mercredi, 29 mai 2013
Bruxelles, ville de merde en bord d’eau.
D’abord, il y a la colère. Pour la quatrième fois en deux ans, ma cave, située 5m au-dessus de la vallée du Geleytsbeek (autrement dit, la chaussée de St-Job) a été inondée. Tout comme celles de la plupart des habitants du quartier. Oh, pas inondée par de l’eau qui venait de l’extérieur, non, ce serait trop chic. Ce sont une fois encore les égouts qui ont débordé. L’eau a envahi les caves, violemment, pour s’en retourner quelques minutes plus tard dans l’égout, laissant un paquet, eh oui, de merde, de boue, de crasses diverses au sol. On a envie d’arroser la commune, le bourgmestre, la majorité en place depuis des lustres (articulée autour du MR — libéraux). D’autant que depuis deux ans, les travaux — horriblement mal organisés — gênent tout. Le commerce place St-Job, la circulation des voitures sur la chaussée de St-Job, et celle des piétons un peu partout. Mais quand il s’agit de chercher des responsables, c’est le renvoi de balle tous azimuts. La commune accuse la région, qui renvoie à l’intercommunale, qui elle, renvoie à la commune ou à la région, selon l’interlocuteur. Comme le disait Jean Quatremer dans un billet qui lui a valu pas mal d’insultes, ce n’est pas le «tous coupables», c’est le «aucun responsable». Kafka appliqué à la lettre. Chacun a sa bonne excuse. Entre-temps, les faits sont là.
Une personne qui vit dans le quartier depuis plus de cinquante ans me le confirme : s’il y a toujours eu des débordements sur la chaussée de St-Job, ils étaient nettement moins fréquents par le passé, et surtout, ils ne remontaient pas les rues (pentues) adjacentes. En 1963, cette dame a décidé de déménager un peu plus haut pour ne plus devoir éponger sa cave. Jusqu’en 2011, elle n’y a pas vu la moindre trace d’eau. Et puis, un jour d’orage, les égouts se sont vidés dans sa cave. Pourquoi ? Selon elle, les changements climatiques ne suffisent pas à expliquer ce nouveau phénomène. Ce serait plutôt l’infrastructure.
Autrefois, la chaussée était pavée, et non asphaltée. L’eau avait donc tendance à pénétrer dans le sol. Depuis une quinzaine d’années, les constructions se sont aussi accumulées sur les hauteurs, une stratégie délibérée de la majorité communale. Mais le collecteur d’en bas, lui, n’a jamais été agrandi. En revanche, les prairies qui se gorgeaient d’eau (au point que dans la vallée, certains ont des sources dans… leurs caves !) ont été peu à peu remplacées par d’élégantes constructions. Mais toujours sans adaptation des collecteurs. Une autre habitante, arrivée en 1958, a une interprétation plus drôle : selon elle, il y avait en haut de la rue Basse (qui se jette dans la chaussée de St-Job, surtout les jours de grosses pluies), un ancien bout du cimetière d’Uccle, qui a été remplacé par des immeubles. La dame met ses poings aux hanches et me dit avec son accent des Marolles : «mais monsieur, vous savez, les morts, ça boit, hein ! Alors que mènant, quand tous ces gens des appartements tirent leur chasse en même temps, eh ben, ici, ça déborde, et la merde et le pipi, c’est pour nous, hein monsieur !» Si cette vision est un rien exagérée, de fait, on a créé autour de la chaussée de Saint-Job un véritable bassin qui ne peut qu’accueillir un fleuve artificiel les jours d’orage. Ce ne sont plus les égouts qui récoltent l’eau, c’est la rue qui se transforme en torrent ! Eh oui, on peut même y nager…
Tous les habitants âgés que j’ai rencontrés me l’ont confirmé : la situation n’a fait qu’empirer au cours des deux dernières décennies. Et depuis 2009, ce n’est plus une fois par an, mais plusieurs fois, que les riverains (terme extrêmement bien choisi) de la chaussée de St-Job doivent éponger leur rez-de-chaussée. Hier, une pharmacienne a passé sa fin d’après-midi à chasser l’eau de son magasin. Des restaurateurs tentaient de sauver leurs bouteilles qu’ils ont eu l’étrange idée d’entreposer dans leur sous-sol. Ou du moins d’en enlever la boue. Car depuis les inondations de 2011, les bonnes bouteilles sont mises tout en haut. Parce que lorsque l’eau emporte les étiquettes, le vin ne peut plus être vendu que comme vin de table. C’est pour ça que dans certains restaurants, les jours qui suivent une inondation, le pichet a parfois un goût de Mouton Rotschild !
Ce matin, un magasin d’articles pour animaux continuait un travail rendu impossible hier par une coupure d’électricité : racler l’eau, la boue, la crasse. La cuve à mazout est encore pleine d’eau. Le carburant est perdu. Les assurances refusent d'encore assurer. La boutique se souvient qu’il y a 24 heures, elle s’est transformée en Aquaboulevard (la boue et l’odeur en sus). L’eau venait du sol, bouillonnait. Le reportage de Télé Bruxelles est éloquent :
Dans la rue, juste en face, une lourde plaque d’égout en fonte a été éjectée par un jet hydraulique. Unmonsieur prévenant et courageux s’est alors planté devant le trou béant, en plein milieu de la rue et du trafic, pour avertir les automobilistes… à ses risques et périls. La police avait d’autres priorités, apparemment. Dans le genre cocasse, une toilette de chantier a été emportée par les flots et s’est retrouvée au beau milieu d’un square ! Tout cela s’ajoute à un chantier qui depuis des semaines fait fi des plus élémentaires règles de sécurité. J’ai prévenu la police. J’ai écrit trois articles. Apparemment, là aussi, tout le monde s’en balance. Pourtant, les politiciens du cru me lisent.
L'une des deux plaques qui ont sauté hier.
Et tout ça, alors qu’Uccle est l’une des communes riches de Bruxelles. Enfin, pas tout à fait. La moitié des Ucclois gagnent en réalité moins que la moyenne belge. À côté de quartiers bling-bling, comme celui où Bernard Arnault s’est installé, la commune immobilise chaque année plus de 10 millions d’euros pour ses services d’assistance sociale. Pire. Sa réputation de reine balnéaire (oui, il y a la mer(de) à Uccle) fortunée lui vaut d’être mal alimentée par la Région bruxelloise en subsides. Du coup, le budget alloué à un Ucclois est près de deux fois moindre que celui qu’on prévoit pour un St-Gillois. Il faut dire que Saint-Gilles était la commune du ministre-président bruxellois, Charles Piqué. Et dans les partis concurrents, on affirme que ceci explique cela. Quand même, deux fois plus de budget par habitant, ça fait beaucoup !
Toujours est-il qu’au Conseil communal ucclois, on se plaint amèrement du fait que la Région n’a jamais voulu intervenir dans l’épineux dossier du collecteur de la chaussée de St-Job. Les mauvaises langues suggèrent que longtemps, Uccle s’est plus occupée des beaux quartiers que de ses ruelles moins rayonnantes. Difficile de se faire une idée juste. En tout cas, la région semble bien avoir «oublié» les Saint-Jobois. D'après Emmanuel De Bock (FDF), la part des investissements en matière de bassins d'orage entre 1990 et 2010, c'est un minable 1% (!), pour une commune qui se prend de 10 à 15% des inondations. Et 30% de la commune… n'a pas d'égout ! C’est finalement Hydrobru, l’intercommunale bruxelloise des eaux, qui a investi les 28 millions d’euros nécessaires à la mise en conformité des installations hydriques de la vallée de Saint-Job. Et les travaux sont en cours.
Du coup, la commune promet que tout va bientôt s’arranger. Dans quelques mois, il y aura un bassin d’orage sous la place St-Job. Enfin, un nouveau bassin d’orage, pour compenser la faiblesse de celui qui fut construit dans les années 90. Mais les travaux ont dû être interrompus pour faire place aux archéologues — on y a trouvé de précieux vestiges. Finalement, le bassin tant attendu devrait arriver à l’été 2013. Quant au collecteur coupable d’étroitesse, il est en cours de… cimentage. Mais ça pète ici et là, et du coup, il faut rouvrir, réparer, refermer, pour rouvrir quelques semaines plus tard. Manque d’ambition. Car ce collecteur, manifestement beaucoup trop étroit, n’a été ni modifié, ni remplacé entièrement, ni doublé. Pas prévu. En fait, on n’a jamais tenu compte de la charge supplémentaire qu’impliquaient les nouvelles constructions sur les sommets environnants. Pire : sur le plateau Engeland, l’un des endroits d’où l’eau descend pour transformer une avenue en fleuve bouillonnant, la commune, avide de nouveaux habitants, a autorisé un nouveau lotissement malgré une forte opposition du comité de quartier, qui a lutté dix ans durant pour garder à cette zone verte son caractère naturel. Ma madammeke à l’accent bien bruxellois dirait «encore des WC qui vont nous chier dessus !»
Alors, dans le quartier, les promesses de résolution des problèmes d’inondations, qu’elles viennent de la commune ou d’ailleurs, on n’y croit pas une seconde. «On est dirigés par des cons, mais des gros, hein ! », me dit un habitant avec son accent bien bruxellois aussi. «Ces ingénieurs réfléchissent comme des pieds. Le collecteur est trop petit, c’est tout, y’a qu’à l’agrandir ou en mettre un deuxième !» Ce qui ne sera pas fait.
Pourtant, le chantier est permanent depuis deux ans. Et il fait peur à voir ! Tout est fait à la va-vite. On casse les pavés, et puis, on verse un peu de macadam, et voilà, c’est emballé. On interdit les deux trottoirs d’une chaussée. Les piétons se retrouvent sur la rue, entre bus, voitures, chauffards et camions. Dans un pays normal, on aurait prévu une circulation à sens unique ou en alternance. L’un ou l’autre passage piéton temporaire. Ici, non, rien de tout ça. Des panneaux cachés par un camion, des chefs de chantier qui se garent sur le seul trottoir (étroit) utilisable, ou sur le seul passage clouté… le piéton n’a qu’à se débrouiller, personne n’en a rien à f…, la police ne gère absolument rien, la commune est occupée ailleurs. La rue est livrée aux entreprises de chantiers, elle finit défigurée, les trottoirs sont réduits à leur plus simple 
expression. Et tout ça, pour un espoir, franchement maigre, d’amélioration, un jour, peut-être. Mais, comme je le disais au début de ce billet, ça ne sert à rien de s’en plaindre, parce que ce n’est jamais, à Bruxelles, la faute à personne. Communes et région s’opposent selon leur majorité politique, et donc, rien ne se fait, rien ne se crée. Un exemple parfait de malgestion, ou plutôt d’absence de gestion. Ou, comme le disait Quatremer, une « ville de merde ». Mais il ne savait probablement pas, en twittant ça, à quel point c’était vrai : la merde, aujourd’hui, repose sur les sols de nos caves. Et ce n’est pas près de s’arrêter.
Seule consolation : dans les restos du coin (que je vous recommande tous), même quand on boit au pichet, ce n’est pas toujours de la piquette !
18:35 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (12) | 
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Commentaires
uccle symbole de la belgique, arnaud et reynders tirent ensemble la chasse dans le haut du sud d'uccle et les bobos de saint-job dégustent mais il n'y a pas que des bobos monsieur, il y a tous les déportés des marolles quand léo ii du xixième à décider de construire son "palais de justiccce" qui ferait aujourd'hui une si belle mosquée...
Marcel vous avez raison, il faut lutter, le mr et le cdh au nivau communal, c'est pas de la gestion de bon père de famille, c'est de la gestion de juif libanais formé en écosse et naturalisé hollandais... (c'est vous qui avez dit dit qu'on pouvait avoir des propos racistes sans l'être nécessairement)
ps: j'ai oublié de parler de tous ces connards qui ne ramassent pas les étrons de leur animal favori, rendant mon trottoir aussi indécrottable que moi, Tourn' en sait quelque chose. (j'ai pas joins les photos parce qu'à mon grand désarroi c'est vachement moins tragique que les photos de votre cave mon cher Marcel)
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 29 mai 2013
Répondre à ce commentaire@Zuiltje : ma cave, c'est ce que j'avais sous la main. Les gens d'en bas, c'est bien pire !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 30 mai 2013
C'est tout de même dommage que ce genre de chose sorte un an après le bon moment pour changer de dirigeants communaux... Enfin, laissons cela de côté, il y a les régionales de l'an prochain pour donner un bon gros coup de balai. Je croise les doigts pour vous, car je n'aimerais pas ramasser ce que vous récoltez...
Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 30 mai 2013
Répondre à ce commentaireMarcel finira par se ranger du coté de la NV-A qui hurle à la mal gestion de Bruxelles :)
Écrit par : fx | jeudi, 30 mai 2013
Répondre à ce commentaireLa mal gestion de Bruxelles a ses raisons : je ne veux pas hurler avec les loups, mais Bruxelles est une ville-poubelle dans le sens large du terme. Quand il y a consensus au fédéral et dans les partis fr et nl de Wallonie et de Flandre pour utiliser Bruxelles comme monnaie d'échange dans quasi tous les dossiers entre partis flamands et francophones, pour profiter au maximum de l'économie de Bruxelles en terme de marketing, d'emplois, etc... , il ne faut pas s'étonner que même le meilleur gestionnaire de Bruxelles ne réussirait pas à gérer Bruxelles convenablement. Sans doute que dans ce dossier spécifique la cause se trouve dans un je m'en-foutisme général par manque de fierté bruxelloise, un injuste financement de Bruxelles, une ville détestée par une grande partie des belges, une co-gestion de fait par ses Régions voisines, etc... Il est grand temps que Bruxelles prenne son destin en main et exige une autonomie au moins égale à la Flandre et la Wallonie, chose que ces deux refusent systématiquement pour nous mais le veulent bien pour eux. Exiger cette autonomie n'a par ailleurs rien à voir avec le nationalisme flamand ; mais peut-être qu'exiger de ne pas être des citoyens de seconde zône est trop demander au partis flamands et francophones ? A quand un parti pour les bruxellois qui n'est pas à la botte de la Flandre ou de la Wallonie ?
Écrit par : Albert Rosner | jeudi, 30 mai 2013
Répondre à ce commentaireAutant la Flandre refusera toujours l'autonomie, autant côté wallon, les régionalistes des différents partis assez majoritaires dans les élus sont quand même pour une autonomie équivalente pour Bruxelles.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 31 mai 2013
Cher Guillaume, s'il était vrai que côté wallon, les personnes politiques veulent concéder à Bruxelles une autonomie égale, on n'en a jamais pas remarqué grand chose : prenons un exemple de dernière date : Rudi Vervoort (nouveau ministre-président) se fait rappeler à l'ordre par un parti francophone et évacue son projet lancé précédemment d'un enseignement bruxellois. La différence entre les politiciens wallons et flamands est la suivante : les premiers font semblant de vouloir une Région bruxelloise égale aux autres mais ne le concédent pas, les seconds sont plus honnêtes et veulent ouvertement la co-gestion de Bruxelles par la Flandre et la Wallonie. Qu'à cela ne tienne, les bruxellois peuvent obtenir une autonomie égale, mais les citoyens devront l'exiger fermement par moyen de la mise en place d'un parti politique bruxellois, et en sortant dans les rues avec des actions de désobéissance civile jusqu'à obtention du droit à l'auto-détermination.
Écrit par : Albert Rosner | vendredi, 31 mai 2013
Répondre à ce commentaireVoyons, pastichons Marie-Antoinette...
"Ils n'ont pas d'égouts? Mais qu'ils soient contents, ils ont Venise sur Bxl!"
D'accord, pas d'égouts mais du dégoût...
Ironie sarcastique :
So what? Vous avez de prestigieux évadés fiscaux.. nouveaux riches parvenus et agents immobiliers qui s'en mettent plein les fouilles en vendant une seule maison ... tout ce que le MR prône... tout en tapant sur l'autre parti, le méchant ps... (tout aussi "génial" dans sa non gestion des problèmes...). Vous devriez-êtres fiers et honorés!
30% d'Uccle n'a pas d'égouts? Je l'ignorais! Des chiffres du tiers-monde!
Quel exotisme, ma chère! C'est amusant, n'est-ce-pas? Bah, vous savez, ce petit peuple, ça l'amuse tout ça! C'est une distraction pour eux! A quoi donc passeraient-ils leurs temps, ces manants, s'ils n'avaient pas cette "distraction" permanente? On vous le demande!
Venise, on vous dit! Jamais contents!
MeRde : ils ne vous ont pas menti! Comment expliquez-vous que le peuple VOTE pour de pareils oligarques? Serait-ce que le peuple....? Pataugeant dans la boue, la merde, l'urine de riches.. c'est un honneur, Môsieur! Manant, va! Vous critiquez? Z êtes pas content et fier?
Le MR ne travaille j a m a i s à lac chose ublique, il s'en sert pour la refiler à quelques amis milliardaires, que ce soit aun niveau communal, régional ou fédéral. Cela fait quand même 30ans qu'on les a vu opérer à TOUS LES NIVEAUX. On est au courant. ("réforme fiscale" "interêts notionnels", et autres juridismes permettant l'évasion fiscale à grande échelle... cela s'appelle du détournement d'impôts du contribuable vers des riches - souvent vulgaires en plus..) Le peuple approuve et r e vote pour eux. Donc... Le métro où l'on remplace les mosaïques des quais, faites pour tenir des centaines d'années, par du carrelage dégueu.. qui se salit et se démolit avant même d'être fini. Pourquoi, croyez-vous que cela s'est passé à partir du moment où les "libéraux" (aussi faux libéraux que nos socialistes sont de faux socialistes) ont eu la main pdt de brèves années sur la gestion...? Hein? Voyez pas?
L'important, c'est de devoir le construire et le reconstruire en permanence. Où est l'intérêt, si bons travaux solides et définitifs pour un certain temps? Hein, voyez?
Fin de l'ironie.
Et courage et fatigue (vous n'êtes même pas milliardaire, souvenez-vous en, bon sang!)
Écrit par : Démocrate | lundi, 03 juin 2013
Répondre à ce commentaireTout d'abord, énorme compassion pour les tâches peu ragoutantes auxquelles vous êtes condamnés à St Job (ne dit-on pas "pauvre comme Job)!
Perte de temps, énergie et argent. Vous ne vous appelez pas Arnaud alors.... démerdez-vous!
Voyons, pastichons Marie-Antoinette...
"Ils n'ont pas d'égouts? Mais qu'ils soient contents, ils ont Venise sur Bxl!"
D'accord, pas d'égouts mais du dégoût...
Ironie sarcastique :
So what? Vous avez de prestigieux évadés fiscaux.. nouveaux riches parvenus et agents immobiliers qui s'en mettent plein les fouilles en vendant une seule maison ... tout ce que le MR prône... tout en tapant sur l'autre parti, le méchant ps... (tout aussi "génial" dans sa non gestion des problèmes...). Vous devriez-êtres fiers et honorés!
30% d'Uccle n'a pas d'égouts? Je l'ignorais! Des chiffres dignes du tiers-monde!
Quel exotisme, ma chère! C'est amusant, n'est-ce-pas? Bah, vous savez, ce petit peuple, ça l'amuse tout ça! C'est une distraction pour eux! A quoi donc passeraient-ils leurs temps, ces manants, s'ils n'avaient pas cette "distraction" permanente? On vous le demande!
Venise, on vous dit! Jamais contents!
MeRde : ils ne vous ont pas menti! Comment expliquez-vous que le peuple VOTE pour de pareils oligarques? Serait-ce que le peuple....? Pataugeant dans la boue, la merde, l'urine de riches.. c'est un honneur, Môsieur! Manant, va! Vous critiquez? Z êtes pas content et fier?
Le MR ne travaille j a m a i s à la chose publique, il s'en sert pour la refiler à quelques amis milliardaires, que ce soit au niveau communal, régional ou fédéral. Cela fait quand même 30 ans qu'on les a vu opérer à TOUS LES NIVEAUX. On est au courant. ("réforme fiscale" "intérêts notionnels", et autres juridismes permettant l'évasion fiscale à grande échelle... cela s'appelle du détournement d'impôts du contribuable vers des riches - souvent vulgaires en plus..) Le peuple approuve et r e vote pour eux. Donc... Le métro où l'on remplace les mosaïques des quais, faites pour tenir des centaines d'années, par du carrelage dégueu.. qui se salit et se démolit avant même d'être fini. Pourquoi, croyez-vous que cela s'est passé à partir du moment où les "libéraux" (aussi faux libéraux que nos socialistes sont de faux socialistes) ont eu la main pdt de brèves années sur la gestion...? Voyez pas?
L'important, c'est de devoir le construire et le reconstruire en permanence. Où est l'intérêt, si bons travaux solides et définitifs pour un certain temps? Vous voyez, vous?
Fin de l'ironie.
Et courage et fatigue (vous n'êtes même pas milliardaire, souvenez-vous en, bon sang!)
Écrit par : Démocrate | lundi, 03 juin 2013
Répondre à ce commentaireUn champ cultivé, vestige du beau passé d'Uccle, persiste au croisement de la chaussee de St Job et du bas de la rue du Chateau d'Eau, qui est a cette hauteur un beau vieux chemin creux classé patrimoine historique par les Monuments et sites. Ce champ a lui seul est un petit bassin d'orage. Mais un nouveau projet de construction est a l'enquete publique. Il prevoit des blocs d'immeubles demesurement denses, betonnés, presque sans jardins, et fera ruisseler des hectolitres des la premiere pluie. En plus de deparer mochement la rue classée... Commission de concertation le 20 juin 2013, enquete publique ouverte jusqu'au 5/6, qui est la date limite pour demander a se faire entendre lors de cette commission de concertation
Écrit par : Sandrine et Marc Abramowicz | mardi, 04 juin 2013
Répondre à ce commentaireAh ça, mon bon monsieur, mais c'est de la faute de l'urbanisation... enfin, celle des autres évidemment :-)
Écrit par : attila | mercredi, 05 juin 2013
Répondre à ce commentaireAbenomics
Il n'y a pas que sur Twitter que les socialistes francophones dérapent ; dans la presse, ils se déclarent en faveur de la politique de la planche à billet, "comme au Japon", pas comme en Europe. Faisons n'importe quoi, puisque cela va mal. Au Soir aussi, ce n'est qu'un cri. C'est l'avantage des têtes vides : elles font une bonne caisse de résonance. Au Japon, où l'État est endetté à 240% du PIB, et dépense à toute vitesse pour maintenir les prix à bout de ses petits bras, on se demande déjà comment cela va finir.
Mal, c'est sûr. Mais dans quelle proportion ?
Écrit par : Pfff | mercredi, 05 juin 2013
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