vendredi, 19 juillet 2013

Destexhe ou l’imposture - Mise à Jour

Mise à jour du 19 juillet 2013 (voir en bas)

Il se rappelle à notre bon souvenir régulièrement. Son blog dit «non» au «politiquement correct». Il bataille ferme contre la gauche et le centre. Il adhère au MR, il est député de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il passe son temps à taper sur d’autres, mais que produit-il ? Je vous parle d’Alain Destexhe, l’imposture politique et humaniste dans toute sa splendeur. Revue de détail…


Révision KongolaiseIl n’y a qu’à voir les sujets des questions qu’il pose au parlement de la Fédération. Les Roms, l’antisémitisme, l’hijab, Fadila Laanan, l’enseignement de la colonisation du Congo, les problèmes de l’enseignement dans les ghettos bruxellois… En ce qui concerne le Congo, il termine sa question en demandant, plein de suspicion, si la ministre de l’Enseignement compte aussi offrir une image «équilibrée» de l’histoire de «notre» ancienne colonie, notamment en parlant de la fabuleuse coopération au développement belge dans le pays de Kabila. Il s’agit en effet de 50 à 75 Mio € par an, dont une partie revient directement à la Belgique. Mais dans le même temps, la balance commerciale en produits et service avec le Congo est très largement favorable à notre pays : nous y gagnons environ 100 millions d’euros (chiffres du Commerce extérieur). Il s’agit donc plus d’une incitation à consommer belge que du remboursement de notre pillage passé. Sans parler des massacres, et ensuite, de l’apartheid que nous avons imposé à notre colonie jusqu’au dernier jour : interdiction aux noirs de circuler le soir dans la ville blanche, interdiction de boire de l’alcool, interdiction de fréquenter l’université, interdiction de danser avec une blanche. Quant à notre fidélité commerciale à notre ancienne colonie, elle est toute relative : nous lui achetons trois fois moins que… la Chine !

 

Politiquement colonialiste

Pourquoi je parle du Congo ? Parce qu’il est révélateur de la doctrine Destexhe. Ou devrais-je dire, de l’antidoctrine Destexhe. L’argent qu’on «donne» à un pays de «nègres» a apparemment beaucoup plus de valeur que le profit qu’on tire de son commerce. Plus de la moitié des produits que nous importons de la République démocratique du Congo sont des pierres et des métaux précieux sur lesquels nous faisons bien entendu un plantureux bénéfice quand nous les revendons. Mais ce privilège relatif ne nous a pas rendus polis. Destexhe veut impérativement que notre éducation nationale n’oublie pas de mentionner l’aumône que nous versons aujourd’hui pour «compenser» les crimes, les massacres, le racisme organisé de notre passé. Une condescendance comparable à celle de Karel De Gucht qui, parce que notre pays privilégie (un peu) le Congo dans sa coopération au développement, se croit autorisé à critiquer la corruption de la nation devant un parterre de hauts responsables congolais, comme s’il était le maître et eux, les mauvais élèves. Le colonialisme est toujours bien vivant dans certains esprits soi-disant libéraux. Car jamais, le même De Gucht n’aurait osé cela avec un autre partenaire important, le Maroc. Ou le Vietnam. Mais aucun des deux n’est une de nos anciennes colonies… Ceci explique cela.

 

Lecteur Sarkophage

Cette attitude sur le cas historique du Congo belge, sur lequel il ne devrait plus y avoir beaucoup de discussions, est caractéristique de cette «droite décomplexée» anti-politiquement-correcte à laquelle Destexhe adhère. Son admiration béate pour Nicolas Sarkozy n’y est pas étrangère — ce dernier n’avait pas manqué de proposer un révisionnisme historique de la colonisation française, intégrant les «bienfaits» que notre «civilisation» et de gentils colons ont apportés à ces peuples auparavant sans routes, sans ponts, sans écoles, pour minimiser nos méfaits. Et là aussi, l’exemple du Congo permet de dégager l’un des axes fondamentaux de la doctrine Destexhe : elle part de dogmes non exprimés, mais qui tous constituent les points fondamentaux du «politiquement incorrect» destexhien vers lesquels se tendent les lignes de fuite exprimées par ses opinions soi-disant humanistes. 

 

Bwana qui est toqué

Cet axe, c’est la supériorité de «notre civilisation». C’est en son nom que nous avons colonisé et c’est pour défendre cette colonisation qu’on tente d’en effacer les horreurs. Or, s’il y a bien une chose qui fait tache dans la civilisation européenne inspirée des Lumières, c’est la colonisation, qui a refusé à des peuples entiers les droits fondamentaux qu’elle a brandis pour les bwanas. Au Noir, le statut de boy, au Blanc, le statut d’Übermensch. Et qu’on ne vienne pas dire que je viens de prendre un point Godwin : la sauvagerie du mépris humain de bien des colons envers les nègres, les niakoués, les peaux-rouges, tous ramenés au statut d’animaux de charge ou de cancrelats s’ils avaient le malheur de se révolter, n’a rien eu à envier au national-socialisme. La différence majeure dans l’interprétation des faits, c’est que ça se passait là-bas, et pas ici. Il en va d’ailleurs de même pour le génocide rwandais qu’on imagine plus sauvage et moins organisé que la Shoah. 

 

Démagogue dans frontières

Le pire, probablement, c’est que Destexhe se défend de tout racisme en rappelant, billet après billet, qu’il a fait partie de Médecins Sans Frontières. Dans le dernier, adressé à Bernard De Vos, délégué des Droits de l’Enfant, il n’hésite pas à se targuer d’avoir été «bénévole» pour l’organisation. Il rappelle même dans sa biographie que MSF a obtenu «le prix Nobel de la Paix» comme si le petit Destexhe avait quelque chose à y voir. Las, Médecins Sans Frontières Belgique le renvoie dans ses cordes sur sa page Facebook, précisant qu’il a été volontaire, et non bénévole, notamment au Honduras et en Guinée, dans les années 80 et puis au siège dans les années 90. Ça date, comme on dit en Égypte. Mais là où il se prend une grande claque, c’est quand MSF indique lui avoir «déjà demandé à diverses reprises de ne pas faire référence à son passé avec MSF pour justifier ses propos ou défendre des politiques (…) les thèses défendues par M. Destexhe (…) ne peuvent en aucun cas engager MSF et nous souhaitons nous en distancer». Le député, lui, semble s’en foutre comme de l’an quarante, puisqu’il use et abuse du nom MSF pour se blanchir d’avance de tout manque d’humanisme et contrer toute accusation de racisme. MSF, c’est son joker. En abuser montre ce que signifie le mot «décomplexé». Il ne s’agit pas d’aborder les problèmes de front avec plus de courage que d’autres, comme cette nouvelle droite semble l’affirmer, mais bien de ne pas hésiter à voler aux autres leur réputation, leurs héros (Jaurès, Mocquêt), à trahir l’histoire et à justifier une xénophobie latente qui séduit une partie de l’électorat par un engagement (payant) passé de médecin sans frontières. Le tout, sous couvert de libéralisme et d’humanisme.

 

Pour clôturer le cas des colonies, une grande civilisation doit être capable de regarder ses errements passés en face, quitte à reconnaître qu’elle continue, depuis 1960, à en profiter. Mais ça, c’est trop politiquement incorrect du point de vue de cette droite incapable d’assumer le passé pour bâtir l’avenir.

 

Sancho pensa, mais lui, c’est Don qui shotte

En réalité, Destexhe, à l’exemple d’un Zemmour, est un usurpateur. Il n’a pas de programme réalisable. Il tape sur des rochers qui ne sont pas déplaçables. Il hurle que le Fuji Yama est trop haut, mais n’a aucun moyen de le raboter. Il utilise n’importe quel texte ou bout de texte pour taper sur son clou. Il faut dire que la perche lui a été tendue par une gauche engoncée dans une frigidité de nonne inuite, qui a longtemps refusé de regarder les choses en face, allant quelquefois jusqu’à faire sienne un antisionisme proche de l’antisémitisme, et prétendant à une «société multiculturelle apaisée», chantée, par exemple, par Fadila Laanan sur le ton béat d’une Sœur Sourire le premier jour de ses vœux. 

 

À citoyen, Destexhe et demi

Au lieu de répondre à cette béatitude stupide et improductive (oui, il faut mettre les musulmans devant leurs responsabilités, mais en tant que citoyens, pas en temps qu’exclus potentiels !) par une analyse froide mais humaine des problèmes de notre société, en cherchant des solutions, la droite décomplexée y oppose un autre déni, celui de la sacralité de la citoyenneté. Lorsque Destexhe écrit «Les ‘Belges’ qui se rendent en Syrie (Oui oui ‘Belges’ entre guillemets, car leur comportement montre bien qu'ils n'ont pas intégré des éléments clés des valeurs de notre société.)», il fait la même chose, eu égard à la citoyenneté, valeur fondamentale de nos démocraties : il montre qu’il n’en a pas intégré les fondements. Mais de surcroît, il n’apporte aucune solution et ne peut en apporter sans passer la ligne rouge de l’extrême droite. 

 

Avec Guaino dans le guano.

Il se retrouve alors dans la même position que les Hortefeux, Morano, Guéant et Guaino, qui manient avec beaucoup d’adresse les arguments du Front National, mais sont coincés par le manifeste de leur parti qui les empêche évidemment d’aller au bout de la logique que leurs arguments suggèrent. Déchoir de leur citoyenneté des gens qui se rendent en Syrie n’est pas possible légalement, à moins de faire voter des Lois d’exception, ce qui n’entre pas dans la logique de partis comme l’UMP ou le MR. Bref, Destexhe est une machine à faire des voix, peut-être, mais aussi, comme les précédents nommés, une machine à envoyer des électeurs chez les fascistes. On a vu comment Leterme a, en adoptant le discours nationaliste de la N-VA au sein d’un parti qui ne pouvait pas non plus aller au bout de la logique séparatiste, fait grossir le parti de De Wever à une vitesse exponentielle — grossissement facilité par le fait que la N-VA fait bien plus propre sur elle que le Vlaams Belang.

 

Chuis con battant, c’i rien ?

Car le sous-entendu sur les combattants «belges» de Syrie, c’est qu’ils ne sont pas fondamentalement «belges». Destexhe nous propose l’image de bazanés qui prient accroupis, qui mangent du couscous avec les mains et qui ont une propension atavique à se faire exploser pour gagner 11.000 vierges au paradis. Hélas pour lui, parmi ces combattants, il y a aussi des blancs, Flamands de naissance, de parents catholiques, qui ont choisi l’islam, et ensuite le radicalisme. Hélas aussi, il y a des opposants au régime Al Assad qui ne sont pas fondamentalistes. Le problème, c’est que si on écoute Destexhe, et qu’on se décide à légiférer pour aller au bout de sa logique, il n’est pas question de faire des exceptions. Comment résoudre la question ? En déportant tout ce petit monde au Maroc ? En les enfermant à vie ? Ou, plus simplement, en les exécutant pour en être débarrassés ? 

 

Un démocrate qui monte au Front.

Eh non, ce n’est pas à tout ça que Destexhe pense, parce qu’il n’a pas le droit de le penser, ni pour lui-même, ni pour son parti. En réalité, en termes de solution, il n’a absolument rien. En revanche, il y a un second axe de sa doctrine qui apparaît dans cette critique don-quichottesque : l’antigauchisme radical. Le reproche qu’il fait au délégué des Droits de l’Enfant qui a — quelle folie — eu l’idée de tenter de mieux comprendre les raisons du départ de certains Belges en Syrie, n’a rien de logique, de fondé, ni de raisonnable. Il est au contraire logique, fondé et raisonnable de tenter de comprendre les motivations de ces jeunes. Ça ne signifie pas qu’on les excuse ou qu’on les pardonne. Ça signifie encore moins qu’on arrête de les surveiller, de les interroger, de les ficher ou de les poursuivre en justice. C’est simplement une réaction normale d’une société qui cherche à s’améliorer. On ne peut lutter que contre ce que l’on comprend. La lettre de Destexhe est donc une démonstration d’une volonté d’immobilisme qui ne sert rien ni personne et son insistance à fustiger tout ce qui peut relever de l’islam et à protéger tout ce qui peut relever du judaïsme n’a qu’une logique de gestion finale : l’exclusion des musulmans de notre société, ainsi que de la gauche. Car si les uns et les autres sont aussi nocifs, malades (sic), abrutis qu’il le dit, notre société ne pourra fonctionner qu’une fois qu’on les aura exclus. Là encore, on tombe sur un os : le député Destexhe n’a aucun moyen, et j’ose l’espérer, aucune ambition, de conduire une politique qui permettrait de limiter les dégâts des comportements qu’il fustige !

 

Crypto-Robobotisé 

Alain est donc juste une machine à casser, à détruire, à décrédibiliser. Sur les traces de Margaret Thatcher, elle-même sur les traces de Friedrich Hayek, l’économiste qui a théorisé l’antisocialisme et l’anti-social-démocratisme, contre deux idéologies sœurs qui, selon lui, menaient tout droit au totalitarisme et ont permis l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, rien que ça ! Un point de vue d’aristocrate largement démenti par près d’un siècle de sociale démocratie dans la plupart des pays d’Europe du Nord et notamment en Belgique, mais nos droitistes décomplexés n’aiment pas l’histoire, ils fonctionnent par dogmes et utilisent, comme les extrémistes, une phraséologie crypto-décomplexée qui exclut tout dialogue. Exemples : 

 

«Nos amis gauchistes et bien pensants.» ; «la liturgie du politiquement correct» ; «nos bobos branchés».

 

L’arrosé arrose

On peut se demander si ce refus du dialogue tient à l’amateurisme de leur doctrine, basée sur des illusions et non sur des réalités, il est en tout cas pratique de ne pas avoir à répondre, dès lors qu’on a présenté l’opposant comme parfaitement imbécile, voire malade : «Comme souvent, ils n'ont pas répondu sur le fond, préférant les attaques ad hominem ainsi que l'emploi de "nauséabond" et "ca fait vomir", deux expressions qui font partie de la liturgie du politiquement correct que ce blog dénonce. Pour rappel, comme médecin, je peux toujours leur prescrire gratuitement un antiémétique ;) ». En fin de texte, il se fend néanmoins d’une attaque ad hominem envers Anne Löwenthal (en quoi le nombre d’électeur joue-t-il sur la pertinence des propos du candidat ? Ou alors, Di Rupo est un méga-castar…) — pourquoi se priver quand on est intellectuellement si supérieur, et en bonne santé mentale ?

 

Tout le monde se lève pour Destexhe !

La prétention à défendre un point de vue majoritaire est un autre des artifices destexhien, pêché lui aussi à l’extrême droite, via la droite décomplexée de France. Ainsi, il écrit qu’il s’élève : «contre les avis officiels mais extrêmes (sic) du "délégué aux droits de l'enfant" (sic pour les guillemets), qui essaye (sic) de faire évoluer la société contre le souhait d'une majorité de la population.(sic)» et cela, parce que Bernard De Vos s’est inquiété des amendes communales (SAC) qui rendent, depuis quelques semaines, l’adolescent de 14 ans amendable, sans recours sérieux. Il me semble que le libéralisme consiste au contraire à tout faire pour assurer aux plus jeunes un droit correct à une défense juridique. Bien sûr, elle existe, mais qui, à cet âge, s’en doute ? Qui, dans les milieux défavorisés, sait comment l’activer ? Là encore, la doctrine du député MR n’accepte aucune contradiction. Ce débat sur l’âge amendable me paraît pourtant sain et doit pouvoir avoir lieu, même après le vote de la Loi (notamment par… euh… des «gauchistes bien pensants»).

 

Fournisseur de la Cour en godwinisme

Or, Destexhe ne refuse pas le débat : il le clôt d’avance ! Il suffit d’une réaction (de Bernard De Vos) sur son Facebook pour qu’il publie une opinion dans La Libre en ligne, écrasant d’emblée toute contestation possible par des affirmations aussi matamoresques que définitives : De Vos est un extrémiste, donc, on n’a pas à débattre avec lui. Pourtant, les simplifications coupables du député, qui excluent l’intelligence autant que le dialogue, ne mènent nulle part. Elles touchent même parfois à l’immonde.  Quand il écrit «Bouchez-vous les oreilles si vous voulez, mais je pense que les Tsiganes ont une part de responsabilité dans leur situation. J'ai visité des villes de Tsiganes en Slovaquie (…)»(1) (mettez cette même phrase dans la bouche de Brasillach avant-guerre et vous appelez Alain pour vous prescrire un antiémétique), il brasse un sale air à faire peur. Mais la transgression, tant qu’elle ne vise pas les Juifs (ne m’accusez pas d’antisémitisme, s’il vous plaît, vous seriez ridicule), est un passage obligé du Destexhisme qui justifie son appellation «politiquement incorrect». Il faut être insultant, il faut provoquer le point Godwin chez les autres, puis se défendre d’avoir été trop loin. Manipulation, insulte, démagogie. Destexhe n’est pas «politiquement incorrect», il est incorrect tout court. Et ça séduit Dédé Vandeputte, qui ne regarde pas plus loin que le bout du voile qu’il vient de voir passer dans sa rue, et sirote sa gueuze lambic en vantant les mérites d’Alain à son ami Jefke, avant d’aller sur son Facebook écrire à Anne Löwenthal qu’elle est une grosse pute. Eh oui, c’est dans ces puits de merde verbale que les démagogues enfoncent notre société politique. Ils rient aux éclats quand on hue Hollande le jour de la Fête nationale, mais n’allez pas huer Sarkozy ! C’est un blasphème !

 

No future, un punk au Parlement.

Le fond du problème, c’est que la société telle que Destexhe la décrit ne peut être arrangée par l’éducation ou la recherche d’un équilibre, elle ne peut se transformer en civilisation idéale qu’en excluant, massivement, ses membres qui «n'ont pas intégré des éléments clés des valeurs de notre société.» À ce titre, Alain Destexhe est un nationaliste en puissance, et déjà plus un démocrate. Lorsqu’on a besoin à ce point de rappeler qu’on a soigné des petits Sud-Américains chez MSF et qu’on a quelque chose à voir avec le Nobel de la Paix pour édulcorer un discours radical d’exclusion, c’est qu’on a, justement, perdu de vue les éléments clés des valeurs de notre société. Mais contrairement à Destexhe, qui s’exclut ainsi de lui-même de la citoyenneté belge, je défendrai son droit de penser et d’écrire extrême. Car mon gauchisme, qui n’a rien de politiquement correct, de bobo ou de bien-pensant, m’autorise même la défense de son discours absurde. Tout en invitant la droite démocrate, sincèrement libérale, indispensable à notre démocratie, à faire rentrer à l’écurie son cannasson fou, et surtout, inutile. 


(1) Correction faite suite à la réaction d'Alain Destexhe en commentaire, qui me reprochait de l'avoir mal cité. dans la première version de cet article, j'avais écrit «Quand il affirme que les «Tziganes» d’Europe de l’Est sont largement responsables de ce qui leur arrive (…)». Or, je ne le citais pas : seul le mot "tziganes" était entre guillemets. Cependant, j'ai bien écrit "largement" au lieu de "en partie". Je m'en explique plus avant dans ma réponse à Destexhe, en commentaire.

12:00 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (92) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Bon article.
Un seul bémol, pourquoi associer Hayek à Destexhe ?
Il n'a vraiment pas mérité ça...
L'assimiler à un antisocialiste primaire est extrêmement réducteur et gâche le reste de votre analyse, néanmoins très pertinente.

Écrit par : The Geek Whisperer | jeudi, 18 juillet 2013

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Destexhe a comme stratégie de faire parler de lui. Il doit avoir adopté la devise de Liz Taylor: "any publicity is good publicity as long as they spell your name right". Si on parle de lui, cela signifie qu'il travaille, aux yeux du citoyen lambda.C'est électoralement porteur. Une forme de peoplisation politique.

Je ne remets certainement pas en cause votre billet, ni sur la forme, ni sur le fond. Je me demande juste si Destexhe en vaut la peine. S'il ne serait pas plus productif d'ignorer ce genre de phénomène, qui ne vit que par et pour l'exposition médiatique. Au même titre que d'autres, comme Marc Dutroux, dont le moindre caprice lui vaut un sujet de 5 minutes dans tous les JT.
Ce qui excessif est insignifiant. Donc, Destexhe est insignifiant. CQFD.
Très cordialement.

Écrit par : Patrick | jeudi, 18 juillet 2013

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@Patrick : je me fiche de Destexhe, c'est son discours qui me dérange et je dis pourquoi. Il paraît dans la presse, donc, je réagis. Ce qui sera grave, c'est de laisser ce discours flotter sans réagir. Hélas, ça fait parler de Destexhe, mais on ne fait pas d'omelette sans casser des boeufs :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 18 juillet 2013

A la longue liste des impostures, il faudra aussi s'interroger sur la manière dont Destexhe s'est retrouvé à donner des cours de "communication politique" à l'Ecole Supérieure de Communication et de Gestion (ESCG) de Bruxelles. Le site de l'école ne le mentionne pas, mais l'horaire des examens montre bien en page 3 que c'est lui qui donne le cours de "communication politique". Quelles sont ses compétences en la matière ? De quel titre dispose-t-il qu'il lui permette de donner un cours de com politique ? Au contraire, sa pratique de la communication politique le relègue au rang des amateurs. Ils doivent être contents, les étudiants, de pouvoir suivre l'enseignement d'un tel cador. Leur enseigne-t-il comment bloquer un compte Twitter ? http://www.escg.org/pdf/exam0113.pdf

Écrit par : AL | jeudi, 18 juillet 2013

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Destexhe était fortement critiqué pendant sa période MSF, il cherchait les caméras et l'attention, et pas forcément le soin des patients.

Écrit par : cc | jeudi, 18 juillet 2013

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Nous avons, et je m'en réjouis, le même avis au sujet du colonialisme. Je m'en réjouis car nous sommes rares à disqualifier de la sorte une part de ce que fut notre histoire. Pour avoir vécu (un tout petit peu) au Congo, j'ose dire que nous pouvons solder en conscience les affres du passé avec nos amis congolais et nous engager dans une relation bilatérale fructueuse pour eux comme pour nous. Sauf que... nos politiques sont bien incapables de concevoir et encore moins de mettre en oeuvre une telle relation. Peut-être y a-t-il en chacun d'eux un petit colon qui sommeille.
Je ne résiste pas aussi à l'envie de refuser à Destexhe tout "institutionnalisation" de ses pensées en Destexhisme. D'abord parce qu'il serait bien incapable, comme vous le dites, de fonder la moindre politique globale et cohérente sauf à cloner en partie seulement ce que furent certaines politiques funestes du passé. Destexhe est un nationaliste dans un pays dépourvu de nation unique. Il ne reste en fait qu'un populiste. Il est, comme d'autres, une erreur politique qui vit des souffrances et des errements de notre démocratie.
Bien cordialement,
Christophe

Écrit par : Christophe M | jeudi, 18 juillet 2013

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Quel plus beau compliment pour un libéral que de nous dire qu'on est sur les traces de Thatcher et d'Hayek.

Pour le reste, je suis ravi de voir que vous considérez toujours la NVA comme étant fasciste.

Écrit par : Julien | jeudi, 18 juillet 2013

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@Julien, désolé de vous apprendre que Thatcher et Hayek sont des conservateurs et pas du tout des libéraux. Quant à la N-VA, je ne vois pas où j'aurais dit qu'elle était fasciste.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 18 juillet 2013

Hayek est un libéral, un européen et un continental. Il est un des piliers de la réflexion libérale de l'école dite franco-autrichienne.

La société du Mont Pélerin, son héritage, a pour but de propager et défendre le libéralisme.

"The Mont Pelerin Society is an international organization composed of economists (including eight winners of the Nobel Memorial Prize in Economic Sciences), philosophers, historians, intellectuals, business leaders, and others committed to personal and political freedom.Its founders included Friedrich Hayek, Karl Popper, Ludwig von Mises, George Stigler, and Milton Friedman. The society advocates freedom of expression, free market economic policies, and the political values of an open society."

La conservation est le premier devoir et le premier instinct de tout individu.

Hayek fut le principal opposant à l'étatiste Keynes.

Mais est-on encore légitime lorsque l'on critique la gauche ?

Lorsque vous dites que Hayek n'est pas un libéral, parce qu'il est conservateur, vous dites en fait qu'il est plus facile de le disqualifier au nom de la morale que de contester sa réflexion. Ce n'est pas très libéral comme attitude, mais c'est tellement typique de la gauche. On traduit immédiatement.

Écrit par : Pfff | vendredi, 19 juillet 2013

disons qu'hayek et thatcher sont les fées carabosses de la main invisible du capital

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 19 juillet 2013

Petit oubli:

Si je vous suis bien, ce qui n'est pas évident (le problème doit venir de chez moi, je n'ose imaginer que ça soit intentionnel), Thatcher et Hayek n'étaient pas libéraux et démocrates?

Écrit par : Julien | jeudi, 18 juillet 2013

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Je n'ai pas dit que Thatcher n'était pas démocrate. Pas libérale, oui, certainement. Le libéralisme n'exclut absolument pas la régulation, il vise une société harmonieuse, pas une société aristocratophile et peuplophobe.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 19 juillet 2013

Le thatchérisme, reaganisme, pinochettisme, et autres Friedmanièrisme et Hayek, sont des conservatismes réactionnaires.Tirant vers le fascisme dit "en col blanc". (seulement le belge i g n o r e et est incapable de l'identifier, en raison de sa propension à l'égocentrisme petit et nombriliste et son irrationnalité émotive personnelle qu'il confond avec Loi pour tous - voir l'euthanasie où hypocritement il parle de la "souffrance des autres à abréger" en bon jésuite hypocrite alors qu'en réalité le belge est incapable de supporter le moindre ennui au long cours, c'est là que se trouve le v r a i motif de la soi-disant "souffrance" des autres.. en fait, il s'agit de la sienne propre et de sa faiblesse profonde d'immature conformiste..qui u t i l i s e y compris l'autre souffrant pour s'en débarrasser, ...mais autre débat)

Le r é s u l t a t des Chicago Boys et autres tenants de la "parvenitude" vulgaire revendiquée et affichée, est que TOUS les pays du monde se trouvent en situation d'emprisonnement de fait par la dette p r i v a t i s é e.
Ligotés et dans l'abîme.

DESTEXHE ignore sans doute l'existence de la ville de Detroit "the shrinking city" (perdu plus d'un million d'habitants et en ruine) misérable. Sans doute dû aux gôchos socialos américains puisque les Usa sont depuis toujours un pays socialiste, bobogocho et autres clichés que savoure l'illettré incapable d'argumentation, non? ;-)))

DESTEXHE surfe sur la profonde ignorance p o l i t i q u e si répandue dans ce très plat pays. Facile.

Le belge a tendance à voir ce qu'il croit
au lieu de croire ce qu'il voit( les f a i t s).
Que dire de vouloir se renseigner d'abord et a v a n t d'avoir une opinion (narcissisme et intérêts pansus immédiats sont ici confondus avec science de la politique, ainsi que tout le reste, d'une indigence manifeste telle que l'on se plaira à s'enfuir dès que faire se peut, de ce "zoo à Tenardier")

Il est tellement égocentré tendance narcissique primaire et profonde, que le politicien de bas étage a la tâche très facile ici.

Idem pour nos vrais faux-socialistes qui usurpent leur nom depuis plus de 30 ans. Démagogie et ignorance (et sa misère si répandue) sont leurs mamelles.

Quant à Destexhe, cela ressemble furieusement au vide et surtout à la démagogie populisante et poujadiste, flattant le bas flanc de l'ignare et du réactif-à-opinion-gnon-gnon.
A part cela, l'on serait curieux de savoir quelles sont SES V RA I ES réalisations politiques sur le terrain.

Rien.

C'est un libertarien (et non pas libertaire) et pas du tout libéral.
Tout pouvoir aux parvenus incultes et illettrés et surtout v u l g a i r e s. Sans civilisation. Sans morale. Sans ambition g é n é r a l e. La défaite de la Res Publica au profit des profits des profiteurs rusés.

Que le plus rusé amoral gagne! Yeah! Aucune limite! La jungle du plus menteur-voleur-fraudeur-sournois et ricanant.
Une "civilisation" de bonobo chimpanzé agité au lieu de civilisation... civilisée.

Sans compter une hypocrisie "himalHayesque".

Écrit par : Démocrate | samedi, 20 juillet 2013

@Marcel

merci
votre «frigidité de nonne inuite» n'a pas été refroidie par la dernière petite pillule à flatter le petit-bourgeois du dr démago destexhe (aux idées médicament correctes)

votre interprétation des faits au congo me paraît historiquement correcte (j'en ai perso la mémoire assez claire)
il ya deux sortes de racisme, un inclusif car l'industrie avait besoin d'esclaves ou de prolétaires ; l'autre exclusif , celui qui mène à la solution finale de l'extermination.

«cancrelat» me paraît un terme qui n'a rien à voir avec le racisme belge, encore que ce terme raciste hutu significatif d'un racisme exclusif déshumanisant puisse probablement être un dommage collatéral de la colonisation par des communautaristes...

«Il en va d’ailleurs de même pour le génocide rwandais qu’on imagine plus sauvage et moins organisé que la Shoah.»
perso je n'imagine pas une seconde les rwandais plus sauvages que les bons aryens...

et je suis content de ne pas être en belgique lorsque que l'arrière-arrière-petit-neveu de léopoldeux montera au trône dans la liesse populaire...

comme quoi on est toujours le norvégien de quelqu'un :^)

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 19 juillet 2013

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Un Médecin sans Frontières qui cherche les caméras? M'enfin, voyons...

Voilà que le Zorro du MR aurait une nouvelle fois réinventé l'eau chaude.

Les syndicats, les mutuelles, la FEF, MSF, le MRAX, la Ligue des Droits de l'Homme, l'enseignement, le barreau, l'ordre des médecins (aidez-moi, la liste est trop longue)... ah tous ces beaux marchepieds pour entrer en Politiek!

C'est du Belge, et ça s'autocélébrera dimanche, mes amis! On n'a même pas besoin de vos applaudissements!

Quel bazar, heureusement qu'il reste encore l'un ou l'autre contributeur net pour alimenter une flamme minimum.

Insignifiant, en effet. Il est aussi inutile que la plupart des gens qu'il attaque. On se l'est farci il y a 10 ans quand il se déchaînait sur la Wallonie. On lui a fait comprendre de ravaler ses commentaires. Alors il recrache tout à Brussel, maintenant. Faut dire qu'il y en a, de l'apparatchik disponible au mètre carré là-bas. Que du bonheur!

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 19 juillet 2013

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Thatcher n'était pas à 100% libérale mais si vous considérez davantage Hayek comme étant conservateur, on va avoir du mal à être d'accord. Sur quoi vous basez-vous?

Quant à la NVA et au fascisme, je me base sur ceci: "Bref, Destexhe est une machine à faire des voix, peut-être, mais aussi, comme les précédents nommés, une machine à envoyer des électeurs chez les fascistes. On a vu comment Leterme a, en adoptant le discours nationaliste de la N-VA au sein d’un parti qui ne pouvait pas non plus aller au bout de la logique séparatiste, fait grossir le parti de De Wever à une vitesse exponentielle"

Par ailleurs, j'entends bien peu de politologues, mais beaucoup de militants de gauche, qualifier le FN actuel de fasciste. Mais ce n'est peut-être pas ça que vous vouliez dire non plus?

Écrit par : Julien | vendredi, 19 juillet 2013

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@Julien : non, je tirais le parallèle entre un parti démocrate qui reprend les arguments d'un parti non-démocrate qui peut se permettre de prôner des solutions que le parti démocrate ne peut pas prôner, le premier envoie alors des électeurs au second, qui préfère "le goût du vrai", comme l'a dit JM Le Pen. Pour moi, le Front National est un parti nationaliste que je qualifie de "fasciste" parce qu'anticapitaliste, antisocialiste, antisyndicaliste et nationaliste. Cela étant dit, il n'y a pas de preuve formelle que le Front National puisse être défini comme "fasciste" au sens propre dans son programme comme pourrait l'être le Jobbik, par exemple. Il entretient néanmoins des contacts avec des partis comme le Vlaams Belang que je qualifie formellement de néo-nazi sur base notamment de ses commémorations nazies (Staf De Clercq, August Borms, Joris Van Severen). Ici, je précise donc que le qualificatif est donné de façon disons plus littéraire que politologique. Cependant, si on devait décrire l'organisation nationale idéale du FN, je suis encore persuadé qu'on serait plus proche du fascisme (franquisme par exemple) que de la démocratie.

Quant au libéralisme d'Hayek, c'est de mon point de vue un libéralisme de façade qui ne profite en réalité qu'aux plus nantis, autrement dit, un conservatisme.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 19 juillet 2013

Marcel,

Je n'ai jamais douté de ta mauvaise foi intellectuelle. Tout ce post n'en est que l'illustration. Un seul exemple. Tu écris : "Quand il affirme que les «Tziganes» d’Europe de l’Est sont largement responsables de ce qui leur arrive (mettez cette même phrase dans la bouche de Brasillach avant-guerre et vous appelez Alain pour vous prescrire un antiémétique").

1. J'ai écrit qu'ils "portaient un part de responsabilité" et pas "largement responsables".

2. Ta comparaison avec Brasillach implique que tu compares le sort actuel des Tsiganes avec ce que ce peuple et les juifs ont vécu pendant la Seconde guerre mondiale. Ce qui est faux, risible et tellement symptomatique de la reductio ad Hitlerum.

Et tout est de cet acabit.

Salutations. Alain Destexhe

Écrit par : Alain Destexhe | vendredi, 19 juillet 2013

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Cher Alain, j'avais oublié une autre de tes tactiques : utiliser un argument d'un texte pour rejeter en bloc tout le reste. Tu choisis celui qui te paraît le plus contestable, et tu y associes tout le reste. Bravo, tu nous en donnes un excellent exemple par ta phrase "Et tout est de cet acabit". Ah bon ? Et la demande de MSF d'arrêter de les mêler à tes discours, elle n'existe pas ? Et l'organisation n'a pas précisé que tu n'avais pas été "bénévole" mais bien "volontaire" ? Et tu as des solutions aux problèmes que tu soulèves plus haut qui tiennent compte du droit européen ? Etc. etc. Mais rien qu'au niveau des "Tziganes", oublierais-tu que le droit européen interdit leur discrimination ? Nierais-tu que Sarkozy s'est vu remballer son décret visant en priorité les Roms par le Conseil Constitutionnel français ?

Venons-en à ta phrase et à ton argument, assez régulièrement sorti de ta manche, de reductio ad Hitlerum.

Je n'ai pas mis cette phrase entre guillemets et donc, je ne te citais pas. Il s'agit d'une interprétation, chose que j'ai le droit de faire. Oui, je pense que quand tu écris "les Tziganes sont en partie responsables", tu penses "les Tziganes sont largement responsables". Et je gage que beaucoup de tes lecteurs le penseront aussi.

Quand tu écris que "les tziganes ont une part de responsabilité dans leur situation", et puisque les tziganes ont fait l'objet de la même Shoah que les Juifs, je me permets de traduire, au nom de l'humanisme et de l'égalité des victimes : "les Juifs ont une part de responsabilité dans leur situation" (Au Maroc, mettons). Si j'avais traduit, sans guillemets "les Juifs sont largement responsables de leur situation", m'aurais-tu accusé de trahir ta pensée ? Voyons aussi qui aurait pu écrire la phrase "les Juifs ont une part de responsabilité dans leur situation" aujourd'hui. Hormis quelques gauchistes égarés dans un antisionisme fondamentalement antisémite, je ne vois, dans l'univers francophone, que Dieudonné ou Jean-Marie Le Pen, même pas Marine Le Pen ! Oh non, elle n'aurait pas osé. Toi, tu oses. Ne viens pas te plaindre après.

Reductio ad Hitlerum ? Ah bon. Je ne savais pas que Brasillach avait dirigé l'Allemagne nazie. Pour mémoire, cet antisémite virulent, insoutenable, s'est distancié de l'Occupant en 1943, et perdit alors sa place de rédacteur en chef de Je suis partout. Sa condamnation à mort fit l'objet d'une levée de boucliers intellectuels qui réunit les plus grandes plumes françaises, dont François Mauriac, Claudel, Valery et un certain Camus qu'on peut difficilement qualifier de facho. On peut en outre difficilement imaginer que Brasillach fût au courant de la Shoah qui, pour mémoire, fut un secret bien gardé au moins jusque fin 43.

Ensuite, la reduction, tu la fais toi-même. Tout d'abord en faisant l'amalgame des "Tziganes", comme on dirait "les Juifs", "le lobby juif", "les Arabes" ou dois-je dire "les Norvégiens" ? En écrivant "LES Tziganes ont une part de responsabilité", tu fustiges toute une population qui, de surcroît, fait encore aujourd'hui l'objet de discriminations, notamment en Hongrie. Il ne me paraît pas excessif de comparer le droit des Roms dans certains pays européens à celui des Juifs en Italie en 1940 (et jusqu'au 12 septembre 1943, ils ne faisaient pas l'objet de poursuites, mais "seulement" d'une discrimination non-persécutive). Si j'avais comparé le sort de Roms dans des pays européens ou périphériques à celui des Juifs italiens de 1938, tu m'aurais aussi reproché une reductio ad hitlerum ?

Ignores-tu que, contrairement au mot "Rom" utilisé aujourd'hui le plus couramment, le mot "Tzigane" nous est arrivé en même temps que le nazisme (ou disons, l'occupation) et qu'il est péjoratif dans la plupart des pays d'Europe de l'Est, dont ceux auxquels tu fais référence ? Ne savais-tu pas que l'on ne dit pas "le génocide (des) rom(s)", mais bien "le génocide (des) tzigane(s)" ? Entre 25 et 50% d'entre eux ont trépassé entre 1940 et 1945, selon le Mémorial de la Shoah américain ? Pourquoi as-tu écrit "Tzigane" alors que le débat portait sur des "Roms" ?

La transgression, tu l'avoues toi même en commençant ta phrase par "bouchez-vous les oreilles si vous voulez". Oui, tu sais que tu vas provoquer des réactions offusquées. Note aussi que je n'ai pas écrit que Hitler aurait pu prononcer cette phrase. J'ai posé la question, en forme de méchante boutade, renvoyant à ta proposition (méchante boutade aussi) de "prescrire un antiémétique" à ces malades (ben oui, un médicament soigne des malades) qui te critiquent ou ont un haut-le-cœur quand ils te lisent. Une méthode qui rappelle, tu me permettras ce point #Godwinsk, celles des soviétiques qui pour enfermer quelqu'un sans jugement lui attribuait une maladie mentale, par exemple. Je te demande de relire ma phrase : elle dit simplement que dans la bouche de Brasillach, la même phrase nous eût valu de requérir un antiémétique. Te serais-tu identifié à Brasillach ? Oh, mazette, je ne te le souhaitais pas.

Enfin, le rappel ou la comparaison à la persécution des Tziganes (et/ou des Juifs) par les nazis n'est pas un crime, c'est un des outils dont nous disposons pour tenter, désespérément peut-être de rappeler le passé, dans le seul objectif, en ce qui me concerne, qu'il ne se reproduise pas. Je ne parle pas de la Shoah, je parle de l'exclusion d'une population pour ce qu'elle est. Si j'ai cité Brasillach et non Himmler, Hitler, Heydrich ou le Mussolini d'après 1943, c'est bien parce que je ne souhaitait pas mêler directement la Shoah à cette histoire, mais te rappeler au bon souvenir de ce que le genre de phrases que tu nous proposes permet de développer dans la société : une excommunication d'office d'un "peuple" avec cette circonstance aggravante que, finalement, c'est (au moins un peu) de sa faute. La reductio ad hitlerum aurait consisté à écrire que "les nazis aussi disaiens que les Juifs étaient responsables de ce qui leur arrivait". Mais plus gravement, les Maurassiens, les Céliniens, les petites concierges d'immeubles parisiens d'avant-guerre eurent pu penser et dire en 1933 (avant tout génocide), avec Tichke au comptoir, que quand même, ce monsieur Hitler, s'il discriminait les Juifs, il devait bien avoir des raisons. Pour te dire, un certain Bert Ericksson (VMO, Voorpost) l'a encore dit il y a peu, que les Juifs étaient aussi responsables. Ce jour-là, tout ce que la Belgique comptait d'humanistes ont appelé la Shoah à la rescousse. Toi, tu n'as pas crié à la reductio ad hitlerum, mais j'ose supposer que tu as trouvé cette réaction normale, saine, humaine et humaniste.

Mais voilà, tu te défends et je ne retirerai rien. Parce que justement, parce que tu cibles une population, parce que tu fais mine de ne pas savoir qu'elle a des droits de non-discrimination en Union européenne, des droits démocratiques, parce que tu as remplacé Rom par Tzigane, tu t'es mis au même niveau que Dieudo ou Le Pen père. J'ose enfin espérer qu'il n'y a pas, à tes yeux, une différence entre ce qu'on subi les Juifs et ce qu'on subi les "Tziganes". Mais justement, c'est cet espoir-là qui m'impose de te rappeler au bon souvenir des pires choses que notre Europe a produites.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 19 juillet 2013

Hahahaha! 9 lignes en réponse à l'article de Marcel, c'est tout ce que vous avez été capable de produire? BRAVOOOOOOOOOO!!!! Vous êtes digne de vos défenseurs, qui ne savent pas aligner 1 argument valable et défendable! (et dont je soupçonne que le QI doit être plutôt en dessous de la moyenne qu'au dessus... Et il n'y a rien de méprisant de ma part dans cette remarque; juste un constat...)

Écrit par : Mélusine (la prem's ;)) | vendredi, 19 juillet 2013

Cher Mr,

Je ne vais pas vous rassurer : je ne suis pas é p i c i e r NI profession dite "libérale", ce qui en Belle chique prête à rire aux éclats tant les professions "libérales" ont juste des comportements c o r p o r a t i s t e s de type féodal. Népotisme et copinage et le reste, le tout à l'égo(ût)!

Encore une fois nous nous parons de flonflons et de fanfreluches pour déguiser notre propension au corporatisme moyenâgeux. DE FAIT ET DANS LES FAITS ET LA REALITE P R A T I Q U E. Ce n'est pas au plat pays que l'on évoluera vers une forme de noblesse civilisationnelle de h a u t niveau GENERAL. "Profiteer ervan", devrait être le logo de cette zone de petits commerçants sans manières, que l'on se targue d'appeler "pays"!

Au risque de provoquer un vaste accès de vertige, voici un peu de culture au lieu d' opportunisme de bas étage ...
"Toute forme de m é p r i s, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme."A.Camus.

La débilité des images pour neuneux (le racisme l a t e n t et populiste en est une preuve.. n'est-ce-pas mr le spécialiste des "norvégiens" un peu comme le fn fr. sur les "détails"..) EST UN SIGNE DE M E P R I S DE TOUS.

BAISSONS le débat et puis nions.
La Belgique vient s e u l e m e n t de reconnaître (et vite, chuut, une seconde et pas de médiatisation) qu'elle avait été un pays c o l l a b o avec les nazis.
70 ans de mensonge par omission, ma chère soeur.. de fausses bases, mais...CHUUUT. Maréchal "au bon beurre", nous voilà!

Pas étonnant LA propagande pour illettrés et sentimentaux (très important ça l'émotion populaire, hein?) émotifs et qui flatte l'analphabétisme de la Politique (avec un grand P)!
Soyons narcisses et nions.

LA BELGIQUE A PRATIQUE L'APARTHEID. POINT BARRE.
ET TOUJOURS R I E N d'officiellement reconnu! Nos épiciers ( la référence dans cette zone dite "pays", la seule et uniqque!) l'interdisent! Chuuut!

Nions, omettons, mentons minimisons excusons prétextons, bref soyons m a l a d e s et malsains! Sinon, de quoi va-t-on vivre? Je vous le demande, mme l'épicière! (Thatcher, de la b a s s e classe revancharde, du petit commerçant toujours furibond, une épicière aux manières d'épicière - oh combien visible rien qu'à sa façon de marcher, le "body language", sa gestuelle de matrone "au bon beurre" beeuurk!, c'est tout ce qu'il en émanait!)
Thatcher, c'est de l'épicerie complexée du petit bourgeois de bas niveau qui se déguise en envieux qui "réussit". TRES V U L G A I R E. Loin de la noblesse aristocratique
Ne vous en déplaise, TOUT LE MONDE n'a PAS une mentalité d'épicier parvenu et opportuniste. C'est VULGARISSIME. C'est de la m é d i o c r i t é totale!

Écrit par : Démocrate | samedi, 20 juillet 2013

@Marcel

"Cher Alain, j'avais oublié une autre de tes tactiques : utiliser un argument d'un texte pour rejeter en bloc tout le reste"

Je suis votre blog depuis des annees et j'ai constate que vous utilisez exactement la meme tactique quand vous n'avez plus d'arguments.

Écrit par : Holger | dimanche, 21 juillet 2013

@Holger : votre phrase implique que j'ai mis d'autres arguments en avant d'abord. Et sur les milliers de réponses que j'ai écrites sur ce blog, il doit bien y avoir des moments où j'ai rejeté un commentaire en bloc sans allez dans le détai, en effet. Sur 63.000 commentaires… Soit une moyenne de 43 par jour…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 21 juillet 2013

Destexhe est un arriviste (c'est peu de chose de le dire) qui vendrait père et mère pour une reconnaissance et très peu de gens de son entourage direct ont de l'estime pour ce monsieur qui cherche désepérément à exister politiquement dans les média faute de présence sur un terrain.

Je trouve que citer dans un même article sur lui des gens comme Thatcher et Hayek... C'est lui faire beaucoup d'honneur !
Le seul point de comparaison qui est de son niveau étant Laurent Louis de Nivelles.

Le discours politique d'un Destexhe reste misérable de manque d'ambition, dégradant pour nos valeurs, nausabond sur la forme et dans le fond... Nocif pour tous les démocrates !

Écrit par : Philippe | vendredi, 19 juillet 2013

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@Marcel

votre réponse au dr sf desthexe est très pertinente et complète

bravo, au prochain coup vous aurez droit (de l'homme) à du "liturgie bien-pensante", puisque ce coup-ci vous avez juste bénéficié du godwinisme (très chic- bdw ce: reductio ad hitlerum. )

néanmoins il y a me semble-t'il un couac:

"On peut en outre difficilement imaginer que Brasillach fût au courant de la Shoah qui, pour mémoire, fut un secret bien gardé au moins jusque fin 43"

il semble que c'est le genre de truc difficile à admettre notamment pour van severen... donc s'il ne sont pas tous en vacances, je me demande si nos amis flamingants attentifs à la supériorité de l'intelligence NL sur celle des FR ne vont pas vous dire merci

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 19 juillet 2013

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@Zuiltje : Van Severen n'a pas pu être au courant de la Shoah, contrairement à August Borms, qui a visité les usines de Birkenau en 1943. Quant au premier, je rappelle simplement qu'il était bien un antisémite virulent et un fascisto-nazi tout à fait dans les normes de ces idéologies. Pas besoin de l'associer à la Shoah (tout comme Brasillach) pour le critiquer avec virulence. La différence est qu'un Français qui tenterait de faire passer Brasillach pour un démocrate ou un philosémite, comme BDW le fait avec Van Severen, aurait des problèmes assez lourds à percer en politique. Même Marine Le Pen n'oserait pas faire une chose pareille avec des Brasillach et ses amis.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 20 juillet 2013

1. Le fameux "point goodwin" est en soi une i m p o s t u r e, NON scientifique, qui s e r t aux mentalités véritablement t o t a l i t a i r e s, toujours à court d'arguments, rhétorique ou autres, à INTERDIRE le débat. Interdire le savoir, la connaissance et l'information.

C'est un truc de N E G AT I O N N I S T E!
Il impose dese t a i r e sur le fascisme, nazisme, tout simplement!
Bref, un cliché tendance fasciste véritable.

Le point goodwin est une i n v e n t i o n qui n'est basée sur r i e n et un truc-outil préféré des réacs véritables (qui ne tardent jamais à sombrer dans le fascisme, de surcroît, car leur m e n t a l i t é y mène tout droit!)

Il permet d'interdire de d i r e.
Or, accuser les victimes est b i e n une méthode hitlérienne. POINT BARRE. Cela est en outre t y p i q u e des mentalités fascistes. Les psychologies fascistes ont été étudiées de long en large et en profondeur. La s o u r c e (manifeste ici) de leur perversion et perversité est c o n n u e.
Personne ne pourra interdire "psychologie de masse du fascisme".
Personne ne pourra interdire Hannah Arendt.
Personne ne pourra interdire "Les bienveillantes"
Personne...

Selon ces réacs. si proliférant, il faudrait donc accuser de "point goodwin" (un truc pour analphabètes et illettrés, baignant dans le vide cérébral t o t a l i t a i r e) t o u s les auteurs d'études de tout type (historiens, politologues, philosophes, psychologues, etc..) sur le nazisme.
Bref, il s'agit d'une méthode de censure prisée en totalitarisme.
Brûler les livres et le s a v o i r? Bientôt, le retour des autodafés!
Ce "point goodwin" est b i e n un truc d'illettrés et de fascistes rampants.MOI JE PARLE ET TOI TU TE TAIS. A B U S I F complètement.

Bref, in fine, cette méthode nauséabonde consiste à i n t e r d i r e de parler du nazisme, du fascisme ou autre totalitarisme et déviance. INTERDIT.
L'imposture de « l'argument du point Godwin » est précisément qu'il se prétend conclusif.
INTERDIT DE RECONNAITRE quand cela commence. (Nous y sommes par ailleurs).

POURRIR le débat, l'interdire, le nier, c'est b i e n (grace au cliché "point goodwin" dont le b u t est de c o u p e r et stopper le débat) une conception censitaire de la politique qui peut bien être considérée comme proto-nazie.
Ces types sont q u a n d même dangereux. N'attendez pas du MR autre chose que de la bassesse mercantiliste et illettrée. Dans un autre débat, il y a peu, une représentante du MR sur Twitter a encore évoqué cette sempiternelle censure émanant de l'analphabétisme et de l'illettrisme a m o r a l, du "point goodwin". Je crois que quatremer y a eu droit aussi (sujet devait être bxl pas belle ou la minisse de l'inculture).

Tout simplement, le truc facile, cliché pour illettrés (un m u s t au mr, l'illettrisme réac.), le "point goodwin" inention c l i c h é, leur permet de prétendre simplement au monopole de l'expression.MONOPOLE. TOI TAIRE MOI SEUL AI LE DROIT.

Attendre de réacs féodalistes des idées sensées et morales revient à attendre des fontaines abondantes d'eau partout dans le désert.

2. Quant à l'hypocrisie du monde entier concernant Hitler, elle se cache derrière son petit doigt.
ANNEES 3 0 D E J A
La nuit des longs couteaux, connaît pas!
La nuit de cristal, connaît pas!
Interdit aux Jude, connaît pas!
Dachau, prisonniers allemands, connaît pas!

Ils avaient t o u s très bien compris dès les années 30. Ils font j u s t e semblant de "découvrir" en ...1943. Quand l' "affaire" tourne mal, tout simplement. M'enfin, judicieusement certaines industries (et i n d u s t r i e l s) nazies e t pro nazies ont été épargnées par les bombes... N'est-ce pas Mr.Ford?Quelle chance!Du hasard, sans doute ;-)))

Sans compter leur sortie financièrement i n d e m n e du nazisme. Et même enrichi. Noms connus, archi connus dans TOUS les pays. TOUS.

Basta avec cette hypocrisie et ce giga méga mensonge.

Quelle hypocrisie! Ils é t a i e n t tout simplement d'accord, en fait!
Une g r a n d e majorité d'industriels(et banquiers, financiers, politiques) e u r o p é e n s, américains étaient n a z i s.
Tout simplement.
Quelle i m p o s t u r e gigantesque depuis 1945!
Nos politiciens n'en sont que l'émanation!

Écrit par : Démocrate | dimanche, 21 juillet 2013

@ Démocrate:

Se plaindre du point Godwin en ce qu'il serait une invention permettant d'éviter un débat d'idées c'est, venant de votre part, assez marrant.

Vous qui passez vos journées à traiter tout le monde de fasciste, réac, menteurs, etc... sans jamais répondre sur le fond.

Bravo! Il faut reprendre les tactiques de ces ennemis!

Écrit par : jester | lundi, 22 juillet 2013

Mille xkuz Marcel pour ma confuz,

je trouve toujours que tous les faschos se ressemblent borms, van severen, le pen et bdw... ah la là

ya que vous pour remettre l'église au milieu de mon village (^ :à caractère flamand:^)

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 22 juillet 2013

Bonjour,

J'ai d'autant plus savouré votre blog que tous les commentaires négatifs à propos de Mr Destexhe sont systématiquement censurés par La Libre Belgique. Même ma suggestion sur leur forum de vous lire ici. Ils sont bien chatouilleux, et j'ose comparer leur frilosité avec le courage des journalistes africains, en prison pour un tweet ou un article dérangeant. Triste presse muselée, dans les deux cas, les c*** en plus dans le second.

En grattant un peu, je remarque avec surprise que Mr Destexhe se drape dans ses fonctions à MSF pour couper court à toute accusation de "racisme". Cette posture est difficile à comprendre car il a cessé, selon Wiki, toute activité de médecin pour MSF en 1988 (il y a 35 ans !) et ses fonctions dans cette honorable institutions ont sans doute pris fin en 1995 (il y a quasi 20 ans !) avec son mandat de sénateur. En s'intitulant "bénévole", il laisse entendre qu'il a vécu d'air et d'eau fraîche pendant 3 ans. Quand bien même cela serait-il le cas, pourquoi en faire étalage sinon pour s'acheter une vertu et tabler sur l'irréflexion de ses lecteurs?

J'en viens donc à croire qu'il instrumentalise son lointain passé pour couper court à toute possible critique. C'est détestable, et en dit long sur ce manipulateur.

Écrit par : phil7578 | vendredi, 19 juillet 2013

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COMPLEMENT - En revenant ici, je vois mon commentaire publié, après une réaction de Mr Destexhe lui-même et votre (tout autant) savoureuse réponse.

Comme votre billet est récent, j'imagine fort bien que Mr Destexhe ait pu lire ma note sur La Libre, et l'avoir fait censurer là-bas avant de vous répondre ici.

Si les choses se sont passées de la sorte, comme il m'est raisonnable de penser, un telle action de censure ne mérite qu'un qualificatif: minable ! Et en dit long sur son auteur.

Enfin, concernant la situation actuelle des Roms, en Hongrie par exemple, les journaux (français) s'en font suffisamment l'écho pour que Mr Destexhe se documente davantage, sorte du déni et utilise son énergie à des actions constructives. Mais là, à le lire, je rêve...

Écrit par : phil7578 | vendredi, 19 juillet 2013

J'aime beaucoup les wallons et les nègres.

"Ou le Vietnam. Mais aucun des deux n’est une de nos anciennes colonies… Ceci explique cela."

Pas du tout : il croyait être en Wallonie.

Lorsqu'un flamand se met à parler en français, c'est toujours pour s'adresser à des nègres et toujours pour expliquer la vie à un peuple inférieur.

Allons, ne soyons pas cruels, De Gucht est le moins pire de toute la classe politique flamande.

Écrit par : Pfff | vendredi, 19 juillet 2013

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@Pfff

"Allons, ne soyons pas cruels, De Gucht est le moins pire de toute la classe politique flamande."

ne jouons pas au con, de gucht ne voit pas strictement le wallon comme un congolais, ou alors n'avez pas bien compris le scénar...

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 19 juillet 2013

Bien évidemment, mais je crois que le facteur déclanchant le paternalisme, chez De Gucht, qui n'est pas le plus mal embouché des politiciens flamand, c'est le français. Le wallon n'est pas équipé intellectuellement et le congolais est un grand enfant.

Écrit par : Pfff | vendredi, 19 juillet 2013

@Pfff

absolument, c'est le FR

"Le wallon n'est pas équipé intellectuellement et le congolais est un grand enfant"

devrait s'écrire : le FR n'est pas équipé intellectuellement et le congolais est en plus de ça, un grand enfant.

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 22 juillet 2013

J'ai beaucoup apprécié votre article. Bien que ce genre de mise au point soit nécessaire, il faut vite tourner la page... " Ce genre d'énergumène" n'en vaut vraiment pas la peine!! Merci de me tenir au courant, j'ai adoré votre article.
Samir Bendimered

Écrit par : Bendimered | vendredi, 19 juillet 2013

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Il y a 2 Destexhe en Belgique.
Alain et Modri.
Le premier parle beaucoup et ne fait rien. Un vrai sac à vent.
Il continue, dans le cadre d'un parti respectable, à faire tourner son ventilateur aux frais du contribuable.
Et puis il y a Modri. Ce type avait une superbe situation, gagnait beaucoup d'argent à défendre les petits actionnaires. Il faisait quelque chose d'utile
Puis il a voulu faire de la politique, saisi de mégalomanie après l'affaire Fortis.
Et ça a foiré lamentablement, peut-être ( parmi d'autres raisons) parce qu'il a fait peur à l'establishment politique, et qu'on l'a neutralisé - justement par ce qu'on avait vu que lui, il risquait bien de faire ce qu'il disait.
Pourtant, il n'est pas pire que Dewever, simplement il vit dans un biotope gauchiste plutôt que de droite, et n'a donc aucune chance de percer.
Est-ce que les idées de Destexhe et Modri sont nauséabondes?
Je dirais qu'ils ont commencé tous les deux par dire tout haut ce que beaucoup de gens pensaient tout bas: que notre pays se délite, que nous avons perdu quasi tous les leviers de décision économique, que l'immigration incontrôlée et le différenciel de fertilité risque de faire perdre définitivement leur caractère européeen à de larges parties de notre pays, en particulier les grandes villes. Et aussi, sans doute, que tout cela n'est pas étranger aux politiques menées depuis la fin de la colonisation (justement) ou à peu près, et pas étranger non plus aux changements sociaux et politiques lancés/révélés par mai 68.
En gros, ils rejettent tous deux l'héritage de mai 68 et l'effacement semble-t-il définitif des valeurs "d'avant", si nous continuons ainsi.
Que penser de l'avenir de notre pays et plus largement de l'Europe et même des autres pays occidentaux qui partagent l'évolution sociologique que nous sommes en train de subir?
Peut-on sérieusement considérer qu'une majorité musulmane à Bruxelles en 2030 est anodin? Que se passera-t-il quand les cohortes de baby-boomers mourront?
J'observe depuis assez longtemps les évolutions politiques de ce pays pour comprendre qu'il n'y aura pas de réaction " forte" à ce phénomène, mais un pourissement. Les Belges continueront à quitter Bruxelles qui s'appauvrira et puis un jour ce sera une poudrière, avec une natalité galopante. Et les chantres du multiculturalisme nous expliquerons à quel point c'est beau.
Quelle est la solution? Ne faudra-t-il pas recourir à des formes d'assimilitation plus ou moins douce pour éviter des situations de type Kosovo ou Bosnie? Et à une fermeture des frontières?
Tout cela pour dire que quand ils s'en prennent aux "gauchistes" , Alain et Modri n'ont sans doute pas tort, et que sans doute à mettre le doigt sur le problème ils n'ont pas tort non plus. Ensuite leur discours dérape, car le problème est réellement difficile à résoudre et pose un vrai problème à notre société.
Car si les Musulmans (et ne réduisons pas l'immigration aux Musulmans) veulent affirmer leur identité, les Belges le peuvent aussi, et nos racines plongent plus loin que mai 68, et espérons qu'il en faudra plus pour les détruire...mais le ver est bel et bien dans le fruit.
Le politiquement correct dit qu'affirmer des valeurs eurocentriques est mal.
Et c'est bien sûr au nom de la protection des minorités ethniques, pour leur éviter l'oppression culturelle voire économique ( mais sur ce plan, l'hypocrisie et la propriété privée des moyens de production permet de contourner le problème).
Mais on se demande un peu trop souvent si le politiquement correct ne sert pas uniquement à assurer des votes à certaines Milquet et autres (même si bon nombre d'entre eux se sont faits avoir aux dernières communales). Je veux bien sûr parler de la gauche caviar. Il y en a au moins un qui n'en fait pas partie, c'est Philippe Moureaux et même si je ne l'aime pas beaucoup, on peut constater qu'il a bien fait rénover les voiries dans sa commune et que les habitants musulmans qui ont progressé économiquement y investissent, rénovent les maisons dans leur quartier. C'est ça, gérer, et plonger aux racines de la socio-démocratie européenne les moyens de résoudre le problème.

Écrit par : AF | vendredi, 19 juillet 2013

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Le discours de Destexhe est le discours de quelqu'un d'inutile qui se croit utile. Il n'est pas vraiment dangereux. C'est celui des dénonciateurs de gaspillages publics qui n'auront jamais fait que vivre eux-mêmes de vrais ou faux emplois publics ou subventionnés grassement, de conseils et assemblées où on se présente une fois par an ou une fois par mois grand maximum, où la réécriture du monde, l'improductivité et la consommation de champagne sont confondues avec le "travail", le "courage" ou le "mouillage de chemise", où les "missions d'études" couvrent en réalité les vacances aux frais des autres, etc.

Ils ne savent faire que parler et dans une vraie dictature (où on risque autre chose que de voir son "honneur bafoué" sur le Net ou dans la presse), on ne compterait pas un seul de ceux-là dans les vrais résistants.

Tout le contraire des vrais entrepreneur, créateurs et actifs qu'on n'entend pas, qu'on ne connaît pas et qu'on ne voit pas car ils travaillent, ne coûtent rien, eux, et remplissent la caisse des Destexhe, délégués aux Droits de tout (au choix, le fromage occupe toute la table), Centre pour l'Egalité de tout (au choix, le fromage occupe toute la table/bis), bâtonniers d'Ordres multiples, Directeurs de conscience du Cal, lobbyistes de mutuelles, intercommunales, assises de l'inter-je-ne-sais-quoi, syndicats, UCM, associations de magistrats, de journalistes, de ceci et de cela, etc., etc. qui s'engueulent à la télé mais se tutoient et se tapent sur l'épaule au resto (jamais payé par eux, une nouvelle fois). Ce pays et son microcosme administrativo-médiatico-politique sont intarissables d'absurdité et de bouffonnerie.

Tous croient, par ailleurs, représenter d'énormes masses (mais y croient-ils eux-mêmes?), alors que même ceux qui sont élus ne sont en place que grâce à un système électoral où les joutes internes à l'oligarchie préattribuent 100% des sièges et des subventions aux "représentants" d'une masse d'électeurs de 60% maximum*, achetés à coups d'emplois publics et parapublics et/ou abrutis à coups de propagande stalinienne genre RTL-RTBF-La Libre-Le Soir, etc. et vote obligatoire.

Dans cette pièce de théâtre, il en faut bien un qui joue le "vilain méchant de droite", qui fasse "résonner le bruit des bottes" et frémir les Résistants, sinon tout le monde serait à gauche et ça la foutrait mal. Jouer ce rôle-là ne rend pas plus utile que les autres.

Tous dénoncent courageusement et s'insurgent! Aucun ne lâchera son fromage pour autant...

*(une fois les abstentions, votes blancs et votes pour petites listes déduits)

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 19 juillet 2013

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@moinsque'

"...qui n'auront jamais fait que vivre eux-mêmes de vrais ou faux emplois publics ou subventionnés"

êtes-vous en train de dire que msf est au néo-colonalisme post-moderne ce que les bwana-mon-père blancs étaient au temps 'béni' des colonies (les vraies celles aux actions sarkopositives)...

en ce qui concerne votre idée de la démocratie, avez-vous un jour de votre vie voté pour un type qui vous a donné un boulot?

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 19 juillet 2013

Moinsque...,
Chapeau pour votre faconde.
Destexhe serait une sorte "d'idiot utile"?

Écrit par : denis dinsart | samedi, 20 juillet 2013

Moinsque...,
Chapeau pour votre faconde.
Destexhe serait une sorte "d'idiot utile"?

Écrit par : denis dinsart | samedi, 20 juillet 2013

Marcel,

Je ne sais pas pourquoi je pense mon temps à te répondre, mon entourage me le déconseille et me suggère de t'ignorer. Sans doute ont-ils raison, mais bon la seule chose que nous ayons peut être en commun c'est sans doute la passion du débat public. Et bien, oui je te l'avoue je suis un épouvantable salaud qui avance masqué. Ah là je suis fort, très fort même. J'ai longtemps abusé tout le monde. J'ai travaillé ou milité 12 ans à MSF (c'est presque plus long que que Philby pour le KGB). Je me suis battu 2 ans pour obtenir une commission d'enquête pour les victimes du génocide du Rwanda, ces foutus africains qui sans doute ne le méritait pas. J'ai co-organisé une chaîne humaine autour du Berlaymont pour réclamer une intervention militaire en Bosnie (au profit de Musulmans essentiellement mais sans doute que je croyais que c'était des fanatiques chrétiens), ainsi que, quelques années plus tard, pour le Darfour (ils sont de quelle religion là déjà ? ). J'ai écrit et déposé une proposition sur la Shoah en Belgique qui a entraîné le rapport du CEGES dont tout le monde se félicite mais c'était pour cacher ma véritable haine du peuple élu); je milite depuis des années en faveur de la Cour pénale internationale pour le jugement des auteurs de crimes contre l'humanité. Ma copine est noire et musulmane, mais même elle ne s'est pas rendu compte de ma vraie nature.

Et merde, j'ai fait tout ca pour rien, puisque tu as si bien perçu mon secret !!! Je suis admiratif. Félicitations.

Écrit par : alain destexhe | vendredi, 19 juillet 2013

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"MSF Missionnaires Sans Frontières (comme l'autre, fondateur socialosarkozyste au gré du v e n t)
Ma copine est noire et musulmane,
J'ai co-organisé une chaîne humaine autour du Berlaymont pour réclamer une intervention militaire en Bosnie (au profit de Musulmans essentiellement"

Je pleure, mr.destexhe vous êtes trop s e n t i m e n t a l o conservatoïde pour nous représenter!
Ma concierge parle comme vous, bons sentiments, bons sauvages.

Il faut des a d u l t e s rationnels qui, au lieu de larmoyer sur eux-mêmes en quête de reconnaissance sentimentaloïde, pour nous représenter et surtout pour REMETTRE ENFIN la RES PUBLICA AU CENTRE ET A U - D E S S U S ici et ailleurs.

Reprenons, voulez-vous?
MSF ... comme c'est z e n t i l de soigner les bobos des pauvres nafricains et autres pauvres qui ne sont pas riches.
Il est mieux et beaucoup plus s a i n de ne PAS PROFITER de cette misère pour se faire valoir. Il serait courageux et responsable de p e n s e r aux RAISONS de leur misère! Ah mais ça, pas question de s'y attaquer, h e i n? Les pyromanes (ah connaissez-vous nos "braves" belges qui c o n t i n u e n t à exploiter le katanga, et de façon immonde!!!) d'un côté et les "pompiers zentils" de l'autre. Profitons-en pour larmoyer!SUR SOI-MEME. SON SOI SI FRAGILE ET F A I B L E.

Au lieu de jouer au zentil missionnaire ultra PATERNALISTE. BEURK LE 19è siècle arriéré!

Ma copine est noire musulmane.. ET ALORS? Elle est éduquée pour se plaire avec un CONSERVATEUR. Et puis DIEUDONNE le noir EST AMI DE LEPEN. CELA FAIT-IL DE LEPEN UN GRRRAND DEMOCRATE?

J'ai co-organisé une chaîne humaine autour du Berlaymont pour réclamer une intervention militaire en Bosnie (au profit de Musulmans essentiellement"

Comme c'est beau! Y avait des nonnettes?
Quand vous dites Bosnie-musulmans, ditres plutôt Qatar et Arabie Saoudite, ces grandes démocraties... où règnent le savoir, l'émancipation, la liberté et la grande p a u v r e t é (rices quelques uns). Votre rêve! 3 riches et plein de miséreux! Moyen âge quand tu nous tiens...

Nous n'avons r i e n à f a i r e de sentimentaux émotionnels zentil.
Nous avons besoin de RES PUBLICA (et pas de narcissisme)!
Je vote pour ma concierge!

Écrit par : Démocrate | samedi, 20 juillet 2013

Ce qu'y a de bien, avec Internet, c'est qu'on est pas obligé d'être en présence de Démocrate pendant qu'il tape ses posts, qu'il hurle à la mort, qu'il gémit en jouant de l'orgue, qui roule des yeux, qu'il éructe, expectore et postillonne.

On peut se contenter de ses posts.

http://youtu.be/L0JbaZtoKAs

Écrit par : Pfff | samedi, 20 juillet 2013

Alain, sans vouloir te mêler à lui, je te rappelle qu'à l'époque où Benito Mussolini faisait voter les Lois raciales, il avait pour maîtresse Mme Sarfati, juive. Dans une conversation avec un ambassadeur (suédois, je crois), en pleine rafle des Juifs en Italie en 1943, il confiait que les Juifs étaient des Italiens comme les autres. Pendant ce temps, il les envoyait néanmoins à Auschwitz (il est vrai qu'il n'avait pas le pouvoir de ne pas le faire, mais il est bien entendu coupable de ces déportations et assassinats) Ceci, non pas pour tirer un parallèle entre Mussolini et toi, mais bien pour dire que tu te défends très mal. On critique tes excès littéraires et verbaux et tu sors tes jokers (MSF, ton amie noire, et musulmane, les petits enfants que tu as sauvés — désolé, mais dans ce dernier cas, c'était ton métier aussi, tu étais payé pour, ce qui ne retire rien à l'engagement que ça représente).

Je ne t'attaque pas personnellement et tu le sais pertinemment. J'attaque les discours que tu tiens, qui séduisent un certain nombre de personnes, et dans lesquels, non content de brandir des spectres et des simplismes qui ne règleront rien, tu attaques toute personne qui tente de travailler de manière un tant soit peu constructive. Il ne suffit pas de dire "il y a des musulmans que j'aime" pour rattraper les dégâts que tu cause au vivre ensemble quand tu emballes l'antiracisme dans un sac pour le foutre au feu sous prétexte que certains gauchos en ont abusé. C'est toi qui en abuse alors à ton tour. Tu ne peux pas dénoncer uniquement les excès d'un nombre réduit d'islamismes sans nuancer en fustigeant aussi, par exemple, le fait qu'une personne au patronyme turc doit envoyer trois fois plus de CV pour obtenir un rendez-vous chez un employeur en Belgique. Non, toi, tu es dans l'unilatéral, tu flattes le racisme de bas étage sans apporter de solution. Il est patent qu'ensuite, pour seule défense, tu me parles de ton amie ou de ton entourage. Je t'emm… erai tant que tu auras une tribune et que tu joueras avec des sentiments aussi bas de plafond pour des raisons électorales.

Là, c'est au médecin que je m'adresse, à l'humain. Le spectacle que tu nous offres est d'autant plus triste qu'ayant justement soigné des gens dans des contextes de pauvreté ravageurs, tu devrais comprendre ce que représente le fait de vivre dans un ghetto bruxellois, où la chance de travailler est de 1 pour 2 et où la religion qu'on pratique en famille fait régulièrement l'objet d'un cassage violent à ton extrême droite (et pas que). Dans une société où la reconnaissance de l'islamophobie est pratiquement criminalisé par toute une intelligentsia qui glose sur la justesse du terme, pendant qu'on casse du métèque dans les commissariats. On n'aura jamais une société équitable sur une base aussi tronquée.

La question des Roms est également nettement plus complexe que ce que tu en fais.

La déchéance de la nationalité belge pour mauvaise intégration que tu évoques ne fait pas partie des valeurs de ton parti, ni de l'union européenne. Tu n'hésites pourtant pas à la suggérer.

Chaque fois que tu le feras et que tu paraîtras, tu me trouveras sur ton chemin, bien plus que les gens de Nation, par exemple, parce qu'à mes yeux, tu trahis les valeurs du libéralisme, de la démocratie européenne dont tu te réclames alors qu'eux ne s'en réclament pas et que les choses sont donc claires en ce qui les concerne : ce sont des néo-nazis, point.

Que ceci ne t'empêche pas d'écrire ce que tu penses, de provoquer tant que tu veux, je n'ai pas à te dire ce que tu peux ou ne peux pas faire. Mais j'ai à résister quand un politicien, toi ou une autre, perd tout sens de la cohérence et stigmatise une population comme tu l'as fait avec "les Tziganes". Quant à la Shoah, je constate hélas que tu surrespectes une partie de ses victimes, et sous-respectes une autre. Ça aussi, c'est une forme de discrimination.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 20 juillet 2013

@ Monsieur Destexhe,

Je ne vous connaissait pas. Mais je viens de comparer votre "c.v." avec celui de Marcel Sel.
Citons le grand écrivain Hollandais Willem Frederik Hermans "geen dwerg is sterk genoeg om een reus te doen struikelen".

Écrit par : MUC | dimanche, 21 juillet 2013

@Marcel

votre réponse est très bien, alain devrait suivre les conseils de ses proches("mon entourage me le déconseille"...)

@ l'homme politique AD

est-ce que noirvégienne musulmane est un pléonasme?

@MUC

vous devriez demander à AD de devenir NL pour remonter le niveau par chez vous

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 22 juillet 2013

Marcel,
Je vous aime et vous admire pour l'énergie que vous mettez à répondre à... pfff, comment dire, tout ceci, c'est si difficilement qualifiable... Ma misanthropie s'éloigne quand je vous lis, merci...

Écrit par : Jc Houzeau | vendredi, 19 juillet 2013

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Je ne suis pas un supporter de Modri mais il faut quand même remarquer qu'aux USA, il serait simplement un républicain, pas particulièrement extrémiste.

Destexhe aurait du mal dans cette formation, à force de répéter qu'il a travaillé chez MSF. Reynders serait chez les démocrates.

Di Rupo, bien que foncièrement de droite et vrai self-made-man comme son "socialisme" ne l'indique pas, si l'on s'en tient à ses discours, aurait juste pu envisager une carrière d'activiste sans mandat officiel.

Laurette, là, ça craindrait méchamment. Mais bon, aux US, on peut dire vraiment n'importe quoi, sauf peut-être tenir des propos misogynes dès qu'on a une position un peu en vue.

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 19 juillet 2013

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Le billet est excellent (tellement que même aussi loooooong que les autres j'en suis arrivé au bout ... :-) ).
Il est vrai que les Tsiganes et autres Gitans semblent avoir eu la vie belle sous le nazisme, un détour par ici le confirme :

http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=75

mais comme vous le dites, il y a chez AD une obsession sur le 'peuple juif'. Et la manière dont les Tsiganes, Gitans et plus globalement les gens du voyage sont considérés, traités, ... aujourd'hui, au regard de ce qui leur a été fait durant la Seconde Guerre mondiale, est incompréhensible, quand on la compare à celle réservée aux autres victimes du nazisme. Et même si comme nous l'a rappelé en son temps Jean-Michel Chaumont, il s'agit de ne pas entrer dans une concurrence victimaire, cet acharnement de violence étatique ou physique qu'ils subissent partout en Europe est interpellant.

A la prochaine,

Massimo

Écrit par : Bortolini | samedi, 20 juillet 2013

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"Après la guerre, la discrimination contre les Tsiganes ne cessa pas, la République fédérale d'Allemagne décida que toutes les mesures prises contre les Tsiganes avant 1943 étaient une politique légitime de l’Etat et ne nécessitaient pas de réparations. L'incarcération, la stérilisation et même la déportation étaient considérées comme une politique légitime. Qui plus est, la police criminelle bavaroise reprit les fichiers de recherche de Robert Ritter, y compris son registre des Tsiganes en Allemagne. Ritter, l'expert racial des Nazis pour les questions tsiganes, avait conservé sa notoriété et était retourné à son ancien travail de psychologue pour enfants"

P s y c h o l o g u e pour enfants!!!!! Après la 2WW!!! Dingue, l'imposture encore et toujours!

Ce n'est qu'en 1982 !!!! que l'Allemagne reconnut.... (H.Kohl)
Indemnités?
Ah, "heureusement" beaucoup des victimes étaient déjà...mortes
(Et comme cela, partout, l'on allonge, rallonge et puis on paye rien...La Belgique aussi championne de cette tactique... immonde)

Écrit par : Démocrate | dimanche, 21 juillet 2013

J'aime quand on tape au bon endroit... J'aime quand on pousse ces tartuffes à bêtement se justifier en s'auto-glorifiant (pléonasme choisi) et en vous donnant l'argument massue et débile "ma copine est noire et musulmane" censé vous purifier de toutes les horreurs...

Par contre, et je vais me faire insulter par tout le monde (mais je m'en fout un peu...), je trouve facile de prendre un Dieudonné pour cible: dans le genre politiquement incorrect, y a pas mieux et les Juifs ne sont pas les seuls à en prendre pour leur grade. Je ne me considère pas comme un "gauchiste égaré dans un antisionisme forcément antisémite", mais à force d'entendre ou de lire ce genre d'argument, ça fait râler (euphémisme choisi).

Écrit par : lca | samedi, 20 juillet 2013

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En ce qui concerne Dieudo, de mon point de vue, c'est un Destexhe avec ceci en plus qu'il est extrêmement complexe. Mais désolé, ses acquointances avec l'extrême droite le rangent pour l'instant dans ce camp, pas à l'extrême gauche. Quand Jean-Marie Le Pen rit avec plaisir au premier rang, Dieudo s'est perdu, et vu son talent, vu ce qu'il pourrait représenter par-rapport au racisme colonial et néocolonial, c'est pas simplement dommage, c'est absolument tragique.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 20 juillet 2013

Lorsqu'on n'a pas l'honneur de vous plaire, tout devient fort simple.

Je peux aussi vous aider à comprendre :

Dieudonné donne dans le comique communautaire et antisémite, parce qu'il y a un public pour cela. Si vous étiez sorti avec une noire, dans votre vie, et pas nécessairement une musulmane, vous auriez découvert que l'antisémitisme se porte fort bien en Afrique subsaharienne. La fameuse concurrence victimaire, appuyée sur une vision très orientée de l'histoire de l'esclavagisme.

Écrit par : Pfff | samedi, 20 juillet 2013

j'ai également combattu Destexhe et, depuis, ma réflexion a évolué, je pense avoir trouvé des lignes de structure. Destexhe est pour moi un National, mais je reviendrai sur ce terme.

Le commentaire ci dessus est par exemple intéressant : "Di Rupo, bien que foncièrement de droite et vrai self-made-man comme son "socialisme" ne l'indique pas"....cette personne je pense devrait continuer à approfondir, on arrive à ces lignes...

Avez vous déjà réfléchi au concept de "Nation", "nation belge", "nationalisme flamand", etc. Pourriez vous définir votre approche du concept "Nation"? Je crois me souvenir de la page 64 de votre livre "Indignés de cons"...(excellent titre au demeurant)...

Écrit par : Pierre Le Belge de Lille | samedi, 20 juillet 2013

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Bjr Pierre, j'ai abordé le concept de nation surtout dans Les Secrets de Bart De Wever, sur plusieurs chapitres. Deux mots sont gênants à mes yeux : nation et peuple. Nation utilisé au sens "patrie" (le pays dont je suis citoyens) ne me dérange pas, hélas, il provoque une confusion avec le même mot utilisé au sens "peuple" (la nation flamande, la nation française, etc.) parce qu'il touche alors de trop près le concept de "peuple exclusif" : pour habiter la nation française, il faut être non plus citoyen français mais membre identifié du peuple français. Dans le cas de la citoyenneté, sa description est simple : on est citoyen français si on a la nationalité (sic). Dans le cas d'appartenance au peuple français surgit l'identité : qu'est-ce qu'un français, non plus au sens étatique ou citoyen, mais au sens moral, ou identitaire. Et on arrive rapidement dans les eaux de l'exclusion, et du sous-entendu. Dès qu'on brandit la question de l'identité française, on tend à avantager la majorité perçue comme autochtone de la France, et celle-ci est plutôt blanche, de religion chrétienne, etc. Autrement dit, la nation sert alors à avantager les "de souche" contre les autres citoyens, ce qui revient à exclure et ce qui n'est évidemment pas démocrate au sens européen du terme : la démocratie européenne se fonde sur la citoyenneté pure et simple.
Les nationalistes, comme Bart De Wever, ont beau chercher à ne pas exclure, le principe même de la nation les y pousse. Ainsi, pour la N-VA, pour habiter en Flandre, il faut être néerlandophone. Cela peut signifier "parler un peu de néerlandais". Mais l'on a vu avec l'affaire Sverdloff que ça ne suffit pas. Donc, même avec la meilleure volonté, la société humaine tend à aller au pire, et le nationalisme mène toujours à une forme d'exclusion. Dans nos pays où l'exclusion est déjà assez brutalement imposée à toute une série de Belges (ou de Français), j'estime qu'il faut se méfier d'avance, même peut-être avec excès de toute forme de nationalisme. C'est pourquoi j'évite le mot "peuple", que je remplace par population, et le mot "nation" que je remplace par "État", car ce dernier est formellement soumis aux règles du droit (en principe). Et déjà, c'est assez piteux comme résultat :-)

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 20 juillet 2013

@ Uit'tZuiltje:

Je suis indépendant, zéro jour de chômage et de maladie dans la vie. Plutôt le suicide qu'un jour avoir besoin d'un politicard belge. Dans ma tête, je ne pourrais tomber plus bas.

N'appelez pas la Belgique une "démocratie", par pitié. Ce n'en est pas une. Ce n'est pas vraiment une dictature non plus car finalement, tout ce "brol" donne un pouvoir si faible et informe qu'il est infiniment trop faible pour être dictatorial et attenter aux libertés individuelles. La Belgique est un conglomérat de lobbys, un paradis des improductifs et une foire aux gaspillages.

@Denis

Merci! Un idiot utile??? Au sens stalininien, sans doute. Dans un sens plus basique, il n'est quand même pas idiot :). Je ne pense pas. Au contraire, au sens politicarbelgologique, c'est un vrai génie. Pour moi, il est surtout coûteux. Mais il n'est pas le seul, loin de là.

MSF: Militance sans frontières?

En tout cas, j'ai la certitude que les hôpitaux militaires, par exemple, ont soigné (et sans pub) infiniment plus de gens dans des pays pauvres que ces soi-disant bienfaiteurs pète-culs dont la plupart sont là car dans leur famille, par tradition, on fait du bien, on mouille sa chemise (avec du champagne au Rotary, par exemple), on est "solidaire" (=on tient à avoir une "expérience internationale" sur son CV >>>> faut des références pour accéder à la table aux fromages). Heureusement, qu'il y a des petits noirs en mauvaise santé, finalement, dans un certain sens...

Bon, allez, bon 21 juillet! Surveillez vos femmes patriotes! Maasmechelen Village fait de la pub à Bruxelles 1, 2, 3 et Luxembourg: ils sont ouverts le 21 juillet! Ca en dit long...

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | samedi, 20 juillet 2013

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"N'appelez pas la Belgique une "démocratie", par pitié. Ce n'en est pas une. Ce n'est pas vraiment une dictature non plus car finalement, tout ce "brol" donne un pouvoir si faible et informe qu'il est infiniment trop faible pour être dictatorial et attenter aux libertés individuelles. La Belgique est un conglomérat de lobbys, un paradis des improductifs et une foire aux gaspillages."
Qu'ajouter de plus à votre lucidité sans faille?
Je la partage entièrement.
Ceci n'est pas une démocratie ni un pays normal, c'est un zone où s'agglutinent des morts-nés qui fréquentent des zombies qui se prennent pour des rois...;-)

Cependant, approfondir ce constat a déjà été fait. (années...90)
"Le fascisme blanc: mésaventures de la Belgique" M.Paquet
"La Belgique n'est ni un Etat-Nation, ni un Etat démocratique, mais elle n'est pas davantage un Etat totalitaire ou un Etat fasciste dans les acceptions hitlérienne ou mussolinienne : on n'y rencontre ni leader charismatique, ni législation raciste.

C'est, démontre Marcel Paquet, un fascisme d'un genre inédit, insidieux et difficile à percevoir. S'il qualifie de " blanc " ce régime dont tous les rouages sont contrôlés par la criminalité (afin de le distinguer des pestes brune, rouge ou noire), ce n'est nullement pour le réduire au phénomène de la grande protestation populaire d'octobre 1996 - liée à l'affaire Dutroux -, mais pour situer et analyser celle-ci à partir d'un processus plus général, plus englobant et surtout plus ancien. "

C'est l'état préféré de l'anarcho-capitalisme, ou encore "gouverner par le chaos"

(Comment devenir les maîtres ? En centralisant l'ordre et le pouvoir autour d'une minorité et en semant le désordre dans le peuple, ramené au niveau de pantins paniqués.
La méthode ? L'ingénierie sociale)

Écrit par : Démocrate | dimanche, 21 juillet 2013

"N'appelez pas la Belgique une "démocratie", par pitié. Ce n'en est pas une. Ce n'est pas vraiment une dictature non plus car finalement, tout ce "brol" donne un pouvoir si faible et informe qu'il est infiniment trop faible pour être dictatorial et attenter aux libertés individuelles. La Belgique est un conglomérat de lobbys, un paradis des improductifs et une foire aux gaspillages."
Qu'ajouter de plus à votre lucidité sans faille?
Je la partage entièrement.
Ceci n'est pas une démocratie ni un pays normal, c'est une zone où s'agglutinent des morts-nés qui fréquentent des zombies qui se prennent pour des rois...;-)

Cependant, approfondir ce constat a déjà été fait. (années...90)
"Le fascisme blanc: mésaventures de la Belgique" M.Paquet
"La Belgique n'est ni un Etat-Nation, ni un Etat démocratique, mais elle n'est pas davantage un Etat totalitaire ou un Etat fasciste dans les acceptions hitlérienne ou mussolinienne : on n'y rencontre ni leader charismatique, ni législation raciste.

C'est, démontre Marcel Paquet, un fascisme d'un genre inédit, insidieux et difficile à percevoir. S'il qualifie de " blanc " ce régime dont tous les rouages sont contrôlés par la criminalité (afin de le distinguer des pestes brune, rouge ou noire), ce n'est nullement pour le réduire au phénomène de la grande protestation populaire d'octobre 1996 - liée à l'affaire Dutroux -, mais pour situer et analyser celle-ci à partir d'un processus plus général, plus englobant et surtout plus ancien. "

C'est l'état préféré de l'anarcho-capitalisme, ou encore "gouverner par le chaos"

(Comment devenir les maîtres ? En centralisant l'ordre et le pouvoir autour d'une minorité et en semant le désordre dans le peuple, ramené au niveau de pantins paniqués.
La méthode ? L'ingénierie sociale)

Écrit par : Démocrate | dimanche, 21 juillet 2013

@Moinsque'

« Je suis indépendant, zéro jour de chômage et de maladie dans la vie. Plutôt le suicide qu'un jour avoir besoin d'un politicard belge. Dans ma tête, je ne pourrais tomber plus bas. 
N'appelez pas la Belgique une "démocratie", par pitié. Ce n'en est pas une. Ce n'est pas vraiment une dictature non plus car finalement, tout ce "brol" donne un pouvoir si faible et informe qu'il est infiniment trop faible pour être dictatorial et attenter aux libertés individuelles. »

-vous êtes «indépendant» proficiat perso je dépends toujours de plein de gens et de trucs

-«zéro jour de chômage» proficiat perso si vous voulez dire «zéro jour de chômage indemnisé» perso c'est pareil mais je n'en tire aucun mérite car je ne suis pas un jeune de maintenant et c'est surtout dû à mes 5 ans de travail au black

-se suicider pour un politicard belge, sûr que plus bas c'est difficile, mais quel beau suicide politique ça serait surtout s'il s'agit de quelqu'un qui n'a jamais eu un «jour de maladie».... autre chose que ces commandos-suicides qui justifient tous ces paranoïaques liberticides

-j'appelle sans vergogne la Belgique une "démocratie", car je suis exempt de pitié

-si vous pensez que votre État avec toutes ses Entités ne peut «attenter aux libertés individuelles», j'écoute votre opinion mais ne la partage pas..

-je constate que vous ne votez pas pour quelqu'un parce qu'il vous donne un emploi, donc dans votre post précédent en supposant que d'autres le font vous disiez n'importe quoi...(je préfère "n'importe quoi" à nuance plus populiste qu'"élément de langage de droite extrême"

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 22 juillet 2013

Marcello, morgen wordt de nazaat van een massamoordenaar tot uw koning gekroond, zonder enige grondwettelijke basis. Zou je daaraan niet beter een artikel wijden i.p.v. aan jouw non-events en pietluttigheden ? Ben je m.a.w geen nar van het establishment, i.c. een "hof"nar ? Of vier je morgen dapper het franskiljonse onderonsje mee ? Selectieve verontwaardiging ?

Écrit par : Peter | samedi, 20 juillet 2013

Répondre à ce commentaire

Niemand is verantwoordelijk voor wat zijn/haar voorouders heeft/hebben gedaan.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 20 juillet 2013

Ben ? Tout le monde a oublié qu'Albert I était le NEVEU de Léopold II ?

Écrit par : Pfff | samedi, 20 juillet 2013

@ Peter,

Marcel viert dus mee, het ondemokratische karakter van Filip I en z'n kliek nteresseert 'm geen lap.
Tant que ça sert la Belgique à papa.

Écrit par : MUC | samedi, 20 juillet 2013

Sorry ze Peter maar het is in je dromen dat het een franskiljons onderonsje is, ik en nog heel veel vlamingen zullen morgen aanwezig zijn zoals ieder jaar op 21 juli, tot spijt van wie het benijd, enfin vooral tot spijt van het soort mensen zoals jij dan toch, pech hé? ;)

Écrit par : Isa412 | samedi, 20 juillet 2013

@Isa bevestiging : vorig jaar waren er heel veel Vlamingen tijdens de vieringen, een brede meerderheid zelfs.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 21 juillet 2013

Isa, van jou kan ik me dat voorstellen : over alles een mening en een geweten, maar naïef en gewetenloos als het om de bende van Laken gaat! Daarenboven ... een franskiljon die daar gaat staan, weet tenminste nog waarvoor : la bande de Laeken lui rapporte ! Een Vlaming moet echt wel aan het einde van zijn Latijn zijn om zijn bloedzuigers te gaan eren en bejubelen ! Of is dat de enige plaats waar je nog romantiek kan halen ?

Écrit par : Peter | dimanche, 21 juillet 2013

Dewever, ou le latin sans peine et sans fin. On voit comme ses partisans sont gentils avec les flamands qui ne pensent pas comme eux. Des poux mexicains cocaïnomanes, ces flamingants.

Écrit par : Pfff | dimanche, 21 juillet 2013

Inderdaad Peter zoals Pfff het zo mooi verwoord, het is dezer dagen weeral heel duidelijk dat extremistische vlamingen maar in één ding goed zijn, schelden ;) Als het niet tegen hun franstalige landsgenoot is dan is het maar tegen de vlaming die het left heeft (je moet maar durven hé ;) ) in te gaan tegen hun gedachtengoed dat ze willens nillens zullen opdringen aan anderen, van democratie gesproken ;)
Nee Peter ik heb daar geen romantiek te zoeken, ik ben in tegenstelling van zovele ,meer op azijnpottekes trekkende dan op vlamingen, extremisten gewoon iets meer op de hoogte van hoe dit echt werkt en hoeveel die mensen ons economisch bijbrengen en ook dit land samenhouden, wat natuurlijk een doorn in uw oog is, maar soit... ;) En van dat geld leer lezen en licht u in en kom dan nog eens meespelen, afgesproken? ;) Ik ben gewoon een Belg en fier van het te zijn en dagen zoals vandaag is het heerlijk feesten in onze hoofdstad en ik geniet daarvan, eigenlijk daar zal het aan liggen, misschien eens meer leren genieten terug Peter, dan zouden jij en je soortgenoten misschien iets minder zuur overkomen en kunnen we met wat minder azijn rondom ons mogen voortleven in dit land ;) Dat zou pas heerlijk zijn sé!

Écrit par : Isa412 | dimanche, 21 juillet 2013

Ah ja en Peter om met dit weer vooral zeker te zijn dat je het misschien aan je hart krijgt, mijn vlag hangt uit!!!! ;) ;) ;)

Écrit par : Isa412 | dimanche, 21 juillet 2013

Sur les Tziganes, tout de même, dans la presse nationale de certains pays de l'Est, on pouvait trouver régulièrement ce genre de petites annonces : "Vend famille complète de roms. Un homme, une femme et deux enfants." Cela se passait au début du 20e siècle. Il faut voir la phobie raciale qui s'empare de certains habitants de ces pays, lorsqu'on les confronte avec certains de leurs "compatriotes" simplement plus bronzés, moins blonds. Plutôt que la Shoah, c'est la case de l'Oncle Tom qu'il faudrait évoquer.

Écrit par : Pfff | samedi, 20 juillet 2013

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Pour le fana de mauvais films de fiction médiocre et ridiculissime, voici ...de la REALITE, voir "pièces à conviction" (et encore, c'est gentillet comme docu. pour pas vous effrayer de trop et vous bousculer dans votre ouateux confort binaire!)

http://www.youtube.com/watch?v=HUkeDK1kW4M

Le Nord-Est de la Hongrie verrait même une multiplication des cas de malnutrition, notamment dans la région de Borsod. Certains enfants n’auraient d’autre repas que celui de la cantine scolaire. Malheureusement, de plus en plus de communes n’arrivent plus à payer leurs factures et se trouvent contraintes de ne plus servir de déjeuner dans les cantines. Cette malnutrition touche particulièrement la population Rom.

Est-ce que Destexhe compte aller les sauver? Le soigner et les nourrir? Ou bien ces e n f a n t s-là ne sont-ils pas assez à la mode de l'exhibitionnisme médiatique?
Il pourrait aussi aller en Espagne, où grâce aux t e n t a c u l a i r e s mesures ultra rég(p)ressives de l'ultralibéralisme tendance sadique, 1 MILLION d'enfants ne mangent RIEN chaque jour..

Ou alors, en Allemagne, où 3 millions d ' e n f a n t s survivent dans la misère et la malnutrition...
Que dire de la Grèce, de la Bulgarie, de l'Italie, de l'Angleterre, etc...?

Chouette plus besoin d'aller en Amérique Latine ou en Afrique!

Cela se passe p r è s de chez vous!

Écrit par : Démocrate | lundi, 22 juillet 2013

Beste MUC, beste Peter : hier se. http://blog.marcelsel.com/archive/2013/01/30/opinion-re-publique.html (graag gedaan, en zes maanden geleden).

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 21 juillet 2013

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Marcello, bonne réflexion ! Nog eens 2 jaar nadenken en je roept "Vive notre Bart"!

Écrit par : Peter | dimanche, 21 juillet 2013

Au passage, on sait ce que je pense de MSF mais quant on sait en plus que ce prix Nobel de la paix a également été attribué à B. Obama, qui n'avait strictement rien réalisé mais a bel et bien réalisé par la suite des choses particulièrement impressionnantes (comme -un exemple au hasard?- ordonner des méthodes que "l'ignoble G. Bush" avait interdites...), on relativise toute la valeur de ce "joker".

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | dimanche, 21 juillet 2013

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Je suis désolé, mais j'aime beaucoup Obama. Pas étonnant, il fut élu grâce au vote catholique, quoiqu'il ne nous aime pas beaucoup.

Mieux vaut Fred Astaire à la maison blanche que l'autre abruti. Il a iced, freezed and wacked Ben Laden, en bon shérif, et il l'a donné à manger aux petits poissons, après avoir respecté le rite funéraire musulman : si cela ne mérite pas le prix Nobel de la PAIX, je ne sais pas ce qu'il faut.

Écrit par : Pfff | dimanche, 21 juillet 2013

Mr.Destexhe ne serait-il qu'un c o n f i s c a t e u r en plus d'un imposteur?

Ceci est un site IRONIQUE et cependant, plein de justesse...
http://www.legorafi.fr/2012/12/20/portrait-benoit-le-fameux-ami-noir-de-tous-les-racistes/
"Il est l’anonyme le plus célèbre de France. Lui, c’est Benoît Abalo. Le nom et le prénom qui se cachent derrière une phrase entendue dans la bouche de nos connaissances les plus racistes. Cette fameuse phrase : « Je ne suis pas raciste, j’ai même un très bon ami noir ». Cet ami, c’est donc Benoît, qui a choisi de consacrer sa vie à servir de caution morale auprès des français les plus xénophobes. Le Gorafi l’a rencontré à l’occasion d’un entretien exclusif dans lequel il dévoile son histoire et son amitié avec les racistes non assumés. Rompre le silence s’imposait, justifie-t-il, tant il manque de moyens pour assumer la tâche qui est aujourd’hui la sienne. Rencontre."
Ironie, et vision j u s t e (un peu à la Desproges, qui serait bien entendu incompris et férocement censuré aujourd'hui, à l'Ere du Vide - voir Lipowetsky)

Je ne sais si Destexhe est un total "idiot utile" (au sens marxiste) car ils sont si nombreux ici, noyés dans la masse...ils sont justement t r o p nombreux. L'idiotie déconnectée de la r é a l i t é étant devenue le CODE.

Code binaire devenue norme (gentils-méchants) et n é g a t i o n n i s t e du réel : la mort n'existe pas, elle est évacuée du REEL, d'où notre propension belge à poursuivre et étendre l'euthanasie tous azimuts sans consentement, ce qui n'est en fait que l'émanation de l'hyper-capitalisme actuel, sans REEL. Juste du code qui s'auto-alimente et s'auto-produit. Vide.Une aliénation narcissique totale.

Il est en tout cas un p u r produit du système économique (hyper-capitalisme monétaire et financier explosif qui auto-détermine sa valeur SYMBOLIQUE) dans lequel nous baignons, un système court circuitant le REEL (contrairement aux capitalismes précédents, celui de la Renaissance ou celui de l'industriel, celui des entreprises, où le binôme travail-capital - épargne, etc ... - formait la base du système, partant, l'Etat y servait donc un rôle de régulateur, en ce compris les syndicats).

Aujourd'hui, la valeur est déconnectée du réel, elle s'auto-génère en symboliques gestuelles sans profondeur, dans une perversion narcissique qui effectivement, ne fait que rassembler postures et impostures permanentes.

Nous n'avons donc pas/plus de représentants politiques (au sens classique), ils sont dissous, évacués, évaporés, désintégrés, émiettés, épars, atomisés et surtout v i d e s (au même titre, par ailleurs, que la horde de con-sot-mateur(s) qui, au temps jadis, s'appelait "population" ou "peuple" selon les orientations politiques alors en vigueur, au temps j a d i s, j'insiste)

La meute de con-sot-mateur(s) tente parfois - sans sortir de l'absurdité mortifère, bien entendu, puisque même l'Histoire est évacuée, la Science ou la Culture aussi, dois-je rappeler à votre douloureux souvenir, l'existence de la ci-devant Minisse de la cuculture? - de reprendre possession de la Mort. Car, en s'appropriant la Mort, sa Mort dont elle est dépossédée ici plus encore qu'ailleurs, paradoxalement, elle manifeste qu'elle v i t à ce moment-là!

Logiquement, les faits "divers" abondent à présent de manifestations de sadisme et perversions diverses, brutalement réactives et pulsionnelles (nombreuses et répandues maltraitances intrafamiliales en Belgique, ceci est b i e n entendu censuré car révélateur d'un martelant besoin de s e n s que le système s'acharne à supprimer - plus qu'ailleurs, psychologiques, amorales, physiques, concurrence de dominateurs exerçant le pouvoir de la Mort sur "leurs" petits ... objets de sadismes divers et souvent o c c u l t é s)

La belle chique est leur zone mercantiliste où l'absurde chaotique est mensongèrement appelé par d'autres noms, afin d'entretenir le vide de s e n s de toutes les sphères cérébrales, infectées de binaire aigu (buzz-flop, bons-méchants, travailleurs-fainéants, etc..) (appelée "pays", ce langage de la fiction parfaite que l'on prise ici plus qu'ailleurs, tellement déconnecté du réel, dont la norme absorbe même son contraire - la folie de l'absurde devenue systémique -, afin d'entretenir la vacuité de nos bons braves aliénés s i fétichistes)

La prolifération du Vide.
(A ce propos, observez qu'en 30 ans, ce qui, au départ formaient des tags de revendications d'ordre politique - tels les fameux "Americans go home" "Mort aux vaches" ou autres effets comiques du dessin à message politique sur la Cité - a totalement d i s p a r u du paysage et des murs, trains ou autres.. A présent, l'on n'y voit qu'expressions narcissiques pré-pubères, mon nom à moa, j'étais là, signature du moi-je puéril, sans art, culture ou sexualité n o n p l u s, évacuées de sens, car notre société, contrairement à l'imposture -une de plus - répandue n i e la sexualité réelle du corps, substituée par une morbide fétichisation et réification mercantiliste, un code des apparences et un simulacre mercantile de "pseudo sexualité" permettant encore un c o n t r ô l e social absolu de la sexualité. Il s'agit de la c o n t r ô l e r.)

Cependant, il existe une seule exception (à Bxl), opérant dans la quasi clandestinité de la nuit, sur les h a u t e u r s, certaines de ses oeuvres (intéressantes, cadeau culturel, s e n s- m e s s a g e-leçon visuelle!) situées le long des voies de chemin de fer, dont communiquant un message à tous -oh combien cela est subversif, vouloir reconnecter le c e r v e a u des belges, justement quand ils sont en situation propice à la pensée, sur des rails, chemin tel que la vie -, ayant été impunément et "librement" - ce n'est p a s un hasard -recouvertes de grands gribouillis insensés et franchement laids, chaotiquement colorés afin d'expectorer le moi-je puéril ... de narcisses immatures.

Dans un système de s i m u l a c r e, de s i m u l a t i o n, de blocage de l'échange-don, Destexhe est juste un "bon intégré", une émanation de cette Ere du Vide.

Ses gesticulations narcissiques superficielles, émotives - et désespérement faibles - en témoignent.

What else did you expect?

Il ne peut donc que reprocher aux immigrés-nomades/gens du voyage d'être, eux, réels! Le réel? A supprimer, voyons! (que dire des non sédentaires? Les épiciers ou autres esclaves dépendant de la propriété-mes-briques-à-moi-forcés-d'y-rester ne sont pas d'accord! Il faut les évacuer! Non aux g e n s! Surtout s'ils nous rappellent malgré eux, l'ancien temps! Vous n'y pensez pas! EVACUEZ-MOI ce réel, supprimez l'Histoire! Oui à la chaîne fordiste des automates!)
Nous voulons des automates, des robots!Prévisibles, programmés! Pas des g e n s.

Regardez les "belchs", eux, ils sont bien automatisés.
Une société parfaite, tout y est contrôlé, contrôlèèèble, la vie, la mort confisquées! Tout!
Pas de poésie, pas de culture, pas de science et s u r t o u t pas de conscience!
Un enfer... parfait!

Car si ceux-ci sont appelés à servir le système (qui doit quand même produire quelques choses concrètes), ils doivent d'autre part, être évacués du réel. (on les accusera alors t r è s opportunément de "non intégration", langage très à la mode en hyper-capitalisme du v i d e... tendance de fond).

Mais dans l'ère du Simulacre, parfois, le REEL peut se venger... par une violente secousse dont la radical-virulence fait la Une des journaux (attentats spectaculaires, terreur sommaire, sadique maltraitance d'enfants, bagarres meurtrières quotidiennes pour rien ou si peu, partout réactivité agressive, violence ordinaire, etc...) Le Sadisme est une réponse à l'impossible échange (interdit, en hypercapitalisme le d o n gratuit est interdit, stigmatisé) de symbolique. Dans l'Enfer du v i d e, le point d'échappée se trouve par le sadisme.

Les plus aliénés "connus par les mass media" tels des Kim Gelders, Marc Dutroux, et tant d'autres, n'en sont que les manifestations. Puisque je vis dans un Enfer, pour en sortir, pour trouver le message et le s e n s, je vais être le Démon, le Diable en personne. (les 2 noms cités ici ont vécu un e n f e r de sadisme intra familial, ils en sont le produit, abandonnés évidemment par tous alors qu'ils étaient e n f a n t s, ni voisins, ni profs, ni amis, ni familles, p e r s o n n e, n'ont f a i t quoi que ce soit en le v o y a n t, rien) Je suis personne? Alors, un jour, j'existerai... par le sadisme! Un sadisme s i l e n c i e u x, qui c o u v e bien au chaud derrière les murs. Personne n'a r i e n vu ni r i e n entendu! OF COURSE! Les automates sont sourds et aveugles et muets! Les automates ne p e u v e n t avoir une conscience humaine. Jamais! Jamais.
Et puis tout à coup, bam!!!
"Vous m'ignoriez, me niez? Un jour, vous vous souviendrez à tout jamais de moi!"

Ils sont de v r a i s produits du Vide et de l'échange(don gratuit) impossible. Attendez-vous à plus de cas.

Heureusement que la "chère soeur" Destexhe a Maladie Sans Fond(s) à fond pour s'auto-excuser et se disculper d'alimenter ainsi l'Enfer du non-sens.

L’ancien cycle répression/transgression caractérisait la loi du Père ET a pris fin depuis les années 70. La f a u s s e libération" (?) sexuelle n'est qu'une imposture signifiant l'entrée dans la n é g a t i o n de la sexualité du corps r é e l, et dans un système de régression/manipulation, où Destexhe n'est qu'un mannequin articulé.
Pure apparence "esthétique".

Savoir s'il l'ignore est une question sans importance.
Voyant l' "offre" politique d'ici, j'ai décidé de voter de toute façon pour ma concierge (qui en "bonne" belge de base "bien intégrée" - dans le vide - est accro à la télé privée belge, ou autres tv privées - de tout et de l'essentiel-, où le radotage simpliste en boucle répond aux fondements de partis tous plus libertariens et féodalistes conservateurs ou réacs. des "bons" "belchs"..., entre autres...)

Ou alors, j'hésite,... son chien peut-être (s'il veut bien enfin se présenter aux élections!) dans cette zone (dite "pays") d'automates qui i m i t e n t, simulent la vie, son chien, lui au moins est... vivant.

"Puisque la puissance du système vient de sa confiscation du don sans échange, par la confiscation de la valeur dans la marchandise comme signe, alors il faut défier le système."
Mr.Destexhe, prenez note de ce que t o u t le monde en gèle-bique ne fonctionne pas en automate n i robot! Too bad!

Écrit par : Démocrate | dimanche, 21 juillet 2013

Pixar Planet Roy story

RTBF : Je dois détourner votre camera sur le secteur BXL. Qui est votre commandant ?

Le graaaaTiiinnnnnnn…

Le graTin est notre maître.

Il choisit ceux qui s’en vont et ceux qui restent.

Le graTin m’a choisi. Adieu mes amis, je vous quitte pour un monde meilleur.

Écrit par : Salade | dimanche, 21 juillet 2013

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Euh, Marcel, juste pour savoir. Mon post sur la vente de roms en Europe de l'Est, par petites annonces dans la presse nationale, au début du 20e siècle ? Pas reçu, overlooked, censuré ?

Écrit par : Pfff | dimanche, 21 juillet 2013

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@pfff : overlooked et réparé :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 21 juillet 2013

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Merci, Marcel

Écrit par : Pfff | dimanche, 21 juillet 2013

@ Marcel,

et voilà encore super-mâçon qui enfile le tablier en guise de cape pour sauver un petit gauchiste en détresse, menacé par le méchant Destexhe!

et prenons sur le site du "délégué général" (y a-t-il des délégués décentralisés?) le commiqué en question, qui se lit comme un manifeste PTB

http://www.dgde.cfwb.be/index.php?id=dgde_detail&tx_ttnews[tt_news]=531&tx_ttnews[backPid]=1175&cHash=d377f38ccb

car il s'agit d'une action qui donnera aux jeunes participants "un cadre pour une réflexion positive". Et cela continue, car le but de l'opération est de "déconstruire certaines idées préconçues", et le succès de toute "l'opération" dépend de "l'adhésion" des jeunes "à la philosophie" du projet. Et avec quel but? Ah, bien-sûr la diffusion à travers les médias et in fine l'interpellation du monde politique et institutionnel sur les thèmes abordés. Dans le language marxisto-maoïste cela s'appelle "l'action" comme dans "Agir" pour la paix, "Action" Ciné Média Jeunes. Et comme il ne faut bien cadrer cette réflexion positive on donne déjà les réponses à la réflexion:

"Dans la foulée, ce travail devrait également permettre de mettre en lumière certaines réalités sociopolitiques vécues dans notre pays qui peuvent expliquer la radicalisation de l’attitude de certains jeunes dans la foulée du conflit syrien (questions de lien social, de système scolaire, de prévention générale, d’intégration, de logement, de politiques de la jeunesse, culturelle et autres)."

Hein Marcel? il faut bien encadrer positivement les pensées des jeunes, hein Marcel? et un tel spaghetti d'asbl mérite bien la fiscalité la plus haute du monde? Hein Marcel? De grâce! il faut éviter que les gens commencent à réfléchir! ah oui! s'ils ne mettent pas en lumière la question du lien social, c'est que la réfléxion n'a pas été positive!

et tout cela sous une sauce bien-pensante "d'une société qui cherche à s'améliorer". Non Marcel, une société qu'on cherche à améliorer, car le résultat est prédéfini.

Mais toi bien-sûr, est un grand fan d'une telle réflexion "positivement encadrée"... en tant que grand défenseur du conservatisme progressiste, parce que selon toi, ce sont les victimes qui s'installent dans certains quarties qui sont largement responsables de leur agression physique, ce sont les pommes flamandes qui sont largement responsables des agressions verbales et c'est le trop de chrétienneté dans notre société qui est largement responsable du radicalisme islamique.

La sacralité de la citoyenneté! Tu parles! c'est bien une stratégie de gauche ça. On fait des conneries à la pelle et puis on élève le tout en droit planétaire ou intergalactique et on a encore besoin de quelque chose de sacré pour le rendre vraiment inamovible. On progresse, on appelle cela un aquis, on bétonne, et on continue. C'est brique par brique que le vrai conservateur progressiste avance. Des erreurs on ne fait jamais, ce sont les autres qui ne veulent pas assez.

allez, c'est toute ta pensée qui est basée sur les illusions, le dogme prédéfini, et non la réalité!

Mais soit! si je reprend ta pensée c'est la France qui devrait dédommager la Flandre pour l'occupation sous Napoléon et la francisation qui en était la conséquence. Et c'est tout aussi etnocentrique de penser qu'il n'y avait pas de guerres ou génocides ou esclavage avant que Stanley ne mette pied au centre-afrique. Mais si ce n'est pas répertorié dans l'histoire occisdentale cela n'existe pas, hein? Est-ce que tu vas demander aux Mayas de dédommager les autres centre-américains? Comme si seulement les européens ont été frappés par l'idée de supériorité, le système de castes? c'est quoi?

Mais dédommageons! on leur donnera du fric pour devenir encore plus occidental, ils pourront habiter Paris ou Londres et rouler en Mercedes ou Bentley.

Quelle blague. On n'a rien à apprendre aux Africains, ceux qui sont au pouvoir comprennent le monde dans lequel on vit même mieux que n'importe qui.

Et merci de m'expliquer la différence entre un "volontaire" et un "bénévole" quand Destexhe dit à juste titre qu'il a probablement sauvé plus de vies d'enfant que le délégué généralissime. Et merci de m'expliquer en quoi 75 million de don est moins que 100 millions en valeur commerciale. 100% de marge est assez rare.

Mais soit, question de remplacer les illusions par de l'idéologie.

Joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | dimanche, 21 juillet 2013

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@ Marcel,

merci de lire "constructif" là où j'ai mis "positif".

Écrit par : wallimero | lundi, 22 juillet 2013

@ Marcel
J'ai lu dans un des (nombreux) commentaires ci-dessus l'opposition entre Hayek et Keynes.
J'ai lu Hayek, ce tenant d'un libéralisme dur qui a inspiré l'idéologie thatchérienne, et il est vrai que ce modèle économique fondé sur la stricte prévalence de l'initiative et de l'entreprise individuelle ne peut qu'aboutir à une société sauvagement duale. Ceci néanmoins n'exonère pas le keynesianisme de ses errances qui, en termes démocratiques, peuvent s'avérer terriblement problématiques. La théorie de Keynes, cet interventionnisme de l'état, présuppose une prise d'appui sur des relais de pouvoir au niveau politique qui font nécessairement fi de tout consensus citoyen.
En une certaine mesure, à une échelle économique, ces deux théories que l'on oppose à juste titre mènent toutes deux droit aux deux excès qui ont effroyablement écrasé l'homme en ce siècle de toutes les barbaries qu'a été le XXe siècle : le national-socialisme d'une part et le bolchevisme de l'autre. Car il y a bel et bien dans l'interventionnisme prôné par Keynes une dynamique proche des "plans" dans la Russie bolchevique, dont on sait à quoi elle a fini par aboutir. En une certaine mesure, quand l'intervention de l'état n'est pas tempérée par la mise en débat réel au niveau citoyen, la dérive toujours est là qui menace. Telle est la raison pour laquelle une démocratie parlementaire ne s'approchera réellement d'une véritable démocratie que si elle se dote de possibilités de recours concrètement mis en œuvre auprès de la population, ce que l'on appelle "referendums", "votations" ou "consultations populaires".
Or la démocratie parlementaire à la belge qui a toujours cherché à minorer, si ce n'est à tuer dans l'œuf, ce type de contrôle citoyen est tout sauf un tel type de modèle démocratique, et quand les tentations keynésiennes, le plus souvent de gauche, y pointent le bout de leur nez, cela se manifestera toujours aux dépens d'une véritable démocratie.
Tout est donc question de mesure, mais il n'est de plus grande imposture que celle des politiques qui se drapent derrière l'angélisme des beaux principes. C'est probablement cela, au moins sur un certain nombre de ses interventions, que veut dire, certes très maladroitement, monsieur Destexhe. L'imposture démocratique ne s'impose contre ceux qui sont à leur corps défendant et potentiellement liberticides mais bien contre ceux qui sont en attente de "plus de démocratie", de "plus de respect de l'expression citoyenne". Marcel, vous reconnaîtrez qu'en l'espèce, chez nos amis socialistes, il y a souvent loin de la coupe aux lèvres.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 22 juillet 2013

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D'abord, il est ridicule d'affirmer que l'une ou l'autre des doctrines mènent au bolchévisme ou au national-socialisme. Des décennies de keynésianisme (et le keynésianisme caché actuel de la FED) n'ont pas fait des USA une terre bolchévique ou fasciste que je sache. De plus, il est faux d'affirmer que le keynésianisme serait de gauche. Ce n'est pas tant une théorie de la prévalence de l'État qu'une théorie de l'utilisation de l'argent public en vue d'une relance privée, ce qui ne me semble pas nécessairement de gauche. L'école de Stockholm est bien plus politique et "gauchiste" que Keynes, puisqu'elle s'intéresse de plus près à l'équilibre social, et pourtant, on peut difficilement qualifier la Suède, par exemple, de pays soviétique. Il faudrait arrêter de brandir les dangers structurels politiques de telle ou telle doctrine économique. Le Hayekisme n'a pas transformé l'Angleterre en dictature, même s'il a causé des dégâts hallucinants au tissu social et à l'égalité. Mais il faut dire que ces dégâts, les Allemands les connaissent aussi, qui n'ont pas connu Thatcher, mais Schröder. À mes yeux, le keynésianisme est une vision plus pragmatique que celle d'Hayek qui est une vision de principe, dogmatique, et donc plus dangereuse. Mais dans tous les cas, l'économie ne me paraît pas être un sujet où une doctrine ou une autre peut sauver le monde ou le noyer. C'est un bateau énorme, très difficile à manœuvrer, qui demander une réflexion et une créativité permanente. Croire que Keynes va sauver le monde, c'est aussi idiot que penser que la sociale démocratie va nous amener Hitler ou Staline. Tout ce qu'on peut faire sérieusement, c'est examiner le passé sérieusement, s'inspirer de ses échecs et de ses réussites.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 22 juillet 2013

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Réponse nuancée et qui ne manque pas d'intelligence, je vous le concède. Ceci étant, le keynesianisme est porteur d'actions politiques qui peuvent être brutales et peu soucieuses du débat citoyen. C'est une doctrine, par principe, dont je me défie et dont je me défierai toujours, car elle présuppose comme je l'écrivais une prise de décision politique qui engage non seulement les deniers publics dans leur ensemble mais aussi, et surtout, une prise d'autorité qui ne peut que s'exercer aux dépens d'un équilibre démocratique. Il est vrai que j'ai forcé le trait, mais la question n'en est pas moins très actuelle. Certains économistes en effet voient dans les relents keynésiens de certains de nos politiques un risque majeur pour les équilibres budgétaires des états qui constituent la communauté européenne, et à bien y regarder, je crois qu'ils n'ont pas totalement tort. Le keynesianisme est, qu'on le veuille ou non, une doctrine qui, si elle ne s'affiche pas aussi doctrinaire que le hayekisme, ne présente pas moins de dérives potentiellement perverses, voire même dangereuses pour l'exercice démocratique. Or il faut bien admettre que c'est là une tentation que l'on retrouve chez de nombreux politiques de gauche, quand bien même les fondements même de cette doctrine économique ne seraient pas de gauche.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 22 juillet 2013

Marcel, au sujet du premier post de Destexhe, votre défense est lamentable.
Vous nous dites que vous aviez le droit de vous éloigner de se qu'a dit Destexhe ("une part de responsabilité") parce que vous saviez ce qu'il pensait réellement ("largement responsables"). Je suppose que vous réalisez maintenant quelle énormité vous avez écrite et que vous avez été, disons, emporté par votre enthousiasme.
Combien de fois n'avez-vous pas rappelé à un de vos contradicteurs ce que vous aviez écrit exactement? Aurait-il suffi qu'il vous réponde qu'il savait ce que vous pensiez dans votre for intérieur?
Les mots n'ont-ils donc plus aucun sens? On jette la rigueur à la poubelle?
Vous auriez du admettre sa remarque. Vous en seriez sorti grandi et votre crédibilité en aurait été renforcée.

Écrit par : serge | lundi, 22 juillet 2013

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@Serge : j'ai corrigé, que je sache. Je dis simplement que je n'ai pas cité (entre guillemets) Destexhe, mais que j'ai donné mon interprétation, et j'ai expliqué pourquoi. Néanmoins, dans le texte, j'ai remplacé par sa déclaration exacte. J'imagine que c'est un aveu que finalement, je préfère la rigueur à ma première interprétation, non ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 22 juillet 2013

Admettons. J'eus aimé un aveu plus immédiatement explicite.
Mais de toute façon, ça ne diminue pas la pertinence d'une grosse partie de l'article. Et votre indignation juvénile, malgré votre grand âge -), fais partie du charme de cet excellent blog!

Écrit par : serge | mardi, 23 juillet 2013

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Uuit'machin:

Merci pour ces leçons de morale.

Mais gageons que je continuerai bien à m'en passer, comme de l'aide des autres militants du régime.

Contrairement à ce que vous pensez ou espérez, il reste une masse de gens qui ne doivent rien à personne (sauf à tomber dans le débat puéril du genre: dis au moins merci à ta maman de t'avoir mis au monde).

C'est extrêmement compliqué à percevoir, voire effrayant, pour un tenant du régime belgo-flamand mais il y a des gens qui ne doivent rien au système et à ses supporters.

Certes, ils sont de moins en moins nombreux. Pas de quoi se réjouir cependant, car le jour où ils ne seront plus là, il ne restera plus que les dépendants et ceux-là devront tester la formule à leur tour.

Je n'ai aucune crainte pour mon avenir personnel, parce que j'ai fait en sorte qu'il en soit ainsi. Je comprends que d'autres aient plus de mal à envisager un autre système car ils savent bien que ça risque de bousculer leurs croyances (dans le moins grave des cas) ou de les envoyer remplir la file des quémandeurs dont ils se riaient auparavant.

Sachez bien que je me fiche complètement de leurs tourments. C'est leur problème.

Concrètement, moi, j'ai rempli les caisses. Les soi-disant défenseurs et serviteurs de la démocratie belge, Destexhe et autres, ils en ont vécu et ont bien puisé dedans pour la plupart. Alors, les leçons de morale...

Tant pis pour eux si ça change, une nouvelle fois. Ca ne me fait rien du tout.

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 23 juillet 2013

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@Moinsque'

je ne voulais pas moraliser... nous ne sommes sans doute pas seuls à avoir plus donné que reçu (ou au moins à en avoir l'impression justifiée ou non)

le régime peut bien changer, si ça reste dans le champ démocratique, perso je m'en fiche

passer pour un "militant" ou un "supporter" du régime juste parce qu'on ne ressent pas le désir d'hurler avec tous les frustrés du système... rend le désespéré dans mon genre totalement optimiste.

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 23 juillet 2013

"Destexhe est particulièrement gonflé"
"Faire sa pub, comme le fait M. Destexhe, sur les conséquences de quelque chose que son parti a voté est particulièrement gonflé. C'est un peu comme si les cambrioleurs se plaignaient du vol à l'étalage"

Source: http://www.dhnet.be/actu/belgique/gosuin-destexhe-est-particulierement-gonfle-52fa5d603570516ba0b8ee61

Écrit par : Philippe | mardi, 11 février 2014

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