jeudi, 25 novembre 2010

Vande Lanotte en bémol (déjà).

La note Vande Lanotte est à peine arrivée dans les partis que déjà, les «non» et les «neen» se chuchotent dans les couloirs politiques. Selon De Standaard, pourle PS, elle est trop flamande, et la N-VA parle déjà d'amendements. L'encre n'est pas encore sèche que les tiraillements commencent. Le scénario de la note De Wever pointe à nouveau le nez : ce qui est insuffisant pour les partis néerlandophones est déjà trop demander aux partis francophones. On aura beau jeu de dire que tout ça, ce sont des jeux politiques, la réalité est tout autre : il s'agit de nous, de chacun de nous. Et les résultats électoraux ne permettent tout simplement pas de sortir un gouvernement, parce que l'opposition, entre nationalistes d'une part et eurodémocrates d'autre part (soit les partis qui adhèrent à l'article 2 du Traité de Lisbonne — il y en a au Nord aussi, mais ils sont aujourd'hui minoritaires) est tout bonnement inconciliable. Sans compter qu'un gouvernement avec un Muyters aux finances ou un Bart De Wever aux affaires étrangères, un Jan Jambon à la défense ou un Ben (Laden) Wuyts aux pensions serait pour tout dire ingérable. Le «Radio Mille Collines» de Leterme sonnerait alors comme une gentille plaisanterie. Du coup, seules des élections — et encore, ce n'est pas sûr — pourraient abattre le mur devant lequel nous nous trouvons à chaque nouvelle tentative de conciliation ; toujours le même mur, infranchissable, impossible à abattre autrement.


J'avais expliqué dès le mois de juin que le nationalisme et la doctrine démocrate ne pouvaient en aucun cas fonctionner de concert dans un pays. Il faudrait, pour que ça fonctionne, que le nationalisme en question s'accommode des droits fondamentaux énoncés dans le Traité de Lisbonne (notamment des minorités), et celui auquel nous avons affaire en Flandre ne le peut pas. Parce que centré sur la langue, et sur la conception d'une région État où seul le néerlandais a droit de cité, déjà mis en œuvre par les partis du Nord, toutes tendances confondues. Ainsi, la Circulaire Peeters, le Wooncode, le «décret» Wonen in eigen streek, et l'interdiction formelle, absurde, de toute conversation en français entre fonctionnaires francophones de rangs différents, ou encore, de répondre à qui que ce soit dans une autre langue que le néerlandais, sont des mesures qui ont reçu l'aval des factions régionales de partis qui, au fédéral, présentent un visage plus conforme au droit européen. 

On ne peut attendre de la N-VA qu'elle accepte quoi que ce soit en deçà de ces règlements qui, déjà, s'opposent à la liberté de circulation, d'installation, au droit des minorités, et à l'égalité inconditionnelle des citoyens, bases de l'eurodémocratie (terme que je préfère désormais au simple «démocrate» que beaucoup confondent avec «démocratique». Or, il n'y a pas de demi-démocratie. C'est tout ou rien. On ne peut faire l'économie d'un des droits (par exemple, celui des minorités) sans menacer le reste de l'édifice, et entrer déjà dans une logique nationaliste.  C'est pourquoi il n'y a pas, et je pense qu'il n'y aura jamais de terrain d'entente entre le PS, le CDH, Ecolo et le MR d'une part et la N-VA, voire le CD&V d'aujourd'hui d'autre part. Le SP-A et Groen! ainsi que l'Open VLD offrent plus de chances de réussite, même s'ils adoptent souvent, au Parlement flamand, des positions plutôt nationalistes (disons «flamingantes».) : les deux premiers partis ont néanmoins montré qu'ils pouvaient s'opposer au fédéral à la logique de la N-VA.

S'ajoute à cette inconciliabilité le fait que les politiques sont perçues comme «francophone» ou «flamande» plus que comme «de gauche» ou «de droite». De ce fait, lorsque les partis démocrates du Nord et du Sud s'assemblent contre les protonationalistes du CD&V et les nationalistes de la N-VA, la perception au Nord est que «le front flamand est rompu». Péjoratif. Alors qu'en fait, c'est le nationalisme, et non un «front ethnique» qui est mis à mal. Or, ce à quoi nous devons parvenir, ce n'est pas de concilier l'inconciliable — c'est peine perdue —, mais bien de réconcilier le réconciliable. Autrement dit,  de faire fi des partis et des idéologies incompatibles avec l'eurodémocratie. Et pour cela, la représentativité des eurodémocrates au Nord est trop faible aujourd'hui. Il n'y avait plus que Vande Lanotte de frais, le voilà déjà rance, et sa note n'est même pas encore dans le domaine public (Le Soir la publiera tout à l'heure ; Martin Buxant de La Libre semble lui aussi avoir des infos intéressantes si l'on en croit son gazouillis (tweet) «catch us if you can», prélude généralement à un article important). 

Que peut-on faire ? Dans l'état actuel des choses, rien. Il n'est même pas certain que des élections soient organisables, dans le sens où elles ne recueilleraient même pas une majorité à la chambre, le seul lieu où elles pourraient encore être décidées. En cas de victoire de la N-VA, on se retrouverait au même point, et la seule solution serait alors un divorce pur et simple (ou alors, va-t-on continuer à entretenir une opposition permanente qui mine le pays, appauvrit les trois régions, nuit gravement à notre image dans le monde ?)  Toutefois, sans élections, on ne sera pas plus avancés non plus. Comme je le dis plut haut, il n'y a pas d'avancée possible avec la N-VA, c'est déjà très difficile avec le CD&V. Le plan B est impossible, avais-je écrit dès avant l'été, mais aussi inévitable dans la configuration politique actuelle. 

Sans compter que l'euro est aujourd'hui à la merci des spéculateurs. Les dominos tombent les uns après les autres, Grèce, Irlande, et probablement bientôt le Portugal et l'Espagne. La Belgique sera la suivante sur la liste. Le temps joue contre nous. Notre monnaie commune risque de s'affaiblir, et tout signe d'instabilité politique fera de nous une cible très exposée. Dès que les spéculateurs mettront en doute notre avenir en tant que Belgique, la croissance de la dette compromettra encore plus la réalisation des politiques indispensables, et la Flandre politique sera encore plus vorace. Plus son budget risque d'être affecté par des politiques fédérales (comme le simple maintien de l'emploi dans l'administration), plus elle sera agressive, et plus Bruxelles sera loin d'une perspective de refinancement, et la Wallonie d'une perspective d'investissement digne de ce nom.

Et je n'ai même pas encore abordé la question de la flamandisation de l'économie (voulue ou découlant simplement de stratégies quantitatives où ne compte plus que l'accessibilité directe à une clientèle, toujours plus facile en une langue) : une grande marque d'électroménager allemande décidait ainsi il y a peu de ne plus du tout faire de publicité en français en Belgique ; l'histoire de Proxis évoquée dans mon billet précédent est encore plus inquiétante : le client francophone est tout bonnement laissé pour compte. Cela aura, et a forcément déjà, une influence sur l'emploi des Francophones, même qualifiés, même bilingues. Crise monétaire, désemploi, opposition ethnique, paupérisation massive (un tiers de la population bruxelloise déjà, et ça peut empirer) constituent une véritable poudrière, apparemment non perçue par les journalistes flamands : dans le reportage d'Ivan De Vadder dans Panorama on dit que les Flamands ne sont pas «violents» et qu'une scission se ferait dans le calme. C'est très probablement vrai que des violences ne doivent pas être attendues côté flamand. Une population aisée ne prend pas de risques. Sauf que l'on peut difficilement dire des Bruxellois en général qu'ils sont aisés (1/3 de pauvres dans une ville qui devient chère). Et les demandeurs d'asile sont pour moitié à charge de la ville : la N-VA refuse tout «transfert» de charges vers le Nord, et tout transfert de solidarité vers le Sud. Poudrière, donc.

Quant à la violence proprement dite, je rappelle tout de même que le président du Parlement flamand se serait fait taper dessus par un Wallon (ce n'est quand même pas banal, à ce niveau de responsabilité), et pour qui ne lirait pas mes commentateurs, Het Nieuwsblad publiait récemment un article sur un club de mobilhome-travellers qui se serait fait éjecter quasiment manu militari par des Namurois en colère, et a dû chercher un autre endroit que celui que la commune lui avait autorisé à occuper.

Ça s'appelle de la vindicte populaire, les victimes en sont toujours innocentes. Faut-il rappeler aussi, de l'autre côté de la frontière linguistique, le jeune homme qui s'est fait tabasser à Ruisbroeck, ou le fait qu'un proche du Vlaams Belang ait tout bonnement décidé de s'acheter une arme pour abattre tous les étrangers qu'il croiserait ? En commençant par des femmes et un bébé. Pays paisible ? Aucune menace de violence ? À d'autres. Les Belges du Nord, du Sud et du centre sont largement aussi capables que n'importe quel autre peuple de recourir à des actes extrêmes s'ils se mettent à douter de toute autre solution. C'est de la prospective, c'est vrai, mais il vaut mieux s'enfoncer dans le crâne que c'est possible et en prendre conscience dès à présent que de se contenter de la même méthode Coué que celle qui a empêché une bonne partie de la presse, trois ans durant, de ne pas voir (et de ne pas montrer) ce que des journalistes étrangers ont dû relever à sa place : l'impossibilité de toute entente, le potentiel de séparation, l'incompatibilité entre les partis élus au Nord et ceux élus au Sud. Au pays de la Bande du Brabant Wallon, d'André Cools, de Dutroux ou de Hans Van Temssche, tout peut arriver. Fermer les yeux sur de tels événements, c'est probablement mal mesurer le potentiel terrible de certaines déclarations politiques et d'une opposition ethnique soigneusement entretenue par certains partis, voire certains médias. C'est tout simplement imprudent. 

Car une fois encore, le temps ne peut que pourrir la situation. Il faut donc probablement que l'Europe entre en jeu dans une médiation qui pourrait servir à arbitrer les questions qui fâchent (et il y aura des grincements de dents des deux côtés, mais tant pis), et à maintenir le pays, ou même à constater l'impossibilité de le maintenir, et alors, à gérer la séparation de façon civilisée. Cet appel à arbitrage doit être envisager provenir du fédéral. Ceux qui refuseront ou s'y opposeront seront alors les artisans du chaos.

 

Note : modifié suite à une remarque judicieuse de Jean-Marc L: j'étais parti du principe que De Standaard vérifiait ses source. J'ai donc modéré la seconde phrase : ce n'est pas "d'après le PS, la note est trop flamande", mais "d'après De Standaard, pour le PS, la note est trop flamande. Merci Jean-Marc.

04:54 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (67) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

C'est vrai que tout peut arriver… remember l'hiver 1960-1961, les 5 semaines de grève générale et insurectionnelle… sabotages, grèves, émeutes, intervention de l'armée… on a oublié, mais cela s'est passé chez nous. On en a a nouveau tous les ingrédients, chomage, crise économique, On est juste un peu plus plus abruti par la TV, les jeux videos, etc, suffit pourtant de peu de choses, imaginons un scénario à l'irlandaise ou pour rembourser l'aide de l'Europe, nous serions écrasés par de nouvelles mesures d'austérité…

Écrit par : michel | jeudi, 25 novembre 2010

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un arbitrage européen? De quelle Europe parlez-vous au fait? De celle qui se tait dans toutes les langues? L'Europe n'a aucune légitimité politique pour intervenir dans une médiation de ce genre, et encore moins le leadership politique (vous verriez Van Rompuy en médiateur neutre, vous?). Seuls les états nations voisins pourraient prendre ce rôle. Et encore on peut franchement douter qu'ils puissent ne pas prendre parti (je pense à la France ou aux Pays-Bas particulièrement).
Il ne faut pas se faire d'illusions. La politique c'est un rapport de force. Et en Belgique ce rapport de force sera toujours défavorable aux Wallons et aux Bruxellois. Nous sommes minorisés.
A titre personnel cela fait des années (1999) que je suis convaincu que le nationalisme flamand mine la Belgique et en précipitera la chute. Le moment de vérité approche. Wallons et Bruxellois vont se retrouver orphelins d'un pays. Il faut se préparer d'urgence à l'après-Belgique (je hurle ça dans le désert depuis longtemps).
Or, avec toutes les incertitudes juridiques, économiques, financières et monétaires etc qui nous guettent dans ce cas de figure ("plan B", Belgique résiduelle), je ne vois qu'un seul cadre juridique, économique, financier et monétaire possible pour nous accueillir dans de bonnes conditions: la France.
J'entends déjà hurler les futurs ex-Belges... pourtant cette solution mériterait vraiment qu'on s'y attarde, à tête reposée et en mettant au vestiaire ses clichés de Belges bêtement francophobes. Avec la France à nos côtés on serait autrement plus crédibles pour négocier notre future frontière avec la Flandre. Cela nous éviterait la faillite, aussi, accessoirement.

Écrit par : didier | jeudi, 25 novembre 2010

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Il faudra d'abord en convaincre la presse francophone. Et là...Bonne chance

Écrit par : benoit | jeudi, 25 novembre 2010

J'attends de voir le dernier film de Dany Boon, qui traitera justement de cet aspect anti-français chez les wallons...

Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 26 novembre 2010

Je l'ai déjà dit, je le répète : la scission de ce pays est inscrite dans les astres depuis la scission des principaux partis politiques en volets linguistiques. Fatalement, il arrive un moment où les intérêts politiques de ces deux volets divergent. D'où séparation.

Si vous voulez chercher des responsables de cette séparation, cherchez ceux qui ont décidé que la pensée politique de ce pays devait dépendre de la langue parlée.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 25 novembre 2010

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Faut-il chercher stérilement des responsabilités dans le passé ou bien regarder l'avenir ?

Écrit par : benoit | jeudi, 25 novembre 2010

@ Benoît : si l'avenir politique est déterminé en fonction de la langue maternelle du citoyen, ça montre encore une fois qu'en politique on n'apprend rien des c… du passé.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 25 novembre 2010

Par rapport au Non du PS, est-ce normal que le seul journal à en parler et à en faire sa Une soit "de Standaard" ? Je n'ai lu cela nulle part ailleurs (à part ici aussi), et je me demandais si dS n'avait pas mal anticipé la réponse des partis francophones pour se faire mousser.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 25 novembre 2010

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On peut le lire aussi dans la libre, j'ai l'impression qu'ils recoivent leurs info des memes sources...

petit extrait: "Mais, déjà, cette note est fortement contestée dans le camp francophone - notamment par le Parti socialiste, qui s’est montré mécontent sur plusieurs points cruciaux."

Écrit par : Pieter-Jan | jeudi, 25 novembre 2010

Juist, Pieter-Jan. Mais vu que quand j'ai écrit ma note, la Libre n'était pas encore parue (eh oui, j'ai souvent de l'avance sur la Libre, et du retard sur DS), par honnêteté, je dois citer ma seule source journalistique.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

Evidemment 100% d'accord avec vous Didier.
Et Marcel fait doucement son cheminement et son deuil d'une Belgique qu'il aimait.
Mais qui ne l'a pas aimée ? Tous les séparatistes ou presque sont nés belges. Avant de souscrire moi-même à la seule solution crédible pour les Francophones de Wallonie (Bruxelles ?) à savoir la France, j'étais aussi belgicain.

Imaginons maintenant la formation d'un gouvernement;
Imaginons que celui-ci tienne plus longtemps que ce que durent les roses;
Imaginons qu'il gouverne et puisse prendre des décisions;
Imaginons que les (futurs) accords ne soient pas remis en question dans les années qui viennent (voir à ce sujet les déclarations d'E Van Rompuy récemment);
Imaginons ......
Même avec toute cette imagination - et il en faut - posons-nous maintenant la question de savoir si tout ce qui fait la différence entre les belges du nord et ceux du sud n'a pas créé depuis juin 2007 (mais ça couvait depuis des décenies) une faille tellement large et profonde qu'il serait impossible de la combler.
Le mal , si c'en est vraiment un, est fait.
Le Belgium est divisé pour toujours.
Pas encore dans les contrats mais certainement dans les esprits.
Et cette dernière certitude est indélébile.

Écrit par : Pierre@s | jeudi, 25 novembre 2010

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personnellement je me méfie comme la peste de toute croyance ferme et définitive... rien n'est jamais écrit.

Écrit par : didier | jeudi, 25 novembre 2010

@ pierre@s

Ce pays crée à cheval sur deux cultures n'a jamais été unie à 100 %. Au lieu de continuer cette politiquee de cul de sac.. mettons nous à table pour résoudre une fois pour tout nos multiples divergences.

Écrit par : luc | jeudi, 25 novembre 2010

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M'sieur Sel,

La difficulté du traité de Lisbonne est de savoir distinguer les principes (quasi non-contraignants) et les obligations concernant les droits de l'homme. Ce flou artistique est un peu voulu, c'est à la CJUE de dire quoi est quoi. Néanmoins, à partir du moment où la libre circulation des travailleurs, qui est un objectif de l'UE, est menacé, la cour sera compétente pour tout recours. D'ailleurs, si j'ai bon souvenir, deux recours sont actuellement traités concernant le Wooncode au niveau de la CJUE et il doit encore, si mes souvenirs sont toujours exacts, y avoir des recours devant la CEDH.

Bref, l'appareil international est en route, mais les délais sont souvent longs.

Dans des conditions pareilles, la Flandre politique se doit de réaliser qu'ils sont sur le mauvais chemin. Une sociologue de l'université d'Anvers a, pertinemment lors de "Plan B" sur la VRT, dit qu'un recul de la solidarité est un recul de civilisation. Je n'irai pas jusqu'à partager son point de vue (je ne ressort pas du courant évolutionniste des sociétés), mais j'accorde néanmoins qu'il y a un mouvement qui se place en défaut des tendances en place depuis plus de 50 ans.

La montée des nationalismes est un fait avéré, partout en Europe. Le premier signal d'alarme fort était tout de même les élections présidentielles françaises en 2002. Mais personne n'a réagi adéquatement. Au lieu d'analyser en profondeur les raisons de ce type de vote, tous se sont juste congratulés d'avoir pu éviter l'élection de Le Pen et tournèrent la page. Auto-suffisance idiote et malvenue quand une (grande partie de la) société préfère un représentant d'extrême-droite à tout autre.

Récemment, Wilders a tapé dans les 20% aux Pays-Bas, le SD suédois est entré (grande première dans ce pays!) au Riksdag, l'Allemagne remet en cause le multiculturalisme, la France se pose la question identitaire,... Trop d'éléments consécutifs ou simultanés se produisent que pour laisser la question du nationalisme de côté. L'UE l'a d'ailleurs bien compris, en transformant certaines institutions de manière à représenter les citoyens européens et non plus les peuples nationaux. Sans doute un voeu pieux, trop tardif, mais louable.

Quel arbitrage obtenir? Comment l'obtenir? Difficile à dire. La Flandre, déjà épinglée à de multiples reprises, ne se verrait sans doute pas reconnue comme Belgique résiduaire. Le jeu sera essentiellement politique, je l'accorde, mais des organisations comme l'ONU, toujours dirigée par les 5 du conseil de sécurité (quoi qu'on en dise) ne se verrait sûrement pas reconnaitre en tant que tel, quelques vétos seraient sûrement de mise: Russie (dans le cas contraire, elle reconnaitrait implicitement le droit de scission à certaines de ses régions), France (même raison), Chine (pareil), Royaume-Uni (idem, ils ont déjà difficile de gérer les questions galloise, écossaise et irlandaise que pour encore la rendre plus compliquée),...

A l'opposé, la Wallonie et Bruxelles, n'ayant rien demandé, n'ayant pas provoqué la scission, se verraient qualifier de Belgique.

Nous voilà donc condamnés à maintenir le pays si on souhaite garder une image internationale un minimum correcte. Si notre constituant originaire avait pu prévoir, comme l'Allemagne l'a fait en 1949 dans sa constitution, un article interdisant tout parti pouvant menacer l'équilibre institutionnel et social du pays, nous n'en serions pas là.

Il faudra donc qu'ils révisent un peu la notion de "démocratie consociative" et se remettent au boulot...

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 25 novembre 2010

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"quelques vétos seraient sûrement de mise: Russie (dans le cas contraire, elle reconnaitrait implicitement le droit de scission à certaines de ses régions)"

Ils n'ont pas eu de probleme a reconnaitre l'Abchasie et l'Ossetie du sud, de l'autre cote ils ne reconnaissent pas Kosovo. Et a l'inverse pour les autres exemples que vous donnez. Donc dire qu'ils ne reconnaitront pas la Flandre comme etat par peur de perdre quelques de ses propres regions, c'est du ridicule.

Écrit par : Pieter-Jan | jeudi, 25 novembre 2010

Nous ne sommes condamnés à rien du tout !
Par ailleurs, pour une belgique continuée, voyez ceci: http://www.wallonieenfrance.fr/

Écrit par : benoit | jeudi, 25 novembre 2010

C'est en effet ridicule de penser que les nations ne reconnaitraient pas la Flandre, qui aurait tous les apanages d'un authentiques état souverain. Simplement, je crois qu'il ne lui sera pas permis de voir le jour en tant que tel et que les Flamands seront fermement orientés vers la conclusion d'un accord de type semi (con)fédéral (ça tombe bien, ils adorent ça !) avec les Pays-Bas, ce qui coupera court à tout débat sur la reconnaissance internationale, les Pays-bas étant déjà un pays constitué. Pour les territoires francophones, ce sera évidemment à la France qu'ils seront dévolus, sans plus de question sur la reconnaissance.

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 25 novembre 2010

Oui je sais, j'énonce souvent des trucs ridicules...

C'est une question d'opportunisme dans le chef de la Russie, essentiellement. Reconnaitre l'Ossétie du Sud vient d'une question... nationale, tiens donc... En jouant avec la politique des visas, la Russie a déclaré qu'il y avait une majorité russe dans cette région, les Ossètes ayant un visa russe obtenant certains soutiens de Moscou, un peu comme ce que veut faire la Flandre avec Bruxelles concernant la politique sociale. Par contre, quand il s'agit de soustraire un territoire à la Russie, bizarrement, tout mouvement similaire (soustraction d'une partie de territoire à un Etat autre que la Russie, évidemment) est contesté par la Kremlin...

Mais bon, tout ceci n'est qu'un jeu politique, une position adoptée un jour peut tout à fait changer le lendemain quand celà concerne un cas similaire...

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 25 novembre 2010

et je ferai aimablement remarquer que ce ne serait pas la première fois qu'un pays ne serait pas reconnu. Dois-je rappeler que de 1948 à 1973, aucune des deux Allemagne n'avait de représentant à l'ONU, la Russie ne reconnaissant pas la RFA et les USA ne reconnaissant pas la RDA?

La non-reconnaissance d'un pays est tout à fait plausible.

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 25 novembre 2010

Bien sur c'est possible Cedric, mais pas pour les raisons que vous evoquiez. L'exemple de l'allemagne que vous citez est une belle exemple de geopolitique. Je m'en doute tres fort que la Russie se sentira en danger si la Flandre proclame son independance, ils n'ont pas fait non plus pour le Timor Oriental p.e.

Écrit par : Pieter-Jan | jeudi, 25 novembre 2010

@Cédric et à je ne sais plus qui : je parle d'une médiation, à savoir de l'intervention d'un comité extérieur suffisamment crédible en Flandre. L'objectif premier est le maintien du pays, avec pour alternative en cas d'impossibilité, une scission civilisée.

Ça ne peut donc être ni l'ONU-blablabla (couverture pour l'opinion francophone), ni le Conseil de l'Europe (noyauté par les Francophones aussi). Reste l'Union Européenne. La demande doit être faite par la Belgique, et on peut imaginer des tas de formes à cette médiation (commission parlementaire, groupe de travail dont les décisions ne seraient pas impérieuses par lui-même, mais que les Belges ou futurs-divorcés s'engageraient par avance à respecter, etc.

Par ailleurs, je suis désolé, mais le Traité de Lisbonne impose le respect des droits des minorités à tout nouveau membre. Impose.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

@Benoit : la Serbie n'a pas eu besoin d'être reconnue après la sécession du Monténégro, ni du Kosovo. Jammart évoque le cas d'une scission concertée. Dans le cas d'une sécession flamande unilatérale (si désavantageuse que je vois mal comment les politiciens flamands oseraient, mais en même temps, si l'on se retrouve sans gouvernement après encore six ou dix mois, dans une crise monétaire, tout peut arriver), le reste du pays n'a pas à demander quoi que ce soit pour rester Belgique. Un pays existant n'a pas à être reconnu.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

@Pieter-Jan : La Russie,peut-être pas. Mais la Serbie, l'Espagne, le Royaume-Uni, la France…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

M'sieur Sel, il suffit de voir ce qui a été prévu pour la Pologne (notamment, et je pense que la République Tchèque a eu le même privilège), il y a certaines "adaptations" dans l'application du traite UE... Et je vous assure que ce qui est "droit garanti" et "droit qu'il faut avoir tendance à préserver", c'est ténu, essentiellement parce que les pays membres, déjà prenant à la Convention, ne souhaite pas trop que l'UE se mêle de ce type de problématique... ce qui risque de changer un peu, quand l'UE sera elle-même signataire de la CEDH.

Et le respect des droits se joue aussi sur l'interprétation du Traité, là où seule la CJUE a un avis définitif et contraignant.

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 25 novembre 2010

@Pieter-Jan et Cédric : l'idée d'une médiation est justement de s'assurer que chacun reconnaîtra les nouveaux États, dès lors qu'ils auront accepté les règles eurodémocrates.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

@Cédric, c'est vrai, mais sans l'intention écrite de préserver les droits des minorités, il n'y a aucune chance qu'elles le soient, de près ou de loin. Comparer la Wallonie qui adhère à ce droit (mal encore) et la Flandre qui s'engage à ne jamais ratifier la charte. Dans l'une, certaines communes proposent des facilités spontanées, soutenues par le gouvernement wallon, dans l'autre, tout est fait pour abolir ces facilités.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

Eh bien c'est pas que j'en veux pas du divorce. On serait enfin débarrassé des questions linguistiques sans aucun intérêt mais qui nous pourrissent tant le quotidien. Alors oui, je suis preneur.

Cependant.... j'y crois pas une seule seconde.

Quant à une négociation pour continuer à aller de l'avant... plus ça va, plus il me semble qu'elle aura du mal à aboutir.

Franchement, je suis plutôt pessimiste. Je pense que quand le peuple en aura vraiment marre (et en avoir "vraiment marre", ça ne veut pas dire venir pondre nos petites idées "qui ne font pas avancer le schmilblick" ici, comme nous le faisons; en avoir marre, ça veut dire descendre dans la rue, manifester, crier, gueuler.... et pour les plus courageux/imbéciles/téméraires/pauvres/emportés/extrémistes/affamés/désespérés/, aller à l'affrontement) - alors à ce moment-là, les choses bougeront par la force des choses. Il est impensable qu'un membre (fondateur qui plus est) de l'U.E. s'enfonce dans un tel chaos proche de la guerre civile. Alors à ce moment-là, oui, ça changera. Mais ça changera en quoi ? Nul ne le sait ni ne peut le prédire.

Écrit par : Florent | jeudi, 25 novembre 2010

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La seule solution pour les francos c'est la France ou alors pour les masos ou 'collabos' rester esclaves de l'état belgo flamand qui contrôle déja tout.La France nous rendrait notre dignité, un futur, de l'espoir, une certitude d'égalité (les transferts inter régions en France comme en Allemagne ne sont jamais remis en question), des valeurs proches des notres.De plus vu l'expansionisme Allemand actuel qui veut de plus en plus une Europe à sa botte et son seul profit,un rééquilibrage fusse t'il plus petit que la réunification des Allemands, renforcerait un peu la France et donc de facto le couple franco Allemand.Les Allemands ont une dette vis à vis de la France (réunification)il est temps de la solder.Notre futur et celui de nos enfants ne peut à terme qu'être garanti en France avec un statut très autonome (voir dom/tom/com etc).La France ce n'est plus que 'Paris', les régions ont de plus en plus de pouvoir.
Financièrement il y a du pour et du contre mais le pour l'emporte largement.Il faudra de toute façon faire des sacrifices dans certains secteurs mais au moins ils ne seront pas inutiles et remis en question tous les 'x' années par un partenaire jamais satisfait.
De plus on sera entre nous, fini les conflits linguistiques et ce à JAMAIS, quelle énergie dégagée (positive)qui sera investie enfin dans du positif pour les gens!
Et puis que ceux qui confondent France et Sarkozy cessent avec cet argument stupide, on vote en 2012 au Sud et il y a de fortes chances d'assister à une alternance.
Imaginez un pays ou nous aurions un gouvernement de suite après les élections et pas 6/9/ ou 12 mois après celles ci !!
Tout est loin d'être parfait chez nos voisins, mais c'est aussi le cas chez nous.
Et puis perso je ne supporte plus le bashing anti FR des flamands cela tourne au complexe de persécution.Marre et plus que marre.
Finalement ce qui arrive n'est qu'un retour à la logique après une erreur de 180 ans.
La véritable frontière d'un pays c'est la langue, la culture, pas des lignes sur une carte tracées après une défaite dans les mornes plaines de Waterloo....Napoléon fieu ..t'aurais pas pu la gagner cette bataille regarde ou nous en sommes nous les futurs ex belges, tes anciens (futurs)compatriotes !

Écrit par : dissy | jeudi, 25 novembre 2010

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le coup d'accélérateur:
http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/24/belgium-financial-markets-hit-list

Écrit par : vwa | jeudi, 25 novembre 2010

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Je l'avais prédit !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

Cessez de nous bassiner les oreilles avec de quelconques velléités séparatistes de quelque région française.
Même les Corses où un faible pourcentage d'habitants revendique bruyament l'autonomie, ont compris que sans la France ils ne leur resterait plus que quelques troupeaux de chèvres en guise d'économie + quelques semaines de tourisme. Paris subventionne beaucoup mieux les 300 000 Corses que l'état belgo-flamand ne le fait à l'égard des 4 millions de Wallons sans oublier Bruxelles chroniquement et volontairement sous-financée.

Écrit par : Pierre@s | jeudi, 25 novembre 2010

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« Et le (x jour) le canard était toujours vivant ». Je veux dire Marcel Sel est toujours belgicain ;¬)
Mais tôt ou tard, bon gré malgré, il faudra redistribuer les cartes selon une logique géopolitique en adossant les « parties résiduelles » aux pays limitrophes !
On y va, lentement, mais on y va !

Écrit par : Pierre lison | jeudi, 25 novembre 2010

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@Pierre Lison : je suis par principe pour le maintien de la structure belge, mais rééquilibrée, pour de simples questions d'économie d'échelle, de stabilité européenne, de construction d'un État basé sur des valeurs et non sur des identité. C'est ça, la Belgique que je soutiens. Toutefois, je ne suis pas sûr qu'elle soit encore possible. Dans ce cas, je n'ai absolument rien contre une séparation, mais je ne milite logiquement pas pour. C'est clair, quand même ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 25 novembre 2010

le coup d'accélérateur:
http://www.guardian.co.uk/world/2010/nov/24/belgium-financial-markets-hit-list

Écrit par : vwa | jeudi, 25 novembre 2010

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N' y-a-t'il pas une troisième possibilité : déclarer l'état d'urgence, imposer la loi martiale et rédiger une nouvelle constitution un peux plus adapteée aux us et coutumes de notre temps et de notre pays. Et comme on peut tout faire avec des baionettes, sauf s'assoir dessus, on restera debout le temps necessaire.

Écrit par : L'Osservatore | jeudi, 25 novembre 2010

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@ Marcel

Cette fameuse traité de Lisbonne soit démocratique?
Une soit-disante constitution qui n'a jamais été péblicité que par quelques pays et quand leurs populations disaient non, ils devaient recommencer???
Vous dites bien démocratique???
L'Europe est un état de dictature organisé et mené par des technocrates.

Écrit par : traveller | jeudi, 25 novembre 2010

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Erm. Lisez le Traité et comprenez-en les tenants et aboutissants, vous constaterez que c'est l'organisation supra-nationale la plus démocratique possible. Elle ne pourra pas l'être plus tant que la cour de Karlsrühe maintiendra son point de vue, tant que d'autres pays voudront utiliser l'UE comme bouc émissaire de leur mauvaise gestion,...

Malgré tout, depuis 1976, je trouve que l'UE (ex-CE, ex-CEE) a fait des avancées significatives en terme de représentativité et de contrôle populaire, même si tout n'est pas encore appliqué et applicable (considérons par exemple le droit de pétition populaire). Le Parlement est élu au suffrage universel direct, la commission est composée de membres de la majorité parlementaire nationale, le conseil regroupe tous les chefs d'Etat élus démocratiquement au niveau national, le conseil européen est élu par le Parlement Européen, issu du suffrage universel, tous les travaux de la commission sont accessibles, les séances du parlement sont publiques, il en va de même pour les commission parlementaires permanentes, toute institution peut se voire questionnée par les citoyens (même si les réponses sont souvent standardisées), la CJUE se concentre souvent sur la promotion des droits de l'homme et le strict respect des Traités de l'UE, chaque projet législatif doit être encadré par une disposition des Traités, le budget est public,...

Plus démocratique que ça, au niveau international, c'est strictement impossible.

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 25 novembre 2010

entre-autre approuvé par votre parlement... constitué de représentant élu démocratiquement même si ils ne sont pas forcément démocrates...

Écrit par : vwa | jeudi, 25 novembre 2010

Ce qui m'inquiète surtout, c'est d'imaginer un plan d'austérité à la grecque ou à l'irlandaise frappant un jour la pléthorique administration belge. Pas de raison d'y échapper, la fonction publique continuant à enfler malgré la crise (100.000 de plus en 15 ans pour l'ensemble du pays). Ce jour-là, les rues de Wallonie risquent d'être animées. Quel gouvernement (s'il y en a un) osera prendre une telle responsabilité?

Écrit par : francolâtre | jeudi, 25 novembre 2010

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Il y a proportionnellement plus de fonctionnaire en flandre qu'en wallonie.
Par ailleurs, à force de tout régionaliser ou communautariser, on fait exactement l'inverse de ce que la "goed bestuur" flamande préconise.
Dans le modèle qui se dessine, il devrait y avoir des fonctionnaires des finances à Bruxelles, en flandre et en wallonie + ceux du fédéral déjà existant. On va créer de nouveaux ministères régionaux....
Des gens comme LDD ou la NVA veulent moins de fonctionnaire mais on divise par 3 voire 4 si la communauté germanophone veut sa part.
On aura 4 ou 5 ministres de finances, idem pour la justice, idem pour la mobilité etc....
J'ignorais que segmenter c'était faire des économies......... j'ai plutôt appris que les économies d'échelle c'était mieux.

Écrit par : pmf | jeudi, 25 novembre 2010

Il semblerait de fait que vous soyez la seule à comprendre et pouvoir expliquer ce qui se passe au pays des moules (de zélande) - frites.
Il semblerait de fait que cette belle alliance visant l'essouflement de la bête ait confortablement atteint le nord du pays des moules puisque la NVA cartonne (rappel de l'art 1° de ses statuts: déclarer tôt ou tard la Flandre indépendante) suivie de près par son petit clône CDnV sans parler de la droite extrême et du parti démago-go de De decker.
Un franc succès que cette alliance de rêve finalement assez tacite en effet .
In illo tempore non suspecto, nous connûmes une autre Isabelle qui écuma de belle manière les divers forums en crachant des inepsies grosses comme son cheval. Seriez-vous un clône de l'individu ? une réincarnation ocadienne ?

Écrit par : Pierre@s | jeudi, 25 novembre 2010

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AH NON ALORS! On ne dit pas de mal sur le Gordel pour enfants nondidjou!!!
Ca suffit maintenant, ce n est pas un evenement politique du tout!!!!!!

(arf arf)

Écrit par : DonBlacksad | jeudi, 25 novembre 2010

Let's briefly summarize, shall we ?

"Cette fameuse traité de Lisbonne soit démocratique?
Une soit-disante constitution qui n'a jamais été péblicité que par quelques pays et quand leurs populations disaient non, ils devaient recommencer???"

Ce fameux traité de Lisbonne est-il démocratique ?
Une soi-disant constitution qui n'a jamais été plébiscitée que par quelques pays dont la population devait être reconsultée si elle répondait "non" ?

Wat is dat voor Hottentot-Frans ?!

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 25 novembre 2010

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A francolâtre, si le pays se scinde et qu'on doit demander de l'aide à l'UE et au FMI, n'importe quel gouvernement devra le faire sinon pas d'aides.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 25 novembre 2010

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Il est évident que ce non-pays est arrivé à son terme. Le simple bon sens imposerait que l’on s’occupe au plus vite à régler la séparation. Bien entendu que nous ne saurions nous y prendre sans la collaboration active des Nations qui ont collaboré à la « création » de l’état tampon belge… Mais je reste sans illusions. Et mon inclination naturelle à la mélancolie me laisse envisager le pire…

Écrit par : Waharday | jeudi, 25 novembre 2010

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Pour le fun, on peut meme s acheter son bonnet naboleon maintenant!

bonaBart yourself! -)

http://www.bartsyourself.be/index-FR.html?link=cta&utm_source=em_ole_18_fr&utm_medium=email&utm_term=bartsyourself#/home

Écrit par : DonBlacksad | jeudi, 25 novembre 2010

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Bracke, ténor de la N-VA, plaide pour une nomination des bourgmestres de la périphérie




http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/bracke-tenor-de-la-n-va-plaide-pour-une-nomination-des-bourgmestres-de-la-peripherie/article-1194876946926.htm

Écrit par : dissy | jeudi, 25 novembre 2010

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Tentative grossière d'amadouement

Écrit par : benoit | jeudi, 25 novembre 2010

Tentative grossière d'amadouement

Écrit par : benoit | jeudi, 25 novembre 2010

Ils relâcheraient les otages et faudra ensuite sans doute qu'on leur baise les pieds ???

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 25 novembre 2010

Bracke (est) dément:
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/625657/siegfried-bracke-dement-avoir-reclame-la-nomination-des-trois-bourgmestres.html
j'aime beaucoup:
"Il ne peut y avoir de doute: celui qui enfreint la loi ne peut pas, voire jamais, être nommé, que ce soit dans la périphérie ou ailleurs"

Écrit par : vwa | jeudi, 25 novembre 2010

Nederlands - Werkwoorden - Les nummer 1

Il dément : hij dementeert.

Tot volgende week !

:)

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 25 novembre 2010

voorwoord op les 1:
werkwoord overgenomen uit de franse taal ;-)
een eerste les begint met de ik-persoon, het feit dat u dit overslaat wijst op uw deme... ;-)

Écrit par : bema | jeudi, 25 novembre 2010

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Il faut savoir que c'est aussi cette lourdeur, dont vous êtes une preuve quasi quotidienne, qu'on reproche aussi aux flamingants. Vous êtes tellement pas fins, c'est d'un pénible...

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 25 novembre 2010

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