samedi, 01 juin 2013

Belgium-"bashing" : Laanan dérape.

laanan.jpgMais qu’est-ce qu’il lui a pris hier soir à Fadila Laanan ? Les faits : Jean Quatremer twitte : «Une ‘dame’ belge me traite de ‘sale con’ dans un restau et veut me renvoyer à ‘Boulogne’… Heu, c Uccle Boulogne… #bxlpasbelleetpaspolie.»

 

Fadila Laanan, ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Égalité des Chancesde la Fédération Wallonie-Bruxelles (la communauté francophone de Belgique), lui répond : «Vous allez tous nous traiter de mal poli ! (sic) Ce serait bien d’arrêter ces raccourcis, non ? Ou d’aller voir l’herbe verte ailleurs ?»

 

À un twittos qui protestait contre le «retourne dans ton pays» sous-entendu dans le twit de la ministre, celle-ci répond : « Dans la vie, quand on n’aime plus on change, non ? Cela existe en amour pourquoi pas dans sa résidence ? »

 

Quatremer : «Un journaliste fait son travail et une politique lui suggère de rentrer dans son pays. C ça la démocratie en Belgique ?»

 

Laanan insiste : «Je n’ai pas dit ça mais si vous êtes si malheureux à Bruxelles ma belle, mettez fin à votre douleur. Vous êtes un homme libre»

 

Quatremer conclut : «Donc je résume : ‘Bxl, tu l’aimes ou tu la quittes’ C’est digne de l’extrême droite. Bravo !»

 

Lora Nivesse, présidente des jeunes MR accuse alors Quatremer d’avoir sorti «le point Godwin» (qui est atteint lorsque dans une conversation qui n’a rien à voir, l’un des protagoniste fait référence à Adolf Hitler), assurant que «Bruxelles, tu l’aimes ou tu la quittes» «n’est pas ce que Fadila Laanan [lui] a dit». Ah bon ? Ma lecture, c’est que c’est exactement ce que la ministre a twitté au correspondant français… 


(Photo © Patrick Séverin. Une allusion au clip "Nounours" qui disculpe la ministre : ce n'était pas elle qui twittait !)


Suit une nouvelle bagarre entre les pro- et les antiquatremer. Le sujet est parti dans tout les sens, alors que le seul fait de la soirée, c'était bien un dérapage ministériel en toute beauté. Surtout que parmi les compétences de Fadila Laanan, il y a «la lutte contre toutes les formes de discrimination (…) vis-à-vis des personnes d'origines étrangères (…) Dans ces divers domaines, la Déclaration de politique communautaire promeut des valeurs positives comme la citoyenneté activele bien vivre ensemble, l'interculturalité, l'égalité (…) D'une manière générale, la ministre Fadila Laanan s'attache à développer une culture de la démocratie. [Elle] est également en charge de l'aide à la presse [et] de l'éducation aux médias… »

 

Cet ensemble de fonctions impliquait que Fadila Laanan se concentre sur l’insulte subie par un correspondant européen. En se focalisant sur «#Bruxellespasbelleetpaspolie» (ce qui pour moi signifie évidemment que Bruxelles n’est pas aussi belle qu’elle pourrait l'être et que certains Bruxellois sont impolis — c’est un hashtag, pas une déclaration), elle a passé au bleu le fait qu’une dame a insulté un journaliste dans un restaurant et l’a prié de retourner chez lui. Il me semble que c’est «une forme de discrimination vis-à-vis d’une personne d’origine étrangère». Pire, Laanan a elle-même repris le refrain à son compte, suggérant que Quatremer aille voir ailleurs (en toute liberté, bien sûr, sauf que quand des mandataires politiques font ce genre de déclaration, il n’est plus question de liberté, mais de pression). Il me paraît aussi évident que des réactions dans le genre de celle de la dame du restau sont validées par l’attitude de mandataires, notamment du PS, comme Rudi Vervoort qui, au lieu de prendre acte de l’article de Libération, s’est acharné à le mettre en pièces (allant jusqu’à comparer les photos publiées dans le journal français à un tract du Vlaams Blok), alors qu’il venait de prendre ses fonctions. Ça promet pour la suite ! Or, ce qu’a écrit Quatremer, qu’on trouve ça exagéré ou pas, c’est bien une forme de citoyenneté activeque Fadila Laanan est censée promouvoir. Quant au bien-vivre ensemble, elle l’a carrément oublié.

 

Il me semble que la liberté de la presse ne peut s’exercer que lorsque le monde politique s’abstient de faire pression. Cela signifie qu’un journaliste doit pouvoir être virulent sans pour autant devenir la cible d’attaques systématiques, surtout de la part de politiciens en exercice, principalement du PS bruxellois. Sans cela, aucune «culture de la démocratie» ne peut se développer sainement. J’ai toujours dit que le plus antibruxellois des ultraflamingants vivant à Bruxelles devait pouvoir librement exprimer son désamour de la ville sans qu’on ne lui suggère, même indirectement, de «retourner en Flandre». C’est à la tolérance pour le plus antibruxellois des citoyens bruxellois qu’on mesure la démocratie. Détester le lieu où l’on vit et le dire tout haut est un droit fondamental. On ne peut promouvoir la démocratie si on ne part pas de ce principe. 

 

Il me semble de surcroît évident que les attaques venant de l’extérieur sont bien plus mal reçues que les attaques de l’intérieur. Tout ce que Jean Quatremer pointe a déjà été mis en évidence dans la presse belge et le moins qu’on puisse dire est que rien ne change. Autrement dit : le dire gentiment ne sert à rien dans ce pays. Au contraire : dans bien des cas (mobilité, fiscalité, propreté, travaux, aménagements), les choses empirent. Alors, un article qui sort un peu de ce ronron gentillet qui ne dérange plus aucun(e) ministre, c’est franchement bienvenu. Mais pas apprécié. 

 

J’ai été particulièrement choqué de voir la façon dont Frances Robinson, correspondante pour le Wall Street Journal, a été accusée par la presse — en particulier francophone — de «Belgium-bashing». Bashing, en anglais, signifie «critiquer durement, de manière accusatoire et menaçante». Or, elle n’a fait que reprendre de façon sarcastique les critiques de la Commission européenne envers la Belgique. Au journal de 13 heures RTBF, même si le ton est souvent un peu hard talk (ce qui n’est pas mauvais en soi), j’ai eu l’impression qu’elle faisait l’objet d’une sorte de procès populaire. Une question/affirmation m’a interpellé : «Quand un journaliste étranger parle de cette situation, c’est vrai que vous pouvez comprendre que les Belges le prennent mal parfois ?» Étonnant non ? Surtout que, par ailleurs, quand Jean Quatremer ou un autre correspondant pointe le fait que les journalistes étrangers sont priés, dans ce pays, de ne pas être trop critiques, ils se prennent une volée de bois vert de gens qui affirment que «pas du tout, qu’allez vous chercher là ? Ça n’a rien à voir avec le fait que vous soyez étranger » ! La question posée à Frances Robinson tend à prouver le contraire !

 

Et puis, comment peut-on en arriver au point où une journaliste est obligée de dire «J'aime beaucoup être ici, on mange bien, il y a plein de choses intéressantes qui se passent, j'aime la multiplicité de langues, donc pour moi personnellement c'est une ville que j'aime beaucoup»? C’est hallucinant. On a l’impression que les correspondants doivent s’excuser dès qu’ils ont un point de vue un peu critique ou radical. Qu’ils doivent, pour compenser l’affront à la Nation belge, préciser qu’ils aiment bien vivre ici ! Imagine-t-on un correspondant européen à Washington qui fustigerait la violence dans certains quartiers ajouter «mais j’aime bien Washington, vous savez, c’est une ville sympa… » ? Non, pas à Washington. Mais en Russie, critiquer Poutine et sa politique peut vous valoir ce genre de procès médiatique. Sommes-nous tombés aussi bas ? Allons-nous nous rattraper ?

 

L’intro de l’article est tout aussi sidérante : «Après l’article du correspondant de Libération, Jean Quatremer, au sujet de "Bruxelles, pas belle". C’est au tour du Wall Street Journal de dresser un portrait peu flatteur de la Belgique.» Sidérant parce qu’on confond deux choses : mettre le doigt sur ce qui ne va pas dans notre pays, et en «dresser un portrait peu flatteur». Ça n’a juste aucun rapport. La Belgique, les Belges, la nourriture, les restaus, la vie quotidienne, les habitants, tout ça n’a jamais été égratigné par les correspondants étrangers (hormis un complexe de certains Belges envers les Français et particulièrement les Parisiens — chose dont je peux témoigner !) Ils ont parlé de l’organisation politique, de compétences (propreté, mobilité, urbanisme, etc.) La fierté est complètement déplacée quand elle revient à prétendre que la critique est une attaque (forcément) injuste, surtout quand elle vient «de l’extérieur». Non, moi, j’ai plutôt mal à ma fierté quand je vois ce déni, ce refus d’écouter, ces réactions politiques parfaitement déplacées, cette invitation à la masse à se joindre au mouvement et à crier "journaliste français, dehors !" La politique est responsable de ce qu'elle produit comme réactions.


Et ce traitement médiatique apparemment réservé aux journalistes étrangers me donne envie de crier "ik ben van Luxembourg". Car je ne vois pas souvent un mandataire se faire mettre sur la sellette de cette façon. Les questions hard, on les réserve plutôt aux messagers, les journalistes «venus d’ailleurs» — et ce n’est pas pour rien que Frances Robinson a cru devoir rappeler à la RTBF : «don’t shoot the messenger». Les mandataires politiques, eux, on les titille éventuellement un peu, on leur pose bien les questions qui fâchent, mais une fois qu’ils ont répondu, on ne revient pas (souvent) à la charge avec. Hormis quand il s’agit de Laurent Louis ou de Modrikamen (à juste titre). C’est peut-être une impression, mais les Onkelinx, Reynders, Javaux, Laanan, je les vois rarement soumis à la question, agressive, récurrente, en tout cas pas dans la presse francophone. À ce titre, quand Ivan De Vadder s’est levé de la table en pleine interview dans De Zevende Dag parce qu’Yves Leterme ne répondait pas à la question qu’il posait, il a donné une leçon de journalisme dont on ferait bien de s’inspirer au Sud. 

 

Dans l’affaire Quatremer d’hier soir, un événement a fait l’objet de dizaines de twits pour ou contre le journaliste. Or, le vrai, le seul événement intéressant, c’était que la ministre en charge de l’aide à la presse, de la non-discrimination, de la culture, a suggéré qu’un journaliste trop critique envers le pays à ses yeux, qui se fait insulter au restaurant, et ose s’en plaindre, ferait mieux de changer de pays. Et ça, les médias mainstream ne s’y intéresseront probablement pas franchement. Qui ne dit mot consent, dit-on.

 

Mais je me trompe peut-être. Dans ce cas, cette semaine, à la RTBF, on assistera au dialogue suivant: 

 

— Fadila Laanan, vous avez suggéré que Jean Quatremer quitte la Belgique…

— Non, ce n’est pas ce que j’ai dit, j’ai dit que quand on n’aime pas un pays, on peut aller ailleurs…

— Mais vous vous rendez compte que c’est la même chose. Vous avez bien suggéré que le journaliste français aille se faire pendre ailleurs ! Vous rendez-vous compte que vous n’auriez pas dit ça à un journaliste belge ?

— Absolument pas. Je n’ai rien suggéré de tel, j’ai parlé d’herbe verte.

— C’est bien ce qu’on vous reproche. L’herbe est plus verte ailleurs…

— Mais je ne l’ai pas suggéré, ni insinué, je ne l’ai pas dit du tout !

— Fadila Laanan, je dois relire votre twit ?

— Oui, allez-y, vous verrez, j’ai juste défendu les Belges que Quatremer traitait d’impolis !

— Mais il s’est fait traiter de sale con par une dame !

— Ça n’est pas grave, ce qui est grave, c’est qu’il ait écrit «bruxelles pas belle et pas polie». 

— Mais c’était un hashtag, Fadila Laanan, comment pouvez-vous nier qu’au lieu de regretter l’agressivité de cette dame, vous avez pris son parti en insinuant que Quatremer aille voir ailleurs ?

— Je n’ai jamais rien insinué, moi.

— Dites, on sait lire, vous savez !

— Apparemment pas…

 

Là-dessus, furieuse d’une telle langue de bois, la journaliste se lèvera, et quittera le plateau. Et là, je serai fier d'être belge. Pour le reste de la journée !

18:28 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (67) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Tiens? La francophonie belge (surtout bruxelloise) n'est après tout pas cette enclave de la libre pensée. Elle n'aime pas qu'on critique ses réalisations, surtout pas quand le critique est français, un copain, un homme de "gauche", un compagnon de route.
Si le critiqueur aurait été flamand on aurait pu le caser dans le "flamingantisme", comme quoi il deviendrait insignifiant.
Mais maintenant il s'agit de gens "au-dessous de tout soupçon": l'une correspondante pour un jounal américain de qualité, l'autre pour un journal français.
Et alors, la réaction devient irrationnelle, pourrait même émaner du siège du Vlaams Belang ou du PP. "Si t'es pas content, casse-toi, pauv'con".
Comme quoi, les donneurs de leçons quand ils se sentent "coincés" ne valent guère mieux que leurs adversaires.
Et en plus cela met en perspective leur initiative d'accuser certaines mesures flamandes devant des instances internationales. Les cons se ressemblent partout et toujours.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 01 juin 2013

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@Schoonaarde : la différence, c'est que la critique flamingante envers Bruxelles est une critique à visée politique, avec un agenda. Autant j'accepte la critique d'un Dave Sinardet, parce qu'il n'a pas d'idéologie — c'est une simple critique — autant celles de Bart De Wever & Co ne servent que leur agenda politique, et ça, c'est obscène. Il faut aussi que la critique soit réaliste, c'est le cas de celle de Quatremer. Quand la VRT diffusait des pêcheurs qui ramassaient un préservatif en aval de Bruxelles et disaient "dit is het resultaat van Brussel", désolé, mais on est clairement dans de l'injustifiable.

Ensuite, les instance flamandes qui ont été sévèrement critiquées dans des instances internationales ont été si connes — puisque vous utilisez ce terme — qu'elles ont répondu par le même déni, préténdant en sus que l'ONU ou le Conseil de l'Europe étaient … noyautées par les Francophones. A chacun ses dénis…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 01 juin 2013

Laanan : ministre de la .... Culture? What?

Elle nie avoir une répartie... nauséabonde. Point barre.
Le fond de son message twitté est bien "sale étranger qui d i t ce qu'il v o i t - il faut être aveugle, sourd, muet, idiot, demeuré et anesthésié en effet pour ne pas voir l'état des TROTTOIRS à Bxl, bombardés, tiers-mondisés, abandonnés, chaotiques et la saleté omniprésente .. et le chaos polluant et moche, et les immeubles pourris, etc..et le laisser-aller généralisé - doit rentrer chez lui".

C'est en effet bien une réaction réactionnaire xénophobe. Le PS est donc socialiste nationaliste. Bien. Déjà qu'il s'agit d'une droite qui fait semblant d'être complexée ... ce qui n'abuse plus grand monde, par ailleurs... Partisan de la négation, du laisser-aller et de la spéculation p r i v é e tous azimuts... Voilà : le ps comme le mr... mdr...

Bruxellois et belges partagent une chose : le complexé inguérissable, l'identité malsaine, la négation et partant le racisme et le chauvinisme très malvenu.

Il faut être totalement crétinisé pour n i e r la sclérose et l'état de délabrement, de la foutraquie bruxelloise.

Le pire chez ces politiciens c'est leur racisme de fait. Le comble c'est que Laanan, en bon petit soldat du ps, est là parce qu'issue de l'immigration.

Quant à la culture... regardons The Voice à la télé. Fêtons ceci et cela en masse et en groupe aviné, idolâtrant quelque chanteur de variété (ha cet artefact de la puissante machine capitaliste, c'est le mantra de la "'culture" dite "socialiste", une ambition d'émancipation (?) pour le peuple, n'est-ce-pas? Tout est là)
EDIFIANT pour le peuple.


Elle a bien eu une réaction
1. réactionnaire
2. xénophobe
3.populiste
4. liberticide

Nous avons bien compris le programme politique du ps bxlois : ne RIEN faire pour le CITOYEN. Pas de trottoirs, pas de règles, du chaos et de la pollution et un logement invivable et/ou impayable (parce que maintenant, en plus, le logement qui était impayable en échange du vivable commence à combiner les 2 impayable ET invivable)
Surtout p a s de v r a i e politique publique au service du citoyen

Vive la spéculation immobilière (gare du midi socialiste, gare du nord pour le mr..) privée et les s t a d e s de foot (y a pas d'argent, vous comprenez?)

PAS DE POLITIQUE du logement, PAS de politique volontaire de culture, de liberté de mobilité, etc.. RIEN. NEANT. On n'est pas là pour ça, nous sommes ps donc pour la privatisation de tout.

Marre d'être "représenté" par du politicien qui n'a aucune intention d'agir (si ce n'est pour la corporation des constructeurs que TOUS les partis bxlois adulebnt et servent, vautrés dans la turpitude) , quant à dire le niveau social, culturel et politique... hélàààààs.
Pour qui doit-on voter pour avoir une VRAIE politique proactive dans cette région?

Au lieu de cette xénophobie binaire et sans arguments?

L/e but? NOYER LE POISSON; SI TYPIQUE, faire déraper en polémique interpersonnalle, ce n'est qu'une des nombreuses méthodes de propagande pour empécher de traiter le sujet de f o n d : pas de politique véritable à Bxl, si ce n'est pçur les corporations d'indépendants divers, protégés, défendus dans tout et parout.

Moyen âge... et méthode de propagande à grosses ficelles.

Laanan veut plaire à son parti (on connaît, par expérience, leurs choix dans les universités des bons petits soldats - pas tjrs intelligents- mais bien serviles et profondément petit-bourgeois dans leurs attitudes).

Bref, de vraies caricatures de bd à la reiser.. Nous sommes gâtés.

Écrit par : Démocrate | dimanche, 02 juin 2013

@dém'

"Laanan veut plaire à son parti (on connaît, par expérience, leurs choix dans les universités des bons petits soldats - pas tjrs intelligents- mais bien serviles et profondément petit-bourgeois dans leurs attitudes)."

est-ce vraiment une description du recrutement partisan spécifique au ps ?

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 02 juin 2013

"Elle a bien eu une réaction
1. réactionnaire
2. xénophobe
3.populiste
4. liberticide"

ouf pas impolie, donc pas bruxelloise
quel pied si tous les journalistes se levaient et quittaient vraiment leur superboulot surpayé chaque fois qu'il y a langue de bois...

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 03 juin 2013

Je ne me suis jamais vraoment fait d'illusion sur le niveau de nos ministres ou de notre presse.

Il y a beaucoup à dire sur le sujet, mais en général personne ne veut l'entendre.

Mais je dois également dire que quand une personne, journaliste ou pas, étrangère ou pas passe son temps à généraliser des points négatifs locaux, il est assez logique qu'il se prenne un retour de baton.

Bruxelles pas belle et pas polie, c'est exactement la même chose que Wallonie paresseuse et dépendante.

Qu'il y ait une part de vérité ou pas, ce genre de généralisation ne saurait permettre un débat serein et sérieux.

Écrit par : Nicolas | samedi, 01 juin 2013

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"Bruxelles pas belle et pas polie, c'est exactement la même chose que Wallonie paresseuse et dépendante.
Qu'il y ait une part de vérité ou pas, ce genre de généralisation ne saurait permettre un débat serein et sérieux."


Oui, à tort ou à raison des critiques aussi frontales seront toujours ressenties comme une agression, que les intentions de celui qui les profèrent soient constructives ou destructives. Si vous balancez ses quatre vérités à la face de quelqu'un en public, comment croyez-vous qu'il réagisse ? "Oh merci de m'avoir ouvert les yeux, je me rends compte que je suis un con et je vais essayer de me corriger !?"

C'est ce qu'à fait Mme Laanan à titre individuel, mais aussi Mr Quatremer ou Mme Robinson à un niveau généraliste. La première avait tort assurément et les 2 autres peut-être raison, mais le ressenti est le même et le résultat toujours mauvais. Ceux qui balancent se font plaisir, les critiqués se sentent insultés.
Et c'est parti pour l'escalade...

Écrit par : Marie | dimanche, 02 juin 2013

@Marie : une femme politique n'est pas une personne lambda. C'est une personne qui en représente d'autres. elle n'a donc pas droit à la même légèreté qu'un journaliste ou qu'un commentateur "normal". Tant qu'on n'aura pas intégré ça, on aura ce genre de problème.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 juin 2013

Un ministre ne représente qu'une seule personne, celle ou celui qui a décidé de le ou la nommer au poste de ministre.

Tant qu'on aura pas un système sérieux de choix de gouvernement avec responsabiliisation des gouvernants, les ministres resteront des personnes lambda.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 02 juin 2013

@ Marcel Sel

Loin de moi l'envie de trouver des excuses au comportement de Mme Laanan, mais a t-elle agi en tant que personne politique ou à titre personnel ? Pour beaucoup la frontière est mince, mais la nuance existe pourtant.
Quant à "assimiler" que les politiques sont responsables de tous leurs dires, et que les journalistes par contre peuvent assumer avec légèreté ce qu'ils balancent à leurs milliers de lecteurs... euh, c'était une blague ?

Un invité s'amuse à dénigrer la maison de ses hôtes chez les voisins. Si les hôtes se sentent blessés c'est qu'ils ont forcément un petit esprit et n'ont pas compris que c'était pour leur bien. Et surtout, qu'ils n'ont pas "assimilé" que c'était un jour-na-liste, quelqu’un doté du passe-droit de légèreté..

'fin, moi ce que j'en dis. Je suis même pas Bruxelloise et Mme Laanan n'a pas attendu cette histoire pour faire preuve de parti-pris et de mauvaise foi.

Écrit par : Marie | dimanche, 02 juin 2013

@Marie : principe démocratique fondamental : les ministres s'expriment toujours en tant que ministres. Autre principe démocratique fondamental : liberté de la presse, y compris quand ce que le journaliste dit apparaît désagréable à un parti (ici le PS en particulier), il n'a pas à faire pression. Je crois hélas que ce pays a encore bien des leçons de démocratie à prendre. Et je ne suis pas étonné de son immobilisme.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 juin 2013

C'est un peu toujours la même rengaine, les gens ne font jamais rien, l'immobilisme est totale. Vous ne croyez pas plutot que la majorité de la population fait simplement ce qu'il y a de plus judicieux et de ne pas se préoccuper du tout des affaires de la noblesse ?

Certains sont ministres des décénies, d'autres quelques jours, fondamentalement la population n'ayant absolument aucune prise sur le sujet il est parfaitement normal qu'elle s'en désinteresse complètement.

Ce qui est aussi intéressant de relever dans cet échange de tweets, c'est que les paroles telles que 'tu l'aimes ou tu la quittes' ou 'rentrer dans son pays' ne sont pas des paroles de la ministre, mais bien des paroles que Mr Quatremer met dans sa bouche.

Loin de moi l'idée de défendre la ministre, mais avouez que le procédé est pour le moins grossier.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 02 juin 2013

Mr Sel, ne montez pas si vite sur vos grands chevaux de militant et rangez les grands mots pour une occasion plus grave. Mes propos ne menacent nullement la Démocratie et encore moins la toute puissance du quatrième pouvoir.

Je dis qu'il était prévisible que la méthode utilisée par Mr. Quatremer soit contreproductive et qu'elle crée plus de problèmes que de solutions. le fait qu'il ai totalement et indiscutablement le droit de l'utiliser n'y change rien.

Et je ne suis absolument pas d'accord avec votre vision d'impunité journalistique. Quand on possède un pouvoir quel qu'il soit, on a le devoir de l'utiliser à bon escient et de toujours assumer les conséquences de ses actes. Que l'on soit politique ou journaliste.

Écrit par : Marie | lundi, 03 juin 2013

@Nicolas, c'est pourtant la traduction en termes plus courant de ce qu'elle a dit. "l'herbe est plus verte ailleurs"; "quand on n'aime plus, on change"… Si ça, c'est grossier, que dire de l'insulte dans un restau et de la réponse de la ministre ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 juin 2013

@Marie : je ne pense pas que l'article de Quatremer soit contreproductif. Bien plus que 500 articles passés inaperçus dans la presse belge, il a secoué les habitudes et le ronron du "ça ne sert à rien de voter, jamais rien ne change". Pourtant, il n'a rien dit d'autre que ce que d'autres journalistes belgo-belges avaient déjà (fait) remarquer auparavant. Mais voilà, en Belgique, on lave son linge sale en famille exclusivement. Ça permet de ne pas être trop exigeant en matière de politique. Ça arrange beaucoup de monde. Mais dès qu'on en parle à l'extérieur, oulalala ! Quelle horreur ! La chasse aux sorcières est engagée.

Je peux vous dire que Quatremer reçoit bien plus de soutiens que de critiques. Le problème, c'est qu'en général, en termes de critiques, c'est plutôt du ad hominem et de l'insulte. Shoot the messenger !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 juin 2013

@Marcel Sel: C'est une exagération grossière.
Si la majorité des gens qui bossent à Bruxelles n'y vivent pas, il y a des raisons.

Ce n'est pas parce qu'on travail sur ou pour l'UE que l'on doit obligatoirement habiter dans cette ville. C'est d'ailleurs le cas de bon nombre de personnes de l'UE, et on les comprends.

C'est précisément le problème avec ce genre de déformation, le procédé étant ce qu'il est, il oblige à se focaliser sur le messager et pas sur le message, ce qui fort dommageable pour le message.

Pour ce qui est de l'insulte publique dans un restaurant, oui, c'est parfaitement grossier et mal poli. La dame était elle ministre ? Le fait qu'elle ne le soit probablement pas lui enlève-t-il sa grossièreté ? Cela fait-il de Bruxelles et de ses habitants (tous) des malpolis ?

La généralisation et l'exagération, ce sont des comportements que vous avez tendance à condamnés quand il viennent de certaines personnes, mais pas d'autre, en fonction de leurs objectifs.
Le procédé est pourtant le même et tout aussi désagréable, et problématique quel que soit l'agenda de son utilisateur.

Écrit par : Nicolas | mardi, 04 juin 2013

Du grand n'importe quoi cette histoire de belgium bashing. Beaucoup de bruit pour rien. Après 2 articles de presse qui n'ont rien avoir ensemble.

Écrit par : Nico | samedi, 01 juin 2013

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Fadila Laanan s'est mise le doigt dans le nez toute seule ! Elle n'est pas de taille à rivaliser sur une rhéthorique face à Quatremer.

Écrit par : Philippe | dimanche, 02 juin 2013

disons qu'elle a manqué de nez... sans ajouter d'appendice au sous-entendu rhétorique

au pays des petites victimes donner une tribune à 4mer le monsieur je-sais-tout de la légitimité européenne n'est effectivement pas assez politicalmante dans un pays où il est rhétoriquement jouissif (dans la capitale de la flandre) de dire à un flamingant rentre dans ton pays "waar vlamingen thuis zijn" fieu!

con est nul mais con est nul (combien de mots, 4 ou 7 ?)

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 02 juin 2013

@Nico

tout à fait d'accord, et dans le cas de frances robinson, il y avait notamment dans les défauts belges l'indexation des salaires

L'INDEXATION DES SALAIRES ! mais bon sang c'est bien sûr! voilà la solution pour que la cave de Marcel au bas-Uccle ne soit plus envahie par la merde de reynders et consort...

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 02 juin 2013

Belge, Bruxellois plus précisément, "réfugié" en France depuis 30 ans, je lis régulièrement Jean Quatremer dans Libé. Avec plaisir et intérêt !
J'ai lu son brûlot sur Bruxelles que je partage. Bruxelles, en tant que capitale belge et capitale européenne, offre une lamentable image du pays et de l'UE ! Saleté, insécurité et mobilité désastreuse la caractérisent. La pléthore de fonctionnaires, un record en la matière, en principe au service de Bruxelles et des Bruxellois, ne suffit pas, semble-t-il, à prendre la mesure des problèmes dénoncés par Quatremer.
Où est le mal qu'un journaliste étranger décrive en ces termes la ville où il réside et qu'il aime ?
Fadila Laanan, un pur produit socialiste francophone façonné à Molenbeek-Saint-Jean, le Maghreb bruxellois, n'est pas de cet avis. Selon la ministre, un étranger, même s'il est citoyen d'un pays, la France en l’occurrence, déjà signataire en mars 1957 du Traité instituant la Communauté Économique Européenne (la CEE, l'Europe à Six), a le droit de payer ses impôts en Belgique et, pour le reste, de fermer sa gueule.
Laanan, née de parents immigrés, inspire la honte !

Écrit par : BORU Adi | samedi, 01 juin 2013

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il y a qqs jours le télé marocaine diffusait une émission de Leila Gandhi où Fadila Laanan faisait un panégyrique de la Belgique multiculturelle, tolérante, etc... Un vrai paradis pour immigrés potentiels!
http://www.youtube.com/watch?v=7TYACax8odQ&feature=youtu.be

Écrit par : hans | samedi, 01 juin 2013

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Ce genre d'interview n'arrivera jamais à la RTBF parce Fadila Laanan est le pouvoir subsidiant la TV et la presse écrite. Donc on ne la critique pas. J'avais déjà remarqué qu'elle n'était pas très intelligente, je constate à vous lire qu'elle est aussi méchante. Bête et méchante, Hara Kiri influence donc beaucoup notre ministre de la culture.

Écrit par : Paul Englebert | samedi, 01 juin 2013

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Fadila Laanan n'est pas à une "boulette" près :-)
http://www.youtube.com/watch?v=4Vc6zYFJNJQ

Écrit par : Jane | dimanche, 02 juin 2013

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Il y a dans tous les pays, toutes les villes, et tous les partis politiques des personnes pas belles, pas polies, xénophobes et complexées. Certaines peuvent néanmoins éviter ces défauts et déraper verbalement sous le coup du stress, de l'alcool, du ciel gris, d'une mauvaise nuit,... D'habitude elles assument et s'excusent explicitement, ce qui a plutôt tendance à les honorer. D'autres, moins courage usent, nient, pinaillent, s'emèlent, parfois en rajoutent même une couche par manque de sagacité.

Alors, si ces personnes sont membres d'un parti politique qui se targue de tolérance, d'humanisme et de liberté, la tête du parti corrige le tir afin de bien montrer que les valeurs défendues par le dit parti sont supérieures à l'amour propre et individuel de ses membres. Le parti fait alors honneur à ceux qui ont voté pour lui et, au delà, à tous ceux attachés aux mêmes valeurs.

Alors dites moi qu'y a-t-il de moins "belle " et de moins "polie ", l'insulte d'une dame peu sympathique ou les (non )réactions politiques qui ont suivi ? Les photos d'un journaliste (il n'allait quand même pas mettre une photo d'un cerisier en fleurs pour illustrer son article ) ou les procès populaires à la television ?

Au delà de Bruxelles pas belle et pas polie, tout ceci ne révèle -t-il pas un glissement vers Bruxelles plus basse, plus lasse, plus lâche ?

Espérons que non...pour les Bruxellois, les Belges et les Européens (y compris ceux bloqués dans nos interminables embouteillages :-) )

Écrit par : Geoffroy | dimanche, 02 juin 2013

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"C’est peut-être une impression, mais les Onkelinx, Reynders, Javaux, Laanan, je les vois rarement soumis à la question, agressive, récurrente, en tout cas pas dans la presse francophone. À ce titre, quand Ivan De Vadder s’est levé de la table en pleine interview dans De Zevende Dag parce qu’Yves Leterme ne répondait pas à la question qu’il posait, il a donné une leçon de journalisme dont on ferait bien de s’inspirer au Sud. "

Vous avez mis le doigt dessus.

C'est une petite dictature de caste ce pays.
Et les médias à leur botte.

Sur ce point la critique des blogs est saine.

Écrit par : Salade | dimanche, 02 juin 2013

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Communauté française, pas francophone.
Article 2, inchangé, de la Constitution.
http://www.const-court.be/fr/textes_base/textes_base_constitution.html

Écrit par : gerdami | dimanche, 02 juin 2013

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@gerdami : absolument. Sauf que si j'écris "communauté française de Belgique", les Français de France qui me lisent penseront qu'il s'agit d'une sorte de diaspora.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 juin 2013

Le problème avec Frances Robinson, c'est que son dossier ne présente que des éléments à charge. Si elle était juge d'instruction, elle ne le serait plus très longtemps.

Écrit par : gerdami | dimanche, 02 juin 2013

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@Gerdami : En dehors du fait que vous n'avez manifestement pas perçu la satire qui perçait dans le ton de son papier, vous considérez qu'on ne peut donc plus faire un article critique sur un pays sans préciser qu'il est beau, que les gens sont gentils et qu'on l'aime bien. En gros, c'est la fin du journalisme. Le politiquement correct diplomatique. Ça va bien nous avancer, hein, qu'on nous rappelle à quel point on est sympa !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 juin 2013

perso j'ai "perçu la satire qui perçait dans le ton de son papier"... d'autant plus qu'elle déclare qu'elle a tout piqué au recommandations de la commission...un nid de de satyre ce truc!

de bon compte, 4mer a dit pareil qu'une centaine d'articles fais par des belges et con fait tiquer personne...ok
si c'est un français qui le dit...ko
il suffit de mettre ça en relation avec les % du rwf

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 03 juin 2013

La citoyenneté active, ha. C'est bien là le problème en Belgique. Il n'y en a pas et elle est incomprise, inconnue ou alors sévèrement attaquée.
Ici, la citoyenneté est m a l vue, elle est soupçonnée d'être un chouia terroriste ou subversive-communiste-stalinienne-avec-les-gros-méchants-loups.Ou pire encore.

La démocratie quotidienne est inconnue des belges.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Conformisme
"Le conformisme, selon le psychosociologue Roger Mucchielli (1919-1981), est l'attitude sociale qui consiste à se soumettre aux opinions, règles, normes, modèles qui représentent la mentalité collective ou le système des valeurs du groupe auquel on a adhéré, et à les faire siens."

"En psychologie, Solomon Asch (1907-1996) explique les raisons du conformisme d'un sujet ou d'un groupe de sujets : ce serait pour éviter d'une part le conflit (entre deux opinions différentes : l'une exprimée par la majorité, l'autre exprimée ou représentée mentalement par le sujet en minorité) et éviter d'être rejeté par la majorité. Pour Asch, le conformisme correspond à un suivisme, dans lequel le sujet qui se conforme n'adhère pas aux opinions de la majorité, c'est un suivisme de complaisance. Autrement dit, il sait que son opinion est la bonne mais suit verbalement la majorité. Le conformisme serait également engendré par une carence informationnelle, une pression normative et par l'attractivité du groupe majoritaire."

"Le conformisme est généralement considéré, aussi bien en sociologie qu'en politique, comme une faiblesse individuelle, une difficulté à s'affirmer en tant qu'individualité. Car le conformisme n'est pas seulement une adhésion mimétique avec un cercle d'opinion, c'est également l'adoption des attitudes du groupe auquel on veut adhérer ou duquel on subit l'influence ou la pression. Ainsi, derrière la vision d'un conformisme de classe se cache une cascade de conformismes comportementaux qui sont cultivés et recherchés par des groupes de pression dont les intérêts sont économiques, politiques ou religieux, avec en arrière-plan l'idée commune d'asseoir et consolider un pouvoir ou une hégémonie."

Ils ont été conditionnés et programmés à soupçonner la citoyenneté active (débattant de la superstructure, évitant la pusillanimité et la pinaillerie de bas de gamme) d'être subversive.

Ailleurs, la citoyenneté active est tout simplement la normalité d'une démocratie ordinaire et courante.

Ici, pas.Raison pour laquelle, je me suis bien amusé à l'Université, ici. Détectant le système en tout et me délectant du conformisme obéissant du réel stakhanovisme d'un peuple pavlovien à qui l'on apprend la soumission en tous temps et tous lieux. Pas de méta communication, juste de la répétition. Brave! Et souvent inculte et fermé d'esprit, replié sur son provincialisme mental confit de gentilles certitudes émotionnelles.

Systématiquement encouragés et formatés (familles, enseignement, loisirs, médias, société, partout..) à avoir une brique à la place du cerveau, un moteur à la place des jambes, un encéphalogramme en tiroir-caisse, des fiertés villageoises, des arrangements d'arrière-salles qui les rendent convaincus d' "être quelqu'un moi", et de la faiblesse identitaire transmises de générations en générations via la famille, entre autres.

D'où cette atroce fermeture d'esprit qui ressemble très fort à de l'aliénation maladive totalitariste. Conditionnée, programmée. Malaise et mal-être conjugués.
N'identifiant pas la source de son problème, il en est réduit à éructer sur le mode xénophobe, buvant les médias médiocres comme s'il s'agissait d'évangiles et de maîtres à penser. On a la "citoyenneté" du pauvre qui se prend pour un riche.

L'important est d'être toujours à côté de ses pompes, et convaincu d'avoir raison, moi, monsieur, puisque "je suis belche, moi, monsieur, donc je suis parfait et j'ai raison-le dernier mot-je gagne".

Débattre en Belgique? Pas question. Voir, dire? Pas question. Le journalisme? Qu'est-ce? Il faut avoir suivi des cours en Fac. Communication ou Arts communication pour se rendre compte soudain de l'espèce de figuration que l'on vous oblige à y faire.. dans le s e u l but de pouvoir nommer une personne (membre du parti x ou y) journaliste quelque part. Un éhonté gaspillage du fric du contribuable (des dizaines d'étudiants naïfs utilisés comme figurants afin de permettre à u n e personne à l'esprit très scolaire anonnant ses petites phrases avec opiniâtreté, de justifier son futur emploi et sa nomination déjà programmés depuis belle lurette) qui vous fait abandonner immédiatement les lieux de cette fac. quand vous vous en rendez compte. Par honnêteté.

Bien sûr, l'honnêteté ne paye pas.Mais la conscience vous remplit de vie et de bonheur.Sans compter que vous allez croiser cette personne plus tard dans votre vie professionnelle. Oh surprise!

Délirer, rêver, propagandiser? OUI.
Fantasmer, encore plus!

Surtout aucune prise de conscience! Ca ne va pas, non? Continuons notre mal-être identitaire, encourageons les Bidochons émotionnels et motorisés, surtout pas de citoyenneté, bande de subversifs!

Là, Quatremer a b i e n touché la plaie.
D'où les réactions virulentes encourageant les bas de plafonds identitaires.
Et l'ignorance prônée ainsi que les fantasmes.

Car à partir du moment où il y a citoyenneté active, il y a dialectique, réthorique, rationnalité. Pensée, critique, vision.

Or ici, on n'aime pas ça. Il f a u t avoir une brique dans le ventre et dans le cerveau. Surtout pas de belges citoyens rompus à la dialectique.
Surtout pas de pensée de la SUPERSTRUCTURE.

Seulement l'infrastructure, (mon vélo est mieux que le tien, moi j'ai plus et moi j'ai raison, na, ma maison est plus grosse que la tienne, je suis petit propriétaire moi, très important, ça, comme ce l'était chez.... Franco, ce grand "démocrate" qui prônait exactement la même chose: je veux des petits propriétaires avec véhicules automobiles) et la médiocrité conformiste extrême.

Vivent les Bidochons. Ils auront des ministres ...

Personne n'aime cela ici, la pensée et le réalisme visuel.

On préfère le conformisme, l'esprit affaibli et corporatiste, la famille, la ligue de ceci ou cela, les pétitions et les intérêts notariaux. Le 19è siècle n'est pas mort ici. Il vit, comme Grandet, Goriot, Zola, Assommoirs, Trafics, Turpitudes et ULTRA CONFORMISME surtout. Les 3 K et l'absence de pensée surtout.

L'indignité au lieu de l'indignation.
Manipulation et libre arbitre
"Ce n'est point le peuple naissant qui dégénère, il ne se perd que lorsque les hommes faits sont déjà corrompus" [MONTESQUIEU, "L'esprit des lois", 1749]
http://manipulationetlibrearbitre.blogs.midilibre.com/archive/2013/03/22/le-pouvoir-les-crises-la-communication-paradoxale-et-l-effor.html

"S'interrogeant sur la tragédie nazie, plusieurs philosophes allemands, Martin Heidegger, Günther Anders et Hannah Arendt, considèrent que le progrès technique émousse le sens des responsabilités. Selon les philosophes de l'École de Francfort (tout particulièrement Théodore Adorno et Max Horkheimer), la culture de masse est le symptôme d'une civilisation qui programme l'autodestruction de la raison par le déclin de la conscience critique, elle constitue donc le premier foyer du conformisme contemporain."Les penseurs occidentaux ne sont pas les seuls à s'interroger sur le conformisme. Ainsi le philosophe indien Krishnamurti (1895-1986) voit-il en lui "une forme de violence". http://fr.wikipedia.org/wiki/Conformisme

Écrit par : Démocrate | dimanche, 02 juin 2013

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«Ils ont été conditionnés et programmés à soupçonner la citoyenneté active (débattant de la superstructure, évitant la pusillanimité et la pinaillerie de bas de gamme) d'être subversive.»

J'aime bien votre post, perso j'adore pusillanimement la «pinaillerie de bas de gamme»

j'aime l'utopie autosuggestive : «la citoyenneté active est tout simplement la normalité d'une démocratie ordinaire et courante.»

«La démocratie quotidienne est inconnue des belges.» heureusement pour sauver la belgique...

«Détectant le système en tout et me délectant du conformisme obéissant du réel stakhanovisme d'un peuple pavlovien à qui l'on apprend la soumission en tous temps et tous lieux. »
dans la tombe stakhanov se retourne de dégoût (bien fait!) devant la glandouille et pavlov (salaud!) se délecte du devoir accompli...

«Surtout pas de pensée de la SUPERSTRUCTURE.» non non on la subit déjà assez hors pensée

«Les 3 K et l'absence de pensée surtout.» Dém', ton mec t'a encore laissé la vaisselle ou quoi?

«S'interrogeant sur la tragédie nazie,»...bart se dit: -je n'ai rien à voir avec tout ça, moi...

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 03 juin 2013

Dans le fond, la politique est le petit nom de la métaphysique.

Mais, quotidienne, quelle plaie, quel esclavage !

Une fois de temps en temps, en fin de semaine : le dimanche matin.

Écrit par : Pfff | lundi, 03 juin 2013

@Pfff

où le ça me dit, où le ventre dit, pourquoi toujours le 7e jour

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 03 juin 2013

http://manipulationetlibrearbitre.blogs.midilibre.com/archive/2013/03/22/le-pouvoir-les-crises-la-communication-paradoxale-et-l-effor.html
"La « compréhension », fruit d’un fonctionnement efficient de nos perceptions/représentations, « enjeu décisif pour que nous puissions éventuellement sortir de la barbarie de la communication humaine », n’est pas l’apanage de l’homme « moderne », bien inséré socialement et ancré dans la « philosophie » de son époque.

Bien que la quête de sens soit indispensable au développement de la conscience humaine, si nous nous fions à l’actualité quotidienne et aux nombreux conflits ou évènements traumatiques dont elle nous fait part, il semblerait plutôt que ce soit l’incompréhension qui se généralise dans notre société. Autrement dit, au lieu de sortir de « l’âge de la barbarie communicationnelle », nous nous y enfonçons.

Ce qui signifie de facto que notre « machine symbolique » est perturbée par des aléas que nous maîtrisons mal, voir pas du tout, avec pour conséquence une perte de « sens ». L’absence de mise en sens est confusiogène et révèle une forme de «dégénérescence » (régression, involution) qui pourrait conduire certains d’entre nous aux frontières de la folie si, en réponse à l’anxiété que le non-sens génère, nous n’élaborions pas des défenses intrapsychiques que les psychologues, psychanalystes ou autres thérapeutes ont identifiées sous l’appellation de « défenses primaires ».

"La question qui se pose alors est de savoir comment ce processus « dégénératif » se propage et quel peut-être le dénominateur commun interactionnel par lequel toutes les organisations sociales (familles, entreprises, institutions, états, etc.) peuvent en être infectées ?

Nous savons depuis longtemps déjà, grâce notamment aux travaux d’Aristote sur les sophismes et la logique formelle, qu’il n’est pas toujours aisé de parvenir à se comprendre et à s’entendre. Certains allant même jusqu’à faire usage de procédés rhétoriques, tels que ceux qu’Arthur SCHOPENHAUER qualifiait de « dialectiques éristiques » dans son petit traité sur « L’art d’avoir toujours raison », comme des poignards dont la pointe peut tuer sans se salir les mains."


http://www.consultabaekeland.com/p/fr/faqs/mecanismes-de-defense.php
Types de Mécanismes de Défense
Ils sont habituellement classifiés comme primaires ou secondaires en fonction du moment de leur apparition dans le développement de l'être humain. Plus une défense est primaire, plus elle appartiendra aux premières époques de la vie et plus elle tendra à n i e r la réalité.

Plus une défense est secondaire, plus elle appartiendra aux époques tardives du développement et plus elle conservera le critère de la réalité.

Les mécanismes de défense sont une parti intégrale du fonctionnement psychique de toute personne et ne sont considérés pathologiques que quand leur usage est abusif ou trop rigide. Il existe de nombreuses classifications des mécanismes de défense ; ici nous nous baserons sur le livre de diagnostique psychanalytique de McWilliams (2011).

Défenses P r i m a i r e s

Repli sur soi (xénophobie, insultes, rejet "dégage sale étranger")
Déni (ne parle pas des constats du chaos bruxellois et de décrépitude générale)
Contrôle omnipotent (racisme, utilisation de son pouvoir de ministre et abus, etc..)
Idéalisation et dévalorisation (nous, gentils, magnifiques et pour toi le méchant, "va ailleurs")
Projection, Introjection, Identification Projective
Clivage (racisme, idem moi=bon, moi=bébé à cajoler, toi=mauvais, toi= mauvaise mère qui ne me cajole pas)
Dissociation

En ce qui concerne les réactions à la réalité bxloise décrite et constatée par Quatremer, la ministre utilise un mécanisme de défense p r i m a i r e (idem que le nouveau - et tellement prometteur ;-)) - ministre président, issu du ps bxlois, qui déjà se démène pour un stade de foot, haut lieu de dialectique intellectuelle citoyenne comme chacun le sait, en promettant quelques milliers de logements alors qu'il en faudrait immédiatement au moins cent mille et tout de suite)

Il est très inquiétant que le ps (comme je l'ai déjà dit, qui est en réalité une droite qui fait semblant de ne pas l'être et qui n'abuse plus personne) dérape constamment dans le racisme primaire (va ailleurs, dégage, t'as pas le droit de parler parce que t'es étranger) ou secondaire (les "bons sauvages immigrés" qu'il faut laisser à leurs traditions ancestrales et leurs ghettos culturels, et sociaux).

Ce n'est pas la première fois que je constate une espèce de socialisme de type nationaliste..très bas de front, primaire, encourageant le populisme primitif et le capitalisme puissant, et.... très inquiétant.

Tiens, que pense L. Machin, ci-devant Ministre de la.....Culture, de ce journaliste ALLEMAND?
avenir.net
Vendredi 06 janvier 2012 10h19
BRUXELLES
Un correspondant allemand sans pincettes: «Bruxelles et son organisation chaotique»BRUXELLES - Un pays «au bord de l’abîme». Une organisation «chaotique» à Bruxelles. Mais dont les Belges ne se rendent plus compte. C’est ainsi que le journaliste allemand Thorsten Knuf décrit notre pays et sa capitale. Dur.

«Comme un plongeon dans l’eau glacée: vivre en Belgique, ça te calme et tu en sors plus fort». Finalement, la vision de la Belgique du spécialiste européen du Berliner Zeitung, Thorsten Knuf, n’est pas bien différente en 2012 de celle de Jules César en 51 avant Jésus Christ. «Bruxelles est incroyablement chaotique. Tu ne sais jamais si ton tram sera 10 minutes en avance ou 10 minutes en retard.»
Le correspondant allemand, en poste depuis 4 ans à Bruxelles, n’est pas tendre avec notre pays. «En Belgique, écrit-il selon la version reprise sur le site du Nieuwsblad, tu ne sais jamais quand tu arriveras au boulot si tu prends les transports en commun. "

Écrit par : Démocrate | lundi, 03 juin 2013

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«Bruxelles est incroyablement chaotique. Tu ne sais jamais si ton tram sera 10 minutes en avance ou 10 minutes en retard.»

et cet ich-bin-ein-berliner prétend connaître bxl ! incroyable!
si on n'a jamais attendu son tram plus de 20 minutes, on ne peut pas prétendre connaître bxl //>;^-(

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 05 juin 2013

L année passée au mois d avril, j ai mis une heure et quart pour traverser le vieux port de marseille, en voiture un dimanche je n en pas fait un film. (travaux sur la cannebiere qui ont duré duré)
Marseille toujours 1993 je remonte le bd pour aller à ste marthe, tout les abris bus remplacer neuf le lendemain tout est cassé.

Écrit par : Leluron | lundi, 03 juin 2013

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UN BON QUATREMER EST UN QUATREMER MORT DE RIRE !!

Écrit par : JP_Allonsius | lundi, 03 juin 2013

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Somme toute, Quatremer n'est qu'un français: il consomme beaucoup d'air, mais ça s'arrête là.

Écrit par : Jester | lundi, 03 juin 2013

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Et vous ne percevez pas le petit caractère xénophobe de votre propre phrase "Quatremer n'est qu'un Français: il consomme beaucoup d'air". Et ça, au XXIe siècle !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 juin 2013

Marcel a décidément autant de sens du second degré que Tomas de Torquemada.

Marcelle dirige nos!

Écrit par : Jester | lundi, 03 juin 2013

Jester : ayant pas mal lu ce genre de phrase au premier degré ces jours-ci, comprenez que je sois un peu moins réceptif au second degré :) Désolé.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 juin 2013

oui mais à bxl l'air est si pollué (incurie, indexation des salaires, etc) mon cher monsieur, même que ça met en danger nos bons correspondants français à bxl ;^)
restons attentif aux maladies professionnelles de nos étrangers svp
le belge est xénophile oui ou merde

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 03 juin 2013

M'est d'avis que lorsque Laanan parlait de personnes d'origine étrangère, elle ne songeait pas aux français, pourtant première communauté étrangère en Belgique.

Mais tout cela est tellement belgicain ; la francophobie est une question de survie pour ce beau pays, pomme de discorde pourrie de haine dont les flamingants et les belgicains nous font toujours une compote de leur cru, avec la tolérance, fille du doute et mère de l'interdiction de penser, comme cannelle.

Écrit par : Pfff | lundi, 03 juin 2013

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Votre com' me plaît e t je ne peux m'empêcher de me souvenir du Grand Charles... qui disait "La tolérance? Il y a des maisons pour cela"...
D'où le b o.r. d e l Bruxelles...

En fait, ici l'on appelle "tolérance" ce qui ne l'est pas. Un des plus puissants instrument de formatage des consciences - à érradiquer, bien sûr - est le DETOURNEMENT du s e n s véritable des mots. Que l'on matraque constamment, tel ce mensonger "démocratiser les prix, démocratiser l'accès à ceci ou cela", mensonge pur et propagande totale. On ne démocratise pas de prix! Ni des accès aux études! Démocratiser, c'est autre chose. Un autre monde que le belge ne connaît pas. Répandre et instaurer la médiocrité.. c'est ce qu'ils font et c'est l'exact contraire de la démocratie. Ici, au programme, l'indigence intellectuelle pour tous!
Ici l'on retourne tout en son contraire. Pervertere, en latin.

En réalité, il s'agit du libertarianisme (droite à l'état pur), laisser-faire, laisser-aller, absence évidente de politique générale, prédominance des multiples intérêts privés, petits et grands, que pratique assidûment le p "s". Si le ps était socialiste, cela se saurait. C'est juste le faux-nez du mr. Dans le fond, ils doivent s'entendre comme larrons en foire! (les fausses polémiques pour de la vraie indigence, par médias interposés, c'est pour la galerie, c'est du spectacle!)

Le populisme primaire et primitivement réactionnaire, l'Ere du Vide (Lipowetski) ou encore l'Individu Incertain (1995 Alain Ehrenberg, "drogues et télévision-reality, vues comme des « mythologies de la liberté »), Médiocrité et folie (Hans Magnus Enzensberger, « Mittelmaß und Wahn",le système-fabrique d'analphabètes consommant-se consumant), et socialement étatsunien avec l'éphémère du prêt-à-virer (voir la fédérale Ministre de l'Emploi du spa flamand qui ne cesse de prôner le travail obligatoire pour chômeurs comme du temps de son grand-papa années 40, ou encore profitant de la discussion sur statut ouvrier-employé pour encourager les entreprises à virer les gens plus v i t e et sans problème...une v r a i e politique réactionnaire pur jus), le tout mis en oeuvre par le parti faussement "socialiste". Et vraiment, réellement, cyniquement de droite.
Encourageant de f a i t les réactions étroitement belgicaines à l'ancienne, retardaires nostalgiques-sclérosées et sa bordée de clichés propagandistes pour idiotisés (nouvel avatar du pseudo "socialisme"), le conservatisme réactionnaire et simplet tendance "bidochonesque" du zinneke version grassement grotesque (celle qui insulte Quatremer dans un restaurant).

Apologie du terroir merdique (et sans égouts! comme à ma-chère-Uccle-ma-chère ;-) "parce que c'est-de-chez-moi-donc-c'est-meilleur!

Le "petit" fascisme pour "petits", c'est cela! Et le p "s" appuie! Cela indique bien qu'ils préparent volontairement, délibérément l'avènement du poujado-populisme en parfaite conscience (car ils le savent très bien, ne pas se faire d'illusions à ce sujet!)

Bref, ces sous-préfets villageois, afin de détourner l'attention du vrai problème de fond (absence de choix politique, démocratie évanouie - ou en coma avancé? - et capitalisme ultra triomphant sans limites ni balises et son émanation populaire, le petit fascisme ordinaire, qu'ils encouragent) , favorisent l'apologie du terroir merdique... et du discours poujadiste louchant sur "Poujadolf". Entre meneur et menteur, entre chien et loup, le ps incarne aujourd'hui le crépuscule de la dialectique rhétorique ainsi que la mort du socialisme ou de la social-démocratie, pourtant si bourgeoise. (déjà trop révolutionnaire à leurs yeux si farouches!)

De la Merditude des choses, film flamand et excellent. (la Flandre dispose encore de vrais artistes à l'esprit critique... noyés dans la grosse masse identitaire)
Hélààààs et fatalitas. Serfs, pédalez la tête dans le guidon. Revendiquez-le au nom de votre nationalisme "straton" (straathond-zinneke) bien de-chez-vous! Ne relevez jamais la tête. Une méga fiesta de m a s s e vous attend quelque part, le p s s'en porte garant. Défilé de Mini Miss(si, si dans le Hainaut, ce sont les ambitions que l'on offre aux petites filles du peuple... ou alors star de la variété chansonnière, Gatti de Gammond se retourne une fois de plus dans sa tombe..), look et esthétique prostitutionnelle -vu à la télé et ses féminines modèles du conservatisme tendance jolie demi-mondaine si gentille-et-douce-sympa-et-même-intelligente-en-hauts-talons-comme-dans-la-pub-ambition-dans-la-vie-être-sexy-chair-canon et chair-à-canon de la domination ancestrale - ou de nonnette bâchée, censurée par un 404 de l'esclave de genre masculin perpétuant un système pyramidal, communautarisme traditionnel du village et du repli sur soi peureux et pleutre, vulgarité fière et arrogante, promotion de l'analphabétisme social, de l'inconscience, concours de voitures qui -est-le-membre-gamin-reviens-du ps qui-a-une-porsche et l'autre une ferrari, rêve de tout nouveau riche affirmé, clichés de la gauf'au suc' -qu'est-ce-qu'on-s'amuse à la kermesse-foire-aux-cerveaux en boudins, des jeux et p a s de pain, (soyons cyniques, nous ... proposons comme seul horizon au peuple les discours et les programmes de la médiocrité, maintenons-les la tête sous l'eau, régulons la mendicité, ne pensons surtout pas à songer d'évoquer la possibilité de s'offusquer qu'un pays immensément riche soit ultra capitaliste comme au 19è siècle, gérant -produisant une cour des miracles misérable, ne les aidons pas à s'en émanciper, ne nous offusquons plus de la misère capitalistique, tant matérielle qu'intellectuelle, admettons la misère comme si elle était normale.. dans un pays ultra riche.. pas d'argent, vous comprenez?)
Avez-vous entendu les "socialistes" l'évoquer? La combattre? (ne pas confondre, eux se contentent de combattre ou d'exploiter les pauvres et non la pauvreté.. comme n'importe quel mr qui lui, annonce la couleur .. pourtant, les pauvres c'est fait pour ramasser la "m.rde" des riches..et les financer "tandis que" pour le ps, les pauvres doivent aussi ramasser la m.rd.e des riches et les financer, z'avez vu la subtile différence? ;-)) )

Fatalitas, nous sommes au tiers-monde. Et celui qui le dit et l'énonce doit être repoussé. Cachez ce sein que je ne saurais voir.
Fêtes de nouveaux riches, Foires de la toto, Salons du ménage, et du remue-ménage (sans remue-méninges, c'est quoi, ça) Festivals de masse grégaire, drogue-alcool, couple devenu normal, et sa cohorte de violence, agressivité réactionnelle primitive, réactionnaire à souhait, et mort à la raison. Dilution.
Dissoudre le peuple ou l'ignorer-mépriser. L'étrangler s'il le faut. Avec un grand sourire. Levons le poing pendant 2 minutes, ça ne mange pas de pain. Ni de brioche!

Des "assistantes" "sociales" devenues asociales!(on aime les fausses "assistantes sociales", et les vraies mentalités ménagères...scolairement prêtes à tout pour cirer les pompes, de bonne composition...émotives à souhait)

Peuple dissous. Apologie de la vulgarité et du gsm-smartphone-traceur-de-tous-vos-faits-et-gestes.
Intellectuel absent. Pas de c o n s c i e n c e critique.
Vide intersidéral et cerveaux reptiliens, ça c'est bien.
Pas de problème, on accusera ... Twitter ou facebook.(ces "machins", paraît-il, écrivent tout seuls, si, si.. ou alors, je suis un pauvre qui ne sait pas les utiliser.. n'est-ce-pas? "J'ai-été-piégé-par-twitter-c'est-pas-moi." )

Vous allez voir encore et toujours les mêmes excuses. Alors que twitter ou facebook sont en fait, comme en c h i m i e ou photographie, de vrais REVELATEURS ici. Le ps est nationaliste, capitaliste et libertarien. Point. D'où sa propension à nommer du poujadeux, du vulgaire, du nouveau riche à accent populeux et à organiser des festivals de masse, pour dissoudre la r a i s o n. Il ne fait pas bon avoir une conscience au ps, ni au m r, pas plus qu'ailleurs dans une société profondément gangrènée par la maladie du ténia rongeur de cerveau...)

Laanan et Trullemans, même combat, main dans la main.

Conscience politique? Ici, c'est "Touche pas à ma bagnole"! (discours du 1er mai, il y a quelques années de notre ci-devant actuel premier min. : "l'essence est trop chère, hein!" et la bière aussi, la drogue devrait être gratuite, les calmants aussi, distribués dans la rue par des assistantes asociales, non?) ensuite quoi d'étonnant de voir la nouvelle riche ci-devant compulsivement ministre de quoi déjà? Santé? se référer à une bimbo décérébrée du prêt-à-jeter médiocratique, le 1er mai? Cela parle au "peuple" imaginé (méprisé) par le ps!, et mon festival de masse non assuré en cas d'accident (ça coûte trop cher alors que c'est fait pour rapporter, hein? Allez si ton frère meurt, je t'offre un bon pour un soda gratuit!) (l'émanation même du capitalisme du pire) programme hautement intellectuel, n'est-ce-pas.(ironie)
Confusion et fusion de c...ns. Deeeeuumandez mon programme!

Et Quatremer.. ben.. n'a qu'à se taire, hein? La conception du journalisme en belle chique, bruxelloise, flandrienne ou wallonne, c'est de se taire et de ne servir que de caisse de résonance.De préparer le peuple à accepter toute décision -sans jamais la remettre en question fondamentalement car ici on ne dit pas "non" et "on se laisse faire, et on voudrait que je sois malin" J.Brel - par une mise en page utilisant le crescendo et les sujets précurseurs pour préparer l'acception (système de j'invente un problème car j'ai prévu de le réguler dans m o n sens)

La Censure est l'entité qui produit elle-même ses médias.
En effet, l'entité est toute surprise quand un journaliste (d'un autre pays, car ici, cela n'existe pas un m é d i a qui remplit sa fonction de liberté de la presse, c'est-à-dire l'esprit et la conscience critique, inconnu au plat pays de la platitude comme communication et de l'indigence intellectuelle comme bannière) fait son travail.
Il faut plus d'UNE SEMAINE (au 21è s.) pour voir une publication ci ou là dans un média. Ce n'était pas prévu, vous comprenez? Cela sort de la programmation et du ronron de caisse de résonance du pouvoir. Pas prévu... 8 jours de discussion dans les rédactions belges.. en silence. Peut-on publier ou non?
Symptomatique de l'absence de presse et de liberté de la presse ici. Vidée de sa fonction essentielle, aspirée dans la communication et la non information. Z on perdu l'habitude. Surpris, étonnés, comment réagir? Connaît pas ça ici. 8 jours!

Raison pour laquelle, il y a ici "liberté de la presse" vidée de son propre sens. Quand vous voyez un journal, télé, radio ou autre en belle chique, ils comportent le message subliminal "Ceci n'est pas une presse!" Comme "ceci n'est pas un pays, c'est une zone commerciale articulée par des intérêts privés exclusivement" (Nouvelle : le logement et les loyers ne seront pas régulés à Bxl, je ne suis pas étonné du tout. Ils ne se donnent même pas la peine d'y songer et d'argumenter. Le projet (faux-nez pour vraie excuse) a été déclaré inapplicable car trop cher. Ce qui était prévu dès l'origine. (eh gars, tu me concoctes un projet soi-disant impayable ainsi je pourrai continuer à faire semblant d'avoir essayé alors que je ne le veux pas!C'est que les cabinettards sont chargés de lire les blogs ou forums et de s'emparer d'un sujet quand ils perçoivent qu'un citoyen n'est pas dupe de la non politique dans le non espace public et du tout-au-privé) "Il n'y a pas d'argent, cela coûte trop cher."
Il n'y a que de l'argent pour des s t a d e s de foot.Les festivals de masse. Bientôt Morandini ou Nabila en star au "Bozar" (qui deviendra alors le"Bazar" reçu gratuitement par un quelconque nouveau riche pour "soi-disant services à la patrie" et en réalité "sévices à la patrie")

Pas question de prendre cet argent pour l'intérêt fondamental de la population, pourtant gravé dans le marbre de la Constitution .. Il n'est pas question de faire une loi et de l'appliquer. Ne gouvernons pas. Pas d'intérêt général (trouvons et rabâchons de sempiternelles et indigentes explications -y-a-pas-d'argent-c'est-inapplicable), il n'y a que des intérêts privés. Tenardier au pouvoir. Et Mme Poissonard, Ministre des Tenardier. (c'est qu'en plus, on est p o u r l'égalité des genres, voyez? La preuve!)
Nous sommes forts, très forts, nous allons plus loin que les chinois..nous!

Écrit par : Démocrate | samedi, 08 juin 2013

@democrate:

J'aimerais vous suivre sur Twitter. Vous me donnez vos coordonées? :-)

Écrit par : schoonaarde | samedi, 08 juin 2013

@Schoonaarde

pas sain mais sympa d'écrire ça sous le post où il est pourtant le plus concis };^)

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 10 juin 2013

Je ne comprends pas comment on ne peut pas se poser plus de questions sur le titre "Ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Egalité des Chances au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles" et la structure politique de notre pays. Sans doute que madame Laanan et ses collègues ne comprennent pas très bien leur tâche vu qu'ils se trouvent dans un gouvernement qui est compétent dans deux Régions, et que de surcroit les membres du gouvernement en question et son parlement ne sont pas élus par un vote de citoyens. Rien d'étonnant qu'on ne les entend pas souvent ; leurs missions et les destinataires de leurs missions ne sont pas clairement définis. Sans parler de la confusion sur les 90% de francophones que ce Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles devrait adresser : un chinois qui vient à Bruxelles choisit donc un parcours d'intégration s'il veut bien (car non-obligé) de la Vlaamse gemeenschap ou de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pas étonnant que l'intégration minimum ne fonctionne pas à Bruxelles. Ne sachant pas quoi faire dans ce gouvernement bordellique, sans doute que madame Laanan avait décidé de ne pas laisser les "étrangers" critiquer la partie Bruxelles de sa "Fédération Wallonie-Bruxelles ;-)

Écrit par : Albert Rosner | lundi, 03 juin 2013

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"Sans doute que madame Laanan et ses collègues ne comprennent pas très bien leur tâche vu qu'ils se trouvent dans un gouvernement qui est compétent dans deux Régions, et que de surcroit les membres du gouvernement en question et son parlement ne sont pas élus par un vote de citoyens."

cher Albert, un gouvernement compétent dans une seule communauté, et qui de surcroit n'est pas moins élus que les autres gouvernements, régions, gemeenschap, gemeinschaft ou feédeéraaal

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 03 juin 2013

cher Uit 'tZuiltje, si vous étiez bien informé vous sauriez que le gouvernement et les membres du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ne sont pas directement élus par le citoyen.

Écrit par : Albert Rosner | mardi, 04 juin 2013

@Albert Rosner : les députés de la FWB sont bien élus directement (sauf remplaçants) puisqu'ils sont en principe les députés Wallons + les députés francophone bruxellois, qui sont bien élus directement.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 04 juin 2013

@Albert

j'ignorais qu'il y ait une obligation d'être élu pour devenir ministre de n'importe quelle Entité de l'Etat dans ce pays... (je ne parle pas ici du bourgmestre d'une commune)... donc je ne comprenais pas l'intérêt de signaler ce fait uniquement au sujet de la fwb qui d'ailleurs n'est compétente que dans une seule Communauté, et certainement pas dans deux Régions, d'autant qu'il y a deux "communautés" dans chacune des deux "régions" que vous semblez considérer

@Marcel

les parlements respectifs aux Entités, sont constitués d'élus directs, mais les députés du 1/4 de la Communauté francophone issue de bxl, "si [j']étiez bien informé", le sont indirectement, choisis parmi leurs pairs du parlement bxlois pour des raisons du surnombre de représentants... peut-être est-ce cela qu'Albert veut dire tout compte fait puisqu'il a l'air aussi bien informé sur fadila, le bordel, la confusion et le manque de clarté que pourrait l'être 4mer par ex

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 05 juin 2013

Quelle perte de temps tous ces blogs et ces commentaires! Mais c'est addictf, comment faire pour me débarrasser de cette habitude de les lire?

Écrit par : ThM | lundi, 03 juin 2013

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Vous dites que la critique flamingante a une visée politique et un agenda. Donc selon vous celle de Quatremer n'aurait aucune visée politique et serait totalement désintéressée et uniquement à titre amical pour ses amis belges? Je n'y crois pas trop: comment un tel article publié dans un quotidien en France par un correspondant à Bruxelles pourrait-il ne pas être essentiellement politique? C'est un non sens. Le message politique (vrai ou faux, intentionnel ou non, peu importe) est que les institutions européennes ne sont pas à leur place à Bruxelles. Si je me trompe, pouvez-vous m'expliquer le sens de cet article.

Écrit par : ThM | lundi, 03 juin 2013

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@ThM : vous vous trompez. Quatremer n'a pas d'agenda politique, même s'il a des opinions. C'est un peu différent. Il n'aurait pas interviewé Piqué et Maingain (notamment) s'il en avait un…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 04 juin 2013

D'accord avec l'idée.
Le jour où je ne me sens plus bien quelque part, je m'en vais.
Il y a surtout le besoin de trouver du travail qui impose le choix d'une ville.
Quatremer le sait bien plus qu'il ne le laisse comprendre. Il est correspondant de presse.
En France que ferait-il?
Pas question de parler d'herbe plus verte.
Pas tellement de villes qui peuvent se prévaloir ou s'enorgueillir d'autant d'espaces verts. D'avoir une forêt à proximité. De faire un ou deux kms et se retrouver avec des vaches. D'avoir une ville à dimension humaine.
Donc, l'expression de Laanal ne tient pas.
J'ai assez parlé de Bruxelles.
J'ai même jouer le guide dans ma ville.
J'en ai rien à foutre d'une ville où dès qu'il y a un papier qui s'envole, on se demande qui il faudra rendre responsable.
Bruxelles, c'est plus qu'une ville, c'est un état d'esprit.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/02/20/bruxelles-une-metropole.html

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 04 juin 2013

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@ l'enfoiré j'aime votre commentaire.
Bruxelles comme d'autres villes il faut les yeux pour la regarder. Bien sûr il y a des choses à faire comme partout . J'aurai envie de dire: ma maison n'est pas rangée, elle n'est pas belle, je n'ai pas les moyens d'y remédier. Mais c'est volontiers que je vous reçois dans ma modeste demeure. S'il-vous plais n'en rajoutez pas. J'aime encore me promener dans Bruxelles.

Écrit par : Lecomte | jeudi, 06 juin 2013

Ceci ne m'étonne nullement.
Sorry d'être aussi abrupt, mais il n'est de secret pour personne que Laanan est un prototype d'esprit cacique, stupide et une apparatchik de premier ordre. Un pur produit de ce parti socialiste arrogant et donneur de leçons !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 05 juin 2013

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Fadila Laanan, ministre de l'inculture : orthographe défaillante (ce n'est pas la première fois, cf ses tweets), notion approximative de la démocratie, attaques indignes pour masquer son incompétence. C'est décidé, je ne voterai plus socialiste aux prochaines élections.

Écrit par : Annie | mercredi, 05 juin 2013

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Lanaan rejoint trullemans ce qui nous vaut une nouvelle "affaire"
L'affaire TRULAÀNANS. :-)
Tu crois marcel sel qu'elle fera appel a modrikament comme avocat ?

Écrit par : Jp-allonsius | jeudi, 06 juin 2013

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Cher Jp-allonsius, hahaha, j'aime votre joli mot...

Mais le médicament ment.
troulalalaanan..

Soyez honnête (ha, ce mot prête à rire, non?) : ne faites pas semblant d'ignorer quel avocat elle prendrait... (on lui donnerait)

Il est fourni dans un emballage cadeau (même que c'est un avocat, professeur d'Université - voyez, en belle chique, à l'Université, quand ils sont étudiants, même en 1 ère année, on les détecte car dès qu'ils ouvrent la bouche - même s'ils s'appliquent b i e n à réciter des chapelets d'idioties bétifiantes, cependant, et c'est ce qui compte vraiment, avec l'arrogance assertive de l'indigent intellectuel prêt à tout et rien surtout et n'ont aucune idée critique ni culture par ailleurs - tout le corps professoral en place s'esbaudit d'office sur commande - c'est téléphoné, téléguidé, télécommandé - en s'écriant à la face des autres étudiants - dont on se méfie toujours car il y a des esprits libres, à la vénalité inexistante et dont on se fout par ailleurs en les soupçonnant ombrageusement, tout en ne pouvant nier leur intelligence car les écrits restent - "ah que c'est bien, très bien c'est splendide, magnifique, d'ailleurs voilà un travail impeccable, si je dois le dire, je le dis.. magnifique, etc.. - alors qu'il s'agit d'un futur CD - crétin diplômé pour la cause - ce n'est pas difficile et ce n'est réservé qu'à quelques uns qui monopolisent tout au service du service rendu-repris par-l-famille-relations et qui prennent dès leurs 19 ans, des airs de petits tyrans méprisants comme tout descendant de poissonnier arrivé et revanchard. Ensuite, eux-mêmes vont devenir assistants et donc, dès la 1 ère année, leur publicité est faite par les étudiants eux-mêmes.. Ah, c'est François (ou Eric ou Chantal ou Trucmuche), oh, il-elle est intelligent(e). Ah oui. Oh si. Se répandant comme une traînée de poudre et avec conviction. La claque des étudiants, cela sert. Après, on les ignorera aussi mais ils tombent dans le piège de l'espoir naïf conservateur.
Pourtant, ces gars n'ont rien d'autre que leur arrogance prétentieuse pour asseoir leur "réputation" et leur future "carrière". Car le ciboulot se garde bien de fonctionner face à quelqu'un qu'ils s a v e n t être intelligent et capable de dialectique (les profs les avertissent de ce qu'ils ne peuvent nier, l'évidence, alors ils sortent l'artillerie de ces futurs nommés). Ou de culture.
Aucune argumentation possible. Juste des jugements à l'emporte-pièce (toi mauvais, lui-elle bon). Tout en s'affiliant au "p socialiste", on méprise en réalité copieusement tout individu issu du peuple. Seul le petit-bourgeois parvenu arriviste texan friqué arrogant et méprisant est bienvenu. Le grand bourgeois ou aristo éclairés comme le peuple est mal vu. Dans le meilleur des cas. On ne le regarde même pas. Ou on le traque. Ou on le cherche. On le critique. Ou on l'utilise. Un cynisme digne du plus pur salopard ultra libéral texan.

Ici, la tromperie est la règle. On s'assure ainsi de miser sur le bon cheval qui fera la mule - passeur d'obéissance le restant de sa vie, en choisissant de "dignes héritiers" non pensants. Ni libres. Médiocrité est notre nom. Ne réveillez pas le peuple. Favorisez l'arrivisme utilitaire. Jamais d'autre "ambition" que la veulerie.

De surcroît écrivain - lui, ou un "employé" - de roman à l'eau de rose-de gare à la trame bas de gamme pour Margot-l'émotive, que la télé dite "publique " (?) avec MES et VOS sous met en scène.... y a ps d'argent, vous voyez? Sauf pour... où il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir, c'est bien connu, j'ai faim, moi.. je prends tout parce que voilà, je suis l'élu, le soldat, je reçois..

Si ça tombe, il va aussi "faire peintre", "chanteur" "danseur", "sculpteur", philosophe et médecin, pourquoi pas? Il est gééééniaaaaaal. Voilà du b o n travail! Quand on cumule, on cumule, le reste, on s'en fout. Des universitaires intelligents condamnés au chômage? Et alors? Ce n'est pas mon problème, non? Eux, ils ont de la conscience, moi j'ai la science des c..ns. Valorisée, celle-là! )

Écrit par : Démocrate | dimanche, 09 juin 2013

Réponse de Rudy Demotte aux tweets de Laanan : depuis quand les déclarations publiques d'un ministre sur un sujet comme la liberté de la presse sont-elles considérées comme privées ? Une réponse qui en dit long sur la médiocrité de la classe politique belge dont le silence est assourdissant, à part la question posée par Destexhe.

Écrit par : Annie | jeudi, 06 juin 2013

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Belgique et belgification (Trotsky)
Les Belges sont l'archétype d'un peuple totalement commercialisé, d'un peuple digne, industrieux, stable certes, mais d'un peuple qui a renoncé à toutes les visions, à tous les rêves, à tous les idéaux nationaux; d'un peuple dont l'ambition presque universelle est devenue la richesse et le confort individuels. Dans ces conditions, ce peuple, en quelque sorte, a renoncé... Ce peuple est définitivement marqué par sa propre impuissance à forger son destin. ses esprits les plus hardis et les plus énergiques eux-mêmes ont tendance à choisir le confort personnel et la sécurité à tout prix. En politique, ils ne sont plus ni de droite ni de gauche, ni progressistes ni réactionnaires, ni nationalistes ni internationalistes: ils sont belgifiés. (Trotsky)

Se "belgifier" = propension belge à renoncer à soi, à se nier.


Baudelaire "The Belgians are fools, liars, and thieves... Here deceit is the rule and brings no dishonor... Don't ever believe what people say about the good nature of the Belgians. Ruse, defiance, false affability, crudeness, treachery - now all of that you can believe."
("Ils sont des imbéciles, des menteurs et des voleurs ... Ici, la tromperie est la règle et apporte rien de déshonorant ... Ne jamais croire ce que les gens disent au sujet de la bonne nature des Belges.La ruse, la défiance, la fausse bonhomie, la grossièreté, la trahison - maintenant tout cela, vous pouvez y croire".)

Charlotte Brontë : The Villette (Little Town) in Villette turns out to be Brussels, capital of Labassecoure (Poultry-yard). The inhabitants, including her students, regardless of social standing, are mostly fat peasants. It's not just Rubens and his fat women. Her students, for example, about "their (usually large) ears." Plus they spy, they're narrow in spirit, and, worst of all, they're Catholic."
(La Villette (petite ville) dans Villette s'avère être Bruxelles, capitale de Labassecoure (basse-cour). Les habitants, y compris ses étudiants, indépendamment de la position sociale, sont pour la plupart des paysans gras. Ce n'est pas seulement Rubens et ses grosses femmes. Ses étudiants, par exemple, ont des "oreilles généralement de grande taille." De plus, ils épient, ils sont étroits d'esprit, et, pire que tout, ils sont catholiques.")

En 1842, Charlotte Brontë, accompagnée de sa sœur Emily, vient étudier le français dans une institution pour demoiselles dirigée par Constantin Héger. Le Professeur et Villette. Elle y croque sans pitié le Bruxelles provincial de l’époque. Ses lieux favoris au cœur de la cité : le kiosque du Parc de Bruxelles et l’église Saint-Jacques, place Royale. Le Palais des Beaux-Arts a remplacé la Pension Héger.

(Aujourd'hui appelé en "pire" Bozar et demain reconverti en "Bazar" ou supermarché de la télé réalité où l'humiliation mise en vitrine sera adulée par une foule malade de sa sous-lumpenprolétarisation, et qui y trouvera une compensation faite sur mesure pour l'empêcher de se révolter ou se soulever, le tout grâce au ps ...notre ci-devant actuel 1er min. a téléphoné et envoyé des messages au gagnant (1er ou 2ème) belge d'une télé "réalité" française quelconque, il y a peu, pour le féliciter de son exploit...et l'a fait savoir à la 'presse" belge qui a bien sûr répercuté, ne faisant jamais usage de sa liberté et de son esprit critique, ne pas perdre des contrats de la télé dite publique avec endemol - The Voice - , tu seras chanteur de variété sentimentaloïde, mon fils, ou alors joueur de foot (3 millionnaires chargés d'entraîner la foule crédule et inconsciente, qui servira à galérer tout en perpétuant l'esclavage d'entretenir le rêve en toc), sans doute, tandis que l'inévitable nouvelle riche ministre perpétuelle à accent prononcé et maternisant a évoqué nabila au 1er mai, offrant ainsi sur un plateau d'argent la réplique au mr.. facile.. le bon mot était inévitable "Il fut un temps où au moins, le ps se référait à K.Marx - p h i l o s o p h e et intellectuel - aujourd'hui, c'est Nabila.. Qu'avez-vous à en dire? "Rien, tout est dit". Laconique et lapidaire, vrai, cependant)

Karl Marx avait appelé la Belgique du XIXe siècle le paradis du capitalisme. (S'il voyait celle du 21è siècle, dans laquelle des pseudo "socialistes" alimentent la toute puissante machine capitaliste, ses artefacts de la liesse de masse, sa vulgarité émotionnelle, sa prolétarisation culturelle, sociale, matérielle, intellectuelle, par tous les moyens, des plus veulement populistes en passant par l'hypocrisie tel un mielleux vatican, répandant l'ignorance et l'analphabétisme social.. que dirait-il?)

Pour n'en citer q u e quelques uns.
Ca nous fait du monde...et de tous horizons.

D'après le club de politiciens de campagne, dont Mme Laanan, entre autres ventripotents sclérosés de tous partis, ils se trompent donc tous.
Curieux, non?
Tous de tous horizons, tous intellectuels, tous mauvais, donc.
Il vaut mieux ne pas savoir et se battre avec virulence chauvine pour le terroir étroit.
Pour qui vais-je voter? Un conservateur libertarien (Destexhe) ou un libertarien conservateur (parti dit "socialiste" Reynders, Dedecker ou autre)?
"Vous pouvez répéter la question?"
Du bas de gamme en costume cravate belgicain ou bien du belgicain bas de gamme en grosse voiture? Du Tenardier ou du Poissonnard?
Des types(ses) tous parvenus récents ou anciens méprisant le peuple et le traitant comme une sous-m.rd.e à écraser ou utiliser tout en le bétifiant copieusement?(y a pas d'argent pour vous, pour les besoins fondamentaux et vitaux, y en a q u e pour les promoteurs immobiliers - agences - et la construction..)

Écrit par : Démocrate | dimanche, 09 juin 2013

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« DirtyBrussels » facebook.com/groups/dirtybrussels/
Des photos.... de Bxl-capitale de l'Europe! A voir...

http://www4.lameuse.be/mediastore/haddock.pdf
Vendredi 14 Octobre 2011
Lettre ouverte de Tom Pintens, initiateur du groupe facebook www.facebook.com/groups/dirtybrussels/.
"Cette misère s’illustre surtout par sa gigantesque quantité de déchets que l’on peut retrouver partout dans les rues à Bruxelles. L’authentique marché (jeu de balle) dans lequel le héros belge Tintin trouve la licorne est aujourd’hui à Bruxelles, en raison du laxisme des services bruxellois, la plus grande décharge clandestine de la Belgique.
Bruxelles n’a jamais vraiment été une ville propre mais aujourd’hui, la situation n’a jamais été aussi désastreuse, ce qui provoque encore plus d’agacement.
C’est pourquoi, depuis quelques mois, plus de 1700 Bruxellois ont posté des photos et des vidéos de déchets ménagers, décharges clandestines et crottes de chien sur le groupe facebook « DirtyBrussels »

"Les ordures sont à peine ramassées dans tous les quartiers bruxellois, les sacs poubelles restent dans les rues pendant des semaines, et les décharges clandestines se forment tout autour. Vous n’avez que deux possibilités si vous voulez aller au parc à container à Bruxelles.
Dans une commune comme
Saint-Amand, il y a un parc à container pour 7000 habitants,
à Bruxelles il y en a un pour 700 000 habitants." (!!!!)
"On ne peut y rentrer sans carte identité et il faut une demi-journée pour rentrer à cause de la longue file d’attente."
"Les deux responsables de cette débâcle, madame Karine Lalieux en tant qu’ échevine de la propreté (sic) et le bourgmestre Freddy Thielemans ne semblent pas vouloir réagir face à cette situation."

"Malheureusement, les Bruxellois ne peuvent seulement constater que madame Lalieux ne considère pas la responsabilité reçue par les Bruxellois comme un boulot à temps plein.
L’objectif de faire de Bruxelles une ville propre n’existe pas.
On ne trouve pas utile de comprendre comment des grandes villes comme
Barcelone ou Madrid ou New-York font pour garder leur ville propre.
La police du collègue du même parti Freddy Thielemans ne sanctionne pas.
Il n’y a pas de coordination ..."Etc, etc..

Je n'ai qu'une question : p o u r q u o i?
S'ils n'ont pas d'idées, ils pourraient COPIER .. voir Madrid ou Barcelone, pays où l'on paye nettement moins d'impôts qu'ici.. et pourtant..PAR EXEMPLE!
Ah, les TROTTOIRS de ces pays! Super. Bien conçus et PROPRES.
En hiver, en Espagne, il y a même des MINI CHASSE NEIGE qui passent s u r les trottoirs! Pays pourtant plus appauvri que la Belgique (qui regorge de milliards d'Euros là sous la main!)

Et pour les fréquences des transports en commun, qu'ils aillent par ex. dans les pays Est Européen (Hongrie, etc..)qui ont nettement moins d'argent qu'ici. FREQUENCES!ORGANISATION. A C O P I E R!

Strasbourg : p a s de voitures dans le centre!
Londres-Stockhom : p é a g e !
Il y a LE CHOIX de la ville A COPIER. SYSTEMES à profusion!
Même dans les pays pauvres du tiers-monde, les transports en commun fonctionnent mieux!

Mais ils ne VEULENT pas!

OU VA LE FRIC des taxes, impôts et divers? A QUOI sert-il? Aux promoteurs immobiliers et à la construction d'immeubles et aménagements-destruction d'espaces publics? C'est tout?
Dans ce cas, il s'agit de prédation ... volontaire, de d é t o u r n e m e n t de fric du contribuable.. vers quelques uns...Féodal!

Tim Pintens .. un belge.. "ki naka aller voir ailleurs".. sans doute?
Les habitants n'ont pas le d r o i t de demander à vivre dans un espace correct ni de demander que les autorités publiques é l u e s s'occupent de l'espace public. Voyons, quelle idée! Ici, le politique n'est pas là pour ça! Une exception en Europe... Nous sommes les seuls abandonnés.. et si l'on d i t quelque chose, on nous répond "de quoi tu te mèles?". Superbe démocratie. Impeccablement dictatoriale.

Écrit par : Démocrate | dimanche, 09 juin 2013

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http://bruxellpoubell.wordpress.com/2011/09/19/bruxelles-centre-brussel-centrum/

Intéressantes photos...

Écrit par : Démocrate | dimanche, 09 juin 2013

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https://fr-fr.facebook.com/BruxellesLaPoubellePourAllerDanser?ref=stream&hc_location=stream

On continue, ça nous a plu... la ville de Manneken-pis....pas pour rien, cette emblématique statuette...Voilà, l'explication de l'odeur bizarre qui aromatise toutes les communes
(les "riches" woluwé et autres ne sont PAS épargnées par les déchets multiples jonchant au petit matin les avenues... canettes, restes divers, rejets intestinaux, rejets estomac .. papiers gras, crottes, et divers spectacles peu ragoutants... y sévissent a u s s i sans compter évidemment les voitures o c c u p a n t les trottoirs...)
C'est à ça que ça sert à Bxl, un trottoir : c'est du parking! Si le trottoir est trop défoncé, affaissé ou trop étroit et risque d'abîmer la voiture sacrée dont on est amoureux, alors on le laisse aux... piétons qui éventuellement, s'y feront renverser par des cyclistes fous déjantés et narquois hin-hin.
Sinon, on a une paix royale, on n'a jamais d'amende, vu qu'y a pas de flics à pied... eux aussi, ils aiment ça! Vroum-vroum!

Surtout, ne faisons r i e n. Pas de contrôle, pas de loi, pas d'application de la loi, et s u r t o u t pas de sanctions.. ni en rue ni dans le métro ni nulle part...Soyons libertariens et favorisons la tyrannie quotidienne instaurant de fait, le régime du mépris, donc fascisant.

Infractions (graves) feux rouges? J'ai-pas-vu-le-piéton! Pas de contrôle, pas de flics (ils jouent au rally vroum vroum Starsky et Hutch, zon pas le temps, oups Kevin met la sirène juste pour passer l'embouteillage, et après t'éteint! Quoi, c'est illégal? Et alors? On s'en fout, nous!)
Humour-ironie :
http://2ccr.unblog.fr/2010/10/26/police-personne-ne-bouge/
"J’ai un super boulot, je passe mes journées à draguer les filles. Je déambule dans la voiture de service, coté passager, le bras à la portière, ray-ban et chemise entrouverte. Ce que j’adore, c’est doubler les voitures qui respectent les limitations de vitesse. Tu les toises du regard, tu te sens supérieur, c’est toi le boss, t’es un winner ! C’est comme quand un feu rouge est trop long, un coup de sirène et tu le grilles, et les autres restent comme des cons à attendre le feu vert."
"Quand il y a des embouteillages, on met le gyrophare, deux collègues descendent de la voiture, font garer la populace et en avant. Nous on passe, les autres se démerdent. " "On se gare à l’arrache, et personne n’ose rien dire. Les gens ralentissent, ils ont peur. Personne ne l’ouvre, j’aime ça. Et si quelqu’un fait le malin, on le contrôle et on le verbalise" :-o))

Ici, c'est "Je méprise, donc je suis"
Ces nouveaux « délinquants sociaux » sont devenus légion ! L'exemple vient d'en haut. Vive la tyrannie du plus lourd, vive la puissance de l'inertie! Réifier autrui, c'est ce que les tyrans et les mal élevés préfèrent. "Ch'fais ske je veux, j'ai payé!"
Leurs attitudes narcissiques ne sont jamais sanctionnées. Et pour cause, ils sèment leur multi-tyrannie partout, ainsi la démocratie n'existe plus! Parfait pour l'agenda politique r é e l. D'où l'impunité, le moi d'abord! Pour leur seul bénéfice, reconnus, flattés, adulés, eux et leur insupportable moi grandiose.

PAS DE LOI, REGLEMENT EGAL POUR TOUS, on vous dit! "C'est-pas-nous-qu'on-va-commencer, hein? On n'est pas de la peau lisse pour rien! On est au-dessus de ça!"

Qui est partant pour un reportage dans le métro? ...Stations ET rames (ultra dégoûtantes SIEGES Y COMPRIS, faites gaffe :si par miracle, étant donné qu'ils sont toujours blindés de gens, vu les fréquences restées programmées aux années 1960 alors que le nombre de voyageurs a décuplé... au moins, ne p a s s'asseoir AVANT de regarder...surtout pas!)
Slalomer entre crasse sur quais, poubelles qui débordent, urine, crachats, mollards, vomis sur les r a m p e s - attention les mains!- , miettes grasses diverses, mayonnaise, soda collant coulant partout, pieds sur sièges, et poubelles débordantes PARCE QU'IL Y A DES DISTRIBUTEURS DE BOISSON COLLANTE ET SUCREE et de malbouffe DANS LES STATIONS elles-mêmes, tiens! VIVE LA SANTE PUBLIQUE, l'HYGIENE, c'est quoi?!
Ah, l'odeur...du grand parfum de haute culture et luxe bruxellois!

Un reportage trottoirs? (jamais vu au m o n d e, de tels trottoirs!Jamais!)


Et pis, on envoie tout ça à Laanâne et son mentor rudy vanden.. et on les oblige à faire le parcours à p i e d-métro pendant des heures...

Écrit par : Démocrate | dimanche, 09 juin 2013

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