vendredi, 27 avril 2012

Aujourd’hui, j’ai insulté un conducteur de bus.

Elle est black. Ado. Short à étoiles. Natte. Casquette de travers. Maquillée comme Beyonce. Visible à des kilomètres. Je marche derrière elle dans la rue. Elle était juste devant moi quand je suis allé acheter des clopes. Elle monte dans le bus 60, au coin de l’avenue Lepoutre. Quand j’arrive à hauteur du bus, le conducteur engueule la fille et la prie de descendre. Je m’arrête à hauteur de la porte ouverte, pour écouter. Parce qu'une ado m'a raconté une histoire similaire, ou une dame mûre qui avait osé manifester son mécontentement pour un retard insensé (plus de 30 minutes) avait, elle aussi été priée de descende. 


Du coup, je me demande si on est dans le même cas de figure. 


Le conducteur gueule, la fille proteste. J’ai mon abonnement, dit-elle. Vous n’avez pas dit bonjour, dit-il. Je ne repars pas tant que vous n’êtes pas descendue tonne-t-il. La fille résiste : «j’ai payé, j’ai le droit de prendre ce bus». Lui est bras croisé. «Je ne veux pas de gens comme vous dans mon bus», dit-il à la black. Elle envoie: «des gens comme nous ? C’est quoi, des gens comme nous ?» Il oblique : «des gens qui ne disent pas bonjour». Ouf. Mais c'est limite.

 

Les autres passagers sont entre le descendez mademoiselle et le mais enfin, monsieur. Le conducteur reste sans bouger, porte toujours ouverte. Une dame s’approche de lui pour lui dire qu’elle est pressée. Le conducteur : «elle n’a qu’à descendre». Tout à coup, il me voit, debout devant la porte ouverte du bus. «Qu’est-ce que vous voulez, vous ?» Je lui dis calmement que je veux comprendre. Pourquoi il immobilise une trentaine de personnes, pourquoi il met le bus en retard, pourquoi il dit à la black «les gens comme vous». Elle a payé, oui ou non ? Je demande à la black. «Évidemment, j’ai mon abonnement». Je suis avocat de trottoir. Je dis au conducteur : «bon, alors, qu’est-ce que vous attendez pour démarrer ?»  

 

— Elle n’a pas dit bonjour, monsieur, et elle n’a pas validé son abonnement .

— Monsieur, je comprends, vous faites un métier compliqué, mais si elle a son abonnement, et si elle s’excuse…

— Non, monsieur, je ne pars pas tant qu’elle n’est pas descendue.

— Dites, je vous dis que je comprends, mais là, vous prenez tout un bus en otage parce que mademoiselle a des manières qui ne vous plaisent pas. 

— Oui, et j’ai le droit !

— Donc, quand on ne vous dit pas bonjour, vous refusez les gens ? Mais c’est fou, ça, vous discriminez, en plus !

— Monsieur (là, il gueule) c’est mon bus, je fais ce que je veux !

— Écoutez, dis-je en détachant les syllabes, blanc de colère froide, Lino Ventura de quartier : vous fermez votre porte, vous faites partir le bus, avec la demoiselle, parce que sinon, je prends votre matricule et j’écris tout de suite une lettre à la direction de la STIB.

— Eh bien d’accord. Mais la prochaine fois que je vois celle-là à l’arrêt, je ne m’arrête pas !

— Mais c’est de la discrimination !  

— Le règlement m’autorise à refuser les passagers qui ne me plaisent pas.

— Ah bon. Et si moi, je suis à l’arrêt ?

— En tout cas, si je vous revois, vous ne montez pas dans mon bus.

— Je vous jure que si vous m’empêchez de prendre ce bus un jour, ça ira très loin, je lâche stupidement.

 

Mais il a cédé. Cinq minutes de perdues sur l’horaire. Les gens dans le bus commencent à râler, contre lui. Il va fermer la porte et repartir, avec la jeune fille impolie, avec la jeune fille qui fait partie «des gens comme vous». Avant qu’elle ne se ferme complètement, sa porte, je lui crie bien fort : «connard !»


Je ne pourrai peut-être plus monter dans ce bus.

 

Car désormais, je fais partie de cette horde de fous dangereux, de violents, de méchants, de salopards qui, dans cette société de jeux vidéo, de violence télévisuelle, d’individualisme forcené, insultent sans la moindre raison les gentils conducteurs de bus, toujours affables, toujours à temps, toujours formidables. Toujours dans leur droit.


Oui, aujourd’hui, j’ai insulté un conducteur de bus. 

Et je persiste et signe.

Je m’appelle Marcel Sel.

18:18 Publié dans Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (156) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

JE N'Y CROIS PAS UN MOT !!!!!

Écrit par : Peter | vendredi, 27 avril 2012

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Peter, cet article ne porte pas sur les flamingants, mais sur les conducteurs d'autobus, francophone en l'occurrence. Je me demande bien pourquoi vous n'en croyez pas un mot.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 27 avril 2012

Un jour un conducteur nous a demandé de nous faire "encul..r". Parce qu'on lui demandait ce qu'il fallait faire avec un portefeuille (volé et jeté ) trouvé dans son bus.

Écrit par : dlec | vendredi, 27 avril 2012

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C'est le genre de chose qui se passe, quand on a un monopole d'état, tenu par des gens impossible à licencier.

Ce type ne devrait pas pouvoir travailler, et ne pas avoir droit au chômage.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 27 avril 2012

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@Nicolas : vous exagérez, Sarkozy. Il doit juste être remis sur les rails quant à son comportement.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 27 avril 2012

@ Marcel

En même temps, remettre un chauffeur de bus sur les rails...
Et un gus pareil, ça risque d'amplifier les retards à la SNCB!

Écrit par : Juliette | vendredi, 27 avril 2012

Vous exagérez, Philippe Moureaux !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 27 avril 2012

Hum, me mettre dans le même sac qu'une personne qui veut établir plus de privilèges parce que je ne trouve pas normal que certain privilégiés, comme ce chauffeur de bus, abusent de leurs privilèges, comment dire...

Prendre en otage 30 personnes parce qu'on peut faire se qu'on veut sans risquer absolument rien, désolé, mais pour moi, c'est criminel.

Le problème d'insécurité, il vient de là, de l'impunité. Pas seulement de l'impunité des gens qui agressent ou insultent les chauffeurs, mais aussi de l'impunité dont bénéficient ces mêmes chauffeurs.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 27 avril 2012

Ha bon,

c'est pas un pseudo, alors ?

J'approuve tout, sauf le "connard" sur la fin.

Écrit par : Bxxl | vendredi, 27 avril 2012

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Ca se passe il y a quelques années à Bruxelles. Je prends rarement le bus, j'en suis resté à "on entre par les portières avant, on sort par les portières arrières". En fait, c'est plus vraiment comme ça : on sort par où on veut, mais ça je le sais pas encore.
Bref, à l'arrêt, quand je vois arriver le bus, je m'arrange pour me placer où se trouveront les portières avant. Les portières s'ouvrent, le bus est assez rempli, des gens doivent en descendre, je suis devant certains d'entre eux, surpris.
Ca se passe en moins de trois secondes top chrono : je n'ai pas le temps de me mettre sur le côté ou de reculer, le chauffeur m'invective : "Mais bougez vous, laissez les gens descendre enfin !" qu'il hurle. Mais vraiment hurler, hein...
Je suis dans un jour hyper-cool, je laisse le passage, je dis rien, j'ai même pas l'air vexé ou fâché, je me contrefous du truc, je sais pas pourquoi mais ça me touche pas, je me sens même pas agressé par son ton, c'est tellement n'importe quoi.
Les gens sont descendus, je monte, je tends de l'argent au conducteur en disant : "Bonjour, je voudrais une place, s'il vous plaît". Le gars me regarde, il a l'air dubitatif, il prend mon argent, fait sortir un ticket de sa machine et me glisse : "Excusez-moi, monsieur, je suis désolé pour tout à l'heure. Vous comprenez, parfois on est nerveux".
"C'est pas grave", je lui fais.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 27 avril 2012

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Bonjour Monsieur Marcel Sel,

Je dois commencer par vous avouer que je travaille pour la STIB. Je ne suis pas mandatée pour répondre officiellement cependant votre billet me fait réagir.

Sans aucun doute, vous êtes tombé sur un chauffeur qui exerce mal son métier.
Est ce la majorité d'entre eux ? je ne le crois pas (même si trop souvent je trouve qu'ils pourraient mieux faire, être plus aimables, rouler plus souplement).

Dans ce cas précis, je pense qu'il convient d'alerter le responsable hiérarchique de cette personne de son comportement inacceptable afin que des mesures soient prises (entretien, formation, écartement, ... que sais je).
Pour les clients, qui ne méritent pas un traitement pareil.
Pour ses collègues, qui se voient mis dans le même panier, injustement.
Pour lui même, qui s'il continue, finira par se prendre une beigne.

Le bon réflexe dans ce genre de cas est d'écrire ce qui s'est passé à la direction de la STIB (en localisant le bus le plus précisément possible pour qu'un autre chauffeur, qui lui faisait probablement correctement son boulot, ne se fasse pas sanctionner à la place du mauvais).

Contrairement à ce que le grand public croit parfois, les chauffeurs sont évalués et si les clients reçoivent souvent une 'réponse type' à leur plainte, le traitement qui en est fait en interne n'est pas vertical, loin de là.

Écrit par : gabduch | vendredi, 27 avril 2012

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@gabduch : je comprends. Mais mon rôle n'est pas de porter plainte contre un conducteur, mais de rapporter un comportement qui, d'après mes renseignements, n'est pas isolé. Je pense notamment à deux cas avec le 92 (et des conducteurs différents) qui, lorsqu'il était prolongé par un bus à partir de Héros, devenait brusquement un 97 sans que personne n'avertisse les passagers qui n'étaient pas des habitués de la ligne. Arrivé à l'arrêt suivant, je demande au conducteur ce qui se passe, et il me dit "vous êtes sur un 97", je lui fais remarquer que je suis bien monté dans un 92, et il me dit que tout le monde sait qu'il faut descendre à Héros pour prendre le bus temporaire. La semaine suivante, je suis témoin de la même scène avec un anglais, sauf que là, aucune explication autre que "not ze good tram".

Un vendredi à 20h, par moins 10, un chauffeur refuse à une femme de monter dans son bus, parce qu'elle n'a qu'un billet de 20. Elle demande s'il a la monnaie, il répond oui, mais que c'est 5 euros maximum, point à la ligne. La femme descend du bus, trouve un restau ouvert qui accepte de changer ses 20 euros. Et attend ensuite le bus suivant pendant 20 bonnes minutes. Un peu de souplesse pourrait peut-être être recommandée dans ce genre de circonstance ?

Voilà. Et pour le reste, la plupart des conducteurs sont corrects, et quelquefois même très sympathiques :-)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 27 avril 2012

-Qu'as-tu, qu'as-tu à me reprocher Cathy?
Connard!
- Pourquoi es-tu partie?
Salope!

"Robert et Cathy" Jean-Luc Fonck alias Sttellla

Écrit par : Juliette | vendredi, 27 avril 2012

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@Juliette

Ou alors le gars en avait...

http://www.youtube.com/watch?v=pY4U5bpEDcQ

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 avril 2012

Excellent, Moventoh! :-)))

Écrit par : Juliette | samedi, 28 avril 2012

@Juliette

J'ai parfois l'impression d'être très sous-estimé... ;)

Écrit par : Moventoh | dimanche, 29 avril 2012

Je serais heureux de pouvoir lire le règlement de travail des agents de la STIB qui stipulerait que le conducteur d'un bus puisse refuser l'accès à une personne uniquement parcequ'elle ne lui plait pas ?
Ce chauffeur devrait être licensié sur le champ pour abus de pouvoir et discrimination.

Écrit par : Jean-Pierre Martin | vendredi, 27 avril 2012

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@Jean-Pierre Martin : vous exagérez. Un conducteur qui a mal interprété le règlement ne mérite quand même pas la mise à pied. faites le boulot juste une fois…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 27 avril 2012

D'antan, tous les facteurs, policiers gendarmes, pompiers et chauffeurs de tram et de bus avaient un képie. Mon père m'expliquait que la chose la plus grave qui puisse arriver à quelqu'un c'est qu'on lui mette un képie. Ca change l'homme en-dessous.
Certains pensent qu'ils ont toujours ce truc sur la tête.

Écrit par : Schoonaarde | vendredi, 27 avril 2012

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Avocat de trottoir, j'aime beaucoup le concept !

Écrit par : Arthur | vendredi, 27 avril 2012

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les vrais connards de la stib sont ceux qui disent publiquement qu'il faut traire l'usagers, ceux qui critique l'usagers qui utilise le bus pour de trop court trajet

appeller-moi lorsque l'on pendra le directeur de la stib avec ses propres tripes devant tous ces responsables qui s'en foutent complétement des usagers...
inventent des fraudes (ex:pointage obligatoire pour les abonnés), des portillons coûteux et inutiles, des contrôleurs antipathiques super-fainéants et paranos (à droits arbitrairement augmentés), un service de sécurité uniquement pour le personnel et absolument pas pour les usagers qui peuvent eux crever, et surtout surtout...... des commentaires dans les haut-parleurs ecrits par des types qui prennent les usagers pour des imbéciles

tous ses responsables minables qui ne sont pas virés lorsque la stib ne roule pas pendant 5 jours pour cause d'un fait divers concernant des délinquants automobiles...

bon ne faite pas svp expirer tout de suite le directeur de la stib, qu'il souffre un peu quand même et qu'à l'aube du cinquième jour nous puissons retrouver de l'empathie avec les chauffeurs que d'horribles usagers traitent injustement de connards

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 27 avril 2012

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Les conducteurs de bus/tram n'ont pas un métier facile, c'est certain, et beaucoup se montrent très professionnels et humains.
D'autres, par contre, ...
Il y a plusieurs années, à l'époque où j'étais obligé d'utiliser les transports en commun, alors que la canicule s'éternisait sur le pays, j'entre dans un bus où il fait étouffant. Quelques arrêts plus loin, le bus s'arrête au dépôt et tout le monde descend pour changer de bus. Chaque aérations du toit étaient ouvertes par leurs articulations avant et arrière, ce qui est très peu efficace. Je ferme donc la partie arrière de l'aération au dessus de moi de façon à créer des turbulences qui raffraîchiraient agréablement les usagers dont moi. Le conducteur s'est directement dirigé vers l'aération pour l'ouvrir complètement et la rendre inefficace et s'est mis à m'insulter très agressivement...
Depuis, j'évite...

Écrit par : MasterOfMisrule | samedi, 28 avril 2012

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ni homme, ni bus, ... voilà ce qui arrive quand on s'arrête trop souvent à tous les arrêts, ... :-)

j'aimerais qu'un jour cela m'arrive, ... juste qu'une fois, ... pour voir, ... mais pour ceux qui me connaissent, c'est sans doute pas demain, la veille :-)

Toute discrimination n'est le reflet minable d'un petit pouvoir mal exercé, l'homme n'a sans doute pas été bien éduqué, ... mais certain(e)s ministres non plus, ...

et puis, sans excuser, il y a parfois des circonstances atténuantes, ... parfois, ...

Mais quoiqu'il en soit, ... ce qu'il y a de pénible avec les cons, ... c'est qu'ils se reproduisent !

Écrit par : JP_Allonsius | samedi, 28 avril 2012

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Le con est celui qui abuse de son pouvoir, qu'il soit petit ou grand. A la base, la connerie est toujours une histoire de pouvoir.

Écrit par : JP_Allonsius | samedi, 28 avril 2012

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J'utilise les bus TEC tous les jours de la semaine, j'ai rarement des problèmes. Mais il y a parfois des passagers aussi très procéduriers. Il y a une femme spécialiste du genre qui a envoyé une lettre à chaque fois qu'un chauffeur discutait avec un passager ou elle engueulait un passager qui sortait par la porte de devant. Tous les chauffeurs de la ligne en ont pour leur grade. Et cela a de quoi les agacer quand elle est là. Pour les TEC, au niveau de la monnaie, il est clairement indiqué qu'il est interdit de rendre plus de 10 euros question de sécurité et puis c'est comme pour les enfants quand on autorise quelqu'un à le faire, on doit le faire aussi pour les autres. Evidemment, pour le refus d'une personne qui ne revient pas au chauffeur là ce n'est pas acceptabe .... J'ai déjà vu une belle engueulade entre un chauffeur et un passager avec son gosse qui lui donnait à manger, ce qui est interdit. Faut savoir qu'un chauffeur peut être responsable d'un problème de nourriture mangée dans le bus. C'était assez violent, après un appel au central et des menaces d'amener un controlleur ça s'est calmé. Gérer des écoliers tous les jours, ce n'est pas évident, en plus même si ça se passe mal, le chauffeur doit se réconcilier avec pour le reste de l'année. Faut quand même être assez psychologue pour être chauffeur. Et puis contrairement à la STIB, dans ma région, tous les chauffeurs du TEC sont des chauffeurs de compagnie privée. Par contre, je peux raconter tous les absurdités de la gestion des lignes TEC pendant des heures. Il y a des aberrations dingues.

Écrit par : Guillaume | samedi, 28 avril 2012

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J'utilise fréquemment les bus du TEC Brabant Wallon, non pour aller au boulot mais pour éviter d'employer bêtement ma bagnole afin de me rendre là où les bus peuvent parfaitement me déposer. Je précise que je ne paie pas (=retraité, merci les politique pour cette fois !).
Oui, je sais que quand c'est gratuit on est plus indulgent...jusqu'à un certain point car, bien que mes trajets se situent généralement hors heure de pointe, les bus ne sont quasi jamais ponctuels. Leurs sol est sale (existe-t-il un personnel de nettoyage et si oui qui vérifie leur boulot ?) faut même pas regarder dans les coins, c'est manifeste. Au secour l'hygiène ! mais c'est un autre sujet ça.
Ok, un bus ne roule pas en site propre, ni sur rails...mais quand même.
Parfois -je devrais dire assez souvent mais je n'ai pas de statistique à ce sujet- une fréquence "saute" autrement dit le bus de xx heure xx minutes ne passe pas !!
Disparu, envolé ! Ça signifie 25 minutes de poireautage tout en ignorant le pourquoi et le comment. Car il est bien inutile d'interroger le prochain chauffeur à propos de retards ou de l'absence du précédent, la réponse est invariable: "je sais pas" ou "c'est la circulation" ou "ah bon, vous êtes sûr ?". Non j'invente, j'adore ça !!! L'argument 'trafic' est de mauvaise foi parce que la ligne n'emprunte pas d'endroits sujets à bouchons, ni villes (entre Tubize et Braine ou Braine et Waterloo, rien que de la route et quelques feux/patelins. Je ne pose plus ce type de question, je dirais même que je ne pose plus de question (lol) non que je sois du genre résigné, mais d'une part la conversation avec le chauffeur est affichée comme non-conseillée sinon interdite mais je vois bien qu'ils sont soit stressés
soit indifférents soit carrément s'en foutent, c'est manifeste dans quasi tous les cas de figure, et par ailleurs la vie m'a appris que quand un gars est sous tension mieux vaut se méfier et peser ses mots.
Oui, j'utilise parfois le bus/métro à BXL, et il y a une différence encore plus notable. On peut être 'provincial et savoir ce qui s'y passe quand même !

Conduire chaque jour dans la circulation des VILLES, en contact avec tous les genres, toutes les situations conflictuelles, toutes sortes de "contraintes/menaces" n'est certes pas simple, pas sûr que je le supporterais, je l'avoue même en n'étant pas sous la torture (lol), mais quoi, forme-t-on ces pros, ont-ils un soutien, un 'recyclage', une 'mise à niveau' comme d'autres métiers, face à l'évolution de leur métier, des moeurs/indiscipline/impolitesse voire violence ? On peut se poser la question. On peut, aussi (mais osera-t-on?) se demander si le niveau d'instruction/de civisme, en bref si on peut attendre de la "personne" chauffeur de bus un service, une attitude mentale du même sucre qu'un employé de banque ou d'un vendeur de prêt à porter ?? Peut-on se permettre ce genre de réflexion ? Et pourtant elle est pertinente, non ? Tous les prestataires de service ont-ils une notion de ce que le terme 'service' comporte ou est-ce abstrait ?
La situation que tu décris aurait-elle une (mal)chance de se produire ailleurs, je veux dire dans un autre métier qui consiste à ne pas être pendants x heures face aux automobiles/feux/risques d'accidents ? Est-ce un métier valorisant pour un individu, voilà aussi une bonne question ? Non, ne me dites pas qu'il a d'autre(s) choix, aujourd'hui quand un poste se présente et qu'on n'est pas bachelier/univeritaire, on le prend, celui-là ou un autre, les offres d'emploi moyennement payées sont rares.
CONCLUSION, car il en faut une, même si superficielle:
Ai-je eu 'affaire' en zone verte au genre de situation que tu publies ici Marcel ? Non. Très franchement non, pas à ce point-là, mais l'un ou l'autre préposé bourru, grognon de mauvais poil, n'ouvrant pas la porte alors qu'il fait frois mais "c'est pas encoàre l'heure de départ du terminus", ou ne répondant pas à mon bonjour, ça oui. M'en fiche, moi je suis poli et le resterai, on a sa dignité, son éducation et faut s'y tenir sinon, vivre en société va ressembler -de plus en plus- à l'âge des cavernes, coups de gourdin garantis. Même en province, en banlieue, les transports en commun ne sont pas une panacée. Faut vraiment le vouloir, avoir envie de ne pas polluer sottement, ou y être obligé quand on n'a pas de voiture par ex. Faut de la patience, du bon vouloir, du self-control. Un comble pour le 'client', non ?

Écrit par : guyguy | samedi, 28 avril 2012

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Venant d'un humaniste tel que vous, Marcel, je suis étonné que vous vous félicitiez d'un comportement pour le moins affligeant.
« Qui s'affecte d'une insulte, s'infecte. »
Jean Cocteau

Écrit par : Jean Simon | samedi, 28 avril 2012

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@Jean Simon. Être humaniste implique qu'on soit être humain. L'insulte est de la nature humaine. J'avoue toutefois que "imbécile" aurait mieux convenu que "connard".

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 28 avril 2012

Ca y est, Marcel a lâché son "Casse-toi, pauvre con".
En plus, le gars lui avait même pas dit "Touche-moi pas, tu m'salis".
Mais où allons-nous... :)))

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 avril 2012

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Vous avez bien fait. Je suis moi-même conducteur de bus et j'ai du mal à croire cette histoire tellement c'est énorme mais je vous crois! J'avoue que j'ai du mal avec les gens qui m'ignorent, mais à ce mal, le conducteur doit trouver le remède parce que s'il veut travailler longtemps, il a intérêt à se ménager. Pour moi c'est simple, je ne dis pas bonjour le premier. Vous montez et me saluez, je vous saluerai. Vous montez, vous m'ignorez, et bien pareil.

Écrit par : Menfroid | samedi, 28 avril 2012

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@Menfroid : c'est ce que je constate le plus souvent. Je monte, je dis bonjour, le conducteur me répond bonjour. Parfois, le soir ou en heures creuses, un chauffeur dit bonjour le premier. Mais vous devriez avoir une formation psychologique, non ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 28 avril 2012

@ Marcel Sel: Pas de formation psychologique au départ. Plus tard, on peut profiter dans le cadre des 35h/5 ans de la formation CAP si elle traite du sujet (la dernière nous confrontait à des situations de stress et proposait des réponses pouvant éviter les conflits). Le mieux qu'on puisse rencontrer, ce serait des chauffeurs, nouveaux dans le métier, s'inspirant de l'expérience de conducteurs confirmés. Mais là, il faut bien les choisir parce qu'il y a à boire et à manger dans les dépôts (vous en avez fait la cruelle expérience).

Écrit par : Menfroid | samedi, 28 avril 2012

Oui, Marcel, je pense d'ailleurs que TOUS les adultes devraient avoir une formation psychologique afin de s'adapter à la très normale grossièreté de certains adolescents et de ne pas heurter leur sensibilité à fleur de peau.

D'ailleurs lorsque certains vous crachent au visage ou proposent de niquer votre mère, n'est-ce pas là fondamentalement un appel au secours et un signe de leur désarroi ?

En outre, on aura compris qu'ici ce conducteur - certainement "Belge de souche" -, prétextant un jeune grossier (haha, la belle excuse) et craquant nerveusement tant sa xénophobie est intense, était clairement un RACISTE DISCRIMINATEUR ne souhaitant tout simplement pas embarquer une jeune NEGRESSE !

Vous avez mille fois raison !

PS : si ce n'était pas ce que vous vouliez dire, je n'ai pas très bien compris pourquoi vous précisiez que la jeune fille était noire...

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 avril 2012

@Moventoh : pas du tout : je précise que la fille était noire, parce que le conducteur lui a dit "les gens comme vous", ce que la fille a pris pour une remarque raciste. Je pensais que vous aviez un QI pour comprendre ça… 

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 28 avril 2012

@Marcel

Vous êtes gentil de vous inquiéter pour mon QI, ça va à peu près.

Seulement moi justement, d'où mon propos, je m'inquiète du vôtre.

Le "Des gens comme vous", ca NE PEUT être des grossiers personnages, votre POSTULAT (car rien ne le démontre dans votre échange de propos) est que le gars est raciste.

Et si l'on accepte pas votre démonstration induite, on a des problèmes de QI.

Et c'est intellectuellement insupportable.

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 avril 2012

@Moventoh : preuve que vous ne savez pas lire. je reprends :

Lui est bras croisé. «Je ne veux pas de gens comme vous dans mon bus», dit-il à la black. Elle envoie: «des gens comme nous ? C’est quoi, des gens comme nous ?» Il oblique : «des gens qui ne disent pas bonjour». Ouf. Mais c'est limite.

C'était limite, parce qu'il n'y avait pas que le fait qu'elle était passée sans dire bonjour. Il y avait son acoutrement, sa couleur de peau, ses origines, enzovoort. C'est pour ça que c'est limite. Aurait-il eu la même attitude face à un monsieur de 40 ans en costume, blanc, avec un cartable Zara ? Je suis persuadé que non. D'où le limite. Mais comme il a obliqué, peut-être parce que ses paroles avaient dépassé sa pensée, je lui ai accordé le "ouf". D'où, non, je n'ai pas insinué que le type était raciste. Mais qu'il discriminait (antijeune, anti-look,…), ça, oui, je le soutiens même !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 29 avril 2012

@Marcel

Peter est excessif, mais on finit par le connaître un peu, j'approuve pas l'idée muslims, je suis pas branché amalgames, je passe pas en sifflant en disant nananère (à propos de procès d'intention... enfin, anyway...), mais je crois comprendre comment il fonctionne et pourquoi.

Et veuillez m'excuser d'avoir un QI de taupe.

Moi, marchant sur le trottoir, il m'est arrivé de faire une remarque à un jeune, accroupi, qui était en train de dégonfler les pneus d'une voiture à Molenbeek : "Vous faites quoi, là ?".

Le jeune gars (16/17 ans à vue de pif) se relève et me dit "C'est la voiture à ma femme, elle a fait la même chose à la mienne, une 24 soupapes" (texto, arf).

Je réponds "Mais bien sûr...". Rien de plus.

Réplique suivante du clown : "Quoi, qu'est-ce qu'il y a, t'es raciste, hein ?! Attends, tu vas voir"... Il se retourne vers des potes hypothétiques supposés se trouver dans une station de métro à vingt mètres et hurle des prénoms.

Je bouge pas, ses potes arrivent pas, il la fait au bluff, je le regarde et je réfléchis.

Je passe là tous les jours, je crois que je vais laisser tomber.

J'ai laissé tomber. Il saura ce qu'il y a à faire la prochaine fois, ça marche pas mal.

Enfin bref.

L'avocat de trottoir que vous êtes serait passé à ce moment-là, le bon "bleu-blanc-belge" que je suis aurait eû à se justifier. Et ne vous inquiétez pas, mon dégonfleur de pneus en aurait remis deux couches.

D'autre part, lorsque j'étais jeune, on m'apprenait le respect des adultes. Mais comme le dit Wallon en dessous, ça c'est fini. Et pour un certain nombre de gens, c'est normal. Ca fait partie de l'éducation de l'épanouissement, on connaît la chanson. Celui qui désapprouve est un croulant conservateur, voire un "fascisss", si pas un complice à Dutroux...

Votre intervention ci-dessus est totalement partiale, même si vous ne le voyez pas. En vertu des grands principes, en vertu des grands sentiments.

Passons sur le "bonjour" qu'on ne dit pas, signe des temps pitoyables. Mais en plus, votre ado ne valide pas son abonnement, c'est également normal. Le gars qui est derrière le volant n'a qu'à la boucler ! Il travaille pour un service public, il est donc au service du public, quel qu'il soit, y'a qu'à lui ch... dessus, il est là pour ça ! D'ailleurs, ça lui arrive vingt fois par jour. Sans cela, il est raciste, ou antijeunes, ou antilook...

Il s'est peut-être pris un "Koi kestata ?!" en entrée, mais vous n'étiez pas là. Et puis c'est le genre de supposition qu'on n'aborde pas. On a les siennes.

Et puis, on va tout de même pas apprendre le respect à cette ado quand y'a un bon chauffeur bleu-blanc-belge qu'on peut mettre en accusation ! On est de gauche, merde ! Bleu-blanc-belge, pouah !

J'me marre.


PS: Autre chose : votre blanc ultralibéral en costard avec serviette, là, ben il aurait validé son abonnement.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 29 avril 2012

@ Moventoh : il y a vingt-cinq, trente ans, jeune moi-même j'entendais déjà le refrain des valeurs qui n'étaient plus enseignées au jeunes de l'époque. À toutes époques, à certains jeunes on n'apprend pas certaines valeurs. Ce sont généralement les enfants des laissés-pour-compte, les gosses livrés à eux-mêmes, ceux qui « poussent » tout seuls, qui se fraient donc leur chemin par la violence et les délits en tout genre. La différence avec votre époque, c'est sans doute qu'ils avaient plus souvent la même couleur de peau que vous, ces gosses de laissés-pour-compte, ils étaient donc un peu moins « repérables »…

Et on attend depuis des lustres l'investissement répressif ET éducatif nécessaire pour lutter contre ce fléau. Seulement voilà, « ça coûte cher ma bonne dame », et là-haut on ne veut/peut guère investir là-dedans. On veut de moins en moins d'ailleurs, on est en période de crise n'est-ce pas…

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 01 mai 2012

@Franck Pastor

Vous avez probablement raison. D'ailleurs à l'époque les "avocats de trottoir" ne seraient pas intervenus (sauf Marcel sans doute) pour les jeunes, blancs, paumés ou délaissés.

Aujourd'hui non plus d'ailleurs, car en Belgique, selon une dialectique de gôche connue, les jeunes blancs n'ont-ils pas d'office toutes les chances de leur côté tandis que tous les non-blancs ont forcément toutes les difficultés ?

C'est si incroyablement évident. L'exotisme bonne conscience des bobos, le racisme en sens inverse, en fait. Du coup, certains finauds ont compris le topo comme je le disais plus haut.

Tous les jeunes blancs sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, même ce conducteur, "bleu-blanc-Belge pouah", qui avait toutes les foutues chances de son côté, le rat, qu'en a-t-il fait ?

Et il n'est pas exaspéré par sa vie, son expérience propre, sa trajectoire, son salaire, ses horaires de travail, le peu de considération qu'on lui porte, même des mouflets qui se la pètent et qui le nient, non il est fondamentalement raciste, c'est clair.

Ca m'a d'ailleurs bien fait marrer de lire que le soi-disant "raciste" Peter était en fait marié à une noire. En plus, si sa femme n'a jamais fait l'objet d'une remarque désobligeante en Belgique, c'est bien la seule, nous précise Marcel qui connaît tout le Matongé (et peut-être même Borgerhout ou n'importe) du sol au plafond.

Et je vais en remettre une couche, sans déc : contrairement à Juliette, qui n'a que des fils nous dit-elle, je peux répondre à la question inquiétante - car à double tranchant, selon elle - de Thomas : j'ai une fille de vingt ans qui est en couple avec un noir/black/coloured (you choose, et si tant est que ceci soit une description ou une définition). Ca m'indiffère, c'est elle qui choisit. J'ai gagné ou j'ai perdu, dans l'inteprétation de textes ?! Tu me diras, Juliette.

Alors évidemment, faut pas trop sortir des sentiers battus de la bien-pensance et s'énerver de clichés inversés, sinon bien sûr t'es Adolf ou il te faut un calmant (j'ai cherché sur Google, Juliette, j'en prends jamais, je connaissais pas).

Mais on finit par s'habituer. Pour certains, tout est tellement et si simplement - justement - noir et blanc... Whatever...

Écrit par : Moventoh | jeudi, 03 mai 2012

Je vous dis surtout, Moventoh, que vous n'avez pas compris grand chose à ce que j'ai écrit.
Mais c'est pas grave...

Par contre, ce qui est grave, ce sont vos clichés, vos préjugés, vos procès d'intention, vos caricatures d'arrière-cuisine du café du commerce érigés en arguments.

Écrit par : Juliette | jeudi, 03 mai 2012

@Juliette

Je ne sais pas si moi je suis au café du commerce mais questions clichés, on se doute que vous, vous écrivez de la vieille buvette de la maison du peuple !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

Ben non, Moventoh! Même pas! La Maison du Peuple de mon coin a été lâchement vendue au capital et transformée en appartements de standing!!!

Tout fout l' camp, moi j' vous dis! Tout fout l' camp!
:-)

Écrit par : Juliette | vendredi, 04 mai 2012

@Juliette

Je crains que ce n'était là sa finalité ultime, j'espère que les édiles du PS wallon s'y trouveront bien.

Sinon, vous êtes où, alors, en fait ? Au Bar Smoothies des écolos ?!

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

Tsss, tsss, tsss..... Meuh non, Moventoh! Ni là ni ailleurs, d'ailleurs!
Ça vous déçoit, avouez, qu'il soit impossible de me ranger dans l'un ou l'autre tiroir de la commode politique! :-)

Écrit par : Juliette | vendredi, 04 mai 2012

@Juliette

Je trouve votre position un peu trop commode, justement.

Quoique je plaigne votre torture lorsque vous avez "tant de mal" à voter PS...

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

Ben... C'est la mienne, Moventoh: elle me convient et on en pense ce que l'on veut. J'ai toujours refusé les carcans qu'il m'était possible de refuser, et ce de quelque nature qu'ils soient. Et si Alzheimer ne me tombe pas dessus sans préavis, ça ne changera probablement pas!

Commode, la position? Pas autant, je pense, que de suivre un chef, une idéologie ou que sais-je encore qui vous dispense de la remise en question, de la réflexion critique et d'avoir à admettre qu'on peut être dans l'erreur.

Écrit par : Juliette | samedi, 05 mai 2012

Je crois que j'ai plus débordé que répondu au fond de TON sujet. Sorry Marcel.

Cet individu est un imbécile de première. Misogyne, raciste peut-être ? Grossier personnage sûrement. Je me demande si, confronté à un mec du genre Rasta balèse, l'eut conforté dans son attitude belliqueuse ? Il a dû perdre en route les balises du métier qu'il pratique. Le problème des métiers dits 'de service' est que la vie privée, l'intimité déteint parfois sur le travail, des individus ne peuvent faire la barrière des choses de la vie. Le fait d'être confronté à l'impolitesse de certains clients, voire à la violence, n'excuse rien et surtout pas la notion de client qui paie pour un service. Anecdote.
Je connais un chauffeur des TEC BW qui est TOUJOURS de bonne humeur, il chantonne, parle volontiers aux gens, prend son temps pour démarrer-arrêter, ne roule pas comme un cow-boy au point d'empêcher les gens de se tenir debout, etc. Ce gars-là vous met la journée au diapason. Pourtant il est près de la pension, donc on peut penser qu'il en a déjà vécu des m***. Ben non, il est po-si-tif. Et ça n'a rien à voir avec l'âge, bien d'autres encore sont aimables mais un seul râleur fout tout en l'air...dommage.

Tu as bien fait de le remettre à sa place.

Écrit par : guyguy | samedi, 28 avril 2012

Répondre à ce commentaire

La vérité est toujours logique ! Cette histoire est tellement illogique (tu ne monte pas, parce-ce que je n'aime pas ton visage) et tellement grotesque, qu'elle ne peut etre que mentie !
A moins que le conducteur soit musulmane ! Là, je peux vous croire, parce-que eux ils sont à 200 % racistes envers les "blacks"!

Écrit par : Peter | samedi, 28 avril 2012

Répondre à ce commentaire

@Peter : mais oui, bien sûr, les Moslims sont racistes et vous êtes un grand humaniste ! J'ai rarement lu un tel tissu de conneries en un tweet. Eh bien, pour vous renvoyer votre bêtise dans la tronche, je jure sur la tête de ma mère que c'est une histoire vécue, et le conducteur était tout ce qu'il y a de bleu-blanc-belge. Mais vous n'acceptez pas qu'un homme de votre "race" puisse avoir eu un tel comportement, c'est ça ?

Allez, goodnight, übermensch !
(je prends le point Godwin).

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 28 avril 2012

@Marcel

Même si ça n'a rien à voir dans l'anecdote que vous relatez ci-dessus et même si Peter is ALTIJD een beke too much, il faut tout de même avouer qu'on peut difficilement nier la différence fondamentale à Bruxelles entre blacks et beurs.

Je sais que pour vous le racisme ne peut être que d'origine blanche, mais bon...

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 avril 2012

@Moventoh : non, le racisme est universel, mais quand un raciste accuse par racisme les beurs d'être… racistes, je lui cloue le bec. Vous, sifflez tranquillement en regardant en l'air et en pensant : "bien dit !".

Vous me faites de plus le énième procès d'intention de l'année, et ça commence à me faire ch… "pour vous le racisme ne peut être que d'origine blanche". C'est présupposer que je fais moi-même une différence entre les "origines" ou les "races" en leur attribuant des caractères propres. Or, je n'en fais pas. Il y a des racistes partout. Mais la perversité de la démonstration de racisme de Peter est digne d'une manipulation propagandiste : il projette son racisme sur l'autre, en l'accusant de racisme lui-même.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 29 avril 2012

Pour moi un bon indicateur pour déterminer si une personne est raciste oui ou non:

est-ce que cette personne accepterait de voir sa fille se marier avec un homme d'une autre religion/race.

Si la réponse est oui: personne non raciste.
Si la réponse est non: personne raciste

Écrit par : thomas | lundi, 30 avril 2012

Thomas, je peux te confirmer : je suis marié à une "black", sud-africaine d'origine, habitant en Belgique depuis qu'elle avait 4 ans, parfaitement intégrée, et jamais été victime du racisme (meme pas le moindre incident !).

Écrit par : Peter | mardi, 01 mai 2012

@Peter : alors, ça doit bien être la seule !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 mai 2012

Zut! J'ai qu' des garçons: ch' peux pas faire le test! Ch' saurai jamais!

Écrit par : Juliette | mardi, 01 mai 2012

Marcel, tes remarques sont ridicules : via elle nous connaissons pas mal de "blacks" (intégrés) ... presque personne a vécu des incidents racistes ! Mais ce sont tous des gens qui partent de leur propres forces au lieu de se plaindre que tous les autres sont contre eux !

En plus, mon épouse est districtmanager étant responsable pour une vingtaine d'employées et 500 ouvrières. 20% sont des musulmans, 40% des asiatiques, 10% venant de l'Europe de l'Est et 30% d'autochtones !
C'est pas raciste de dire que quand elle a des problèmes, c'est toujours avec les musulmans et avec les autochtones ! Ce sont des réalités ... pendant que toi tu reve d'un monde dans lequel tous les gens sont pareils. Ils ne le sont PAS, mon cher !
Meme histoire dans les prisons : je connais quelques gardiens de prison. Meme histoire : pas de problèmes avec les Européens de l'Est, uniquement des problèmes avec des musulmans, meme quand ils font des efforts de les respecter tous !

Écrit par : Peter | mardi, 01 mai 2012

@Peter : "pas de problèmes avec les Européens de l'Est " :dites ça à Geert Wilders…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 mai 2012

Marcel, ouvre tes yeus : en admettant que les différences raciales et culturelles existent et que ca pose des problèmes dans pas mal de situations, le vivre ensemble peut commencer !
Je peut te dire que j'aime beaucoup les "chicken curries" que ma femme me prépare, mais elle mange au moins une fois par semaine des FRITES !!

Écrit par : Peter | mardi, 01 mai 2012

@Juliette

bien vu Juliette, le petit test soi-disant pertinent de Thomas montre plus la position sociale de la femme dans notre société qu'une garantie de non-racisme ... un prince arabe ou un beau grand black bling-bling ayant l'âge ad hoc, la richesse, le bon diplôme, faisant preuve d'une totale intégration par une grande acculturation peu donner le change et même peut être un plus pour une famille bien née dans un monde où le racisme fait plutôt quart-monde...
-dire que quelqu'un est bling-bling est-il raciste?
-n'évitons pas le vrai problème sous-jacent : un bruxellois est-il un musulman?
-un jeune FR à qui on impose le NL pour lui concéder un travail où cette connaissance n'a aucune réelle utilité, subit-il une discrimination raciste?
-Manger couscous, chicken currie, ou gigot halal me prévient-il du racisme?

est-ce qu'accepter "de voir sa fille se marier avec un homme d'une autre" langue nationale est plus significatif comme test?

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 01 mai 2012

"est-ce que cette personne accepterait de voir sa fille se marier avec un homme d'une autre religion/race. "

Allez! J'y consacre un peu de temps pour compléter le commentaire pertinent de Uit'tZuiltje.

Nous sommes ici face à un modèle-type de questionnement pervers, caractéristique d'un manipulateur qui a pour seul objectif de discréditer la personne à qui elle s'adresse et qui avance une idée qu'il ne peut accepter. En effet, quelle que soit la réponse que vous y apporterez, vous aurez inévitablement tort.
Pourquoi? Parce que ce type de question fait, sans qu'on le réalise souvent, glisser le débat du domaine de la réflexion (qui demande du temps et de le "zenitude") au domaine de l'émotion (qui est de l'ordre du "réactif"). Autrement dit, le poseur de questions fait glisser le débat de l'objectif vers le subjectif.

J'explicite.
Cette question ne sera posée, évidemment, qu'à une personne qui se déclare opposée à toute forme de racisme et qui aura auparavant largement argumenté sur le sujet, laissant généralement son interlocuteur à cours de réponses.
Cette question posée à propos de sa fille (et pas de son fils ---> voir Uit'tZuiltje), si l'interrogé, avant d'y répondre, marque une hésitation, rien qu'une hésitation (le temps de la réflexion, généralement car il a flairé le piège)... Vlan! L'inquisiteur lui tombe sur le râble et lui sert habituellement un "Vous voyez...!!!" triomphant - A traduire par: vos beaux principes ne tiennent que quand il s'agit des autres!
Si, par contre, le questionné répond un oui franc et massif, il se prend inévitablement dans la tronche des remarques désobligeantes sur sa piètre vigilance, voire le désintérêt et le peu d'amour qu'il porte à sa fragile (puisque des filles) progéniture!

Bref, ce petit jeu, c'est le fameux "Pile, je gagne; face, tu perds"!

Dans le même registre, la traditionnelle question des partisans de la peine de mort à ceux qui y sont opposés: "Et si c'était le meurtrier et/ou violeur de votre enfant?"...

Que vous répondiez oui ou non à ce genre de question, vous êtes cuit!
La seule reponse possible, c'est de démonter la méthode de questionnement.

Écrit par : Juliette | mercredi, 02 mai 2012

@Juliette et Uit

Vous êtes beaucoup trop intelligents. Mais moi je ne suis qu'une âme simple, et vous m'accordez trop d'honneur avec votre psychanalyse métaphysique de ma personne et ce que j'écrivais.

Je n'avais pas intentionné de double tranchant avec ma question. Pour moi la réponse est très simple: Oui, j'accepterais.

Mes propres enfants sont de couleur mixte d'ailleurs.

Écrit par : thomas | vendredi, 04 mai 2012

@Juliette l'Omnisciente

"Nous sommes ici face à un modèle-type de questionnement pervers, caractéristique d'un manipulateur qui a pour seul objectif de discréditer la personne à qui elle s'adresse et qui avance une idée qu'il ne peut accepter"

Merci beaucoup!
Je ne le savais même pas de moi même.
Vous êtes vraiment méchante, madame.

Écrit par : thomas | vendredi, 04 mai 2012

@Marcel,

Geldt dat andersom ook?

Namelijk als een zwarte persoon of een moslim Peter van racisme beschuldigt, kan het zijn dat hij dat dan doet om zijn eigen racisme op Peter te projecteren?

Mag iemand überhaupt nog iemand van een ander ras van racisme beschuldigen, zonder hierdoor zelf een racist te worden?

Of mag alleen een blanc-bleu-belge dat niet doen? Mag een blanc-bleu-belge alleen andere blanc-bleu-belges van racisme beschuldigen?

Wie is er volgens u het beste geplaatst om te oordelen over het bestaan van een eventueel racisme bij sommige Moslims tegenover zwarte mensen? U of de vrouw van Peter?

Écrit par : thomas | vendredi, 04 mai 2012

@Peter : eh bien, vous avez tort : moi, je n'ai jamais eu le moindre problème avec le moindre musulman, et j'en connais des tas. Quant aux noirs à Bruxelles, j'ai quelquefois eu l'occasion de voir des musulmans les aider en les appelant "cousin" ou "mon frère". N'oubliez pas qu'il y a d'ailleurs des musulmans noirs. Ils ne ressemblent pas tous à Ben Laden et n'ont pas tous un long nez.

Évidemment, "bien intégré", c'est le minimum minimorum pour ne pas avoir de problème…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 mai 2012

@thomas : et je répète, le développement de Peter montre bien qu'on peut parfaitement avoir une femme noire et être raciste envers les musulmans/arabes/marocains. Donc, votre raisonnement ne tient pas.

De là à ce que Juliette vous accuse d'être un manipulateur, en effet, ce n'est pas la bonne réponse. Âme simple vous convient peut-être mieux :-)) #yousaidit

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 mai 2012

@thomas : "@Marcel, Geldt dat andersom ook? Namelijk als een zwarte persoon of een moslim Peter van racisme beschuldigt, kan het zijn dat hij dat dan doet om zijn eigen racisme op Peter te projecteren?"
Uiteraard. Alleen is het zo dat het racisme van een meerderheid altijd gevaarlijker is, omdat die dan ook de kracht met zich heeft (Nazis tov Joden, Hutus tov Tutsis, Serviërs tov muslims in Bosnia, enz.) Wanneer zwarten of muslims of Oost-europeanen (of Fransmannen) het Belgisch racisme beklagen doen ze dat in het algemeen eerst om zich te verdedigen. En ik was zodanig vaak getuige van een racisme tov buitenlanders in België (maar evenwel in Nederland of Frankrijk) dat zij moeten beluisterd worden. Dan komt een geïnstrumentaliseerde beklaging, die eigenlijk het Belgisch racisme ondersteunt en voedt : door te beweren dat muslims of zwarten (in het algemeen) racistisch of racistischer zijn is er vaak een onderliggend wens om hen dit er nog bij te voegen als "reden" voor racisme. Daardoor spreekt men racisme goed. Zo kun je zeggen "Dewinter of Wilders hebben gelijk, en "onze" racisme is feitelijk niet zo erg, daar "hun" racisme nog feller is". Racistische ideeën uiten is dan voorgesteld als een vorm van zelfverdediging. Vergeet nooit dat een van de verwijten van de nazi's tegen de Joden was hun communautarisme, en hun racisme (zij waren voorgesteld als "antiduits")

Daarom is de zaak zo moeilijk te benaderen : ja, het mag gezegd worden dat sommige zwarten, muslims, Arabieren, Joden, enz. racistisch zijn, want het is de waarheid. Maar dit mag nooit als een argument worden gebruikt om het racisme van een meerderheid goed te spreken. De grens is zo dun dat men aan de Franse "humanistische" (tussen aanhalingstekens) kant de neiging heeft om het argument volledig te negeren. Aan de Vlaamse "pragmatisch" (tussen aanhalingstekens) kant heeft men meer moeilijkheden met deze hypocrisie, maar daardoor ontstaat een andere hypocrisie : van degenen die dit argument misbruiken om hun eigen anti-islamitisch, antiwaals, antisemiet enz… racisme te promoveren. Het verschil is misschien politiek te vertalen : in Franstalig België zijn de mensen zelf zeker niet minder racistisch dan in Nederlandstalig België, maar dat blijft beperkt tot familiekringen en kroegen. In Vlaanderen is racisme een bestaande politieke argument. Ook in de media gaat men een andere gemeenschap veel gemakkelijk bekritiseren (wat ook waar is in Wallonië maar enkel tov Vlamingen of eurocraten).
dit is de eerste stap naar een potentiële (maar uiteraard niet zekere) evolutie in Vlaanderen naar een steeds strengere houding tov vreemdelingen in het algemeen.

"Mag iemand überhaupt nog iemand van een ander ras van racisme beschuldigen, zonder hierdoor zelf een racist te worden?"
Ik ken geen rassen.

"Of mag alleen een blanc-bleu-belge dat niet doen? Mag een blanc-bleu-belge alleen andere blanc-bleu-belges van racisme beschuldigen?"
Zoals uitgelegd : het gaat niet om één bbb, maar om een algemene neiging in de maatschappij. Ik heb al een Japaner beschuldigd van racisme omdat hij mij vroeg uit zijn restaurant te stappen in het midden van mijn maaltijd, omdat er een aantal Japanners binnendrongen en zij voorrang hadden. Dat betekent uiteraard niet dat alle Japanners racisten zijn. Nu, wanneer Peter het zo formuleert met moslims, gaat hij een stap te ver. Het zijn "alle" muslims, het is "altijd". Dit is voor mij het verwijt van racisme gebruiken om aan racisme te doen. Wie zegt dat zijn vrouw zelf niet aan racisme doet ? (dit is geen verwijt, ik stap gewoon in Peters en in uwe logica)

"Wie is er volgens u het beste geplaatst om te oordelen over het bestaan van een eventueel racisme bij sommige Moslims tegenover zwarte mensen? U of de vrouw van Peter?"
Niemand van de twee. Het gaat hier om één voorbeeld. Dit kan ook een uitzondering zijn. Mijn ervaring is anders. Of telt enkel de ervaring van een (vlaamsnationalistische) Vlaming ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 mai 2012

Bon. On met les choses au point.

Je n'ai accusé personne d'être un manipulateur: ce n'était absolument pas l'objectif de mon commentaire. Il s'agissait pour moi de montrer en quoi une question de ce type fait partie des techniques manipulatoires, au même titre, par exemple, que le discours paradoxal. Il est intéressant de le savoir pour ne pas tomber dans ce genre de piège.
Je me suis relue et suis bien en peine de trouver un autre mot que "manipulateur" ("Nous sommes ici face à un modèle-type de questionnement pervers, caractéristique d'un manipulateur...") pour exprimer cette notion.

Mais là où j'ai eu tort, c'est que j'aurais dû préciser que ce sont là des techniques que nous employons tous à l'une ou l'autre occasion, sans même en être conscients, car, en fait, nous sommes tous des manipulateurs.
Ce n'est pas manipuler qui est condamnable en soi, c'est le dessein que l'on poursuit quand on le fait qui peut l'être.

Dès lors, Thomas, je prie de bien vouloir accepter mes excuses: mon commentaire n'était pas assez complet pour que vous ne puissiez y voir un procès d'intention et un jugement.

Écrit par : Juliette | vendredi, 04 mai 2012

Oups! Un mot est resté dans le clavier!

Veuillez lire "je vous prie" et non "je prie"!

Écrit par : Juliette | vendredi, 04 mai 2012

@Juliette

ressentant souvent "pertinent" comme ironique, je pensais que votre "manipulateur" m'était destiné...
heureuses les âmes simples... et aussi d'en être

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 05 mai 2012

@Uit'tZuitje

Aucune ironie dans mon "pertinent", en effet!
J'avais choisi cet adjectif car il me semblait le plus approprié pour qualifier l'angle de vue intéressant parce qu'inattendu (pour moi, en tout cas) sous lequel vous aviez abordé le petit test de Thomas.

Écrit par : Juliette | samedi, 05 mai 2012

la STIB ce sont des abrutis si pas des debiles legers, deja a voir comment ils roulent a Bruxelles on se demande ou ils ont trouve leur permis.

en plus quand ils provoquent un accident a Bruxelles le constat est etabli... par un agent de la STIB specialement depeche. juge et partie ! cherchez l'erreur...

en fait pour moi le gars qui a donne un coup de poing devrait etre acquitte. si ils provoquent les gens mais ne savent pas se defendre, c'est leur probleme.
personne n'a juge cette affaire a tete reposée. Le gars etait sans antecedent et considere comme gentil. la presse belge est nullissime et juste bonne retraduire des depeches belga (ca c'est du goebbels). c'est normal ils sont subsidiés c'est l'equivalent de la pravda en son temps

de plus le patron de la STIB pretend qu'on doit "traire l'usager" (j'aime bien un usage de mots aussi delicat pour parler de leurs clients)
cela demontre un serieux probleme dans cette boite, un mepris generalisé pour le public...
qu'on subside cette boite avec nos impots (sans nous demandre notre avis) est deja un scandale en soi...

Écrit par : bruxellois | samedi, 28 avril 2012

Répondre à ce commentaire

J'ai, un jour, répondu à un adoslescent, qui se moquait des marques de politesses que la vie en société impose tout naturellement, qu'une fois la disparition de ces "usages bourgeois, vieillis et ridicules" il ne resterait que la confrontation belliqueuse et les matraques des gendarmes. Cela se passait voilà trente ans et je constate que si d'une manière ou d'une autre certains codes de civilité ne se réapprennent d'urgence, seule la force armée règnera car toute société humaine organisée ne peut admettre le désordre permanent. Je dis çà et je ne dis rien mais il est grand temps que la Communauté française se penche pour imposer un vrai cours de morale publique dans le sens "respecte ton prochain comme toi-même" tant aux gosses qu'aux parents "Jean-foutre". Pour les religieux la même chose, qu'ils relisent les "Commandements divins".

Écrit par : Wallon | dimanche, 29 avril 2012

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Pour les parents, Wallon, on ne peut pas faire grand chose. Pour les loupiots, faut être conscient que cette valeur essentielle qu'est le respect de soi et de l'autre, c'est dès la naissance qu'il faut la transmettre (si pas déjà avant...) et y veiller à chaque instant. Après, l'école, c'est 35h/semaine maximum: pour rattraper le coup, c'est pas évident mais il y a moyen! Tout dépend des adultes, dans un cas comme dans l'autre...

Petite anecdote: je rencontre dernièrement un ancien élève (une vingtaine d'années aujourd'hui) au supermarché... Il m'aperçoit, vient vers moi pour me faire la bise et tout à coup, marque un temps d'arrêt et d'un geste brusque, presque mécanique, ôte la casquette visée sans doute depuis le matin sur son crâne! Nous en avons bien ri tous les deux!!!

Écrit par : Juliette | dimanche, 29 avril 2012

@Juliette

J'ai pas bien compris celle-ci :

"Pour les loupiots, faut être conscient que cette valeur essentielle qu'est le respect de soi et de l'autre, c'est dès la naissance qu'il faut la transmettre (si pas déjà avant...)"

Vous avez une DeLorean comme le Doc ?! :)

Écrit par : Moventoh | dimanche, 29 avril 2012

Non, non, Moventoh! Un break pas neuf, neuf ni teuf, teuf!

Je voulais simplement dire qu'un enfant qui n'est ni désiré, ni "attendu", quelles qu'en soient les causes, ben... Pour le respect, c'est déjà mal barré.

Écrit par : Juliette | lundi, 30 avril 2012

MARRE MARRE MARRE
DES GROS CONS
LEURS CERTITUDES
QUI LEUR FONT LEUR RAISON !

Écrit par : Moventoh | dimanche, 29 avril 2012

Répondre à ce commentaire

Haldol?

Écrit par : Juliette | lundi, 30 avril 2012

@ Moventoh : occupez-vous donc déjà des vôtres, de certitudes, elles ont l'air d'être bien ancrées…

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 30 avril 2012

Quand je me relis, je me trouve atrabilaire.
Puis je lis Moventoh, et je me sens mieux.

Écrit par : Pfff | lundi, 30 avril 2012

@Moventoh

surtout ne faites pas de connerie,
pas de suicide par le feu ou truc comme ça...
(on n'a pas besoin de printemps arabe à bxl!)
pas d'agression de chauffeur de stib
(on a déjà beaucoup marché...)
ne faites pas de gestes définitif...
y'en a des biens
y'en a des qui vous aiment quand même
et puis en plus, promis votre sarko à encore une petite chance ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 01 mai 2012

Une histoire similaire de racisme

Texte écrit par ma femme racontant une mésaventure arrivée sa fille "black" adoptée.


L’ange noir

14 décembre 2011 à 22h40.
Les guichets de la gare sont fermés.
Je reconduis mon ange jusqu’au quai.
Le train arrive.
Mon ange s’est envolé.
Elle entre. Fatiguée, elle se pose comme un oiseau sur sa branche.
La monnaie est sur la tablette.
Ses yeux vifs guettent.
Un homme métisse, uniformisé, l’arrête.
« Vous n’avez pas de ticket et vous ne vous êtes pas présentée. Je dois verbaliser ».
« Monsieur, je suis fatiguée… dans mon ventre, repose un bébé. »
« Mademoiselle, je vous ai vu monter, vous deviez venir me trouver. »
L’oiseau se sent jugée, ses griffes s’accrochent à la banquette et sa voix se met à crier : « Ma monnaie est préparée… pour l’amende, je n’ai pas assez. Je ne peux pas payer ».
« Votre carte d’identité », s’il vous plait Mademoiselle… »
« Vous ne l’aurez pas, car vous ne croyez pas en mon honnêteté.
Dans le compartiment, la lourdeur de la nuit est entrée et les autres voyageurs, comme des petites étoiles d’espoir croisent le regard de la jeune fille effrayée et lui souffle un vent de solidarité.
« Et bien Mademoiselle, vous résister ?
« Ce n’est pas comme cela que les choses vont s’arranger. »
« Vous savez, il y a des lois que vous devez respecter. »
« Mais quelles lois ? Puisque de gouvernement, il n’y a pas ? »
« Mademoiselle,vous exagérez.
Je vais appeler la sécurité et votre amende sera salée. »
Mais faites donc : appelez la sécurité, je serai rassurée.
Le train s’arrête.
Sur le quai, les passagers guettent.
L’ange aurait voulu s’envoler mais se voit entouré du contrôleur et de deux autres gardiens.
Ceux-ci au lieu de l’écouter,lui envoie un pavé : « avec votre comportement, on comprend qu’il y ait du racisme. A cause de vous, le train sera en retard ».
La jeune fille est défigurée.
Est-ce parce qu’elle est noire qu’elle ne peut pas être ange et tenir la vérité ?
Dans un petit carnet, l’encre crache son venin, l’amende, l’argent, cette arme de ces trois démons de la nuit.
Dans le noir, le train attend en silence.
Il aurait tant voulu parler.
Il sait dans quel sens il faut aller, rouler : le bon sens des usagers.
On ne l’a pas interrogé.
Ce soir là, la pluie est tombée, recueillant toutes les larmes des passagers et mouillant les grands yeux de la locomotive …qui avait peine à avancer.

Écrit par : Manu K | dimanche, 29 avril 2012

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Oh, what a load of bullshit...

Écrit par : Moventoh | mercredi, 02 mai 2012

dans les villes, de grandes merditudes...

de manière générale, j'ai moins de problème et plus d'affabilité avec les chauffeurs des TEC des petites villes (Namur par exemple). Bruxelles ist Bruxelles, pas une mégapole mais une sacrée ruche où se concentrent l'agitation, le surnombre, le bruit, les différences ethniques et culturelles ce qui mène à l'énervement donc à des comportements irrationnels.

J'ajoute que faisant partie d'une génération qui sait sans doute mieux que les générations précédentes la valeur de l'argent, du bling bling...

J'ajoute bis, que ces comportement irrationnels c'est aussi le signe d'une méconnaissance de soi, d'un manque de confiance et d'estime pour son métier quand on nous fait miroiter la 'valeur' d'un diplôme, seul clé d'accès vers la catégorie des gens 'normaux'.

Quand on sépare les gens voici ce qui arrive

Écrit par : Renard | lundi, 30 avril 2012

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Bel ange noir... ;-)
Tiens mon dernier commentaire a été effacé...
Un coup de Marcel, le piéton ou du chauffeur?
Nous sommes dans une civilisation de la violence dans laquelle tout le monde voit son avantage et se désintéresse de l'autre.
Je vais raconter une histoire vraie et pas celle d'un ange, ni d'une imagination débridante.
J'ai un voisin. Chauffeur de bus à Bruxelles à la STIB.
Chahuté et les insultes font partie de son quotidien.
Il y a un peu plus d'un mois.
Arrive l'arrêt du bus. Personne n'avait sonné, il continue.
- Alors, on ne s'arrête plus, entend-il dans le fond.
- Désolé, mais la sonnette n'a pas été activée.
Viennent alors les insultes. Une obligation de s'arrêter immédiatement.
Ce que refuse mon chauffeur de bus.
Résultat. Il s'est retrouvé avec un œil en compote, un visage tuméfié.
... et des semaines de convalescences, avec le risque qu'il ne réponde plus aux critères de pouvoir conduire un bus à l'avenir.
Il y a eu des caméras qui ont enregistré la scène.
Et alors? Vous avez déjà vu des caméras qui parlent en justice et qui mettent en prison ces gentils clients de la STIB?

Écrit par : L'enfoiré | lundi, 30 avril 2012

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@ L'enfoire.

En l'occurence ici personne n'a insulte le chauffeur, c'est le contraire qui s'est passe et je ne vois pas tres bien en quoi une histoire en excuserait une autre ???

Écrit par : kermit | mardi, 01 mai 2012

Je retire ce que j'avais dit. Merci, Marcel. :-)

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 01 mai 2012

kermit,
Ai-je dis le contraire?
Ce qu'a raconté Marcel est une anecdote. J'en racontais une autre.
Y avait-il un problème?
Nous sommes dans le même environnement des bus de la STIB.
Est-ce que cela arrive sur las trams de "De Lijn"?
Il parait qu'il y a moins de problème.
Cherchez l'erreur.

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 01 mai 2012

Marine Le Pen sur TF1 : anti-libérale et anti-européenne

Contre les élites et contre la crise.

Je sais bien que je vais encore me faire recadrer : mais l'énorme point commun entre la gauche, l'extrême-gauche et l'extrême-droite est le pseudio débat sur la crise, l'austérité et la relance.

Comme si la droite était pour la crise, comme si elle était contre la relance.

Comme si la réalité allait se plier à notre opinion.

Comme si la gauche avait les moyens de faire "rendre gorge" à la phynance internationale.

Énorme, monstrueuse et coupable imposture intellectuelle qui consiste à évacuer le véritable débat : comment faire pour assainir les dépenses publiques et éviter de se faire emporter par les tsunami déficitaires.

Écrit par : Pfff | lundi, 30 avril 2012

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"Comme si la droite était pour la crise"

Non, mais la plupart des droites est pour l'austérité qui fait entrer les sociétés dans des cercles vicieux.

Alors que certaines gauches (pas toutes depuis que des partis qui étaient de gauche, se disent toujours de gauche mais promeuvent des politique de centre voire de droite) privilégient une relance de type keynésienne comme ce que Roosevelt a fait lors de son "New Deal" afin de faire face à la crise de 29. L'analyse idoine, qui me semble personnellement plus juste, indique que les "riches" ne font pas vraiment travailler l'économie "réelle" (artisans, services, biens, ...), ils cherchent à faire des placements financiers à haut rendement alors que les classes moyennes et défavorisées, elle, de part leur forte représentation dans nos sociétés européennes, font vraiment travailler.

Entre 1000 foyers de classe moyenne et défavorisée qui se nourrit et 1 foyer très aisée qui se nourrit mais achète aussi de la maroquinerie Vuitton (qui n'emploie que 10/15 personnes en France), qui fait le plus travailler l'économie?

Le mythe du patron "paternel" est mort depuis le début du XXIièm siècle et l'avènement de la finance spéculatrice!

Écrit par : Lille/Rijsel | mercredi, 02 mai 2012

@Pfff

je ne sais pas de quelle droite vous parlez, mais bien sûr il existe une droite qui profite de la crise, où est votre problème, vous ne voyez pas l'intérêt de mener la masse à genoux et bêlante de désir à ressembler aux puissants de cette même droite... la pauvreté n'atteint pas cette droite-là, elle préfère la crise... et en plus ça ramène des guerres et donc les profits qui vont avec

Pfff en fait vous croyez être de droite, vous n'avez pas l'air de voir que la droite profite de la croissance pas de la relance...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 02 mai 2012

@Uit 'tZuiltje

Je sais pas pourquoi vous me faites un peu penser à ma grand-mère... Enfin, non, je rigole, je le sais. Et j'adorais ma grand-mère.

Etre "de droite", ce n'est pas nécessairement défendre les intérêts des "riches", y'en a marre de ce bobard répété à l'infini par le PS walbanais pour son électorat, par l'extrême-gauche car elle ignore le monde réel et par François Hollande parce qu'il veut devenir Président de la république française.

Il est un certain nombre de réalités auxquelles on n'échappe pas.

Vous pouvez avoir toute votre conviction et votre enthousiasme, juvéniles sans doute (je le déduis du fait que vous ne connaissiez pas Giscard d'Estaing sur une autre intervention, et c'est pas grave), mais tout n'est pas si simple...

Écrit par : Moventoh | jeudi, 03 mai 2012

@Moventoh
je trouve que vous lisez pas vraiment les autres (ou moi en particulier) «nécessairement défendre les intérêts» est hors propos dans ce que j'écrivais à Pfff ci-dessus mais bon...
«walbanais»... n'est-ce pas que sémantiquement «albano» est à «negro» ce que «blanc» est à «noir»? Rien à voir ? Non bien sûr Sarko par ailleurs ne veut pas devenir président de la République...
pourtant vous pouvez être très clairvoyant : « Il est un certain nombre de réalités auxquelles on n'échappe pas. »

dites ça serait rigolo que votre grand-mère soit cette charmante petite cochonne (je parle ici de la couleur de sa carnation) à petit chaperon rouge (là c'est plus idéologique) dont j'aimais tant lutiner le minou sous la mignonne petite foufoune blonde en établissant la carte du gradient d'orgone libéré autour de son point g, à l'époque le pol's jazz club nous paraissait si insignifiant...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 03 mai 2012

@Uit 'tZuitlje

Je suppose que c'est là que j'ai l'occasion de placer le très peu courant " You grandmotherfucker !"

:)

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

@Moventoh

même la jeune usagère noire du bus 60 dont il est question plus haut sera un jour aussi grandmère que moi aujourd'hui... d'enfants de "couleurs mixtes (sans doute)d'ailleurs"

comme je vous faisais "un peu penser à [votre] grand-mère"... et que ce qui se ressemble s'assemble...
évidemment si votre grandmère a fait la guerre d'espagne je comprends mieux vu les dates, votre qualificatif (respectueux pour quelqu'un de droite)... :)

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 04 mai 2012

@Uit 'tZuiltje

Ma grand-mère, que j'ai donc connu bien après qu'elle ne fût une petite cochonne (mais elle ne me disait pas tout, la cachotière), considéra jusqu'à sa mort que le libéralisme était la défense exclusive des nantis. Je peux lui trouver des excuses, elle naquit pauvre dans des temps difficiles où cela fut sans doute vrai un temps et l'âge avançant, les changements des réalités de ce monde lui échappèrent un peu ensuite.

D'autres n'ont pas cette excuse. Ou ils ne voient, donc, pas de quelle droite on parle...

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

Uit 'tZuiltje

Mais comme vous ne voyez apparemment pas de quelle droite il s'agit, je vous préciserai donc qu'il s'agit d'une droite qui considère que l'effort doit être récompensé et le manque d'effort à tout le moins non excusé; où l'Etat peut être une aide, mais ne doit pas une providence obligée; qui implique le respect d'un certain nombre de traditions propres et ancestrales et non une aculturation - voire d'une auto-flagellation constance (enfin, surtout des autres) - au nom du "multiculturel" et des péchés que n'ont jamais commis mes propres ancêtres (je ne connais pas les vôtres); qui considère qu'un parti politique n'a pas à faire de démagogie pour des raisons électoralistes en prétendant être le CPAS du monde avec l'argent dont la collectivité ne dispose pas (et évidemment jamais avec le leur propre, ça va de soi) tout en taxant de racisme ceux qui s'interrogent d'une dérive; qui en a marre des caricatures de maisons du peuple avinées (bonjour Papa, tout le monde aime Papa) qui l'associe grotesquement aux esclavagistes; qui considère in fine que le conflit flamands/wallons est plus simplement dans le monde réel et non fantasmé un combat droite réaliste/gauche bobo qui se la pète; qui considère enfin que, tout bien pesé, mai 68 fut une révolte de petits bourges nantis, tout à leur jouissance immédiate, qui 50 ans plus tard ont eu des enfants à qui ils ont inculqué leur décadence et leur haute conscientisation d'enfants gâtés trop nourris durant les golden sixties, par peur d'avoir l'air trop cons à postériori.

Tout le reste, c'est du flan. Bon appétit !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

@Moventoh

on ne devrait jamais sous-estimer la capacité d'intégrer la rhétorique des bons maîtres:
«l'effort doit être récompensé»
l'État «ne doit pas une providence obligée», «providence», «obligée»
«auto-flagellation constance (enfin, surtout des autres) - au nom du "multiculturel" et des péchés que n'ont jamais commis [nos] propres ancêtres»...culpabilité assumée puisse que «jamais commis», c'est très : c'est nous les gars de la marine... (sorry pensée-réflexe gôchiste;)
«le CPAS du monde avec l'argent dont la collectivité ne dispose pas»... du Monde autant pas voir petit, et l'argent n'est jamais «propre, ça va de soi»
vous devriez breveter :
«le conflit flamands/wallons est plus simplement dans le monde réel et non fantasmé un combat droite réaliste/gauche bobo qui se la pète»... joli mantra pour avaliser bdw
vos propos sur 68 etc sont plus habituels et plus faciles à (faire) avaler à ceux qui avalent...
ahlala la droite réaliste, ça donne envie d'être bonobo qui se la pète en autoflagellant les autres ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 04 mai 2012

"La vie est un long fleuve tranquille"... Oui, oui...

Écrit par : Juliette | samedi, 05 mai 2012

Le probleme c'est que ce type a sans doute un comportement pareil tous les jours mais que jamais personne ne porte plainte. Vous meme, avez vous porte plainte apres cette evenement ? Non. Pourtant l'en menacer a semble t'il suffit a le faire redemarrer, ca montre bien que ca serait utile de le faire.

Dans un magasin ma mere a un jour surpris un homme la main dans son sac, elle se recule et crie tout haut, un attroupement se fait, le gars est coince. Plusieurs personnes confirment qu'elles l'ont aussi surpris un peu plus tot et qu'elles l'avaient juste repousse. PAS UNE ne l'avait denonce. L'histoire ne se termine pas pour autant sur un happy end. Le gaillard est somme de vider ses poches, personne ne voit d'affaire qui lui appartienne et le gerant du magasin le chasse. Personne n'a appele la police !

C'est peut etre aussi de la que viennent les problemes d'incivilites. Plus personne ne s'en emeut, c'est "tolere" et devenu "normal". Si chaque fait faisait l'object de plainte et si la police ou les employeurs y donnait suite systematiquement, bien sur elle/ils seraient submerges au depart mais on peut quand meme imaginer que portant ses fruits les incivilites diminueraient. Un autre exemple peut etre un peu bateau mais petit j'ai chaparde des mais au bord d'un champs, le fermier nous a attrapes et c'est la police (bon enfant mais quand meme) qui m'a reconduit chez moi, c'etait un peu excessif mais en attendant je n'en ai jamais plus pris.

Écrit par : kermit | mardi, 01 mai 2012

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Pour avoir travaillé comme indépendant et dans la grande distribution, je peux vous dire qu'il est interdit à quelque membre du personnel ou de la direction d'exiger ne fut-ce que le nom d'une personne appréhendée ou la retenir contre sa volonté, il ne peut d'ailleurs être "touché" ou "subir de violence", il peut refuser de vider ses poches et mentir. La police ne divulgue pas l'identité du titulaire d'une immatriculation auto ou de carte d'identité. Les caméras de surveillances doivent être signalées clairement et qu'en principe, un particulier ne peut être filmé seul en plan rapproché et les images doivent êtres détruites régulièrement. La police ne se dérange pas pour "du vol à l'étalage" ou de "caisse" si le voleur est (visiblement ou réputé) non armé. En cas de dérangement de ladite Police, un procès peut être dressé à l'encontre du responsable du magasin. Le règlement est le même pour les membres de sociétés de gardiennage (aussi non armés). La police est seule à pouvoir mener une enquête (sur plainte): interroger un suspect, lequel a le droit de mentir et en présence obligatoire de son avocat (loi Salduz).
Tout çà, c'est la théorie, justifiée par la trop grande fréquence des larcins qui monopolisent les "forces de l'ordre". Pour info, ayant aussi travaillé à la Police Fédérale (véridique), il y a des flics dans chaque commissariat, dont le travail consiste à signifier des jugements, déposer des plis d'huissier pour comparution, vérifier le domicile des nouveaux habitants, faire éteindre des feux dans les jardins, arrêter des tondeuses le dimanche, rapporter des chiens ou en récupérer, parfois difficiles à placer dans des chenils saturés, répertorier les objets trouvés ou confisqués ou apportées (armes), répertorier les proprios des systèmes d'alarmes et beaucoup d'etc...du même type.
Voilà pourquoi il y a de temps en temps des "bavures involontaires" ou des règlement de comptes "à l'amiable" à l'abri (parfois) des regards qui font que des victimes passent dans le camp des accusés et que les cigales se moquent définitivement des fourmis dans le dernier épisode non publié de la fable de La Fontaine...

Écrit par : Phil | mercredi, 02 mai 2012

2 choses me dérangent:

1. utiliser le terme black m'irrise le poil, elle est noire. c'est pas une tare d'être noir, avoir peur de dire noir c'est quand même faire preuvre au minimum de condescendance, ou penser qu'être noir est en soi péjoratif, du coup on atténue en le disant en autrement, un peu comme dire non-voyant pour un aveugle ....

2. même chose avec le "les gens comme vous" qui serait par défaut raciste ...

Écrit par : fazzz | mercredi, 02 mai 2012

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Bah ouais, c'est ça.

Marcel Sel est un chouette type, bourré de bonne intentions, mais y'a des trucs qu'il voit pas.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 03 mai 2012

@Fazzz

je n'aime pas non plus le mot "black", (mais "non-noir" puis-je avoir un avis sur le terme adéquat sur les "non-blancs"?) la couleur de peau serait plus sympathique si elle n'influençait pas autant nos avis esthétiques ou politiques et autres pensées en noir-et-blanc
force est de constater qu'une seule lettre différencie "black" de "blanc", il me semble qu'à l'usage c'est plus économique pour désigné les gens, on dit la "black" moins souvent péjorativement qu'on dit la "blonde" me semble-t-il...

un certain nombre d'arrogants FR de la periphérie sont blacks (et pas toujours bounties), ils sont effectivement noir noir ou noir pâle (de peau) mais pas plus arrogants que les autres... no problemo

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 03 mai 2012

@Uit 'tZuiltje

Je n'ai pas très bien compris le coup des "arrogants FR de la périphérie"... C'est de l'ironie ? Vous voulez dire que ça n'existe pas ? Vous habitez Arlon ?

Ou alors éventuellement, vous habitez la périphérie mais vous n'avez jamais rien constaté car vous ne sortez plus de chez vous de peur qu'à coup de goedendag de méchants flamingants vous fassent apprendre une langue "qui ne sert à rien" ?

Vous m'avez reproché de ne pas (bien) vous lire, mais là, plus je vous lis, plus je vous trouve intéressant, voire pittoresque.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

"arrogants FR de la périphérie" parfois simplifié (et pour en enlever la connotation ethnique) en "richards de la périphérie" est la dénomination utilisée par des politiques NL pour qualifié les FR du rand de bruxelles... si vous ne l'avez jamais entendu tant mieux pour vous, vous en comprenez mieux votre pays que moi certainement...

comme vous semblez d'ailleurs bien comprendre les FR du rand qui vivent dans leurs pittoresques villas avec la "peur qu'à coup de goedendag de méchants flamingants [leur] fassent apprendre une langue "qui ne sert à rien""

"qui ne sert à rien"...comme vous êtes féroces, à coup de bonjour on devient au moins poli... :)

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 07 mai 2012

@fazzz, Moventoh :

Si 'j'écris "black" et non "noire", c'est parce qu'elle a un look qui m'inspire le mot anglais. Branchax, cool et black.

Le "des gens comme vous" est tellement peu potentiellement raciste que la jeune noire l'a immédiatement relevé. Je ne fais que relater les faits. Vous êtes pile à côté de la réalité.

Quant à Peter, le racisme qu'il exprime généralement est francophobe. Rappelez-vous ces Serbes qui génocidaient des Croates mais n'avaient rien contre les chinois. Quant à mes nombreux amis noirs, blacks, nègres, négros, Congos, zoulous ou café-crème, ils ne sont pas qu'à Matonge, mais j'en ai rencontré très, très peu qui n'ont pas subi des problèmes de racisme en Belgique, que ce soit au Nord, au Sud ou au Centre. D'où l'idée que peut-être, la femme de Peter, c'est aussi la femme de ménage de Bart De Wever : parfaite néerlandophone et parfaitement "intégrée" au point de militer pour le mouvement flamand le dimanche, après la messe.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 03 mai 2012

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Mais oui, of course, tout va bien mieux en flandre ..! ;-)

La dernière, Luc Van der Kelen pas un "bon flamand" et la presse flamande pas encore assez à la botte des idées nationalistes, semblerait il ?
Source:lesoir.be/actualite/belgique/2012-05-03/l-attaque-de-bart-de-wever-aux-medias-913441.php

Écrit par : Philippe | jeudi, 03 mai 2012

"après la messe"

Il n'y aurait pas comme un allusion catholico-phobe, là-dedans ?

Il n'y a pas un seul catholique qui ne se ramasse une allusion catholico-phobe, par semaine. Inquisition, castagnettes et mantilles.

Heureusement, nous sommes des saints et des anges pacifiques.

Écrit par : Pfff | jeudi, 03 mai 2012

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Je débarque ... de Rome ... Rome où les chauffeurs de bus sont aimables. Vifs au volant, certes, mais aimables et corrects.

Peut-être que le soleil ... Allez savoir ! Un mois d'avril tel que celui de cette année, cela ne doit à l'évidence pas influer positivement sur les humeurs. La bouillasse frigorifiante et les cytises qui ont plus de trois semaines de retard, ça n'est pas ce qu'il y a de mieux pour mettre de la chaleur dans les coeurs !

Allez Marcel ! Take it easy. On en aurait sans doute fait tout autant.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 03 mai 2012

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comment allait benoît16 toujours aussi vaillant?
ceci est une métaphore, l'église est un bus : l'avortée, l'homosexuel(le) veut montrer qu'elle fait partie du corps de l'oint sans valider son ticket...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 03 mai 2012

Cher Uit'zuitje,

Prompt, très prompt comme à l'accoutumée. Il suffit que je passe le bout du museau hors de mon terrier pour que vous soyez là, déjà prêt à musarder.

Figurez-vous que j'ai laissé Benoît XVI là où il était. En revanche, je n'ai eu de cesse que de mettre mes pas dans les traces des grands papes de la Renaissance (Martin V, Eugène IV, Nicolas V, Callixte III, Pie II, Paul II, Sixte IV, Innocent VIII, Alexandre VI, Pie III, Jules II, Léon X, Adrien VI, Clément VII, Paul III, Jules III, Paul IV) de même que de ceux de la grande époque du Baroque, ceux qui firent travailler le Bernin et Borromini (Paul V, Urbain VIII, Innocent X). J'y ai découvert une Eglise de la Contre-Réforme qui vous aurait ravi, j'en suis convaincu ... entendez par là, une Eglise des pauvres, une Eglise toute d'humilité. Et pour peu que l'on plonge dans l'histoire des papes, ce que je me suis empressé de faire, ayant acheté un dictionnaire biographique des souverains pontifes, on découvre que nulle part ailleurs la notion de népotisme au sens étymologique du terme ne fut plus d'actualité que dans l'Eglise post-médiévale et baroque (consultez à ce propos la notice sur Innocent X (Giovanni Battista Pamphilii), elle est truculente).

À part cela, l'Eglise reste universelle, catholique et romaine. Et il est quand même remarquable de constater, après tant de siècles de compromissions et de népotisme sur le trône de saint Pierre, que l'élection d'un Jean-Paul II a constitué une rupture incroyable sur le plan de la force spirituelle et de la foi. Vous le considérerez peut-être comme quelqu'un d'autoritaire et de rigide d'un point de vue de la morale (sexuelle notamment); il n'empêche qu'il fut l'un des papes les plus intègres et les plus déterminés, porté qu'il fut par une foi indéfectible, que l'Eglise ait jamais connu.

C'était le quart d'heure de radio Vatican ... rien que pour vous, mon cher Uit'zuitje.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 04 mai 2012

Ah, le Sesse ! Grave question.
On ne me l'avait pas encore fait, celle-là.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 mai 2012

cher Tournaisien,

à part ça vous êtes bien plus plus l'image que je me fait d'un catho et son église que ratzi, ses institutions et son infaillibilité...
le baroque va bien au corps de l'oint, l'humilité aussi

bàv inch allah

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 04 mai 2012

Uit 'tZuiltje

On aimerait vous lire aussi sur le train islam où les avortées et les homosexuels voyagent en première classe. Curieusement, ce n'est jamais le cas. Mais bon, dans les wagons-restaurants, certains ont leur plat préféré et s'y tiennent. Ou alors, vous avez dû vous arrêter à la gare de Molenbeek (l'embranchement de la voie, tout à fait à gauche), dont le chef de gare a l'étonnante habitude de cocufier les autres. C'est son côté rebelle alternatif.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

cher Moventoh

l'humour de votre grandmère était plus zizipanpan que le vôtre...
mais quand j'arrivais pas à la faire jouir je n'ai jamais penser que c'était de la faute des autres...
toutes les religions du livre existent, mais n'ont pas à mes yeux les même valeurs...(de toute façon dieu est mort avant que je naisse, ah la jeunesse!)
tous les gens de droites ne sont pas idiots, seulement ceux qui passent leur temps à se regarder le nombril et chercher des poux à la gauche... genre sarko (très marrante votre idole... très sûre, un vrai garant du libéralisme)
:)

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 04 mai 2012

@Uit 'tZuiltje

Le seul programme de votre alternative Hollande consistant à critiquer Sarkozy à coups d'almalgames, de calomnies, de démagogie et de pseudo-bilan pour borgne volontaire, on perd un peu la cohérence de vos fantastiques démonstrations, par moment...

Cela dit, j'attends avec impatience les 3000 remix Youtube de son hilarant "Moi, Président de la République" où il réussit quinze fois à critiquer le président en exercice plutôt que de dire une quelconque intention nouvelle et réaliste dans le cadre des compétences qui lui incomberaient s'il était élu.

Il est vrai que dans son cas, car ça risque fort d'arriver, on parlera alors moins de compétences que d'attributions.

PS : Et voilà c'est ça, vous êtes à la gare de Molenbeek chez le chef de gare qui a des problèmes d'oedipe, très bien. Les différentes "valeurs", bien sûr, c'est cela, oui. Et puis Dieu est mort (Nietzsche, hé là-bas !), ou parfois, mais sinon ça se respecte, ou bien non, ou alors, enfin c'est-à-dire que, haha, euh... On s'étonnera peu que vous vous retrouviez derrière l'anguille Hollande, finalement.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

Uit'zuitje

Vous êtes quand même pénible avec vos certitudes, vos dogmes (oui, j'ai bien écrit "dogmes"), vos anathèmes qui ne disent leur nom. Dieu est mort, écrivez-vous. C'est en soi un paradoxe que de l'affirmer, car dans cette énonciation il y a, que vous le vouliez ou non, un acte de foi, foi en la matière et rien qu'en la matière, ceci alors que l'existence même est en soi un mystère et le restera toujours. Ce qui fonde aussi, que vous le vouliez ou non, le fait qu'en l'espèce, l'attitude ne pourra toujours qu'être un acte de foi, ou alors conduire à la position de l'agnostique, la seule qui intellectuellement se défende dès lors que l'on n'a pas la foi. Car, vous l'aurez compris, les attitudes d'un agnostique et d'un athée sont moins proches qu'il n'y paraît. L'agnostique professe : "je ne sais pas". Cette attitude est certes viscéralement animée par un doute profond, mais dans le même temps elle ne peut se résoudre à affirmer quoi que ce soit. L'athée, quant à lui, affirme : "Dieu n'existe pas", ce qui revient à rejeter de façon plus précise le postulat d'une quelconque transcendance. Une telle position est d'office une position de foi, et qu'elle soit en négatif n'est pas qu'un détail. Car une telle affirmation entraîne de facto une incroyable intolérance, plus grande à la limite que celle des "croyants", voire des "croyants dogmatiques" que vous montrez du doigt. On sait à quoi ce genre d'attitude a pu mener dans notre pays : une hyper-confessionnalisation dont les principaux artisans, paradoxe suprême, sont en définitive bel et bien ces laïcs qui se réclament d'un principe de tolérange absolue.
Tout le reste de vos positions, singulièrement sur le plan communautaire, se ressent du même radicalisme, de la même rigidité d'esprit. Je vais aller droit au but : en clair, vous êtes tout sauf un homme d'ouverture. Vos sarcasmes, faciles, et votre ironie grinçante cachent mal une attitude en réalité très morose, très grise, face à l'existence. Et vous oubliez au passage, à dessein sans doute, que notre culture dite "démocratique", fondée sur le débat et le compromis, doit beaucoup, que vous le vouliez ou non, à l'héritage chrétien. Un théologien et philosophe tel que Guillaume d'Occam, au début du XIVe siècle, a fait beaucoup plus pour la laïcité et pour la défense de l'esprit scientifique qu'un Michel Onffray.
Le Christ avait dit "Rendez à César ce qui appartient à Césart". Il serait peut-être temps que vous preniez la mesure du postulat inverse : "Rendez au Christ ce qui lui appartient".

Écrit par : Tournaisien | samedi, 05 mai 2012

Bonjour
Votre histoire m’en rappelle une autre.
Je faisais du vélo sur la piste cyclable chaussée de Maubeuge à Mons. A hauteur de la boulangerie située au coin de la rue des , un bus de la TEC me barrait le passage. Stationné en partie sur la route et sur la piste cyclable, juste devant un passage pour piéton, le bus cachait aux automobilistes les personnes qui voulaient traverser cette rue à forte fréquentation. Soudain je vis le conducteur du bus sortir de la boulangerie avec un paquet (des croissants je suppose). Je lui ai fait remarquer poliment et sans colère que se garer de cette manière n’était pas très malin et que cela était dangereux pour les piétons et les cyclistes. Et alors, me répondit-il ajoutant que je n’étais qu’un vieux râleur, que sa maman lui avait appris à traverser la rue. Ce conducteur était vraiment désagréable et il m’a semblé que par son attitude et ses paroles il voulait me pousser à bout, à être injurieux. J’ai gardé néanmoins mon calme et ma correction (deux choses que ma mère m’avait inculqué mais visiblement pas la sienne). J’ai terminé la conversation en lui faisant remarquer que dix mètres plus loin il pouvait se stationner sans mettre les piétons et les cyclistes en danger. Sa réponse à été : «et la boulangerie elle va descendre de dix mètres ?».
Je pense qu’il y a un problème de formation ou de sélection à la TEC.

Écrit par : Lecomte Serge | vendredi, 04 mai 2012

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C'est évident ! Un esprit syndicaliste dans le mauvais sens du terme, qui aboutit à un sentiment d'impunité teinté d'arrogance, quand ce ne l'est de vulgarité. Et le pire, c'est que si la direction des TEC intervient pour sanctionner ce genre de comportements, elle se retrouve illico avec une grève générale de deux jours sur le dos. Pris en otage. Un grand classique d'une fonction publique soucieuse de ses responsabilités et de ses devoirs !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 04 mai 2012

Ce soir est mort Adam Yauch, grand rebel au 628ème degré.

http://www.youtube.com/watch?v=evA-R9OS-Vo (with cameos)
http://www.youtube.com/watch?v=eBShN8qT4lk (the real thing)

:(

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 mai 2012

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RIP

Écrit par : jane | samedi, 05 mai 2012

@Tournaisien

je ne suis en tout cas pas un athée qui confond "dieu est mort" et "dieu n'existe pas"...
j'ai peu d'ouverture car toute personne qui se dit chrétien et ne voit pas que le christ est du coté du marginal, de l'étranger, de la prostituée... me rends sarcastique mais sans plus d'animosité que ça...
d'ailleurs vous m'avez déjà pardonné et oublié n'est-ce pas

bon week end rituel

Écrit par : Uit'tZuitje | samedi, 05 mai 2012

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"Tout chrétien qui ne voit pas" équivaut-il pour vous à "aucun chrétien ne voit" ? Il me semble que dans vos propos, cela est parfois explicite. Bien sûr que les valeurs évangéliques sont de gauche et postulent un renversement des valeurs établies, et bien sûr que l'Eglise institutionnelle est, du moins pour ce qui est du sommet de sa hiérarchie, une église des riches et des puissants. N'y avais-je fait allusion avec une pointe d'ironie dans mes allusions au népotisme des souverains pontifes de l'ancien Régime et à l'exltation de la Contre-Réforme et sa vitrine que fut le Baroque ?

À vrai dire, toute institution génère ses propres contradictions. Cela vaut aussi bien pour les institutions religieuses que politiques, qu'elles soient de droite ou de gauche d'ailleurs. Je suppose que je n'ai pas besoin de vous égrener ici la litanie des incohérences de milieux politiques qui se réclament de la gauche. La vérité n'est pas dans les institutions, qui ne sont que des instruments qui permettent une pérénité du fonctionnement de nos sociétés; elle est dans l'engagement individuel, dans la mise en conformité par tout un chacun de ses actes avec ses paroles, de où que l'on vienne, quelle que soit la tendance à laquelle on appartienne. Et ceci est une vérité universelle.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 05 mai 2012

Et tant qu'on y est, rendons à Nietzsche

Certes, le Christ est du côté de la prostituée, du réprouvé, mais pas que.

Le reproche fait au christianisme (très exagéré, comme tous les autres), d'inspirer une dictature des faibles, a conduit Nietzsche à déclarer que Dieu était mort.

Il l'a fait en Italie, parce qu'il valait mieux vérifier sur place, et, fils de pasteur, en se questionnant sur l'éternel retour d'un christianisme sous sa forme catholique.

Écrit par : Pfff | dimanche, 06 mai 2012

La théorie de l'Übermensch était une perversion de la pensée. La philosophie nietzschéenne, alimentée à la source d'une solide formation classique (en ce collège qui vit passer tant de grands esprits que fut Schulpforta (Naumburg) ... ainsi de Fichte et de Klopstock), a livré de remarquables fruits tant qu'il s'en tint à une interprétation de la Culture classique (cfr. "La naissance de la Tragédie grecque"), mais dès lors où il prétendit fonder un "homme nouveau" sur la dépouille d'un Dieu à l'état de cadavre, il devint l'humus de toutes les dérives de l'aventure humaine, à commencer par le Nazisme. C'est que Nietzsche avait oublié un aspect fondamental de la pensée chrétienne : l'amour. Privé de cette évidence, son Übermensch ne pouvait que devenir un monstre.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 06 mai 2012

pour parler plutôt de bus que de surhommes:

samedi comme je le fais fréquemment je vais prendre le bus "lijn 345:waver" à hermann-debroux, bus en général quasi bondé jsqu'à wavre...
patatras il n'y a plus de bus de waver, depuis les vacances scolaires désormais il n'y a plus le weekend qu'un "lijn 345:maleizen" ya vachement (ya effectivement quelques vaches dans ce village à caractère flamand) malaise... aucune justification rationnelle ne justifie que le bus de wavre s'arrête bêtement à la frontière linguistique, aucune justification commerciale, juste du symbole raciste flamingant...

la fois précédente ils ont fait le même coup minable sur la "lijn 344:hamme-mille" bus rempli tout de même au tiers d'usagers lorsqu'il arrivait à son terminus wallon... aujourd'hui je suis en général seul depuis overijse lorsque j'arrive au terminus imposé le weekend du "lijn344:sint-joris-weert"

ps: les chauffeurs de ces bus lijn sont des flamand(e)s très sympas (même lorsqu'il sont zwettes, sans short à étoiles toutefois) avec lesquels c'est un plaisir de parler néerlandais notamment parcequ'ils trouvent aussi que le gestionnaire du réseau sur ce coup-là est un fieffé CONNARD (à l'instar de kris lauwers à l'mivb, ça c'est juste moi qui ajoute, car bxl c'est étranger aux flamands)

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 07 mai 2012

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Uit'tUiltje,

Le monopole du transport en commun en territoire Wallon appartient à la TEC. A moins qu'il y ait un accord spécifique sur Wavre, c'est la législation wallone qui oblige De Lijn à s'arrêter à la frontière territoriale flamande. D'après ton récit, pas mal d'arrêts wallons étaient bien fréquentés. Il ne me semble dès lors pas anormal que la TEC fasse respecter son monopole public.

Pour les autres arrêts; De Lijn étant déjà très largement déficitaire, il ne me semble pas anormal qu'elle se concentre sur les lignes qui sont conformes à ses statuts.

Mais comme d'hab, tout est racisme flamand.

UILSKUIKEN

Mais on fait quand-même des progrès ici, merci Marcel d'enlever la recommandation pour la lecture des "témoignages" de la victime anonyme du crime contre l'humanité francophone commis par les néerlandophes à Bruxelles: celui de vouloir s'exprimer dans leur langue dans leur propre capitale...

wallizéro

Écrit par : wallimero | mardi, 08 mai 2012

@salut walli

bxl c'est étranger aux flamands... c'était juste une petite provoc espiègle pour vous faire sortir du bois cher poussin inzustement traité

vous avez tout faux pour tec lijn enz en région étrangère, sinon la lijn (ou la tec) n'aurait rien à faire à bxl... et un chauffeur qui n'a pas réussi l'examen de parfait bilingue ne pourrait conduire un bus de la stib

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 08 mai 2012

@ Uitzuitje

" et un chauffeur qui n'a pas réussi l'examen de parfait bilingue ne pourrait conduire un bus de la stib"

Je peux m'écrouler par terre de rire la???? pffff ma journée est bonne tiens ;))
Je vous garantie que je lache mes copines de la côte toute seule à Bruxelles pour demander leur chemin à qq de la Stib, je ne les revois plus jamais ;)))

Écrit par : Isa412 | mercredi, 09 mai 2012

@Zuiltje

tt a fait, ta bulle franco est impermeable a tte realite; il y a des accords TEC De Lijn avec la Stib et non, les chauffeurs Stib ne doivent pas être billingues car il ne sont pas cmptes dans le quota regional.

Mais bon tt mensonge est Bon pour faire passer un message anti-Flamand.

Écrit par : wallimero | mercredi, 09 mai 2012

@walli
@Isa412 (dont la bonne humeur me ravi)

je répète:
vous avez tout faux pour tec lijn enz en RÉGION ÉTRANGÈRE, sinon la lijn (ou la tec) n'aurait rien à faire à bxl... et un chauffeur qui n'a pas réussi l'examen de parfait bilingue ne pourrait conduire un bus de la stib

le "sinon" et l'emploi du conditionnel reprenait la logique lijn=VL, tec=W, stib=bxl et le grand trait d'humour wallimeresque : "c'est la législation wallone qui oblige De Lijn à s'arrêter à la frontière territoriale flamande"

je n'ignore évidemment pas que le chauffeurs de la stib est dans les faits aussi humainement bilingue que peut l'être le territoire bilingue de bxl... ;)

mvg

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 10 mai 2012

Mais ce sont tous les citoyens en Région Bruxelloise qui "dans les faits sont aussi humainement bilingue que peut l'être le territoire bilingue de bxl... " !
;-))

Écrit par : Philippe | jeudi, 10 mai 2012

http://www.rtl.be/info/economie/belgique/876409/hollande-elu-president-les-riches-francais-s-exilent-en-belgique

Deux erreurs inverses, parfois, s'additionnent au lieu de s'annuler.
Je m'explique :
Sarko avait fait passer en 2009 son bouclier fiscal. Le but n'était en soi pas de faire des cadeaux aux riches, comme l'a prétendu la gauche non sans une bonne dose de populisme, mais de tenter ainsi de rappatrier les capitaux en France pour relancer les investissements et ainsi l'économie (pour rappel, le chômage en France voisine les 10%). Hélas, cette opération s'est avérée être un flop, un flop à deux niveaux : (a) les captiaux ne sont pas revenus comme on l'espérait; (b) ces cadeaux fiscaux aux 10 à 15% des Francçais les plus aisés ont contribué à grever encore un peu plus la dette publique française (aujourd'hui à 80% du PIB).
Hollande s'apprête quant à lui à commettre l'erreur inverse. Si le bouclier fiscal de Sarko n'a pas ramené les capitaux escomptés, en revanche les mesures fiscales très dures que le PS va faire passer va contribuer à un nouvel exode des capitaux vers l'étranger. En clair, la mesure prise en 2009 avait tout au plus jugulé l'hémorragie, sans récupération du sang épanché, celle de Hollande va se traduire par une nouvelle hémorragie, probablement plus sévère encore qu'avant Sarko. Preuve en est l'arrivée massive des Français fortunés en Belgique à laquelle on assiste aujourd'hui.
DEUX ERREURS INVERSES ... MAIS QUI VONT HELAS S'ADDITIONNER AU LIEU DE S'ANNULER ! Bref, une véritable catastrophe pour la France, qui risque fort d'aller au devant de sacrées déconvenues budgétaires dans les deux à trois ans qui viennent. Pour rappel, si la dette publique espagnole est de 68% de son PIB , celle de la France est de 88% alors que sont taux de chômage dépasse aujourd'hui les 10% (l'Allemagne a une dette avoisinant les 83% de son PIB, mais avec un taux de chômage voisinant les 5% ... sacrée nuance!).

Ceci pour rappeler au passage que si la Belgique a une dette de quelque 98% de son PIB avec un taux de chômage d'environ 8%, c'est aussi grâce à la Flandre (taux de chômage d'environ 6% contre 10% pour la Wallonie). Un scénario de splitsing dans la configuration très difficile de l'Europe actuellement serait une catastrophe pour la Wallonie.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 08 mai 2012

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@Tournaisien

vous êtes émouvant, votre vision est limitée à une petite législature en france, influencée par les riches FR de RF complètement minables qui viennent perturber la vie économico-immobilière tournaisienne avec leur peur de partager avec leur compatriotes dans leur propre pays

où est le chrétien qui confond le surhomme de fn avec l'übermensch des fabricants de sous-hommes?

l'europe, la wallonie a forcément plus de ressources que ne le pensent les paresseux (de paresse intellectuelle) qui se laisse formater par les dogmes économiques de droites (qui sont présenté en vérité objectives par les idolâtres du marché si influents du mainstream occidental)

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 08 mai 2012

Pas tout à fait d'accord, le bouclier fiscal c'est surtout une mesure fiscale qui a un versant moral, décider que personne ne doit payer au dessus de 50% de ses revenus. Il ne faut pas oublier que la France a l'ISF. L'idée n'était pas tant de faire revenir les riches en France que d'éviter qu'ils ne partent. Notez qu'il est finalement revenu en partie là dessus.
Je ne vois pas le lien cadeaux fiscaux et dette publique, va falloir que vous m'expliquiez. Ponctionner un riche ca le grève aussi de tout achat en TVA. Personnellement je suis favorable à ne pas ponctionner un individu de plus de 50% de ses revenus, idem pour son patrimoine. Par contre il y a de clairs abus sur les dividendes d'actionnaires ou les taxations réelles des entreprises (mais là il faut rentrer dans un comparatif mondial et on se rend compte que la France n'est déjà pas compétitive maintenant, et on se heurte à un petit paradoxe quand on veut empêcher les délocalisations). Bref il y un clair problème de convergence fiscale européenne voire mondiale au niveau de la distribution des ressources. C'est bien de vouloir apporter des mesures redistributives à une échelle nationale mais c'est risible si on en voit pas les effets à un niveau national en premier et à un niveau international en second.

Hollande fait bien pire. Avec la suppression de la mesure Sarkozy sur les droits de succession ou la suppression des heures supplémentaires défiscalisées, il tend à créer un espèce de modèle où on travaille moins parce qu'il n'y a pas d'intérêt pécunier à travailler. La classe moyenne trinque. Soit. Il offre des postes de profs qui seront ou financés par la dette ou financés par une imposition des classes moyennes dans un pays déjà jugé surfonctionnarisé (sans prendre en compte le problème de leurs retraites). Il parle de revenir à la retraite à 60 ans en faisant cotiser le travailleur.

Écrit par : QuentinF | mercredi, 09 mai 2012

La France a un taux de chomage de 10% (Intrastat mars 2012). La Belgique a un taux de 7,3% (même source). La Wallonie a un taux de 13,4% (De Morgen 03/05/2012) et la région flamande un taux de 6,49%. l'Allemagne a un taux de 5,6% (Intrastat-mars 2012). Une comparaison entre ces pourcentages n'a pas beaucoup de sens vu l'énorme différence en population (B: 11 mio/ F: 60mio/ D: 80mio/ FL: 6,4mio/ Wal: 3,5mio)

Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 09 mai 2012

Jolie analyse, je n'aurais pas dit mieux.
Cela étant, la situation change doucement en wallonie. Si seulement on pouvait enfin mettre les socialistes un peu dans l'opposition cela aiderait aussi (bien qu'au vu des partis en face, je crains que cela soit encore pire)

Écrit par : MARS | mercredi, 09 mai 2012

@Schoonaarde : et Berlin, capitale de l'Allemagne, a un taux de chômage de 12,7%… (septembre 2011). En effet, comparer des régions à des États n'a aucun sens.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 09 mai 2012

@ Uit'zuitje

Vous êtes un parfait représentant de la pensée de gauche. Implicitement, à vous lire, on entend résonner le thème éculé du keynesianisme. Le problème, c'est que cette recette a pu fonctionner en période de crise économique mais qu'elle ne peut être appliquée dans le contexte d'une crise comme la nôtre, qui est d'abord une crise de la dette souveraine doublée (conséquence logique) d'une crise bancaire très sévère (cfr les futures déconvenues que nous réserve DEXIA). Dans un tel contexte, creuser la dette pour, soi-disant, relancer l'activité économique est un leurre complet, car très rapidement cela entraînera un abaissement de la cote des états qui se laisseraient tenter par l'aventure.
Et qu'on ne vienne pas me dire, discours lui-même éculé à gauche, que cette situation est imputable aux agences de cotation. Ces agences, en effet, ne font que rendre publique et officialiser en quelque sorte la situation financière des états. Relever ou abaisser la cote d'un état, loin d'être de la spéculation, revient en réalité à évaluer la capacité de ce dernier à honorer ses dettes. Si Monsieur X, qui a de l'argent à placer, a le choix entre un investissement sûr ou un investissement à risque, très logiquement, s'il se tourne vers l'investissement à risque, il exigera un return financier plus important. Il en va de même des banques. Ceux qui, dans le contexte actuel, accepteraient de prêter par exemple au Portugal ou à l'Irlande, ne le feront que moyennant l'assurance de taux d'intérêts largement supérieurs à ceux qui seraient appliqués par exemple à des prêts à des pays tels que l'Allemagne ou les Pays-Bas. Il n'y a là rien d'amoral. Ceci correspond tout au plus à la réalité de la valeur que l'on attribue aux capacités d'un emprunteur. Ce système, d'ailleurs, que l'on y regarde bien, peut avoir un effet vertueux : la sanction du rehaussement des taux d'intérêt ne peut normalement que conduire à la responsabilité des états; l'inverse ne peut que les encourager à approfondir la dette. C'est d'ailleurs bel et bien ce qui s'est passé avec un pays comme la Grèce depuis qu'elle est rentrée dans l'Europe. Les jeux olympiques d'Athènes (68 milliards d'euros investis à tort et à travers) ont donné le coup de grâce. En définitive, ce pays aura été mis sur le flanc par l'action conjointe des milieux politico-économiques irresponsables, aveuglés par le mirage des Jeux olympiques, et d'une non-maîtrise des dépenses publiques sous les gouvernements successifs du PASOK (Papandréou père et fils) et de la Nouvelle Démocratie (Caramanlis). On voit aujourd'hui le résultat : la montée de l'extrême-droite la plus dure ... une réalité politique dont une part importante de la responsabilité incombe à la gauche.

Monsieur Uit'zuitje, au lieu de faire des sarcasmes, il importerait que vous vous rappeliez qu'il existe aussi une droite démocratique, respectueuse des institutions et de l'esprit de la loi. La démocratie, très loin s'en faut, n'est pas l'apanage exclusif de la gauche (Evangiles ou non mis à part).

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 09 mai 2012

Pour cela il faut assumer en toute modestie avoir quelques connaissances en économie réelle au delà de toute idéologie. Sur la critique de Keynes, lire directement Hayek est assez utile.

Bonne lecture Uit'zuiltje!

Écrit par : QuentinF | jeudi, 10 mai 2012

ho ho ... il se passe des trucs en grèce notmament sur le nationalisme et pas de réaction ?

Écrit par : fazzz | mercredi, 09 mai 2012

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"Le résultat a placé en tête de la gauche l’organisation sœur du Front de Gauche en Grèce. Syriza est passé de 4,5% des suffrages en 2009 à 18% cette fois-ci. Mais les néo-nazis ont recueilli 6,5% des voix. La presse libre indépendante et éthique tire donc la leçon essentielle de cette situation : c’est une percée de l’extrême droite !"

extrait de
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/05/08/une-deferlante-de-joie-plate/#more-12172

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 09 mai 2012

@ Uit'zuitje

Non, c'est une percée du populisme radical. Qu'il soit de droite ou de gauche n'est certes pas innocent, mais d'un point de vue des mouvements de ligne politique, c'est d'abord et avant tout cela que ça veut dire. Il s'agit d'un vote de rejet, d'un vote "anti-système". Le genre de situation politique que l'on pourrait fort bien retrouver en 2017 quelle que soit l'hypothèse à envisager, soit une gestion comptable des problèmes financiers par l'équipe d'Hollande, qui sera donc incapable de répondre aux promesses faites durant la campagne, soit une fuite en avant avec la catastrophe financière que l'on sait. D'ores et déjà, un boulevard s'ouvre en France pour Le Pen et pour Mélanchon. Tous le savent parfaitement, et leur combat politique sera de s'arracher ces mêmes votes anti-système que ceux qui ont porté à l'avant de la scène politique en Grèce la crise actuelle. Ce scénario est d'autant plus probable que l'UMP va probablement éclater entre ses différentes tendances (Fillon, Juppé, Coppé, etc.). Or, qu'on le veuille ou non, que cela plaise ou non, l'UMP avait été jusqu'ici le meilleur rempart contre la montée du FN. Demain, cette digue s'étant fissurée, le jeu politique risque fort de se faire entre les deux populistes du paysage politique français, Le Pen et Mélanchon. Et quoi qu'il en soit, cela précipitera l'équilibre précaire dans lequel vit actuellement l'Europe. Si Le Pen devait s'imposer (ce qui à l'échéance des 5 ans de la législature qui s'ouvre n'est pas impossible), cela en sera fini de l'Europe. Si c'est Mélanchon, l'horizon ne sera guère plus éclairci, car c'est tout le système financier et notre modèle socio-économique qui sera remis en cause. En clair, nous courons droit vers l'aventure.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 09 mai 2012

Oui et ce populisme radical qui se nourrit du manque de solutions risque de ne pas accepter l'aide européenne sans demandes inconcevables et la situation risque de s'enliser.
Concrètement le schéma pourrait très bien être celui-ci :

1) La Grèce a besoin de l'aide financière européenne mais est actuellement engluée suite aux dernières élections avec partis d'extrême-droite et d'extrême-gauche qui ne lui donnent aucun gouvernement et aucun interlocuteur européen modéré pour négocier cette aide financière à un niveau européen.
2) Ces partis d'extrême ont précisément été élus parce que la situation était déplorable après 30 ans de partis traditionnels et suite à la demande européenne de réformes structurelles à la Grèce. Ce qu'on appelle communément l'austérité, et qu'on peut aussi appeler bonne gouvernance (c'est la rupture pays du Nord/pays du Sud qui s'est intensifiée).
3) Les partis politiques extrémistes grecs aux tendances radicales ont tout à gagner à ne pas trouver de compromis, c'est leur fond de commerce ils ont du poids électoral de cette façon. On parle déjà d'une nouvelle élection en Juin qui pourrait amplifier la situation.
4) La Grèce risque de sortir de l'euro en conséquence.
5) Si la Grèce sort de l'euro et apure ses dettes, on a un effet boule de neige sur toute l'Europe au vu du lien des capitaux.
6) Et là vous n'avez que vos yeux pour pleurer devant l'Europe de la paix qui risque de se démembrer petit à petit avec une contagion sur l'Espagne, l'Italie, etc. Avec des extrêmes politiques dans tous les pays de l'Union (Hollande, France, Belgique, Italie, etc, ont déjà maintenant des mouvements internes de repli sur soi et de votes pour des partis d'extrême).
7) On peut voir réémerger un risque d'autoritarismes/de pouvoirs militaires à terme.

Il y a un vrai problème de vue européenne commune et d'idées de convergence, il faut dépasser la seule union économique qui était censée préserver la paix mais ne le fait pas pour aller vers une convergence politique, fiscale, juridique...

Écrit par : QuentinF | jeudi, 10 mai 2012

@ QuentinF

Mille fois d'accord avec vous. Votre analyse est globalement pertinente, à quelques nuances près (j'ai globalement confiance en la capacité de réaction d'un pays comme l'Italie).

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 10 mai 2012

@Tournaisien

"En clair, nous courons droit vers l'aventure."

merde alors, je n'avais rien remarqué, merci Tournaisien de m'éclairer, il est très rassurant que certain comprenne tout mieux que soi

encore merci

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 10 mai 2012

Lisez la presse allemande de ce matin, vous comprendrez peut-être certaines choses. Et ne me dites pas que ce n'est là que le point de vue, partial, des riches !

Le dilemme est simple, comme l'a exposé Merkel :
- soit une tentative longue et douloureuse de relancer l'économie tout en résorbant les dettes publiques (un horizon d'au moins 20 à 30 ans);
- soit l'illusion que l'on peut relancer la croissance à crédit, en approfondissant de facto les dettes souveraines, et en déplaçant le problème d'environ 5 à 10 ans maximum avec pour conséquence une gravité de la crise qui serait sans commune mesure avec ce à quoi on est confronté aujourd'hui.

Ce qui est en jeu, c'est le projet européen, ni plus ni moins. Si l'Europe, incapable d'affronter un diagnostic courageux et lucide, fait le mauvais choix, elle éclatera, avec tout ce que vous pouvez imaginer comme conséquences :
- une incapacité à faire front devant les enjeux d'une mondialisation terrible;
- une perte de toute crédibilité sur le plan politique à l'horizon des futures crises qui surgiront (monde arabe, etc.);
- un apauvrissement généralisé, engendré par une fuite en avant qui prendra la forme de dévaluations successives et, du fait du retour aux monnaies nationales, d'attaques spéculatives de plus en plus agressives.

C'est cela que l'homme de gôôôche que vous êtes souhaitez ?

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 11 mai 2012

Monsieur Sel,

Tout d'abord, je voudrais dire que je suis votre blog depuis environ deux ans, il donne un bon aperçu du climat entre belges et fournit des informations qui ne sont pas présentes dans les grand médias.

Je précise, à tout hasard, que je suis francophone, gauchiste, vert, que je travaille et que mon néerlandais ressemble à du petit nègre.

Je n'ai jamais pris la peine de laisser des commentaires sur ce blog principalement parce que je n'ai pas le temps... Cependant, cette fois-ci, je ne peux pas rester silencieux. Ce n'est pas votre article qui me pose problème, c'est une des réponses que vous faites à Gabduch :
"Je comprends, mais ce n'est pas mon rôle de porter plainte contre un conducteur, mais de rapporter un comportement qui, d'après mes renseignements, n'est pas isolé..."

Vous ne vous en êtes peut être pas rendu compte mais cette phrase a (au moins pour moi) réduit à néant l'aura de redresseur de tort que vous aviez finalement gagnée.
En premier lieu, parce que dans mon travail (je lutte contre la délinquance environnementale), c'est un comportement que je rencontre souvent :
"Ah Mr l'agent, il faut faire quelque chose contre mon voisin qui n'arrête pas de déverser de l'huile de friture (ou autres déchets) dans les avaloirs ... mais non non je ne veux pas porter plainte !". Et donc pas de moyens légaux de faire quelque chose !

En second lieu, vous pensez réellement que dénoncer l'attitude de ce chauffeur dans votre blog va changer quelque chose dans le comportement de cet personne ? De plus, si cette attitude vous gène vraiment pourquoi refusez vous de la dénoncer ? Ce n'est pas en ne faisant rien d'autre que parler au café du commerce que vous pourrez donner une chance à la STIB de réprimer ces comportement et de faire passer le message que ces comportements ne sont pas tolérés !

Je suis désolé mais ma pause se termine et je n'ai pas le temps de développer plus le fond de ma pensée...

Écrit par : Ruisseau | mercredi, 09 mai 2012

Répondre à ce commentaire

Cher Ruisseau (joli pseudo)
"Tout d'abord, je voudrais dire que je suis votre blog depuis environ deux ans, il donne un bon aperçu du climat entre belges et fournit des informations qui ne sont pas présentes dans les grand médias."
Merci.

"Ce n'est pas votre article qui me pose problème, c'est une des réponses que vous faites à Gabduch :'Je comprends, mais ce n'est pas mon rôle de porter plainte contre un conducteur, mais de rapporter un comportement qui, d'après mes renseignements, n'est pas isolé...' Vous ne vous en êtes peut être pas rendu compte mais cette phrase a (au moins pour moi) réduit à néant l'aura de redresseur de tort que vous aviez finalement gagnée."
Bon. Une phrase dans une réponse sur un article. Vous êtes vite (mé)content…

"En premier lieu, parce que dans mon travail (je lutte contre la délinquance environnementale), c'est un comportement que je rencontre souvent :
'Ah Mr l'agent, il faut faire quelque chose contre mon voisin qui n'arrête pas de déverser de l'huile de friture (ou autres déchets) dans les avaloirs ... mais non non je ne veux pas porter plainte !'.
Oui, je vois ça. Je vous ferais toutefois remarquer que je n'ai pas appelé un agent. J'ai moi-même exigé (et obtenu) que le conducteur parte avec la jeune fille à bord.

"En second lieu, vous pensez réellement que dénoncer l'attitude de ce chauffeur dans votre blog va changer quelque chose dans le comportement de cet personne ?"
Encore une fois, non. Ce n'est pas mon but. Je cherchais plus généralement à faire réfléchir l'ensemble des chauffeurs de la STIB sur leur relation avec les usagers, et la STIB elle-même sur la formation et le suivi de ses chauffeurs.

"De plus, si cette attitude vous gène vraiment pourquoi refusez vous de la dénoncer ?"
Je me refuse à dénoncer une attitude personnellement quand j'en parle dans mon blog, c'est tout. Un journaliste qui écrit un article accusateur envers, par exemple, DSK, ne va pas porter plainte à la police. Ce n'est pas son rôle.

Par ailleurs, lorsque la STIB réagit en me demandant des précisions sur le chauffeur, je considère qu'elle rejette sur lui ses propres responsabilités. Le chauffeur m'a cité l'article sur lequel il se basait pour refuser la jeune fille. Pour moi, il s'agit d'un problème plus large que la simple mauvaise volonté d'un seul chauffeur.

"Ce n'est pas en ne faisant rien d'autre que parler au café du commerce"
euh…

"que vous pourrez donner une chance à la STIB de réprimer ces comportement et de faire passer le message que ces comportements ne sont pas tolérés !"
Je préfère de loin donner une chance à la STIB non pas de réprimer, mais de prévenir ces comportements et de rappeler à l'ensemble de ses chauffeurs (et non à un seul) un certain nombre de règles qui les feront du reste mieux apprécier et respecter par les usagers moyens. Je pense notamment au fait d'annoncer quand un tram change de numéro, de ne pas remballer des touristes comme s'ils étaient censés connaître les règles et les chemins précis, surtout quand des travaux provoquent un détournement de bus, etc.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 09 mai 2012

Je vous remercie de votre réponse, je comprends plus ou moins votre point de vue mais certaines parties me semblent incohérentes avec les raisonnements que vous tenez sur l'humanisme et, en particulier, sur les dérives xénophobes de la Flandre. En effet, dans plusieurs de vos articles, il me semble avoir lu que vous reprochiez le manque de réaction d'une certaine Flandre par rapport aux dérives d'une certaine autre Flandre...

"Oui, je vois ça. Je vous ferais toutefois remarquer que je n'ai pas appelé un agent. J'ai moi-même exigé (et obtenu) que le conducteur parte avec la jeune fille à bord. "
"Ce n'est pas mon but. Je cherchais plus généralement à faire réfléchir l'ensemble des chauffeurs de la STIB sur leur relation avec les usagers, et la STIB elle-même sur la formation et le suivi de ses chauffeurs."
"Je me refuse à dénoncer une attitude personnellement quand j'en parle dans mon blog, c'est tout. Un journaliste qui écrit un article accusateur envers, par exemple, DSK, ne va pas porter plainte à la police. Ce n'est pas son rôle. "
Votre action est louable (excepté l'insulte) et vous réagissez en dénonçant le fait sur votre blog... Reste à savoir, soit dit sans vouloir vous froisser, si votre blog a la même visibilité qu'un grand journal et qu'il sera lu par tous ceux à qui vous dîtes vous adresser.

Autre chose: "Un journaliste qui écrit un article accusateur envers, par exemple, DSK, ne va pas porter plainte à la police. Ce n'est pas son rôle. "
il me semble que, puisque vous prenez l'exemple de DSK, si un journaliste avait été témoin d'une tentative de viol ou avait interrompu un viol en cours puis se contentait de dénoncer les faits dans son journal et refusait ou négligeait de porter plainte, son action s'apparenterait beaucoup plus à de la complicité de viol qu'à de la bonne pratique journalistique ! (c'est vous qui m'avez tendu la perche)

Écrit par : Ruisseau | jeudi, 10 mai 2012

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A Ruisseau :

"je comprends plus ou moins votre point de vue mais certaines parties me semblent incohérentes avec les raisonnements que vous tenez sur l'humanisme et, en particulier, sur les dérives xénophobes de la Flandre. En effet, dans plusieurs de vos articles, il me semble avoir lu que vous reprochiez le manque de réaction d'une certaine Flandre par rapport aux dérives d'une certaine autre Flandre..."
Plus précisément, je fustige l'absence de soutien médiatique à une autre vision, celle notamment d'Els Ampe, d'Ann Brusseel, et bien d'autres Flamands qui n'acceptent pas la dérive nationaliste (plus que xénophobe) en Flandre. Mais loin de moi l'idée de fustiger ceux qui crient dans un apparent désert. Au moins, ils crient, et sont entendus par un certain nombre de gens. Une société évolue aussi (un peu) comme ça. Mais sans les médias, il faut crier fort et longtemps. Ça n'empêche que le cri reste une vertu et que si 1000 humanistes crient sans aide des médias, leur geste n'est pas inutile. À force, les médias finiront par se poser des questions sur eux-mêmes. J'espère…

"Votre action est louable (excepté l'insulte) et vous réagissez en dénonçant le fait sur votre blog... Reste à savoir, soit dit sans vouloir vous froisser, si votre blog a la même visibilité qu'un grand journal et qu'il sera lu par tous ceux à qui vous dîtes vous adresser."
J'ai quand même quelques réactions, y compris de gens de la STIB (aussi par messages directs". Je ne suis pas si peu lu que ça :-)

"il me semble que, puisque vous prenez l'exemple de DSK, si un journaliste avait été témoin d'une tentative de viol ou avait interrompu un viol en cours puis se contentait de dénoncer les faits dans son journal et refusait ou négligeait de porter plainte, son action s'apparenterait beaucoup plus à de la complicité de viol qu'à de la bonne pratique journalistique ! (c'est vous qui m'avez tendu la perche)"
Bien joué. Sauf qu'ici, personne n'a commis de crime, plutôt une infraction. Le journaliste qui a suivi la voiture de Dehaene (si je me souviens bien, ou était-ce Schouppe) pour constater qu'il avait fait une dizaine d'infraction de roulage n'a pas déposé plainte à la police. Il a révélé les faits.

Dans le cas d'un viol, il est certain que je témoignerais.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 10 mai 2012

@merde et merde : la grossièreté sous forme d'insulte directe envers toute une profession (ou un professionnel)ne passe pas hélas le filtre de ma censure. Désolé, il y a moyen de vous exprimer de façon plus noble…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 22 juin 2012

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@Monsieur Sel, Je vous remercie de votre réaction quant à mon post, qui me fait bien rire. Comment expliquez-vous alors qu'il soit difficile de tomber sur des ouvriers de transport en commun corrects?

Écrit par : Merde et merde | dimanche, 01 juillet 2012

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Des employés de la STIB sympa et ultracorrects, j'en croise tous les jours. Suffit de ne pas les agresser, peut-être ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 02 juillet 2012

Bonjour, je vous rassure on est pas tous comme sa, étant moi même conducteur de bus a la Ratp, je suis choquée par ce comportement ! car la personne devait vraiment être a bout pour ce comporter comme sa et qui n'est pas une raison non plus.

Écrit par : conducteur de bus | vendredi, 07 juin 2013

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Bonjour Monsieur Sel, j'ai vécu un fait similaire ce matin dans un bus :

Dans ce bus au départ, il y avait déjà entre 5 et 10 passagers. Au 1er arrêt, deux dames montent dans le bus. L'une des deux fait apparemment remarquer au conducteur qu'il est en retard et qu'elle a dû attendre 15 minutes. Cette dame avait tort, elle a certainement raté le bus précédent qui était peut-être à l'avance, soit. Mais au lieu de lui répondre calmement et de s'expliquer avec cette dame, le conducteur a exigé qu'elle descende, ce qu'elle a évidemment refusé de faire après une longue attente (dois-je rappeler qu'en pleine heure de pointe, un seul bus passe tous les quarts d'heures ?). Il a commencé à crier, elle a également haussé le ton, ne se laissant pas intimider. La réaction du chauffeur a été immédiate, il a stoppé net en plein milieu de la rue et n'a plus redémarré !!

Il a recommencé sa dispute avec la dame, en criant de plus en plus fort et en montant au-dessus de sa portière, puis en la menaçant de lui faire payer le retard du bus, car il ne redémarrerait pas, mais la dame ne s'est pas laissée faire. J'ai bien pensé qu'il allait l'attraper et la mettre dehors de force !

Le conducteur voulait que la dame s'explique avec le "dispatching". Après au moins 5 minutes d'attente, impatientée par cette scène surréaliste, une personne a poliment demandé au conducteur de redémarrer, en lui expliquant que nous n'avions rien à voir avec cette dispute et que nous avions des obligations professionnelles, mais il a refusé en criant sur cette personne également, qui a donc demandé à descendre et continuer le trajet à pieds.
Nous sommes 3 personnes à être descendues. J'ignore ce qui s'est passé ensuite (arrêt sur la rue ? arrêt définitif à l'arrêt suivant ? poursuite du chemin ?) car j'ai préféré de toutes façons marcher que d'avoir encore affaire à cet individu grossier et agressif.



Je respecte les chauffeurs de la STIB, à eux de me respecter également.
Je dis "bonjour" lorsque je monte dans chaque bus, bien souvent aucune réponse, passe encore. Lorsque par ces chaleurs, les conducteurs de bus ne mettent l'air conditionné qu'à l'avant de leur véhicule, je subis le trajet sans rien dire. Lorsqu’un bus démarre de son arrêt à l’avance et que je le rate, je patiente pour avoir le suivant. Pratiquement tous les matins, je patiente 8 minutes au métro car le bus arrive lorsque le métro précédent vient de partir, la correspondance n’est pas adaptée, je m’y adapte moi-même et j’attends, passe encore aussi.
Durant les vacances, les horaires plus que légers me font parcourir 9,2 km en 1h10 en moyenne, j’assume car je préfère cela que de prendre mon véhicule en pleine circulation au centre-ville.
Mais qu'un conducteur entrave de manière dangereuse la circulation pour une banale remarque (dite sans méchanceté de la part d'une dame d'un certain âge), là, ça ne passe plus.

Où est la liberté d'expression ? le conducteur ne pouvait-il pas s'expliquer avec la dame, au lieu de mettre tous ses passagers en danger et en retard ?

A la suite de toute cette histoire, je suis arrivée au travail avec au moins 30 minutes de retard cumulées (trajet à pieds, correspondances de métro, puis de tram ratées).
J'ai transmis une plainte sur le site Web de la STIB en exigeant une attestation de retard motivée à destination de mon employeur, et qu'une enquête soit ouverte car un comportement pareil est tout simplement inqualifiable et dangereux !!

Écrit par : Ralbol | lundi, 29 juillet 2013

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