mercredi, 18 mai 2011

Belgian Circus : tout est mini dans notre nid.

La mollusqueté de ce pays est à l’image de la mollusqueté de sa classe politique et inversement. Elio Di Rupo vient d’être nommé formateur. Bien. Il n’a pas l’ombre d’une chance, et s’il en avait une, pouvons-nous vivre avec un ministre des finances N-VA, Jan Jambon par exemple, qui s’est un jour écrié «sortez les Wallons de leurs hamacs», ou avec un ministre de la défense genre Ben Weyts que les négociateurs appellent «Ben Laden» ? Pouvons-nous penser l’espace d’une seconde que nous pouvons donner des responsabilités internationales à des gens qui veulent la fin du pays ? L’espace d’une microseconde ? J’ai ma réponse. 

 

 

 

(téléchargez ici ce texte format PDF imprimable)


Minimiser.

Quand on voit les déclarations de notre ministre de la Justice, simplement CD&V, sur l’amnistie, on imagine ce que pourrait être un gouvernement avec la N-VA. Quand on sait que Geert Bourgeois n’est pas loin d’encourager le filtrage des habitants de la périphérie au prétexte que tout ce qui permet de freiner la francisation et l’internationalisation du Vlaams-Brabant est à encourager, on se demande bien comment un tel gouvernement pourrait servir un État de droit. En cas d’accord gouvernemental, il faudra bien trois ministres N-VA qui fonctionnent exclusivement, aveuglément pour la Flandre. Bart De Wever à la défense, vous en rêvez ? Allez ! Rêvez donc ! La dream team vous attend pour une catastrophe nationale. Avec Destexhe comme ministre de l’autoflagellation wallonne. 

 

Chipoter.
Heureusement encore que ce gouvernement est impossible — je sais, impossible n’est pas français, mais qui sait si ce n’est pas flamand ? Et contrairement à Wouter Beke qui prenait un sacré risque face à son électorat, au point de devoir dire plus ou moins n’importe quoi lors de sa conférence de presse pour que chacun au CD&V puisse vanter ses extraordinaires mérites (comme pondre une note de 18 cm d’épaisseur qui ne sert strictement à rien), Elio Di Rupo ne risque rien. En tout cas, pas électoralement, c’est-à-dire, rien dans son fief wallon. Il ne dépassera pas les frontières établies par le «Front francophone». Il n’a aucune envie de passer pour un faible, et le ferait-il qu’il ne trouverait pas de partenaire côté sud pour former son gouvernement. Ce faisant, il ne satisfera pas la N-VA. Et s’il allait quand même encore plus loin que l’acceptable, il y a de fortes chances pour que la N-VA ou le CD&V ne trouve pas son projet suffisamment «responsabilisant». Seul problème de cette mission de formation qui n’en est pas une : la N-VA l’utilisera avec délices pour démontrer, une fois de plus, à son électorat flamingant que les Francophones sont des pleutres, qu’ils ont peur, qu’ils sont nuls, qu’ils détestent les Flamands. Et vogue la galère (belge). Ou plutôt : et coule le Belgitanic.

 

Pinailler.
Car qu’ai-je lu du programme CDVNVA dans la presse que personne ne semble avoir relevé ? Que les régions qui n’atteindront pas certaines performances en matière de mise à l’emploi seront punies. Autrement dit, si malgré tous les efforts possibles, la Wallonie ou Bruxelles devaient ne pas parvenir à réduire le chômage, indépendamment des critères socio-économiques internationaux que les États ne contrôlent plus, ils verraient leurs budgets diminuer. Ça ne s’appelle pas de la solidarité, c’est tout le contraire, c’est du Dalrymple tout craché, ça porte le risque d’affaiblir les plus faibles, c’est tout ce que ça fait, cette satanée «responsabilisation». Elle part de surcroît du principe que les Francophones ne sont pas des gens «responsables», et quand on entend le Voka, c’est même un euphémisme. Elle oblitère complètement certaines réalités démographiques, comme le fait que les plus fortunés des Bruxellois préfèrent habiter à la campagne. Ce n’est pas pour fuir une «ville infernale», comme la presse et les politiciens flamands se complaisent à le dire, voire parce qu’ils sont des «réfugiés» ou des «fuyards» comme l’assène Mark Demesmaeker de la N-VA. C’est simplement parce que le Belge aime la verdure et s’il peut se la permettre, il se la permet. 

 

Sukkeler

Cela signifie aussi que, de plus en plus, la Région bruxelloise voit et verra ses revenus diminuer et son chômage augmenter, surtout si on ne change rien aux Lois linguistiques qui n’ont plus qu’un effet : entretenir la misère d’un quart des Bruxellois. Quant à la banlieue proche, moins chère, qu’il s’agisse de Vilvoorde, Merchtem, Zellik ou de Zaventem, elle attirera de plus en plus de primoarrivants et d’allochtones qui se flamandiseront plus ou moins. Ou pas. Dans trente ans, toutes ces communes auront perdu leur mixité sociale pour avoir voulu rester flamandes. Non seulement, elles ne seront plus flamandes de caractère, mais en sus, elles auront à faire face à une criminalité croissante de par leur profil social de plus en plus univoque. BHV, la réforme de l’État, la circulaire Peeters sont autant de systèmes dogmatiques qui immobilisent le pays et ne servent personne, pas même la Flandre elle-même. Ce week-end, Paul De Grauwe a osé dire tout haut une chose invraisemblable : la staatshervorming n’apportera rien. On espère que d’autres Flamands intelligents viendront alimenter cette idée, fondamentale, que nous tournons en rond pour un dogme depuis 2007.

 

Grommeler.
Mais en attendant, il ne devrait rien se passer, parce que rien ne peut se passer. La Wallonie demande qu’aucune région ne s’appauvrisse, les nationalistes protestent. Autrement dit, pour eux, Bruxelles ne doit pas être financée à sa juste valeur et peu ou prou en rémunération de l’énorme PIB qu’elle produit, et la Wallonie peut crever juste un peu plus, tant que la Flandre peut tout se permettre. Le premier ministre qui soutiendra une telle descente aux enfers commettra un suicide politique pur et simple. Elio Di Rupo est un ambitieux, mais ce n’est pas un suicidaire. Il faut bien comprendre que la réforme de l’État passe par la réduction des droits des Bruxellois particulièrement francophones (c’est-à-dire la grande majorité des Bruxellois) et des Périphériens, et ça, alors que leurs droits sont déjà en dessous de la normale. Pourtant, on fait croire à la population qu’il y a une chance. La population n’est pas imbécile, elle a bien compris qu’une telle chose n’existait pas.

 

Soupirer.
Va-t-on enfin comprendre que l’on est en train d’épuiser les dernières cartouches des Belges qui n’en peuvent plus de constater que tout est bloqué, qu’on ne peut plus avancer, et d’ouïr néanmoins des Wouter Beke, Joëlle Miquet, Melchior Wathelet, Elio di Rupo, Alexander De Croo ou Charles Michel prétendre que quelque chose est possible parce qu’il y aurait des «ouvertures» ? Bon, c’est vrai, il y a des ouvertures. Oui, oui, je vous l’affirme. Par exemple, celles de Tchaïkovski ou de Suppé. Il y en a même chez tous les disquaires et chez les mélomanes ! Mais d’ouverture politique, il n’y a pas l’ombre d’un soupir. 

 

Hésiter.
Nous croulons sous les opportunismes. Beke, Milquet, Di Rupo sont certains des opportunistes, les moins atteints, que je qualifierais d’alpha. Ceux qui sont au cœur de la mouise et crient bien fort qu’ils n’y sont pas. Et puis, il y a les opportunistes de type bêta, Alexander De Croo et Charles Michel, par exemple, qui nous assomment malicieusement avec leur lancinant : «c’est au PS et à la N-VA de trouver un accord», comme s’ils ne savaient pas que le PS est dans le camp de ceux qui veulent plus ou moins préserver la nation et trouver un accord — le même camp, en principe, que le MR et l’Open VLD — tandis que la N-VA est dans le camp de ceux qui veulent sa fin, avec particulièrement le Vlaams Belang et une bonne partie du CD&V, derrière un confédéralisme «belge» de bon aloi. Pour rappel, une confédération est l’association de deux États indépendants. Aux opportunistes alpha et bêta, je dis : c’est honteux de jouer à des jeux politiciens au vu des circonstances actuelles. Mais c’est si confortable de faire du politics as usual. Sauf que ces petits jeux vont finir par nous exploser à la tête.

 

Ânonner.
Car la com des politiques est une insulte quotidienne à l’intelligence des Belges. Leurs ambitions, quand elles prennent le dessus (comme celle de vouloir absolument devenir encore premier ministre de la Belgique avant sa fin) ne servent plus que leur imaginaire et ils ont perdu tout sens de l’État, le fondement même du service à la population. Devenir premier ministre quoi qu’il en coûte, Elio ? Didier ? Alexander ? Au risque d’entrer dans l’histoire comme les Egon Krenz d’un pays si minable qu’il n’aura même pas pu finir en beauté, dans l’honneur ? Si c’est ça, votre ambition, alors, vous êtes des ambitieux de pacotille, vous êtes à la grande politique ce qu’une deuche de chez Matchbox est à la Ferrari Testa Rossa. Nous sommes dans un cirque, tout le monde le sait à présent. Et dans un cirque, on tourne en rond. Encore faut-il avoir l’intelligence, si l’on accepte d’entrer dans un cercle vicieux, de ne pas crier tout haut : «Je vous jure que nous sommes dans un carré ! » On ne vous croit pas ! On voit bien que ce n’est que du blabla. 

 

Circuler.
Kortom, messieurs de la politique, vous êtes «innocemment» en train d’alimenter le communautarisme et l’extrémisme. Le communautarisme ? Mais oui ! Front flamand contre front francophone. Pathétique ! L’extrémisme ? Mais oui : le PP et le FN au Sud, le Vlaams Belang et la N-VA au Nord récolteront gaiement les fruits de ce cirque. Hallucinant que vous n’ayez pas encore compris que l’échec des partis démocrates signifie la victoire de tous les autres. Et la N-VA vous tiendra en échec tant que ça la servira. Les courtiser, c’est entraîner le pays par le fond. C’est juste indigne. C’est juste stupide, monsieur Destexhe. C’est juste insensé. 

 

Frisolister.
Tout le monde, des journalistes du Nord comme du Sud aux barakis et à Jan met de Pet, a intégré cette idée simple : cela ne sert strictement à rien de continuer à tchatcher avec la N-VA. Elle ne veut pas d’un accord, et chaque jour qui passe, à chaque déclaration un peu trop optimiste (on va y arriver) ou un peu trop politique (c’est la faute au PS), vous alimentez non seulement les caisses électorales de Bartounet, mais aussi celles du pépé et du Front national belge. Heureusement pour vous, chers démocrates francophones, qu’aucun de ces deux derniers partis n’ont aujourd’hui de figure charismatique, car plutôt que de perdre quelques voix ou d’en grappiller minablement quelques autres au PS, MR, CDH, vous seriez rétamés au profit des populistes et des extrémistes. Ah, l’honneur qu’on retrouverait si tous les partis démocrates du Nord comme du Sud parvenaient à s’unir enfin contre le nationalisme, sincèrement, mettant les idées momentanément de côté pour présenter au peuple un système de valeurs ! Mais bon, not in Belgium. Nos politiciens n’en sont apparemment tout simplement pas capables. On fera avec. Ou pas.

 

Se recrapoter.
Alors, que faire ? se dit le président du parti socialiste. Accepter une mission de formation offerte par Albert II ? Avec 99 % de chances de se rétamer en beauté et d‘alimenter les extrêmes ? Ou refuser, au risque de… de quoi, en fait ? De l’absence d’espoir ? De l’absence de gouvernement ? Allez, non, on donne espoir, ou du moins, on fait mine de le faire. On grappillera bien quelques votes comme ça aux prochaines élections, en octobre 2011, en 2012, ou même en 2014, après que quatre, cinq, six ou sept ans de non-gouvernement auront épuisé la croyance des Belges dans un semblant de démocratie. Voilà où nous en sommes. Jusqu’ici, le tableau de chasse de la N-VA est bien rempli, et à chaque nouvelle mission, il se remplit encore. Les Francophones ne veulent pas du négationnisme rebaptisé amnistie ? 2000 électeurs pour Bart. Les Francophones ne veulent pas d’un gouvernement de droite ? 2000 électeurs pour Bart. Les Francophones protestent auprès de l’ONU ? 2000 électeurs pour Bart. Les Francophones ont le culot de ne pas accepter tout ce que veulent les Flamands, quoi qu’il leur en coûte ? 800.000 électeurs pour Bart.

 

Justifier

Alors, que faire ? me répète-je. Essayer de réussir dans les dix semaines qui nous séparent du constat de Bart De Wever qu’après les vacances, il n’y a plus aucune chance de rien ? Et en cas d’échec, prendre le risque que ce soit cette fois encore un Francophone qui soit présenté en Flandre comme le seul et vrai responsable de l’échec ? Aller négocier avec l’office du tourisme politique de la Voka (du diable) quand cette organisation patronale n’hésite déjà pas elle-même à faire du racisme de proximité en prétendant que les patrons flamands préfèrent engager des Polonais tant les Wallons n’ont pas «l’éthique de travail» requise pour travailler en Flandre ? 

 

Babbeler.
Dites, vous allez vraiment babbeler avec ce monsieur qui se réclame d’un syndicat de patrons qui explique sur les plateaux TV de Flandre que vous n’avez pas d’audace, pas de plan, et que vous n’avez encore rien compris à la situation économique et qui envoie Siegfried Bracke prétendre à Ter Zake que les Francophones ont «peur» de s’appauvrir ? Mais que fait la Flandre politique depuis 4 ans sinon tout faire pour ne pas s’appauvrir elle-même ? Dites, Élio, vous osez penser les convaincre que vous n’êtes pas si nul ? Que nous ne sommes pas un mauvais «peuple» ? Mais à travers quels médias exactement ? La VRT ? VTM ? Ceux qui ont fait de Bart-l’Ultimatum le monstre sacré qu’il est aujourd'hui ? Ne me faites pas rire ! 

 

Formiller

Y avait-il une alternative à cette mission de formateur ? Oui, je l’ai dit depuis un moment déjà : la grève des négociations. Les politiques flamands, sur base d’une idée d’Herman Van Rompuy (rien que ça) apparemment, font bien la grève du gouvernement. C’est une honte, un véritable coup d’État larvé. Pour info, il n’y a pas en Belgique une majorité des gens qui veulent la réforme de l’État sauce CDVNVA. Il y a une majorité en Flandre, mais pas en Belgique. Imaginer de bloquer la nation politique pour faire passer une idée minoritaire, ça s’apparente à un coup d’État. Ça n’est pas de la démocratie. Alors, prenons le pli : à chacun sa grève. Et je ne parle pas d’un front francophone contre un front flamand, je parle d’un front de ceux qui veulent réaménager ce pays contre ceux qui veulent sa fin (VB, N-VA), ou l’y mènent par leur manque total de personnalité et leurs compromissions (CD&V), allant jusqu’à proposer d’oublier la collaboration. 

 

S’abstenir.
La grève des démocrates, des deux soi-disant «peuples» ? Ça, ce serait une idée intéressante à développer. Encore faudrait-il que l’Open VLD se décide enfin à écouter son ancien leader plutôt que le petit flamingant qui murmure aux oreilles de son jeune président. Encore faudrait-il que Vande Lanotte apprenne à lire le Traité de Lisbonne et n’exige pas le «respect du sol flamand» (j’y reviendrai dans un autre article). Et mieux : qu’il s’abstienne de laisser les sénateurs socialistes flamands libres de présenter une Loi négationniste comme un texte dont l’on peut débattre. Encore faudrait-il que nous ayons encore des valeurs en commun. (Quant aux Flamands et aux Wallons, oui, ils ont encore énormément en commun, y compris des valeurs, mais on fait tout pour enterrer cette idée). 

 

Mollusquer.
Mais une chose est sûre, ce que vous tous, politiciens du Nord comme du Sud avez en commun, c’est votre attitude de mollusques, c’est votre sempiternel «oui-mais-non-mais-peut-être-mais-pas-tant-que-ça-mais-quand-même». Oui, ça, c’est très, très bien partagé au Nord comme au Sud. Sauf bien sûr la N-VA et le Vlaams Belang (et le CD&V) qui ne transigent pas, qui savent précisément, exactement ce qu’ils veulent, et campent sur les mêmes positions inaccessibles depuis bientôt une législature. Ils peuvent ne pas bouger d’un iota parce qu’ils ont une position dogmatique. Une position qui ne mène nulle part, c’est plus facile à tenir qu’une volonté de progrès et d’harmonie. Et le pire de tout, c’est cette illusion caressée par l’Open VLD et le MR qu’un gouvernement avec la N-VA — parce qu’elle est de droite — résoudra tous nos problèmes. C’est sûr que Jan Jambon ministre de l’Économie, du Budget ou des Finances, ça va résoudre tous nos problèmes ! Autant engager tout de suite Georges Bush, David Cameron ou Dalrymple, tant qu’on y est. 

 

Jouer petit.
De tous les côtés, je ne vois donc que ces jeux politiques qui seraient utiles dans le cadre d’une lutte politique. Or, nous ne sommes pas dans un tel contexte. Après quatre ans, nos politiciens auraient dû le comprendre. La lutte actuelle est purement idéologique et dogmatique, elle pousse à une opposition nationaliste, front contre front, empêche toute idée commune, fédérale, progressiste — et je ne parle pas que de progrès social. Notre malheur, c’est que nous avons hérité non pas d’hommes d’État, mais de ringards qui n’ont pas encore réussi à prendre conscience de ce que le peuple a depuis bien longtemps compris dans ses tripes, et ils continuent leurs petits jeux malingres de politique partisane, quand ce n’est plus, tant s'en faut, le sujet. N’attendez pas un gouvernement. N’attendez pas une résistance digne de ce nom (et je vise en particulier l’Open VLD qui compte de grands antinationalistes, à qui on cloue le bec au profit d’ex-Volksunie qui caressent en secret dans leur chambre leur nounours flamand abîmé par ces méchants Francophones).

 

Plier.
On ne contre pas une idéologie en appliquant ses principes, encore moins en laissant libre cours à ses fantasmes. L’amnistie ? Quatsch ! 99,26 % des Flamands n’ont pas été condamnés pour collaboration, et des 0,74 % qu’il reste, la plupart sont six pieds sous terre. Ce débat n’intéresse en fait plus que ceux qui voudraient présenter l’ordre nouveau flamingant comme une idéologie acceptable. Or, elle était bien meurtrière, dénonciatrice, liquidatrice et antisémite. Tout comme Rex, du reste. Mais personne au Sud ne pense à amnistier Léon Degrelle, c’est ce qui fait toute la différence ! Socialistes et libéraux flamands sont donc tombés dans le panneau d’un débat impossible à mener. À moins que, pire encore, ils n’utilisent un dossier douloureux à des fins politiciennes. Je n’ose même pas y penser… La réforme de l’État ? Quatsch ! Le seul but de la N-VA est d’avancer vers une indépendance flamande et celui du CD&V d’enrichir encore la Flandre, ce qui revient forcément à affaiblir les autres régions de la nation. Personne ne peut se satisfaire de ça. Formateur ? Quatsch ! Il n’y a rien à former, en tout cas pas avec les partis en présence aujourd’hui. Les nationalistes du CD&V sont bien trop contents d’avoir la N-VA comme bâton, et les autres, bien trop peureux de faire preuve d’un peu d’indépendance par rapport au parti qui les a laminés. On comprend moins l’Open VLD et le SP.a qui, parce qu’ils ont peu ou prou adopté les positions des premiers cités, nous dirigent tout droit vers la scission. Celle-ci ne servira personne. Mais c’est peut-être le pis-aller. 

 

Conclure.
Alors, donc, voilà. Elio est formateur. Et une chose est sûre : il n’y arrivera pas. Et s’il y arrivait quand même, je me demande si ce ne serait pas pire encore. Dans un cas comme l’autre, le bye bye Belgium est au bout du chemin. On retiendra l’immense apport de la classe politique traditionnelle dans ce jeu sordide. Ik ben van Luxembourg.

16:24 | Lien permanent | Commentaires (72) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Que de temps perdu !!!
Que d'hypocrisies !!!
Alors que chacun sait que tout est fini....
Lamentable !
Qui avait dit qu'il suffirait de 5 minutes de courage ? N'est-ce point Leterme ?

Écrit par : Pierre@s | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Marcel,

"Alors, que faire ? me répète-je.". ce que vous trouvez comme réponse, c'est de faire la grève, si j'ai bien compris.
N'est-ce pas ce qui est occupé? Une grève chez les négociateurs avec des gens qui continuent à travailler avec des pouvoirs qui vont s'agrandir progressivement.
Mais une grève a toujours une fin. Grève des transports pour exemple. Cela emmerde tout le monde. Il y a eu des tentatives de rouler et de ne pas faire payer les voyageurs.
Alors, je repose la question. J'imagine Marcel Sel comme formateur, que fait-il?
J'ai déjà répondu personnellement à la question.
J'ai imaginé la situation du Canada avec deux communautés qui se regardent aussi en chien de faïence et qui fonctionne et en plus se renforce aux élections.
Quelle est la différence?
Simple. La Constitution qui permet de ne pas la signer en 1982 par l'un des partis.
Méthode: accepter dans la Constitution de ne pas être d'accord sur tout, mais sur l'essentiel.
Mais je suis d'accord, comme la Tchécoslovaque, il y a 2 capitales et pas un Bruxelles qui met les pieds dans le plat au milieu du jeu de quilles.

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Comme formateur ? Je montre que la N-VA n'est pas démocrate, et j'annonce que je ne travaillerai jamais avec elle, je dis et j'explique pourquoi, et j'attends la suite. Soit, les partis flamands ne suivent pas, et alors, j'explique en beau néerlandais qu'ils sont une bande de clettes, soit ils suivent et je me prépare à faire un certain nombre de compromis, mais pas forcément ceux imposés par le CD&V. Mais bon, heureusement, je ne suis pas formateur…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Bonne réponse, mais pas suffisante.
Nous avons affaire à une partie d'échec. Il faut prévoir plusieurs coups à l'avance.
Si les flamands se liguent pour dire, il faut répondre aux votes des électeurs?

Depuis longtemps, il fallait placer sur la table les points acquis et non pas tenir les choses au secret pour être remises en question. Le Kroll du jour est dans cette voie http://mediatheque.lesoir.be/v/le_kroll/238mai1811.jpg.html

Je me souviens d'un cordon sanitaire pour exclure les partis non-démocratiques.
Comment se fait-il que la proposition d'amnistie est arrivée aux oreilles du Ministre de la Justice?

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 18 mai 2011

Pour rappel pour ceux qui ne sont pas au courant, et qui croiraient que le cordon sanitaire est médical:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cordon_sanitaire_%28politique_belge%29

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Ahhhh ... Brel ...

Écrit par : Usul | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

"Mais personne au Sud ne pense à amnistier Léon Degrelle"... mieux, on ne l'a jamais puni!

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Wanda ; je ne sais pas qui vous êtes mais soit votre IQ est largement au dessous de 50, soit vous êtes tout simplement un menteur ou une menteuse.

Degrelle a bien entendu été condamné A MORT.
"Condamné à mort par contumace par le Conseil de Guerre de Bruxelles, le 29 décembre 1944"

Écrit par : Carolus | mercredi, 18 mai 2011

@Wanda. Prenez-vous en à Franco qui a refusé de l'extrader et allez expliquer à Koen Dillen que son grand copain était un nazi.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

LOL, Degrelle est mort de vieillesse. Il tenait cour en Espagne ou il recevait régulièrement ses admirateurs, anciens compagnons et la presse. Il se ventait de visiter régulièrement son pays natal.... Il parait être enterré en Ardennes.
Tout comme l'autre Paul Van Aerschodt, qui faisait le va et vient entre son "exile" et sa famille en Hainaut. Il parait que ce dernier a encore travaillé pour les nations unis.
Vraiment vous, les francophones vous ne manquerait jamais de culot pour nous donner de leçons!

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

Ben, on n'a toujours personne pour faire son éloge, on n'a pas des milliers de simpatisant qui se rassembler régulièrement, on n'a pas de musée Léon Degrelle ni de rue ou de place Léon Degrelle.

Bref, contrairement à certains flamands, les collabos, on n'en fait pas des héros.

Donc, franchement, en terme de culot, je crois que personne ne pourra dépasser ces sympatiques politiciens qui veulent que l'on considère les collabos condamné et qui refusent de reconnaitre leur faute comme des victimes qui devraient être indemnisées.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 19 mai 2011

Bonjour la Co,

Là, vous m'avez amusé.
L'un qui lance du QI à la tête (QI que j'ai décrit, il y a longtemps, comme Quotient Immature).
L'autre qui prend la mouche.
Notre hôte qui renvoie la balle dans les filets.
Oui, qu'on se le répète, les dictateurs meurent souvent de vieillesse, dans leur lit.
Les dictateurs se protègent. En plus, comble du comble, ils sont protégés par la population. Je ne vise personne, mas regardez du côté d'un pays à l'Est de l'Italie. Oui, il a changé de nom, vous y êtes.
Entrer au Musée, ah, la belle affaire...
Une petite médaille d'honneur, une palme peut-être.
On en trouve dans tous les magasins spécialisés. Un nom de rue, Waww. Comme c'est beau.
:-)

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 19 mai 2011

Donner le nom d'une personne à une école, un musée, une rue, une place, c'est une façon d'honorer cette personne.

C'est vrai que cette personne soit Pierre Peret, Youri Gagarine ou Léon Degrelle.
Et oui, personnellement, ça me dérangerait qu'on honore des gens comme Léon Degrelle de manière officielle et publique.

Tout comme ça me dérangerait que mes impôts servent à subventionner un musée Léon Degrelle.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 19 mai 2011

@Wanda : on ne donne pas de leçons aux "Flamands", mais aux politiciens de Flandre et à ceux qui soutiennent leurs lois négationnistes. C'est tout.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

@ Nicolas:
"Ben, on n'a toujours personne pour faire son éloge..."

http://www.leon-degrelle.org/index.php

vous apprécierez particulièrement:

http://www.leon-degrelle.org/boutique/achat/produit_details.php?id=79

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

Trois pelos qui font un site web et une boutique, si ça n'est pas personne, ça n'en n'est pas loin.

Si vous ne voyez pas la différence avec des rassemblements de plusieurs milliers de personnes, incluant bon nombre de représentants politiques, je suis désolé pour vous.

Si demain on apprenait que des représentants politiques faisaient partie de ce "cercle d'amis", cela ferait scandale, ce ne serait pas considéré comme normal, on ne donnerait pas à ces personnes une colonne dans un journal, ni une rubrique à la télévision.

Et même si on le faisait, je continuerais à trouver ça honteux et inacceptable.
Un collabo est un collabo, d’où qu'il vienne et quel que soit la langue qu'il préfère.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 19 mai 2011

@Wanda :
1. on n'a jamais dit qu'il n'y avait plus de nazis en Wallonie
2. on ne le commémore pas devant 5000 personnes comme on le fait en Flandre avec Staf Declercq.
3. Vous travaillez pour la N-VA ou le Vlaams Belang ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

@Wanda : A ce niveau on appelle plus ça de la mauvaise foi, c'est de l'idéologie poussée jusqu'à l'auto-abrutissement, des oeillères intellectuelles volontaires qui empêchent de tenir un raisonnement logique, du délire de ceux qui font qu'en pleine crise financière les néo-cons disaient que ce n'était pas la faute du marché mais des systèmes de régulation qui avaient empêché le marché de s'assainir tout seul, de ceux qui font qu'il y a encore 20% de gens qui trouvent que Sarkozy est un bon président, de ceux qui font que même 65 ans après la plus grosse catastrophe du XXeme siècle on en trouve encore pour vouer un culte à Hitler...

Écrit par : ElGringo | jeudi, 19 mai 2011

@ M'sel:
1) à l'IJzerwake de 2004 (?) quelques clowns ont affiché une image de De Clercq, de la gauche (de Morgen) à l'extrême droite ('t scheldt) on a condamné ce geste. Vous nous frottez cela sous le nez depuis trop longtemps et trop souvent. L' Ijzerwake est une manifestation que je méprise mais n'est pas "une commémoration "Staf Declerq". L'Ijzerwake est en fait une manifestation très marginale dans le paysage flamand.
2) C'est Nicolas qui disait que "personne" ne fait l'éloge de Degrelle. Je n'ai voulu que prouver le contraire.
3) Je ne travaille ni pour la NVA ni pour le VB ni pour personne.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

@Wanda : l'hommage pour Staf De Clercq était organisé par le Vlaams Belang, le Vlaamse Volksbeweging et au moins une personnalité qui est aujourd'hui passée à la N-VA. Il ne s'agit pas de quelques excités, mais des gens dont les députés représentent 44% des Flamands. Heil Vlaanderen, pourrait-on dire.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

@ M'sel
Avec un raisonnement pareil toute la Belgique est fan de Staf Declerq :).
Faites un petit sondage (en flandre comme en wallonie) et demandez aux gens qui est Declercq et qui est Degrelle. Et ne me chantez pas maintenant que la Flandre "n'instruit pas ses enfants". La vérité est que Declerq est mort en 1942 inactif après une longue maladie. C'est un collabo dur et certain, mais à mi-temps au plus, un raté dans beaucoup de sens du mot. Un personnage antisémite aussi méprisable que dérisoire.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

Mais enfin Wanda, s'il est si insignifiant, pourquoi le Vlaams Belang le commémore-t-il ? Il va falloir arrêter de toujours tout minimiser. La carrière de Staf a commencé bien avant la guerre, et il est le fondateur historique du VNV qui était le seul "parti" flamand et qui a monopolisé les mairies de Moeder Vlaanderen. Si c'est ça, être inintéressant, je trouve qu'il y a un gros déficit de compréhension de l'importance du VNV (associé à REX et au Verdinaso). Comme par hasard, Tollenaere, autre nazi antisémite de la pire espèce, est toujours commémoré aujourd'hui par les amis du Vlaams Belang et des gens qui fréquentent certains N-VA et pas des moindres. Un peu comme si on commémorait Demjanjuk en Ukraine…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

@ M'sel
1) "s'il est si insignifiant, pourquoi le Vlaams Belang le commémore-t-il?" N'inversez-vous pas un peu les choses? Il est devenu "signifiant" à cause d'un portrait exposé à l'IJzerwake. (sans vouloir minimaliser le collabo-anti-semite bien-sur).
2) Staf Declerq et son parti ont obtenu 14% des voix maximum, il fut échevin dans sa propre commune... loin de "monopoliser les mairies"...
3) Je trouve que l'on "commémore" vite chez vous...

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

@ M'sel
1) "s'il est si insignifiant, pourquoi le Vlaams Belang le commémore-t-il?" N'inversez-vous pas un peu les choses? Il est devenu "signifiant" à cause d'un portrait exposé à l'IJzerwake. (sans vouloir minimaliser le collabo-anti-semite bien-sur).
2) Staf Declerq et son parti ont obtenu 14% des voix maximum, il fut échevin dans sa propre commune... loin de "monopoliser les mairies"...
3) Je trouve que l'on "commémore" vite chez vous...

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

PS, M'sel; vous semblez avoir un faible pour les collabos à mi temps... De Tollenaere est mort en janvier 1942.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

PS, M'sel; vous semblez avoir un faible pour les collabos à mi temps... De Tollenaere est mort en janvier 1942.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

Wanda, le VNV avait la mainmise sur tout le pouvoir local en Flandre de 1940 à 1944. Ce n'est pas "petit". Du reste, quand le VNV faisait 14% en Flandre, Rex faisait 10% en Wallonie.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

@Wanda Tollenaere a encore été commémoré par Van Ooteghem récemment. Van Ooteghem fut sénateur ou député Volksunie (je ne sais plus). Et SS-Untersturmführer.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

Sans compter que Tollenaere était l'un des rédacteurs de pamphlets antisémites qui faisaient le tour d'Anvers avant guerre et jusqu'à sa mort ! C'était aussi un des Flamands les plus gradés de la SS. Mais bon. Minimiser, ça vous aide peut-être à penser que la Flandre est immaculée. Pas comme la Wallonie, n'est-ce pas ? D'où vous vient ce besoin de nier tout sans arrêt ? C'est celui-là même qui conduit votre région à toujours plus de nationalisme.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

1) quand la vnv faisait 14%, rex en faisait 30% (source wikipedia) cessez d'inventer!
2) vous dites qu'avant guerre la vnv occupait les mairies en flandre maintenant vous rectifiez le tir: 1940-44...
3) Je ne minimise rien, j'essaie tout juste de corriger vos délires et flagrantes erreurs sur la flandre et son histoire.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 19 mai 2011

Bon, déjà qu'au départ wikipédia n'est pas particulièrement neutre concernant la Belgique et son histoire, si en plus vous ne lisez pas tout, on ne vas pas y arriver.

Rex a fait 30%..... dans la province du Luxembourg. C'est un peu différent de la Wallonie.

Ce que Marcel à dit, et il a raison, c'est que le VNV a été fondé avant la guerre, ce qui est vrai, et qu'il a monopolisé les mairies, ce qui est également vrai. Pas qu'il a monopolisé les mairies avant la guerre.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 19 mai 2011

@wanda
Chambre
Elections fédérales 1932 : VNV 5,66% (+/- 9% en Flandre) Rex : néant
Élections fédérales 1936 : VNV 7,06% (+/-12% en Flandre) Rex : 11,49% (+/-) 30% en Francophonie
Élections fédérales 1939 : VNV 8,4% (+/- 14% en Flandre) Rex : 4,25% (+/- 10,5% en Francophonie

Et donc, il faut me lire correctement : QUAND le VNV faisait 14 % en Flandre, Rex faisait 10% en Wallonie. Je parle bien évidemment des élections de 1939. Et il est vrai que Rex a obtenu 30% des voix en 1936, mais contrairement au VNV, il s'est ensuite écroulé trois ans plus tard, alors que le VNV n'a cessé de progresser. Sans la guerre, Rex se serait-il redressé ? Le VNV aurait-il continué à progresser ? Tout ceci pour dire, non pas que je veux minimiser Rex, mais bien que Staf De Clercq n'était pas une personne négligeable et qu'il a tout autant de "portée historique" que Léon Degrelle.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 20 mai 2011

@Nicolas : non, Rex a bien recueilli un tiers des voix aux élections de 36 (12%/40*100 = 30), mais s'est écroulé 3 ans après quand il s'est engagé dans une voie plus radicale, notamment en s'associant au… VNV. Seulement moi, je parlais des derniers résultats avant guerre.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 20 mai 2011

Projetons nous dans quelques années si vous le voulez bien, le pays est séparé. en zone francophone :Wallonie-Bxl (élargi), des coalitions de partis démocrates telles que l'on reste plus ou moins au centre politiquement (ça ne veut pas dire CDH hein mais un relatif équilibre gauche droite)

Coté flamand par contre, coalition nationaliste d'ultra-droite faschisante avec, à la sauce ryanair, le dumping social total etc...

Eeh bien moi je vous promets qu'on va bien rire, car en Flandre comme en Wallonie, il y a des syndicats qui forcément vont se mobiliser et qui dit mobilisation syndicale dit grèves et mouvements sociaux en tous genres. Car il ne faut pas se leurrer, le travailleur flamand ne sera alors pas plus corvéable à merci que le wallon!

Et voila donc comment coté wallon, on va assister à la décadence économique de la Flandre car celle-ci deviendra exactement comme ce qu'elle dénonce chez les francophones: une zone de grèves et de conflits sociaux ininterrompus.

Ils devraient pourtant le savoir, l'Irlande a essayé ce modèle ultra-ultra libéral et capitaliste, elle se casse quand même la gueule.

Écrit par : MC MICH | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Bah, ça aura le même impact en Flandre qu'ailleurs.

Après tout, la pauvreté, pardon, la fainéantise, wallonie, on l'a importée d'un peu partout, surtout de Flandre.

C'est comme ça que ça se passe quand les gens sont suffisament pauvre que pour se déplacer ailleurs pour trouver une vie meilleur.

Si la Belgique se sépare, bon nombre iront en Flandre, et pas mal de politiques flamands le savent, c'est bien pour ça qu'ils ne veulent pas scinder la Belgique.

Avoir une Wallonie pauvre est nettement plus intéressant.

Écrit par : Nicolas | mercredi, 18 mai 2011

Un assez bon chroniqueur ce Philippe Walkowiak. Si tous les chroniqueurs de notre chère presse étaient comme ça...
Il se trompe juste sur BHV car s'il ne sagissait que des droits des périphériens, tout serait déjà complètement lâché. mais actuellement, même le PS commence à réaliser ce que le risque d'enclavement définitif de Bxl représente comme menace pour l'avenir des francophones!

Écrit par : MC MICH | mercredi, 18 mai 2011

aujourd'hui, le truc c'est d'occuper l'espace afin de faire croire que l'on travaille a faire progresser quelque chose, ... pas mal vu, malheureusement je pense que de moins en moins de citoyens sont dupes, ...eeeeh oui, on a un cerveau, ... on pense, ...

Wouter Beke en est un exemple flagrant et là la balle est passée à quelqu'un d'autre, ...
un autre amuseur politique publique, ... quelques semaines de tractations bouchonnées, quelques petites phrases et hop voilà les vacances parlementaires où tant au nord qu'au sud et à Bruxelles (qui n'est pas une ville flamande) on nous affirmera qu'elles sont amplement méritées vu le travail éreintant accompli pour mettre un gouvernement en place, ...

c'est mieux que le cabaret !!, ... la Belgique politique a fait des guignols de l'info sur Canal un reality show politique, ... (même le château y est !!!) en chair et en os, ... en gaufres et noeuds papillons, ... manque plus que les claquettes, les faux nez et le cigare des max brothers, ...

Écrit par : the devil wears PRADA and read the PRAVDA | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Si "impossible" n'est peut-être pas français, on sait aujourd'hui que "onbespreekbaar" est certifié, labellisé, estampillé 100% flamingant (garanti sans Belgique ajoutée).

Écrit par : Mr. Sylvestre | mercredi, 18 mai 2011

Répondre à ce commentaire

D'où me vient ce soudain dégout pour les serpillères humides...?

C'est grave docteur ?

Écrit par : carolus | mercredi, 18 mai 2011

En somme, rien de nouveau depuis bientôt un an. Pas de scoop.
Toujours BdW et la NVA qui gardent leur même objectif, et toujours le même aveuglement des wallons. Comme toujours.

"Pour info, il n’y a pas en Belgique une majorité des gens qui veulent la réforme de l’État sauce CDVNVA. Il y a une majorité en Flandre, mais pas en Belgique. Imaginer de bloquer la nation politique pour faire passer une idée minoritaire, ça s’apparente à un coup d’État. Ça n’est pas de la démocratie."

Au risque d'être lourd, je vais me répéter : en acceptant...
- la division du corps électoral belge (chacun vote de son côté pour ses propres élus comme les français et les allemands)
- la division des partis (vos partis n'ont plus aucun lien entre eux, comme les partis allemands et français)

... cela renforcé par le fait que, comme les français et les allemands...
- vous ne parlez pas la même langue (vous ne vous comprenez pas entre vous)
- vos médias sont complètement séparés, les unes sont différentes
- vous avez des sensibilités politiques différentes (votes radicalement différents, c'est même encore pire que pour les français et les allemands)
- vous avez des intérêts différents
- vous avez des organisations régionales différentes

Alors quand on voit tout ça, qu'est-ce qui vous permet d'utiliser le terme de "démocratie belge" ? PLUS RIEN.

Vous n'avez pas le droit de parler d'une prétendue démocratie belge. Elle n'existe pas. Pas plus que je peux parler de démocratie franco-germanique.

C'est pourquoi, je pose ces questions :
- Comment un wallon peut-il prétendre avoir la moindre légitimité pour interférer dans les affaires flamandes ? Il ne le peut en aucun cas !
- Comment un wallon peut-il prétendre qu'il a le droit de retenir ou non les flamands dans la Belgique ? Le choix des flamands doit être basé sur LEUR vote, certainement pas en tenant compte de l'avis des wallons.
- Comment un wallon peut-il prétendre qu'il peut légitimement avoir une quelconque influence sur la politique d'immigration en Flandre ? Pas plus qu'un français peut légitimement choisir la politique d'immigration de l'Allemagne !

Marcel,
Vous devriez peut-être cesser de continuer à vous imaginer vivre dans une démocratie non ? Acceptez ce fait : il y a 2 démocraties en Belgique, pas une.

Si vous voulez éviter la scission de votre pays, je vous encourage bien sur à militer pour que la démocratie belge renaisse. Il faut pour cela reformer un corps électoral unique, avec des partis communs au nord et au sud du pays.

Tant que ce système électoral perdurera, les indépendantistes flamands seront légitimes pour demander la scission de la Belgique, car ils seront majoritaire dans le corps démocratique flamand. Ils n'ont pas besoin de l'avis des wallons. La Flandre est une démocratie.

Écrit par : jaggy | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Non mais faut pas croire que les wallons sont contre le départ de la Flandre. Les Wallons, ils s'en foutent un peu, et au final, ça ne les dérangeraient pas plus que ça d'être libéré de ces prises d'ôtage à répétition.

Par contre, dans votre discours, vous oubliez (volontairement?) Bruxelles.

S'il y avait une continuité territoriale entre Bruxelles et la Wallonie, il y a déjà longtemps que la Flandre serait indépendante, mais voilà, les flamingants veulent à tout prix coloniser Bruxelles et tant qu'il n'abandonneront ou ne réussiront pas, ils ne prendront pas leur indépendance.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 19 mai 2011

Selon le numéro 2 de la NVA, la proposition de loi sur l'amnistie est bien moins grave que la proposition d'élargissement de Bruxelles des partis francophones ...

Écrit par : Guillaume | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

La séquence introduite par EDR préformateur se clôt par EDR formateur, sans qu'aucun résultat concret n'ait été obtenu en un an.
Marcel, un peu d'esthétisme, que diable ! Au lieu de tout ramener aux guignols de l'info, admirez l'unité de lieu, de temps et d'action. C'est beau comme une tragédie classique, c'est beau comme l'antique.
Et puis cela a sans doute la vertu pédagogique d'achever de convaincre les derniers réticents qu'il n'y aura plus d'autre négociation à espérer que celle de la scission du pays.
Alors de nouvelles élections avant ou pendant les communales de 2012 ? Un gouvernement Leterme III ou un pseudo gouvernement EDR, juste pour le plaisir de faire un petit tour de piste et entrer dans l'histoire comme le dernier premier (francophone !) de feue (là j'ai un doute : on met un e ou pas ?) la Belgique.
Ce sera donc pendant le second mandat de Sarkozy (2012-2017) que des choses importantes vont se passer ? Quelle chance il a, vous allez lui offrir un rôle à sa mesure! Lui, ce qui le fait bander, c'est la diplomatie et non pas les soubrettes des hôtels new-yorkais.

(PS. Je pense, mais ce n'est qu'un avis personnel, que la Flandre indépendante aura beaucoup de difficultés avec la merde qu'elle est allée touiller au fond de ses chiottes. Au nord, l'évaporation aura mauvaise odeur. Mais après tout c'est son affaire.)

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Mais non. La Belgique se scindera pendant le premier mandat de Hollande. Il y a toujours un lien entre Hollande et indépendance belge. Rien ne change :-))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

@ Bernard

Vous êtes certain que cet odeur ne vous parvient pas avec un vent de l'est ? Il parait que les chiottes du 10 rue de Solférino sont bouchées..Mais cà c'est votre affaire

Écrit par : Luc | jeudi, 19 mai 2011

Oui, celle que je respire me vient de l'est, plus près encore que la rue de Solférino, la rue des Suisses (qui n'ont pas mérité cela, les malheureux) à Nanterre. C'est pourquoi je n'ai pas besoin d'en avoir davantage.
Comme on dit : à chacun sa merde.

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 19 mai 2011

@Bernard. Incroyable, cette stratégie. Tout est bon comme argument pour les flamingants. DSK, l'extension de Bruxelles, Robespierre… tout ça pour un débat sur l'amnistie dont personne n'évoque la question fondamentale : Stefaan De Clerck a bien parlé d'oubli, les partis flamands ont bien préféré le camp Vlaams Belang au camp de la mémoire, les Flamingants commémorent bien des nazis à 5000. Bref, voilà tout simplement une loi qui ne sert qu'à blanchir les néo-nazis et pour laquelle les partis traditionnels flamands choisissent leur camp : mieux vaut voter avec un facho flamand qu'avec des démocrates francophones. Et pour justifier ça, un écran de fumée de pseudo-arguments dont absolument aucun n'a un rapport avec la choucroute. On s'en fout de qui a le plus collaboré, ce n'est pas la question. La question est : qui a intérêt à faire croire qu'il y aurait une différence d'analyse entre Francophones et Flamands. C'est ça la question. Et l'autre : peut-on débattre d'un sujet aussi complexe que l'amnistie sur base d'une loi du Vlaams Belang, négationniste en plus. Soit les politiciens flamands sont cons, soit ils savent très bien ce qu'ils font.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

Le problème des belges, c'est le « cadre belge ». Supprimer le cadre serait un début de solution.

Écrit par : Pierre lison | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

"Et une chose est sûre : il n’y arrivera pas. Et s’il y arrivait quand même, je me demande si ce ne serait pas pire encore."

Bien sur madame chaput, comme vous dites bien, mame chaput et quelle belle plume sur vot' chapow ! une telle pertinence analytique reste stupéfiante, mame chaput, si. Si. A la semaine prochaine mame chaput et encore merci ! vous êtes une bien amusante limule, je vous aime, mame chaput. bizooooooo

Écrit par : gabrielle | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Tiens, revoilà cette chatoyante personne. Ça faisait longtemps. Vous trollez pour le compte de qui, en fait ?
- N-VA
- Vlaams Belang
- Compte propre
- Mao Tsé-Toung
Je suis vraiment curieux de le savoir…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

Non mais sérieusement Marcel, on sait que vous aimez bien vous étaler, mais ça dessert franchement votre dicours.
Vos billets sont BEAUCOUP trop longs pour au final diluer un propos qui pourrait être clairement argumenté de façon synthétique et gagner en lisibilité.
Du coup vous concluez par une phrase pas vraiment pertinente comme le fait trolleusement remarquer gabrielle.

Écrit par : ElGringo | jeudi, 19 mai 2011

6 pages, ce n'est pas extrêmement long !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

[Je commence à en avoir marre de la propagande néo-flamingante sur mon blog. Je traduis l'interventions de ce type qui se fait appeler "Caisse d'assurance sociale de Malines-sur-Meuse" pour que chacun comprenne.

---

"C'est quand même clair, ce vers quoi les francophones de ce pays tendent : bouffer goulûment l'Argent Flamand (notez les majuscules NDT) et avoir tout à dire. À ce dernier sujet, il faut dire ceci : dans un pays comme l'Espagne, les grands et riches États (con)fédérés comme l'Andalousie et la Catalogne décident de l'agenda à Madrid. En Belgique, les Flamands sont systématiquement menacés de la Cour de Justice européenne et de l'ONU quand ils essayent, pour une fois, de faire passer quelque chose. N'oubliez pas que dans le passé, une majorité francophone a imposé sa volonté à la minorité flamande (sic) (Léopold III, pub sur le tabac, vente d'armes au Népal…) En ce qui concerne l'argent, nous pouvons dire ceci : les petits Wallons (expression péjorative "Waaltjes" NDT) veulent à tout prix éviter une tutelle européenne. Evidemment, il me semble, parce qu'en Europe, de l'argent est bien distribué aux États membres (Portugal, Grèce, Irlande) mais cela se fait sous des conditions budgétaires strictes. Ces États membres bénéficiaires doivent du reste aussi fournir un effort, sinon le robinet à fric est refermé. Seulement, on voit arriver exactement la même chose en Belgique, sauf que les petits Wallons ne doivent absolument pas justifier leurs finances. Ça revient à jeter l'argent par les fenêtres. Si les Flamands veulent alors fermer le robinet, ce sont des racistes, des fascistes et des égoïstes. Les Irlandais diraient-ils ça aussi à l'Europe ?"

----

Voilà. Amalgame, comparaisons sans fondement, résumés grossiers de la situation en Espagne, par exemple, mensonge ("minorité flamande"), communautarisme (Argent Flamand), mélange de portnawak (pub sur le tabac… ), mépris "petits Wallons), arrogance (robinet à fric [flamand]), et accusations gratuites (de racisme, de fascisme).

Monsieur OCMW, je ne sais pas si vous êtes un fasciste, mais un raciste, oui, ça vous l'êtes en tout état de cause. La francohobie comme la flamandophobie est une forme de racisme. Note du censeur Sel en remplacement de propagande raciste.]

(j'ai effacé le texte néerlandais. La propagande antiwallonne en flamand, ça va un moment — du reste, ce monsieur ne m'a pas donné une adresse mail valable).)

Écrit par : ocmw de malines-sur-meuse | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Et pendant ce temps la NVA a tout compris.

Elle sort son site en FR, EN, et Allemand.

Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’elle prépare l’après-Belgique. La probabilité que la Belgique ne survive pas à terme est élevée. Qu'on le veuille ou non.

Lors de la scission, il est probable que des pays étrangers arbitreront certains différends entre Flamands et Francophones (p.ex. Bruxelles). => convaincre ces pays de sa position est probablement ce que les politiques actuels ont de plus important à faire.

Soit de manière offensive (NVA), soit défensive (partis FR).

La NVA l'a compris (visite à Cameron, nouveau site). Espérons que les partis francophones le font aussi en coulisses. Et qu’ils ne font pas que jouer au cirque, pour reprendre l’image de Marcel.
Ne pas préparer le terrain international serait IRRESPONSABLE de leur part.

Écrit par : asterisque | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Ton niveau culturel est relativement peu éloigné du coléoptère dysphasique et ta parano (pas au sens dalinien mais au sens clinique, cela va sans dire) agressive résonne dans une logique terreuse et revancharde, très gauchiste enterré, très moraliste wallingant, très putassier popolo (mais si faussement), tu restes ce joyaux populiste majeur que nous aimons à polir à notre goût. Poli qui advient sans mal, aidé par cet immense cri permanent de reconnaissance que chacun de tes actes, chaque virgule, appellent. Monsieur Dukon, massif, qui par la grâce de technologies dont il devrait au plus vite être écarté (pour son bien, si le ridicule tuait) nous expose à longueur de fora ses vues primates sur tout et surtout ce qu'il ne connait ni n'entrave. Et dire que c'est avec cela en tête qu'ils vont voter. Un coup à se débèqueter de la démocratie, pas vrai ? Et bien, tu me croiras ou pas, cela reste passionnant pour les explorateurs des âmes humaines. Vous parlez surtout de vous, tous, cela n'a pas de prix. Nul besoin de se perdre encore dans les vapeurs nauséeuses des bistrots de village. Ton petit cirque de greluches et toi-même restez un terrain d'expérience privilégié au bénéfice des membres d'un cercle es esthétique dont tu es l'une des manipulations, je te l'ai écrit il y a plus de 10 jours sous le billet de ce cher magnette (huhu) ou pas loin. Nous ne le répéterons plus.

Écrit par : gong | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

@gong : bon, ça suffit, je porte plainte contre vous. J'ai les adresses IP et je demanderai au pouvoir judiciaire de vous identifier. Vous m'avez assez insulté.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

Moi, ce qui me le plus marrer quand il est à court d'argument, c'est à dire au second coup tellement il possède peu de cartouches: il ne peut pas s'empêcher de traiter ses contradicteurs de crétins. Et rien que cela, c'est du nanan... Prenez un pignouf de base et faites lui miroiter les alouettes et hop vous avez un champion ! Du coup, c'est plus de la moitié du,pays qu'il traite de surcons. Et puis il s'accrochera à son angle d'attaque, dans la posture du messie incompris, toute fera signe surtout les attaques, évidemment, avec acharnement et délectation sans le remettre en question: le con, c'est l'autre, bien connu. Tout sera monté en épingle et voilà le temps de l’ascension... dans le délire, il va sans dire. Typique des vieux requins de cette génération, les trotskars d'otokar qui s'accrochent à la floche fripée de leurs bons sentiments enterrés depuis lurette et qui, finalement, se sont trouvé être très nauséeux à l'exercice. Et puis nous adoooorons ses lunettes, sa posture de vieux beau très laid et sa voix de pie. Dis ? C'est quand que tu passes encore à la télé ? Dis, Marcelito, tu veux pas me traiter steup ! Alleeeeeez ! encoooooooore ! Je le mérite, je suis une méchante fille, insulte moi pliiiiiize !

Écrit par : lucette | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

@ marcel

de propaganda afdeling van la Haine-VA is aan het werk in vier talen...

http://international.n-va.be/fr

Écrit par : des | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

… en ze worden al uitgelachen in Frankrijk en Engeland (twee telefoontjes gekregen van journalisten uit die landen). Misschien is hun boodschap nu duidelijker begrepen…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

1) Les politiciens flamands sont tout, sauf cons. Cette histoire d'amnistie n'est pas une provocation à la Lars Von Trier mais une secousse délibérée de l'arbre belge pour en faire tomber les derniers francophones qui s'accrochent aux branches afin de leur faire enfin vouloir la scission du pays. La preuve c'est que, comme l'a dit quelqu'un, la NVA anticipe l'appel à l'opinion publique internationale avec son site polyglotte. Autre preuve : déménagement du siège du Voka d'Anvers à Bruxelles, on voit bien où est le véritable enjeu.

2) Van Aelst a bien raison de vouloir supprimer l'enseignement du français en Flandre. Il vaudrait beaucoup mieux que les Flamands ne nous comprennent plus, ça leur éviterait d'intervenir de façon intempestive sur ce blog et ailleurs. Le bilinguisme n'a pas que des avantages. On a beau dire que personne ne veut la disparition de la Belgique, à part les séparatistes de la NVA, il n'en demeure pas moins que les échanges entre citoyens belges sur internet sont à l'exacte image des négociations entre leurs politiciens : dialogue de sourds. Alors que quand on ne parle pas la même langue on doit faire un effort plus grand pour comprendre ce que dit l'autre.

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 19 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Discours de De Gaulle au doyen de l'UCL et aux belges ff en général :

''C'est votre drame d'appartenir à un Etat qui assistera, impassible, à votre déclin. C'est une manière de faire place à d'autres. C'est une tradition historique germanique d'occuper les terrains en friche. Que peut la France? Toute intervention de sa part serait considérée comme une volonté hégémonique […] La politique traditionnelle de la France a toujours tenu à rassembler dans son sein les Français de l'extérieur. La Wallonie a été exclue de ce rassemblement par un accident de l'histoire. Elle a pourtant toujours vécu en symbiose avec nous, et ce depuis Alésia jusqu'au 18 juin 1940 en se rangeant rapidement dans notre camp.

C'est un drame pour le peuple wallon, dont le passé est si remarquable, de dépendre aujourd'hui d'un autre peuple qui ne fera rien d'autre que l'étouffer en attendant de l'absorber un jour…"

Écrit par : luc | vendredi, 20 mai 2011

@ luc

je pense que la NVA ne veut pas "absorber" les wallons mais plutôt les lacher...

Écrit par : des | vendredi, 20 mai 2011

@ des

je pensais plutôt à une intégration de la Wallonie dans sa mère patrie.. mais je rêve sans doute et surtout çà ne me regarde pas..

Écrit par : luc | vendredi, 20 mai 2011

Une interview intéressante dans la Nouvel Obs de Chris Probyn qui est l’économiste en chef de State Street, un des plus grandes sociétés de gestion financière du monde. Basé à Boston, le groupe américain gère 1500 milliards d'euros d'actifs.

A propos des ''transferts'' dans un système fédéral(belge et ou européen futur):
Parlant de la Grèce vis à vis de l'Allemagne:

''il faut des transferts budgétaires entre les deux pays, du premier vers le second. Exactement comme aux Etats-Unis, le Massachussetts peut financer le Mississipi ou le Nevada. On ne laisse pas un Etat faire seul les efforts de convergence. C’est impossible.''

Si j'étais Di Rupo je sortirais cet article et bien d'autres (études natixis et citibank) à ce cher bartounet car je crains que ses connaissances économiques soient un peu limtées.

Cela confirme que le plan flamand''appauvrissons walbrux'' est complètement stupide ce même pour la Flandre.

CQFD

http://laviedesaffaires.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/05/20/chris-probyn.html

Écrit par : dissy | vendredi, 20 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Le nationalisme selon Verhofstadt :

Ce samedi, interview exclusive de Guy Verhofstadt dans "La Libre"

Vidéo de présentation :

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/662088/ce-samedi-interview-exclusive-de-guy-verhofstadt-dans-la-libre.html

Écrit par : Denis | vendredi, 20 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Disponible online?

Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 22 mai 2011

Après le FITCHing de ce soir....voici une analyse intéressante de NATIXIS qui prouve encore une fois que la théorie flamande des transferts ne tiendra pas la route vu que c'est le projet même de l'UE...une fédération avec forcément des transferts des plus riches vers les autres...voir Canada, Australie,USA, Brésil et ..Allemgane (et oui) qui fonctionnent tous sur ce même principe.

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=58266

Écrit par : dissy | lundi, 23 mai 2011

Répondre à ce commentaire

En cas de réussite de la mission d'Elio Di Rupo ( sur quel programme de gouvernement???), il y a fort à parier que la N-VA ( que tous les partis francophones haïssent mais devant laquelle beaucoup font des ronds de jambe...) obtienne 3 strapontins ministériels ( je miserais sur l'Immigration, les Classes moyennes, l'Emploi) du côté flamand; le CD&V et l'Open VLD en recevraient deux chacun.
Le PS devra se résoudre à se passer de ses "alliés" du SP.A et de groen!. A défaut, Elio Di Rupo ne sera jamais 1er ministre, même s'il est fort improbable qu'un gouvernement si mal pensé à la base, conçu dans la douleur, tienne la route jusqu'en 2015. Cela, l'avenir nous l'apprendra! Le gouvernement auquel la Belgique aura droit sera très certainement le plus à droite des années d'après-guerre et bien plus que le gouvernement sarkzyste actuel de Monsieur Fillon. Osons espérer que l'électorat flamand émettra un vote plus démocratique lors du prochain scrutin législatif. Quelqu'un a un jour écrit que nous avions les dirigeants que nous méritions; c'est vrai en partie car nous, Francophones, devons nous soumettre, quoi qu'il advienne, exclusivement aux lubies pseudo-culturelles d'une large partie de l'électorat flamand! Où est la démocratie dans tout cela?

Écrit par : Christian | jeudi, 26 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Se demander pourquoi ce média n'invite pas Gendebien ou Brogniet, qui passe très bien dans les médias, c'est déjà répondre à l'autre question. Pourquoi inviter Marcel Sel : amuseur public, pas dangereux car statufié (statue de sel), pas structuré, ne représente pas un parti porteur d'idées subversives, aime bien la Flandre malgré tout (c'est sentimental, il n'y peut rien...)

Écrit par : Jo | dimanche, 05 juin 2011

Répondre à ce commentaire

Parce que justement, les partis, depuis 4 ans, ne parviennent plus à rien, peut-être ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 juin 2011

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.