lundi, 06 août 2012
Brüxsels ist niet in Flandres
Being busy writing my next essay, I hereby repost an article published in March 2011 which can prove useful for the visitors of the city I live in, Brussels.
In March 2011? the Flemish government had launched a new tourist-info website http://theplaceto.be in which Brussels was included in the list of Flemish cities. However, Brussels is a federal region and is not part of Flanders (nor a part of Wallonia). Brussels is an urban region, officially bilingual French-Dutch, with French as lingua franca, and a duly protected minority of Dutch-speaking Brussels citizens, technically non-flemish (as they don't live in the Flemish region). English is also very often used in professional and public contacts. Brussels has a mixed cultural history, and flemish has long been the main (but not only) language used in the "capital of Europe". For example, around 1840, over a third of Brussel's citizens spoke French. So historically, Brussels is not a "Flemish" city. Neither is it a "French" city. It has always had a mixed population, which is quite cool actually. And the fact that it is officially bilingual does not make Brusses a part of "Flanders". The Flemish-nationalist minister of tourism of Flanders fights for an independant Flanders with Brussels its capital. To make this acceptable for the international community, Flanders systematically includes Brussels in its communication. Do not let this false nationalistic concept invade your mind. So, if you visit this flemish touristic web site, please note that (and tell your friends and relatives, in any of the following languages) :
Chan eil Bhruisseil anns Flainders,
chan eil Bhruisseil aon flaimingh
baile-mor
Brussels is not in Flanders.
Brussels is not a Flemish city.
Brussel ligt niet in Vlaanderen.
Brussel is geen Vlaamse stad.
Brüssel liegt nicht in Flandern.
Brüssel ist keine flämische Stadt.
Bruxelles n'est pas en Flandre.
Bruxelles n'est pas une ville flamande.
οι Βρυξελλες δεν ειναι στην Φλανδρα,
οι Βρυξελλες δεν εινα Φλαμανδικη πολη!!!
ブリュッセルはフランダ
ースにありません
Brusel n'eo ket e bro Flandrez.
Brusel n'eo ket eun kêr flamank.
Bruselo ne estas en Flandrio.
Bruselo ne estas flandra urbo.
Bréissel as net a Flanderen.
Bréissel as keng flammennesch Staadt.
Brusselnestukh vlonderen ?
wapaïsdeh ghaïna ! Dagô nâ
niwozanzeikerh ! Endazûk nifloms,
zenneh. Jommo nagommenegangh !
Eh pélon, Brussal ca n'é nîn
en Fland', siss.
Eh choutez bîn : Brussal è co
moinnse one vil' flamînde.
Mijââr.
Brussels 'oH ghobe' Daq Flanders.
Brussel es zeiker ni in Vlôndere.
Brussel es ginne ville flamande.
Bruselas no està en Flandes.
Bruselas no es una ciudad flamenca.
Brussèle n'est nin one ville.
do payis flamind.
Briuselis néra Flandrijoje.
Briuselis néra Flamingo miestas.
Bruxelles non è nelle Fiandre.
Bruxelles non è una città fiamminga.
بروكسل ليست في فلاندرز
. بروكسل ليستا دينة هولندية
בריסל היא לא באזור הפלמי
. בריסל היא לא עיר פלמית
Bruxelas não é em Flandres.
Bruxelas não é uma cidade flamenga.
Broossels is nut in Flunders.
Broossels is nut a Flemeesh ceety
börk börk börk (swedish chef)
Brussèl ça ne sait pas être en Flandre
Brussèl ça n'est pas une fois
une ville flamande.
Οι Βρυξέλλες δεν είναι στη Φλάνδρα
Bryssel är inte i Flandern.
Bryssel är inte flamländskspråkiga
Брюссель не во Фландрии.
Брюссель не является
фламандским городом
Bruksela to nie we Flandrii.
Bruksela nie jest flamandzki
Brüszelzk eszt nietzk in Vlanderska,
Brüszelzk eszt ginnska Vlamszkaya stadzsj
(Eih Benek, eih blavek).
Bruxelles pa ena lor la Flandre.
Bruxelles pa éne lavil flamande.
Bryssel er ikke i Flandern.
Bryssel er ikke en flamske by.
布鲁塞尔不在法兰德斯。
布鲁塞尔不是法兰德斯的城市。
Брюксел не е във Фландрия. Брюксел не е
фламандски град.
Brussèle, çi n'è nin one ville flaminde
Bruxelles nije u Flandriji.
Bruxelles nije flamanski grad.
Brüksel Flandrada ve Flaman bir şehir değildir.
(French Eurocrat) : "Le quartier européen
n'est pas en Flandre"
CAPITO, GODVERDOMME ?
(Pardon pour les fautes d'orthographe et de grammaire. Niemand is perfekt. Many thanks to all the absolutely monolingual French-speaking readers who gave me additional languages — Chinese, Japanese, Russian, Letzebuergisch, Walloon, Scottish Gaelic, Breton, Syldavian, Danish, Swedish, Greek, Muppet-showish Swedich, Klingon, Jivaro, … , etc.)
20:02 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (282) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
This is HUGE, Marcel !
Écrit par : Moventoh | lundi, 06 août 2012
Répondre à ce commentairepas d'erreur dans la version en espéranto. Bravo !
Écrit par : valer | lundi, 06 août 2012
Répondre à ce commentaireOups...
Marcel, bien que je sois entièrement d'accord avec toi, il me semble qu'un peu plus de légèreté serait tout autant persuasif ;-)
Parce qu'enfin, ceux qui ont quelque doute et ne sont pas directement concernés ressentiront un discours quelque peu... courroucé (pour être poli lol)... Et comme la colère est mauvaise conseillère... ;-) ...ils risquent d'attribuer à ton message une importance... bien moindre que ce qu'il a, si on veut se donner la peine de lire "au fond des choses".
Et quant à ceux qui n'ont AUCUN doute (parce que pour eux, Bruxelles "est en Flandre" (bin tiens!!!)), ton message ne les fera... que bien rire.
Parce que, en politique (comme le disait (hélas) Pfff par ailleurs), seuls ont une influence, je dirais même plus, un poids décisif:
- ceux qui manifestent ou font le plus de bruit: la majorité silencieuse n'en n'est plus vraiment une depuis longtemps: re-hélas!!
- ceux qui détiennent les cordons de la bourse, ou, pour être plus précis, le poids économique (je ne dis pas: financier: par poids "économique" j'inclus aussi d'autres facteurs)... s'amuseront de tes éclats de voix, oups pardon, de plume...
...un peu comme le chant du désespoir au soleil couchant... dans le désert :(
Mais bon, même les chants de désespoir dans le désert font parfois du bien... à certains!!! :P :P :P
Écrit par : lachmoneky | lundi, 06 août 2012
Répondre à ce commentaire"(Eih Benek, eih blavek)"
lol Ottokar (le je ne sais plus quantième) ne te contredirais pas!
Vive la Syldavie! (re :P)
Écrit par : lachmoneky | lundi, 06 août 2012
Répondre à ce commentaire@Lachmoneky
Precies, beste vriend ! Un p'tit coup de blues ? Tu veux que Toots, né à Bruxelles-ville, sorte son harmonica ?!
Est-ce que Spielberg a appelé ses films (dont deux encore à sortir apparemment selon imdb : http://www.imdb.com/name/nm0000229) "Kuifje" sur base de l'oeuvre de George Prosper Rémy, né à Etterbeek ? Ik dacht van niet !
Een beke respect voor de Brusselaars ! Non, chef, t'es pas tout seul (selon un autre gars, né à Schaerbeek) !
Lach mo ne ki ! On est le petit village qui résiste encore et toujours à l'envahissante connerie !
Pour Bruxelles et les Bruxellois, c'est â puute van de kouch ! Y faudra nous tuer !
Ara ! ;)
Écrit par : Moventoh | mardi, 07 août 2012
Brussel ligt in het midden van Vlaanderen.
Brussel is de hoofdstad van Vlaanderen.
Brussel is een Vlaamse stad.
Écrit par : Jan Van Brussel | lundi, 06 août 2012
Répondre à ce commentaire"Brussel is een Vlaamse stad."
bruxelles n'est pas une ville flamande
bruxelles est une ville bruxelloise
bruxelles est une ville où il y a autant de jeunes français (de france) que de jeunes flamands... (exemple pris pour rester entre voisins)
bruxelles est une ville où le flamand n'a de légitimité qu'à force de dépense irrationnelles d'argent...Brussel is een Vlaamse mythe mijnheer van brussel
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 06 août 2012
in het midden van Vlaanderen?
Jan doit confondre Gand, Bruges et Bruxelles! Ses notions de géographie sont quelque peu à revoir!
Au milieu du Brabant, oui!
de la Flandre, non! 't Serclaes a bien prouvé le contraire!
Que ce sacré Jan aille rejoindre ces traîtres de Leliaerts!
Écrit par : lachmoneky | mardi, 07 août 2012
best Jan VB
--"Brussel ligt in het midden van Vlaanderen."
antwerpen ligt in het midden van Vlaanderen.
mechelen ligt in het echte midden van Vlaanderen.
leuven (de stad van walen buiten) ligt in het midden van de vlaamse ziel.
(jolie géographie flamande)
--"Brussel is de hoofdstad van Vlaanderen."
Wilhelm II : "Brüssel Hauptstadt von Flandern"
Adolf H :"Brüssel Hauptstadt von Flandern"
vlaamse raad : "Brussel hoofdstad van Vlaanderen"
"de hoofdstad van vlaanderen heet u welkom"
(joli mantra flamand)
ps:)) la flandre n'a pas toute sa tête car la capitale flamande n'est pas en flandre
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 07 août 2012
Le seul truc qui soit au milieu de la Flandre, c'est le nombril de la Flandre, Bart De Wever, dont le centre est nulle part, la criconférence à géométrie variale et les contours mal définis.
Écrit par : Pfff | mardi, 07 août 2012
Cela dit,
"Une architecture de mousse dans un gant de chocolat qui rebondit" sur la page d'entrée du site, là.
Bon, orthographiquement et grammaticalement, c'est correct mais enfin c'est le genre de trucs qu'on comprenait un peu à l'époque où on écoutait le Grateful Dead aussi...
:)
Mais cool leur site, tout est en français (correct - l'intro est un gag), les Wallons n'ont qu'à faire la même chose sur leur région, tout en flamand et en intégrant Bruxelles. On expliquera bien à tout le monde à l'arrivée.
Enfin bref.
THIS IS THE REAL SITE, FOREIGNERS VISITING BRUSSELS, DON'T GET FOOLED : http://visitbrussels.be/bitc/front/home/display/lg/fr/section/visiteur.do
Écrit par : Moventoh | mardi, 07 août 2012
Répondre à ce commentaireEn Vlaams-Brabant is niet Brussel.
Écrit par : xavier castille | mardi, 07 août 2012
Répondre à ce commentaireNatuurlijk behalve voor de bezet Bilinguistan van de Rand ;))
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 07 août 2012
Et moi qui croyait qu'il y avait d'autres problèmes de société plus préoccupants à BXL ... surtout ces derniers jours.
Écrit par : xavier castille | mardi, 07 août 2012
Répondre à ce commentaireCe ne serait pas la première fois que les flamingants essaient d'instrumentaliser les immigrés à Bruxelles et de monter les francophones les uns contre les autres. On se rappelle des élections congolaises.
Écrit par : Pfff | mardi, 07 août 2012
il faudrait peut-etre penser a elargir bruxelles aussi et liberer ces populations qui vivent sous le joug flamingant en peripherie bruxelloise. les droits constitutionnels de ces populations sont bafoués tous les jours.
apres les flamands peuvent se casser et ce sera bon debarras
Écrit par : bruxellois | mardi, 07 août 2012
Répondre à ce commentaireColoniser pour civiliser?
Écrit par : Jurgen | lundi, 27 août 2012
@Jurgen
« civiliser »? Je ne partage pas le point de vue de bruxellois même si vous pensez qu'un arrogant FR du rand dans mon genre « colonise » la flandre...aucun arrogant FR du rand dans mon genre n'est représentant de la syphilisation
« le joug flamand » décrit par mr bruxellois....même si votre imbécile de premier ministre bourgeois dont le rôle principal officiel est de nous emmerder se défonce comme le malade nationaliste qu'il est, ça fait rire les vrais arrogants FR du rand impolis et pas civilisés...
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 août 2012
Ils vont se dépêcher à envoyer ça à leurs proches :-).
Dîtes Marcel ... c'était 1 ou 2 bouteilles ou plus?
Écrit par : xavier castille | mardi, 07 août 2012
Répondre à ce commentaireWe are legions
Si vous êtes ici, c'est bien sûr parce que ce blog est ultra-confidentiel et sans audience. N'oubliez pas d'en parler à votre femme.
Écrit par : Pfff | mardi, 07 août 2012
@pfff .... ne vous méprenez pas: je trouve en effet que la Flandre devrait se choisir une autre capitale comme Malines ou Gand et reconnaître BXL comme région à part entière. Elle ferait mieux d'investir dans une politique économique, sociale et fiscale plus attrayante pour les entreprises et personnes physiques et laisser les 19 communes pour ce qu'elles sont.
Écrit par : xavier castille | mercredi, 08 août 2012
Avec tous ces faits divers qui y passent, la police religieux dans la rue qui réprimande les femmes non respectueuses de la religion de la paix et les homosexuels, cette habitude de déverser ses déchets dans la rue au lieu de les trier et attendre le vuilkar ... C'est vrai, Bruxelles n'est pas la Flandre. Dommage pour elle.
Écrit par : thomas | mercredi, 08 août 2012
Répondre à ce commentaire"... C'est vrai, Bruxelles n'est pas la Flandre."
avec tous ces faits divers, la police bruxelloise a autre chose à faire que de contrôler le tri des poubelles des citoyens qui en plus n'arrivent jamais à l'heure dite à leur rendez-vous...le bruxellois n'est pas le flamand.
les poubelles sont plus belles en flandre et lorsqu'elles seront enfin parfaitement triées, la police aura alors plus de temps pour contrôler que l'on parle la bonne langue bien triée pour l'espace public, encore de quoi l'occuper un peu...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 08 août 2012
C'est vrai, la Flandre se pourrit lentement de l'intérieur, elle. Mais on ne voit rien de l'extérieur, c'est l'essentiel.
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 08 août 2012
@Franck Pastor "C'est vrai, la Flandre se pourrit lentement de l'intérieur, elle." ... Vous comparez la Flandre avec quelles régions exactement? BXL ou la Wallonie? Que d'exemples éblouissants. Au fond en Flandre on a encore pas mal de marge.
Écrit par : xavier castille | mercredi, 08 août 2012
@x castille
"Au fond en Flandre on a encore pas mal de marge."
en espérant qu'elle "pourrit lentement de l'intérieur"vous auriez raison, mais lorsque la masse critique du nombre d'aveugle est largement atteinte, il n'y a plus guère de marge
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 09 août 2012
@ Xavier Castille : quand je parle de pourriture intérieure, je pensais à la peste raciste et nationaliste qui gagne toujours plus d'esprits en Flandre.
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 09 août 2012
@Franck Pastor et @Uit'tZuiltje ... et moi qui croyait que le VB était en train de baisser dans les sondages.
Écrit par : xavier castille | jeudi, 09 août 2012
@ Xavier Castille : Le VB dont la très nationaliste N-VA récupère les votes… et un bon paquet de membres. Bizarre que vous ne l'ayez pas remarqué. Mais vous préférez peut-être l'ignorer ? Ou croire que ces Vlaams Belangers sont devenus soudainement tout beaux tout gentils en passant à la si démocratique Nieuwe - Vlaams Alliantie ?
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 09 août 2012
Le meilleur communiquant
Le niveau du VB ne peut pas baisser beaucoup plus : quelque soit la pression qu'y met la NVa, le phénomène des vases communicants a ses limites.
Écrit par : Pfff | jeudi, 09 août 2012
@x castille
quoiqu'il en soit d'une limite ou non au nombre d'électeurs nationalistes, pour les sondages qui concernent les voix d'extrême droite, la flandre (dont bxl ne fait pas partie) ne fait pas exception en europe, les sondages minimisent chaque fois leur %age
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 10 août 2012
@Franck Pastor Et moi je ne doute aucun instant que si la NVA tenait des propos racistes ou antidémocratiques les autres partis ne se priveraient pas de la trainer devant la justice. Vos propos sont donc sans fondements.
Écrit par : xavier castille | vendredi, 10 août 2012
@ Xavier Castille : et moi je me fie bien plus aux actes d'un parti qu'au vent de leur discours. Vous devriez faire pareil. Le transfert de ces élus du VB vers la N-VA, voilà un acte concret de la N-VA, de quoi s'en faire une opinion particulièrement fondée.
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 10 août 2012
@ Franck Pastor est-ce que les gens peuvent encore changer d'opinion durant leur vie? Moi, je vote NVA pour la simple raison que je suis pour l'idée que chaque région, délimitée par la circonscription électorale, doit être en mesure de poursuivre une politique conforme au résultats électoraux. De cette manière les partis au pouvoir seront responsabilisés et devront à la fin d'une législature rendre compte aux électeurs. Ceci est beaucoup plus démocratique à ce qu'on connait actuellement: après les élections on doit faire des compromis avec des partis d'autres régions qui dans la plus part des cas ont des programmes diamétralement opposés (d'autres besoins, accents etc) ce qui résulte à prendre des demi-mesures et à polariser les points de vues des communautés qui à terme ne résultera qu'à l'éclatement du pays.
Écrit par : xavier castille | vendredi, 10 août 2012
Parce qu anvers c est mieuxpeut etre?
Écrit par : leluron | dimanche, 12 août 2012
xavier castille : plaidez alors pour changer la proportionnelle et passer à un système à deux tours. Il ne me semble pas que la NVA le fasse. Cela a des avantages comme le fait que la réussite électorale à la majorité signifie le pouvoir (ca éviterait par exemple de subir un olivier à la région de par une réunion de petits partis). Les réformes seraient plus cohérentes. Mais cela permet juste d'établir des accords pré-électoraux autour des deux partis majoritaires. Vous savez, vouloir quelque chose dans son petit pays, sa petite région, sa petite maison, son petit jardin, sans prendre en compte l'autre c'est un échec d'une conception sociétale. Le vouloir à long terme ne peut vous mener qu'à la ruine.
Mais ce que j'en dis...
Écrit par : QuentinF | lundi, 13 août 2012
@ Xavier Castille : vous affirmez cela parce que ça vous arrange, ça vous rassure sur votre parti-chouchou. Mais qui est vraiment dupe ? Personne ne croit vraiment qu'autant de Vlaams Belangers auront eu la « révélation » anti-extrémiste. Ils ont fait comme Jacques Dutronc le chantent si bien : retourner leur veste. Si la N-VA rechute un jour dans les votes, ils reviendront sans ciller à leurs premières amours.
Quant à votre raison de voter N-VA, elle rejoint ce qui fait le nerf de la guerre de ce parti : la recherche de boucs émissaires. Façon Carinthie en Autriche et « Padanie » en Italie, les régions riches ont besoin de ça pour se trouver une motivation politique, il faut croire.
Libre à vous de nager dans ces eaux troubles.
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 13 août 2012
@Xavier Castille
Dans ce cas, que pensez-vous de l'Europe ?
Pensez-vous qu'elle devrait éclater et que chaque pays devrait retourner dans son coin ?
Écrit par : Geoffrey | lundi, 13 août 2012
@x castille
« Moi, je vote NVA pour la simple raison que je suis pour l'idée que chaque région, délimitée par la circonscription électorale, doit être en mesure de poursuivre une politique conforme au résultats électoraux. »
je souhaite que cela vous fasse grand bien... la n-va si elle gagnait aux communales flamandes pourra nuire aux autres partis flamands (en fait surtout aux FR) car si elle confirmait au fédéral -encore plus tard- sa progression (toujours en n'ayant fait que nuire aux autres... l'électeur NL est-il donc à ce point i...?), la n-va ne pourra de toute façon rien faire sauf blocquer le système.
(et vous nous demandiez plus haut si on trouvait que n-va et vb c'est pareil...dans le fondement absolument oui) blocquer le système probablement même pas aussi bien que les van rompuy et consort la fois dernière...
« poursuivre une politique conforme aux résultats électoraux » que voilà un beau programme.. on ne peut pas mieux dire : se replier sur soi , choisir ceux avec qui ont voudrait vivre, voilà bien toute la démocratie de votre mentor flamand
ps : il va sans dire qu'en ce qui me concerne, ça ne me dérangerait pas que bdw (c'est quoi d'autre la n-va?) ait un jour le pouvoir car il ne saurait rien en foutre et devra « à la fin d'une législature rendre compte aux électeurs »... à moins bien sûr qu'adolf hitler l'inspire du haut des cieux:))
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 13 août 2012
@QuentinF Le problème en Belgique est que nous avons 3 ou 4 régions qui ont d'autres besoins, atouts, sensibilités le tout encore compliqué par le fait que nous parlons d'autres langues.
Ceci fait que nous ne pouvons pas avoir le même système qu'en France. Imaginez la Belgique avec un premier ministre NVA ou PS ;-)
Je ne peux que me répéter et dire que je suis pour l'idée que chaque région, délimitée par la circonscription électorale, doit être en mesure de poursuivre une politique conforme au résultats électoraux. De cette manière les partis au pouvoir seront responsabilisés et devront à la fin d'une législature rendre compte aux électeurs. D'après mois ceci est plein de bon sens et rapprochera à terme les régions avec un plus grand respect les unes vis-à-vis des autres (ah … l'économie: cette autre langue universelle ...).
@Franck Pastor le problème est que la Flandre est à son tour très vulnérable sur le point démographique, économique et fiscale. Les nécessités sont toutes autres que dans les autres régions et requièrent d'autres mesures et donc une politique appropriée. C'est pour cela que je vote autrement que vous sans que moi je vous dise pour qui vous devriez voter.
"… Si la N-VA rechute un jour dans les votes, ils reviendront sans ciller à leurs premières amours." Ah bon, qui représentaient ils avant que le VB fesait de gros scores?
@Geoffrey
Je suis pour l'Europe des régions et la solidarité interrégionales aussi longtemps que tout le monde se tient aux engagements pris conformément aux pouvoirs légués à l'Europe.
Écrit par : xavier castille | lundi, 13 août 2012
@Uit'tZuiltje Parlons de blocage: c'est qui exactement qui a bloqué le gouvernement de 2007 à 2010 en étant demandeurs de rien, et qui par miracle aujourd'hui chantent en coeur que la nouvelle réforme d'état sera bénéfique pour toutes les régions?
Si poursuivre la politique choisie par les résultats des élections est selon vous la même chose que le replis sur soi je me demande à quelle système "démocratique" vous adhérer. C'est à se demander pourquoi on irait encore voter
" … ça ne me dérangerait pas que BDW (c'est quoi d'autre la n-va? (c'est qui le PS, le CDH, Ecolo, MR)) ait un jour le pouvoir …" : c'est exactement ça la démocratie à laquelle j'adhère: responsabilisér les partis politiques au pouvoir et les évaluer après une législature par des élections.
Écrit par : xavier castille | lundi, 13 août 2012
@frank pastor
ce xavier castille est serieusement derangé pour voter NVA si il est francophone.
ou bien il s'appelle plutot "jan met de pet", le flamand ordinaire dont l'imbecilite est legendaire.
Écrit par : bruxellois | lundi, 13 août 2012
@x castille
;)) nous sommes d'accord c'est les autres qui blocquent... et qui ne mettent jamais de l'eau dans leur vin...
le splitsing de bhv, question de vie ou de mort...délire collectif déjà oublié?
« la nouvelle réforme d'état sera bénéfique pour toutes les régions? » toujours la faute des autres, comme si une réforme de l'État pouvait solutionner nos problèmes économiques(«réforme»au sens belge du terme, je ne parle pas ici de l'autodestruction de l'État par adoption des directives européennes)
« poursuivre la politique choisie par les résultats des élections », mais où donc voyez-vous un gouvernement non-élu dans ce pays? sous-entendez-vous que tout le monde est d'accord en flandre sur tout et en particulier pour virer toute présence FR (bxl etc)... ok alors finissons-en, splitsons tout...
perso je préfèrerait qu'on partage équitablement les dettes et le territoire entre FR et NL et qu'on parle entre nous d'autres choses plus intéressantes...
J'adhère perso sans idolâtrie au système démocratique, celui qui ne vit pas dans le rêve que tout le monde soit d'accord sur tout suivant un sorte de volonté du peuple incarné par un bdw par exemple...
« C'est à se demander pourquoi on irait encore voter », je ne vous le fait pas dire si vous trouver que les représentants de 30% des électeurs peuvent décider pour 100% de la population d'un pays, que l'État pour lequel on vote doit sans cesse être réformé pour coller au désir d'une ethnie d'un pays...
« réformer l'État » est un leitmotiv qui pourrait aller dans le sens d'un plus démocratique qui chez nous est capable de le mettre en oeuvre?... bdw? Quel blague! Il a déjà fait ses preuves...mais c'était la faute des autres si ça n'était pas probant..
tiens voilà un déni de démocratie : on n'a plus jamais recensé les NL et les FR depuis plus de soixante ans... sûrement la faute des FR, mais que craignent les NL au fait? un partage équitable de territoire? l'argent toujours l'argent jamais les gens...
Qu'on fusionne la cocof et la région bxl-capitale, qu'on lui donne les même droits dans le rand que ceux de la vgc dans bxl-19 et vive la paix au nord de la ligne comines-fourons...
il n'y a aucune solution, que des mots, et lorsque bdw aura éventuellement montré toute sa propre impuissance semblable (au mieux)à celle des autres démocrates amortis, il ne vous restera plus, xavier, qu'à voter pour les milices pour « poursuivre une politique conforme aux résultats électoraux »
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 14 août 2012
@bruxellois ... ça vous dépasse n'est-ce pas qu'on fasse l'effort d'apprendre la langue des autres communautés ... . Simple question de bonne éducation, de bon sens et cela devrait vous épargner l'effort de traiter les autres d'imbéciles.
Écrit par : xavier castille | mardi, 14 août 2012
@xavier castille
ce qui me depasse c'est que vous n'avez en efet rien compris. j'ai lu quelques une de vos interventions ca me suffit. et je vois pas le rapport avec le fait de parler plusieurs langues.
votre justifcation sur le vote nva ne tient pas, en pratique beaucoup de choses sont regionalisées, ce parti est d'ailleurs independantiste et republicain. c'est ecrit en toute lettres dans leurs statuts. je vois pas ce que ca vient faire avec le fait de pouvoir disposer d'une gestion regionale. il ne reste plus grand chose a regionaliser en Belgique et si c'est realise, en pratique il vaut mieux se separer.
si vous etes francophone de Bruxelles ou de Flandre, le flamingantisme rabique de la NVA fait que vous votez pour un parti qui nie vos droits culturels et veut imposer des regles absurdes a Bruxelles (exemple, ils veulent un imposer le binlinguisme total des medecins pour une minorite flamande faible a Bruxelles alors quon manque deja de medecins). de plus l'annexion de Bruxelles figure dans leurs plans
si vous etes wallon, je doute que vous pouvez voter NVA en wallonie (je ne crois pas qu'ils ont des listes en wallonie)
si vous aviez dit, je suis nationaliste flamand et je lutte pour un republique flamande avec a sa tete BDW, je vous aurais pas traite d'imbecile car vous seriez consequent avec vous-meme
en ce qui concerne les langues, a Bruxelles, par ailleurs le flamand est obligatoire des l'ecole primaire (encore un mythe flamingant qui vote en eclat en tout cas pour Bruxelles). certains Bruxellois n'aime pas cette langue deja pour des raisons politiques, c'est la langue de l'envahisseur et de l'imperialiste
l'anschluss de Bruxelles est une constante du mouvemement flamand, et presenet dans tous les discours (voir le discours de Kris peeters, "la Flandre ne lachera jamais Bruxelles').
Écrit par : bruxellois | mercredi, 15 août 2012
@bruxellois ... quand on étudie l'évolution de l'emploi des langues à BXL il me semble difficile, même franchement stupide, de reprocher aux Flamands de préparer l'Anchluss de BXL ... .
Je trouve aussi que BLX doit rester bilingue, voir trilingue si elle veut continuer de jouer le rôle de capitale de ce pays avec tout les avantages diplomatiques et économiques qui vont de paire.
Écrit par : xavier castille | jeudi, 16 août 2012
@x castille
« Je trouve aussi que BLX doit rester bilingue, voir trilingue si elle veut continuer de jouer le rôle de capitale de ce pays avec tout les avantages diplomatiques et économiques qui vont de paire. »
C'est bien parce que bxl est bilingue (FR/EN conviendrait autant que FR/NL) que « bxl n'est pas en flandre , sujet à l'origine de nos envois... perso je trouve que la présence du NL est un plus pour bxl mais ça ne veut pas dire que je trouve que bxl est en flandre, j'habite en flandre et même une commune à facilité pour le FR et je peux donc percevoir ce qu'est la flandre et son acharnement antiFR incarné officiellement par son ministre (actuellement n-va)de l'intérieur dont une des fonctions explicites est exactement ce harcèlement des FR du rand... non bxl n'est pas la flandre, heureusement
« rôle de capitale de ce pays »dites-vous, ce pays s'il survit encore quelques temps ne pourrait de toute façon avoir d'autre capitale pour tous les belges...
soyons de bon compte bxl est surtout la capitale symbolique de l'euro-pouvoir (dont les chances de survie dépassent sans doute celle de ce pays) ce qui apporte « les avantages diplomatiques et économiques » qui rendent dérisoires ceux dont vous semblez parler...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 16 août 2012
@xavier castille
seule une minorite faible vote pour des partis flamands a Bruxelles, de plus Bruxelles est une region a part entiere dans la constitution.
ca n'empeche pas le gouvernement flamand d'avoir etabli son siege a Bruxelles
La NVA a egalement propose une cogestion de la region bruxelloise entre la Flandre et la wallonie (encore un point scandaleux dans le programme de la NVA qui veut supprimer la region bruxelloise et revenir sur des anciens accords).
Il faut distinguer le politique et le linguistique. d'ailleurs le fait de parler NL meme tres bien ou presque parfaitement ne fait pas de vous un flamand
(il est tres significatif que certaines annonces d'emploi en Flandre demandent specifiquement un unilingue NL de langue maternelle, ca veut dire qui veulent uniquement un "rasecht vlaming").
Comme on peut lire parfois dans la presse etrangere (oublions la presse belge francophone subventionnee pleine de niaiseries belgicaines pour endormir le peuple wallon qui ne demande que ca et faire croire a la dimension purement linguistique du conflit, on fait ca retarde de plusieurs guerres comme les politiciens wallons dans leurs agissements), le conflit en belgique n'est plus purement linguistique mais a evolue et tient de plus en plus une dimension culturelle et purement politique si pas ethnique (vote a droite en flandre et a a gauche en wallonie, nationalisme exacerbe en flandre qui emporte une majeur part de l'electorat alors que la moindre conscientisation en wallonie pourtant necessaire butte sur des obstacles infranchissables, echec du modele de compromis belge qui en fait n'a jamais vraiment existe mais mis en exergue par la recente capitulation sans reelle compensation sur le dossier BHV ). les exigences flamandes sont d'ailleurs de plus en plus territoriales et independantistes etant donne que sur le plan linguistique tout est deja regimente (sauf les absurdites de la NVA qui n'hesite pas a pousser le bouchon tres loin cfr supra)
par ailleurs la presse belgicaine francophone (subventionnee et qui protege des interets encore puissants comme le palais) joue un role tres dangereux en n'expliquant pas clairement les enjeux du conflit, en ridiculisant BDW (alors que la gars est asse rusé et intelligent), en pratiquant une belgolatrie vide de sens et en mettant en avant la dimension linguistique alors que ca retarde d'une guerre (voir le ridicule du soir et de la rtbf avec leurs programmes en flamand ou meme en anglais) Je lis tres rarement des analyses correctes sur le mouvement flamand dans la presse belge francophone (qui lui pourtant a une strategie coherente et avance ses pions un a un et prend tous son temps) mais le niveau de cette presse est deja tres faible a la base.
Écrit par : bruxellois | vendredi, 17 août 2012
Marcel ...
Écrit par : jean sucre | jeudi, 09 août 2012
Répondre à ce commentairePour rassurer tout le monde sur mon état mental il y avait une suite après Marcel .... :-)
Écrit par : jean sucre | dimanche, 12 août 2012
@Jean Sucre : je veux bien qu'il y avait une suite, mais j'ai publié exactement ce que j'ai reçu de vous. Un petit Xanax ? :-)))
Écrit par : Moventoh | dimanche, 12 août 2012
@ellipse sucrée/absence salée/moventoh
afin de préservé l'état mental de chacun plutôt un petit qui-est-qui que du chimique...
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 12 août 2012
Éléphants roses ?
Écrit par : Pfff | lundi, 13 août 2012
Depuis quand je décide de publier ou pas sur ce blog des trucs écrits par les autres, moi ?
Ou qui est cet autre Moventoh ?
Écrit par : Moventoh | jeudi, 16 août 2012
@Moventoh : désolé, c'est moi. Après avoir pris votre pseudo pour publier votre réponse qui ne passait pas, j'ai oublié de décocher "retenir mes coordonnées". Du coup, j'ai été vous l'espace de deux ou trois commentaires…
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 août 2012
Bruxelles n'est plus une ville "Flamande/Brabantoise/Néerlandophone" depuis la première moitié du XX siècle.
Dans quelques années Bruxelles ne sera plus une ville "francophones/Belge".
Dans quelques décènes, Bruxelles ne sera plus une ville occidentale.
La ville qui nous a échappé commence à vous échapper.
Les francophones essaient de s'en fuir, ils quittent en massa la ville et préfèrent le Brabant Flamand, le Brabant Wallon.
Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | vendredi, 10 août 2012
Répondre à ce commentaire@ Mémoire Ultra Courte : phénomène classique que vous retrouvez dans toute autre grande ville. Et Bruxelles est de loin la plus grande agglomération de Belgique. Du reste, les gens ne fuient pas particulièrement la grande ville, mais veulent trouver un logement le plus confortable possible et le plus vert possible au meilleur prix possible…
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 10 août 2012
J'adore ce vilain sous entendu flamingant..."Dans quelques années Bruxelles ne sera plus une ville "francophones/Belge""... Ce jour là la marée haute sera à Merchtem où le flamand n'y est déjà plus la langue de la majorité de la population !
Écrit par : Philippe | vendredi, 10 août 2012
@muc
"Dans quelques décènes, Bruxelles ne sera plus une ville occidentale."
décennies, vous rigolez le primo-arrivant ex-président liégeois du mr réfugié à bxl (sud-uccle) et accessoirement ministre des affaires étrangères -dj reynders- a déclaré à la tribune du parlement fédéral que molenbeek était en afghanistan...il y a quelques décades
ps: il a ainsi confirmé que bxl n'est pas en vl pour lui non plus ;)
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 10 août 2012
@ Philippe,
Vu l'évolution démographique, la population sera en majorité islamique dans 15 ans. Et la mer .... monte à 2 mm chaque 3 ans. Les Hollandais, qui en savent beaucoup plus que vous et moi, ne craignent pas cette évouion.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir.... Dans De Standaard de ce week-end, quelques agents de police de votre ville Mahgrébienne racontent de ce qui se passe dans cette ville. Si les policiers ont peur, ...
Spijtig dat u geen nederlands verstaat. www.destandaard.be
Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | samedi, 11 août 2012
Il ne faut pas désespérer de Reynders. Avoir des Wallons importants élus à Bruxelles, cela pourra servir, dans un avenir plus proche qu'on ne le pense. À sa place, il fait ce qu'il peut pour être fidèle à Jean Gol, dont on voit chaque jour combien il avait raison quand il disait que, si il n'y avait pas de rééquilibrage du pouvoir en faveur des francophones, ce pays était condamné. Les Flamands sont intellectuellement incapables de comprendre qu'ils doivent respecter leur minorité. Tant pis pour eux.
Écrit par : Pfff | dimanche, 12 août 2012
@Memoire : l'article est ici : http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120810_00255037
Six policiers ont donc eu des problèmes dans le Bronx bruxellois. Dans le Bronx anversois, ça se passe bien, sinon ? #ghettos
P.S. : il n'y a aucune chance que les musulmans aient la majorité dans 15 ans à Bruxelles. Dans 50 ans, peut-être. Mais dans 15 ans, sûrement pas.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 12 août 2012
@ Sel,
"six policiers ont des problèmes", non, mon cher ami ; "six policiers OSENT parler des problèmes qui existent à Bruxelles".
Ils racontent de l'agression à eux et à à leurs collègues qui n'osent plus se promener en privé, .... des quartiers où ils ne sortent plus de leurs voitures.
Ici, à Anvers, des problèmes pareilles n'existent pas.
Par exemple, Ici, il n' y a pas de trappes organisés par des bandes.
Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | lundi, 13 août 2012
@Mémoire : outre les no-go zones à Antwerpen, le record de Belgique des agressions au couteau. http://www.gva.be/antwerpen/aantal-steekpartijen-verviervoudigd-antwerpen-trieste-koploper.aspx
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 13 août 2012
Étrange de voir que la main mise flamande sur la gestion Bruxelloise conduit au même bordel qu'à Anvers..! Étrange ou habituel ? Une gestion francophone des deux villes est souhaitable, il suffit de voir par le passé les résultats de cette gestion francophone qui ont fait d'Anvers une plaque tournante économique et de Bruxelles la Capitale Européenne.
Aujourd'hui avec cette gestion flamande calamiteuse car pourrie par un nationalisme limité par nature, l'on parle d'Anvers comme plaque tournante ... Mais de multiples trafics (drogues, oeuvres d'art, diamant, être humain, etc...) cqfd
Saviez vous que le seul secteur du diamant c'est 1.850 entreprises et 48 milliards Euro de chiffre d'affaire par an pour les flandres..? Et que le secteur n'est pas assujetti à la TVA ..! Autrement dit, tout le monde paie en belgique pour ce secteur. Ne serait il pas juste que la seule flandre prennent en charge sur ses recettes un non paiement de la tva comme aide à son secteur économique mais que l'Etat Fédéral lui perçoive son dû ? Il est temps de mettre cela sur la table.
Écrit par : Philippe | mardi, 14 août 2012
Pour tordre le cou à des idées nauséabondes...
La proportion d'immigrés augmente-t-elle sur le territoire français ?
Dans les années 1920, la moyenne annuelle des entrées en France était de l'ordre de 300.000 immigrés (personnes étrangères nées hors de France). Ils étaient 200.000 l'an dernier. C'est à partir de 1974 que ces flux ont été régulés et, depuis une vingtaine d'années, les arrivées d'étrangers non communautaires se sont stabilisées autour de 150.000 à 200.000 personnes par an. Par ailleurs, 100.000 individus quittent chaque année l'Hexagone (immigrés rentrant chez eux ou Français partis s'installer à l'étranger). Autour de 100.000 personnes par an, en moyenne, restent donc à accueillir. Un chiffre bien modeste comparé aux autres pays développés. La Norvège, l'Italie ou l'Espagne ont une proportion d'immigrés plus de deux fois supérieure à la nôtre. « Que l'on raisonne en stock ou en flux, la France compte parmi les pays européens où l'immigration est la plus faible », explique Georges Lemaître, économiste spécialiste des migrations à l'OCDE. En outre, « la structure de l'immigration est restée très stable dans le temps, la France accueillant depuis plus de vingt ans majoritairement des populations d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne », complète Lionel Ragot, économiste au centre de recherche Cepii.
Peu d'immigrés en proportion de sa population et des provenances qui n'ont pas changé depuis vingt ans, comment expliquer, alors, que « les Français ne se sentent plus chez eux ? », pour reprendre les mots de Claude Guéant. Seule la forte concentration des immigrés peut expliquer ce sentiment de « trop-plein » dans certaines zones géographiques, cumulant souvent plusieurs handicaps : « Un immigré sur cinq vit en zone urbaine sensible, où le taux de pauvreté est près de trois fois plus élevé que sur l'ensemble du territoire », analyse Patrick Gaubert, président du Haut Conseil à l'intégration.
La même analyse peut valoir en Belgique Francophone. Les flandres, elles, n'ont aucune excuse car elles "s'arrangent toujours pour "fourger" les problèmes potentiels chez les autres !
Écrit par : Philippe | mardi, 14 août 2012
"Il est temps de mettre cela sur la table."
Mais bien sûr, c'est tout à fait à la portée de nos politiciens francophones, un fois qu'ils auront digéré la chapellerie qu'ils viennent de s'envoyer derrière la cravate.
Je vois d'ici
Di Rupo
"Le lunxe doint êntre aunssi taxé"
BDW, maieur d'Antwerp
"Ma, alors, ils vont tous partir. C'est une blague de francophone absurde, si tu m'excuses mon pléonasme."
Di Rupo, qui fait des progrès
"Het kan me niet schelen."
Très réaliste
Écrit par : Pfff | mercredi, 15 août 2012
Femmes de la rue
Part 1 : http://www.youtube.com/watch?v=hAWmv5LN06M
Part 2 : http://www.youtube.com/watch?v=mB6VYoMuCm8
Shit4Belgium : http://www.youtube.com/watch?v=x_SB8NVQssk
(1:32 - "een goedkope prostituée heeft deze reportage gemaakt, zij was half naakt...")
Écrit par : Moventoh | vendredi, 10 août 2012
Répondre à ce commentaire"Als er iemand is die kan weten hoe een goedkope prostituee eruit ziet, is hij het wel" (jeroom)
Écrit par : thomas | samedi, 11 août 2012
Je ne vois pas l'intérêt de se faire le porte parole d'un groupement de débiles profonds réunissant tout au plus 20 excités ... Sauf si c'est dans le cadre d'une manipulation..! Assez nauséabond comme procédé ...
Pour ce qui est de la condition féminine et du respect des femme, les pseudo civilisés le sont bien moins que ce que l'on veux bien dire...
Souce: viefeminine.be/IMG/pdf/Fiche_Chiffres_2010.pdf
Une étude récemment publiée par l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des
Hommes avance que 15% des femmes ont déclaré au minimum avoir subi un acte
de violence par leur partenaire actuel ou ancien au cours des 12 derniers mois. Cela accentue encore le chiffre généralement admis selon lequel 1 femme sur 5 subirait au moins 1 fois dans sa vie des violences de la part de son conjoint ou de son exconjoint dans les pays occidentaux.
Dans les pays industrialisés, entre 20 et 30 % des femmes ont subi dans leur vie
des violences physiques et sexuelles de la part d’un compagnon ou mari. Les abus
psychologiques - insultes, dénigrement, contrôle de la vie quotidienne - sont, eux,
beaucoup plus fréquents. Selon les nombreuses études menées en Amérique du
Nord, de 15 à 25 % des femmes ont subi un viol ou une tentative de viol pendant
leur âge adulte. Mais si l’on prend en compte la vie entière d’une femme, il faut
garder à l’esprit, que la moitié des viols subis l’ont été pendant l’enfance ou
l’adolescence.
en France, 1 femme sur 5 subit des violences conjugales. Une femme tout les trois jours meure des suites des violences de leur conjoint ... Rien à voir avec des dérangés qui n'ont aucun point commun une quelconque religion..!
Écrit par : Philippe | dimanche, 12 août 2012
Tiens, je croyais que l'on parlait anglais par ici.
J'avais introduit un commentaire dans la langue de Shakespeare, je ne le vois plus.
Il doit être parti aux JO. :-)
Écrit par : L'enfoiré | lundi, 13 août 2012
Répondre à ce commentairePardon, c'était à toi que je parlais, l'enfoiré : rien vu passer
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 13 août 2012
@Leluron
Rien vu passer, moi …
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 13 août 2012
Répondre à ce commentaire@Moventoh : Il suffit de 4 communes bruxelloises pour égaler la population d'Anvers… Vous aussi, comparez ce qui est comparable…
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 août 2012
Répondre à ce commentaireOups, le message précédent était destiné à Mémoire Courte, pas à Moventoh…
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 août 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel
A Bruxelles, on est arrivé à ... 47.491 cas de violence par année. 130 par jours.
Voilà la réponse de J. Milquet a une question parlémentaire d'aujourd'hui (oui, j'avoue, j'ai de la chance : quel statistique merveilleux venant de notre ministre de l'intérieur.
Et Anvers compte - en effet - 110 cas de violence avec des couteaux ... par an. PAR AN ! Un tous les trois jours !!!!!
ps : Anvers compte 500.000 habitants, ...
Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | mardi, 14 août 2012
Répondre à ce commentaire@ Mémoire (plus sélective qu') Ultra CourtE
ok! anvers est la capitale des bisounours, parfaite pour faire une hoofdstad van vlaanderen d'ailleurs, à l'image d'une région parfaite, les anversois ne connaissent rien d'autre que les armes blanches, souhaitons-leur que ça dure...
"Chaque 11 minute un Bruxellois est attaqué".... ça fait combien de flamand attaqué à la minute ça? nos flics se plaignent bien assez comme ça du boulot que ça leur donne...allez, que voulez-vous encore ajouter...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 15 août 2012
@ Uit'TZuiltje
"que voulez-vous encore ajouter"
1. Que les Bruxellois ne saver pas résoudre leurs problèmes énormes de criminalité ; 47.000 victimes chaque année, ...
2. Que la vie ailleurs est mieux
Voldoende, of wilt u nog wat horen ?
3. que les mix de pauvreté, criminalité et incompétence politique chassera chaque Brusseleir avec des cerveaux hors de ces 19 communes pourris
4. Que les Bruxellois prospéreux renforceront le Brabant Wallon et le Brabant Flamand
Écrit par : Mémoire Utra CourtE | jeudi, 16 août 2012
@Mémoire Utra CourtE
(sorry j'étais en vacances comme tous les bxlois «prospéreux» je n'avais pas suivi...)
1.heureusement que vous, MUC, savez la nature de la criminalité que subissent les bxlois toutes les 11 minutes, moins de couteaux qu'à anvers, donc...
2."l'herbe du voisin est toujours meilleure pense l'âne", proverbe FR, n'y voyez pas malice
3.les 19 communes sont donc à vos yeux moins différentes que les quartiers d'anvers, connaissez-vous vraiment bxl ou parlez-vous juste pour le fun?
4.Pire! mon cher MUC, «les Bruxellois prospéreux renforceront le Brabant Wallon» et "les Bruxellois prospéreux" vont altérer "le caractère flamand" du Brabant Flamand...
merci d'en avoir à jouter
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 19 août 2012
"que les mix de pauvreté, criminalité et incompétence politique chassera chaque Brusseleir avec des cerveaux hors de ces 19 communes pourris"
Et pour le Parlement Flamand ? C'est sans espoir ? Même si on leur fait don d'un cerveau ?
Je pense qu'une nouvelle tactique doit se mettre en place pour vider le Parlement Flamand de Bruxelles.
Un chapelet de temples Bouddhistes itinérants, qui pourrait attirer Peumans hors des murs, vers Gand, ou autre Capitale de Flandres.
Le tout, c'est de ne pas lésiner sur les Swastika.
Dès qu'il en voit une, Peumans se sent aimanté, pour des raisons obscures, surtout pour lui, tel E.T. vers sa planète d'origine ou la Denrée vers la soupe aux choux.
Écrit par : Pfff | lundi, 20 août 2012
Il n'y a pas que les steekpartijen dans la vie. En tout cas, en 2004, Anvers était devant Bruxelles en matière de criminalité par 1000 habitants : http://www.urbanaudit.org/rank.aspx
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 août 2012
Répondre à ce commentaire@ M. Sel
a) votre "lien" ne mène à rien (ma faute ?)
b) en ... 2004 . Il y a 8 ans donc. Une éternité, mon cher ami. Les choses semblent d'évoluer ma à Bruxelles. Chaque 11 minute un Bruxellois est attaqué....
Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | mardi, 14 août 2012
"Chaque 11 minute un Bruxellois est attaqué...."
Je le plains !
Todi les ptits qu'on spotche.
Écrit par : Pfff | mercredi, 15 août 2012
Pfff: + 1000! :-)
Écrit par : Juliette | mercredi, 15 août 2012
Dans une ville d'un million d'habitants, c'est peut-être pas si mal comme moyenne. Vous avez des éléments de comparaison avec des villes de même taille ? Ou vous vous délectez dans le Brussels-bashing ?
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 17 août 2012
"Chaque 11 minute un Bruxellois est attaqué".... Mais c'est totalement FAUX !
Il suffit de lire les statistiques sur les survols de la Région Bruxelloise et de sa périphérie majoritairement habitée par des non néerlandophones pour se rendre compte que toutes les deux minutes en moyenne et ce 24 h sur 24 il y a plus de 350.000 victimes d'attaques !
Une étude sérieuse sur ces pollutions pourraient aboutir à l'obligation de fermeture pur et simple de cet aéroport urbain qu'est zaventem. Un seul exemple, le kérosène respiré serait à l'origine de nombreuses maladies chroniques dont le cancer quand celui ci n'est pas fatal en quelques mois !
Suis certain qu'il va se trouver quelqu'un qui va oser que situé près d'un aéroport il faut arrêter de respirer..! ;-)
Écrit par : Philippe | jeudi, 16 août 2012
Répondre à ce commentaireQui peut traduire les mots suivants :"Godefroid Kurth schreef dan ook dat de Brabanders hardnekkig
trouw bleven aan het Diets. Volgens deze leermeester van Henri Pirenne ontsnapte
Brabant aan de invloed van de Franse cultuur: ‘Le Brabant était la seule de nos provinces
où l’on restât fidèle, avec une obstination patriotique à la langue maternelle, qui était le
flamand lorsqu’elles [de steden Brussel, Leuven, Antwerpen, ’s-Hertogenbosch]
renoncèrent à la langue savante qui était le latin, c’est en flamand qu’elles délibérèrent sur
les intérêts publics. Il y a dans ce simple fait un indice des plus significatifs: le Brabant
échappait au rayonnement de la culture française, il vivait de sa vie propre, il formait un
royaume en miniature...’"
Chercher 'paul de ridder mythe van de vroege verfransing' via google.
Écrit par : oiges | dimanche, 19 août 2012
Répondre à ce commentairePas besoin de faire des recherche sur ce genre de personnage.
Paul De Ridder
N-VA Volksvertegenwoordiger in het Brussels Hoofdstedelijk Parlement
... La colonisation et le racisme ne sont pas compatibles avec la démocratie !
Les pseudo historiens, les pseudo études historiques, les pseudo argumentations ne servent qu'une seule cause, celle de la manipulation de l'esprit de simples flamands par une bande de dégénérés flamingants..!
Écrit par : Philippe | dimanche, 19 août 2012
Le pourcentage de francophone en 1794 à Bruxelles est à peu près le même que le pourcentage de néérlandophone en 2012 à Bruxelles.
Écrit par : Pfff | lundi, 20 août 2012
@oige
tout le monde sait que l'"élite" "flamande" parlait beaucoup le FR (au moins à l'époque autrichienne puis moins à la napoléonienne en fait comme partout alors en europe)... sauf en brabant, mais là le FR était tout de même présent, depuis longtemps, les NL protestants sont disciples de calvin (ce type né par ici) oui ou non ?
spinoza ou descartes écrivaient dans quelle langue déjà?
g kurth (pas celui du coeur des ténèbres) lorsqu'il parle de "Diets" ne pense-t'il pas "Däitsch", n'est-il pas aveuglé de nostalgie thioise pré-pangermanique et tout le bazar comme n'importe qui d'arel avant que ce racisme ne soit plus très sexy... vous ne pouvez rien comprendre au mouvement flamand si vous ne sentez pas son décalque sur le nationalisme belge au xixième siècle... le chevalier (blanc) paul construit l'histoire autiste qu'il veut, comme nous tous
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 20 août 2012
@Pfff
je suis intéressé par vos sources, car je voudrais savoir ce qu'on appelle FR à la révolution, en RF d'alors, 50% du peuple ne parle(comprend) pas le FR... ce qui permet de nuancer cette proportion(qu'est-ce qu'un FR)
cette juxtaposition de proportion est passionnante, plus de 2 siècles pour une inversion, voilà de quoi calibrer temporellement les enjeux d'une hypothétique "libération" des FR de belgique, d'une "reconquista" NL de bxl, etc...
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 20 août 2012
"je suis intéressé par vos sources" : je commentais juste le texte de oiges.
Pour faire remarquer que si Bruxelles est un Vlaams grond (la prochaine plaisanterie flamingante, n'en doutez pas une seconde - ah, l'attachement pata-triotique à la langue de Vondel, la résistance farouche dans les coeurs de fantômes de nos chers disparus, tous flamingants dans l'âme ! Ouh-Ouh ! ), le flamand ne s'apprend pas par les pieds.
"cette juxtaposition de proportion est passionnante, plus de 2 siècles pour une inversion, voilà de quoi calibrer temporellement les enjeux d'une hypothétique "libération" des FR de belgique, d'une "reconquista" NL de bxl, etc..."
Les Flamingants veulent absolument libérer les âmes flamandes de Bruxelles, qui èrent sans repos à la remorque d'un gros éléphant rose. Ils veulent leur prodiguer le repos éternel qui arrivera lorsque tous les bruxellois se convertiront à la qualité d'âme flamande super-extra et refuseront de prononcer un mot de français sans avoir l'air de s'étouffer.
Ou alors couronner Van Den Brande Pape, au minimum.
Uit, vous n'entendez pas gémir les arme zielen, chères à Bart De Wever ?
C'est parce que vous n'êtes pas aussi romantique et sensible que le flamand : vous n'avez pas de coeur.
Écrit par : Pfff | mardi, 21 août 2012
@Pfff
"le flamand ne s'apprend pas par les pieds"
En Wallonie, d'aucuns prétendent que les baudets périssent par là, mais n'importe.
Dans tous les cas, on supposera cette affirmation basée sur une étude scientifique : Laurette Onkelinx - qui déclarait vers 1995 "tous les Wallons seront bilingues en l'an 2000" - ayant probablement dû tout essayer, entouré de ses phénoménaux conseillers pédagogiques...avec les résultats mirifiques que l'on sait.
A moins qu'elle ne parlait alors de décerner des diplômes de bilinguisme à la cuillère à pot, un peu comme dans son "école de la réussite" écarlate où, à moins d'être un demi protozoaire lobotomisé à l'oiseau-mouche, on obtient désormais un titre d'enseignement secondaire supérieur en ne sachant ni lire correctement, ni écrire sans faute d'orthographe, ni compter sans ordi, et avec des notions d'histoire et de géographie qui rappellent un peu les Pic de la Mirandole de ce Secret Story vomi dans les salons mal surveillés où traînent des ados abrutis, entre autres par la canicule, mais pas que...
Enquête Pisa sur demande, je ne vous rappelle rien. Et si besoin, j'ai quelques stagiaires à vous présenter.
Je n'aborde même pas des conneries du genre cours de "citoyenneté responsable" car je reviens de vacances et je n'ai pas envie de m'énerver tout de suite.
Je profite de mon passage pour rendre par la même occasion également hommage à un grand fondateur de la Walbanie mödern disparu aujourd'hui. En de wind vanachter.
De toute façon, tout ça c'est la faute aux méchants Flamands, c'est bien connu !
RIEN A VOIR : j'ai passé une semaine en Bretagne et y ait découvert l'existence du Breizh Cola, le cola breton du Phare Ouest, haha !
http://www.breizhcola.fr/breizh-cola-le-cola-breton---5-13--4.html
Sensible à leurs arguments régionaux (c'est la mode), après avoir testé du fond d'un verre assez vite délaissé par mon fils leur substance évoquant Pepsi, et goûtant d'autre part moi-même peu le cidre (ou l'Orangina), je me suis évidemment rapidement rabattu sur le chouchen qui, à mon sens gustatif de bourrin, évolue du côté du Pineau des Charentes et du Banyuls. Mais, certains me connaissent ici, je suis un rustre !
Dans tous les cas, j'espère avoir fait oeuvre régionaliste utile et avoir aussi rendu hommage à un autre grand disparu wallon dont l'intégrité ne peut plus NON PLUS être remise en cause, car il est mort, burps !
PS : le ci-devant texte m'a l'air un peu gravement punk pour notre sensible Marcel Sel, mais j'espère qu'il est dans un bon jour, et bon, ça lui fera éventuellement de l'animation sur son blog pendant qu'il écrit son nouvel opus pays... ;)
Écrit par : Moventoh | mardi, 21 août 2012
@Pff:
"... La colonisation et le racisme ne sont pas compatibles avec la démocratie !"
C'est vrai.
Respecter les lois linguistiques et respecter la langue d'origin de brussel, c'est trop demander pour certains francophones.
Ainsi: Nier que Brussel etaient neerlandophone, comme breda ou amsterdam. Minimaliser l'importance du neerlandais afin que les demandes (les lois) ne doivent plus etre respecter.
Le neerlandais est la langue d'origine de brussel. Les neerlandophones: Un vrai minorite (pas immigration avec de l'arrogance comme dans flandre) a protege.
Le francais et minoritaire en belgique, elle est aussi proteger dans le niveau federal.
L'elite, le roi parlaient francais, latin, espagnol dans le passee. Ca ne donnent pas de priviliges nulle part. La democratie a ses droits.
Dire que flandre veut prendre qqc c'est introduire le monstre fictive, la peur dans le debat. Appliquer les lois, c'est la seul demande.
Écrit par : oiges | mardi, 21 août 2012
@Oiges :
"Respecter les lois linguistiques et respecter la langue d'origin de brussel, c'est trop demander pour certains francophones."
De quel respect parle-t-on ? Quel respect doit-on avoir pour la langue d'origine de Bruxelles ? Je ne comprends pas. Les Londoniens doivent-ils avoir du respect pour le breton ? Les Edimbourgeois doivent-ils avoir du respect pour le gaélique et le scot ? Les Dublinois doivent-ils parler couramment gaélique ? Et si oui, sous quelle forme se présente ce "respect" ? Dans ce cas, pourquoi les Brugeois n'apprennent-ils pas l'ingwioons ? D'autant que la "langue d'origine" de Bruxelles n'est certainement pas le néerlandais, ni même le brabançon, mais probablement un dialecte celte ou franc, si pas le gallo-romain. De plus, quand on prend l'histoire comme référence pour détermine la ou les langues qu'on doit parler ici ou là, on est confronté au fait que l'histoire n'est ni une science exacte, ni une science éternelle. Bruxelles est une ville bilingue à majorité francophone depuis un siècle. Est-ce suffisamment long pour compenser la majorité brabançonne précédente, ou
faut-il plus de temps ? À partir de combien de temps une nouvelle majorité peut-elle cesser d'être obligée de dire "Bruxelles est "historiquement" ceci ou cela ? Le fait que les deux langues aient été parlées conjointement depuis le XVIIe siècle, avec des preuves claires à partir du début du XIXè siècle entre-t-il en jeu ou non ? Lille doit-elle apprendre le néerlandais ? Elbœuf doit-elle reparler anglais ou normand ? Faut-il imposer le huron à Québec et l'apache au Nouveau-Mexique ? Doit-on réapprendre l'italien à Nice et à Monaco ? Les habitants de Biarritz sont-ils tous obligés de réapprendre le basque oublié ? Les Strasbourgeois doivent-ils se remettre à l'alsacien ?
'Ainsi: Nier que Brussel etaient neerlandophone, comme breda ou amsterdam."
Bruxelles a été néerlandophone, ça ne fait aucun doute. Mais elle ne serait pas ce qu'elle est sans une influence extérieure constante (espagnole, française, wallonne, francophone, autrichienne, etc.) ce qui caractérise le plus Bruxelles, c'est sa mixité, depuis la nuit des temps.
"Le neerlandais est la langue d'origine de brussel."
Une fois encore, c'est tout simplement faux. Le néerlandais est attesté APRES la naissance de Bruxelles. C'est en revanche la langue qui a accompagné sa croissance, ça oui.
"Les neerlandophones: Un vrai minorite (pas immigration avec de l'arrogance comme dans flandre) a protege."
Tout comme la minorité française historique à Anvers, Gand, Courtrai, Hal, Zaventem, etc.
"Le francais et minoritaire en belgique"
Ceci n'a aucune espèce d'importance. La quantité de citoyens d'une langue ou d'une autre ne joue pas sur les droits de ces citoyens à leur culture, là où ils sont.
"elle est aussi proteger dans le niveau federal."
C'est notamment requis par la Constitution et par le Traité de Lisbonne. Ça n'est pas du tout une "faveur".
"L'elite, le roi parlaient francais, latin, espagnol dans le passee."
Et aussi allemand (les Autrichiens, vous vous souvenez ?). Il n'y a pas de lien entre le français, le latin et l'espagnol sous prétexte que ce sont trois langues latines. Vous cherchez absolument à opposer Latins envahisseurs et Germains victimes. Vous avez 2000 ans de retard.
"Ca ne donnent pas de priviliges nulle part. La democratie a ses droits. Dire que flandre veut prendre qqc c'est introduire le monstre fictive, la peur dans le debat. Appliquer les lois, c'est la seul demande."
Non, la Flandre refuse de reconnaître sa minorité francophone et vote à près de 50% pour des partis qui pratiquent une francophobie tout à fait indigne d'une région aussi avancée et aussi à la pointe sur les thèmes humains en général. (homophobie, critique de l'église, etc.) Mais personne n'est parfait…
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 21 août 2012
Cela trompe énormément.
Il suffit que je mentionne un éléphant rose pour que Moventoh rapplique et réplique.
"... La colonisation et le racisme ne sont pas compatibles avec la démocratie !"
Je n'ai jamais écrit cela. La démocratie a été inventé par des Grecs colonisateurs(Marseille), racistes(métèque) et esclavagistes. L'Europe leur doit tout, jusqu'à son nom.
Écrit par : Pfff | mardi, 21 août 2012
Identity drink : solipssssssssssssism
"RIEN A VOIR : j'ai passé une semaine en Bretagne et y ait découvert l'existence du Breizh Cola"
Après le Mecca Cola et le Breizh Cola, comment se fait-il que le Vlaemsch Cola n'existe pas encore ?
Alleï, un petit packaging zwart en geel, j'ai déjà la musique :
http://www.youtube.com/watch?v=nWAGLkyxQG0
Écrit par : Pfff | mardi, 21 août 2012
@Move ntoh
bon retour citoyen responsable qui ne dit pas à lafontaine je ne boirai pas de tonneau
"Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile ;
Et le beau souvent nous détruit.
Ce Cerf blâme ses pieds qui le rendent agile ;
Il estime un bois qui lui nuit."
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 21 août 2012
@Pfff
J'ai quelque chose pour le Walba Cola et le packaging jaune et rouge aussi :
http://www.youtube.com/watch?v=rtNa7LpcjwM
Écrit par : Moventoh | mercredi, 22 août 2012
Pas réaliste du tout, votre Walba-Cola.
Amusant que vous ne sachiez même pas prononcer le nom de ce peuple sans l'estropier ou l'avilir en l'associant à un autre peuple méprisable à vos yeux. Freud pourrait vous dire la couleur de vos chaussettes.
L'identité wallonne, à part Rudy Demotte, Marcel Sel, José Happart et Van Cauwenberghe, personne n'est acheteur. Ce n'est même pas une niche, seulement un perchoir.
Alors que l'identité flamande, c'est le grand slurp collectif !
Liquide, assimilable et monnayable : il y a de la valeur ajoutée dans l'air !
Mais rassurez-vous, Moventoh. Le marketing ne vous a pas oublié. Il vous a concocté des produits de confort pour que vous puissiez passer l'hiver dans votre salon devant votre poste de télévision, sur lequel trône Youki empaillé, le portrait de Baudouin et Fabiola, pendant que l'effritement de la Belgique (mais pas que) vous ébranle le moral.
C'est un marché porteur, une fenêtre d'opportunité, limitée dans le temps, mais réelle :
http://www.lesdanalogues.be/fr/blog/belorigine-une-nouvelle-gamme-de-produits-laitiers-frais
Après les alicaments, les politicaliments.
À chaque besoin, sa satisfaction ; à chaque dépendance, son aliénation : on vit une époque formidable.
Comme pour les traban et les bustes de Lénine, on pourra recycler en Oostalgie en fin de cycle du produit : le fameux speculoos de Prout, le pètomane belge. Tout un monde.
Allez, Moventoh, fournisseur de la Cour, une petite cuillère pour maman, une petite cuillère pour papa.
Écrit par : Pfff | mercredi, 22 août 2012
ces flamingants sont de vrais de vrais nostaligiques, ils nous ressortent en permanence des evenements vieux de centaines d'annees ou pire (les dinosaures communiquaient en flamand aussi , peut-etre la NVA devrait creer une equipe d'archeologues pour le demontrer ?). mais de plus ils reinventent l'histoire, utilisent les morceaux qui leur plaisent et passent sous silence d'autres evenements de l'histoire, creent des mythes flamingants (ils sont tres nombreux)
de plus en termes de revendications territoriales basee sur une histoire plus ou moins lointaines, si on commence avec ca, la plupart des pays europeens ont des revendications legitimes sur la region flamande actuelle
mais le flamingant est tellement obtu et obsede
meme leur bataille des eperons d'or (leur fete nationale flamande) est une farce, les troupes flamandes ont perdu qqs annees plus tard face au roi de france (mons-en-pevele 1304) et le renfort des troupes issues de l'actuelle wallonie a ete decisif apparemment (namurois entre autres).
C'est clair que quand on veut creer un etat artificiel de toute piece comme la Flandre , il en faut des mythes gros comme des maisons parfois. Mais dans le mensonge et la dissimulation excelle le mouvement flamand repris par la NVA . il faut dire qu'a la tete de la NVA vous avez un grand historien qui n'a jamais fini ses etudes en histoire a la KUL
Écrit par : bruxellois | mercredi, 22 août 2012
"Respecter les lois linguistiques et respecter la langue d'origin de brussel, c'est trop demander pour certains francophones."
De quel respect parle-t-on ? ... Et si oui, sous quelle forme se présente ce "respect" ?
=> les lois linguistique qui ne sont pas respecte.
Dans ce cas, pourquoi les Brugeois n'apprennent-ils pas l'ingwioons ?
=> Il ne faut pas exagerer: respecter les lois ca suffit. Ca veut dire donner administration bilingue. Mais on cherche d'eviter d'appliquer les lois (contract temporaire sont obligations linguistique)
D'autant que la "langue d'origine" de Bruxelles n'est certainement pas le néerlandais, ni même le brabançon, mais probablement un dialecte celte ou franc, si pas le gallo-romain.
=>
pas de grand mystere:
Lire quelque livers sur le sujet. Demande van instendael. On a des francaises qui ont etudier la frontiere de la lange francaise (Brussel etait ou nord de cet frontiere) Vous pouvez trouvez si tu veut. Nier la langue (dialect) d'origine, pour refuser des droits, ce n'est pa correct.
De plus, quand on prend l'histoire comme référence pour détermine la ou les langues qu'on doit parler ici ou là, on est confronté au fait que l'histoire n'est ni une science exacte, ni une science éternelle.
=> on peut dire ca pour minimaliser tout.
Bruxelles est une ville bilingue à majorité francophone depuis un siècle. Est-ce suffisamment long pour compenser la majorité brabançonne précédente, ou
faut-il plus de temps ?
=> pour appliquer les lois? Vous repondez a des questions ou demande qu'on ne pose pas. pas de problemes avec le francais en brussel. Mais des problemes avec les francophones et leur lutte contre la langue d'origine de brussel.
À partir de combien de temps une nouvelle majorité peut-elle cesser d'être obligée de dire "Bruxelles est "historiquement" ceci ou cela ?
=> Si on n'a pas peur de l'histoire cet problem ne se pose pas.
Le fait que les deux langues aient été parlées conjointement depuis le XVIIe siècle, avec des preuves claires à partir du début du XIXè siècle entre-t-il en jeu ou non ? Lille doit-elle apprendre le néerlandais ?
=> la politique de la france vis a vis les langues historiques en france, on le connait :-)
Elbœuf doit-elle reparler anglais ou normand ? Faut-il imposer le huron à Québec et l'apache au Nouveau-Mexique ? Doit-on réapprendre l'italien à Nice et à Monaco ? Les habitants de Biarritz sont-ils tous obligés de réapprendre le basque oublié ? Les Strasbourgeois doivent-ils se remettre à l'alsacien ?
=> personne ne demande de changer une langue pour une autre. Mais certains francophones semblent justement vouloir etre unilingue fracphones, meme s'il passe une frontiere.
'Ainsi: Nier que Brussel etaient neerlandophone, comme breda ou amsterdam."
Bruxelles a été néerlandophone, ça ne fait aucun doute. Mais elle ne serait pas ce qu'elle est sans une influence extérieure constante (espagnole, française, wallonne, francophone, autrichienne, etc.) ce qui caractérise le plus Bruxelles, c'est sa mixité, depuis la nuit des temps.
=> pas de probleme. Mais s'installer sans respecter, personne aiment ca, pas les wallons, pas les flamands.
"Le neerlandais est la langue d'origine de brussel."
Une fois encore, c'est tout simplement faux. Le néerlandais est attesté APRES la naissance de Bruxelles. C'est en revanche la langue qui a accompagné sa croissance, ça oui.
=> ces sont les dialects qui sont la famille direct. Meme chose pour tous les autres langues.
Mais vous etes d'accord qu'on parlaient dialecte neerlandophones en brussel dans le debut?
"Les neerlandophones: Un vrai minorite (pas immigration avec de l'arrogance comme dans flandre) a protege."
Tout comme la minorité française historique à Anvers, Gand, Courtrai, Hal, Zaventem, etc.
"Le francais et minoritaire en belgique"
Ceci n'a aucune espèce d'importance. La quantité de citoyens d'une langue ou d'une autre ne joue pas sur les droits de ces citoyens à leur culture, là où ils sont.
=> si on donne plus de valeurs a un voix francophone dans la chambre, ca joue un role.
"elle est aussi proteger dans le niveau federal."
C'est notamment requis par la Constitution et par le Traité de Lisbonne. Ça n'est pas du tout une "faveur".
=> 25 pourcent plus de valeurs pour un voix francophones. ...
"L'elite, le roi parlaient francais, latin, espagnol dans le passee."
Et aussi allemand (les Autrichiens, vous vous souvenez ?). Il n'y a pas de lien entre le français, le latin et l'espagnol sous prétexte que ce sont trois langues latines. Vous cherchez absolument à opposer Latins envahisseurs et Germains victimes. Vous avez 2000 ans de retard.
=> Non, je cherche pas d'opposer, justement de clarifier que le neerlandais et la langue d'origine et le francais maintenant et le resultat de discrimination social our immigration sans integration.
"Ca ne donnent pas de priviliges nulle part. La democratie a ses droits. Dire que flandre veut prendre qqc c'est introduire le monstre fictive, la peur dans le debat. Appliquer les lois, c'est la seul demande."
Non, la Flandre refuse de reconnaître sa minorité francophone et vote à près de 50% pour des partis qui pratiquent une francophobie tout à fait indigne d'une région aussi avancée et aussi à la pointe sur les thèmes humains en général. (homophobie, critique de l'église, etc.) Mais personne n'est parfait…
=> Il n'ya pas de minorite historique francophone, (si la langue des rois est un minorite historique, on a aussi minorite espagnol ou allemands en flandre) seul des immigrants qui ont oublier de s'integrer. Les francophones qui se sont installer en flandre pres de brussel aiment se classer comme minorite historique. Ils ne sont pas une minorite historique. Ils peuvent apprendre une lange de plus, le neerlandais. Cet elite avancee ne va pas avoir aucun raison d'apprendre le cle vers la communaute qui possede le territoire. Ou ils doivent avoir la mentalite colonisatrice. (excusez moi, je n'ai pas ecrit francais pendant 10 ans.)
Personne n'est parfait, mais on peut s'ameliorer :-)
Écrit par : oiges | lundi, 27 août 2012
@Oiges :
"Les lois linguistique [de Bruxelles] qui ne sont pas respecte."
Les Lois linguistiques à Bruxelles sont bien respectés dans une très large mesure, et il y a une parité (de pouvoir) au Parlement et gouvernement bruxellois qui le garantit. Mais il est évident qu'avec 10% de Néerlandophones, on ne peut pas garantir 100% d'excellent bilinguisme.
"Dans ce cas, pourquoi les Brugeois n'apprennent-ils pas l'ingwioons ? => Il ne faut pas exagerer: respecter les lois ca suffit."
Je répondais au fait que vous prétendiez que les Bruxellois devaient apprendre le néerlandais (et ils l'apprennent tous, au passage) sous le seul prétexte que Bruxelles était d'origine flamande.
"Ca veut dire donner administration bilingue. Mais on cherche d'eviter d'appliquer les lois (contract temporaire sont obligations linguistique)"
Non, on cherche à les appliquer de la façon la plus raisonnable. Il n'y a pas 50% de Flamands bilingues, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il y ait 50% de Bruxellois bilingues non plus. C'est impossible. Mais par exemple, depuis 30 ans, la justice en néerlandais à Bruxelles est très, très nettement moins débordée que la Francophone, à cause des cadres linguistiques.
"D'autant que la "langue d'origine" de Bruxelles n'est certainement pas le néerlandais, ni même le brabançon, mais probablement un dialecte celte ou franc, si pas le gallo-romain. => pas de grand mystere: Lire quelque livers sur le sujet. Demande van instendael."
Désolé, Bruxelles (brosela) est attesté depuis le VIIe siècle, et Bruxelles était certainement une ville en 979 (sous domination de Charles de Lotharingie, un Franc "français") alors que la langue néerlandaise, sous forme oudnederlands n'est attestée qu'à partir du 11e siècle. Dire que Bruxelles est "née flamande" est donc tout simplement anachronique. Van Istendael ou pas.
"On a des francaises qui ont etudier la frontiere de la lange francaise (Brussel etait ou nord de cet frontiere)"
Oui, et tout le Nord de la Hollande était au Nord de la frontière supérieure du oudnederlands et devrait donc parler frison, saxon ou allemand ? Aucune région ne garde éternellement une langue.
"Nier la langue (dialect) d'origine, pour refuser des droits, ce n'est pa correct."
La langue d'origine n'implique aucun droit. C'est une pure invention. Seule la population implique des droits. S'il n'y avait plus de minorité néerlandaise à Bruxelles, l'administration ne prévoirait plus le néerlandais. La seule influence de l'histoire sur le droit à une langue, c'est lorsqu'une minorité historique se trouve en milieu alterlinguiste (les néerlandophones à Bruxelles ; les Francophones en périphérie) et ont droit, de par le Traité de Lisbonne notamment, à un traitement particulier.
"Bruxelles est une ville bilingue à majorité francophone depuis un siècle. Est-ce suffisamment long pour compenser la majorité brabançonne précédente, ou faut-il plus de temps ?"
Ce qui s'est passé auparavant n'a aucune importance. On ne parle plus huron à Québec non plus… Ni celte à Courtrai. Ni basque à Bordeaux.
"À partir de combien de temps une nouvelle majorité peut-elle cesser d'être obligée de dire "Bruxelles est "historiquement" ceci ou cela ?"
L'histoire n'est pas une obligation ni un argument politique. Elle est un constat. La réalité est que Bruxelles est une ville dont l'histoire est plus nuancée que simplement "flamande". D'ailleurs, le mot flamand, jusqu'au XIXe siècle ne concernait que le comté de Flandre. Pas Bruxelles, ni Anvers. Mais je n'ai aucun problème à dire que l'histoire linguistique de bruxelles a été dominée par des dialectes néerlandais jusqu'au XIXe siècle.
"Mais s'installer sans respecter, personne aiment ca, pas les wallons, pas les flamands."
Peut-être, mais c'est un droit. Quand un anglais qui vit à Bruxelles depuis 25 ans ne parle toujours pas un mot de français ou de néerlandais, je trouve ça dommage pour lui, mais ce n'est pas mon problème. Vous comprenez la différence de position entre ça et exiger "le respect" ?
"Mais vous etes d'accord qu'on parlaient dialecte neerlandophones en brussel dans le debut?"
Je ne sais pas, ce n'est pas certain, on n'a pas de traces de cette époque, donc on ne le sait pas, et en 700, c'est probablement un autre dialecte, probablement germanique ou germanocelte. Et peut-être que les chefs parlaient français, je n'en sais rien et je pense que ça n'a aucune importance.
"Si on donne plus de valeurs a un voix francophone dans la chambre, ca joue un role."
Mais ce n'est pas le cas. Il y a 58% de députés nl (environ) pour 58% de la population (environ).
"25 pourcent plus de valeurs pour un voix francophones."
C'est tout simplement faux.
Il y a 57,5% de NL en Belgique et 42,5% de FR. Si les FR avaient 25% de valeur de voix en plus, il arriveraient à 54% et décideraient de tout dans ce pays, or, ce n'est pas le cas. Sinon, on n'aurait jamais scindé BHV, par exemple.
"Non, je cherche pas d'opposer, justement de clarifier que le neerlandais et la langue d'origine et le francais maintenant et le resultat de discrimination social our immigration sans integration."
Il n'y a pas d'immigration à l'intérieur d'un seul et même pays. Quand des Espagnols vont habiter des villages anglophones aux USA, c'est le même phénomène. On ne leur dit pas : "stop speaking Spanish or get out".
"Il n'ya pas de minorite historique francophone"
Si : toutes les études montrent que dès 1830, il y avait des Francophones à Zaventem, Halle, etc. Et sur cent ans (une période historique), on peut inclure 20 communes de la périphérie bruxelloise. Mais on n'en demande pas tant.
"Les francophones qui se sont installer en flandre pres de brussel aiment se classer comme minorite historique."
Une minorité historique n'implique pas qu'on doive être né quelque part depuis plusieurs générations, mais simplement qu'il y ait toujours eu un établissement de cette langue ou ethnie. Pour le droit européen, les Francophones d'Anvers, Gand, Courtrai, Ypres, Zaventem, Hal, et quelques autres communes sont une minorité historique. Le droit n'est pas une science qu'on modifie selon son humeur ou ses préférences locales. Respectez-le. Point.
"Ils ne sont pas une minorite historique. Ils peuvent apprendre une lange de plus" Ils peuvent, exactement. Rien ne peut les y obliger. Ils paient des impôts, ça leur donne des droits.
Votre français est tout à fait sympathique.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 août 2012
"Cet elite avancee ne va pas avoir aucun raison d'apprendre le cle vers la communaute qui possede le territoire. "
C'est tout simplement moyen âgeux comme façon de penser ! Cela me fait penser à ce crétin qui, en bagnole, klaxonne pour avancer plus vite... Je sors de mon véhicule, je le prends en photo, marque le sol au niveau de sa voiture et lui présente mes excuses lui expliquant je n'avais pas compris que ce bout de route lui appartenait ! Il avait l'air tellement con... Bon , le fait que je pèse 90kg pour 1m90 avec "peu de gras" aide aussi ! ;-)
Écrit par : Philippe | lundi, 27 août 2012
@oiges
n'hésitez pas à écrire en NL, c'est une langue qui mérite largement que nous faisions un effort pour la comprendre...
bxl n'est pas en flandre par la seule faute des flamands
le FR est présent en flandre car la flandre (comté) faisait partie du royaume de flandre à son début, contrairement aux autres provinces de «belgique», même en pensant que les gueux ont libéré la flandre des leliarts, depuis ni la flandre ni la france ne se sont éloignées d'un centimètre (même s'il est vrai, la frontière «franco-belge» c'est largement déplacée) lille est fière d'être flamande en france...
à portée de voix de la flandre il n'y a historiquement à part le NLque le FR ( le latin reste chez les curés ou autres et l'anglais se développe au-delà d'une mer)
la flandre d'aujourd'hui est une construction belge (où la langue FR n'était pas absente d'ailleurs...)
et bxl n'est pas en flandre par la seule faute des flamands :
sans faire d'uchronie, si les flamands avaient admis le réel, que le FR est une langue minoritaire en flandre, bxl (en tout cas sa part majoritaire) n'aurait aucune raison de ressentir la flandre comme une région impérialiste qui «refuse de reconnaître sa minorité francophone et vote à près de 50% pour des partis qui pratiquent une francophobie tout à fait indigne d'une région aussi avancée»
à propos de «tache d'huile» linguistique péribruxelloise aux limites non-définies depuis quasi la 2de guerre mondiale et unilatéralement (la majorité spéciale respectant les deux communautés n'existait pas) délimitée en 1963, je ne vois pas en quoi elle n'est pas aussi «historique» que la région flamande elle-même(qui est plus récente en fait)
perso je pense que si la flandre reconnaissait officiellement sa minorité FR elle en contrôlerait plus facilement les limites(impossible de gérer qqch qui "n'existe pas").
perso, le territoire ne m'intéresse pas (en FR arrogant du rand, je ne vois pas la relation entre sol et langue)... il suffirait que la cocof ait compétence même limitée pour subsidier certaines activités FR dans le rand (aujourd'hui le FR est seulement combattu et interdit d'expression); que l'argent (notre argent) consacré à la flamandisation du rand(inefficacement d'ailleurs) soit dépensé à rendre harmonieuse la mixité et l'ouverture à l'autre...
nous ne sommes sans doute pas d'accord sur qui est responsable de la tension NL/FR dans le rand, en tout cas elle semble exister plus dans le climat politique (administration, déclarations, urnes...) que dans la rue où l'on ferme plutôt sa gueule, dommage pour les contacts et pour entendre qui dit quoi et dans quelle langue...
cette tension ne nourrit que l'intolérance linguistique (de part et d'autre, je ne parle pas des caricaturaux flamingants hurlants) et l'incompréhension de l'ambiguïté territoriale par les belges qui habitent ailleurs, la négation du fait FR par les autorités NL qui dépensent tant contre un fait, une ambiguïté qui n'existe pas, ...
alors historiquement parlant, qui "colonise" qui? I do'nt care (arrogance?)
je regarde par ailleurs à bxl et dans le rand, avec beaucoup d'intérêt les efforts d'inburgering des allophones (supposés non-FR mais travaillant plutôt à bxl en général) par la communauté flamande, seront-ils moins rabiques que nous, changeront-ils les blocages flamands? rien n'est historiquement impossible
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 août 2012
http://www.nextmags.com/pieterbeullens/de-oudheid-in-de-actualiteit#!http://www.nextmags.com/pieter-beullens/de-oudheid-in-de-actualiteit/2012-06-19/nederlands-is-veel-ouder-dan-olla-vogala
Nederlands is veel ouder dan 'olla vogala'
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120617_00188133
"Les Lois linguistiques à Bruxelles sont bien respectés dans une très large mesure, et il y a une parité (de pouvoir) au Parlement et gouvernement bruxellois qui le garantit. Mais il est évident qu'avec 10% de Néerlandophones, on ne peut pas garantir 100% d'excellent bilinguisme."
=> Ils ne sont pas respecter. Tout le monde connait les reportages sur les hopitaux. Les reportages ou on telephone une service publique en neerlandais.
"Mais il est évident qu'avec 10% de Néerlandophones, on ne peut pas garantir 100% d'excellent bilinguisme."
=> pourquoi pas? Si on doit le connaitre, on peut l'apprendre. 60 % de belges le parlent. Si on ne veut pas appliquer les lois, on trouve toujours des excuses. ...
"Je répondais au fait que vous prétendiez que les Bruxellois devaient apprendre le néerlandais (et ils l'apprennent tous, au passage) sous le seul prétexte que Bruxelles était d'origine flamande."
=> Les Bruxellois ne doivent pas apprendre le neerlandais, l'administratioin doit etre bilingue. Quand les Bruxellois vont quitter la ville pour la flandre (qui est aussi une ville de 40 km), ils doivent apprendre le neerlandais. Mais en Brussel , pas de 'demande' des flamands mechants, seulement respecter le neerlandais dans la capitale de la belgique.
"La seule influence de l'histoire sur le droit à une langue, c'est lorsqu'une minorité historique se trouve en milieu alterlinguiste (les néerlandophones à Bruxelles ; les Francophones en périphérie) et ont droit, de par le Traité de Lisbonne notamment, à un traitement particulier."
=> l'influence de l'histoire c'est de determiner la communautee culturel qui possede une territoire parce qu'elle est ne en paix dans ce territoire. Les wallons ont demander la frontiere linguistiques afin que 700.000 de flamands ne demandes pas de facilitees. Oublier la frontiere dans une direction, ce n'est pas correcte.
"
"Il n'ya pas de minorite historique francophone"
Si : toutes les études montrent que dès 1830, il y avait des Francophones à Zaventem, Halle, etc. Et sur cent ans (une période historique), on peut inclure 20 communes de la périphérie bruxelloise. Mais on n'en demande pas tant.
"
=> LOL. On peut inclure le monde entier :-)
Non, toutes les etudes montrent que les francophones dans flandres ne sont pas une minorite historique mais des immigrant , passant la frontiere historique, qui aime faire la reference ou un certain elite miniscule qui parlaient francais (comme on a parle le latin) pour evite de s'integrer.
"Les francophones qui se sont installer en flandre pres de brussel aiment se classer comme minorite historique."
Une minorité historique n'implique pas qu'on doive être né quelque part depuis plusieurs générations, mais simplement qu'il y ait toujours eu un établissement de cette langue ou ethnie. Pour le droit européen, les Francophones d'Anvers, Gand, Courtrai, Ypres, Zaventem, Hal, et quelques autres communes sont une minorité historique. Le droit n'est pas une science qu'on modifie selon son humeur ou ses préférences locales. Respectez-le. Point.
=> Non, on joue avec le temps. Si on avait des missionaires allemand en chine, on peut reclamer l'allemand comme langue historique en chine. LOL
On a eu un etat belge avec racisme linguistique qui a voulu disparaiter une culture. Ca, c'est vrai. La belgique sera latin on ne sera pas.
Et piece par piece on voit une commautee que a besoin de plus de territoire pour y etre unilingue francophones.
Ce n'est pas parce que en france ils ont reussi a eliminer les autres langues, qu'on doit laisser passer ici en Belgique.
Les ecoles a 'civiliser' les flamands, et considere chaque bilingues comme francophone pour falsifier les chiffres, on n'a plus besoin.
Respecter les frontieres et les lois, c'est tout.
Écrit par : oiges | mardi, 28 août 2012
@Oiges : heb nu geen tijd om op alles te antwoorden, maar de "eerste Nederlandse zin" in de Lex Salica is even ver van het Nederlands als Veni vidi vici ver van het Frans ligt. Het gaat hier om een vermoedelijke oudnederlands zin hoewel het ook als frankisch kan beschouwd worden, hetgeen ook een voorouder van de "Duitse" Frankische taal (broer van het Nederlands). Dit is dus geen "Vlaams". Gallo-romaans is ook geen "Frans". De journalisten van De Standaard spelen een vreemd spel : hoe oud is het Nederlands ? Je kunt nog verder gaan : indogermaans is ook als een vorm van zeer oud Nederlands te beschouwen, alsook een vorm van zeer oud Frans. Zo gezien spreken we feitelijk een verschillende vorm van éénzelfde oertaal.
Ik beschouw dat je een "taal" kunt bevestigen wanneer de oervorm min of meer begrijpbaar is voor de huidige taalgebruiker. Dit is het geval met "hebban alla vogala". Het is niet het gevaal voor gallo-latijns voor een Franstalige, waardoor je zou kunnen zeggen dat Le Serment de Strasbourg van de IXde eeuw nog geen Frans was. Je moet eigenlijk wachten tot de XIde eeuw om een "verstaanbaar Frans" te vinden :
(vie de Saint-Alexis),
"O bele boche, bels vis, bele faiture
Com vei mudede vostre bele figure !
Plus voi amai que nule créature.
Si grant dolour ui m'est apareude !
Mielz me venist, amis, que morte fusse."
Je kunt ook beweren dat Hebban alla vogala… eigenlijk geen oudnederlands is, maar oudwestvlaams…
Enfin voilà my two cents.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 août 2012
@ Uit'tZuiltje
le FR est présent en flandre car la flandre (comté) faisait partie du royaume de flandre à son début, contrairement aux autres provinces de «belgique», même en pensant que les gueux ont libéré la flandre des leliarts, depuis ni la flandre ni la france ne se sont éloignées d'un centimètre (même s'il est vrai, la frontière «franco-belge» c'est largement déplacée) lille est fière d'être flamande en france...
=> Het historische leen Vlaanderen en huidige vlaanderen die het nederlandstalige deel van historische brabant in zich draagt (min brussel dat verfranst werd door socio economische druk van de staat belgie en immigratie zonder taalvoorwaarden) zijn verschillende dingen.
De hele discussie over taalgrenzen is hoe zich te gedragen bij het oversteken van die grens. Voor de waalse belgen is het duidelijk: de honderd duizenden vlamingen moesten zeker geen faciliteiten krijgen in wallonie.
à portée de voix de la flandre il n'y a historiquement à part le NLque le FR ( le latin reste chez les curés ou autres et l'anglais se développe au-delà d'une mer)
la flandre d'aujourd'hui est une construction belge (où la langue FR n'était pas absente d'ailleurs...)
=> Democratie en 1 man 1 stem principe gingen moeilijk samen met de belgische constructie. Vanaf dat de franstalige machtstrucuren vaststeleln dat ze democratisch een minderheid zijn, wordt de taalgrens opgericht , de partijen gesplitst en met succes een franstalige subnationaliteit gecreerd met voorrechten.
Het zich ontvoogden van een nederlandstalige cultuurgemeenschap op het grondgebied waar het is ontstaan (inclusief brussel) heeft niks met historische lenen of vorsten te maken.
et bxl n'est pas en flandre par la seule faute des flamands :
sans faire d'uchronie, si les flamands avaient admis le réel, que le FR est une langue minoritaire en flandre, bxl (en tout cas sa part majoritaire) n'aurait aucune raison de ressentir la flandre comme une région impérialiste qui «refuse de reconnaître sa minorité francophone et vote à près de 50% pour des partis qui pratiquent une francophobie tout à fait indigne d'une région aussi avancée»
=> het frans in vlaanderen was een taal van een elite zoals ooit vroeger andere talen werden gesproken. Het frans werd in lage landen overal als elite taal gesproken, ook in noordelijke lage landen. Je kan dus ook frans als minderheidstaal in nederland opeisen. En turks, marokkaans, spaans, italiaans in belgie. Vlaanderen als imperialist vorostellen terwijl het nooit voorbij zijn taalgrens dingen opeist is gewoon vals.
à propos de «tache d'huile» linguistique péribruxelloise aux limites non-définies depuis quasi la 2de guerre mondiale et unilatéralement (la majorité spéciale respectant les deux communautés n'existait pas) délimitée en 1963, je ne vois pas en quoi elle n'est pas aussi «historique» que la région flamande elle-même(qui est plus récente en fait)
=> taalgrens op vraag van de franstaligen gekomen om in wallonie geen tweetalige administratie te hebben. De taalgrens en de taalsituatie in de dunbevolkte gemeenten rond brussel is duidelijk: boerengemeenten waar de bevolking nederlands sprak en de notaris misschien graag frans. Maar geen reden om dat op te eisen als onderdeel franstalig taalgebied. Dat migratie in de laatste 40 jaar dat zo graag wil interprteren is om annexatie voor te bereiden.
perso je pense que si la flandre reconnaissait officiellement sa minorité FR elle en contrôlerait plus facilement les limites(impossible de gérer qqch qui "n'existe pas").
=> LOL: we hebben even veel reden om italiaans als minderheids taal te declareren.
perso, le territoire ne m'intéresse pas (en FR arrogant du rand, je ne vois pas la relation entre sol et langue
=> de waalse vrienden, frankrijk, quebuec, alle andere landen zien dat wel.
Overigens is er geen verplichting om een taal af te leren of niet te gebruiken, er is een morele plicht om er een bij te leren. Niet meer of minder.
)... il suffirait que la cocof ait compétence même limitée pour subsidier certaines activités FR dans le rand (aujourd'hui le FR est seulement combattu et interdit d'expression); que l'argent (notre argent) consacré à la flamandisation du rand(inefficacement d'ailleurs) soit dépensé à rendre harmonieuse la mixité et l'ouverture à l'autre...
=> de openheid naar anderen interpreteert men in franstalig belgie in het voorrecht om zich niet hoeven aan te passen :-). We kennen in brussel hoe veel inspanning men wil doen voor de 60 procent van de medebelgen.
nous ne sommes sans doute pas d'accord sur qui est responsable de la tension NL/FR dans le rand, en tout cas elle semble exister plus dans le climat politique (administration, déclarations, urnes...) que dans la rue où l'on ferme plutôt sa gueule, dommage pour les contacts et pour entendre qui dit quoi et dans quelle langue...
=> op straat hoeft men niet spreken, in de stembus wel
cette tension ne nourrit que l'intolérance linguistique (de part et d'autre, je ne parle pas des caricaturaux flamingants hurlants) et l'incompréhension de l'ambiguïté territoriale par les belges qui habitent ailleurs, la négation du fait FR par les autorités NL qui dépensent tant contre un fait, une ambiguïté qui n'existe pas, ...
=> De realiteit van de migratie vanuit brussel naar vlaanderen in de laatste decenia is een realitiet. Dat deze moeten aangespoord worden om zich te verrijken met het nederlands is ook een feit. Dus gewoon inburgeren zoals ik alle andere culturen zie doen in vlaanderen.
alors historiquement parlant, qui "colonise" qui? I do'nt care (arrogance?)
=> Laatst annexatie van brussel is ganshoren. In welke richting verschuift de taalgrens steeds? Is gemakkelijk te volgen.
je regarde par ailleurs à bxl et dans le rand, avec beaucoup d'intérêt les efforts d'inburgering des allophones (supposés non-FR mais travaillant plutôt à bxl en général) par la communauté flamande, seront-ils moins rabiques que nous, changeront-ils les blocages flamands? rien n'est historiquement impossible
=> Welke blokkeringen? Waar word wie tegengehouden? De gemeenteraadsleden die voorgesteld worden als burgemeester maar door hun onwil om de wetten te respecteren geweigerd worden in hun voordracht?
Iedereen heeft het recht om een partij op te richten in vlaanderen. De chinese wijk in antwerpen kan ook zich als taalminderheid gaan opstellen. :-)
Zolang men in franstalige politieke middens de zelf gevraagde grens niet respecteert, verhinderd men de toekomst van belgie.
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 août 2012
Écrit par : oiges | mardi, 28 août 2012
Dat taal leeft, en dialecten bestaan, dat is voor elke taal. Dat standaardtaal het dominante dialect is ook. Maar het feit blijft: de taalgrens frnas nederlands is door fransen zelf in kaart gebracht. Er is geen twijfel over dat brussel in het nederlands taalgebie lag. Door objectieve bezoekers zelf bevestigd die verklaarden dat er maar een fratie frans verstond. Over de grens van het grondgebied waar nederlandse taal is ontstaan en de franse (het waals verdrong) is er geen historische twijfel.
Toen het enkelvoudig stemrecht, de franstalige machtstructuren met ndl talige meerderheid confronteerde, is de taalgrens en splitsing van nationale partijen snel doorgevoerd en de bescherming van franstalige subnationaliteit.
Deel de zetels door het aantal stemmen in de federale kamer en bekijk de verschillen.
Verwijzen naar het gebruik van frans bij bepaalde sociale klasse of bij vorsten, in tijden waar democratie en enkelvoudig stemrecht niet bestond, is geen reden om een grondgebied op te eisen. de ndl talige gemeenschap vraagt zelfde rechten als franstalige in wallonie. Taalgrens als het wallonie uitkomt bijj de massale migratie van vlamingen naar walloine, maar geen grenzen bij omgekeerde migratie richting naar kleine vlaamse gemeenten rond brussel.
Écrit par : oiges | mardi, 28 août 2012
"kleine vlaamse gemeenten rond brussel." Mais il n'y en n'a pas ! Dans ces communes très très peu de citoyens souhaitent encore le flamand comme langue administrative ! Il faut ouvrir les yeux, le monde change et les populations évoluent. C'est aux administrations de s'adapter aux réalités démographiques. La preuve, les administrations en Belgique sont bilingues Fr/Vl alors que franchement, qui souhaite encore pratiquer une langue ultra minoritaire ..? Mais bon la démographie... (sans recensement sur le souhait d'utilisation administrative des langues nationales...)
Écrit par : Philippe | mardi, 28 août 2012
@philippe:
"kleine vlaamse gemeenten rond brussel." Mais il n'y en n'a pas ! Dans ces communes très très peu de citoyens souhaitent encore le flamand comme langue administrative ! Il faut ouvrir les yeux, le monde change et les populations évoluent. C'est aux administrations de s'adapter aux réalités démographiques.
=> De demografische realiteit is die van franstalige migranten die graag in het groen wonen maar niet aanvaarden dat ze op het grondgebeid van een andere cultuurgemeenschap wonen. Als je naar Frankrijk migreert, leer je frans. Ga je naar vlaanderen leer je nederlands (en je hoeft het frans niet te vergeten) om je te integreren. Gemakzucht of arrogantie zijn geen excuses. Aan slechte manieren moet niets aangepast worden.
Denk dat we rond brussel echt aan Quebec moeten vragen hoe ze het daar doen.
La preuve, les administrations en Belgique sont bilingues Fr/Vl alors que franchement, qui souhaite encore pratiquer une langue ultra minoritaire ..?
=> De welke is dat dan? de meerderheidstaal van het land? Overschat het frans niet. Overigens is het taalracisme om een taal als minder te klasseren dan een andere om om het even welke factor. Je uitspraak doet me denken aan kolonialisme. Had je graag engels in het frans om de minderheidstaal frans te vervangen? Of Duits, word ook meer gesproken in Europa.
Mais bon la démographie... (sans recensement sur le souhait d'utilisation administrative des langues nationales...)
Écrit par : Philippe | mardi, 28 août 2012
Écrit par : oiges | vendredi, 31 août 2012
@ Uit'tZuiltje, Franck pastor M. Sel....
Bon. pour tous les Bruwellois ignorant : "According to Urban Audit, in 2001, Brussels had the fourth highest number of recorded crimes of European capitals (behind Stockholm, Amsterdam, and Berlin, and virtually on a par with Helsinki). " Numéro 4 en Europe, .....
Autre source , ... Le Soir : "European parliamentary representatives and EU civil servants no longer feel safe in Brussels, says Belgian daily Le Soir. The Belgian capital, especially the area most frequented by the thousands of expatriates who live and work there, has been dubbed an “El Dorado” for criminals by German daily, Die Welt. The Belgian police are happy to do nothing while the city is being overshadowed by criminality, according to the paper. "
Et pour terminer, j'ose vous recomander l'étude fait par l'UE :
http://www.europeansafetyobservatory.eu/doc/Crime%20and%20Security%20in%20European%20Capitals.pdf
Cette étude souligne la situation dramatique dans les 19 communes Bruxelloises.
ps : er zijn zelfs meer misdrijven met messen in "Brussel", als men de intellectuele eerlijkheid heeft alle gegevens van alle 19 gemeenten op te tellen, en het Antwerpse cijfer dan te extrapoleren. Basiskennis statistiek.
Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | lundi, 20 août 2012
Répondre à ce commentaire@Mémoire : "among European CAPITALS". Anvers n'est pas une capitale européenne. Et vous noterez que Berlin, capitale de l'Allemagne que vous citez tant de fois en exemple, est DEVANT Bruxelles.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 20 août 2012
Basiskennis statistiek:
si bxl atteint le niveau des autres capitales nordiques...
ce résultat mériterait quelques critiques de sources, de définition d'objets et de lieu de l'objet, d'enquêtes sur le sérieux de la collecte...
mais je n'ai pas le temps aujourd'hui, trop de travail pour monter socialement d'arrogant FR du rand à "bxlois prospéreux" et "ignorant"
à+
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 20 août 2012
Sans parler de Stockholm et d'Helsinki. Alors que les pays scandinaves sont souvent cités en exemples par les Flamingants pour montrer que des pays peu peuplés peuvent très bien s'en sortir. J'adore! :-)
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 20 août 2012
Pour info, Anvers détient le record d'ivresse sur la voie publique !
Écrit par : Philippe | mardi, 21 août 2012
@Philippe
Hahaaaaa !
Vous voulez dire que saoûls, certains ne reconnaissent plus l'endroit ?!
(De l'Anvers...car je pressens des difficultés...)
Cela dit, il y a plus de mégôts de cigarettes dans les rues de Marcinelle que de frites dans les caniveaux de Saint-Trond.
Nous avançons...
PS : Je ne sais pas si c'est une sensation de Bruxellois, mais ce côté Union et Daring est tout à fait savoureux, il ne manque plus que Mademoiselle Violette. Faudra d'ailleurs à l'occasion que je place "Tu veux un p'tit Martini ? Mussolini ?", ça changera du point Godwin...
:)))
Écrit par : Moventoh | mardi, 21 août 2012
@Philippe
Hahaaaaa !
Vous voulez dire que saoûls, certains ne reconnaissent plus l'endroit ?!
(De l'Anvers...car je pressens des difficultés...)
Cela dit, il y a plus de mégôts de cigarettes dans les rues de Marcinelle que de frites dans les caniveaux de Saint-Trond.
Nous avançons...
PS : Je ne sais pas si c'est une sensation de Bruxellois, mais ce côté Union et Daring est tout à fait savoureux, il ne manque plus que Mademoiselle Violette. Faudra d'ailleurs à l'occasion que je place "Tu veux un p'tit Martini ? Mussolini ?", ça changera du point Godwin...
:)))
Écrit par : Moventoh | mardi, 21 août 2012
@ Sel,
Vou êtes tellemnt fier que "Bruxelles fait mieux que Berlin".
En effet, à Bruxelles 44 % de la population n'a pas été criminalisé les dernières 5 ans, à Berlin on arrive à ... 43 % . Une différence d'UN POURCENT. Félicitations.
Mais en ce qui concerne la question "est-ce que la police fonctionne bien dans la lutte contre les criminels", ... Berlin arrive à 70 % , et Bruxelles à ... seulement 63 % (Moyenne Européenne : pourcent..... Il n'y a que 3 villes avec plus de malcontents ... Rome, Athène, Madrid . Des villes Sud-Européens).
Le rapport date de 2005. Nous connaissons tous l'évolution dramatique à Bruxelles, avec des Bourgmestres comme Moureaux qui disent que des incidents avec de Kalashnikovs sont "des faits divers.", des policiers qui n'osent plus intervenir, des policiers qui sont attaqués quand ils sont en privé, ...
Y a-t-il des no-zones dans d'autres villes Europénnes que Bruxelles ?
Non.
Écrit par : Mémore Ultra CourtE | mercredi, 22 août 2012
@Mémoire : de toutes façons, quels que soient les chiffres qu'on vous opposera, vous trouverez toujours une bonne raison de les contester. Tout ce qui vous intéresse est de démontrer que Bruxelles est caca et mal géré. Eh bien, admettons. Dans ce cas, commencez par virer le chef de la police, hein. T'es ne vloaming. Et 70% des effectifs avec lui.
P.S. : il y a des no-go zones dans beaucoup de grandes métropoles. Vous ne vous êtes jamais promené dans le 9-3 ?
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 22 août 2012
Dites, Mémoire-ultra-sélective, si au lieu de se contenter de chiffres, on regardait un peu ce qu'il y a derrière?
Vos chiffres ne veulent RIEN dire parce qu'ils comparent des pommes et des poires.
Parce que les critères de mesure sont essentiellement volatils... et ultra-nombreux, ce qui rendrait toute comparaison ultra-compliquée: simplifions donc à outrance!
Tout d'abord, Bruxelles... est-ce la commune, ou la Région?
Si c'est la commune, les statistiques ne veulent rien dire: >Bruxelles n'a RIEN à voir avec Berlin, dans ces conditions.
Et pour Paris, les zones à problème ne sont pas dans Paris (20 arrondissements), mais surtout dans CERTAINES périphéries.
Ramenez Bruxelles aux alentours de la place Anneesens ou Fontainas, vous obtiendrez des résultats super-catastrophiques.
Si c'est la Région, çà ne veut rien dire non plus: prenez la périphérie cossue, et vos chiffres deviendront bien meilleurs.
Enfin, çà permet de meubler les discussions au café du coin... et sur des forums.
Comme le dit Marcel, la Police est gérée au niveau fédéral, où les Flamands sont majoritaires. Qu'on donne les moyens au ministre de l'Intérieur... et à celui de la Justice: on peut espérer alors une amélioration certaine.
Mais la faute est certainement de ces incapables bruxellois, qui n'ont rien à dire chez eux!!! :(
Écrit par : lachmoneky | mercredi, 22 août 2012
@h la la!
[Basiskennis statistiek]
"Dans ce cas, commencez par virer le chef de la police, hein. T'es ne vloaming. Et 70% des effectifs avec lui."
c'est à cause des flics flamands que bxl à des statistieken kriminelles si nordique ;))
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 22 août 2012
@ Sel,
Il est très difficile de trouver des policiers pour les 19 communes. Ce problème est connu. Soyez content que ces Flamands viennent faire ce travail difficile et dangereux. Sans eux, la vie dans vos 19 communes serait encore plus dangereux, ....
Pourquoi les Brusseleirs eux-mêmes ne veulent pas faire ce boulot ? N'osent-ils pas ? Trop difficile ce travail ? Avec un pourcentage de sans-emploi de 20 % , ....
Le problème, ce n'est pas ces policiers. C'est l'attitude de vos politiciens. De vos élus. Considerer Une attaque avec des kalashnikovs comme "un fait divers"..... wat een minachting voor de gewone man, ....
Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | mercredi, 22 août 2012
Aaaah! Les chiffres, on peut leur faire dire tout, et surtout n'importe quoi, en se drapant de la légitimité de l'implacabilité des statistiques!
J'adoooore!
MUC, c'est le must!
Écrit par : Juliette | jeudi, 23 août 2012
@muc
"Le problème, ce n'est pas ces policiers. C'est l'attitude de vos politiciens."
traduction:
"Le problème, ce n'est pas ces NL. C'est l'attitude de vos FR."
bon sang mais c'est bien sûr, qu'est-ce qu'on est "ignorant", nous les "prospéreux"...en minachting voor de gewone man
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 23 août 2012
@Philippe
Basiskennis statistiek :))
-soit y a plus d'ivrognes vraiment
-soit y a plus de flics qui s'en occupent
(dans la série: surtout ne pas laisser un record aux flamands, surtout s'ils prennent des substances)
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 21 août 2012
Répondre à ce commentaireLe fait de savoir si oui ou non Bruxelles était une ville flamande est totalement irrélevant. Elle ne l'est plus. Il n'y a pratiquement plus de flamands, et en effet Marcel, la N-VA est en train de le décrouvrir avec ses listes. En soi cela n'est pas dramatique, Lille et Douai étaient également des villes flamandes, elles ne le sont plus. La Flandre ne va pas occuper Lille, elle ne peut pas occuper Bruxelles non plus, dire le contraire est totalement ridicule. C'est la responsabilité des bruxellois de faire leur destin.
Ce qui importe est que la doctrine Marçonnique nie l'existance même de la Flandre. Il décide qu'il n'y a pas de flamands (et j'imagine pas de France, ni d'Europe, ni d'Afrique ou de Russie non plus) car il n'y a pas de Flandre, avec des frontières flamandes. En jetant un oeil sur les finances publiques, la doctrine Marçonnique a décidé que le concept de nation a vécu, mais bien-sûr on garde les nations existantes (on ne va pas laisser gérer la France par les Polonais et les Allemands).
Les flamands doivent être rééduqués en tant que frêres de la grande communauté humaniste sociale francophone, où ils seront libres de financer ce que leurs frères francophones décident démocratiquement pour eux. Ils doivent comprendre que leur langue et culture n'ont leur place qu'au musée du Folklore Marçonnique.
C'était quoi encore? Informer, réfléchir, préparer? J'espère que ton prochain bouquin s'occupera un peu plus de la partie "préparer", j'ai l'impression que les fonctions information et réflection sont très développés, en ce qui concerne la partie préparation le seul truc que j'ai vu c'est qu'il faut prendre de l'argent et du territoire flamand pour continuer exactement la même politique de redistribution universelle. Une vraie formule de succès.
allez vite, sors ton bouquin avant les élections, c'est impératif pour de bonnes ventes.
Écrit par : wallimero | mercredi, 22 août 2012
Répondre à ce commentaire@Wallimero : joli pamphlet, ça m'a fait sourire.
D'abord, tu ne dois pas t'arrêter au titre de mon livre. « La Flandre, ça n'existe pas » est évidemment provoc. Si elle n'existait vraiment pas, le titre n'aurait aucun sens. Implicitement, je dis donc bien que la Flandre existe. Simplement, elle n'est pas ce qu'elle prétend ou veut être.
Ensuite, mon prochain livre ne parle pas particulièrement de politique belge. #surpraïze
Enfin, me sentant partiellement flamand, ce n'est pas l'exemple francophone que je propose, je dis simplement que quand la Flandre saura assumer son (minuscule) côté francophone, elle sera plus forte. Là, elle est sur la défensive pour pas grand chose, et se fait une mauvaise réputation un peu partout pour rien. De même, quand les Bruxellois n'auront plus peur de flatter Geert Bourgeois en admettant le caractère flamand de Bruxelles, eux aussi se seront libérés d'un problème de cohérence.
D'ailleurs, dans Walen Buiten, j'ai écrit ceci qui devrait te faire plaisir, wallimerko :
"Oui, Bruxelles fut cette opulente Flamande qui aimait rouler sa langue dans un fond de français, cette bonne femme joyeuse aux joues de fraise qui criait « de flèche is af » quand la flèche électrique des vieux tramways vicinaux lâchait la caténaire et que tout s’arrêtait. Il fallait descendre, remettre la chose en place, je me souviens qu’il y avait toujours quelqu’un pour se moquer du conducteur, à cause du temps qu’il mettait à réparer le machin, ce n’était pas si facile ; on riait de bon cœur. Oui, Bruxelles était flamande, quand le chauffeur disait : « de controleur es op de platform » (le contrôleur est sur la plate forme) dans un mélange de langues, avant que le tram ne s’ébranle, tirant après lui son wagon secondaire où on pouvait fumer, monter et descendre en marche, et où le contrôleur maniait les deux idiomes aussi bien que sa machine à bruit qui imprimait des petits tickets, plutôt mal, et c’était bien.
Oui, Bruxelles était flamande, quand les kermesses étaient sans fin, qu’on se hélait joyeusement, que l’étranger était bienvenu, qu’on lui posait des questions, comme on m’en a posé, il y a longtemps, quand j’allais en Flandre, à Gand ou à Zelzate ou à Maaseik, et que les enfants, les copains de rue, me demandaient de dire comment c’était chez moi. Bruxelles semblait alors aussi exotique pour un petit Flamand que le serait maintenant un village d’Indochine. Personne, de ce temps-là, ne me regardait de travers parce que je parlais français avec les miens dans une rue du Nord. Pour moi, la Flandre, c’était ça. Aller chez des grand-tantes qui ne savaient que deux mots de français et s’empressaient de me les dire dès que je passais leur porte, pour m’accueillir comme il fallait, pour que je me sente bien. Elles disaient « kom maar binnen » (allez, entre !) et le reste coulait de source. Le café ou le lait chaud, les biscuits, un bout de bodding, le pudding flamand. Quand la porte d’une maison flamande s’ouvrait, on sentait déjà la chaleur de l’accueil. Mon pauvre néerlandais d’alors n’était pas assez bon pour que je comprenne tout ce qu’elles me disaient. Et souvent, c’était mutuel et ça n’avait pas d’importance.
Dans la Flandre profonde où on m’emmenait en train, je me rappelle qu’ils étaient rares, les Flamands qui parlaient bien français. Il fallait avoir travaillé à la ville ou avoir fait des études ou être douanier. Les vieilles personnes ne le savaient presque jamais, sauf quelques mots, ceux indispensables. « Bonjourrr. Comment va vous. Il pleuve encorrre, hein ? Ça est comme ça, le Belgique ! » Et le rire, après, qui est le même dans toutes les langues.
Si c’est encore ça, être flamand, alors oui ! Bruxelles est flamande. Bruxelles est même si flamande, qu’elle accepte sans blêmir qu’on y parle français, anglais, russe, turc, arabe, hébreu. Oui, Bruxelles est flamande. Parce que la Grand-Place que le monde nous envie est d’architecture flamande, et on en est fiers de cette Grand-Place et de cette architecture. Comme Lille est fière de la sienne. Ou Arras. Oui, Bruxelles est flamande parce qu’on ne dit pas « Petit Bonhomme Pipi », on dit « Manneken Pis ». Et oui, Laurent, mon ami français, Bruxelles est flamande, parce que le lieu où tu te trouves est un lieu de bière, porte un nom flamand, existe depuis le XVIIe et qu’on pourrait presque toucher les godverdomme qui suintent des murs."
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 22 août 2012
@Walli : vous oubliez peut-être un peu vite que la Flandre n'est pas une nation, mais "seulement" une région dans un pays... il n'y a pas de "frontières flamandes", officiellement du moins. Seulement une "frontière linguistique"...
..."Ils doivent comprendre que leur langue et culture n'ont leur place qu'au musée du Folklore Marçonnique."
Allez voir la réponse de Marcel plus haut (à oise je pense), et puis osez encore redire ceci...
Écrit par : Geoffrey | mercredi, 22 août 2012
"que quand la Flandre saura assumer son (minuscule) côté francophone"
Ou quand le coq wallon aura des crocs.
On dirait du Brel, au temps où Bruxelles bruisselait.
Mais chanter "Aie Marieke, Marieke" n'y fera plus rien.
Il est temps de se rendre à l'évidence.
Écrit par : Pfff | mercredi, 22 août 2012
« Ensuite, mon prochain livre ne parle pas particulièrement de politique belge. #surpraïze »
chouette walli... un scoop! le prochain opus de MarSel c'est : « wallen buiten ça n'existe pas »
Bourgeois c'est pas comme un cochon, chez lui rien n'est bon, ce sale con d'harceleur pointilleux petit petit esprit (petit esprit NL ? -petit doute là-dessus) a trouvé un nouveau petit petit truc idiot pour emmerder les FR du rand, l'obligation d'envoyer les convocations électorales en NL avec obligation d'aller chercher perso la trduction FR si on VEUT cette convoc en FR (voeux petit petit vu que cette connerie de convoc c'est juste des chiffres avec le n° du bureau de vote, cette convoc n'a rien d'un papier obligatoire puisque le nom inscrit sur la liste électorale du bureau de vote est le seul sésame officiel...)
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 22 août 2012
@walli
« La Flandre ne va pas occuper Lille, elle ne peut pas occuper Bruxelles non plus, dire le contraire est totalement ridicule. »
ça n'aura plus rien de si ridicule « quand la Flandre saura assumer son (minuscule) côté francophone », mais là on est pas dans le même registre...
« Il n'y a pratiquement plus de flamands [à bxl] »
voilà une affirmation défaitiste doctrinaire, cette affirmation n'est-elle pas plutôt « Il n'y a pratiquement plus de [BONS] flamands [à bxl] » ("bon" dans le sens "bon Àrien" bien sûr)
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 22 août 2012
@wallimero
"Les flamands doivent être rééduqués..."
Ja, aber uniquement pour les blus chentils! Pour ceux-là nous pâtirons te cholis Lagern afec tes mirators, tes Maschinenpistolen und des fils de fer parpelés aux clôtures.
Bour les autres, les irrécupéraples, hop tans ein Container (ou blusieurs zi nécezaire) und hop le tout bar tessus port, au milieu te l'Atlantik!
Aaaah Walli, vous portez bien votre surnom: "c'est trop injuste, vraiment trop injuste, snif!"... Marre de vos gérémiades identitaires! Et c'est vrai, la Flandre, cela n'existe pas! Il y eut bien un Comté de flandre (http://www.amisdesgeants.org/images/histoire/lingui/Belgique-principautes-13e.jpg), il y a bien 2 provinces belges appelées respectivement Flandre occidentale et Flandre orientale, mais LA Flandre, connais pas...
"Si la Belgique continue..."
Qui vous a dit que je voulais qu'elle continue? En tout cas pas "à la flamande"...
Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 23 août 2012
ce vlaamsimero arrete pas de raconter des conneries
(le gouvernement flamand, la VOKA (a recemment demenage a bruxelles a partir d'Anvers), le VDAB (equivalent FOREM/ORBEM/ANPE), Kind&Gezin, VlaamseHuisvestingmaatschappij (societe du logement flamande) sont installes a Bruxelles. si cette ville est non flamande, que font toutes ces instititutions regionales flamandes ici (j'insiste bien ces organisations n'ont rien a voir avec le federal)
pourquoi le VOKA a demenage (a cause de la criminalite et l'insalubrite anversoise ?)
par ailleurs c'est le VOKA (association patronale flamande ex VEV) qui a emis des opinions scandaleuses en ce qui concerne Bruxelles plutot que s'occuper de problemes purement economiques.
Écrit par : bruxellois | jeudi, 23 août 2012
je suis bien content que ce blog est sous modération. Que devrait-on lire si ce n'était pas le cas?
Écrit par : schoonaarde | jeudi, 23 août 2012
@Schoonaarde
Sous-entendriez-vous que ce blog ressemble à Radio Milles-Collines?
Pas très aimable pour Marcel cela, hmmm?!
Ceci dit, nous avons l'habitude de ce genre de commentaires.
Quant un flamingant insulte un francophone, c'est normal, il ne fait que dire la vérité?
Quand un troupeau du TAK fait irruption au domicile d'un bourgmestre et le malmène, ainsi que son épouse, c'est une blague de potache, une "action ludique". De même quand ils vandalisent les maisons communales ou le mobilier urbain de nos communes à difficultés (surtout pour les francophones, pas vrai Mister Bourgeois?)
Quand des couillons du Voorpost vienent défiler dans nos belles communes bruxelloises et wallonnes pour beugler leur haine nationaliste et réclammer les territoires soit-disant volés à Moeder Vlaanderen, on minimise en disant que ce ne sont qu'une petite minorité d'agitateurs bonenfants.
Mais quand par malheur un francophone a le malheur d'esquisser le quart du dixième d'une ébauche de mouvement de riposte ou d'indignation alors on crie à l'appel à la haine raciale, au génocide contre les flamands!
Franchement Schoonaarde, comment pouvez-vous écrire ce que vous avez écrit en vous regardant en face dans un miroir sans un peu de honte aux entournures ou sans partir dans un franc fou-rire devant la crétinerie de votre remarque.
Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 26 août 2012
Si vous trouvez que votre intervention avec "accent allemand" est d'un excellent goût, vous me décevez.
Écrit par : schoonaarde | dimanche, 26 août 2012
@Schoonaarde,
C'était de l'humour de potache... et un peu ironique aussi...
Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 26 août 2012
À propos d'éléphant rose, et je ne parle pas de l'homage de madame 35 heures à monsieur 38 heures,
Charles Picqué :
"Si le PS et la Wallonie lui doivent beaucoup, la Région bruxelloise doit également énormément à Guy Spitaels. C'est en effet grâce son action politique comme président du PS que la création de la troisième Région a été rendue possible en 1988, Guy Spitaels estimant que les Bruxellois devaient pouvoir jouir des mêmes droits que les autres habitants du pays. Pour Charles Picqué, la Belgique perd un homme d'État qui a su, pendant des décennies de troubles institutionnels et de tensions communautaires, défendre à la fois les droits des francophones et les intérêts du pays".
Spéciale dédicace pour Moventoh
Écrit par : Pfff | mercredi, 22 août 2012
Répondre à ce commentaire@Pfff
Vous en êtes donc réduit à aller chercher vos arguments dans les congratulations, hommages et satisfecits socialo-socialistes du cimetière des éléphants rouges ?
Dans tous les cas, disons seulement que le transparent rentier Picqué lui devait beaucoup.
Écrit par : Moventoh | vendredi, 24 août 2012
"Dans tous les cas, disons seulement que le transparent rentier Picqué lui devait beaucoup."
Je déteste le socialisme.
Mais je ne comprend pas comment un Bruxellois peut dire du mal de Picqué, qui est quinze coudées au-dessus du personnel politique francophone habituel.
Écrit par : Pfff | vendredi, 24 août 2012
@Pfff
Moi je ne déteste pas le socialisme, je déteste ce que certains socialistes font (ont fait) du socialisme.
Le socialisme part de l'idée que chacun doit contribuer à la société selon ses possibilités (matérielles, intellectuelles, physiques, etc.), la société, elle, veillant au bien-être de tout un chacun.
Le socialisme prône une équitable répartition des efforts en ce sens: les plus natis, les plus doués contribuent plus que les moins nantis, les moins doués; les forts protègent les faibles.
Le socialisme, c'est de la solidarité, mais pas de l'assistanat! Tout le monde contribue à cette nuance que chacun le fait selon ses possibilités. Trop ont tendance à l'oublier...
Le socialisme n'est pas la lutte des classes; le socialisme part du principe que les hommes sont égaux en droit et n'ont pas à être avantagés ou désavantagés par l'appartenance à une classe quelconque; le socialisme prônerait plutôt l'abolition des classes, sources de discriminations et d'inégalités.
Pour ceux que je sens venir avec leurs gros sabots, non, l'abolition des classes ne doit pas impliquer un nivellement par le bas. C'est ce que certains socialistes ont pu contribuer à faire croire par leur attitude, leur affairisme ou leur incompétence.
Là où je ne suis pas d'accord avec le socialisme, c'est en ce qu'il prône la prééminence de la société, du corps social sur l'individu, mais bon c'est un autre débat...
Bien à vous,
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | samedi, 25 août 2012
Soltan, Uit,
Voilà quelques précisions sur le socialisme réel en Wallonie.
Lorsqu'on enquête sur un très gros poisson rouge, on peut avoir chez soi la visite de gros bras affidés, qui démontent votre maison et se barrent avec tous vos papiers personnels.
Lorsque l'on obtient d'équiper un bâtiment d'une administration wallonne, on peut devoir rééquiper le domicile d'un autre très gros poisson rouge.
A Charleroi, le MR en est réduit à tout miser sur la politique du guichet (déguisé sous l'euphémisme de permanence) en carressant l'espoir un peu fou de pouvoir concurrencer les poissons rouges sur ce terrain.
Dans une région où l'emploi et le logement social dépendent du parti, un gros poisson rouge n'a aucun scrupule à vous envoyer un courrier personnalisé pour vous rappeler vos "devoirs" électoraux envers sa personne, parce qu'il a trouvé un emploi, un logement à votre arrière-petite-cousine par alliance. Et d'utiliser à cette fin, l'état civil et le personnel communal.
Une amie Carolo, serveuse dans un restaurant célèbre, me détaille par le menu les liens qui unissent les milieux interlopes et les poissons rouges. Puis, je lui demande pour qui elle va voter. Elle me répond : les poissons rouges, bien sûr, les autres ne représentent rien.
De même, les carolos qui s'apprêtent à voter pour Mr Belle-Gueule, le font uniquement parce que, les gros poissons rouges ayant montré l'exemple, ils tiennent pour certain qu'un poisson rouge proche du premier bocal peut ramener du fric à leur ville.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
Explication du socialisme réel en Wallonie, suite
C'est aussi une limande rouche qui a créé un tribunal d'application des peines, on en parlait recemment, juriste-free pour pouvoir plus facilement y placer ses affidés, ce qui fut fait dans des proportions indécentes.
C'est un turbot rouge récemment échoué qui a engagé 75.000 fonctionnaires d'un coup, plombant toute possibilité de reprise en Wallonie dans un futur prévisible.
C'est un poisson-volant rouge qui a répliqué lors d'un débat RTB-hein à une perche qu'on lui tendait , à propos de la légende urbaine de la fête qu'avait organisé une famille de chômeurs wallons pour l'entrée du petit-fils dans la carrière, qu'il voyait tout le temps des chômeurs et des mères de chômeurs pleurer dans son bureau, sans, bien sûr, que le journaliste, on y viendra, lui demande s'il avait mis une enseigne tempo-tram devant son bureau.
C'est une fonction publique, où, avec l'aide du capitaine Adhoc du bateau ivre Belgicain, le PS se réserve 80-90% des places de cadres dans l'administration, et où les examens de sélection sont une farce, qui permet de répondre aux journalistes, on y vient.
C'est une télé publique ultra verrouillée par le PS, où le MR démissionne régulièrement des organes de direction dans l'indifférence générale, voir le début de ma phrase.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
Et encore,
Le PS, c'est un mérou rouge, récemment échoué, surnommé Père Déficit, qui a fait sa carrière d'alcoolique manipulateur auréolé d'une réputation de génie, tout en illustrant sur les marchés financiers la blague du Belge à Las Vegas devant le distributeur automatique de soda : tant que je gagne, je joue.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
Merci Marcel,
tes billets me font souvent sourire aussi, j'ai hésité d'utiliser le Marçonnique, parce qu'il ne s'agit pas de toi personnellement bien-sûr. C'est une tendance plus large dans l'opinion publique francophone. Le billet de Laborderie (Sire, il n'y a pas de belges - et 100 ans après) dans la Libre est une nouvelle tentative dans ce sens. Parce que c'est un si bel exemple, j'espère que tu me permets une citation plus longue:
"Le choix pour l’avenir de la Belgique peut donc être clairement résumé. On peut rester fidèle à la vision "communautaire" d’un Jules Destrée (ou d’un Bart De Wever) en bétonnant les institutions binationales mutuellement exclusives basées sur la langue (on est soit flamand, soit francophone, y compris à Bruxelles). La conséquence ultime en sera un confédéralisme avec d’un côté, une Flandre se rêvant homogène, et de l’autre une Belgique du plan B.
L’alternative consiste à dépasser la vision archaïque des Etats-nations homogènes pour redéfinir la Belgique en l’adaptant aux identités multiples de ses habitants. En somme, après que l’on ai dépassé la "Belgique de papa" unitaire, dépasser la "Belgique de papa Destrée"."
Tout cela est fort intéressant, mais en somme, il veut sauver l'état nation Belgique en déclarant le concept état nation indésirable à l'intérieur de ses frontières... Et en quoi cette "nouvelle dimension" consiste-t-elle? En plus de structures belgicaines:
"Dans quel sens ? Tout d’abord en construisant un fédéralisme à (au moins) trois qui donne toute sa place à une région bruxelloise qui doit être bien plus que le lieu de rencontre entre les communautés du pays."
Ce qui nous rammène au début...
Si la Belgique continue, il faudra simplifier radicalement, et non ajouter de la complexité. La construction actuelle n'est plus finançable et revient à l'irresponsabilité politique organisée.
Écrit par : wallimero | jeudi, 23 août 2012
Répondre à ce commentaire@Wallimero : la question que la Libre met de côté, c'est celle que je prône : il ne s'agit pas de choisir entre une nation-Belgique et des nations-peuples, mais entre deux principes : un État basé sur une définition du citoyen en fonction de ses caractéristiques (flamand, wallon, bleu, vert, chemises longues, cheveux hérissés ou non, etc.) OU un État basé sur des valeurs. La Belgique est un État basé sur des communautés qui se veulent ou se croient assez homogènes. Mais la réalité, c'est que c'est surtout le système de valeurs qui diffère entre la Flandre et la Wallonie, entre Bruxelles et la Communauté germanophone. Or, un État ne peut pas tenir s'il ne parvient pas à maintenir un système de valeurs communes. Aux USA, la différence entre un péquenot de l'Arizona et un Yuppie de New-York est mille fois plus importante qu'entre un Flamand d'Eeklo et un Wallon d'Arlon. Pourtant, le système fonctionne. La raison (notamment) : tous les Américains sont appelés à honorer un certain nombre de valeurs communes : le drapeau, la Constitution (sacrée), etc. De même en Suisse, où la forme particulière de démocratie constitue une valeur particulière (mais aussi la géographie, la répartition antique et parfois absurde des Cantons, etc.) La France est, plus qu'un système jacobin, un système de valeurs, au point que les Corses, via leur parlement, n'imaginent pas réellement quitter la France. En Belgique, on est confronté à plusieurs systèmes de valeurs qui s'opposent à des tentations régional-nationalistes. Ça ne peut pas marcher. Pour moi, le défi commun n'est donc pas d'écouter ou non Destrée, mais bien de voir si on peut définir un système de valeurs commun, rétablir la prévalence du drapeau belge sur les autres (au besoin en y intégrant le lion, le coq, l'iris et le lion rouge germanophone), abolir les communautés d'individus (l'individu dépend uniquement du fédéral et les remplacer par des communautés culturelles (qui n'auraient plus en charge la sécu sociale, etc) et rendre ces communautés actives sur tout le territoire (ainsi, la com fl aurait le droit d'ouvrir des Huizen van het Nederlands à Geldenaken ou Durbuy, et inversement — aux frais évidemment des seuls membres de cette communauté, ce qui signifie qu'il y aurait une limite financière à leur extension). Ça, c'est un projet qui peut même être très fédéral, avec des régions disposant de plus de prérogatives, par exemple fiscales. Mais je crains bien qu'il y ait trop de tabous là-dedans pour que ce soit même imaginable. Et donc, je me demande si la Belgique a encore un avenir, du fait du manque de destin commun (et là, si les flamingants ont tout fait pour, les wallingants ne sont pas non plus innocents). C'est pourquoi je ne suis attaché "intellectuellement" à la Belgique que parce que je crois que c'est le seul ensemble économiquement raisonnable dans notre région commune. Mais si le prix populaire est trop fort, il faut savoir le reconnaître.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 23 août 2012
@Marcel:
Je suis assez d'accord avec votre réponse à Walli.
Ceux qui nous ont pondu notre système fédéral avec ses régions, ses communautés et la répartition absurde des compétences auraient mieux fait de se casser tous une jambe ce jour là!
Si je peux comprendre le fait régional, le fait d'avoir donné des territoires à des communautés c'est d'une débilité profonde. La culture, par définition, cela n'a pas de frontières et cela se partage au lieu de s'imposer.
Si cela était encore possible (ce dont je suis convaincu du contraire), je pencherais pour une réforme du fédéralisme belge en quelque chose à 3 ou 4 régions et où les communautés ne garderaient comme compétence que la culture et l'enseignement, compétences qu'elles pourraient exercer sur TOUT le territoire de la Belgique.
A sa majorité, chaque belge devrait pouvoir dire à quelle communauté il désire appartenir. En fonction de cela, il contribuera pour partie, via l'IPP au financement des activités de sa communauté. S'il ne souhaite pas être étiqueté, il contribuerait alors à un pot commun à répartir selon une clef à déterminer; genre 1/3 - 1/3 - 1/3 (NL - FR - GR); ou autre en fonction de la population respective des régions, ou un mix ou... à voir... bref un système aussi équitable que possible et capable d'évoluer selon les besoins respectifs des dites communautés)
L'aide aux personnes, la sécu et tout le merdier, cela ne devrait strictement RIEN avoir à faire avec une quelconque appartenance communautaire. un peu comme les histoires de religion et de politique...
Evacuez le communautaire de l'équation belge et vous résoudrez déjà pas mal de problèmes... l'ennui, c'est que des 2 côtés du "mur de chicons", il faudrait violer tant de tabous et remettre en cause tant de fonds de commerce, que cela n'a aucune chance d'arriver.
En attendant, comme les vaches, nous on regarde passer les trains... jusqu'au jour où cela finira à la lybienne, à la syrienne ou à l'irakienne... à moins que l'on règle cela à la machette comme les hutus et les tutsis... bref, pas besoin de vous faire un dessin.
Ne soyez pas trop attaché à la Belgique, ne serait-ce qu'intellectuellement, elle pourrait vous entraîner avec elle lorsqu'elle sombrera.
Allez, merdiquement vôtre,
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 23 août 2012
@Marcel
Vous parlez d'une nouvelle citoyenneté, basée sur une nouvelle solidarité/
Comme si le grand boum de la NVa n'était pas le refus pur et simple par le peuple de la solidarité ?
Il n'y a qu'une chose à dire pour être élu en Flandre : plus un franc pour ces minables de francophones/wallons.
Être attaché à la Belgique parce que cela serait le seul ensemble économiquement viable ?
On pourra jouer à Bruxelles sur un arrangement sur le lieu de perception de l'IPP ou de l'ISOC, probablement en %, pour corriger demain les inégalités du système d'imposition.
Mais quid de la Wallonie ? Dans les deux cas, elle est gezien : le plus drôle serait qu'on lui demande de contribuer au budget bruxellois (Bruxelles plus pauvre que la Wallonie) alors qu'elle ne sera plus capable de faire face à ses propres dépenses.
La Belgique est peut-être viable comme cela, mais parlons franchement : à condition de lourder la Wallonie.
Écrit par : Pfff | vendredi, 24 août 2012
@Walli
"maRçonnique" ?
Vous voulez dire "maçonnique" comme vrijmetselaars ?
Écrit par : Moventoh | jeudi, 23 août 2012
Répondre à ce commentaire... avec un "r" comme dans Marcel ;-)
... ou une conjonction des deux (re ;-))
Écrit par : lachmoneky | samedi, 25 août 2012
@Lachmo
Ca reste bien mystérieux...
O.o
Écrit par : Moventoh | samedi, 25 août 2012
@ w a l l i m e r o
RHODE-ST-GENÈSE NOMBRIL DE LA BELGIQUE
je reviens sur Bourgeois ce con d'harceleur pointilleux qu'a trouvé un nouveau petit truc idiot pour emmerder les FR du rand:
obligation faite au communes (met faciliteiten) dont il a la tutelle (ça n'est définitivement sûr que dans sa tête de technocrate inefficace) d'envoyer les convocations électorales en NL ...
cette obligation somme toute liée à une certaine imbécillité flamande acceptable (tant que la médiocrité est qu'en face, soyons zen) est accompagnée dans la circulaire d'une obligation pour le citoyen (sur lequel bourgeois ce crétin n-va n'a qu'une tutelle relative) d'aller chercher PERSO la traduction FR s'il veut cette convoc en FR (si son voeux est d'avoir cette connerie de convoc avec les chiffres de son n° du bureau de vote en FR, c'est son droit bétonné dans la constitution ). Rappellons que cette convoc n'a rien d'un papier obligatoire puisque le nom inscrit sur la liste électorale du bureau de vote est le seul sésame officiel...
bon! ce sale con de bourgeois envoie un bâton aux FR (je veux dire aux autorités communales démocratiquement élues) qui se feront un plaisir de le lui renvoyer afin que ce sale con de bourgeois puisse en disposé pour les battre au nom de la flandre au sol sacré... qui est l'agresseur mon bon walli! -tes frères trois points bien sûr ;)
flupke muyters sinistre n-va des sports flamands y va aussi de sa petite bafouille de crétin n-va (pauvre parti de petites gens si middel class et si fier de l'être)
http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/mediatheek
http://www.rtbf.be/video/v_rhode-st-genese-ne-veut-pas-du-depart-du-gordel?id=1753476&category=info&utm_source=rss&utm_medium=feed
le gordel est un symbole médiocre des NL
pas de gordel est un symbole (il n'est pas encore aussi sûr pour les FR d'atteindre la même médiocrité politique)
( soyons fous, pensons que le gordel devait s'arrêter au splits de bhv, ha ha ha ces NL quels bouffons!)
qu'on partage équitablement les dettes et le territoire entre FR et NL et qu'on parle entre nous d'autres choses plus intéressantes...
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 23 août 2012
Répondre à ce commentairebeaucoup de choses à dire à cela
l'idée de communauté de valeurs me semble une sorte de révolution française 2.0 avec une bonne louche de socialisme athéïste: la liberté en tant que primauté de l'individu sur la société, pas l'égalité mais l'égalitarisme, pas la fraternité mais la redistribution universelle; et tout ceci avec une connotation métaphisique humanocentriste qui reprend des idées à la maçonnerie, plus d'états, plus de sociétés humaines ou religions, que l'homme en tant qu'individu et ses droits, ce qui implique une sorte de darwinisme culturel, puisque langue, culture et religion ne sont que des éléments postérieurs à la naissance de l'homme, il ne font que différencier et ne rassemblent pas; ils sont donc appelés à s'évaporer pour atteindre l'homo universalis et de là en somme, être catho ou musulman, au fond c'est la même chose, des errements temporaires que l'homme éveillé vivant dant une système politique approprié laissera tout naturellement derrière lui.
D'après moi c'est une utopie politique qui me semble assez totalitaire. Ton idée de "huizen van het Nederlands" ne marchera pas sans qu'il y ait une nécessité quelconque pour un francophone belge à apprendre cette langue. Bruxelles est plein de centres culturels flamands, et la connaissance du néerlandais n'y est pas fameuse. C'est du suicide culturel.
Une fois la Flandre indépendante, rien n'empêchera la Wallonie de financer des centres culturels francophones en Flandre. La Flandre en a un à Paris. Mais ce qu'on veut maintenant c'est de financer des groupes qui appellent à la sécession, et cela n'est acceptable dans aucun pays, mais toi tu trouves cela normal. La distance culterelle entre francophones et flamands et au moins trois fois celle entre flamands et francophones. Les francophones se tournent vers la France, la Flandre plutôt vers elle-même.
Vu les différences politiques, une refédéralisation est totalement exclue. Le vote francophone est réactif et ne montre aucune volonté de changer de cap politique. En plus vu l'évolution démographique à Bruxelles, une majorité francophone à mi-terme n'est pas à exclure. Refédéraliser et désenclaver la culture serait donc en effet du suicide culturel.
Merci mais non merci.
Écrit par : wallimero | vendredi, 24 août 2012
Répondre à ce commentaire@Wallimero,
"l'idée de communauté de valeurs me semble une sorte de révolution française 2.0 avec une bonne louche de socialisme athéïste: la liberté en tant que primauté de l'individu sur la société, pas l'égalité mais l'égalitarisme, pas la fraternité mais la redistribution universelle; et tout ceci avec une connotation métaphisique humanocentriste qui reprend des idées à la maçonnerie, plus d'états, plus de sociétés humaines ou religions, que l'homme en tant qu'individu et ses droits, ce qui implique une sorte de darwinisme culturel, puisque langue, culture et religion ne sont que des éléments postérieurs à la naissance de l'homme, il ne font que différencier et ne rassemblent pas..."
Ah bon? Le socialisme qui prônerait la primauté de l'individu sur la société? Vous voulez rire ou quoi?!
Le socialisme, c'est précisément le contraire; la primauté de la société
sur l'individu. (cfr. un post à moi, en réponse à Pfff à propos du socialisme, un peu plus haut!)
Les valeurs de la révolution française sont les valeurs fondatrices des droits de l'homme nées des philosophies de lumières et de la constitution américaine de 1787: liberté, égalité, fraternité.
En quoi l'exercice des libertés individuelles ou même l'adhésion aux idées de la franc-maçonnerie devraient elles impliquer une quelconque forme de darwinisme culturel?!
Vous délirez complètement! Scientifiquement, une langue (et par définition la culture qui sous-tend cette langue) est considérée comme étant en danger par l'UNESCO (en simplifiant un peu) lorsqu'elle est non écrite et n'est plus pratiquée que par quelques milliers de locuteurs. que je sache, c'est loin d'être le cas du néerlandais. À la limite, on pourrait y classer certains patois flamands et parlers wallons.
Mais pour ce qui est d'une quelconque menace sur la culture flamande / néerlandophone, vous sombrez dans le délire paranoîaque!
Que penser de votre concept "d'homo universalis" et de l'idée que l'acceptation d'un système de valeurs communes impliquerait un suicide culturel? Accepter un système de valeurs commune n'implique en rien de renoncer à sa langue ou à sa culture. C'est faire le constat, qu'au delà de différences de langues et de culture, il existe des valeurs que nous pouvons partager (tiens, justement, celles comme la liberté, l'égalité, les fraternité, par exemple)...
Au contraire de toute forme de totalitarisme qui prétend justement qu'il y a quelque chose qui prime sur l'individu, le respect de ses libertés, ses droits, sa langue ou sa culture. A ce titre, tant le national socialisme que le communisme ne purent déboucher sur autre chose que la mise en place de régimes totalitaires où l'ensemble du corps social était mis au service de l'idéologie, et où toute forme d'individualisme devait être combattu car perçu comme subversif et antisocial.
"D'après moi c'est une utopie politique qui me semble assez totalitaire. Ton idée de "huizen van het Nederlands" ne marchera pas sans qu'il y ait une nécessité quelconque pour un francophone belge à apprendre cette langue."
Voilà bien qui illustre votre schéma de pensée et celle des flamingants actuels de manière générale: le francophone minoritaire en Belgique doit se soumettre à la loi de la majorité et de ce fait se fondre dans la culture dominante (laquelle en plein délire schizo-paranoîaque se perçoit comme une forteresse assiégée);
En quoi l'établissement de "huizen van het Nederlands" doit il répondre à une autre nécessité que celle de permettre à tout un chacun de découvrir la culture néelandophone flamande et de la partager avec les non-néerlandophones? Certes, on pourrait invoquer certains éléments économiques relevant de la bonne gouvernance comme celle de ne créer de telles maisons que lorsqu'on est certain de pouvoir toucher un public minimum et de remplir certains critères de rentabilité de l'opération. À ce titre, pourquoi pas moins de "huizen van het Nederlands" à Bruxelles, mais plus de moyens pour celles qu'on garderait afin de toucher plus de monde et de relever le niveau du néerlandais qui y serait pratiqué?
De nouveau: en quoi ouvrir une "huis van het Nederlands" à Liège, Charleroi ou Namur procéderait-il du suicide culturel? Je dirais au contraire que ne pas en ouvrir le serait, tout comme s'arc-bouter sur des principes d'homogénéité linquistique à tout prix, quitte à brimer les cultures des "minoritaires", avec les conséquences désastreuses de rejet que cela implique.
"Une fois la Flandre indépendante, rien n'empêchera la Wallonie de financer des centres culturels francophones en Flandre."
Ce serait un progrès! Rien que pour cela je n'aspirerais à rien d'autre qu'une indépendance flamande dans les meilleurs délais.
Mais vous ne pouvez être sérieux en disant cela, alors que maintenant, le simple fait d'évoquer l'existence ou le financement d'associations culturelles francophones en Région flamande par la Communauté Française est tellement tabou qu'elle suscite immédiatement une levée de boucliers au cri de tentative de génocide culturel contre la culture flamande!
Dès lors qu'est-ce qui vous permet de prétendre qu'une fois indépendante la République flamande se montre tout à coup plus ouverte??
"Vu les différences politiques, une refédéralisation est totalement exclue."
Là je vous suis à 100%. Moins nous serons sous la coupe du fédéral et de la main-mise flamande, mieux nous, francophones, nous porterons!
"Refédéraliser et désenclaver la culture serait donc en effet du suicide culturel."
Au contraire, en enclavant la culture flamande dans une flandre linguistiquement homogène et à la démographie déclinante est le plus sûr moyen de vous amener là où vous ne voulez pas aller: au suicide culturel.
Le culture est comme un bon repas:elle se partage.
La flandre ne résoudra pas ses problèmes en opprimant les francophones sur son sol et en organisant la faillite économique de Bruxelles ou de la Wallonie.
La flandre fera un grand pas dans la résolution de ses problèmes le jour où elle réalisera qu'en fait elle n'a de problèlme qu'avec elle-même, son passé et ses fransquillons aujourd'hui disparus!
Bien à vous,
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | samedi, 25 août 2012
Hier, les gros beaufs du TAK - vidés du conseil communal de Rhode-Saint-Genèse par la police traînés comme les pourceaux qu'ils sont (amusantes photos sur HLN des innocents cyclistes se vautrant au sol dans des T-shirts dont débordent des panses manifestement sponsorisées par Duvel et Affligem) - ont encore donné une grande preuve que le Gordel n'a RIEN A VOIR avec la politique.
Haha !
Du coup, dégôuté, Lance Armstrong déclare ce même jour qu'il ne veut plus rien avoir à faire avec le vélo (enfin, je ne suis pas sûr que les événements soient liés, j'écoutais la radio en voiture et je passais dans un tunnel...)
Un commentaire marrant d'un lecteur aussi sur HLN : "Ik vind het een goeie zaak dat ze niet toegeven aan dat kinderachtig gedoe van die flaminganten, er zijn er hier die spreken van vlaams overheidsgeld voor Rode maar meestal zijn die herrieschoppers van TAK ook zotten die van overheidsgeld leven en niets te verliezen hebben."
J'ajouterai : Luie flaminganten ! Vuile doppers ! Parasieten ! Loeriks ! Profiteurs ! Niksnuts !
:)))
PS : Qu'on se rassure sur l'état des athlètes pédalophiles à bierbuiken sortis par la police : l'éboueur Ben Weyts était là pour ramasser son électorat !
Écrit par : Moventoh | vendredi, 24 août 2012
Répondre à ce commentaire@Moventoh
je trouve les FR de rhode assez cons sur ce coup-là, bien sûr je ne sais plus quel bv avait dit que le gordel n'aurait plus de raison d'être après le splits de bhv... le bloso s'en tirera en disant que maintenant le gordel est (; vraiment ;)) apolitique... maar wij zijn nu thuis
ce chipotage rhodien sur l'étape du gordel... quelle connerie stratégique juste avant toutes les tracasseries élaborées par le gouvernement n-va de flandre dont le seul objectif est d'empêcher les FR élu d'être nommés bourgmestres...
tant qu'à exister, il aurait dû déclarer que c'est la dernière fois que le gordel traverse rhode (pour rappel, sans traversée de rhode...geen gordel sluiting) si c'est pas politique le bloso n'a qu'à s'associer avec l'adeps et passer par braine et waterloo (ou uccle et boisfort s'ils sont même incapables de parler à l'adeps)
bàv de l'hv de bhv
Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 25 août 2012
@Uit't Zuiltje
Quelques éléments :
1. un échevin FDF a rappelé qu'il était question voici quelques mois de supprimer le Gordel dans le chef des autorités flamandes (du Bloso ou autres)
2. pour ces dernières, annuler le Gordel était implicitement reconnaître qu'avant il était politique (ce dont il ne faut plus me convaincre mais bon...)
3. la majorité communale de Rhode refusait d'organiser l'un des départs de cette activité (je crois qu'il y a au total 4 communes qui le faisaient), pas son passage
4. il me paraît normal qu'une autorité communale ait le droit de gérer son budget comme elle l'entend et de refuser de consacrer de l'argent ou l'occupation d'effectifs communaux à une activité qui ne l'intéresse pas
5. empêcher le passage du Gordel sur le territoire de Rhode-Saint-Génèse, ou simplement l'annoncer pour l'année prochaine, était aller encore plus certainement au clash : les Bourgeois, Muyters et Weyts se seraient alors empressés de clamer que les Flamands ne pouvaient même plus librement circuler en vélo en Flandre. Et je doute d'ailleurs qu'empêcher le passage de cyclistes, même en groupes, soit légalement possible.
6. il me semble que j'ai lu quelque part que Bourgeois a mis en place un nouveau système quant aux convocations électorales qui dit qu'on ne peut désormais demander dans les communes à facilités l'envoi d'une convocation en français après la réception initiale mais qu'il faut désormais aller la chercher en personne à la maison communale. L'abruti n'est évidemment toujours pas sorti de son zandbak où il accumule ses mesquineries de bouffon démagogue mais ça n'étonne plus, on sait de quoi ce parasite vit.
Pour les francophones, il y a une seule ligne de conduite : plus de provocs, le respect intégral de la législation, et au bout : des bourgmestres francophones nommés et dirigeant totalement leurs communes dans la limite mais également jusqu'au bout de leurs compétences et où ils rendront coup pour coup aux mesquineries flamingantes. Il me semble que dans le cas présent, on y était pas mal.
Écrit par : Moventoh | samedi, 25 août 2012
Les francophones sont toujours cons de réagir aux agressions flamingantes. Le belge est un philosophe patenté et celui qui s'oppose est un franconissime, un wallingant, ou un sale con qui perturbe l'amour Belgicain. Il est vrai que cela nous a si bien réussi, la philosophie.
Écrit par : Pfff | samedi, 25 août 2012
Le Bourgeois pas Gentilhomme
Il n'y a pas que la filoosofie. On peut aussi compter sur toutes les ressources de la Loi, à conditions bien sûr d'être un francophone irréprochable et de faire son kow-tow devant la Tour de l'Yser, ce monument que les démocrates du Monde entier nous envient : http://www.n-va.be/blikvangers/bourgeois-vernietigt-besluit-sint-genesius-rode-ivm-de-gordel
"La Loi, c'est moi." Louis XIV
Écrit par : Pfff | samedi, 25 août 2012
Il y a quelque chose de comique à entendre les francophones du Rand se rengorger devant l'ignoble Wallingant (l'howweuw, comme on le disait sous la Restauration française) Happart.
Ils font exactement la même expérience, sont soumis à la même stratégie : harcèlement, ridiculisation, déligitimation et marginalisation, dans leurs communes.
Mais là, c'est Mozart qu'on assassine. Il est vrai que je n'ai jamais été partisan du sacrifice ultime pour les cinq vaches des Fourons, et qu'elles ont mobilisé les énergies de toute la classe politique wallonne, pendant des décénies. Pour rien.
Aujourd'hui les Fourons sont apaisés et les Flamands vous apaiseront aussi : vous serez flamandisés et complètement résignés. Filosoofie, quand tu nous tient.
Écrit par : Pfff | samedi, 25 août 2012
@Uit'tZuiltje, et quoi qu'en dise Pfff,
Pour cette fois, je dois admettre que je suis à 100% d'accord avec Moventoh... pour une fois qu'il ne vomit pas sa bile vénéneuse sur tous les socialistes francophones, sans distinction, ou sur ceux côté francophone qui entendent rendre coup pour coup aux über-flamingants... cela mérite d'être souligné.
Écrit par : Soltan Griss | samedi, 25 août 2012
Ceci dit, je n'ai rien contre un peu de provoc de temps en temps... question de remettre la balle au centre quand c'est nécessaire.
A quand le drapeau de la Région Bruxelloise flottant fièrement à la façade des maisons communales dans les communes à facilités, en lieu et place du drapeau flamand? Surtout le jour du fameux Gordel!!!
Cela vaudrait toutes les punaises ou les clous sous les roues de braves cyclistes qui à 85% ne viennent bel et bien que pour le sport et un moment de détente, même s'ils n'ignorent pas la dimension politique qu'ils donnent par leur présence à un événement authentiquement politique et anti-francohone!
Allez tschüss,
Soltan Griss
Écrit par : soltan Griss | samedi, 25 août 2012
@Moventoh
« Pour les francophones, il y a une seule ligne de conduite : plus de provocs, le respect intégral de la législation, et au bout : des bourgmestres francophones nommés et dirigeant totalement leurs communes dans la limite mais également jusqu'au bout de leurs compétences et où ils rendront coup pour coup aux mesquineries flamingantes. Il me semble que dans le cas présent, on y était pas mal. »
voilà un principe qui me paraît intelligent et respectueux, bien sûr j'y souscris, je pense que le collège de rhode évite cette fois la confrontation offensivement provocante contre l'agressivité de la démocrature n-va envers les communes de minoritaires... et la prochaine fois, comment bourgeois ne pourrait-il déclencher à tout prix la non-nomination des bourgmestres FR comme plume à son chapeau...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 26 août 2012
@Moventoh, Uit et Soltan,
Nananère,
Je vous signale que l'actualité s'est déjà chargée de me donner raison. Moventoh va nous expliquer que sous le pseudo de Pfff se cache Geert Bourgeois.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
Entendu aujourd'hui, Hadja Lahib ressusciter d'entre les morts le mythe du soldat flamand qui meurt sous des ordres donnés en Français. Il me semblait que le frère de Bart avait tordu le coup de ce mythe et expliqué pourquoi ce mythe avait été sciemment forgé, dans des buts parfaitement criminels.
Mais c'était de circonstance : il s'agissait de faire comprendre au téléspectateur du dimanche pourquoi un wallon se faisait honorer, 93 ans après les faits. Ce qui pouvait sembler un peu mesquin, de prime abord.
Heureusement, nous étions coupables ! Torts partagés, éternelle blague !
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
@Pfff
Mouais, eh ben celui-là, le jour où il se prendra une balle, elle ne sera ni volée, ni perdue... Oups je m'égare... s'cusez ;-)
( http://www.n-va.be/blikvangers/bourgeois-vernietigt-besluit-sint-genesius-rode-ivm-de-gordel )
Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 26 août 2012
cette commune de Rhode n'a plus rien a foutre en flandre et doit etre rattache a Bruxelles ou la Wallonie. l'autonomie communale est en permanence mise a mal par la tutelle (gouvernement flamand). La democratie locale (applications du conseil communal) n'est plus appliquee ni respectée. Il s'agit d'une dictature flamande de facto contre les habitants de Rhode.
Écrit par : bruxellois | lundi, 27 août 2012
Franchement, Soltan, même pour rire, ce ne sont pas des choses à dire.
Écrit par : Pfff | lundi, 27 août 2012
@Marcel Sel
« Et donc, je me demande si la Belgique a encore un avenir, du fait du manque de destin commun (et là, si les flamingants ont tout fait pour, les wallingants ne sont pas non plus innocents). »
soyons de bon compte, je ne crois pas perso à l'«innocence» des wallons/wallingants mais néanmoins, rassurez-moi, vous ne mettez pas sur le même pied des gens minoritaires qui s'opposaient au vidangeage économique de leur région vers d'autres «régions» (minoritaires également dans l'élite belgicaine, peu de capital indigène pour exploiter les ressources indigènes...)
... sur le même pied que le mouvement flamand/flamingant (et même indépendamment du problème linguistique) servit par la démographie et le système de répartition belgicain
la belgique pré-fédérale n'est certainement pas innocente, elle a plutôt servi l'essor de la «flandre» et le déclin de la wallonie (sans guillemets), la «flandre» à mis plus d'un siècle a sortir de son déclin du xixième siècle grâce à une belgique favorable, la wallonie est à la lie depuis un demi-siècle et je ne vois pas beaucoup d'innocents, mais le plus bruyant refus du destin commun s'exprime im- et explicitement dans une des langues nationales qui se cherche un destin national à elle toute seule.
perso je pense que l'avenir de la belgique c'est un jour sans fin, de querelle et de démence sénile, car partager équitablement les dettes et le territoire entre FR et NL ne peut se réaliser qu'hors de l'«innocent» État belge (je ne parle pas ici de la "coquille vide" orpheline adoptée par l'ue, mais de tous les niveaux de pouvoir qui dépensent notre blé de manière plus ou moins débile)...
notre État a des entités tellement asymétriques (dans leur existence historique et politique, dans leur volonté centrifuge), que mettre dos-à-dos flamingant et wallingant (qui ne constituent d'ailleurs pas la même proportion de leur «communauté» respective) me paraît une précaution diplomatique plutôt hypocrite devant l'obsession flamande de «réformer» indéfiniment la belgique...
je ne pense pas que vous êtes hypocrite, mais quel nostagique vous faites!
rassurez-vous la belgique à au moins un aussi grand avenir que le gordel :)
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 24 août 2012
Répondre à ce commentaireBruxelles nàdʊ̄ Flandre lȉ !
Bruxelles nàdʊ̄ Flandre áyálɩ ̄ dɩ !
Ikposo (Togo)
Écrit par : Xylostome | vendredi, 24 août 2012
Répondre à ce commentairecomme j'attends avec impatience le 14 octobre ...
Écrit par : xavier castille | vendredi, 24 août 2012
Répondre à ce commentaireTout comme vous j'attends avec impatience les résultats du scrutin d'octobre, et surtout celui de l'UF.
En octobre 2006 l'UF a obtenu 7.95% des suffrages dans la province du Brabant Flamand, communes à facilités comprises. On peut donc considérer le nombre de francophones (pour qui leur francophonie est essentiel dans leur existence) habitants la province du Brabant Flamand à environ 80.000.
Je ne peux que m'étonner qu'un si petit nombre de gens ait pu empoisonner la vie des autres 10 millions avec leur rève ridicule que quand un habitant bruxellois déménage vers la région flamande, la nouvelle résidence devienne une partie de Bruxelles.
Bruxelles n'est pas en Flandre et la Flandre n'est pas Bruxelles. Un Flamand qui habite Bruxelles est un Vlaomsche Brusseleer ergo un ancien habitant francophone de Bruxelles vivant en Flandre n'est plus un Bruxellois mais un franstalige Vlaming.
Ces franstalige Vlamingen ne forment qu'une toute petite minorité comparée aux 430.000 non-Belges et le nombre (que je ne trouve pas) de Belges d'origine étrangère qui habitent la région flamande.
Écrit par : Schoonaarde | samedi, 25 août 2012
@Schoonaarde
« On peut donc considérer le nombre de francophones (pour qui leur francophonie est essentiel dans leur existence) habitants la province du Brabant Flamand à environ 80.000.
Je ne peux que m'étonner qu'un si petit nombre de gens ait pu empoisonner la vie des autres 10 millions avec leur rève ridicule que quand un habitant bruxellois déménage vers la région flamande, la nouvelle résidence devienne une partie de Bruxelles. »
vous montrez bien ,comme votre gouvernement n-va d'ailleurs, votre absence totale de respect envers la minorité francophone du rand en niant son existence, cette minorité présentant pourtant dans le rand flamand de bruxelles un nombre équivalent de citoyens que la communauté flamande dans la région bruxelloise et donc plus grand encore que la communauté germanophone en wallonie. Par ailleurs cette minorité francophone du rand habite majoritairement hors des communes à facilité.
« Ces franstalige Vlamingen ne forment qu'une toute petite minorité comparée aux 430.000 non-Belges et le nombre (que je ne trouve pas) de Belges d'origine étrangère qui habitent la région flamande. »
nos rêves sont peut-être ridicules, mais les mots « franstalige vlamingen » et « minorité » à notre propos et si vous les pensez honnêtement, font de vous un flamand étranger à la flandre bien plus que les belges d'origine étrangère qui habitent en région flamande... (430000?)
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 26 août 2012
Si vous ne voulez pas qu'on vous considère comme 'franstalige Vlamingen' vous avez deux options, une facile et une plus difficile: retournez à Bruxelles où on vous considérera comme Bruxellois où restez et cessez de nous imposer votre français.
En plus je me permets de vous signaler qu'en français (minuscule pour les langues) on écrit Belges (habitants de la Belgique) avec une majuscule (cela vaut aussi pour les Flamands, les Normands et les Bretons). Le nom de pays, régions et villes s'écrivent avec une majuscule (Bruxelles, Flandre, France, Belgique)
Écrit par : schoonaarde | dimanche, 26 août 2012
@Schoonaarde : Je vous signale que lorsqu'on écrit "considérer comme bruxellois", il ne faut pas de majuscule à bruxellois, parce que c'est un adjectif. C'est bien de donner des leçons de français aux f(F)rancophones, mais dans ce cas, il vaut mieux être soi-même au top. Ce qui me fait dire que si vous ne chassiez pas le français de vos pensées et de vos territoires, vous seriez peut-être mieux informé…
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 26 août 2012
Sans aucun doute: bruxellois s'écrit avec minuscule comme adjectif, Mais je voulais vraiment écrire Bruxellois (l'habitant) en opposition avec Vloamse Brusseleer.
Écrit par : schoonaarde | dimanche, 26 août 2012
En plus je vous considère trop intelligent pour ne pas avoir compris que l'utilisation de minuscules et de majuscules pour désigner soi-même ou celui qui est perçu comme adversaire, est assez répandu.
Perso, le français n'est qu'une des langues que je maîtrise, bien trop mal hélas, et qui me permet de communiquer dans ce pays avec des gens qui ne maîtrisent pas bien ma langue maternelle. Je ne leur en veux pas, le néerlandais est une langue très difficile à apprendre, ce qui ne veut pas dire que je devrais la renoncer. Dans ma région, elle est la langue officielle, la seule langue officielle. Respectez-la comme telle. Je ne vous en demande pas plus.
Écrit par : schoonaarde | dimanche, 26 août 2012
@Schoonaarde : eh bien, l'habitant bruxellois, quand il est adjectif, il s'écrit avec une minuscule : je suis considéré comme bruxellois. C'est mon côté bruxellois. Les marchands bruxellois. Etc.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 26 août 2012
Hello Schoonaarde, Marcel
Pour être plus complet (ou même pointilleux lol) l'attribut peut être un nom, ou un adjectif:
Je suis bruxellois
Je suis un Bruxellois
Pour "considéré comme", il faudrait écrire: "je suis considéré comme un Bruxellois" (Bruxellois=nom) ce qui me semble moins correct que "je suis considéré comme bruxellois" (bruxellois=adjectif)
La nuance est évidemment petite... et les règles différentes d'une langue à l'autre! lol
Écrit par : lachmoneky | lundi, 27 août 2012
"Dans ma région, elle est la langue officielle, la seule langue officielle... "
Une Région qui est soumise également au Droit Européen qui consacre la reconnaissance et la protection de la langue française en flandre de part son importante minorité y vivant.
Dès lors pourquoi reconnaître tel ou telle chose comme légale ou d'officielle dès lors que le choix devient arbitraire et commander par de sombres nationalistes perclus de complexes ? Un devoir de résistance s'impose donc ...
Eh oui, un francophone ne sera jamais comme vous le souhaitez !
Écrit par : Philippe | lundi, 27 août 2012
@Schoonaarde
«Si vous ne voulez pas qu'on vous considère comme 'franstalige Vlamingen' vous avez deux options, une facile et une plus difficile: retournez à Bruxelles où on vous considérera comme Bruxellois où restez et cessez de nous imposer votre français.»
merci Schoonaarde pour la leçon de calligraphie FR qui suit cette citation;
vous avez totalement raison pour les min-et majuscules, mais voyez-vous dans la francosphère, on peut se permettre quelques coquetteries sans peines incompressibles, (perso je ne mets la majuscule systématiquement et sans me fatiguer qu'à l'État et à FR et NL)
perso je regrette que vous n'ayez pas conscience que dire «franstalige Vlamingen » fait de vous un mauvais flamands sauf bien sûr si vous êtes prêts à détruire ces horribles gens arrogants, prospéreux, etc...
COMME J'AIMERAIS QUE L'ON ME CONSIDÈRE COMME UN 'franstalige Vlamingen' SANS BIEN SÛR QUE CELA VEUILLE DIRE «espèce en voie de disparition»...
« Dans ma région, elle est la langue officielle, la seule langue officielle. Respectez-la comme telle. Je ne vous en demande pas plus. »
COMME J'AIMERAIS COMPRENDRE CE QUE VOUS DEMANDER, «Respectez-la comme telle.» COMME «officielle» OU COMME «seule»... la Région bruxelloise à deux langues (donc deux communautés), la Région wallonne aussi, c'est quoi le problème de votre (notre) chère région ?...
mVg
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 août 2012
@ Uit'zuitje
"La Belgique pré-fédérale n'était pas innocente; elle a servi les intérêts de la Flandre".
Réducteur !
Le problème est plus nuancé que cela; il est lié à l'histoire des grands mouvements économiques, et pas seulement dans notre pays.
À la fin du XIXe siècle, la conjonction du charbon et du minerai de fer a abouti, dans plusieurs grandes régions d'Europe (Lorraine, Ruhr, Sillon Sambre-et-Meuse, Middlands, Silésie orientale, Moldavie, Pays Basque ...), au développement d'une industrie lourde, qui a aspiré des masses de population, formant dans ces régions un socle de prolétariat durable.
Le déclin de cette industrie dans l'après-guerre a conduit à un déplacement des pôles économiques vers d'autres régions où l'activité s'est définie selon d'autres axes, moins énergivores et moins polluants. Le problème, c'est que dans le même temps les "friches industrielles" et les "friches sociales" ont été laissées à elles-mêmes. Ce phénomène est observable dans presque toutes les régions d'Europe concernées, que ce soit dans les Middlands, dans la Ruhr, en Moldavie, en Silésie, etc. Aujourd'hui encore, toutes ces régions sont en retard patent de développement économique, car les friches environnementales constituent comme une sorte de repoussoir pour les investisseurs potentiels et surtout, les "friches sociales" constituent en définitive plus un handicap qu'un avantage (retard culturel, chômage endémique, arriération économique).
Si la Flandre s'est déployée dans l'après-guerre, cela tient d'abord et avant tout à ce phénomène global de déplacement des pôles économiques. Certes, par la suite, à partir des années '70 surtout, la politique régionaliste s'en est mêlée, mais fondamentalement, le vrai ressort du déplacement de pôle d'activité n'était pas celui-là.
Par ailleurs, à voir l'évolution des choses, je suis beaucoup moins pessimiste que vous (même si je le fus un temps). La pression a singulièrement baissé; le phénomène De Wever semble s'essouffler en Flandre, au point qu'il se pourrait qu'il ne parvienne même pas à réussir son pari à Anvers. Je crois, en clair, que les Belges, qu'on le veuille ou non, sont bel et bien condamnés à vivre ensemble. Alors, tant qu'à faire, autant essayer de le faire le mieux possible. Et tant qu'à faire aussi, il ne serait peut-être pas inutile que les Francophones balaient un peu au passage devant leur porte.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 25 août 2012
Répondre à ce commentaire@Tournaisien
je ne sais si vous m'attribuez la citation réductrice... mais merci pour le cours de déclin industriel
je pense qu'il est malhonnête de décharger la belgique pré-fédérale de toute responsabilité
je pense que le nationalisme (surtout sa version völkisch) c'est la guerre
je pense que si je change moins souvent d'avis que vous ce n'est pas parce que nous ne sommes d'accord sur rien mais parce que nos perceptions de la belgique ne sont pas les mêmes...
pour ma part notre pays n'a jamais été l'innocence instituée (il a un passé colonial,un passé collabo , et un passé au bilan plutôt pro-flamand que pro-franskillon)
aujourd'hui (depuis quarante ans quand même)c'est un État explosé en ensemble instable d'Entités autonomes asymétriques aux diverses relations, aux domaines de pouvoir variables et dont les intérêts(rêvés plutôt qu'objectifs) sont parfois très divergents... cet État est si original et chaotique que je ne rencontre pas souvent de gens qui le comprennent en tenant compte de toutes les parties... je ne me mets pas perso dans cette catégorie d'ailleurs
je me trouve perso très optimiste de penser : partageons avec dignité et équité les dettes et le territoire entre FR et NL ...
est-ce si différent de votre :
« Je crois, en clair, que les Belges, qu'on le veuille ou non, sont bel et bien condamnés à vivre ensemble. Alors, tant qu'à faire, autant essayer de le faire le mieux possible. »
pour moi c'est pareil juste que ce que j'ai -FR du rand- à balayer « un peu au passage » devant ma porte : ...les petites tracasseries d'une gemeenschap NL qui prend mon petit argent et qui refuse l'existence évidente d'une petite minorité FR sur son territoire sacré... et donne des grandes leçons auto-satisfaites aux autres Entités écoutées par trop de braves gens à mon goût
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 25 août 2012
La réussite de la Flandre est due pour une large part à un tissu dense de PME sous-traitantes de multi-nationales. Le façadisme belge ne date pas d'hier et si, par malheur, vous aviez raison, le développement regional différencié à un bel avenir devant lui. Jusqu'à ce que l'on enterre la Wallonie à la sauvette dans un petit coin de France.
Écrit par : Pfff | samedi, 25 août 2012
@ Uit'zuitje
Vous évoquez la Belgique coloniale, peu reluisante. Certes, mais la France le fut aussi, l'Allemagne le fut aussi, de même encore que le Royaume uni. Et que dire de l'Italie en Somalie ? etc.
Vous évoquez la Belgique collaborationniste. Certes, mais que dire du Pétainiste? Du franquisme en Espagne? Du fascisme en Italie? Et je ne parle pas de l'Allemagne bien sûr. Même le Royaume uni ne fut pas épargné. Son parti nazi était l'un des plus durs dans l'Europe des années '30.
...
Je ne veux pas lénifier, mais ce que je dis, c'est que nous sommes aussi, qu'on le veuille ou non, la proie d'enjeux qui souvent nous dépassent. La crise post-industrielle a touché grosso modo de la même manière quasi tous les pays industriels d'Europe, ceux du moins dont l'essor industriel remontait à la fin du XIXe siècle. Et la difficulté à gérer cette crise fut à peu près la même que ce soit au Royaume Uni, en Wallonie, dans le Nord de la France et en Lorraine, dans la Ruhr, etc.
De même d'ailleurs que les tentations de replis régionalistes se retrouvent dans la plupart des pays européens, que ce soit en Bavière, en Ecosse, en Padanie, etc.
Je ne veux pas par là dédouaner la Flandre, mais ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que la vision internationaliste d'une gauche post-marxiste n'est pas par essence promise à l'universalisme, pas plus que ne le serait la vision purement libérale de régions rendues à leurs responsabilités et donc les régionalismes à géométrie (et à générosité) variable.
Rien n'est par principe acquis en ce bas monde, pour quiconcque. Les Belgicains l'ont compris à leurs dépens depuis une vingtaine d'années, et les autonomistes/indépendantistes flamands risquent fort de l'apprendre eux-mêmes d'ici quelque temps. Car il y a une loi à laquelle personne n'échappe : ceux qui croient percer par leur intelligence et leur lucidité l'avenir sont aussi souvent les premiers à se tromper.
Alors ? La Belgique ? Dieu seul sait ce qu'elle deviendra demain, et pour tout vous avouer, je ne suis aujourd'hui pas plus certain qu'elle existera dans dix ans que je ne serais convaincu qu'elle aura disparu dans le même délai. Alea jacta donc ! Allons de l'avant, sans a priori, sans idée préconçue, confiants et non naïfs, ouverts à toutes les possibilités mais sans plus de crispation. Après tout, c'est peut-être là la meilleure réponse à apporter à ceux qui, aujourd'hui encore, oeuvrent à la destruction de ce pays.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 25 août 2012
@Tournaisien,
L'absence de vision vient de l'absence de consensus francophone qui vient de l'absence de courage qui vient du narcissisme de nos élites*. Le belgicanisme moderne correspond en fait à leur plan de carrière. Il est plus avantageux pour eux de profiter du système le plus longtemps possible et de mettre leur pouvoir au service du sauvetage du système. L'autre option, qui consisterait à encourager les francophones à réfléchir à un destin commun et aux moyens de leur émancipation, serait nettement plus inconfortable, personnellement**. En outre, ils se retrouveraient en opposition avec le reste de la classe politique francophone et risqueraient leur sacro-saint statut, pour un peuple qu'ils méprisent profondément. Ils ont donc préféré se transformer en courroie de transmission du nationalisme flamand et faire croire aux francophones qu'il n'y avait "pas le choix" : éternel déficit démocratique belge.
* faute d'autre mot, hein
** ils en sont intellectuellement incapables, à leur décharge
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
Slovaquie, Québec*, Écosse, Wallonie, Bruxelles : l'autonomisme des régions pauvres et minoritaires est toujours la preuve qu'elles sont maltraitées dans leur pays. La Slovaquie prouve que le choix de la dignité est le bon choix économique. Mais que d'hésitations, que de doutes, que de fausse fidélité !
*où un ministre anglophone peut traiter ses concitoyens francophones de tarés consanguins, sans qu'il soit question de démission : imaginez ce qu'il en serait s'il avait dit noirs, juifs, homosexuels, musulmans à la place de francophones
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
Pour comprendre la situation de la Wallonie, une bonne métaphore est la E42, aussi appelée Autoroute de Wallonie.
Lorsqu'elle fut construite, le ministère en charge de l'équipement était fédéral et flamand, le ministre de tutelle, dans sa grande perspicacité et contre l'avis des experts, décréta que cette autoroute serait fort peu utilisée. Ce qui était certain, c'est qu'elle serait fort peu utilisée par les Flamands.
Il opta pour une autoroute à deux bandes, avec le revêtement le moins cher. Cela tint, quelques années.
Puis vint le temps de l'inénarable et impayable Pède Déficit.
Les réfections tardèrent, parce qu'il fallait construire des stades de football, les agrandir et les rénover, partout (où le PS était élu, hein, faut pas déconner), pour ne pas avoir l'air de faire du clientèlisme.
Quand la situation fut grave, mais pas désespérée, on procèda à des appels d'offre, on prit les moins chers. Le suivi fut à la mesure de la prévoyance : toutes les réceptions de chantier se firent dans des troquets, et pas sur chantier.
Combien de morts, d'accidentés de la route ?
Combien de chômeurs victimes du déficit d'infrastructure en Wallonie ?
Quel impact sur le budget auto des usagers ?
Écrit par : Pfff | lundi, 27 août 2012
@ Pfff
L'exemple de la Slovaquie n'est peut-être pas le mieux choisi. Ce pays compte la plus forte communauté de roms en Europe (plus de 20% de la population), dont les droits sont ostensiblement bafoués (ni écoles, ni logements salubres, etc.). En outre, derrière la capacité des Slovaques à prendre leur destin en main se cache un nationalisme de mauvais aloi, celui qui avait été alimenté par l'action politique et les discours de Mgr Jozef Tiso dans l'entre-deux-guerres. Le cas slovaque, s'il est donc bien en apparence un exemple de la prise en charge économique par lui-même d'un peuple jusqu'alors minoritaire, est aussi, hélas, porteur de relents qui sont loin d'être avouables.
Ceci étant, je vous rejoins sur le constat que vous faite en ce qui concerne la dérive particratique dans notre pauvre pays. La seule manière d'y remédier serait de ne plus rendre le vote obligatoire. Très rapidement, à n'en pas douter, la désaffection pour les urnes démontrerait chez nous le naufrage du système. Je suis convaincu qu'assez rapidement, nous friserions la barre des 40 % d'absentéisme aux élections, si ce n'est plus.
Écrit par : Tournaisien | lundi, 27 août 2012
@Tournaisien
je garde - séquelle d'une enfance de blanc en afrique australe – un dégoût de la domination et une propension à voir du racisme là où il y en a peut-être pas, il y a sans doute autre chose dans les clivages sociaux ou religieux...
je n'aime pas le mot « racisme » qui ne montre que de manière caricaturale la profondeur du « complexe » d'infériorité /supériorité, et de la génèse des ethnies...
ce complexe belge, c'est à mes yeux basé sur un double sentiment débile et meanstream qui entretient la frustration :
1)la langue FR est supérieure à la langue NL. [sur l'argument notamment du nombre de locuteur, de l'universalité relative...]
2)le flamand(NL, «germain») est supérieur au wallon(FR, «latin»)[hiérarchie de gobineau qui a largement nourri le xxième idéologique ]
si ces deux propositions ont pour quiconque l'apparence de la réalité, la jalousie peut s'éveiller... je suis convaincu (et le fait que je ne ressente absolument aucune part de ce double sentiment n'y est peu être pas étranger) que la majorité (quasi «spéciale» pour le coup) des FR et des NL pensent que ces deux propositions sont vraies... c'est vous dire comme j'apprécie mon(mes) peuple(s) voué(s) à s'(auto)haïr indefiniment...
je pensais d'ailleurs que c'était votre double sentiment, raison pour laquelle je vous ai souvent taquiné chaque fois que vous critiquiez les gens que les wallons élisent et leurs misérables actions soi-disant pires que celles de leurs homologues flamands...
« Alea jacta donc ! Allons de l'avant, sans a priori, sans idée préconçue, confiants et non naïfs, ouverts à toutes les possibilités mais sans plus de crispation. Après tout, c'est peut-être là la meilleure réponse à apporter à ceux qui, aujourd'hui encore, oeuvrent à la destruction de ce pays. »
rien à redire :))
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 août 2012
@Tournaisien,
Je citais la Slovaquie comme réussite économique. Politiquement, comme vous le démontrez fort bien, c'est une autre paire de manches.
Mais que croyez-vous qu'il va se passer si la Wallonie ou Bruxelles partent en capilotade ?
Nous aurons des boucs émissaires, de la violence, des insurrections et des "hommes providentiels".
Écrit par : Pfff | mardi, 28 août 2012
Pourquoi j'ai les dents du fond qui baignent ?
Qu'y a-t-il de plus beau que de voir un abruti de maïeur wallon célébrer la Belchique éternelle en échangeant des propos emprunt de complicité joviale avec le président du Parlement Flamand, révisioniste et anti-sémite à ces heures, mais ami du crétin wallon comme du coucou de malines, devant ce qui se fait de mieux en Belgique comme monument fasciste ?
Ah, le parlement wallon est fraternel et égalitaire : par solidarité et pour ne pas avoir l'air de croire valoir mieux que quiconque, il se lance aussi dans le relativiste historique et le blanchiment de linceul.
Vous avez choisi le déshonneur* et vous aurez ...
*Et qu'on ne me fasse pas le coup du distingo Pélerinage/Veillée ! Comme si les 1000 du Pélerinage ne faisaient pas partie des 4.500 de la Veillée ! Comme si ce n'était pas le même genre d'individus qui se passionnent pour l'Histoire et l'Identité ! Elle a bon dos, l'entomologie du flamingantisme !
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
Répondre à ce commentaireEt pendant la Veillée, c'est pire ?
Si vous avez encore des illusions pacifistes à la Giono, je vous engage à regarder le portfolio du Soir :
http://portfolio.lesoir.be/v/belgique/26-08-2012_pelerinage+Yser/9091534_PhoDoc2_03663554_jpg_0M9D3U2C.JPG.html
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
emprunts ? empreints !
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 août 2012
@Pfff
Je dirais "... des propos empreints de complicité joviale..."
Empreint = marqué de, teinté de...
Emprunt = opération (éventuellement financière)...
Mais, je peux me tromper, bien sûr.
Bàv.
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | lundi, 27 août 2012
Vous avez raison. Mon second post était un erratum*.
*Mot que j'emploie fréquement, car je viens d'en comprendre le sens ;)
Écrit par : Pfff | lundi, 27 août 2012
@Schoonaarde:
"Si vous ne voulez pas qu'on vous considère comme 'franstalige Vlamingen' vous avez deux options, une facile et une plus difficile: retournez à Bruxelles où on vous considérera comme Bruxellois où restez et cessez de nous imposer votre français."
Une troisième voie: l'on peut aussi faire sécession de cette "Flandre" qui refuse de nous reconnaître et de nous accepter comme "franstalige vlamingen", et qui refuse obstinément au nom de sa pureté linguistique de respecter nos droits pourtant bétonnés et re-bétonnés (et à quel prix!) tant de fois dans la Constitution belge.
Nous sommes nés sur cette terre autant que vous et en avons un peu marre d'être considérés chez nous comme des immigrés qui refusent de s'intéger!
De plus, cessez avec ces poncifs à la con! Nous ne voulons pas vous imposer le français, ni l'imposer à toute la Région flamande. Tout ce que nous voulons c'est le respect dans l'esprit de la loi des facilités dans les communes où nous en bénéficions et de nos droits démocratiques ailleurs(*). Ni plus, ni moins.
Mais avec le sinistre de l'intérieur flamand Herr Bourgeois, et ses prédécesseurs, nous ne savons trop bien ce qu'est l'esprit de la loi pour un flamand.
(*) à ce titre, je ne comprends et ne digère toujours pas que les francophones de Région flamande ne bénéficient pas d'une protection similaire à celle des flamands de Bruxelles!
Et j'en veux bien plus à nos traîtres de politiciens qui ont permis qu'une telle situation puisse voir le jour qu'à un nabot comme Bourgeois d'exploiter une telle situation. Après tout, ce qu'il fait, "c'est de bonne guerre". Si j'étais dans sa position, je ferais pareil! (quoique... me connaissant, je pourrais probablement faire pire...)
Écrit par : Soltan Griss | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaire@Pfff
"Voilà quelques précisions sur le socialisme réel en Wallonie..." (et les 2 séquelles)
Ces situations/comportements existent plus que probablement(*), mais cela n'invalide aucunement ce que j'ai écrit: tout cela, ce n'est pas le Socialisme.
D'ailleurs un "vrai"(**) socialiste (et il en existe, même au PS) s'étrangle au moins autant que vous d'indignation lorsqu'il a vent de tels agissements.
Vous auriez dû être plus précis en disant que vous détestiez le socialisme mis en oeuvre par certains socialistes wallons et bruxellois... vous n'auriez pas jeté le bébé avec l'eau du bain.
(*) et elles n'en sont pas moins scandaleuses.
(**) je veux bien sûr parler au sens de la définition que j'ai donné du socialisme.
Écrit par : Soltan Griss | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaireSoltan,
Vous devriez lire La Grande Parade, du regreté Jean-François Revel. Bien sûr, ce n'est pas la même chose, puisque dans ce livre il est question du communisme et de l'après-communisme, mais vous semblez croire qu'être contre le socialisme, c'est être pour la polution, la disparition des espèces, l'exploitation des esclaves, le viol, la guerre et la misère des plus pauvres, contre la solidarité.
Je vais finir par devoir me rendre ( à ma grande déception) aux arguments de Revel, qui faisait du socialisme l'héritier de l'intentionalisme catholique. Peu importe le résultat. Si les intentions sont bonnes, on ne peut blâmer. Et il suffit d'un juste parmi les corrompus... etc. Il s'agit d'un catholicisme dévoyé et irréfléchi, à mon avis.
Il s'agit en fait du bon vieux combat entre les cartésien, qui ne veulent pas sortir de la logique, et les empiristes, qui considèrent qu'un certain nombre d'expériences malheureuses devrait inciter à la prudence.
Écrit par : Pfff | lundi, 27 août 2012
@Pfff
"... mais vous semblez croire qu'être contre le socialisme, c'est être pour la polution, la disparition des espèces, l'exploitation des esclaves, le viol, la guerre et la misère des plus pauvres, contre la solidarité."
Ne présumez pas de ce que je crois, vous avez toutes les chances tomber à côté de la plaque. De plus, rien de ce que j'ai écrit ne permet de tirer la conclusion que vous tirez.
On peut ne pas partager les idées du socialisme, opinion que je respecte, d'autant que je ne les partage pas entièrement non plus (notamment pour la raison que j'ai donné précédemment), mais dire que l'on hait le socialisme est à mes yeux aller un pont trop loin et jeter le bébé avec l'eau du bain.
Tout n'est pas à jeter dans le socialisme.
De plus, comme partout, et les socialistes ne sont pas une exception, il y a des brebis galeuses. Cela ne fait pas du socialisme une idéologie à haïr, ni des socialistes des pourris par définition.
Libre à vous de jeter tout un casier de pommes à la poubelle si vous en trouvez quelques unes de pourries dans le lot, c'est votre droit. Moi je suis plus pragmatique: je vire les pommes pourries et je garde les autres.
"Je vais finir par devoir me rendre ( à ma grande déception) aux arguments de Revel, qui faisait du socialisme l'héritier de l'intentionalisme catholique. Peu importe le résultat. Si les intentions sont bonnes, on ne peut blâmer. Et il suffit d'un juste parmi les corrompus... etc. Il s'agit d'un catholicisme dévoyé et irréfléchi, à mon avis."
L'idée se défend; ne dit-on d'ailleurs pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Mais à nouveau, ce n'est pas l'apanage du socialisme.
Pour moi, certes, l'on peut louer une bonne intention, mais c'est le résultat qui compte.
De plus, ce n'est pas parce que certains dévoyent le socialisme qu'il faut pour autant rejeter le socialisme en bloc. Cela ne veut pas dire que les socialistes honnêtes (comme la majorité des gens; ce que j'estime être en droit de considérer, jusqu'à preuve du contraire) doivent être traités comme les brebis galeuses qui se dissimulent dans leurs rangs. De même que ce n'est pas parce qu'il y a des brebis galeuses dans le troupeau qu'il faut abattre tout le troupeau (même si dans les faits il est tellement plus commode de faire ainsi).
Inversément, il ne saurait-être question d'épargner les pommes pourries sous prétexte qu'elles ne sont que quelques unes parmi les bonnes, car elles pourraient les gâter toutes. De même, si votre casier contient une majorité de pommes pourries, pourquoi ne pas sauver celles qui peuvent l'être: c'était le sens de la parabole biblique. Loth (neuveu d'Abraham) implora Dieu (*) d'épargner Sodome s'il parvenait à trouver ne serait-ce qu'un juste dans la ville. N'y parvenant pas, il finit par devoir quitter la ville avant que Dieu ne la détruise (avec Gomorrhe et 2 autres villes). L'idée de Loth en s'adressant à Dieu était qu'il aurait été un plus grand péché d'anéantir des justes en même temps que les pêcheurs sans essayer de les sauver. Cela n'a rien à voir avec le fait de cautionner des actes aux conséquences funestes pour le simple motif que l'intention qui les sous-tend est juste.
(*) Loth implora en fait les anges, envoyés par Dieu pour l'avertir de la destruction de la cité en raison des péchés de sa population.
"Il s'agit en fait du bon vieux combat entre les cartésien, qui ne veulent pas sortir de la logique, et les empiristes, qui considèrent qu'un certain nombre d'expériences malheureuses devrait inciter à la prudence."
C'est une vue des choses qui n'engage que vous.
Personnellement, je suivrais plutôt une logique cartésienne que celle qui procède de l'accumulation d'essais-erreurs au pif sans essayer de savoir où je vais ou où je mets les pieds. Cela n'exclut ni la prudence, ni le fait de capitaliser sur l'expérience acquise.
A nouveau, rien dans les attitudes déviantes de certains socialistes wallons (manifestement atteints au stade terminal par l'usure du pouvoir) ne me permet de dire qu'il faut condamner en bloc tous les socialistes et rejeter leur idéologie dans sa globalité.
Bien à vous,
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | mardi, 28 août 2012
Vous avez raison, je ne fais qu'énumérer quelques symptômes d'une maladie beaucoup plus grave. Je ne démontre pas en quoi le socialisme est une doctrine fausse et destructrice de la société, au nom de laquelle elle prétend gouverner (comme le nationalisme).
Je m'en remets à votre indignation et vous avez raison de dire que c'est un peu court.
Je lance ici quelques pistes : opposition entre le républicanisme et le césarisme, multiplication des corporations, des régimes, des pensions, des réglements, des exceptions, des status, immobilisme social (Ancien Régime réinventé contre le Bien Commun), multiples dérives clientèlistes sous couvert de compassion ciblée, confiance aveugle dans les institutions, qui finissent par incarner une société privée de ses usages, de sa mémoire et de son passé, en lieu et place des individus qui constituent cette société, volatilité de la Loi, imprévisibilité des revenus du fait des changements introduits par des politiques interventionistes, libertés individuelles toujours rabiotées au nom d'une morale de plus en plus envahissante, établie par le Pouvoir à son profit, endettement de l'État inconsidéré et affaiblissement de l'État. L'État règne sans partage sur les individus et les groupes d'intérêts règnent sans partage sur l'État. L'État devient un soucis permanent, pour tous, parce que plus rien ne nous garantit de ses abus.
Le socialisme, c'est le Mal, mais déguisé en Souverain Bien.
Écrit par : Pfff | mardi, 28 août 2012
@Pfff
"Franchement, Soltan, même pour rire, ce ne sont pas des choses à dire."
Pas d'accord, moi je considère que l'on peut rire de tout, y compris du tragique!
Sans cela, la vie de bon nombre de mes semblables humains serait tellement insupportable qu'ils n'auraient comme autre solution que le suicide.
Par contre, je peux concéder qu'on ne puisse pas rire de tout avec n'importe qui.
Pour en revenir au fond, en l'occurrence, je riais jaune... et je laisserai plâner un voile d'incertitude de bon aloi sur l'amplitude de mon rire.
C'est vrai? Serait-ce Geert Bourgeois qui se cache sous le pseudo de Pfff???
(hé, hé, hé) ;-)
Écrit par : Soltan Griss | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaire@Marcel
"Désolé, Bruxelles (brosela) est attesté depuis le VIIe siècle, et Bruxelles était certainement une ville en 979 (sous domination de Charles de Lotharingie, un Franc "français") alors que la langue néerlandaise, sous forme oudnederlands n'est attestée qu'à partir du 11e siècle. Dire que Bruxelles est "née flamande" est donc tout simplement anachronique. Van Istendael ou pas. "
Des foutaises! Je vous cite Wikepedia:
Na de Grote Volksverhuizing raakte de streek langs de Zenne door Germanen bevolkt. Brussel lag dan ook onbetwist midden in Germaans taalgebied; de taalgrens lag toentertijd nog wat verder naar het zuiden toe dan thans. Hiervan getuigen verschillende plaatsnamen in het huidige Waals-Brabant nog. Ook de naam Brussel zelf is van Germaanse oorsprong: de oudste vermelding luidt Bruocsella, waarin we duidelijk het Oudnederlandse bruoc "broek(land), moeras" en sella "zele, nederzetting" herkennen. In de Middeleeuwen begonnen er zich in zuidelijk Brabant duidelijke taalveranderingen af te tekenen. Brussel, toen met Mechelen en Leuven een van de machtigste steden van het zuiden, had ook op taalkundig vlak veel prestige, en hielp mee de typische dialectkenmerken van het Brabants ver over de Nederlanden te verspreiden (zgn. Brabantse expansie). Het Brussels heeft daardoor een niet onbelangrijke rol gehad in het ontstaan van de Nederlandse standaardtaal"
Le fait que les traces les plus ancienes du néerlandais datent de'environ 1075 en écrit, ne veut nullement dire que la langue n'existait pas.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaire"@Marcel
"Des foutaises! Je vous cite Wikepedia: Na de Grote Volksverhuizing raakte de streek langs de Zenne door Germanen bevolkt. Brussel lag dan ook onbetwist midden in Germaans taalgebied;"
Wikipedia ou Flamingantipedia ? Et puis, je ne savais pas que Flamand et Germain, c'était la même chose. Donc, latin et français, c'est chou vert et vert chou ?
"Ook de naam Brussel zelf is van Germaanse oorsprong: de oudste vermelding luidt Bruocsella, waarin we duidelijk het Oudnederlandse bruoc "broek(land), moeras" en sella "zele, nederzetting" herkennen."
Oui, c'est définitivement flamingantopedia ! Invraisemblable que vos "universitaires" sachent exactement ce que signifiait bruocsella, d'abord attestée comme "brosella", alors qu'à l'époque, le néerlandais n'existait pas encore. Je répète : première écriture attestée en vieux-néerlandais : 1130. Première source parlant de "brosella" : 695.
"In de Middeleeuwen begonnen er zich in zuidelijk Brabant duidelijke taalveranderingen af te tekenen. Brussel, toen met Mechelen en Leuven een van de machtigste steden van het zuiden, had ook op taalkundig vlak veel prestige, en hielp mee de typische dialectkenmerken van het Brabants ver over de Nederlanden te verspreiden (zgn. Brabantse expansie)"
Ça, c'est vrai, en revanche. Sauf qu'on oublie qu'à partir du XVIe siècle, la cour d'Espagne pratique notamment le français, ainsi qu'une partie de l'administration.
"Het Brussels heeft daardoor een niet onbelangrijke rol gehad in het ontstaan van de Nederlandse standaardtaal" Le fait que les traces les plus ancienes du néerlandais datent de'environ 1075 en écrit, ne veut nullement dire que la langue n'existait pas."
Oui, mais enfin, de 695 à 1075 ou 1130, vous aurez du mal à trouver des sources sûres.
Les linguistes sont d'ailleurs très divisés sur l'origine de Bruxelles (broc - cella ; bruoc-sella, broec-zele ; soit celto-latin, soit germano-latin, soit pur germanique). Bizarrement, dans le wikipedia francophone, vous trouverez les trois possibilités, pour un lieu en hauteur ou en bas, selon les interprétations.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 août 2012
@ Soltan griss
Je n'ai pas écrit que le socialisme prône la primauté de l'individu sur la société, j'écris qu'il y a une bonne louche de socialisme dans le discours de Marcel, tout comme plein d'autres trucs, comme un peu de libéralisme et oui, aussi une vision plus métaphysique de "l'humanité" laïque, ce que je qualifie de maçonnique faute d'avoir une meilleure qualification. Je ne suis pas un expert dans ces choses là, peut-être Tournaisien pourrait nous éclairer là-dessus.
J'utilise justement 2.0 pour indiquer qu'on quitte le collectif pour entrer dans l'individualiste.
Soit, j'ai lu ta réponse à Pff, et elle ne m'a pas convaincu. Dans le temps il me semblait que les socialistes parlaient plus d'économie et de moyens de production que les libéraux. Depuis quelque temps, il me semble qu'un socialiste ne parle que de redistribution: fonctionnaires, pauvres et pensionnés. Et qu'est ce qu'on redistribue? Des taxes bien-sûr. Perçues sur qui? Les travailleurs.
Le discours de Giet au Grand Hornu est assez instructif:
http://www.ps.be/getattachment/25913571-3f1a-4227-bdb7-cc71f5d735ef/Rencontres-d-ete.aspx
heureusement qu'on mentionne encore la création d'emplois dans l'économie réelle, mais bon, difficile d'être contre ça…
Ah, oui, on garde l'index, ce système permet surtout à la base imposable (le revenu) de suivre l'augmentation des allocations de toute sortes... la bataille de l'index n'est donc pas pas en premier le combat des travailleurs, c'est surtout celui de ceux qui ne travaillent pas. C'est quoi alors, le socialisme?
Oui, les valeurs de la révolution française sont le fondement des droits de l'homme. Mais désolé, ce n'est pas parce que tous les hommes sont égaux que chacun peut sonner à ta porte pour que tu lui payes un appart comme le tiens. Et encore désolé, je veut bien souscrire à la fraternité, mais celui qui veut m'imposer la vie comme au 8ième siècle je le laisse prêcher dans le désert.
Le darwinisme culturel intervient quand on prône la primauté de l'individu et de son expression culturelle (du moment qu'il respecte les grands principes humanistes) sur la société dans laquelle de cet individu décide de s'installer. Cela me semble une déstructuration de la culture et la société par une dilution permanente et sans finalité, jusqu'à ce qu'une toute autre majorité émerge pour abolir la liberté tout court. La conception de liberté universelle me semble assez limitée à échelle mondiale et peu ancrée dans l'histoire des hommes...
Chaque droit est accordé par une société et ce qui vaut également pour les droits de l'homme. Cela ne veut pas dire qu'il ne sont pas appelés à s'appliquer à tous. C'est notre société qui décide de la valeur à attacher aux droits. Le droit de pouvoir communiquer en français avec toute administration en Flandre ne me semble en outre pas très universel.
Pourquoi les flamands devraient-ils ouvrir des huizen van het Nederlands en Wallonie? Doivent-ils justifier leur existence auprès des francophones? Doivent-ils se rendre sympa auprès des francophones pour avoir le droit d'exister? Les flamands n'ont pas l'ambition de néerlandiser la Wallonie. Pourquoi doit-on donc se rendre sympa à Liège? La promotion active de sa langue et culture chez d'autres (gentiment ou de force) est une tradition de longue date chez les francophones... Le fédéral belge doit être bilingue parce la Flandre est une de ses composantes, qu'on la trouve sympa ou non.
Ah, c'est la Flandre qui "opprime" les francophones (c'est à dire: les autorités administratives flamandes ne s'adressent pas à tous les francophones en français), et bien-sûr elle est responsable de la faillite de Bruxelles de la Wallonie. Bien-sûr. Je crois qu'il est urgent de prendre votre indépendance pour vous débarasser de ces méchants flamands, dommage qu'aucun de vos élus ne présente cette option. Je me demande pourquoi...
Écrit par : wallimero | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaire@walli
« ... la bataille de l'index n'est donc pas pas en premier le combat des travailleurs, c'est surtout celui de ceux qui ne travaillent pas. C'est quoi alors, le socialisme? »
Votre réponse est marrante mais pourquoi la mettre avant la question?
« Mais désolé, ce n'est pas parce que tous les hommes sont égaux que chacun peut sonner à ta porte pour que tu lui payes un appart comme le tiens. »
Là on sent vraiment que c'est du vécu, je comprends mieux votre repli sur vous...
« Le darwinisme culturel intervient quand on prône la primauté de l'individu [...] La conception de liberté universelle me semble assez limitée à échelle mondiale et peu ancrée dans l'histoire des hommes... »
Le « darwinisme »c'est forcément un truc d'extrême droite si vous appliquez pas ça au poil et aux plumes... votre conception de la « liberté universelle me semble [effectivement] assez limitée » mais c'est sûrement plus vivable avec celle-là en flandre
« Chaque droit est accordé par une société et ce qui vaut également pour les droits de l'homme. Cela ne veut pas dire qu'il ne sont pas appelés à s'appliquer à tous. C'est notre société qui décide de la valeur à attacher aux droits. Le droit de pouvoir communiquer en français avec toute administration en Flandre ne me semble en outre pas très universel. »
votre conception des droits de l'homme « me semble [effectivement] assez limitée »...si « le droit de pouvoir communiquer en français avec toute administration en Flandre »était un droit de l'homme, la flandre serait au ban de la société universelle...
« Pourquoi les flamands devraient-ils ouvrir des huizen van het NL en Wallonie?
Doivent-ils justifier leur existence auprès des francophones?
Doivent-ils se rendre sympa auprès des francophones pour avoir le droit d'exister?
Les flamands n'ont pas l'ambition de néerlandiser la Wallonie. »
-rayonner c'est pour ce et ceux qui brillent dans votre culture, pas pour vous walli manifestement vous walli, disposez du blogdesel et ça vous suffit.
-pourquoi devrait-il justifier leur existence, c'est juste les flamands qui exigent ça de leur FR, enfin il leur est exigé de ne pas exister...
-non, non qu'ils continuent à se rendre antipathiques si c'est leur manière d'exister...
-heureusement car il y aurait manifestement trop de boulot pour eux, déjà qu'ils doivent absolument opprimer leur FR :))
« Bien-sûr. Je crois qu'il est urgent de prendre votre indépendance pour vous débarasser de ces » FR qui veulent en plus qu'on soit sympa avec
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 28 août 2012
"dommage qu'aucun de vos élus ne présente cette option. Je me demande pourquoi..."
J'ai déjà expliqué ailleurs pourquoi il n'y a que le baron rouge qui propose cette option.
La résignation des francophones est féroce : ils savent bien ne pas pouvoir compter sur leurs politiciens et, dès lors, en veulent avec hargne aux "irréalistes" qui veulent réfléchir out of the belgian box.
La Wallonie ressemblent aux États sécessionnistes, au Sud américain, après guerre. Il ne suffit pas de la battre, de la vaincre : il faut la détruire et l'abaisser à ses yeux pour qu'elle ne puisse plus supporter son image, pour qu'elle n'ait plus aucune confiance en elle, dans ses ressources et qu'elle se résigne à ce que son sort soit décidé par d'autres.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
@Marcel:
Toujours de Wikipedia (FR) sous "thiois":
"Historiquement, les Wallons et les Picards considéraient comme T(h)iois les Flamands, tandis que pour les autres locuteurs de langue d'oïl, ce terme désignaient les germanophones des zones de contact (notamment ceux présents dans l'actuel Nord mosellan, voire les Alsaciens.
Dans un esprit similaire, le thiois pouvait être, pour certains francophones, du bromesch (le brabançon) dans son dialecte bruxellois. Ce dialecte du néerlandais devait rester dominant dans la capitale belge jusqu'au début du XXe siècle"
Bien à vous,
Schoonaarde
Écrit par : schoonaarde | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaire@Marcel
Saviez-vous qu'on peut suivre le fil des discussions avant que vous ne donniez votre affidavit.
Il suffit de cliquer sur une de vos publicités pour voir l'évolution des postes pas encore publiés.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaireAh, c'est comique, ça ne marche pas chez moi :-)
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 août 2012
tapez sur votre opus magnus (les secrets de BDW).
Écrit par : schoonaarde | lundi, 27 août 2012
@schoonaarde "Toujours de Wikipedia (FR) sous "thiois": "Historiquement, les Wallons et les Picards considéraient comme T(h)iois les Flamands, tandis que pour les autres locuteurs de langue d'oïl, ce terme désignaient les germanophones des zones de contact (notamment ceux présents dans l'actuel Nord mosellan, voire les Alsaciens. Dans un esprit similaire, le thiois pouvait être, pour certains francophones, du bromesch (le brabançon) dans son dialecte bruxellois. Ce dialecte du néerlandais devait rester dominant dans la capitale belge jusqu'au début du XXe"
Dominant, dominant… en 1846, 39% des Bruxellois et 46% des Ixellois (les deux communes urbaines de l'époque) parlaient déjà français. Et à Saint-Josse, à l'époque plus peuplée encore qu'Ixelles, c'était fifty-fifty Saint-Gilles était francophone à 70% en 1910, et Molenbeek encore très flamande (mais moins peuplée). Bref, c'est un peu rapide de dire que le brusseleir était dominant jusqu'au début du XXe siècle. (http://nl.wikipedia.org/wiki/Resultaten_van_de_talentelling_per_gemeente_van_het_Brussels_Hoofdstedelijk_Gewest). D'après JJ Jespers, 50% des habitants de la Bruxelles urbaine de 1840 parlaient déjà français. Je pense qu'il exagère un peu, mais il n'est pas très loin de la vérité non plus.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 août 2012
Répondre à ce commentaireLa différence est assez grande entre comprendre le français et avoir le francais comme langue maternelle ou paternelle. Ce problème est à la base de tous les les "taaltellingen" (recensements linguistiques) de la Belgique.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 27 août 2012
à la grosse louche dans É.Gubin: « bxl au xixe siècle:berceau d'un flamingantisme démocratique (1840-1873)»
« À Bxl, la francisation remonte au xviiie siècle [...]le phénomène répond uniquement à une mode, à une vogue généralisée en Europe »
« Déjà en 1788, l'implantation du français[...]désaffection pour la langue du peuple[...]J.B.Verlooy fut l'un des premiers à dénoncer cette situation, et à ce titre, il est considéré comme un précurseur du mouvement flamand. »
...
« Le revirement politique linguistique que connut le pays sous le régime hollandais ne put enrayer le processus de francisation, l'insuccès des mesures linguistiques de Guilllaume[...]démontre à quel degré le français s'était enraciné »
...
« dès les premiers recensements, en 1842 et en 1846, Bruxelles accuse de nettes divergences sur le plan linguistique. Alors qu'à Gand et Anvers, la francisation est restée sélective et marginale, limitée à une couche sociale très restreinte (5% de la population à Gand, 1,9% à Anvers) à Bxl, 37% de la population opte pour le FR. »
...
« il est donc faux de dire [...]qu'à ce moment Bxl est encore, au même titre que Gand et Anvers, une ville esssentiellement flamande où seule une couche de la haute bourgeoisie était francisée. »
...
« Par ailleurs , un autre élément interfère, qui distingue profondément la capitale: c'est l'existence de ce que les linguistes appellent un bilinguisme spontané et qui constitue un phénomène insaisissable et surtout inquantifiable.
Au point de contact des deux idiomes, la population bruxelloise a rapidement developpé un bilinguisme spontané, c-à-d une connaissance approximative et superficiellle de deux langues, nées de leur coexistence quotidienne et non d'une étude volontaire et systématique. »
...
« À Bxl, il est certain que nous nous trouvons devant une situation diglossique, dans laquelle la masse des individus se considérant comme bilingues, parle en réalité un dialecte familier et un FR approximatif. Il n'y a aucune mesure entre le bilinguisme des recensements du xixe siècle et le bilinguisme actuel»
1846 bxl: 113207hab: 37,6% FR ; 60,8% NL ; 0,8% DE ; 0,7% EN ; 0,1%autres
section n°1 (zone pauvre dont les marolles)10667hab:62,5%FR ; 35,5%NL ; 2,0%autres
1866 bxl: 157905hab: 20%FR ; 39,1%NL ; 38,3%Bil
1880 bxl: 162498hab: 25%FR ; 36,4%NL ; 30%Bil
1890 bxl: 176138hab: 20,1%FR ; 23%NL ; 51,3%Bil
1900 bxl: 183683hab: 23%FR ; 19,7%NL ; 47,2%Bil
dans les trois plus grands faubourgs vers 1850:
1846 Ixelles: 14251hab: 44,9%FR; 52,6%NL
1900 .......... 58615hab: 47,5%FR ; 6,7%NL ; 35,8%Bil
1846 St-Josse: 14850hab: 49,3%FR; 48,8%NL
1900...............32140hab: 27,8%FR; 9,8%NL; 51,2%Bil
1846 Molenbeek:12065hab: 15,4%FR; 83,9%NL
1900.................58445hab: 11,1%FR; 34,9%NL;41,6%Bil
en 1900:
Anderlecht: 48029hab:14,3%FR; 37,1%NL; 38%Bil
Etterbeek: 20838hab: 26,2%FR; 23,6%NL; 42,5%Bil
St-Gilles: 51763hab: 34%FR; 18,9%NL; 44,5%Bil
Laeken: 30438hab: 10,6%FR; 38,3%NL; 43,3%Bil
Schaerbeek:63508hab: 20,1%FR; 17,9%NL; 50,6%Bil
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 28 août 2012
@Schoonaarde: en 1846, la question est : quelle langue parlez-vous principalement.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 août 2012
Répondre à ce commentaire@Bruxellois : rerédigez votre dernier commentaire en évitant de qualifier une population de "bande de plouc", et vous aurez une chance de le voir passer…
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 août 2012
Répondre à ce commentaire@oiges
je vous laisse discuter avec marcel de l'histoire à l'époque où les vaches avaient des nageoires pour brouter dans les polders entre deux chansons en langue maternelle
« =>[1] l'influence de l'histoire c'est de determiner la communautee culturel qui possede une territoire parce qu'elle est ne en paix dans ce territoire.[2] Les wallons ont demander la frontiere linguistiques afin que 700.000 de flamands ne demandes pas de facilitees. Oublier la frontiere dans une direction, ce n'est pas correcte. »
1- la Communauté flamande est née en guerre contre la langue FR qui était là avant qu'elle ne naisse il y a quarante ans...
2- oubliez cette légende urbaine : les wallons (disons les représentants FR) n'ont jamais demandé de frontière linguistique, le problème linguistique ne concernait que l'usage administratif des langues dans les communes,
il y avait 2 communes en wallonie où les «unilingues» NL constituait 5% des habitants...(votre 700000 est très suspect, êtes-vous sûr de ne pas comptabiliser les navetteurs à abonnement subventionné, les FR à patronyme NL, etc)
c'est au contraire, les représentants NL majoritaires et donc tout puissant dans la belgique de papa sous influence flamande qui ont refusé de baisser la barre d'admission à 5% et ont mis la barre vers 15-20% (je crois, je n'ai pas sous la main la date et le chiffre, dans les années 20, mais je vérifierai) afin d'enrayer l'emploi administratif du FR dans les grandes villes flamandes (au moins à gand et anvers où ces %ages démographiques étaient presqu'atteints)
je précise que celui qui se déclarait bilingue a été piégé dans l'autre cadre culturel si ce n'était pas le sien... bruxelles est devenu bilingue non pas parce que l'on parlait les deux langues mais parce que la majorité des habitants se déclarait bilingue. (woluwé-st-étienne a été une commune bilingue alors que ganshoren ne l'était pas, par ex)
Vous ne trouverez pas les mots « frontière linguistique » dans la loi, mais le long de la jonction des provinces flandreS/ hainaut et limbourg/liège ainsi qu'en travers du brabant, une frontière s'est formée et a évolué (très peu) par échange de commune, de morceau de commune et différents aménagements locaux variables (facilités) et la situation à fort peu évolué sauf l'autre légende urbaine de l'"échange" fourons/mouscron-commines début années 60...
la frontière autour de bxl est un cas plus complexe où l'accueil administratif des communes flamandes dans l'arrondissement de bxl à suivit le mainstream flamingant, tout à été fait pour que la réalité FR soit jugulée, et calée il y a un demi-siècle dans un situation défavorable à la minorité FR (la fusion des communes en 70 à parachever l'oeuvre) ce qui n'est d'ailleurs sans doute pas étranger en retour à la situation du NL de bxl...
l'histoire montre au xxe siècle: plus le NL s'est «émancipé» plus la liberté linguistique s'est dégradée, le bilinguisme fût une arme de francisation pour les NL(cf bxl) et une arme de néerlandisation pour les FR (cf ailleurs en flandre)
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 28 août 2012
Répondre à ce commentairevotre 700000 est très suspect
=> van cauwenberghe, onckelinkx, reynders.
Vraiment, vous n'avait pas recu de l'information des +/- 700.000 qui se sont installer en wallonie pour y travailler et rester. Sans facilitees.
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=O22KECN5
Écrit par : oiges | mardi, 28 août 2012
"Vraiment, vous n'avait pas recu de l'information des +/- 700.000 qui se sont installer en wallonie pour y travailler et rester. Sans facilitees." Du grand n'importe quoi de flamand frustré !
"A l'époque, en Wallonie profonde, là où les ouvriers flamands venaient s'installer, on parlait divers patois locaux et on tentait de converger (de s'élever) progressivement vers le français. Les Flamands en question parlaient eux aussi, en Flandre, divers patois et recouraient déjà à des langues étrangères pour se comprendre en cas de déplacements hors village (néerlandais, français...). Il n'y avait donc aucune raison à cette époque d'offrir aux Flamands vivant en Wallonie des "facilités" en néerlandais (langue qui leur était largement étrangère) alors que justement, les autorités belges refusaient aux Wallons l'usage de leurs langues locales pour les forcer à passer au français... Faut être cohérent, quand-même..!
Ceci dit, beaucoup de ces flamands vivaient entre eux et en flamand comme en Espagne aujourd'hui.
Quand entre 1815 et 1830 la Hollande a voulu imposer à la Blegique sa langue, les premiers à refuser furent les flamands, car ils ne le comprenaient pas. En 1823, une réforme linguistique consacra le néerlandais comme langue officielle dans les provinces flamandes, y compris le Brabant méridional (sauf Nivelles). Cette législation souleva l'opposition des classes populaires flamandes, car elles ne parlaient pas et comprenaient à peine le néerlandais standard. Le 4 juin 1830, la liberté linguistique fut rétablie. En 1950 moins d'un flamand sur deux pouvait se vanter de posséder correctement le néerlandais.
De nos jours, il n'y a pas de raisons de demander plus de facilités en Wallonie... Il y a des administrations communales (Jodoigne, ...) qui fournissent les documents en néerlandais sans y être obligé, la Région Wallonne encourage la publication de brochures multilingues dans toutes ses communes (pas seulement en néerlandais, mais aussi en anglais, voir en allemand), il y a des communes dans les Ardennes qui sont quasiment néerlandophones pendant les périodes de vacances du fait des afflux touristiques, il y a même des campings intégralement néerlandophones en Wallonie...
Les Wallons, eux, ne remettent pas systématiquement en cause les facilités négociées en 62-63 et ne coupent pas les signaux de chaînes néerlandophones du câble de télédistribution. La poste n'égare pas non plus les lettres ou publications rédigées en néerlandais... Bref, pour un flamand, venir vivre en Wallonie, c'est très agréable... Et en plus, en apprenant le français, il s'ouvre à une culture et une langue parlée un peu partout dans le monde. "
Écrit par : Philippe | mardi, 28 août 2012
@Walli le fameux numéro:
"Je n'ai pas écrit que le socialisme prône la primauté de l'individu sur la société, j'écris qu'il y a une bonne louche de socialisme dans le discours de Marcel, tout comme plein d'autres trucs, comme un peu de libéralisme et oui, aussi une vision plus métaphysique de "l'humanité" laïque, ce que je qualifie de maçonnique faute d'avoir une meilleure qualification. Je ne suis pas un expert dans ces choses là, peut-être Tournaisien pourrait nous éclairer là-dessus."
Voici ce que vous avez écrit: "...l'idée de communauté de valeurs me semble une sorte de révolution française 2.0 avec une bonne louche de socialisme athéïste: la liberté en tant que primauté de l'individu sur la société, ..."
Cela correspond à l'explication que vous me donnez ci dessus, mais reconnaissez que la formulation initiale permet l'interprétation que j'en ai faite. Si vous n'êtes pas expert, évitez d'en emprunter le langage, vous rendez votre propos confus et sujet à interprétation. Déjà que j'ai du mal avec le flamingantisme qu'il sous-tend...
"Soit, j'ai lu ta réponse à Pff, et elle ne m'a pas convaincu. Dans le temps il me semblait que les socialistes parlaient plus d'économie et de moyens de production que les libéraux. Depuis quelque temps, il me semble qu'un socialiste ne parle que de redistribution..."
Ma réponse à Pfff n'avait pas pour but de vous convaincre de quoi que ce soit, seulement d'illustrer mon propos et expliquer ce qu'est le socialisme.
Vous n'êtes pas convaincu: tant pis pour vous; Tenez, instruisez-vous: http://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme.
Vous avez cependant raison sur un point: le socialisme prônait à ses début (à l'époque de l'industrialisation de nos contrées) la nécessité pour les ouvriers d'être propriétaires de leurs outils et moyens de production. L'idée étant de les affranchir de la dépendance de la bourgeoisie et des capitalistes (raccourci sémantique). Cette idée ne me paraît pas du tout saugrenue, même de nos jours. Cela s'appelle des coopératives. Intéresser l'ouvrier à son travail est en effet un bon moyen de le motiver à travailler vite et bien, bref à être productif. Je n'en ai pas parlé à Pfff, car cela ne servait en rien mon propos.
"Ah, oui, on garde l'index, ce système permet surtout à la base imposable (le revenu) de suivre l'augmentation des allocations de toute sortes... la bataille de l'index n'est donc pas pas en premier le combat des travailleurs, c'est surtout celui de ceux qui ne travaillent pas."
Conneries!
a) Le Grand-Duché de Luxembourg a aussi un mécanisme d'indexation automatique et cela ne pose pas de problèmes à l'économie luxembourgeoise. On ne peut pas dire que l'on parle de lépreux ni de mendiants, hmmm?! Leur revenu moyen est de plus supérieur à celui de la population en Région flamande! En ce sens, je suis d'accord avec les socialistes / syndicalistes pour dire que le débat autour de l'index tel que le veulent les associations patronale est un faux débat et un faux prétexte.
Cela ne veut pas dire que le sujet doit être tabou, mais d'autres problématiques méritent probablement beaucoup plus d'attention que le mécanisme d'indexation en Belgique.
b) Le but de l'index est essentiellement la valorisation automatique du revenu des travailleurs! Par extension, l'on a décidé en Belgique que les certaines prestations sociales de l'Etat (allocations de chômage, etc.) subiraient la même valorisation. Certes les chômeurs ou les allocataires sociaux bénéficient aussi du mécanisme, mais dire qu'ils en sont les premiers et principaux bénéficiaires c'est au minimum de la mauvaise foi et dans tous les cas une bêtise!
c) La redistribution équitable des ressources, c'est aussi un des fondements du socialisme. Mais là, les socialistes n'ont rien inventé: les sociétés humaines pré-historiques pratiquaient déjà ce mode de fonctionnement! La plupart des tribus et populations humaines que nous qualifions présomptueusement de primitives la pratiquent encore actuellement. Ce sont les sociétés mercantiles puis capitalistes qui ont porté sur un piedestal un modèle de société de consommation suicidaire où la norme, c'est posséder et consommer toujours plus, même l'inutile.
Cela ne veut pas dire que la solidarité entre membres d'une tribu ou d'une société est inconditionnelle. La relation sociale de façon schématique se caractérise par un mécanisme pendulaire de prestations-contre prestations. C'est la base de toute société: je t'aide aujourd'hui car demain ce cera toi qui devra m'aider, etc. Si vous voulez schématiser à l'extrême, la pratique du "grooming" chez les primates supérieurs (chimpanzées, gorilles, etc.) procède du même mécanisme: le tissage et l'entretien de relations sociales (je te débarasse de tes poux ensuite tu fais pareil pour moi...).
"Oui, les valeurs de la révolution française sont le fondement des droits de l'homme. Mais désolé, ce n'est pas parce que tous les hommes sont égaux que chacun peut sonner à ta porte pour que tu lui payes un appart comme le tiens."
Ai-je jamais dit quelque chose de semblable?! Les hommes ne sont pas égaux! Certains sont intelligents, d'autres pas, certains sont bien portants, d'autres non, certains sont forts, d'autres faibles. La grande nouveauté de la Révolution française (plutôt de la philosophie des lumières) est de dire que malgré les inégalités de fait et de condition, tous ont les mêmes droits et doivent bénéficier d'une égalité de traitement. Le principe directeur est celui de l'équité. Au nom de quoi cette égalité de droits: au nom de la fraternité: nous appartenons tous à la même espèce et donc en principe à la même famille (très, très) élargie!
Par contre, si vous avez les moyens d'avoir un bel appart, certes on ne vous demandera pas de payer le même au premier venu qui sonnerait chez vous, mais vous aurez certainement à contribuer plus à l'effort commun de redistribution équitable des ressources qu'un autre qui ne peut se permettre qu'un modeste 2 pièces. Ceci, pour qu'au total, et en principe, personne n'ait à mourir de faim ou de froid à deux pâtés de maison de chez vous. C'est la base de nos Etats-Providence de la 2è moitié du XXè siècle.
"Le darwinisme culturel intervient quand on prône la primauté de l'individu et de son expression culturelle (du moment qu'il respecte les grands principes humanistes) sur la société dans laquelle de cet individu décide de s'installer. Cela me semble une déstructuration de la culture et la société par une dilution permanente et sans finalité, jusqu'à ce qu'une toute autre majorité émerge pour abolir la liberté tout court. La conception de liberté universelle me semble assez limitée à échelle mondiale et peu ancrée dans l'histoire des hommes..."
C'est effarant comme vous pouvez avoir une vision paranoïaque et étriquée sur la société et son évolution potentielle.
Ceci dit, faites vous une raison: le flamand, comme le wallon, finiront par disparaître, remplacés par autre chose... ou pas.
La seule chose qui compte est ce que vous faites maintenant, car c'est cela qui détermine le futur. Faire des plans (foireux) sur la comète et vous voir en brave type assiégé par des hordes barbares assoifés de carnage génocidaire me semble être typique de cette psychose commune à tous les flamingants. Certes, c'est votre droit le plus absolu, mais je ne trouve pas que cela vous mènera vers des lendemains qui chantent.
Je maintiens que votre concept de darwinisme culturel, c'est du vent!
"Chaque droit est accordé par une société et ce qui vaut également pour les droits de l'homme. Cela ne veut pas dire qu'il ne sont pas appelés à s'appliquer à tous. C'est notre société qui décide de la valeur à attacher aux droits. Le droit de pouvoir communiquer en français avec toute administration en Flandre ne me semble en outre pas très universel."
Une fois de plus, vous mélangez tout dans une espèce de soupe confuse en espérant qu'il en sortira quelque chose qui vous permettra de vous conforter dans votre paranoïa et de me cantonner mes congénaires francophones et moi dans le rôle de la Grande Menace.
D'abord, les droits de l'homme et toute le toutim ne sont pas accordés par quiconque et certainement pas par la société: ce sont les principes qui guident la production du Droit dans nos sociétés occidentales démocratiques. En ce sens, oui, les hommes décident par mode, en fonction d'influences extérieures, etc. d'accorder plus ou moins d'importance à tel ou tel grand principe dans l'élaboration du Droit (de leurs textes législatifs). Et le pire (pour vous) c'est que cela évolue avec le temps!
Quant au droit de communiquer en français avec toute administration en Région flamande: une fois de plus on mélange des poires et des pommes dans un grand melting-pot en espérant en tirer quelque argument. Une fois de plus mettez vous dans le crâne que ce n'est pas ce qui est demandé! Tout ce qui est demandé, c'est le respect du droit tel qu'il est énoncé dans la constitution: oui, dans les communes à facilité, le droit de pouvoir s'adresser à l'administration dans sa langue: le français ou le néerlandais. Mais déjà cela c'est trop pour une certaine flandre. On exige et obtient des choses que l'on refuse à d'autres (flamands en Région bruxelloise vs. francophones en Région flamande).
"Pourquoi les flamands devraient-ils ouvrir des huizen van het Nederlands en Wallonie?"
Rien ne l'y oblige, mais dans ma conception, c'est probablement un moyen plus élégant de promotion du néerlandais que de l'imposer à ceux qui n'en veulent pas.
"Doivent-ils justifier leur existence auprès des francophones?"
Je n'ai amais dit ou sous-entendu une chose pareille. Si vous le déduisez de mes propos, je vous renvoie à votre délire paranoïaque et vous encourage à consulter, car cela devient sérieux à ce stade.
"Doivent-ils se rendre sympa auprès des francophones pour avoir le droit d'exister?"
Non, bien sûr, mais alors n'attendez pas que les francophones soient sympas avec les flamands.
Quant au droit d'exister: que doivent faire les francophones de Région flamande pour avoir le droit d'exister, s'imoler par le feu en place publique?
"Les flamands n'ont pas l'ambition de néerlandiser la Wallonie."
Ah non? Je ne comprends pas, pourtant c'est vous, les flamingants, qui accusez les wallons de vous manquer de respect en ne parlant pas néerlandais!? Pour parler une langue il faut l'apprendre; Si les wallons devaient se mettre à apprendre le néerlandais, vous ne croyez pas que le résultat serait une néerlandisation de fait de la Wallonie??? Restez cohérent ou n'essayez pas de me prendre pour un con svp!
"La promotion active de sa langue et culture chez d'autres (gentiment ou de force) est une tradition de longue date chez les francophones..."
Ces propos n'engagent que vous, je ne perdrai pas mon temps à les commenter.
"Le fédéral belge doit être bilingue parce la Flandre est une de ses composantes, qu'on la trouve sympa ou non."
FAUX!
Le fédéral Belge pourrait bien être bilingue car 55-60% de la population est néerlandophone et 40-45% francophone (que les germanophones: +/-77.000 sur +/-11.000.000 veuillent bien me pardonner de les considérer comme partie négligeable dans ce contexte). C'est marrant, en Finlande, il y a 5% de suédophones (habitants parlant le suédois) et devinez quoi? La Finlande pratique le bilinguisme! (administratif et pratique; ex. en rue tous les lieux sont dénommés en finnois et en suédois).
Oui oui, je vous entends arriver avec vos gros sabots: 1932, les francophones ont rejeté le bilinguisme.
Eh bien, pour votre gouverne, c'est ARCHI-FAUX; En 1932, il était effectivement question des administrations centrales/nationales, pas locales/communales. Ensuite, lorsqu'il a été question d'accorder des facilités aux francophones de flandre, les wallons ont effectivement refusé d'accorder pour le pur principe de compensation des facilités dans des communes wallonnes où se trouvaient moins de 15% de néerlandophones alors que cela n'aurait permis d'accorder des facilités pour les francophones dans des communes flamandes qu'à partir d'un taux de 30% et plus de présence francophone! De plus, les flamands, déjà désireux d'éradiquer l'usage du français dans les provinces néerlandophones se sont farouchement opposés à cela car ils estimaient que trop de communes soit disant flamandes auraient (rien que sur base de la présence de 30% de francophones) auraient du mettre en place un régime de facilités. (Un peu de lecture pour illustrer mon propos: http://archives.lesoir.be/le-bilinguisme-generalise-n-8217-a-jamais-ete-a-l-8217-_t-20070807-00CKQ1.html - Et si la lecture d'un journal francophone vous paraît éminament suspecte, je vous renvoie au livre "Le dédale Wallons - Flamands" de Stéphane Rillaerts Coordinateur de formation à l’École de commerce Solvay).
"Ah, c'est la Flandre qui "opprime" les francophones (c'est à dire: les autorités administratives flamandes ne s'adressent pas à tous les francophones en français), et bien-sûr elle est responsable de la faillite de Bruxelles de la Wallonie. Bien-sûr. Je crois qu'il est urgent de prendre votre indépendance pour vous débarasser de ces méchants flamands, dommage qu'aucun de vos élus ne présente cette option. Je me demande pourquoi..."
Tout à fait, quand la Région flamande refuse la nomination de bourgmestres légitimement élus sous de fallatieux prétextes, elle se rend coupable d'un déni de démocratie. Lorsqu'elle émet des circulaires remettant en cause des droits constitutionnels ou organisant systématiquement et à large échelle des tracasseries administratives pour une partie de sa population en raison de son appartenance linguistique, elle se rend coupable de quelque chose qui s'apparente à de l'oppression.
Quand la classe politique flamande use de sa supériorité numérique pour imposer une frontière linguistique non basée sur des critères objectifs, elle brime des populations qui ne souhaitaient pas nécessairement se retrouver dans une Flandre unilingue.
Quand la classe politique flamande use de sa supériorité numérique pour drainer vers la Flandre et à son seul profit les ressources et les investissements d'infrastructure de l'Etat Belge (SNCB, Zeebrugge, etc.) au détriment des autres régions (Bruxelles, Wallonie). En proclammant "plus un franc flamand pour la sidérurgie wallonne" alors que dans le même temps on subsidie largement la sidérurgie flamande (Boel, etc.), oui, la Flandre conduit à la faillite la région qui a permis à des centaines milliers de flamands d'avoir un travail pour nourrir leurs familles. (cfr. Michel Quiévit, "Flandre-Wallonie, quelle solidarité?" - http://archives.lesoir.be/-durant-130-ans-la-wallonie-a-paye-_t-20100403-00V68D.html ). Maintenant que la Wallonie est à genoux, l'on s'attaque à Bruxelles...
Franchement oui, au vu de cela je me demande effectivement pourquoi ce ne sont pas nos élus qui réclament à corps et à cris l'indépendance.
D'un autre côté, il est marrant de constater que ces flamands qui nous ont tant de fois menacé de faire pêter la Belgique si nous ne cédions pas ne l'aient pas déjà fait pêter... pas compliqué de comprendre: les francophones sont de doux naïfs et les flamands savent bien que la Belgique est leur vache à lait. Dans la mesure où cette vache ne nous rapporte rien et, pire, est utilisée contre nous, je la conduirais volontiers à l'abattoir...
Écrit par : Soltan Griss | mardi, 28 août 2012
Répondre à ce commentaireOui, rassures-toi, je reconnais que c'est de ma faute que tu t'es trompé. Francophone belge je présume?
OK, l'ouvrier et son outil de travail, et le point étant? J'écrivais que ton socialisme - dans le temps défenseur de la classe ouvrière - est devenu tout sauf le défenseur de ceux qui travaillent. Et tu me fais l'éloge des coopératives. Personnellement je n'ai rien non plus contre les coopératives. J'ai l'impression que tes mots ne servent pas le propos...
Le Luxembourg a l'index. Et alors? Puisque le Luxembourg en a un et ils sont riches nous aussi on va être riche avec l'index? C'est ça la pensée? Pour un travailleur une augmentation de l'index veut dire une hausse de sa base imposable, y compris les côtisations patronales. Pour un travailleur l'index veut donc dire coût pour l'employeur et petite augmentation pour le travailleur et plus de rentrées pour l'état. Pour l'inactif une augmentation de l'index veut dire du revenu en plus pour la personne non compensé par des rentrées pour l'état. L'index est donc un méchanisme qui profite le plus à l'inactif. C'est peut-être justifiable, mais dire que l'index sert d'abord aux travailleurs est une contre-véritéé, il sert l'état pour faire de la redistribution cachée.
et puis tu me baratines du Voltaire. Les sociétés préhistoriques pratiquaient le canibalisme et le sacrifice humain. On s'entretuait faute de télé et on faisait le troc de la chine jusqu'au inuits. Posséder plus c'est ce qui a créé les grandes oeuvres culturelles, les Da Vinci, les Mozart et les Bach. Les dictatures communistes ne sont pas tres connues pour leur grande créativité culturelle... Ton grooming primaire sert tout aussi à établir le rang social, tout le monde cherche des poux à celui qui a réussi... Pas si égalitaire que ça.
Parlons de soupe populaire: "D'abord, les droits de l'homme et toute le toutim ne sont pas accordés par quiconque et certainement pas par la société: ce sont les principes qui guident la production du Droit dans nos sociétés occidentales démocratiques." C'est quoi ce brol? Et il vient d'où ton "Droit"? Il sort du ventre de ta mère juste après ta naissance? Purez, si ce n'est pas de la soupe métaphysique c'est quoi alors? C'est le Droit donné par Dieu à l'Homme? (sacrés majuscules dirait Marcel)
Oui, je l'accorde, les facilités existent, et en ce qui me concerne, elles peuvent continuer après l'indépendance de la Flandre, et je note que tu es d'accord qu'il ne faut pas accorder de facilités en dehors des quelques communes, car ce n'est pas dans la constitution. Nul besoin donc d'être paranoïaque au sujet de cela.
Je ne veux obliger aucun wallon à l'apprentissage du néerlandais. Mais il ne faut pas venir se plaindre qu'on se voit refuser un job au fédéral si l'on n'en parle pas un mot.
Et qu'est ce que cette diatribe sur la Finlande? Le fédéral belge - réduit au minimum - doit être billingue. Je n'ai pas dit que tout le pays doit être billingue. En fait, je me tape complètement d'un resencement de 1780 ou de 1867. L'histoire est une excuse pour le présent. L'histoire ne va pas transformer 95% de francophones bruxellois en néerlandophones. Je trouve hallucinant qu'un colonel unilingue francophone puisse prétendre à la télé qu'il a droit à commander des troupes dont il ne comprend pas la langue en temps de guerre. Mais la francophonie belge est unanime! Quel héros de la cause francophone!
Ah, béni celui Quiévit! j'ai lu sa loque. Les Wallons se sont donc fait voler par les bruxellois francophones qui ont décidé d'investir en Flandre. Et ça aussi c'est la faute des Flamands? Purez, on n'avait rien à dire. Depuis 60 ans vous êtes maîtres de votre destin, et depuis tout ce temps vous avez élu des gens qui préfèrent redistribuer au lieu d'investir, et maintenant qu'il n'y plus rien à redistribuer vous décidez que c'est quand-même bien d'avoir la moitié des investissments que la Flandre a faits entretemps? Vraiment de la logique franco. (Boel était un chantier naval)
oui, c'est la faute aux Flamands que Bruxelles est dans la situation qu'elle est, bien-sûr, toujours la faute de l'autre, mais à part ça, c'est moi le paranoïaque...
c'est cela, les francophones sont de doux naîfs et de pauvres victimes
heureusement que la Wallonie et Bruxelles est pleine de pauvres se focalisent sur ll'oppression des riches du Rand.
C'était quoi encore? Opium du peuple?
Écrit par : wallimero | mercredi, 29 août 2012
Soltan Griss... Je vous admire! Mais sans illusion aucune sur la portée que vos propos auront, vu que le cas relève plus de la psychiatrie que de la réflexion politique...
Écrit par : Juliette | mercredi, 29 août 2012
@ Walli
« et puis tu me baratines du Voltaire. Les sociétés préhistoriques pratiquaient le cannibalisme et le sacrifice humain. On s'entre-tuait faute de télé et on faisait le troc de la chine jusqu'au inuits. »
nostalgie walli nostalgie ah! avant l'index, ah! avant les cotisations patronales, avant la redistribution cachée et l'égalitarisme pas si égalitaire que ça... et ce Droit, ce brol qui « sort du ventre de ta mère juste après ta naissance? Purez, » respurez maintenant vraiment à fond madame, purez bien je vois déjà sa tête qui sort,...purez,encore, encore, encore ah le voilàààà !
je viens de comprendre grâce à vous pourquoi il n'y a pas besoin de l'oeuvre culturelle de huizen van VL en wallonie, car «posséder plus c'est ce qui a créé les grandes oeuvres culturelles, les Da Vinci, les Mozart et les Bach.»
la preuve c'est que ces trois créatifs étaient vraiment pétés de tunes n'est-il pas ?
En tant qu'arrogant FR du rand, prospéreux sur le dos de vos «doux naîfs et de pauvres victimes » flamandes depuis la préhistoire d'avant voltaire, j'adooore la chute :
« heureusement que la Wallonie et Bruxelles est pleine de pauvres se focalisent sur ll'oppression des riches du Rand. »
je me sens rassuré d'être ainsi télésurveillé parmi les fauves noirs sur fond jaune si habiles à posséder plus que leur créations me mettent chaque fois sur le cul...
encore une petite pitchounette d'opium du pub, walli :))
b-àv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 29 août 2012
@Juliette,
Merci ;-)
Je pense aussi de plus en plus que le cas du Walli relève de la psychiatrie...
@Walli:
Et moi j'écrivais que la description que vous et Pfff faisiez du socialisme (ou de ses dérives) n'a pas grand chose à voir avec le socialisme "d'antan". Rien d'autre.
Quant à mon passage en rapport aux ouvriers et la propriété des moyens de production, c'était pour vous donner en partie raison; mais cela vous avez tellement de merde flamingante dans les yeux que cela vous a échappé!
Quant au reste de votre diatribe sur l'index, le troc et le reste, je ne me fatigue même pas à y répondre tant elle est délirante.
En tout cas, si la bêtise était un moyen de transport, vous auriez déjà fait plusieurs fois le tour de la galaxie.
Une dernière chose: Boel: c'est connu ils fabriquaient des bâteaux en papier...
J'ai oublié de mentionner Sidmar par contre...
Allez tschüss,
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 29 août 2012
@Walli
"oui, c'est la faute aux Flamands que Bruxelles est dans la situation qu'elle est, bien-sûr, toujours la faute de l'autre, mais à part ça, c'est moi le paranoïaque..."
La paranoïa est une peur irrationnelle, ce dont visiblement vous souffrez.
Moi je vous exposais des faits, étayés et argumentés dans son ouvrage par un économiste reconnu.
Evidamment il est tellement facile de traiter un ouvrage de loque alors qu'on est soi-même pas capable de s'exprimer autrement que par des logorrhées sans logique ni cohérence et ne reposant de surcroît sur aucune argumentation.
En als ik het U in het Nederlands moet herhalen is dat geen probleem voor mij.
Als eervolle franskiljoen, heb ik de taal van de lijfeigenen geleerd.
Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 29 août 2012
@Soltan Griss
Votre "humour" niveau "pipi - kaka" m'énerve. Vous avez quel âge? 12 ou 14 ans? Quand est-ce que vous aller sortir de votre puberté?
Écrit par : schoonaarde | mercredi, 29 août 2012
@Schoonaarde
"Votre "humour" niveau "pipi - kaka" m'énerve."
On écrit "pipi-caca" Schoonaarde.
"Vous avez quel âge? 12 ou 14 ans?"
Aaah (soupir), si cela pouvait être vrai...
"Quand est-ce que vous aller sortir de votre puberté?"
Mais je n'en suis jamais sorté mon bon Schoonaarde, je n'en suis jamais sorti ;-)
Je crois surtout que ce qui vous énerve c'est qu'un fransquillon puisse claquer leur beignet à des flamingants, en français ET en néerlandais.
Et encore, à ce jeux là je suis loin derrière Marcel ou d'autres intervenants réguliers de ce blog, qui savent faire cela avec plus de panache. Mais bon eux, ils ont sûrement bien plus de 12-14ans et donc plus d'expérience et de verve que moi.
Auf Wiedersehen (Ach ja, Ich verstehe und spreche auch ein bisschen Deutsch),
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 30 août 2012
la dictature flamande a linkebeek
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-08-28/gordel-bourgeois-annule-la-decision-de-linkebeek-934550.php
ces populations vivent en permanence sous le joug flamingant et doivent etre liberees (a quand des politiciens wallons ou bruxellois qui en ont, meme maingain est mou ces derniers temps)
comment peut-on encore croire a ce pays de c. et vivement que les flamands se barrent le plus loins possible de bruxelles avec leur gouvernement de m.
l'etat belge est devenu une dictature flamande et il doit disparaitre.
je me sens plus proche de n'importe quel francais que d'un flamand.
@Sel
en censurant vous vous rendez complice de cette dictature flamande . il m'est arrivé de critiquer les wallons egalement mais la vous ne m'avez pas censuré
Écrit par : bruxellois | mardi, 28 août 2012
Répondre à ce commentaire@Bruxellois : il y a une différence entre critiquer un gouvernement (et ses électeurs) comme vous le faites ici, ce qui me paraît acceptable, et les gros mots que vous utilisâtes.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 août 2012
Als dat niet benoemd burgemeestertje nog veel van zijn oren maakt, regeringscommissaris naar de gemeente sturen. In Vlaanderen zijn de Vlamingen baas.
Écrit par : Lieven | mardi, 28 août 2012
Bourgeois: "« Il y a un droit constitutionnel à se réunir et utiliser la voie publique pour se promener, même en groupe. Aucune autorisation explicite n'est requise pour l'organisation d'une promenade. Ce droit ne peut être limité que pour des motifs convaincants et solides. Le collège communal n'en fait état à aucun moment »"
Quelle hypocrisie! Alors qu'une marche qui reliait Uccle à Waterloo a été interdite de passage par Rhode-Saint-Genèse, pour raison de risque de troubles publics.
Bref, ne dites rien, et on vous marche sur les pieds.
Ou manifestez à tour de bras, et empêchez toute manifestation francophone "pour protéger l'ordre public"... y compris une simple promenade.
Écrit par : lachmoneky | mercredi, 29 août 2012
Lieven,
Faites-vous partie de ces très sympathiques flamands qui font semblant de vouloir prendre les considérations des francophones en compte ? Je veux dire en dehors de ce forum, vous allez nous assurer de votre sympathie et de votre immense respect envers les francophones, par politesse ? Je ne vous jette pas la pierre : en face, il y en a bien qui font semblant de vous croire.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
@Lachmoneky:
"Alors qu'une marche qui reliait Uccle à Waterloo a été interdite de passage par Rhode-Saint-Genèse, pour raison de risque de troubles publics."
Et surtout que dans le même temps quelques contre-manifestants fachos du Vooprost et du TAK ont bel et bien été autorisés à venir vomir leur haine nationaliste sur les francophones qui voulaient participer à la marche en question.
Mais bon le deux poids - deux mesures flamand, nous y sommes habitués. Au cabinet Bourgeois, comme celui de ses prédécesseurs, et comme dans bien d'autres en Région flamande, l'hypocrisie et la double-langue sont la règle dès que cela peut nuire aux francophones.
Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 29 août 2012
@Pfff
Nee. Wat mij betreft mogen alle franstaligen doodvallen. En nog liever vandaag dan morgen :)
Écrit par : Lieven | mercredi, 29 août 2012
Merci Lieven de fournir le texte de notre première leçon:
"Als dat niet benoemd burgemeestertje nog veel van zijn oren maakt, regeringscommissaris naar de gemeente sturen. In Vlaanderen zijn de Vlamingen baas."
LES ÉÉN: (woordenschap)
"niet benoemd burgemeestertje":
bourgmestrounet élu direct non nommé par une grosse gouvernante flamande dont il n'a pas l'oreille... (les flamantes n'ond pas d'oreilles mais leurs vols sont si beaux)
"regeringscommissaris":
commissaire du peuple (ons eigen volk natuurlijk)
"Vlamingen baas":
parti Baas flamand (parti de l'éternel printemps)
tot de volgende week...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 29 août 2012
@Lieven : soms is een smiley niet voldoende.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 30 août 2012
@ Lieven
"Wat mij betreft mogen alle franstaligen doodvallen. En nog liever vandaag dan morgen."
Les Juifs sont démodés, cher ami ?
En oubliant ces autres ennemis, vous êtes en train de décevoir tous vos ancêtres qui ont une longue tradition de haine, d'antisémitisme, de racisme et de collaboration, tradition typique de ces petits boerkes analphabètes flamingants qui, après deux grands slurps à la table de leur ferme, engendraient péniblement - tout en gardant leurs chaussettes rapiécées ou leurs bottes crottées et en maudissant le célèbre Frans Kiljoen - de futurs trolls de forums.
La scène était en général peu ragoûtante et, à terme, donnait des abominations plus proches du croisement entre l'âne et le boeuf que du petit Yézuz-Chriztuz. Merci de témoigner par votre présence de cette pénible époque dont vous êtes le produit-type made in Vlaaahaaand'ren !
Allez, je vous mets un petit smiley, beste vriend, histoire de prouver à Marcel qu'on rigole vachtement, ce dont on ne saurait douter...
:P
Écrit par : Moventoh | jeudi, 30 août 2012
@Lieven
« Nee. Wat mij betreft mogen alle franstaligen doodvallen. En nog liever vandaag dan morgen :) »
il faut être FR rabique pour pas comprendre que vous répondiez humoristiquement à la question de Pfff :
"Faites-vous partie de ces très sympathiques flamands qui font semblant de vouloir prendre les considérations des francophones en compte ? »
mais désolé vandaag c'était déjà hier, depuis plein de petits FR (de toutes les couleurs) sont nés cette nuit et ce matin dans les maternités du rand avec des accoucheurs qui leur parlent en FR en plus (parfois en stoemeling quand même, ne soyons pas caricatural)
...et ça va faire chaque fois une unité en plus à defoir fous oggubé ///>: =(
(sorry Schoonaarde pour l'humour bibi gaga)
(Marcel , is mijn smiley voldoende?)
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 30 août 2012
@Moventoh et Uit't Zuiltje:
Ach, che fous drouve inchustes afec ce chentil Lieven; Zi cela ze troufe, Sein Grossvater a connu une fin trachique tans un Konzentrationslager... en tompant t'un mirador. :D
ps: Feuillez noder cher Marzel que che n'ai bas ouplié le Zmiley.
Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 30 août 2012
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-08-27/l-eveque-de-liege-pour-l-accueil-de-michelle-martin-a-malonne-934371.php
Retournement historique.
En effet, Malonne fut pendant des siècles le refuge de ceux qui fuyait la justice du shérif du Prince-Évêque de Liège, sur l'autre rive de la Meuse. Les vieux font encore le lien entre Malonne et malhonnête, traditionnel à Namur, quoiqu'étymologiquement douteux.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel,
Enfin on commence à admettre l'évidence Mark Elchardus dans Knack:
"Een hoog opgeleide elite heeft ervoor geijverd om mensen snel en zonder veel voorwaarden toe te laten tot de nationaliteit, tot stemrecht en sociale voorzieningen. Die strategie is mislukt – in de eerste plaats voor de betrokkenen zelf. (...) Dat heeft er waarschijnlijk mee te maken dat het ze te gemakkelijk is gemaakt. Er was geen incentive om kinderen te stimuleren om via het onderwijs vooruit te komen. Een voorwaarde om toegang te krijgen tot sociale voorzieningen had kunnen zijn, dat ze, zoals in Oostenrijk bijvoorbeeld, gedurende een bepaalde tijd een baan moeten kunnen houden."
http://www.knack.be/nieuws/belgie/sp-a-zou-er-nu-beter-voorstaan-had-ze-de-flinkse-politiek-volgehouden/article-4000169109517.htm
Il y parle de la stratégie voulue et délibérée d'une élite hautement éduquée à faciliter l'accès rapide et sans beaucoup de conditions à la nationalité, le droit de vote et les instances sociales, et que le résultat de cette stratégie est catastrophique.
Voilà pourquoi une alternance politique s'impose.
Écrit par : wallimero | mercredi, 29 août 2012
Répondre à ce commentaireRéglons le problème de l'immigration en deux minutes :
En France, le regroupement familial a été voulu par Valéry Giscard d'Estaing.
Le même Valéry qui allait essayer de faire croire qu'il y avait un truc entre lui et Lady Di, ce qui a fait rire toutes les petites filles.
Le même Valéry qui allait dire des années plus tard qu'on ne faisait plus face à une immigration, mais à une invasion*.
Dans les années 60, 70, l'immigration a été favorisée par des gouvernements de droite, sensibles aux arguments des industriels en faveur de plus de concurrence salariale.
On n'a pas voulu voir les conséquences sur notre système de sécurité sociale et tous les coups cachés inhérent à l'arrivée d'une population pauvre et inéduquée.
Les capitalistes en question ne s'en soucient gère, car les coûts sont supportés par la collectivité.
Les socialistes ont tout de suite compris l'intérêt électoral qu'il y avait dans cette population captive.
En somme, tout le monde est content, sauf les couches les plus pauvres de la société qui se retrouvent en concurrence directe avec cette immigration, pour le travail, pour le logement, pour le soutien social.
Du fait du nombre des naturalisations et de la faible assimilation de la nouvelle immigration, musulmane et/ou venue d'Afrique, on assiste à un emballement du phénomène de l'immigration par cooptation : l'immigration invite et décide d'une immigration plus grande.
Alors, pour ou contre l'immigration ?
Deux positions s'affrontent, également autistes et aveugles à la réalité.
La première consiste à présenter l'immigration comme une chance pour le pays accueillant. C'est la gauche.
La seconde consiste à exiger la fin de l'immigration. C'est l'extrême-droite.
Il y a une solution fort simple, qui consisterait à faire voter le nombre de naturalisations accordées par le Parlement, chaque année. Cela inciterait les partis à une attitude responsable. La régularisation deviendrait une prérogative parlementaire, inscrite dans la Constitution. C'est l'idée avancée par Cohn-Bendit, raison pour laquelle Sarkozy, qui avait la même idée, ne l'a pas fait voter (Ah ! Les élites !).
L'immigration ne serait plus un droit individuel accordé par des sous-communautés, mais une décision démocratique établie sans possibilité de débordement.
Il faudrait aussi que le bénéfice de la sécurité sociale soit strictement limité aux personnes en séjour légal sur le territoire.
*ce que tous les statisticiens officiels contestent : il faut être daltonien pour être agréé comme statisticien. Marcel va nous dire que tous les immigrés de Bruxelles sont français.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
"C'est l'extrême-droite".... Qui en flandre est condamnée pour racisme (VB) ou percluse de nationalisme dégénéré (nva)
"C'est l'extrême-droite".... Qui prône tôt ou tard l'eugénisme
"C'est l'extrême-droite".... Qui impose les stérilisations contraintes
"C'est l'extrême droite".... Qui prévient la reproduction des humains considérés comme comme inférieurs et socialement indésirables...
"C'est l'extrême droite".... Qui vise à l'élimination des dégénérescence pathologique héréditaire ou autrement ; l'homosexualité
"C'est l'extrême droite".... Qui encourage d'autres pratiques ont été utilisées pour éliminer les personnes indésirables : euthanasie, camps de concentration pour les alcooliques, criminels, délinquants, asociaux divers, castration des criminels sexuels et homosexuels, stérilisation des enfants métis nés de mères pures et de pères africains, indochinois de l'armée d'occupation française (ou franskillions de la périphérie ?), élimination des handicapés, extermination des Tziganes, des Juifs et des arabes.
"C'est l'extrême droite".... Qui sur base de fausses bonnes idées bien démago, tels les rats, gagnent le "navire de la naïveté" !
Non merci, l'extrême droite n'a vraiment rien à nous offrir dans les faits, mis à part la haine, le repli sur soi et le culte du complexe ! A vomir pour la santé...
Écrit par : Philippe | mercredi, 29 août 2012
La solution au problème de l'immigration* n'est pas idéologique, elle est démocratique.
*dans la mesure où l'immigration constitue un problème : à l'extrême-droite, on veut ramener l'immigration à un problème, en cultivant le rejet de l'autre, et à gauche, on veut nier qu'il y ait le moindre problème, en culpabilisant le "petit blanc", objet d'un racisme inversé.
Et les citoyens sont pris en otage.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
Il faudrait aussi modifier le délai d'obtention d'une carte de séjour et d'obtention de la nationalité par mariage.
Je connais un Tunisien qui a financé son mariage avec deux premières unions rémunérées. Et il faut arrêter de prendre les citoyens pour des canards sauvages.
Il s'agit d'une pratique Ttrès courante, au sein des citoyens de fraîche date et de l'immigration d'origine maghrébine, sub-saharienne et chinoise.
Sans parler des mariages gris.
Sans parler des unions que ces citoyens express contractent à leur tour pour rembourser les frais de leur divorce et de leur premier mariage.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
@Philippe
".... Qui encourage d'autres pratiques ont été utilisées pour éliminer les personnes indésirables : euthanasie, camps de concentration pour (...) asociaux divers"
Les participants de ce blog ont du souci à se faire.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
Il faudra bien que l'on finisse par priver l'extrême-droite de son thème de prédilection.
Et si on veut éviter les dérives par imitation et par exacerbation du débat, à gauche comme à droite, il faut convenir que les partis se présentent en face de leurs électeurs avec des engagements chiffrés et raisonables, qui prennent en compte la situation des gens et le désir de maintenir un minimum de cohésion dans notre société, pour trouver un équilibre.
Qui refuserait ? L'extrême-droite, parce que son zéro ferait rire tout le monde. Et la gauche, parce que son chiffre devrait être raisonable et qu'elle ne pourrait plus se cacher derrière son idéologie de la compassion pour faire gonfler son nombre d'électeur.
Qui y gagnerait ? La droite et une citoyenneté relégitimée et protégée par un consensus.
Écrit par : Pfff | mercredi, 29 août 2012
@Pfff
je me suis toujours demandé à quoi pourrait bien servir le mariage à part procurer des papiers pour ceux qui en ont besoin...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 29 août 2012
"C'eeeest l'extrêêêême-drwaaaaaaaaattt"...et patati et patata... (baîllement)
La crise => http://www.youtube.com/watch?v=KdNJ2Z8TCiA
Écrit par : Moventoh | mercredi, 29 août 2012
@Uit,
Ce que vous dites est franchement scandaleux, sauf si vous vous appelez Sara Forestier.
http://www.cinefil.com/film/le-nom-des-gens
Écrit par : Pfff | jeudi, 30 août 2012
@Pfff
si vous trouvez mes propos scandaleux, c'est que nous n'avons pas les mêmes valeurs...
on est pas tous obligé d'avoir le même rapport ontologique aux papiers officiels pour exister, non?...
par ailleurs il y a une de mes petites soeurs qui a épousé naguère un de mes potes pour qu'il obtienne des papiers belges et dans l'espoir qu'il puisse se faire soigner correctement ,même s'il est finalement mort ici loin des siens, j'ai toujours admiré ma soeur d'avoir joué le jeu, en peu comme j'admire les clarices de malonne qui ont tenu bon en ce moment...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 30 août 2012
@oiges
[sorry je vous avais envoyé ce post assez tard hier, j'ai dû cafouillé avec le système captcha et ces écritures indéchiffrables, dans les dix secondes réglo et il n'y a eu aucun signes me laissant penser que mon envoi avait échoué... je l'avait garder en mémoire dans mon pc chez moi je vous le renvoi(je ne me relis pas sinon j'y passe la soirée)]
« ...De hele discussie over taalgrenzen is hoe zich te gedragen bij het oversteken van die grens. Voor de waalse belgen is het duidelijk: de honderd duizenden vlamingen moesten zeker geen faciliteiten krijgen in wallonie. »
700.10³ NL in FR! Je ne veux pas polémiquer mais je crois que vous surestimez la part flamande des wallons, pourtant j'aimerais que vous ayez raison... cette frontière qui vous obsède, a sa vie propre hors des gens qui de toute façon n'en ont rien à foutre, à bxl au XIX aussi, plein de «flamands» parlant un FR bien plus approximatif que le vôtre se sentaient FR, c'est l'histoire çà!
"=> Democratie en 1 man 1 stem principe gingen moeilijk samen met de belgische constructie. Vanaf dat de franstalige machtstructuren vaststellen dat ze democratisch een minderheid zijn, wordt de taalgrens opgericht , de partijen gesplitst en met succes een franstalige subnationaliteit gecreerd met voorrechten.
Het zich ontvoogden van een nederlandstalige cultuurgemeenschap op het grondgebied waar het is ontstaan (inclusief brussel) heeft niks met historische lenen of vorsten te maken."
Dois-je en tant que FR demander pardon parceque vous êtes convaincu qu'en tant que minoritaire les FR ont volé les NL, et bien non, je n'arrête pas de vous dire que je suis ici chez moi et que vous ne me déranger pas d'être là, au contraire vous êtes une de mes richesses
"=> het frans in vlaanderen was een taal van een elite zoals ooit vroeger andere talen werden gesproken. Het frans werd in lage landen overal als elite taal gesproken, ook in noordelijke lage landen. Je kan dus ook frans als minderheidstaal in nederland opeisen. En turks, marokkaans, spaans, italiaans in belgie. Vlaanderen als imperialist voorstellen terwijl het nooit voorbij zijn taalgrens dingen opeist is gewoon vals".
Quand je vais au pays-bas (pays que j'adore sauf qu'il n'y a que les marocains qui veulent bien parler en NL avec moi, les autres grandes bringues me parlant systématiquement anglais, langue que je maîtrise encore moins que le NL) je me rend compte pourquoi les flamands ne s'aiment pas...
"=> taalgrens op vraag van de franstaligen gekomen om in wallonie geen tweetalige administratie te hebben. De taalgrens en de taalsituatie in de dunbevolkte gemeenten rond brussel is duidelijk: boerengemeenten waar de bevolking nederlands sprak en de notaris misschien graag frans. Maar geen reden om dat op te eisen als onderdeel franstalig taalgebied. Dat migratie in de laatste 40 jaar dat zo graag wil interprteren is om annexatie voor te bereiden."
Il n'y a jamais eu de bilinguisme(FR/NL) en wallonie, jamais, il n'a jamais été question d'y introduire le bilinguisme et celà surtout parce que les flamands dès 1878 ont tout fait pour que la flandre devienne unilingue NL , ceux qui vous disent le contraire vous manipulent punt aan de lijn. (mais c'est pas grave c'est juste parce qu'ils trouvent que l'on ne peut parler que le NL en flandre)
"=> LOL: we hebben even veel reden om italiaans als minderheids taal te declareren."
Andiamo, mr en mw arnolfini, souvenir of the time où flandre et italie étaient l'avenir de la culture européenne (sans rire à voix haute)
"=> de waalse vrienden, frankrijk, quebec, alle andere landen zien dat wel.
Overigens is er geen verplichting om een taal af te leren of niet te gebruiken, er is een morele plicht om er een bij te leren. Niet meer of minder."
D'accord avec vous, sauf qu'il n'y a aucune obligation "morale", juste du désir et du défi mêlés
"=> de openheid naar anderen interpreteert men in franstalig belgie in het voorrecht om zich niet hoeven aan te passen :-). We kennen in brussel hoe veel inspanning men wil doen voor de 60 procent van de medebelgen."
Vous êtes là très mauvaise langue, je connaît quelques flamandes moins médisantes que vous
"=> op straat hoeft men niet spreken, in de stembus wel"
je trouve ça idiot mais là les NL ne sont pas pires que les FR
".=> De realiteit van de migratie vanuit brussel naar vlaanderen in de laatste decenia is een realiteit. Dat deze moeten aangespoord worden om zich te verrijken met het nederlands is ook een feit. Dus gewoon inburgeren zoals ik alle andere culturen zie doen in vlaanderen."
Akkoord met U maar FR is een minderheid cultuur van vlaanderen
"=> Laatst annexatie van brussel is ganshoren. In welke richting verschuift de taalgrens steeds? Is gemakkelijk te volgen."
Celui qui m'a instruit le flamingantisme dans ma jeunesse m'a expliqué qu'il s'est battu pour que ganshoren deviennent bilingue à bxl, car il craignait qu'elle devienne une commune FR à facilité NL mais au nord de bxl, ce belge-de-papa était un vrai flamingant socialiste bruxellois, ma nostalgie personnelle regrette l'embourgeoisement des flamands... inburgering ?;(( sint-stevens-woluwe est passé la taalgrens dans l'autre sens
"=> Welke blokkeringen? Waar word wie tegengehouden? De gemeenteraadsleden die voorgesteld worden als burgemeester maar door hun onwil om de wetten te respecteren geweigerd worden in hun voordracht?
Iedereen heeft het recht om een partij op te richten in vlaanderen. De chinese wijk in antwerpen kan ook zich als taalminderheid gaan opstellen. :-)
Zolang men in franstalige politieke middens de zelf gevraagde grens niet respecteert, verhinderd men de toekomst van belgie."
Merci pour les menaces, les FR sont harcelés pas les merdes n-va de votre gouvernement... les quartiers chinois, homo, etc sont des constructions commerciales qui n'ont rien à voir avec la minorité FR du rand..je sais très bien que maertens et peeters étaient socialistes, ça n'excuse pas le blocage débile qui empêche l'avenir de la belgique...
bien à vous
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 29 août 2012
Répondre à ce commentaire@Pfff
"Je m'en remets à votre indignation [1] et vous avez raison de dire que c'est un peu court [2]."
[1]:
Oui, comme vous, je m'indigne de constater les dérives auxquelles certains se laissent aller tout en se prétendant socialistes (humanistes, écologistes ou libéraux).
Tout comme vous je me dis que la Wallonie et Bruxelles auraient grand besoin que le PS fasse pour quelques années une salutaire cure d'opposition.
Par contre je ne m'indignais point que vous disiez haïr le socialisme. Je me suis contenté de vous exposer, arguments à l'appui, qu'à mon humble opinion haïr le socialisme c'est, intellectuellement parlant, aller un pont trop loin.
Ceci dit, tant que cette haine ne se concrétise pas par autre chose qu'une dénonciation des dérives de politiciens véreux, ou l'alimentation de débats et réflexions, elle est tout ce qu'il y a de plus honorable.
[2]:
Merci.
"Le socialisme, c'est le Mal, mais déguisé en Souverain Bien."
C'est une opinion que je ne partage pas.
Bien à vous,
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 29 août 2012
Répondre à ce commentaire@Pfff:
"Il y a une solution fort simple, qui consisterait à faire voter le nombre de naturalisations accordées par le Parlement, chaque année. Cela inciterait les partis à une attitude responsable. La régularisation deviendrait une prérogative parlementaire, inscrite dans la Constitution. C'est l'idée avancée par Cohn-Bendit, raison pour laquelle Sarkozy, qui avait la même idée, ne l'a pas fait voter (Ah ! Les élites !).
L'immigration ne serait plus un droit individuel accordé par des sous-communautés, mais une décision démocratique établie sans possibilité de débordement."
L'idée est séduisante, mais:
a) Sur quelle base établir les quotas "d'immigrés à incorporer"; pratiquer une immigration choisie? Quid des réfugiés (économiques, politiques, ou fuyant la guerre dans leur pays)?
b) Avec notre système politique gangrené par la particratie, laisser au seul parlement la décision ne me paraît pas être une garantie du respect de la démocratie; inversement, la formule référendaire me paraît peu praticable en l'occurrence.
c) Ah bon?! Le fait d'avoir à décider en assemblée parlementaire inciterait les partis politiques à faire des choix responsables?! Sur le coup, je vous trouve un peu naïf.
Séduisante, mais peut-être pas si simple...
Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 29 août 2012
Répondre à ce commentaireEh bien justement l'astuce de cette mesure est dans le "pricing". Comme les partis vont devoir se mettre d'accord sur un chiffre à priori, ils vont devoir s'intéresser aux situations réelles, aux besoins en immigration choisie et aux situations personnelles des immigrés.
Donc pour émettre un chiffre, on va descendre vers la réalité. Cela sera l'objet d'un débat. Les électeurs choisiront aussi leur parti sur base de la justification et du chiffre avancé.
Et l'avantage ne s'arrête pas là : l'immigration fera l'objet d'un consensus démocratique. Les discussions zozoliogiques seront en sourdine. Et les citoyens n'auront plus l'impression que ce processus est complètement hors de contrôle.
Écrit par : Pfff | jeudi, 30 août 2012
@Pfff et SoltanGriss
à part avec un système genre vieille urss à rideau, je ne vois pas en quoi une politique de quotas d'intégration assurerait une tranquillité européenne, changerait quoi à l'immigration "clandestine", les quotas de non-intégration ne sont pas contrôlable sans prise de "responsabilités" dans le "délit de circulation"...
bourgeois devrait mettre des quotas de FR en flandre pour prendre ses responsabilités... un débat très intéressant suivrait au parlement flamand (sûr de sa compétence?) s'il faut un décret au cas où une circulaire ne suffirait pas pour une tolérance zéro... :)))
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 30 août 2012
@pff
tres bonne analyse . d'ailleurs vous avez le meme phenomene a bruxelles, le PS et ecolo ont trouve une clientele captive
concernant l'immigration il existe une 3eme solution : vous avez aussi l'immigration selective et intelligente comme au Canada : criteres culturels, de diplomes etc on accepte pas n'importe qui.
concernant BDW j'ai encore revu l'emission ou ce type considere les wallons qui vont en flandre comme des immigrés. ca tient pas tant que l'etat belge existe
Écrit par : bruxellois | mercredi, 29 août 2012
Répondre à ce commentaireAu passage un petit article ce matin dans la DH :
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/406326/gordel-le-voorpost-veut-mener-des-actions-a-rhode-saint-genese.html
Donc recapitulons, les cons du Voorpost en ont marre des provocations des bourgmestres non-nomme et donc ils vont manifester a Rhode-St-Genese ou la bourgmestre ... est nommee. Bravo !
Au fond ils refletent assez bien ce qu'est la flandre nationaliste (plus de 50% de la flandre tout de meme) : la betise et l'ignorance crasse.
Écrit par : kermit | jeudi, 30 août 2012
Répondre à ce commentaireUne nouveau scandale aux relents séparatistes. En 2005 déjà, de tels "filtres" avaient été mis en place.
La commune de Hoeilaart (Brabant flamand), au sud de Bruxelles, va favoriser les néerlandophones candidats à l'achat d'une parcelle d'un nouveau lotissement communal à prix avantageux. Seize parcelles sont ainsi mises en vente à 150 euros le mètre carré dans un nouveau lotissement proche de la chaussée de Wavre. Pour sélectionner les candidats, un système de points a été élaboré selon divers critères, dont la maîtrise du néerlandais.
Les candidats diplômés de l'enseignement néerlandophone, qui disposent d'une attestation de maîtrise du néerlandais (pour les locuteurs dont ce n'est pas la langue maternelle), dont le ou les enfants sont inscrits dans une crèche ou une école néerlandophones, seront ainsi favorisés.
Cela s'appelle, de la discrimination, de la ségrégation ou du racisme ?
Écrit par : Philippe | jeudi, 30 août 2012
Répondre à ce commentaire@Philippe: Ça dépend. Bizarrement c'est de la discrimination pour éviter de la discrimination. Si ils ne font pas cette "discrimination", la commune sera envahie par des étrangers francophones ou - de plus en plu souvent - anglophones. Jusqu'au point que, comme on le voit dans certaines autres communes autour de Bruxelles, les néerlandophones seront discriminés chez eux. Et je ne parle pas seulement de la langue, mais aussi des prix des logements. Les francophones/anglophones qui viennent y habiter, sont souvent des gens riches qui veulent habiter à la campagne tout en restant près de la ville. Déjà ils paient beaucoup plus que la moyenne, souvent ils achètent plusieurs biens afin de les louer ou vendre encore plus cher. Ainsi, des gens "simples" qui y habitent depuis des générations, se voient coupés de leur famille et amis car ils ne savent plus payer les prix exorbitants et doivent acheter ailleurs où c'est moins cher.
Puis, de toute façon: pour y habiter il faut comprendre un minimum de néerlandais. Comment allez-vous vous inscrire à la commune? ou comprendre les informations distribuées? ou parler avec votre voisin à la boucherie?
Bien que j'avoue qu'on le peut appeler "de la discrimination", je pense que c'est tout à fait logique et acceptable. Het doel heiligt de middelen, on dit chez nous.
Écrit par : fluffy82 | jeudi, 30 août 2012
Aussi vrai que le Vatican est en Italie, Bruxelles est en Flandre. Je ne crois pas que nier cette réalité vous aide dans votre 'combat' (sic)...
Écrit par : Chris | jeudi, 30 août 2012
Répondre à ce commentaire@Chris
Une partie de la régionalisation de 1989 a dû largement vous passer au dessus de la tête.
Place des Martyrs, d'ailleurs, c'est plutôt la Flandre qui est à Bruxelles, pas l'inverse.
Il est vrai que certains hypocrites ne retiennent que les lois qui leur servent, outrés et vociférants à certains moments, autistes à d'autres...
Écrit par : Moventoh | jeudi, 30 août 2012
@ Chris
Sauf que le Vatican n'est pas en Italie pas plus qu'il n'est a Rome, pas plus que le Lesotho n'est en Afrique du Sud ou Cabinda au Congo. D'un point de vue purement territorial, le Vatican est ... au Vatican, il n'est pas en Italie par contre il y est enclave.
Apres on peut rever que Bruxelles est en Flandre mais Bruxelles est une region a part entiere qui est bilingue et peuplee a 95% de Francophones, c'est juste la constitution qui le dit et les fantasmes des uns et des autres n'y changeront rien.
J'espere Chris avoir contribue a votre elevation et que ceci vous permettra de vous aidez dans votre propre 'combat' (sic).
Écrit par : kermit | vendredi, 31 août 2012
comparer bruxelles au vatican, encore des debilités flamingantes. ils vont inventer quoi encore ? debattre avec ces debiles n'a aucun sens.
Écrit par : bruxelles | vendredi, 31 août 2012
Je voudrais remarquer deux petits détails:
1) il s'agit d'un site pour la promotion touristique. Le tourisme est une compétence des Communautés. Bruxelles fait bel et bien partie de la Communauté flamande. Donc: la flandre a tout le droit de faire de la publicité pour Bruxelles.
2) Je le trouve hypocrite de faire un article pareil contre la Flandre qui - de droit - mentionne sa capitale sur un site, sans mentionner que la Communauté française s'est rebaptisé en "Wallo-Brux" ou un truc dans le genre. Si vous croyez en ce vous écrivez et vous dites que Bruxelles n'est ni flamand, ni wallon, il faudrait aussi réagir contre "la Région Wallonie-Bruxelles".
Écrit par : fluffy82 | jeudi, 30 août 2012
Répondre à ce commentaire@fluffy : ce n'est pas "région Wallonie-Bruxelles", mais "Fédération Wallonie-Bruxelles". Et elle ne dit pas, au contraire de "Vlaanderen", que Bruxelles est en Wallonie, mais bien que Bruxelles est partenaire à part entière de la Wallonie. Je n'aurais rien contre une "Vlaams-Brusselse federatie".
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 30 août 2012
@Fluffy
1. Faux : le tourisme est une compétence régionale.
2. Faux : la Fédération Wallonie-Bruxelles est simplement le nouveau nom de la Communauté ffrançaise et ne cherche pas à se faire passer pour une région.
Zéro pointé, faites mieux la prochaine fois.
Écrit par : Moventoh | jeudi, 30 août 2012
Fluffy,
En tant que Vlaamse Gemeenschap, je ne verrais aucun problème à la promotion du tourisme en "Vlaams Gewest" et en "Brussels Gewest".
Le problème est la façon dont une "Vlaanderen"(*) se présente comme homogène et "avale" une ville qui se trouve est aussi une Région qui constitutionnellement et juridiquement n'en fait pas partie. C'est cette sorte de malhonnêteté que nous dénonçons.
(*) appellation tout autant inconstitutionnelle qu'inexact et dont l'on ne se prive pas de faire usage, sans se refuser le plaisir de se gausser ou s'offusquer lorsque d'autres se mettent à parler de "Fédération Wallonie-Bruxelles", qui pour toute inconstitutionnelle a au moins le mérite de ne pas nier l'existence de Bruxelles en tant que Région, entité fédérée (deelstaat), à part entière!
Salutations,
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 30 août 2012
une illustration eclatante de la betise et lacheté du politicien wallon, se revendique admirateur de BDW. le cdh est vraiment a gerber...
comment la wallonie a pu tomber aussi bas ?
http://www.lameuse.be/499252/article/regions/namur/2012-08-25/fournaux-dit-%E2%80%9C-je-t%E2%80%99aime-%E2%80%9D-a-la-flandre
Écrit par : bruxellois | lundi, 03 septembre 2012
Répondre à ce commentaireEuh... C'est Fourneaux, aussi, hein... Pas toute la Wallonie! Enfin, j'espère... Et si je ne m'abuse, il est MR (filiale MCC).
Écrit par : Juliette | mardi, 04 septembre 2012
@bruxellois
et voilà que vous nous ramenez cette pauvre petite victime de fourneaux,
foufou existe! la preuve le morgen l'a rencontré...
et vous accusez le cdh et hop! une victime en plus...
;))
ps(wallon): merci quand même d'avoir essayé de nous ramener vers notre cher clivage NL/FR bien-aimé
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 04 septembre 2012
@juliette
oui foufou est passe au MR ou MCC, mais ca change rien
PS/MR/Ecolo/CDH c'est la meme chose
ca s'appelle particratie. ils s'entendent tous entre eux pour spolier le peuple wallon qui est vraiment trop c. et les quelques gars clairvoyants qui crient dans le desert
Écrit par : bruxellois | mercredi, 05 septembre 2012
De nagel op de kop, Richard ! Ou quand la Wallonie sort de son carcan socialiste ! Bravo ! Encore ! Vive la résistance !
Écrit par : Moventoh | mercredi, 05 septembre 2012
« Trop de francophones y croient encore ; ils ne pensent pas assez à préparer l'après Belgique. Or cela pourrait aller plus vite qu'on ne pense ».
Charles Picqué Ministre Président de la Région Bruxelloise
Les Flamands les plus influents annoncent eux carrément un plan B : la N-VA est à 40 % » et le ministre président de la Flandre se dit pour le confédéralisme. « Il ne faut pas être naïfs quand même ».
Il estime qu'aujourd'hui, les francophones sont divisés entre ceux qui ont l'illusion de la survie du pays et ceux qui n'y croient plus mais n'osent pas préparer la suite.
Pour Charles Picqué, il est très urgent de s'organiser : « Les choses peuvent aller plus vite qu'on ne pense ». Selon le ministre-président, il ne faut pas ignorer l'actualité économique qui pourrait pousser les Flamands à aller plus vite vers l'autonomie.
Monsieur Marcel, Quel est le plan B auquel vous aimeriez activement participer ?
Écrit par : Philippe | dimanche, 09 septembre 2012
Répondre à ce commentaire@Philippe : je détesterais "participer" à un plan B.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 09 septembre 2012
Comme quoi... On part d'un plan Q et on se retrouve à évoquer un plan B... :-(
http://www.birdsdessines.fr/2012/06/08/clairvoyance/
Écrit par : Juliette | lundi, 10 septembre 2012
J'adore la réponse ;-) Mais nous n'aurons très certainement bientôt plus le luxe du choix ... Donc comment faut il encore interpréter cette absence de volonté de s'engager ? De la part d'artistes, de saltimbanques, de citoyens lambda, c'est peut être compréhensible mais de la part de journalistes ou de responsables politiques..?
Sont ils frappés d'illusions ou simplement paralysés par la peur ?
Dans les deux cas proposés par Charles Picqué Ministre Président de la Région Bruxelloise, il est évident que de sérieuses questions se posent sur leurs capacités d'encore exercer leurs responsabilités... Non ?
Écrit par : Philippe | lundi, 10 septembre 2012
c'est bientot les elections communales, le politicien wallon se reveille enfin...
au fait il existe un plan F aussi, rattachement a la France de la Wallonie et Bruxelles
Mr gendebien (RWF) est d'ailleurs un visionnaire meconnu et souvent boycotté par la presse belge et les medias
reynders
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/407507/reynders-denonce-l-electoralisme-de-geert-bourgeois.html
lutgen
http://www.lameuse.be/518222/article/actualite/politique/elections-communales-2012/2012-09-10/plan-b-le-cdh-appelle-a-une-reprise-de-la-concertation-f
demotte
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-09-10/demotte-sur-l-avenir-de-la-belgique-il-y-a-peril-en-la-demeure-936842.php
@sel
vous croyez encore a cet etat belge ?
Écrit par : bruxellois | lundi, 10 septembre 2012
@Philippe
Il me semble que la presse francophone participe de longue date à la mise dans les esprits de ce plan B, moi.
Depuis le lamentable "Bye Bye Belgium" en 2006, elle n'a cessé de mettre de l'huile sur le feu au lieu de faire de l'information.
Ce n'est pas ce que vous voulez ?
Écrit par : Moventoh | lundi, 10 septembre 2012
Moventoh le "Bye Bye Belgium" n'était tout au plus qu'un petit jeux de journalistes en mal de pub pour faire parler de soi ! Dans ce docu fiction, Il n'y avait rien d'autre que "comment se faire peur" si l'autre devait partir ! En fait, c'était une ode Belgicaine à l'unité à n'importe quel prix...
La réalité est toute autre, non seulement l'autre est politique, et c'est sutout plus de 50% de nationalistes ! L'autre ne tient pas à partir car il compte bien trop sur nos ressources de la grande Région Bruxelloise (40 communes) pour continuer à bien vivre sur notre dos. L'autre se fout totalement de nous (les Bruxellois et bien plus encore les Wallons dont ils n'ont vraiment rien à foutre).
Si je vous suit bien, votre raisonnement est de prétendre que de dire qu'il est temps de se réveiller, ce serait mettre de l'huile sur le feu ?
Ne sommes nous pas en droit d'attendre que nos journalistes et nos politiciens arrêtent l'illusion et prennent enfin leurs responsabilités ? N'est ce pas ce que régulièrement vous reprochez à tel ou tel courant politique traversant la Wallonie ?
Écrit par : Philippe | mardi, 11 septembre 2012
J'oubliais tout de même ceci.... Publié en 1997 aux Editions Luc Pire, “Choisir l’Avenir” était un manifeste écrit par quatre intellectuels wallons et bruxellois (André Paul Frognier, Christian Franck, Bernard Remiche, Vincent Wagman) soutenus par plus d’une centaine de professeurs d’université francophones. Ce manifeste décrivait la situation de la Belgique en cette fin du XXe siècle, ses chances de survie, l’avenir de ses composantes.
Dix ans plus tard, deux anciens parlementaires, Serge Moureaux et Antoinette Spaak, les auteurs font remarquer que si la Flandre veut remettre en cause notre Etat fédéral, il lui faut lui présenter immédiatement la facture à payer, sans peur. Les francophones doivent dire non à cette Flandre qui tente de les gruger à travers un confédéralisme inacceptable pour les Wallons et les Bruxellois. Et si le Lion flamand veut s’en aller, qu’il prenne ses responsabilités, Manneken-Pis et le Coq wallon sont capables de réaliser du très bon travail ensemble. En clair, fini le temps pour les francophones de trembler à chaque menace venue du nord. Il est temps qu’ils se fassent respecter.
Mais bien des bien pensants préfèrent encore la médisance ou l'ignorance au combat politique légitime. Avec plus de 50% de nationalistes, l'heure du réveil à sonné que cela fasse ou non mal n'a en soi plus aucune importance.
Il faut être clair avec la responsabilité du choix des électeurs flamands, si ils choisissent les nationalistes pour représentants politiques, la fin du pays c'est pour maintenant et sans cadeaux aucun. La patience doit aussi avoir des limites !
Écrit par : Philippe | mardi, 11 septembre 2012
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