vendredi, 21 octobre 2011

Débat ce soir au Centre Culturel Arabe laïc.

 

Ce vendredi 21 octobre, à 19h30, j'aurai le plaisir de débattre avec Giuseppe Santoliquido et Mohamed el Battiui au Centre Culturel Arabe Laïque de Bruxelles, 2 rue de l'Alliance, 1210 Bruxelles (notez que la Place Madou étant actuellement en chantier, il vaut mieux prévoir un métro ou de venir un peu plus tôt). La conférence, organisée par le Front Antifasciste et le Centre Culturel, portera sur l'analyse de la démocratie dans nos ouvrages respectifs. Extrait du communiqué :

Marcel Sel prend un exemple belge pour nous parler du côté sombre de la démocratie dans un ouvrage bien détaillé. Guiseppe Santoliquido regarde l'Italie et se pose à son endroit des questions sur ce qu'on appelle "la démocratie". Mohamed El Battiui évoque le monde arabe où la notion de démocratie apparaît comme un long chemin à parcourir.

Dans ces regards attentifs réapparaissent sans cesse les techniques de "l'interdit" devenant institution pour permettre à des abandonnés de la culture et de la réflexion d'imposer une médiocrité criminelle.Aliénation populaire, grand capital, anéantissement du goût et de la liberté sous toutes ses formes, négation absolue du respect de l'Etre humain… Un mot qu'on croyait classé dans l'histoire revient en mémoire, un mot horrible, qui fait honte : le fascisme. Mais les écrivains présents, évoquant leurs exemples, distinguent, prennent recul et réflexion, rendent à l'histoire ce qui est à l'histoire, évitent les confusions. Cette table ronde sera précédée d'une très brève description, à titre d'introduction, de la situation actuelle du Centre Culturel Arabe.

À ce soir !

 

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Commentaires

Le problème, la question: A quoi doit ressembler la démocratie ? Doit-elle ressembler à quelque chose à partir du moment ou "la parole" est donnée aux différentes composantes d'une population? La démocratie à la mode occidentale est-elle exportable ? pourquoi d'autres modes de démocratie ne pourraient-elles pas exister ? Trouvez-vous que la démocratie européenne donne une totale satisfaction ? Si l'autoritarisme existe sous différentes formes, ne faudrait-il pas cesser de parler du fascisme puisqu'il est mort avec son créateur et que les conditions de sa montée en puissance n'existent plus.
Trouvez-vous que la démocratie "belge" avec son parlementarisme particratique cadenassé soit un meilleur exemple que feu le fascisme ?

Écrit par : Wallon | vendredi, 21 octobre 2011

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@Wallon "Trouvez-vous que la démocratie "belge" avec son parlementarisme particratique cadenassé soit un meilleur exemple que feu le fascisme ?"

Ce qui me fait le plus peur, c'est que vous ayez simplement eu la idée de poser une telle question. Provocation ou méconnaissance du sujet ?

Ca me rappelle ce sondage récent :
http://www.rtl.be/info/belgique/societe/829696/pres-de-la-moitie-des-belges-ne-rejette-pas-l-ideologie-nazie

Écrit par : Olivier | vendredi, 21 octobre 2011

"Trouvez-vous que la démocratie européenne donne une totale satisfaction ? "...Oufti ! Démocratie !
Pour info : " La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence... (principe d'égalité) !
Pour l'instant, je dirai plutôt que votre "soi-disant" démocratie européenne via ses oligarques et leurs lobby's se contentent de faire "carpette " devant "monsieur le marché"

Écrit par : AZOR | vendredi, 21 octobre 2011

@Wallon : "Trouvez-vous que la démocratie "belge" avec son parlementarisme particratique cadenassé soit un meilleur exemple que feu le fascisme ?" Disons que sous le fascisme, vous n'auriez même pas pu poser cette question et mon blog n'existerait pas. Maintenant, si vous trouvez ça mieux, c'est votre affaire…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 octobre 2011

@wallon : Pu...naise, comparer notre démocratie (où vous êtes libre de débiter de pareilles énormités) certes très imparfaite et un régime fasciste... Je vous souhaite d'allez faire un séjour en Corée du Nord, en Syrie ou au Myanmar pour réfléchir un peu!

Écrit par : belbruben | samedi, 22 octobre 2011

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La libération est exaltante (printemps arabe, plein d'espérance).
La liberté est plus angoissante. Et par les temps qui courent, temps fait de crises économiques, de crises des valeurs (avènement du consumérisme, islamisme, ultralibéralisme, ...) bcp de citoyens, pour plus de sécurité sont prêts (consciemment et/ou inconsciemment) à laisser rogner leurs libertés individuelles.

Écrit par : denis dinsart | samedi, 22 octobre 2011

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Je vous en prie, vous réagissez sans aucune nuance comme des gens de gauche détenteur de la vérité biblique des droits de l'Homme.
Si un régime autoritaire brime logiquement ce qu'on appelle les libertés fondamentales, ne me dites pas que la particratie belge, plus proche du despotisme à peine éclairé que de la démocratie, respecte tous vos droits.
Pour le résumer: "Peuple cause toujours, les présidents de partis ont déjà décidé pour toi".
Qui refuse l'idée du référendum en Belgique ? Bien sûr, c'est la faute de la Constitution et de Léopold III.
Qui manipule le bon peuple pour que survive le "système belge" ?
Je trouve que tout cela ne vaut pas mieux que l'autoritarisme franc et net. Mais on a l'illusion de la liberté. Amen!

Écrit par : wallon | dimanche, 23 octobre 2011

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@ Wallon

La démocratie ne se résume pas à un bulletin glissé tous les X dans une urne ! La démocratie, c'est aussi la vie civile, le monde associatif. Autant, s'agissant du jeu politique, dans un système de démocratie représentative tel que le nôtre (qu'il soit perfectible est une autre chose), on ne peut faire le grief aux politiciens de tenir le rôle que leur garantit la constitution (si tant est qu'il le tienne de façon éthique et en respectant l'esprit des institutions), autant il n'est pas admissible que ces mêmes politiciens débordent le strict champ de leurs compétences.

De ce point de vue, la culture politique qui a consisté dans ce pays (en Wallonie en particulier), depuis plus de 40 à 50 ans, à phagocyter le monde associatif est ni plus ni moins qu'un dévoiement de nos institutions démocratiques. Cette culture politique est imputable, faut-il le rappeler, en priorité au PS, passé maître dans la manière de pénétrer le monde associatif pour le mettre à son propre service. En agissant de la sorte, ce parti de gauche, qui devrait bien avant les autres être le garant de nos institutions, a trahi l'esprit même de notre constitution de 1831, la plus libérale de toutes les constitutions dans l'Europe du XIXe siècle, naguère présentée la plus progressiste.

Nous en sommes arrivés en clair à la situation où les soi-disant progressistes ont, pour servir leurs intérêts et leurs appétits de pouvoir, trahi leurs propres idéaux et contribué à saper les bases de ce qu'il y avait de plus progressiste dans notre constitution. Le même paradoxe, en quelque sorte, que celui que l'on peut formuler sous l'adage "trop d'impôt tue l'impôt".

Écrit par : Tournaisien | lundi, 24 octobre 2011

Wallon, tout a fait d'accord avec toi !
En plus : il y a dix ans que j'ai entendu dire quelqu'un du Front Antifasciste : "In een democratie mag alles, behalve het fascisme !" Je pose la question : Qui est le fasciste alors ?

Écrit par : Peter | dimanche, 23 octobre 2011

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Un peu de sémantique de base pour notre ami Peter :

1) Le fasciste, c'est le fasciste (désolé pour cette tautologie, mais ça n'a pas l'air clair pour tout le monde)
2) L'antifasciste, c'est celui qui s'oppose aux fascistes et met en place les verrous nécessaires pour éviter que le fascisme ne revienne un jour (vu qu'apparemment y'en a toujours qui n'ont pas compris et qui en redemandent...)

Écrit par : Gilles | mardi, 25 octobre 2011

@ Tous

Les replis identitaires et le nationalisme fascisant se sont développés d'une part sur le terrain d'une Europe qui peinait à se définir, d'autre part comme une réponse au problème d'une immigration "non choisie" qui est perçue, à tort ou à raison, comme source de danger et de déséquilibre. Cette vague de fond était d'autant plus forte que les socio-démocraties n'étaient parvenues, à partir des années '80 et '90 à apporter des réponses satisfaisantes à ces deux questions de fond.

Or aujourd'hui, de façon brutale, la donne est occupée à changer. Et elle change sur de nombreux terrains. L'Europe, confrontée à une crise de croissance très grave qui se traduit notamment sur le plan financier (mais dont les causes sont en réalité structurelles et plus profondes), n'a plus d'autre choix que d'aller à marche forcée vers l'intégration politique et sociale (fiscale). Ce n'est qu'à ce prix qu'elle survivra, et nos politiciens des états-nations l'ont d'ores et déjà bien compris, quand bien même ils auront, comme toujours, attendu la dernière minute pour y apporter des réponses adaptées et crédibles. Tenir aujourd'hui le discours inverse, serions-nous nationalistes et identitaires, s'apparenterait à un suicide pur et simple. La plupart des milieux identitaires européens, qui sont aussi les tenants d'un libéralisme pur et dur, le savent parfaitement, qu'ils s'agissent des ultra-conservateurs et libéraux de l'UDS en Suisse, des amis de De Wever à la NV-A ou des compagnons de route de Bossi dans la Lega Lombarda. Les impératifs du calendrier ne laissent plus d'autre choix que de sauver ce qui peut l'être, et donc d'accepter contraints et forcés les enjeux d'une Europe qui ne peut s'arrêter au milieu du gué.

Sur ce terrain du pragmatisme européen, les milieux politiques identitaires savent donc que, quoi qu'ils fassent, que quelle soit l'attitude qu'ils adoptent, ils sont contraints à avaler leur chapeau au risque d'apparaître comme les complices d'une crise qu'on nous prédit systémique si nous n'intervenons rapidement et de façon radicale.

Sur le terrain de l'immigration, ils ne pourront dès lors plus se dire anti-européen. Seule leur restera la voie du combat politique interne à l'Europe. Il faut donc craindre que ce "fascisme ordinaire", condamné à rejoindre les strapontins de la CE, ne contamine les partis conservateurs traditionnels (le parti populaire européen), une tendance qui à vrai dire est déjà amorcée depuis pas mal de temps.

Les revendications prendront, à n'en pas douter, une forme pragmatique qui pourrait, dans le chef de ces "partis fascisants ou ultra-conservateurs", se définir sur des objectifs très durs : immigration choisie, durcissement des conditions d'intégration, renvoi des immigrés clandestins chez eux, voire même le renvoi de nouveaux immigrés déjà intégrés sur base de critères judiciaires.

Il se passerait en quelque sorte ce qui s'est passé en Flandre quand, par suite de l'éclatement de la VU, nombre d'éléments ouvertement nationalistes ralliés à des partis traditionnels, en particulier le CD&V, mais aussi l'Open VLD, avaient fini par contaminer l'ensemble de la classe politique flamande. Confrontés à l'impossibilité d'adopter une autre position que celle, devenue nécessité, d'une intégration européenne accrue, ces tendances identitaires se rejoindront, se structureront au niveau européen et rejoindront, en le dénaturant de l'intérieur, le parti populaire européen.

Cette tendance trouverait un écho de plus en plus grand dans la majorité des pays européens, d'autant plus grand que la crise économique les aura durablement fragilisés. Il est fort à parier qu'après un sursaut de gauche en Italie, en Espagne (le mouvement des Indignés), cette crise n'alimente des mouvements de contestations d'extrême-droite ou ultra-conservateurs (en Espagne où le terrain favorable existe; en Italie où l'ombre du fascisme plane toujours; au Portugal où le salazarisme n'attend que de se relever, etc.), mouvements qui trouveront dans leur combat européen, intégré et structuré, un nouvel objectif, à une échelle qui leur donnera d'autant plus de résonance.

La survie de l'Europe et la marche forcée vers l'intégration politique aspirera dans son sillage, c'est là une conséquence inévitable, ces relents d'extrême droite qui contamineront à large échelle l'ensemble du débat politique européen. Les Britanniques, d'ores et déjà, l'ont bien compris, qui cultivant leur particularisme, ont à leur corps défendant pressenti, de façon plus ou moins conscientisée, la montée de ce danger inéluctable.

L'Histoire jamais ne repasse les plats, mais il lui arrive de tousser.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 23 octobre 2011

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C'est la droite dure chrétienne atlantiste anti coco anit démocrate qui a tjs tiré l'europe vers plus d'intégration dans leur idée de reconstitution du grand empire avec l'appui financier et idéologique du grand Occident, des dictatures européennes, des services spéciaux et de la finance militaro etc. Les mêmes qui ont soutenus le moustachu hystérique avant qu'il ne se montre vraiment trop infréquentable (et même après). Ce que l'on voit à l'oeuvre n'a rien d'étonnant ni de neuf, c'est tjs la même ligne de défense, d'attaque et de démarcation.

Écrit par : antitournaisien | dimanche, 23 octobre 2011

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N'importe nawak : le nazisme a été défait par des anglo-saxons qui écoutait du jazz pendant que votre grand-mère cassait les burnes de votre grand-père avec de la chanson réaliste française, qui est un peu l'ancêtre de l'alter mondialisme.

Écrit par : Pfff | dimanche, 23 octobre 2011

Qu'est ce que tu sais, toi, est-ce qu'on te parle ? Ma grand-mère coupait des mains au congo pendant que mon gd père canonnait les légions de Rommel à la baïonnette.

Écrit par : antitournaisien | dimanche, 23 octobre 2011

@ antitournaisien

Connard !

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 23 octobre 2011

@ antitournaisien

Combien le QI ? 20, 30 maximum ?

Jamais rien lu d'aussi con ! Dans le contexte de la mondialisation, que pèse le franc belge ou le franc français, pire la lire italienne ou la drachme grecque ? Pourquoi croyez-vous que la Grèce, en dépit de tout, tente de rester dans l'euro ? Certains prétendent qu'ils auraient intérêt à quitter la zone euro pour dévaluer et relancer leur économie. Pourquoi croyez-vous qu'ils s'y refusent ? Tous les analystes sérieux vous diront qu'ils n'ont aucun intérêt à cela, que du contraire !

Arrêtez avec vos conneries et vos slogans à la mors-moi-le-noeud. Ca n'a aucun sens. Aujourd'hui, un trader de Kuala Lumpur peut parfaitement faire plonger sur la minute les actions de Hoboken Cuivre Anvers. Et des Japonais friqués rachèteront sans état d'âme les meilleurs crû de Pessac Leognan, d'un simple trait de plume. Et vous croyez sans doute, espèce de sombre crétin, qu'en assénant vos slogans imbéciles, l'Europe va résister à cela.

Allez bouffer vos frites et allez vous planter devant votre poste de TV, et parlez de ce que vous connaissez ... c'est-à-dire de pas grand chose.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 23 octobre 2011

Je n'ai pas de télé, un QI de 148 ET JE NE MANGE PAS DE GRAISSES ! En revanche, je connais la véritable histoire européenne apocryphe (pas celle que tes maîtres t'ont fait apprendre par cœur sous syst de récompense waf waf) et je n'insulte pas mes contradicteurs tout en foisonnant mon discours de sorties absconses, péremptoires, méprisantes, basées sur des fondements bien maigres et régurgités, que personne ne lit. Et je comprends et pratique l'humour, contrairement à vous. Merci de démontrer toute la finesse de votre médiocre intelligence basée sur l'insulte et la condescendance. BàV et Baune Nouit !

Écrit par : antitournaisien | dimanche, 23 octobre 2011

QI de 148 .... il vous aura donc vous convaincre qu'il atteignait au moins ce seuil (pourquoi pas 147 ou 149 tant qu'on y est ?). Ah oui, sorry, c'est vrai, ceci était sans doute de l'humour.

L'histoire apocryphe de l'Europe ! Dans la collection ésotérique "noir et blanc", j'imagine ? Et bien sûr, les économistes et spécialistes de politique monétaire de Francfort, ceux qui ont des états de service à faire pâlir les Jacques Attali eux-mêmes, à côté de vos 148 de QI, ne sont que des chèvres bêlantes. C'est bien cela, n'est-ce pas ?

Et le problème de la dette souveraine de la Grèce n'est bien sûr qu'une vaste mystification, n'est-ce pas ? De la même façon que l'effondrement des Twin Towers et que le crash du vol Boston-Los Angeles dans l'une des ailes du Pentagone furent une mystification ? Une méchante mystification par les très méchants judéo-traders de Wall Street qui, par là, souhaitaient confirmaient leur emprise sur le monde. Mais fort heureusement, il reste sur cette planète des Jean-Pierre Petit et Thierry Meyssan, du CNRS, à largement plus de 147 de QI, et vous (l'anti-moi ... quel programme!) et des "décrypteurs d'histoire apocryphe" à 148 de QI tels que vous, qui ont tout compris avant la planète entière et que le monde ferait mieux d'écouter.

Lumineux, assurément lumineux ! Very brilliant, comme on dit en anglais. Sehr klug, gewisse sehr klug !

Je confirme, non sous couvert de l'insulte mais tout simplement parce que je ne trouve pas d'autre mot pour qualifier ce que vous venez vous-même de me confirmer ce que vous étiez : un sacré connard.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 24 octobre 2011

A voir le style, comme ca, antitournaisien est un avatar d'un pseudo plus féminin d'il y a un temps, ca reste joli à lire, mais qu'est ce que c'est dur à avaler:) Bon sinon les gars, ce sont les russes qui ont cassé la wermacht, les américains ayant fournis les fusils. De mémoire, 13 millions de russes, 350 000 francais et anglais, 5 millions d'allemands, et 300 000 américains soldats sont morts pendant la seconde guerre (de mémoire tjrs sur le theatre japonais compris). Les proportions et ordres de grandeurs collent avec qui est dit ds wikipedia, sauf pour la question pacifique /europe (je suis sur que quelqu'un d instruit va me traiter de communiste :))
http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale#Co.C3.BBts_humains_en_fonction_des_pays

Écrit par : george | lundi, 31 octobre 2011

c'est bien beau de parler de democratie comme le fait Mr Sel mais la belgique n'est pas une democratie mais une dictature flamande comme l'a montre la derniere "negociation" gouvernementale qui etait en fait une capitulation francophone (apres 2 ans de palabres) pour sauver ce pays de cons. Comme le disait un prof de droit de louvain-la-neuve, la belgique n'est pas non plus un etat de droit en matiere linguistique car le gouvernement flamand ne respecte pas la constitution, les reglements europeens et les decisions juridiques ayant cours ailleurs (cours d'appel de mons sur les circulaires peeters), sans parler des condamnations de l'ONU et du conseil de l'europe.
de plus quand on voit une minorite de flamands a bxl (5%) au plus bloquer les subventions , a cause d'un bricolage institutionnel qui accorde une surrepresentation aux flamands), d'un grand parti bruxellois comme le fdf on est en droit de se poser des questions
c'est vrai le fascisme est pire, mais ca n'en rend pas moins les derives anti-democratiques en belgique inacceptables. les francophones et wallons sont des citoyens de seconde zone dans ce pays.
au fait, quand ce gouvernement flamand de mes deux va-t-il ratifier des traites internationaux essentiels comme la charte europeenne des minorites ? ils ont oublie dans les negociations ? quand le gouvernement flamand qui occupe illegalement (cfr decision conseil d'etat) le sol bruxellois va-t-il demenager ?

Écrit par : kiekefretter | dimanche, 23 octobre 2011

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A propos de démocratie, savez-vous que
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/695232/herman-van-rompuy-nomma-prasident-de-la-zone-euro.html
Vous avez été consultés vous ? Moi pas ...

Écrit par : Azor | dimanche, 23 octobre 2011

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Ouais enfin vous etes pas consulté pour les premiers ministres federaux, provinciaux et regionaux ni pour les gouvernements, vous n'etes pas consulté pour bourgemestres, pour les echevins. Si vous etes actionnaire, vous n'etes pas consulté pour les designations des CEO, etc, ...

Mon dieu, Seigneur, un deni de démocratie !!!!! Ah non, ca s'appelle la democratie représentative, merde, caramba c'est loupé.

Écrit par : kermit | dimanche, 23 octobre 2011

On peut retourner le problème sous toutes les coutures, il n'y a selon moi pas à sortir de la seule conclusion qui s'impose, qui est que la Question Belge est insoluble.

On ne peut pas réformer la Belgique dans un sens qui soit favorable aux Francophones parce qu'il faudrait le faire en négociant avec les Flamands. Or, ceux ci jouissent de la prépondérance que donne la supériorité numérique et économique. Il est très improbable de parvenir à leur faire lâcher prise sur quoi que ce soit de leur domination quasi coloniale sur le reste de la Belgique. Du reste, pourquoi le feraient-ils?

Le mieux que puissent espérer les Francophones est le status quo ('Nous ne sommes demandeurs de rien'), puisque leur concours actif reste requis formellement pour modifier les règles du jeu. Mais celles ci ne se modifieront jamais qu'à l'initiative et à l'avantage de la Flandre, comme l'a démontré la récente 'avancée' sur BHV.

notez bien que la position de la Flandre est conséquente sinon justifiée, en ce sens qu'elle se voit comme la partie riche qui paie pour le reste. Par conséquent, dans la mentalité matérialiste, nouveau-riche, petit-bourgeois qui caractérise la Flandre contemporaine, boursouflée de son succès économique et se repassant en boucle son complexe d'infériorité surcompensé, il n'est que très logique qu'elle insiste lourdement sur le statut de demandeur déchu que détiennent les Francophones de Belgique. Continuer à payer, d'accord (encore que, le moins possible…), puisqu'il le faut, mais il faut insister pour que les Francophones soient corsetés dans des règles budgétaires contraignantes qui les extirpent de leur malgoverno congénital, mais surtout il importe de leur faire prendre à chaque occasion la pleine mesure de leur déchéance et de leur humiliation. Alors seulement les Flamands en auront pour leur argent. Tel est donc l'état d'esprit de la majorité des Belges (les Flamands) à l'endroit de la minorité (les autres). Que voulez vous, ceux qui ont de l'argent se sentent souvent supérieurs aux impécunieux, c'est la nature humaine qui veut ça.

Et pourtant, le succès économique de la Flandre, c'est le produit d'une captation délibérée et systématique des richesses de la Belgique au profit de la seule Flandre, rendue possible par la prépondérance démographique des Flamands et donc de leur influence décisive dans les rouages de l'état belge qu'ils dominent depuis toujours. Singulière myopie que de reprocher son impécuniosité à quelqu'un qu'on a systématiquement appauvri, et d'exiger de lui une conduite plus vertueuse sous peine de le rendre encore plus pauvre à l'avenir par un jeu de sanctions destinées à punir le défaut de 'responsabilisation'.

Car il ne faut pas s'y tromper: la Flandre veut la cogestion de Bruxelles, et réclamera de plus en plus de barre sur la gestion de la Wallonie, au motif que celui qui paie a le droit de contrôler ce qui est fait de son argent. Telle est la ligne de pensée que suit la Flandre contemporaine. Il n'y a pas d'autre issue que d'envoyer balader la Belgique entière, car rien d'autre ne pourra stopper cette mainmise progressive et déjà très avancée de la Flandre sur le reste.

Si les Francophones ne se satisfont pas du rôle de sous-fifre qu'on leur destine, ils doivent mettre fin à la Belgique, avec toutes les conséquences qui s'ensuivront. Sinon, qu'ils la bouclent et qu'ils courbent l'échine.

Écrit par : JPBWEB | dimanche, 23 octobre 2011

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Vous avez parfaitement résumé la situation, JPBWEB. Malheureusement, on peut craindre que la population d’expression française et leurs représentants ne s’accorderont pas les moyens d’en finir avec ce non-pays. En tous cas pas dans un proche avenir. D’ici-là nous aurons à connaître un Tsunami économique, conséquence de la fin prévisible du système financier capitaliste. Nous serons bientôt en pleine barbarie. Cela pourrait-il être propice à une renaissance sur d’autres bases ? Mon tempérament mélancolique m’incite à ne pas le croire et je m’occupe à présent à mettre les canots à la mer…

Écrit par : waharday | dimanche, 23 octobre 2011

Le 'système financier capitaliste' est particulièrement coriace et rien n'indique qu'il soit prêt à admettre son autoliquidation. Il est clair que les politiques, Sarkozy-Merkel et consorts sont à la remorque d'intérêts qui leur dictent ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, mais il y a à mon sens bien trop d'intérêts en jeu pour que l'ordre ancien se laisse submerger alors qu'il a les moyens de se tirer d'affaire. Je ne parierais donc pas sur un tsunami économique. Il faut juste laisser aux puissances le temps nécessaire pour qu'elles fassent entre elles la part du feu. Le système financier international est vital pour la planète entière et ne saurait se résigner à l'implosion. Par contre, il est tout aussi évident que les années qui viennent seront très pénibles pour beaucoup de monde.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 24 octobre 2011

@JPBWEB
Oui, j’entends bien. Je ne crois pas non plus à une autoliquidation. Mais plutôt à une liquidation par voie de fait. Ce que l’on nomme encore parfois « révolution ». Celle ci surviendra un beau jour car ‘les intérêts en jeu de l’ordre ancien’ sont ceux d’une minorité repue et vont à l’encontre du bien commun. Cette révolution, je pense que l’on devrait l’organiser plutôt que la subir, comme nous nous préparons à le faire. Car cela mènera à un grand désordre duquel ne surgira qu’une nouvelle élite qui dictera, à nouveau, sa loi aux autres…
De quels moyens de se tirer d’affaire dispose, selon vous, le système actuel ? Faites-vous allusion à une stratégie du choc adaptée à nos « démocraties » ? En quoi ‘les années très pénibles pour beaucoup de monde’ se distinguent-elles du tsunami que j’évoquais ? Une simple question du taux de résistance à l’effroi ?
Je pense que nous sommes à peu près d’accord mais je pèche sans doutes par excès et goût pour la caricature.
Bien à vous.

Écrit par : waharday | lundi, 24 octobre 2011

@waharday,

Je ne suis pas devin, et je ne pense pas vraiment comprendre ce qui se trame. Qui le comprend vraiment d'ailleurs? Mais il me semble que le 'système' ne soit pas aux abois comme vous semblez le suggérer. Certes, il traverse une mauvaise passe et les déséquilibres créés sont à ce point colossaux qu'ils dépassent l'entendement. Mais je pense qu'il y a encore un pas avant que le système soit à ce point avancé qu'il s'effondre sou son propre poids.

Comme je vois les choses, il y a deux problèmes. Le premier est la crise de la dette. Les pays 'riches' sont criblés de dettes. Le second est que l'économie financière (ou virtuelle) dépasse de très loin l'économie réelle. Et bien entendu les deux problèmes sont liés.

La solution ne sera pas simple, mais elle passera forcément par une purge de l'économie virtuelle en dégonflent la bulle spéculative et en évitant à l'avenir sa reformation, et par la restructuration de la dette en acceptant de constater la perte de valeur nominale de la dette accumulée, comme on le fait ces jours ci pour la Grèce.

Il ne faut pas oublier que si effectivement l'Europe est très mal barrée, comme l'Amérique du Nord d'ailleurs, il n'en va pas de même pour le reste du monde. Il y a des pays riches de ressources naturelles qui ne peuvent pourtant pas boire leur pétrole ni manger leur palladium, et qui veulent donc que survive le marché financier global dans lequel ils ont d'ailleurs investi une bonne partie de leurs fonds souverains. Eux non plus ne veulent pas d'un effondrement et ils ont la capacité de prendre en charge une partie de la sauvegarde du système. Simplement, ils ne le feront pas gratuitement et ils imposeront leurs conditions pour l'avenir. Un peu comme la Flandre en Belgique si vous voyez ce que je veux dire.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 24 octobre 2011

Oui, comprendo.
Nous ressentons tous la situation dans laquelle nous nous retrouvons comme une impasse absolue. Comment cela se dénouera-t-il ? Nous y allons de nos supputations les plus diverses… Pour ma part, n’ayant jamais adhéré au monde tel qu’il fut construit avant mon apparition momentanée, j’ai gardé l’espoir qu’on pourrait le recommencer. Or, à présent, l’occasion me semble trop belle de ficher tout cela par terre. Et de repartir sur une base qui mettrait l’humain et la vie à leur juste place. C’est à dire par dessus le reste. Mais voilà !
Pour vous dire : durant plus d’un an j’ai vraiment cru que nous étions enfin arrivé au terme de l’aventure belgicaine et que nous pourrions nous saisir tous ensemble de l’occasion de créer une nation républicaine… Je suis un utopiste. Et sans doutes un rêveur. Merci pour cet échange.

Écrit par : waharday | lundi, 24 octobre 2011

Mais je vous en prie, le débat d'idée est toujours plaisant et stimulant. Moi aussi, j'ai cru que la Belgique était arrivée à la fin de sa lamentable existence, mais il faut croire que même morte elle conserve une utilité pour ceux qui décident. Pour ce qui est d'être un utopiste, ce n'est pas un défaut. L'utopie est utile en ce qu'elle illustre la forme la plus pure d'une solution à un problème, et aide donc à en comprendre les tenants et aboutissants, même si ce qui est fait ne ressemble que de très loin à l'utopie du départ. Par contre, imaginer un monde où les riches et les puissants ne tirent pas les ficelles à leur avantage, c'est vraiment de la candeur, agréable certes mais totalement déconnectée de la réalité. Ce qu'on peut espérer, c'est que d'autres riches et puissants remplacent ceux en place, mais est-ce un tel progrès? Sinon, l ne reste en effet que les mécanismes républicains, c'est à dire démocratiques, qui peuvent mettre ne place des digues et des contrepouvoirs afin de réfréner les appétits et les ravages de la ploutocratie.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 24 octobre 2011

Pour le moment, nos décideurs politiques qui n'ont que des objectifs à la petite semaine(court terme) essaient de reporter le problème à plus tard.

Les pays possédant beaucoup de matières premières doivent les vendre (à nous, principalement. Et à la chine)et la chine doit vendre ses produits manufacturés (à nous, principalement). La mondialisation a lié des nations dont les buts ne sont pas toujours convergeant ni même pareils.

Le système capitaliste a une solide peau et il faudrait bien autre chose pour l'abattre. Mais il est possible que certains pays ne fassent plus partie du système actuel(volontairement ou non).

Il ne faut pas oublier non plus que l'abandon d'une partie des dettes va entrainer inéluctablement des pertes pour les épargnants(tôt ou tard)et va entamer la confiance dans un système qui ne survis que grâce à la confiance.
Tout peut donc partir en vrille à n'importe quel moment (mais les autorités surveillent et peuvent interrompre les transactions jusqu’à reprise de leurs "esprits" par les intervenants).
Le plus gros risque est la survenance d'un facteur externe imprévisible(catastrophe naturelle)alors que l'équilibre est particulièrement fragilisé.

Fort probable selon moi que le système ne subisse de très profonds changements(les plus motivés les imposeront), voir carrément une mort clinique avant qu'un électrochoc ne fasse repartir la machine.

Écrit par : MARS | mardi, 25 octobre 2011

@ Marcel

prévenir juste avant de votre présence dans un débat... c'est pas très compréhensible sauf si vous voulez évitez vos afficionados.
drôles de mondes arabes, traveller avait dit la lybie truc de tribus bédouines... que penser des élections tunisiennes, attendre
qu'avez-vous appris de ce débat où vous aviez l'air de ne pas vouloir nous voir, attendre

j'espère que votre lassitude apparente par rapport à votre propre blog est due, comme la fois précédente à la rédaction d'un nouveau livre

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 24 octobre 2011

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@uit'tZuiltje : il n'y a aucune lassitude, simplement, j'ai plus de travail qu'à l'accoutumée en ce moment. L'approche de la Toussaint, peut-être :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 octobre 2011

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Vous avez monté un petit commerce de chrysanthèmes sur le côté pour arrondir vos fins de mois ? ^^

Écrit par : Gilles | mardi, 25 octobre 2011

Bon ben, don Elio et son accord sur bhv (il faudrait très longtemps avant qu'il soit fondu dans les lois ad hoc, rien que l'application pratique de l'aspect bhv judiciaire vaut son pesant de cacahuète) s'il n'arrive pas à s'accorder avec les « fils de » de chaque parti (accepté par Sander-le-tireur-de-prise, soutenu par l'héritier de l'État-cvp)... on en est où? Pas très loin, non? Cet accord inbuvable par les flamingants (frontières régionales, soit inadéquates, soit adéquates avec de facto une minorité FR dans le rand) va sans doute faire long feu (juste moins vite que celui de verhofstadt, c'est tout )
J'étais convaincu qu'il était impossible de régler quoi que ce soit avec les NL, je me suis dit que j'étais dans l'erreur puisque les NL avaient accepté (lassitude, inconséquence,...)cet accord dirupo qui nie leurs exigences ; mais je rassure mon ego désormais, c'était au contraire une stratégie de diversion NL pour les observateurs extérieurs...rien ne sera jamais résolu, je suis rassuré pour ma pauvre capacité d'analyse... un flamingant à la tête de l'euro, super ! tout va s'écrouler autour de la belgique, et son malheur ne sera plus de sa faute...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 25 octobre 2011

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En recherchant de la documentation sur le drame de Mers-El-Kebir (Seconde guerre mondiale), j'ai découvert les photos de la profanation du cimetière militaire
français. Cela me porte à vous poser la question suivante:

"négation absolue du respect de l'Etre humain… Un mot qu'on croyait classé dans l'histoire revient en mémoire, un mot horrible, qui fait honte : le fascisme."( Marcel sel).

Auriez-vous, par hasard, évoqué la négation absolue du respect des défunts par la profanation des cimetières chrétiens et des lieux de cultes chrétiens en pays mulsulmans ? Sans omettre ces mêmes attentats en Europe par des musulmans ?

Selon vous de quel système politique relève le silence de la presse, à l'échelle de toute l'Europe, pour ne pas froisser ces "braves gens" ?

Écrit par : Wallon | mardi, 25 octobre 2011

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Intéressant votre association entre des militaires vivants tués dans des calculs stratégiques de guerre plutôt inévitables... et des traitements fait à des sépultures de morts (militaires?) par d'inévitables bêtises de "braves gens"

«Sans omettre ces mêmes attentats en Europe par des musulmans ?»pourriez-vous donner des cas,lieu, dates, etc... merci d'avance

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

Sans rapport avec le débat. Mais vous qui vous demandiez, Marcel, à quoi pouvait ressembler le confédéralisme, un concept qui n'avait encore jamais été expérimenté, nous en avons un exemple avec l'affaire Dexia. Lorsque Charles Michel demande à la Flandre de faire davantage d'efforts, ce n'est pas Kris Peeters qui lui répond mais... Wouter Beke. Bref, tout se passe comme si on discutait déjà d'Etat à Etat. Le confédéralisme n'est plus un projet. Nous sommes en plein dedans!

Écrit par : francolâtre | mardi, 25 octobre 2011

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Au niveau européen, ça devient la même chose. C'est l'Allemagne qui impose sa vision à tous les autres pays européens. Je suis pourtant un pro-européen mais là, on va dans une direction où l'Europe devra imposer donc l'Allemagne une vision économique à tout le monde. Et donc quelque soit l'orientation politique du gouvernement d'un pays européen, il devra se soumettre à la pensée stricte des traités européens très libérale donc interdisant toute vision autre que celle de la droite conservatrice et dérégulatrice (parce qu'on ne voit toujours rien au sujet des "régulations" promises). Le modèle allemand va donc devenir la règle.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 26 octobre 2011

Les Flamands parlent aux Flamands :

http://www.humo.be/het-gat-van-de-wereld/33382/het-gat-van-de-wereld-tien-jaar-nv-a

:)

Écrit par : Jules Valjules | mercredi, 26 octobre 2011

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:)))))))))

Écrit par : Pfff | mercredi, 26 octobre 2011

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Bernard Tapie en Belgique

Je vais sur le site bernardtapie.com.

Slogan : "L'union fait la force."

Encore une arnaque.

Remember Donnay.

Écrit par : Pfff | mercredi, 26 octobre 2011

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Quelqu'un pourrait-il forwarder le lien au ministre de l'économie wallone ?

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/enquete/les-anciennes-entreprises-de-bernard-tapie/bernard-tapie-ce-que-sont-devenues-ses-anciennes-entreprises.shtm

On a l'air d'avoir la mémoire de Doris, la copine de Nemo, à la région wallone.

Comme aurait aimé le dire GWB, "If you fool me twice ..."

Écrit par : Pfff | mercredi, 26 octobre 2011

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"...la page que vous recherchez ne peut pas être trouvée sur le Journal du Net.
Le lien que vous avez activé est probablement erroné ou obsolète.
Merci de nous le signaler via notre page contact."

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

Wallooooonie ! Waaaaalllonie ! Wallo nie ... pfouit !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 26 octobre 2011

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@ Tournaisien
quelle souffrance...vous aboyez wallon là ?
Waf waf :) plus vous êtes concis moins je vous comprends

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

@ Uit'Zuitje

Dois-je comprendre que vous vous délectez de mes logorrhées kilométriques ? Allez, c'est promis, la première fois, rien que pour vous, je ferai à nouveau chauffer mon clavier.

C'était du sarcasme, n'aviez-vous pas compris. J'ai toujours aimé ces politiciens qui, à défaut de fond, se rengorgeaient de belles phrases et de mots. Postures et impostures !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 27 octobre 2011

l'etat belge est une prison des peuples a l'image de l'URSS et de la Yougoslavie, un mariage incense impose par les anglais en son temps pour contrer l'influence francaise. sans compter avec une monarchie d'operette comme ce fut le cas en yougoslavie entre les eux guerres
cet etat la, cet etat belge doit disparaitre dans les poubelles de l'histoire !
d'un cote un peuple flamand qui aspire a l'independance mais qu'on essaye d'amadouer avec des concessions inacceptables sur tous les plans
d'un autre cote le peuple wallon a faible conscience poltique mais neanmoins regulierement humilie, et pris en otage par des partis clientelistes verreux comme le PS, des politiciens wallons sans c. ecolo et les vielles femmes du CDH et MR
et pour finir les bruxellois pris entre deux feux eux qui n'aspirent qu'au respect de leur specificite mais oublies et trahis dans les marchandages scandaleux qui ont cours

Écrit par : kiekefretter | mercredi, 26 octobre 2011

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la belgique n'est une prison ,voire une torture que pour ceux qui trouve que leur cours de NL fût la pire des humiliations faite à leur intelligence...

l'histoire est faite pour s'inventer au fur et à mesure, la belgique est une entité très ancienne, très intégrée aux grands empires (seule Liège assume une «indépendance» de plusieurs siècles si l'on n'entend pas l'église comme un empire parmi d'autres),une entité très décentralisée aussi, sa situation actuelle est incroyablement simple par rapport à d'autres époques...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

@ Uit'tZuiltje
"La belgique n'est une prison ,voire une torture que pour ceux qui trouve que leur cours de NL fût la pire des humiliations faite à leur intelligence."

Brillante formulation ! Bravo.

Ceci étant, vous mettez le doigt sur un point saillant. La Belgique est de toute évidence une structure artificielle, à en juger par le fait qu'il est nécessaire de contraindre ses citoyens à apprendre (en fait à subir un enseignement, ils n'apprennent que très peu et très mal) la langue d'une autre communauté nationale. Comme vivre ensemble, c'est très moyen la contrainte. Il n'y a pas que la Belgique dans le cas, notez bien, et tant au Canada qu'en Suisse, ça ne se passe pas mieux, alors que là on ne joue qu'entra 'grandes langues'. Le rejet (tout relatif, qui plus est) du néerlandais par les écoliers belges francophones ne semble pas devoir être considéré comme un mépris particulier, ne vous déplaise, mais simplement le manque d'attrait pour l'acquisition obligatoire d'une langue jugée inutile (à tort ou à raison).

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 27 octobre 2011

@JPBWEB

«La Belgique est de toute évidence une structure artificielle,»et ça me paraît heureux qu'elle soit une création humaine, au moins c'est pas une religion...
«simplement le manque d'attrait pour l'acquisition obligatoire d'une langue jugée inutile (à tort ou à raison).» Perso je n'éprouve aucun mépris particulier envers le NL , mais j'ignore ce qu'est une langue utile (alors inutile, vous pensez bien!),
«l'acquisition obligatoire d'une langue» dans notre cas, me paraît une interprétation flamande (territorialité bilingue= territoire des gens qui parlent personnellement deux langues NL et FR), mais je ne vois pas qui peut apprendre une langue contre son gré...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 27 octobre 2011

@ Uit'tZuiltje,

Je crois que vous et moi sommes en accord violent :). Reprenons cependant pour clarifier:

1. La Belgique est une création artificielle. Toutes les nations sont évidemment des créations humaines (et non divines, encore qu'on entende parler d'un 'peuple élu', mais comme ce n'est pas des Flamands qu'il s'agit, à leur grand chagrin j'imagine, n'allons pas plus loin là dessus), mais certaines le sont de manière récente et décidées dans des cénacles ou des officines diplomatiques et non le fruit d'une lente évolution historique. Et donc dans une certaine mesure (difficile à évaluer, j'en conviens) à l'encontre des désirs exprimés des populations concernées. Il en va ainsi de la Belgique et de nombreux pays africains, dont les frontières bien rectilignes fleurent bon la conférence internationale de Berlin en 1885, au mépris des ethnies sur le terrain et donnant donc lieu à tous les irrédentistes.

2. Une langue 'utile': loin de moi l'idée de soutenir que le néerlandais le soit moins qu'une autre. Je soulignais simplement que bon nombre de jeunes gens à qui l'apprentissage du néerlandais est imposé font preuve d'une motivation pour le moins vacillante, ce qui semble être en grande partie justifié par le peu d'intérêt qu'ils portent à cette langue là en particulier, au contraire de l'anglais par exemple.

3. Il me semble que l'apprentissage de l'autre langue nationale est en Belgique une obligation règlementaire. C'était comme ça quand j'y usais mes fonds de culotte. Et même, ayant opté pour l'allemand plutôt que pour le néerlandais, on nous a expliqué qu'il fallait à l'époque 8 élèves optant pur l'allemand pour avoir un professeur attitré et donc que l'option se matérialise, alors qu'un seul suffisait pour le néerlandais. Les germanophiles furent donc amalgamé 'malgré nous' avec tous ceux qui cultivaient l'aversion pour le néerlandais. Je suis d'accord qu'on ne peut pas apprendre une langue contre son gré, mais on peut se voir imposer l'apprentissage d'une langue. Qu'on en profite et qu'on acquière effectivement au moins quelques rudiments de ladite langue est une toute autre affaire.

Si j'en juge par mon propre cas, il me semble avec le recul que je devrais maitriser la langue néerlandaise en considération des efforts consentis par moi même, mes parents, mes enseignants et les contribuables qui ont financé ces efforts scolaires. Et pourtant, je n'avais et n'ai toujours aucune aversion particulière pour le néerlandais ni pour ceux qui le parlent, et je parle par ailleurs tant bien que mal quatre autres langues. Simplement, je suppose que les cours de néerlandais m'apparaissait à l'époque comme une brimade injustifiable plutôt que comme une opportunité rêvée d'acquérir une langue étrangère. Et de fait, même mes rudiments de néerlandais ne m'ont jamais servi à rien dans ma carrière, au contraire de l'anglais bien sûr mais aussi de l'allemand ou de l'italien.

Est ce pour autant que je méprise les 'autres Belges' ? Je ne crois pas.

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 27 octobre 2011

Le parallélisme entre la crise des dettes souveraines européennes et la crise inter-belge a quelque chose de sidérant.

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 27 octobre 2011

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Le parallélisme entre la crise des dettes souveraines européennes et la crise inter-belge a quelque chose de sidérant.

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 27 octobre 2011

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Stabilisé pour 10 ans hein?
lalibre.be/actu/crise-politique/article/696219/le-cdv-bhv-et-la-digue-de-danaerlandisation.html

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 27 octobre 2011

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ET QUE SE PASSERAIT-IL SI L'ON ABANDONNAIT L'EURO ?

Sans vouloir jouer les Cassandre, un scénario catastrophe qui apparaît plus que probable. Les 1000 milliards d'euros de garantie ne suffiront à l'évidence pas à endiguer l'hémorragie. Pour rappel, les 1000 milliards de garantie, s'ils sont supposés suffire pour couvrir la totalité de la dette grecque, ne seront que pitchinette en cas de débâcle des finances italiennes ou espagnoles. La remise de 50% de la dette grecque, d'ailleurs, ne devrait pas permettre de mettre un terme à la crise financière de la Grèce. Non content que le signal envoyé aux Grecs risque d'être très mal décodé par ceux-ci (qui seront enclins à reprendre leurs mauvaises habitudes), il ne parviendra pas à y résoudre une crise qui est avant tout structurelle et culturelle.

Imaginons donc le scénario catastrophe : la fin de l'euro, et les dix-sept états membres de la zone euro obligés, dans l'urgence, de remettre en service leurs monnaies nationales. Au-delà de ce que cela signifierait à un niveau strictement financier (la curée des spéculateurs !), quelle serait la conséquence plus directe et plus concrète en Belgique ?

Et c'est ici que les Romains, euh sorry, que les Belges s'empoignirent !

Confrontés à leurs "Grecs", perçus comme peu fiables, dont l'économie est moribonde, restés attachés à de vieilles strcutures économiques telle que la sidérurgie, les Flamands ne seront-ils encouragés à profiter de l'occasion pour s'engouffrer dans un scénario pré-séparatiste, celui d'une monnaie flamande? Vers le scénario donc, non pas d'un retour au franc belge (qui après la crise politique et identitaire terrible que nous avons vécue n'aurait plus guère de sens) mais bien de la création d'un "vlaamse Leeuw" (le Leeuw créé sur la parité de l'actuel euro, ou mieux, étalonné sur la livre sterling, car il ne fait guère de doute que les Flamands feront le pari d'une politique monétariste forte)).

Paris tenu ... ce scénario-là nous pend au nez. Si la zone euro s'effondre, je crois que ce sera la porte grande ouverte à la scission du pays, une scission qu'entraînera non la régionalisation de la Sécu, non une accélération des transferts de compétence du fédéral vers les régions, mais bien ni plus ni moins qu'une remise en question de l'ancienne monnaie unique, le franc belge, qui une fois l'euro en mort clinique, valserait à la trappe des souvenirs d'une histoire révolue.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 28 octobre 2011

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ET QUE SE PASSERAIT-IL SI L'ON ABANDONNAIT L'EURO ?

Sans vouloir jouer les Cassandre, un scénario catastrophe qui apparaît plus que probable. Les 1000 milliards d'euros de garantie ne suffiront à l'évidence pas à endiguer l'hémorragie. Pour rappel, les 1000 milliards de garantie, s'ils sont supposés suffire pour couvrir la totalité de la dette grecque, ne seront que pitchinette en cas de débâcle des finances italiennes ou espagnoles. La remise de 50% de la dette grecque, d'ailleurs, ne devrait pas permettre de mettre un terme à la crise financière de la Grèce. Non content que le signal envoyé aux Grecs risque d'être très mal décodé par ceux-ci (qui seront enclins à reprendre leurs mauvaises habitudes), il ne parviendra pas à y résoudre une crise qui est avant tout structurelle et culturelle.

Imaginons donc le scénario catastrophe : la fin de l'euro, et les dix-sept états membres de la zone euro obligés, dans l'urgence, de remettre en service leurs monnaies nationales. Au-delà de ce que cela signifierait à un niveau strictement financier (la curée des spéculateurs !), quelle serait la conséquence plus directe et plus concrète en Belgique ?

Et c'est ici que les Romains, euh sorry, que les Belges s'empoignirent !

Confrontés à leurs "Grecs", perçus comme peu fiables, dont l'économie est moribonde, restés attachés à de vieilles strcutures économiques telle que la sidérurgie, les Flamands ne seront-ils encouragés à profiter de l'occasion pour s'engouffrer dans un scénario pré-séparatiste, celui d'une monnaie flamande? Vers le scénario donc, non pas d'un retour au franc belge (qui après la crise politique et identitaire terrible que nous avons vécue n'aurait plus guère de sens) mais bien de la création d'un "vlaamse Leeuw" (le Leeuw créé sur la parité de l'actuel euro, ou mieux, étalonné sur la livre sterling, car il ne fait guère de doute que les Flamands feront le pari d'une politique monétariste forte)).

Paris tenu ... ce scénario-là nous pend au nez. Si la zone euro s'effondre, je crois que ce sera la porte grande ouverte à la scission du pays, une scission qu'entraînera non la régionalisation de la Sécu, non une accélération des transferts de compétence du fédéral vers les régions, mais bien ni plus ni moins qu'une remise en question de l'ancienne monnaie unique, le franc belge, qui une fois l'euro en mort clinique, valserait à la trappe des souvenirs d'une histoire révolue.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 28 octobre 2011

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@Tournaisien:

jeu de mots volontaire... ou fôte de frappe? "Paris tenu" ou "pari tenu"??? lol ;-)

Pour le reste, je rejoins entièrement votre analyse.
Et je l'élargirais même la réflexion: si une NATION ¨"riche" (ou mieux gérée, gouvernée, comme vous l'entendez ;-)) se refuse à aider une nation "pauvre " (ou mal...etc...), il en sera de même pour les particularismes régionaux au sein des "nations": pensons à l'Italie, à l'Espagne: les tensions régionales ne seraient qu'exacerbées, un peu partout en europe.
Bref, l'efficacité allemande risquerait, une fois de plus, de faire ses preuves.
Un modèle de fédéralisme bien établi (merci, Magnette! lol)

Pour ces motifs, et pour éviter de tomber de Charybde en Scylla, il me semble qu'il n'y a pas d'autre issue que de soutenir l'Euro. Même à bout de bras, s'il le faut!
Alea jactas est, et vae victis!

p.s. nonnon, je ne suis pas le cousin de Bart :P

Écrit par : Lachmoneky | vendredi, 28 octobre 2011

Je ne crois pas trop au retour aux monnaies nationales, mais plutôt à la création de deux types d'euro, un fort et un faible car on s'achemine lentement mais sûrement à une cassure de la zone euro et de l'Europe, avec au moins deux vitesses différentes, voire davantage. Et la ligne de fracture passera par la Belgique...

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 28 octobre 2011

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@ Bernard (Rouen)

Ceci est à mon avis impensable et ingérable. D'abord parce que, politiquement, on ne peut prétendre construire l'Europe en officialisant un espace économique à deux vitesses, ensuite parce que, à l'échelle mondiale, ceci sonnerait comme un désaveu cinglant.

En réalité, la réponse apportée au problème grec s'est imposée pour deux raisons : (a) pour une raison politique, car l'exclusion d'un membre de l'union monétaire aurait créé un précédent considérable, avec le risque que certains Européens, par la suite, ne soient enclins à nouveau à éjecter d'autres "mauvais élèves" ; (b) pour une raison financière, car en éjectant la Grèce, de facto, on amenait celle-ci à faire renom et donc on précipitait plusieurs des banques européennes dans la faillite, lesdites banques ayant investi massivement en obligations de l'état grec.
En agissant comme ils l'ont fait, les Européens croient avoir (1) sauver politiquement l'Europe, au moins provisoirement (cfr le discours de Sarkozy) ; (2) avoir permis aux banques d'échapper au pire (elles ne perdent que 50% de leurs avoir investis dans le budget de l'état grec).

La question est évidemment de savoir si cela suffira. Personnellement, je ne le pense pas. Et il se peut même que la crise, en dépit de cette intervention très forte, ressurgisse dans un délai rapproché. Car le problème est double, il est à la fois celui de la crédibilité de l'état grec en terme de finances publiques, une crédibilité qui n'est nullement restaurée en dépit du fait qu'on leur ait effacé la moitié de l'ardoise de leur dette; mais il est aussi structurel et culturel, structurel car l'économie grecque ne suffit plus aujourd'hui à couvrir les dépenses engendrées par une fonction publique pléthorique et les pensions d'une population vieillissante, culturel car on ne gomme pas d'un trait un incivisme généralisé profondément inscrit dans les comportements depuis des décades, et ce quels que soient les contrôles que l'Europe pourrait tenter d'exercer à tous les échelons de l'administration grecque.

En réalité, la seule porte de sortie crédible pour la Grèce eut été une dévaluation drastique, en jouant sur une limitation au maximum des importations. Une telle dévaluation aurait certainement entraîné un appauvrissement de la population (ce que celle-ci n'était sans doute pas prête à affronter), mais elle aurait permis à la Grèce de relancer sa compétitivité et notamment son tourisme. Une drachme dévaluée, éventuellement après une déclaration de faillite et un renom, aurait certainement entraîné un séisme, mais ce n'est que sur les bases de cette grande lessive que la Grèce aurait pu réellement espérer se reconstruire.

Au lieu de cela, elle restera terriblement dépendante des marchés, des agences de cotations, des prêteurs, politiquement de l'Europe, et ceci tout en imposant néanmoins une cure d'austérité terriblement drastique. Jacques Attali l'explique très bien dans son "Tous ruinés dans quinze ans" : la faillite d'un état suivie d'une politique inflationniste (dévaluation de la monnaie) se traduit d'ordinaire par une cure d'appauvrissement très dure d'environ quinze à vingt ans, mais c'est le seul moyen pour les états trop endettés de repartir d'un pied tout à fait nouveau.

Regardez par exemple l'Argentine. Elle était économiquement dans une situation abyssale il y a environ une quinzaine d'années. Elle a, sciemment, dévalué sa monnaie. La population a vu ses niveaux de vie chuter, mais aujourd'hui c'est à nouveau, en Amérique latine, l'une des économies qui repart à la hausse (derrière le Brésil).

Je ne suis pas certain, en clair, que la décision ait été réellement la bonne. Je pense que, s'agissant de la Grèce, eu égard en particulier au fait qu'elle a masqué ses comptes, il fallait lui montrer la porte de sortie de l'euro. De toute façon, ce n'est que partie remise. L'effacement de 50% de sa dette ne résoudra rien à courte ou moyenne échéance (je n'ai même pas parlé de long terme). En outre, le signal que nous avons envoyé à l'Italie de Berlusconi est très mauvais.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 28 octobre 2011

J'ai lu quelque part que pour l'économie grecque qui vit essentiellement de l'armement maritime et du tourisme, une dévaluation n'apporterait que peu d'avantages. La dévaluation stimule essentiellement les exportations, or la Grèce n'exporte pas grand-chose.

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 28 octobre 2011

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@ Bernard (Rouen)

Vous oubliez un aspect tout à fait essentiel : le tourisme. La Grèce aurait là, avec une dévaluation, une superbe carte à jouer, d'autant plus que l'Italie au contraire a été incapable de contrôler la montée des prix avec le passage à l'euro. L'Italie est devenue aujourd'hui, du point de vue touristique, un pays dissuasif. La Grèce, en dévaluant la drachme par rapport à l'euro (si elle devait quitter la zone euro), redeviendrait à n'en pas douter une destination prioritaire du tourisme européen. Pour rappel, le tourisme en Italie représente entre 30 et 40 % de leur balance commerciale. En Grèce, un tourisme ultra compétitif pourrait facilement espérer passer la barre des 50% de balance commerciale, soit l'apport de devises qui leur permettrait de relancer petit à petit leur économie et remettre leurs comptes en ordre.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 28 octobre 2011

@ Bernard (Rouen)

Vous oubliez un aspect tout à fait essentiel : le tourisme. La Grèce aurait là, avec une dévaluation, une superbe carte à jouer, d'autant plus que l'Italie au contraire a été incapable de contrôler la montée des prix avec le passage à l'euro. L'Italie est devenue aujourd'hui, du point de vue touristique, un pays dissuasif. La Grèce, en dévaluant la drachme par rapport à l'euro (si elle devait quitter la zone euro), redeviendrait à n'en pas douter une destination prioritaire du tourisme européen. Pour rappel, le tourisme en Italie représente entre 30 et 40 % de leur balance commerciale. En Grèce, un tourisme ultra compétitif pourrait facilement espérer passer la barre des 50% de balance commerciale, soit l'apport de devises qui leur permettrait de relancer petit à petit leur économie et remettre leurs comptes en ordre.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 28 octobre 2011

Vous savez, le tourisme en Grèce, ce n'est pas qu'une affaire d'Euros. Les infrastructures sont défaillantes, le personnel hôtelier souvent mal formé et mal payé, plusieurs sites ont été durablement sinon irrévocablement abîmés par les incendies qui ont ravagé une partie du pays il y a quelques années, etc. De plus, le pays en tant que destination touristique n'a pas bonne réputation, d'autant qu'il souffre d'une concurrence implacable: l'ennemi héréditaire turc bénéficie de tout ce qui fait défaut à la Grèce: des infrastructures au top, des liaisons intérieurs excellentes, un personnel hôtelier nombreux et bien formé, un climat social serein, la confiance des tour opérators (c'est essentiel), et pour ne rien gâcher, des ruines … grecques aussi belles qu'en Grèce. Je vous accorde qu'il n'y a pas de Parthénon en Turquie, mais le tourisme culturel n'est pas le plus rémunérateur à l'échelle d'un pays.

Certes, la Grèce pourrait combler son retard, mais il lui faudrait investir considérablement, ce qui supposerait un financement aujourd'hui très problématique. Ajoutons pour mémoire qu'en cas de sortie de l'union monétaire, les dettes extérieures de la Grèce et des Grecs resteraient libellées en Euro, à rembourser désormais en Drachmes dévaluées et avec les Euros grappillés sur les revenus du tourisme, dont je crains fort qu'on surévalue l'apport, d'autant plus que le reste du monde est dans une mouise dont on commence à mesurer l'ampleur, et donc que les vacances en Grèce risquent d'attendre longtemps.

Écrit par : JPBWEB | samedi, 29 octobre 2011

@ Marcel,

Ik wil u er graag even op wijzen wat voor een onnozelaar en leugenaar uw geëxiteerde vriend "francophonedebruxelles" is, de man wiens blog u aanbeveelt op uw eigen blog.

Hij beweert dat Het Nieuwsblad verontwaardigd is omdat Spielberg de naam "Tintin" heeft gekozen voor zijn film, en niet wereldwijd de Nederlandse naam "Kuifje" gebruikt.

Echter, het gaat in het artikel duidelijk over de Vlaamse versie van de film, namelijk de versie die in Vlaamse bioscopen zal spelen. Aangezien "Kuifje" ook in Vlaanderen een monument is, is het niet zo'n gek idee om in de Vlaamse bioscopen de ons alombekende naam "Kuifje" te gebruiken ipv. de oorspronkelijke Franse naam die niemand hier kent.

Ofwel weet Francophonedebruxelles dit maar al te goed en misleid hij moedwillig zijn lezers om een verkeerd beeld van Vlamingen de wereld in te sturen, ofwel is hij een idioot die door zijn extremistische vooroordelen overal spoken ziet.

Het feit dat u naar zo'n hysterische oproerkraaier verwijst als zijnde "lecture recommandée", geeft in ieder geval de journalistieke geloofwaardigheid van uw eigen blog een ferme deuk.

Écrit par : thomas | samedi, 29 octobre 2011

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Ik bedoelde "misleidt"

Écrit par : thomas | samedi, 29 octobre 2011

@ Thomas

Is dat probleem zo belangrijk ? Tintin, Kuifje ...? Is het geen gemeenschappelijk erfdeel ? En is het feit dat Spielberg "Tintin" heeft gekozen aan de francophonen toe te schrijven ? Laten we geen nuttelose problemen bezorgen. In tegenstelling, bij voorbeel, zeggen we "Manekenpis" et niet "Petit bonhomme qui pisse".

Écrit par : Tournaisien | samedi, 29 octobre 2011

... bij voorbeeld ... Sorry.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 29 octobre 2011

Het toppunt is Thomas dat ik gaan kijken ben naar zijn artikel hierover en een vertaling heb geplaatst van het betreffende artikel, wat denk je?
Ik ben gecensureerd geweest, fantastisch gewoon hoe objectief deze mens is !!!
Maar ja haat zaaien is veel leuker nietwaar.

Écrit par : Isa412 | samedi, 29 octobre 2011

@Tournaisien,

Je crains que vous avez mal compris mon message. Personnellement je m'en fous de Tintin ou Kuifje.

Écrit par : thomas | samedi, 29 octobre 2011

@ Tournaisien
Le problème n'est pas du tout la, ce monsieur donne tout simplement une information tout à fait fausse sur laquelle tout le monde ce jete avec délection.
Par contre quand on lui prouve qu'il a tort il vous censure, joli!
Je sais bien que jamais Spielberg ne ferrait un film sur Bob et Bobette mais c'est juste un exemple, si le film sortirait en Wallonie ou en france sous le nom de "Suske en Wiske" ça serrait bizarre non?
C'est la seule chose dont l'article parle et pas du tout du fait que les flamands auraient voulu que mondialement il sorte sous le nom de "Kuifje".
Mais ne pas laisser l'occasion au gens de s'exprimer la-dessus mais laisser uniquement les commentaires sur lequel il peut vous ridiculiser, c'est bien une preuve de son grand serieux.

Écrit par : Isa412 | samedi, 29 octobre 2011

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N'est ce pas du simplement au fait que Tintin s'appelle également Tintin en Anglais ?
Indiana Jones garde ce nom dans n'importe quel pays.
Je suppose que si Spielberg réalisait un film s'intitulant "The adventures of Suske & Wiske" il sortirait en respectant ces noms, même en Wallonie !
Ne pensez-vous pas ???

Écrit par : ArthurIV | samedi, 29 octobre 2011

@Arthur

Peut-être oui, mais peu importe.

Ce que Isa et moi essayons de dire c'est que Francophonedebruxelles est un gros menteur raciste semeur de haine anti-flamand excité.

Écrit par : thomas | samedi, 29 octobre 2011

Mais tout à fait Arthur, c'est parce qu'il s'appelle également comme ça en anglais, moi personellement je m'en fout de ces affiches.
Ils ont juste posé la question car Tintin est connu sous le nom de Kuifje en effet.
Et moi même j'ai fait l'exemple de Suske en Wiske ailleurs, les affiches en Wallonie ou en France ne serraent certainement pas Suske en Wiske car tout les films americains sont traduits en fr ; les titres et même les affiches.
Mais soyons clair je m'en fout des ces affiches comme dis Thomas, c'est l'attitude de ce monsieur qui est vraiment sordide.
Je crains qu'il n'a même rien compris à l'article car en plus il prétend que le titre en nl est : " de avonduren van Kuifje" les heures du soir de Tintin donc, aux lieu de :de avonturen van Kuifje.

Écrit par : Isa412 | samedi, 29 octobre 2011

@Isa, Thomas : je trouve Francophonedebruxelles parfois excessif. Qu'il y ait un débat sur Kuifje/tintin en Flandre me paraît tout à fait normal. Cela dit, perso, je me dis que ce n'est rien d'autre que ce que des gens comme Thomas reprochent de temps en temps aux Francophones : de doubler les films plutôt que de les sous-titrer. Avec Spielberg, Tintin s'appelle Tintin désormais dans toutes les langues du monde. Y compris en néerlandais.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 octobre 2011

Isa : Vous noterez que moi, je ne vous censure pas. Le blog de francophonedebruxelles apporte souvent des nouvelles qu'on ne trouve pas ailleurs, c'est pourquoi j'y fais référence. Il sait par ailleurs que je ne partage pas ses interprétations, ce que je n'hésite pas à dire publiquement. Cela dit, j'espère qu'il pourra un jour expliquer publiquement ce qui l'a amené à rédiger son blog, ce qui permet de comprendre son point de vue plus radical. Mais évidemment, censurer un commentaire n'est pas la façon la plus habile de défendre son point de vue…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 octobre 2011

@Isa, Thomas : Je viens de lire les deux articles (FDB et Nieuwsblad) et je ne vois pas ce qu'il y a de plus raciste chez le premier que chez le deuxième. Apparemment, HNB trouve un peu "bizarre" que ce ne soit pas le nom Kuifje qui est utilisé. Il n'y a qu'à lire les commentaires sous l'article. En voici un que j'aime bien : "Jongens toch, nu die Flaminganten een leider hebben gevonden achter wiens brede rug ze zich kunnen scharen, loopt het echt wel de spuigaten uit. Als ze zelfs dit soort van artikels gaan gebruiken om hun jarenlang opgekropte frustraties uit te schreeuwen is het einde zoek. Het begint op een gijzeling van de nieuwssites te lijken."

En fait, FDB n'est pas plus "excessif" que Het Nieuwsblad quand ils traduisent mal une phrase de la RTBF sur Morel en une du journal.

Et quand Het Nieuwsblad écrit que Tintin est le "franse naam" de Kuifje, ils prennent une attitude bizarre. Que je sache, Spielberg n'est pas français. Dans le cas présent, c'est évidemment le nom anglais que l'affiche reprend et non pas le nom français. Je trouve ça journalistiquement incorrect d'insinuer que ce serait une fois encore une "intrusion française" en Flandre, ce que d'ailleurs les commentateurs flamingants ont imméiatement utilisé dans les commentaires.

Cela dit, je répète que je comprends le débat dès lors qu'en Allemagne, le film s'appelle "Die Abenteuer von Tim und Struppi". "Tintin" n'était donc pas obligatoire. Mais Sony Belgium n'est pas non plus une entreprise particulièrement francophone… Je me demande donc l'effet que recherche le journaliste qui évoque un "Franse naam"…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 octobre 2011

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@thomas : tenez, voici un joli commentaire bien mensonger sur le site du Nieuwsblad : "HERGE had een echte Vlaminghaat enerzijds en anderzijds werkte hij spontaan mee aan publikaties van de Duitse bezetter.zie maar in zijn boekjes waar de slechten een Vlaams brabbeltaaltje spreken en hij dus wel degelijk de Vlamingen beledigt in hun diepste wortels als zijnde minderwaardig aan zijn franskillionse afkomst en ideologie."

Il est absolument faux d'écrire que "les mauvais" dans ses livres parlaient du petit-nègre flamand. Tout d'abord, c'est du dialecte bruxellois (marolien) que parlent, par exemple, les "méchants" Bordures (Amaïh) mais aussi les bons Syldaves (Eih bennek, eih blavek — hier ben ik, hier blijf ik). Même chose pour Objectif lune chez les russes : " On fläsz Klowaswa vüh dzapeih... Eih döszt!" Et les Picaros parlent du pur bruxellois : "nagommenegang" (nâ gomme ne gang), "frethmô" (fret mo), etc. Faire croire que c'était du racisme antiflamand, c'est vraiment une théorie de malade mental.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 octobre 2011

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@Marcel,

Je n'ai rien à voir avec les forumeurs du Nieuwsblad et je ne recommanderais jamais le forum du Nieuwsblad en tant que lecture recommandé.

Le point essentiel ici est que FDB ment délibérément. Il essaie d'attiser la haine contre les flamands en disant que la Flandre veut que Tintin s'appelle Kuifje partout dans le monde.

C'est un raciste ordinaire et vous faites de la publicité pour lui. Il n'y a pas d'excuses.

Écrit par : thomas | dimanche, 30 octobre 2011

@thomas : vous utilisez le mot "raciste" avec à peu près autant de facilité que vous accusez les autres de vous traiter de raciste… Éclairant…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 octobre 2011

Tout à fait d'accord Marcel que l'article du Nieuwsblad surtout le titre et la préface si je peu dire ne sont pas tout à fait innocente ou bien rédigée.
D'ailleurs je ne vois pas non plus en effet ici un sujet à polémique, comme vous le dites c'est le titre anglais qui est repris. Pour moi pas de problème, je n'avais même pas pensée si loin. Que le journaliste à envie d'en faire un article car Tintin à bien en effet un autre nom en nl et qu'il y a des pays ou on l'a traduit comme vous dites vous même en Allemagne ok si on veut.
Que qq sur un blog en fait un article comme quoi on est vexée que Spielberg n'a pas voulu l' appeler Kuifje alors qu'on ne parle absolument pas de ça bof franchement, c'est mettre de l'huile sur le feu la ou il n'en faut certainement pas.
Des deux cotés je trouve les réactions extrémistes tristes.
Mais le plus dommage en effet c'est qu'on ne nous laisse pas l'occassion de rectifier le tir, c'est tout simplement lâche.
En plus enlever trois sur mes quatre commentaire et en plus se foutre de la tête des gens quand on explique ce que Kuifje veut dire en nl car qq d'autre prétendait que ça ne voulait rien dire et en déduire que les flamingants voudraient qu'on l'appele en effet Houpette (le sens du nom Kuifje en nl) c'est vraiment tirer le débat (qui n'en est pas un finalement) vers un niveau très bas.
Mais en effet Marcel bien que nous sommes très souvent pas d'accord ça ma permis de juger à sa juste valeur le fait que tu ne censure (pas très vite en tout cas) pas.
L'attitude de ce triste sire ne fait qu'augmenter les frustrations déjà existantes.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 30 octobre 2011

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Dites, pour ma culture personnelle, le film en Allemagne, il est doublé ou sous-titré?
Et aux Pays-Bas/en Flandre?

Écrit par : Nicolas | dimanche, 30 octobre 2011

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@Nicolas : en Allemagne, la plupart des films sont doublés, comme en France, en Chine, et dans beaucoup de pays dont l'espace linguistique vaste rend une telle technique rentable. Mais comme le dit Isa, les films pour enfants de moins de 8-9 ans sont doublés partout, parce qu'ils n'ont pas encore la capacité de lire des sous-titres qui défilent quand même assez vite.

Aux États-unis, on va plus loin que le simple doublage, puisqu'on refait entièrement des films (notamment français) en y intégrant le lifestyle américain (trois hommes et un couffin, à bout de soufle, etc.)

Personnellement, je ne regarde que des films et des séries sous-titrés. Cependant, si on devait supprimer le doublage de films dans les espaces francophone et allemand, l'on supprimerait toute une industrie et le revenu qui va avec pour les acteurs. C'est plus compliqué qu'un simple changement de style. Je trouve par ailleurs que laisser la possibilité aux gens de choisir entre doublage et sous-titrage, comme le fait Canal Plus et au moins sur certains programmes, TF1, par exemple, est finalement une solution qui satisfait tout le monde. D'autant que l'industrie a les moyens de faire les deux. N'oublions pas non plus que le doublage permet aux aveugles d'entendre les films, ce que le sous-titrage ne permet pas.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 octobre 2011

@ Marcel : aux aveugles certes, mais bien plus largement aux mal-voyants incapables de distinguer correctement les petits caractères des sous-titres.

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 30 octobre 2011

Je sais tout ça, les américains refont même les séries anglaises (Shameless et being human, je vous conseil au passage).

Mais je me demandais si tintin était effectivement traité comme film pour enfants, et donc doublé ou sous-titré.

Et bon, ben en néerlandais, je ne sais toujours pas.

Pour le reste, je suis aussi totalement pour laisser le libre choix aux gens d'entendre et de lire ce qu'ils veulent. Malheureusement, le système économique sur lequel est basé cette industrie ne le permet que très rarement.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 30 octobre 2011

@ Nicolas : si j'en crois la programmation du Kinepolis de Courtrai, « The adventures of Tintin » est proposé aussi bien en version originale sous-titrée qu'en version doublée.

http://www.kinepolis.com/be-fr/index.cfm?pageid=302&cid=KKOR

Par ailleurs, pour tous les films sous-titrés du Kinepolis courtraisien, les sous-titres y sont généralement en néerlandais ET en français. Sympa. Certainement apprécié par les spectateurs francophones, particulièrement les voisins Français. :-)

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 30 octobre 2011

Pour l'Allemagne je ne saurais vous répondre Nicolas.
Pour les néerlandophones il sort en VO et en néerlandais car c'est également un film pour enfants (ne sachant pas encore lire ou pas suffisamment pour suivre des sous-titres comme pour tout film d'enfants)
La raison pour laquelle d'ailleurs les Schtroumf par exemples est bien sortie en nl sous le nom de "De Smurfen" car c'est essentiellement un film pour enfants

Écrit par : Isa412 | dimanche, 30 octobre 2011

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Je ne sais pas si nos commentaires ici ont eu de l'effet mais le monsieur francophonedebruxelles vient de laisser passer ma traduction de l'article.
Il faut dire qu'il reçois également des réactions de francophones qui lui disent qu'il est à coté de la plaque cette fois-ci, peut-être que ça à joué?

Écrit par : Isa412 | dimanche, 30 octobre 2011

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Mais bon il persiste et signe dans sa stupidité en disant que nous avons qu'a écrire à Spielberg pour demander de changer le nom pfffff...... débile franchement.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 30 octobre 2011

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Vraiment un débile en effet. Een zielig onnozel manneke.
Dommage, Marcel, vraiment dommage.

Écrit par : thomas | dimanche, 30 octobre 2011

@thomas : si vous critiquiez aussi vertement Lukas De Vos de la VRT quand il qualifie Bruxelles de fistule ou de verrue, vous seriez plus crédible vous-même.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 octobre 2011

Si je puis me permettre, prétendre que les gens qui disent quelque chose qui vous dérange sont débile, c'est d'abord vous décrédibiliser vous-même.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 30 octobre 2011

@ Nicolas,
On ne parle pas ici de choses qui nous dérangent mais de mensongnes, grosse différence.

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »
C'est surtout cela qui n'est pas dans le dictionnaire de ce monsieur puisqu'il censure presque tout commentaire qui tend à rétablir la vérité à laquelle il fait cruellement défaut.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 30 octobre 2011

@Isa412 : Un blogger à le contrôle des commentaires, c'est comme ça, et c'est normal vu qu'il peut potentiellement être tenu juridiquement responsable de ces commentaires.

C'est aussi un être humain, qui n'a pas objectivement de raison valable de laisser passer des commentaires qui le traitent de débile.

Personnellement, les gens qui commencent par me traiter de débile, je les mets avec ceux qui me traitent de populiste, ce sont les gens qui n'ont aucun argument et une opinion toute faite et qui n'en changeront pas quoi qu'il arrive. Quel est donc l'intérêt de dialoguer avec ce genre de personnes?

Si vous voulez pouvoir dire ce que vous voulez sans censure, faites votre propre blog.

Au passage, la citation que j'ai faites et que vous détournez ici faisait référence au fait que Marcel a un lien sur son site vers ce blog.

Si vous faites un blog intéressant, qui sait, peut-être Marcel vous trouvera-t-il une place pour un lien, même s'il n'est pas d'accord avec vous.

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

Je cloture cette discussion en précisant que je n'ai jamais traité ce monsieur de débile en postant un commentaire chez lui mais que je lui ai très poliment répondu en plus moi ma réaction "débile" était sur la situation non sur la personne.
C'est Thomas qui visait plutôt la personne.
Mais bon j'ai déjà une réaction positive sur ma traduction de l'article, tant mieux ;)

Écrit par : Isa412 | lundi, 31 octobre 2011

@ isa

puisque FdB n'est pas plus excessif que le Nieuwsblad sur Morel, tout va bien

sauf que bien-sûr le Nieuwsblad est un torchon nationaliste néoflaminguant et que le site de FdB est de la "Lecture recommandée", étrange de recommander la lecture d'un site dont on ne partage pas les interprétations, et comme par hasard ce sont des interprétations d'un anti flamand le plus primaire, et en plus ce type usurpe le symbole d'une région billingue comme emblême du site pour clâmer sa haine

ah, son vécu personnel, j'en ai déjà les larmes aux yeux, comme d'hab c'est tellement affreux que tout à coup tout se justifie pour notre Marcel, ça aussi c'est de l'humanisme recommandable


la haine de tout ce qui est flamand est pour Marcel de la "Lecture recommendée", ce type invente des histoires et cela devient un "témoignage"

Marcel, je m'en fiche du doublage, je suis déjà content si je peux louer un DVD sous-titré en néerlandais à Bruxelles

ce qui me fait demander contre quoi ton très cher compagnon de lutte se bat, tous ceux qui peuvent se le permettre quittent Bruxelles, et les Flamands les premiers, ne vous inquiétez pas, bientôt ce paradis sera tout à vous. Le fait de sentir le besoin de faire un site pour chasser les néerlandophones est d'un ridicule... On la quitte de plein gré, tous les chiffres démontres que le néerlandais est en recul parce qu'ils quittent la ville dès qu'ils ont des enfants, reste une population vieillissante qui devient marginale et folklorique comme le club de ces brusseleirs ivrognes qui aiment tant parader leur moustache autour de Manneke Pis.

Personnellement, je crois pas que le trop de Flamands est au top des problèmes Bruxellois, et je n'ai pas l'impression qu'encore moins de Flamand sera la solution

Mais bon, tant qu'on peut répandre la haine du Flamand, on évite surtout de parler de la catastrophe urbanistique, sociale et économique dont toi et tes semblables sont les seuls responsables.

Écrit par : wallimero | dimanche, 30 octobre 2011

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@ Wallimero

J'ai consulté (pour la première fois, puisqu'on en parle) le blog de ce "francophone de Bruxelles". Le propos "anti-flamingant" qui ressemble à s'y méprendre à un libelle "anti-flamand", de fait, est heurtant. Je comprends donc sur le fond votre réaction. Bruxelles est la capitale du pays, elle est de culture mixte et à ce titre, se doit de respecter les "trois" cultures (on oublie toujours un peu trop vite nos amis germanophones) du pays.

Maintenant, il y aurait peut-être lieu de se poser la question du "pourquoi en est-on arrivé là?". Et si l'on soulève cette question de façon honnête, il faut bien convenir que tous ont une grosse part de responsabilité.

Du côté flamand, il était déloyal de choisir Bruxelles comme capitale de la Région flamande. Déloyal, et à vrai dire peu pertinent, ne fût-ce qu'au regard de la perception même de la population flamande et de son identité. Bruxelles est historiquement une brabançonne (certes à l'origine de "parler thiois"), mais bel et bien brabançonne (c'est-à-dire située en "terre d'Empire"). La capitale qui s'imposait pour la Région flamande était Gand, qui est l'âme véritable et historique de la Flandre (ville comtale, ville du mouvement flamand, ville de d'Artevelde, etc.).

Les extrémismes nourrissent les extrémismes. L'article du Nieuwsblad (qui n'était, reconnaissons le, pas d'une grande intelligence) ne vaut pas mieux que le post publié sur son blog par le "Francophone de Bruxelles", et vice-versa. Personnellement, j'aurais tendance à renvoyer tout ce petit monde dos à dos.

Les Bruxellois étaient les interfaces entre les deux grandes communautés du pays, Flamands et Francophones, et que constate-t-on aujourd'hui, ils cristallisent les tensions et les oppositions. Bruxelles est une ville bilingue et DOIT le rester. Elle est une ville de rencontre des cultures, ce qui fait son intérêt, sa richesse. Si ce n'était cela, pour tout avouer, je ne vois très bien l'intérêt de cette ville hormis Sainte-Gudule, la Grand Place et les quelques églises baroques (Béguinage, Carmes, etc.). Sorry de parler comme cela, mais je ne trouve pas cette ville très attrayante d'un point de vue urbanistique (c'est le Tournaisien qui parle ici).

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 30 octobre 2011

@Wallimero : je n'ai jamais dit que Het Nieuwsblad était un torchon nationaliste ultraflamingant. Plutôt le contraire. Cette habitude que vous avez de me faire dire ce que je n'ai pas dit, c'est juste lassant.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 octobre 2011

Marcel,

vous techniques sont celles de la FOXnews et des tabloids Murdoch: éviter de parler du fond, éviter de répondre aux questions, insinuer et suggérer pour ne pas s'exposer et utiliser de la moralité gratuite sans devoir se justifier

vos propos sont vides

rien de constructif, aucune alternative, simplement hurler au loup Flamand pour cacher la catastrophe de la gestion francophone, comme tant d'intellos francos, comme Kroll ou Geluck, s'assimiler au plus vite aux Parisiens et faire le sympa en France en exprimant son dédain pour toute chose Flamande, mais se laver les mains de la catastrophe Bruxelloise et Wallone

j'imagine que c'est de bon ton dans les salons franco bruxellois

Écrit par : wallimero | dimanche, 30 octobre 2011

@ Wallimero

« vous techniques sont celles de la FOXnews et des tabloids Murdoch: éviter de parler du fond, éviter de répondre aux questions, insinuer et suggérer pour ne pas s'exposer et utiliser de la moralité gratuite sans devoir se justifier

vos propos sont vides »

Méditez un peu l'histoire de la paille et de la poutre, Wallimero…

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 30 octobre 2011

« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »

J'imagine que ça n'a jamais été traduit.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 30 octobre 2011

la question "pourquoi en est-on arrivé là" a de nobreuses réponses, et crois moi, la mienne est assez différente de la tienne

soit, je réagis contre notre Marcel, qui trouve se genre de propos de la "Lecture recommandée", d'après moi, une telle qualification n'est pas neutre et il n'est pas suffisant de s'excuser en disant qu'il y a des trucs qu'on ne trouve nulle part ailleurs, et tout à coup un discours haineux devient un "Témoignage", c'est une approbation, est-ce que le site de la N-VA est de la lecture recommandée pour Marcel?

mais bon, tout cela cadre dans un "humanisme" Sellien où tout trouve une excuse par rapport au comportement de l'autre camp

Déloyal de choisir Bruxelles comme capitale de la Flandre? Déloyal? Pourquoi? Cela vous semble une honte que la plus grosse communauté du pays choisit comme siège administratif la capitale nationale?

Mais bon, je sais, tu trouves loyal qu'une Bruxelles unilingue est la capitale de la Belgique avec la Flandre majoritaire. Si c'est bon pour les francophones c'est loyal, si la Flandre s'y installe c'est déloyal, je comprends.

Je qui me paraît peu pertinent c'est qu'une ville francophonissime qui prend Charleroi comme record à battre, est une capitale nationale et donc de la Flandre.

Mais là, tous les francos se taisent, c'est comme s'il leur est impossible de considérer ce qu'elle est vraiment, une catastrophe de la politique francophone que vos élus essayent de balayer sous le tapis rouge de capitale nationale.

Je l'ai déjà demandé au cher Marcel et son grand pote FdB peut y répondre: Sans la Flandre dans la Belgique, qu'est-ce qui reste de Bruxelles? Sans le statut de capitale nationale, qu'est qui reste?

rien

mais comme d'hab, dès qu'on sort du discours anti-flamand primaire, on se tait

ah oui, 'y a Marcel qui disait que les entreprises resteraient parce qu'ils ne pouvaient plus revendre leurs bâtiments

un tel raisonnement explique la cata économique actuelle

Écrit par : wallimero | dimanche, 30 octobre 2011

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Wallimero :
1. "lecture recommandée" est juste l'énoncé d'un bloc de liens.
2. Francophonedebruxelles est une source d'information qui reprend pas mal de petites choses très intéressantes. Si je le recommande, c'est pour la matière, pas pour l'analyse. Je ne suis par exemple pas du tout d'accord avec sa proposition de mener une "réflexion identitaire", ça va exactement à l'opposé de ce que je pense.
3. Ce que cache ce lien, c'est une série de problèmes graves qu'a subi Francophone de Bruxelles, et dont il lui est interdit de parler (je m'interdis évidemment d'en parler aussi), qui justifient pleinement son attitude parfois radicale
4. Il n'est toutefois pas plus radical que De Standaard certains jours, ou la VRT, et c'est pourquoi je ne l'ai pas effacé de ma liste.
5. Parler de racisme flamand est quand même pousser un peu loin la charrue. Je ne parle pas de racisme francophone quand Het Nieuwsblad dérape, mais de glissement de valeurs, dont sont aussi bien victimes des Francophones que des Néerlandophones.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 octobre 2011

Tintin ou Kuifje?

Il me semble que personne n'a abordé "le fond du problème" que présentait le Nieuwsblad.

Tout d'abord, le titre "Tintin mag geen Kuifje worden" (Tintin ne peut pas devenir Kuifje) a été perçu par FDB comme s'appliquant au monde entier, ou présenté comme tel. Ce que laisse croire son titre "Tintin devrait être rebaptisé ... "Kuifje".. sans plus de précision.
Mais si on lit l'article du Nieuwsblad, on comprendra qu'il s'agit DU NOM QUI APPARAIT SUR... les affiches en NEERLANDAIS. Et bien entendu, pas d'une exigence... mondiale!!

Voici la différence des affiches:
en français:
http://www.tintin-film.be/
en néerlandais:
http://www.kuifje-film.be/

Il est donc clair qu'il y a une différence de traitement entre les deux langues.

Ce qui s'explique historiquement pas le fait (comme l'explique Marcel) que 99% des films diffusés en francophonie sont doublés en français (aux Etats-Unis, c'est effectivement encore pis: les films sont "refaits" lol lol).
Alors qu'en Flandre, la plupart des films sont sous-titrés: ce qui amène la Flandre à les diffuser sous le titre original.
Alors qu'en francophonie, ils le sont sous un titre "français" (éventuellement).

Mais comme le fait remarquer Isa, les films pour enfants (sisi de 7 à 77 ans, c'est enfants compris, même les grands enfants ;-)) sont, eux, DOUBLES en néerlandais... et leurs titres traduits également.

De plus, ici, il s'agit d'une oeuvre dont l'origine est clairement... belge, et même clairement bruxelloise (Endadinne Akass, mister Bohlwinkel! :P).

Il me semble donc normal que les Flamands comprennent difficilement que le film soit en quelque sorte dépossédé des ses attaches "bruxelloises" et donc en partie "flamandes" suivant des règles, finalement, purement américaines.

FDB a lu ce fait divers... peu en profondeur et le titre de son article fait penser, à première lecture, qu'il s'agit d'une maniaquerie flamingante (comme le commentaire que relève Marcel, par ailleurs!!!! ;-) commentaire particulièrement débile, et que corrige Marcel, parfait Tintinophile semble-t-il lol).

Et bien non, FDB, autant je vous suis sur 90% de vos articles (approximativement -;)), autant, ce coup-ci, je donne entièrement raison aux Flamands quelque peu perturbés (et à Isa donc).

Si, en flandre, la règle de la conservation du titre anglais (et donc du nom "Tintin") s'applique aux films "courants", sous-titrés, autant, ici:
- il s'agit d'une oeuvre DOUBLEE autant en français qu'en néerlandais
- d'une oeuvre destinées aux enfants (entre autres ;-))
- d'une oeuvre dont les racines sont... franco-flamandes

Pour moi, il n'y avait donc pas de raison de traiter différemment la version française de la version néerlandaise.
Et les motivations de Sony (exposées dans le Niewsblad) sont bancales:
http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GSD3H2NO3
"Ook in de VS kennen ze Kuifje als 'Tintin' en daarom wordt die naam gebruikt in de originele titel. In Vlaanderen verdelen wij Amerikaanse films nu eenmaal met hun oorspronkelijke titel" dit I.Maes, de la firme Sony.
et surtout:
"Bovendien zagen we af van het Vervlaamste 'Kuifje' om te vermijden dat het publiek zou denken dat er alleen een Vlaamse versie van de film bestaat, terwijl zowel de Engelstalige film als die met Vlaamse stemmen"
... ben oui, mais on...il en est exactement de même pour la version française ;-) : je suppose (ou j'espère) que en français aussi, les deux versions existent!! En tout cas, au moins NON-sous-titrée??? Ou seul le nord du pays aurait droit aux voix anglaises?
Mais dans ce cas, reste le cas de Bruxelles, où TOUTES les versions sont disponibles!!! lol

Bon, voilà, une fois de plus, le particularisme de Bruxelles semble avoir échappé... à bien du monde (chez Sony, en tout cas)! lol :P

Écrit par : Lachmoneky | dimanche, 30 octobre 2011

Merci Lachmoneky :)

Écrit par : Isa412 | dimanche, 30 octobre 2011

@ Wallimero

Mais vous êtes un acharné, ma parole.

Quand je dis qu'il était déloyal de choisir Bruxelles comme capitale, ce n'était pas pour y promotionner contre la Flandre la francophonie. La déloyauté c'est de ne pas laisser à Bruxelles sont statut d'espace neutre entre les deux communautés, une sorte d'espace commun qui justifie que l'on maintienne à Bruxelles sont statut de "région capitale", une région bilingue, une région d'interface entre Flamands et Francophones du pays. Mais bon Dieu, ce n'est quand même pas une outrance que d'affirmer cela. Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a dans cette position d'extrémiste, de francophonissime ou que sais-je?
Pour rappel, la réforme qui a fait de la Belgique un état fédéral a défini trois régions et trois communautés: Flandre, Bruxelles et Wallonie, et Communauté flamande, Communauté française et Communauté germanophone. Le fait de définir Bruxelles comme une région à part entière est inscrit dans l'esprit même de la réforme fédérale, et cela avait été accepté, signé et voulu par les négociateurs flamands de l'époque. La logique eut donc voulu que la Wallonie se choisisse une "capitale régionale" en Wallonie (ce qu'elle a fait avec Namur) et que la Flandre fasse de même avec Gand par exemple (ceci étant, si vous aviez voulu vous choisir Borgerhout ou Veurne, personnellement je n'y aurais vu aucun inconvénient).

Bruxelles est au coeur de nombreux malentendus entre Flamands et Francophones, des malentendus dont sont responsables les uns et les autres. Mais sorry, sur ce coup-là, c'est vous qui avez rendu les choses compliquées. Comment voulez-vous, dans de telles conditions, créer les conditions de la confiance avec vos concitoyens de l'autre région?

Pour rappel, le choix d'une capitale est hautement symbolique. Une capitale se choisit toujours sur son territoire. Le fait de choisir Bruxelles était donc, dans le chef des politiques flamands d'alors, une façon d'affirmer que Bruxelles était en Flandre (ce qui est historiquement inexact ... Bruxelles est brabançonne, ce qui n'est pas la même chose, quand bien même on y parlait majoritairement le flamand jusqu'au XVIIe siècle (déjà plus au XVIIIe)).

Une grosse partie du malentendu vient de là. Vous avez instigué chez les Francophones les raisons d'une méfiance grandissante. Et ce ne sont pas, par exemple, la publication dans des brochures officielles en Flandre (style "Fédération du Tourisme de Flandre" ou que sais-je encore?) des cartes de Belgique où la région bruxelloise a disparu qui calmera les Francophones.

Je suis contre le rabbisme francophone anti-flamand, mais il serait bon quand même, de votre côté, que vous fassiez un examen de conscience.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 30 octobre 2011

@Walli:
"que la plus grosse communauté du pays choisit comme siège administratif la capitale nationale?"

Je trouve cela au contraire tout-à-fait positif, comme le fait que la communauté française (ou francophone) ait choisit également Bruxelles comme sa capitale.

Mais votre raccourci est foireux, car non seulement, la communauté flamande a choisi Bruxelles comme sa capitale, mais aussi la REGION flamande!!!
Bref, ce que vous appelez "la Flandre"!

Alors que, logiquement, la région wallonne (appellation officielle) a choisi Namur comme capitale.

Refuser de comprendre cette nuance ne me semble pas vraiment... empathique de votre part! Sisi!

Écrit par : Lachmoneky | dimanche, 30 octobre 2011

@ Marcel,

A part tourner autour du pot, trouvez vous que FdB a menti, oui ou non?

Si oui, que vaut encore son témoignage de petite victime maltraitée par les mauvais flamands?

Écrit par : thomas | lundi, 31 octobre 2011

Il y a même pas mal de francophones qui disent à FdB que son article et son intention ont été mensongères. FdB pour sa part persiste à répondre à côté de la plaque, trop imbu de lui même pour avouer sa faute.

Et Marcel continu à tourner autour du pot.

Écrit par : thomas | lundi, 31 octobre 2011

@thomas : non, il n'a pas menti. Ou plutôt, il a interprété l'article du Nieuwsblad selon son expérience d'une certaine intolérance dont le français fait l'objet en Flandre. Et il avait raison : Het Laatste Nieuws expliquait ce matin que les Flamands avaient moins envie de voir le film parce qu'on utilisait "Tintin" à la place de "Kuifje". Quant au TAK, il a lui aussi interprété l'article du Nieuwsblad comme Francophone de Bruxelles, qui n'est donc pas si loin d'une certaine vérité que vous l'affirmez : "Voor alle duidelijkheid. We gaan het hier niet hebben over de opvolger van TomTom, wel over de stripheld hier te lande gekend onder de naam "Kuifje".

De nieuwste film van Steven Spielberg mag dan wel Kuifje in de hoofdrol hebben, in de titel is er van de stripheld weinig te merken, tenzij je de Frans- of Engelstalige versie van de held kent. De Vlaamse bioscoopganger wordt dus door Sony België uitgenodigd om naar "The adventures of Tintin" te gaan kijken.

Sony België wilde naar eigen zeggen vermijden dat de mensen zouden denken dat er enkel een Nederlandstalige versie van de film bestaat ... het omgekeerde is blijkbaar minder erg. Bijkomend voordeel was dat er minder verschillende versies van de affiche moesten gemaakt worden. Een argument met een hoge ridiculiteitsfactor als "the adventures of Tintin" wel voorzien worden van een Nederlandse onder-titel.

Tintin mag geen Kuifje worden (Nieuwsblad.be)

O ja, de wereldpremière van de film vond zaterdag plaats in Bruxelles. Zowel toeschouwers als VIPS waren in hoofdzaak Franstalig maar ook dat was natuurlijk toeval.

Kuifje is 'back in Brussels' (standaard.be)"

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 octobre 2011

Le message de FdB était: les flamands veulent que le film s'appelle "Kuifje" et non "Tintin" dans le monde entier.

Malgré nos différences, quelque part j'ai toujours cru que vous étiez un homme raisonnable. Mais que vous continuez à défendre cet homme extrèmement odieux, ne comprends pas.

D'ailleurs, votre stratégie est très infantile: si De Standaard ou HLN font qqc d'odieux, vous le dénoncez. Si un de vos potes comme FdB font qqc d'odieux, vous ne le dénoncez pas, vous dites: "Mais de Standaard et HLN font ceci et ceça ! " Comme un bébé.

Voilà pourquoi vous êtes dans le camp des extrémistes.

Écrit par : thomas | lundi, 31 octobre 2011

@ Marcel

ton "bloc", sur mon écran, c'est 3 sites: ton pote Quatremer (anti-flaminguant), ton pote FdB (anti-flamand) et un truc humaniste

ton titre dit que tu "recommande la lecture", tu peux te plier dans n'importe quelle direction d'intéllo franco musico-opinio-journalistique que tu veux, tu recommandes

ta source d'infos est une compil de tout sentiment anti-flamand qui moisit à Bruxelles, c'est aussi sûr comme source que la boîte à ignares que RTLinfo met à disposition pour le vécu de tout alcolo franco se faisant jeter d'un bar en Flandre

oui, les problèmes graves auxquels on peut surtout pas répondre, tellement secrets qu'ils sont, la justice secrète, très humaniste tout ça, je hais les flamands à juste titre car j'ai de bonnes raisons que je ne dirai pas

merci Marcel, c'est à la mesure de la police secrète stalinienne

oui, et c'est pour cela que De Standaard ne figure pas dans ton bloc, pourtant, si tu cherches des nouvelles ..., ah oui, il n'y a que les nouvelles anti-flamandes qui sont recommandées

Écrit par : wallimero | dimanche, 30 octobre 2011

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@ Marcel

ton "bloc", sur mon écran, c'est 3 sites: ton pote Quatremer (anti-flaminguant), ton pote FdB (anti-flamand) et un truc humaniste

ton titre dit que tu "recommande la lecture", tu peux te plier dans n'importe quelle direction d'intéllo franco musico-opinio-journalistique que tu veux, tu recommandes

ta source d'infos est une compil de tout sentiment anti-flamand qui moisit à Bruxelles, c'est aussi sûr comme source que la boîte à ignares que RTLinfo met à disposition pour le vécu de tout alcolo franco se faisant jeter d'un bar en Flandre

oui, les problèmes graves auxquels on peut surtout pas répondre, tellement secrets qu'ils sont, la justice secrète, très humaniste tout ça, je hais les flamands à juste titre car j'ai de bonnes raisons que je ne dirai pas

merci Marcel, c'est à la mesure de la police secrète stalinienne

oui, et c'est pour cela que De Standaard ne figure pas dans ton bloc, pourtant, si tu cherches des nouvelles ..., ah oui, il n'y a que les nouvelles anti-flamandes qui sont recommandées

Écrit par : wallimero | dimanche, 30 octobre 2011

Répondre à ce commentaire

Mouarf, se plaindre de FoxNews et recommander le Standaard, franchement, faut oser.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 30 octobre 2011

@Wallimero:

si je comprends bien, critiquer le flamingantisme et leurs exactions, c'est être anti-flamand?

A moins que bous n’insinuiez que tout Flamand est flamingant?
La place de l'église n'est visiblement pas la même pour tous, au milieu du village!! lol

Alleï, Wallimero, ziever mo ni! tiestig, he, Walli, tierstig!

Écrit par : Lachmoneky | dimanche, 30 octobre 2011

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* oups triestig!!! 'tuurlijk! sorry, Walli ;-)

Écrit par : Lachmoneky | dimanche, 30 octobre 2011

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oui, flamingante est toute critique des francophones et les exactions c'est la demande de pouvoir parler le néerlandais dans la capitale, j'imagine

mais Lachmoneky,

en quoi les Flamands sont-ils un problème tellement oppressant à Bruxelles qu'il faut dédier un site entier au combat pour liberer Bruxelles des mains flamandes? Même le mot "libérer" est d'un ridicule.

mais soit, Marcel il recommande des sites qui se fâchent si une bagnole de police de Bruges ose s'aventurer à Bruxelles avec une inscription néerlandophone et qui se moque quand ces paysans osent se poser la question pourquoi Kuifje doit être francophone.

Écrit par : wallimero | dimanche, 30 octobre 2011

@ Wallimero : et le TAK se fâche tout rouge s'il voit la moindre inscription en français dans le « Vlaamse Rand ». Mais là vous trouvez ce genre de réaction normal, bien sûr ?

Dites-vous bien qu'aucun des deux bords n'a le monopole de l'extrémisme. D'ailleurs, vous-même, vous flirtez dangereusement avec…

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 30 octobre 2011

L'extrémisme et 'intolérance ne sont pas des états de fait, mais des états passagers, en permanente condition de flux, au gré des moments, des évènements et de l'interaction des uns avec les autres. Il semble indiscutable s'agissant des deux ethnies belges en présence que ces choses là (extrémisme et intolérance) sont en croissance constante et vont en s'accélérant , les deux bandes se supportant de moins en moins. Jadis, elles ne se fréquentaient pas mais vivaient côte à côte ou plutôt parallèlement. Aujourd'hui, c'est plus vrai que jamais, mais en plus chacune porte sur l'autre un regard chargé de préjugés, d'attendus et de soupçons. L'incertitude institutionnelle et l'économie qui patine exacerbent le malaise. Tout ça va très mal finir.

Écrit par : JPBWEB | dimanche, 30 octobre 2011

@Wallimero : vous noterez que je ne recommande pas des sites qui recommandent des manifestations où l'on côtoie des néofascistes… C'est toute la différence.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 octobre 2011

@ Marcel

toute la différence est que tout dans ton discours tourne autour de Flandre dans laquelle tu ne vis même pas

Tes trois liens sont anti-flamingant, anti-flamand et anti-N-VA

tu parles d'extrémisme en Flandre comme si c'est quelque chose d'incompréhensible à l'intérieur d'un paradis de la francophonie belge

ni pour la Wallonie, ni pour Bruxelles, tu n'as quelque chose à offrir

mais bon cela ne ferait pas vendre des bouquins, peu de gens apprécient de dépenser de l'argent pour confirmer qu'ils sont dans la m*rde

Écrit par : wallimero | lundi, 31 octobre 2011

Mouarf, maintenant, ça va être de notre faute si on n'a pas de nationaliste.

Vous ne croyez pas plutôt que s'il n'y a pas de nationalisme en Wallonie, c'est avant tout parce qu'il n'y a plus de wallon?

Et, oui, on est dans la merde, on est dans un pays géré par des nationaliste, pour leur nation, et nous n'en faisons pas partie.

A partir du moment ou tout le pays est contrôlé par les flamingants, ce qui est le cas depuis bien avant ma naissance, il est effectivement difficile de voir l'intérêt de lire des bouquins sur la gestion des pantins.

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

Les flamands sont une ethnie, pas les Wallons. Nous sommes des echte zinneke. La Wallonie est sans doute le territoire le plus métissé d'Europe.

Je suis pleinement Finkielkraut lorsqu'il parle "d'idéologie du métissage" : cela n'a pour moi aucune connotation positive ou péjorative. Ce n'est ni un bien, ni un mal, et je trouve cela extrêmement douteux lorsque l'on présente le métissage comme quelque chose de positif, en soi. Une espèce de racisme inversé. Toujours cette histoire d'avoir des origines conformes à l'air du temps.

Maintenant, s'il s'agit de faire ch. les flamingants, je n'ai plus l'ombre d'un scrupule et je suis prêt à soutenir que je suis un être moralement supérieur, juste pour les emm.

Par ailleurs : Ricardo Allemon. Un wallon avec un nom et un prénom pareil, si ce n'est pas de la provocation.

Parce que c'est vrai, quoi, à la NVa, on n'est pas raciste, mais on a le sens des réalités.

Écrit par : Pfff | lundi, 31 octobre 2011

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@ Pfff,

Je parlais d'ethnie pour faire écho aux comportements tribaux, pas d'un point de vue biologique ou ethnologique. D'ailleurs, la Belgique et environs est effectivement une zone de grand métissage en raison de sa situation géographique qui la place au carrefour de toutes les invasions. Et les Flamands ne sont pas plus une ethnie homogène que les autres, qui doit avoir des gènes particulièrement cosmopolites. Gardons à l'esprit par exemple la soldatesque du duc d'Albe qui entre deux pillages courait la gueuze et carambolait la bergère dans un fossé. Ceci est vrai d'une bonne partie de l'Europe du reste.

Ce qui fait l'unité et l'unicité de la Flandre, c'est la culture. Non pas la langue en soi mais l'ensemble des valeurs et des références, partagées par le plus grand nombre. Que celles ci ne soient pour beaucoup pas du tout à notre gout démontre simplement que nous sommes deux peuples distincts, trop différents pour coexister encore dans les frontières d'un même état. Et on sait que je pense par contre qu'avec les Français nous avons trop de similitudes pour justifier de vivre encore dans deux états séparés.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 31 octobre 2011

Je pense que tous nos problèmes viennent de là. De cette fichue identité flamande qui a absorbé toutes les identités flamandes, qui a substituté un corpus de certitudes franchement imbéciles, à un ensemble de pratique diverses.

Les français sont d'ailleurs plus une part du problème que de la solution*. Ils sont convaincu de l'existence d'une essence française, exactement comme les flamands sont convaincus de l'existence d'une essence flamande.

Alors que, selon moi, tout cela, ce sont juste des vapeurs.

*Il faut prendre Bart au pied de la lettre : la France, après avoir inventé la civilisation, a inventé le nationalisme, héritié foireux du gallicanisme de Philippe Auguste et Louis XIV.

Écrit par : Pfff | lundi, 31 octobre 2011

@Pfff : les Flamands, une "ethnie" ? De quel ordre, dans ce cas ? Pour info, le néerlandais est une des variante du bas-allemand, et le Limbourgeois pousse son dialecte jusque loin en Hollande. Définir des "ethnies" est le premier pas vers la définition de "races".

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 octobre 2011

@ Pfff,

Je crois que vous vous faites de la France une idée un peu biaisée. Les Français ne sont pas nationalistes comme on peut soutenir que les Flamands le sont. Il existe une identité française très forte, encore qu'il soit difficile de la définir précisément, mais elle n'est pas une logique d'exclusion, au sens ou l'est le nationalisme. La France contemporaine est le résultat d'un brassage ethnique et culturel colossal, et tout le monde se reconnait personnellement et réciproquement comme français car participant des valeurs de la France au sens large, y compris mais pas exclusivement par l'adoption de sa langue.

S'agissant de la France, il ne faut pas prendre pour du nationalisme ce qui n'est qu'une identité nationale forte et différentiée et la poursuite déterminée de ses intérêts nationaux sur la scène mondiale, choses que font les vraies nations et que ne fait donc pas la Belgique.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 31 octobre 2011

Une ethnie dans le sens tribal du terme : un groupe qui se voit comme homogène et qui rentre en conflit plus ou moins ouvert avec ce qu'il perçoit comme extérieur au groupe, au nom de sa survie, ou de son intérêt et de l'intérêt ou la survie des membres de ce groupe.

A la racine du nationalisme, il y a la trouille, et la volonté d'écraser symboliquement et physiquement ce qui suscite cette trouille.

Écrit par : Pfff | lundi, 31 octobre 2011

@ Walliméro
"oui, flamingante est toute critique des francophones et les exactions c'est la demande de pouvoir parler le néerlandais dans la capitale, j'imagine"

Qui vous empêche de parler néerlandais dans la capitale ???

Pour tout acte officiel, vous avez satisfaction.

Si c'est l'accueil dans les magasins qui vous dérange, sachez que vous ne pourrez jamais obliger un commerçant à apprendre à parler votre langue. Il vous est toujours loisible de boycoter le magasin qui est incapable de vous recevoir dans votre langue.
En ce qui concerne le commerçant il est logique qu'il préfère s'exprimer en français qui est la langue de 90 % de sa clientèle potentielle. C'est de la bonne gestion ! ! !

Vous devriez peut-être plutôt vous poser la question pourquoi les flamands n'ouvrent pas de commerces à Bxl pour les flamands de Bxl???
Pas assez rentable ??? (seulement 10 % de clientèle potentielle)
TRop dangereux ??? (les francophones seraient-ils donc plus courageux?)

Si vous en connaissez les raisons, faites le nous savoir, ce serait intéressant.

Écrit par : ArthurIV | lundi, 31 octobre 2011

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Pourquoi seulement pour les Flamands? Si je regarde le centre-ville, je n'ai pas l'impression qu'il y ait beaucoup de magasins qui ouvrent... c'est plutôt la bousculade des marques petits prix et même ceux-là quittent le centre... Le nombre de bâtiments à l'abandon est innombrable, sauf bien-sûr vers la fin du Stalingrad et Anspach, mais là il s'agit d'un genre un peu différent...

donc, comme toute décision écomique, les marges à Bruxelles sont trop petites par rapport aux coûts, et là il s'agit d'un tout: taxes, loyer, pouvoir d'achat, sécurité ...

et en gros je suis donc d'accord avec toi

sauf que je ne crois pas que les Flamands demandent plus de droits
mais l'application de la législation existante est déjà impossible pour les francophones, qui eux réclament toujours plus d'uniliguisme... Il n'y a qu'à lire les positions du FDF et du PS Bruxellois, apparemment c'est le bilinguisme qui tue l'emploi à Bruxelles, et il faut plus de fonctionnaires avec moins de compétences

mais moi je peux considérer qu'il est de bonne gestion flamande que le prix à payer pour cette pseudo-capitale est un peu fort, y compris le privilège de pouvoir introduire une demande dans sa langue et la voire traiter avec du retard car personne ne la comprend

je n'ai aucun problème avec le fait que le néerlandais représente moins de 10% à Bruxelles, cela en fait un problème exclusivement francophone

J'ai bien noté l'interview du particrate PS qui préside Actiris dans le Soir du 26/10: une cata à échelle biblique, et ce sont les navetteurs qui prennent les boulots des Bruxellois. Quelle blague, dès qu'on a un boulot, on fuit Bruxelles, suffit de lire l'article de Vanoverbeke du même Soir trois jours plus tard et le tout baignant dans la sauce socialiste-boulettes. Avec une population à vocation francophone proche du seuil de pauvreté, qui explose et une économie qui va se rétrécir, on n'a qu'à attendre pour voir le résultat de la politique de la gauche francophone.

Parlons donc de cette magnifique capitale, Bruxelles est à 90 et 95% francophone, c'est quoi le danger Flamand? Quel danger d'annexion existe-t-il? Avec quel armée est-ce que la Flandre de 6 000 000 d'envahir et d'occuper 1000 000 de francophones? C'est quoi ce grand danger Flamand contre lequel il faut défendre les Bruxellois? Contre quel méchant Flamand le FDF va-t-il vous protéger?

Contre le danger de vous réaliser que vous avez besoin de ces gens que vous ne comprenez pas et la peur de d'être confrontés aux responsabilités pour votre politique menée.

"laisser à Bruxelles son statut d'espace neutre entre les deux communautés"? comme disait Tournaisien. Neutre??? Quelle blague, c'est le même espace politique que la Wallonie, donc de grâce, ne venez pas avec la "neutralité" de la région. La différence entre Wallonie et Bruxelles est une fiction politique entretenue par des politiciens francophones avides de postes et des Bruxellois qui ont peur de se faire walloniser, mais qui en fait se trouvent dans une situation bien pire encore.

Je comprends tout à fait que les Bruxellois veulent étendre leur assise territoriale pour masquer la catastrophe sociale et économique dans laquelle ils se trouvent. Je me moque de la méfiance francophone, la colère, la honte, le désarroi, ce n'est que de la démagogie,

Mais je me fais peu de soucis. La scission du Holding Communal est mille fois plus important qu'un "accord institutionnel" rédigé par de la Fontaine. C'est tout le système de la Belgique-à-Marcel qui est en train de fondre comme la calotte glacière, et ce n'est pas fini, la dette (connue) de la SNCB c'est quoi? 3 Milliards? La croissance va être négative et on assiste à la régionalisation de la dette publique. On scinde la Belgique sous votre nez. Vous en avez pour +/- 10 ans.

Écrit par : wallimero | lundi, 31 octobre 2011

Quelle suffisance et que de complexes chez ces wallimeros ! Il est évident que les lois linguistiques imposées par les flamands, pour les flamands et aux seuls avantages de flamands sont faites pour étrangler Bruxelles et sa périphérie. Cela permet de sucer une Région qui n'est pas la leur mais dans laquelle chacun veille à ce qu'ils soient accueillis le mieux possible ! C'est la tout le paradoxe ...
Ces flamands nous imposent près de 100.000 flamands de services selon certains et participent au détournement de dizaines de milliards € par an... 0 quand l'abandon pur et simple des lois linguistiques et ce de manière unilatérale ? Marre de ces suceurs...

Écrit par : Philippe | lundi, 31 octobre 2011

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tes propos me semblent celles d'un complexé tout sauf auto-suffisant...

ah oui, les flamands détournent l'argent du pauvre bruxellois, c'est pour cela que tous les partis bruxellois exigent leur indépendance de manière unilatérale, et le FDF en premier

eeeuh, non

Écrit par : wallimero | lundi, 31 octobre 2011

Cela me fait penser à celui qui joue au con et qui à force s'en prend une ! Faudra pas pleurer chez vos mères les wallimero's. Sales gamins !
La Région Bruxelloise élargie sans les flamingants, leurs lois linguistiques et leurs pillages, c'est Byzance pour tout les gens de bonne volonté. Facilement le second pôle économique européen avec 40 communes et près de 1.800.000 de citoyens dont quand même près de 18% de néerlandophones.

Écrit par : Philippe | mardi, 01 novembre 2011

Euh je ne comprends pas ... je suis accusé de censure sur mon blog en relation avec le billet du 25 octobre "Tintin devrait être rebaptisé ... "Kuifje". Chacun peut pourtant juger par lui-même. Je vous invite donc à vérifier. Quel est le problème? Et jusqu'à quel point dois-je accepter les insultes, voire les menaces?

En ce qui concerne le contenu du billet, peut-être serait-il intéressant de lire aussi l'article du Soir, publié aujourd'hui "Les Flamands boudent Tintin, trop francophone" (Lien: http://www.lesoir.be/culture/cinema/2011-10-31/les-flamands-boudent-tintin-trop-francophone-873829.php) et celui de La Libre Belgique: "Les Flamands n'aiment pas Tintin" (Lien:
"http://www.lalibre.be/societe/insolite/article/697057/les-flamands-n-aiment-pas-tintin.html).

FDB.

PS: Superbe le commentaire publié ici "FDB "un gros menteur raciste semeur de haine anti-flamand excité".

Écrit par : FDB | lundi, 31 octobre 2011

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où est le problème?

si j'essaye de vendre Suske & Wiske en francophonie, ne préférerait-on pas Bob et Bobette? Sony a choisi Tintin pour vendre Kuifje en Flandre, 'faut pas s'étonner que ça ne se vend pas. Mais soit, tout est bon pour brasser de l'anti-flamand.

merci de nous expliquer pourquoi, Marcel nous a vraiment rendu curieux...

Écrit par : wallimero | lundi, 31 octobre 2011

La francophonie, ça n'existe que dans la tête des flamingants.

Et, rapide et petit Philippe, ne se vendront pas très bien non plus.

Mais tout est bon pour brasser de l'anti-non-flamand.

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

Pourquoi vous ne publiez ici pas le lien vers l'article dans HLN qui est sur votre blog? Quelqu'un a traduit l'article et l'a publié sur votre blog, tout le monde peut constater que vous êtes de mauvaise foi.

Vous devez avoir une vie dure et triste, avec toute cet amertume dans votre âme.
La haine du flamand, c'est votre seule obsession, c'est la seule chose qui vous rend heureux. Vous faites pitié.

Écrit par : thomas | lundi, 31 octobre 2011

@FDB : Pour résumer, selon thomas, tu fais du racisme en interprétant les termes du Nieuwsblad : selon Wallimero, tu es un raciste (mais bon, moi aussi) et selon Isa, tu as censuré certains de ses commentaires :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 octobre 2011

Comme quoi il m'arrive d'être d'accord avec wallimero…

Quick et Flupke se vendent en Francophonie (désolé, mais je pense que ça existe et je suis Français vivant en Belgique), parce que c'est leur nom original en Francophonie. Par contre, si je parle de Suske et Wiske à Tournai, on me demande de qui il s'agit…

Petite question au passage : qui connait ici Scrooge McDuck ? Quel audience initiale aurait en France ou en Belgique francophone un film s'appelant "The adventures of Scrooge McDuck" ?

Pourtant il est connu par chez nous, ce personnage, et même plus que connu : c'est l'oncle Picsou…

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 octobre 2011

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C'est leur nom en français. Par e que ce sont des bruxellois, klet. La francophonie ça n'existe pas.

Et bon nombre de gens connaissent Suske et Wiske, parce qu'on est allé en vacance à la mer quand on était petit, et peut-être aussi parce que le long métrage d'animation à été réalisé à Liège.

Que Kuifje se soit peut-être vendu plus en Flandre, c'est possible, prétendre que si on n'est pas d'accord avec cette affirmation c'est être anti-flamand, c'est une toute autre chose.

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

Faites le test dans la rue de Tournai (ou de Namur) au sujet de Suske et Wiske. Vous m'en direz des nouvelles :-)

Qui a dit que Kuifje est plus vendu en Flandre ?????

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 octobre 2011

J'habite Namur. Vous allez me dire que je suis exceptionnel, peut-être?

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

Je crois, oui. Faites l'essai, alors, vous êtes bien placé. Et faites l'essai ailleurs qu'aux FUNDP pour que ce soit représentatif ! :-)

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 octobre 2011

Pour info, le mot « probablement » de ma réponse ci-dessus était passablement ironique…

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 octobre 2011

Ci-dessous, j'imagine.

Pour info, vous aurez plus de chance de trouver des gens connaissant le néerlandais dans les hautes écoles que dans les universités, en tout cas à Namur.

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

@Franck : pas tout à fait : l'affiche en néerlandais met Tintin en grand, mais Kuifje est bien visible aussi. Sans compter l'image.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 octobre 2011

Au juste : pour moi, Francophonie = ensemble des pays où on parle français (entre autres langues, éventuellement). Je ne savais pas que le français n'existait pas. Ça ne me ravit pas d'avoir comme idiome maternel une langue fantôme…

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 octobre 2011

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En suivant votre logique, la Flandre fait partie de la Francophonie.

Faites donc avaler ça a nos camarades, qu'on rigole.

En Belgique ce que les flamingants appellent la francophonie, c'est la nation ennemie qui les spolient de tout.

Et pour ce qui est des idiomes fantômes, dois-je vous rappeler que nous sommes suposé être 3,5 millions de Wallons?

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

La Belgique fait partie de la Francophonie. Pas la Flandre qui n'est pas (pas encore ?) un pays. Et qui si elle le devient n'aura probablement pas le français comme langue officielle.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 octobre 2011

Tiens, vous passez de "ou on parle le français" à "ou le français est une langue officielle" de manière déconcertante.

Écrit par : Nicolas | lundi, 31 octobre 2011

J'aurais dû en effet dire « où le français est langue officielle ». Mea culpa.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 31 octobre 2011

Il me semble qu' « être Belge » pourrait en grosse partie être défini par : être héritier de Tintin (putatifs, pas norwel évidemment, un et un seul jumeau dupont et janssens en quelque sorte ), toujours à l'ouest; c'est fou ce qu'un Américain peut foutre le schtroumpf dans notre sentiment d'appropriation culturelle, une vrai étoile collabo et mystérieuse, cette affaire Tourne...
Suske en Wiske? un gros problème: c'est souvent la seule source littéraire scolaire NL, coté FR...
karl marx, eddy merckx, eh dit walli(méro), en zo voort...

ps: je me demande ce qui se raconte dans le pays parmi les dizaines de versions de la Hergé's List, où Tintin c'était par exemple Zinzin & Philou, si pour le film de Spielberg on titre Tintin ou Zinzin?

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 01 novembre 2011

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Tiens, vous passez de "ou on parle le français" à "ou le français est une langue officielle" de manière déconcertante.

Écrit par : Mediation Los Angeles | lundi, 14 novembre 2011

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