samedi, 04 décembre 2010

De Crem passé de date.

De Standaard nous informe aujourd'hui qu'un hélicoptère piloté par trois Flamands, disparu en 1965 au Congo, vient d'être retrouvé. «C'est le ministre de la défense Pieter De Crem (CD&V) qui a annoncé vendredi la découverte. Il avait envoyé l'expédition, après que son prédécesseur André Flahaut (PS) avait refusé une telle recherche parce qu'elle serait trop chère». 

Héroïque, donc, Pieter De Crem, délia les cordons de la bourse pour envoyer pas moins de 36 paras dans la jungle congolaise retrouver les traces d'un appareil disparu depuis la bagatelle de 45 ans. On se doute que s'il y avait eu des survivants, ils se seraient manifestés depuis. La raison ? Un ex-pilote de la Force aérienne belge entendit l'histoire en 1995, et s'émut du fait que les trois pilotes n'eurent jamais une «sépulture définitive». Il organisa alors une expédition personnelle, qui donna quelques indices. Il semble avoir fait ensuite un lobby auprès de la Défense nationale. Grâce à Pieter de Crem, on a donc enfin découvert l'hélicoptère. Reste à envoyer une nouvelle expédition pour retrouver les corps. Les corps ? Dans la jungle ? 45 ans plus tard ?

De Standaard insinue que Flahaut n'a pas voulu bourse délier pour ces trois héros Flamands. C'est entre les lignes, mais il y aura bien des lecteurs pour le lire comme ça. D'accord. Moi, j'ai une autre interprétation, qui vaut ce qu'elle vaut. De Crem, qui envoie une trentaine de militaires rechercher des corps de trois aviateurs (flamands) probablement disparus de la surface de la planète depuis des décennies, ne trouve pas les moyens nécessaires à l'acheminement de centaines de demandeurs d'asile (pas flamands) depuis Bruxelles jusqu'à une série de casernes prêtés, pas toujours de bonne grâce, pour héberger des familles qui sont aujourd'hui exposées à l'incertitude la plus absolue, et souvent au froid. Il n'avait pas non plus trouvé utile de fournir la logistique pour les voyages éducatifs à Auschwitz. Chacun en tirera sa conclusion. Mais je ne peux m'empêcher de penser que le repos éternel de trois militaires flamands a plus de valeur aux yeux de ce ministre-là que la protection de centaines de réfugiés, hommes, femmes, enfants. Mais pas flamands.

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Commentaires

De Crem aurait-il eu l'idee de les faire rapatrier a l'Yser sous l'AVV-VVK en cas de decouverte des corps...

on ne sait jamais avec le crollekop, il en a toujours une dans la manche (de connerie)...

Écrit par : Ben | samedi, 04 décembre 2010

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Eigen volk eerst!

Écrit par : Lieven | samedi, 04 décembre 2010

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Duidelijk houden racisten meer van lijken van 45 jaren geleden dan van levende mensen... Moeten we nog verbaasd zijn ?

:)

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 04 décembre 2010

@Lieven : duidelijk.

Écrit par : Jean-Marc L. | dimanche, 05 décembre 2010

C'est clair, il faut régionaliser l'armée.

Oups, il n' y a déjà plus de militaires en Wallonie.

Écrit par : gerdami | samedi, 04 décembre 2010

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Non, on nous envoie les réfugiés mais par mesures d'économies, on envoie des paras francophones rechercher des cadavres flamands d'il y a 45 ans............ histoire de ne pas laisser trop de militaires francophones, des fois qu'ils feraient des "sorties" à la Gennard.

Écrit par : pmf | dimanche, 05 décembre 2010

Je propose ici la brève analyse de deux paradoxes belges.

La Flandre moderne est fille des guerres de religion qui conduisirent à la séparation des provinces méridionales des Pays-Bas en 1581. Dès son berceau, la Flandre nouvelle est ainsi marquée du double sceau de l’intrépidité espagnole et de l’inflexibilité catholique. Il n’est donc pas étonnant que le nationalisme flamand ait revêtu en guise d’armure les habits liturgiques du catholicisme. Au XIXe siècle, les curés de village qui patoisaient en chaire ont sauvé le flamand en même temps que la foi, laissant aux Wallons les secours de la religion socialiste.

Au siècle dernier, nombreux sont les catholiques flamands qui menèrent le combat libérateur. Les noms sont connus : le social abbé Daens, le pan-néerlandais pasteur Jan Derk Domela Nieuwenhuis Negara (sic), le fasciste abbé Gantois, le jésuite Van Isacker, Mgr Desmet, évêque de Bruges (caution catholique à l’épuration linguistique de Louvain en 1968), sans parler des organisations politiques et syndicales chrétiennes, comme par exemple la Christelijke Vlaamse Volksunie, ancêtre de la Volksunie dont l’explosion allait métastaser l’ensemble du corps politique flamand dans le dernier quart du XXe siècle.

Premier paradoxe : le mouvement flamand largue son pilier majeur

Voici le premier paradoxe : à mesure que son indépendance approche, la Flandre s’éloigne de Dieu, comme si elle voulait se défaire de sa chrysalide, se distancer de son tuteur. Comme les cyclistes se délestent des objets encombrants (bidon, biscuits…) à l’approche du sprint final, les Flamands de débarrassent de l’encombrante présence d’un catholicisme désormais inopérant dans un monde post-chrétien. L’émergence de la Flandre comme Etat rival au sein de la Belgique s’accompagne d’une rapide déliquescence de la Flandre comme pilier catholique de la même Belgique : les résultats électoraux déclinants du CVP puis du CD&V au profit de la laïque et pragmatique NVA en témoignent très concrètement.

En somme, l’idée belge, chère à Henri Pirenne et aux belgicistes, n’était en réalité qu’une certaine idée de la Flandre catholique et pastorale (la Wallonie étant décidément trop séculière et trop française). La modernisation et la laïcisation de la Flandre ne pouvaient que miner cet édifice factice et mener à l’écroulement du pilier belgo-flamand. Les attaques récurrentes contre Mgr Léonard, le très catholique archevêque wallon du dernier diocèse bilingue, ont sans doute beaucoup d’autres motifs (notamment linguistique) que l’éthique et la théologie…

La Belgique : l'apprentie sorcière du laboratoire de l'Europe

Voici le second paradoxe : à mesure que la Belgique se fantômatise, elle apparaît de plus en plus dans les contours impalpables de ce qu’elle a toujours été : une mauvaise idée. Ou plutôt une fausse bonne idée. Cette fausse bonne idée est celle de l’Etat plurinational et interculturel comme modèle de l’Europe. Longtemps, l’idéologie post-nationale qui sous-tend le projet paneuropéen nous a fait croire qu’il fallait regarder la Belgique comme la maison-témoin de l’entrepreneur européen. Et l’entrepreneur croyait tellement à l’exemplarité de son modèle qu’il y a établi ses quartiers. Maintenant, plus personne n’est dupe : le « laboratoire de l’Europe » est devenu un contre-modèle voire un repoussoir et les européistes assistent, impuissants et terrorisés, au lent et silencieux effondrement de leur maison-témoin. La Belgique est la preuve a contrario que le matériau de base de la construction européenne, c’est la nation ; que les briques politiques de la maison européenne ce sont les nations constituées en Etats, unis par le ciment d’une même volonté de vivre ensemble. La fin de la Belgique est aussi la fin d’une certaine façon de faire l’Europe en laboratoire : le multiculturel et le plurinational montrent leurs prévisibles limites à l’intérieur même du pentagone bruxellois.

La chute du pilier catholique et l’implosion du laboratoire européen marquent la fin d’une certaine idée lotharingienne de la Belgique comme rempart de la foi et microcosme frontalier. Aujourd’hui, la Belgique doit assumer son destin de bulle spéculative : née d’un pari politique, elle aura tenu miraculeusement pendant sept générations. L’heure de vérité approche : un austère bilan comptable aura raison des dernières utopies mélangistes.

Qu'attendre de la Belgique ? Qu'elle meure dans la dignité.

Mais ces tristes constats sont aussi source de grande joie et promesse de paix future. En effet, la fin de la Belgique est aussi l’occasion d'assainir l’atmosphère politique. Si les idées fausses conduisent à la guerre, les fausses bonnes idées (la Belgique, l’Europe post-nationale) aboutissent à des paradoxes ou mieux, à l’autodérision qui est la vanité des humbles ; ce sera notre modeste contribution à la paix du monde.

Qu’attendre encore de la Belgique? Qu’elle meure dans la dignité et que les peuples qui la composent réintègrent, d’une manière ou d’une autre, leur famille nationale (la France, les Pays-Bas). Qu’elle puisse enseigner aux générations futures la merveilleuse insolence des peuples qui résistent à l’histoire qu’on écrit à leur place.

Inventaire avant liquidation - décembre 2010
Carte blanche de Pierre-René Mélon

Écrit par : dissy | samedi, 04 décembre 2010

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Ce que les Américains disent de BHV


http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/627353/ce-que-les-americains-disent-de-bhv.html

Écrit par : dissy | samedi, 04 décembre 2010

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On peut effectivement lire ceci: "Avec trois Régions, trois Communautés linguistiques, sept Parlements et une myriade de partis politiques, la politique belge et la répartition des pouvoirs requiert une série de compromis délicats et compliqués"

Deux remarques:
1. Sur le nombre d'institutions: les Etats-Unis ont bien 50 états avec chacun leur composantes législatives, exécutives et judiciaires; la France a bien 26 régions avec leurs conseils régionaux et 100 départements ...
2. Sur la myriade de partis politiques: il est clair que si nous avions un système majoritaire, comme le réclame le MR, le PS ne serait pas toujours le parti dominant en Wallonie mais surtout, les nationalistes flamands auraient déjà eu la majorité absolue depuis longtemps et le sort de la Belgique réglé une fois pour toutes.

Écrit par : gerdami | samedi, 04 décembre 2010

Là, cher Mr Sel, je pense que vous faites fausse route. Autant j'apprécie vos billets lorsque vous dénoncez l'intolérable (ce que en passant vous faites avec une vision très claire de ce qui arrive à notre pauvre pays et qui me sert souvent de référence dans les discussions avec mes amis nordistes), autant ici, j'ai le sentiment que vous vous rabaissez au niveau du flamingant primaire (mes excuses pour le pléonasme) en cherchant à communautariser ce que personnellement je considère comme une bonne action (l'expédition). Fallait-il aller rechercher cette épave : chacun jugera, mais pour moi, oui, définitivement oui. Notre Ministre doit-il devenir ministre d'une armée du salut pour palier le manque total d'organisations des services dits compétents en la matière: c'est un autre débat. Et chacun se fera son idée. Et si ce débat est ouvert pour le moment, il n'a rien mais alors là rien à voir avec le premier. Créer un lien entre ces deux questions/faits était bien sûr facile, mais pour moi, on frôle ici le populisme.

Et concernant votre tweet sur la guerre en Irak et la faim dans le monde, ce n'est ni la Belgique qui a décidé de la première, ni elle qui résoudra la seconde.

Amicalement,

Erikerak

PS : et félicitations en passant aux p'tits gars qui ont dû traverser une moitié de forêt équatoriale pour retrouver leurs collègues, ou du moins leur hélicoptère. Fallait aussi le faire.

Écrit par : Erikerak1020 | samedi, 04 décembre 2010

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@Erikerak : je ne dis pas que De Crem le fait pour des raisons "flamandes", je dis précisément que De Standaard le présente comme ça. Je dis ensuite que des syndicats militaires ont affirmé que l'armée avait bien les moyens de convoyer les demandeurs d'asiles sans toit (et pourquoi pas les SDF) vers les casernes. Je pense que bien des militaires reçoivent des travaux peu utiles la plupart du temps, et que si l'on fait de l'humanitaire à 5000 km d'ici, il est logique que, de temps en temps, l'armée soit amenée à rendre ce genre de service en Belgique aussi.

Le traitement humain des demandeurs d'asile est d'ailleurs une obligation internationale. On sait qu'on ne règlera pas la question des "faux demandeurs" autrement qu'en organisant une immigration économique sur des bases claires. Plus on empêche le regroupement familial et l'immigration économique, plus on favorise les demandes d'asile politique injustifiées.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 décembre 2010

1. "Je ne dis pas que De Crem le fait pour des raisons "flamandes", je dis précisément que De Standaard le présente comme ça."

2. "Mais je ne peux m'empêcher de penser que le repos éternel de trois militaires flamands a plus de valeur aux yeux de ce ministre-là que la protection de centaines de réfugiés, hommes, femmes, enfants. Mais pas flamands."

(ton humoristique) l'auteur de ces lignes souffrirait-il de schizophrénie ?? (fin ton humoristique)

Écrit par : Erikerak1020 | dimanche, 05 décembre 2010

@Erikerak : non, pas schizophrénie, mais la différence entre une façon de présenter les choses, que je conteste, et une impression, que j'exprime, sans pour autant me faire une opinion définitive.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 décembre 2010

@ Marcel

Votre article est carrement honteux, je ne veux meme pas mettre de gants.
Allez chercher les restes de pilotes belges de l' armee belge est un devoir non-discutable de l' armee belge. C' est aussi un devoir de toutes les armees qui se respectent
Oui l' armee etait encore belge et les pilotes etaient encore belges. Point et fin de la discussion.
Maintenant les fameux "chercheurs d' asyle".
Exactement quel asyle? Il n' y a aucun vrai chercheur d' asyle politique dans toute cette masse de chercheurs de petite fortune autrement dit chercheurs de securite sociale.
Nous sommes devenus le CPAS du monde des pauvres non qualifies et non-travailleur.
En plus il y a un ministre francophone dont le job est soit-disant d' organiser ce flot ridicule de betail de vote PS et CDH.
Evidemment il n' a rien organise malgre les previsions de "fedasil" et maintenant il attaque l' armee et De Crem parce qu' ils ne veulent pas massacrer leur budget pour faire le bouleau du PS qui voudrait fanfaronner de nouveau avec le travail et l' argent des autres.

Article degoutant sur le cadavre de gens qui meritent notre respect et je me fous carrement de leur appartenance ethnique.

Écrit par : traveller | samedi, 04 décembre 2010

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Vous êtes vraiment répugnant. Non seulement pour vous les pensionnés sont des personnes qui ne vivent plus la vie réelle
Sachez que j'aurai tellement aimé pouvoir continuer à travailler mais le capital santé de quelqu'un n'est pas vraiment quelque chose qu'il peut toujours maitriser.

Par ailleurs si personnellement je ne suis pas d'accord avec le nombre de réfugiés qui arrivent ici et dont on doit s'occuper, il y en a dans le lot qui sont de vrai réfugiés et qui ont le droit à toute l'attention d'une démocratie. S'ils arrivent principalement à Bruxelles c'est parce qu'elle est capitale européenne.
J'estime pour ma part que le conseil européen (ou une autre instantce) devrait s'occuper de ce problème. Les capitales attirent toujours car on y apparait toujours plus riche qu'ailleurs.
Mais tout cela ne vous donne pas le droit d'appeler ces gens " du bétail"
Cela me rappelle ces sinistres wagons équipés par les gens qui en ont traité d'autre comme du bétail, vous et vos amis en sont de dignes descendants.

Un de mes films préférés est AMEN tant il est parlant. Vous auriez fait un bon accolite de Pie XII

Heureusement après 45 c'est le bétail qui a eu gain de cause.
Pour moi, le bétail, ce sont les banksters, les banquiers sans scruptule, les 20 des 80/20 mondiaux (20% des richesses aux mains de 80% des richesses du monde)
Bref des gens de votre espèce qui ont notamment éradiqués les indiens d'amérique par des moyens plus que discutables, ceux qui ont utilisé les noirs africains comme de la marchandise.
Vous êtes répugnant et votre message est à vomir.

Écrit par : pmf | samedi, 04 décembre 2010

@Traveller : vous devriez savoir qu'après 45 ans, dans la jungle, il n'y a plus rien à retrouver. Et par ailleurs, par -8°c, la protection des vivants prime sur la recherche — probablement vaine, de corps que les ministres de la défense précédents n'ont d'ailleurs pas recherché. Pour info, depuis 1965, il y a eu 5 ministres de la défense CVP. Ça n'est donc pas une affaire linguistique, mais quand on lit De Standaard, et l'accusation faite en sourdine à Flahaut, c'est l'impression qu'on en a.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 décembre 2010

Travelelr qui s insurge... ah oui, j oubliais, on va chercher des flamands, pas des Belges, of course....

Pitoyable le nationalisme flamand qui est partout, partout.

Belgie barst!

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 décembre 2010

@ pmf
Oui, evidemment tout le monde doit s' en occuper mais qui paye aujourd' hui et depuis des annees? Le contribuable belge pour la gloire et l' electorat du PS et CDH et c' est comme betail de vote qu' ils sont consideres par le PS.
Je m' excuse mais je n' ai jamais tue qui que ce soit, je dois vous decevoir, par contre j' ai fait beaucoup plus pour les pauvres en Asie que n' importe quel socialiste qui oblige les contribuables a payer sans demander leur avis. Moi j' ai paye des salaires a beaucoup de gens et j' ai fait vivre des centaines de familles qui finalement avait une vie convenable.
Maintenant que je ne suis plus en Asie mes societes appartiennent a mes directeurs et contre-maitres la-bas et ces societes travaillent toujours tandis que mes idees ont ete copie et ce sont maintenant des milliers de familles qui vivent de mes anciennes entreprises et efforts.
C' est cela la solution reelle et pas les larmes de compassion steriles et inutiles, amenant la pauvrete sur la tete du contribuable belge impuissant.

Écrit par : traveller | dimanche, 05 décembre 2010

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@traveller : Vous me faites penser aux patrons fransquillons du XIXème siècle qui pensaient faire le bonheur de leurs ouvriers en leur accordant un demi-jour de congé pour enterrer leur enfant mort d'un coup de grisou. Dame ! Qui paie ces gens, après tout ?

Écrit par : Jean-Marc L. | dimanche, 05 décembre 2010

@ Jean-Marc L

Vous voulez me faire un petit dessin?
Comment pouvez vous comparer donner une vie a des gens qui n'en avait pas et permettre d'envoyer leurs enfants a l'ecole, aux industriels esclavagistes du 19ème siècle?

C'est si difficile à admettre qu'il y a des Flamands qui ont fait de bonnes choses de temps en temps?
Remarquez, je n'ai pas besoin de vos approbations, les multiples demandes que je recois pour retourner la-bas me suffisent largement. Et je connais aussi deja votre reponse sur ce point.

Écrit par : traveller | dimanche, 05 décembre 2010

Mytho? -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 décembre 2010

De goed bestuur......

Écrit par : Pierre@s | dimanche, 05 décembre 2010

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36 paras pour retrouver des dépouilles qui n'existent plus, c'est stupéfiant. Ces derniers auraient mieux fait de prolonger leur périple vers l'est du Congo, en proie à des exactions
sans nom d'un groupe de tueurs qui viennent d'Ouganda, et qui violent et contraignent les
enfants en bas âge à porter les armes. J'apprends, par ailleurs, par l'auteur de ce blog que Mr Crem n'a pas trouvé les moyens d'acheminer des enfants vers Auschwitz- Birkenau
Il se confirme que , toutes proportions gardées, la Flandre se comporte un peu comme le Reich dans les années 30. La Flandre, c'est bien le lieu, où l'un des plus célèbres collaborateurs et l'un des seuls qui a été exécuté en 1946 à la caserne d'Eterbeek -je veux parler d'Auguste Borms- a sa maison natale , transformé en musée. Cela doit un cas unique en Europe.

Écrit par : renaud | dimanche, 05 décembre 2010

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Traveller est évidemment soit un Flamingant, soit un unitariste, rance et besogneux. Ce genre
d'individu n'ont plus qu'un unique référent : l'argent.
ce qui rapporte et ce qui coûte, et il n'est pas le seul.
Les valeurs de l'humanisme chrétien ou autre leur échappent complètement. Leur cerveau
n'est plus composé que d'une grosse calculette, machine à fantasme, qui ne produit souvent plus d'ailleurs que des chiffres faux.
Traveller , vous êtes pitoyable et dangereux.

Écrit par : renaud | dimanche, 05 décembre 2010

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Quand chuck norris a besoin d un conseiller politico-economico-financier-socialo-metalo-ingeniero-aeronautico-oceaniste-paleontologiste-maitreESreligions, il appelle traveller.

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 décembre 2010

Bruxellois... il serait temps que vous alliez cracher sur le trottoir de ce musee...Qu'il soir a Bruxelles ou en flandre...

Écrit par : Ben | dimanche, 05 décembre 2010

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Il se trouve à Anvers.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 décembre 2010

"soit" instead of soir...

Écrit par : Ben | dimanche, 05 décembre 2010

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Voila le systeme ideal, malheureusement cela ne marche plus, mais cela devient la solidarite ideale:
Tout lemonde pauvre, il n'y a plus de jaloux.

http://eco.rue89.com/2010/12/05/comment-la-france-a-tue-mon-envie-dentreprendre-178654

Écrit par : traveller | dimanche, 05 décembre 2010

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Le système socialiste comme libéral ont montré leur limite. Par réaction au socialisme, on a inventé le néo-libéralisme, un libéralisme où seul l'argent compte loin devant la vie humaine. Et pour l'instant, j'ai bien plus l'impression que l'on se dirige vers ce néo-libéralisme pour qu'on nous y oblige. Demain chaque être humain devra payer des abonnements pour vivre plus qu'aujourd'hui. Il devient de plus en plus interdit de faire pas mal de choses totalement naturelles et ce ne sont pas les socialistes qui imposent ces règles mais plutot des pseudo-libéraux manipulés par des multinationales qui veulent tuer toutes les PME. Alors oui c'est grave la lourdeur de l'administration mais je crois qu'on est qu'au début d'un grand bordel. La liberté d'entreprendre obtenu par les premiers théoriciens du libéralisme était en train d'être supprimé par les libéraux d'aujourd'hui par coup de brevet en tout genre, obligeant n'importe quel petit entrepreneur a payé avant même de commencer son activité sous peine de procès dans de plus en plus de secteurs innovants.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 05 décembre 2010

Socialisme et libéralisme (pas néolibéralisme) sont faits pour s'entendre, c'est M Allais prix nobel d'économie qui le dit:


Contre les tabous indiscutés


Rédigé par PAR MAURICE ALLAIS, PRIX NOBEL D'ÉCONOMIE le Samedi 5 Décembre 2009


Le point de vue que j'exprime est celui d'un théoricien à la fois libéral et socialiste. Les deux notions sont indissociables dans mon esprit, car leur opposition m'apparaît fausse, artificielle. L'idéal socialiste consiste à s'intéresser à l'équité de la redistribution des richesses, tandis que les libéraux véritables se préoccupent de l'efficacité de la production de cette même richesse. Ils constituent à mes yeux deux aspects complémentaires d'une même doctrine. Et c'est précisément à ce titre de libéral que je m'autorise à critiquer les positions répétées des grandes instances internationales en faveur d'un libre-échangisme appliqué aveuglément.


Le fondement de la crise : l'organisation du commerce mondial


La récente réunion du G20 a de nouveau proclamé sa dénonciation du " protectionnisme ", dénonciation absurde à chaque fois qu'elle se voit exprimée sans nuance, comme cela vient d'être le cas. Nous sommes confrontés à ce que j'ai par le passé nommé " des tabous indiscutés dont les effets pervers se sont multipliés et renforcés au cours des années " (1). Car tout libéraliser, on vient de le vérifier, amène les pires désordres. Inversement, parmi les multiples vérités qui ne sont pas abordées se trouve le fondement réel de l'actuelle crise : l'organisation du commerce mondial, qu'il faut réformer profondément, et prioritairement à l'autre grande réforme également indispensable que sera celle du système bancaire.


Les grands dirigeants de la planète montrent une nouvelle fois leur ignorance de l'économie qui les conduit à confondre deux sortes de protectionnismes : il en existe certains de néfastes, tandis que d'autres sont entièrement justifiés. Dans la première catégorie se trouve le protectionnisme entre pays à salaires comparables, qui n'est pas souhaitable en général. Par contre, le protectionnisme entre pays de niveaux de vie très différents est non seulement justifié, mais absolument nécessaire. C'est en particulier le cas à propos de la Chine, avec laquelle il est fou d'avoir supprimé les protections douanières aux frontières. Mais c'est aussi vrai avec des pays plus proches, y compris au sein même de l'Europe. Il suffit au lecteur de s'interroger sur la manière éventuelle de lutter contre des coûts de fabrication cinq ou dix fois moindres - si ce n'est des écarts plus importants encore - pour constater que la concurrence n'est pas viable dans la grande majorité des cas. Particulièrement face à des concurrents indiens ou surtout chinois qui, outre leur très faible prix de main-d'oeuvre, sont extrêmement compétents et entreprenants.


Il faut délocaliser Pascal Lamy !


Mon analyse étant que le chômage actuel est dû à cette libéralisation totale du commerce, la voie prise par le G20 m'apparaît par conséquent nuisible. Elle va se révéler un facteur d'aggravation de la situation sociale. A ce titre, elle constitue une sottise majeure, à partir d'un contresens incroyable. Tout comme le fait d'attribuer la crise de 1929 à des causes protectionnistes constitue un contresens historique. Sa véritable origine se trouvait déjà dans le développement inconsidéré du crédit durant les années qui l'ont précédée. Au contraire, les mesures protectionnistes qui ont été prises, mais après l'arrivée de la crise, ont certainement pu contribuer à mieux la contrôler. Comme je l'ai précédemment indiqué, nous faisons face à une ignorance criminelle. Que le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, ait déclaré : " Aujourd'hui, les leaders du G20 ont clairement indiqué ce qu'ils attendent du cycle de Doha : une conclusion en 2010 ", et qu'il ait demandé une accélération de ce processus de libéralisation m'apparaît une méprise monumentale. Je la qualifierais même de monstrueuse. Les échanges, contrairement à ce que pense Pascal Lamy, ne doivent pas être considérés comme un objectif en soi, ils ne sont qu'un moyen. Cet homme, qui était en poste à Bruxelles auparavant, commissaire européen au Commerce, ne comprend rien, rien, hélas ! Face à de tels entêtements suicidaires, ma proposition est la suivante : il faut de toute urgence délocaliser Pascal Lamy, un des facteurs majeurs de chômage !


Plus concrètement, les règles à dégager sont d'une simplicité folle : du chômage résultent des délocalisations elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaires... A partir de ce constat, ce qu'il faut entreprendre en devient tellement évident ! Il est indispensable de rétablir une légitime protection. Depuis plus de dix ans, j'ai proposé de recréer des ensembles régionaux plus homogènes, unissant plusieurs pays lorsque ceux-ci présentent de mêmes conditions de revenus, et de mêmes conditions sociales. Chacune de ces " organisations régionales " serait autorisée à se protéger de manière raisonnable contre les écarts de coûts de production assurant des avantages indus à certains pays concurrents, tout en maintenant simultanément en interne, au sein de sa zone, les conditions d'une saine et réelle concurrence entre ses membres associés.


Un protectionnisme raisonné et raisonnable


Ma position et le système que je préconise ne constitueraient pas une atteinte aux pays en développement. Actuellement, les grandes entreprises les utilisent pour leurs bas coûts, mais elles partiraient si les salaires y augmentaient trop. Ces pays ont intérêt à adopter mon principe et à s'unir à leurs voisins dotés de niveaux de vie semblables, pour développer à leur tour ensemble un marché interne suffisamment vaste pour soutenir leur production, mais suffisamment équilibré aussi pour que la concurrence interne ne repose pas uniquement sur le maintien de salaires bas. Cela pourrait concerner par exemple plusieurs pays de l'est de l'Union européenne, qui ont été intégrés sans réflexion ni délais préalables suffisants, mais aussi ceux d'Afrique ou d'Amérique latine. L'absence d'une telle protection apportera la destruction de toute l'activité de chaque pays ayant des revenus plus élevés, c'est-à-dire de toutes les industries de l'Europe de l'Ouest et celles des pays développés. Car il est évident qu'avec le point de vue doctrinaire du G20, toute l'industrie française finira par partir à l'extérieur. Il m'apparaît scandaleux que des entreprises ferment des sites rentables en France ou licencient, tandis qu'elles en ouvrent dans les zones à moindres coûts, comme cela a été le cas dans le secteur des pneumatiques pour automobiles, avec les annonces faites depuis le printemps par Continental et par Michelin. Si aucune limite n'est posée, ce qui va arriver peut d'ores et déjà être annoncé aux Français : une augmentation de la destruction d'emplois, une croissance dramatique du chômage non seulement dans l'industrie, mais tout autant dans l'agriculture et les services.


De ce point de vue, il est vrai que je ne fais pas partie des économistes qui emploient le mot " bulle ". Qu'il y ait des mouvements qui se généralisent, j'en suis d'accord, mais ce terme de " bulle " me semble inapproprié pour décrire le chômage qui résulte des délocalisations. En effet, sa progression revêt un caractère permanent et régulier, depuis maintenant plus de trente ans. L'essentiel du chômage que nous subissons - tout au moins du chômage tel qu'il s'est présenté jusqu'en 2008 - résulte précisément de cette libération inconsidérée du commerce à l'échelle mondiale sans se préoccuper des niveaux de vie. Ce qui se produit est donc autre chose qu'une bulle, mais un phénomène de fond, tout comme l'est la libéralisation des échanges, et la position de Pascal Lamy constitue bien une position sur le fond.


Crise et mondialisation sont liées


Les grands dirigeants mondiaux préfèrent, quant à eux, tout ramener à la monnaie, or elle ne représente qu'une partie des causes du problème. Crise et mondialisation : les deux sont liées. Régler seulement le problème monétaire ne suffirait pas, ne réglerait pas le point essentiel qu'est la libéralisation nocive des échanges internationaux. Le gouvernement attribue les conséquences sociales des délocalisations à des causes monétaires, c'est une erreur folle.


Pour ma part, j'ai combattu les délocalisations dans mes dernières publications (2). On connaît donc un peu mon message. Alors que les fondateurs du marché commun européen à six avaient prévu des délais de plusieurs années avant de libéraliser les échanges avec les nouveaux membres accueillis en 1986, nous avons, ensuite, ouvert l'Europe sans aucune précaution et sans laisser de protection extérieure face à la concurrence de pays dotés de coûts salariaux si faibles que s'en défendre devenait illusoire. Certains de nos dirigeants, après cela, viennent s'étonner des conséquences !


Si le lecteur voulait bien reprendre mes analyses du chômage, telles que je les ai publiées dans les deux dernières décennies, il constaterait que les événements que nous vivons y ont été non seulement annoncés mais décrits en détail. Pourtant, ils n'ont bénéficié que d'un écho de plus en plus limité dans la grande presse. Ce silence conduit à s'interroger.


Un prix Nobel... téléspectateur


Les commentateurs économiques que je vois s'exprimer régulièrement à la télévision pour analyser les causes de l'actuelle crise sont fréquemment les mêmes qui y venaient auparavant pour analyser la bonne conjoncture avec une parfaite sérénité. Ils n'avaient pas annoncé l'arrivée de la crise, et ils ne proposent pour la plupart d'entre eux rien de sérieux pour en sortir. Mais on les invite encore. Pour ma part, je n'étais pas convié sur les plateaux de télévision quand j'annonçais, et j'écrivais, il y a plus de dix ans, qu'une crise majeure accompagnée d'un chômage incontrôlé allait bientôt se produire. Je fais partie de ceux qui n'ont pas été admis à expliquer aux Français ce que sont les origines réelles de la crise alors qu'ils ont été dépossédés de tout pouvoir réel sur leur propre monnaie, au profit des banquiers. Par le passé, j'ai fait transmettre à certaines émissions économiques auxquelles j'assistais en téléspectateur le message que j'étais disposé à venir parler de ce que sont progressivement devenues les banques actuelles, le rôle véritablement dangereux des traders, et pourquoi certaines vérités ne sont pas dites à leur sujet. Aucune réponse, même négative, n'est venue d'aucune chaîne de télévision et ce, durant des années.


Cette attitude répétée soulève un problème concernant les grands médias en France : certains experts y sont autorisés et d'autres, interdits. Bien que je sois un expert internationalement reconnu sur les crises économiques, notamment celles de 1929 ou de 1987, ma situation présente peut donc se résumer de la manière suivante : je suis un téléspectateur. Un prix Nobel... téléspectateur. Je me retrouve face à ce qu'affirment les spécialistes régulièrement invités, quant à eux, sur les plateaux de télévision, tels que certains universitaires ou des analystes financiers qui garantissent bien comprendre ce qui se passe et savoir ce qu'il faut faire. Alors qu'en réalité ils ne comprennent rien. Leur situation rejoint celle que j'avais constatée lorsque je m'étais rendu en 1933 aux Etats-Unis, avec l'objectif d'étudier la crise qui y sévissait, son chômage et ses sans-abri : il y régnait une incompréhension intellectuelle totale. Aujourd'hui également, ces experts se trompent dans leurs explications. Certains se trompent doublement en ignorant leur ignorance, mais d'autres, qui la connaissent et pourtant la dissimulent, trompent ainsi les Français.


Cette ignorance et surtout la volonté de la cacher grâce à certains médias dénotent un pourrissement du débat et de l'intelligence, par le fait d'intérêts particuliers souvent liés à l'argent. Des intérêts qui souhaitent que l'ordre économique actuel, qui fonctionne à leur avantage, perdure tel qu'il est. Parmi eux se trouvent en particulier les multinationales qui sont les principales bénéficiaires, avec les milieux boursiers et bancaires, d'un mécanisme économique qui les enrichit, tandis qu'il appauvrit la majorité de la population française mais aussi mondiale.


Question clé : quelle est la liberté véritable des grands médias ? Je parle de leur liberté par rapport au monde de la finance tout autant qu'aux sphères de la politique.


Deuxième question : qui détient de la sorte le pouvoir de décider qu'un expert est ou non autorisé à exprimer un libre commentaire dans la presse ?


Dernière question : pourquoi les causes de la crise telles qu'elles sont présentées aux Français par ces personnalités invitées sont-elles souvent le signe d'une profonde incompréhension de la réalité économique ? S'agit-il seulement de leur part d'ignorance ? C'est possible pour un certain nombre d'entre eux, mais pas pour tous. Ceux qui détiennent ce pouvoir de décision nous laissent le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs.


(1) L'Europe en crise. Que faire ?, éditions Clément Juglar, Paris, 2005.


(2) Notamment : la Crise mondiale aujourd'hui, éditions Clément Juglar, 1999, et la Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance : l'évidence empirique, éditions Clément Juglar, 1999.

Écrit par : dissy | dimanche, 05 décembre 2010

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Dis-moi Adolf, est-ce que tu es vraiment tellement con ou est-ce que tu te mets en frais pour nous... Les rats ?
Poser la question, c'est y répondre.
Et en ce qui concerne ce peuple qui se croit supérieur, il vient des laboer et a l'odeur du brun...
Même ministre, le col blanc ne vous sied pas car dès qu'on vous donne la parole, c'est la planète des singes.

Écrit par : Boomerang | dimanche, 05 décembre 2010

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Je me disais bien que traveller devait avoir un prenom dans ce genre-la -)

(excellent billet, mdr)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 décembre 2010

Que Claude Thayse prenne enfin le Thalys, s'il rassemble ses trois autres amis qui composent l'intégralité du RWF, ce pendant microscopique de la NVA, ils pourront y faire une belote. Bon voyage !!!

Écrit par : Joël | dimanche, 05 décembre 2010

@dissy
Merci pour ce lien TRES instructif

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 décembre 2010

Reynders aurait encore une fois mieux fait de se taire.....car les marchés n'ont retenu que la seule phrase qu'il n'aurait jamais du prononcer!!

And not surprisingly, Belgium which is next after Portugal, Spain and Italy, to go bankrupt, has joined the chorus demanding for far more money. From Bloomberg:
Belgian Finance Minister Didier Reynders said the euro region could increase the size of its 750 billion-euro ($1 trillion) bailout fund, breaking ranks with German Chancellor Angela Merkel and France’s Nicolas Sarkozy.

Reynders told reporters in Brussels yesterday that the current cash pool could be increased if governments decide to create a larger fund as part of a permanent crisis mechanism in 2013. “If we decide this in the next weeks or months, why not apply it immediately to the current facility?”

European officials are under pressure to find new ways to stop contagion spreading from Greece and Ireland amid concern the bailout package may not be large enough to rescue Spain if needed. While Sarkozy and Merkel rejected expanding the fund on Nov. 25, European Central Bank President Jean-Claude Trichet on Dec. 3 indicated governments should consider just such a move.

“The difficulty we have is like other countries in Europe: we need to solve the problem of contagion coming from Greece, Ireland and maybe now Portugal,” Reynders said. “We don’t have any real problem in Belgium for the moment like that.”

The worsening crisis this past week prompted Spain to push through more measures to trim its budget deficit just one week after saying such a step wouldn’t be needed.
But, but, neither Portugal nor Ireland had problems "like that" a month ago... How can this be? Could fat, corrupt, pathologically lying Euorpean career bureaucrats be, gasp, lying to us? And with Germany opposed to more funding, the only remaining source of capital is America, courtesy of the IMF.


http://www.zerohedge.com/article/imf-tells-eurozone-buy-more-more-more-bonds-and-it-needs-bigger-boat-er-rescue-fund-belgium-

Écrit par : dissy | dimanche, 05 décembre 2010

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"Allez chercher les restes de pilotes belges de l' armee belge est un devoir non-discutable de l'armee belge."

Oui, en 1966. Mais en 2010????

Écrit par : Polle Panch | dimanche, 05 décembre 2010

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que foutaient ces trois Belges en 1965 au Congo, ils aidaient au coup d'Etat de M'butu ou quoi ! c'est quoi cet hélico il étaient 3(?) seulement là-dedans ou seulement les seuls Blancs...

Écrit par : Uit'tZuitje | dimanche, 05 décembre 2010

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Une fois de plus Leterme se ridiculise et ridiculise la Belgique dans l'Europe entière...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/12/05/belgique-ceci-n-est-pas-une-communication-gouvernementale_1449305_3214.html

Écrit par : dissy | dimanche, 05 décembre 2010

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C'est curieux, il y a 15 ans, ma prof d'économie avait prévu les problèmes économiques actuels. A l'époque, elle disait qu'on ne pourrait pas continuer à vivre sur de l'argent produit par l'argent et qu'un jour si on ne faisait rien la bulle éclaterait et que cela ferait mal.
Elle avait raison. Un autre, dont j'ai oublié le nom, avait écrit un livre sur le fait que l'économie de la planète était détenue par une vingtaine de personnes. Ils se fichent de tout sauf de leur portefeuille. On voit tout cela mène : concurrence sociale, pays en faillite, et planète écologiquement en sursis.

Écrit par : pmf | dimanche, 05 décembre 2010

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Joël,

Renseignez-vous !!
Thayse ne fait plus partie du RWF depuis de longues années.
Votre condescendance vis-à-vis de l'idée réunioniste est simplement risible.

Écrit par : Pierre@s | lundi, 06 décembre 2010

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risible pas necessairement, preuve de petit esprit, probablement

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 06 décembre 2010

Pitoyable mais, parlant ! PlanB pour une Belgique plus propre !

Écrit par : Poli | lundi, 06 décembre 2010

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La délégation du FMI souhaite rencontrer le conciliateur

http://www.lesoir.be/actualite/economie/2010-12-06/la-delegation-du-fmi-souhaite-rencontrer-le-conciliateur-807366.php

La récré est sifflée par DSK... DE WEVER a tout perdu et nous aussi probablement....

Écrit par : dissy | lundi, 06 décembre 2010

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Bah, BDW va encore trouver que parce que le FMI est dirigé par DSK et donc un français, qu'il est pro francophone et anti flamand.

Écrit par : pmf | lundi, 06 décembre 2010

En fait de héros flamands... Qui étaient ils ? Transportaient ils des diamants..?

Écrit par : Philippe | lundi, 06 décembre 2010

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@ Philippe

Non, c' etait des cannibals qui transportaient quelques Congolais au camp pour en faire des carbonnades Flamandes.

Merde, quelle mentalite. Quelle haine aveugle contre les Flamands.

Écrit par : traveller | lundi, 06 décembre 2010

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Mijn beste Traveller. Mais n'est-ce pas vous (et Bart De Wever) qui ne cessez de prétendre que le pauvre Flamand a été opprimé pendant des siècles par le (méchant?) Francophone. Vous confondez haine et second degré, je pense.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 décembre 2010

@Marcel Sel

ne m'en voulez pas mais j'ai tout de même une petite impression que vous y allez un peu "kort door de bocht" dans ce biljet et vous n'arrivez vraiment pas à vous détacher du 'communautaire' : les nullettes (lire lunettes ;-) ) de Marcel Sel ; traduction anglaise : own goal

je peux néanmoins comprendre que votre blog est axé sur le communautaire, ça raison d'existance

voici la conception et culture d'un autre peuple européen: the british

"In 2009/10 the Commission spent over £51 million on its work."
http://www.cwgc.org/content.asp?menuid=2&submenuid=50&id=50&menuname=Facts%20and%20figures&menu=sub

"The search is still on for the families of those British and Australian soldiers believed to have been killed at the Battle of Fromelles on 19-20 July 1916. "
http://www.cwgc.org/fromelles/

"It shows headstones being engraved at the Commonwealth War Graves Commission's workshops at Beaurains, near Arras. The second half of the film shows those headstones which have already been erected at the Commission's new Fromelles (Pheasant Wood) War Cemetery."

http://vimeo.com/11161285

It is disappointing that no British soldiers were positively identified this year, however the project continues for another four and hopefully we will identify at least one or maybe more in the future. We will certainly continue to trace families and facilitate possible identification.
http://www.cwgc.org/fromelles/blog/?p=681

etc ...

et pour les fans de Geert Bourgeois, de cette manière j'honore "l'aspect communautaire" de votre blog, voici:

http://www.cwgc.org/news.asp?newsid=197&view=yes

Écrit par : bema | lundi, 06 décembre 2010

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Ça me choque profondément, cet accord avec le Gouvernement flamand. Les Britanniques sont venus défendre toute la Belgique, pas seulement la Flandre, et encore moins celle de Geert Bourgeois, dont des collègues de parti pensent encore qu'August Borms était un grand patriote. J'en ai un peu marre de la récupération de l'Yser par la Flandre, et de l'exclusion de fait des Wallons qui s'y sont battus aussi. En revanche, les Anglais, qui ont laissé quelquefois la moitié de leurs soldats dans une seule bataille (pour un Flamand ou Wallon sur 70 sur toute la guerre) devraient en fait prendre possession à eux seuls de l'Ijzerbedevaart.

Par ailleurs, c'est De Standaard qui sous-entend que De Crem (un Flamand) qui a "enfin" autorisé l'opération de rapatriement de ces soldats casernés à Ostende (des Flamands), que Flahaut (un Wallon) avait refusé alors qu'on attend des bus du (Flamand) De Crem pour conduire les demandeurs d'asile dans des casernes (surtout wallonnes). Je ne communautarise pas la question, je révèle le caractère communautaire qu'on lui a donné. C'eût été trois aviateurs wallons, et Flahaut qui aurait été les faire chercher en pleine crise d'asile, j'aurait crié tout aussi fort.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 décembre 2010

@ Saint-Traveller « Merde, quelle mentalite. Quelle haine aveugle contre les Flamands.»

C'est vrai kwoa . Après tout ce que la Vlaaanderen a fait pour ces pov' wallons ( Le port d'Anvers, Zeebrugge, les AutoStrades vers la Vlaaaamse ZeeKust hein et je te dis pas le ressse, 'tuurlek: woonkode, circulaire Peeters, enz) y devraient et' une fois kontenten les indigènes qui vivent au sud, non ?
Ca est incompréhensib' cette haine contre le flamouche ...☺-:) Ben oui . Surtout qu'on se sent vachement bien aimé par les flamouches, quand on est du « sud» , niewo ?

Blague à part, Traveller, depuis le temps que vous écumez ce blog avec vos « travelleries », si vous n'avez pas compris cela...votre cas est encore plus grave que je ne pensais. Il faudra bientôt songer à des soins plus conséquents et fréquenter d'autres blogs ...où cela ne réfléchit pas trop, là où vous pourrez faire profiter au maximum vos congénères du Nord de votre Grrrrrand Humanisme , que vous nous avez si bien caché .

Écrit par : Dr_Schprountz | mardi, 07 décembre 2010

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@ Marcel et le Schprountz

La blague et le deuxieme degre s' arretent aux cadavres.
Ces cadavres ne sont ni Flamands, ni Wallons et deservent notre respect, c' est tout.
Des peuples qui ont une histoire comprennent cela.

Écrit par : traveller | mardi, 07 décembre 2010

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Mais pas De Standaard, apparemment…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 décembre 2010

Ubuesque : http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/attention-ca-glisse-283169

Écrit par : Guillaume | mardi, 07 décembre 2010

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@ Marcel

DS est un chiffon et une grosse merde.

Écrit par : traveller | mardi, 07 décembre 2010

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Le "crollé" se dépêche pour placer ses pions, voir l'info de la libre

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/628715/l-epouse-de-de-crem-accede-a-un-poste-cle-a-la-justice.html

Écrit par : paul laurent | mercredi, 08 décembre 2010

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Intéresante cette réflexion. j'ai ausssi parcouru le blog... inégal, mais bien documenté.
J'y retournerai !
Merci de l'avoir signalé.

Écrit par : Laurent D. | mercredi, 08 décembre 2010

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Intéresante cette réflexion. j'ai ausssi parcouru le blog... inégal, mais bien documenté.
J'y retournerai !
Merci de l'avoir signalé.

Écrit par : Laurent D. | mercredi, 08 décembre 2010

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