mercredi, 24 novembre 2010

«Walen buiten», mais vraiment.

Proxis.be, l'une des rares plateformes en ligne belges d'achats de livres, vient de s'associer à azur.be. Résultat, le français a disparu. Et mon livre «Walen Buiten» du même coup. Lorsqu'on clique sur l'onglet «FR», la librairie online vous affiche un joli texte qui sent bon la Belgique :

Chèr (sic) client 

Nous vous souhaitons la bienvenue sur le nouveau site web de proxis.be & azur.be. proxis et azur unissent leurs destinées et forment (sic) désormais le plus grand magasin en ligne de livres, dvd's et musique en Belgique où vous pouvez acheter en toute sécurité et confiance. 

Nous vous invitons à venir y jeter un œil, mais à notre grand regret, nous devons vous avertir que le site n'est plus disponible en français. Par conséquent, nous vous renvoyons à nos partenaires et/ou collègues mieux équipés pour le marché francophone

Nous continuons à traiter toutes vos commandes de manière habituelle. 

Nous tenons également à vous remercier de la confiance que vous nous avez accordée et nous vous souhaitons beaucoup de plaisir avec vos achats en ligne. 

On suppose que le marché belge du livre francophone n'intéresse plus cette entreprise. Les anglophones ne sont pas à la fête non plus : toute la navigation de la version anglaise est en… néerlandais. Mais là, bizarre, bizarre, le client n'est pas du tout renvoyé ailleurs : on lui propose de regarder les livres anglophones.

Dear customer

Welcome to the new site of proxis.be & azur.be proxis and azur have joined forces and are now the largest online media store in Belgium where you can shop in all safety and confidence. We gladly invite you to come and have a look and browse our English books section below. We are sure you will find what you need. We have to announce that the site does not support English as a main language anymore.

Toute la finesse de l'esprit commercial de la nouvelle société s'étale ici. Si vous êtes francophone, allez voir ailleurs. Si vous êtes anglophone, achetez chez nous, bien sûr ! Mais l'interface est uniquement en néerlandais. On suppose que les anglais n'auront aucun mal à comprendre les conditions de vente. Genre : «hoe weet ik dat mijn bestelling is afgerond ?» Ça ressemble un peu à un «adaptez-vous ou allez vous faire voir, ici on ne parle que Vlaams.» It's the economy, stupid.

Bien sûr, il reste une sélection française, uniquement pour les Néerlandophones. Donc, mon livre «Walen Buiten» est buiten dans tous les sens du terme, et les Walen par la même occasion. Or, c'était jusqu'ici la seule plateforme en ligne qui le vendait. Ce n'est pas de la censure, bien sûr, mais le résultat est le même pour les gens qui voulaient acheter le livre depuis un pays étranger. Et puis, pour la nouvelle clientèle cible, le site est quand même plus propre sans Walen Buiten qu'avec, peut-on supposer. Sachant que les enseignes culturelles française s'intéressent elles aussi très peu à la Belgique, un marché comparable à beaucoup de grandes régions françaises, l'on aurait envie de crier «Rattachez-nous ! Vite !» tant l'impression qui est donnée par ce genre d'attitude est que la francophonie belge n'est même plus un marché. Petit détail : le site de proxis.be/azur.be est hébergé par Nucleus, la société de David Geens (N-VA), qui avait notamment enregistré quelques adresses électorales pour le parti voici un mois ou deux. Mais ça n'est qu'un détail.

Walen Buiten, donc. Au sens propre. Et c'est «le plus grand magasin média en ligne de Belgique» (slogan du site) qui vous le dit.

23:48 Publié dans Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (61) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Bon, il vous reste Filigranes et Club, qui sont très bien... pourquoi toujours passer "on line"? Ou faites du lobbying auprès d'Amazon ??? :)

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 25 novembre 2010

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Filigrane, Club, Molière à Charleroi, etc. Oui, je recommande d'abord les libraires, mais il y a des gens qui me demandent où trouver mon livre en France, au Canada et même à Singapour. Pour eux, l'achat en ligne est la seule solution.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

Bon, ben on s'organisera par eBay, alors :)

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 25 novembre 2010

Cela m'étonne que cela vous étonne.

Écrit par : Jo | jeudi, 25 novembre 2010

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Club et Proxis c'est la même firme si je me trompe pas ?

Écrit par : Sido | jeudi, 25 novembre 2010

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voici la réponse de Ronny Schroyen à mon mail concernant le lien vers proxis (qui a banni le français) sur le site du Club:

"Le site Proxis n’appartient plus à Club sa, nous ne pouvons pas clarifier la décision d’éliminer la disponibilité en Français. Cette décision a été prise par la direction d’Azur, vous pouvez toujours contacter le customerservice@azur.be pour plus d’informations. ..."

Aujourd'hui, le lien n'existe plus !!!

Écrit par : corto | dimanche, 13 mars 2011

A signaler à l'OCF (Office des Consommateurs Francophones) http://www.ocf-wb.be/

Écrit par : MC MICH | jeudi, 25 novembre 2010

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Je trouve votre propension à vous offusquer de ce genre de choses assez curieuse, on dirait que vous tombez des nues à chaque fois... Pourtant depuis longtemps vous semblez avoir pris conscience du fait que la Belgique était morte dans les esprits, si j'en crois vos écrits (avant d'être morte tout court certainement). Ceci n'est qu'une anecdote qui l'illustre. Ni la première, ni la dernière.
Si les "Belges" (flamands) ne veulent plus vous servir dans votre langue, allez faire votre shopping sur le web français, là au moins on nous respecte, et pas seulement pour notre argent.

Écrit par : didier | jeudi, 25 novembre 2010

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Een volk, een land, een taal. Affreusement banal. Mon cher Marcel, Didier a tout à fait raison. L'heure n'est plus à l'étonnement, ni même à l'affliction. Ils veulent accomplir leur destinée ? Qu'ils le fassent, et qu'ils prennent Bruxelles avec, quand on voit ce qu'elle est en train de devenir...

Écrit par : Marc | jeudi, 25 novembre 2010

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Quand on veut se tirer une balle dans le pied et perdre un potentiel de clients pour participer activement aux dictats et ségrégations linguistiques, on mérite de perdre du fric...
Pour les clients ce n'est vraiment pas grave, ils vont ailleurs point barre.
Perso j'achète mes bouquins chez Filigranes ou à la FNAC et dans les petites librairies de quartier comme la Licorne par ex... ou bien les sites français.

Écrit par : Dewi | jeudi, 25 novembre 2010

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Pourquoi acheter chez les flamands quand on peut acheter chez les hollandais ?

http://www.bol.com/nl/index.html

Écrit par : Voyageur | jeudi, 25 novembre 2010

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A lire sur la page de BOL.NL : "Bol levert ondanks staking". Ah bon ? Il y a des grèves en Hollande ? Naaaaan. Ongelooflijk. :-)))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

Tous ce bordel parceque Marcel a peur que son bouquin n'est plus disponible online..:)

Écrit par : luc | jeudi, 25 novembre 2010

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Ce sont plusieurs éditeurs francophones qui perdent leur point de vente en ligne belge. Pas grave, on ira ailleurs. Comme toujours. mais à force d'aller ailleurs, on ne sera bientôt plus là !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

A noter le superbe lien vers les livres francophones du site et sa belle faute d'orthographe :

"Notre livres francophone"

Pour une traduction, même Google fait mieux!

Écrit par : masterofmisrule | jeudi, 25 novembre 2010

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@ Marcel

J'avais pourtant acheté mon exemplaire de Walen Buiten chez Amazon.fr le 22 août 2010...
Tous les gens que je connais achètent en ligne chez Amazon depuis que le port est gratuit au-delà de 20 € pour la Belgique. Ceci explique peut-être cela concernant Proxis.be.

Écrit par : Sobchak | jeudi, 25 novembre 2010

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Mais bon sang de bonsoir, la solution est simple!
Il suffit de traduire le livre en néerlandais! Le titre l'est déjà, allez hop, au travail!
Pas sûr qu'il y aura beaucoup de lecteurs néerlandophones, cependant...

Écrit par : sevy-yves | jeudi, 25 novembre 2010

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Justement je me préparais à offrir ce livre autour de moi à l'occasion des fêtes de Noël.
Comment le trouver en France désormais, monsieur Sel ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 25 novembre 2010

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J'étudie la question.Réponse sous peu.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

Justement je me préparais à offrir ce livre autour de moi à l'occasion des fêtes de Noël.
Comment le trouver en France désormais, monsieur Sel ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 25 novembre 2010

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Comme ancien (il y a plus de 4 ans) collaborateur d'Azur.be, voici comment j'interprète les choses. C'est déjà étonnant qu'Azur rachète Proxis, et pas l'inverse. A mon avis, Azur a clairement profité d'une opportunité commerciale et, probablement à cause de manque de temps et d'incompatibilité de bases de données des deux sociétés, a "laissé tomber" les livres francophones. Tout simplement parce qu'Azur n'a jamais proposé des livres francophones. Rien n'indique d'ailleurs que ce ne sera pas à nouveau le cas dans un futur proche. Il n'y a rien de communautaire dans tout cela. Essayez d'être un moins parano de temps en temps. Et c'est un Belge (!) d'expression néerlandophone qui vous parle... ;o)

Écrit par : WomB | jeudi, 25 novembre 2010

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Cher Marcel,
je reconnais bien là votre tendance à vous offusquer pour pas grand chose.

Pour votre livre, il est parfaitement possible de le distribuer par Amazon, ils ne sont généralement pas regardant sur la marchandise qu'ils vendent.

Vous y voyez une forme de discrimination tandis que d'autres y voient simplement un rationalisation économique. Pour ma part comme beaucoup de français, j'achète mes livres francophones par Amazon, à Filigranes ou encore au Cook and Book, qui a ue étagère en Flamand mais toute une librairie en Anglais !

Soit dit en passant, ma compagne flamande ne se plaint pas de discrimination de ne pas trouver de livres en néerlandais dans ces deux grandes librairies bruxelloises. Elle le déplore certes mais comprend que le marché des livres néerlandophones n'est pas très ouvert.

Pour m'en être ouvert avec l'un des deux libraires, il m'a simplement dit qu'il ne vendent simplement pas les livres. Or que je sache un libraire, grand ou petit, en dur ou en ligne veut vendre ses livres.

Écrit par : Père Désoeuvré | jeudi, 25 novembre 2010

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@Père désœuvré. Mouais. Il y a une librairie au centre-ville qui ne vend que des livres en néerlandais, et il ne me viendrait pas à l'esprit de le leur reprocher. La FNAC a un rayon néerlandophone, trop petit à mon goût, mais il existe. Mais la vente en ligne, c'est tout à fait autre chose. Dans un pays comme la Belgique, ne vendre qu'en néerlandais, c'est refuser toute exportation sérieuse. Je mets en question une stratégie commerciale à très petite portée. Et surtout, quand on compare le message français au message anglais, il y a de quoi se poser des questions. Enfin, vous en connaissez beaucoup, vous, des entreprises qui donnent le lien vers une autre entreprise pour une partie altérolinguistique de leur clientèle ? D'autant que même les clients n'ont pas été prévenus : ils ont reçu un mail comme quoi ils pouvaient continuer à acheter, mais leurs comptes ont été supprimés, et des français se sont retrouvés le bec dans l'eau. Au minimum, c'est imbécile de nos jours de se couper comme ça d'une partie de sa clientèle.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

Il y a aussi des libraires à Bruxelles et en Wallonie qui vendent que des livres francophones. Je ne trouve pas ça choquant du tout!

Et les étrangers peuvent quand-même commander le livre à base du numéro ISBN?

Et si votre livre est si magnifique, les libraires en France et dans des autres pays francophones vont surement le vendre, non?

Écrit par : Pascal | jeudi, 25 novembre 2010

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@Pascal : il ne s'agit pas du fait que mon livre serait magnifique. Il n'a quand même eu que de bonnes à très bonnes critiques. Mais pour qu'il soit vendu en France, il faut qu'il y soit distribué. En gros, cette décision ne dépend pas seulement de la qualité du livre, mais du jugement de personnes qui ne l'ont même pas forcément lu. Mon livre n'est pas distribué en France parce que le distributeur français pense peut-être que la Belgique n'intéresse pas la France, et je ne peux pas tout à fait lui donner tort.

La distribution électronique permet justement à un auteur de quand même répondre aux demandes de, mettons, une centaine de clients en France et ailleurs. De façon tout à fait loyale, j'ai renvoyé sur ce blog les clients de l'étranger sur le site de Proxis. De même, une fois que Proxis rejette sa clientèle et au moins une partie de ses auteurs belges francophones, il me paraît logique d'agir à l'inverse, et de fustiger 1. un changement de politique commerciale qui ne peut être vue que comme communautaire (exclure une communauté de son carnet client, c'est forcément communautaire) ; 2. une vision très étroite du marché, qui touche quand même aussi les éditeurs belges francophones, privés d'un coup d'un acteur important pour leurs ventes. Mon éditeur — et il n'est pas le seul — se voit ainsi privé de relais en ligne, du jour au lendemain, et je pense, sans préavis. De même, des clients français ont reçu un mail leur annonçant que rien ne changeait. Jusqu'au moment où ils se sont retrouvés confrontés à une interface en lapon (c'est ce que le néerlandais représente à peu près pour un français) et n'ont même plus pu s'identifier, leur compte ayant purement et simplement été supprimé.

Il y a là-dedans quand même un grand mépris pour un potentiel clientèle de 4,5 millions de Belges. Quand on se déclare "le plus GRAND magasin média en ligne de Belgique", éluder totalement le français me paraît quand même un peu incohérent. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a là un repli sur soi, qui n'est pas uniquement l'apanage de proxis.be : la plupart des mails promotionnels que je reçois aujourd'hui à Bruxelles sont en néerlandais, et il m'arrive plusieurs fois par mois de recevoir des appels d'entreprises qui me prospectent, mais dont les opérateurs sont incapables de commencer une conversation digne de ce nom en français.

Les Flamands un tant soit peu vlaamsgezind reprochent aux Francophones de ne pas s'adapter, mais dans la vie économique, les Flamands ne montrent pas toujours une grande propension à s'adapter au minimum minimorum, à savoir leur clientèle. Tout ça donne franchement envie de se tourner vers d'autres acteurs économiques, français ou anglais.

Je suis persuadé que les acteurs du séparatisme économique ont une influence majeure dans cette mentalité nouvelle, qui ne cesse de se développer, et qui réduit les possibilités de choix des Francophones. Ainsi, Telenet, cablo-distributeur à Bruxelles (aussi) propose beaucoup plus de films et de possibilités aux néerlandophones (Bruxelles étant un petit marché pour eux), et la traduction du logiciel laisse un peu à désirer. Quand il n'y a rien au programme, la télé affiche "geen uitzending". Et pour les séries, il faut comprendre que "jg1 afl7" signifie "saison1 épisode 7". Je ne parle même pas du service par téléphone ou des factures uniquement en néerlandais. Rien d'illégal bien sûr, et l'économie est ce qu'elle est, mais quand le client, s'il est francophone, est si peu pris en compte, on peut se dire qu'il ne vaut pas grand chose dans l'esprit des fournisseurs.

Ainsi, un jour, je réponds à un fournisseur qui m'écrivait en néerlandais, sans traduction, que c'était un peu maladroit vu que son site (de référencement professionnel) était en trois langues. Il m'a répondu… hem… en néerlandais ! Ces commerciaux sont-ils si sûrs d'eux ? (erreur économique grave dans ce cas) Ou y-a-t-il autre chose ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

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Je ne comprends pas le choque. C'est simplement une entreprise qui décide d'adapter son stratégie. Rien de plus normal!

Encore: tout le monde peut commander des livres à base du numéro ISBN. Si je veux des livres en russe, je ne vais les trouver facilement. C'est normal. Quand un magasin décide de vendre seulement en Flandre, c'est normale qu'on supprime la plupart des livres francophones et qu'on les remplace avec des livres néerlandophones.

Quant au 'Telenet', je peux vous assurer que VOO est seulement disponible en Wallonie et même dans les villes francophones avec facilités néerlandophones, VOO n'utilise pas le néerlandais avec son clientèle néerlandophone. C'est donc exactement la même chose comme Telenet à Bruxelles.

C'est le choix des entreprises d'utiliser les langues qu'ils veulent. En effet, parfois c'est plus malin (economiquement) d'utiliser le français comme le néerlandais. Mais c'est un choix. Ce n'est pas une bataille communautaire.

Ce qui est mille fois plus grave, c'est qu'on me parle toujours en français à la KBR à Bruxelles et qu'on me ne comprend même pas si je demande quelque chose en néerlandais. Et la KBR, c'est une institution féderale et donc on doit y parler les trois langues (et surtout le français et le néerlandais).

Écrit par : Pascal | vendredi, 26 novembre 2010

Avec ça, vous aurez peut-être compris que malgré la bataille des chiffres : Bruxelles est une ville francophone ;-)

Écrit par : Florent | vendredi, 26 novembre 2010

@Pascal:
l'emploi des langues dans les relations commerciales est libre...sauf à Overijse... et à quelques autres endroits autour de Bruxelles...

Écrit par : vwa | vendredi, 26 novembre 2010

Je ne comprends pas le choque. "C'est simplement une entreprise qui décide d'adapter son stratégie. Rien de plus normal!"
Sauf que cette entreprise, pour adapter sa stratégie, nie les acheteurs francophones. A ma connaissance, un des reproches récurrents des Flamands est qu'à Bruxelles, il y a (trop) de magasins où on ne parle pas néerlandais. Dois-je répondre comme vous : "ce ne sont que des entreprises commerciales qui s'adaptent" ? Ou pouvons-nous dire ensemble : "peut mieux faire" ? Par ailleurs, quand on se déclare "le plus grand de Belgique" et qu'on ignore 4,5 millions de clients potentiels, on peut au moins relever que la stratégie est bizarre.

"Encore: tout le monde peut commander des livres à base du numéro ISBN."
Mais uniquement en néerlandais. Un Français qui va sur le site n'a pas droit à des conditions générales, par exemple, en anglais.

"Si je veux des livres en russe, je ne vais les trouver facilement."
Le russe n'est pas une langue nationale en Belgique.

"C'est normal. Quand un magasin décide de vendre seulement en Flandre, c'est normale qu'on supprime la plupart des livres francophones et qu'on les remplace avec des livres néerlandophones."
Une boutique en ligne qui décide de vendre uniquement en Flandre témoigne d'un esprit rikiki. Mais c'est effectivement leur choix.

"Quant au 'Telenet', je peux vous assurer que VOO est seulement disponible en Wallonie et même dans les villes francophones avec facilités néerlandophones, VOO n'utilise pas le néerlandais avec son clientèle néerlandophone."
Il y a de 6 à 30 % de néerlandophones dans ces communes en Wallonie. Il y a 90% de non-néerlandophones dans la clientèle Telenet à Bruxelles.

"C'est le choix des entreprises d'utiliser les langues qu'ils veulent."
Sauf à Overijse, Halle, et quelques autres villes rabiques. Si Delhaize supprimait le néerlandais dans une commune flamande (celui de Beersel, par exemple), vous entendriez des hurlements jusque sur Mars, tant le TAK et certains CD&V hurleraient au scandale. C'est pourtant le droit constitutionnel de Delhaize d'utiliser la ou les langues de son choix, y compris en Flandre. Ici, je constate que du jour au lendemain, on envoie une partie de la clientèle se faire voir chez les Grecs. C'est faire preuve d'une manque de respect assez ahurissant.

"En effet, parfois c'est plus malin (economiquement) d'utiliser le français comme le néerlandais. Mais c'est un choix. Ce n'est pas une bataille communautaire."
Mais si, bien sûr que si. C'est l'effet d'un mépris généralisé pour les clients potentiels francophones en Flandre, dû à des tas de mythes qui circulent sur les Wallons paresseux, pauvres, incultes, pas entreprenants (voire polémique sur une autre page : le taux de création d'entreprises est plus fort à Liège qu'en Flandre occidentale…)

"Ce qui est mille fois plus grave, c'est qu'on me parle toujours en français à la KBR à Bruxelles et qu'on me ne comprend même pas si je demande quelque chose en néerlandais. Et la KBR, c'est une institution féderale et donc on doit y parler les trois langues (et surtout le français et le néerlandais)."
Ça, c'est illégal en effet. Ça existe aussi dans l'autre sens dans d'autres administrations. Ainsi, il m'a été impossible d'obtenir un relevé fiscal en français à Bruxelles. Les listings qu'on m'a envoyés étaient systématiquement en néerlandais. Quand j'ai demandé une version française, on m'a répondu que c'était "un problème". Je n'en ai pas pour autant fait un billet, parce que je sais que la situation est similaire pour les néerlandophones dans certains services. Mais vous pouvez (et je peux) porter plainte.

Ici, je voulais montrer comment le communautaire peut influer sur des pratiques commerciales, et même sur une stratégie. L'internet est justement une fenêtre ouverte sur le monde. Azur porte un nom français, et se coupe sciemment de toute ouverture en se focalisant exclusivement sur la Flandre (et éventuellement la Hollande, mais j'en doute), sans préavis, sans information correcte à ses clients et ses fournisseurs. Si c'est ça, la "stratégie" et la "performance" flamande, astambleeft, hein !

(et par ailleurs, je ne comprends pas bien pourquoi les Flamands se sentent visés quand je cible une entreprise en particulier…)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 26 novembre 2010

Pas grave Marcel, tu es repris ici:

http://www.amazon.fr/Walen-Buiten-Sel-Marcel/dp/287466118X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1290703432&sr=8-1

Écrit par : benoit | jeudi, 25 novembre 2010

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A signaler au centre pour l'égalité des chances, lol

Écrit par : Dewi | jeudi, 25 novembre 2010

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Rebonjour Monsieur Sel, le grand incompris qui a pondu un livre qui n'est plus distribué online en Belgique! Quel drame, non mais! Si votre grand Proxis "francophone" (d'ailleurs pas si francophone que ça, fouillez un peu, vous verrez) se fait bouffer par le petit Azur "flamand", ça veut dire quoi, à la base? Qu'apparemment Proxis n'est pas capable de gérer sa boutique, point barre. Tout cela est purement commercial. Azur n'a jamais eu besoin, historiquement, des lecteurs francophones belges (alors que la société Medio, qui gère Azur, vend bien à la France, faites-moi confiance!), mais ils récupèrent toute la clientèle néerlandophone, où est le problème? Et tout ça dans notre petite Belgique... le reste du monde s'en fout éperdument, faites-moi confiance aussi! Bref, Monsieur Sel, beaucoup de blabla "communautaire" pour rien du tout. Ce n'est, apparemment, pas vous qui va aider à solutionner ce problème...

Écrit par : WomB | jeudi, 25 novembre 2010

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@WomB. Il y a la manière, mon cher. Il y a la manière. Quant à vendre en France avec un site uniquement en néerlandais, je suppose qu'il y a parmi vos clients un certain Traveller, à Cannes.

Vous ne vous rendez même pas compte de la contradiction que vous me présentez : si Azur vend si bien en France, qu'ils adoptent fissa une interface en français ! Ou alors, ils ne sont pas très malins.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

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…et je n'ai jamais dit que Proxis était francophone, c'est vous qui avez écrit ça. Si c'était le cas, ce serait encore un bel exemple d'éradication commerciale du français.

Vous saviez que Telenet, quand ils ont repris UPC à Bruxelles, ont d'abord présenté à leurs clients des contrats uniquement en néerlandais. Après quelques joyeuses scènes d'enguirlandage des pauvres installateurs-techniciens (généralement assez bon bilingues, et toujours courtois en ce qui me concerne) par des clients furieux au point de les mettre à la porte et de résilier immédiatement tout contrat, Telenet a petit à petit refrancisé son service. Deux ans après, ce n'est toujours pas formidable, mais disons qu'avec un peu de tolérance, on peut vivre avec. Bien obligé : c'est le seul moyen de regarder BeTV dans les communes bruxelloises desservies. Là, ce vide linguistique, même pas des conditions générales en anglais, ça laisse pantois.

Mon livre, c'est le détail personnel qui me rend un peu plus aigre. Disparu du site du jour au lendemain, sans avertissement à personne, ça fait un drôle d'effet.

Maar dat verstaat u waarschijnlijk niet.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

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@ MarSel
Il est encore dispo au magasin "Club" ;-) rassures-toi marcel, mais
jusque z'à quand ?
c'est là que le l'ai acheté d'ailleurs

Écrit par : guyguy | vendredi, 26 novembre 2010

Je m'étais aussi déplacé en boutique Club pour l'acheter.

Écrit par : Florent | vendredi, 26 novembre 2010

@guyguy : je sais. C'est d'ailleurs l'un des points de vente que je recommande.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 26 novembre 2010

Mais Marcel, c'est la même chose en wallonie. Ici on a pas télénet mais uniquement Belgacom TV ou VOO. Pour des raisons personnelles, nous avons pris Belgacom (ben oui quand on a fait partie de la maison, on a des tarfis préférentiels)
Eh bien on a toutes les chaines néerlandophones mais on a toujours pas droit à la 3ème chaîne de la RTBF !!! J'ai téléphoné il y a quelques jours et ce n'est pas prévu : la personne qui m'a répondu était une néerlandophone qui ne savait même pas qu'il y avait une 3ème chaine à la télé publique !!!!!!!!!!!!
Je pense vous avoir déjà dit que chez Delhaize en wallonie, la viande préemballée est étiquetée en néerlandais avec parfois en tout petit et à l'arrière la traduction en français.
On est plus en Belgique depuis longtemps mais dans un état flamand qui se donne le nom de Belgique et où les francophones sont une colonie ni plus ni moins.

Pour les livres, je commande chez Amazon, proxis n'offre plus depuis un certain temps un panel suffisant. Certes, je pourrais aller chez Molière mais avec la route, le prix du parking et sans être certaine de trouver ce que je veux...... finalement c'est mieux la commande par internet. A ajouter aussi qu'avec les travaux à Charleroi et le fait que je ne m'y sente plus du tout à l'aise.

Bon dieu, regarder les étals de fruits et légumes. On est envahi par Flandria. Alors qu'il y a de si bons producteurs en Wallonie et pas de la merde Flandria.
Dans mon village, il y a un flamand qui élève des poulets, je vous dis pas que j'aime autant pas les manger ses poulets (les camions de nouritures made in vlanderen passe devant chez moi)
Les poussins viennent de flandre, la nourriture vient de flandre et nous on a droit à l'évacuation des déchets !!!!!!!!!!!!
En fait, ce n'est ni plus ni moins que le traitement que les blancs belges (parfois bleu par le sang) ont fait subir aux congolais, bon un peu moins sans doute mais on est sur le chemin.

Ici la résistance s'organise sur l'alimentaire. Perso, je n'achète plus que local et si pas le choix, je vais en France. La grève du lait a parfois des effets inattendus

Dans un autre registre, malgré les pressions pour qu'en Belgique on ne puisse recevoir la TNT française, il n'est pas très compliqué de passer outre, et on voit ici refleurir des antennes rateaux et autres paraboles. Notez que moi ça me permet de recevoir la 3 gratuitement alors que je paie un abonnement à Belgacom TV.
La Belgique est à l'arrière garde car le satellite ne connait pas les frontières et malgré tout, on vend ici des abonnements à Canal Sat. Perso, si on avait pas un "prix d'ami", je bazarderais Belgacom TV et même pour l'internet.

Dans le zoning PME près de chez moi, donc en pleine campagne, plus de la moitié des sociétés sont originaires de flandre : un marchand en gros de fleurs, le boerenbond qui se retrouve partout et même un fabricant de chocolat. Le tout évidemment sans créer le moindre emploi hormis évidemment celui de gérant.

Vous n'aviez pas encore compris que l'économie du pays est dirigée par la flandre et que si la KB s'en est sortie aussi facilement, c'est parce que les flamands sont libéraux, protégés par leur classe politique et qu'il faut un accident pour tomber sur leurs tricheries.

On attend toujours pour la maffia des hormones (problème flamand), les problèmes d'impôts de la KB (problème flamand) etc..
Non c'est tellement plus simple de mettre en avant les problèmes de Charleroi, mais à côté de ce coûte à l'Etat, les magouilles flamandes, c'est de la petite bière.
Personne ne rappelle les problèmes de vandenbroeck, on encense De Haene alors qu'il a du démissionner pour les hormones, on remet Declerck à la justice alors que........

La politique walonne est diamétralement opposée à celle de la flandre. Ca même un bruxellois comme vous devrait s'en être rendu compte.
Ils ont fait wallen buiten en 68, maintenant c'est étranger dehors. La wallonie quand à elle tente d'absorber les générations descendantes des immigrés qui sont venus travailler chez elle il y a plus de 30 ans et qui faute d'éducation, de vraie politique d'intégration se retrouvent au chômage. Mais on ne les rejette pas, car le FN ici n'a fait qu'un coup d'épée dans l'eau. Il y a pour l'instant juste le Modrikamen, originaire de Couillet et qui lui-même est très mal placé pour en parler.

Alors, pour s'attaquer à quelque chose, il faudrait tout d'abord s'attaquer au sacro saint boerenbond qui tient l'économie du pays dans sa main. Je suis certaine qu'on trouverais là-bas bien plus de magouille qu'en pays de Charleroi.

Écrit par : pmf | vendredi, 26 novembre 2010

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@ pmf

Madame, autant que j'aime lire vos pleurnicheries éternels sur le malheur des wallons et la responsabilité des flamands.. est qu'il vous arrive parfois de réfléchir sur le manque cruel
d'esprit d'entreprendre dans vos régions ? Vous ne vous posez pas de temps en temps la question pourquoi tant de flamands sont présents dans la vie économique autour de vous ?
Pour moi c'est là qu'il faut chercher la différence fondamentale entre nos deux communautés. Même dans le Languedoc Rousillon que vous aimez tant ( et moi ) j'ai constaté que 80% des chambres d'hôtes et B&B tenus par des Belges sont flamands..

Écrit par : luc | vendredi, 26 novembre 2010

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@Luc

juste pour votre info:
http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/economie/entreprises/vie_entreprises/assuj/crea/index.jsp

Il ne ressort pas de ces statistiques que nos amis du Nord soient plus entrepreneurs que ceux du Sud ou du Centre...
Mais les taux supérieurs de création au Centre et au Sud doivent provenir de l'immigration flamande ;) Quelle blague!

Pourquoi quitter une région si prospère, si bien gérée pour aller créer une entreprise dans un bastion marxiste et corrompu qui vous traite en sous-homme? A moins que ce soit de la colonisation?

Vous vous rendez compte de l'énormité de vos clichés?

Écrit par : vwa | vendredi, 26 novembre 2010

@ vwa

Entre les statistiques et la perception sur le terrain il y a aparremment un monde de différence. J'ai réagi sur les propos que j'entends souvent sur ce blog que les flamands tiennent tous les leviers économiques de ce pays.. çi ce n'est pas le cas.. tant mieux pour vous :)

Écrit par : luc | vendredi, 26 novembre 2010

"Même dans le Languedoc Rousillon que vous aimez tant ( et moi ) j'ai constaté que 80% des chambres d'hôtes et B&B tenus par des Belges sont flamands.."

L'esprit d'entreprise n'est pas moins important en Wallonie. Mais pour créer une entreprise, il faut 1. de l'argent , 2. des capacités économiques dans la région, 3. une formation adéquate (pour avoir créé une société francophone pendant 15 ans, je sais de quoi je parle). Allez faire un tour à Wavre et vous trouverez quelques entreprises à la croissance exponentielle, wallonnes, où l'on ne parle quasi qu'anglais à l'intérieur de la boîte. Dans une région où les laissés-pour-compte ne sont pas la classe moyenne, mais les moins qualifiés, appauvris, mal formés, etc. il n'y a pas de sortie possible. Mes arrière-grands parents, lui Hollandais, elle flamande, ont 'émigré" en Wallonie (à pied, à l'époque pour chercher du travail comme gens de maison. Jamais ils n'auraient pu créer une entreprise. C'est l'environnement économique avantageux d'après-guerre qui a permis de donner l'impression que les Flamands seraient plus entreprenants que les Wallons. Vous n'apprenez pas ça à l'école ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 26 novembre 2010

@Luc

Nous, on aime bien lire vos caricatures éternelles...

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 26 novembre 2010

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C'est clair. sinon on s'embêterais ici ;)

Écrit par : vwa | vendredi, 26 novembre 2010

@Luc
le cliché est sur l'esprit d'entreprendre, pas sur qui détient quoi...
Bien essayé...

Écrit par : vwa | vendredi, 26 novembre 2010

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Donc Madame pmf voit des fantômes.:)

Écrit par : luc | vendredi, 26 novembre 2010

@Luc
Donc si ce n'est pas une question de cliché, peut-être que vous pourriez vous même répondre à votre question:
" Vous ne vous posez pas de temps en temps la question pourquoi tant de flamands sont présents dans la vie économique autour de vous ?"

Quant à la présence de fantômes... pour moi tous ceux qui veulent créer des entreprises en Wallonie ou à Bruxelles sont les bienvenues peu importe leur langue... mais je ne pense pas que la question de qui tient les leviers de l'économie se situe ici. Cette question concerne la composition des directions et du cadre dans les grosses administrations, les grosses entreprises (souvenez-vous de l'horreur quand on a nommé un francophone à la tête de Belgacom), etc... le favoritisme et la collusion état (flamand) et monde économique

Écrit par : vwa | vendredi, 26 novembre 2010

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@ vwa

Sans vouloir offusquer ou insulter qui ce soit j'ai réagi sur la remarque que même au fin fond de la Wallonie la moitié du parc PME est occupé par des sociétés flamandes.. Franchement je m'en fou s'ils sont flamands, wallons, ou autre.. l'important c'est qu'il y des entreprises qui investissent et créent de la valeur ajoutée.. Quant à votre remarque sur la composition des conseils de grosses entreprises dominés par des flamands, vous avez raison, je ne peux pas le nier.. peut être que nous sommes.... je vais me taire :)

Écrit par : luc | vendredi, 26 novembre 2010

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Que vous êtes... rien du tout
c'est nous les francophones qui sommes ... ;)
(j'hésite beaucoup à mettre un smiley)

Écrit par : vwa | vendredi, 26 novembre 2010

Ce qui m'épatera toujours c'est que les entreprises flamandes passent par un organisme flamand spécialisé pour profiter des aides wallonnes à l'installation alors qu'un wallon lui n'en a pas et sue seul auprès de l'administration pour avoir le même service. Ce qui est vrai c'est que la Flandre s'organise bien mieux que la Wallonie sur pas mal de points.

Quand j'entends qu'en Irlander, les étrangers gardent leur job car les clients préfèrent avoir des natifs au téléphone... Bizarrement je n'entends que des flamands avec des accents parfois incompréhensibles dans les services clientèles alors qu'on a choisi la bonne touche. J'ai rien contre mais en Flandre vous mettez un francophone bilingue au service clientèle il tient pas une journée parce qu'il a une chance sur quatre de tomber sur un nationaliste qui va l'insulter. Donc il n'y a pas. C'est pareil à l'armée belge, en fait on va pas mettre un officier francophone même parfait bilingue alors qu'il peut y avoir des nationalistes dans son peloton. En fait, c'est pour leur bien qu'on écarte les francophones des hauts postes c'est pour éviter de se faire insulter :) Faut remercier nos amis Flamands.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 26 novembre 2010

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@Guillaume "mais en Flandre vous mettez un francophone bilingue au service clientèle il tient pas une journée parce qu'il a une chance sur quatre de tomber sur un nationaliste qui va l'insulter"

désolé Guillaume, j'ai régulièrement eu l'occasion de constater une perspicacité réelle et une compréhension de votre part concernant l'autre communauté, mais ici je ne vous suis pas

Écrit par : bema | vendredi, 26 novembre 2010

@Marcel
Donc, sans connaître les chiffres de ventes des livres par langue vous décrétez que c'est un choix commauntaire. Ils devraient donc avoir une offre en Français même si elle est à perte ? Si je suis votre logique, pourquoi la Foire du livre Bruxelles n'accueille que des éditeurs francophones ?
Je n'y voyais pas une décision communautaire, mais plutôt un choix commercial de la part des organisateurs et sans doute des éditeurs flamands ou néerlandais. Mais si je suis votre raisonnement c'est dans la volonté des organisateurs principalements francophones d'exclure les flamands. C'est un choix communautaire que d'exclure une communauté dans la seule ville officiellement bilingue du pays. Merci pour ces éclaircissements.
À votre place, je boycotterais cet événement avec votre éditeur.

Écrit par : Père Désoeuvré | vendredi, 26 novembre 2010

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A Père Désoeuvré,

Il y a une différence entre un site à la base qui n'est qu'unilingue et un bilingue qui devient unilingue pour des raisons obscures. De même qu'une femme s'est vue refusé l'usage d'un bon d'achat dans une société de services flamande parce qu'elle était wallonne et qu'une entreprise flamande *sic* n'offre pas de service aux francophones.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 26 novembre 2010

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Franchement, je me demande ce que vous faites encore ensemble, wallons et flamands...

Il n'y a pas un parti séparatiste dans le paysage des partis francophones ?
Si oui, alors vous devriez cesser de voter pour les autres partis qui ne servent strictement à rien, et voter pour ce parti lors de vos prochaines élections. Ça devient urgent là. Même s'ils n'ont pas une majorité, il suffirait que votre parti séparatiste fasse une percée importante pour que le message passe dans toute votre classe politique.

Vous n'avez vraiment rien à faire dans le même pays.
Vous ne comprenez donc pas que vous vous entendrez mille fois mieux lorsque vous vivrez dans deux pays voisins ? A terme, vous serez tous dans l'UE, donc il y aura une libre circulation des hommes et des biens.
Quel intérêt de rester avec les flamands ? Quel intérêt d'envisager encore qu'il y aurait encore une petite possibilité pour que cela puisse durer ? Vous attendez quoi pour dire STOP ? Et au revoir !

Les flamands ne veulent pas de vous. Ils veulent la même solidarité avec vous, que celle qu'ils partagent avec les grecs ou les roumains. Et cette solidarité passe par l'UE, il n'y a nulle besoin de la Belgique.
Vous devriez cesser d'essayer d'imaginer qu'une négociation est possible avec les flamands dans la Belgique actuelle. Tout ça est fini. Il faut maintenant préparer l'avenir, c'est à dire la séparation des wallons et des flamands.

Le reste, c'est de la perte de temps. Même le fait de se plaindre ne sert à rien Marcel. Tout ça, ce rêve d'une Belgique, tout ça est déjà terminé. Les flamands ne veulent pas de vous. N'attendez rien de plus des flamands, que vous ne pourriez attendre des hollandais ou des allemands. Vous devriez même en attendre moins, car contrairement à vos autres voisins, les flamands eux maudissent votre langue.

Bruxelles a 2 possibilités viables : devenir un état indépendant comme Monaco, ou s'allier à la Wallonie. Quant à la Wallonie, elle peut choisir de s'allier avec la France ou de rester indépendante, mais la 2nd possibilité ne serait peut-être viable que si Bruxelles l'accompagnait.

L'idéal serait que votre parti indépendantiste fasse le plein de voix, +10% par exemple.
Là le débat sera vraiment lancé, et sérieusement cette fois-ci. Il faut que dans vos médias, on sente que l'on ne réfléchit non plus à une éventualité théorique, mais plutôt à un avenir probable de scission de la Belgique. Il faut qu'il y ait des chiffres, des études précises et élaborées. Des projets cohérents.
Parce que pour le moment on en est pas encore là.

Et puis le débat doit être clairement évoqué avec les Bruxellois. Si ceux-ci préfèrent devenir une ville-état, alors la Wallonie devra se tourner vers la France parce qu'elle n'aura pas d'autre choix. Il faut que cela soit clairement comprit dans l'esprit de tous les wallons.

Écrit par : jaggy | vendredi, 26 novembre 2010

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@ jaggy

Je lis sous "Le rattachement, une question Magnettique." que vous êtes Français.

Puis-je en conséquence vous demander d'avoir l'extrême amabilité de vous occuper de vos Bretons, de vos Basques, de vos Corses, de votre pension et de votre Sarkozy.

Ces riches occupations devraient vous permettre de ne pas vous mêler de politique interne belge, merci !

:)

PS : sous-marin RWF coulé !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 27 novembre 2010

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Belle ouverture d'esprit...

Écrit par : Sobchak | samedi, 27 novembre 2010

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La traduction flamande de walen buiten c'est flamand dehors ?

Écrit par : Dlec | dimanche, 28 novembre 2010

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As if anybody gives a hoot what a book site in Belgium does. Pathetic. The "biggest book site in Belgium!" That is a silly statement. It is like saying: The biggest Airline in Luxemburg.
They will be out of business eventually, like most other things nationalistic seems to be going.
BTW, I do speak some French. I just thought I would annoy them more if I wrote in English.

Écrit par : Nicholas Fringo | lundi, 29 novembre 2010

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'' I just thought I would annoy them more if I wrote in English''

Who is them in this statement ?:)

Écrit par : luc | lundi, 29 novembre 2010

@Luc : I have no clue. Although… :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 29 novembre 2010

@Nicholas Fringo : You should learn Dutch, so you could have the very peculiar honour to buy from this very peculiar, very selective website :-))

Welcome here, by the way. Also in English, of course !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 29 novembre 2010

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