mercredi, 19 décembre 2012

Départdieu

Ah ! Ça vous emmerde, hein, qu’on parle de Depardieu, encore Depardieu, toujours Depardieu ! Qu’est-ce qu’on lui veut à ce patapouf d’Obélix, à ce magnifique Cyrano, à ce roquet banlieusard des Valseuses qui est venu s’installer en Belgique par amour de Néchin ? Franchement, on ne voit pas. Il est libre, après tout, non ? Ce citoyen européen n’a-t-il pas droit à la liberté d’établissement dans n’importe quel pays de l’Union ? Comme n’importe quel Polonais, pourvu qu’il ait un travail, n’importe quel Rom, pourvu qu’il soit bien caché, n’importe quel Grec ou Espagnol, pourvu qu’il ait un doctorat et ne transpire pas trop la misère importée de son pays surendetté ? Sauvez Gérard, bon sang ! Sauvez donc Obélix, Cyrano, Loulou, Mickey, Jean-Claude, Danton, Rodin, Porthos, Vatel, Vidocq, D’Artagnan, Bérurier, Boudu, Dumas, Balzac, Valjean, Salluste, Mazarin, Volpone et Raspoutine ! Il est si sympa, putain ! Il est si tout ! Mèèèrde !


Ah ! qu’elle est commode, la magie du cinéma, qui dégouline du grand écran pour s’immiscer jusqu’au plus intime de notre quotidien blafard ! Une magie qui vous transforme l’acteur, l’homme, en clone immortel des personnages qu’il incarna. Même si de ceux-ci, il n’est plus que le Tartuffe. Qu’il exige le droit moral d’éluder l’impôt, rappelant son immense talent, sa jolie fortune, et le spectateur impressionné par tant de gouaille et d’excès se soumet, le défend, sans trop savoir pourquoi. Ah si ! Comme dit Lucchini, il faut avoir une filmographie longue comme l’Orénoque pour s’autoriser à critiquer Depardieu ! Comment, bande d’horribles socialistes, bolchévistes, communistes, polpotistes, osez-vous insulter Danton, D’Artagnan, Loulou, Vidocq, Mazarin, et Cyrano ? Bande d’ignares ! Salauds ! Acteurs ratés !

 

Mais de quoi parle-t-on ? D’une star, vraiment ? Mais bon sang, non ! Ce n’est pas Cyrano ou Obélix qui a déménagé. Pas même Tartuffe ! C’est le contribuable Depardieu, Gérard. Sa filmographie, on s’en fout, ce n’est pas le sujet. Son mérite, mettez-moi ça de côté, bordel ! Il n’est pas devenu si riche parce qu’il a tellement plus bossé qu’un autre, mais parce qu’il a su saisir les bonnes opportunités, et qu’il a eu un peu plus de chance ; qu’il s’est compromis un peu plus loin. Il n’est pas devenu populaire parce que c’est Saint-François. Mais parce qu’il a incarné avec talent des personnages magiques aux yeux du bon peuple, parfois ceux-là mêmes que nous eussions voulu être sans jamais oser le devenir : voyou, tueur, sculpteur, mousquetaire, cardinal, neuneu gaulois. Il est connu ? Il s’en prend plein la tronche. Mais ça s’appelle la rançon de la gloire. Il est connu ? Qu’il donne l’exemple ! Mèèèrde !

 

Parler de Depardieu, Gérard ne revient pas à parler d’un acteur parmi d’autres, encore moins d’une idole, mais bien de la société que nous avons créée, de nos illusions, de nos échecs. On parle gagner plus, on cause valeurs sociales et donc justice sociale. L’homme est un être social et ça vaut pour le précité. Pour jouer ces personnages qui l’ont hissé au pinacle, il a été dirigé par des réalisateurs qui ne vivent pas tous décemment de leurs œuvres passées. Il a été maquillé par des maquilleuses dont certaines chôment à l’heure qu’il est, intermittentes du glamour. Il a été éclairé par des éclairagistes qui espèrent un tournage bientôt, mais pas au prix d’un stage. Il a été costumé par des costumières et décoré par des décorateurs qui ont encaissé leurs quelques bons euros temporaires, au tarif syndical s’il y en eut, et n’ont pas touché ni ne toucheront le moindre centime sur les retombées suivantes, la manne reproductive du billet d’entrée UGC.


Qu’ils traînent six mois sans engagement et on leur demandera à quoi ils servent, on les houspillera, ces salauds d’artistes paresseux, ces connards de scénaristes improductifs un jour sur deux, ces techniciens à la mords-moi-le-nœud qui feraient mieux d’aller couler leur bronze à Florange, tiens ! Mais que Depardieu traîne toute une année à cuver, et on ne lui demandera rien. Centre du monde, il a gagné assez pour ne rien foutre — je ne dis pas que c’est le cas. Mais la grande famille du cinéma bosse dur pour porter au firmament du 7e art des stars qui par la suite manquent quelquefois de la plus infime reconnaissance envers toutes ces petites mains qui l’ont porté. Et s’exilent parce que l’herbe est plus verte ailleurs.

 

Mais il est peu probable que Depardieu, Gérard se soit installé à Estaimpuis pour son herbe. Ou parce que c’est joli, romantique, charmant, ou populaire. Ou encore, pour sa gastronomie réputée dans le monde entier (il y a une pizzeria, un snack, deux genres de brasseries). Non. Regardez une carte (routière, hein, pas une carte de mets). Néchin se trouve dans la banlieue de Roubaix, à sept kilomètres du centre, à seize kilomètres de la Gare Lille-Europe, qui mène à Paris. Pour tout dire, la maison que les journaux ont présentée (à tort ?) comme étant celle du futur citoyen Depardieu est à un petit kilomètre de la France. Mettons que c’est ça, pour lui, Néchin, et rien d’autre : un saut de puce hors du système fiscal français. Car, soyons francs, la beauté du cru intéresse le comptable plus que le paysagiste. Il faut aimer les chiffres pour apprécier ce terroir platissime aux maisons sans caractère — même pas celui de la misère qu’aurait un coron — au point de quitter la France pour s’y exiler ! Qu’on arrête donc de se foutre de notre gueule : Brel est parti aux Marquises. Depardieu a fugué à Néchin.

 

Depardieu au paradis fiscal ? Même ça, c’est une vision tronquée par la perception qu’en ont les très nantis : un tableau publié hier sur le site du Tijd (en néerlandais, mais chacun comprendra) montre au contraire l’enfer qu’est le fisc belge pour le salarié «normal» — entendez pour 95 % des résidents du royaume. Dès 7.500 euros, le tout petit Belge est taxé à 25 % (avec, il est vrai, une part exemptée). Pour atteindre ce niveau, un petit Français doit gagner la bagatelle de 26.000 euros, un salaire où le Belge se retrouve déjà dans la tranche à… 45 % ! Le barème le plus haut, en 2012, en France, est encore à 41 %. Il faut pour cela gagner plus de 70.000 euros. À la moitié seulement (35.000), le con de Belge, lui, sera déjà imposé à 50 % sur sa plus haute tranche, contre 30 %, soit vingt de moins, dans le soi-disant enfer honni par Môssieur Depardieu ! Ajoutons la sécu. Avant même de donner un centime à l’employé, l’employeur belge aura réglé quelque 32 % de sécurité sociale patronale en son nom et l’employé, une douzaine de pour cent. Ainsi, sur un revenu brut (part patronale incluse) de 3.960 € mensuels, un Belge marié avec deux enfants recevra, selon le syndicat CSC, 1875 € en mains. Soit une imposition totale de 52,7 %. En supposant que le coût moyen de la TVA soit de 15 %, un Belge au revenu moyen se voit donc imposé de près de 70 % sur son travail et sa consommation.


Et c’est sans compter les taxes diverses additionnelles (régionales, foncières, etc.) Or, contrairement à Depardieu, Gérard, quand il s’agit de bas salaires, ces prélèvements réduisent drastiquement l’accès au confort minimum. Je vais le dire autrement : au royaume du Waterzooi, ce n’est pas une part du revenu que l’État prélève dès 7.000 euros, mais le droit à un logement décent, le droit au chauffage, le droit à une nourriture convenable, le droit de pouvoir encore s’offrir, une fois pas mois, une sortie avec les enfants au cinéma pour voir, par exemple, Astérix chez les Bretons.

 

En revanche, un riche rentier vivant dans notre pays de frites payera zéro Nicolas sur les plus-values, pas un pet de bintje de sécu sur les dividendes et autres revenus financiers, et peau de grenaille sur la fortune. C’est d’ailleurs cette douceur qui fout la patate aux Français d’en haut. En France, les riches payent pour les pauvres, en Belgique, ce sont les pauvres qui payent pour les riches. Et ça insiste : un premier ministre socialo de chez socialo comme Elio Di Rupo, fils de pauvre, n’a aucun moyen de changer la donne… Nous, les Belges, quand on patauge dans la mayonnaise, on aime patauger total. J’ajoute que la région où Gééééraaaard a élu domicile connaît une pauvreté et un chômage parmi les plus hauts d’Europe du Nord. Pire, probablement, que n’importe où en France. Alors, il peut toujours venir faire son peuple et nous parler cru, il n’en a ni la fierté, ni la classe. 

 

Non, le cas Depardieu n’est décidément pas anodin. J’en veux pour preuve supplémentaire cette déclaration du ministre des Affaires étrangères de notre petit pays qui est allé faire son fanfaron dans Le Figaro, hurlant à la une qu’on est prêts, nous les Belges, à accueillir encore plus de Français riches. Vive nous, les paradis fiscaux pour nantis, donc ! Eh ben ! Déjà, ça nous donne une solidarité européenne zéro. Mais pour le respect du pioupiou belge qui raque chaque mois plus de la moitié de sa transpiration (notamment pour payer le ministre), on en est à zéro pointé ! 

 

Moi, je dirais plutôt aux milliardaires français : «n’y venez pas, les gars, n’y venez pas» ! Et surtout pas à Bruxelles ! Il y a là des quartiers où les réfugiés fiscaux sont devenus la cible de tous les quolibets. On ne les déteste pas, ces pauvres riches qu’on appelle «les Versaillais», les «Seizièmes», les «Parigots». On les hait, on les exècre. Hormis quelques sympathiques qui sont venus parce qu’ils aimaient vraiment Bruxelles, ses frites, Eugène et le tram 33, beaucoup sont d’une arrogance à faire pâlir Cyrano incarné par Geert Vanwegegod (Gérard Depardieu, en flamand — oui, c’est tout de suite plus rugueux). Ils sont d’un sans-gêne qui fait baisser la tête aux nombreux Français et Françaises, riches ou non, venu(e)s par amour du pays, ou d’une Marieke, ou d’un Jojo. Ceux-là, quand un (né)Chinois leur demande d’où ils viennent, répondent désormais dans un néerlandais à l’accent grasseyé «Ik ben van Luxembourg !» (Je suis de Luxembourg!) 

 

Mais je ne me fais pas d’illusion. Quoi que je dise, quoique notre ministre dise, les exilés fiscaux viendront, et viendront encore ! Les Sans Difficultés Financières bruxaîllois, eux aussi, sont d’excellents VRP. Ils retournent régulièrement dans leur Paris bling-bling, sont invités dans les salons du sommet, où radotent les industriels milliardisés et les mémères cartiérisées, sont accueillis comme l’étaient jadis les royalistes réfugiés dans la perfide Albion, qui revenaient en Vendée dire des nouvelles de Sir Sourire, de son nouvel alezan plus précieux qu’un millier de gueux, et du premier prou-prout tout d’élégance flegmatique du fils si bien né de Lady Aypahtay-ley-Boodjwah. Ces SDF de grand luxe portent haut leur acronyme volé aux Gervaises d’aujourd’hui, se gaussant de ce titre disgracieux — «Oui, ma chère, je suis une èsseudéhèffe, hihihi» — pour mieux se vautrer dans leur vertu sonnante et trébuchante. Entourés de leurs pairs pas encore enfuis, mais enfouis déjà sous une montagne de pétrodollars, ils claironnent avec une joie frivole leurs privilèges de Belges d’occasion, provoquant cris, exclamations et quelquefois des évanouissements de jouissance dans l’assistance aussi fortunée que médusée par la douceur du climat fiscal de ce pays étrange qu’il y a vingt ans à peine, tout Paris moquait pour sa petitesse minable et son accent ploucaillon. 

 

Dommage qu’aucun Bruxellois d’extraction populaire ne soit jamais convié à ces dîners saumonés où l’on recrute du candidat au paradis fiscal. Car il dirait l’autre côté. Que ces réfugiés-là ont fait doubler le prix de l’immobilier du Sud bruxellois en une grosse décennie, rendant bien des maisons ixelloises et uccloises inabordables pour les gens du cru. Qu’ils ont leurs quartiers généraux seizièmards et surfaits aux alentours de l’avenue Molière ; que ce sont des lieux de boire certes, mais jamais de bière ; qu’ils les annexent d’autorité, sabre à champagne en tête, les bras et le cou couverts de breloques d’or et de diamant, Harpagons de tout sentiment autre que le mépris pour la Belgitude éternelle. Qu’ils dégueulent de la caricole et de l’escargot au bouillon avant même d’approcher l’étal de Josette, rien que pour avoir été soumis à l’insupportable vision de ses dents jaunes et de ses bras grassouillets — pouah ! Quelle cour des Miracles, mon bon marquis ! Qu’ils vont aux boulangeries à la mode comme Don Quichotte allait aux moulins, et resquillent dans la queue, qu’ils ont tendue de plaisir fiscal, oui, même les femmes. Qu’ils imposent au quidam bruxellois qui oserait leur faire la leçon de politesse leur fortune non imposable en lui citant des revenus à six zéros pour lui écraser son salaire minable (oui, minable, j’ai dit «minable») sur les pavés grisonnants d’une ville qu’ils ne tolèrent d’habiter que pour les espèces qu’elle leur rend. Qu’ils se targuent d’un paradis de riches que nul employé ni ouvrier belge ne connaîtra jamais. Il faut le voir, le SDF neuillysant, triomphant, toiser ce pauvre misérable Manneken Pis, nourri au fritkot faute de mieux, qui voit ses malheureux 25.000 euros par an, gagnés péniblement, fondre comme neige glauque au soleil triste d’un ciel trop bas avant même d’en toucher le solde. Ce travailleur autochtone, qui n’est pour ces réfugiés de la fortune que plèbe sans intérêt, finance pourtant pour eux les routes, les trains, les tramways, les services de santé, les écoles, les pompiers, les policiers et les universités. Un merci ? Foutredieu, non ! 

 

Quant à leur intégration, s’ils crachent sur la France qui les imposait tant, ils n’en trouvent pas moins Bruxelles tristement provinciale et quand ils la disent charmante, ils n’en évoquent que la pieuse naïveté. Ils s’en plaignent du matin au soir,  comme se plaignaient de ces villégiatures luxuriantes mais obligées les barons bannis autrefois — ah ! l’insoutenable pédanterie de l’exil dispensable ! Mais on vit avec, chère Marie-Célimène, car c’est si pratique ! Pensez donc ! Une heure quinze de Paris-Nord !

 

Ces aventuriers du Thalys se vantent ensuite à la télévision frainçouaise de leur confort tagada-boumboum dans des espaces de 600 m2 chez ces si gentils Belges qui ne leur diront jamais, par politesse, que ce ne sont pas les 6 % de TVA qu’ils paient sur des sandwiches à 7 euros qui vont rendre leur faciès enfariné pétri de droitisme sarkoziste sympathique au vulgum pecus brusseleir ou au retraité d’Estaimpuis. 

 

Ce n’est toutefois pas tout à fait de leur faute, à ces RMIstes (Rabiques Millionaires Inintégrables). Que voulez-vous ? Un Grec qui émigre aujourd’hui cherche à survivre. Un Français richissime qui fugue ici cherche à accumuler plus encore de belle monnaie, de bel argent, tout en restant accroché à la France, à un jet de cuillère à pot de Paris ou de Lille. Le problème c’est surtout que toute notre société a fini par trouver ça bath. Ouais, ça en jette ! Le diam, la Porsche Cayenne, la Béhem quatre-quatre, c’est la classe. « Mais godverdomme, réveillez-vous, citoyens ! Renversons cette mentalité d’ancien régime. À nous Belges de changer notre système fiscal pour dissuader la fuite des capiteux d’outre-chagrin !» me dira l’énervé de la rue. Hélas, ça n’arrivera pas de sitôt. Parce que contrairement à la France, la Belgique est un État féodal. Ici, une concierge paye la taille et le sel, quand la plus grosse fortune du cru ramasse les milliards à la pelle en ne raquant que 0,00002% de ses milliards à l’État ! Du moins, si l’on en croit cet article (merci Phineas Barnum pour le lien). Et la petite entreprise ne connaît que la crise : les PME régurgitent plus de 50 % de leurs bénefs à l’État, c’est entre dix et cinquante fois plus que l’aumône payée au fisc par les multinationales (de 0 à 5%) avec un large sourire narquois. 

 

Mon propre bourgmestre d’Uccle (dont j’habite un quartier populaire, oui, je précise, parce que oui, ça existe) est aux petits soins pour Bernard Arnault. Il conseille juridiquement le milliardaire Chodiev, ami de dictateur kazakh, sur le meilleur moyen d’enterrer une fraude de plusieurs millions d’euros en profitant d’une Loi que tous les partis votèrent, qui rend encore plus injuste notre justice de classe. Mais not’ bon maître ! Dieu qu’il parle bien ! Dieu qu’il fait noblesse ! Dieu qu’il incarne cette époque dans laquelle nous replonge la mentalité de seigneurs de ces réfugiés pédants et prétentieux. Traversez la frontière, et de la France moderne, celle d’après la révolution, celle d’après Montesquieu, vous replongez au Moyen-âge ! Et oui, ça nous fait mal aux fesses ! Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

 

Ici, ce parti libéral (et d’autres) prétendra à qui veut l’entendre, et sans jamais être parvenu à le prouver, que tous ces réfugiés détaxés apportent à notre pays une richesse inouïe, font tourner l’économie, on se demande comment, mais ça n’a pas d’importance ! Ça convainc certains ouvriers, quelques employés, des indépendants qui pensent qu’ils payeront moins d’impôts le jour où l’on détaxera encore plus les grandes fortunes. Ah ! Que le pauvre peut être con ! Mais non, mon coco ! Tu ne payeras moins que quand eux payeront plus. C’est le principe des vases communicants. On te séduit avec du vent de sable, on te fait croire que c’est de l’or. On te fait avaler une soi-disant méritocratie où le riche bosse 287 heures par jour. On t’inocule que son effort vaut bien plus que le tien, même s’il ne consiste plus qu’à ramasser les dividendes. Que son intelligence est tellement supérieure. Que sa sueur sent l’eau de Cologne, et la tienne, le purin, que c’est donc juste qu’il soit choyé, privilégié, chouchouté. Tu n’es qu’une pauvre prune pourrie, tu pues le travail. Lui, en revanche, est un diamant brut ! Il respire la classe !

 

Zwanze ! Ça n’est que de la zwanze ! Il n’y a qu’à voir le krach des banques américaines pour comprendre que la seule chose qui le distingue de toi, c’est son manque d’empathie, son égoïsme exacerbé. Il doit avoir quelque chose d’un psychopathe pour parvenir à te faire croire qu’il est normal que tu doives travailler 7.500 ans pour payer autant de taxes que lui en une petite vie. Eh oui : sept mille cinq cents ans, c’est le temps qu’il m’aurait fallu pour payer autant d’impôts que Depardieu, Gérard ! Alors, que son impôt s’élève à 85 % de son revenu, on n’en a pas la moindre babouche à cirer ! Pas une tong à laver, même. Que je sache, il n’en est pas moins riche ! Que je sache, il ne dort pas sur la paille, et n’y dormira jamais ! De quoi ça se plaint ! Mais de quoi ? Merde !

 

Ah ! Que de myrrhe on fait briller dans tes yeux quand on t’affirme que défendre la très grande fortune, c’est en quelque sorte te défendre toi-même. C’est comme au Loto : tu ne joues pas pour gagner, mais pour croire qu’un jour, tu seras millionnaire. Au jeu de la démocratie, tu ne votes plus pour qu’on te taxe moins, mais pour qu’on défiscalise le très riche que tu espères être un jour et ne seras jamais ! Et puis, quand ta crédulité a baissé sa garde, on t’a fait croire que plus l’actionnaire gagnait, plus il investissait, plus il te payait, plus tu t’enrichissais. Et ces rêves plein la tête, tu as bossé à gauche, voté à droite, bossé encore plus à gauche, voté encore plus à droite, et plus ton revenu baissait, plus tu gueulais que c’était à cause des taxes imposées à ceux qui gagnent plus que ce que tu gagneras en 100, 1000, 10.000 générations ! 

 

Viens-y, en Belgique, l’ami, et tu verras : on ne taxe pas la fortune, la plus-value, les très gros bénéfices. Et le travailleur ne gagne pas plus qu’ailleurs. Il gagne souvent moins. C’est dire si on s’est foutu de notre gueule de bosseurs depuis Jean Valjean ! Dans cette riche Bruxelles aux accents de plus en plus élégamment parisiens (il est Passy par ici, il est Passy par là), le taux de chômage dépasse les 20 %. Il augmente. Viens vérifier. Et explique-moi ensuite en quoi exactement les richissimes «Versaillais» d’Uccle ou d’Ixelles ont adouci le sort du peuple bruxellois. Quels emplois ils ont créés ? Quels commerces ils ont alimentés, hormis leurs QG sempiternels ? Pourquoi, dans cette commune richissime, mais dans le quartier des petites gens, le trottoir est en lambeau, pas la moindre plaine de jeux, les poubelles de rue attendent, les nettoyeurs aussi ! Et tu me donneras raison : il est temps qu’on pousse un grand coup de gueule.

 

RHA !

 

Voilà pourquoi l’arrivée de Depardieu, Gérard n’a rien d’anodin. Il n’est pas le seul, il n’est pas le premier, il n’est pas plus coupable qu’un autre. Mais il est connu de tous — ou plutôt, tout le monde croit le connaître. Mais tant pis pour lui. Qu’il soit le symbole de ces fuyards youkounkoun, lui ou un autre, qu’est-ce que ça change ? Parce qu’il s’est enrichi de tous ces petits billets d’entrée au cinéma que tu as payés. Parce qu’il a bénéficié des subsides qui permettent aux producteurs français de boucler leurs budgets et de crier «moteur». Parce qu’il se targue, grand seigneur, de «faire» travailler 80 personnes, comme s’il leur donnait du travail sans rien avoir en retour. Et toi, tu bois ses paroles. Mais oui ! Ah ! le mécène ! Ah le bon patron que voilà ! Et tu ne vois même plus que sa fortune est aussi le résultat du labeur des autres. On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité. Du civisme au cynisme, il n’y a que ce glissement progressif du plaisir détaxé que nous propose le contribuable Depardieu dans sa lettre outrageuse. Depardieu, touchez pas ! c’est un monstre sacré ! Il a mérité qu’on l’épargne !

 

Je t’en foutrai, moi, du monstre sacré !

 

Gérard n’a rien d’anodin. Jusque dans sa lettre au premier ministre, il révèle les excès de notre société. Alors, j’ai pris mon tour. À mon tour de vomir cette sale habitude belge, acclamée par l’UMP désormais, de faire croire que les riches, faut les soigner aux petits oignons confits. Et qu’ils n’investissent chez nous que si on les désimpose. Mes fesses ! Mon cul ! Qui croit sincèrement que Depardieu, Gérard va fermer ses sociétés en France et les ouvrir en Belgique ? Quelle sublime hypocrisie — quel Tartuffe — que de prétendre qu’il part, alors qu’hormis certains de ses impôts qui le dérangent, pour tout ce que la France lui permet de gagner, il reste là et bien là ! 

 

Eh non, Jean-Claude, Loulou, Dédé, Gérard n’a rien d’anodin parce qu’il y a encore dans nos deux pays des monarchistes frustrés, des petits gens en adoration devant «la réussite» et la fortune, agenouillés en prière devant des christs Depardieu auquel il ne faut pas toucher parce qu’ils sont talentueux, ou parce qu’ils ont réussi. Ou les deux. La réussitocratie pour tous, crient-ils plein d’allant ! Lance ta propre boîte, gaillardent-ils la bave dorée aux commissures ! 

 

Cette année, en Belgique, 11.000 entreprises ont fait faillite. Record absolu de tous les temps.

 

Ah ! la Belgique me plaisait mieux quand Coluche se foutait de nous. On était plus beaux quand on était comiques. On était plus grands quand on n’était que caricatures sous le fiel de Brel, fiel tendre, fiel flamand, fiel de gueux. Allez, fais ta vie, Obélix ! Fais ta putain de vie avec tes idées minables ! Fais-la à Néchin où ailleurs, on s’en fout. Mais pour le reste, ferme ton grand clapet. Verrouille-le-nous. Tu n’es ni Jean-Claude, ni Danton, encore moins D’Artagnan. Tiens ta droite si ça te sert, mais ne nous fais plus jamais croire que tu fus jamais victime d’un fisc prodigue, en France, d’un État bolchévique chez Hollande. C’est Mazarin crachant sur les Misérables, la bagouze à chaque doigt, un rubis dans chaque narine.


La fatigue me gagne.


Quand nouveau-Belge sonne comme nouveau riche, j’ai moi aussi une envie d’exil. Mais pour un tel voyage, je n’ai pas besoin de me bannir de cette terre gelée. Je vais voir Josette en face de la Porte de Hal, embrasser sa crasse odeur de turbin, lui prendre une barquette d’escargots bien gluants, les manger d’un coup de dents, boire leur bouillon cul sec, et tant pis si son poivre m’étrangle. Et puis gueuler «Bruxelles ma belle» d’Annegarn d’un boulevard à l’autre avant d’aller, repu, crevé, miné, me jeter un godet sur une table bancale de la Foire du Midi en marmonnant des insanités dans la langue de Toone VI. Et puis, avant d’aller dormir, pour avoir la conscience tranquille j’irai vomir 55% de mes caricoles, de mes escargots et de ma Gueuze contre le mur du Palais de Justice, pour être sûr, contrairement à d’autres, et je ne vise personne, pour être sûr, disais-je d’être en ordre avec mon fisc.

23:50 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (167) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

"On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité."

C'est bien la rentabilité vous savez. C'est souvent préférable à ceux qui créent des taxes par civisme. Pour le bien de la nation et surtout des petits cénacles à privilégier. Beaucoup plus de monde devrait vouloir être rentable pour son petit bonheur et ne pas regarder dans l'assiette du voisin toutes les 5 minutes. Mais bon, vous êtes un journaliste, d'une certaine façon c'est votre job de regarder dans l'assiette du voisin. Seulement voilà, je ne peux m'empêcher d'être dérangé par votre texte à la limite de la jalousie clairement affichée. Que voulez-vous, vous êtes dans l'ère du temps. Je ne peux m'empêcher de me dire que vous vous faites l'intermédiaire de quelque volée de bois rouge politiquement correcte. Trop de lecture positiviste de médias - "de gauche" (je fais là un pléonasme) ? Je ne peux m'empêcher de me dire que vous auriez mieux fait d'entamer une critique en règle des actes de Depardieu, d'aller au moins jusqu'au bout, en vous basant sur ses possessions précises, ses investissements précis, en mettant en avant des façons bien plus critiquables d'échapper au fisc français s'il en use. Tenez, vous auriez pu aussi être honnête et impartial par la même occasion et critiquer nos très chers Hollande, Ayrault et Montebourg et tous nos bien-pensants vertueux, j'ai ouï dire que certains de ces trois lascars ont pu payer l'ISF et s'arrangent désormais pour le contourner. Bien sûr ils auraient pu le perdre, cet argent, retomber à un niveau moins élevé. Quoi qu'il en soit, je ne sais laquelle de ces possibilités est la plus réjouissante. Pour cette dernière, parce qu'on peut préjuger de la mauvaise action de quelqu'un au pouvoir d'un pays quand semble-t-il il n'est pas déjà au pouvoir de ses propres finances. Pour l'initiale, parce qu'ils seraient de fieffés hypocrites que de contourner des hausses d'impôts que les autres sont sommés de payer par patriotisme sous peine de commettre le dit-minable acte de la dite-fuite fiscale. Il faut quand même remettre à notre très cher Premier Ministre français la palme du piètre vocabulaire, on attendra encore pour lui remettre la palme de l'homme d'Etat. De toute manière peu leur importe, à gauche on a jugé que la construction du mythe mitterrandien était trop longue à mettre en place, maintenant on mythifie préventivement, ce qui crée ces situations cocasses où un homme politique a plus de valeur avant d'avoir agi qu'après. Une sorte de cache-misère médiatique.

Que vous critiquiez quelque fuite fiscale massive, soit, mais que vous critiquiez le principe de l'enrichissement, oh non, s'il vous plaît. Encore un ?

Décidément, y'a rien à faire, y'a un truc qui me chipote dans votre texte. Un dérangement viscéral (comme cela, voyez, je partage les récents dérangements abdominaux que vous nous avez fait partager). Ca y est, j'ai l'intestin interrogateur. Questions gargouillantes.
Quelle est la logique dans le fait de se plaindre des taxes sur le travail en Belgique, de se plaindre des milliers d'entreprises qui ferment, puis de critiquer en vous pâmant d'une pseudo-vertu quelqu'un qui emploie 80 personnes... en France ? Comme s'il arrivait dans un paradis fiscal belge quand c'est plutôt la France qui devient un enfer pour les investisseurs et possesseurs. Ici, quoi qu'on puisse en dire, également un entrepreneur. Comment établissez-vous le plafond de richesses à partir duquel vous jugez que quelqu'un doit être taxé à plus de 50% de ses richesses ? Quels critères ? Quels principes sous-jacents ? Quelle est votre limite pour être d'accord avec ces principes (parce que croyez-moi ils finiront par retomber sur vous aussi quand vous aurez votre petite résidence secondaire chèrement bâtie et que la situation n'allant pas mieux et les riches n'existant plus, vous deviendrez le riche).
Pourquoi n'allez-vous pas au bout de la logique. Pourquoi quand vous mettez en évidence l'ascenseur social bloqué au rez-de chaussée, vous finissez par retomber sur Depardieu comme si c'était de sa responsabilité ? Pourquoi quand vous retombez sur l'imposition faramineuse qui tombe sur la classe moyenne vous repassez et terminez sur Depardieu, comme le dernier coup donné au bouc-émissaire. Alors que le problème était précisément là, qu'il aurait fallu enfoncer le clou et non pas le coup ? C'est à ne plus rien comprendre, ou à très bien comprendre au contraire.
Là arrive la contradiction, c'est que l'imposition sur l'assiette large des actifs de la classe moyenne ca paye nos + de 50% de fonctionnaires. C'est que cela paye les subventions publiques d'un Etat social que vous érigez bien souvent en modèle. Que vous êtes le premier à vouloir. Il faut être honnête dès lors et reconnaître que Depardieu c'est peanuts et plus que d'être peanuts c'est un mauvais exemple. Car ce n'est pas le fils de, sinon le fils d'ouvriers, il vient du bas de l'échelle, il s'est fait tout seul. Que jusqu'à preuve du contraire il a largement participé dans le passé aux dites finances françaises. Et que c'est précisément parce qu'il vient du bas qu'il a une réaction aussi dure quand on lui prend son gain (je n'entrerai pas dans vos jugements pitoyables sur la qualité du travail du "riche", c'est d'une bassesse laissez-moi vous le dire). Bref Depardieu ce n'est pas Electrabel qui paie 0% d'impôts. Ce n'est à vrai dire pas comparable. Mais quand on joue d'amalgames... Vous êtes plus spépieux quand on confond Flamands et Flamingants d'habitude.

Voyez c'est ca qui me dérange, vous forcez largement le trait, le faisant presque passer pour quelqu'un qui ne paie pas d'impôts alors qu'il part précisément de France du fait d'un large patrimoine sur lequel il se considère désormais injustement imposé. Faut-il rappeler que l'ISF porte sur un patrimoine déjà constitué et dont on a déjà payé des taxes pas piquées des vers sur les revenus. Sauf bien sûr, à contourner l'imposition par le gruyère fiscal français, d'où ma critique initiale à votre encontre, à savoir s'il contourne une part substantielle de recettes via le gruyère fiscal et dont finalement l'imposition réelle dont il se plaint ne toucherait qu'une faible partie de ses recettes réelles ! C'est beaucoup plus intéressant. Mais vous n'en avez cure, vous balancez votre fiel, vous passez vos nerfs. Il faut bien nationaliser les entreprises et les propriétés. Ca nous sauvera tous.

Sérieusement, allez, attaquez vous à Mittal, faites-nous une diatribe sur la faible imposition d'Electrabel je ne sais pas moi, cela a beaucoup plus de sens que de jouer à être plus Français que Français. Sinon expliquez-moi quel est donc le palier auquel il faut arrêter d'être riche ? Peut-être 4000 euros vous siéra comme il sied à François Hollande ? Pourquoi vouloir niveler les autres par le bas et croire que cela va amener à ce que la société soit plus riche (j'entends richesse bien au delà de la question financière) ?

Je lisais quelque chose tout à l'heure, un bref article renvoyant à un livre sur Voltaire et Rousseau, je vous en note un passage :
"La question qui taraude le critique est d’ordre moral. Qui des deux est le plus sincère ? Celui qui prône la vertu, adore Dieu et se pâme devant le bien, mais qui abandonne ses enfants à l’assistance ? Ou celui qui blasphème mais ouvre des dispensaires et construit des orphelinats ?
Au XVIIIe siècle, comme en 1942 ou 2011, rien n’est plus délectable que de chercher aux vertueux proclamés des vices secrets et au blasphémateur notoire des vertus dissimulées. C’est la vengeance de l’ombre sur la lumière. Je suis ce que je cache. Et tandis que Rousseau, jaloux de son image, se livrait à l’exercice des Confessions, Voltaire faisait mine de s’offrir aux jugements des autres pour mieux les surprendre et s’en libérer."

Écrit par : QuentinF | jeudi, 20 décembre 2012

Répondre à ce commentaire

@ Quentin F, e.a.

« je ne peux m'empêcher d'être dérangé par votre texte à la limite de la jalousie clairement affichée. »

Et moi je ne peux plus m’empêcher de relever cet argument à la noix qu’on voit fleurir sur le fumier de l’ultralibéralisme. Parce qu’on ne baigne pas dans le fric, on serait tous des jaloux (quand on n'est pas des minables ou des ratés)! Vous essayez quoi avec ce genre d’affirmation ? Dénigrer les moins ou peu ou pas nantis ? Mais on s’en fout ! Qu’il y en ait qui soient pétés de thunes, personnellement, je m’en tape éperdument : j’ai de quoi vivre, c’est-à-dire assumer mes besoins et ceux de ma famille. Et s’il reste de quoi se faire un p’tit plaisir de temps en temps : tant mieux. Si pas, pas grave. Au cas où vous l’ignoreriez, il y a d’autres valeurs dans la vie que le flouze. La solidarité, par exemple. Et ne me la ramenez pas avec le socialisme et tout le toutim : cette valeur-là est une valeur humaine et n’a pas à être attribuée ni confisquée par quelque parti politique que ce soit.

Écrit par : Juliette | jeudi, 20 décembre 2012

Magnifique illustration du passage où Marcel décrit presque trait pour trait un certain "QuentinF", élégant jetstetteur d'origine parisienne qui crache sa morve sur la France qui l'impose tant et n’en trouve pas moins sale qu'un "petit belge jaloux" se permette de le juger. Ah! l’insoutenable pédanterie de l’exil dispensable!

Écrit par : Theo | jeudi, 20 décembre 2012

Juliette je ne sais pas ce que vous lisez dans ce que j'écris ou ce que vous comprenez de votre "ultra-libéralisme", mais restez donc dans vos certitudes et continuez à vous couvrir de votre manteau propret. Certains à d'autres époques en ont eu d'autres.

"Parce qu’on ne baigne pas dans le fric, on serait tous des jaloux (quand on n'est pas des minables ou des ratés)! Vous essayez quoi avec ce genre d’affirmation ? Dénigrer les moins ou peu ou pas nantis ? Mais on s’en fout !"

Vous en vous en foutez tellement qu'on n'est plus capables que de lire ce genre d'articles sur tout l'internet, que c'est précisément ce qui vous fait réagir dans mon texte, et que je ne fais que réagir à un enième article de ce genre. Question originalité, on repassera. N'ayez au moins pas la désobligeance de me faire passer pour un espèce de prosélyte libéral injustifié quand je ne fais que réagir à des propos qui me semblent bien excessifs (j'ai dit pourquoi, ce me semble).
Le terme de "minables" provient en l'occurrence de Monsieur Ayrault. Le terme de raté n'a nullement été employé.

La vertu du solidaire a l'air de vous être tombée dessus. Peut-être êtes-vous tombée dans la marmite (éducative...), puisqu'on parle d'Obélix. Il y a une différence majeure entre croire qu'il y a dans la vie d'autres valeurs majeures que le "flouze" et vouloir que tout le monde partage les vôtres (pour que vous en ayez, dudit "flouze, soit dit en passant). Cela met en évidence d'ailleurs une patente hypocrisie : "Oh non l'argent, surtout pas, non vraiment juste ce qu'il faut, je ne suis pas corrompue par l'ogre fiduciaire, je préfère la sainte solidarité et dieu sait que je la préfère d'autant plus que j'ai moins à partager".

Je vous re-note le passage sur Voltaire et Rousseau, prenez la peine de le soupeser un tout petit peu.
"La question qui taraude le critique est d’ordre moral. Qui des deux est le plus sincère ? Celui qui prône la vertu, adore Dieu et se pâme devant le bien, mais qui abandonne ses enfants à l’assistance ? Ou celui qui blasphème mais ouvre des dispensaires et construit des orphelinats ?
Au XVIIIe siècle, comme en 1942 ou 2011, rien n’est plus délectable que de chercher aux vertueux proclamés des vices secrets et au blasphémateur notoire des vertus dissimulées. C’est la vengeance de l’ombre sur la lumière. Je suis ce que je cache. Et tandis que Rousseau, jaloux de son image, se livrait à l’exercice des Confessions, Voltaire faisait mine de s’offrir aux jugements des autres pour mieux les surprendre et s’en libérer."

Écrit par : QuentinF | jeudi, 20 décembre 2012

"On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité."

Si votre critère du travail et de l'emploi est celui de la seul rentabilité... alors c'est que vous appartenez à ceux pour qui le "veau d'or" est tout.

Croire encore et toujours à la croissance infinie à la consommation effrennée, dans un monde aux ressources limitées, à l'obsolescence programmée des biens pour toujours vendre plus et créer toujours plus de profits et épuiser plus rapidement nos ressources, et avec des règles et politiques sociales et fiscales toujours plus favorables aux multinationales et aux riches... alors oui, je comprend votre propos qui est une insulte à la dignité humaine et d'un grand mépris pour les générations futures.

Il est temps d'ouvrir vos yeux et vous rendre compte que sans un changement radical du fonctionnement économique et politique de monde, nous allons droit vers le mur, vers un suicide collectif.

Écrit par : Didier Lagasse de Locht | jeudi, 20 décembre 2012

Je m'attendais à un déferlement de commentaires oscillant du fureix au docte, en passant par le ridiculeement morigénant Je ne vais pas ditribuer les bons et les mauvais points. Eception faite pour Quentin, , qui, visiblement, croit corriger la copie d'un rhétoricien.
Je me contenterai d'"illustrer" le thème en conseillant la référence suivantee:
http://be.bing.com/search?q=C&form=SMSTDF&pc=MASM&src=IE-SearchBox

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 20 décembre 2012

La volée de bois rouge continue.

Me voilà maintenant jetsetter d'origine parisienne. Cette critique fort construite ne m'avait jamais été faite. Je vous remercie. Dans une autre vie peut-être.
Dire que je ne suis pas Français, tout ceci est très drôle :)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 20 décembre 2012

Où je mets tout le monde d'accord

Selon la doctrine catholique, l'envié et l'envieux sont co-responsables du péché d'envie.

Écrit par : Pfff | jeudi, 20 décembre 2012

"la jalousie clairement affichée" n'est-ce pas l'autre nom de la revendication...

mais une revendication a intérêt à ne pas dépasser 200 signes... à moins qu'on soit payé à la page remplie ;-))

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 20 décembre 2012

@QuentinF

"La vertu du solidaire a l'air de vous être tombée dessus. Peut-être êtes-vous tombée dans la marmite (éducative...), puisqu'on parle d'Obélix. Il y a une différence majeure entre croire qu'il y a dans la vie d'autres valeurs majeures que le "flouze" et vouloir que tout le monde partage les vôtres (pour que vous en ayez, dudit "flouze, soit dit en passant). Cela met en évidence d'ailleurs une patente hypocrisie : "Oh non l'argent, surtout pas, non vraiment juste ce qu'il faut, je ne suis pas corrompue par l'ogre fiduciaire, je préfère la sainte solidarité et dieu sait que je la préfère d'autant plus que j'ai moins à partager"."

Joli procès d'intention qui frise l'insulte...

Apparemment, vous, vous avez dû tomber à côté de la marmite (éducative...) pour plonger directement dans le puits de science infuse qui vous permet de savoir, sans connaître les gens, qui ils sont, comment ils vivent, quels sont leurs engagements, leur boulot, et de porter dès lors, du haut de vos certitudes, des jugements définitifs sur eux.

Si ce n'était pathétique, ce serait risible.

Quoique... De me voir ainsi présentée en "assistée sociale hypocrite", ça me fait gentiment rigoler quand même!

Ttttt...

Écrit par : Juliette | jeudi, 20 décembre 2012

Juliette, je n'aime pas polémiquer pour le plaisir. J'ai répondu de cette manière parce qu'à mon sens vous étiez complètement à côté de ce que je racontais, dans votre première réponse - à croire que vous avez arrêté de lire à la première phrase qui vous déplaisait (en passant, de nombreuses voix érigent les qualités d'homme de Depardieu, saviez-vous, vous n'êtes pas la seule si si c'est vrai ;-)). Je ne comprendrai jamais toutes ces personnes si vertueuses qui veulent tant payer moins d'impôts et tant en faire payer aux autres dans le même temps. Deux poids, deux mesures. Des principes à géométrie variable. Mon point de vue est qu'on ne peut se permettre de juger de l'accroissement de richesses de quelqu'un sans poser en toute honnêteté les causes de cet accroissement. Et pas seulement en illustrant, très succinctement, et dans le sens qui nous arrange, ce qu'on croit savoir. Ne pas le faire est bien ce qui m'a fait parler de "jalousie". Mais j'ai l'impression de me répéter. Je vous repasse un petit bout de l'article de Marcel, seulement pour le "plaisir" dirons-nous...

"Voilà pourquoi l’arrivée de Depardieu, Gérard n’a rien d’anodin. Il n’est pas le seul, il n’est pas le premier, il n’est pas plus coupable qu’un autre. Mais il est connu de tous — ou plutôt, tout le monde croit le connaître. Mais tant pis pour lui. Qu’il soit le symbole de ces fuyards youkounkoun, lui ou un autre, qu’est-ce que ça change ? Parce qu’il s’est enrichi de tous ces petits billets d’entrée au cinéma que tu as payés. Parce qu’il a bénéficié des subsides qui permettent aux producteurs français de boucler leurs budgets et de crier «moteur». Parce qu’il se targue, grand seigneur, de «faire» travailler 80 personnes, comme s’il leur donnait du travail sans rien avoir en retour. Et toi, tu bois ses paroles. Mais oui ! Ah ! le mécène ! Ah le bon patron que voilà ! Et tu ne vois même plus que sa fortune est aussi le résultat du labeur des autres. On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité. Du civisme au cynisme, il n’y a que ce glissement progressif du plaisir détaxé que nous propose le contribuable Depardieu dans sa lettre outrageuse. Depardieu, touchez pas ! c’est un monstre sacré ! Il a mérité qu’on l’épargne !"

Voilà, ca sent vraiment bon comme texte. J'ai l'impression d'être en pleine chasse aux sorcières, pour ne pas dire autre chose (je me surprends même à penser à d'autres époques sur lesquelles Marcel a pourtant travaillé). Gérard Depardieu est coupable. J'ai beau cherché, on ne sait pas trop de quoi ? Surement de gagner de l'argent, c'est si honteux. D'en gagner trop, car c'est bien sûr honteux d'en gagner plus, bien plus, que la moyenne. De l'investir de façon multiple, c'est le summum de la honte ! Il importe toujours d'être fabuleusement dans la moyenne. Il faut qu'il revienne dans les clous. Ah il est vrai Depardieu est connu de tous, enfin, oui mais non, on croit plutôt le connaître. Car en fait ce qu'on veut dire c'est que c'est un sale type, ben oui, il gagne trop d'argent et surtout il n'accepte pas qu'on le lui prenne en augmentant ses impôts dans des proportions démesurées, le vilain. Est-ce qu'on ne se plaignait pas d'en payer trop nous aussi ? Est-ce qu'on ne se plaignait pas de nos maisons que nos enfants doivent se diviser et vendre lors des successions du fait de nos très chères taxes ? Quel fourbe, lui il lui en restera toujours une ou deux de maisons, il peut bien partager les autres. Ah, peu importe, car vient l'élément fondamental, Gérard Depardieu est un fuyard. Nous on se plaint, mais on reste au pays, on paye. Comme les choses ne vont pas mieux on a fort envie que les autres payent plus, c'est qu'on est vertueux nous, si ca ne va pas mieux pour nous il faut que cela n'aille mieux pour personne. Vraiment un sale type ce Depardieu, il fuit son beau pays qui le respecte si intensément que celui-ci a besoin de monter ses impôts dans des proportions démesurées pour lui montrer tout ce que représente l'amour patriotique. Qu'est-il désormais à nos yeux Depardieu sinon l'argent qu'il représente ? Il ne mérite même plus le statut d'être humain, c'était un acteur mais là ce n'est plus qu'un sale type. Oh mais suis-je bête, attendez, le problème n'est pas réellement d'en payer, des impôts. Le problème est d'avoir de faibles revenus. Lui il peut bien payer, il est à l'aise après tout. Il faut qu'il partage. La proportion, qu'importe.
Voilà qu'en plus il a eu la tare de s'enrichir de tous les petits billets de cinéma qu'on a payé en allant voir ses films. Dit comme ca, ca passerait presque pour un vol. Il faudrait qu'on lui fasse un procès pour cela. C'est le monde à l'envers. Et puis quoi, si c'est pour lui reprocher les sous que vous lui donnez en allant voir ses films il serait peut-être plus intéressant de ne jamais aller les voir. Ah en voilà une critique fabuleuse, il a bénéficié de subsides, même que maintenant il vit dans une bulle, il n'est absolument plus soumis à l'ISF, ne paye absolument pas d'impôts. Je suis sûr et certain qu'il a des arriérés massifs de subsides et que ses films n'ont jamais rapporté un Kopek. Quel sale type qui vit sur la collectivité. A défaut de chiffres pour prouver cela, laissons planer l'idée que c'est un sale type. Il ne peut qu'être un sale type. Nous l'avons déjà décidé.
C'est qu'en plus il se "targue", oui, il se "targue" (je cherche toujours où), "grand seigneur", de faire travailler 80 personnes. "Faire" travailler, faire entre guillemets s'il vous plaît. Vraiment quel homme odieux, il fait travailler des gens, qu'il peut payer en plus. Il devrait partager le quotidien des milliers de petits entrepreneurs qui tombent en faillite, partager la triste pauvreté de perspectives qui leur arrive. Parce qu'eux travaillent ou ont travaillé, ne savent plus mener les deux bouts. Depardieu en a encore du capital et arrive à gérer sa barque, quel odieux personnage, il fait encore travailler des gens et commet le sacrilège de faire du profit ! Ben il leur donne du travail, c'est déjà pas mal. A qui donnons-nous du travail, nous ? Oui, là, concrètement, pas via les impôts non. "Comme s'il leur donnait du travail sans rien avoir en retour". Comment voulez-vous donner du travail à quelqu'un sans être rentable ? Quand vous engagez quelqu'un au smic vous en avez pour plus de 3000 euros au final à débourser.
"Sa fortune est aussi le résultat du labeur des autres". Et oui, c'est le cas de tous ceux qui donnent du travail aux gens, je vous explique. Je n'ai jamais entendu personne qui devenait fortuné en étant salarié. Il paraîtrait même que Depardieu a aussi joué dans des films pendant de nombreuses années. Non mais, c'est qu'à vous lire on croirait presque qu'il est un héritier qui n'en a jamais foutu une et dilapide l'argent de ses ancêtres.
Il n'y a que l'Etat qui crée de l'emploi par civisme. C'est tellement civique qu'il a besoin de l'argent des contribuables pour le créer. Sacré civisme que voilà. Le civisme et le cynisme dépend l'endroit où l'on regarde on dirait...

"Du civisme au cynisme, il n’y a que ce glissement progressif du plaisir détaxé que nous propose le contribuable Depardieu dans sa lettre outrageuse. Depardieu, touchez pas ! c’est un monstre sacré ! Il a mérité qu’on l’épargne !"
Alors là le ponpon, parce qu'on attend toujours un quelconque élément de preuve (que j'ai appelé de mes voeux s'il existe) pour prouver qu'il a contourné massivement l'impôt, et que vous posez cet acte de fuite comme un acte originel quand il est une réponse causale à un plafond imposable sans cesse relevé. Le pire c'est bien que vous vous basiez sur sa lettre, et tout de mauvaise foi expliquiez qu'il cherche un plaisir détaxé quand on ne peut y voir qu'un trop-plein, un ras-le-bol d'être un cochon de payeur, un dégoût de se faire traiter de minable par le Premier Ministre de son pays si vertueux. Lors de l'affaire DSK, n'étiez-vous pas un de ces élogieux de notre système judiciaire qui à l'instar du système américain nous proclame innocents jusqu'à preuve du contraire ? Je ne sais pas, je me demande.

Ne croyant pas que vous alliez l'épargner, il a décidé de sauver son épargne. Ce fourbe.

Parlons-en de sa lettre outrageuse, la voici, chacun s'en fera son idée :
http://sphotos-f.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/154780_10151294789687416_1128223554_n.jpg

Au passage merci Dehaybe André pour votre apport magistral. J'ai bien noté que vous corrigiez pour votre part des copies et attribuiez des notes sans essayer d'expliquer à un quelconque moment le pourquoi du comment. C'est ce qu'on appelle une cotation arbitraire, rien de plus, rien de moins.
Que vous puissiez critiquer ce que j'écris soit, je ne vous oblige aucunement à partager ce que je dis. Par essence, je ne suis pas infaillible ni parfait. Mais de nous deux, vraiment, je ne sais qui regarde l'autre de haut. Ayez au moins l'obligeance de regarder la poutre dans votre oeil la prochaine fois.
Je vous dirais de plus monsieur Dehaybe André que vous êtes un des rares desquels je n'ai rien appris, vous partagez peu de choses.
Je finis sur ces belles paroles de solidarité, à vous les studios !

Écrit par : QuentinF | vendredi, 21 décembre 2012

Il va de soi que "jetsetteur d'origine parisienne" est un symbole, un archétype; j'eusse ainsi pu parler de QuentinF, "membre de l'internationale des fils à papa", sans pour autant faire référence à son âge réel ou supposé. Quoi qu'il en soit, cher QuentinF, puisque ce qui compte, au final, c'est la rentabilité et rien d'autre, je vous conseille d'investir en bourse dans le goudron et les plumes, la spéculation à la hausse sur ces deux denrées ne pourra que vous rapporter gros.

Écrit par : Theo | vendredi, 21 décembre 2012

Theo, entre Dehaybe André et vous, mon coeur balance ! Vous portez tellement de haine en vous que j'ai presque envie de vous prendre dans mes bras.

Écrit par : QuentinF | vendredi, 21 décembre 2012

Monsieur Quentin,
Un billet d'humeur n'est pas une thèse d'économie politique.
Autrement dit:vous êtes hors sujet.

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 22 décembre 2012

Un billet d'humeur n'est pas une thèse d'économue politique.

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 22 décembre 2012

"Il faut quand même remettre à notre très cher Premier Ministre français la palme du piètre vocabulaire,..." ??
A Dieu ne plaise, Monsieur Quentin!
Votre commentaire est confus, obscur et relève d'une cuistrerie impayable. Vous êtes-vous seulement relu?
Comme on dit à Bruxelles: "Awel merci!"

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 23 décembre 2012

C'est marrant, en survolant le texte, j'ai l'impression que vous parlez des fonctionnaires européens. ;-)

Écrit par : Nicolas | jeudi, 20 décembre 2012

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Calmez-vous, mon vieux ... Vous allez nous faire une attaque.

Écrit par : Achille | jeudi, 20 décembre 2012

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D'après Word, 4200 mots. A peu près 4000 de trop.

Écrit par : Hector | jeudi, 20 décembre 2012

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Du calme :) Je vais peut-être faire le désabusé de service dans un premier temps et après donnez un peu d'espoir. Contrairement aux années 30, il n'y a plus de possibilité ou de courage politique pour faire ce qu'a fait Roosevelt taxer sur la plus haute tranche de 90% les hauts revenus. Aujourd'hui, c'est totalement inconcevable parce qu'ils fuyeraient du jour au lendemain dans des paradis fiscaux qui sont soutenus en plus par nos propres pays occidentaux. La plupart sont sous la protection des USA ou du Royaume-Uni. En gros, la mondialisation nous condamne à aller jusqu'à leur offrir tout à ces hauts revenus et à ses grandes multinationales. Peut-être qu'un jour on leur offrira le chauffeur et la femme de ménage payés par nous simples contribuables qui ne travaillons pas assez parce qu'eux le méritent. Car s'ils sont riches, c'est qu'ils le méritent sinon ils ne seraient pas là où ils sont. C'est un peu une vision complètement déformée du surhomme de Nietzsche, tous les hommes doivent soutenir le surhomme et se sacrifier pour lui et ben nous simples contribuables nous devons nous sacrifier pour quelques personnes qui eux le méritent puisque nous avons comme valeur principale non pas la famille, ni l'amitié ni l'humain mais l'argent comme but et pas comme moyen et celui qui en a le plus est celui que nous devons choyer le plus. Je m'en fous personnellement que Depardieu vienne habiter en Belgique, que les banquiers fassent ce qu'ils ont fait, que les multinationales déménagent comme elles le veulent vers le pays avec les salaires les plus bas. Quand je dis que je m'en fous, c'est que je trouve qu'à les blâmer, nous nous trompons de cible. Tous ces gens ne font que ce que nous ferions tous à leur place puisque nous avons élus des gens qui ont mis en place ce système parfaitement légal. Il n'y a pas à y voir une quelconque immoralité ou quoique ce soit d'autre. Les valeurs suivant les époques et aussi suivant les pays. Se baser sur ça n'a aucun sens. Ils font ce que nous leur avons donné le droit de faire. Si on ne veut plus de ça, bah faut changer le système mais ça implique de renoncer à certains pseudos avantages à se regarder soi-même en train de faire exactement ce qu'ils font à petite échelle certes. Nous aussi nous maximisons pour ceux qui le peuvent néanmoins les niches fiscales. Nous allons installer des panneaux photovoltaïques financés par ... tout le monde via sa facture d'électricité. La question est donc que voulons-nous comme société pour demain ? Aujourd'hui, nous critiquons le système mais au fond nous voulons le garder car il offre certains avantages quand même à court terme, mais à long terme il nous mène droit dans le mur mais nous ne voulons pas le voir. On veut croire que cela va s'arranger sans réformes profondes ou en utilisant les mêmes méthodes qui nous ont mené exactement là où nous en sommes. La réforme profonde ce n'est pas à coup d'arguments qu'elle va apparaitre, la réforme elle doit se faire en chacun de nous. Nous ne pouvons pas précher le changement sans le vivre soi-même sans admettre qu'au fond on n'est pas si différent de son voisin ou de tel autre qu'on critique. Tout est une question de choix de vie, d'intégrité avec soi-même et de sincérité dans ses relations avec les autres et avec soi. C'est peut-être ça la solution, du moins je veux y croire. C'est pas un chemin évident tous les jours , on dérape facilement par les habitudes qu'on a pris et parce qu'on croit savoir ou pas, mais ça me parle en ce moment.

Alors bon je pense pas avoir battu Marcel sur la longueur. Mais sur ce à vous tous quelque soit vos opinions, votre langue, ce que vous vivez au fond de vous ou dans votre entourage.

Passez de Joyeuses fêtes de fin d'année.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 20 décembre 2012

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Bien sûr que les élus particratement font les lois qui les arrangent. Quand à nous, nous avons le loisir d'épancher nos souffrances sur les réseaux sociaux. Il serait peut-être temps de rétablir le bon vieux référendum de naguère.

Écrit par : Boinem | jeudi, 20 décembre 2012

Bien sûr que les élus particratement font les lois qui les arrangent. Quand à nous, nous avons le loisir d'épancher nos souffrances sur les réseaux sociaux. Il serait peut-être temps de rétablir le bon vieux référendum de naguère.

Écrit par : Boinem | jeudi, 20 décembre 2012

Marcel, sans le vouloir, vous venez de signer un manifeste flagrant pour le rattachement de Bruxelles à la France, pour la nettoyer de tous ces Nantis qui viennent la polluer.

Car, il faut bien le savoir, ces nantis partiront dans un autre paradis "fiscal" dès que le vent tournera.

De plus, vous venez de prouver que le belge moyen est bien de dindon de la Farce qui se déroule actuellement en belgique. Avec d'un coté ces nantis (de toute nationalités) qui viennent faire augmenter le prix des maisons, et ces flamands qui veulent tout pour eux le beurre, l'argent du beurre et la crémière à bruxelles mais sans les bruxellois.

Écrit par : draugtor | jeudi, 20 décembre 2012

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Bravo pour votre analyse.

- - -

Les libéraux, et Didier Reynders en particulier, sont pro-européens et défendent le grand marché européen quand il s'agit de la prospérité des multinationales et des banques...

...mais pas pour la suppressions des niches fiscales, subventions, abattements, intérêts notionnels, ect, qui créent une concurrence intra-communautaire au sein de l'Union, avec, à la clé, délocalisation, faillites, drames sociaux, chômage... et suicides.

Cela se traduit aussi par des milliards d'euros non perçu dans les caisses des états au dépend des travailleurs qui eux ne peuvent se délocaliser.
Didier Reynders est effectivement le larbin des riches et multinationales.

Écrit par : Didier Lagasse de Locht | jeudi, 20 décembre 2012

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Marrant que vous parliez de Reynders... Vous connaissez beaucoup de dirigeants socialistes pauvres, vous ? Connaissez-vous seulement l'étendue de la fortune de feu Daerden, ou encore de Van Cau, de Di Rupo ? Savez-vous ce qu'a gagné et ce que gagne encore Onckelinckx ? La famille Mathot, etc.? Je ne pense pas qu'ils soient à plaindre, loin s'en faut. Le socialisme est juste une idée, mais dans les faits, il en est tout autre. Je préfère de loin un Reynders qui affiche son attachement au gain, qu'un Di Rupo qui affirme son désintérêt, mais qui fait tout l'inverse !

Écrit par : Frederic | jeudi, 20 décembre 2012

@Frederic : Le silence de Di Rupo est tout aussi coupable. Mais celui qui s'est exprimé portnawakkement dans Le Figaro, c'est Didier Reynders. Je n'y peux rien.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 décembre 2012

@ Marcel

Et encore... S'il ne faisait que dire des conneries...

Faudrait vraiment qu'on se cotise pour lui offrir l'accès internet et le portable qui permet de surfer!

http://www.lalibre.be/actu/international/article/785410/le-ministre-et-le-guepard.html

Écrit par : Juliette | jeudi, 20 décembre 2012

Di Rupo ne se tait pas : il interviewe notre footbaliste en chef "qui veut faire l'histoire", pour sauver l'honneur de la Belgique.

Manquait plus que "Morituri te salutant".

Écrit par : Pfff | jeudi, 20 décembre 2012

@Didier Lagasse de Locht

soyons de bon compte, nous pourrions tous dire je suis "effectivement le larbin des riches et multinationales",
à moins que nous ne posions quelques bombes dans notre monde flamand et au-delà,
à moins que nous soyons de ces belgo-riches ou le gros gégé, ou l'arnault ou un de de ces quelques riches parmi les nombreux français de nationalité qui zonent à bxl...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 20 décembre 2012

Article intéressant, Marcel. Néanmoins et au delà de la sur-médiatisation de cette tempête dans un verre (à goutte) de liqueur, je pense que GD fait partie d'une catégorie prête à exploiter toutes les possibilités d'un système trop permissif. On le sait, l'une des solutions reste le régime fiscal européen, ce qui n'est pas tout de suite... Par contre, peux-t'on l'en blâmer ? A-t'on critiqué Justine Henin lorsqu'elle s'est installée à Monaco (où il fait bon vivre avec un taux fixe et absolu de 0% sur TOUS les revenus), je ne m'en rappelle pas. Je ne me souviens pas non plus que l'on aie critiqué Onckendaele, qui briguait un mandat à Schaerbeek alors qu'elle vit dans la commune la plus cossue et la plus chère du Brabant Wallon. Car, c'est aussi une sorte de fuite, ou d'exil, même si dans ce cas il n'est pas fiscal. Dans les médias ? Rien, absolument rien...

Je pense que l'on se trompe de cible. Le problème, ce ne sont pas les profiteurs, le problème, c'est le système permissif, injuste, inadapté, incohérent, et dans lequel la classe moyenne casque autant pour les riches, qui ne payent pas ou peu d'impôts, que pour les pauvres, qui n'ont pas assez d'argent pour en payer.

Expliquez-moi une chose : comment dans un pays où les gens "normaux" représentent d'après vous 95% et les riches 5% de la population, un consensus ne soit pas trouvé sur la taxation des ces derniers ? Comment se fait-il qu'une "niche" de la population échappe au régime qui anéanti les moins nantis ? Je veux dire, je ne connais aucun belge "normal" qui soit contre la taxation des riches, voire des grosses sociétés, or, cela ne se fait pas !? J'ai bien du mal à comprendre, si ce n'est que j'imagine mal des politiques, de tous partis d'ailleurs, s'obliger à devoir payer des taxes sur leurs fortunes... A méditer, je pense.

Écrit par : Frederic | jeudi, 20 décembre 2012

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Ben oui... Finalement, le suffrage est universel mais, dans les faits, on est dans la même situation que lorsqu'il était censitaire: les élus font les lois qui les arrangent, à tous les niveaux de pouvoir, sous toutes les latitudes.

Écrit par : Juliette | jeudi, 20 décembre 2012

"Expliquez-moi une chose : comment dans un pays où les gens "normaux" représentent d'après vous 95% et les riches 5% de la population, un consensus ne soit pas trouvé sur la taxation des ces derniers ?". C'est une question intéressante dont la réponse est complexe.

Dans le cadre qui nous occupe, la première chose à noter est que, même si le SPA et le PS font parties de l’exécutif, le gouvernement est clairement de "centre droit". Cela est dû au jeu des coalitions. Même si vu du côté francophone on a l'impression d'être dirigé par la gauche, dans les faits la Flandre a clairement voté pour une majorité de partis qui défendent une politique de droite. Le poids de ces derniers est clairement majoritaire au sein du gouvernement. C'est pourquoi dans les différentes mesures dernièrement adoptées pour faire face à la crise, on constatera une accentuation de la chasse aux chômeurs (dégressivité des allocations, etc.), des mesures visant à une modification de la TVA (et bien d'autres) et un statu quo sur le régime fiscal; tout un chacun se rappellera la crise d'apoplexie qu'Alexander Decroo a failli faire lorsqu'il a été question de réviser le système fiscal pour mettre à contribution les plus riches et les sociétés transnationales.

Donc pour des raisons idéologiques, l'électeur (principalement flamand) a voté pour une politique conservatrice et en faveur des riches. Le résultat est que la Belgique s’aligne sur toutes les recommandations de la Troïka (BCE, FMI et Commission européenne) et mène une véritable politique néo-libérale tempérée par des mesurettes de la gauche. Dans ces conditions, on est en droit de se demander pourquoi 95% de la population reste stoïque et ne monte pas au barricade pour défendre ce que nous appellerons la justice fiscale. Pourquoi le riche ne contribue-t-il pas à l'effort collectif et à l'entretien de la société? Simplement parce que une grande majorité de la population est perpétuellement matraqué dans les médias par un discours néo-libéral et qu'elle a inconsciemment intégrer ce mode de pensée. On en arrive à des situations paradoxales où le patron de PME se sent solidaire des multinationales, où l'employé de bureau accepte de se faire presser comme un citron pour augmenter les dividendes de l'actionnariat, où une personnes se rend responsable d'être au chômage après vingt ans de travail alors qu'elle a simplement été "dégraissez" pour de basses raisons financières, etc. Il suffit d'ailleurs de lire certains commentaires sur ce forum pour se rendre compte à quel point une partie des intervenants sont endoctrinés (je parie qu'il n'y a même pas un millionnaire parmi eux).

Rassurez-vous, si un jour on se décide à taxer les riches, les "perruquiers" ne se retrouveront même pas au chômage... Par contre, la grande majorité de la population serait étonnée de découvrir qu'elle vivrait mieux.

Écrit par : François | jeudi, 20 décembre 2012

@François : c'est tellement vrai qu'avant l'été, le gouvernement Di Rupo avait prévu une mesure permettant de taxer la rente "riche". Au delà de 20.000 euros de dividendes environ (soit pratiquement un salaire gagné sur du capital), le taux d'imposition passait de 21 à 25%. Mais aujourd'hui, l'on vient d'apprendre que la mesure a été remplacée par une imposition à 25% pour TOUS les dividendes. Du coup, la mesure qui ne touchait au départ que les gens qu'on peut qualifier de rentiers (partiels) touche absolument tout le monde via, notamment, les épargnes structurées. Pour rappel, les petits épargnants payent de 13 à 45% de sécurité sociale sur leur coût-employé (ou indépendant). Il est donc logique qu'on leur lâche un peu la bride sur leur épargne. Les rentiers non seulement ne les paient pas mais en sus bénéficient d'une imposition sans commune mesure avec celle du travailleur. 25%, ça reste moitié moins que ce qu'un salaire moyen verse à l'État. Mais le gouvernement de centre droit l'a emporté. Amené au pouvoir par le mécontentement des petites gens et de la classe moyenne persuadée, encore et toujours, qu'en privilégiant les gros revenus non laborieux, ils paieront un jour moins d'impôts. On le voit une fois de plus, rien n'est moins faux.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 décembre 2012

sauf que l'impôt sur la fortune en France est carrément confiscatoire
sauf qu'il est purement idéologique, car on a démontré qu'il était, si pas contre-productif, économiquement neutre (je vous accorde qu'en économie, on peut démontrer tout et son contraire)-faire baisser le revenu des riches de 90, anciennement 99%, sous prétexte qu'ils ont du patrimoine, cela a probablement des effets sur les investissements, non ?
sauf que les immigrés qui viennent s'installer en Belgique sont bien sûr guidés par l'amour de la patrie et qu'ils ont tous été séduits, qui au Boutan, qui au Kazakhstan, par la Belgitude, au point de vouloir émigrer sous nos cieux cléments (ne pas sous-estimer aussi le succès international de nos frites, sur lesquelles, hélas, nous ne touchons pas de royalties)

La France choisit de jouer le nombre contre l'argent. À l'heure du tout quantifiable, je trouve cela sympathique, mais, là, elle exagère sans doute. Et puis, vous croyez que la droite a oublié comment on a attaqué Sarkozy sans relâche pendant cinq ans, en le faisant passer pour un ennemi de la démocratie, un populiste à la Berlusconi, un beauf absolu, sans jamais tenir compte de ce qu'il a accompli, au niveau européen (et je ne parle pas de l'"élection" de notre bien-aimé président) ou en Libye. La droite se venge, dans un pays où elle est majoritaire, sauf quand la presse parvient à convaincre les français de voter contre eux-même. Hollande, elle va le laminer, le pourrir, comme la gôche a pourri Sarkozy. Je crois que pas mal de français se réjouissent déjà d'entendre la gôche exiger le respect de l'adversaire. Quand on a été élu comme il a été élu, en basant toute sa campagne sur le mépris, la calomnie et le discrédit de son adversaire, bien plus que sur des convictions, on ne doit pas s'attendre à des cadeaux.

Écrit par : Pfff | jeudi, 20 décembre 2012

Ah! C'est clair que Sarko et sa clique, c'était le respect de l'autre incarné, la "claaasse", l'élégance morale et le désintéressement. Les élections présidentielles à l'UMP l'ont d'ailleurs largement démontré... Mais, s'ils se bouffent entre eux, perso, j'y vois pas d'inconvénient: bon appétit!

Et puis... Hein...

http://www.dailymotion.com/video/xlbjk_la-traversee-salauds-de-pauvres_fun#.UNOejXfIdkg

Écrit par : Juliette | vendredi, 21 décembre 2012

@François,

vous parlez des médias.

il faudrait parler de la responsabilité des chefs de rédaction,
mais aussi des journalistes.

Hannah Arendt aurait beaucoup à dire sur la responsabilité des journalistes...

Écrit par : Salade | samedi, 22 décembre 2012

Je me demande ce que le commun des mortels - vous, moi, les voisins, les quidams dans la rue, enfin la majorité de notre population - ferait dans une situation similaire à celle de GD.
Tiens, par exemple, sait-on ce que sont devenus les gagnants de l'euromillion ? Ont-ils distribué leur fortune soudaine aux plus pauvres ? Ont-ils financé des associations caritatives ? Ont-ils fondé des institutions d'aide aux démunis ?
Ou ont-ils dépensé leur bel argent en villas de luxe, grosses voitures, yachts, vacances exotiques, comme le montre la pub euromillion ? Vous savez : "devenez scandaleusement riche".
Ou l'ont-ils placé "intelligemment" suivant les suggestions d'un conseiller financier ?
Qu'ont-ils donc fait ?
J'aimerais savoir, vraiment.

Écrit par : Eifel | jeudi, 20 décembre 2012

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Voila le seul commentaire qui a un peu de sens.

En vérité, c'est chacun pour ses fesses.

Les abus existent dans toutes les "classes sociales", du dit "pauvre" au perçu "riche"...

Chacun essaie de tirer son épingle du jeu le mieux possible, en devant donner le moins possible de sa personne ou de son argent.

C'est ça la nature humaine.

Les grandes idées, c'est pour les autres. L'enfer, c'est même carrément les autres.

Écrit par : jester | lundi, 24 décembre 2012

Tiens, c'est comique... Ce sont les socialistes français qui depuis plus de 25 ans ont plus que tous les autres partis politiques mis un point d'honneur à appliquer toutes ces grandes idées libérales. Cela fait combien d'années maintenant qu'on nous bassine avec cette sacro-sainte libre circulation des capitaux et plus accessoirement des humains, pierre angulaire du libéralisme actuel? J'insiste: même les socialistes chantent la même chanson. Et voilà que tout d'un coup, des représentants du gouvernement français tombent sur Depardieu à bras raccourcis - si vous me permettez le jeu de mot - pour son manque de patriotisme civique pour le dire simplement. C'est tout bonnement hypocrite, incohérent; oui, c'est de la tartufferie. Je trouve que, sur ce coup-là Marcel, vous vous égarez, vous vous trompez de cible, vous faites dans la moraline comme dirait le philosophe. Selon moi c'est très révélateur d'une certaine position de gauche: les socialistes laisser-fairistes. Ceux qui ne jurent que par les règlementations européennes en tous genres et qui après s'offusquent de la fermeture par-ci, par-là des industries locales, ainsi que du phénomène général de la délocalisation doublé de l'absence de moralisation du capitalisme financier. Autant pisser dans un violon. Personnellement, ce n'est pas l'attitude de Depardieu que je ne comprends pas, c'est la faiblesse intellectuelle de cette position libérale. Autrement dit, c'est une erreur Marcel de s'en prendre aux comportements individuels, ce qu'il faut faire c'est de créer au niveau politique des structures collectives qui empêchent certains comportements et en favorisent d'autres. On ne peut pas demander aux gens pris isolément d'être vertueux ou héroiques - on peut le souhaiter, s'en réjouir, mais on ne peut le demander -, ce sont des règles sociétales qu'il nous faut bien davantage... Finalement, c'est le laisser-fairisme politico-économique qu'il faut déraciner. Il faut en revenir à une forme de protectionisme, qu'il soit de gauche ou de droite - ça c'est une autre affaire. Un protectionisme intelligent, pas celui qu'on présente carricaturé en permanence pour le discréditer de façon idéologisée. Un protectionisme à la Sapir, Todd - version de gauche -, ou à la Gréau, Allais - version de droite -. En fait, c'était ce qu'on a connu chez nous jusqu'aux années 70 et qu'on s'est amusé à détruire depuis 30 ans pour des raisons, comment dire, partisanes et de cotteries... Derrière Depardieu, c'est toute une façon d'envisager et de nous vendre l'Europe qui s'écroule. Evidemment la gauche majoritaire et la droite majoritaire en France n'ont pas encore compris la leçon, il suffit pour cela de lire un de leurs porte-plumes les plus influents sur le sujet européen pour s'apercevoir de cet AVEUGLEMENT en bonne et due forme ne supportant pas la contradiction, j'ai cité Jean Quatremer. Ainsi, quelqu'un qui s'oppose frontalement à l'Europe qui se dessine sous nos yeux devient un anti-européen. Joli tour de passe-passe qui masque une faillite de la réflexion intellectuelle politique en nous dévoilant le visage d'une pensée unique ne supportant pas la confrontation et la diversité d'idées. Taisez-vous ici on pense en rond. Bah, de toute façon la censure, la moquerie et le discrédit ont toujours été des armes fidèles pour ce faire... Ceci dit, au moins en France, cela résiste un peu. En Belgique, c'est du tout cuit par contre: il n'y a pas une seule formation politique qui s'oppose frontalement à cette Europe. Il n'y a pas, contrairement à la France, au sein du PS et au sein du MR, de fractions protectionistes. Au mieux, on a ceux qui ont la naiveté tant de fois démentie dans les faits, qu'on va pouvoir réorienter l'Europe pour en faire aussi une Europe sociale. Cela fait tellement d'années qu'on nous dit cela, en vain. Or, l'Europe actuelle est moins que jamais une Europe solidaire et sociale, et cela plus d'un demi-siècle après le début de la construction europpéenne. Toujours reportée aux calendes grecques cette Europe sociale. Il y a toujours des circonstances qui justifient son report à plus tard, souvenons-nous déjà de Renault Vilvorde... Cela en devient presque de l'eschatologie cette façon de pensée ou de croyance devrais-je dire. C'est le nouveau Royaume de Dieu en somme. Aujourd'hui, vallée de larmes, demain: Europe sociale... A bon entendeur, salut!

Écrit par : Yoël | jeudi, 20 décembre 2012

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Pauvre France : celle du "béret et de la baguette", puis celle des Sarko-shows non stop (même sans Sarko). Qui ces quelques dernières années (ou mois) renvoyaient une image de la France ?
- le "cass' toi pôv con" du président Sarko
- DSK-Le-Bonobo
- le Crapaud-Beauf de Châteauroux.

On est donc passé (aux yeux de certains) du "béret et la baguette", à la... braguette et les... pets. Les militants de l'exil "des meilleurs" devraient peut-être viser plus haut. C'est à dire : regarder enfin les Français et la France, et non l'image qu'ils se renvoient à eux-mêmes pour mieux les détester : cette France et ses Français. Ras le bol de cette relecture hollywoodienne navrante d'une réalité qui semble tant leur échapper! Tant ils lui substituent une sorte de peuple fantasmé: les people, dont ils sont bien sûr les empereurs, c'est-à-dire des… stars.

Ce que Sarko exprimait déjà, c’était son fort désir de débarrasser la France des… français. Ceux qui partent aujourd’hui sont aussi ceux qui –tout en profitant à mort du bas peuple/public- aimeraient au fond s’en débarrasser. Pour l’instant, ils ne peuvent pas encore le faire, alors c’est eux qui partent. Depardieu en Belgique, Sarko en conférence au… Qatar, et DSK le baiseur, heu… penseur éclairé de l’économie, ils portent tous la même parole d’évangile : la Mondialisation et ses formules du bonheur pour une infime minorité.
Ou les Lois de la jungle comme mode d’application des droits de l’homme.
Ils incarnent les nouveaux « possédants ». Possédant la… France, à distance, sans y vivre vraiment. Ils y ont encore leur public, leurs chaires, leur patrimoine. En d’autres mots, ils continuent à profiter de la France et des français… à mort, mais ils y sont devenus touristes.
Nouvelles prédations devenues quasiment invisibles, mais pas intraçables !

Écrit par : Marie | jeudi, 20 décembre 2012

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Jalousie ?

Et si on disait "scandaleuse et abjecte disparité" ? Certains migrent pour trouver de quoi survivre ; d'autres pour amasser, toujours plus, un maximum de biens. Depardieu, c'est une goutte qui fait déborder le - grand - vase de toutes les personnes en peine matérielle.

Je suis d'une génération qui, à vingt ans, pouvait envisager une avenir, sinon radieux, tout au moins tranquille, sécure. Il y avait du travail pour - presque - tout le monde, avec des rémunérations relativement correctes et ceux que l'on désignait comme "marginaux" l'étaient le plus souvent par choix plus que par contrainte. Nous n'avions à nous battre que pour des causes "citoyennes" et non des causes économiques. Nous avions à nous battre pour des droits de femmes. Pas pour des droits purement économiques.

Aujourd'hui, en journée, le thermostat de mon logement reste réglé sur 16°6. Je récupère l'eau de lavage des légumes pour le nettoyage des carrelages ou des vitres, l'arrosage des plantes ou du potager. Celle de la douche ou du bain pour les toilettes. J'attends des bus - qui parfois ne passent pas - dans des endroits non abrités du vent, du froid, de la pluie. Glisser une bouillotte sous la couette avant d'aller me coucher relève d'un plaisir quasi luxueux, comme écouter de la musique sur Youtube ou me préparer un chocolat chaud. Je ne téléphone qu'après dix-sept heures ou le week-end parce que c'est gratuit. Je lessive le week-end ou la nuit parce que l'électricité coûte moins cher ; si ma machine à laver tombait en panne, je n'aurais pas de quoi la remplacer ou la réparer, pareil pour l'ordinateur. Etc.

Alors, oui ! Je regarde dans l'assiette du voisin. Ou plutôt : je vois.
Et ce n'est ni la VW Touran, ni le frigo américain qui débite des glaçons, ni le grand écran plat, ni l'ordinateur portable, et pas l'Iphone, l'I'pad ou la paire de Arche ou de Pataugas que je convoite. C'est juste le besoin (?), l'envie (?) de monter le thermostat d'un ou deux degrés, de remplacer un lit devenu par trop inconfortable, d'acheter une doudoune à capuchon bien chaude (pour les arrêts de bus) et de remplacer des godasses lisses et éculées (pour ne pas me casser la figure dans la neige). Juste besoin que l'obsolescence programmée et mon pauvre revenu ne me précipitent pas dans encore un peu plus de difficultés. Juste besoin d'un peu de "douillet".

Jalousie ??? Ou légitime revendication de conditions vie quelque peu "allégées" ?
J'ai dit "je", mais j'aurais dû dire "nous". Même pas besoin de chiffres pour savoir que nous sommes nombreux, et de plus en plus, à souffrir concrètement d'un certain nombre de privations.
Il plus que grand temps de reprendre, outre la plume, les fourches et les piques. Et que sonne l'heure d'une révolte organisée et efficace.

Monsieur QuentinF, je vous invite à regarder dans mon assiette.

Écrit par : Arlette Michaux | jeudi, 20 décembre 2012

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@Arlette Michaux . Merci. C'est la réponse la plus juste. Je n'aurais pas dit mieux.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 décembre 2012

Vous êtes sure de souffrir de dénuement à cause de Depardieu, ou est-ce la faute des 75.000 fonctionnaires sous-qualifiés, engagés du jour au lendemain par la région wallonne, et dont nous paierons la dépression, la pension et la maison de retraite (ils viveront longtemps, car ils ne sont pas usés comme vous et moi) ? Regardez le taux d'emploi public en Wallonie. Demandez-vous si c'est un luxe que nous pouvons nous permettre. Demandez-vous qui a décidé de vous lancer dans une si folle dépense. En somme, dans votre appartement, vous payez pour un ou deux valets de pied, petits serviteurs de l'état, qui rentrent dormir dans la maison que vos gages leur ont payés.

Qui vous empêche véritablement de jouir des revenus de votre travail ? Vous croyez à la dépense sociale, au pot commun ? Vous avez été flouée toute votre vie. On a exploité votre peur de manquer, de la maladie, de la marginalité et de l'isolement en vous ponctionant de l'essentiel des fruits de votre travail, et pourquoi ?

Demandez-vous qui a véritablement intérêt à vous tenir dans le besoin et la dépendance.

L'envie, la frustration sert encore le pouvoir socialiste, qui peut facilement détourner la colère légitime vers les riches.

Oui, il est temps de prendre des fourches, contre le mépris : le mépris du socialisme pour le salaire des travailleurs de ce pays, qu'ils grèvent de plus de 60%.

Tout leur pouvoir, toute leur soi-disant bonté, ils la tirent de votre exploitation.

Eux n'ont aucun doute là-dessus.

Écrit par : Pfff | vendredi, 21 décembre 2012

Comme quoi, on peut être de Bergerac à la scène, et Boudu à la ville...

Écrit par : William | jeudi, 20 décembre 2012

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Qu'entendez-vous exactement par "pas un pet de bintje" sur les dividendes dans notre beau pays qui a (pas tant que ça) la frite ? Si Di Rupo rouge de chez rouge est impuissant à faire changer les choses côté impôt sur le travail, son gouvernement est tout de même parvenu à faire passer le taux d'imposition sur les revenus mobiliers de 15 à 21 % et même 25 % dès l'an prochain, quel que soit le niveau de revenu... Voulez-vous dire qu'un étranger domicilié en Belgique éluderait cet impôt ?

Écrit par : William | jeudi, 20 décembre 2012

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@William : il fallait lire "pas un pet de bintje DE SÉCU sur les dividendes". En France, on paye de la sécurité sociale sur les dividendes, pas en Belgique.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 décembre 2012

au fait, di rupo c'est pas l'ancien administrateur-delegue de dexia ?

Écrit par : bruxellois | samedi, 22 décembre 2012

Eifel : moi, la seule chose qui m'intéresse, c'est de savoir s'ils ont payé leurs impôts.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 décembre 2012

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J'irai vivre ma retraite en France.
Ca diminue franchement !!!!

Écrit par : pierre@s | jeudi, 20 décembre 2012

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@pierre@s

Et bien moi aussi je pensais pouvoir partir en France vivre ma retraite. Mais voilà....

J'ai une retraite très tronquée car j'ai été mise à la retraite très anticipée de la fonction publique pour BurnOUt car j'ai pas tenu le coup de partir tous les jours à 5 h du matin et rentrer chez moi à 21h, obligée de mettre mes enfants en pensions.
Bon pour fonction publique, entendez "entreprise publique"
J'ai attendu d'avoir terminé mon crédit hypothécaire et quand je me suis renseignée, je dois encore attendre 15 ans pour vendre mon bien sans payer la levée d'hypothèque
Entretemps notre cher Reynders et son ami Sarkozy se sont bien entendu pour que les travailleurs frontaliers habitant en France et travaillant en Belgique paient leurs impôts en Belgique, il n'y a quasi personne dans le sens inverse.

Mais du fait de cette nouvelle procédure, les retraités de la fonction publique même s'ils partent habiter en France doivent continuer à payer leurs impôts en Belgique... puisque dans la fonction publique il n'y a pas de "pension" mais bien un "salaire différé". Ce salaire différé est une compensation pour les plus âgés qui ont accepté en début de carrière de gagner vraiment très peu (perso, j'avais moins qu'au chômage). J'ai donc perdu de l'argent en acceptant de travailler dans la fonction publique mais avec les pouvoirs spéciaux sous Martens, le plan global de Dehaene et maintenant l'accord Reynders/Sarko, ben je suis coincée.
Je peux partir en France mais je continuerai à payer mes impôts en Belgique
Conclusion : les riches font ce qu'ils veulent mais les autres.....

Écrit par : pmf | jeudi, 20 décembre 2012

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Ondankbare!

http://www.youtube.com/watch?v=ej7dfPL7Kho

Écrit par : Lieven | jeudi, 20 décembre 2012

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Anthony Quinn:"Abu Saïd is a river for his people"

Qui, mieux que Depardieu, symbolise l'exceptionalisme culturel français ? Qui a su, mieux que quiconque, profiter de ce système de subsidiation de la culture et de la fierté nationale française, plus large que l'Orénoque ?

On s'indigne de ce manque de reconnaissance. Et si on s'indignait plutôt de ces dépenses somptuaires de l'État, qui ont permis la constitution de cette fortune, in the first place.

Écrit par : Pfff | vendredi, 21 décembre 2012

Je préfère ceci :
http://www.atlantico.fr/decryptage/obelix-piege-chez-belges-gerard-depardieu-t-bien-lu-notes-en-petits-caracteres-fiscalite-pays-adoption-pierre-philippe-hendrickx-584650.html?page=0,0

Mais je vous l'accorde on passe du verbiage de sociologues aux constats législatifs d'un avocat.

Écrit par : QuentinF | vendredi, 21 décembre 2012

"Que lui reproche-t-on en effet ? A bien y regarder, simplement de faire, en toute légalité, ce à quoi un nombre impressionnant de discours nous invitent quotidiennement : à savoir maximiser son intérêt individuel en évitant de devoir partager ses richesses avec autrui"...
"Pourquoi le lui reprocher à une époque où les organisations patronales belges ou françaises ne cessent d’exiger une diminution des cotisations sociales destinées à financer la protection sociale ?"...
"considère-t-on la redistribution de la richesse comme une sorte de faveur accordée aux plus faibles par ceux qui accepteraient généreusement de se défaire de quelque chose qui leur est dû, ou envisage-t-on au contraire les prélèvements organisés par l’État sur les richesses individuelles comme un moyen crucial d’atténuer les inégalités sociales et de garantir à chacun l’accès à des services fondamentaux "...

Écrit par : Philippe | samedi, 22 décembre 2012

@QuentinF : je me demande bien ce qu'il faut avoir comme maison pour payer plus d'impôt foncier en Belgique qu'en France… Sans compter l'impôt sur la fortune. Et je me demande bien en quoi les revenus au-delà de 500.000 euros intéressent le lecteur d'Atlantico. Vous excepté, peut-être ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 22 décembre 2012

Vous ne faites que confirmer les critiques que je vous adresse.

N'est-il pas étonnant qu'à croire que les hommes ne puissent se réaliser qu'avec l'aide de l'Etat on finisse par véritablement créer des hommes qui attendent que l'Etat les réalise. Dans de telles proportions qu'on finit par faire des enfants pour avoir des allocations. L'Etat étant vu comme une sorte d'abstraction parfaite qui règle tout alors qu'il est en définitive constitué lui-même d'un nombre limité d'hommes qui finit par décider à coups de 70% d'impôts comment vous êtes censés vivre. Avec en prime une culpabilisation et une chasse aux sorcières que vous appelez de vos voeux dès qu'on ose dire stop et sortir d'un pseudo-altruisme providentiel basé sur des bons sentiments. Il s'agit bien évidemment de culpabiliser les autres hein, car tout repose sur le fait que le dénonciateur ne puisse pas se culpabiliser ayant toujours un plus riche au dessus de lui - disons le c'est sur ce bel égoïsme que repose tout le raisonnement. Ceux qui poussent ce raisonnement à l'extrême sont dans une telle auto-flagellation qu'ils seraient prêts à retourner à l'âge de pierre pour partager le dénuement de tous, autrement dit ne surtout pas être plus riche qu'un autre. Ca a déjà été tenté par le passé, pourtant, jusqu'à la négation de la notion même de besoin. Pour couronner le tout on utilise une délicate confusion Etat/pays qui fait appel au patriotisme et est digne des régimes les plus totalitaires. On est définitivement bien loin des temps où la société civile avait une quelconque existence en dehors de l'Etat, en réalité, mais déjà dans nos têtes en premier lieu. Où l'on pensait en indépendants. Ou l'Etat était imaginé comme un acteur nécessaire du maintien des principes libéraux et non pas son continuel destructeur.

Cela mène à de tristes situations, telle celle d'Arlette Michaux, qui ainsi taxée et devant souffrir de difficiles conditions de vie, finit par trouver normal de demander... qu'on taxe les autres qui profitent de conditions de vie meilleures.
Personnellement j'ai tendance à penser comme Pfff, je trouverais plutôt normal qu'on détaxe, classes moyennes d'abord car ce sont les plus taxées en proportion en Belgique, pour se faire je me rendrais compte qu'on a beaucoup trop de fonctionnaires pour trop peu d'entrepreneurs qui les payent, qu'on a énormément de leviers de pouvoirs pour peu de résultats (entre les régions, les communautés, le fédéral, l'emploi dans les deux langues, et j'en passe et des meilleures). N'était-ce pas ici que je lisais qu'à Bruxelles tel nettoyeur communal nettoyait telle partie de la rue et tel agent régional en nettoyait telle autre ?
N'ayez pas en plus l'outrecuidance de dire que ces fonctionnaires sont tous nécessaires. Certains travaillent il est vrai jusqu'au burn-out (souvent pour les autres, tiens tiens) mais qui n'est pas aux faits d'histoires racontées à demi-mots ou n'a été confronté à l'expérience de fonctionnaires payés à se tourner les pouces. Ce n'est pas exceptionnel. Pour qui veut ouvrir les yeux.
A vrai dire, là où je veux en venir, c'est que je n'imagine pas que redistribuer dans des proportions telles qu'on les connaît puisse améliorer les conditions de vie de qui que ce soit en bout de course (mais avec une inflation savamment organisée on peut toujours le faire croire). Ou à méconnaître les principes de l'entrepreneuriat. Ou à s'arrêter à la part visible d'argent redistribué face à la part non-visible d'argent perdu le long du chemin.
Parlons-en, de l'argent redistribué. Tout son principe est de créer une première perte chez son premier créateur en le lui enlevant, de créer une deuxième perte ensuite en payant les fonctionnaires dont le travail est d'être chargé de le redistribuer, de finalement répartir le reste comme on peut à partir de sa commission ou de son petit groupe d'influence en croyant qu'on le gèrera mieux et qu'on connaîtra les effets précis de sa redistribution. En croyant qu'on connaîtra mieux ses effets du haut de son cerveau magnifique que les effets des désirs de toutes les individualités différenciées qui ont pu l'amasser et qui pourraient chacune l'utiliser comme bon leur semble, à la source. Des désirs possibles pour des projets réalisés.

Qu'il faille que les riches participent en proportion plus élevée, uniquement dans le sens où même dans un Etat minimal ils sont les plus enclins à profiter de services que peut offrir l'Etat et ont tout intérêt, s'ils ne s'en servent pas, à ce que ces services bénéficient à des moins favorisés. Services tels que le maintien d'un appareil judiciaire notamment. Qu'il faille s'arrêter quelque part dans la démarche de taxation, oui, tout à fait. Pour des hommes raisonnables. Depardieu n'est-il pas, contrairement à d'autres, quelqu'un qui payait ses impôts, investissait, créait en France ? Mais que d'inutiles détails que voilà, il faut couper des têtes.
Peut-être dans votre monde tout n'existe toujours qu'à somme nulle, mais ne vous étonnez pas qu'après l'avoir pensé, imaginé, conceptualisé et rendu réel, la somme nulle finisse par devenir vraie...

Écrit par : QuentinF | samedi, 22 décembre 2012

@QuentinF : l'État n'est pas quelque chose d'indépendant de nous. L'État, c'est nous dans une démocratie. Si vous voulez, on peut supprimer la moitié des fonctionnaires. C'est-à-dire la moitié des enseignants, des policiers, des pompiers, des agents du fisc, des ingénieurs, etc. Vous aurez moins d'impôts, c'est sûr.

Au passage, j'espère que vous n'avez jamais, même indirectement, l'État comme client. Je connais pas mal d'entrepreneurs qui vivent de l'État… et se plaignent de leurs impôts. Un bel exemple de ce que votre réflexion est parcellaire et malhonnête.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 décembre 2012

"Si vous voulez, on peut supprimer la moitié des fonctionnaires. C'est-à-dire la moitié des enseignants"

En France, plus de la moitié (plus de 50%) des fonctionnaires de l'enseignement public n'enseignent personne.

Écrit par : Pfff | dimanche, 23 décembre 2012

"l'État n'est pas quelque chose d'indépendant de nous. L'État, c'est nous dans une démocratie."

Et bien, au moins, c'est clair.

Écrit par : QuentinF | dimanche, 23 décembre 2012

In the first place

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/12/28/les-acteurs-francais-sont-trop-payes_1811151_3208.html

Comme je le disais plus haut, le problème, c'est que Depardieu est surtout le symbole d'un cinéma pourave hyper-subventionné. Si Depardieu a coûté les yeux de la tête aux Français, c'est bien à ce moment-là. Et cela n'a pas dérangé grand monde.

http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/2007-01-17/ariane-mnouchkine-est-nulle/989/0/21402

Bonne annnée quand même. Pour ce pays, c'est probablement la dernière année entière d'existence.

Écrit par : Pfff | lundi, 31 décembre 2012

Omar Sy, personnalité préférée des français. Détrône Noah(qui garde la deuxième place), exilé en Suisse. Accessoirement, Omar Sy est exilé à Los Angeles, où les revenus sont bien moins taxés qu'en France ou en Belgique.

La taxe exceptionnelle sur les revenus de plus d'un million d'euros aurait touché dix mille personnes et aurait rapporté 210 millions. En comparaison du budget français, on reste dans le symbolique. Ou le populiste.

Écrit par : Pfff | mercredi, 02 janvier 2013

Comment ne pas établir de parallèle entre les arguments de Depardieu qui rend son passeport et ceux de Bart de Wever qui voudrait bien échanger le sien ?
Amis belges francophones qui applaudissez Depardieu, soyez conséquents et votez NVA en 2014 ! Vous ne pouvez pas le faire ? Zut, quel dommage ! Comment donc fera ce bon Bart pour dépasser les 40% sans les voix d'appoint de ses junkies préférés ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 21 décembre 2012

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Qui a écrit:

1."Toutes les opinions sont respectables, pourvu qu'elles soient sincères."

2. "Salauds de pauvres!"

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 21 décembre 2012

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Comment diminuer l'impôt quand on est médecin (ou dentiste...) en Belgique.

1. Obtenir son diplôme
2. Travailler dans un hôpital
3. Se constituer une patientèle en quelques années.
4. Créer une société privée à responsabilité limitée et à un seul actionnaire.
5. Apporter un immeuble de 250.000 euros -> immobilisation corporelle, qui servira de cabinet (fictif).
6. Apporter une patientèle (goodwill) de 250.000 euros -> immobilisation incorporelle
7. Répartition de la dette de la société en fonds propres pour 100.000 euros et 400.000 euros en dette à long-terme envers soi-même.
8. Traiter ses patients, pas forcément les guérir
9. Acheter une voiture pour le compte de la société, soit 40.000 euros
10. Chaque année pendant 10 ans, acter la diminution de valeur du goodwill 10% par an, soit 25.000 euros de charges en diminution du chiffre d'affaires
11. Rembourser chaque année le créancier de 25.000 euros (non imposable puisque remboursement d'une dette)
12. Chaque année, acter la diminution de valeur de l'immeuble, 3% par an, soit 7.500 euros
13. Amortir la voiture, 25% par an, soit 10.000 euros
...
99. Revendre la société à la valeur comptable en clair et en black pour le solde.

Et tout cela, sans déménager.

Écrit par : gerdami | samedi, 22 décembre 2012

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http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/salauds-de-pauvres-97947

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 22 décembre 2012

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on manque de ministres et fonctionaires a Bruxelles et en wallonie, d'ou necessite de creer un nouveau poste de ministre wallobrux pour caser un copain (je suis pret a mettre ma main au feu que ce sera un appartchik du PS )

http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/785430/vervoort-la-double-casquette-de-rudy-demotte-n-est-pas-une-bonne-chose.html

ministre ou fonctionnaire, seul metier d'avenir et en croissance ?

Écrit par : bruxellois | samedi, 22 décembre 2012

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SUPERBE Marcel.
Superbe.

Je fais suivre en vous citant comme l'auteur de ce texte.

Moi, comme je ne suis pas employé du secteur public, j'attends la retraite pour aller vivre dans le pays que Depardieu quitte. Je compte y épargner 200€ mensuellement et ma compagne à peu près autant.
Sans compter les économies sur les assurances et l'énergie !!!

Good Bye Belgium !!!

Écrit par : pierre@s | samedi, 22 décembre 2012

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Au Maroc tu économiserais bcp plus

Écrit par : leluron | dimanche, 23 décembre 2012

La morale aujourd'hui, c'est Philippe Torreton, bon petit cachetonneur subsidié qui a ciré les pompes à Royal et à Delanoë durant des années pour raisons de subsistance et qui hurle aujourd'hui à l'évasion de sous-sous qui auraient dû tomber tout seuls dans sa popoche de sous-doué assisté aux ordres.

Torreton fait pas d'argent, il fait de l'art, c'est sûr. C'est pas lui qui ferait l'Obélix, y fait dans le King Lear. Pardon ! Et puis en bon aboyeur rougeaud, il connaît sa cible (et sa gamelle), il ne va tout de même pas s'en prendre aux Suisses Delon ou Aznavour, ils n'ont même pas soutenu Sarko...

Derrière Torreton, massés en meute, les caniches de la gauche glapissent : pendons Dipardiou, on pourra monter le chauffage ! Evidemment, bon, avec l'augmentation du précompte immobilier - un des rares ex-cel-len-tes mesures du gouv'rnment belche -, les proprios vont se rattraper sur le loyer dès que possible puisqu'on a un peu oublié de les bloquer, les loyers, et même que c'est carrément pas possible. Donc le chauffage bézef, mais n'importe.

Pris dans leur maelstrom de contradictions, d'approximations, d'amalgames et de jalousies, nos caniches ont néanmoins trouvé leur défouloir, c'est Gégé qu'on va gonfler quand il répare sa mobylette. Méchant Gégé, ancien voyou venu de nulle part qui vivait de petits trafics quand il était môme. D'ailleurs ça n'a pas changé !

C'est pas un gars d'extraction populaire comme le bon Di Rupo. Ou alors ce doit être le côté sombre de la Force. En plus, c'est bien de le rappeler, il doit sa gloire et son talent à des maquilleuses qui sont p'têt même maintenant au chomedu ! Ah le rat ! Pis y'a aussi des réalisateurs qui l'ont aidé et qui croûtent mal pasque Gégé, y s'en fout grave, c'est pas lui qui irait jouer pour peau de balle dans des merdes trash façon Delépine/Kervern, les pensums chiants de la mère Duras ou les joyaux de Jean Becker qui font pas une entrée. Gégé, il a pas porté certains films sur ses épaules, permettant à des réalisateurs ou à des maquilleuses de bosser : figurez-vous que c'est le contraire !

C'est pas comme Torreton, l'hyper-talentueux qui dispense, comme les pains multipliés de Jésus-Christ, son génie et toutes ses fines qualités à des intermittents du spectacle (entre autres avec le pognon que rapportait Dipardiou, mais passons).

Et puis t'as les Belches. On les a pas trop vus jeter des pierres à Justine Hénin, Tom Boonen, Axel Merckx, Philippe Gilbert et des dizaines d'autres résidents monégasques moins connus qui allaient aussi planquer le fruit de leur travail hors de nos frontières. De leur travail, donc, pas de leur fortune héritée.

Ca fait mal les gens qui réussissent, surtout les plébéens, les bourges on a l'habitude qu'ils se les roulent. Quand mon toubib vient faire une visite à domicile, j'vais quand même pas gueuler parce qu'il a une Rolex, il a fait des études, merde ! Même chose pour mon avocat, y'a des standards à respecter !

Et je parle même pas des rentiers à capitaux divers, ceux qu'on voit jamais, ceux qui placent, qui boursicotent costaud, qu'on voit pas leur nom dans le journal, si ça se trouve Flamby arrive même pas à déterminer qui c'est. Ou ils ont dix sociétés écrans aux îles Caïman. Et là, ça commence à devenir un peu trop chaud pour les démagogues de gauche, c'est compliqué, ça fait chier les gens, faut du people ! Salaud d'ancien pauvre ! Ta réussite énerve les autres ! Tu crois qu'on va se priver d'exploiter ça ?!

D'ailleurs le showbiz, c'est de la merde, c'est prendre du pognon à des gens qui décident de le donner sans y être obligés ! Je préfère la RTBF, là au moins, ça dit rien de ce que je veux entendre (donc éducation permanente pour les blaireaux dans mon genre à rééduquer) et c'est payé avec mes impôts (don spontané à la direction communication/propaganda abteilung du PS), double avantage, y'a que du bon !

Faut de la bonne com', comme ça, les vaches belges, voire les veaux de De Gaule, sont bien gardés.

T'es "minable" Dipardiou, c'est ton Premier qui l'a dit, un type dont on se contrefout du nom mais qui vole très haut et qui sent son révolutionnaire, vive l'ampleur. Un gars qui a une connaissance des choses, qui sait comment on va gérer le monde, qui va apporter des solutions, un talent, quoi ! Quand tu faisais le taulard alcoolo d'un bistrot dans "Uranus" ou la gueule noire dans "Germinal", ces platitudes dûes à tes maquilleuses, ton Premier faisait toutes les kermesses aux boudins de sa région à serrer des pognes et à distribuer des promesses et des passe-droits pour devenir député, l'aventurier ! Ah mais ! Autant dire qu'il a fait un peu plus que toi pour la conscientisation des masses !

En plus, je parie que t'es infoutu de shooter convenablement dans un ballon de foot ! Ou de grimper très vite le Tourmalet à coups de piquouzes dans le fion ! Ca passe mieux pour les anciens prolétaires, comme job.

C'est minable, Gégé ! T'es qu'un saltimbanque ! C'est pas comme Torreton, véritable artiste adoubé et responsable dont on a toujours guetté la moindre apparition (de préférence aux côtés de Claire Chazal qui est tout de même plus agréable à regarder), lui. Toi, rien de tout ça, tu t'es "compromis un peu plus loin" (sic).

Je te félicite pas, Gégé ! D'autant que sur ce coup-là, t'es carrément pas malin.

Regarde, tu prends un journal belge, tu mets Michèle Martin en couv', c'est l'ex à Dutroux libérée blabla qui se fait désormais coiffer chez Dessange (whatever THAT is) au Touquet, euh non, à Knokke. Ben, paf, recta, t'as tous les poujadistes de droite qui se déchaînent !

Là, tu déménages, décontracté du gland, mais vlan c'est dans le journal, et tous les poujadistes de gauche s'y mettent ! Haro sur le Boudu ! Cyrano, c'est Bérurier ! Ah la "magie du cinéma" ! Hin hin hin !

A côté de ça, c'est sûr que t'es un peu responsable du fait qu'il n'y ait aucune harmonisation fiscale ou sociale européenne depuis environ 40 ans (avec des gouvernements qui furent, partout, de toutes tendances); de l'intégration - en lieu et place de ce travail - de nouveaux pays permettant aux sociétés à gros capitaux des délocalisations (avec subsides européens) au sein même de l'espace européen; de l'extraordinaire politique agricole commune dont pleurent tous les fermiers qui bouffent désormais du boeuf argentin; et de quelques autres ratons laveurs dont on s'épargnera de dresser la liste maintenant afin de tout de même pouvoir déguster son Faux Gras politiquement correct à la Saint Sylvestre - la rédaction de cette liste interpelante devant prendre environ quinze jours au mieux (et je ne tiens pas à mâcher le travail de fonctionnaires européens - ne payant strictement aucun impôt sur le revenu)...

Non vraiment, je ne te félicite pas, Gégé !

Moventoh !

Écrit par : Moventoh | samedi, 22 décembre 2012

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Ah, Moventoh,

On ferait bien de tous faire macérer notre vinaigre, on pourrait en tirer des grands crus.

Au plaisir de vous lire.

Écrit par : Pfff | dimanche, 23 décembre 2012

Oh! Non! ce ne sont pas les gens qui réussissent qui font mal!
Il en est qui n'y perdent pas le sens humain ni celui du respect de l'autre.

S'il était possible de reconnaître quelque humanité dans leurs réactions, ce qui ferait mal, c'est la fatuité arrogante et le pathétique des pseudo arguments de ceux qui, privilégiés mais pas nantis, s'identifient à ces "décomplexés" du compte en banque et tombent finalement plus bas encore dans le dénigrement et le mépris de ces salauds de pauvres (dont, soit dit en passant, ils ne sont pas assez éloignés pour s'en détacher complètement) qui les empêchent de jouir en rond des privilèges qu'ils se croient dus au regard de l'épaisseur affichée de leur portefeuille.

En aurait-on tant besoin de cette arrogance si l'on était vraiment à l'aise dans ses baskets (ou ses Leboutin)?

Écrit par : Juliette | dimanche, 23 décembre 2012

Putain, Marcel, faut reconnaître que vous êtes foutrement bien tourné de la plume ! J'en suis sur le cul ... et pourtant, a priori, sans être un ami des exilés fiscaux, j'aurais eu tendance à reconnaître en ce fichu Depardieu les Valseuses de mon adolescence !
C'est à un post comme celui-ci que l'on prend toute la mesure de ce qui fait la différence entre votre blog et tous les autres. Ce texte mériterait un deux pages complètes dans Libé ou dans le nouvel Obs !

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 23 décembre 2012

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Merci Tournaisien. Mais contrairement à bien d'autres blogueurs, je suis un professionnel de l'écriture. Ça aide à bien torcher les billets :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 décembre 2012

Je savais, je savais ... mais tout de même, cela n'empêche pas que sur ce coup-ci, vous ayez été drôlement inspiré.
Ce texte mériterait d'être publié en France dans une tribune lue par nos amis français ... qui ont souvent trop tendance à penser que les maîtres de la langue de Voltaire sont hexagonaux.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 23 décembre 2012

Merci :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 décembre 2012

@Tournaisien. Désolée, me suis toujours mélangée les pinglots avec les "interfaces" numériques. Ne sais jamais si j'utilise le bon protocole et réagi au bon endroit du "fil" de discussion. Mais je souhaitais réagir à "Ce texte mériterait d'être publié en France dans une tribune lue par nos amis français ... qui ont souvent trop tendance à penser que les maîtres de la langue de Voltaire sont hexagonaux."
Faux, les plus beaux hommages à la langue française (peu importe, à la limite le niveau de (dite) maitrise orthographique/grammaticale, etc) sont souvent le fait de Francophones qui ne sont pas de... France. Il semble qu'ils aient un lien... d'amour à la langue. Et je crois qu'il n'est pas vraiment possible d'aimer une langue sans la culture et le peuple et l'histoire qui vont avec cette langue. Donc ces amoureux de la belle langue... française aiment un peu voire beaucoup la France et ses cons d'habitants. Et je les aime infiniment pour ça. Et parce que j'aime aussi la langue française (beuh, en fait c'est la seule que je maitrise un tout p'tit peu, alors pas vraiment le choix) tout en étant une Française de France.
ATTENTION A VOLTAIRE. Il trône désormais aux côtés d'une Enseigne commerciale de fringues (de luxe). Grâce à un homme politique de droite, ceux qui maitrisaient l'art du shopping savent au moins qu'il existe : Voltaire! Enfin, un "autre" Voltaire que celui de la boutique de prêt-à-porter.
On est passé du "Zadig" de... Voltaire au Voltaire de Lefebvre (UMP). Je ne connaissais pas "Zadig et Voltaire". Je peux désormais dé...penser dans le prêt-à-porter. Enfin, si j'en avais les moyens, parce qu'un manteau à 498€ !!!
Et voilà ce qu'un travail de sape ultra-libéral de trente ans à réussi : faire passer la France de la culture de Voltaire, à l'inculture du shopping. Ou du savoir PENSER au pouvoir DE-PENSER. Et moi j'ai furieusement besoin de tous ceux qui m'aident à penser dans cette langue que j'aime (même si c'est parce que je n'en ai pas d'autre, pour.... penser).

Écrit par : Marie | mardi, 25 décembre 2012

Theo, entre Dehaybe André et vous, mon coeur balance ! Vous portez tellement de haine en vous que j'ai presque envie de vous prendre dans mes bras.

Écrit par : QuentinF | vendredi, 21 décembre 2012

Theo et moi-même sommes confus et repentants. Nous vous suggérons de demander au Père Noël une grammaire, un dictionnaire et un nouveau nom, très porté chez les bien-pensants: CALIMERO

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 23 décembre 2012

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Ca ira, vous savez :
- Je ne crois plus au Père Noël.
- Calimero n'est-ce pas celui qui se plaint parce qu'il est petit, faible, et que ce n'est pas juste qu'il n'ait pas les sous de Depardieu ?

Merci pour votre proposition mais je dois de la décliner, je suis fier de mon nom et de mon héritage.

Écrit par : QuentinF | dimanche, 23 décembre 2012

je sais comme la plupart de mes concitoyens FR.be qui n'en ont pas moins conscience que moi, que les classes moyennes payent moins d'impôts en RF, mais malgré çà on n'émigre pas, bien que la RF c'est le voisin immédiat,...

gégé 2par2, rien à cirer , il fait ce qui veut le gros... sûr qu'un riche belge peut se naturaliser monégasque, pas un riche FR d'RF... ça rend sexy le pays de bdw et autres nazes
C'est sûr que si y a débat sur gégé et autres FR d'RF «exilés»(sic) chez nous (à au plus,1h20 de paris) faudrait voir où y se situe le problème...

la contre, ai-je l'aide de Marcel?

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 23 décembre 2012

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Theo, entre Dehaybe André et vous, mon coeur balance ! Vous portez tellement de haine en vous que j'ai presque envie de vous prendre dans mes bras.

Écrit par : QuentinF | vendredi, 21 décembre 2012

Je constate, sauf erreur, que Marcel Sel n'a pas consacré une ligne à réagir à vos commentaires. Mais je le connais: il ne tire pas sur une ambulance.

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 23 décembre 2012

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Avoir raison trop tôt c est avoir tort Quentin,
Merci pour ton courage et ta patience face aux vertueux absolument pas jaloux, qui, empêchent l argumentation sur des faits et logique, pas de l émotionnel qui frise mechamment avec de la jalousie à la Zola.

Comment t as pu pondre un chef d oeuvre sur la forme, et daube sur le fond pareils, Msel ?
un méchant goût de déception de la part de quelqu' un qui vaut tellement mieux que ça - et je parle pas de Gégé ;-)

Dégouté de la jalousie de l homme pour l homme.

signé : un fils de concierge qui reverse 25% de ses revenus chaque mois aux défavorisés.

Écrit par : Don Blacksad | lundi, 24 décembre 2012

@Don Blacksad : J'ai eu depuis d'autres infos qui me confortent dans l'idée que Gégé n'est pas a victime qu'il prétend. Il existe un système en France selon lequel les acteurs touchent, les mois où ils ne travaillent pas, une indemnité de l'État proportionnelle à leurs revenus d'acteurs. Si cela se vérifie (on le saura bientôt), il s'agit dans le cas de Depardieu de sommes colossales. Il est déjà évident qu'il n'a pas payé 85% d'impôt sur le revenu, c'est tout simplement impossible. Il est évident aussi que comme le dit Ayrault, les riches Français qui vont à l'étranger (se désincarner fiscalement) n'y vont pas parce qu'ils ont peur de devenir pauvres, mais parce qu'ils ont envie de devenir plus riche, sans la moindre considération pour la société qui leur a permis, honnêtement ou non, de le devenir déjà considérablement.

Il n'y a pas la moindre jalousie dans mon propos, il y a un sentiment d'injustice, ça oui. La question n'est pas que tu donnes ou non 25% aux plus pauvres, la question est pourquoi ils doivent abandonner 25% de leur précieux minimum "garanti" alors que d'autres resquillent à payer leur dû, un dû qui ne les appauvrit pas. Et pourquoi nous vivons dans un monde où la fraude fiscale est acceptable quand il s'agit de stars et inacceptable quand il s'agit de petits entrepreneurs. J'aurais en effet dû frauder des centaines de millions, comme Chodiev, et non tenter d'introduire quelques notes TVA avec des clients en DNA, qui me coûtent bien plus cher qu'à lui. Si tu ne comprends pas la différence entre équité et jalousie, tu as un problème à régler, pas moi.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 décembre 2012

Merci Don Blacksad.

- Je n'ai jamais lu que Depardieu se prétendait victime (mais des gens comme vous le prétendent coupables, il est vrai). J'ai plutôt lu qu'il n'acceptait pas de se faire traiter de "minable" par son Premier Ministre (c.f. http://sphotos-f.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/154780_10151294789687416_1128223554_n.jpg)
- Vous continuez la chasse aux sorcières, vous me faites un peu froid dans le dos.
- Les 85% d'impôts sur le revenu dont il parle font référence à l'étendue de ses impôts (patrimoine compris) face à l'étendue de ses recettes. En tant que personne normale il a fait son petit calcul et a remarqué que toutes taxes comprises on allait lui prendre 85% de ses actuelles rentrées de revenus sur l'exercice 2012 (qu'il va payer l'an prochain) et a décidé que ce crescendo suffisait (on partirait où on arrêterait l'activité à moins). Certains payent ou payeront plus de 100% de leurs actuelles rentrées.

Vous voulez de la justice ? Pourquoi quand vous plaignez-vous de vos impôts vous voulez monter ceux de Depardieu.
Lui aussi a jugé qu'on manquait d'équité.

Je suis sûr et certain que vous allez nous trouver de fabuleuses sommes qu'il cache sous le manteau.

Écrit par : QuentinF | mercredi, 26 décembre 2012

@QuentinF : je peux faire le même constat des 85% (ou à peu près) si je joins les revenus de mon entreprise et l'impôt (90% de mes revenus cette année du fait des DNA) ainsi que la taxation du patrimoine dont j'ai hérité, en assimilant cet impôt sur la fortune à un impôt sur mon revenu. Si je considère mon revenu, je suis à quelque chose comme 80-85%. C'est juste un calcul malhonnête.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 décembre 2012

C'est ce que je disais, toute cette virulence présente dans votre article a l'air de reposer sur le fait que lui a les moyens de partir à Petaouchnok-Néchin-les-bains-de-pied (pas si loin d'ailleurs que pour faire le chemin facilement jusque Paris) quand vous êtes boulonné à l'Etat belge.
Cette injustice. Comme vous payez, lui peut bien payer autant que vous !

Je ne vois toujours pas le lien de cause à effet. Et je n'adhère toujours pas à la "solution".

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

@Zuiltje ; absolument !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 décembre 2012

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@CantineF et @Zuiltje. Pour ma part, je préfèrerais tirer sur une ambulance que tirer une ambulance : comme les pousse-pousse chinois, s'entend. ça viendra. Comme solution à l'épuisement du pétrole déjà tiens : c'est vrai, pourquoi ne pas utiliser les chômeurs comme chiens de traineaux. Ils rendraient un peu des aides sociales qu'ils perçoivent sans contrepartie, en tirant les ambulances. Tout le fric et la frime d'un côté dans tous les paradis fiscaux, et la plèbe et les... "dépossédés" de l'autre. Qui les a dépossédés d'ailleurs ?? Rien à foutre du crapaud-beauf de Châteauroux. Pourquoi le monde des médias et de l'industrie cinématographique pratiquent toujours une partouze endiablée avec les politiques ? N'arrêtent pas de lorgner et de se léchouiller les uns les autres. Parce qu'ils pratiquent au fond le même métier : faire semblant. Simuler des émotions. Meilleur est un comédien, plus il est payé. Donc une des valeurs reconnues de "notre" monde c'est la SIMULATION et tous les simulacres (relisez ou... lisez Baudrillard).
Je me demande quand même ce qui motive certains, à accumuler une fortune qu'il leur faudrait au moins dix vies pour pouvoir dépenser. Ce qui relie tous ces gens, c'est la MORGUE qu'ils affichent. Et une morgue, pour qu'elle soit performante, il lui faut des cadavres en grand nombre : mais qui sont donc tous ces morts ?!!

Écrit par : Marie | lundi, 24 décembre 2012

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"Tout le monde sait que l’héritage donne à l’activité du père de famille, à son sentiment de la responsabilité, à son esprit d’épargne un immense ressort, et devient par là le principe de nouvelles richesses sociales, qui n’auraient pas été créées sans lui et qui profitent à tous, même aux plus dénués. Tout le monde sait qu’il resserre le lien de la famille, l’empêche fréquemment de se dissoudre et tend à la perpétuer. Tout le monde sait enfin que l’héritage est seul en état de créer cette force sans laquelle il n’y a ni société stable ni grand peuple, la tradition, puissance conservatrice qu’il importe à un degré tout particulier de fortifier chez les nations modernes, si on ne veut courir le risque de les voir s’abîmer sous le flot mobile de la démocratie. Retranchez la propriété du fonds, retranchez la propriété individuelle, retranchez l’héritage, obligés de songer aux étroites nécessités du moment, courbés sous le poids d’un travail matériel et pénible, n’ayant ni le temps ni le droit de songer à l’avenir, tous resteront abaissés au même niveau, toutes les générations tourneront dans le même cercle d’ignorance et de misère."

Baudrillart.

Écrit par : QuentinF | lundi, 24 décembre 2012

@Quentin : Haha ! Tout le monde sait que l'héritage déchire les familles, provoque des inimitiés durables et creuse des rides abjectes entre frères et sœurs, qu'il est le moment où les profiteurs et les manipulateurs se révèle, qu'il apporte plus de douleur que de satiété. Franchement, 30% sur l'héritage que j'ai touché cette année n'était pas de trop pour rétablir un sentiment de justice face à un revenu dénué de sens dans un certain nombre de cas. Pour moi, le sens du revenu est le travail. Pas l'héritage.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 décembre 2012

Quand je parle d'héritage je fais référence à sa formation qui jour après jour dans une famille saine crée des liens familiaux de parents à enfants, par extension crée du sens à leur activité. C'est tout le sens du texte de Baudrillart. Vous n'avez compris l'héritage qu'en terme de somme à partager qui détruit les familles.
Dans les familles qui érigent frères et soeurs en socialistes, peut-être.

Puisque vous érigez le travail en vertu, dites-moi de quel droit l'Etat a le droit de préempter 30% supplémentaire du travail de vos parents après impôts ?

Écrit par : QuentinF | mercredi, 26 décembre 2012

"Quand je parle d'héritage je fais référence à sa formation qui jour après jour dans une famille saine crée des liens familiaux de parents à enfants, par extension crée du sens à leur activité."

Ah! J'adore cette façon de préciser tout à coup le sens qu'il convient d'attribuer au terme "héritage"!
Sens qui, au demeurant, n'est pas celui auquel le commun des mortels va penser de prime abord, bien sûr!
Mais c'est vrai que le faire d'emblée pour préciser la pensée n'aurait pas permis la réplique suivante qui établit triomphalement et sans confusion possible qui est compétent et qui ne l'est pas!
Il apparaît donc, en l’occurrence, qu'il ne s'agissait pas d'argumenter (dans ce cas, on veille à être clair pour être persuasif), mais de discréditer toute tentative de contradiction...

C'est une technique bien connue utilisée dans la manipulation, et que l'on pourrait appeler l'art de l'embrouille, dont le seul but est de disqualifier et de dénigrer tout contradicteur.

Écrit par : Juliette | mercredi, 26 décembre 2012

C'est le petit bout de texte de Baudrillart qui exprime cette vision. Si je le pose en citation sans y réagir, cela suppose bien évidemment que je le fais mien et y adhère fortement (initialement je me suis même amusé à citer un Baudrillart car il se peut être un homme surement différent de celui-cité par Marie ;o Et parce que fortuitement je lisais son texte "De la propriété" il n'y a pas plus que quelques jours et que j'en avais précisément retenu cette citation, donc ce fut une belle coïncidence).
Je crois que cette citation de Baudrillart est déjà claire bien qu'incomplète et qu'elle exprime mieux que moi toute la force de l'héritage.
Marcel me répond en considérant l'héritage dans sa partie finie, lors de son partage. En mettant en évidence ses possibles dissensions. Comme si cela ne représentait que de l'argent et conduisait in fine à ces comportements. Si vous avez passé votre vie à le construire comme cela, peut-être.
Donc en toute logique j'ai précisé à nouveau suite à la réaction de Marcel ce que Baudrillart voulait dire. Pour essayer de ne pas rester sur cette fourberie qui est de faire passer cette idée d'héritage comme farfelue et créatrice de problèmes. Quand il est à mon sens l'une des plus belles choses, l'un des plus beaux moteurs d'une relation Parents-Enfants, de préservation et construction d'un bien familial (demandez voir aux possesseurs de vignes ce que ca représente). Car quoi qu'on en dise, difficile d'aimer un père qui ne construit qu'à vous laisser des dettes. Vous savez d'ailleurs qu'au XIXème/début XXème siècle une pratique courante était de construire une maison pour chacun de ses enfants ? Regardez un peu les maisons bruxelloises, cela est encore visible. Par groupe de 2, 3, côte à côte.
Je repose la question que vous essayez de faire oublier parce qu'elle est plus que pertinente. Si votre héritage a été réalisé par vos parents pour vous permettre de voir des jours meilleurs que les leurs, chère Juliette, si votre héritage a été réalisé sur base des restes que l'Etat a bien voulu vous laisser après impôts sur le travail de vos parents, de quel droit l'Etat vous le taxe-t-il à nouveau ?
En l'état, cela ressemble plus à un droite de morte main seigneurial qu'à un impôt sur la fortune.

J'ai bien compris que votre technique était de lire à moitié, Juliette. Mais essayez mieux.

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

Merci, cher QuentinF, de confirmer, par votre commentaire à noyer le poisson, ce qui m'avait semblé émerger de votre message précédent.

Quant à l'héritage de notre père (80 ans, bon pied bon oeil!), mon frère et moi en jouissons déjà depuis fort longtemps et le partageons sans compter. Il n'est grévé d'aucun droit de succession.
Dommage, nous en aurions très volontiers cédé une part à nos dirigeants, de quelque bord qu'ils soient, d'ailleurs. Et à bien d'autres aussi...

Écrit par : Juliette | jeudi, 27 décembre 2012

Pis c'est pas tout, y paraîtrait que Flamby nous aurait sorti :"Que Depardieu se méfie, la mairie d'Estaimpuis est socialiste !'.

Moi je dis qu'il n'y a pas besoin de ça, il suffira que le maire/bourgmestre fasse trois sorties en ville dans un de ces costumes dont il a le secret et qui évoquent tantôt Liberace, tantôt un pimp porto-ricain, ou qu'il nous fasse encore un karaoké en Pampers à la fête annuelle du home, pour que le Gégé s'enfuie bien vite en hurlant, croyant avoir repris sans le savoir du service chez Marco Ferreri !

Écrit par : Moventoh | lundi, 24 décembre 2012

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@QuentinF Pour ma part, pas du tout compris cette laaarge portion d'un texte de Baudrillard (auquel je venais de faire allusion à propos de son bouquin "Simulacres et simulation"). Texte que vous citez sans aucune référence ni à l'ouvrage ni au chapitre qu'il est censé aborder. J'appelle ça un... détournement. Parce que quand on connait l'ensemble des ouvrages et l'esprit de Baudrillard, on est pour le moins surpris de la teneur et l'orientation de la portion de texte que vous avez extraite. Donc il lui manque une part essentielle de lui-même, à ce texte, on pourrait dire.

Écrit par : Marie | jeudi, 27 décembre 2012

Répondu au dessus à Juliette, je m'amusais de vous faire découvrir qu'il n'y a pas qu'un seul Baudrillart qui existe.
Voyez, je lis Marx comme tout le monde mais après j'évite de lire seulement tout ce qui le justifie ;-)
Vous devriez essayer!

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

@Juliette

Vous pouvez bien m'insulter et imaginer ce que vous voulez, peu me chaut.

Quand je lis ici quelqu'un qui applaudit des deux mains à l'article dénonçant le méchant Depardieu et ajoute :
"j'attends la retraite pour aller vivre dans le pays que Depardieu quitte. Je compte y épargner 200€ mensuellement et ma compagne à peu près autant.
Sans compter les économies sur les assurances et l'énergie !!! Good Bye Belgium !!!",
ben je pense que tout est dit.

En attendant, le Gégé (qui aurait "perdu tout sens humain et le respect de l'autre") fait un peu passer la hargne et la frustration dans le populo, on est dans La Dernière Heure de gauche.

Après, je vous laisse vos hauts jugements moraux et vos analyses sociologiques néo-lutte des classes qui me font sourire...

Le problème de la fiscalité européenne est un peu plus vaste que le cas Dipardiou. Je suis passé par Monaco cet été et ce ne sont pas les plaques d'immatriculation belges arborées par des Ferrari et des Lamborghini qui manquent, croyez-moi - et c'étaient vraisemblablement celles de visiteurs de résidents belges ayant des plaques monégasques. On leur dit quoi ? Ben rien, ils s'appellent Vandenheede ou Durand, ces malins sont d'illustres inconnus, pas Dipardiou !

Ou alors, c'est pas que ça le problème : c'est aussi les Frenchies qui font monter le prix des loyers à Bruxelles.

En revanche pas un mot sur les Eurocrates bruxellois dont on apprend encore récemment ceci : http://www.express.be/business/fr/economy/incroyable-mais-vrai-45000-eurocrates-gagneront-55-de-plus-en-2013/183160.htm

Ils ne payaient déjà pas d'impôt sur le revenu, ils ne paieront même plus leur minable cotisation de solidarité.

Y'a dix ans d'ici, j'ai connu un gars qui était entré à la Commission européenne comme huissier, pas de justice, non, l'huissier administratif façon préposé aux photocopies, changement de cartouches d'encre dans les imprimantes, de temps à autres, tu déplaces une armoire, bon. En entrée, sans aucune ancienneté, il se faisait 2200 euros mensuels, tout en bas de l'échelle... Autant vous dire qu'il ne regrettait pas son ex-boulot de garçon de bistrot !

Ces Eurocrates bien plus dérangeants pour l'immobilier (ou plus exactement pour les Bruxellois) qu'un Arnault, qu'un Tapie ou que quelques milliers de Néerlandais ici oubliés car réfugiés plus au Nord.

Ces Eurocrates infoutus d'apporter des solutions à une harmonisation de la fiscalité européenne depuis des lustres. Et je crains qu'il ne faille pas trop compter sur le Président Tête de hibou, pardon, Uilhoofd, trop occupé à trimballer son bâton de Maréchal à Oslo ou ailleurs, aux seules fins d'échapper à Nigel Farage qui le prend pour tête de truc, puisqu'il n'y a pas de Turcs au parlement européen.

D'ailleurs c'est pas dur, vu les normes à la six-quatre-deux, le merveilleux Flamby, nouveau zorro de l'Internationale, en a profité pour augmenter, vous l'aurez lu, de 150 % la TVA sur une bière que la France produit si peu...

Cet extraordinaire foutoir, c'est la faute au gros, à Gégé l'égoïste, na !

Tuons le messager (malgré lui sans doute, mais le problème est là).

Cela dit, et ça n'a rien à voir, il me vient un truc en écrivant ceci :

Si en 1974, année de la sortie du film "Les valseuses", une voyante avait annoncé qu'un jour Gérard Depardieu poursuivi par l'Internationale socialiste se réfugierait en Belgique et se verrait de là, pour éluder l'impôt, invité par l'ex-dirigeant du KGB à devenir Russe !, elle aurait gentiment été invitée à suivre une cure de repos dans un établissement psychiatrique, non ?!

Mais si ça se trouve, Elisabeth Tessier l'avait dit à Mitterrand.

PS: faudra que je pense à arrêter le LSD...

Écrit par : Moventoh | lundi, 24 décembre 2012

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"C'est bien la rentabilité vous savez. C'est souvent préférable à ceux qui créent des taxes par civisme." (QuentinF)
Vous pourriez traduire en français?

Écrit par : Dehaybe André | mardi, 25 décembre 2012

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Les pauvres sont une écrasante majorité. Alors, je me demande bien pourquoi on trouve PLUS DE PAUVRES TYPES RICHES que de pauvres types pauvres... proportionnellement.

Et pour rester dans la ligne du parti... prix, Gaspard Proust dit (sur twitter) : "au fond, les riches sont un peu les Roms de la gauche". Of course, les riches sont obligés de s'exiler pour être un peu moins pauvres qu'ils ne le sont déjà. Comme les Roms. Et il y a les... pauvres types qui aiment les madeleines de prouts et les pets de gérard.

Mais où est donc passé le vent d’un plat pays qui ne l’était pas tant que ça (plat !)
Du temps des Brel, de Belgique ou d’ailleurs…. d’ailleurs !?
Ceux capables de chanter le fol espoir avec les mots même du désespoir.

« …demain j´attendrai Madeleine
Je rapporterai du lilas
J´en rapporterai toute la s´maine
Madeleine elle aimera ça
Demain j´attendrai Madeleine
On prendra le tram trente-trois
Pour manger des frites chez Eugène
Madeleine elle aimera ça
Madeleine c´est mon espoir
C´est mon Amérique à moi
Tant pis si elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Gaspard »

JOYEUX NOEL... j'ai déjà « les boules » !


Petit aparté concernant les propos lus dans ce fil, à charge…. violente contre « les fonctionnaires ». La Belgique héberge désormais l’Administration la plus volumineuse et la plus chère de tous les pays.
Elle est fière sans doute de ces… Hauts Fonctionnaires qui viennent des quatre coins de l’Europe. Pas comme ces « petits fonctionnaires » de nos administrations nationales : fainéants, incompétents, trop bien payés (puisque de toute façon ils ne font rien), protégés, déjà retraités avant l’âge, etc etc….
Mais un fonctionnaire est un… fonctionnaire. Non ?!
Enfin, pas tout à fait, d’ailleurs. Parce que : les postiers, les instit’s, les infirmières et tant d’autres catégories de… fonctionnaires (nationaux) font un vrai métier de « service public ». Je me demande de quels « ‘services publics » les fonctionnaires Européens peuvent se réclamer : puisque l’OMC en est sa tête pensante. Les fonctionnaires Européens sont les exécutants des intérêts privés les plus prédateurs (concurrentiels, compétitifs…).
Les Fonctionnaires européens ne sont pas des fonctionnaires comme les autres. C’est vrai. Puisque c’est une Administration publique (pour la forme)…. privée (pour le fonds). On comprend mieux du coup, l’assourdissant silence et la charge redoublée contre les fonctionnaires… nationaux.
J’attends que Marcel de Sel fasse une enquête (une vraie investigation) sur ce que coûte la giga Administration européenne. Tous les chiffres : nombre de salariés, leurs salaires (du plus petit au plus élevé), les innombrables avantages en nature ou/et frais (dits) professionnels que sont les déplacements, hébergements, etc etc

Écrit par : Marie | mardi, 25 décembre 2012

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@Marie : l'administration européenne nous coûte très peu. Elle emploie des gens certes trop bien payés pour certains, mais il me paraît logique qu'ils ne soient pas imposables dès lors que l'UE n'a pas pouvoir d'imposition directe. Qui les imposerait sinon ? La Belgique ? Pourquoi la Belgique bénéficierait-elle de l'impôt de la très grande majorité des fonctionnaires qui logent sur son sol, issus et payés par l'ensemble des pays européens ? Ça n'a pas de sens. Bien sûr, lorsque l'UE pourra imposer directement des citoyens, elle pourra aussi imposer ses propres fonctionnaires — ce que font du reste la majorité des États. Par ailleurs, si les fonctionnaires européens font effectivement monter les prix des logements dans certains quartiers en particulier, ils consomment également largement à Bruxelles et entretiennent le commerce ; ils font aussi partie d'un système qui répartit très largement la manne européenne dans les entreprises bruxelloises. Et à quelques rares exceptions près, ce ne sont pas des grandes fortunes. Je suis prêt à discuter de leur niveau de revenu, mais prétendre qu'ils soient uniquement un "problème" me paraît complètement ignorer que ce sont nous, les citoyens, qui jusqu'ici empêchons leur imposition en refusant majoritairement de mener l'Europe vers un fédéralisme digne de ce nom et en l'autorisant à devenir une institution pouvant imposer directement.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 décembre 2012

@QuentinF @Zuiltje et @Marcel de Sel... j'ai légèrement interverti les interlocuteurs que je souhaitais... interloquer dans message au-dessus (à propos des ambulances). Mais vous vous en fichez... et moi aussi sans doute, qui me suis retrouvée sur ce blog par la grâce du... départdieu. Ce qui est déjà une hérésie, en soi. Et clavioter sur ce même blog le jour de noël, un flagrant délire... avéré.
Sorry

Écrit par : Marie | mardi, 25 décembre 2012

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@Marcel de Sel Merci votre réponse. A propos de l'Administration Européenne et de ses Fonctionnaires et Hauts-Fonctionnaires. Vous avez pris le parti Belge en quelque sorte. Dans votre réponse. Mais... mon questionnement était plutôt d'interpeller l'habituelle virulence à l'encontre de ces "fainéants de fonctionnaires" (pour faire court). Quand il s'agit de dénoncer pêle-mêle les salariés : de l'éducation, de la santé, des postes, etc..... Qui proportionnellement -mais encore faudrait-il avoir des chiffres justement sur TOUS LES SALAIRES et autres frais de gestion des Fonctionnaires Européens- coûtent sûrement bien moins cher que l'Administration Européenne dans sa totalité (bureaux, coûts logements, etc). L'Institution Européenne brille par l'absence radicale de chiffres concernant ce qu'elle coûte. Et qui sont ceux qui coûtent ? Quel "service public" rendent-ils ? Vous avez souvent à faire avec un fonctionnaire Européen vous ? Quels secteurs de nos vie bénéficient des prestations de ces fonctionnaires ? Mais bien sûr, c'était hors sujet de votre article initial (mais ce discours récurrent, ou/et permanent partout est insupportable à la longue). Un de mes amis n'avait pas assez de mots méprisants pour dénigrer ces "veaux gras" de l'administation qu'il "entretient pour rien". Puis au détour de la discussion, alors que je lui demande ce que sa fille d'une vingtaine d'années envisageait de faire, il me répond sans sourciller : "ah, elle est en train de postuler à Bruxelles" (je résume et ne me souviens plus quel était l'intitulé précis du Service concerné). Mais l'énormité c'est : Haro sur les fonctionnaires! Vive Bruxelles (et son Administration Européenne). IL FAUT QU'IL Y AIT DES ENQUETES SUR CE SUJET : ce que coûte l'Administration Européenne. Enquête exhaustive et détaillée. C'est hyper-important, parce que à ce jour : RIEN. Mais encore une fois, c'était très très marginal au sujet Départdieu. Sorry. Et merci infiniment pour votre article. Que je viens seulement de dire EN ENTIER. PUTAIN, il faut qu'il passe partout, le plus possible. Tout y est. Et excusez ma légère... fumisterie : avoir commenté sans avoir lu. Circonstances atténuantes : le crapaud-beauf de Châteauroux!

Écrit par : Marie | mercredi, 26 décembre 2012

Mais enfin, puisque Marcel vous dit que ca ne coûte pas un sou.

Écrit par : QuentinF | mercredi, 26 décembre 2012

@QuentinF

:)))

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

"On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité."
QuentinF, vous avez oublié de mentionner votre source.
Sinon, pourquoi les guillemets?

Écrit par : Dehaybe André | mardi, 25 décembre 2012

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Avant d'applaudir à l'article ci-dessus, vous est-il arrivé de le lire ?

Écrit par : Moventoh | mercredi, 26 décembre 2012

"André ne comprenant pas le français ou le bon sens, au choix, souhaite qu' on l ASSISTE afin qu' il puisse comprendre. en attendant, il grogne derrière la caravane qui passe "
utilisation des guillemets.
pas sur que ça t aide à comprendre André, mais.. marre de voir un perroquet inculte s en prendre à des raisonnements d un Quentin qui n est pas français ;-)

ptain, y en a faudrait see cotiser pour leur payer un cerveau...

Écrit par : Don Blacksad | mercredi, 26 décembre 2012

Et bien André, je déchaîne votre passion.

J'ai à de multiples reprises cité les écrits de Marcel pour y répondre. Vous rappellerais-je que je réagis à son billet d'humeur.

Écrit par : QuentinF | mercredi, 26 décembre 2012

@marcel,

C'est le gros problème européen des impôts et surtout de la fiscalité.
Nous avons un couple d'amis, elle est fonctionnaire européen et elle ose encore se plaindre....
Ils ont opté pour les allocations familiales à l'Europe, j'en aurai fait autant car c'est bien plus avantageux. Mais quand on voit qu'au Brut, il gagne plus qu'elle et qu'au net, c'est franchement l'inverse.....

la communauté européenne a-t-elle tellement peur de l'harmonisation fiscale ? Il faut croire que oui. Evidemment si chaque fonctionnaire européen était taxé selon le pays dont il était issu avant de devenir fonctionnaire, force est de constater que le Luxembourg ou l'Irlande connaitraient un boom démographique virtuel

Je suis parfaitement d'accord avec vous. Il faut une harmonisation fiscale européenne sur les revenus de quelques sources qu'ils proviennent.
Mais la Belgique y a tout à perdre. Elle devrait taxer les plus values sur action (m'en fout j'ai pas d'action), elle devrait diminuer les charges sur le travail et les impôts sur les pensions et alocataires sociaux, (là j'y gagnerais), devrait diminuer la TVA etc...... s'il faut un accord en zone euro, c'est pas gagné car le Luxembourg à tout à perdre et la Belgique devrait se chercher d'autres sources de financement (quoi que un impôt sur les loyers perçus pourrait équilibrer avec un bonne loi de recensement des loyers mais faudrait persuader le CDNV, c'est pas gagné)

Mais pour ce qui est de faire les courses à l'étranger, pour les Belges, c'est pas gagné non plus car il n'y a pas de réelle concurrence européenne : je peux acheter ma lessive et mon vin en France mais je ne peux pas y acheter ni mon abonnement au téléphone ni mon abonnement à la télé. Pire pour la télé, en Belgique il nous est interdit de capter les chaînes de TNT française ce dont je ne me prive pas pour autant mais à Bruxelles.... hormis via le satellite, c'est impossible.
Ajouter là dessus que via internet, on ne peut pas voir sur son ordi des émissions françaises car bloquée par le provider pour cause de droits d'auteurs alors qu'on reçoit ces mêmes émissions via le décodeur de ce même provider.
Il faudrait un peu qu'on arrête de nous prendre pour des cons.

Écrit par : pmf | mercredi, 26 décembre 2012

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@pmf

les fontionnaires europeens ont leur propre systeme de securite sociale et fiscalite, en plus d'avoir certains avantages particulier. vous comparez des pommes et des poires. c'est archi-connu
ce qui surtout du foutage de gueule c'est tous les politiciens belges recyclés a l'europe en fin de carriere : van rompuy, michel, leterme etc
mais c'est vrai que s'il y avait pas ca ils seraient au chomage, avec leurs faibles competences.

Écrit par : bruxellois | mercredi, 26 décembre 2012

Le Soir :
"Le roi offense les Flamands" ... manchette suscitée par son discours de la Noël 2012.

En dehors de toutes les polémiques communautaires, en définitive, il n'y a rien tant qui m'inspire du mépris dans ce pays que la posture des "vierges effarouchées" ! Et il faut reconnaître hélas qu'à ce jeu-là, Flamands et Francophones sont à parts égales ! Quelle médiocrité !

Le roi est un être humain doté d'un libre arbitre. Ce discours, il l'a pensé, il l'a écrit en âme et conscience, parce qu'il pensait devoir le faire ainsi. Et je ne vois pas en quoi cette liberté devrait poser un problème. Personnellement, j'étais de ceux qui avaient eu du respect pour la position de Baudouin s'agissant du projet de loi sur l'avortement.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 26 décembre 2012

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Vlaanderen heeft geen lessen te ontvangen van een franstalige koning met een PS lidkaart. Hij zou zich beter herinneren wie tijdens de koningskwestie zijn troon gered heeft.

Écrit par : Lieven | mercredi, 26 décembre 2012

Tandis que Depardieu continue à offenser les socialistes.

Écrit par : QuentinF | mercredi, 26 décembre 2012

C'est vrai qu'il faut avoir du respect pour le Roi des Belges qui, en fonction de ses propres convictions personnelles (Baudouin) ou de ses propres intérêts (Albert II), approuve ou pas les choix démocratiques de la population... Oui, oui, oui...

D'autant qu'il ne donne évidemment jamais du grain à moudre aux "populistes" :
http://www.allboatsavenue.com/lalpa-le-superbe-yacht-du-roi-des-belges-albert-ii

Un quart de milliard d'anciens francs belges pour ses deux petits bateaux, n'est-ce pas mignon ? Il a acheté celui de 5 millions d'euros en 2009. Question : a-t-il dû pour cela faire un emprunt chez Fortis ou chez Dexia ?!

Tout ceci n'est plus surréaliste depuis bien longtemps, mais plutôt parfaitement dégueulasse. On en finirait presque chez Frédéric Deborsu.

Quant à ce "minable" de Dipardiou, il n'a pas de sang bleu, on peut y aller !

Pauvre B.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 26 décembre 2012

Lieven, QuentinF et Moventoth viennent de résumer, sous trois déclinaisons différentes, le cancer qui ronge la Belgique ! Un cancer qui est tout autant flamand que francophone, de droite que de gauche ! Relisez la Bible et le passage sur les deux témoins qui, s'étant retournés contre l'injonction divine, virent la destruction de Sodome et Gomorrhe et furent changés en statues de sel !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 26 décembre 2012

Marrant les flamingants qui n'osent pas se regarder dans un miroir et qui continuent malgré le bordel politique chez aux à refuser la vérité continuant mensonges et haine comme seule et puérile défense..!

Écrit par : Philippe | mercredi, 26 décembre 2012

Non je trouvais juste divin que d'un côté vous puissiez remercier l'offensé Marcel de ce succulent article à propos du riche et minable Depardieu qui fuit son pays qui lui veut tant de bien. Et de l'autre côté vous offusquer du Roi offensant les Flamands (je vous laisse qu'il ne fuit pas son pays qui lui veut... tant de bien).
Laissons à Depardieu qu'il n'est pas Roi, mais qu'il a joué Danton !

Montrez bien sa tête, elle vaut la peine.

Je n'ai sinon pas encore entendu le discours du Roi ni lu cet article :))

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

@Lieven

"Hij zou zich beter herinneren wie tijdens de koningskwestie zijn troon gered heeft."

Haha, NOW you're talking ! :)))

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

On trouve aussi dans l’article de BDW post-discours du Roi dans "De Standaard" le 27 décembre:

"In ruil voor een correcte invulling van zijn rol, geniet de vorst in België een aanzienlijk pakket voordelen die vaak als zogeheten ‘grondwettelijke gewoonte' (wat feitelijk wil zeggen: zonder enige rechtsgrond) gelden. Hij betaalt geen belastingen (zijn bezoldigde familieleden evenmin trouwens) of accijnzen, mag zijn personeelskosten afwentelen op de gemeenschap, moet niet instaan voor het onderhoud of de kosten van zijn onroerend goed, mag zich gratis met legervliegtuigen naar zijn talrijke vakantiebestemmingen begeven, mag door de belastingbetaler gefinancierde boten verzamelen, en ga zo maar door."

Revoici donc évidemment, maman, les petits bateaux dont je parlais ci-dessus (la veille, cachet du blog de Marcel Sel faisant foi)...

Mais il n'y a pas de science à prédire ce que BDW va dire quand on voit comment on nourrit le populisme à la louche avant de s’en offusquer.

Et, cher Tournaisien, il n'est même plus besoin de se retourner pour être pétrifié.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

"Personnellement, j'étais de ceux qui avaient eu du respect pour la position de Baudouin s'agissant du projet de loi sur l'avortement."

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 26 décembre 2012

L'épisode a ridiculisé la monarchie et déshonoré la Belgique.
Ce fut le lamentable "début de la fin"

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 26 décembre 2012

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C'est toujours vérifiable : il n'y a pas moins tolérant que l'avançisme triomphant. Pour plus de sécurité, on a bani le passé. Pourtant, on aurait pu y decouvrir des épisodes fort semblables. On a remplacé Dieu par la société : culte du veau d'or, sexe et fric. Cette fois, n'attendez pas que Moïse descende du signal de Botrange et vienne sonner la fin de la récré.

Écrit par : Pfff | mercredi, 26 décembre 2012

@Pfff

Je trouve que "Dieu" n'a pas grand chose à voir là-dedans.

On a vu des rois abdiquer car ils ne souhaitaient plus assumer leur charge pour raisons diverses, rien n'empêchait Baudouin de faire de même si ses convictions personnelles lui paraissaient plus importantes que son respect d'un choix démocratique.

Au lieu de cela, on eu droit à l'invraisemblable plomberie constitutionnelle du catholique Wilfried Martens.

D'où l'eau dans le gaz, évidemment.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

Le paradoxe (apparent) belge

1. Nous vivons dans le pays où le travail est le plus taxé, pour l'employé, comme pour l'employeur
2. Nous vivons dans un pays où le taux d'inactivité et le chômage subi est des plus élevés
3. Nous vivons dans un pays où l'endettement public, fractionné entre les différentes entités, est des plus élevés
3. Nous vivons dans un pays où les riches ne sont pas taxé, ou les plus-values du capital ne sont pas taxées

Si nos finances étaient en équilibre, si nos dépenses publiques étaient maitrisées, ne serions-nous pas en position d'établir un impôt bien plus équitable et une charge du travail bien mieux répartie ?

La dette publique profite aux riches et grève les revenus des travaileurs pauvres, en premier lieu. Elle offre aussi aux riches un levier de pression pour imposer la fiscalité qui leur convient le mieux. Si l'exemple belge ne suffit pas, regardez l'exemple américain. L'argent facile crée des bulles spéculatives qui profitent au riches, qui laissent ensuite aux pauvres le soin de payer les crises qui surviennent mécaniquement. Pire, pendant les périodes de croissance, les pauvres subissent le fardeau d'une inflation cachée.

Il faut agir sur ce qui est à notre portée et exiger une réduction des dépenses de l'État, qui pèsent uniquement sur les pauvres.

Écrit par : Pfff | mercredi, 26 décembre 2012

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@ Tournaisien et Dehaybe
Neen, de vorst heeft als staatshoofd niet het recht te zeggen wat hij denkt, hij is volstrekt neutraal. Als hij dat wel wil dan moet men al zijn bevoegdheden wegnemen en het herleiden tot een puur ceremoniële functie.
Neen, de vorst schrijft zijn kersttoespraak niet, dat doet zijn kabinetschef, le petit Jacques VYDS. Rarara, voor wie stemt die ?
Neen, Boudewijn verdient geen lof. Hij heeft het land op dat ogenblik op de rand van de afgrond gebracht. De koning moet de democratische instellingen respecteren en dus ook hun werk, in dit geval een wet. De ondertekening is een loutere pro forma zaak - of de koning daarmee instemt of niet, is niet terzake.
Albert weet maar al te goed dat hij die spelletjes niet meer moet spelen of het is meteen gedaan met de monarchie. Het is alleen jammer dat hij nu moet boeten voor de fout van zijn kabinetschef en die van onze lieve Italiaanse vriend, Elio Di Pipo

Écrit par : Frans MetDeRand | mercredi, 26 décembre 2012

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@ Frans MetdeRand : le roi n'a pas d'obligation de neutralité dans ses discours, la contrainte qu'ils subissent est que ces discours doivent être approuvés par un membre du gouvernement.

Je ne vous savais pas dans l'intimité du roi pour savoir que Van Ypersele dictait au roi ce qu'il devait PENSER. Oh, à moins que vous preniez pour argent comptant tout ce qui peut être raconté de négatif au sujet de la maison royale, parce que ça vous arrange.

Votre opinion sur Baudouin n'engage que vous, et quant au qualificatif que vous employez envers Di Rupo, elle révèle la profondeur de votre analyse politique.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

En échangeant, dialoguant, etc etc.... je m'aperçois d'une réaction presqu'unanime (peut-être + chez les femmes que chez les hommes... à vérifier) lorsque certains dessins et/ou personnages apparaissent dans les discussions : et c’est une réaction de nausée ; d’une réelle envie de vomir.
Là juste à l’instant, sur fb, quelqu’un sort un énième dessin d’Obélix. Qui n’est même pas une caricature du dessin. Non, juste le dessin : Astérix et son copain Obélix.
Et unanimement : « ah non ! Pas lui… ».

Parce que quasi unanimement, lorsqu’on nous montre Obélix, on pense à Depardieu. Me concernant, c’est tout à fait surprenant, parce que je n’ai visionné aucun de ces films-sagas sur le village gaulois.

Ce que je souhaiterais suggérer c’est : Depardieu fait de l’ombre aux personnages qu’il à prétendument « incarnés ». Il nuit à leur image pour ainsi dire. Au point que certains d’entre nous font aujourd’hui un rejet : d’Obélix, Cyrano, etc.

L’idée c’est : peut-être serait-il juste que les « ayant-droits » (selon la formule consacrée) pensent à réclamer des dommages et intérêts à Diouporcdiou, pour préjudice subit, nuisance à l’image, etc

Ceci est bien sûr une très petite provocation légèrement humoristique. Et Depardieu et ses avocats argueraient qu’il a boosté les ventes d’album BD avec ses films.

Il n’empêche…

Écrit par : Marie | mercredi, 26 décembre 2012

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Je trouve que les socialistes nuisent à l'image de l'homme, et si on interdisait les socialistes ?

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

Chez certains, la focalisation sur Depardieu tourne au délire, on dirait...
Un tranxène ?

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

J'ai à de multiples reprises cité les écrits de Marcel ...

Écrit par : QuentinF | mercredi, 26 décembre 2012

Ve vius ai demandeé de citer l'auteur de la phrase:"On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité."
L'attribuez-vous à Marcel Sel?
Je suis curieux de lire comment, une fois de plus, vous allez vous dérober.

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 27 décembre 2012

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@andré : c'est bien moi qui ai écrit "On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité." C'est un constat. Personnellement, j'ai créé de l'emploi par civisme, dans les années 90. Je me suis très vite rendu compte que c'était une folie. Par la suite, j'ai créé et décréé de l'emploi par souci de rentabilité ou plutôt, en Belgique, par souci de survie. Le fait est que l'emploi que j'ai créé m'a rapporté plus que si j'avais travaillé seul. Il n'y a donc pas d'honneur particulier à créer de l'emploi. C'est un échange et en théorie, le bénéficiaire supplémentaire (celui qui fait un bénéfice qui dépasse son travail réel) est plutôt le patron.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 décembre 2012

Pour que vous vous dérobiez il faudrait encore que vous vous mettiez sur vos deux jambes et entriez dans la discussion. Mais laissez tomber et continuez à vous amuser comme un enfant :)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

Dans les familles qui érigent frères et soeurs en socialistes, peut-être.
Écrit par : QuentinF
Quelqu'un peut-il traduire?
Décidément, ce distingué bafouilleur ne peut s'empêcher de se prendre les pieds dans le tapis.

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 27 décembre 2012

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Une note... salée de Tootsie le 26 décembre à 17H58 sur..
http://davidabiker.fr/wordpress/et-si-on-quittait-la-france-parce-que-cest-devenu-un-pays-detestable/

PARCE QUE CERTAINS MESSAGES DOIVENT PASSER... COUTE QUE COUTE!

Écrit par : Marie | jeudi, 27 décembre 2012

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QuentinF, voici, pour mémoire, ce que Marcel pense de vos commentaires:
"...votre réflexion est parcellaire et malhonnête."

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 décembre 2012

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 27 décembre 2012

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Damned. Au moins il en pense quelque chose. A moins de s'auto-contredire, le contraire aurait été étonnant. Je ne viens pas ici pour la flatterie, vous savez.

J'attends quelqu'un qui pense quelque chose des vos commentaires, à défaut de réflexions :)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

Damned. Au moins il en pense quelque chose. A moins de s'auto-contredire, le contraire aurait été étonnant. Je ne viens pas ici pour la flatterie, vous savez.

J'attends quelqu'un qui pense quelque chose des vos commentaires, à défaut de réflexions :)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

Un psychiatre, peut-être?

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 27 décembre 2012

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@ Moventoh Vous dites "Chez certains, la focalisation sur Depardieu tourne au délire, on dirait... Un tranxène ?". Mais nous sommes dans un fil discussion autour du sujet/article Départdieu... nom de dieu. Pour info, on ne guérit pas les "fixations" avec du tranxène.. d'ailleurs je ne comprends même pas : Depardieu est un tranxène ou vous assimilez la "fixation" à un "tranxène". Bizarre, comme c'est bizarre. Il me semble que le tranxène a des vertus... calmantes. Depardieu serait plutôt de la mauvaise dope qui vous file des hauts le coeur et un mauvais trip.

Écrit par : Marie | jeudi, 27 décembre 2012

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Pour que vous vous dérobiez il faudrait encore que vous vous mettiez sur vos deux jambes et entriez dans la discussion. Mais laissez tomber et continuez à vous amuser comme un enfant :)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

Vous soliloquez, Quentin? C'est amusant ou attristant?

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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@andré : c'est bien moi qui ai écrit "On ne crée pas de l’emploi par civisme, mais par souci de rentabilité." C'est un constat. Personnellement, j'ai créé de l'emploi par civisme, dans les années 90. Je me suis très vite rendu compte que c'était une folie. Par la suite, j'ai créé et décréé de l'emploi par souci de rentabilité ou plutôt, en Belgique, par souci de survie. Le fait est que l'emploi que j'ai créé m'a rapporté plus que si j'avais travaillé seul. Il n'y a donc pas d'honneur particulier à créer de l'emploi. C'est un échange et en théorie, le bénéficiaire supplémentaire (celui qui fait un bénéfice qui dépasse son travail réel) est plutôt le patron.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 décembre 2012

Enfin une réponse correcte et utile. Merci, Marcel!

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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pas sur que ça t aide à comprendre André, mais.. marre de voir un perroquet inculte s en prendre à des raisonnements d un Quentin qui n est pas français ;-)

Écrit par : Don Blacksad | mercredi, 26 décembre 2012

"ptain, y en a faudrait se cotiser pour leur payer un cerveau..."
Si vous le dites!
Le "perroquet inculte"

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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Je trouve que les socialistes nuisent à l'image de l'homme, et si on interdisait les socialistes ?

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012
Bart Dewever est sûrement de votre avis. Il est, comme vous, un puissant penseur.

Le "perroquet inculte"
PS: J'adore vous lire.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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J'ai relu l'article "Départdieu"... qui effectivement parle très peu de Depardieu (enfin, il semble juste être là pour entretenir la colère) et beaucoup de la Belgique et des Belges. Donc, oui finalement certain internaute pourrait avoir raison en dénonçant la "fixette" Depardieu. Et Marcel de Sel a aussi bigrement raison de nous ramener brutalement à l'extrême… brutalité qui se cache derrière ces "exils fiscaux". Bigrement raison parce qu'en France aussi, cette réalité n'est pas absente. Et que "l'exil fiscal" n'est pas le seul en cause. Qu'il concerne aussi "l'exil de confort" de certains, qui s'expatrient parce que finalement, un riche même pas trop riche, vit bien plus confortablement au milieu des pauvres. Qui eux, au bout de quelques années, s’appauvriront un peu plus de ces… proximités. Et non le contraire, comme affirmé.

La preuve par :

Une petite « communauté Française » hyper-friquée vit un exil doré à Marrakech (Maroc)
Les Anglais ont massivement envahi la France : la Bretagne, Normandie, mais aussi la Dordogne, la Charente. Dans ces régions, les autochtones ne peuvent plus acquérir la « vieille pierre », et les boulangers sont sommés de vendre leur pain en… anglais. L’argument que les « riches » apportent leur richesses aux régions est archi-fausse. C’est même la réalité exactement contraire qu’on y vit : une paupérisation et une marginalisation des « gens du cru » ; la mise sur le côté des artisans locaux (sauf exception et quand pas possible autrement) et le recours au réseau… britannique pour le commerce et autres affaires.

La Creuse est particulièrement prisée par… des Belges. Qui rachètent de vieilles fermes perdues au milieu de paysages boisés de rêve ; puis les louent en gites à… des Français (expérience perso), etc.

Donc, ce qui est en cause, c’est l’Argent. Comment la Carte Bancaire a remplacé la Carte d’Identité. Comment elle sert de passe-droits et donne TOUS LES DROITS. Comment les plus riches peuvent choisir où ils vont vivre, non seulement par calcul, mais comme ils choisissent un produit : ils font jouer la concurrence et vont au… plus offrant. Et là où ils auront le moins à débourser. Ils veulent avoir accès au meilleur, tout en se soustrayant à toute obligation. Voilà la nouvelle « bourgeoisie » qui émerge puis se répand comme un mauvais mal à travers le monde, et joue les transfuges. Juste par intérêt et vils calculs. Oh, bien sûr, parfois, ils aiment aussi (un peu) le coin qu’ils ont choisi d’investir. Mais la première de leur motivation c’est : en allant là
Les pires d’entre nous auront droit à tout –et sans limites ni restrictions aucune- juste parce qu’ils en ont les moyens.
Cette « richesse des riches » n’est pourtant jamais le bénéfice exclusif d’une excellence individuelle particulière, mais le résultat d’évolutions (et parfois même de régressions) collectives et de partenariats multiples ; même si ces partenariats sont niés par ceux qui s’approprient les profits.

Écrit par : Marie | vendredi, 28 décembre 2012

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Attention à ne pas confondre, Marie. L'éxil fiscal et l'exil touristique. Le tourisme peut apporter un souffle nouveau à des villages en perdition. Souvent, en Corrèze par exemple, ces nouveaux venus réhabilitent des lieux pratiquement vides et ramènent un tissu de consommation qui peut même sauver certains commerces. D'autant que ces gens paient une taxe de seconde résidence et utilisent généralement de la main d'œuvre locale, à tel point qu'on m'a parlé dans des régions en principe désertes, de délais de 6 mois pour voir passer un maçon.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 décembre 2012

Voyez, je lis Marx comme tout le monde mais après j'évite de lire seulement tout ce qui le justifie ;-)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

La profondeur de votre esprit est sidérante.
Don Blacksad vous admire.
Continuez: vous allez peut-être me convertir.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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"Donnez-moi six lignes de l'écriture d'un homme, et je me charge de le faire pendre." »
On fait souvent allusion à cette parole fameuse qu'on attribue volontiers à Laubardemont, et dont on pourrait citer de nombreuses variantes. Le désaccord des citateurs porte surtout sur le nombre des lignes : chez les uns c'est quatre, chez d'autres, les moins exigeants, ce n'est que deux.

Le seul document précis que nous ayons à citer est un passage des Mémoires de Mme de Motteville (1621-1689), où il est dit, à propos du chevalier de Jars, compromis dans les intrigues contre le cardinal de Richelieu, et alors emprisonné à Troyes :

« Laffemas avoit promis au ministre qu'il le tourmenteroit si bien qu'il en tireroit à peu près ce qu'il désiroit savoir, et que sur peu de mal il trouveroit les moyens de lui faire son procès selon les manières mêmes du cardinal, qui, à ce que j'ai ouï conter à ses amis, avoit accoutumé de dire qu'avec deux lignes de l'écriture d'un homme on pouvoit faire le procès au plus innocent, parce qu'on pouvoit sur cette matière ajuster si bien les affaires, que facilement on y pouvoit faire trouver ce qu'on voudroit. »

(1re éd., 1723, t. Ier, p. 58.)

Rappelons ici un propos attribué à Voltaire :

Il aurait dit « que pour juger de ce que valait un écrivain, il lui suffirait de recevoir de lui une lettre de six lignes ».

Les commentateurs malhonnêtes et/ou bornés sont prévenus.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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@Marcel de Sel Merci votre réaction. Mais je ne confonds certes pas "exil fiscal" et l'"exil touristique". Qui n'est d'ailleurs pas... "touristique" (en principe). Je ne sais sur quels et combien d'exemples vous appuyez votre argument en faveur de "l'exil touristique". "Sauver certains commerces"... peut-être, mais lesquels et pour combien de temps ? Cependant j'ai de nombreux exemple, notamment en Charente qui contredisent cela. Simultanément une trop forte présence de ces "riches étrangers" fait exploser le prix de l'immobilier. "Exil touristique" ? Donc, certains résidents d'un pays y sont touristes à vie, enfin tant que dure leur caprice. Certains minuscules villages charentais sont quasi devenus... britanniques. Et il se trouve que ce sont de véritables joyaux : pas les britanniques, les villages (!!) ; et que c'était des joyaux bien avant... l'invasion anglaise. Oui, ils ont un vrai amour de la vieille pierre, mais ça s'arrête là et on se retrouve avec des petits bijoux d'habitat rural "confisqués". Surtout ça donne une impression de vie figée, de carte postale d'un village français où l'on ne parle... qu'anglais (je force un peu le trait). Je reconnais que ma réaction était trop rapide et... hirsute. Mais j'insiste sur le fait que les ressortissants étrangers viennent (parfois, voire souvent) avec "leurs" prestataires et/ou réseaux. Or, les Artisans en France sont globalement de très bon artisans, etc etc.
Et ça n'est du coup pas vraiment le propos du fil. Mais je persiste à associer les deux faits (il y en a d'autres). Certains -parce qu'ils en ont les moyens financiers- choisissent une expatriation de confort. C'est un phénomène qui va s'amplifier et causer des ravages, une fois la frange d'illusions dissipées. Les arguments que vous utilisez sont ceux habituellement servis pour promotionner ces "migrations". Ils ne résistent pourtant pas ni à l'épreuve du temps ni à celle des faits. Le problème c'est l'état d'esprit : "je fais mon marché". Bref... et re-désolée pour ce trop long commentaire à la frontière (!!) du fil de discussion.

Écrit par : Marie | vendredi, 28 décembre 2012

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@Don Blacksad
La grossièreté et l'insulte sont vos moyens d'expression favoris, à ce qu'il semble.
A partir de maintenant, ce ne sera plus gratuit. Il vous faudra assumer. Et ne vous croyez pas à l'abri de votre pseudo.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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@QuentinF
J'ai épluché TOUS vos commentaires, et ce n'était pas une mince performance.
Si le français est votre langue maternelle, je ne vous félicite pas, à moins que vous n'ayez treize ans.
Le contraste avec le style de Marcel Sels est saisissant.
Votre volonté de polémiquer vous pousse malheureusement à prendre des libertés allant jusque à des fautes d'orthographe et de syntaxe proprement insupportables.
Votre mépris des gens dépourvus d'héritage ou de fortune est également insupportable. Et ne croyez pas que l'anonymat vous protège.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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http://www.hln.be/hln/nl/957/Binnenland/article/detail/1554964/2012/12/28/FDF-vindt-kersttoespraak-koning-moedig.dhtml

allé il en fallait encore un (toujours le même d'ailleurs) pour encore jeter un peu d'huile sur le feu ;)

Écrit par : Isa412 | samedi, 29 décembre 2012

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La politique de ces soixante dernières années : ne disons rien qui pourrait offenser les flamingants, ils ont sûrement leurs raisons. Ne refusons rien aux flamingants, ils finiront bien par se calmer.

On a vu où cette stratégie nous mène. Le Flamingantisme est toujours outragé et toujours dans l'intimidation.

L'irony of it all, c'est que je n'ai pas mieux à proposer, vu la situation. Finissons-on en et donnons-leur leur victoire finale, si cela peut nous en débarrasser.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

Relativisons grandement les "a-peu-près" orthographiques et grammaticaux de l'espace virtuel. Nous sommes tous piégés par un langage hybride entre l'oral et l'écrit. C'est terrible cet applatissement des espaces : leur fusion, confusion voire collision. Ce sont des dialogues court-circuit.
En tout cas, je suis pour ma part ravie d'avoir été détournée vers ce blog de sel qui ne manque pas de sel (à l'occasion de l'exil fiscal du crapaud-beauf de Châteauroux), même si sans doute, je reviendrai vers mon espace hexagonal rapidement.
Merci à Marcel de Sel d'exister pour son talent d'écriture et ses analyses implacables.

Écrit par : Marie | samedi, 29 décembre 2012

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@Marie : merci :-)

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 décembre 2012

Ce que Marcel décrit avec verve et gouaille (?), très justement par ailleurs, c'est la crédulité du belgo de base. Ainsi que sa soumission et servitude volontaire. Sa touche de poujadisme rampant aussi, concernant les fonctionnaires européens qui SOI-DISANT ne payent pas d'impôts ni sécu (ils payent des impôts et de la sécu pourtant comme les fonctionnaires OTAN, tiens on n'en parle j a m a i s chez le belgo belge du fonctionnaire INTERNATIONAL OTAN, il est bon celui-là???)... Bizarre, cette cécité du belgo belge de base, OTAN? CONNAIT PAS.ONU IDEM. I N T E R N A T I O N A L veut dire NON NATIONAL. MAIS VEUT DIRE PA Y E DES IMPOTS A UNE ENTITE INTERNATIONALE QUAND MEME. LES FONCTIONNAIRES UE PAYENT DES IMPOTS ET S E C U MAIS PAS EN SLOVENIE NI BELGIQUE NI FRANCE NI PB NI ALLEMAGNE. LE BELGE EN 2012 NE comprend toujours pas, tel un paysan moyen âgeux, ce qui le dépasse : i n t e r n a t i o n a l. Comprend pas. Bouché et rebouché. Si c'est pas ma province et mon village : connaît pas; interprète de travers et croit. CE QUI est le mensonge le plus répandu chez le belgo populo de base. Il y tient, il y croit comme d'autres intégristes fondamentalistes croient en leur Dieu sous tous les noms.

Le Belge petit esprit n'en démord pas. IL OUBLIE ce que veut dire BILAN : colonne de gauche et colonne de droite, permet de SAVOIR COMBIEN RAPPORTE ECONOMIQUEMENT la présence de l'UE en son siège bruxellois : la MOITIE DU PIB bruxellois.

D'autre part, l'ignorant crédule ne cherche même pas à savoir QUI PAYE ces fonctionnaires et COMBIEN CELA REPRESENTE en % du PIB EUROPEEN de 500MILLIONS D'habitants : quasi RIEN. Quelques cents par habitant et par an. TOUS LES EUROPEEENS PAYENT les fonctionnaires UE. TOUS.

TAPER SUR L'UE à BXL revient à s'EXONERER du devoir Citoyen BELGE : un paradis fiscal pour les riches ou rentiers aisés. POINT BARRE. LES RENTIERS (petits, moyens et grands) SONT ULTRA PROTEGES ICI tel un système authentiquement FEODAL.

LA FAUTE REVIENT DONC BIEN AUX BELGES atteints du syndrôme du larbin à l'état pur. GEINDRE GEMIR et ne RIEN EXIGER. Nous ne sommes pas arabes, nous vivons couchés et geignards particulièrement IGNARES. Nous sommes paresseux du bulbe et lâches pantouflards petits petits petits bourgeois futurs pauvres et trouillards. LE SYSTEME FISCAL BELGE est authentiquement FEODAL. Les pensions les plus basses d'Europe, les droits sociaux les plus bas d'Europe, ça aussi, ils l'ignorent car ils le veulent. LE COURAGE des petits bourgeois cramponnés à leurs petites sacoches qu'ils voient avec les yeux de Chimène et qu'ils espèrent gonfler non stop, ce qui n'arrivera j a m a i s s'ils se vautrent dans la veulerie du larbin rêveur.

Les belges assis sur leurs derrières de larbins, aboyent en regardant la lune. Ils sont incapables de consulter EUROSTAT en ligne où apparaissent pourtant les sources financement de CHAQUE ETAT : la fiscalité belge est la SEULE parmi TOUS les pays européens à avoir une caractéristique qui saute aux yeux des aveugles, la SEULE ET UNIQUE fiscalité véritablement féodale.

En effet, GROSSO MODO, trois sources fiscales dans tous les Etats civilisés :
1. Impôts bénef; sociétes,dividendes, fortunes et autres rentes,
2. Impôt sur le TRAVAIL
3.TVA.

La Belgique est le SEUL pays UE où la partie 1. et 3. sont quasi réduites à zéro. Rien néant. TOUT LE POIDS DU FONCTIONNEMENT DE L'ETAT REPOSE UNIQUEMENT SUR LE TRAVAIL. COMPAREZ et voyez : les chiffres pourcentages globaux énoncés dans les médias n'en parlent JAMAIS.
LE SEUL ET UNIQUE PAYS UE à ponctionner UNIQUEMENT LE TRAVAIL. Le larbin belge préfère aboyer à la Lune plutôt que se lever et marcher...contre un système totalement inique et moyen âgeux. TOTALEMENT FEODAL. LE SEUL ET UNIQUE PAYS UE. SEUL... et des populaces domestiquées à geindre en rampant et accusant l'autre; en ne se renseignant évidemment p a s.

L'UE A BXL R A P P O R T E la moitié du PIB. C'est énorme pour seulement 10% de fonctionnaires. ENORME. RENSEIGNEZ VOUS BON SANG.

Écrit par : démocrate | dimanche, 30 décembre 2012

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Je trouve votre commentaire extrêmement intéressant et utile au débat.
Je déplore d'autant plus que vous ne lui ayez pas accordé la présentation qu'il mérite.
Il n'est d'ailleurs pas trop tard.
Je vous suggère fortement et très amicalement de remettre votre travail sur le métier en procédant à la "mise au propre" qu'il mérite.
Et bien entendu de publier le résultat.
C'est un vieux citoyen presque aveugle qui vous le demande.

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 31 décembre 2012

@démocrate

Dans le cadre de votre éventuelle mise en forme de ceci :
"COMBIEN RAPPORTE ECONOMIQUEMENT la présence de l'UE en son siège bruxellois : la MOITIE DU PIB bruxellois."

Merci de tenir compte de ceci :
http://trends.levif.be/economie/belga-economie/presence-internationale-et-europeenne-a-bruxelles-represente-2-5-pc-du-pib-belge/article-1194880993608.htm

ou de cela :
http://blbe.be/sites/default/files/blbe/files/Studies/Europe-Bruxelles_en_chiffres_decembre_09_FR.pdf

Qui ramènent allègrement vos 50 % à 13 %...

Je conclurai sur ce point comme vous en capitales : avant de flageller les poujadistes, les larbins, les petits bourgeois et les paysans moyen-âgeux, RENSEIGNEZ-VOUS BON SANG.

D'autre part, si l'on suit votre idée selon laquelle les fonctionnaires européens paient des taxes à l'Union Européenne (en fait il s'agit d'une retenue absolument minime sur un hypothétique salaire "brut") et que la justification qu'à travail égal (de fonctionnaire - je veux dire par rapport à un employé d'une administration publique belge) est qu'ils toucheraient plus en net parce qu'on leur appliquerait pas l'outrageuse imposition belge (je vous l'accorde sans problème !) des revenus du travail, on constatera qu'il y a là une injustice manifeste par rapport à la majorité des autres résidents de la Région bruxelloise. Fact !

Et ça fait un peu plus mal que Depardieu aux habitant de Néchin ou l'un ou l'autre Français aux Ucclois.

Je doute d'ailleurs que les Bruxellois qui n'ont ni les moyens de vivre dans une commune aisée (aux loyers ou au prix de vente désormais inabordables pour la moyenne) de la Région, ni le peu de moyens permettant d'accéder à un logement social dans cette même Région, ni encore l'envie de s'installer dans un quartier "défavorisé", soient très sensibles au fait que "le budget total de l'Union européenne coûte 0,67 euro par jour et par citoyen" selon les syndicats de ces fonctionnaires.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/20312369

Vos "quelques cents", la broutille dont question, représentent - au passage - (vite, le cap locks) LA SOMME DE 978,2 EUROS ANNUELS pour une famille de 4 personnes.

Ou, si l'on préfère : 81,51 EUROS PAR MOIS.

A peu près de quoi payer la consommation électrique de notre petite famille.

On lira encore ceci :
http://www.lepoint.fr/economie/les-retraites-en-or-de-l-europe-19-05-2009-344867_28.php
où l'on constate au passage que "le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, avec 29.504 euros, touche plus que le président des États-Unis".

Ou encore cela:
http://trends.levif.be/economie/actualite/politique-economique/guerre-des-salaires-au-sommet-de-l-europe/article-4000029074090.htm
ou l'on lit "Les ajustements des salaires des fonctionnaires européens se calculent en fonction des émoluments de la fonction publique dans huit Etats (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Luxembourg, Royaume-Uni) et EN FONCTION DU COUT DE LA VIE A BRUXELLES." Comme ça, la boucle est bouclée.

Enfin, pour ce qui est de la TVA selon vous inexistante en Belgique, comme vous êtes apparemment fan d'Eurostat, en voici une constatation :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-21052012-BP/FR/2-21052012-BP-FR.PDF
où l'on voit que la Belgique est dans la moyenne européenne et même bien au dessus des certains de ses voisins immédiats comme l'Allemagne, la France, le Luxembourg ou les Pays-Bas.

Je vous rejoins donc sur l'imposition excessive des revenus du travail en Belgique, mais tout le reste, c'est du flan.

Écrit par : Moventoh | lundi, 31 décembre 2012

@Moventoh : selon le même article, je vois que l'UE a dépensé 5 mia en 2011 pour ses fonctionnaires, soit 10€ par an et par citoyen. Ne confondez pas fonction publique et budget européen, s'il-vous plaît, ça ne vous crédibilise pas.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 décembre 2012

@Marcel

Lorsque j'écris : "le budget total de l'Union européenne coûte 0,67 euro par jour et par citoyen", il s'agit clairement du budget total européen, oui. Je n'ai écrit nulle part qu'il s'agissait là du salaire des fontionnaires. Mais ce n'était peut-être pas clair, je vous l'accorde.

Écrit par : Moventoh | lundi, 31 décembre 2012

@Moventoh

"ce n'était peut-être pas clair"
(lundi, 31 décembre 2012)

Je crois plutôt que Marcel vous a pris les doigts dans la confiture...

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 31 décembre 2012

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Croyez ce que vous voulez, on a l'habitude. Pour le reste, vous n'êtes pas encore parti chez François Hollande, vous ? Vous attendez quoi ?! Les trois autres membres du RWF refusent d'accompagner le "perroquet inculte" (c'est pas de moi...) ?

Écrit par : Moventoh | mercredi, 02 janvier 2013

@Moventoh

Croyez ce que vous voulez, on a l'habitude. Pour le reste, vous n'êtes pas encore parti chez François Hollande, vous ? Vous attendez quoi ?! Les trois autres membres du RWF refusent d'accompagner le "perroquet inculte" (c'est pas de moi...) ?

Écrit par : Moventoh | mercredi, 02 janvier 2013

Le virus fasciste vous infecte sévèrement. Vous êtes dans un état avancé de confusion mentale due à la haine et à l'intolérance.

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 02 janvier 2013

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Le contenu complet de la lettre de Gérard Depardieu concernat Poutine et la Russie:

"Oui, j'ai fait cette demande de passeport et j'ai le plaisir qu'elle ait été acceptée.
J'adore votre pays la Russie, ses hommes, son histoire, ses écrivains.
J'aime y faire des films où j'aime tourner avec vos acteurs comme Vladimir Mashkov.
J'adore votre culture, votre intelligence.
Mon père était un communiste de l'époque, il écoutait Radio Moscou ! C'est aussi cela, ma culture.
En Russie, il y fait bon vivre. Pas forcément à Moscou, qui est une mégapole trop grande pour moi.
Je préfère la campagne, et je connais des endroits merveilleux en Russie.
Par exemple, il y a un endroit que j'aime, où se trouve le Gosfilmofond dirigé par mon ami Nikolai Borodachev.
Au bord des forêts de bouleaux, je m'y sens bien.
Et je vais apprendre le russe.
J'en ai même parlé à mon Président, François Hollande. Je lui ai dit tout cela.
Il sait que j'aime beaucoup votre Président Vladimir Poutine et que c'est réciproque.
Et je lui ai dit que la Russie était une grande démocratie, et que ce n'était pas un pays où un premier ministre traitait un citoyen de minable.
J'aime bien la presse, mais c'est aussi très ennuyeux, car il y a trop souvent une pensée unique.
Par respect pour votre président, et pour votre grand pays, je n'ai donc rien à ajouter.
Si je veux ajouter encore sur la Russie, une prose qui me vient à l'esprit.......
Que dans un pays aussi grand on n'est jamais seul,
Car chaque arbre, chaque paysage portent en nous un espoir.
Il n'y a pas de mesquinerie en Russie, il n'y a que des grands sentiments.
Et derrière ces sentiments beaucoup de pudeur.
Dans votre immensité, je ne me sens jamais seul,
Slava Rossii !! (Gloire à la Russie !!, ndlr)
Spasibo !" (Merci !, ndlr)

Écrit par : Philippe | vendredi, 04 janvier 2013

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Cela ressemble à du grand n'importe quoi !
En fait non, "minable" ou plutôt "petit" était peut être bien le seul qualificatif à la mesure de "sa grandeur".

Écrit par : Philippe | vendredi, 04 janvier 2013

Où je ne défend plus Géééraaaard

"La Russie est une grande démocratie."

Il aurait dit "La Russie a une grande superficie.", j'aurais pu comprendre.

Mais là, c'est njet.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

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Tiens, je vois que j'ai sauté un billet.
Que j'ai placé le mien dans le suivant.
La France, une tarte à la crème que je connais bien.
Une crème au beurre qui se fouette elle-même avec du courant alternatif comme énergie entre fébrilisante ou défrisante.
on ne sait plus trop bien.

extrait: "Les figures de style font partie de la dialectique de l'expression française. Le problème, c'est qu'en Belgique, on cherche toujours de quelles "figures", les Français parlent dans le but qu'à leur tour, ils puissent remercier les auteurs pour leur style."

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 04 janvier 2013

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Extrait de quoi?

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 06 janvier 2013

Un autre regard que celui de Marcel ;-)

http://www.contrepoints.org/2013/01/06/110421-comme-pour-la-presse-la-subvention-a-massacre-le-cinema-francais

Écrit par : QuentinF | jeudi, 10 janvier 2013

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