmatique est la scission de la Belgique.
Tous les faits depuis cette date fatidique ne font que démontrer la justesse de cette affirmation.
Après cela, les 3 régions du pays décideront de leur futur commun ou pas (Wallobrux, réunification avec la France, 3 nouveaux pays).
C'est la seule solution pour sortir de ces discussions oiseuses et inutiles.
Qu'est-ce qu'on attend?
Écrit par : Tom | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCher Tom,
Je vous renvoie à ce sujet à l'article de Marcel portant sur la faisabilité d'une telle scission ou d'un tel rattachement. Le rattachement c'est la fuite, le déshonneur et l'égoïsme. On n'abandonne personne derrière aux mains de gens comme Eric Van Rompuy, et ils sont 300 000.
Écrit par : Galadhrim | jeudi, 06 janvier 2011
Bien dit !
Écrit par : gerdami | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@tom et le sorcier la clef est bxl. si demain picque demande aux institutions flamandes de quitter bxl, exiger le rattachement des 6 communes feront quoi les nva cdnv et vb. Bxl est le moteur de la belgique et la tjrs ete
Écrit par : leluron | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Galadhrim,
Mais qui parle d'abandonner 300.000 francophones aux mains des nationalistes ? C'est précisément par l'union à la France que nous aurons les moyens politiques et diplomatiques d'obtenir un tracé de frontière d'état qui garantisse que les zones peuplées majoritairement de francophones soient placées sous souveraineté française.
On voit bien que la Flandre n'a de puissance que dans le cadre étriqué et artificiel de la Belgique moribonde. L'internationalisation du conflit est inévitable dès lors que les Belges sont incapables de s'entendre sur quoi que ce soit, et c'est là que réside la clé du problème: la liquidation de la belgique et sa partition entre les puissances riveraines.
Écrit par : JPBWEB | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireParce que vous pensez que la France veut de nous ? Les français nous détestent !
Écrit par : Sint Gillis | vendredi, 07 janvier 2011
Sint Gillis : oh, pas du tout : les Français nous aiment bien au contraire, mais ils ne sont pas intéressés des masses par la politique belge, c'est très différent.
Ils aiment bien aussi les Flamands, bien qu'ils aient quelquefois (je plussoie Franck) des expériences "difficiles".
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 janvier 2011
Les français nous aiment de l'extérieur, c'est pas pareil. Les belges sont mal vus quand il s'agit d'occuper des postes haut placés. Mais c'est tant mieux, car les français sont détestés dans le monde entier. Si vous allez au Mexique, en Afrique du Sud, en Cote d'Ivoire: dites que vous êtes belges et ils vous accueilleront à bras ouverts. Dites que vous êtes français et vous risquerez votre vie...
Écrit par : Sint Gillis | vendredi, 07 janvier 2011
Euh… ce seraient les Français qui auraient poussé Herman Van Rompuy à la présidence européenne. Sans compter Suez et quelques autres…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 janvier 2011
@ Marcel & Sint Gillis
D'abord les Français ne comprennent rien aux problèmes belges.
Quand vous dites alors que c'est simple, qu'il n'y a aucune diffèrence entre Aubry et Onkelinx, ils comprennent toute de suite, surtout les chauffeurs de taxi et les petits commerçants.
Écrit par : traveller | vendredi, 07 janvier 2011
@Marcel Sel:
Je parlais de haut postes en France, dans les entreprises françaises ou considérés comme telles par les français (Airbus... même si ce sont les allemands qui font l'essentiel du travail), dans l'élite française, etc... Quand il s'agit de passer dans une émission de téléréalité ou dans le JT de Pernaut ils nous aiment bien, quand il s'agit de business et de pouvoir... Quant à van Rompuy, vous savez parfaitement qu'il a été choisi pour ne pas faire de vent au moteur franco-allemand.
Écrit par : Sint Gillis | vendredi, 07 janvier 2011
@ Sint Gillis
Les "haut postes" en France!!!!!
La cher ami, vous touchez à l'intouchable.
Les castes en Inde sont tellement moins fort que le système des castes en France, Sarkozy en sait déjà quelque chose.
Il y a l'ENA et les écoles un peu moins acceptables et il y a le plebs dans le pays des libertés, égalités(mon oeil) et fraternités(d'argent). L'autre grand victime de ce système était Messier.
Avant que les pauvres saltimbanques belges peuvent y participer, amaai mijne frak.
Comme ni Wallons, ni Bruxellois y connaissent quelque chose ils vont se faire baiser avant qu'ils s'en rendent compte.
Albert Frère qui joue ce système comme un virtuose n'y participe même pas, il en profite à distance.
Écrit par : traveller | vendredi, 07 janvier 2011
"si demain picque demande aux institutions flamandes de quitter bxl,"
eeeh ben, il n'aurait même plus les sous pour payer un taxi "jaune" ;-) pour se faire conduire regentschapsstraat nr 4 pour déposer le bilan de la glorieuse RBC
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaireBoarf, ce sera plus facile de brûler vos ignobles ministères, parlements, etc. qui n'ont que pour but d'asservir 25% de la population francophone de ce pays. Je ne suis pas sûr qu'il y aura beaucoup de Bruxellois pour éteindre l'incendie....
Écrit par : Rodenbach | jeudi, 06 janvier 2011
il n'y a que vos paroles qui sont ignobles et pleines de frustrations subjectives
Écrit par : bema | jeudi, 06 janvier 2011
Non bema, il n y a que ta connerie qui est ignominieuse.
Et elle n a d egale que ton racisme primaire.
You give Flanders a bad name. Shame on you.
Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 09 janvier 2011
Fatigant, Don "ta connerie".
J'ai autre chose à faire qu'à modérer sans arrêt. Modère-toi un peu, ok ?
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 09 janvier 2011
Tout à fait d'accord avec JPBWEB, Il est temps que les politiques bruxellois (francophones) se réveillent !!! Assez subi !
Écrit par : fil-à-soie | jeudi, 06 janvier 2011
Répondre à ce commentaire"Je geeft hier gewoon zelf onomwonden toe dat de Franstaligen in Vlaanderen taalrechten "moeten" hebben."
>Ja, waar zij een meerderheid of een sterke minderheid vertegenwoordigen. Vlamingen in Brussel hebben ook taalrechten".
>>> Personaliteitsprincipe op egoïstische leest gestoeld. J’y suis, j’y reste.
En Brussel, Broekzele, is altijd een Brabantse, Pajotse gemeente geweest. De Nederlandstalige Brabanders zijn er taaletnisch uitgezuiverd, dat weet jij goed genoeg. De Brusselse geschiedenis is geen onkunde voor u mijnheer. Welke rasechte francofoon begrijpt er Brussels???? Neen, niet Beulemans’ Brussels, maar Brussels.
"Vertel me eerst eens waarom? "
> Verdrag van Lissabon, reeds bestaande rechten (stemrecht in BHV, faciliteiten) die samen met de Vlamingen werden bevestigd. Minderhedenverdrag, enz.
>>> BHV? Daarom dat het BHV-gedrocht gesplitst moet worden.
Faciliteiten? bestaan al 50 jaar, en van vader op zoon kent de meerderheid der Franstalige inwoners van deze Vlaamse gemeenten geen iota Nederlands. Niet willen is niet kunnen.
Minderhedenverdrag? Historische minderheden, ttz meerderheden die een minderheid zijn verworden in eigen regio (Basken, Bretoenen, Catalanen, Corsicanen, Zuid-Tirolers, Vlaamse Brusselaars) door imperialistische taalgroepen, die mogen van mij alle minderhedenverdragen ter wereld hebben. Heb ik niks tegen. Maar jullie komen afgezakt naar een rijke regio, vormen in sommige gemeenten idd 85% vd bevolking, zuiveren taaletnisch die gemeenten, en dan moeten jullie of faciliteiten hebben, of aansluiting krijgen bij Brussel. Dat is niet de intentie vh minderhedenverdrag.
> Welke Vlaming verliest iets wanneer een Franstalige een papier in het Frans krijgt of voor een Franstalige partij mag stemmen ?
>>> Welke Franstalige verliest iets door :
1/ gratis Nederlands les te volgen, betaald door de Vlaamse belastingbetaler?
2/ met zijn opgedane kennis zich te wenden aan het openbaar loket?
De Vlaming verliest zijn gemeente verdekke, als de Franstalige weigert Nederlands te gebruiken. Binnenkort worden die gemeenten aangehecht aan Brussel. Dat verliezen de Vlamingen…
"En vertel me eens van de taalrechten van de Vlamingen in Wallonië?"
>Wanneer er een historische minderheid van 15 à 30% Vlamingen in een regio ontstaat, moeten zij inderdaad taalrechten krijgen.
>>> De Vlamingen die massaal naar Wallonië zijn geëmigreerd hebben steeds respect opgebracht voor de plaatselijke taal en cultuur en zich perfect aangepast. Zij hebben het nooit nodig gehad, en nu nog niet (anders zouden er evenveel gekwakkel te horen zijn bezuiden de taalgrens) om hun eigen taal in het openbaar op te eisen. Binnenshuis zal er zeker verder Nederlands zijn blijven gesproken, maar daar zie je heden ten dage geen sporen meer van. Daarentegen zijn er tal van Franstalige clubs in Vlaanderen (die noemen zich dan Franstalige Vlamingen), of de extremistische Franstaligen in de rand die zelfs het Frans niet schuwen aan het openbaar loket.
"En vertel me eens van de grieven die de Vlamingen hebben in Wallonië? En vertel me eens waarom een inwijkeling uit een ander land zich wel moet integreren op taalvlak, zowel in Vlaanderen en Wallonië?"
> Omdat hij van een ander land komt. Wil je dezelfde dwang opleggen aan de Walen, dan moet je eerst de onafhankelijkheid van Vlaanderen uitroepen.
>>> Nee, dan moet je de taalwet respecteren en Nederlands pratenin Vlaanderen. En als je de taalwet niet wilt respecteren, breng dan minstens respect op voor de regio waar je komt. Allez Marcel, in mijn gemeente wonen er vrij veel gezinnen van Poolse en Afrikaanse afkomst. Die mensen volgen enkele avonden gratis Nederlands, hun kinderen gaan naar de gemeenteschool, en ze praten Nederlands aan het loket en in de straat. En thuis praten ze verder Pools, Roemeens, Xhosa noem maar op. En jullie kunnen dat niet? Waar een wil is is een weg. Voilà.
"Jullie als agressors in Vlaanderen komen hier karikaturen maken van een Vlaamse Führer , maar het zijn jullie die "lebensraum " en "anschluss" willen."
> Absoluut niet. Binnen een federale staat kan geen sprake van Lebensraum of Anschuss zijn. In Zwitserland zijn er gemeenten die zonder probleem van cantons mochten veranderen van zodra de bevolking dat vroeg.
>>> Talentellingen zijn een afgesloten tijdperk, de taalgrens is een feit. Bon, als VDLanotte zijn zin mag doen hebben we binnenkort weer talentellingen. Maar dat is nu eenmaal je federale België. Ik hou niet van België. U ook niet?
"De Sel zei onlangs dat een scheiding er alleen kan komen met geweld."
Wanneer ik u lees ben ik daar overtuigd van.
>>> Hmm, niet al te fijn uitgedrukt van uwer wege. Onder de gordel mijnheer.
"Dat geweld komt gegarandeerd van jullie Franstaligen."
Het kan ook wel zijn, inderdaad, dat er geweld komt van de Franstaligen. Maar wat de Voorpost en de TAK doen is reeds een vorm van geweld.
>>> Een vorm van geweld. Daar zeg je het. In Baskenland, Ierland, Catalonië, Corsica, hadden ze al lang een bom onder uw pepette gelegd. Wat kom jij toch vertellen man. Een bende onnozelaars die met kartonnen borden komen zwaaien op een gemeenteraad en een spandoekske ontrollen? In Voeren schoot Snoeck op de Vlamingen.
"Zoals kleine kinderen die hun zin niet krijgen, na alles al gekregen te hebben, de boel op stelten zetten. Allez, pas op van uw hart hé !"
Wat hebben de Franstaligen vandaag dat de Vlamingen niet hebben ? Ah ja : 17% minder inkomst.
>>> Moesten de Franstaligen hun meerderwaardigheid eens afleggen, zich niet groeperen in een UF of FDF, maar zoals de Vlamingen in Wallonië, hun ideologie trouw blijven en stemmen voor hun ideologische partij, ‘t zou al een stuk beter gaan.
Écrit par : Leo | vendredi, 07 janvier 2011
Répondre à ce commentaire"Personaliteitsprincipe op egoïstische leest gestoeld. J’y suis, j’y reste. En Brussel, Broekzele, is altijd een Brabantse, Pajotse gemeente geweest."
Maakt niet uit. Ik heb hier een huis gekocht. Wil je een Vlaams Brussel, kom dan, stuur een miljoen Vlamingen om hier een huis te kopen. Prijzen zijn lichtjes gedaald, dus betaal je maar 30% meer dan in Antwerpen, ipv 40%. Marseille is door Grieken gebouwd geweest, en Bayonne door Basken, maar die zijn weg. Dus, Brussel is de eigenschap van haar inwoners, punt. De rest is geschiedenis en cultuur.
"De Nederlandstalige Brabanders zijn er taaletnisch uitgezuiverd, dat weet jij goed genoeg."
Neen. Helemaal niet. De inwijkeling heeft dat allemaal veranderd. Op 100 jaar is de bevolking van Brussel vertienvouwdigd. Het zijn deze 90 nieuwe percent die de stad hebben bebouwd, de terreinen hebben gekocht, en de stad groot hebben gemaakt. De Vlamingen hieruit die van taal zijn veranderd hebben dat vrijwillig gedaan (ik weet dat ook goed genoeg). Deze vrijheid zal u aub respecteren.
"De Brusselse geschiedenis is geen onkunde voor u mijnheer. Welke rasechte francofoon begrijpt er Brussels????"
Ik weet niet wat "rasechte francofoon" betekent. Er waren wel ooit rasechte Germanen, maar na de oorlog is dat concept vervallen. Ik verstoa brussels meschein beiter dan â, schieven architekt ! En toen ekik nog nen gamin was, was da nog de toal van ons strotche (neufest den avenue Houba). En we speilde eivegô in't floms as in't frans of ne mélange van de twie. Mo da kunde ni supporteire, da de mensen frans en floms melangeire ! Flamingante labbekak ! (da was oem te plaisenteiren, hein).
"BHV? Daarom dat het BHV-gedrocht gesplitst moet worden. Faciliteiten? bestaan al 50 jaar
Ja, dus historisch, dus minderheid (vaak eigenlijk meerderheid), dus vast. Punt.
"en van vader op zoon kent de meerderheid der Franstalige inwoners van deze Vlaamse gemeenten geen iota Nederlands." Fout. 70% van de inwoners van de faciliteitengemeenten spreken ook Nederlands. 80% hebben het geleerd op't school (wist je niet dat het verplicht was ?)
"Minderhedenverdrag? Historische minderheden, ttz meerderheden die een minderheid zijn verworden in eigen regio (Basken, Bretoenen, Catalanen, Corsicanen, Zuid-Tirolers, Vlaamse Brusselaars)"
Helemaal niet. In de Europese wetgeving gaat het om minderheden die daar al een pak jaren leven. Tussen 70 en 100 jaar rond Brussel, is een historische minderheid. In Slovakije krijgen lokale minderheden van nog geen 5% bepaalde rechten.
"Maar jullie komen afgezakt naar een rijke regio,"
Fout. Brussel is rijk geworden door de immigranten uit Wallonië, Vlaanderen en elders. Rij even rond in de buurten van Wemmel, Drogenbos of zelfs Linkebeek, je komt daar maar af en toe een rijke villa tegen.
"vormen in sommige gemeenten idd 85% vd bevolking, zuiveren taaletnisch die gemeenten, en dan moeten jullie of faciliteiten hebben, of aansluiting krijgen bij Brussel."
De meeste faciliteitengemeenten waren in 1961 reeds ruim tweetalig. Zij hadden bij Brussel moeten toegevoegd worden.
"Dat is niet de intentie vh minderhedenverdrag."
Waarom weigert de Vlaamse regering dan dit verdrag te ratificeren ?
"Welke Vlaming verliest iets wanneer een Franstalige een papier in het Frans krijgt of voor een Franstalige partij mag stemmen ? >>> Welke Franstalige verliest iets door : 1/ gratis Nederlands les te volgen, betaald door de Vlaamse belastingbetaler?"
a. ALLE Franstalige die in Brussel en rond Brussel opgevoed zijn hebben MINSTENS 9 jaar Nederlands gevolgd op 't school. Dan moeten ze alweer naar school om in Linkebeek te mogen wonen ? Waar zij het één keer per jaar gaan gebruiken. In Brussel zeggen wij dan : "zo-ot".
b. moet een Spanjaard die in Brussel komt werken en die daarvoor al Engels en Frans geleerd heeft, noch Nederlands bijleren om in Rode te mogen wonen ? "zo-ot". Die mensen werken. Wer-ken.
"2/ met zijn opgedane kennis zich te wenden aan het openbaar loket? De Vlaming verliest zijn gemeente verdekke, als de Franstalige weigert Nederlands te gebruiken."
Je hebt het waarschijnlijk over de Vlaming die elders is gaan wonen, zijn terrein of huis heeft verkocht, maar die dan nog een recht op de gemeente wilt hebben waar hij niet meer woont ? Zo is Linkebeek 86% Franstalig geworden. Zonder de pesterijen zoals de Peetersomzendbrief zouden de Linkebeekenaars zonder probleem graag in Vlaanderen wonen. Maar Vlaanderen kan niet tegen een gemeentje of zes dat niet meer Vlaams spreekt.
"Binnenkort worden die gemeenten aangehecht aan Brussel. Dat verliezen de Vlamingen…"
En dan ? Is het zo erg ? Zij blijven dan wel in een tweetalige arrondissement.
"Wanneer er een historische minderheid van 15 à 30% Vlamingen in een regio ontstaat, moeten zij inderdaad taalrechten krijgen. >>> De Vlamingen die massaal naar Wallonië zijn geëmigreerd hebben steeds respect opgebracht voor de plaatselijke taal en cultuur en zich perfect aangepast."
Onjuist.
a. het was in diepe Wallonië. Franstaligen die in diep Vlaanderen zijn gaan werken hebben zich ook perfect aangepast.
b. het was niet zo massaal als men nu beweert. (bekijk de talentellingen)
c. ik heb in een commentaar op twitter (twitter.com/marcelsel) een aantal cijfers geleverd die vertonen dat er permanent rond Charleroi een minderheid die ENKEL Nederlands sprak (tot 10 à 20 % van de Vlamingen die er woonden). En dat, jaaaaaren na de grote "migratieperiodes".
"Binnenshuis zal er zeker verder Nederlands zijn blijven gesproken" Tja, na 80 jaar is dat wel iets minder, zeker….
"Daarentegen zijn er tal van Franstalige clubs in Vlaanderen (die noemen zich dan Franstalige Vlamingen)" die voor meer als 90% Nederlands spreken en naar de Nederlandse school gaan.
"Omdat hij van een ander land komt. Wil je dezelfde dwang opleggen aan de Walen, dan moet je eerst de onafhankelijkheid van Vlaanderen uitroepen. >>> Nee, dan moet je de taalwet respecteren en Nederlands pratenin Vlaanderen.
Maarneen. Vlaanderen is geen staat. Je kunt een burger niet dwingen om in Vlaanderen dit of dat te doen om daar te mogen wonen of kopen, of je schendt de vrije installatierecht en de Grondwet.
"En als je de taalwet niet wilt respecteren, breng dan minstens respect op voor de regio waar je komt."
Geen wet kan iemand dwingen om een "regio" te respecteren. Ik vraag ook geen "respect" aan de mensen die in Brussel komen wonen. Freedom, heet dat.
"Allez Marcel, in mijn gemeente wonen er vrij veel gezinnen van Poolse en Afrikaanse afkomst."
Zij zijn uit hun land getrokken. De Franstaligen die in Rusland gaan wonen leren meestal evenwel russisch. Een Brusselaar die in het Frans werkt, leeft, en zijn Nederlands een beetje vergeten is moet eerst naar school om in Dilbeek te gaan wonen zeker ? Heilig grond, is dat !
"En jullie kunnen dat niet?"
Ik ken Vlamingen in Wallonië die amper Frans spreken. Dat stoort mij niet. Ik ken Engelsmannen en Spanjaarden die in Brussel geen van de drie landstalen kennen. So what ? Zij komen hier werken en betalen hier hun belasting. Punt. Mensen hebben misschien andere dingen te doen dan een taal leren, denk je niet ?
Absoluut niet. Binnen een federale staat kan geen sprake van Lebensraum of Anschuss zijn. In Zwitserland zijn er gemeenten die zonder probleem van cantons mochten veranderen van zodra de bevolking dat vroeg. >>> "Talentellingen zijn een afgesloten tijdperk, de taalgrens is een feit." Niet onder de Europees verdrag. Roep Vlaamse onafhankelijkheid op, verlaat Europa, en dan pas kun je over Lebensraum en Anschluss spreken. Hoewel dat niet kan wanneer mensen huizen kopen of huren. Anschluss vereist een leger. Hier gaat het om de democratische wens van de inwoners.
"Ik hou niet van België. U ook niet? " Dat had ik door. Ik hou wel van België. Dus ook van Vlaanderen, Wallonië, Brussel, de Oostkantons.
"De Sel zei onlangs dat een scheiding er alleen kan komen met geweld." Wanneer ik u lees ben ik daar overtuigd van. >>> Hmm, niet al te fijn uitgedrukt van uwer wege. Onder de gordel mijnheer."
Tja, zodra men iets een beetje straf zegt tegen een Vlamingissimo, is het "onder de gordel".
"Maar wat de Voorpost en de TAK doen is reeds een vorm van geweld." >>> Een vorm van geweld. Daar zeg je het. In Baskenland, Ierland, Catalonië, Corsica, hadden ze al lang een bom onder uw pepette gelegd.
Oh, dat denk ik niet, hoor. In Baskenland zou ik gevolgd worden door de Spaanse politie, in Ierland zou ik moeten oppassen voor de Loyalisten, in Corsica zou ik militeren voor de corsicaanse taal. In Linkebeek verdedig ik de Franstaligen vandaag, in Brussel wil ik tweetalige culturele centra's, en papieren.
"Wat kom jij toch vertellen man. Een bende onnozelaars die met kartonnen borden komen zwaaien op een gemeenteraad en een spandoekske ontrollen?"
Gemeentehuizen dichtbouwen, scholen cadenasseren, vrouwen in een gracht smijten, mensen duwen enz, alsook eieren smijten op mandatarissen, maar dan wel met een zeer gewelddadige intentie. Deuren van volksvertegenwoordigers beschilderen met haatvolle symbolen, enz. Dat is allemaal een vorm van geweld.
"In Voeren schoot Snoeck op de Vlamingen."
En ik zei net : geweld kan ook vanuit Franstalige kant komen. Maar daar is het niet georganiseerd (cfr BBET, Blood & Honour Vlaanderen, Voorpost, enz.)
"Moesten de Franstaligen hun meerderwaardigheid eens afleggen, zich niet groeperen in een UF of FDF, maar zoals de Vlamingen in Wallonië, "
Tja, niemand verbiedt hen om zich politisch te organiseren. Maar weet je wat ? In een aantal Waalse gemeenten krijgen zij "spontane faciliteiten". Dus is het misschien minder problematisch, en wensen zij zich niet te organiseren.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 janvier 2011
Répondre à ce commentairevous avez tort sur pratiquement tous les points
j'y reviendrai plutard en détail !
Écrit par : bema | vendredi, 07 janvier 2011
@bema : travaillez à rendre la Flandre plus riche au lieu de vous fatiguer.
Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 07 janvier 2011
"historique"
vraiment rigolo
et concernant le traité de Lisbonne: je vous prie de me remettre le lien
Écrit par : bema | vendredi, 07 janvier 2011
Des marches flamingante sur Fourons... A l'époque, c'était habituel, souvent tendu, parfois très violent. Casqués et armés, les milices armées extrémistes du Taal Aktie Comite et du VOM, le Vlaamse Militanten Orde, ne cachaient pas leurs intentions... ils étaient là pour "casser du francophone". Ces francophones qui réclamaient le retour de Fourons en Province de Liège (autrement dit une modification de la frontière linguistique). Le 9 mars 1980, une nouvelle mobilisation flamande rasssemble 5000 personnes et cela dérape. De la brutalité et du sang qui coule. Joseph Snoeck, un pisciculteur francophone de Fourons St-Pierre, ouvre le feu (avec une carabine légère 6mm) sur des flamingants (une centaine) qui menaçaient sa maison. Deux manifestants sont légèrement blessés. Condamné au terme d'un procès fleuve qui aura duré quatre mois, Joseph Snoeck sera finalement acquitté par la cour d'appel de Liège. la justice a finalement estimé qu'il avait agit en état de légitime défense.
Écrit par : Philippe | jeudi, 27 janvier 2011
@ Marcel
HVR a été poussé par Sarkozy et Merkel pour contrer les Anglais et parce qu'ils étaient convaincu qu'ils en pouvaient faire ce qu'ils voulaient.
De plus ils pouvaient lui parler dans leur propre langue et il était plus jésuïte que ces 2 maîtres ensemble.
Écrit par : traveller | vendredi, 07 janvier 2011
Répondre à ce commentaireQuote:"Et exigeons de nos élus wallobruxiens qu'ils soient meilleurs, plus efficaces, moins particratiques, plus industrieux."
Et avec ça, je te mets une p'tite bière? Franchement, j'ai plus l'espoir de voir la semaine des 4 jeudis...
Écrit par : Dave | vendredi, 07 janvier 2011
Répondre à ce commentaireEn lisant les différents commentaires, il me semble ressortir d'une grande partie d'entre eux montrent parfois sans le dire qu'une solution des problèmes de la belgique passe par une détermination de la frontière des TROIS régions.
Frontières qui devraient pouvoir être rebdues inattaquables et reconnues internationalement.
C'est bien entendu la première phase d'une séparation potentielle, mais si les Flamands finissent par imposer cette solution, personne n'a la capacité de s'y opposer.
Quelles sont les conditions de la détermination des frontières. Les instances juridiques Européennes ont déjà répondu à cette question pour d'autres séparations :
1. Il faut la demande d'une des parties
2. Il faut un référendum pour que chaque citoyen dise à quelle nouvelle région il veut appartenir, ce référendum étant contraingnant pour TOUS.
Pour éviter les désaccords, ce référendum ne doit s'adresser qu'aux citoyens ayant la nationalité du pays, être réalisé et contrôlé par l'Union Européenne
3. Si la séparation doit effectivement être mise en place, il faut alors déterminer de commun accord le partage des actifs et des passifs existants.
Ce troisième point n'étant pas obligatoire
Cette solution permettrai au moins à chaque région de connaître sa zone de pouvoir qui deviendrait alors sans restrictions juridiques et mettrait la question linguistique derrière nous.
Si les flamands on une peur bleue d'un référendum. Pourquoi la région francophone ne demande t-elle pas ce référendum à l'Union Européenne car de toute facon un jour ou l'autre, quand la Flandre aura amassé sufisamment d'avantage c'est ce quelle fera.
N'est ce pas un célèbre général ( Empereur ensuite) qui disait "Prévenir, c'est gagner la guerre"
Courage politiciens
Écrit par : collodel | mardi, 11 janvier 2011
Répondre à ce commentaireC'est quoi votre source ?
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 11 janvier 2011
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