mercredi, 26 décembre 2012

Le discours royal ? Lost in trans-nation !

La N-VA se sent visée par le discours du roi. Du moins, officieusement. Officiellement, elle dit que non. Mais Eric Defoort est scandalisé. Et Ben Weyts annonce qu’Elio Di Rupo sera bientôt «interrogé» au sujet du texte du roi qui a forcément eu l’aval du premier ministre. Étranges réactions d’un parti qui ne se sent «pas visé» ? Non. Ce déni est une simple position tactique. Le ramdam causé par le discours royal au nord du pays sert si bien De Wever qu’il n’a même pas besoin de réagir personnellement. Il laisse donc les cris à ses sergents. Albert II et Di Rupo ont ainsi réussi à relancer le psychodrame belgo-belge ou flamando-belge ou francophono-belge, appelez-le comme vous le voulez, c’est le même.


Les rédacteurs du discours se sont si mal débrouillés qu’ils ont obtenu l’inverse de ce qu’ils espéraient — suppose-t-on (à moins qu’ils ne cherchaient à mettre le souk, ce dont je doute quand même un peu) : que la population ne cède pas aux sirènes du populisme, du nationalisme, des solutions faciles en apparence. Rendez-vous compte : même Dave Sinardet, absolument pas suspect de prodeweverisme (au contraire) livre une analyse qui donne presque raison à la N-VA. Selon lui, en évoquant les années trente, le roi est allé un pont trop loin. Bart De Wever doit savourer. La très modérée Liesbeth Van Impe, dans Het Nieuwsblad est sur la même fréquence : il ne fallait pas viser la N-VA dit-elle. Il n’y a que Luc Van Der Kelen dans Het Laatste Nieuws pour donner raison à notre Albertke. Côté journaux francophones, on rétorque que le roi n’a pas cité la N-VA, même pas le Belang et on semble se demander quelle mouche a piqué les Flamands. Ce qui est indéniable dans cette affaire étrange et typiquement belge, c’est le malentendu qu’elle suscite, une fois encore, au sein de la population, et qui se traduit par d’étranges contorsions dans les éditoriaux rédigés par les meilleures plumes du pays. Christian Laporte, dans La Libre, se met à confondre les Juifs et les Wallons. Carl Devos, dans De Standaard, explique que le roi n’est pas un homme politique. Quand un prof d’unif écrit qu’un chef d’État n’est pas un homme politique, une chose est sûre, on est soit sur Mars, soit en Belgique. Je penche pour la deuxième solution. 

 

Le cœur du problème se résume en une question : en parlant des années 30, le roi a-t-il évoqué la N-VA ? Évidemment ! Incontestablement ! Qu’il l’ait fait exprès ou pas, je ne vois pas comment l’interpréter autrement. Et c’est Bart De Wever lui-même qui a permis ce rapprochement, lors de son discours de victoire au soir de son élection à Anvers. Il y a dit précisément qu’on venait de vivre un moment historique, et a fait référence à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Or que s’est-il passé en 1944 ? L’éviction du seul bourgmestre véritablement nationaliste qui ait jamais dirigé Anvers, un bourgmestre de collaboration membre du VNV qui, à cette époque, portait le doux nom de Nationaalsocialistische Vlaams Nationaal Verbond. Je n’ai pas besoin de traduire, je pense. De Wever n’est jamais revenu sur cette déclaration et ne l’a jamais explicitée. Ce faisant, il établissait lui-même un lien très clair entre la N-VA et des «ancêtres historiques» de la nature du Verdinaso (fascistes) et du VNV (nationaux-socialistes). Années trente, bien sûr. Bart Maddens, idéologue du nationalisme flamand avait auparavant comparé les résultats de la N-VA et du Vlaams Belang ensemble, et ceux du VNV (qui ne se disait pas encore explicitement nazi) en 1938.

 

Bien sûr, on me rétorquera que la N-VA ne revendique que le caractère nationaliste de cet héritage, pas le caractère fasciste, nazi, concentrationnaire, etc. Mais comment peut-on revendiquer l’un et s’offusquer ensuite d’être assimilé à l’autre ? Il ne faut quand même pas oublier que Bart De Wever a assidûment fréquenté des anciens du Verdinaso, dont des nazis convaincus, et ne s’est jamais explicitement éloigné, par exemple, de la VNJ, les scouts nationalistes flamands qui commémorent les Waffen-SS et vont jouer du tambour lors de réunions d’anciens de la SS flamande. Pour autant, on ne sait pas si cette fréquentation est folklorique, voire purement opportuniste (histoire de garder l’arrière-ban au cœur du parti), ou si De Wever se voit réellement comme l’héritier de ces «héros flamands (nationalistes)» comme les décrivait Filip Dewinter à un journal israélien, j’ai cité les jeunes SS morts au champ d’horreur… en Russie. 

 

Dans le premier cas, De Wever suit les instructions de Machiavel comme n’importe quel politicien digne de ce nom aujourd’hui, et les N-VA rétorqueront que les socialistes francophones continuent à chanter l’Internationale, un chant entaché des crimes soviétiques — un autre folklore, d’autres années 30, également meurtrières. Dans le second cas, De Wever est un national-fasciste. Dans le premier cas, la marche sur l’Hôtel de Ville d’Anvers est une démonstration de force destinée à impressionner un certain électorat sensible à des remakes en minuscule de la Marche sur Rome ; du reste, bien d’autres hommes politiques suspects de rien ont marché vers leur prochaine demeure de fonction en triomphe. Dans le second cas, il avait la conviction de marcher sur les traces des fanatiques italiens ou germaniques et savourait l’événement soigneusement préparé comme un prélude à un nouvel ordre à venir. Sauf à disposer d’une copie du disque neuronal interne du président de la N-VA, on doit prendre acte de la première version — celle d’un politicien habile qui n’a pour autant pas d’intention autre que démocratique, même si les apparences proposent le contraire. La seconde possibilité doit être rangée au rayon des craintes, des avertissements, des pires éventualités. Autant dire que n’importe qui ne peut s’occuper de cette partie-là et que toute déclaration de suspicion doit alors être solidement étayée — exactement le contraire de ce que Christophe Deborsu a fait quand il a déduit d’une inscription sur la tombe du père De Wever qu’on était flamingant de père en fils dans la famille.

 

Le monde politique peut bien sûr s’engager sur la seconde voie, celle de la suspicion d’une N-VA assumant l’héritage VNV de l’ordre nouveau, mais il s’expose en le faisant à une réponse cinglante, tout aussi crédible et au final, ils n’auront convaincu que ceux qui le seront déjà et brouillé encore un peu plus la perception des électeurs lambda (les hésitants). On l’a vu lorsque Patrick Dewael (Open VLD) a ouvertement fait le rapprochement entre la N-VA et un passé obscur, il s’est pris une volée de bois vert de la part des Dewéveristes, mais aussi de la part de commentateurs politiques d’autres obédiences : son attaque envers les nationalistes a été présentée comme une manœuvre politique d’un parti de la majorité contre l’opposition (N-VA) et la critique anti-N-VA n’a pas forcément touché son cœur de cible : l’électeur hésitant. Elle s’est probablement même retournée contre le ténor libéral flamand. De même, lorsqu’un socialiste s’attaque à la N-VA du fait de son «héritage», celle-ci répond benoîtement qu’il n’est pas pire d’hériter de l’ordre nouveau flamand de 1939 que de Staline la même année. Nous qui connaissons l’Histoire, savons faire la part des choses. Le spectateur de VTM, pas forcément. Faut-il pour autant cesser de critiquer la N-VA ? Bien sûr que non, ce serait scandaleux. Mais il faut savoir qui l’on est quand on le fait, avancer des arguments crédibles et nombreux, et savoir qu’il y a un risque, le mesurer, l’assumer. 

 

Alors, quand c’est le chef de l’État qui s’y met, ce n’est plus un parti qu’il déstabilise. Ce n’est pas une majorité gouvernementale qu’il prend le risque (éventuellement courageux) de décrédibiliser. C’est carrément l’État qui se tire une balle dans la jambe nationaliste flamande. Soit, potentiellement, la moitié des électeurs néerlandophones. Or, comme je l’ai dit, le message de Noël visait clairement la N-VA, ou du moins, il était absolument évident qu’il allait être interprété comme tel. Tout d’abord de par les messages diffusés par De Wever lui-même dont je parle ci-devant. Et ensuite — et c’est probablement pire — parce qu’il y a deux mois à peine, la même référence aux années trente avait été faite par Daniel Termont, bourgmestre de Gand, suite à la «marche d’Anvers» qui marquait la victoire de Bart De Wever dans la «capitale» des Flandres.

 

Du coup, le roi vient de s’embarquer dans une opposition partisane tout ce qu’il y a d’inopportun tant il paraît évident pour les nationalistes flamands que ce n’est pas Albert qui a écrit son message de Noël, mais Elio Di Rupo, donc les socialistes, donc les Francophones. Je vous laisse tirer le fil, il ne s’arrête pas avant la Bataille des Éperons d’or. D’éminents éditorialistes flamands, comme Rik Van Cauwelaert (Knack à l’époque) avaient déjà affirmé lors de discours ou d’événements précédents qu’Albert était le roi-PS, aux ordres de Di Rupo. Quel besoin avait-on de leur donner raison à ce point ? Leur message n’en est aujourd’hui que plus crédible et sert, une fois encore, la N-VA. La tentative de raisonnement de la population sensible au populisme communautaire, légitime s’il en est, s’est retournée comme une crêpe sur ses auteurs. Étrange oubli qui rend le tout hallucinant : les vice-premier ministres flamands n’ont même pas pu lire le texte avant sa diffusion !

 

Autant j’ai défendu la nécessité pour les journaux francophones de dire ce qu’ils pensaient sans se soucier des pressions de la N-VA, parce que celles-ci limitaient de facto leur liberté d’expression, autant je ne comprends pas ce qui a pu passer par la tête de notre duo de dirigeants pour rédiger pareil discours et garder tout ça pour eux jusqu’au bout. Une seule lecture par un seul politicien flamand aurait suffi pour éviter une bourde aussi lourde. Car s’il y a une chose qui n’est pas applicable au discours du roi, c’est bien la liberté d’expression. S’il y a une chose que le premier ministre d’un pays divisé doit éviter, c’est accentuer la division. Je lis ici et là que notre souverain a le devoir, s’il le juge utile, de prévenir la population contre le populisme, le nationalisme. C’est vrai. Et je me doute que même sans la référence aux années trente, une telle prévention aurait suscité à peu près les mêmes réactions au Nord (jawel, Dave, je weet dat ik gelijk heb !) On n’aurait pas dit «la référence aux années trente était de trop», mais bien «la référence au bouc émissaire communautaire était déplacée», parce qu’elle touchait au core business de partis qui représentent quand même 40 % des Flamands. On me rétorquera (Le Vif d’aujourd’hui, avec un rappel très intéressant d’Ettore Rizza) que les années 30 ont été évoquées dans plusieurs discours royaux précédents. C’est vrai aussi. Mais le contexte est très différent des discours précédents : on est à une grosse année des élections les plus «dangereuses» organisées en Belgique depuis l’Affaire royale. On attaque un parti nationaliste, certes, mais qui a réussi à se profiler comme aussi «démocratique» que les autres, qui est le premier de sa région, et avec lequel tous les partis traditionnels gouvernent à un niveau ou à un autre. J’ajouterais qu’on se rapproche probablement de l’arrivée de Philippe sur le trône, un événement dont on ne peut encore prévoir les conséquences. Ces circonstances changent la donne. Or, gouverner, c’est prévoir. Le roi, le premier ministre ont donc commis une erreur grossière, à moins (encore une fois) qu’ils l’aient fait exprès. Mais dans ce cas, dans quel but ? Et quelle prise de risque !

 

Cette fois encore, la différence radicale des réactions entre le Nord («on attaque les électeurs flamands») et le Sud («il ne s’est rien passé d’anormal») montre que, d’une part, l’Histoire telle qu’enseignée au Nord et au Sud est une pomme de discorde diablement efficace au service du nationalisme et, d’autre part, que décidément, ni Albert ni Elio n’ont rien compris à la Flandre ! Ils ont mal utilisé le message de Noël qui doit, par nature, tendre à rapprocher les points de vue, pas les éloigner. Ils ont négligé le poids de certains mots. Le résultat, c’est que certains au Nord n’hésitent pas à nous rappeler qu’Albert II est le fils de Léopold III qui aurait un profil prononcé de collabo voire de nazi patenté. C’est gonflé de la part de ceux qui commémorent régulièrement des August Borms ou autres Joris Van Severen. C’est déplacé de la part de ceux qui rappellent (à raison) que Bart De Wever n’a pas à être assimilé à son grand-père collabo. Pourquoi Albert II devrait-il se sentir tributaire des actes de son père ? Et pas Bart ? Mais quoi qu’il en soit, en évoquant les années 30, le souverain aurait dû s’attendre à un tel retour de manivelle. Il a tendu le bâton pour le battre. Un beau gâchis supplémentaire. À force de tels gâchis, il n’y aura bientôt plus rien à sauver. 

 

Le roi est bien un homme politique, mais il a la particularité de ne pas avoir le droit d’être partisan. Ce n’était pas au chef de l’État à tenter d’influer sur les choix électoraux des Flamands. C’était, et c’est toujours à la presse flamande, à la télévision flamande de changer son fusil d’épaule et d’enfin dire tout ce qui doit être dit sur la N-VA, le Vlaams Belang, la VNJ, la NSV, et autres acteurs du nationalisme. Elles seules peuvent, non pas influer sur l’électeur, mais lui présenter les choses honnêtement, l’informer convenablement, afin qu’il ait les armes nécessaires pour faire son choix. Si après ça, l’électeur flamand plébiscite le nationalisme, avec tous les risques qu’il comporte, c’est son choix démocratique. On peut le déplorer, on ne peut pas le lui interdire. On peut simplement espérer que les conséquences ne seront pas trop désastreuses. Mais dès lors que les médias flamands les plus vus ou les plus lus ne font pas leur travail de journalisme (la subversion du pouvoir, dirait Jean Quatremer), il ne reste plus que les marginaux, les intellectuels, et bien sûr les politiques. Ces derniers peuvent se manifester, bien entendu, mais leurs tentatives seront toujours risquées. En revanche, ce n’est certainement pas aux ministres, premiers ministres, ni à la personne du roi représentant la Belgique dans sa diversité, et donc aussi les électeurs de la N-VA et du Vlaams Belang, de suppléer à cette omerta médiatique néerlandophone. En le faisant, ils ne font que verser de l’huile sur le feu. Ils seraient donc bien inspirés de comprendre avant que de critiquer. Et le moins qu’on puisse dire, au risque de me répéter, est qu’ils n’ont rien compris à la Flandre. Peut-on gouverner correctement un pays qu’on ne comprend qu’à moitié ? Vous, je ne sais pas mais moi, j’ai comme un doute…

 

Allez, il y a des choses plus grave en ce bas monde, alors si ça peut alléger un peu notre trouble, je dirais comme notre premier ministre : prrrettigue kerrrsteudaguen en guelukkigue nieuwjaarrrr tout le monde ! Ende dank u voorrr het café !

23:48 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (348) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Comme d'hab, Sel fait dans l'enculage de mouches. Prettige feestdagen allemaal.

Écrit par : gillou | mercredi, 26 décembre 2012

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L'idéologie flamando-flamingante supporterait mal l'allusion? Conséquence inévitable de l'enseignement de l'Histoire qui diffère depuis des décennies au Nord et au Sud pour servir souvent des idéaux nationalistes. Cela dit, comme le dit un dicton "celui qui est "rogneux", qu'il se gratte". Et pour en finir avec ce tintamarre à deux balles, vous êtes plus convaincant lorsque votre discours est davantage tranché. Il y a suffisamment de sodomiseurs de diptères pour ne pas étoffer leurs rangs.

Écrit par : Jean Simon | jeudi, 27 décembre 2012

Ah, depuis le 24 à midi, j'attendais ce billet car après avoir écouté le discours du Roi, il ne faisait aucun doute que la flandre allait s'enflammer même si ce n'est pas la première fois que le Roi évoque le populisme et les années 30.

Je pense avoir lu quelque part que c'est Van Yp qui écrit les discours du Roi.
Il n'est en plus vraiment pas étonnant que Di Rupo ait donné son accord.
Leterme ou Verhosftad aurait donné le leur et il n'y aurait pas eu cette levée de boucliers flamands.

Il y a 2 choses.
1. Les flamands ne digèrent toujours pas que le premier ministre soit francophone et socialiste de surcroit. Ils n'ont toujours pas compris que BDW ne voulait pas d'une fonction fédérale parce qu'il ne veut plus du pays. Une récente affirmation de Wouter Beke laisse parfaitement entendre que son parti veut reprendre la direction du pays en 2014 mais qui écoute encore ce Wouter.

2. Elio Di Rupo a le mérite d'être parvenu à constituer un gouvernement il y a 1 an. Mais il a un énorme problème, il réagit en latin. Je me fiche que le premier ministre soit d'origine immigrée, italienne et qu'il soit homosexuel mais force est de constater que les immigrés même de seconde génération ne connaissent pas bien la problématique communautaire belge. Depuis le début, ils n'y ont jamais été impliqués car l'intégration et la multiculturalité, on en parle que depuis quelques années.
Quels italiens a connu les paysans flamands venir travailler dans les fermes en wallonie ? A l'époque (du père de Di Rupo), ces immigrés étaient dans le fonds des mines et n'avaient strictement rien à dire et ne connaissaient rien.

A l'école, qu'apprend-on sur l'histoire récente de la Belgique ?


Ceci étant dit, c'est quand même fort de café que les lieutenants de la NVA réagissent..... s'ils se sentent visés c'est normal mais a-t-on entendu les Modrikamen et autres PTB réagir ? Non.
Moi je pense que les réactions des éditos flamands montrent qu'ils ont peur, qu'il ne faut absolument rien dire qui pourrait choquer la NVA tant une certaine flandre ne sait pas ce qu'il faut faire pour retrouver un paysage politique plus démocratique (et non ethnocratique comme le dit un hollandais)
Une fois l'hystérie passée, il faut espérer qu'ils reliront l'histoire. Je leur suggère de regarder un beau film : la naissance du mal.

Écrit par : pmf | jeudi, 27 décembre 2012

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@ marcel

goede analyse, Marcel..

het artikel van Guillaume Van der Stichelen is ook niet slecht..

http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/Opinie/article/detail/1554192/2012/12/27/Niet-alle-wijze-woorden-zijn-even-wijs.dhtml

prettige kerst en NJ!

Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 27 décembre 2012

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Prettige kerstdagen en gelukkige nieuwjaar, Des (flamingant) :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 décembre 2012

En hier sluit ik me graag bij aan!
Een voorspoedig 2013 voor iedereen.

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 27 décembre 2012

Comme d'hab, Sel fait dans l'enculage de mouches. Prettige feestdagen allemaal.

Écrit par : gillou | mercredi, 26 décembre 2012

Bedankt, en de groeten aan Bart!

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 27 décembre 2012

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C'est la faute qui mènera à la fin du pays. Le roi va devoir abdiquer à mon avis dans l'année et on commencera à négocier la fin du pays car personne en Flandre ne veut de Philippe.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 27 décembre 2012

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Philippe, celui qui va donner une reine wallonne à la Flandre ? L'inverse s'est si bien passé (ironie). #onestfoutu

Écrit par : Pfff | jeudi, 27 décembre 2012

Dat zou best grappig zijn. Stel dat de wrijvingen nog wat erger worden en dat bij de stemming in verenigde kamers de NVA en VB fractie tegen "Filips de Taaie" stemmen. Dan wordt hij koning met maar een meerderheid van 55% in Vlaanderen. Nefast voor de feestvreugde.

Écrit par : Lieven | jeudi, 27 décembre 2012

@Guillaume

Les autorités flamandes ont prévu que ça sente le brûlé mais peut-être pas tout de suite.

"Op 1 januari 2013 treedt een decreet in werking om rookmelders te verplichten in huurwoningen. Eigenaars krijgen de tijd tot ... 2019 om te voldoen aan de wetgeving. Verhuurders van woningen die dateren van voor 1945 hebben drie jaar de tijd om zich in orde te stellen. Het is dus niet dat alle huurhuizen volgend jaar al een melder moeten hebben."

:)

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

"Peut-on gouverner correctement un pays qu’on ne comprend qu’à moitié ? Vous, je ne sais pas mais moi, j’ai comme un doute…"
Facile de toujours tout ramener à des questions linguistiques M'Sieur Sel... Comme si cet argument édulcoré n'avait pas été traité et démoli mil et une fois ! Faudra t'il aussi que Barroso et Van Rompuy parlent 27 ou 40 langues pour être crédible et respecté ?
Par contre la où vous mettez le doigt c'est quand vous dite: quelle prise de risque !
La preuve est qu'il ne faut plus épargner les " discours populistes" et cet exemple, ce conseil, cette attitude, cet ordre (?), nous est donné par le Roi !
Préparent t'ils l'opinion publique à des mesures plus "directes" afin de protéger l'Etat de cette menace..? Faut il le souhaiter..?

Écrit par : Philippe | jeudi, 27 décembre 2012

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@Philippe

Dans "un pays qu'on ne comprend qu'à moitié", il ne faut pas entendre une connaissance linguistique mais la compréhension d'une mentalité, d'un ressenti, d'une histoire.

Pour ma part, je pense qu'il n'y a pas un dixième de Belges francophones (et encore, à tout casser) qui comprennent ce qu'est réellement la Flandre (à supposer déjà qu'il n'y en ait qu'une seule) et qui sont ses habitants.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

En effet Marcel ne parle pas ici de langue Philippe.
Mais bon moi je trouvais que le roi avait raison de dire ce qu'il pense, mais vu l'explication de Marcel je comprends mieux que ce n'étais peut-être pas tellement une bonne idée :(

Écrit par : Isa412 | jeudi, 27 décembre 2012

@ Moventoh : je crois que l'on ne la comprend que trop bien, cette Flandre actuelle. Si elle ne supporte pas qu'on lui tende un miroir fidèle, c'est d'abord et avant tout SON problème. Et seulement ensuite, par extension, celui de ses voisins.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

Non Franck, les clichés c'est pour faire vivre les médas. Il n'est quasi plus un seul journaliste qui ne vive de ça. Et si ça retombe, on relance. L'ignominie journalistique, la négation de la fonction même, c'est pas moi c'est mon autre déontologie, la crapulerie de l'extansion, facebook, twitter, je fais caca sur la table à Kate Perry, tout est bon à exploiter pour des cons qui veulent le bouffer en cénacles, comme on dit ça fait rire les oiseaux, oups non les blaireaux. Sioux !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

Il n'y a que la vérité qui blesse.

Écrit par : gerdami | jeudi, 27 décembre 2012

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Le nationalisme flamand a prospéré sur l'Omerta flamingante ; c'est cette Omerta qui lui a donné une existence ; il est sans doute trop tard. Mais ce n'est pas plus mal que certaines choses soient dites avant la fin du pays.

Écrit par : Pfff | jeudi, 27 décembre 2012

Analyse très intéressante.

Écrit par : Un petit Belge | jeudi, 27 décembre 2012

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lol

Bij hoge uitzondering ben ik het met je eens. Dit was het mooiste kerstgeschenk dat De Wever zich kon dromen. Met daarbij nog het vooral in de nederlandstalige pers benadrukte nieuws dat onze koning volgend jaar 300.000 EUR opslag krijgt. Zolang zijn tegenstanders zo idioot zijn moet De Wever niet eens slim zijn.

Écrit par : Lieven | jeudi, 27 décembre 2012

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Le seul résultat de ce discours politique écrit par le Cabinet Di Rupo ; le pays est encore plus divisé , .... ce que le NVA veut.

Le roi (un homme qui refuse de reconnaître son propre enfant me semble mal placé à donner des leçons morales aux autres) est fort apprécié par les séparatistes....

note ; votre premiers 2 phrases doivent être adapté ; BDW a donné une réaction hier, dans "De Kruitfabriek", en attaquant le roi, ...

Écrit par : MUC | jeudi, 27 décembre 2012

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Bart s'attaque au Roi ? Est-ce bien malin ? N'est-ce pas présomptueux ? Les Flamands l'écoutent ? Sont-ils bien loyaux ?

Écrit par : Pfff | jeudi, 27 décembre 2012

A pff, bah il est le roi de Flandre ;)

Écrit par : Guillaume | jeudi, 27 décembre 2012

Bart de Wever a ecrit un billet a ce sujet dans le standaard (au fait de wever est editorialise attitre dans ce journal flamingant a diffusion importante, pert-etre une indication sur la presse flamande que Mr Sel fustige en permanence).

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20121226_00414744

A la fin il appelle a limiter le role du roi : plus de discours royal, plus de role lors de la formation des gouvernements

L'historien rate de la KUL fait une comparaison douteuse entre Albert II et Leopold III.
Sa comparaison avec Beatrix est pour le moins etonnante : serait-il devenu orangiste ?

Écrit par : bruxellois | jeudi, 27 décembre 2012

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"l'historien raté de la KUL", euh .... BDW est historien de l'U.G. (Université de Gand.)
"raté " ? Il a terminé ses études avec la plus grande distinction.

Écrit par : MUC | jeudi, 27 décembre 2012

les flamingants sont toujours les moins bien informes...
De wever a ete assistant a la KULeuven mais n'a jamais termine et a donc raté sa these de doctorat en histoire
c'est a la KULeuven qu'il a rencontre Liesbeth Hosmans, son broit droit N-VA feminin

Écrit par : bruxellois | vendredi, 28 décembre 2012

@ MUC dat is zijn broer Bruno die aan de unif van Gent werkt
@ Bruxellois nuance il a bien fini ces études (een licentiaat) à Louvain en effet (après deux années de droits vient on d'apprendre ;)) avec grande distinction mais en effet pas fini sa thése puisqu'il se lancait dans la politique, mais la thése en elle même était aussi très prometante parait-il ;)
Enfin c'est juste pour l'info, rien de plus ;)

Écrit par : Isa412 | vendredi, 28 décembre 2012

Ce pays est décidément un pays de petites gens, de mesquins, de qoù qu'ils viennent, du nord ou du sud. Quand nos voisins britanniques nous l'envoient dans la gueule, ils n'ont hélas pas tort.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 27 décembre 2012

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dit celui qui veut piquer les sous de Depardieu.

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

@tournaisien

sauf que les britanniques on eux-meme cree ce pays de c. pour faire obstacle a la France. le wallon est un francais qui s'ignore (la propagande belgicaine bien sur ne revele pas ce fait)

Écrit par : bruxellois | dimanche, 30 décembre 2012

... Je pense que cela montre à quel point, entre autre, Elio Di Rupo et le PS paniquent face à la NVA et aux prochaines échéances électorales. D'autant que l'on prête au CD&V d'avoir pactisé avec la NVA pour casser le rêve de notre premier ministre: gouverner la Belgique jusqu'en 2018 ou 2019. Ce sera non plus une Belgique fédérale mais confédérale. Peut-être bien que la cour royale panique également face à ce qui reviendrait de fait à la fin de la monarchie (fin de la Belgique) ou de manière transitoire au minimum à un rôle purement protocolaire de notre Philippe "national"... Or, la panique est rarement bonne conseillère, d'autant quand elle vient d'hommes politiques.
Quand je regarde les choses une à une de manière raisonnable, je ne vois rien qui pourrait réduire de manière significative la victoire de la NVA lors des élections de 2014. 1) Un gouvernement "d'unité nationale" qui forcément est contre-nature et par conséquent aura des difficultés à être reconduit, d'autant qu'il ne possède pas la majorité en Flandre; 2) Une crise majeure économique qui ne va pas s'arrêter d'ici 2014 et qui évidemment avantage l'opposition politique (on peut l'observer partout en Europe depuis 2007-2008); 3) Un premier ministre socialiste francophone au néerlandais basique malgré sa bonne volonté ne peut que donner des points supplémentaires aux nationalistes de Flandre, sachant que c'est quasiment toute la Flandre qui vomit le socialisme francophone; 4) Une réforme de l'Etat qui arrivera forcément trop tard pour que la population puisse réellement en voir les effets (entrée en vigueur prévue pour 2014), trop tard mais aussi trop tordue (comme si souvent en Belgique) d'autant qu'elle connaîtra ses "erreurs de jeunesse" comme toutes les réformes, trop tordue mais aussi trop timide au goût de la majorité politique flamande de Belgique etc; 5) Un De Wever qui va tout faire pour démontrer encore et encore que son parti à Anvers et en Flandre en général est "modéré", responsable, plein de bon sens (tout le contraire de ce que disent ces "imbéciles" de francophones): bref un vrai parti populaire au goût de la population flamande dans son ensemble, c'est-à-dire un parti économiquement à droite qui se soucie aussi des "petites gens" (surtout flamandes bien entendu). Un parti qui ne montre son côté le plus intransigeant, cassant, horrible qu'aux francophones; 6) Des partis politiques - tout horizon confondu - qui sont et seront de plus en plus fébriles chaque jour qui nous rapproche davantage du printemps 2014; ils vont tous essayer par presse interposée entre autre de décrédibiliser la NVA pour s'auto-louanger... Mais à ce petit jeu-là, je ne suis pas certain que ce sera les partis francophones de la majorité qui seront les plus malins; il suffit de voir pour illustrer cela le discours royal de Noël de notre Chevalier à la triste figure... 7) Une royauté qui par ses discours ne fait que conforter l'idée en Flandre que le roi est en fait un "francophone" ou travaille pour les francophones. Sans oublier que la question de sa succession est pleinement ouverte, ce qui donnera l'occasion aux nationalistes flamands (mais pas uniquement eux) d'essayer de diminuer le pouvoir royal et par là-même la solidité belge, d'autant qu'un successeur comme Philippe avec son amour immodéré des bourdes involontaires sera du pain béni pour ces mêmes nationalistes... Avec tout cela, il y a de quoi avoir le moral dans les chaussettes. Il ne nous reste plus qu'à attendre un miracle et à prier Saint Jude, patron des causes perdues. Cela tombe bien c'est la période de Noël...
2014: game over (à moins d'assister non pas à la défaite de la NVA mais à l'esprit de concession francophone dont il ne faut pas désespérer; en fait ce seront au final les partis francophones qui devront dire stop ou encore à la Belgique, ruse ironique finale des nationalistes flamands...).

Écrit par : Yoël | jeudi, 27 décembre 2012

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Excellent votre commentaire!

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 27 décembre 2012

Illisible votre commentaire: faudrait penser à appuyer la touche "retour chariot"

Écrit par : gerdami | vendredi, 28 décembre 2012

Que les populistes lèvent le doigt!

C'est fait.

Maintenant, on pourrait rêver que, au lieu d’ergoter sur la maladresse (?) royale , la presse, tant au Nord qu'au Sud, fasse un peu son boulot, à savoir profiter de l'occasion pour mener une analyse critique non tant du contenu mais de la méthode des "populistes", du moins de ceux qui ont levé le doigt. Bref, démonter les mécanismes de la manipulation afin de faire voir en quoi, eh oui, il y a bien des similitudes dans les méthodes de tous les "chefs charismatiques"...

Écrit par : Juliette | jeudi, 27 décembre 2012

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Bien dit, Juliette.

Écrit par : gerdami | jeudi, 27 décembre 2012

En effet, mais peut encore compter sur l'impartialité de la presse au nord ? Quel est le but de cette presse ? Quels sont les intérêts qu'elle sert ..? Autant de question qui sont les réels dangers de la démocratie et pas seulement qu'en flandre ! Mais bon le nationalisme en flandre est bien le problème ...

Écrit par : Philippe | jeudi, 27 décembre 2012

Tout à fait d'accord avec cet article.

Et j'ignorais ceci qui est absolument sidérant : "les vice-premier ministres flamands n’ont même pas pu lire le texte avant sa diffusion !"

Alors à considérer que le texte ait été rédigé sous la houlette de Van Ypersele (pour quelques formes) et de Di Rupo (pour le contenu approuvé), il faut en tirer l'une des deux conclusions :

1. La Belgique a le PS le plus bête du monde.
2. Le PS veut également la fin de la Belgique.

Voire les deux.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

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@ Moventoh : sidérant peut-être (pour vous), mais légal. Il suffit qu'UN membre du gouvernement approuve un discours royal pour qu'il puisse être diffusé.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

Trois choses :

1) Le Premier a manqué de prudence en laissant années 30 dans le discours royal. Mais on parie que populisme seul aurait suscité autant d’indignations.

2) Scandaleux que le discours du Roi n’ait pas été relu par les vice-Premiers flamands ? C’est populiste, car jamais ce discours n’a été relu par les vice-Premiers francophones, lorsque le Premier était flamand. (Déjà rien que ce décompte est poisseux.)

3) S’il y a des hommes politiques, des partis pour le populisme, qu’ils le disent. On gagnera du temps, et on s’épargnera de la mauvaise foi.

Source: Beatrice Delvaux

Écrit par : Philippe | jeudi, 27 décembre 2012

@moventoh

vous n'avez pas tort. le PS veut en effet la fin de la belgique car il prepare la scission de la secu et une securite sociele wallonne, voie vers le confederalisme.
en fait le PS aura bientot atteint l'exploit de trahir tout le monde, ses electeurs, les wallons et les belges (en tout cas les quelques rares specimens de belges qui restent).

Écrit par : bruxellois | lundi, 31 décembre 2012

BDW a juré fidélité au roi et à la constitution, c'est lui qui est en tort. Le roi met en garde et c'est son devoir. La comparaison avec les années trente est présente dans l'esprit de nombreuses personnes. Même Arno s'y réfère. Nommer, c'est déjà soigner. Collaborer avec une Flandre majoritairement fasciste est aussi une grossière erreur. Le Roi a le droit de se distancer de son ancêtre et prendre position. Ne pas attiser le feu de la Flandre qui couve de toute façon est tout aussi dangereux que de pousser les flamands de la N-VA dans leurs retranchements. Le mal est à égalité et chacun choisira selon sa personnalité. Le cancer du fascisme (le cancer, n'est-il pas un trop d'inflammation)de toute façon perpétue sa progression. Nommer la maladie, c'est aussi trouver les moyens de guérir. Cela me rappelle l'introduction du livre de Modiano: La Place de l'Etoile.
Histoire juive: Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit:"Pardn, monsieur, où se trouve la place de l'Etoile?"
Le jeune homme désigne le côté gauche de sa poitrine.

Écrit par : Mélusine7 | jeudi, 27 décembre 2012

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"avec une Flandre majoritairement fasciste " Pardon?????!!!!
Nationaliste je veux bien, c'est déjà assez triste comme ça mais faut pas exagérer !!!

Écrit par : Isa412 | jeudi, 27 décembre 2012

"Une Flandre majoritairement fasciste"... N'importe quoi...

Écrit par : Moventoh | jeudi, 27 décembre 2012

@Isa @Melusine7 : déjà majoritzirement nationaliste, ça me paraît très exagéré. majoritairement fasciste, c'est évidemment du grand n'importe quoi.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 décembre 2012

Encore une fois, le "grand n'importe quoi" c'est l'insolence de de wever et ses sbires !
Le "grand n'importe quoi" c'est la lâcheté des responsables politiques flamands et même de demotte semblerait il !?
Le "grand n'importe quoi" c'est l'immobilisme face au nationalisme.
Le "grand n'importe quoi" c'est cette presse flamande à la botte de manière consciente ou non d'un nationalisme nauséabond.

Dire que les flamands sont majoritairement fasciste est soit une erreur soit une bêtise mais je réserverais ce "grand n'importe quoi" à bien d'autres faits !

Écrit par : Philippe | jeudi, 27 décembre 2012

@ Marcel
Oui ok même nationaliste c'est exageré mais je voulais pas lancer la discussion ;) mais je me disais bien que vous etiez passé sans le voir sur ce passage avec votre oeil de censor ;))

Écrit par : Isa412 | jeudi, 27 décembre 2012

@Isa : non, je l'avais bien vu, mais je n'avais pas réagi, je me suis dit que quelqu'un allait réagir, en ik dacht wel dat het u kon zijn :-) En fait, je crois que je l'ai surtout laissé en me disant : "c'est une opinion qui existe, laissons-la passer pour ne pas censurer le débat". Mais évidemment, vu que la plupart des Flamands que je connais sont tous très antidewever et antinationalistes, je trouve d'autant plus fou d'assimiler l'électeur à un parti, fût-il à 40% (avec le Belang).

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 décembre 2012

C'est super, moi aussi j'ai plein d'amis flamands, je travaille avec majoritairement des collègues flamands et ils ont tous comme vous, comme moi avec leurs qualités et leurs défauts et la plupart sont de vrais copains. Une bonne partie de ma famille peut être considérée comme flamande et la aussi, tous, tous sont anti de wever et pas nationaliste pour un sous. Juste, tout au plus, fier d'être flamand. Bravo I love it ...
MAIS, dès qu'un sujet sensible est abordé, très peu ou pas du tout ose se lever et dire STOP. C'est bien là le problème ! Dans le fond, de wever, cela les arrange pas trop mal. Ils sont pas pour mais comme il dit aussi des "vérités", ils sont pas entièrement contre non plus et puis "les wallons sont tout de même un peu paresseux hein..?" comme ils disent avec un sourire qui devient "mais non c'était une blague" si notre réaction n'est pas celle attendue. En fait c'est pas méchant puisque que pour eux "wallon" est un terme générique comme pour beaucoup d'entre nous "flamand" l'est ! Le problème n'est pas là. Il n'est plus là...
Pour notre part, notre ligne de conduite doit être clair et nette... De wever (pour ne prendre que lui puisqu'il focalise tout sur lui) c'est pour la Région Wallonne, la Région Bruxelloise et sa périphérie déclarée non flamande, un casus belli avec tout ce qui peu échapper à notre contrôle.
Si nos "gentils" flamands acceptent encore d'une manière ou d'une autre ce phénomène, nous devrons choisir sans eux et sans aucun état d'âme car "leurs" nationalistes eux, n'en n'ont pas. Mot après mot, phrase après phrase, geste après geste, acte après acte, les nationalistes se positionnent et nous mettent en situation de faiblesse.
Ces malades aimeraient se voir comme des prédateurs et si possible, en haut de la chaîne alimentaire... Non, nous ne sommes pas des proies ! Il est temps de se réveiller et dans ce cas, la demi mesure n'est plus de mise. Comme le disait Végèce "Si vis pacem, para bellum" ! Ici, il ne s'agit plus de se battre, nous sommes civilisés, mais bien de faire valoir notre droit à l'autodétermination et de renvoyer aux oubliettes de l'histoire "l'influence flamande"* sur nos régions.
A nos "gentils flamands", il est minuit moins cinq... Wake up !

* tout le brol des protections et autres étant bien entendu important mais plus du tout prioritaire par rapport à l'énormité qui se présentera devant nous. Juste une question de hiérarchie de problèmes... "back to reality" !

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 décembre 2012

@ Marcel
Plaaggeest !!!! ;)

Écrit par : Isa412 | vendredi, 28 décembre 2012

erratum... lire "et de risquer de renvoyer aux oubliettes de l'histoire "l'influence flamande"* sur nos régions." à la place de "et de renvoyer aux oubliettes de l'histoire "l'influence flamande"* sur nos régions. " C'est une nuance importante pour moi..!

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 décembre 2012

Vu Marc Eyskens interviewé par la RTBF; son point de vue est tout à fait détaché : c'est un débat qui doit avoir lieu Parlement.
Rien à voir avec le déferlement de critiques dans (toute ?) la presse flamande.

Écrit par : Grunchard | jeudi, 27 décembre 2012

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mon analyse simpliste et naïve:
Le Roi et le PM l'ont fait en connaissance de cause: oui.
1. Ils ont pu penser que , quelles que soient les conséquences, elles ne pouvaient être pires que l'évolution naturelle et prévisible dans les 2 ans à venir
2. Si Philippe doit succéder en 2013 il aura intérêt à se taire quelques années compte tenu des pré/postjugés et en tant que néophyte. De là à penser qu'il fallait un petit coup de gueule avant...
Une sorte de coup de poker?

Écrit par : hans | jeudi, 27 décembre 2012

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mon analyse simpliste et naïve:
Le Roi et le PM l'ont fait en connaissance de cause: oui.
1. Ils ont pu penser que , quelles que soient les conséquences, elles ne pouvaient être pires que l'évolution naturelle et prévisible dans les 2 ans à venir
2. Si Philippe doit succéder en 2013 il aura intérêt à se taire quelques années compte tenu des pré/postjugés et en tant que néophyte. De là à penser qu'il fallait un petit coup de gueule avant...
Une sorte de coup de poker?

Écrit par : hans | jeudi, 27 décembre 2012

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Waarom toch altijd verwijzen naar de jaren dertig? Hebben de rechtse rakkers in de jaren dertig Marokkanen (of moet ik typen Joden) benoemd tot burgemeester en schepen? Dat heeft de N-VA toch gedaan in een Vlaams-Brabantse gemeente en in 't Stad? Dat op zich maakt toch een wereld van verschil!

Ik ben niet pro N-VA maar de manier waarop de Franstaligen deze partij demoniseren doet zelfs een gematigd kiezer zoals ik de haren ten berge rijzen!

Met vriendelijke groeten,
Geert.

Écrit par : Geert De Busschere | jeudi, 27 décembre 2012

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Heeft u al die "mars" op het Antwerpse stadhuis vergeten, meneer De Busschere? Wat soort van herinneringen ontwikkelt die mars bij u? Zoals in de jaren dertig is Vlaanderen slachtoffer van een golf van populisme. Koppen van jut zijn hier niet bepaald de Marokkanen of de joden maar de Franstaligen in het algemeen, zoals het eerst gebeurde in de jaren dertig. Een daarna ? Wat zal gebeuren als de erfgenamen van de Vlaamse collaboratie de macht hebben in Vlaanderen, terwijl dergelijke partijen steeds aan het groeien zijn overal in Europa?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

@Franck

Onze goeie klootzak BDW had nog Di Rupo als argument nodig voor zijn verkiezing in Antwerpen. Ik ben zeker en vast géén fan van Di Rupo maar te veel demagogie is toch te veel demagogie.

Mo jo, hij zei het in den Humo, BDW is toch menselijk : hij zag Patrick Janssens huilen, en dan wordt het te veel voor Corneel, hij ging naar huis... Och erme !

Hypocrisie van BDW, daar zijn wij gewend...

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

Don't cry for me, Flandria

Ah, les petits mensonges du storyteller Bart, du cousu main, mais qui sied à un grand nombre, en Flandre.

Bart peut dire et faire n'importe quoi, c'est la catharsis sans fin et sans risque du passé peu reluisant, puisqu'il peut tout rattraper ou minimiser, avec une petite histoire de circonstance, que l'on fera semblant de croire.

Je n'ai jamais présidé un débat avec Lepen, j'y assistais, pour bien me dégoûter de l'extrême droite ; je ne me suis pas précipité sur le balcon de l'Hotel de ville, nouvelle Eva d'une nouvelle ère flamingante, on m'a poussé dans le dos.

Écrit par : Pfff | dimanche, 30 décembre 2012

Et si nos éminents Premier Ministre et Roi des belges rêvaient de refaire le « Coup de Courtrai » de 1935 que le cardinal Van Roey fit à Léon Degrelle ?
En condamnant la NVA … « … sans équivoque, quoique de manière modérée » comme le fut, REX, à l'époque !
Tout le monde peut « rêver » ! Non ?
Ai-je outrepassé le Point Godwin ?

Écrit par : Lison | jeudi, 27 décembre 2012

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Maladroit ou pas de la part du roi, il n'a dit que la vérité. Et la vérité fâche. Ce qui se passe aujourd'hui est digne des années 30, et ce n'est pas De Wever et son parti qui ont le beau rôle.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

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Quelle vérité? La vôtre? Vous la possédez la Vérité?
Si quelqu'un n'accepte pas votre vérité, il doit nécessairement être populiste voire fasciste?
C'est ça votre conception de société, de démocratie?

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 27 décembre 2012

Que la N-VA est un mouvement populiste cherchant un bouc émissaire dans une autre partie du peuple belge, voilà ce qui a été clairement sous-entendu par le roi et qui n'est que la pure vérité.

Si vous, vous pensez que c'est faux, justifiez donc votre point de vue. Pour l'instant vous avez préféré l'attaque ad hominem plutôt que l'argumentation et en plus vous me prêtez un qualificatif (fasciste) que je n'ai même pas employé ni même pensé. Stratégie très caractéristique. Peut mieux faire.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

Ah bon? Quand vous faites référence aux années trente vous pensiez à Johnny Weissmuller (Tarzan) tandisque que tous les autres pensent au début du nazisme et du fascisme.

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 27 décembre 2012

Bien sûr que pensais à cette époque, mais où ai-je dit que la N-VA était fasciste, dites-moi ? Il n'y a nul besoin d'être fasciste pour être populiste ou démagogue. Ces nuances vous échappent-elles ? Pas à moi. Mais c'est vrai que les nuances, ça ne va pas bien avec les amalgames chers à votre parti favori…

Même si ni la Belgique, ni la Flandre (ni la France, par exemple) n'ont été fascistes AVANT la guerre, pour la Belgique comme pour la France c'était le temps du populisme, du repli sur soi et de la recherche des boucs émissaires, comme partout ailleurs à cette époque. Et particulièrement en Flandre avec ses mouvements nationalistes. Ce qui en a fait des proies faciles pour les idéologies fascistes des puissances voisines pendant la guerre elle-même.

Et je n'ai aucune envie que cette histoire sinistre se répète, sous quelque forme que ce soit.

Mais si vous, vous voulez contribuer à ce que l'histoire bégaie, votez donc pour des partis qui cherchent des responsables dans un groupe de gens donné, un groupe déterminé par la couleur de leur peau, ou leur ethnie ou leur religion, leur région ou leur langue natale.

Si vous êtes aveugle au point de ne pas voir les similitudes avec cette époque, c'est votre problème.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

"Que la N-VA est un mouvement populiste cherchant un bouc émissaire dans une autre partie du peuple belge, voilà ce qui a été clairement sous-entendu par le roi et qui n'est que la pure vérité."

Comme je disais, c'est votre vérité. En faite c'est un cliché francophone très tenace qui trouve ces origines au tout début du mouvement flamand (moitiè du XiXème) qui défendait un bilinguisme pour toute la Belgique. Mais demander à un francophone d'apprendre et d'utiliser la langue des autres Belges à toujours été aperçu comme une insulte, aussi par nos souverains successifs. Même le plus grand parmi les grands n'a pas pu se retenir en chantant 'je vous interdis d´obliger nos enfants qui ne vous ont rien fait, à aboyer flamand'.

En plus les Flamands n'ont pas le droit de critiquer la gestion des francophones qui selon les Flamands nous mènent tous à la ruine. Non, ce serait du populisme.

Proposer une autre façon de faire de la politique est considéré comme un retour aux années noires du nazisme et du fascisme sans essayer de comprendre ou de savoir en quoi cette nouvelle façon de faire de la politique peut être avantageuse pour tout le monde. Je me rappelle une interview avec Johan Dela Notte dans Humo qui s'étonnait que les négociateurs francophones ne voulaient/pouvaient pas comprendre qu'une régionalisation du travail serait tout dans l'avantage de Bruxelles et de la Wallonie. Ses interlocuteurs francophones étaient tellement persuadés qu'une révendication flamande ne pouvait que les nuire qu'ils perdaient de vue qu'elle pourrait être bénéfique pour eux aussi. Populisme vous disiez? Ou simple bétise?

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 27 décembre 2012

Oh la belle suite de clichés flamingants.

Pour se donner bonne conscience, on commence par se rappeler les fondamentaux historiques pour se rassurer en se rappelant les méchants Francophones qui refusaient d'apprendre le néerlandais. Et voilà les méchants désignés et la conscience tranquille. Pour un raisonnement objectif, ça commence plutôt mal.

Ensuite on se répète qui fait qu'il faut scinder pour résoudre ces problèmes.

Et bien sûr, oh que ça tombe bien, il faut scinder entre les bons Flamands et les méchants Francophones, vous savez, ceux qui refusaient d'apprendre le néerlandais — et même quand ils l'apprennent, ils sont même pas fichus de le parler correctement, voyez Di Rupo. Au moins Verhofstadt & co, ils parlaient correctement français — pourquoi ils rigolent tout-à-coup ces Francophones ? Ils comprennent rien vraiment....

Des décennies que tout se scinde dans ce pays et que néanmoins la crise est toujours là ?

Ah mais c'est qu'on n'a pas encore assez scindé. Il faut donc scinder encore plus.

Scindez donc, et ça ne résoudra toujours RIEN. Cette crise est mondiale, ses causes sont mondiales et ne dépendent pas de vos querelles linguistiques belgo-belges à la noix, de vos envies de vous séparer de la partie qui parlent une autre langue que la vôtre. Que la Wallonie s'effondre économiquement n'affectera ni plus ni moins la Flandre si elle était indépendante ou non, pas plus que les replis sur soi protectionnistes des différents états de l'entre-deux-guerre n'ont résolu quoi que ce soit au final. Encore une des leçons que l'histoire de cette période nous a appris, et que vous ne voulez pas voir, parce que ça ne vous donne pas le beau rôle.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 28 décembre 2012

@Schoonaarde

Croyez bien que la diffence entre démagogie et populisme nous sera bientôt expliquée ici, ou pas.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

@Schoonaarde

Tu me rappelles pourquoi les Flamands ont soutenu le Roi dans la question royale, slumme ?

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

Si il est exact que les Flamands ont souhaité le maintien de Léopold III sur le trône, c’est aussi parce qu’on a appris au lendemain de la guerre que Léopold III entendait rencontrer les revendications du Mouvement flamand ! Sans doute pour les remercier de leur couardise sur le front en 1940... Mais de cela, bartje den boer ne pipa mot, ni du fait que les prisonniers de guerre flamands purent regagner leur famille après quelques semaines alors que leurs homologues francophones durent attendre quatre longues années de captivité ceci après la "malencontreuse" rencontre du Roi avec Hitler à Berchtesgaden !
Quelques questions: qui s'est occupé de l'évaluation des dommages de guerre ..? Des fonctionnaires flamands !

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 décembre 2012

Comme toujours la presse flamingante diffuse des infos nauséabondes dès lors que celle ci ne sert que les intérêt nationalistes les plus bas ... Cette presse est à vomir !
Exemple: nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=DMF20121226_089
alors que la vérité c'est que jamais ce discours n’a été relu par les vice-Premiers francophones, lorsque le Premier était flamand. (Déjà rien que ce décompte est poisseux.)

Écrit par : Philippe | jeudi, 27 décembre 2012

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"Als men zich 'niet aangesproken' voelt, moet men zich ook niet druk maken over een koninklijke kersttoespraak. Als men zich wel aangesproken voelt, dan wil dat ook wat zeggen".

« Si on ne se sent « pas concerné », on n'a pas à se mettre la pression au sujet d'un discours royal. Mais si on se sent concerné, ça signifie bien quelque chose. »

Steven Vanackere, die wel een punt heeft.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

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The heat is on.

La bêtise d'une famille royale désemparée n'y fera rien.

Je ne suis pas flamingant, mais je ne suis certainement royaliste.

Sur ce sujet, je suis totalement raccord avec BDW : enough is enough !

SUFFIT !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

SUFFIT, COUCOUCHE.

ALBERT, TU EXAGÈRES.

ZWIIIIJGEN !

Moventoh, en Wallon, cela se traduit par Rastreinsmipoillon.

Écrit par : Pfff | dimanche, 30 décembre 2012

"Le résultat, c’est que certains au Nord n’hésitent pas à nous rappeler qu’Albert II est le fils de Léopold III qui aurait un profil prononcé de collabo voire de nazi patenté."

Du point de vue de la monarchie belge, c'est une prise de distance claire par rapport au errements du passé. Laeken a joué un rôle contre-productif et ambigu sous Baudoin vis-à-vis du romantisme-flamingantisme nazi, en a empêché une lecture claire en accueillant dans son premier cercle des oostfronters repentis. Et bien, c'est fini. L'histoire, cette histoire-là en tout cas, a un sens, et tout n'est pas relatif.

Arrêtons de prendre des gants blancs avec ces gens ; il n'y a rien dont ils aient plus peur qu'un peu de lumière crue.

Écrit par : Pfff | jeudi, 27 décembre 2012

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@Geert : Jodenvervolging is niet de enige kenmerk van de jaren dertig. Italiaanse fascisme bijvoorbeeld was tot in 1938 niet antijoods, de lief van Mussolini was een zekere Sarfati. Niettemin heeft dezelfde Mussolini na 1943 Joden gedeporteerd. Moest me het over deportatie hebben dan zou men het eerder over de jaren 40 hebben.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 décembre 2012

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Le commentaire de Geert est censuré ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

@Franck : non, c'est relatif à son commentaire plus haut.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 27 décembre 2012

En fait, il y a donc deux démocraties en belgique ! Une quand les flamands sont au pouvoir et une autre que l'on adapte en fonction des circonstances dès lors qu'un seul francophone parvient peu de temps, par accident ou hasard, à un niveau de pouvoir qui ne "plait" pas aux flamands..!
Et quoi encore ? Il faudrait en plus dire merci !?
L'histoire de la relecture qui devrait être consentie à des vice premiers flamands est éloquente ! Nous admettons donc dans les faits une démocratie ou les francophones ont moins de droits et de valeur que les flamands... Pas joli joli..!
Je pense qu'il est alors temps de dire STOP

Écrit par : Philippe | jeudi, 27 décembre 2012

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Le nationalisme flamand a prospéré sur l'Omerta flamingante ; c'est cette Omerta qui lui a donné une existence ; il est sans doute trop tard. Mais ce n'est pas plus mal que certaines choses soient dites avant la fin du pays.

Écrit par : Pfff | jeudi, 27 décembre 2012

Tout à fait d'accord! Et j'ajoute qu'il est grand temps pour les Francophones de briser plus avant l'Omerta en se tournant vers la France en vue du règlement de la fin de la Belgique.

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 27 décembre 2012

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Je n'ai pas compris chez qui vous aviez décidé d'aller mendier, je suis sourd de cette oreille, vous pourriez préciser ?! Je n'ose imaginer ce que j'ai compris de votre renoncement. Mais si c'est ce que je sens, pourriez-vous avoir l'obligeance de dégager seul, éventuellement avec votre famille obligée, avant que je ne vous jette des pierres. Merci.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

Maak eens de denkoefening in de andere richting alstublieft. Stel: de Koning is nederlandstalig. Hij spreekt met een Westvlaams accent. De kroon smeekt in zijn toespraak dat het gedaan moet zijn met verkwistende activiteiten zoals het bodemloos pompen van geld in zwaar gesubsidieerde overheidsbedrijven, dat een eind moet worden gesteld aan de corruptie in zekere politieke kringen in het zuiden van het land en dat de cumul van politieke mandaten in die kringen dringend een halt moet toegeroepen worden.

Wie denk je dat er zich dan zou aangesproken voelen?

Zou de PS dit pikken?

Je ne le pense pas!

Écrit par : Geert DE Busschere | vendredi, 28 décembre 2012

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Of de koning Nederlandstalig zou zijn, met een West-Vlaamse, Antwerpse of Surinaamse accent, dat zou hier niemand kunnen schelen aan deze kant van de taalgrens. Om het cru te zeggen : tout le monde s'en foutrait. Royalement :-).

Deciennalang heeft België Nederlandstalige premiers gekregen, met vaak afschuwelijke accenten wanneer ze Frans spraken, en dat stoorde niemand in Franstalig België. Ze begrepen dus helemaal niet waarom mensen in Vlaanderen zich boos maken omdat de koning geen Vlaams accent heeft. Ik ook niet trouwens (ik ben geen Belg).

Of hij plots zou vragen de zogenaamde "transferts" te stoppen, moeten die zogenaamde "transferts" eerst kunnen gestopt worden. Wat het niet het geval is zolang iets zoals de sociale zekerheid bestaat. Ik kan me niet verbeelden een koning en halt aan de sociale zekerheid toe te roepen. Tenzij hij plots Margaret Thatcher heet. Of Bart De Wever als hij de sociale zekerheid wil splitsen tussen de zogezegde profiteurs (= Franstaligen volgens uw credo) en hun weldoeners (= Vlamingen, uiteraard).

Tenslotte is de koning hartelijk welkom om de corruptie van alle partijen in het algemeen en de PS in het bijzonder een halt toe te roepen.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 28 décembre 2012

Aha! U bent géén Belg, maar uw Frans is uitstekend en uw Nederlands is zeker behoorlijk. Alleen vraag ik mij af waarom u dit standpunt inneemt als buitenlander en waar u het verdomde lef vandaan haalt om andersluidende meningen af te doen als nonsens, zelfs als u historisch correcte feiten worden aangebracht.
Wat uw argumentatie betreft: het spreekt vanzelf dat een noodlijdend Wallonie een probleem is voor Vlaanderen, onafhankelijk, confederalistisch of federaal.
Daarom proberen we al jaren onze landgenoten te overtuigen een andere koers te varen. Om allerlei redenen schijnt dit niet te lukken en omdat nu het water ongeveer iedereen aan de lippen staat is het niet onmogelijk dat diegene die nog voldoende kracht hebben om verder te gaan de anderen moeten dumpen om zelf niet ten onder te gaan. Dat is niet fijn en zeker geen na te streven doel.

Sommige beslissingen in dit land worden beter genomen op een lager niveau, andere dan weer op een hoger. Een modern land moet die mogelijkheden bieden. Ik ben ervan overtuigd dat we met dit land nog een flinke weg af te leggen hebben vooraleer alle beslissingen op het juiste niveau worden genomen. Sommige niveaus mogen best wel afgeschaft worden wegens minder efficient.

Het separatisme dat u zoveel angst inboezemt is wel het allerlaatste stadium, wanneer er echt geen andere uitweg meer is. Laten we het er voorlopig op houden dat "ons" federaal bestel nog veel verder moet evolueren en verfijnd moet worden teneinde efficient te zijn.

Maar op de rem gaan staan omdat op dit ogenblik en onder de huidige omstandigheden de huidige structuur voor een bepaald landsdeel enkel voordelen biedt, getuigt van een kortzichtige visie en zal zich op korte termijn, zeker in een periode van crisis, wreken.

Daarom ben ik een vurig pleitbezorger van verandering, ook en vooral van politieke verandering. Het huidig consensusmodel tussen twee gelijkwaardige maar tegengestelde partners is uitgeleefd en maakt dat we verder achterop raken t.o.v. onze buurlanden. We moeten iets anders verzinnen.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 28 décembre 2012

U blijkt sceptisch te zijn: een Franstalige die niet Belg is die toch Nederlands kent? Sorry om u teleur te stellen maar dat klopt: ik ben geen Belg. Ik been een Fransman die al twaalf jaar in België woont, Nederlands heeft proberen te leren, en die N.B. heeft kunnen vaststellen dat veel Belgische Franstaligen Nederlands leren en kennen in tegenstelling tot wat de klassieke Vlaamsgezinde propaganda voortdurend beweert.

Zoals gewoonlijk legt u in mijn mond woorden die ik niet heb gebruikt ("nonsens") en ik kan nog een keer vaststellen dat u niet in staat bent om andere standpunten dan de uwe te aanvaarden. U blijft de klassieke Vlaamsgezinde mantra te gebruiken: een verdere ontmanteling van de Belgische staat is noodzakelijk om de huidige problemen aan te pakken. Ik herhaal: Ik ben het helemaal niet eens met u. De geschiedenis heeft ons precies geleerd waar dit soort "oplossingen" naar toe leidt: verdere chaos, misschien tot de uiterste ramp.

In die tijden van internationale krisis is het groot tijd, integendeel, om steeds meer solidair te worden, om steeds meer economische en politieke barrieres te doen smelten, om beter te kunnen strijden en overleven, in plaats van nieuwe staten, staatgrenzen, reglementaties, kosten, ezv, te creëren. Ik betreur ten zeerste dat het precies het tegenovergestelde aan het gebeuren is en ik ben inderdaad zeer bang voor de gevolgen. De geschiedenis herhaalt zich nog een keer en te veel mensen (onder wie Uzelf) zijn er niet bewust van.

Rendez-vous dans quelques années…

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 28 décembre 2012

Nous sommes ce jour le 28 décembre, il est 02 H15 et je regarde RTL-TVI.

Je vois un jeu où il est question d'envoyer un message pour gagner quoi que ce soit, moyennant une participation aux frais téléphonques.

Entretemps apparaît la rediff du journal télé... J'imagine qu'ensuite, ça recommence...

Les "belspelletjes" sont INTERDITS sur toutes les chaînes flamandes de longue date !!!

Les défendeurs de la justesse de la francophonie ANTI-POPULISTE pourraient-ils m'expliquer pourquoi cette CRAPULERIE arnaqueuse reste possible sur les ondes francophones, exploitant le lumpen proletariat ?

Où sont donc vos fantastiques représentants ???

MERCI de votre analyse !!!

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

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C'est en effet peut-être un détail, mais vu le fait que je dors pas bcp ce dernier temps ;) ça m'a frappé aussi. Comment est-ce possible que dans un et le même pays on à prouvé d'un coté que c'est de l'arnaque à l'infinie et que de l'autre on laisse plumer les gens sans broncher? !!!! Ok je sais qu'il y a des différences probablement bien plus importantes mais quand même. Je trouve ça inadmissible. On parle ici de protéger les gens, et peut-être même des gens qui ont encore plus dur pour certains, de se faire arnaquer!!!

Écrit par : Isa412 | vendredi, 28 décembre 2012

@Isa : on peut se demander aussi pourquoi en Wallonie, il est impossible pour di Rupo d'avoir une chronique dans un journal, et pourquoi en Flandre, De Wever peut le faire, mais en fait, quand on a deux parties dans un pays, il y a toujours une partie qui est mieux pour ceci et une autre qui est mieux pour cela, c'est inévitable.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 décembre 2012

Là, marcel, tu me déçois! Tu compares une arnaque à une possibilité de s'exprimer. Pourquoi Di Rupo n'a pas la possibilité d'avoir une chronique dans un journal? Parce que Beatrice Delvaux le fait pour lui, tiens.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 28 décembre 2012

@Schoonaarde : ah oui ? Parce que l'opinion de la N-VA est absente des journaux flamands ? En plus, un "chroniqueur" qui passe son temps à régler ses comptes personnels dans une chronique, n'importe où ailleurs qu'en Flandre, serait déjà buiten. Ce n'est pas de la presse, ce n'est pas de la chronique, c'est de la propagande pure et simple.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 décembre 2012

Merci Marcel pour cette réponse qui n'en est absolument pas une, mais ressemble plutot à une réaction de gamin qui ne reçoit pas ce qu'il veut, vous me decevez la franchement.
La grande différence est que nous avons je crois quand même des deux cotés des agences qui controlent les pubs, ventes douteuses etc... Quand par a + b est prouvé d'un coté (géniale non, ils n'ont même pas du faire l'éffort eux même de l'autre coté ) que ces jeux mettent des tas de gens dans les problèmes, je trouve que ça touche les gens dans leur vie de tout les jours, leur finances. Alors la comparaison hein??? On peut juste constater que de l'autre coté ou on s'en fout de mettre de facon déliberée les gens dans la merde ou on ne fait pas son boulot (qui avait été fait par qq d'autre en plus) convenablement, ben oui d'autres choses à faire j'imagine ;)
Et je ne vois absolument pas pourquoi Di Rupo ne pourrait pas avoir une chronique dans un journal, vous êtes si coincés de l'autre coté? ;)

Écrit par : Isa412 | vendredi, 28 décembre 2012

@Marcel

De spreekbuis van Di Rupo, Magnette, heeft ook zo'n column. Maar daar horen we je natuurlijk niet over.

Écrit par : Lieven | vendredi, 28 décembre 2012

Schoonaarde : Guy Tegenbos dans le Standaard nous sert régulièrement des copies conformes des points de vue Deweveriens, ça n'empêche pas De Wever d'avoir sa chronique aussi dans ce journal.

Béatrice Delvaux et Paul Magnette aussi d'ailleurs, faut-il remarquer.

Mais typiquement, à chacun de leurs articles, d'éminents démocrates farouches partisans de la liberté d'expression (des idées de la N-VA ou du VB mais visiblement pas des autres) réagissent en commentaires en demandant comment il se fait que ces deux-là puissent s'exprimer dans le Standaard…

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 29 décembre 2012

@Isa : je suis contre ces jeux, mais de là à dire qu'ils mettent des gens dans la m…, il y a un pas. Je n'ai jamais vu de telle info passer. Le Loto, les casinos, les pronostics peuvent aussi mettre des gens dans la m…, que je sache, ils ne sont pas interdits en Flandre.

Quant à une chronique d'un homme politique, quand elle se transforme en autopromo, je suis désolé, elle doit sauter. Non pas parce que "nous" serions coincés, mais parce que ça dénature gravement les 4e pouvoir. Staline aussi avait une chronique dans la Pravda. Di Rupo dans Le Soir ? JAMAIS !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 décembre 2012

@Lieven : ja, ik vind dat ook niet degelijk (gezien hij minister is). Montesquieu en de separatie van de machten had al door dat zo'n mengeling van één macht in een andere niet goed was voor democratie. Maar ik stel vast dat tot nu toe Magnette er niet van geprofiteerd heeft om zich of zijn partij te verdedigen, of om "Vlamingen" of "cultuurdragers" aan te vallen zoals BDW het regelmatig doet. Niettemin vind ik zo'n column onverdedigbaar. Waar is dan de limiet ? Op de VRT een column van een Vlaams Belanger ? Oei, maar dat is eigenlijk gebeurt, met Marie-Rose.

@Isa : het is geen kwestie van modern te zijn, maar van de separatie van de Machten te verzekeren, voor een deftige democratie.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 décembre 2012

We gaan de discussie over Marie-Rose hier niet herbeginnen, want als u het verschil nog altijd niet ziet tussen iemand die door haar strijd tegen haar ziekte duizenden mensen een hart onder de riem gestoken heeft (plus de opbrengst van haar boeken gegeven heeft aan de strijd tegen kanker) en daar helemaal geen politieke boodschap instak dan is het nog altijd even triestig met u gesteld. Zoals ik het hier al heel dikwijls gezegd heb, als politieker spuwde ik ze uit, als mens was ze een prachtig voorbeeld. Punt.

Écrit par : Isa412 | samedi, 29 décembre 2012

Et si vous n'êtes pas au courant des problèmes financiers que ces jeux entrainent alors il serait temps de vous informer. Naturellement que le Lotto ou autre peut aussi entrainer ce genre de choses, mais la vous savez que si vous allez acheter 100 billets vous dépenser cet argent. La ou le bât blesse c'est qu'ils ont prouvé qu'on truque le jeux et qu'on fait croire aux gens qu'ils sont pres de la solution et qu'un euro par sms ou coup de fil ne coute presque rien. Le nombre de gens et la ou c'est dramatique petit pensionné ou jeunes qui ont employé le téléphone de papa ou maman, qui se retrouvent avec des notes de milliers d'euros, oui ça entraine de graves problèmes, je crois quand même que vous êtes capable de comprendre ça? Alors l'arnaque c'est interdit non? Apparement pas du coté francophone, pfffff...
Et pour ceux qui voudraient s'enerver, j'en ai uniquement sur ces jeux, rien d'autre.

Écrit par : Isa412 | samedi, 29 décembre 2012

@Marcel

Hij doet niet anders dan de PS verdedigen. Onlangs nog een heel stuk om de stelling te weerleggen dat het voor de PS goed is een "assistanaat" (zijn woord dat niet eens nederlands is) te hebben als vast kiesvee.

Écrit par : Lieven | samedi, 29 décembre 2012

@Isa : niets te maken met kanker, de column van Morel op de blog van de VRT ging over het Vlaams Belang. Marie-Rose Morel is niet enkel een vrouw die tegen kanker vocht, he.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 décembre 2012

@Lieven : ja, dus, zou niet moeten bestaan.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 29 décembre 2012

Il faut bien faire vivre les arnaqueurs, sinon qui mangerait à sa fin, de nos jours.

C'est marrant : 1. Interdire n'importe quoi est une façon de se faire mousser, moralement, pour nos politiciens. Ils ont toujours d'excellentes raisons d'allonger sans fin le règlement intérieur de cette grande crèche régressive qu'est devenu notre société. Pour le reste, ils propagent aussi le culte du droit, mais toujours ciblé pour telle ou telle catégorie de citoyens : assignation identitaire/communautaire et individuation du droit, le contraire de la liberté. 2. Pour être parfait, soyez flamin. Vieille rengaine qui n'a de ce côté-ci de la frontière linguistique qu'un succès de comique, et c'est parce que nous sommes légers, placides, et que nous ne vous prenons pas au sérieux. Parfaits, quoi.

Écrit par : Pfff | dimanche, 30 décembre 2012

Ce soir, je parle avec mon beau-père.

Cet homme a 80 ans.

Il est né en Flandre. Enfin, pas tout à fait.

Il dit lui-même qu'il est né dans la province du Limbourg. Et que les Limbourgeois, c'est des cons pour les Flamands. Enfin, bon.

Mon beau-père execre BDW. Mon beau-père habite le Rand bruxellois depuis des années, il a déménagé depuis longtemps. Il est plutôt branché Open vLD.

Alors je lui demande : "wat is ge voeling eigenlijk? ", par politesse, car j'aime ma femme.

Et il me dit que BDW est un fasciste, qu'on a raison de dire qu'il faut faire un parallèle avec la montée de Hitler, que Albert II a raison dans son dernier discours, que les Flamands votent genre fâchés mais qu'ils ne lisent pas la presse, ni qu'ils regardent le journal télé, qu'ils votent tous épidermiques car ils n'ont aucune culture politique, que la moyenne lit les pages sportives, que les Flamands votent pour un trouducul "alternatif" comme BDW comme les Wallons votaient pour un trouducul marrant comme Michel Daerden, que les gens dégoûtés votent pour n'importe quoi...

Comme j'ai jamais vu une plus belle femme que la mienne, j'ai rien dit.

Et p'têt qu'il a raison...

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

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;-) très bon comme histoire ;-))

Écrit par : Philippe | vendredi, 28 décembre 2012

Moventoh,

Vous avez vraiment demandé "wat is ge voeling eigenlijk ?" à votre beau-père néerlandophone ?

Et il a compris votre "quel est tu contact" ?

J'aime bien votre beau-père, qui me semble quand-même un peu "fictif".

Écrit par : MUC | vendredi, 28 décembre 2012

"ge voeling"? j'aurais dit "uw gevoel" ;-)

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 28 décembre 2012

Je me dis surtout que s'il à compris la question, chapeau déjà, je ne sais pas comment vous avez pu comprendre la réponse ;))

Écrit par : Isa412 | vendredi, 28 décembre 2012

MUC

Il y a une faute de frappe, c'est "je" et non "ge". Pour "voeling", j'aurais effectivement plutôt dû utiliser "gevoel" quoi que j'ai trouvé ceci :

VOELING
1) Aanraking 2) Bevoeling 3) Contact 4) Het betasten 5) Overleg
Gevonden op http://www.mijnwoordenboek.nl/puzzelwoordenboek/VOELING/1

Mais je ne vais pas discuter avec des gens dont le néerlandais est la moeiertaaal. Dans tous les cas, mon beau-père n'est nullement fictif.


@isa

Quant à la réponse, il la fit en français.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 30 décembre 2012

@ Moventoh

De vijf vertalingen die u vindt voor "voeling" zijn alle vijf totaal irrelevant in de vraag die u kennelijk gesteld heeft aan uw schoonvader. U stelt een totaal onbegrijpelijke vraag.
En als de brave man in het frans geantwoord heeft, dan zal uw vraag ook wel in die taal gesteld zijn, geen probleem hoor, maar dan lijkt het " Limburger" te zijn, ... peut-être un Fouronnais ? :-)

Écrit par : MUC | lundi, 31 décembre 2012

@MUC

Misschien begreep deze lieve man het vraag omdat wij voor de televisie zaten aan het nieuws te kijken, en zoals gewoonlijk bedekte hij met de mantel der liefde mijn taalbeperkingen. :)

En nee, mijn schoonvader is meer een Trudenaar.

Hij kon niet uit Voeren komen : daar leven toch alleen maar geimporteerde Hollanders om een Nederlandstalige gemeentelijke meerderheid te krijgen... :P

Écrit par : Moventoh | lundi, 31 décembre 2012

"dit celui qui veut piquer les sous de Depardieu."

Écrit par : QuentinF | jeudi, 27 décembre 2012

C'est grave, docteur?

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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@Moventoh : boodschap gecensureerd wegens gebruik "stommekloot". Dat "klootzak" over BDW was er al over ! Een beetje deftigheid AUB.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 décembre 2012

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"Les rédacteurs du discours se sont si mal débrouillés qu’ils ont obtenu l’inverse de ce qu’ils espéraient — suppose-t-on (à moins qu’ils ne cherchaient à mettre le souk, ce dont je doute quand même un peu)..."

Mettre le souk, je ne sais pas, mais les réactions des éditorialistes flamands (à l'exception notable du très fin Luc Van Der Kelen), de la NVA et de Kris Peeters étaient justement *tellement* prévisibles qu'il ne faut certainement pas exclure par principe que ce discours ainsi que ses inévitables (j'allais écrire pavloviennes) retombées médiatiques n'aient été parfaitement assumés dès le départ par EDR et A2.

Donc, à moins de penser que le discours ait été rédigé par Van Yp et juste relu en diagonale par EDR et A2 entre un St Estèphe et un bon cognac, se pose la question du "pourquoi". Une piste qui vaut ce qu'elle vaut est que le discours télévisé du Roi s'adresse d'abord à la population (ici principalement la flamande) et pas aux faiseurs d'opinion. Peut-être A2 et EDR ont-ils fait le pari de miser sur l'intelligence de ce "coeur de cible", qui commence tout doucement à se poser des questions après la marche sur l'hôtel de ville (interrogez des flamands, même proches de la NVA, vous serez surpris du nombre de ceux qui auront peu goûté ce qui devait pourtant être un moment décisif de l'épopée dewéverienne).

Peut-être ont-ils aussi jugé qu'il valait mieux forcer la résolution de la nouvelle question royale (le rôle du Roi) *avant* le passage de témoin à Philippe qu'au moment de celui-ci ?

Écrit par : Cdt Sylvestre | vendredi, 28 décembre 2012

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Deloitte ? De la ouate dans nos oreilles et nos narines

Articles,
Dans la presse

A trois reprises en autant d’années, la société Deloitte essaie de nous convaincre que si nos salaires nets sont parmi les moins élevés de l’Union européenne, compte tenu de l’impôt infernal de l’Etat belge prélevé sur les revenus bruts du travail, notre niveau de vie serait tout à fait confortable. Suivent des arguments des plus ridicules : le coût de la vie serait moins élevé en Belgique ; nous bénéficierions d’allocations familiales généreuses ; les prix de l’immobilier du Plat Pays seraient bon marché .

C’est à se demander si Deloitte lit la Dernière Heure et autres médias qui évoquent régulièrement le coût de la vie moins cher en France.
Quant aux allocations familiales, les chiffres officiels de l’Union européenne ne montrent pas de différence sensible entre la France et la Belgique qui permettrait de compenser la différence qui persiste entre les revenus nets de leurs travailleurs respectifs.
Deloitte feint aussi d’oublier que la France a institué l’allocation de rentrée scolaire, élevée pour ce qui concerne les familles les plus démunies, sans rapport avec l’allocation ponctuelle concédée par l’Etat belge ces dernières années.

Extrait de La DH du 17 décembre 2012 :

« En revanche, si vous décidez d’aller en France, ce ne sont pas quelques maigres euros que vous économiserez, mais jusqu’à 40 € ! Oubliez l’alcool, cependant, et quelques produits comme les Tuc, le duo de foie gras ou le homard surgelé. Pour le reste, tout est moins cher, avec des différences atteignant jusqu’à 50 %. »

En ce qui concerne les prix de l’immobilier, Deloitte semble avoir pris pour point de référence l’Île de la Cité ou l’Île Saint-Louis à Paris. Ou les loyers pratiqués Place Vendôme. La réalité ? Les loyers d’un ménage moyen ne sont pas bien plus élevés dans le nord de la France que dans le Hainaut ou les Ardennes (du moins, la partie non touristique qui n’est pas encore investie par nos amis néerlandais et flamands), les provinces les plus frontalières avec la République.

Quant au coût de la vie prétendu favorable à la Belgique ?

Deux chiffres récents publiés par Le Vif (7 décembre 2012) :

Facture annuelle moyenne du gaz pour 2 adultes et deux enfants :
1708,26 euros en Belgique contre 1.537,41 en France.

Facture annuelle moyenne de l’électricité pour 2 adultes et deux enfants :
842,11 euros en Belgique contre 508,66 euros en France.

Et dire que le gouvernement annonce des augmentations du gaz, de l’électricité, mais aussi de l’eau à partir du 1er janvier 2013…
Inutile de préciser que le prix de l’eau est nettement moins élevé en France qu’en Belgique.

Le R.W.F. ne s’appuie pas sur ces chiffres pour justifier son combat politique, mais à un moment donné il faut bien affirmer que les médias francophones mentent à la population de la façon la plus éhontée qui soit en disant que la Belgique reste un pays de Cocagne et que le gouvernement Di Rupo est génial.

Enfin, voici le tableau le plus récent qui compare les revenus nets belges et français.
Il explique pourquoi la classe moyenne française ne s’expatriera jamais du côté d’Uccle ou d’Ixelles (source et tableau comparatif) !
Ajoutons à cela que l’indexation des salaires ne parvient pas à compenser l’inflation plus importante en Belgique que chez tous nos voisins.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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Mon Dieu, un rattachiste... un vrai!... ici, sur ce blog... on aura tout vu!

Écrit par : schoonaarde | samedi, 29 décembre 2012

Je n'ai pas compris chez qui vous aviez décidé d'aller mendier, je suis sourd de cette oreille, vous pourriez préciser ?!
Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012

Si c'est à moi que vous vous adressez, woaw, vous me faites peur..
Mais bon, je signe avec bonheur. J'adore être insulté par un flamingant. Want U zijt wel nederlandstalig, nietwaar?
En ik ben het beu van Vlaanderen te" profiteren."
Allee, kom, een beetje moed.. Open uw vizier, man!

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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Mais mon cher Dehaybe André,

Prenez donc dès aujourd'hui le Thalys, personne ne vous retiendra ni ne vous regrettera.

Allez donc promener votre sébile en France au nom du grand méchant flamingantisme auquel ressemble comme deux gouttes d'eau le wallingantisme prôné par le RWF mais qui lui n'a même l'honneur de vouloir une indépendance quelconque.

On sait ceux qui quittent le bateau quand il tangue...

Écrit par : Moventoh | dimanche, 30 décembre 2012

Non Franck, les clichés c'est pour faire vivre les médas. Il n'est quasi plus un seul journaliste qui ne vive de ça. Et si ça retombe, on relance. L'ignominie journalistique, la négation de la fonction même, c'est pas moi c'est mon autre déontologie, la crapulerie de l'extansion, facebook, twitter, je fais caca sur la table à Kate Perry, tout est bon à exploiter pour des cons qui veulent le bouffer en cénacles, comme on dit ça fait rire les oiseaux, oups non les blaireaux. Sioux !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 28 décembre 2012


On dirait du QuentinF: plus c'est confus, plus vous êtes fier de vous.
C'est un exercice de style, ou quoi?

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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@Moventoh
J'ai épluché tous vos commentaires, et j'ai du mérite, parce que ils sont généralement écrits dans une langue qui ressemble à du français, mais qui n'est pas du français.
Le français est une langue précise, sobre, élégante.
Vos messages sont confus,tarabiscotés, affectés.
Il vous faut un nombre incroyable de mots pour exprimer des lieux communs ou des offenses, sous le couvert de l'anonymat, bien entendu.
Vous êtes pourtant au bon endroit pour apprendre. Marcel Sels est un orfèvre en la matière.
Je vous préviens: si vous me cherchez, vous me trouverez.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 28 décembre 2012

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@Dehaybe

Je n'ai pas eu le courage de lire tous les vôtres se résumant habituellement à une attaque ad hominem vers l'un ou l'autre en trois lignes indigentes. On en rit plus qu'on en est effrayé et quand vous sortez votre RWF de votre manche, on se tord là franchement de rire : s'il en est qui n'ont de leçons de maintien à donner à personne, ce sont bien ces mendiants-là !

PS : et vous ne devez pas être trop difficile à trouver, en effet, vous devez être l'une des quatre personnes qui se réunissent dans une cabine téléphonique lors des assemblées générales de cette pittoresque secte.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 30 décembre 2012

Je pense que si la NVA n'existait pas, la pertinence de citer les années trente serait toujours aussi grande. Regardez les écarts pauvres/riches sans cesse croissants, les dettes gigantesque, la faillite du modèle social-démocrate, la bêtise médiatique, l'extrême droite européenne qui galope (en France notamment), la récession, la diabolisation de l'islam et le racisme en général, le danger de l'islamisme, l'explosion du chômage, le problème des délocalisations, l'immigration clandestine, la pénurie et l'inflation des ressources (notamment énergétiques), le défi inquiétant que nous lancent des pays émergents et le non-respect des droits de l'homme, l'errance du projet européen, etc, etc...

Écrit par : Salade | vendredi, 28 décembre 2012

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@gillou
Franchement, après avoir lu (subi) votre propos sur "l'enculage de mouch", je ne puis réprimermer le réflexe de me pincer les narines et de tirer la chasse.

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 29 décembre 2012

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Une autre vérité: si le Roi s'était appelé Koen, Bart, Jan ou Wilfried,... Il aurait été le meilleur Roi du monde pour ces même nationaliste flamingants... cqfd !

Écrit par : Philippe | samedi, 29 décembre 2012

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Je ne comprends pas votre message. Le Roi s'appelle quand-même Bert et son prédesseur Boudewijn, dont l'oncle s'appellait Karel et les autres Leo. :)

Écrit par : schoonaarde | samedi, 29 décembre 2012

Très bon... ;-) Et en plus, vous avez entièrement raison...
Mais seul, plus ou moins, un flamand sur deux serait encore intellectuellement capable le comprendre..!
C'est bien là tout le problème...

Écrit par : Philippe | dimanche, 30 décembre 2012

@Philippe : j'espère que vous plaisantez, Philippe ? #unflamandsurdeux. Sinon vous risquez le zapping !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 décembre 2012

Au risque de frôler l'excommunication ;-), c'est pas moi qui blague dès lors que sur base d'un sondage (c'est pas moi qui l'ai fait, promis juré) nous pouvons découvrir ceci:
"Une majorité de Flamands souhaite voir le Roi ne plus jouer aucun rôle politique d'envergure, selon un sondage réalisé pour le quotidien Het Laatste Nieuws. Selon les résultats de cette enquête d'opinion, 58,7% préférerait qu'Albert II n'intervienne plus dans la formation du gouvernement. Un tiers des sondés seulement se retrouve dans le système actuel alors que 7,4% disent ne pas avoir d'opinion sur la question."
Source: rtbf.be/info/belgique/detail_sondage-plus-de-la-moitie-des-flamands-sont-pour-un-roi-sans-pouvoir?id=7899493

Après tout c'est bien un Premier ministre qui a osé un "pas en état intellectuel de ..." en visant spécifiquement une partie de la population du pays !? Et puis, franchement, le Roi s'appellerait Koen, combien de flamands éditorialistes, politiques, ou non n'y trouveraient rien à redire à ce fumeux discours ..?
Mais bon, j'accepterai avec sourire toute forme de zapping de votre part. Après tout, tout le monde peu se tromper ! ;-))

Ceci dit, Vive 2013 et tout le bonheur pour vous et vos proches M'Sieur Sel avec un énorme IDEM pour TOUS les joyeux Lurons et "Luronnes" fréquentant ce génialissime forum.
Bonne Année ;-))

Écrit par : Philippe | dimanche, 30 décembre 2012

La dotation royale du roi Albert II pour l’année 2013 vient d’être augmentée de 300.000 euros alors que le gouvernement Di Rupo le dernier avait promis un gel de celles-ci pour tous les membres de la famille royale. En cette période de crise financière et économique, cette « indexation » est bien plus scandaleuse que l’allusion aux années trente dont l’interprétation est la plus sibylline qui soit.
Pour rappel, la famille des Saxe-Cobourg possède une fortune plus proche du milliard d’euros que des 12 millions avancés par le Palais. Elle n’est soumise à aucun contrôle de l’État belge, alors que c’est le cas de tous les contribuables.
Leur fortune s’est construite dès 1830, sous le règne de Léopold 1er, grâce à un achat massif des actions de la Société Générale de Belgique.
Puis sous Léopold II qui a bénéficié de dividendes astronomiques du Congo belge.
La famille des Saxe-Cobourg n’a en réalité jamais connu la crise. Même pas après le Krash de 1929. On ne parlera pas ici de la façon dont la veuve de Baudouin a éludé une partie des droits de succession ni des comptes secrets à l’étranger de la famille royale.
Ce qui est certain, c’est que le roi Albert II n’a nul besoin de ces 300.000 euros supplémentaires.
S’il avait été cohérent avec son discours de Noël, il aurait renoncé à cette augmentation substantielle par solidarité avec ceux qui souffrent de la crise ou, mieux encore, il aurait fait un don équivalent à une association philanthropique.
Quant au soi-disant rôle décisif du roi dans le maintien des institutions, résumons-le en une phrase :
« Ce n’est pas grâce au roi que l’État belge survit, mais c’est à cause de celui-ci que la famille royale prospère. »
Et l’occasion ne sera jamais donnée au peuple de lui donner son bon de sortie comme à la fin d’un quinquennat !
Note : il paraît que 2013 verra l’anoblissement de M. Di Rupo.
Blason envisagé : « Croix et bannière d’or à deux fasces d’azur ; l’écu surmonté d’une rose fanée. »
http://www.rwf.be/?p=5314

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 29 décembre 2012

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Vous êtes mal renseigné. La dotation royale est fixée par une loi spéciale lors du couronnement du Roi et cette loi stipule la hauteur de la dotation et sa croissance au fil des années et reste de vigueur pendant tout le regne du Roi. C'était une erreur du gouvernement Di Rupo de penser qu'il pourrait changer cette dotation. Il ne le peut pas pendant ce regne.
En plus, en ce qui concerne les 300.000 € suppléméntaires. Le Roi et son gouvernement se sont mis d'accord que cette somme serait utilisée pour financer les réparations des demeures royaux, ce qui devrait normalement être payé par l'état.
Tout ceci a été expliqué en long et en large dans les quotidiens de ces derniers jours.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 29 décembre 2012

@Franck Pastor
J'admire sincèrement votre commentaire et je peux m,eme dire qu'il m'a ému.
Vous êtes français. Je suis belge, de mère flamande et de père wallon. J'ai 78 ans et donc un certain recul par rapport à la situation .
Pendant les 35 ans de ma carrière militaire, j'ai vécu l'implacable
flamandisation de la Belgique. Et j'en suis arrivé à soutenir de toutes mes forces les tennants du rattachement de ma Région à la France.
Je considère en effet tout ce que vous craignez comme inévitable.
La scission de la Belgique est à mon avis la meilleure solution pour assainir les relations communautaires belges en les rendant internationales.

Rendez-vous dans quelques années…
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 28 décembre 2012

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 29 décembre 2012

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35 ans au service de la Patrie et de sa Majesté et vous en êtes arrivé à soutenir "de toutes vos forces" les tennants du rattachement de votre Région à la France.
Quel échec, quelle triste fin.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 29 décembre 2012

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@schoonaarde

Vous avez écrit:

"35 ans au service de la Patrie et de sa Majesté et vous en êtes arrivé à soutenir "de toutes vos forces" les tennants du rattachement de votre Région à la France.
Quel échec, quelle triste fin."

Écrit par : schoonaarde | samedi, 29 décembre 2012

Je vous répond:
L'échec de la Belgique n'est pas une fin. C'est une libération.
Mon attachement à ma région est légitime et démocratiquement irréprochable. Plusieurs articles postés par mes soins sur ce site entrent dans les détails.
Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus.

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 29 décembre 2012

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@schoonaarde

Afterburn:

J'ai oublié de relever le fait que vous avez tronqué mon message en ne soulignant ma volonté de soutenir de toutes mes forces le rattachement de ma Région à la France en évitant de me citer lorsque je dénonce une flamandisation implacable de la Belgique.
Je veux bien dialoguer mais évitez toute entorse à l'honnêteté intellectuelle. Merci.
Un mot encore: évitez de prendre un ton moralisateur,s.v.p.

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 29 décembre 2012

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@schoonaarde
Vous avez écrit :
(samedi, 29 décembre 2012 )

"Vous êtes mal renseigné. La dotation royale est fixée par une loi spéciale lors du couronnement du Roi et cette loi stipule la hauteur de la dotation et sa croissance au fil des années et reste de vigueur pendant tout le regne du Roi."

Je vous suggère d'adresser votre objection ( et toute question relative au rattachement de la Wallonie à la France) à l'auteur de l'article cite à http://www.rwf.be/?p=5314

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 29 décembre 2012

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Il ne faut pas confondre "liste civile" et "dotation"
http://www.monarchie.be/fr/la-monarchie-aujourdhui/moyens#liste
Le RWF fait parfois des amalgames sans trop d'explications.

Ceci étant dit, je trouve assez inepte que le montant d'un revenu soit fixé au début d'un règne et puisse être modifié durant un règne. Si par hasard, Philippe accède au trône l'an prochain, la liste civile pourra durer pendant encore 2 à 3 décennies

Je ne comprend pas pourquoi, on peut changer la législation sur les salaires des gens qui travaillent (index lissé, index santé), le paiement des revenus (1984 pour les fonctionnaires), impositions des revenus obligatoires en Belgique pour les retraités fonctionnaires (merci 2011) etc.... alors que ceux du Roi seraient intouchables.

Je suis une adepte du rattachement à la France surtout étant donné ma situation géographique et ma région oubliée par l'Etat et la Région mais je n'aime pas le manque de nuances du RWF

Écrit par : pmf | dimanche, 30 décembre 2012

Non, cette loi, qui est une sorte de contrat, vaut uniquement pour Albert II. Lorsque Philippe montrera sur le trone, une nouvelle loi (contrat) sera faite pour la longueur de son regne.

Écrit par : schoonaarde | dimanche, 30 décembre 2012

Surtout pas ça.
Je suis sur des forums français depuis plus de 7 ans.
J'ai jugé les Français en dehors des vacances, quand ils sont cachés derrière des pseudos.
C'est pas du tout l'amour fou.
J'ai été en relation avec un gars du RWF. Je connais. Nous nous sommes quittés sur des paroles juste comme il faut, sans plus.
Alors, SVP ne rêvez pas. Vous resterez des Belges en France.
A la fin de la semaine prochaine, j'aurai un article sur le sujet.

Écrit par : L'enfoiré | dimanche, 30 décembre 2012

Comme disait ma maman: "Enne gâ geluuf da, Andretje?"
Non, moeke, tout çà c'est du vemt!

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 30 décembre 2012

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@Marcel Sel

Un collègue américain, à l'Otan, avait collé, en grandes lettres, derrière son "desk":

NEVER WRESTLE WITH A PIG.
EVERYONE GETS DIRTY.
BUT THE PIG LIKES IT.

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 30 décembre 2012

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@ Marcel
Je fréquente par intermittences votre blog, avec des périodes plus présentes, d'autres qui ont pu briller par mon absence ... mais chaque fois que j'y reviens, je retrouve à côté de nouveaux noms d'autres noms, ceux de Frank Pastoor, de QuentinF, de Uit'zuitje, de Schoonaarde, de Lieven, d'Isa42, de Salade, etc.

Une question me brûle : avez-vous déjà établi une sorte de catalogue de vos bloggeurs ? un catalogue avec l'identification du profil idéologique, politique et culturel de tout un chacun ?
Personnellement, je trouverais le jeu intéressant : comment percevez-vous vos intervenants ? Comment les classez-vous politiquement, idéologiquement ? Lesquels sont-ils de droite, lesquels de gauche ? Qui est francophone, qui est flamand ? Qui laïc, qui croyant ? Lesquels sont-ils de tendance nationaliste ? Dans la mouvance de quels partis les classez-vous ?
Etant donné que les intervenants, tous, se cachent derrière des pseudonymes, ce jeu ne prêterait pas à conséquence. Qu'en dites-vous ? Une telle piqûre d'interaction philsophico-politique pourrait être intéressante, car elle libèrerait les identités idéologiques des uns et des autres et susciterait certainement des réactions qui pourraient être intéressantes.
Cela vous dirait-il ?

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 30 décembre 2012

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@Tournaisien : quelle curieuse idée ? Tout d'abord, j'ai les IP et les adresses de tout le monde, donc pour moi, le jeu serait bien "personnel". D'autre part, j'ai trop de respect pour les gens, surtout ceux qui prennent la peine de commenter, que pour les "classer". C'est au contraire plutôt intéressant de voir que, de temps en temps, je peux tomber d'accord avec un Wallimero sur des sujets autres que le communautaire, ou que d'ardents supporters de ma critique du nationalisme sont aussi de furieux adversaires quand j'aborde d'autres sujets. Ça montre bien que l'homme n'est pas classable selon ses idées, qu'il est multiple et insaisissable et qu'heureusement, je vais avoir beaucoup de mal à trouver quelqu'un qui sera d'accord avec moi sur tous les sujets.

Je ne pense pas qu'on puisse situer les gens dans un débat, tout comme je ne pense pas que l'identité soit une chose qu'on puisse fixer, limiter, imposer. Ça va d'ailleurs de pair.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 30 décembre 2012

Non mais! Ça va aller, Tournaisien???!!! Adepte du fichage??? Toqué du classement??? Accro à l'identité???

M'enfin!!! On n'est pas des vis à ranger dans la quincaillerie, quand même!!!

Écrit par : Juliette | dimanche, 30 décembre 2012

Sorry ... probablement piqué par le virus Wikileaks ou quelques vilaines scories survivantes de l'Okhrana.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 30 décembre 2012

Perso, je n'ai pas une identité idéologique. J'évalue tout cas par cas selon ma penseé, ma vision sur la réalité et mes espoirs. Tantôt je suis d'accord avec Marcel, tantôt pas du tout.
J'ai une certaine vision comment on pourra vivre ensemble sur ce territoire de 30.000 km² et je la défends cas par cas
La question principale, pour moi, est la suivante: Voulons-nous encore vivre ensemble dans cette enceinte/pays et , si oui, que devons nous faire pourque ce soit possible? Quelle est la meiileure solution à tel ou tel problème, à quel niveau faut-il réagir? Est-ce que nos structures actuelles sont capables de répondre à ces questions/problèmes? Que faut-il changer/adapter pourqu-on trouve une solution?

Écrit par : schoonaarde | dimanche, 30 décembre 2012

@ Schoonaarde

Rien à redire à ce que vous écrivez. Ces interrogations sont légitimes et même logiques, voire louables. Je n'ai jamais rien eu par principe contre le pragmatisme.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 31 décembre 2012

@ Schoonaarde,

Le vivre ensemble on n'y échappera pas, pour moi il s'agit plutôt d'une vision plus ou moins partagée sur comment construire son avenir et la société dans laquelle on veut vivre, avec les moyens qu'on a.

Écrit par : wallimero | lundi, 31 décembre 2012

@schoonaarde |
Le commentaire écrit par : Yoël | jeudi, 27 décembre 2012 a rencontré votre total assentiment :
« « Excellent votre commentaire! » ( Écrit par : schoonaarde | jeudi, 27 décembre 2012)
J’y retrouve personnellement l’essentiel de mes propres motivations.

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 30 décembre 2012

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Merci de la délicatesse; je suis content de savoir que mon opinion serve à quelque chose ou plutôt à quelqu'un dans le débat d'idées...

Écrit par : Yoël | dimanche, 30 décembre 2012

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« (…) il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui et ceux qui croient ou affirment de croire et obligent sous peine de mort leurs semblables a en faire autant. » (Marguerite Yourcenar)

D'un côté les rattachistes et de l'autre les fascistes en somme?

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 30 décembre 2012

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Rattachisme

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 30 décembre 2012

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Qui disait que de wever ou un régime nauséabond prenant ses origines dans les années 30 c'est "kif-kif bourricot"* !?

Source: lalibre.be/actu/belgique/article/786849/de-wever-se-plaint-au-recteur-de-louvain.html


Ceci en hommage aux résistants flamands qui ne manquent pas, ci et là, de lever !

* adaptation d'une expression arabe, "pareil à l'âne"

Écrit par : Philippe | dimanche, 30 décembre 2012

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Un commentaire signé Democrate vient d'être posté suite à l'article de Marcel sur Depardieu.
J'ai suggéré à Democrate, en réponse, de re-publier son commentaire en lui donnant la forme que le fond mérite.

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 31 décembre 2012

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« On ne peut pas, écrit Guy Verhofstadt, en “stoemelings” (comme le disent les Bruxellois dans leur langage si imagé), les priver tout à la fois de leur pays, de leur démocratie, de leur Constitution et de leur chef de l’Etat. Si c’est cela qu’on veut, il faut être sincère et conséquent. Il faut alors avoir le courage de le dire avec autant de mots. Il faut alors appeler les citoyens à rejeter la Belgique. »
C’est d’ailleurs l’absence de franchise qu’il reproche à Bart De Wever dans son entreprise... Tiens donc ..!

Source: lesoir.be/146513/article/actualite/belgique/2012-12-31/verhofstadt-démonte-stratégie-bart-wever

Écrit par : Philippe | lundi, 31 décembre 2012

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@Marcel,

Je dirai même que je perdrai mon temps en discutant avec des gens qui sont toujours d'accord.

et, eeuh, faire des fichiers avec une typologie humaine et répertorier les croyances, ça fait drôlement populiste très années 30...

Écrit par : wallimero | lundi, 31 décembre 2012

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@Tournaisien |

Vous avez écrit (dimanche, 30 décembre 2012):
"Sorry ... probablement piqué par le virus Wikileaks ou quelques vilaines scories survivantes de l'Okhrana."

Personnellement, je trouve votre curiosité non seulement légitime, mais saine et citoyenne et je la partage.
J'utilise l'outil de recherche dans le menu Editer. C'est une source efficace pour, par exemple, tracer un commentateur et en apprendre beaucoup sur son profil.

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 31 décembre 2012

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@bruxellois

En tant que partisan du rattachement de la Fédération Bruxelles-Wallonie à la France, je souscris à votre commentaire du lundi, 31 décembre 2012.
Voilà ce qui s'appelle parler vrai et sans détour politiquement correct..
Merci et bravo!

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 31 décembre 2012

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Ah parce que le rattachement de la Wallonie ne vous suffit plus, vous allez aussi rattacher Bruxelles à la France ? Et pourquoi pas Knokke-le-Zoute ?! :)))

Écrit par : Moventoh | lundi, 31 décembre 2012

Vous voulez bien rattacher Bruxelles à la Flandre. Qu'est-ce qui est le moins plausible ?

Écrit par : Pfff | lundi, 31 décembre 2012

@Pfff

Moi je ne veux rien rattacher du tout : je ne veux même pas séparer, c'est vous dire.

Mais je vous accorde que j'ai peut-être écrit ça un jour dans un moment de désespoir, pensant à l'omniprésent PS dont la démagogie, au final, me gave encore plus que celle de la N-VA.

Écrit par : Moventoh | lundi, 31 décembre 2012

@ Moventoh

Vous avez écrit (lundi, 31 décembre 2012)


"Ah parce que le rattachement de la Wallonie ne vous suffit plus, vous allez aussi rattacher Bruxelles à la France ? Et pourquoi pas Knokke-le-Zoute ?! :)))"

Je vous réponds:

Figurez-vous que je pensais à vous, justement, à ce propos.
Vous êtes le type-même du flamand qui considère Bruxelles et la Wallonie comme sa chasse gardée personnelle, ou son patrimoine colonial, si vous préférez. Et vous ne supportez pas qu'un bougnoul wallon y trouve à redire.
Laissez Knokke-le-Zoute aux exilés fiscaux français. Ils y sont déjà très bien.
Et tant qu'à faire, vous pouvez vous adresser à moi en néerlandais: ik klap uuk vloms, zulle ! ;-))

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 31 décembre 2012

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@André

Il est tout de même formidable d'être pris pour un Flamand lorsqu'on n'épouse pas les clichés idéologiques quand ce n'est l'aveuglement évident d'un certain nombre de francophones ! Ca reste me sidérer.

D'autre part, vous me l'avez dit, vous me trouvez déjà assez confus, je ne vais donc pas en outre vous faire subir mon néerlandais boiteux qui m'est parfois ici reproché par d'autres.

Dans tous les cas, mon cher André, beste wensen et meilleurs voeux pour l'année nouvelle !

Ainsi qu'à tous les participants de ce blog et à notre cher hôte !

;)

Écrit par : Moventoh | lundi, 31 décembre 2012

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@Moventoh

Vous écrivez (lundi, 31 décembre 2012 ) (

"Il est tout de même formidable d'être pris pour un Flamand lorsqu'on n'épouse pas les clichés idéologiques quand ce n'est l'aveuglement évident d'un certain nombre de francophones ! Ca reste me sidérer.

D'autre part, vous me l'avez dit, vous me trouvez déjà assez confus, je ne vais donc pas en outre vous faire subir mon néerlandais boiteux qui m'est parfois ici reproché par d'autres."

Je vous réponds:

Il n'est pas rare de rencontrer un flamand qui refuse énergiquement d'être pris pour tel.
Vous avez beau pincer votre français pour me balancer :
"clichés idéologiques" (sic)
"aveuglement évident d'un certain nombre de francophones" (re-sic)
Ce ne sont là que de vaines insultes dénuées de la moindre argumentation. Si votre première langue est vraiment le français, vous n'avez pas d'excuse. ..
Au cas où vous trouveriez une quelconque vraie argumentation à m'opposer, je vous répondrais de mon mieux, mon cher Moventoh

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 31 décembre 2012

Il faut que rien ne change pour que rien ne change à la RTBF.

De brigode toujours le présentateur préféré!

On imagine le score qu'aurait fait Thierry s'il était toujours vivant...

Écrit par : Salade | lundi, 31 décembre 2012

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La RTBF peut sauver le gouvernement Di Rupo et le socialisme en Wallonie, comme la Deutscher Fernsehfunk sauvera le socialisme réel. Il suffit d'expliquer aux gens la chance qu'ils ont.

Écrit par : Pfff | mercredi, 02 janvier 2013

België barst! Walen buiten!
C'est pourtant clair.
Mais les francophones ne comprennent pas un traître mot de néerlandais, à commencer par le roi et Di Rupo.
Pourtant, Marcel Sel et quelques rares autres, sur ce blog, leur ont traduit et expliqué de long en large.
Mais ils ont sans doute d'autres sources d'information, plus compatibles avec leurs intérêts.
Ce que les francophones doivent se mettre dans le crâne, c'est que les Flamands ne peuvent en aucun cas accepter que leur majorité numérique soit annulée en Belgique grâce à un bricolage bancal de compromissions constitutionnelles.
Ces compromissions, ils les ont signées parce qu'elles représentaient
chaque fois un petit pas vers leur but, et parce qu'ils les ont toujours considérées comme provisoires, comme les fameuses facilités linguistiques, par exemple.
Les francophones n'y voient que du feu et parlent naïvement de bétonnage.
Qu'on ne se méprenne pas sur mon option en faveur du rattachement à la France.
Elle ne repose pas sur un rejet de la Flandre, bien au contraire. Mes proches savent depuis toujours que je suis fermement "vlaamsgezind".
Mais entre la Flandre et la Vlaams Beleid, il y aura toujours de la marge.

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 02 janvier 2013

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@L'enfoiré

Lu avec attention votre note de dimanche, 30 décembre 2012


"Surtout pas ça.
Je suis sur des forums français depuis plus de 7 ans.
J'ai jugé les Français en dehors des vacances, quand ils sont cachés derrière des pseudos.
C'est pas du tout l'amour fou.
J'ai été en relation avec un gars du RWF. Je connais. Nous nous sommes quittés sur des paroles juste comme il faut, sans plus.
Alors, SVP ne rêvez pas. Vous resterez des Belges en France.
A la fin de la semaine prochaine, j'aurai un article sur le sujet."

Je relève quelques détails:
"..cachés derrière des pseudos.." (L'enfoiré, par exemple?)
"J'ai été en relation avec un gars du RWF. Je connais. (Ah bon? Le Président du RWF, sans doute?)
"..Vous resterez des Belges.." (J'y compte bien, comme d'autres resteront Bretons, par exemple)
"..j'aurai un article sur le sujet..." (sur le Blog de Sel? Comme vous y allez!)

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 02 janvier 2013

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Comme je l'ai écrit plus bas. Non, pas chez Marcel.
Chacun sa manne d'intérêts.
Je suis très vite en dehors des frontières.
Comme vous le savez la Belgique, on fait moins de 100 kms et on se trouve dans un autre univers bariolé différemment.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 04 janvier 2013

"Le Président du RWF, sans doute?"
J'ignore, si je retrouve les mails de l'époque, je reviendrai sur ce sujet.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 04 janvier 2013

@Moventoh

De la lecture critique de vos divers commentaires,deux choses, parmi d'autres, retiennent particulièrement mon attentio :
1) Vous n'êtes pas flamand, dites-vous, mais vous avez opté ( dans un un accès de désespoir, selon vous) pour le rattachement de Bruxelles à la Flandre.
2) Vous invitez un partisan du RWF à quitter le territoire "avec sa famille obligée".
Celà me rappelle furieusemt les années trente.
Même s'il ne faut pas (ou jamais?) vous prendre au sérieux.

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 02 janvier 2013

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@Dehaybe André

Les années trente sont apparemment en train de remplacer le fameux point Godwin, on dirait.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 02 janvier 2013

Allons donc, Karel Dillen était une charmant vieux monsieur, un ami fidèle. Et la NVa n'a pas sorti les flambeaux pour se rendre à l'hôtel de ville, où le discours de Bart a fait fureur, donc, franchement, qu'est-ce qu'on pourrait leur reprocher, à ces bravès jins.

Écrit par : Pfff | mercredi, 02 janvier 2013

Tiens, vous avez vu des flambeaux, vous?

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 03 janvier 2013

"Et la NVa n'a pas sorti les flambeaux pour se rendre à l'hôtel de ville"

Donc, non.

Quel talent de communicateur tout en finesse, ce Bart. (ironie)

Écrit par : Pfff | jeudi, 03 janvier 2013

@ marcel

dit al gelezen van Pauli?

http://www.knack.be/opinie/columns/walter-pauli/de-n-va-lectuur-van-een-speech/opinie-4000227868152.htm

Écrit par : des (flamingant) | mercredi, 02 janvier 2013

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@Des : ja en op twitter als Nederlandse les van de dag gepromoveerd. Hoewel dit duidelijk een demonisering van Bart is, in mijn demoniserende opinie :-)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 02 janvier 2013

Misschien wel, maar wat een politiek talent!

Écrit par : schoonaarde | mercredi, 02 janvier 2013

De kleinste fout strafen... Mais comme je l'ai déjà dit, c'est la catharsis sans risque : toutes les "fautes" de Bart ne sont jamais sanctionnées, comme : de traiter les wallons de junkies, de se balader en Wallonie en camion bourré de faux billets, de s'énerver comme un con lorsqu'il ne fait pas partie de toutes les majorités locales, de se précipiter sur le balcon de l'hôtel de ville d'Anvers.

Quel talent ? Quel aveuglement, plutôt. Quel charisme ? Quel faiblesse de la comprenure. Quel grand homme ? Quels petits hommes, qui se cachent derrière la meerderheid der vlamingen, pour souffler leur grand amour de leur idole.

Only in het nederlands

D'une façon générale, je trouve que les glissement sémantiques des partisans de Bart the bomber ressemblent à des dérapages idolâtres et ces grossières finasseries ne résistent pas à un traduction dans une langue claire, comme le français.

Écrit par : Pfff | mercredi, 02 janvier 2013

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@Moventoh

"Les années trente sont apparemment en train de remplacer le fameux point Godwin, on dirait."

Écrit par : Moventoh | mercredi, 02 janvier 2013

C'est bien mon avis. Et je crains que le mouvement ne s'accélère car le virus fasciste reprend du service: menace, intimidation, calomnie, dissimulation et mensonge. n

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 02 janvier 2013

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Faites bien attention Moventoh, bientôt notre très cher André Dehaybe vous dira que "vous n'êtes pas à l'abri derrière votre pseudo" et que "vous ne devez pas croire que l'anonymat vous protège".

"je crains que le mouvement ne s'accélère car le virus fasciste reprend du service: menace, intimidation, calomnie,..."

La paille et la poutre...

Écrit par : QuentinF | jeudi, 03 janvier 2013

Alors toute la politique francophone en belgique se limite à parler de De Wever?

C'est sûr, le journalisme francophone n'existe plus depuis longtemps.

Coupez tout!!

Lisez des romans du 19e, ça calme au moins...

Écrit par : Salade | mercredi, 02 janvier 2013

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@Salade

Chère Salade, vous avez presque raison sur toute la ligne.
A part "Un blog de Sel", il y a longtemps que j'ai tout coupé.
La veulerie francophone m'écoeure. Ils se coucheront devant les fascistes comme toujours.

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 03 janvier 2013

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@Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012


« ..vous avez préféré l'attaque ad hominem plutôt que l'argumentation … »
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 27 décembre 2012

Mon cher Franck, ce n'est là que le procédé de base des fascistes.
Cf. : mes "échanges d'idées" (??) avec Moventoh

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 03 janvier 2013

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Marcel,
Permettez-moi de rectifier votre texte dans le troisième paragraphe "Or que s’est-il passé en 1944 ? L’éviction du seul bourgmestre véritablement nationaliste qui ait jamais dirigé Anvers, un bourgmestre de collaboration membre du VNV qui, à cette époque, portait le doux nom de Nationaalsocialistische Vlaams Nationaal Verbond". Vous faites allusion à Leo Delwaide (père) qui est devenu bourgmestre faisaint fonction quand Huysmans s'est enfui en 1940 (liever blode Kamiel dan dode Kamiel). Il a été suspendu en 1944, mais n'a jamais été condamné pour collaboration et il n'était pas membre du VNV mais du Katholieke Partij. En 1946 il a été réélu et est devenu échevin du Port d'Anvers. La vérité historique a aussi ses droits.

Écrit par : Luc | jeudi, 03 janvier 2013

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Non, Luc, je fais allusion à Jan Timmermans, du reste cofondateur du VVB. http://nl.wikipedia.org/wiki/Jan_Timmermans

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 03 janvier 2013

Als we het dan toch zo willen spelen, ik zal later uitleggen waarom, dan spreken we van Camille Huysmans (socialist) die burgemeester was bij de bevrijding, voorafgegaan door Emile Van Put christendemocraat, dus er waren er nog 2!!! voor diegene waar u het over hebt, raar hé?? Hoe men tocht telkens iets kan verdraaien in de richting die je wilt, waar u zo sterk in bent hé Marcelleke? ;)
Ik laat u in de waan want u zal toch niet afgeven dat enz....want als BDW zijn mond opendoet kan het toch niets anders zijn in uw ogen dan in het kader van het fascisme enz...
Maar u weet blijkbaar niet wat er leeft onder de mensen in Antwerpen nu bv en dat begrijp ik hoor, maar het maakt wel dat u de bal soms gigantisch misslaat.
In Antwerpen is een deel mensen (zoals overal) die echt tegen de socialisten is en daar is het een gezegde dat ze sinds de 2de wereldoorlog al aan de macht zijn in Antwerpen. Dus wat er eigenlijk gezegd is niet meer of minder is dat die tendens sinds toen eindelijk doorbroken is, maar ja dat was te simpel hé, of daar kon je natuurlijk niets mee doen om nog maar eens vuiligheid over sommige mensen te kappen, tja.....

Écrit par : Isa412 | jeudi, 03 janvier 2013

Selon l'article que vous citez, c'est presque un héros, un type qui a tout fait pour sauvegarder la ville d'Anvers et son patrimoine, de la destruction allemande.

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 03 janvier 2013

En plus tout le monde semble oublier le dernier bourgemestre d'Anvers avant le retour de Kamiel: Emile Van Put, un catholique.

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 03 janvier 2013

@Schoonaarde : Ah ! cette obsession à chercher des héros chez les collaborateurs des nazis…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 03 janvier 2013

@Schoonaarde : pourquoi Bart De Wever se référerait-il à un bourgmestre cathodémocrate ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 03 janvier 2013

@Isa : sorry : in 1976 is Leo Delwaide (christendemocraat) ook nog burgemeester geweest. Niet een socialist, en waarnemend, net als de 3 bovenvermeld.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 03 janvier 2013

Selon l'historien respecté Herman van Goethem ( Curator Musée Dossin), un agent de police Anversois qui avait refusé de participer au razzia contre les juifs (demandé par les Nazi's, executé par Léo Delwaide) a reçe une .. punition (!) de ce bourgmestre Anversois ; il a perdu trois jours de salaire !

Léo Delwaide (sénior) n'était pas membre du VNV. Il était membre du Katholieke Partij.

A Anvers, il y a toujours le "Delwaidedok", ...

Écrit par : MUC | jeudi, 03 janvier 2013

C'est la que vous n'avez toujours rien compris Marcel, c'est vous qui faites allusion à un bourgemestre, lui pas.
Citation
"De N-VA boekt grootste verkiezingsoverwinning sinds de Tweede Wereldoorlog."

"De benoemde burgemeesters van de stad zijn van 1932 tot 2012 allen van socialistische signatuur: Camille Huysmans, Lode Craeybeckx, Frans Detiège en Mathilde Schroyens, en na de fusie Bob Cools, Leona Detiège en Patrick Janssens. Vanaf 2013 is dit de Vlaams-nationalist Bart De Wever."

Is dat nu zo moeilijk te verstaan, of wil je het niet verstaan.
En nee dit heeft niets te maken met verblinde liefde of zo, ik heb het al eerder uitgelegd dat dit niet zo is en niet meer zal zijn ook niet, maar ik verdraag niet dat u steeds maar weer de woorden van één en dezelfde persoon uit zijn context haalt en verdraait. Sorry dat is niet professioneel, maar kinderachtig.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 04 janvier 2013

J'ai écris "presque" un héros. Ne détournez pas mes propos.
J'aimerais faire le parallel avec le général allemand Dieter von Choltitz, commandant de la région parisienne, à la fin de la guerre, qui a refusé d'éxécuter l'ordre d'Hitler de détruire Paris. Un acte noble et courageux bienque cet Allemand a commis d'autres crimes contre l'humanité.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 04 janvier 2013

"cette obsession à chercher des héros chez les collaborateurs des nazis…" C'est là exactement tout le problème des nationalistes flamands.

Écrit par : Philippe | vendredi, 04 janvier 2013

Papon, ce grand incompris (ironie)

"@Schoonaarde : Ah ! cette obsession à chercher des héros chez les collaborateurs des nazis…"

Soyons clair.

Qui est-ce qui était responsable de la police et qui a organisé les rafles d'Anvers ?

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

@MUC Il y a aussi toujours une rue Cyriel Verschaeve à Breendonk. Cela dit, oui, Delwaide a activement collaboré et des policiers ont refusé de co-collaborer. Mais on peut se demander ce que Timmermans, membre du VNV pleinement collaboratif, aurait fait à sa place.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 janvier 2013

@Isa : Bart De Wever is historicus. Hij weet dat alle verkozene burgemeesters sedert 1932/33 (en niet 1945) socialist waren. Waarom spreekt hij dan van een overwinning sedert de 2de wereldoorlog ? Uw tegenopinie is ook een opinie. Men kan denken dat er niets aan de hand is, maar gezien de manier waarop de verkiezingsavond is georganiseerd vind ik het zeker niet "kinderachtig" om zijn discours op een dergelijke manier te bekijken. Waarom zegt hij niet "de grootste overwinning sinds 80 jaar" ? Dit lijkt me nog sterker als "sedert de 2de wereldoorlog". In een discours van een NVA'er in de stad die ooit een van de twee meest extreemrechtse stad in Europa was is geen woord onschuldig. De vraag is : welke evenementen wilt hij onderstrepen tov een bepaald publiek, en waarvoor kiest hij ? Hij kiest inderdaad om de tweede wereldoorlog te gebruiken (en dus de collaboratie, wat in Antwerpen zeker niet "onschuldig" is). Hij kon talrijke andere keuzes maken, maar hij koos net dat. Interpretatie Isa is : niets aan de hand. Mijn interpretatie (en ik ben zeker niet de enige, en er zijn ook stemmen in Vlaanderen die dat denken) is dat De Wever goed weet wat hij doet, en zijn woorden kiest voor zeer bepaalde redenen.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 janvier 2013

@Schoonaarde : Là, c'est un tantinet plus clair en effet :-)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 janvier 2013

Donc, le bourgmestre responsable des rafles était Leo Delwaide, CVP, où ce qui e tenait lieu, élu jusqu'en 1968, si j'en crois wikipédia, et réappointé bourgmestre début des années 70.

Ce qui permet aux nationalistes de jouer les oies blanches.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

All stars cast met BV

Déjà que le seul truc bien à Bruxelles, c'est la gare, car elle permet de se rendre à Anvers. Voilà qu'en plus d'une petite Venise à Bruges, la Flandre se dote d'un petit Paris, rien de moins.

http://www.imdb.com/title/tt0060814/

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

Fidèle de Hitler parmi les fidèles, artisan zélé de la guerre (avec à son palmarès redoutable la destruction de Sébastopol où il a directement contribué à la politique d'extermination nazie et de Rotterdam plus de 800 victimes, 78 000 sans abris), le général Dietrich von Choltitz est nommé commandant de l’armée du Grand Paris le 7 août 1944. Il arrive dans la capitale le 9 avec l’ordre de défendre la ville jusqu’à son dernier homme, au risque de la détruire. Mais pour la première fois de sa vie, l’officier hésite. Pendant seize jours, il refuse d’exécuter les ordres (bombarder Paris et faire sauter les ponts) provenant du Q. G. du Führer. Que s’est-il passé ? Von Choltitz a-t-il agi par amour pour Paris, comme il le prétend dans ses mémoires, ou n’avait-il déjà plus les moyens d’exécuter les ordres de Hitler, comme l’affirment les résistants ? Les protocoles des écoutes téléphoniques (trouvées dans les archives militaires de Fribourg en Allemagne) entre von Choltitz et ses supérieurs plaident pour cette seconde théorie, ainsi que les analyses de certains historiens allemands.
Ce type est un criminel de guerre mais ont n'exécute pas les généraux entre armées sauf si c'est impossible de faire autrement !

Écrit par : Philippe | vendredi, 04 janvier 2013

@QuentinF@Moventoh@marcel

"La paille et la poutre "...(QuentinF | jeudi, 03 janvier) 2013

Comme j'ai dit l'autre jou à Marcel:
Never wrestle with a pig. Everyone gets dirty. But the pig likes it.

Au miuns Moventoh et QuentinF ne nient plus !
Ils m'accusent d'utiliser leurs procédés fascistes mais n'en apportent aucune preuve. C'est risible et enfantin mais bon...
Acta est fabule, dirait BDW.
I quit, dit-on en anglais.
Je tire la chasse.
Je m'en remets à la sagesse du modérateur.

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 03 janvier 2013

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@ marcel

"La paille et la poutre "...(QuentinF | jeudi, 03 janvier) 2013


Moventoh et QuentinF reconnaissent implicitement les faits qui sont de toutes façons enregistrés. Ils m'accusent d'utiliser à mon tour leurs procédés fascistes. Il est tout aussi facile de démontrer l'inanité de cette allégation....

Je demande l'arbitrage du modérateur.

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 03 janvier 2013

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@Moventoh
@marcel
@QuentinF

"Ca reste me sidérer" (Écrit par : Moventoh | lundi, 31 décembre )
C'est pas du flamand traduit littéralement cà?
Moi, j'aurais écrit: "Dat blijft mij dwars in de keel."
Mais je ne suis, il est vrai, qu'un "perroquet inculte" selon vous.
Bon! Si on arrêtait d'échanger des amabilités, et si vous énonciez calmement, dans la langue de votre choix, ce qui vous dérange dans le RWF? Je retire très volontiers tout ce que j'ai écrit de blessant à votre égard, même si vous ne rendez pas la pareille.

Écrit par : Dehaybe André | jeudi, 03 janvier 2013

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La principale raison se pose avec pragmatisme : c'est de la folie d'imaginer changer violemment institutions, découpages électoraux, judiciaires, communaux, de faire coller l'entièreté du système belge au système français, etc, j'entends folie en terme de coût en deça de toute considération morale. C'est tout autant le type de problème qui se posera dans le cas de l'indépendance de la Flandre mais dans de moindres proportions.
C'est offrir à la Wallonie une pauvreté plus grande à court-terme et une dépendance plus grande à long-terme. Pour devenir un sous-département quémandant à Paris. Cherchant l'unité par la langue française dans un contexte de régionalisation et d'affirmations des particularismes en France.
Bref chercher à sortir de la route belge pour s'embourber dans la route française (où l'on construira des aéroports à Nantes et mettra en stand by des canaux au Nord ;o)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 03 janvier 2013

"C'est offrir à la Wallonie une pauvreté plus grande à court-terme et une dépendance plus grande à long-terme."

J'ai d'abord lu cette phrase et j'ai cru que vous aviez tenté de résumer le contenu des accords de gouvernement.

Je ne suis pas partisan d'un rattachement à la France. En même temps, cela ne peut pas être pire que le déroulement planifié de l'écrasement des francophones de Belgique et singulièrement des Wallons. La Belgique confédérale à la Ben Weyts*, c'est 1000 fois pire que l'indépendance de la Flandre, pour les francophones.

*et demain, à la Di Rupo, vu la propension du politicien francophone lambda à rallier les thèses les plus désastreuses des pires nationalistes flamingants, en les faisant sienne, en prétendant qu'elles sont le fruit un accord équilibré et négocié, que dans le fond, il n'a jamais espéré mieux et que, de toute façon, on n'a pas le choix.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

Vous avez raison André, cette expression m'a trahi, je ne suis pas ethniquement pur, une bonne part de sang flamand coule dans mes veines, je la chiffrerais même à 50 %. Et le pire, c'est que je n'ai même pas honte !

Écrit par : Moventoh | samedi, 05 janvier 2013

Vous n'avez pas tort Pfff. Il est malaisé de dire que la Wallonie(-Bruxelles) perdrait plus à prendre son indépendance ou tomber sous le giron français qu'à rester liée à la Flandre.

C'est d'ailleurs la stratégie flamande (et ce qui fait que le CD&V est bien plus dangereux que la NV-A à mon sens). Ils érigent le conflit communautaire et le risque d'indépendance de la Flandre à chaque réforme pour en récolter les fruits. Ils ne continuent que plus durement et ne nous considèrent chaque fois que plus mollement du fait qu'on accepte éternellement leurs revendications. Quand bien même on dirait non et on prendrait notre indépendance, nous serions les fautifs.

Mais si c'est pour finir dans une république socialiste, ma foi laissez moi le temps d'y réfléchir.

Écrit par : QuentinF | lundi, 07 janvier 2013

@André Ce n'est pas le boulot du modérateur, et il a d'autres chats à fouetter :-))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 03 janvier 2013

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OK, Marcel. Bien reçu et d'accord avec toi.
Aux Echecs, on dit que "la menace est plus forte que l'exécution.";-)

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

C'est bien de parler de la collaboration pendant la seconde guerre mondiale,
c'est mieux de parler des ruptures de cordons sanitaires.

Mais peut-être est-ce justifié?

C'est fou ce que la Flandre cherche des justifications à des comportements collaboratifs de tout temps...

Écrit par : Salade | jeudi, 03 janvier 2013

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"La Belgique est le seul pays où l'ironie et la fortune sont respectées"
Nicolas Bedos)

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

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03
2013
La Forza Flandria fait tâche d’huile
3 janvier 2013
Le « cordon sanitaire » (une expression francophone, notons-le bien !) qui voulait depuis 1992, sous l’impulsion d’Agalev (devenu Groen entre-temps), qu’aucun parti flamand ne s’allie au Vlaams Belang pour gouverner à quelque niveau que ce soit est occupé à s’effilocher dans une demi-douzaine de communes de Flandre. Les voix des partis traditionnels, ceux qui se compromettent aux yeux des Flamands dans le gouvernement Di Rupo le dernier, ainsi que dans une large mesure des nationalistes de la N-VA, ont permis mercredi soir l’élection de membres du Vlaams Belang dans plusieurs conseils de police et de CPAS. Il est vrai que le Belang a changé de Président : Gerolf Annemans est tout prêt à assouplir son programme condamné pour racisme à l’époque du Vlaams Blok afin de goûter aux plaisirs du pouvoir ou, tout simplement, de rendre enfin utile un vote pour son parti.
Cette rupture du cordon sanitaire constitue donc une première victoire en ce qui le concerne personnellement.
Tant à Liedekerke (Brabant flamand), qu’à Westerlo et Zandhoven (province d’Anvers) et à Buggenhout et Lebbeke (Flandre orientale), au moins un candidat du Vlaams Belang a été élu au sein du conseil de police. Alors qu’à Denderleeuw (Flandre orientale), le VB, en position d’arbitre, pourrait apporter son soutien de l’extérieur à une coalition communale composée du CD&V et de la N-VA.
D’autre part, il devient patent que le CD&V et la N-VA se rapprochent toujours plus. Une rumeur s’était même répandue disant que Kris Peeters, le Ministre président de la Flandre, négociait son passage à la N-VA ! Ce qu’il s’est cru empressé de démentir. Il est vrai que, hormis le tabou de l’indépendance, Peeters partage largement les vues de son concitoyen anversois De Wever : la création de deux Etats souverains avec une structure confédérale très légère…
Enfin, Wouter Beke, l’idéologue du cartel CD&V-NVA, supporterait de moins en moins bien la férule socialiste wallonne sur le gouvernement de qui vous savez. Jusqu’à la personnalité controversée du Premier ministre en personne ! Un Wouter Beke qui n’emploierait pas que des termes choisis pour évoquer Elio Di Rupo.
De là à penser que le CD&V claquera la porte du gouvernement Di Rupo dans le courant de l’année 2013 pour se refaire une virginité flamande, il n’y a qu’un pas !
Source : RTBF
Note : les jérémiades de David Coppi nous font sourire, lui qui nous impose, avec ses collègues du Soir, un cordon sanitaire médiatique depuis deux ans…

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

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Voyez André Dehaybe nous pouvons être d'accord sur quelque chose, les jérémiades du Soir nous font sourire.

:))

Écrit par : QuentinF | dimanche, 06 janvier 2013

La Belgique n'a pas été créée par des démocrates mais par des diplomates, sous la pression des grandes puissances, pour faire barrière à la France.
Son histoire correspond à l'histoire du Mouvement flamand, appuyé par le haut clergé qui voulait faire barrière aux idées de la révolution française.
Le vote était censitaire et donc l'apanage des fortunés francophones essentiellement.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

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La Belgique a une existence plus ancienne pour qui veut la voir. Mais il faut accepter qu'elle s'étiole puisque chacun en tire la couverture à soi.

Écrit par : QuentinF | vendredi, 04 janvier 2013

Toute construction humaine est malléable et a une fin. Il n'y a pas à s'attacher à quoique ce soit. On ne cesse de créer de nouveaux systèmes qui tôt ou tort mèneront à la désillusion car devenu aussi inefficace que l'ancienne structure qui avait justifié la création de la nouvelle structure. Tout est un éternel recommencement.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 04 janvier 2013

Oui, une existence plus ancienne que le nationalisme et qui a bien failli y échapper.

Le Belgique va mourir de sottise.

Mais, après, la Flandre remuera encore, sauf que cela n'inquiètera plus personne.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

Pour confirmation de ce que je disais plus haut
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/11/22/l-auto-derision-un-produit-belge.html

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 04 janvier 2013

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@L'enfoiré

"La Belgique est le seul pays où l'ironie et la fortune sont respectées"
Nicolas Bedos)

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

A propos de l’anonymat

« .., j'ai les IP et les adresses de tout le monde… » monde…,
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, décembre 2012

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

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@dehaybe : oui, j'ai les IP et les adresses email de tout le monde, mais je m'interdis de les diffuser. D'ailleurs, je n'en aurais pas le droit.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 janvier 2013

Les bonnes blagues de Ben Weyts, ou le confédéralisme selon la NVa

" Mais nous devons aussi reconnaître que la politique étrangère et la défense seraient mieux exercées au niveau fédéral. Comme cela se passe déjà au niveau européen."

Avec un commandement de l'armée et un corps diplomatique monopolisé par la Flandre, tu m'étonnes.

Vive l'indépendance de la Flandre, et fissa.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

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@QuentinF

Référence: QuentinF | jeudi, 03 janvier 2013

Je m'en tiendrai à l'essentiel.
- Le RWF, dans son argumentaire, détaille les différts modes de rattachement acceptables par la France.
Parmi ces formules, il en est qui confinent à l'indépendance.
- Le RWF vise au renforcement de l'UE en évitant l'éparpillement de ses forces..
- Le RWF offre à la Flandre une voie compatible avec ses aspirations à l'indépendance et à son intention de nous retrouver au sein de l'UE.

Pour plus de détails, vous pourrez utilement consulter le site du RWF et y poser questions et objections.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

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"Le RWF offre à la Flandre une voie compatible avec ses aspirations à l'indépendance".

Eh ben voilà, ce n'était tout de même pas difficile à avouer. Pourquoi tant de chichis ? Le RWF est l'allié objectif de la N-VA. CQFD. Cela étant, il faudra un peu plus que 0,39 % (2007) ou 0,55 % (2010) de l'électorat belge pour oser avoir la prétention de dire que le RWF va prochainement offrir quoi que ce soit à qui que ce soit. En se basant sur une évolution constante des votes pour le RWF, il lui faudra attendre 2030 pour se hisser au score faramineux de 1,29 % atteint en 2010 par...le Parti Populaire (ce qui n'a rien à voir mais fait toujours bien rire). On peut donc dormir sur les 27 oreilles qui ne manqueront pas de nous pousser d'ici-là pour cause d'éventuelle catastrophe nucléaire ou de développement conjoint de l'esthétique en vogue et de la chirurgie plastique d'avant-garde. On rappelera aux sourds et malcomprenants de ce particulet qu'il ne faut pas voir de hideuse déportation fascisss dans le conseil qu'on leur donne d'éventuellement prendre le train, mais le rappel d'une possibilité de rejoindre volontairement, en tout confort, à une vitesse de pointe de 300 km/h et pour un prix modique leur terre promise ainsi qu'on le lira sur www.thalys.com où il est possible de réserver.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 janvier 2013

@dehaybe : oui, j'ai les IP et les adresses email de tout le monde, mais je m'interdis de les diffuser. D'ailleurs, je n'en aurais pas le droit.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 janvier 2013

Et en cas d'injonction judiciaire suite à un dépôt de plainte?

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

Répondre à ce commentaire

@André : dans ce cas, j'en aurais l'obligation et si je ne le faisais pas, la justice pourrait sans problème obtenir ces informations de la société qui gère mon blog.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 janvier 2013

Ce type veut réinstaurer l'inquisition,ou quoi?
Avertissez-nous, si nous n'avons plus le droit de répondre!

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 04 janvier 2013

http://www.foruminternet.org/specialistes/veille-juridique/actualites/blogs-premiere-condamnation-d-un-auteur-et-d-un-commentateur.html

Les participants à ce blog noteront donc utilement, après lecture du deuxième paragraphe de l'article ci-dessus, qu'il convient de surveiller ses propos si l'on tient à son permis de conduire.

:)))

Écrit par : Moventoh | samedi, 05 janvier 2013

Le confédéralisme est « la plus acceptable et la plus efficace des solutions », estime Ben Weyts, vice-président de la N-VA...
Source: lalibre.be/actu/politique-belge/article/788228/la-n-va-prone-le-confederalisme-et-une-autonomie-poussee.html

Ils veulent simplement perfectionner le système de main-mise sur Bruxelles et partiellement sur la Wallonie...

Écrit par : Philippe | vendredi, 04 janvier 2013

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"Ils veulent simplement perfectionner le système de main-mise sur Bruxelles et partiellement sur la Wallonie..."

Personne n'est dupe. Mais il y aura encore des politiciens francophones pour parler d'opportunité.

La politique est le plus laid métier du monde, mais, en Belgique, il s'adresse à une catégorie d'individus encore pire qu'ailleurs.

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

Où existe encore, dans le monde, le confédéralisme?
Pas dire la Suisse. Ce serait ringard.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 04 janvier 2013

La Suisse n'a de confédérale que le nom. En fait, il s'agit depuis longtemps d'une fédération.

La Belgique n'a déjà de fédérale que le nom : la régionalisation de l'impôt, de la sécurité sociale, de toutes les domaines politiques, jusqu'au code de la route, sauf les domaines régaliens (armée et diplomatie) qui intéressent les flamingants pour pouvoir garder la main-mise et empêcher toute initiative francophone.

Nous avons déjà accepté l'inacceptable et, pour "sauver la Belgique", nous avons déjà mis en oeuvre les politiques qui conduisent logiquement à sa fin.

Les flamingants joueront sur les mots et évoqueront le "cas suisse" pour nous embrouiller ; il ne faut pas se laisser avoir.

Écrit par : Pfff | lundi, 07 janvier 2013

@QuentinF

La Belgique a une existence plus ancienne pour qui veut la voir. ( Écrit par : QuentinF | vendredi, 04 janvier)

Vous ne citez aucune source.
Si vous pensez à Pirenne, ("Les Francs, c'est nous!"), je me permets d'être sceptique. Qu'en pense Hasquin, à votre avis?

Cette façon de raconter l'Histoire me fait penser au célèbre "Nos ancêtre les Gaulois" que l'on enseignait dans les colonies de l'Afrique française.

Écrit par : Dehaybe André | vendredi, 04 janvier 2013

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J'ai acheté "Chronique de la Belgique"
Une brique qui vous donnera le vertige.
http://www.amazon.fr/Chronique-Belgique-Xxx/dp/B008COYN2M

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 04 janvier 2013

Je n'ai pas plus le temps de sourcer mes affirmations que vous n'en avez pour les vôtres ;-)

Tout ce que je sous-entends est que la Belgique érigée en tant qu'Etat se pose dans la continuité des périodes espagnole et surtout autrichienne. Où la période française fait d'ailleurs rupture et change nombre d'éléments de son paysage institutionnel. Faire passer la Belgique pour une construction purement fictive créée par les diplomates anglais est bien plus absurde que de trop remonter le temps et chercher un sentiment belge chez les Ménapiens et les Nerviens, sentiment qui n'existe pas nous en conviendrons.
En réfléchissant de cette façon vous pouvez rayer de la carte tous les pays, France comprise, puisqu'inexistants par définition avant leur création réelle en tant qu'Etat(-nation). La France n'était-elle pas, ne l'est-elle pas encore, dans une survivance de ses langues d'oc et d'oïl, rassemblant aussi bien le Jura la Bretagne l'Alsace-Lorraine comme les Pyrénées. Pourtant vous l'appelez bien France et vous lui trouvez une pertinence, peut-être du fait de son jacobinisme ?

Vous pouvez décider qu'un rassemblement Wallonie-France et la fin de la Belgique en tant qu'Etat est pertinent pour de nombreuses raisons (telle que l'apaisement communautaire par exemple) mais vous reposer sur l'argument d'une Belgique erreur de l'Histoire est une pure malhonnêteté intellectuelle.
C'est le "je vous l'avais bien dit" quand l'Etat tangue.

Écrit par : QuentinF | vendredi, 04 janvier 2013

Vous y étiez?

Écrit par : Leluron | samedi, 05 janvier 2013

André,
Il y a un commentaire qui apparemment n'est jamais arrivé à destination
Je le ré-entre donc.
Vous demandez des sources.
Je ne peux que vous conseiller de les trouver dans la bible qui vient de sortir.
Cela s'appelle "Chronique de la Belgique"
http://clairdeplume.wordpress.com/tag/chronique-de-lhistoire-de-belgique-du-neolithique-a-lepoque-contemporaine/

Écrit par : L'enfoiré | samedi, 05 janvier 2013

Objectivement, on peut faire remonter l'existence de la Belgique à la création des Pays-Bas catholiques au 16e siècle, suite aux guerres de religion. Les frontières sont très proches de celles de la Belgique actuelle.

Avec un peu de sens de la dérision, on pourrait considérer le tristement célèbre duc d'Albe comme le véritable fondateur de ce pays :-)

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 06 janvier 2013

Le très faible pourcentage de wallons à voter pour le RWF montre bien que son projet n'est pas le projet de "coeur" des wallons, cependant il faut noter que dans le cadre d'une impossibilité à continuer l'aventure belge, les sondages indiquent que dans ce cas-là les wallons défendent plutôt l'adhésion à la France. Ce qui avait fait dire à de Coorebyter qu'il n'était pas à exclure que l'unification franco-wallone serait peut-être une réalité s'imposant de façon assez subite et dont on pourra dire après-coup qu'elle n'aura pas été un processus dont l'ampleur et la persistance auraient pu être décelable dans l'opinion publique depuis des lustres. Personnellement je suis assez d'accord avec cette analyse, car je ne suis pas certain que les bruxellois souhaiteront continuer une aventure fédérale commune avec les wallons. Mais bon, de ça nous avons déjà beaucoup parlé sur le blog, pas la peine d'en rajouter une couche.
Par contre, sur l'idée d'un éventuelle débranchage de prise fédérale par le CD&V en 2013, je n'y crois pas une seconde...

Écrit par : Yoël | vendredi, 04 janvier 2013

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Playlist

Imaginer Di Rupo qui prononce "Mozart"

Écrit par : Pfff | vendredi, 04 janvier 2013

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Faire coïncider la politique menée à celle choisie dans une circonscription électorale afin de faire jouer au maximum la dialectique est la solution au système Belge.

Écrit par : xavier castille | samedi, 05 janvier 2013

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@QuentinF

Vous avez écrit (jeudi, 03 janvier 2013)


"La principale raison se pose avec pragmatisme : c'est de la folie d'imaginer changer violemment institutions, découpages électoraux, judiciaires, communaux, de faire coller l'entièreté du système belge au système français, etc, j'entends folie en terme de coût - . C'est tout autant le type de problème qui se posera dans le cas de l'indépendance de la Flandre mais dans de moindres proportions.
C'est offrir à la Wallonie une pauvreté plus grande à court-terme et une dépendance plus grande à long-terme. Pour devenir un sous-département quémandant à Paris. Cherchant l'unité par la langue française dans un contexte de régionalisation et d'affirmations des particularismes en France.
Bref chercher à sortir de la route belge pour s'embourber dans la route française (où l'on construira des aéroports à Nantes et mettra en stand by des canaux au Nord ;o)"

Je n'ai pas relevé certains éléments lors de la réponse que j'ai déjà faite à votre commentaire.
Je viens d'envoyer copie intégrale de votre texte à un responsable du RWF.

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 05 janvier 2013

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"Je viens d'envoyer copie intégrale de votre texte à un responsable du RWF."

Qu'il se démerde!

Écrit par : schoonaarde | dimanche, 06 janvier 2013

@QuentinF

Référence: QuentinF | jeudi, 03 janvier 2013

Voici la réaction d'un responsable du RWF auquel j'ai soumis votre texte dans son intégralité et sans commentaire:

Bonjour Monsieur Dehaybe,

Ce commentaire émane d’une personne qui ne connait manifestement pas le sujet et qui est aveuglée par un belgicanisme béat. Cette réaction est épidermique mais est salutaire. Mieux vaut une réaction que pas de réaction du tout. Cela prouve que notre projet est pris en compte dans les réflexions des uns et des autres. Ceux qui auront choisi d’approfondir le sujet se rendront vite compte que la réunion de la Wallonie à la France est le seul projet crédible.

Bien cordialement,



Laurent Brogniet

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 05 janvier 2013

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Woaw l'avis de...Laurent Brogniet !

C'est qui ? :)))

Écrit par : Moventoh | dimanche, 06 janvier 2013

Moi à la place de Quentin F, je fais vite un procès à Laurent Machin qui l'a traité de "belgicain béat" avec envoi d'injonction judiciaire, identification d'IP de Dehaybe André qui a relayé l'insulte, et tout le bordelum ! Perso, j'ai toujours regretté la disparition du tribunal des flagrants délires.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 06 janvier 2013

Enfin Moventoh, je suis sur de perdre si je fais cela :)

Écrit par : QuentinF | lundi, 07 janvier 2013

@Quentin F

Il est vrai qu'ils peuvent retrouver l'avocat le plus bas d'Inter pour leur défense, et que le procureur de la République Desproges française risque d'être un peu empêché, vous avez raison.

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

Siegfried Bracke: "La N-VA prépare un plan acceptable pour l'avenir de Bruxelles"...
En 1930 des populistes osaient la même formule en Allemagne vis à vis d'autres minorités ..!

Écrit par : Philippe | samedi, 05 janvier 2013

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La Flandre n'aime plus la Belgique et elle veut se débarrasser des Wallons.
La Flandre veut aller beaucoup plus loin que le fédéralisme et découper les
dernières compétences de l'Etat central. Et les Flamands sont deux fois plus
nombreux que les Wallons. Ce qu'ils veulent, ils l'obtiennent, d'autant plus que
les partis francophones ne leur ont jamais vraiment résisté.
FAUT-IL ÊTRE INQUIET DE LA FIN DE LA BELGIQUE ?
Non. Il y a une solution : c'est une synergie entre la Wallonie, Bruxelles et
la France, sans que les Wallons ne doivent déménager. La Wallonie unie à la
France, c'est une bonne idée. D'ailleurs, un Etat belge soumis à la Flandre ne
mérite plus notre confiance.
FAUT-IL AVOIR PEUR DE LA FRANCE ?
Pas du tout : c'est un grand pays démocratique, économiquement très puissant.
C'est aussi la source de notre langue et de notre culture. Et puis, c'est de
France que viennent nos principes de démocratie sociale, laïque et républicaine
(voyez ci-après les points 25 et 26).
La Wallonie avec la France, c'est notre intérêt : des pensions meilleures, des
soins de santé excellents, des impôts directs moins élevés (points 18 à 22).
Enfin, la France reconnaît nos atouts, nos talents, nos qualités : celles de
notre main-d'oeuvre, de nos chercheurs, de nos ingénieurs, de nos artistes…
Comme chez elle, elle respectera nos identités régionales (points 17 et 28).
Et bien entendu la France nous accueillera (point 30).
VOUS VOUS POSEZ DES QUESTIONS ?
C'est normal.. Nous y répondons ici. Le R.W.F. est le seul parti qui réfléchit
déjà à notre avenir.

Par Paul-Henry GENDEBIEN, Président du R.W.F.

Écrit par : Dehaybe André | samedi, 05 janvier 2013

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On cherche toujours la solution pour la région enclavée de Bruxelles-Capitale.

Écrit par : QuentinF | dimanche, 06 janvier 2013

Dites, chef, militairement causant, p'us qu'on va vers le sud de la belgique, vu que la guerre communautaire n'est pas finie comme vous avez dit, p'us qu'on va vers le sud, moins qu'on fait face aux flamands, pas vrai Tassin? Tandis que, dans le cas que la situation se retournerait, supposition, Bruxelles serait comme un poste avancé, voyez chef, et pour l'instant que la situation est pas encore retournée en indépendance, on est comme une espèce d'épine que les flamands auraient dans les fesses, hein Tassin?

Alors comme ça, vous vous battez dans la forêt de Soignes...
On se bat, on se bat, c'est plutôt qu'on est comme une espèce de poste avancé, quoi. Une baraque à frites! Dans le cas que... comprenez, une supposition, que les Flamands reculent, crac, on est là!
Pour les empêcher de reculer...
Non, pour euh..., la tenaille quoi.
La tenaille, oui... Je vous demande ça parce que, aux dernières nouvelles, les flamands sont déjà à Overijse 15 kilomètres au sud de la foret de Soignes!.
Tiens, oh dites-donc, ils foncent, hein.
Ils foncent, oui. Alors si je comprends bien les bruxellois, vous êtes 15 kilomètres derrière les flamands, à attendre qu'ils reviennent avec la NVA , en somme.
Voilà! Enfin, voilà... pour l'instant. On va pas attendre des années, évidemment.
Je m'en doute. Surtout qu'ils peuvent reculer par un autre chemin...
Eh oui!
Déjà qu'ils sont pas passés par BHV pour descendre, on voit pas pourquoi ils passeraient par là pour remonter dans les sondages...
Oh ça, vous savez, quand on recule, comme en (20)14...


Et vous êtes combien à faire la tenaille?
Trois partis... enfin trois plus les Ecolos, Le FDF, le RWF, le PTB, le PP, ... on est...neuf...

Tout est betoné dans la constitution qu'ils disaient!!!!

Écrit par : Salade | dimanche, 06 janvier 2013

Dans la série "LA N-VA A TOUJOURS UNE EXPLICATION A TOUTES SES TURPITUDES" :

http://www.hln.be/hln/nl/957/Binnenland/article/detail/1557927/2013/01/05/Siegfried-Bracke-N-VA-is-blij-met-elke-Vlaams-Belanger.dhtml

Deux extraits amusants :

1. "Ik ben er van overtuigd dat je een tweede kans moet geven aan mensen, dat ze het recht hebben van mening en van politieke overtuiging te veranderen."
Et quand ça vient de Siegfried, mensen weten waarom. Après avoir été membre du SP et écrit pour les vilains sossen qui ont fait tant de mal à la Flandre, le voilà purifié.
http://www.humo.be/actua/30696/een-korte-periode-volgens-siegfried-bracke-14-jaar
http://fr.clint.be/actua/binnenland/siegfried-bracke-schreef-columns-sp-partijblad


2. "Het woord 'separatisme' staat nergens in onze statuten."
Et dans les statuts, on trouve ceci : "In haar streven naar een beter bestuur en meer democratie kiest de Nieuw-Vlaamse Alliantie logischerwijs voor de onafhankelijke republiek Vlaanderen, lidstaat van een democratische Europese Unie."
http://www.n-va.be/files/default/nva_images/documenten/statuten/statuten2012.pdf
Donc non, il n'y a pas "séparatisme". Mais Siegfried veut donc faire de la Flandre un état républicain indépendant mais SANS sa séparation avec le royaume belge. A côté, la quadrature du cercle, c'est pour les gardiennes.

Siegfried ou le nul des Nibelungen !

PS : Selon la légende, à la fin, c'est Nina Hagen qui lui fait sa fête.
Enfin, si j'ai bien compris.
Parce que je dois dire que depuis qu'un ex-dirigeant du KGB portant le nom de la mitraillette québecquoise a offert la nationalité de Lénine à Christophe Colomb pour qu'il ne paie plus ses impôts dans le pays des fromages dont le Président s'appelle Hollande, j'ai parfois un peu de mal à suivre.

Écrit par : Moventoh | samedi, 05 janvier 2013

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Magnette titre dans le Soir : il faut construire une nation wallo-bruxelloise

On parle de nation quand on est agressé.

Quand est-ce que les wallo-bruxellois auront l'élémentaire courage de reconnaître qu'ils sont agressés ?

Écrit par : Pfff | samedi, 05 janvier 2013

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Et on parle de construction quand il s'agit d'assembler ou de monter quelque chose qui n'existe pas à l'état naturel.

D'autre part, à l'heure où de nombreux Flamands paraissent tentés par un repli identitaire basé sur la langue, Magnette - qui critique cela par ailleurs - souhaite opposer à la N-VA l'identique.

Comme disait je ne sais plus qui sur ce forum, avec des adversaires aussi bêtes, BDW ne doit même plus être intelligent ! On lui sert la soupe !

Écrit par : Moventoh | dimanche, 06 janvier 2013

Le nationalisme, cela vient donc naturellement aux flamands. Tandis que se défendre, symétriquement, pour les inauthentiques francophones, cela serait le comble de la bêtise et la méchanceté ?

Il faut donc qu'ils se contentent de subir, sans espérer autre chose que du mépris.

D'où un immense respect pour Bart, qui, quoi qu'il soit ou fasse, ne sera jamais aussi con que ces moutons de francophones.

Et si c'était la soumission, la passivité des francophones tellement démocrates et tellement civilisés qui faisait la force des nationalistes flamands, tellement "natures" et authentiques.

Écrit par : Pfff | dimanche, 06 janvier 2013

@Pfff

Il n’y a pas de « nationalisme qui vient naturellement aux Flamands ». Le mouvement flamand a eu sa raison d’être, il est aujourd’hui largement dévoyé par la N-VA, c’est ce qu’on lui reproche. L’identique n’a jamais réellement existé en Wallonie, on ne voit pas l’intérêt de le créer. Il y a bien sûr toujours eu des « wallingants », comme il existe des flamingants. Mais le wallingantisme a toujours été marginal.

L’argument essentiel des deux est d’ailleurs toujours le même : l’Etat-Belgique ne profite qu’aux autres, ceux d’en face qui nous exploitent ou profitent de nous.

Libre à Magnette de vouloir se positionner sur ce terrain où une conscience politique existe avant tout par la langue, c’est très exactement la manipulation de la N-VA auprès de son électorat depuis des années, N-VA qui doit se frotter les mains de la voir aussi régulièrement docilement relayée en francophonie. Si vous parlez de soumission et de passivité, elle se trouve très exactement là.

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

Plus fort que Gandhi

Tant qu'on y est, que ne reproche-t-on à Gandhi de s'être stupidement opposé à la politique de colonisation anglaise ? Le boycott, l'auto-suffisance, n'est-ce pas un peu borné, un peu chauvin ? Est-ce que les deux parties ne tiraient pas profit de leur interpénétration, du fait des avantages comparés ?

Écrit par : Pfff | lundi, 07 janvier 2013

@Pfff

C'est pas Gandhi, où allez-vous chercher ça ? Je dis simplement que la N-VA veut tout garder sur un plan strictement communautaire/linguistique et que c'est pain bénit si d'autres s'y mettent. Et si on relance la machine encore et toujours.

Voyez ici cette excellente analyse de Vincent de Coorebyter sur la déclaration de Di Rupo comme quoi la N-VA est dangereuse (ce que personne ne savait, hum, merci du scoop):
http://www.levif.be/info/belga-politique/dangereuse-la-n-va-le-premier-n-est-pas-comptable-de-l-opposition-mais-doit-menager-sa-coalition/article-4000230186347.htm

Beke et Rutten s'en arrachent aujourd'hui les cheveux : le PS repasse systématiquement les plats à Calimero. Après Magnette, voici Di Rupo. Ils n'ont même plus le temps de se retourner. Voyez aussi éventuellement ce que j'ai écrit plus bas sur les partis traditionnalistes flamands.

Vous pouvez bien dire "les Flamands" en globalisant, c'est votre choix, mais jusqu'à preuve du contraire, Calimero ne représente pas une majorité en Flandre.

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

@Pfff

Une réaction d'un lecteur dans "Knack" :

J*** B*** | 7 januari 2013

"Di Rupo heeft in Wallonië geen oppositie die de naam waardig is (de partijen in zijn regering vertegenwoordigen > 80% van de Franstalige bevolking). Met de NVa heeft hij dus de ideale sparing partner gevonden. Het kost hem electoraal niets (zijn kies publiek stemt toch niet op NVa) en de CDH, MR en Ecolo staan erbij en naar te kijken voor piet snot terwijl hij heel het debat op de NVa focust en zo elke ander discussie die het hem lastig zou kunnen maken in Wallonie op de achtergrond duwt. De schade bij de CD&V, VLD en SPa zorgen er dan weer voor dat deze niet te sterk worden en het hem dus ook niet te lastig kunnen maken. Deze laatste staan dus tussen hamer (NVa) en aanbeeld (PS). Het zal vannacht niet goed slapen zijn voor een aantal Vlaamse partijvoorzitters."

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

Réaliser le communisme réel dans un seul pays, non, une seule région

Je suis tout à fait d'accord avec le lecteur de Knack : la NVa et le PS sont des "sparing partners" objectifs. Il faut quand même bien voir qu'il y a une majorité de wallons qui ne soutiennent pas (plus) le PS, et que la lutte antifa, cela arrange bien les oignons des socialistes wallons, qui sont premiers* responsables du plus incroyable désastre économique qu'une région d'Europe non communiste ait connu (le taux d'endettement** de ces cinq dernières années : on va dans le mur, mais en sifflant l'internationale, parce que ce sont les autres qui sont méchants - Dieu merci, être de gauche ne m'a jamais tenté).

Je vous demande de considérer

1. que les wallons sont les premières victimes de l'incurie PS
2. qu'ils se fout(ai)ent du nationalisme identitaire, flamand ou wallon, comme de leur première cuti, ce qui pose problème aujourd'hui, car ils sont incapables de prendre la mesure de ce qui leur tombe dessus

* il faut reconnaître qu'ils ont été beaucoup aidé par le CDV, qui, lui aussi, a tout intérêt à faire face à une Wallonie au fond du caniveau.

** si vous regardez le taux d'endettement, et les compétences qui vont nous tomber dessus, avec la régionalisation de l'ISOC et de l'IPP, mathématiquement, on va dans le mur.

Ce sont ceux-là qui ont coulé la Wallonie, dans un contexte relativement privilégié, qui se proposent d'accomplir un redressement économique tel qu'on n'oserait pas l'introduire dans un scénario holywoodien, dans un contexte de crise, en partant endetté jusqu'au coup, en voyant les ressources mécaniquement diminuer, en n'ayant toujours pas le final word dans la politique de leur pays, en concurence avec une région deux fois plus prospère, dont la compétitivité va encore s'améliorer du fait de la non-solidarité nationale, dans un contexte de culture du mépris, de détérioation de l'éducation, de discrimination à l'embauche (surtout pour les postes moins qualifiés - ce qui permet à la Flandre de résorber son taux de chômage des moins qualifiés, déjà mondre au départ), d'immigration massive et mal intégrée, de services de l'État pléthoriques et au bout du rouleau, de vieillissement de la population, d'éclatement familial (ah ! les familles décomposées ! comme c'est frais ! vive le progrès !) et de fragilisation sociale et économique de la population.

Heureusement, il en faudrait plus pour décourager Di Rupo, qui dénonce le défaitisme ambiant. (ironie)

Les gens intelligents doutent, les imbéciles réussissent car ils sont bardés de certitudes ; c'est le problème principal de l'humanité, selon Bukowski.

Vous savez quoi, mon bon moventoh. Je suis sûr qu'ils écrivent déjà les discours dans lesquels ils stigmatisent l'injustice de la distribution des richesses, pour détourner la colère du peuple, une fois qu'ils auront échoué, comme ils n'ont jamais manqué de le faire.

Écrit par : Pfff | mardi, 08 janvier 2013

@Pfff

On va finir par être d'accord.

Vous savez bien que moi non plus il ne m'en faut pas du PS. En tout cas pas de celui-là. Alors pourquoi voudriez-vous faire un genre de "front francophone" quand l'un d'entre eux vous le demande pour sauver des privilèges que leur nomenklatura aura toujours avec ou sans la Belgique ?! J'ai écrit ici vingt fois que la N-VA et le PS sont des alliés objectifs (je l'ai écrit aussi de l'insignifiant RWF mais c'était pour chauffer notre bon André). Si un lecteur de Knack vous convainc enfin, tant mieux.

En plus, si vous citez mon vieux pochetron littérateur préféré, on va finir copains...


PS : Faut se souvenir de Bukowski, bourré, désespéré, épuisé d'une conscience qu'il avait délibérément noyée, grossier, disant des conneries, et se faisant bêtement remonter les bretelles de la morale par le brave Cavanna, fâché, chez Pivot... Un grand moment.

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

@ Marcel
À votre plume ... les récentes déclarations de la NV-A, celle de Sigfried Bracke sur Bruxelles, celle de Bart de Wever sur 2013, année idéale pour préparer le confédéralisme qui sera proposé au choix de l'électeur flamand en 2014 (2013 ... 1302 ... les mêmes chiffres) ne justifieraient-elles pas que vous nous pondiez un petit essai ou memorandum dont seul vous avez le secret ?
Et puis, il y a aussi, the last but not the least, la déclaration de José Happart, pas tout à fait rangé des flûtes, qui en appelle à la mise sur pied, côté wallon d'un programme de confédéralisme inversé ... et j'oubliais, celle encore de Paul Magnette qui prêche quant à lui pour la formation d'une véritable nation wallo-bruxelloise en lieu et place du concept de communauté "Wallonie-Bruxelles" cher à son "grand ami" Rudy Demotte.
Bref, pour qui ne l'aurait compris, la Belgique une fois encore se met à fourbir ses armes. Elle n'est jamais autant elle-même que quand, à l'approche des élections nationales puis fédérales et bientôt confédérales, elle peut souffler le vent de la discorde. Il y a là comme une sorte de fatalité, de fatalité incroyable, qui nous pousserait presque à donner raison à la NV-A quand elle nous dit qu'au mieux, le confédéralisme esst la seule solution au problème belge (au mieux, car au pire, ce pourrait être bien sûr le séparatisme).
Et l'on en revient in fine à l'éternel problème, celui qui empêche toute fuite en avant, à savoir Bruxelles. Car si l'on lit bien les choses entre les lignes, la question de fond est bien sûr celle-là, pas une autre. Le confédéralisme prêché par la NV-A, de l'aveu même de Ben Weyts, s'imposerait parce qu'en Flandre, les esprits ne seraient pas encore assez mûrs. Tout, en somme, ne serait qu'une question de temps, de ce temps nécessaire à faire accoucher les idées ... nationalistes. Et surtout, il y a l'épine dans le pied de Bruxelles. Le régler à la faveur de la Flandre aujourd'hui est impossible, il faudra donc bien que la NV-A cette fois encore se contente de cette demie mesure qu'est le confédéralisme. Mais que les sympathisants de la cause flamande se rassurent, ici encore, tout n'est qu'une question de temps. On est d'ailleurs très impatient de lire ces propositions pour Bruxelles que vient de nous annoncer Sigfried Bracke, des propositions, à n'en pas douter, qui constitueront un chef-d'oeuvre d'arguties et de doubles langages propres à tresser la nasse qui se refermera sur l'ancienne capitale "thioise" du Brabant.

Ce à quoi on assiste depuis déjà des années, en Belgique, en Catalogne, en Italie du Nord, en Ecosse, etc. est un mouvement de fond qui en revient aux sources de notre histoire médiévale. Car, regardons-y bien, tous les états qui, depuis l'époque contemporaine, ont à un moment ou à un autre, en Europe, connu leur indépendance sont aujourd'hui indépendants. Le cas est éclairant en ce qui concerne les états baltes, indépendants de 1918 à 1938, aujourd'hui de nouveau indépendants. Il est l'est également en ce qui concerne les états de l'ex-Yougoslavie qui, quoiqu'ils n'aient pas été vraiment indépendants ayant été fondus à l'origine dans un royaume des Serbes, Croates et Slovènes, est aujourd'hui explosés entre plusieurs états indépendants : la Slovénie, la Croatie, la Serbie bien sûr, mais aussi le Montenegro, le seul état à être resté virtuellement indépendant à l'époque ottomane, voire mieux, la Bosnie-Herzégovine qui n'eut jamais quant à elle, pourtant, de tel statut, et même la Macédoine, secouée néanmoins au début du XXe siècle par les coups de buttoir d'un mouvement indépendantiste qu'on appelait l'O.R.I.M.
Certains états, qui n'avaient pourtant historiquement jamais connus de destinée propre mais qui, à la faveur d'un "sentiment national", avait profité de l'aventure du Nazisme pour accéder à une indépendance-fantoche sous protectorat allemand, ont eux-mêmes accédés récemment à leur indépendance". C'est le cas de la Croatie, que je viens de citer, mais également celui de la Slovaquie (l'ex-Slovaguie de Mgr Tiso). C'est aussi le cas de l'Ukraine, dont le sort a toujours été lié historiquement à la Russie, sauf à partir du XVe siècle, à l'époque de la bataille de Varna (1444) jusqu'au lendemain de la bataille de Beresteczko (1656), quand elle fut intégrée dans la grande Pologne, cette Ukraine qui proclama une indépendance bien éphémère au lendemain d'octobre 1917, jusqu'en 1921, sous le commandement militaire d'Anton Ivanovitch Denikien et, séparément, sous le régime de la République populaire d'Ukraine de Simon Petlioura, et qui accéda elle aussi à l'arrivée des armées allemandes à un statut d'indépendance surveillée sous le régime nazi. La Biélorussie elle-même connut un épisode très court d'indépendance, proclamée au lendemain d'octobre 1917, le 25 mars 1918, avec sa République populaire de Biélorussie, très vite annexée par les Bolcheviks et intégrée en 1922 dans la Fédération des républiques socialistes soviétiques qui deviendra l'URSS. Et elle aussi, en 1941 vit se former une légion "indépendantiste" sous l'autorité de l'Allemagne nazie, la très célèbre et très inquiétante "légion de Saint-Georges", l'un de ces bataillons engagés sous l'autorité de la Wehrmacht qui s'illustra de la plus terrible des façons.
Tous ces états également sont aujourd'hui indépendants, alors que leurs indépendances proclamées à l'occasion d'événements douloureux, la Révolution bolchevique et la Seconde Guerre mondiale, ne se fondaient pas une réalité historique antérieure (la Biélorussie n'avait jamais été indépendante, l'Ukraine non plus).
Aujourd'hui, les mouvement indépendantistes ou crypto-indépendantistes touchent donc des régions d'Europe dont l'identité historique remonte à des périodes beaucoup plus ancienne. Ainsi la Flandre, dont les références nous renvoient à une époque antérieure à l'arrivée dans les anciens Pays-Bas des Valois de Bourgogne, liés à la famille royale des Valois (Philippe le Hardi, grand-père de Philippe le Bon, n'était autre que le frère cadet du roi de France Charles V, mort en 1380), ainsi encore la Catalogne, identifié au royaume d'Aragon qui sera annexé à la Castille en 1410 à la mort de Martin Ier, décédé sans descendance, qui fut en butte durant une grande partie de son histoire avec les Castillans, à l'époque notamment du roi Pierre le Pacifique (bataille de Calatayud, 1356). Ainsi dans une certaine mesure encore ce concept un peu étrange de Padanie, lancé par la ligue lombarde, qui à bien y regarder se réfère à un moment historique important, celui de la Pace di Lodi en 1454, qui aboutit à une sorte d'entente des grandes principautés du nord de l'Italie (Toscane, Lombardie, Venise), événement politique qui favorisera d'ailleurs la diffusion du phénomène renaissant à l'ensemble de la vallée du Po (en particulier vers la Lombardie, fondation de la filiale milanaise du Banco Mediceo dirigé par Pigello Portinari, le frère de Tommaso, directeur de la filiale brugeoise, etc.). On pourrait rajouter à la suite le cas du Pais Basco, correspondant peu ou prou à l'ancien royaume de Navarre, intégré à la France (pour partie) sous Henri IV. Et que dire même de l'Armorique, l'âme de ce sentiment breton, virtuellement indépendante de la France jusqu'à Anne de Bretagne. Quant au cas de l'Ecosse, faut-il encore rappeler qu'il s'agissait là d'un royaume indépendant jusqu'à l'époque d'Elizabeth d'Angleterre et de la pauvre Marie Stuart, mise à mort sur ordre de la terrible reine vierge.
Ce à quoi on assiste aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, est bel et bien ce processus qui se met en place par la voie démocratique (en d'autres temps, il y a fort à parier que ces revendications auraient été violentes). De cela, au moins, on peut se réjouir. Cela est-il une bonne chose oui ou non ? Personnellement, je serais tenté de dire que oui, ou en tout cas que le processus n'est pas nécessairement négatif. Tout d'abord, force est d'admettre que l'Histoire des hommes, jamais ne sera figée, et cela en soi est plutôt rassurant. Rien n'est jamais acquis. Des communautés se forment, d'autres se défont. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Quoi que l'on en pense, le fait est tel. Secondo, il faut bien admettre que l'héritage en Europe des grands états-nations n'est pas nécessairement et toujours une bonne chose. Que l'on regarde la crise profonde, économique, sociale, voire politique et morale, de deux des grandes héritières de ces états-nations qui furent au sommet de leur gloire au XVIIe siècle, à savoir l'Espagne et la France, et l'on comprendra que pour réformer de telles communautés, peut-être, il faut en passer par une nouvelle cartographie du vivre ensemble. Certes, la France a cru y répondre par sa réforme de la régionalisation, mais force est de constater que cette soi-disant réforme, sur le fond, n'en est pas vraiment une, servant plutôt de paravant à l'état central et toujours centralisé pour se défausser financièrement sur le dos des régions. Quant à l'Espagne, on voit ce que cela donne aujourd'hui ! L'Allemagne elle-même d'ailleurs n'échappe pas à cette critique. Peut-être avait-elle instigué une politique véritablement fédérale, avec le principe d'autonomie politique de ses Länder, mais si l'on y regarde bien, les disparités tant économiques que culturelles et sociales y sont également criantes. L'Allemagne tire l'Europe, la Bavière tire l'Allemagne, Ingolstadt et Munich tirent la Bavière ! Et que représente à côté de cela la région de la Ruhr ou surtout de la Sarre, à la traîne économiquement (un désert qui ressemble un peu à la Lor'raine française toute proche).

Aujourd'hui, il nous faut aller beaucoup plus loin dans la construction d'une véritable confédération européenne, intégrée politiquement, démocratique mais en même temps resposable, dynamique, interculturelle, riche de ses différences mais s'appuyant sur une véritable citoyenneté unique, et pour y parvenir, il 'nest qu'un seul moyen, réduire les résistances constituées par les anciens états-nations, construire donc l'Europe sur ses régions, historiquement identifiées, qui à l'échelle européenne seraient d'importances plus ou moins équivalentes, aboutissant à un équilibre démocratique, à un équilibre des pouvoirs décisionnels, seule condition à mon avis pour construire à l'avenir une véritable citoyenneté européenne et fonder une nouvelle solidarité européenne, plus respondable, plus efficace.

D'une certaine façon, le combat de la Flandre, à son corps défendant certes peut-être, s'inscrit dans ce processus.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 06 janvier 2013

Répondre à ce commentaire

J'apporte des précisions à mon long laïus.
Je suis de ceux qui croient que l'Europe, pour qu'elle s'oriente vers une intégration politique plus forte et plus solidaire, plus cohérente et plus forte, doit réduire les résistances des états-nations.
MAIS ceci ne veut nullement dire que je donne raison aux discours nationalistes tendancieux, vindicatifs, xénophobes, duplices et ambigus.
En clair, prêcher pour une Europe des régions plus intégrée, plus forte politiquement, plus cohérente, ne me poussera pas, ne me poussera jamais dans les bras des discours auxquels on assiste actuellement de la NV-A.
Après réflexion, il m'est apparu que ces précisions méritaient sans doute d'être faites pour certains des intervenants de ce blog.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 06 janvier 2013

1800 mots pour dire quoi ? Si vous ne pouvez le dire en 50, TAISEZ-VOUS !

Cela vaut aussi pour le Independent Military Professional de 77 ans. Il se reconnaitra.

Écrit par : Hector | lundi, 07 janvier 2013

@ Hector
Vous avez raison : allons droit au but ! Il y en a marre de ces socialistes donneurs de leçon, tantôt pyromanes tantôt pompiers, qui n'arrêtent pas de se draper dans leur conviction d'être des vierges immaculées mais qui ont en réalité une responsabilité énorme dans la déglingue du pays.
(50 mots tout pile ... et, vous avez raison, ça suffit pour dire l'esentiel !)

Écrit par : Tournaisien | lundi, 07 janvier 2013

Suis-je le seul qui ait lu que vous faisiez l'apologie des Etats-nations créés par le passé et qui finisse par lire qu'il faille désormais "réduire les résistances constituées par les anciens états-nations, construire donc l'Europe sur ses régions, historiquement identifiées" ?

Bref créer un bastringue supra-national privilégié pour détruire les Etats-nations de l'extérieur et donner la primauté aux Régions (historiquement identifiées, càd ?) pour détruire les Etats-nations de l'intérieur. Ce qui se passe déjà en somme.

Quand vous voyez que les régions tendent à s'affirmer en Etats-(nations) plus petits et tendent à utiliser l'Europe comme une machine à subventions (à chaque lobby régional sa place au parlement européen), je me demande bien si votre Europe des régions correspond à votre vision européenne. Peut-être allez-vous dire quand cette Europe des régions sera complètement mise en place que désormais, comme cela ne fonctionnera pas davantage, il faille de nouveau respecter la volonté d'indépendance/fédéralisation à l'intérieur des nouveaux Etats-nations créés. Et ainsi de suite.

Et si on en revenait plutôt aux raisons des volontés d'indépendance ? Car outre tous les conflits pseudo-culturels mis en évidence, tout démarre de la fédéralisation qui dans un même état unitaire plutôt que de rassembler les citoyens, soumis à des mêmes principes, tenus à une même Constitution, se retrouvent soumis à des impositions différentes, des accès différents à l'emploi, et à une Constitution qui n'est plus qu'un chiffon dont on a oublié tous les principes. Bref dont les citoyens au sein d'un même Etat subissent un droit différencié sous réserve de prendre en compte leurs différences et finissent par objecter à un moment où l'autre de la différence de traitement qu'ils subissent d'un côté sans en voir les avantages de l'autre.
Mais attention surtout pas trop de libéralisme fondé sur une Constitution, surtout qu'il y ait des lois pour chaque élément particulier qui apparaisse dans la société et doive être régulé, encadré, mise sous tutelle par l'Etat (jusqu'à ce que vous deviez faire ou ne pas faire dans votre propre maison). Et surtout pas se rappeler ce qu'était l'essence constitutionnelle libérale de l'Etat-nation et ce que l'Etat devait permettre plutôt qu'empêcher.

Écrit par : QuentinF | mardi, 08 janvier 2013

Het federale graf van de Vlaamse regeringspartijen

donderdag 11 oktober 2012 om 05u54

Jean-Pierre Rondas: 'De Vlaamse B-partijen, CD&V, SP.A en Open VLD, hebben hun ideologische blanco opgevuld met de grote ideologievervanger, het neo-unitaire belgicistische nationalisme.'




Jean-Pierre Rondas, De hulpelozen van de macht. Het federale graf van de Vlaamse regeringspartijen. Pelckmans, 151 p., €12,00. © UItgeverij Pelckmans



Ze braken zonder ziek te zijn,
ze braken nacht … en zonder pijn …
Ze nemen zich bedroefd in acht:
de nuttelozen van de nacht.
(uit Ernst van Altena’s vertaling van ‘Les paumés du petit matin’ van Jacques Brel)

Vlaamse B-partijen: zo noem ik in mijn boek 'De hulpelozen van de macht' de Vlaamse partijen die in de regering Di Rupo zijn gestapt. Het gaat om CD&V, Open VLD en SP.A. Ze maken deel uit van een regering die geen Vlaamse meerderheid in het federale parlement heeft. Ook de regering zelf bestaat uit meer Franstalige dan Vlaamse ministers. Een minderheid van 40 % regeert over deze staat, omdat de Vlaamse B-partijen dat zo hebben gewild. Ze zullen het me vast niet kwalijk nemen dat ik ze als ‘belgicistische’ partijen kwalificeer.

Het gaat hier tenslotte niet om mijn scheldwoord, maar om hun rationele keuze. Ik veronderstel dat ze achter deze keuze staan. Ze kunnen altijd proberen ‘belgicistisch’ als geuzennaam aan te nemen, in een verkiezingscampagne bijvoorbeeld, en dan zien of ze daarmee succes bij de Vlaamse kiezer boeken. Dat zou dan het voordeel van de eerlijkheid bieden.

Nu laten ze zich Vlaams verkiezen, en handelen ze Belgisch. Ze denken daarmee weg te komen door deze praktijk te overgieten met flauwe sausjes van redelijke verantwoordelijkheid. Eén groep in de Belgische discussie ziet dat deze Vlaamse B-partijen zich daarmee in de vernieling rijden, en dat is de groep van de Franstalige politici. Zij beseffen dit beter dan deze Vlaamse politici zelf. Daarom vinden ze dat deze Vlaamse partijen moeten worden geholpen.

Van bij zijn eerste ministerraad op sinterklaasdag van 2011 heeft premier Elio Di Rupo inderdaad zijn Franstalige collega’s opgeroepen om de Vlaamse coalitiepartners van CD&V, SP.A en Open VLD te ‘helpen’. Ze waren immers zo ‘redelijk’ geweest om op zijn voorwaarden in deze Belgische regering te stappen.

Merkwaardig genoeg hebben de Franstaligen van de eerste dag af aan deze oproep evengoed genegeerd. Het is sterker dan henzelf. Het gevolg is dat de Vlaamse regeringspartijen hopeloos verstrikt raakten in de netten van de federale macht. Welke hulp hebben ze gekregen in ruil voor hun capitulatie in Brussel en het gerechtelijke BHV? Voor de nieuwe transfers zonder reorganisatie van Brussel? Voor de verse grendels? Vandaag, net voor de gemeenteraadsverkiezingen, gedragen ze zich als een ontredderd en uit elkaar gespeeld ploegje in vierde provinciale. Wel aan de macht in Brussel, dat wel, maar daar dan ook hulpeloos. Hoe dat zo allemaal gekomen is staat in het eerste opstel in dit boek, 'Vlamingen helpen? Helpt nu uzelf!'

Twee keer hebben de Vlaamse onderhandelaars zich laten vangen in de fuik van de tijd. De eerste keer (na de verkiezingen van 2007) lagen ze er 184 dagen in te spartelen. Dat was de lijdensweg van Yves Leterme. De tweede keer (na de verkiezingen van 2010) werden het niet minder dan 541 dagen. Telkens zijn de Vlaamse B-partijen uiteindelijk voor de francofone wil geplooid. De vraag is of ze een derde kans krijgen.

De Franstaligen hadden de methode geperfectioneerd die door François Mitterrand was aangeprezen: ‘il faut donner du temps au temps’. Men zou wat tijdens deze twee lange impasses is geschied, kunnen vertellen als een verhaaltje met als titel ‘Elio et le temps’ …

Toen ik in 2010 over suïcidale dialoog en rotte compromissen schreef, waren de B-partijen net afgestraft voor de eerste 184 dagen. Wat ik toen aankondigde heeft zich bewaarheid: twee jaar nadien is het compromis nog wat rotter, en de dialoog nog wat suïcidaler gebleken. De afstraffing wordt navenant groter. Dat evoceer ik in 'Vlamingen helpen' (2012). Daar suggereer ik ook het einde van de ‘fonie’. De strategie moet helemaal om.

Onlangs suggereerde een Vlaams politicoloog om over die 541 dagen helemaal niet meer te spreken, ze gewoon te vergeten en uit te wissen. België moest nu maar eens een nieuwe start krijgen. Interessant voorstel van iemand die aan de universiteit doceert. Hoe kan je nu zwijgen over het Belgische debacle par excellence, over het wereldrecord regeringsvorming dat de Vlamingen volle vier jaar hebben moeten ondergaan omdat de Franstaligen dat zo wilden?

Dit boek gaat, met andere woorden, over de herschikking van het Vlaamse partijenlandschap die er al een tijd zit aan te komen. Een verklaring voor deze evolutie zoek ik in de aard van de compromissen waarmee de Vlaamse traditionele B-partijen zich aan de Belgische macht hebben vastgeklonken. Omdat SP.A, Open VLD en Groen voor de Vlaamse zaak sowieso verloren zijn, moet ik mijn aandacht voornamelijk richten op de houding van CD&V, weggezakt in de Belgische staatsraison. De ‘rustigende vastheid’ van deze partij (ook herhaald in de campagne voor de gemeenteraadsverkiezingen) verdient een ‘daensistisch’ antwoord. Dat geef ik in het tweede langere opstel, 'Zelfmoordkonijntjes op het Eenbeekeinde', waarin ik oproep om de ontzuiling te voltooien en alle componenten van de christelijke zuil (voornamelijk vakbond en mutualiteit) massaal te verlaten. Zij zijn ons vertrouwen niet meer waard.

Als deze teksten dus het midden houden tussen het essay en het politieke pamflet, dan komt dat door mijn scherpe gevoel van desillusie met de politieke praktijken zowel van het Vlaamse socialisme als van de Vlaamse christendemocratie. Beide zijn gezwicht voor de verleiding van het gemakkelijke geld – terwijl net zij hun leden en de burgers in het algemeen tegen de uitwassen van het kapitalisme zouden wapenen.

Bij de socialisten ging het om belangenvermenging en corruptie inzake partijfinanciering. De actoren uit die schandaalperiode overlijden nu een na een, maar de beweging en het linkse gedachtengoed hebben in Vlaanderen onherstelbare schade opgelopen. Bij de christendemocratie doet me dat persoonlijk nog meer pijn. Waarom dat zo is, probeer ik in het ‘daensistische’ opstel uit te leggen aan de hand van de figuur van de bode, die onlangs in het financiële ACW- en Arco-debacle als getuige à decharge werd opgeroepen.

Zowel het Vlaamse socialisme als de Vlaamse christendemocratie hebben gebruik gemaakt van de neoliberale methodes die ze met woorden veroordelen. Ze hebben aan deze methodes geloof gehecht. Vandaag hebben ze de grootste moeite om te bekennen dat dit fout was. Laten we ze dus met de voeten wegstemmen.

De belangrijkste reden daarvoor is dat ze hun ideologie te grabbel hebben gegooid en nadien het ideologische blanco al te gemakkelijk hebben opgevuld met de grote ideologievervanger, het neo-unitaire belgicistische nationalisme. Vorig jaar vertelde de voorzitster van SP.A ongegeneerd dat haar partij, samen met Open VLD, CD&V en Groen het over 90% van de materies voor 90% eens waren. Een maand voor de gemeenteraadsverkiezingen van 2012 beweerde een Antwerpse CD&V-schepen net hetzelfde over CD&V en SP.A. Waarom stichten ze dan niet snel een eenheidspartij? Behalve enkele persoonlijke carrièreprobleempjes zou er slechts één serieuze kwestie vooraf moeten worden geregeld: onder welke categorie vang je deze nieuwsoortige hulpelozen van de macht? Wel, als compensatie voor hun ideologische geslachtsloosheid dient zich daar de noemer van het belgicisme aan.

Belgicisme als laatste ideologie: zo werkt het nu toch ook al een hele poos …

Belgicisme als last stand, als dernier carré, als vastklamp-ideologie voor tripartite-gezinden. Belgicisme als ersatz-ideologie die de nostalgie naar de verdrongen ideologieën moet temperen. Belgicisme als troostideologie voor de geknakte idealen. Belgicisme als verkleefdheid aan een bloedeloze staatsconstructie, vermomd als morele houding. Belgicisme voor wie het niet meer weet.

In deze context is Antonio Gramsci’s definitie van crisis het overwegen waard. In vrije vertaling luidt het dat er crisis heerst wanneer de oude wereld sterft en de nieuwe wereld nog niet goed weet of hij wel geboren wil worden. En in de deemstering daartussen lopen, samen met Jacques Brels nuttelozen van de nacht, Vlaanderens hulpelozen van de macht.

Jean-Pierre Rondas

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 06 janvier 2013

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@L'enfoiré
@QurntinF
L'Etat belge a une date de naissance bien connue.
La date de son décès ne l'est pas encore.
L'homme est mortel et les Etats aussi.

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 06 janvier 2013

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Vous noterez que je n'ai pas parlé d'identité historique belge avant 1830 (si ce n'est peu avant) dans le coeur des habitants de la future Belgique. Pour autant les territoires/provinces de l'actuelle Belgique avaient bien des fondements institutionnels communs, en grande partie du fait qu'ils aient fait partie des empires espagnols et autrichiens pendant un long moment. Quand vous voyez les changements qu'il y a eu en 15 ans de période française je vous laisse imaginer ce qu'ont pu donner ces périodes au long cours. Soyons honnêtes la dernière était un peu plus rapide du fait du grand chambardement post-révolutionnaire puis napoléonien mais quand même, l'uniformisation a commencé à se développer véritablement au XVIIIème quand sont apparues par exemple des ordonnances voire des politiques communes en provenance de Vienne.
Vous n'avez qu'à imaginer que la Belgique ait pu être aussi la fin de multiples processorum et non pas uniquement le début d'un nouveau pays. C'est le sens de l'Histoire que les Etats ne soient pas nés d'un coup de baguette magique, pas plus que le rattachement à la France n'ait la pertinence de se créer d'un coup de baguette magique ;-)
Encore une fois, la Belgique n'a rien de plus fictif qu'un autre pays. Demain si bon vous chante vous pouvez créer le Walsocialistan. Mais peut-être avez-vous en vous cette envie de donner un coup de pied de plus dans la Belgique de papa déliquescente et de juger que vous ne pouvez qu'être dépendant d'un Etat plus grand.
Parler d'un Wallonie-Bruxelles autonome aurait quelque panache, mais non il s'agit de se jeter dans les bras du Français qui va nous apporter la manne céleste. Tout ca pour ça j'ai envie de dire. Je vous laisse qu'en bons Belges, après leur avoir donnés Electrabel Fortis Dexia (to be continued..) la suite logique serait de continuer à les appeler à corps perdus.

Votre "nos ancêtres les Gaulois" était votre façon de me citer notre bon vieux Jules et sa fameuse maxime (qui renvoyait simplement au nom d'une province romaine soit dit en passant). Peut-être souffrez-vous toujours ce qu'on vous a enseigné d'histoire nationale à l'école "nationale" quand vous étiez jeune, mais pourquoi Dieu vouloir vous éprendre de la France alors. En terme de constructivisme national, elle est un cran au dessus.

Écrit par : QuentinF | lundi, 07 janvier 2013

André,
Tout est mortel. Vous, moi, un pays.
La France tout autant n'a pas toujours été ce qu'elle est, avec les même frontières.
Il ne faut pas remonter très loin pour cela.
Un Etat pour frontières choisit de préférences des éléments naturels: des fleuves, des montagnes. Les frontières artificielles sont plus difficiles à contrôler.
Comme vous le savez, la France des Bretons n'a rien à voir avec celles des Gascons, des Basques. Des séparations pourraient s'envisager dans le futur. Donc, dire qu'un Etat est mortel, c'est un peu enfoncer des portes ouvertes.

Écrit par : L'enfoiré | lundi, 07 janvier 2013

Cher Monsieur Dehaybe,

Ils n’étaient demandeurs de rien voici peu. Aujourd’hui, de nombreux hommes politiques wallons et bruxellois embraient tout d’un coup sur les propos de la N-VA qui prône une Belgique coquille vide. Maingain, Happart, Magnette, Marcourt, tous se rallient à un confédéralisme qui pourrait perdurer pendant des années selon la bonne ou la mauvaise volonté des Flamands et à l’unique profit de ceux-ci.

Une grande majorité du peuple flamand, si elle ne veut pas dans l’immédiat l’indépendance de la Flandre, appelle de ses vœux une large autonomie, qu’elle s’appelle confédéralisme ou séparatisme. L’objectif principal : rompre toute solidarité avec la Wallonie et retirer les derniers avantages du label « Brussels ».

Le R.W.F. propose une voie qui permettrait à la Wallonie de sortir d’un Etat belge régenté par une Flandre qui ne lui fera aucun cadeau et de retrouver un destin digne de son potentiel géostratégique et de ses nombreux talents économiques et humains.

Vous trouverez ci-après le lien vers notre argumentaire actualisé sous format PDF (la mise en page n’est pas fixée) : argumentaire du R.W.F

Pour le Plan F : participez à l’actualisation de notre argumentaire. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions.

Bien cordialement,







Laurent Brogniet

Président du R.W.F.





Accès direct à ce message via l’Internet : http://www.rwf.be/?p=5405 sur notre site www.rwf.be



Skype: laurent.brogniet

Twitter: LaurentBrogniet

Écrit par : Dehaybe André | dimanche, 06 janvier 2013

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On va se farcir tous vos échanges de mails avec le RWF ?! C'est une blague ?!

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

@Moventoh, @André : oui, André, le RWF est un sujet, mais essaye quand même de ne sortir que les passages les plus marquants. Il en va évidemment de même pour les opinions des autres partis politiques. Merci.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 07 janvier 2013

Bien que ne portant pas Moureaux dans mon coeur, je dois lui reconnaître d'avoir au débat dominical de la RTBf du jour charrié à juste titre ce cher Eric Van Rompuy en lui faisant remarquer l'usuelle duplicité du CD&V, membre de la majorité fédérale et supposée soutenir la réforme de l'Etat actuelle pas encore aboutie, qui laisse en même temps Kris Peeters déjà affirmer que ce ne sera pas assez, etc, afin de ne pas se laisser distancer par la N-VA.

Moureaux y alla de son "Peeters, c'est le caniche de BDW", provoquant un début d'embolie chez Van Rompuy qui répondit "Eh oh, on n'est pas dans un show humoristique ici" (en se souvenant peut-être de Geluck)

C'est à relever : l'incapacité actuelle des partis traditionnels flamands, et plus exactement de leurs leaders, à expliquer à leur électorat des changements en cours, à présenter des objectifs, des réalisations ou des projets.

D'une part, ils n'en ont plus le temps. BDW est le jongleur ultime de la nouvelle politique zapping qui se nourrit de one-liners médiatiques à l'heure où tout ce qui dépasse une vision d'un clip de deux minutes sur Youtube fait désormais bailler le quidam de base.

D'autre part, ils n'en ont plus le talent. La jeune génération de politiciens flamands (Beke, Tobback et De Croo Jr - on laissera un peu de temps à Rutten) est étonnamment transparente, d'autant qu'elle n'émet désormais un avis qu'en fonction de la position de la N-VA. Et c'est un avis empêtré, ennuyé, sans envolée, sans projet, ou c'est avec un projet qui est un contre-projet, ou un projet adapté par rapport à celui initial de la N-VA. Ils n'ont même plus de fondamentaux, ce sont les CEO de petites entreprises appelées partis politiques qu'ils sont chargés de gérer. Et ça ne fait rêver personne.

Il faut encore faire appel à une génération antérieure pour entendre ce qui doit être dit, c'est Vande Lanotte, Verhofstadt, voire Termont qui doivent revenir mettre des claques, soulever des lièvres, dénoncer des démagogues, bref faire de la politique, de la vraie.

Pour ça, évidemment, on ne comptera pas sur Peeters qui est le nouveau Leterme (qui fit la N-VA et se vit in fine offrir un poste de secrétaire général adjoint de l'OCDE pour les immenses services qu'il rendit à la Belgique...euh pardon au CD&V).

Kris Peeters n'a pas encore compris qu'on n'est plus au temps de Leterme, que la N-VA désormais elle le précède au lieu de le suivre, et que les gens préfèrent toujours l'original à la copie.

Apparemment Eric Van Rompuy n'a pas compris non plus. Il invoque 2007/2008 et Madame Non. Il a un peu raison pour l'histoire, mais nettement moins pour le présent : Kris Peeters, ça ne le choque pas.

Le jour où les partis traditionnels flamands comprendront enfin qu'ils ne sont pas dans un catch 22, ce qui suscite leur incroyable crispation, où ils reviendront à un discours qui leur est propre avec des différences gauche/droite ou catho/laïque (pour ne donner que deux exemples clichés), où ils se positionneront avec un programme clair et cohérent et ne se contenteront plus de dénoncer celui de la N-VA, voire de le reprendre en l'édulcorant un peu, ce jour-là ils susciteront à nouveau l'enthousiasme des uns ou des autres.

Ces dernières années, ils ne sont que de petits élèves frileux régulièrement tancés et se justifiant auprès de Maître BDW, lequel s'en réjouit : il fait tourner les petits CEO sur son index en lançant à la foule "regardez-les, je fais tourner les guignols, comme ils sont rigolos et y'a pas un de ces poen/postenpakkers qui ose la ramener, hein ?! En plus, regardez, celui-là, c'est le fils de son père !".

Et y'a un public qui aime ça, qui met toute sa frustration dans le spectacle, des qu'ont déjà voté De Decker ou même Van Rossem, des oubliés, des méchants, des craintifs, des jaloux, des braves gens, des sales types, des cocus, des anxieux, des envieux, des fâchés, des fachistes, des fâcheux...

Si ces partis-là ne se reprennent pas rapidement, c'est pas que la Belgique qui va mettre la clé sous le paillasson en 2014. Eux aussi.
Et Kris Peeters sera nommé secrétaire général de l'OTAN pour services rendus à la N-VA.


http://www.youtube.com/watch?v=hBy0MeplmdE

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

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@Moventoh

"Le RWF offre à la Flandre une voie compatible avec ses aspirations à l'indépendance".

Eh ben voilà, ce n'était tout de même pas difficile à avouer. Pourquoi tant de chichis ? Le RWF est l'allié objectif de la N-VA. CQFD. Cela étant, il faudra un peu plus que 0,39 % (2007) ou 0,55 % (2010) de l'électorat belge pour oser avoir la prétention de dire que le RWF va prochainement offrir quoi que ce soit à qui que ce soit. En se basant sur une évolution constante des votes pour le RWF, il lui faudra attendre 2030 pour se hisser au score faramineux de 1,29 % atteint en 2010 par...le Parti Populaire (ce qui n'a rien à voir mais fait toujours bien rire). On peut donc dormir sur les 27 oreilles qui ne manqueront pas de nous pousser d'ici-là pour cause d'éventuelle catastrophe nucléaire ou de développement conjoint de l'esthétique en vogue et de la chirurgie plastique d'avant-garde. On rappelera aux sourds et malcomprenants de ce particulet qu'il ne faut pas voir de hideuse déportation fascisss dans le conseil qu'on leur donne d'éventuellement prendre le train, mais le rappel d'une possibilité de rejoindre volontairement, en tout confort, à une vitesse de pointe de 300 km/h et pour un prix modique leur terre promise ainsi qu'on le lira sur www.thalys.com où il est possible de réserver.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 04 janvier 2013

Je trouve que vous avez raison sur ce point: la N-VA est l'alliée objective de ceux qui considèrent que l'Etat belge est en fin de parcours.
Mais leur nombre ne se limite pas aux membres actuels du RWF.
Sous la pression des nationalistes, ils se déclareont de plus en plus ouvertement.
Quant à leur terre promise, c'estcelle où ils vivent et où ils ont leurs racine. Pourquoi devraient-ils la quitter?

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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Et pourquoi notre terre devrait elle devenir française?

Parce que nous serions incapables de nous défendre contre les méchants nationalistes flamands?

Le vrai problème se situe au niveau d'une large frange de la politicaille francophone trop imbécile pour voir les pièges grossiers que leur tendent ceux de l'autre côté du mur de chicons et de se laisser berner par ces derniers. BDW n'est que le dernier de ces avatars.

Quant au projet de rattachement à la France, il suscite chez moi bien moins d'enthousiasme que la perspective de mettre un grand coup de plateau (celui avec lequel on sert la soupe) dans la gueule de BDW ou d'un Eric van Rompuy, ou d'un Dehaene ou d'un Peeters (choisissez... il y en a plein en Flandre)...

Quant à la fin de la Belgique elle aura ceci de salutaire qu'elle permettra que le PS ne puisse plus se sucrer les fraises comme ils le fait actuellement et depuis des décennies... il n'y aura simplement plus de sucre pour cela... et plus de fraises non plus d'ailleurs.

Certes, tout n'est pas à jeter au PS, mais une bonne purge me paraît plus que nécessaire... aaah là là, ce brave Staline, au moins en la matière, il y connaissait un rayon! Même si cela a failli lui coûter ses miches.

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 08 janvier 2013

La grève générale de l'hiver 1960-1961
Lors de l’hiver 60-61, André Renard participe aux grèves contre la loi unique. À travers la place des syndicats qu’il coordonne et son affirmation que le fédéralisme est indispensable à la réalisation des réformes de structures de l’État, il en est même une personnalité marquante. Après la suspension de la grève, il entend continuer la lutte, démissionne de la FGTB et crée le Mouvement populaire wallon (MPW). Au sein de ce groupe, il milite pour relancer l’activité économique grâce aux réformes de structures (...) Seul le fédéralisme peut créer les conditions favorables aux réformes de structure économique qui créeront elles-mêmes les conditions de l’expansion économique dans le progrès social. Les militants s’inscrivent en masse au MPW pourtant le groupe de pression propulsé rapidement sur la scène politique devra vite déchanter, il perd son meneur un an plus tard et décline à partir de ce moment.
Wikipedia

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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Une loi spéciale, ou loi à majorité spéciale désigne en Belgique une loi qui ne peut être valablement adoptée que si elle recueille la majorité simple, à la fois dans le groupe des députés (et des sénateurs) wallons et francophones, et dans le groupe des députés (et des sénateurs) flamands.
Cette loi est votée à la Chambre et au Sénat et requiert un quorum de présence ainsi qu'un quorum de vote comme expliqué ci-dessous.
Majorités requises au Parlement
Groupe francophone Groupe flamand
50 % de présence 50 % de présence
50 % de votes positifs 50 % de votes positifs
De plus, l'ensemble des votes positifs doit être au moins égal au 2/3 des voix présentes.
L'exigence de telles majorités a pour but d'éviter qu'une majorité de circonstance puisse faire passer une loi qui serait rejetée par la majorité d'une des communautés linguistiques.
C'est l'article 4 de la Constitution belge qui détermine les matières pour lesquelles une loi spéciale est requise, notamment pour modifier les limites des régions ou les compétences respectives des communautés et régions.

Wikipedia

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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Un commentaire précédent ("1800 mots pour dire quoi ? Si vous ne pouvez le dire en 50, TAISEZ-VOUS ! Cela vaut aussi pour le Independent Military Professional de 77 ans. Il se reconnaitra.") n'est pas passé inaperçu par l'auteur des 1800 mots.

Par contre, l'Independent Military Professional de 77 ans ne semble pas avoir compris.

Vous avez encore (tout juste) l'âge de lire Tintin. Passez votre temps à le relire, plutôt que de squatter le débat. C'est vrai quoi, vous êtes un tantinet rabachard (l'âge ?) et, de vous à moi, abscons et peu intéressant.

Écrit par : Hector | lundi, 07 janvier 2013

@Hector : c'est votre blog, ici ? Vous êtes modérateur ? Vous passez votre temps à lire tout ce que les autres écrivent pour approuver (ou non) les messages ? Non. Eh bien, dans ce cas, si la longueur des commentaires des autres vous gêne, ne lisez pas. Et si vous avez quelque chose à dire, utilisez des arguments de fond et respecter les autres commentateurs, fussent-ils longs, fussent-ils vieux. Merci.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 07 janvier 2013

Vous avez naturellement tout à fait raison Marcel, mais maintenant que nous en parlons quand même, j'ai quand même tiqué serieusement sur certains postes de monsieur André ou il menace les autres de savoir enlever leur anonymats et de les trouver etc... pas très agréable je trouve personnellement.

Écrit par : Isa412 | lundi, 07 janvier 2013

@ Isa,

Faites attention, mon ami. ... vous risquez d'avoir des problèmes sérieux avec un Military Professional de 77 ans (quel contradiction interminis) . Il entre sans problèmes ta maison pendant la nuit, un couteaux entre ses dents. Oubliez Rambo, JC Van Damme, Arnold et tous les autres Supermen. André est là. Un militaire qui a lutté dans l'armée Belge ; ne le sousestime pas ! Il a évité l'invasion Russe pendant 35 ans...

Écrit par : MUC | mardi, 08 janvier 2013

@ Muc
;) oouuuuhhh j'ai peur ;)

Écrit par : Isa412 | mardi, 08 janvier 2013

On va se farcir tous vos échanges de mails avec le RWF ?! C'est une blague ?!

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

Il y a bien une solution. Vous ne devinez pas?
Passez votre chemin. Tout le monde connaît nos positions.
Vos commentaires me donnent des occasions inespérées et commodes d'afficher les miennes.

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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@dehaybe

Mais vous pouvez avoir vos positions, ou vous pouvez vous escrimer sur ce forum à coups de mantras et de copier/coller à essayer de faire croire que le RWF représente autre chose que 0,5 % de l'électorat belge, c-à-d à peu près le public d'une soirée de Johnny Hallyday à Bercy.
Moi j'aime pas Johnny Hallyday, je le dis, bon, voilà. Y'a pas d'animosité là-dedans.
En plus, en gros vous dites aimer Johnny Hallyday parce que d'autres ne jureraient que par Eddy Wally. Perso, je m'en fous, j'ai toujours préféré les Rolling Stones. Je le dis.
Je n'ai pas plus de raison que vous de "passer mon chemin" sur ce forum et je me gausse allègrement de vos petites autorisations ou de vos hilarantes menaces.

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

Je vous trouve bien présomptueux mon bon.

D'abord, ce n'est pas vous qui décidez quel commentaire passe ou ne passe pas, ce serait plutôt le maître céans à qui revient ce droit. En l'occurrence, Marcel.

Quant à votre prose rattachiste, c'est vrai, qu'il faut se la farcir et si elle n'a pas l'heur de plaire, il est de notre droit le plus absolu de le faire savoir. Tant que le ton ou les termes choisi ne font pas exploser les fusibles de notre cher Marcel, il sera publié, ne vous en déplaise.

Le problème est qu'avec la représentativité électorale du RWF, vous avez statistiquement énormément de chances de tomber sur des gens qui ne partagent pas vos opinions... rien de personnel, juste un constat.

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 08 janvier 2013

@marcel

oui, André, le RWF est un sujet, mais essaye quand même de ne sortir que les passages les plus marquants. Il en va évidemment de même pour les opinions des autres partis politiques. Merci.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 07 janvier 2013

Bien reçu, Marcel! Le sujet est brûlant et d'une actualité...galopante.
L'animosité de mes contradicteur est révélatrice et me réjouit.

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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@QuentinF

J'ai lu attentivement votre exposé sur l'Histoire de Belgique.
Sans vouloir vous vexer, j'y ai trouvé ce qui figurait dans les manuels scolaires de ma jeunesse.
Par contre, je n'ai pas trouvé de projet.
Les allusions à ma faiblesse d'esprit sont discutables, même assaisonnées de smileys.

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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Comme disait notre Van de Lanotte national, on peut mener l'âne au fleuve mais on ne peut rien faire s'il refuse de boire.

Je n'ai donc plus qu'à m'asseoir sur la berge et tirer mon parti du clapotis de l'eau plutôt que de son débit.

Écrit par : QuentinF | lundi, 07 janvier 2013

@Moventoh

Vous avez écrit:

"Mais vous pouvez avoir vos positions, ou vous pouvez vous escrimer sur ce forum à coups de mantras et de copier/coller à essayer de faire croire que le RWF représente autre chose que 0,5 % de l'électorat belge, c-à-d à peu près le public d'une soirée de Johnny Hallyday à Bercy.
Moi j'aime pas Johnny Hallyday, je le dis, bon, voilà. Y'a pas d'animosité là-dedans.
En plus, en gros vous dites aimer Johnny Hallyday parce que d'autres ne jureraient que par Eddy Wally. Perso, je m'en fous, j'ai toujours préféré les Rolling Stones. Je le dis.
Je n'ai pas plus de raison que vous de "passer mon chemin" sur ce forum et je me gausse allègrement de vos petites autorisations ou de vos hilarantes menaces."

Écrit par : Moventoh | lundi, 07 janvier 2013

" En plus, en gros vous dites aimer Johnny Hallyday parce que d'autres ne jureraient que par Eddy Wally. Perso, je m'en fous, j'ai toujours préféré les Rolling Stones. Je le dis."

Vous vous gaussez? Moi aussi! Vous voyez, quand vous voulez...;-))
Mais est-ce bien utile?

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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@Hector |

J'espère que vous n'allez pas vous écraser après vous être fait laver la tête par Marcel.
Vous êtes si si divertissant !

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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Il faudrait peut-être expliquer à Dehaybe André qu'il suffit de cliquer sur Répondre à ce commentaire pour...répondre à un commentaire. Recopier systématiquement le message rend désormais le forum un peu indigeste. A moins que l'intention ne soit de se retrouver toujours au premier niveau de la marge en croyant délivrer un message essentiel, évidemment.

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

@schoonaarde

Ce type veut réinstaurer l'inquisition,ou quoi?
Avertissez-nous, si nous n'avons plus le droit de répondre!

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 04 janvier 2013

Ce "type" veut simplement exercer son droit à la libre expression dans le respect des lois. Un forum est un lieu public qui mérite mieux que des propos injurieux et illégaux.

Écrit par : Dehaybe André | lundi, 07 janvier 2013

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C'est vrai qu'on parle trop de la NVA.

Ceci dit on demande à Charles Michel si la NVA est un parti dangereux, il répond que c'est le séparatisme qui est dangereux (et pas la NVA).

Michel a besoin de la NVA et des flamands en général pour exister et baisser les charges. Baisser les charges. Baisser les charges. Tout sur l'autel de la baisse des charges.

Et bien le MR, une fois de plus, va vendre des droits francophones aux flamands contre du fric pour la droite. C'est ce type de raisonnement qui, par le passé, a amené Bruxelles à devenir un erzatz de région sans pouvoir et sans argent.
Et les bruxellois se sont fait une fois de plus bernés par des politiciens wallons!

Je précise de suite que je ne suis absolument pas socialiste.

Mais que Charles Michel mette la NVA sur le même pied que le PS.
C'est scandaleux.

Le MR est donc un parti dont certains dirigeants sont traitres à bruxelles et le FDF a bien fait de se séparer au moins pour la clarté bruxelloise (et pour la garder, ce dernier devrait éviter d'essayer d'essaimer stupidement en Wallonie: le combat n'y est pas le même)

Je ne suis pas plus FDF puisque je suis wallon.

Écrit par : Salade | lundi, 07 janvier 2013

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@salade
Michel est relayé en cela par la FEB qui veut aussi baisser les charges.
Je suis de gauche et j'avoue que les charges sur le travail sont bien trop élevées en Belgique. QUand un patron doit payer 2,5 fois le salaire net d'un travailleur, il est normal qu'il regarde à deux fois avant d'engager.
Ceci étant dit quand on voit des Albert Frère (il habite pas loin de chez moi) qui finalement paie moins d'impôts que moi sur ma pension, il faut que la droite et le CDH arrêtent de dirent que c'est avec le "fruit" de leurs économies sur le travail qu'ils ont constitué leur fortune.
Tout le monde sait du moins ici qu'Albert Frère a fait sa fortune sur les "ferrailles" de guerre. Mital qui ne paie pas d'impôt non plus a racheté toute l'aciérie européenne, fait de plantureux bénéfices (notamment avec les notionnels) pour ne faire travailler personne, profiter des quotas de C02 européens etc.... Idem avec Interbrew
Dans la couche plus basse, il y a les héritiers dans l'immobilier qui louent des biens à des prix énormes et ne paient que le précompte. Cet impôt est ridicule pour une rente face à ce que paie quelqu'un qui travaille.

Si les revenus des rentes immobilières étaient taxées plus et ceux des investissements dans des PME moins, alors là on pourrait s'en sortir car vous verriez tout d'un coup ces riches propriétaires vendrent leurs biens pour aller placer l'argent où ils rapporteraient le plus mais alors là, ça rendrait service à la société
Je n'en veux pas à Di Rupo, il est de gauche et il n'a pas le choix, c'est la droite flamande qui dirige avec les petits Van QUick et De Croo.
Il ne faut pas rêver, les politiques veulent les Etats Unis d'Europe. On aura la politique des Républicains américains sans l'union USA.
Et De Croo père a beau venir soutenir son fiston en essayant d'atténuer son discours, il a oublié lui ce qu'il a fait dans les années 80, moi je n'ai pas oublié.

Écrit par : pmf | mardi, 08 janvier 2013

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vous avez raison mais ce n'est pas le sujet.

pour rappel le sujet c'est qu'on n'échange pas des avantages pour certains francophones (une forme de poujadisme si vous voulez) contre des perte de droit pour tous.

Écrit par : Salade | mardi, 08 janvier 2013

Je voudrais aussi dire que j'en ai un peu ras le bol de voir que quand le Roi dit quelque chose, ça fait tout un pataques alors que ce n'est pas la première fois qu'il fait ce genre d'allusion et qu'il n'est pas le seul.
Maintenant que c'est Di Rupo qui parle de "parti dangereux", les partis flamands font bloc pour dire qu'il doit s'occuper de la gestion de l'état.

Ils étaient où c'est présidents de partis flamands quand Yves Leterme, premier ministre a dit à un enfant que les francophones, c'était facile, il suffisait de les acheter parce qu'ils avaient besoin de sous ?????? Quels partis flamands a "recadré" Yves Leterme lors de ses nombreuses gaffes ?


Ce que je retire de tout ce foin c'est que les flamands peuvent dire tout ce qu'ils pensent et ont envie de faire mais que nous, minoritaires francophones, il ne nous reste qu'un seul droit : celui de nous taire
Car les francophones peuvent dire ce qu'ils veulent, c'est toujours mal dit.
Que les flamands prennent eux leurs responsabilités face à celui dont ils ont tous peur.
La wallonie c'est moche, c'est violent, ils sont fainéant etc....
J'ai bien aimé la réponse de Paul Magnette à un Vlaams Belang au sujet de la violence sur les lignes SNCB.....
Charleroi, NON mais bien les plus violentes sont deux lignes flamandes : anvers et gand.

Écrit par : pmf | mardi, 08 janvier 2013

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Et comme je suis assez remontée pour l'instant, faudrait aussi que les flamands arrêtent de bloquer les initiatives wallones. Même le MR est monté au créneau.
Je veux parler du détournement de Couvin.
C'est un flamand très influent qui essaie une fois de plus d'empêcher notre porte de sortie vers la France.
Le contournement ne va pas passer au pied de sa maison mais va couper en deux ses propriétés de chasse. Ce monsieur n'aime pas les passerelles que nous connaissons tous pour peu que nous soyons allé en Normandie, dans le midi etc... Non, il veut garder SA propriété et tant pis pour la plèbe de Couvin qui se farçit 3000 camion par jour et devra en supporter le double quand la jonction avec Reims sera terminée d'ici 2 à 3 ans.
Pour ceux qui ne connaisse pas, Couvin, petite ville de province subit autant d'embouteillage aux heures de pointes qu'Anderlecht au porte de Bruxelles.
La N5 est une autoroute qui n'en a pas le nom ni l'entretien. Et traverser les bois de Bruly relève parfois du suicide.

Écrit par : pmf | mardi, 08 janvier 2013

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Je connais très bien Couvin et je regrette sincerement qu'il y ai des problèmes, car en effet ça deviens invivable, mais ça n'a rien à voir que ce monsieur soit flamand, russe, indien ou autre, c'est juste un parvenu qui ne pense qu'a lui, un "don" ;) qui n'a rien à voir avec la langue ou autre de quelqu'un.

Écrit par : Isa412 | mardi, 08 janvier 2013

@pmf

Isa a raison. Ou alors voyez-vous une intention politique là-dedans car ce propriétaire est flamand ?

Un Wallon égoïste et influent ne réagirait-il pas éventuellement de la même façon pour défendre l'intégrité de sa propriété ?

Je pose la question, je ne connais pas la situation à Couvin.

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

que la flandre blocque à hal l'autoroute bxl-tournai-lille est une vrai volonté, afin de détourné bxl-lille dans le sens bxl-gent-kortrijk-rijsel, voire détourner bxl-mons-paris vers bxl-gent-kortrijk-rijsel-parijs...
accuser la flandre à cause d'un propriétaire flamand en wallonie, c'est trouver de mauvaise raison à une incapacité de la région wallonne

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 11 janvier 2013

Bien joué Marcel...
Daté du 26 décembre en plus...
Bien vu...
Et en plus la coalition Anversoise est un coup de maître du Barteke, mais il joue son va-tout...
Ça va secouer en 2014...

Et toi Marcel que propose-tu pour l'avenir du WalloBrux ?
Du Marcourt, du Javaux, du Milquet ou du Ducarme?

Écrit par : Jaykb | mardi, 08 janvier 2013

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@Moventoh
@marcel

"Il faudrait peut-être expliquer à Dehaybe André qu'il suffit de cliquer sur Répondre à ce commentaire "
Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013
Encore faudrait-il que la mentiom en question figure sur le commentaire. Non?

Écrit par : Dehaybe André | mardi, 08 janvier 2013

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Non.

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

Maintenant, c'est bon?

Écrit par : Dehaybe André | mardi, 08 janvier 2013

Faites le malin, moventoh.

On verra comment vous vous débrouillerez à 77 ans avec ce qui tiendra lieu d'Internet.

Écrit par : Pfff | mardi, 08 janvier 2013

Finalement tout n'est pas désespéré avec vous... :)))

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

@Pfff

Ca sent les difficultés naissantes, là. :)))

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

@Pfff

Cela dit, je vais pas trop aider ce brave André, il veut identifier mon IP pour me faire un procès en diffamation coz que j'ai dit que le RWF tenait ses assemblées générales dans une cabine téléphonique.

Ca me fout un peu les boules, ce procès, je risque bien de le perdre car ce que j'ai dit, c'est clairement un mensonge : y'a PLUS de cabines téléphoniques !

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

@tous : bon, on sort du bac à sable. Chacun a droit ici à son anonymat tout simplement parce que pour certains, révéler leur nom peut limiter leur liberté d'expression du fait de pressions, par exemple, de leur employeur. Eh oui, en Belgique. Il n'est pas question de faire de procès en diffamation à qui que ce soit pour ce qu'il écrit ici; Toute personne qui se sent insultée peut m'envoyer un message direct via le lien "me contacter" en haut à gauche et je verrai s'il y a lieu de "surmodérer". Voilà, c'est aussi simple que ça. Merci.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 08 janvier 2013

@ moventoh

le dernier commentaire sur les cabines téléphoniques est très marrant.. j'ai éclaté de rire ;-)

Écrit par : des (flamingant) | mardi, 08 janvier 2013

"leur nom peut limiter leur liberté d'expression du fait de pressions"

Merci Marcel, je vous tiens pour quelqu'un d'honnête, qui fait son boulot de journaliste non inféodé, avec les difficultés que ça représente (j'ai personnellement en la matière dans une autre vie tout lu, tout vu, tout écrit, tout conchié la pub, les pressions et les rédac' chefs pourris...puis tout bu), nous ne sommes pas toujours d'accord mais je vous considère comme réellement exceptionnel dans votre gestion de ce blog, et je vous sais vraiment gré d'une cohérence, d'une élégance, d'une déontologie et d'une "résistance" qu'on ne trouve plus quasi nulle part ailleurs. Et pourtant, je sais, mes commentaires parfois extrêmes ou déjantés ne vous rendent pas toujours la vie facile.

Allez, viens ici, je vais te rouler un patin !

PS : sans vouloir en aucun cas faire mon important, mais puisque la remarque de Marcel fait suite à un de mes commentaires, ceux qui le souhaitent peuvent possiblement me joindre sur laclasse51@yahoo.fr (mais je ne révèle ma véritable identité - qui est tristement commune, croyez-le - qu'aux blondes à forte poitrine !)
PPS : les brunes, c'est okay aussi, je déconnais !

Marcel, l'homme le plus classe du monde, le film est ici :
http://www.youtube.com/watch?v=M63AeRQsTKM

Écrit par : Moventoh | mercredi, 09 janvier 2013

@des

Jij bent welkom, beste vriend ;)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 09 janvier 2013

Moi, ce qui me fait pleurer c'est que le seul soucis qui vous anime c'est l'autre alors que l'énorme problème du nationalisme chez nous, est bien flamand !
Un bon conseil, vous devriez réserver vos bons jeux de mots sur les racistes du VB ou les âmes perdues de la NVA... Il y a tellement à dire sur le dandy d'Antwerpen et ses sbires !

Écrit par : Philippe | mercredi, 09 janvier 2013

@moventoh. Merci, mais bêrk bêrk bêrk !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 09 janvier 2013

"Dehaybe André"

super votre pseudo, très intello!

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 11 janvier 2013

Pourquoi s'en prendre comme le font les médias francophones à ce point à la NVA en l'affublant de tous les qualificatifs? Hypocrite, menteur, fourbe, flou: voilà ce qu'est le parti de Bart de Wever. Je trouve personnellement que la NVA est un parti qui a une ligne claire, certainement pas moins que l'ensemble des autres partis. Ils veulent à terme l'indépendance de la république de Flandre en passant par le confédéralisme en 2014, confédéralisme entendu comme un fédéralisme extrême où toutes les compétences qui ne sont pas explicitement renvoyées au niveau fédéral restent entre les mains du niveau fédéré. Où est le mensonge, l'ambiguité, l'hypocrisie là-dedans? Ca c'est pour la ligne très générale. Maintenant le parti annonce qu'ils sont en train de travailler à un projet détaillé qui exposerait à tous le genre de "confédéralisme" qu'ils défendent. Que peut-on leur reprocher? De menacer le bien-être d'une frange plus ou moins grande de la population, même flamande? D'accord, mais ça relève d'une autre argumentation. Car n'oublions pas que les membres du PS continuent à chanter l'Internationale et que leur charte fondatrice parle de dictature du prolétariat, on pourrait trouver ça très ambigu n'est-ce pas, et un Peeters qui n'arrête pas de souffler le chaud et le froid - d'ailleurs c'est tout le CD&V qui souffle le chaud et le froid -, cela me paraît autrement plus ambigu que le projet de la NVA. Donc, personnellement, oui j'attaquerais la NVA mais pas avec ces arguments qu'affectionnent particulièrement les éditorialistes francophones qui ne tiennent pas la route; éditorialistes que je trouve depuis longtemps vraiment pas à la hauteur intellectuelle de leur tâche - Delvaux et V.D.W formant le gratin du genre. C'est clairement avec eux du 2 poids, 2 mesures, des coups d'épée dans l'eau. Personnellement si j'étais un flamand qui lit les éditoriaux francophones, globalement je n'y trouverais pas une raison valable de ne pas voter NVA. Je pense que la seule critique qui pourrait faire mouche, c'est une critique venant des partis de gauche flamands sur le genre de modèle socio-économique défendu par la NVA. Mais c'est peine perdue pour l'instant: la gauche flamande (pas le centre, la gauche) est trop affaiblie, elle ne trouve plus assez de relais auprès des citoyens flamands. Pour l'instant c'est l'égoisme qui a gagné en Flandre, en fait c'est quasiment TOUTES les "régions riches" d'Europe qui se sont fait contaminées par l'égoisme, pas la Flandre en particulier. C'est compréhensible d'ailleurs: quand plus rien ne va (crise majeure généralisée), on se replie sur sa "communauté". L'humain est fait comme cela, mis à part les quelques saints et héros...

Écrit par : Yoël | mardi, 08 janvier 2013

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Yoël, l'hypocrisie est de cacher aux Flamands les conséquences possibles concernant l'avenir de Bruxelles... et donc de la Flandre.

Une chose me frappe, (au propre comme au figuré) depuis une cinquantaine d'années: les discours "flamandissimes" de Flamands ne sont jamais tenus par des Flamands bruxellois. Et quand un Flamand "migre" à Bruxelles (ou au fédéral), ses positions deviennent au fil du temps de plus en plus mesurées: un peu comme si les clichés qui l'avaient nourri s'estompaient peu à peu, et qu'ils prenaient conscience de l'importance du noeud gordien qu'est Bruxelles.

Reste que les plus radicaux se contentent de rester en périphérie. A nouveau, au propre comme au figuré!!! :(

Écrit par : lachmoneky | mardi, 08 janvier 2013

@lachmoneky

Prenez un Wallon/francophone et faites-le habiter en Flandre durant quelques années, il verra également le monde différemment.

La bêtise des uns et des autres est toujours une méconnaissance des autres et des uns.

PS : Mais Pfff va encore me traiter de Gandhi, mosschien.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 09 janvier 2013

J'aurais plutôt pris l'exemple d'un flamand venant en Fédération Wallonie/Bruxelles ou dans sa périphérie ... Car il faut être sourd ou aveugle pour ne pas reconnaître que le problème du nationalisme est bien, jusqu'à présent, une spécificité flamande..!

Écrit par : Philippe | mercredi, 09 janvier 2013

ecolo, parti kamikaze comme je l'avais dit dans un autre message ?

http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/420307/le-modele-nollet-quatre-regions-et-des-declarations-d-interdependance.html

si au moins il savait de quoi il parle. ce type est vice-president wallon (a rire ou pleurer au choix)

chaque jour le politicard wallon enfonce encore plus la wallonie
apres le PS qui prepare la scission de la secu en catimini, voila ecolo.
le probleme wallon est clairement plus politique qu'economique.

Écrit par : bruxellois | mardi, 08 janvier 2013

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Nollet prône quatre régions sur un pied d'égalité. Ou est le problème? Est-ce préférable à une communauté machin-chose ou une Belgique de résidu?
Que les Bruxellois se positionnent.

Bien à vous

Écrit par : denis DINSART | mardi, 08 janvier 2013

Comme la N-VA n'explique pas son confédéralisme, Nollet n'explique pas son idée. Les germanophones n'ont pas de compétences régionales par exemple. Et que se passe-t-il en Région bruxelloise, ça devient une mini-Belgique ? Et quelle est cette "solidarité" entre ces entités ? Sur quelle base ? Pour quoi ? Avec quel tronc commun ? Quel financement ? Et financement de quoi ? Et sur base de quoi ?

Disons plus exactement qu'on n'avait plus vu un Vert dans la presse depuis longtemps et qu'il fallait que ça remue un peu médiatiquement. Quel flan !

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

nollet est le sale con techno-politicard-professionnel d'écolo que j'hais le plus, d'autant plus qu'il est contagieux grave dans son parti, mais ce type connaît très bien le fonctionnement de nos institutions contrairement à la majorité des gens en général et notamment sur ce blog, ce qu'il dit n'est pas idiot (pour une fois) mais ce type a intégré le modèle "vandelanotte" 4 régions "à la flamande"(fusion région/communauté) avec black-out intellectuel sur sa résolution à bxl...

perso je fais partie des vraies "minorités" de ce pays, NL de wallo-bxl, FR de vlândre, DE de wal-liège et ce modèle est aussi con à mes yeux que l'idée que la wallo-bxl est une région naturelle de RF...

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 11 janvier 2013

"En plus les Flamands n'ont pas le droit de critiquer la gestion des francophones qui selon les Flamands nous mènent tous à la ruine. Non, ce serait du populisme."

Non, ce n'est pas du populisme de le faire, ce n'est simplement pas leurs oignons!
Les flamands ont voulu des régions autonomes et un Etat Fédéral au dessus, eh bien cela va avec. Chacun chez soi et les chèvres seront bien gardées... et si elles courent librement dans les prés en Wallonie, la Flandre n'a pas à y mettre son grain de sel.

Ce qui se passe chez les francophones (région et communauté) n'est pas le business des flamands et vice versa. Il n'y a qu'à voir le genre de volée de bois vert que se prend un francophone dès qu'il se risque au même genre de critiques vis à vis de la "vlaamse bestuur".

"Les flamands paient donc ils veulent avoir leur mot à dire!" Eh ben non, les flamands contribuent peut-être plus à l'Etat Fédéral (et donc in fine à la dotation des régions et communautés) parce qu'ils sont simplement plus nombreux ET surtout plus riches, mais ce n'est que normal. C'est la solidarité intra-étatique.
Nos impôts servent aussi, pour partie à financer la Flandre et pourtant nous n'y avons rien à redire.
Et même indépendante, la Flandre continuerait à payer... pour les grecs, les espagnols, les portugais, les italiens, les roumains, les bulgares, etc... A moins que ne triomphe la vision NVA de l'Union Européenne et que finalement soit reproduite à l'échelle européenne une confédération belge "à la flamande".

En fait l'imposture de ce confédéralisme "à la flamande" c'est de conserver cette Belgique bancale tout en supprimant les mécanismes qui font que les plus riches contribuent plus au pot commun.

La réforme actuelle de l'Etat fait que d'ici moins de 20 ans, Wallonie et Bruxelles devront pratiquement se débrouiller sur fonds propres. Les régions et communautés devront se financer sur leurs populations propres et ne participeront plus qu'au financement de ce qui restera dans la coquille vide ou presque qui subsistera du (con)fédéral. Pour le reste, elles devront se débrouiller. Inutile de dire que pour la flandre, plus riche, c'est tout bénef! En plus elle conserve la "vitrine Belgique" dont elle retire l'essentiel des avantages.

Ce ne serait que normal si depuis les années 70 et les réformes successives de l'Etat, la Flandre n'avait cessé de spolier les francophones. Notamment en imposant la sacro-sainte règle des 60/40, 60% des ressources pour la Flandre, 40% pour la Wallonie et Bruxelles. Il faut dire, à leur décharge, que ces imbéciles de francophones l'ont accepté.

Du coup, pour prendre un exemple choisi au hasard, la SNCB, les francophones se font rouler! 60% des investissements et des moyens sont affectés à la Flandre, la Wallonie et Bruxelles les 40% restants. Logique diront les flamands, ils sont 60% de la population, les francophones bruxellois et wallons seulement 40%... Oui mais, la Flandre n'a que 53% du réseau (plus dense et moins étendu qu'en Wallonie; donc plus facile à entretenir) et ne génère que 55% du chiffre d'affaires... alors qui s'est fait enculer??? (Source: le Vif).

Je ne reviendrai pas non plus sur l'histoire des "toshiba-boys" de Dehaene et des autres mécanismes structurels de sous-financement de la communauté française et de la région bruxelloise.

Et la longue liste des autres exemples est disponible sur demande.

Franchement, dans ces conditions, qu'on la balance aux ordures cette Belgique et les francophones se débrouilleront bien seuls pour la défense, la diplomatie et le reste. Quel besoin avons-nous de rester dans une structure étatique où aucun mécanisme de solidarité ne fait contribuer les entités à hauteur de leur richesse?
Moi, je n'en vois aucun.

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 08 janvier 2013

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Les investissements à la SNCB : 60/40 ; mais, le plus drôle, les désinvestissements : 50/50. Vive les réformes !

Les clefs de répartition : de quoi devenir chèvre.

Pour n'importe quoi (je pense au fédé sportives qui ont le malheur de ne pas être communautarisée), le francophone attend toujours la sauce la plus défavorable à laquelle il va être mangé. Sans compter que, dans la fonction publique, les engagements que l'on prend vis-à-vis des francophones n'engagent que leur crédulité. En face, on ADORE entendre un francophone se plaindre en vain. L'humour nationaliste flamand n'a pas été inventé par Bart ; c'est l'héritier d'une longue tradition, entre autres de pinces-sans-rire CDV.

Si on expliquait comment cela marche à un français, il se dirait que les belges sont des dingues intégraux, et les francophones, des maso pathologiques.

Écrit par : Pfff | mardi, 08 janvier 2013

Je n'aurais pas dit mieux... ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 08 janvier 2013

@Soltan

Ce que vous dites est intéressant. Mais je vous poserai deux questions.

Combien y-t-il de chaînes de télévision étatiques en Belgique francophone et combien en Belgique néerlandophone ?

Combien y a-t-il de chaînes de télévision privées en Belgique francophone et combien en Belgique néerlandophone ?

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

Moventoh.... C'est franchement pas les bonnes questions ! En comparant comme cela le marché audiovisuel Belge francophone et le flamand vous êtes à côté de la plaque !

Écrit par : Philippe | mardi, 08 janvier 2013

@Philippe

Ne brûlez pas les étapes : ce ne sont pas les questions qui sont importantes, ce sont les réponses.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AFeutique_(philosophie)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 09 janvier 2013

@soltan

ce que propose la NV-A est du gros foutage de gueule. mais ca fait des decennies que ca marche comme ca avec le mouvement flamand et le CD&V, sorte de N-VA masqué (qui avance masqué c'est pas la N-VA mais bien le CD&V). la N-VA est claire dans ces statuts.

Qui propose un statut de sous-nationalité pour les bruxellois et une cogestion de bruxelles par les 2 communautés (remise en cause de la region bruxelloise), des flamingants du CD&V !
qui a fait le forcing sur BHV lors de negociations, une petite frappe flamingante du CD&V.

en ce qui concerne la N-VA : voir l'interview du taliban N-VA de beersel
je l'interprete de la facon suivante : en gros la N-VA se fout que le futur etat soit confederal, independant du moment que cet etat belge profite a la flandre. on s'en fout de la forme (un brol belge encore plus bordelique nous convient tres bien) si ca sert la flandre. de plus si cet etat belge residuel (coquille vide) est bordelique au niveau institutionnel, c'est une excuse en or pour s'en debarasser plus tard si necessaire, comme on l'a fait dans le passé. Le nationalisme du fric et de l'epicier flamand du VOKA dans sa plus belle expression.

bien sur si l'etat confederal ne sert plus les interets de la flandre, il sera jete comme une vielle chaussette avec la complicité bienveillante des politiciens wallons laches et corrompus comme d'habitude (mais le politicien wallon veille jalousement sur ses mandats, on trouvera bien une solution quitte a inventer une multitude de nouveaux "brols" pour les caser, comme on l'a fait dans le passé).

n'oublions pas que le confederalisme pour la flandre c'est l'independance sans les desavantages et la possibilite de passer a la vitesse superieur plus tard.

ces gens de la N-VA sont des minables (manque de courage poltiqiue), mais le politicien wallon est encore plus minable car il marche a fond dans ce jeu (lire les dernieres delcarations de ce polticien wallon ecolo, vice-president wallon)

sur ce site on trouve parfois des articles interessants, les billets interessants et developpés (bien qu'il s'emporte parfois et c'est dommage) de Mr Sel mais dans la presse belgicaine , en gros la seule rengaine c'est Dr Wever est le grand mechant loup. Aucune analyse de fond et de la vraie propagande, comme dans le soir. Aucune reponse aux articles dans la presse flamande. un dialogue de sourds en plus pour qui fait l'effort de lire la presse des 2 cotés.

Le pire ennemi de la wallonie c'est pas de wever mais le polticien wallon lache , corrompu, et collectionneur de mandats. Il parait qu'a la region wallonne il font du "debroussaillage" institutionnel en ce moment.
que les seules propositions valables et etudes sur bruxelles dans le cas d'une scission ont ete effectuées par un haut fonctionnaire francais est significatif (jacques lenain). un fonctionnaire a la region bruxelloise ou la region wallonne ? ne revons pas !
on lance des propositions plus debiles les unes que les autres comme cet ecolo, sans en mesurer la portée. A aucun moment la consultation des populations concernees n'est jugee importante (peripherie bruxelloise par exemple)
La belgique a signe les chartes de l'ONU a ce sujet mais il semble que leur mise en application est jugee "facultative" par les politiciens

de plus on parle d'etat confederal mais pourquoi pas un etat confederal avec la france (armee et diplomatie commune) plutot qu'avec tous ces flamands tant qu'on y est ? de nouveau je suis etonné que personne n'a vancé cette proposition tres valable.
Les diplomates flamands on montré recemment qu'ils ne veulent plus parler francais (vu au congo-brazza). hier in congo spreekt men vloms ! De plus les wallons sont discriminés dans l'armee belge (voir l'ouvrage du colonel gennart)

Écrit par : bruxellois | mercredi, 09 janvier 2013

Je trouve dans votre commentaire, qui mérite le titre d'analyse, une confirmation de mon choix pour le RWF.

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 09 janvier 2013

Oui Mov', je ne vois pas en quoi cela fait avancer le bazar votre question, ni ce que cela à voir avec ce que j'ai dit.

De toute façon, je regarde très peu la télé, qu'elle soit francophone ou néerlandophne, et quand je le fais ce ne sont pas les journaux télévisés... à ces heures, je suis toujours au taf'.

Moi mes sources d'infos sont multiples, écrites ou radiophoniques, et plutôt sur Internet. J'ajouterai que je lis le flamin(*) avec autant d'aisance que le français, même si je le parle moins bien.

(*) vous noterez que wallon d'adoption (pour BDW et ses minions, un "immigré"), je m'adapte et j'apprends à djoser wallon.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 09 janvier 2013

Voici les réponses...
Source: egmedia.pcf.be/wp-content/uploads/2011/03/EGMI_EDL_fullv6_5.pdf

Écrit par : Philippe | mercredi, 09 janvier 2013

Houlà, je m'en vais lire ça, merci Philippe !

Écrit par : Moventoh | mercredi, 09 janvier 2013

"je me gausse allègrement de [vos petites autorisations ou de] vos hilarantes menaces."

Ce que votre anonymat rend diantrement aisé... À vaincre sans péril, l'on triomphe sans gloire.

Ceci dit, je ne me prononcerai pas sur le commentaire auquel vous réagissiez...

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 08 janvier 2013

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Eh bien lisez plutôt les commentaires de Dehaybe André sur les IP avant de vous prononcer. D'ailleurs vous vous prononcez sur quoi exactement ? Perso, que vous vous appeliez réellement Soltan Griss ou Albert Durand, je m'en fiche. Dites ce que vous voulez, pour peu que ce soit un peu intelligent et cohérent, je vous lirai, j'ai cru comprendre que ce forum était un lieu de débat d'idées et d'échanges de points de vue. Pour ce qui dérape, Marcel Sel assure comme on dit "l'édition responsable". Si je m'appelle Gilbert Vandenheede et que vous m'identifiez sur Internet comme un garçon boucher qui joue aussi à Age Of Empires et qui est supporter de l'Antwerp, ça va vous avancer à quoi ?

Écrit par : Moventoh | mardi, 08 janvier 2013

Je voulais simplement dire qu'il est aisé de se gausser de menaces (réelles ou supposées), protégé que l'on est par l'anonymat d'Internet... à part cela, je me fous de savoir qui vous êtes réellement, comme je suis certain que la réciproque est vraie.

Pour le reste, j'ai lu les commentaires de notre rattachiste de service et comme vous, je les ai trouvés indigestes. Si je partage le constat des rattachistes, je suis loin de converger sur la solution.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 09 janvier 2013

Un grand merci!

Écrit par : Dehaybe André | mardi, 08 janvier 2013

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Je vous aime bien, André, sincèrement. Vous avez juste l'air tellement désespéré. Je ne connais pas votre parcours personnel, et je ne me permettrais pas de le juger car ça ne m'appartient pas. Je lis que vous avez été militaire, et qu'au bout du compte vous voulez aussi la fin de la Belgique. J'ai fondamentalement l'impression que vous êtes aveuglé par quelque chose. Et je ne sais ce que c'est.

Comme je vous aime bien, André, malgré mes taquineries, je vais vous faire une confidence : mon père était flamand, ET militaire, et ma mère, que Dieu la garde, est toujours francophone.

Mon père était bilingue, ma mère n'a jamais parlé le flamand. J'ai été éduqué en français, je veux dire : à la maison et dans les études. Mon père parlait flamand ou français au boulot avec ses collègues, et revenu à la maison, il parlait français, car ma mère ne comprenait pas autre chose.

Bon, vous me direz, enfin non, je le dirai moi-même car je suis terriblement vulgaire : ta mère devait avoir un cul convaincant pour cet effort linguistique.

Peut-être, je sais pas, peut-être qu'il s'aimaient, tout simplement.

Et vois-tu, j'aime cette idée de débile. Mais bon, on va pas s'attendrir.

Depuis, j'ai un peu appris à parler le flamand. In vivo. Boulot, magasins, machin. Pas grace aux cours de daube qu'on donne dans les écoles francophones ! Je le sais, j'y suis moi-même passé et deux de mes enfants sont dans des écoles bruxelloises et pas un n'est fichu de baragouiner quoi que ce soit en flamand si ce n'est répéter des temps primitifs et faire une phrase d'abruti.

Attends, j'ai pas fini.

J'ai deux neveux (apparté : à ce sujet, j'ai jamais compris comment les Flamands font la différence entre cousins et neveux avec "neven", s'il y a quelqu'un pour m'expliquer, je prends !).

Deux neveux. Vlamingen. Un peu plus âgés que mes enfants mais n'importe. Ils parlent Français. Quasi nickel. 22 et 20 ans, les kids.

Excusez-moi de faire dans le vécu de base, voire le "populisme", d'autres encore me chanteront que l'anglais est TELLEMENT plus important, mais bon, faut pas trop déconner : pourquoi à la sortie des études mes enfants francophones ne savent pas parler le néerlandais, alors que ceux de ma belle-soeur savent parler le français ?!

Et QUI a plus de chance sur le marché de l'emploi ? I mean "belge".

Evidemment, pour se cacher de ces problèmes d'éducation, où en francophonie on se montrera plus soucieux d'un "brassage social salutaire" (que pratiquent d'ailleurs AUSSI les Flamands, mais sans le show médiatique qui cache d'autres tares) que du fond, on peut invectiver la N-VA et les méchants Flamands qui prennent les places blabla.

On peut, André, dire qu'on peut échapper à ce problème d'éducation en se rattachant à la France pour quelque raison que ce soit, on peut comme Tournaisien lire 100 livres d'histoire qui justifieraient ceci cela, on peut comme Pfff vouloir faire un rempart contre les méchants Flamands blabla, on peut chercher 3000 excuses de tous bords, les faits sont cruels, et je vais le dire très clairement : "on" bosse moins bien que d'autres BELGES !!!

Je parle exclusivement de l'enseignement, actuel, pas de l'évolution des circonstances économiques. Car là, effectivement, je ne pense pas que la région wallonne (puisque ça s'appelle tristement désormais comme ça) ait des comptes à rendre à la région flamande qu'elle a nourrie pendant des années. Et pour des raisons qui n'étaient pas vraiment liées à une identité/personnalité individuelle wallonne. Le charbon, il est où on le trouve.

Mais je suis probablement un ancien Belge, rien que le mot "région" m'arrache ma putain de gueule, comme dirait sans doute Herman Brusselmans (écrivain assez grossier et trash, mais que j'aime bien).

Excuse-moi, André, de te balancer tout ça. En plus Pfff m'a dit de faire attention : paraît que comme t'as 77 ans, faut pas que je fasse mon malin because que quand j'aurai 77 ans, y'aura p'têt même plus de Belgique, voire même qu'Internet sera en spray. Mais te formalise pas, je suis un vieux punk, j'ai pas de manières mais le fond est mort, euh non, bon !

Enfin, allez, j'vais te dire, André, sans charre, ce 4 janvier, le dernier de mes grand-parents, mon grand-père maternel, fêtait son 99ème anniversaire.

En nous basant sur l'hérédité, j'ai pas fini de t'ennuyer avec ton RWF, là...

Je t'embrasse, André.

:)))

PS : T'inquiète, André, tu dois même rien dire, y'aura bientôt dix cons pour me traiter de "collabo", mais qu'est-ce que je m'en fous...

Écrit par : Moventoh | mercredi, 09 janvier 2013

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/01/08/racisme-twitter-ne-veut-pas-communiquer-ses-donnees-sans-feu-vert-de-la-justice-americaine_1814125_651865.html

Un article relatif à la problématique de la Justice et de l'anonymat sur Internet.

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 09 janvier 2013

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@Moventoh

Mon père était wallon et militaire (gendarme).
Ma mère était flamande.
Pour devenir officier, j'ai dû réussir un examen très exigeant de "bilingue légal" J'ai eu du mal à perdre mon flamand limbourgeois.
Socialement, j'appartiens au pourcentage confidentiel (aussi confidentiel que celui du RWF) des officiers issus du petit peuple.
Comme toi, je n'ai pas, à mon grand regret, réussi à rendre mes deux fils bilingues.
Comme toi, je n'ai jamais compris ce que "neef" voulait vraiment dire.
Mes cousins flamands sont parfaitement bilingues, mais pas leurs enfants, sauf ceux d'une cousine qui a épousé un Anglais et dont les enfants sont parfaits trilingue.

Voici maintenant les raisons de mon adhésion au RWF, en abrégé:
- sous peu, ma Région va être considérablement appauvrie ( au moins 25%)
- la Wallonie n'a aucune raison de participer aux frais d'une Confédération belge
- il existe des formules d'adhésion qui assurent son indépendance (financère notamment)

Malgré mes 77 ans, je suis "fit". J'enseigne le karate à un de mes petit-fils et je fais du vélo avec bonheur.

Cordialeement,
André Dehaybe

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 09 janvier 2013

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Au fait, à propos des adresses IP...

On voit que peu d'entre-vous savent se servir d'un PC connecté à Internet sans trop savoir comment ça marche.

Alors oui, Marcel sait "qui" poste quoi car chaque message est associé à une adresse IP. Ce que vous entrez comme pseudo ou adresse e-mail peut être n'importe quoi, la majeure partie de ceux qui postent sur Internet le savent.

Mais ce n'est pas parce que Marcel a vos adresses IP qu'il sait qui vous êtes. Et s'il devait les publier, certes il commettrait un délit, mais pour le commun des mortels, il cela ne prêterait pas beaucoup plus à conséquence.

En effet, bon nombre d'entre nous, la majorité en fait, se connecte à Internet via un FAI (Fournisseur d'Accès à Internet), lequel vous octroie une adresse IP TEMPORAIRE (elle a une validité d'une heure à quelque heures et est renouvelée -automatiquement- au delà). Exception faite des fortunés qui paient pour avoir une adresse IP fixe.

Donc, l'adresse IP ne sert pas à grand chose à Marcel pour vous identifier.
Le seul moyen d'y parvenir serait que la "Justice" les lui réclame, identifie le fournisseur de l'adresse (ou son propriétaire s'il s'agit d'une adresse fixe) et exige de ce dernier de savoir à qui cette adresse était attribuée au moment de l'envoi du message qui aurait pu susciter l'intervention de la Justice.

Dans le cas d'un adresse IP fixe, bon nombre d'entre elles sont celles de grandes entreprises... qui n'a jamais posté sur un forum durant son heure de table...
Cette dernière est en fait l'adresse publique du réseau de la fameuse entreprise... allez ensuite identifier le poste depuis lequel le message a été envoyé... là aussi du travail pour les administrateurs du système...

Donc de nouveau, pas de péril en la demeure, tant que Marcel n'a pas à porter plainte contre vous, et même dans ce cas, il ne pourra rien faire de votre adresse IP. Hormis qu'il pourrait la bannir afin rejeter les posts d'un trolleur invétéré. Et encore, avec le succès limité, car pour contourner, il me suffirait (chez moi) de provoquer un reset de mon modem adsl pour qu'il se voit automatiquement attribuer une nouvelle adresse IP... et vlan comment je le retourne le Marcel et son bannissement ;-)

D'où d'ailleurs l'épuisante et laborieuse tâche qui est la sienne de devoir lire tous nos posts, afin d'effectuer l'indispensable filtrage auquel le contraint son rôle d'éditeur en ligne responsable et (semi-)professionnel.

Evidemment, dans des pays comme la Chine, l'Iran, la Russie, voire les USA, où l'Internet est autrement plus fliqué que chez nous... votre adresse IP ne vous protège pas... en cela Marcel a raison.

@Mov': très gentil d'avoir communiqué votre adresse mail... maintenant, attendez vous à recevoir environ 200% de spam en plus que d'habitude... car telle qu'elle est là, elle est gravée pour un bon moment dans l'Internet... tous les robots du coin (les officiels, comme les officieux) se sont déjà chargés d'en prendre note...

Ah oui, Mov' pour qu'André puisse vous faire un procès pour le coup des cabines téléphoniques, il faudrait qu'il dépose plainte, que la Justice décide que la plainte est recevable et qu'elle exige ensuite de Marcel l'adresse IP avec laquelle vous étiez connecté au moment de l'envoi du message litigieux... donc à moins de donner à André l'adresse de votre domicile pour qu'il puisse venir vous y casser la gueule avec ses anciens copains paras après s'être introduit nuitamment dans votre résidence, vous ne risquez pas grand-chose... que vous ayez déclaré vous appeler Jean Valjean (de votre vrai nom, n'est-ce pas) ou Moventoh n'y apporte que peu de différences.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 09 janvier 2013

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J'apprécie l'appui que vous accordez à mes indigestes opinions.

Écrit par : Dehaybe André | mercredi, 09 janvier 2013

En het blijft maar kadootjes regenen voor Bart De Wever. Nu doet tante Fabiola nog een duit in het zakje. Het radionieuws van gisteren was schitterend. Eerst Di Rupo in gebroken Nederlands en dan de advokaat van Fabiola in iets minder gebroken Nederlands. De link bij de Vlaamse luisteraars tussen franstaligen en profiteurs is weer wat versterkt.

Écrit par : Lieven | vendredi, 11 janvier 2013

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Pas notre problème... Wake up mijn best vriend !

Écrit par : Philippe | vendredi, 11 janvier 2013

Ik heb geen franstalige vrienden, mijn beste vijand.

Écrit par : Lieven | vendredi, 11 janvier 2013

Allé Lieven dat is dan nog één van uw zielige kantjes dan ;) je weet niet wat je mist ;)

Écrit par : Isa412 | vendredi, 11 janvier 2013

...disons déjà stop au roi

Si la monarchie parlementaire à la belge c’est gedaan, Je suis partisan d’un président transfédéral d’État à la place du roi avec une tournante NL-FR pour les candidats à chaque mandature :
choisi à la majorité simple (une circonscriptions électorale, une liste de nom) voire à la majorité spéciale(une circ. él. , même liste mais choix de la langueNL/FR, deuxieme tour s’il le faut), j’ai un faible pour la majorité absolue à deux tours à la française,…
une fois élu, le président transfédéral (le PT ,ou le BV : belgische voorzitter, ou prince confédé 1er, le nom importe peu )considère le résultat de l’«élection fédérale» et il fait tous les trucs du roi pour nommer un premier au gvt de l’Éntité fédérée dite «fédéral»(le soi-disant gvt belge donc)qui bien sûr appartiendrait d’office à l’autre communauté… et quant aux vraies minorités de ce pays, les NL de walbrux, les FR de vlândre, les DE de waliège, ils ont d’office un ministre
l’alternance entre NL-FR à laeken à chaque mandature rendrait le premier et le président non rééligibles successivement sauf à inverser les rôles mais on a bcp plus de flamands que de russes dans ce pays, et je veux pas dire que les flamands sont des girouettes…

ps(wallon) : plus élégant au milieu de chaque mandature, les FR votent pour un NL, les NL pour un FR, toujours un homme et une femme en alternance, comme ça on aurait toujours sous la main une couple présidentielle belge à la place de 2 reines, un roi et plein de princesses et princes…

bàv de b/hv

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 14 janvier 2013

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