mercredi, 30 janvier 2013

Opinion (ré)publique.

D’après VTM, une majorité de Flamands (52 %) seraient pour la suppression de la monarchie en Belgique. Chez les Francophones, ce chiffre serait de… 22 %. C’est un peu l’Affaire royale à l’envers, qui a amené Léopold III à abdiquer en faveur de Baudouin 1er. À l’époque, une majorité de Flamands étaient pour son retour en Belgique, contre une majorité de Wallons. Pour éviter un bain de sang, le monarque a pris acte de la scission entre les deux communautés et s’est retiré. Au grand dam d’un certain nombre de Flamands qui en ont conclu que, même quand la majorité de la majorité (flamande) souhaitait quelque chose en Belgique, c’est la majorité de la minorité (wallonne) qui gagnait. Bien sûr, la question n’était pas celle-là, mais bien celle de la stabilité belge. Et les flamingants n’étant de toute manière pas très royalistes (euphémisme), que Baudouin dirige le pays ou que ce soit Léopold ne changeait pas grand-chose pour eux, sinon rien du tout. Mais bon, un argument, même très hypocrite, est toujours bon à prendre.


Un bon demi-siècle plus tard, les tendances se sont donc inversées. Aujourd’hui, les républicains pullulent au Nord. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, même si deux partis flamingants ont tout fait pour miner la monarchie, le pompon de l’antiroyalisme revient à la famille royale elle-même. Alors que la Belgique est entrée de plain-pied dans la modernité des idées, les Saxe-Cobourg s’en sont pratiquement retournés à l’époque des croisades. Ça m’avait déjà frappé lors d’un documentaire de 2009 pourtant autorisé sur Philippe et Mathilde. Dans mon souvenir, Philippe y expliquait qu’il avait un jour mangé des hamburgers. Quoi ? notre prince héritier serait donc si proche de nous qu’il serait même allé au Quick ou au Mac Do ? Que nenni : il a envoyé une limousine lui chercher la populaire pitance pour voir à quoi ressemblait la nourriture favorite des gueux. «Eh bien, c’était pas mal», conclut-il en substance.

 

Autre séquence, le prince héritier dans son hélicoptère, expliquant que ce hobby lui permet de regarder l’œuvre de son bon peuple. Mais oui, messire, c’est bien sûr ! Et enfin, il y eut le moment où nos deux charmants futurs monarques se sont rendus à la place du Jeu de Balle (où ils auraient l’habitude d’aller…), nous faire un simulacre de déjeuner dans un café à soupe du cru. Sauf qu’ils parlaient au patron comme s’ils ne l’avaient jamais vu, et que l’on sentait bien que les tables autour de la leur avaient été vidées pour faire place à l’un ou l’autre men in black avec oreillette. En fait de bain de peuple, on était plutôt témoins d’une scénographie soigneusement préparée. Il était loin le temps où Albert se mêlait au tout-venant et plaisantait gaiement avec madame Toulmonde dans sa baraque à frite ! 

 

Cette semaine, c’est Laurent qui s’écrasait en voulant prendre de la hauteur. Il nous a fait le pauvre en faisant croire qu’il ne pourrait pas se passer des quelque 300.000 euros annuels que le contribuable lui verse chaque année — histoire sans doute de garder un standing de prince même s’il n’est que douzième en ordre de succession grâce à la somme toute récente abolition de la loi salique qui date, ben justement, des Croisades. Ah non ? C’est plus ancien, me dit-on dans l’oreillette ! Poussière, poussière ! Dans d’autres familles royales, quand on est à plus de 2 places du Trône, on bosse. En Belgique, on fait le fafoul, on s’amuse, on fonce en 4x4 au Palais en robe de chambre pour aller piquer une tête, on provoque, on rigole, et on tance le petit peuple d’un «je ne suis pas de ceux qui jalousent ceux qui ont les moyens…» En fait de moyens, quand on se voit octroyer 10 fois le salaire moyen du travailleur moyen, on a les moyens de ne pas jalouser ceux qui ont vraiment les moyens. 

 

Mais même chez les plus sages, les choses semblent s’accélérer. C’est à croire que la monarchie belge est en pleine campagne de démission. Elle n’en rate pas une. De la fondation de Fabiola à l’absence remarquable de Philippe de Belgique du paysage médiatique en passant par la référence périlleuse aux années trente d’Albert II, tout aura été fait pour établir une distance de plus en plus grande entre une monarchie de plus en plus jurassique et un pays de plus en plus avancé. Quant à la noblesse d’âme, la fille probable d’Albert, Delphine Boël voit ses enfants privés de grand-père et, selon ses dires, de l’héritage de son père adoptif. Son statut de bâtarde new style ne pourrait mieux être souligné, niée par ses deux pères au nom d’une bienséance aristocratique des plus obsolètes au point que je me dis que, si la Belgique devait une dotation à quelqu’un, plutôt qu’à Laurent, elle devrait moralement aller à Delphine, juste histoire de rappeler à Albert II dans quelle époque nous vivons. 

 

Mais toute magie a son prix. Pendant que la famille de Belgique se recroqueville sur ses acquis, ses privilèges et une vision de la famille qui choquerait s’il n’y avait une couronne à la clé, les Belges, Flamands en tête, ont réagi avec une vigueur étonnante aux scandales de pédophilie dans l’Église, chose qui comptait au rang des tabous jalousement préservés par les partis catholiques jusqu’aux années quatre-vingt. Nous avons légiféré sur les thèmes qu’une longue occlusion chrétienne nous avait présentés comme interdits, le mariage et l’adoption homosexuels, l’euthanasie, etc. Nous sommes fiers de dire aux Français à quel point les résistances d’une droite trop religieuse au mariage pour tous sont ridicules, y compris d’un point de vue christique. Pendant ce temps, dans un vieux château de Laeken encore hanté par la résistance de Baudouin à l’avortement, premier grand coup de scalpel au consensus royaliste belge depuis l’Affaire royale, le roi continue à prendre ses conseils chez des maires de palais obscurs et secrets, l’utilisation des deniers publics par le monarque et ses proches reste opaque et interdite de contrôle démocratique, et même la fortune royale fait l’objet d’un secret de Suisse. Le thème de l’imposition des revenus royaux, hors dotation, est enterré sous une chape de plomb dans un pays où la moindre caissière verse 30 % de son salaire à l’État. Et l’on s’étonne que 52 % des Flamands trouvent qu’il faudrait remplacer la monarchie par une république ? 

 

Non ! Ils ont raison. Moi même, pendant des années, j’ai gentiment demandé à mon esprit démocratique, donc forcément républicain, de laisser cette entorse à mes principes perdurer, de la défendre. Parce que le roi me semblait être une garantie durable de la pérennité de la Belgique et que cette dernière me semblait préférable à trois États trop petits pour tenir tête au type de puissance financière que nous connaissons et qui pèsent sur nos démocraties et nos économies — comme le montrent les fermetures de Ford ou d’ArcelorMittal. Quoi qu’on dise, et quelle que fût la contestation chez les Vlaams-nationalisten, le roi restait en effet une personnalité plus neutre que toute autre quand il s’agissait de désigner un formateur ou un informateur, étape cruciale de la mise en place d’un gouvernement. Mais il me semble qu’il y a une limite, et en ce qui me concerne, elle est atteinte. Pourquoi les médias francophones sont-ils frileux, au contraire des médias flamands, dès lors qu’il s’agit de se poser sérieusement la question d’une république belge ? Et non pas d’une monarchie protocolaire, comme je le lis ici et là : elle viderait la fonction royale de son précieux atout de meneur de toute formation de gouvernement dans un pays de déchirure. Or, on a vu de 2007 à 2011 à quel point cette fonction était vitale pour notre pays. On ne peut envisager ici une «autoformation» par les parlements comme cela se fait au Royaume-Uni. La monarchie britannique peut du reste sortir de son rôle protocolaire : si aucune coalition ne parvient à se former, c’est le roi ou la reine qui désigne un premier ministre. À noter que dans ce pays aux chambres assez manichéennes (travaillistes-conservateurs ; grossièrement), cette intervention n’a été nécessaire, au siècle dernier, qu’une seule fois. En Belgique, où l’éparpillement des partis politiques est aussi ethnique, un monarque protocolaire devrait intervenir à pratiquement chaque formation et n’aurait bientôt de protocolaire que le nom.

 

Donc, si une monarchie protocolaire signifiait que le roi perd totalement son pouvoir de formation ou d’arbitrage, autant oublier cette solution en Belgique. Elle a peu de chances de mener à autre chose qu’à un chaos épique à chaque nouvelle élection. Dans ce cas, seule une présidence désignée par le peuple aurait suffisamment de légitimité et de lustre pour remplir cette fonction de formation et d’arbitrage. Le choix qui me paraît le plus raisonnable est donc entre une présidence et le système monarchique actuel. Une présidence s’imposerait alors par sa modernité. Nous rejoindrions ainsi le système le plus démocratique, majoritaire en Europe.

 

La question de la république pose toutefois quelques problèmes, ceux-là mêmes qui m’ont jusqu’ici «bloqué». Admettons que nous élisions le (la) président(e) en deux tours. Si l’on prend les résultats des partis comme base de réflexion, en 2010, on aurait dû se retrouver avec 3 candidats au 2e tour (à supposer qu’on prenne les 3 premiers) : Bart De Wever (17,4 %), Elio Di Rupo (13,7 %) et Marianne Thyssen (10,85 %). Voyons un deuxième tour imaginaire. Si l’on considère que la confiance maximale pour De Wever en Flandre se situe autour de 50 %, il aurait plafonné vers les 30 % (50 % de 60 %) au plan national. Ajoutons quelques voix francophones, on serait parvenus, mettons, à 35 % pour le nationaliste flamand. Elio Di Rupo aurait pu espérer, mettons 70 % en Francophonie (addition des voix de centre et de gauche), soit, à la louche, 28 % au plan national. Ajoutons quelques gauchos flamands, et on arriverait à, disons, 32 %. Marianne Thyssen serait donc parvenue à rameuter le reste, soit 33 %. Alors, soit le premier gagne, et De Wever est élu, soit on passe à un troisième tour, entre De Wever (35 %) et Thyssen (33 %) dans mon exemple. On peut avancer sans trop de risque que Marianne Thyssen aurait probablement emporté les présidentielles, celle-ci ayant bien plus de chances de séduire les Wallons (et une femme présidente, quelle classe dans un pays qui n’a jamais eu de reine régnante !) 

 

Mais que se serait-il passé si l’on avait eu un duel Di Rupo - De Wever ? Bien malin qui pourra répondre à cette question. De plus, si De Wever avait perdu les présidentielles fédérales, mais gagné les élections côté flamand au deuxième tour, aussi bien Di Rupo que Thyssen auraient été présentés comme illégitimes par les nationalistes-flamands. De la même manière qu’ils présentent un gouvernement fédéral comme illégitime sous prétexte qu’il n’a pas la majorité en Flandre, on se dit qu’ils auraient qualifié une Marianne Thyssen minoritaire au Nord et, pire encore un Elio Di Rupo, de «président des Francophones». De quoi donner aux séparatistes un argument permanent.

 

D’un autre côté, Marianne Thyssen étant flamande, et issue du CD&V, il est probable que ses décisions eussent été suspectes aux yeux des Francophones, pour peu qu’elles les désavantageassent, même si notre première présidente eût agi en toute honnêteté. Et la supériorité numérique des néerlandophones aidant, à chaque formation de gouvernement, elle eût été déchirée entre compenser sa présidence réputée néerlandophone par un premier ministre francophone (avec toutes les conséquences que l’on connaît désormais au Nord) ou désigner un premier ministre néerlandophone, au risque d’être perçue comme favorisant «sa» communauté. Enfin, il reste qu’un Bart De Wever président d’un pays qu’il abhorre n’est souhaitable pour personne !

 

Le moyen d’éviter l’ensemble de ces problèmes est peut-être de suivre la logique d’une circonscription fédérale, et d’obliger les partis à se présenter par groupe politique et sans déterminant linguistique. Dans ce cas, le premier parti en 2010 aurait été le PS-SP.a, le second, le MR-OVLD. Une tout autre répartition ! Mais ces deux partis étaient alors surtout puissants de par leur frange francophone, dominante… Pour autant, ils n’auraient peut-être pas présenté un candidat francophone : pour avoir une chance de gagner suffisamment de voix en Flandre, ce serait dans les deux cas assez probablement un candidat flamand qui aurait dû se présenter. Un duel Verhofstadt - Vandelanotte, par exemple. Donc, au final, on eût obtenu un chef de l’État relativement consensuel, en tout cas, bien plus que le prince Philippe ne l’est aujourd’hui. Reste à voir si les Francophones de Belgique supporteraient d’être gouvernés quasi systématiquement, et par un président, et par un premier ministre néerlandophone. 

 

Enfin, voilà, le résultat d’un petit moment de réflexion. Irai-je pour autant crier «Vive la République, Leve de Republiek» le jour de la prestation de serment de Philippe Ier ? J’avoue, j’hésiterai. Le dernier qui l’a fait, Julien Lahaut, a mal fini. Mais alors qu’il y a deux ans à peine, je défendais bec et ongle la monarchie belge, aujourd’hui, grâce ou à cause d’elle, j’ai fini par prendre les choses dans l’autre sens : non plus en constatant qu’«une royauté (dotée du pouvoir de formation) préserve la Belgique», mais bien en posant une question toute simple : «quelles sont les conditions à remplir pour passer enfin à la structure démocratique républicaine qui, seule, est garante d’une démocratie moderne ? » Pour autant, bien sûr, que la Belgique résiste au choc de 2014…

19:01 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (212) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Perso, moi je préfère de loin le système allemand.

Écrit par : schoonaarde | mercredi, 30 janvier 2013

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2014.... Une prophétie du calendrier des mayas !?
Qui y croit encore ?

Écrit par : Philippe | mercredi, 30 janvier 2013

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http://www.youtube.com/watch?v=89sbo0Slb6g

Lahaut had Van Rossem als opvolger en Van Rossem is bij mijn weten nog altijd alive and kicking. Dus ga er voor, Marcel. Het is nu al bijna een traditie.

Écrit par : Lieven | mercredi, 30 janvier 2013

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@Lieven : Het was ironisch bedoeld. Maar nu, aan de Vlaamse kant is het bijna een traditie, aan de Franstalige kan nog niet. Misschien voor de redenen die ik uitgelegd heb wat mij betreft.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 31 janvier 2013

On parle non seulement beaucoup trop de la NVA mais aussi beaucoup trop de la royauté. On aliment le feu perpétuel flamand...

J'en ai rien à cirer de la royauté mais c'est vraiment pas le moment de faire la 7ème réforme de l'été sur ce sujet.

Par ailleurs on n'a qu'a transformer la royauté en présidence de pacotille comme en Italie ou en Allemagne. Et on n'a qu'à changer de 1er ministre tous les 29 février.

Et basta.

Écrit par : Salade | mercredi, 30 janvier 2013

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@ Salade :

Le président italien n'est absolument pas "de pacotille", il a des pouvoirs très similaires à ceux du Roi des Belges ou du Roi d'Espagne, il participe à la formation du gouvernement, dénoue les crises politiques.

Il n'est pas élu au suffrage universel, mais par les chambres.
C'est pour ainsi dire un monarque républicain élu.

Une des grandes réussie du système politique italien..

Les présidents de la république italiens sont unanimement respectés, élu âgés ou très âgés. Ils sont élus (et parfois réélus) pour 7 ans.

Écrit par : Carolus | dimanche, 03 février 2013

Là est bien le problème du belgium.
Vous convenez que la vraie démocratie ne peut s'exercer qu'au travers de la République.
Mais en belgium où les Flamands sont majoritaires, il est exact en cas de République que les Francophones devraient subir et une Présidence flamande et un premier minsitre flamand . Ainsi soit-il en Belgïe-que.
De là à dire comme nombre de belgicains que la monarchie est essentielle à la survie de ce "pays", il n'y a qu'un pas.
Parce que le roy est un ciment ....
Quel est ce "pays" qui a besoin d'un roy pour survivre ???
Une monarchie ne doit-elle pas être plutôt issue d'une volonté nationale (comme aux Pays-bas)?? En Belgïe-que, tout est conçu à l'envers.

Alors oui, ,Vive la République et advienne ce qui pourra advenir !!!!

Marcel: si vous voulez qu'on crie ensemble, faites signe. Je suis conviancu d'ailleurs qu'on ne serait pas seuls tous les deux. Ils n'oseront pas nous flinguer comme ils ont flingué Julien Lahaut.

Écrit par : pierre@s | mercredi, 30 janvier 2013

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Marcel,

On peut pendant des heures discuter de ce qui est mieux entre un président issue de la "volonté démocratique du peuple" ou d'un roi, formé depuis l'enfance à ce rôle.
Lequel des 2 est mieux? Le peuple peut très bien élire tout à fait démocratiquement un crétin ou un criminel. Le roi, même formé à ce rôle peut tout aussi bien faillir comme tout un chacun de ses congénères, surtout s'il est le fruit de générations de mariages arrangés plus ou moins consanguins... comme cela se pratiquait très fort à une époque, surtout dans la noblesse.

Quoiqu'il en soit, je pense que la monarchie belge doit évoluer avec son temps sous peine de se condamner à disparaître. En ce sens, les demandes flamandes sont assez légitimes à mes yeux et s'il n'est pas obligatoire de tomber d'accord avec toutes leurs revendications, il serait malvenu de ne pas ouvrir le débat avec eux.

Loin de contester le rôle effectif ou supposé du roi, je ne pense pas nécessaire d'en modifier fondamentalement les prérogatives et de rendre son rôle purement protocolaire. Par contre, en ce qui concerne la famille royale, avec peut-être une exception pour le successeur au trône (et encore), le système des dotations est à revoir dans le sens d'une beaucoup plus grande parcimonie, voire d'une suppression complète. De plus, je ne comprends pas pourquoi un prince Laurent ne fait pas comme la majorité des belges: travailler pour gagner sa vie! Mince alors, être prince lui conférerait de-facto des privilèges? Merde alors, je veux bien être prince aussi alors!

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

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@ Soltan Griss

Je partage assez votre point de vue. Mais la monarchie reste quand même une espèce de loterie: le tirage peut être favorable et mettre sur le trône une personne compétente, tout comme il peut être moins bon et nous fourguer un(e) abruti(e)...
Albert n'est pas mal, surtout comparé à son frère, confit dans le bénitier. Philippe, je ne le connais pas personnellement, mais... J'ai comme qui dirait des doutes!
De toute façon, et là, d'accord avec Marcel, ils sont tous complètement figés dans une bulle d'une autre époque! Et plus ils en font pour faire "peuple", plus ils s'enfoncent. Laurent a, lui, carrément fait de la spéléo!
Reste qu'en matière de dotation, au régnant et à l'héritier, ok. Mais paiement aux prestations pour contrôle de l'utilisation des deniers publics. Les autres, ils font comme tout le monde: ils bossent. Ou vivent de leurs rentes, peu me chaut. Pas besoin de financer une famille nombreuses pour inaugurer les chrysanthèmes!

Écrit par : Juliette | jeudi, 31 janvier 2013

@soltan @juliette : un excellent texte en néerlandais de Stefan Devries donne les réponses. Un mauvais président, c'est pour 4 à 8 ans selon les pays. Un mauvais roi, ça peut durer 40 ans… http://www.devries.fr/politiek/2013/01/30/oranjetaboe/

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 31 janvier 2013

Oups! La famille est si nombreuse que j'ai mis un "s" à l'adjectif! :-)

Écrit par : Juliette | jeudi, 31 janvier 2013

"Un mauvais roi, ça peut durer 40 ans…"

Soyons sérieux Marcel, notre constitution prévoit déjà l'incapacité de régner... que pensez vous qu'il arriverait à un si mauvais roi? Alors quand bien-même il nous affligeait de sa présence durant 40 ans, croyez vous que cela empêcherait le monde et la Belgique de tourner?

Nous n'en somme plus au despotisme éclairé (ou pas).

Et en 4 à 8 ans, un président peut aussi faire pas mal de conneries, non? Et encore heureux que la Belgique ne dispose pas d'un arsenal nucléaire...

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 31 janvier 2013

"Pour autant, bien sûr, que la Belgique résiste au choc de 2014"

Plus cette idée de fin possible de l'état est répétée (par prudence, par peur, par...), plus elle chemine dans la tête des gens. Et plus "les gens" se préparent à l'acceptation de cette "menace" et de ses conséquences.

Une des forces de l'homme, c'est sa capacité d'adaptation.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 30 janvier 2013

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Et ... ?

Est-ce forcément négatif?

On pourrait enfin passer à autre chose...

Et Marcel a raison pour le royalisme de beaucoup de francophones et le lien avec l'attachement à la survie de la Belgique. Pour beaucoup, ce n'est que ça. Chose que la famille royale ferait bien de méditer.

Écrit par : Ane Onyme | jeudi, 31 janvier 2013

Les flamands pas très royalistes? Dans ce temps la en tout cas si, j'ai été elevée par les deux cotés de la famille et leur entourage avec une vrai véneration pour la famille royale, il m'en reste encore quelque chose d'ailleurs, je les aime bien moi ;)

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

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Oups il est tard et je n'avais pas lu "flaminguants" mais "flamands" sorry ;)

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

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@isa : ne pas confondre flamingants et flamands, hein Isa, astambleeft zeg !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 31 janvier 2013

C'est vrai que la difference est tenue mais bon quand meme.

Écrit par : Kermit | jeudi, 31 janvier 2013

Déconstruisons, supprimons !

J'imagine qu'avant d'en finir avec l'Etat il faut bien en finir avec la monarchie. En toute logique.

Si seulement par la même occasion on ne pouvait pas oublier ce qu'est un roi, au fond.
Argh, les nouveaux rois me disent que c'est déjà fait !

Écrit par : QuentinF | jeudi, 31 janvier 2013

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Marcel Président !
;-)

Écrit par : Jaykb | jeudi, 31 janvier 2013

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Enfin voyons, la Belgique sans roi, ce n'est plus la Belgique ! On a difficile à imaginer ça. Changez un peu, prenez une reine, pour faire moderne. Il faudrait légitimer la bâtarde d'Albert et lui offrir le trône, elle a l'air moins sotte que ses 1/2 frères et ce serait plus fun.

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 31 janvier 2013

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Ben c'est vrai que cela changerait pas mal les choses.

Ceci dit, Marcel marque un point. Dans un pays aussi clivé que le nôtre, le régime présidentiel et surtout sa désignation me semble somme toute plus compliqué que la monarchie. Quoique, avec un système à 2 tours et l'ami Condorcet, il pourrait il y avoir moyen de moyenner.

Un système de présidence tournante peut aussi s'envisager... En fait, la seule limite, c'est notre imagination.

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 31 janvier 2013

Si on en croit MyEurop, les luxembourgeois paient ainsi chacun 17,7 euros pour entretenir les Grands-ducs de Luxembourg, une somme très supérieure à la Norvège (5,77 euros), aux Pays-Bas (2,38 euros) et au Danemark (2,30 euros). Après la Suède (1,31 euros) et la Belgique (1,28 euros), le Royaume-Uni (0,79 euros) et l’Espagne (0,20 euros). En toute logique, plus un pays est grand, moins sa classe royale pèse sur les contribuables.
Or, pour la France on est donc à 1,73 euros par personne, (ou plus exactement 4,52 euros par contribuable assujetti à l'IRPP).

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

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Perso, je ne comprends pas comment au 21ème siècle un Roy peut encore être associé au pouvoir d'une façon ou d'une autre. Qu'il vive de sa fortune amassé pendant des siècles, soit. Mais qu'en plus les citoyens soient obligé de lui payer son argent de poche pour qu'il puisse acheter son yacht à la côte d'azur, je ne suis plus vraiment d'accord (et ne parlons même pas du reste de sa famille qui trace en Porsche...). D’autant plus qu’içi, le niveau de taxation des revenus a dépassé l’indécence et que les travailleurs et employés n’ont malheureusement pas les moyens légaux et illégaux dont disposent les plus fortunés et certains indépendants pour ramener la torture taxatoire à un niveau plus acceptable.
Et puis secundo, quand un pays soit-disant démocratique n'est pas capable d'élir un président sans risquer au mieux des querelles interminables et au pire l'éclatement, ben faudrait qu'on s'asseye tous bien droit sur notre chaise, qu'on prenne quelques bonnes respirations en fermant les yeux et qu'on se pose de sérieuses questions...

Écrit par : Axle | jeudi, 31 janvier 2013

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Pourquoi donc soumettre le choix d'un president au vote ??? La Belgique a besoin d'un roi pour exister, qu'on lui en donne un et qu'on lui en donne un democratiquement choisi.

Pourquoi ne pas tirer au hasard un roi ou une reine dans la population des 40 a 65 ans, moi je ne vois pas plus democratique que ca pour sa designation. Grassement paye pendant deux ans avant le tirage au sort suivant, il aurait tous les maigres pouvoirs de l'actuel roi et on solutionnerait d'un coup le probleme de la legitimite.

Et a ceux qui viendraient pretendre que ca risquerait d'asseoir un vrai cretin sur le trone, suffit de regarder Philippe pour se rendre compte que ca ne changerait pas grand chose.

Écrit par : kermit | jeudi, 31 janvier 2013

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Pourquoi se limiter au roi?

L'on pourrait désigner les gouvernants de la même façon: par tirage au sort. Ce serait une charge comme une autre; une sorte de service civique.

Une fois votre charge accomplie, vous reprenez votre place dans la société.

L'ennui de la méthode: quid si un crétin fini ou un incompétent est désigné? Et filter les candidats à l'entrée pose du coup un tas de questions éthiques...

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 31 janvier 2013

Vous connaissez Philippe personnellement pour savoir que c'est un crétin ? Ou vous faites comme tout le monde et vous vous fiez aux ragots de comptoir ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 31 janvier 2013

vous êtes très irrespectueux, philippe est différent d'un vrai crétin que vous trouvez dans la rue, imaginez que c'est delpérée qui lui a expliqué son pays... :))

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 31 janvier 2013

@ Soltan. Un cretin fini et alors ? Qu'est ce qui nous guaranti que la naissance royale ne designera pas elle aussi un cretin fini.

@ Franck. Vous ne regardez pas beaucoup la télé vous, sa derniere interview sur sa possible accession au trone est édifiante à cet égard mais bon peut etre qu'il est timide, ca doit etre ca, il est tres tres tres timide. Ca doit etre aussi pour ca que ca fait 10 ans que Albert n'abdique pas en declarant poliment que Philippe n'est pas "prêt", pas pret à quoi serieusement si il n'est pas pret a 53 ans quand le sera t'il !!!!

Écrit par : kermit | vendredi, 01 février 2013

@Kermit,

Je n'ai jamais dit que la naissance royale prémunissait de la crétinerie, lisez mes autres interventions, notamment la première.

Quant à vos propos sur Philippe, moi, je n'ai pas l'habitude de juger les gens sur une interview, fut-elle maladroite, mal inspirée ou simplement subie par un gars qui a le trac ou qui n'est pas au mieux en matière de communication. Il me semble que votre opinion sur Philippe relève plus du préjugé et du café du commerce que de la constatation d'un fait avéré.

Quant à la soit disant impréparation de Philippe, c'est bien plus parce que les flamands n'en veulent pas qu'Albert le tient sous le coude... en espérant que le vent tourne (ce dont je doute), qu'en raison de son impréparation.

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 01 février 2013

@ Soltan.

"moi, je n'ai pas l'habitude de juger les gens sur une interview, fut-elle maladroite"

Moi non plus et c'est d'ailleurs pas ce que j'ai ecrit, a votre tour prenez la peine de lire les commentaires auxquels vous reagissez. En l'occurence des interviews il ne tient qu'a vous d'en lire, d'en ecouter et d'en regarder plus qu'une, faite comme tout le monde et ensuite faites vous votre propre jugement. Vous me repprochez d'avoir des prejuges mais vous en etes bouffis vous meme, moi je me renseigne et tres objectivement je ne peux pas vous suivre sur la grande intelligence que vous attribuez au prince.

Ceci etant dit, personnellement ca ne me gene pas une seconde et c'est bien pour cela que n'etant pas royaliste mais conscient que le roi est la seule chose qui maintien encore ce pays en un seul morceau, je propose un roi au tirage au sort en affirmant que le tirage au sort ne nous expose pas plus qu'une ponte royale a la cretinerie.

Écrit par : kermit | samedi, 02 février 2013

@Kermit,

Vous ne traitez pas Philippe (le prince, hein, pas l'habitué de ce blog) de crétin?
Alors merci de m'expliquer comment je dois interpréter votre prose: "Et a ceux qui viendraient pretendre que ca risquerait d'asseoir un vrai cretin sur le trone, suffit de regarder Philippe pour se rendre compte que ca ne changerait pas grand chose."

Moi je comprends cela comme: un crétin sur le trône ou Philippe, c'est kif-kif. Cela renseigne à suffisance sur l'opinion que vous avez du personnage.

En outre vous ne répondez pas à la question: soit, tirons le souverain / président au sort. Mais quid si le tirage désigne un crétin fini?
Et, comme je le disais plus haut, si pour se prémunir de la crétinerie potentielle de "l'heureux élu", l'on se mettait en tête un filtrage préalable des candidats, cela poserait un sérieux problème éthique.

Une dernière chose, je n'ai nulle part fait état de mon opinion sur la "grande intelligence" de Philippe. J'ai seulement dit qu'il était un peu présomtueux et péremptoire, sans connaïtre un peu l'homme, de le traiter de crétin. Et que ceux qui l'ont fait jusqu'à présent, parmi les réactions à l'article de Marcel, n'ont rien avancé comme argument qui me permette de me ranger à cet avis. A moins que vous ne connaissiez personnellement le quidam et que vous ayez envie de nous faire profiter de quelqu'information exclusive... et vérifiable.

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 04 février 2013

Suis entièrement d'accord avec @Soltan Griss ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 05 février 2013

Allez marcel, il ne vous reste plus que le pas le plus difficile à faire... Celui qui vous fera dire "Et Vive la république... Française"....

Tout les problèmes belges seront résolus d'un coup le jour de la séparation. La Flandre pourra faire sa république indépendante et Bruxelles et la Wallonie deviendront les 23 et 24 ieme région de France.

Ainsi, l'identité bruxelloise restera indépendante de l'identité wallonne comme l'identité alsacienne est différente de l'identité francomtoise.

Écrit par : draugtor | jeudi, 31 janvier 2013

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Le régime présidentiel à la française ne nous changera pas beaucoup; malgré leur révolution et leur régicide, ils ont gardé le goût de la monarchie et de ses fastes.

En fait le président français a infiniment plus de pouvoir que notre souverain...

Le reste me laisse assez dubitatif. Et pour les raisons que j'ai maintes fois expliquées sur ce blog, je ne suis pas preneur...

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 31 janvier 2013

En tant que Français moi-même je ne vous souhaite vraiment pas de le devenir. Mon « cher » pays se fera un plaisir de gommer toutes vos spécificités, dans tous les domaines, y compris (et surtout) le domaine culturel.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 31 janvier 2013

« Tout les problèmes belges seront résolus d'un coup... »

Oufti !

Et moi, mon petit doigt me dit qu’au mieux, ils ne feront que d’être déplacés et, au pire, de commencer. Ou plus grave encore : de cumuler les nouveaux avec les anciens.

C’est curieux cette idée qui porte à croire que le rattachisme aurait des vertus magiques, une sorte de molécule prodigieuse valant comme remède universel, universel au sens belgicain du terme : « Wallonie à vendre... Qui en veut ...? Mégalopole planétaire en guise de capitale d’une Union Européenne en pleine expansion démocratique, comme la BCE... Dix trous de balle pour débuter les enchères... Faites une offre ! »

S’il y a des Français dans la salle qu’ils nous le disent : l’Élysée a promis des terres aux rattachistes ? Une fonction publique ? Une légion d’honneur ? Un prix Goncourt ? Un subside ? Une nuit d’amour coincé entre Martine Aubry et Ségolène Royal ?

En plus, voilà qui ne résoudrait rien.

Ce dont la Wallonie a besoin (et Bruxelles dans une moindre mesure), c’est d’un électrochoc. Son problème fondamental est moins celui de sa situation économico-financière désastreuse que celui d’une dignité perdue.

Et tout ce que les rattachistes proposent, en quelques mots, c’est : « Fermez votre gueule, on pense pour vous ; on va vous transférer d’un assistanat vers un autre ». Honte sur eux !

Car il ne s’agit de rien d’autre sinon ça : éterniser un processus d’anéantissement de toute fierté pour que puisse continuer, mais à une échelle départementale, le petit jeu des privilégiatures si cher à cette répugnante classe politique belgo-francophone juste bonne à traiter sa population comme un cheptel, quitte à mener ce dernier aux abattoirs pour continuer à parader la rose au poing et une plume dans le fion. « Tendez la main, braves bêtes... Ou plutôt, tirez la langue et donnez la patte comme nous vous avons appris à le faire. Su-sucre ? » Bâtons merdeux, va !

Je préfère encore voir crever la Wallonie l’arme au poing et la tête haute, tiens !
Oui, nous, Wallons, nous allons en chier des cordes ! À coup sûr ! Et sans doute pire encore... Et alors ? C’est NOTRE problème, pas celui de la racaille politique, laquelle nous a foutu dans la merde ! Pas celui de la France ! Pas celui des Flamands ! Pas celui des artisans du traité de Lisbonne ! Pas celui de ces déjà trop bien vendus de rattachistes !

C’est dans l’adversité que la Wallonie trouvera l’énergie pour se tirer d’affaire. Avec son sang, pas avec l’argent des autres. Pas avec de la commisération. Pas avec l'a priori d'une autre sujétion, même vaguement déguisée en deal quelconque.

Nous ne sommes pas des serfs ! Nous avons la peau dure ! Nous n’avons rien à perdre, sacrebleu ! Voilà notre force !

Il y a cinquante-sept pour cent de jeunes chômeurs en Grèce, autant en Espagne, l’Irlande, l’Italie, le Portugal... Ceux-là non plus n’ont rien à perdre : ce sont eux, nos frères d’armes, ceux qui devront trouver l’énergie pour faire bouger ce monde de chiottes. C’est avec ceux-là que nous devons nous associer, lutter, aller de l’avant. Pas avec une France en pleine névrose, toujours à la recherche d’un second souffle au sein d’un système qu’elle n’a pas la volonté de changer. Encore trop d'argent à perdre.

Écrit par : Canard | jeudi, 31 janvier 2013

Frank Pastor, êtes-vous réellement français ou trollez-vous gaiement en vous faisant passer pour tel ???

Écrit par : pierre@s | vendredi, 01 février 2013

@Canard,

Je suis assez d'accord avec vous et j'ai aimé votre envolée lyrique.

J'espère cependant que la Wallonie (comme Bruxelles du reste) n'aura pas à crever l'arme au poing pour garder la tête haute... J'envisage tout de même un avenir meilleur pour mes congénaires. Même s'ils vont devoir en chier un peu pour y arriver. :-)

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 01 février 2013

Pierre@s.

Je suis réellement Français, 41 ans aux prunes et installé en Belgique (Bruxelles, Tournai et à nouveau Bruxelles) depuis 12 ans, parce que c'est ici que j'ai pu trouver du travail. Je peux donc comparer les deux pays en toute connaissance de cause. J'ai aussi appris le néerlandais, ce qui me permet d'avoir accès aux médias et la culture flamande, et de compléter mon jugement sur la Belgique.

La conséquence, c'est que je n'envisage pas un instant de retourner m'établir en France. Des vacances régulières chez ma famille me suffisent.

Ah oui, au passage, je fréquente ce site depuis quatre ou cinq ans, et je ne pense pas que quiconque avant vous m'ait considéré comme un troll :-))

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 01 février 2013

@Frank P.

Zut alors, que ferez vous lorsque la France se sera rattachée à la Wallonie? Irez-vous en Suisse? :-)

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 01 février 2013

@ Soltan Griss : on en reparlera quand ça arrivera, si ça arrive :-) En attendant, je prie très fort pour que ce rouleau compresseur uniformisateur, jacobiniste et monoculturel qui s'appelle France ne s'étende pas jusqu'ici.

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 02 février 2013

Entièrement d'accord.

Écrit par : Screener | jeudi, 14 février 2013

Il est dommage que le blog de sel, qui ne manquait pas de qualités, en arrive à ce genre de proposition "people" pour tenter de garder un lectorat.
La méconaissance des motifs (légitimes?) qui ont poussé Paul-Henri Spaak à piéger Léopold III lors des discours infâmes qu'il a fait prononcer à Paris en 1940 par Reynaud et Pierlot, est a peine croyable pour un journaliste qui se pique de connaitre ses dossiers.
Léopold III était un Nationaliste social, conformément à son serment.
Spaak a tourné sa veste quand à Londres il a découvert la puissance du monde Anglo-Saxon (avant il ne parlait que français).
La NVA est peut-être républicaine, mais elle est plus proche de LIII que de Spaak.
Mais tout cela est du passé, et le passé est mort. Reste que les belges sont incapables de faire fonctionner les institutions qu'ils créent, quelqu'elles soient, alors pour se donner bonne conscience, ils en créent de nouvelles qui seront moins bien appliquées que les précédentes, car personne ne les comprend.
C'est le bac a sable stérile de nos élus et de nos médias.
J'en deviendrais rattachiste, rien que pour empècher ce carrousel surréaliste de tourner à nos dépends.

Écrit par : Ambroise | jeudi, 31 janvier 2013

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Depuis quelques jours je me tâte, je me pince. Je dois bien l'avouer je deviens anti monarchiste. Ras le Bol de leur réaction et le coup de la censure du Soirmag me reste en travers de la gorge. Ceci dit choisir un président est une chose. mais personne ne parle de ses compétences. A la française ou à la Allemande. Bref à mon avis on ne fait que déplacer le problème.

Écrit par : coppola | jeudi, 31 janvier 2013

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@Coppola : la "censure" du SoirMag n'avait rien à voir avec le Palais, il s'agit d'une affaire parfaitement privée où l'on citait une personne privée dans une affaire privée, et l'article qui permettait l'interdiction de publication est bien dans le Code Civil. De mon point de vue, ce retrait est parfaitement légal et n'a rien à voir avec ce qu'on appelle communément la censure, celle-ci signifiant qu'on tente d'empêcher la publication de quelque chose qui révèle un travers du pouvoir, et ce n'est absolument pas le cas ici. Je n'en dirai pas plus, l'affaire est parfaitement privée et en ce qui me concerne, elle le restera.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

"Au grand dam d’un certain nombre de Flamands qui en ont conclu que, même quand la majorité de la majorité (flamande) souhaitait quelque chose en Belgique, c’est la majorité de la minorité (wallonne) qui gagnait. "

J'ai lu récemment (ces cinq dernières années) dans de nombreuses interviews de flamingants que cela avait été un véritable traumatisme, qui avait envoyé des générations de flamingants sur les divans de psychanalystes et qui aurait fait verser leurs familles du côté obscur de la Force, à leurs corps défendant (je n'y crois pas une seconde, ni même une milliseconde, dans l'intérêt de l'estime que je leur porte). Je n'ose imaginer ce qui se serait passé s'ils avaient fait un voyage de cinq ans au bout de la nuit, comme 45.000 affamés wallons.

"Un bon demi-siècle plus tard, les tendances se sont donc inversées. Aujourd’hui, les républicains pullulent au Nord."

C'est trèèès récent. Une affaire de semaine. Pas une évolution, un revirement.

" Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, même si deux partis flamingants ont tout fait pour miner la monarchie, le pompon de l’antiroyalisme revient à la famille royale elle-même."

Le Pape ne connaît rien au christianisme*, le roi est antiroyaliste. Marcel knows better. Ah, si j'étais riche, dégédégédégédé, je serais Vizir à la place du Calife.

" Alors que la Belgique est entrée de plain-pied dans la modernité des idées, les Saxe-Cobourg "

Les De Belgique demandent la protection des lois** du peuple belge et à bénéficier de l'article 60, sinon ils se réfugient chez leur cousins les Windsor.

"s’en sont pratiquement retournés à l’époque des croisades. "

Rien sur l'Inquisition ? On se relâche, Marcel. La haine du christianisme n'est que la haine du Christ. "Mon royaume n'est pas de ce Monde. C'est pourquoi vous serez haïs et persécutés."

"Ça m’avait déjà frappé lors d’un documentaire de 2009 pourtant autorisé sur Philippe et Mathilde. Dans mon souvenir, Philippe y expliquait qu’il avait un jour mangé des hamburgers. Quoi ? Notre prince héritier serait donc si proche de nous qu’il serait même allé au Quick ou au Mac Do ? Que nenni : il a envoyé une limousine lui chercher la populaire pitance pour voir à quoi ressemblait la nourriture favorite des gueux. «Eh bien, c’était pas mal», conclut-il en substance."

Qu'est-ce qui aurait frappé Marcel si Philippe avait dit ce qu'en pense 50% de la population : c'est de la merde en tube ?

"Autre séquence, le prince héritier dans son hélicoptère, expliquant que ce hobby lui permet de regarder l’œuvre de son bon peuple. "

"Son bon peuple" est probablement de Marcel. Conduire un hélicoptère n'est pas à la portée d'un imbécile, ni d'un froussard, ni d'un manchot, soit dit en passant.

" Sauf qu’ils parlaient au patron comme s’ils ne l’avaient jamais vu"

Le Patron appartenait à cette espèce heureusement abolie : les patrons de gargotte qui ne tapent pas sur la panse du client favori pour le saluer, en étant sûr de flatter le chalan par sa familiarité, ce qui ne peut que faire rougir ledit chalan d'une si grande faveur accordée aux yeux du reste de la clientèle, forcément envieuse.

"En fait de bain de peuple, on était plutôt témoins d’une scénographie soigneusement préparée. Il était loin le temps où Albert se mêlait au tout-venant et plaisantait gaiement avec madame Toulmonde dans sa baraque à frite ! "

La démocratie selon Marcel est strictement circonscrite dans un espace public qui va de l'international MacDo à l'authentique baraque à frite, en passant par l'ancien Belge Quick. Aux yeux de la gauche olfactive, tout ce qui ne sent pas le graillon sera suspect, dès demain. On ne coupera pas au progrès, comme le disait Guillotin à la tête de Parmentier.

"Poussière, poussière ! "

J'aime la poussière du temps. Comme le disait Machiavel (pas le groupe Pop), tout ce qui dure plus de 75 ans est respectable.

"Dans d’autres familles royales, quand on est à plus de 2 places du Trône, on bosse. "

Il ne se serait pas fait sérieusement rétrograder l'ami Laurent ? Cette dotation n'aurait pas été votée par le parlement ? Elle n'aurait pas pour principalement raison de dédommager cette génération, et cette génération seulement, sans aucun préjudice pour l'avenir ?

"En Belgique, on fait le fafoul, on s’amuse, on fonce en 4x4 au Palais en robe de chambre pour aller piquer une tête, on provoque, on rigole, et on tance le petit peuple d’un «je ne suis pas de ceux qui jalousent ceux qui ont les moyens…» "

Il faudrait qu'il soit homosexuel, issu de l'immigration et qu'il pèse 50 kilo tout mouillé. Une enfance souffreteuse, le désir sincère de s'intégrer et du labeur, du labeur, du labeur.
Le comportement que vous citez là, c'est celui de tous les Gonzagues ucclois. Vous avez aussi quelque chose de prévu pour eux, ou alors, le fric, tout de même, c'est respectable.
Je trouve que quand le Prince Harry enfile un uniforme SS, c'est relativement drôle (surtout si je pense à Marcel), alors que la tronche de Peumans, même en sari, cela ne passe pas.

" De la fondation de Fabiola"

L'égalité devant la loi est un des trois principes fondateurs de notre système légal et juridique. Fabiola a un régime fiscal d'exception (préjudiciable). Les seuls exemples (avantageux) connus précédemment étaient les pensions de certaines veuves de guerre. Elles n'ont pas vécu assez longtemps, ou ont été oubliées, ce qui fait que cela ne leur fut jamais reproché.

Mais enfin là, je comprend l'indignation de Marcel : il s'agit de pourvoir ses neveux, même pas ses gosses biologiques. Qu'est-ce qu'elle peut comprendre à l'amour, cette vieille salope de catholique stérile, qui n'a même pas honte de l'écrire en toutes lettres "CA-THO-LI-QUE" dans son testament. Elle ferait mieux de se renseigner chez Béatrice Delvaux, la doux-dingue, ou alors un couple d'homo authentiques qui vont faire leur shopping GPA à Kiev.

"la référence périlleuse aux années trente d’Albert II"

Le Premier*** qui dit la vérité, il doit être exécuté.

"Delphine Boël voit ses enfants privés de grand-père et, selon ses dires, de l’héritage de son père adoptif. "

La pauvre. Après avoir bafoué, humilié et renié l'homme qui a pourvu à son éducation, celui-ci ne veut plus se coltiner les insanités de son histrionne de fille. Sans cœur, va.

"Son statut de bâtarde new style ne pourrait mieux être souligné, niée par ses deux pères au nom d’une bienséance aristocratique des plus obsolètes au point que je me dis que, si la Belgique devait une dotation à quelqu’un, plutôt qu’à Laurent, elle devrait moralement aller à Delphine,"

Moralement vaut son poids de cacahuète

" juste histoire de rappeler à Albert II dans quelle époque nous vivons. "

Une époque de flicage de tous par tous, merci, on ne risque pas de l'oublier

" le mariage et l’adoption homosexuels, l’euthanasie, etc. "

Ne soyez pas modeste : PMA, GPA, IVG….

Que de bienfaits pour l'enfant à venir, produit sexuellement indéfini du "désir d'enfant". On lui conseillera de passer par la case euthanasie immédiatement, pour s'épargner les désagréments d'une existence qui porte si mal son nom.

S'il s'entête malgré tout, c'est "les filles à droite et les garçons à gauche" (comme avant Vatican II). Dire que Mai 68 a commencé pour une histoire de dortoir non-mixte. Ils ont beaucoup dérivé depuis.

"Nous sommes fiers de dire aux Français à quel point les résistances d’une droite trop religieuse au mariage pour tous sont ridicules, y compris d’un point de vue christique."

Le Monde est plein d'idées chrétiennes devenues folles. Chesterton

"Et l’on s’étonne que 52 % des Flamands trouvent qu’il faudrait remplacer la monarchie par une république ? "

Cela n'aurait pas quelque chose à voir avec les récentes attaques d'un parti nationaliste célèbre?
Marcel, aidez-moi, j'ai son nom sur le bout de la langue.

"Moi même, pendant des années"

Depuis que je vous lis, vous êtes républicain.

", j’ai gentiment demandé à mon esprit démocratique, donc forcément républicain,"

Donc forcément de gauche, donc forcément bruxellois, donc forcément anti-catholique, donc forcément égal à moi-même.

" comme le montrent les fermetures de Ford ou d’ArcelorMittal."

Les gardes Suisses seront éternellement coupables de ne pas avoir stoppé net les armées du IIIe Reich.

"Mais il me semble qu’il y a une limite, et en ce qui me concerne, elle est atteinte. "

Et mon courroux, coucou.

"Pourquoi les médias francophones sont-ils frileux, au contraire des médias flamands, dès lors qu’il s’agit de se poser sérieusement la question d’une république belge ?"

Honnêtement, ce que vous reprochez à Mathilde ? D'être wallonne ? Attention, Marcel, si vous dites que cette carolo est une conne, je vais gueuler au raciste et au merdeux ucclois.

" Marianne Thyssen aurait probablement emporté les présidentielles, celle-ci ayant bien plus de chances de séduire les Wallons "

Il faut d'abord qu'elle finisse de rédiger son livre, "Comment j'ai survécu pendant dix ans au couple de pervers narcissiques Leterme/Dewever".

"(et une femme présidente, quelle classe dans un pays qui n’a jamais eu de reine régnante !) "

Elle est infiniment plus moche (et sèche comme un sac d'os) que notre future reine :
http://www.chinadaily.com.cn/fr/photo/2011-05/11/content_12488020_9.htm
Moi, pour un sourire pareil, je suis prêt à frire des gueux.
Pardon, je veux dire "je suis prêt à former des vœux".
Viva Maria-Térèsa !
Euh, je veux dire "Vive Elisabeth !"

"D’un autre côté, Marianne Thyssen étant flamande, et issue du CD&V, il est probable que ses décisions eussent été suspectes aux yeux des Francophones, pour peu qu’elles les désavantageassent, même si notre première présidente eût agi en toute honnêteté."

Vous supputâtes correctement.

"Le dernier qui l’a fait, Julien Lahaut, a mal fini."

En 1990, en Belgique, un journaliste qui critiquait la famille royale dans un restaurant namurois s'est fait cassé la gueule par les clients, éjecté du restaurant et le restaurateur (probablement de l'espèce éteinte, cf plus faut) a refusé son paiement. Depuis, heureusement, la Belgique respecte l'intelligence des faiseurs d'opinion. Cela lui a très bien réussi.

"Mais alors qu’il y a deux ans à peine, je défendais bec et ongle la monarchie belge"

Cf plus haut.

", aujourd’hui, grâce ou à cause d’elle, "

Quand on veut perdre son chat

«quelles sont les conditions à remplir pour passer enfin à la structure démocratique républicaine qui, seule, est garante d’une démocratie moderne ? »

Quelle sont les mesures à prendre pour me garantir de toutes les conneries estampillées "moderne" et imposées par la tyrannie de l'Opinion ?

"Pour autant, bien sûr, que la Belgique résiste au choc de 2014…"

Vu la flaque d'eau qu'on voit sous elle, on se dit que, pour préserver le peu de dignité qu'il lui reste, il convient de s'en remettre à une morale moderne, hygiéniste et efficace.

"Un mauvais président, c'est pour 4 à 8 ans selon les pays. Un mauvais roi, ça peut durer 40 ans… "

Si vous étiez un peu sérieux, on pourrait discuter de savoir quel est le plus bestial et le plus évolué des régimes, de quel est le régime qui garantit le mieux la population contre les dérives, de quel est le régime qui repose sur l'inné, et celui sur l'acquis, et de la noblesse très réelle qu'il y a à vouloir être gouverné par un seul. Mais là, non, absolument.

* ni à Marie-Madeleine : Marcel Scorcèse connaît, de première main, une vérité cachée par l'église, qui repose sur un scénario très sophistiqué, incluant l'intervention surprise d'un plombier qui vient proposer ses services.
** sauf Fabiola, qui vit sous un régime d'exception fiscale. Au fait, qu'a fait le moralisateur public Di Rupo de ses émoluments de ces trente dernières années ?
***par la bouche du Roi

Écrit par : Pfff | jeudi, 31 janvier 2013

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"Tout change mais rien ne change", Pfff

;)

Écrit par : QuentinF | jeudi, 31 janvier 2013

Au moment où j'ai lu ceci :

"Il ne se serait pas fait sérieusement rétrograder l'ami Laurent ? Cette dotation n'aurait pas été votée par le parlement ? Elle n'aurait pas pour principalement raison de dédommager cette génération, et cette génération seulement, sans aucun préjudice pour l'avenir ?",

j'ai un petit peu pleuré.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 01 février 2013

@QuentinF

"Il faut que tout change pour que rien ne change."

On sait comment a fini la Sicile.

Écrit par : Pfff | vendredi, 01 février 2013

J'ai écrit cette réponse en cinq minutes, sur base d'un copier-coller, d'où les très nombreuses erreurs syntaxiques.

"Elle n'aurait pas principalement pour raison de dédommager cette génération, et cette génération seulement, sans aucun préjudice pour l'avenir ?"

Vous pouvez élaborer ? On ne pleure pas pour les riches ? On ne va pas le plaindre, etc.

Je vous signale qu'il a une femme et des enfants, et que c'est un peu tard dans la vie pour apprendre à vivre sans argent, à son âge.

Ensuite, je ne me défend pas d'un peu de sympathie pour ce lourdeau : on a toujours raison d'être en colère quand on n'est pas aimé. Même sa pingrerie, monstrueuse, si on en croit les ragots, laisse entrevoir une forme de simplicité et de tristesse enfantine.

Et le courage de la meute contre le mouton noir, bof.

Écrit par : Pfff | vendredi, 01 février 2013

Pffff... splendide et longue réponse !

Écrit par : Carolus | dimanche, 03 février 2013

Elaborons : j'ai pleuré de rire, bien sûr.

Le "dédommager cette génération" est du plus haut comique.

Enfin à vrai dire, c'est un peu comme quand le Roi rappelle dans son discours l'urgence de se serrer la peinture alors qu'il fait tache en se payant un nouveau yacht à 5 millions d'euros, on hésite toujours entre le rire et les pleurs.

Pauvre Laurent infoutu de trouver un job à 50 ans... Alors que c'est bien le seul à qui ça peut arriver en Belgique. En plus, il a une femme et des gosses ! Bon sang !

Mettez ça en balance avec le gars qui s'est fait suer le burnou toute sa vie, qui a fait vivre sa famille cahin-caha avec un salaire minable, qui se fait dégommer pour restructuration économique à 50 balais, qui n'a pas à espérer un quelconque héritage et qui voit le gros en train de pleurnicher au volant de sa Porsche Cayenne.

La "tristesse enfantine". Trop fort. Pauvre petit choupinet.

En plus, à 300 000 euros l'an, difficile de mettre de côté... Une Ferrari par ci, une 911 par là, quelques voyages et séjours en cinq étoiles, des boîtes de Frolic, ça file... t'as plus rien à poser sur ton livret ! Déjà que c'est Herman De Croo qui doit lui payer ses glaces.

Allons, pour m'apitoyer sur le pénible lot de cette famille, il va falloir faire beaucoup, beaucoup plus fort.

Et accessoirement, à défaut de décence, un peu de prudence s'imposerait dans votre plaidoirie : les gens sont jaloux et médisants, on le sait. Surtout ceux de la plèbe imbécile et incompréhensive qui ne sont pas nés dans cette situation éminemment inconfortable d'avoir à la fois le cul dans le beurre et bordé de nouilles, avec en outre une cuillère d'argent dans la bouche ! Car c'est vrai, ça doit être traumatisant comme expérience, toute ta vie tu te demandes pourquoi t'as pas plutôt eu la chance de naître au Biafra.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 03 février 2013

Je suis rarement d'accord avec le Moventoh, mais là je plusse!

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 03 février 2013

Vous avez trouvé le maillon faible, selon vous : Laurent. Et quoiqu'il ait été mis en orbite de la succession, cela ne vous décourage pas d'attaquer l'ensemble de l'édifice par ce point.

300.000 euros par an, avec une foule d'obligations au service de son pays, et je le répète, une famille à charge, cela n'est pas excessif. On peut comparer avec les émoluements de notre foultitude de ministres, parfaitement irresponsables* et appuyés par le Swar et la RTBF comme par la pravda et la télé soviétique.

Si vous souhaitez à Laurent d'être représentant syndical d'Arcellor au Biafra, je trouve cela un tantinet cruel et, pour tout dire, exagéré.

Quant à la remarque qui a tant choqué Marcel, il est évident que, vu le linge que le Prince Laurent fréquente, lorsqu'il parlait de gens qui envient ceux qui ont les moyens, il parlait de ceux qui envient ceux qui ont des moyens supérieur aux siens, pas aux nôtres.

Les gens ne sont pas si bêtes, Moventoh, et ils savent vite identifier ceux qui veulent leur faire connaître la morsure de l'envie. Dans ce cas, il ne s'agit pas de Laurent.

Enfin, je suis reconnaissant à Laurent de ne s'être jamais plaint, malgré dix ans d'attaques continues contre sa personne. Sans doute ce qui fait la différence entre un Prince et un pékin.

*Belgacom, Sabena, Arcellor : au moins, quand Juppé a "fauté", en intention, sur Thomson, il l'a payé cash, politiquement . Il s'agit d'"erreurs" d'une toute autre ampleur que les "fautes" que l'on reproche au Roi, n'est-ce pas. Mais ici, la vivace culture du débat démocratique de notre république éclairée (ironie) n'est pas trop solicitée.

Écrit par : Pfff | lundi, 04 février 2013

@Pfff : Tout d'abord, il me semble évident que mon coup de gueule, dont j'ai précisé que ce n'était pas vraiment un coup de gueule, était ironique. Je trouve en effet que, s'il est un fonctionnaire payé 300.000 euros par an (avec lesquels il n'a pas tant d'obligations que vous dites), il doit être tenu à une attitude digne d'un fonctionnaire, et de fait, il me semble que dans un monde moderne, une personne étant 12e en ordre de succession, fils de roi ou pas, devrait pouvoir vivre la vie qui lui chante… avec son argent. S'il lui est accordé une dotation, il doit accepter les règles qui vont de pair avec cette dotation, à savoir une surveillance de ses activités par, pour prendre un exemple, le parlement. Mais Laurent n'est pas de cette trempe-là. Dès qu'un contrôle s'opère, il se plaint d'infantilisation. Or, il s'agit simplement du juste retour à une population qui lui donne une dotation : une activité la justifiant et une certaine droiture dans l'attitude. Quand une bonne partie de cette population est saturée d'impôts, prétendre ne pas jalouser "ceux qui ont les moyens" quand on les a, et qu'on les reçoit de cette dernière, me paraît tout à fait déplacé.

Cela étant dit, mon propos usait de Laurent pour surtout mettre en exergue le fait que lorsque le chef de famille affirme qu'une famille royale doit donner l'exemple, il doit commencer par lui même au risque de ne pas être crédible du tout, et si Delphine Boël est bien sa fille (ce qui me paraît assez clair dès lors qu'il a pris la peine de parler de ses problèmes de couple après que Mario Daneels eut révélé sa fille cachée), ce n'est pas Albert II qui donne l'exemple, mais les 9/10 de pères de familles recomposées de son peuple qui, eux, n'imagineraient pas une seconde déshériter leurs enfants naturels.

Le temps ne me le permettait pas, mais j'aurais bien ajouté qu'on nageait dans des sphères somme toute assez hautes dès lors que je ne suis pas persuadé que financièrement, Delphine soit réellement à plaindre. Mais bon, voilà. Il y a ceux qui ont une vraie activité, fût-elle artistique, et ceux qui tentent de se convaincre qu'ils bossent.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

Mais, bon Dieu : on ne sait jamais rien de ce qui se passe dans une famille !

On ne sait rien de la façon dont les choses se sont passées.

La plupart des Belges font d'ailleurs confiance au Roi.

Qu'est-ce que c'est que cette moraline !

Non seulement les pères n'ont plus rien à dire dans la filiation, mais, en plus, ils faudraient qu'ils assument toutes celles qu'on leur colle sur le dos : ils ont "fauté", il faut qu'ils raquent !

J'espère que vous rendez compte du terrible bon en arrière que ce genre de "morale" constitue. On est bien au delà de la simple prolétarisation.

Écrit par : Pfff | lundi, 04 février 2013

@Pfff

"300.000 euros par an, avec une foule d'obligations au service de son pays, et je le répète, une famille à charge, cela n'est pas excessif. On peut comparer avec les émoluements de notre foultitude de ministres, parfaitement irresponsables* et appuyés par le Swar et la RTBF comme par la pravda et la télé soviétique."

Bon, la "foule d'obligations", hein, bon, passons... Ou alors vous me ferez la liste de ses impressionnantes réalisations, on rigole pas tous les jours (et quand il fait dessiner des moutons par des aviateurs, ça ne compte PAS !).

Quant à sa fameuse "famille à charge", là, on hésite subitement entre Zola à Molenbeek, Hugo à Charleroi, voire les frères Dardenne font Borgerhout... Au fait, le plus jeune, il se prénomme pas Gavrocheke ? Enfin, bref, on a dit pas les mères ni les enfants !

Mais je suis déçu, vous me connaissez un peu, je mets tout autant que vous en avant les tares d'une certaine nomenklatura et de ses apparatchiks, alors ne venez pas me justifier une petite peste par un grand choléra. Dans les deux cas, c'est pas bon.

Enfin, épinglons ça qui est le top du délire :
"http://www.chinadaily.com.cn/fr/photo/2011-05/11/content_12488020_9.htm
Moi, pour un sourire pareil, je suis prêt à frire des gueux."

Vous avez le Stéphane Bern qui pousse gravement, mon vieux ! Et j'espère, au passage, que c'est pas derrière vous. Sinon vous pourrez le dire : "Gotha feeling deep inside !".

Je connais perso quelques petites gueuses qui ont le sourire nettement plus touchant, mais c'est pas pour ça que j'ai envie de décapiter toute la famille royale.

Ce doit être une question de point de vue (http://www.rozanehmagazine.com/Rozanehweb/02coeurNP.jpg).

Y'a ça aussi pour faire ririre : http://www.artvalue.com/photos/auction/0/46/46152/vandersteen-willy-1913-belgium-le-prince-riri-le-cadeau-2290406.jpg

Sacré Pfff !

Écrit par : Moventoh | lundi, 04 février 2013

@Pfff : ça n'est pas de la moraline, c'est tout bonnement de la responsabilité envers les enfants. Mais bon, si pour vous le roi n'y est pas tenu , pour moi, il y est plus que quiconque.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

Evidemment si le modèle de Moventoc c'est un De wever qui veut séduire un Dewinter en "cassant du pd"... Tout s'explique..!

Écrit par : Philippe | mardi, 05 février 2013

@Philippe

Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'écrire vos textes vous-même...

:)))

Écrit par : Moventoh | mardi, 05 février 2013

Moventoh,

Je vais vous faire un dessin, pour éviter de me faire accuser d'appel à la violence. ;^)

Frire des gueux Maria Térèsa (1717-1780), dont quarante ans de règne sur les territoires belges

Former des vœux Elisabeth (2001)

Écrit par : Pfff | mardi, 05 février 2013

Mais on doit se justifier, ma parole !(bis)

"Vous avez le Stéphane Bern qui pousse gravement, mon vieux ! Et j'espère, au passage, que c'est pas derrière vous. Sinon vous pourrez le dire : "Gotha feeling deep inside !"."

Moventoh,

Vous n'êtes pas d'accord lorsque l'on disqualifie le discours des catholiques en les traitant d'arriérés mentaux, mais, si on soutient la monarchie, c'est forcément par snobisme ?

Eh bien, non : "Je ne suis pas de ceux qui choisissent leurs amis."

M..., j'aggrave mon cas : Stendhal.

Écrit par : Pfff | mercredi, 06 février 2013

@Pfff

Je ne crois sincèrement pas que vous soyez snob. Je n'ai d'ailleurs pas écrit ça.
Je m'étonne simplement de votre montée d'adrénaline sur ce coup-là et je me moque un peu, bon.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013

...disons déjà stop au roi

Si la monarchie parlementaire à la belge c’est gedaan, Je suis partisan d’un président transfédéral d’État à la place du roi avec une tournante NL-FR pour les candidats à chaque mandature :
choisi à la majorité simple (une circonscriptions électorale, une liste de nom) voire à la majorité spéciale(une circ. él. , même liste mais choix de la langueNL/FR, deuxieme tour s’il le faut), j’ai un faible pour la majorité absolue à deux tours à la française,…
une fois élu, le président transfédéral (le PT ,ou le BV : belgische voorzitter, ou prince confédé 1er, le nom importe peu )considère le résultat de l’«élection fédérale» et il fait tous les trucs du roi pour nommer un premier au gvt de l’Éntité fédérée dite «fédéral»(le soi-disant gvt belge donc)qui bien sûr appartiendrait d’office à l’autre communauté… et quant aux vraies minorités de ce pays, les NL de walbrux, les FR de vlândre, les DE de waliège, ils ont d’office un ministre
l’alternance entre NL-FR à laeken à chaque mandature rendrait le premier et le président non rééligibles successivement sauf à inverser les rôles mais on a bcp plus de flamands que de russes dans ce pays, et je veux pas dire que les flamands sont des girouettes…

ps(wallon) : plus élégant au milieu de chaque mandature, les FR votent pour un NL, les NL pour un FR, toujours un homme et une femme en alternance, comme ça on aurait toujours sous la main une couple présidentielle belge à la place de 2 reines, un roi et plein de princesses et princes…

bàv de b/hv

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 14 janvier 2013

en bon imbécile qui s'auto-cite, je n'ai pas changé d'avis, mais une couple présidentielle (une NL-un FR ou un NL-uneFR) ne pourrait malheureusement mettre élio et bart dans le même fauteuil...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 31 janvier 2013

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"Je suis partisan d’un président transfédéral d’État à la place du roi avec une tournante NL-FR pour les candidats à chaque mandature"

Kamoulox !

Écrit par : Frédéric | jeudi, 31 janvier 2013

Eh ouiiiiiiiiiii... Bien joué ! C'est gagné !
Bravo Frédéric, vous êtes notre nouveau champion.
On l'applaudit !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 01 février 2013

@Frédéric

Excellent !

@Uit', restez concentré : la fin de cet attelage, point barre.

Vive la Nouvelle Belgique ! Et vive l'indépendance de la Flandre !

Écrit par : Pfff | vendredi, 01 février 2013

@Frédo'

salut je t'ai reconnu... mes respects, toujours aussi royal dans les arguments ;))

@Pfff

j'ai eu beau faire des efforts, j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer après avoir voir lu votre post un peu plus haut...

votre dieu va sûrement sauver le roi, comme le roi sauve la belgique...hinhinhin

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 01 février 2013

Votre dieu en tout cas n'est pas prêt de vous réinventer, Zozoltje.

Écrit par : QuentinF | dimanche, 03 février 2013

@QuinquinF

sorry en athée de naissance, j’oublie toujours que mettre un possessif devant dieu est perçu péjo car contraire à la nature de l’objet

quant à l’objet en question il est évident qu’au contraire si je le rencontrais par hasard (hasard n’est-ce pas un peu péjo aussi ?)…il me réinventerait instantanément

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 05 février 2013

Bonjour Marcel,

J'aime assez bien votre billet car il est dans l'air du temps : toujours ce débat monarchie originelle versus monarchie protocolaire. C'est une chanson qui revient assez régulièrement en Belgique. Cependant, bien que j'ai une préférence pour le système républicain, je n'en ai qu'une connaissance purement théorique, fournie essentiellement par l'Histoire, l'actualité européenne... Bref, je ne pense pas qu'un système républicain soit directement adaptable au système belge. De plus, il n'est pas concevable d'étudier ces modes de gouvernements sans faire référence préalablement au contexte socio-économique et culturel qui ont vu leur avènement dans un pays donné.

Dans le cas de la Belgique, il y a souvent eu une tradition monarchiste car notre territoire a été l'objet de plusieurs occupations étrangère dont la ligne politique était l'autorité d'un roi ou d'un empereur (la lignée des Habsbourg, par exemple). Toutefois, cette autorité était tempérée par une certaine décentralisation au niveau des anciennes provinces, qui elles-mêmes possédaient une certaine autonomie du point de vue commercial. On avait un souverain, mais il était lointain. Un peu diffus, en quelque sorte (sauf dans les périodes de crise ; on peut citer à ce titre le tristement célèbre duc d'Albe, représentant officiel du souverain).

Là où je suis totalement d'accord avec vous, c'est l'anachronisme de la famille des Saxe-Cobourg ; au contraire de leurs homologues européens, c'est comme si ils débarquaient d'une autre dimension. Il y a, bien sûr, les frasques de Laurent, la gaucherie maladive de Philippe et le sourire figé de Mathilde mais au-delà de cela, j'ai le sentiment que cette famille est tombée en Belgique comme un cheveux dans la soupe lors de la création de ce pays. Ils évoluent dans un environnement fermé et j'ai l'impression également que les Saxe-Cobourg sont un peu le parent pauvre de tout le gotha européen (lisez les derniers gémissements de Laurent pour son fric!).

Attention, je ne prends pas leur défense : quand un mec vous raconte dans son petit discours annuel qu'il faut se serrer la ceinture ou respecter la famille, il y a de quoi s'étrangler devant un tel culot ! Faites ce que je dit, pas ce que je fais. Personnellement, je ne sais pas comment ils évolueront; à première vue, c'est même impensable qu'ils changent d'image. Vous mentionniez plus haut l'exemple britannique, c'est vrai que leur monarchie a une meilleure image (quoique) mais c'est aussi car très tôt, en Angleterre, il y eut des garde-fous. Après tout, c'est la plus vieille monarchie d'Europe, je pense, et la Magna Carta ainsi que l'embryon de parlementarisme de l'époque ont été des instrument de stabilisation.

En Belgique, tout dépendra de l'évolution du pays : tiendra-t-elle ? Si oui, sous quelle forme ? (...) Enfin, un dernier élément, beaucoup de journalistes affirment que la monarchie est un ciment du pays. C'est partiellement vrai : oui pour nommer les formations gouvernementales ou autre formateur, conciliateur, démineur, prestidigitateur, ou enfumeur ! Par contre, on parle beaucoup moins des conseillers de palais ou les anciennes familles des capitaines d'industries (Davignon, par exemple) qui se sont reconvertis à la finance. Eux, leur capacité de pouvoir est immense. Et comme tous les puissants, ils n'aiment pas que l'on parle d'eux.

PS : Mes excuses pour les intervenants qui m'ont répondu lors d'un précédent billet, j'ai été absent plusieurs jours. Sinon, c'est toujours un plaisir de vous lire Marcel.

Écrit par : Renaud | jeudi, 31 janvier 2013

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Marcel, je trouve votre article intéressant. Mais tout de même, je ne vous suis pas sur Fabiola et Baudouin. Car ce qu'a fait la première était tout à fait légal, donc si quelqu'un est à blâmer dans l'histoire c'est le droit belge et par-là même l'instance d'où il émane: les représentants du peuple belge. Ensuite, en ce qui concerne le frère de notre roi actuel, la loi dépénalisant l'avortement a été ratifiée sans qu'il la signe car elle allait contre ses convictions profondes. On a beau dire que sa fonction l'obligeait à signer la loi et qu'il avait des convictions un peu trop ringardes, personnellement je pense qu'on ne peut jamais forcer quelqu'un à renier ses convictions fut-ce t-il le roi, jamais, donc j'éprouve du respect pour son acte.

A votre esprit démocratique donc forcément républicain, je voudrais dire ceci. D'abord je ne pense pas qu'en Occident les Républiques actuelles se portent mieux en terme de démocratie que les Royaumes. Par exemple: la plus grande démocratie au monde qui n'a plus de démocratie que le nom est une République, à savoir les Etats-Unis. Ensuite, les inventeurs de la démocratie ont préféré utiliser le terme de démocratie des athéniens que de République athénienne, car je vous assure que ce que vous entendez par République aurait été déclaré non démocratique par eux. Pour un athénien, la démocratie est toujours directe et jamais représentative (antinomique), ensuite les fonctions publiques sont toujours tirées au sort entre tous les citoyens pour une durée d'un an et jamais réservées à une élite de sang ou d'argent ou de mérite et d'honneur ou de savoir, ce qui est le propre de l'aristocratie pour un athénien. Enfin, le danger de la République moderne à la française par exemple ne nous guérit pas du problème soulevé par le régime belge actuel, à savoir que le Président ne soit plus le président de tous les français, mais le président d'une moitié des français, ce qu'avait essayé d'éviter le Général avec plus ou moins de succès (et d'échec).

En conclusion je dirais deux choses. D'abord, si vous voulez un régime plus démocratique en Belgique je vous suis entièrement, mais faudrait dans ce cas penser à abolir toutes les Républiques occidentales aussi, car la démocratie est avant tout une façade dans nos contrées sur base de l'expérience des athéniens. Je vous invite à consulter le site d'Etienne Chouard sur le sujet. Ensuite, si on "coupe" la tête du Roi c'est la tête de la Belgique qui va tomber avec elle. De cela j'en suis convaincu même si cela repose avant tout sur une intuition. Mais pourquoi pas? Je ne suis ni belgicain ni antibelgicain... qu'il y ait un Roi ou un Président à la tête de la Nation, je m'en fiche car de nos jours il n'y a plus ni Nation souveraine ni Souverain national: le régime qui dirige le monde porte le nom d'oligarchie libérale. Alors rien ne sert de s'emballer... ce n'est de toute façon en fin de compte qu'une question d'emballage! On vous fera bouffer la même merde si je puis me permettre d'être grossier!

Écrit par : Yoël | jeudi, 31 janvier 2013

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@Yoël : pour moi, c'est simple, un souverain constitutionnel doit en toutes circonstances valider les Lois votées par le peuple, sinon, il établit qu'il n'est pas en mesure de jouer son rôle de ciment du pays. Baudouin a fauté et aurait dû abdiquer. Quant à Fabiola, il y a une différence entre ce qui est légal et ce qui est moral. Une entreprise qui traite mal son personnel pour faire plus de profit ne fait rien d'illégale, mais sa concurrente qui le soigne quitte à profiter moins a une plus haute valeur morale. Lorsqu'on a bénéficié toute sa vie ou presque d'une dotation publique très confortable. Quant à la démocratie… j'en parle dans mon prochain livre, qui sort jeudi, et à mon avis, vous allez aimer :-)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

"Baudouin a fauté"

Ce n'était pas plutôt Bill Clinton ?

Écrit par : Pfff | vendredi, 01 février 2013

Bill Clinton ? Pas du tout puisqu'il ne s'en souvient plus ..! ;-)

Écrit par : Philippe | vendredi, 01 février 2013

On est ici pour pouvoir être en dessaccord n'est-ce-pas et bien moi aussi je suis la direction de Yoel, j'ai eu beaucoup de compréhension pour la position de Boudewijn dans ce cas la, et je ne trouve pas qu'on peut obliger qq à signer n'importe quoi qui va completement contre ces principes ou ces sentiments (j'ai toujours cru que le fait qu'eux même n'avaient pas eu la chance d'avoir des enfants avait rendu cette loi encore plus pénible et c'étais un être humain, qui avais droit à sa liberté aussi) donc je ne suis pas d'accord avec vous sur ce point.
En ce qui concerne Fabiola je suis encore plus coulante ;) comme il n'y a pas de clarté entre ses revenus privées (d'heritage antérieur comme elle la stipulée) et ceux de la dotation (ce qui devrais ce faire ça je suis d'accord) je trouve que si toutes les banques nous donnent des tyaux légales pour pouvoir donner notre héritage à nos enfants ou autre sans encore devoir en donner une grosse partie à l'état (de l'argent ou des biens sur lesquels il y déjà eu une taxation souvent elevées en plus n'oublions pas ) je trouve qu'elle à le droit comme tout citoyen. Je précise qui si c'étais uniquement les restes de l'argent de sa dotation c'est une autre histoire, mais la rien n'est claire dans ce cas si.
J'ai une vision bien plus mitigée sur toutes notre famille royale que vous, car les chargés maintenant de tout les maux de la terre je trouve ça un peu facile.
J'ai sur eux un peu le même sentiment que sur des immigrées (eh oui ;) ) on à demande en 1830 à qq de devenir notre roi, il n'avais rien demandée non? Maintenant on reproche à ces descendants d'exister et d'être la, ben tiens!
Si je me rappelle bien c'est Herman De Croo qui un jour expliquait que la loi empeche les gens de la famille royale de travailler, pour des raison de difficultés de "belangenvermenging ", de gevoeligheid ervan (stel u voor dat je die moet ontslagen of zo? ;) ) de sécurité etc... Que ça dois changer et peut changer je suis tout à fait d'accord, mais ce n'est pas à qq qui à presque 50 ans que maintenant on va demander d'aller travailler alors qu'il n'a jamais eu l'occassion (comme Laurent donc) et enlever ces revenus.
Alors l'exemple de Philippe et Mathilde, ben tiens c'est leur faute aussi probablement?
Mathilde habitais qq rues de chez moi et donc vivait tranquillement. Après l'annonce de leur fiancailles je les ai rencontré dans le quartier, sortant de chez le fleuriste ou il lui avais gentiment acheté des fleurs. Tout le monde étais sur le pas de leur porte finalement alors que qq semaines avant ils auraient pu faire ça sans problème. Je ne voudrais pour rien au monde leur vie avec des gens de la sécurité partout, alors peut-être qu'avant ils pouvaient encore aller au marché à leur aise, maintenant ils ne peuvent plus, vous n'allez pas le leur reprocher quand même que finalement ça sentais le coincé le reportage, ça me semble logique tout compte fait.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 01 février 2013

Isa ou la pays des bisounours ! Wake up, le monde change ...

Écrit par : Philippe | vendredi, 01 février 2013

Enfin de l'air frais en flandre...
http://www.mverschooris-ylouis.com/

Geconfronteerd met het regionaal nationalisme (zie Vlaams Belang en N-VA), een cultureel racisme en populismen die momenteel de Europese politieke actualiteit overheersen, ook in België en zeker in Vlaanderen, ijveren de auteurs voor een combattief humanisme.

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

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Selon les nationalistes et extrémistes flamands l’équation ZORGGRENS = TAALGRENS = STAATSGRENS, précède la scission des soins de santé et de la sécurité sociale: SCISSION DE LA SECU = CONFEDERALISME = SEPARATISME. Le séparatisme étant le but ultime des nationalistes flamands. Pour le VGV (Vlaams Geneeskundig Verbond: groupement des médecins ultranationalistes flamands et héritière de l’AVGV = association médicale collaborationniste), le patient flamand serait plus vertueux...

Comme le décrit Pierre-André Taguieff le racisme culturel a remplacé le racisme ethnique. Respectabilité oblige.

Suite:
mverschooris-ylouis.com/fr/leracismeculturel

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

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"La N-VA paraît plus respectable que le VB, mais elle est encore plus dangereuse."
"Et ce qui est encore pire, c’est que, finalement, on fait l’éloge de la collaboration et on place les collaborateurs dans une position de victimisation."
"discuter d’un texte qui est pro-nazi. C’est l’alibi du soi-disant débat de l’"overlegcultuur" en Flandre où, justement, on n’est pas capable de faire des débats. ...En fait, tout le monde a peur de la N-VA et veut être le bon Flamand. Finalement, c’est assez triste ..."
"Ces gens n’ont pas changé. Au contraire, ils veulent effacer leur passé, on veut brouiller les pistes. On veut obtenir le fait qu’ils étaient de bons Flamands qui ont fait leur devoir. C’est honteux. C’est aussi une gifle à tous les résistants et il y en a eu!"

Tout y est dit...

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

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Enfin un plaisir à relire... Sans modération...:

La N-VA a donc recruté récemment une vingtaine d’élus locaux du Vlaams Belang
blog.marcelsel.com/archive/2012/02/27/20-petits-belangers.html

ainsi que:
mverschooris-ylouis.com/sites/default/files/bij-een-biografie-van-frans-daels.pdf

En néerlandais, mais comme ceci s'adresse en priorité aux "sourds et aux aveugles" ceux ci ni verront pas d’inconvénient.... N'est ce pas MUC ?

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

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Philippe,

Je vous aime bien, mais quel rapport entre votre intervention et les 3 précédentes, et l'article de Marcel à propos de la monarchie?

Loin de moi l'idée de vous empêcher de vous exprimer, mais restons dans le cadre du débat... sinon ça part en couille...

D'autant que pour moi être républicain ne signifie pas nécessairement être flamingant. Quoique l'inverse est vrai, exception faite de quelques orangistes...

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 01 février 2013

@Ambroise : je n'écris jamais de papier pour "garder un lectorat", mais selon mes convictions et l'actualité du moment. Et j'aimerais savoir en quoi les relations de Spaak et de Léopold III sont utiles dans le cas qui nous occupe ? Je faisais simplement le constat que les Flamands ont voté pour son retour, et les Wallons contre. Les raisons, je ne les ai pas abordées. Il y a une vaste documentation dans les librairies, ce n'est pas mon propos ici de faire le procès de Léopold III. Tout ce que je dirais, c'est que le personnage est ambigu. Point.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 31 janvier 2013

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Marcel, vous qui vous intéressez à la question de la démocratie, des différents régimes politiques et de l'Union, pourriez-vous me dire ce que vous pensez de ce lien qui renvoie au blog du célèbre économiste de gauche français Jacques Sapir:
http://russeurope.hypotheses.org/799

J'aurais voulu envoyer ce lien sur le blog de Quatremer pour engager un débat, mais c'est impossible car je suis censuré sous prétexte de lui foutre comme tous les autres europhobes l'écume aux lèvres comme il dit avec toutes des crétineries à se taper le cul par terre. Vous le connaissez hein Marcel, il a la langue fleurie et le sang chaud le Quatremer, et surtout s'il y a une chose qu'il ne supporte pas c'est qu'on ne soit pas d'accord avec lui et qu'on possède quelques arguments à avancer: il préfère tourner ses détracteurs au ridicule...

Écrit par : Yoël | jeudi, 31 janvier 2013

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République bananière oui!

Ri Rupo: l'Europe doit défendre nos intérêts

Que la wallonie commence par réparer ses routes
Que la SNCB gère ses infrastructures et ses trains

Quant à la Flandre de Vanhengel, si par hasard en essayent de se défendre elle se cogne à une porte dis-donc, elle engueule la porte!

Écrit par : Salade | jeudi, 31 janvier 2013

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Bonsoir Marcel,

Il y a pas mal d'éléments très intéressant dans votre billet : bien que le débat monarchie traditionnelle versus monarchie protocolaire ne soit pas récent, il ressort toujours aux périodes les plus délicates pour la famille royale. C'est vrai que depuis le début de l'année, nous sommes gâtés par plein de petits rebondissements ; depuis le discours du roi jusqu'aux gémissements de Laurent sur son fric, il y a à boire et à manger pour tout le monde. Toutefois, cela vous étonne-t-il que notre famille royale soit en déglingue ? Finalement, elle reproduit fidèlement le processus de délabrement de la maison Belgique. Quand il y a crise de confiance envers les partis politiques, envers la Justice, envers les citoyens des deux rôles linguistiques, ce n'est finalement rien de bien grave. Elle suit la logique de destruction interne.

C'est même assez effrayant de constater à quel point le processus du délitement du pays s'accélère en à peine l'espace de quelques années : depuis 2007 jusqu'à maintenant, nous faisons sauter bon nombre de verrous (institutionnels, sociaux, économiques, étatiques...). Quant à Laurent, bah... Il n'a jamais vraiment été un adulte si vous voulez mon avis. Je ne l'excuse pas mais sa manière de claquer le pognon lui permet de garder un certain rôle "honorable" dans le gotha européen, là où il y a des gens bien plus fortunés et puissants que lui. Cela doit le frustrer. Personnellement, je n'ai jamais été un grand partisan de la monarchie et, en effet, j'ai plus d'attirance pour les idées républicaines. Mais quelle république ? Elles sont toutes très différentes en fonction de l'histoire du pays où elle a été adoptée.

C'est un débat assez compliqué. Toutefois, beaucoup de journalistes affirment que la monarchie est le ciment de ce pays. Je ne suis que partiellement de cet avis : ok, le roi est utile pour nommer les formations gouvernementales ou autres formateurs, démineurs, clarificateurs, prestidigitateurs ou même des enfumeurs ! Mais pour le reste ? Qui est le "ciment" de ce pays ? Là où je ne suis pas d'accord avec vous, c'est quand vous dites que notre pays est de plus en plus avancé ou que nous sommes entrés de plain pied dans la modernité. Vous trouvez ? Je pense, au contraire, que la Belgique est un des états les plus conservateurs qui soit. Mais elle a une grande faculté : c'est celle d'avoir un certain flair pour sentir des futurs troubles sociaux, et donc, elle les désamorce partiellement en octroyant quelques avancées. C'est toute la politique bismarckienne dont il est question.

Un autre élément que vous avancez est celui concernant les "maires de palais", et là, je vous rejoins totalement. J'ajouterais même, mais cela n'engage que ma propre réflexion, que le ciment de ce pays est principalement constitué des réseaux qui s'établissent entre le palais, le politique, et les anciennes grandes familles industrielles qui ont façonné ce pays dans le sens de leurs intérêts. Rassurez-vous, elles n'ont pas oubliées, quant à elles, de s'adapter à la modernité : elles sont passées de l'industrie à la finance. Essayer donc de faire une enquête sur des Davignon, Lippens, Blaton ou autres et vous verrez comment vous serez vite éjectés.

Maintenant, on verra bien aux élections de 2014, mais pour moi, la bataille est d'ores et déjà perdue (pour les francophones, je veux dire) et ce n'est pas la famille royale qui sera d'un quelconque secours. Au contraire, elle décuplera la rage des nationalistes flamingants, à tort ou à raison. De toute façon, je pense qu'il (le roi) nous laissera tomber. Les Saxe-Cobourg ne sont pas connus pour leur héroisme en tout cas : comparez l'attitude d'un Léopold 3 à la reine Wilhelmine de Hollande, ça se passe de commentaires. Bon, je reconnais que ma comparaison est un peu vaseuse et qu'il est toujours plus facile de juger à posteriori, mais ce sont les actes que l'on pose qui entraîne des réactions. Enfin, pour la Belgique et les partisans de la monarchie, je dirais sous forme de plaisanterie que nous n'avons qu'à reprendre le système spartiate : il était composé de deux rois (comme ça tout le monde est content).

Ps : mes excuses pour certains intervenants qui m'avaient répondu lors d'un précédent billet, j'étais absent. Toujours un plaisir de vous lire Marcel !

Écrit par : Renaud | jeudi, 31 janvier 2013

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"Les Saxe-Cobourg ne sont pas connus pour leur héroisme en tout cas : comparez l'attitude d'un Léopold 3 à la reine Wilhelmine de Hollande, ça se passe de commentaires."

Vous ne pouvez pas comparer d'autant que, comme vous le dites la phrase d'après (non reprise ici), il est facile de jauger / juger à postériori.

Dans l'article ci-contre (suivre le lien, en néerlandais), http://www.devries.fr/politiek/2013/01/30/oranjetaboe/, justement, l'auteur lui critique la reine Wilhelmine pour s'être enfuie au Canada avec sa famille alors que son peuple sombrait sous la botte des armées du IIIe Reich.

Leopold III, lui fut critiqué pour avoir eu (entre autres) l'attitude inverse: il a rompu avec son gouvernement qu'il a refusé de suivre pour partager le sort de prisonnier avec son armée. En soi, cette attitude peut paraître plus noble.
Il est vrai que Leopold III a eu par la suite une attitude très ambigüe. Il faut dire que comme beaucoup à cette époque, il n'était très probablement pas insensible aux idées de "l'Ordre Nouveau". De là à dire qu'il soutenait les nazis / fascistes, il y a un pas que je ne franchirai pas... Ce qui ne serait pas étranger au soutien dont il a pu bénéficier d'une certaine Flandre pourtant peu l-/royaliste.
Un autre facteur qui a été selon moi déterminant dans son attitude: fils et héritier d'Albert Ier, il a vécu sous l'aura de ce dernier et était pratiquement condamné à faire aussi bien que lui. L'amertume de la défaite en mai '40 a du briser pas mal de choses en lui...

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 01 février 2013

@Soltan : la différence de popularité de Léopold III entre Flandre et Wallonie peut aussi s'expliquer par la différence de confort des deux populations pendant la guerre. Alors qu'en Flandre, les soldats sont rentrés de captivité dès 41, en Wallonie, certains ne sont rentrés qu'après la guerre. La population a aussi été plus mal traitée en Wallonie (Flamenpolitik) alors qu'en Flandre, le VNV s'est efforcé de fournir aux communes des bourgmestres meilleurs que ceux qui siégeaient auparavant. De ce fait, après guerre, les accusations de collaboration, sans compter les exécutions, ont été mal comprises par les Flamands qui avaient plus de mal à comprendre que dénoncer un communiste au VNV pouvait être un crime. J'ai entendu plusieurs vieux Wallons m'expliquer que certains reprochaient aussi à Léopold de s'être marié (et d'avoir connu l'amour) alors que tant de soldats wallons étaient prisonniers. Ça a peut-être joué aussi. En tout cas, comme je l'écrivais dans Les Secrets de Bart De Wever, le référendum est aussi le résultat de la politique d'Hitler et si demain, la Belgique se séparait, ce serait peut-être la dernière victoire, posthume, du Führer.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

Marcel,

Ce que vous dites est juste.

Cependant, je suis un peu dubitatif à propos de votre saillie sur la fin probable de la Belgique comme victoire posthume d'Hitler. Ce dernier n'a fait que semer sur une terre favorable. Certes la Flamenpolitik a laissé des traces, mais de là à dire que ces évènements sont déterminants, je n'avancerais pas aussi loin.

D'autre part, à propos de l'incompréhension flamande de la répression de la collaboration, lorsqu'on examine l'histoire avec objectivité, l'on se rend assez vite compte que l'Etat belge n'a pas eu la main particulièrement lourde. La répression fut d'ailleurs sans commune mesure à ce qu'elle fut en France.
La raison de cela est à trouver en grande partie dans la question royale: l'Etat eut très vite d'autres chats à fouetter et un grand besoin d'oublier les évènements de l'occupation.

Quant aux wallons, certes ils ont pu être blessés par l'attitude parfois ambiguë de Léopold III, mais il a quand même (vainement) tout tenté pour obtenir d'Hitler le retour des soldats (y compris wallons) dans leurs foyers.

Ce qui a joué pour les uns (flamands) et contre les autres (wallons) fut surtout que durant la brève campagne de '40, les unités wallonnes / francophones ont férocement résisté lors des quelques batailles que l'armée belge eut à livrer, notamment durant la bataille de la Lys des 23 au 28 mai 1940.

Et même si les unités flamandes se sont pour la plupart battues avec courage, certaines manifestèrent dès le début des hostilités un manque d'allant qui les rendaient peu fiables. Parmi elles, 2 iront jusqu'à la défection sans combattre. Ce furent les 2 divisions flamandes, la 4è DI d'active à Deinze et la 16è DI de 2è réserve à Gand, dont l'essentiel des effectifs se rendit à l'ennemi sans combattre le premier jour de la bataille de la Lys.

Certes, ces défections sont à relativiser car d'un point de vue militaire elles ne sont pas déterminantes(*); mais elles ont eu un impact aigu sur le moral de l'armée et les relations entre francophones et néerlandophones au lendemain de la guerre; lors de la question royale et alors que la question de la capitulation belge du 28 mai '40 revint au premier plan.

L'on peut aussi considérer que ces défections eurent aux yeux des allemands un effet favorable pour le traitement des soldats flamands, par opposition à celui des soldats francophones / wallons.

(*) Au déclenchement de la bataille de la Lys, l'armée belge avait reculé en bon ordre, tout en combattant. Ses effectifs comprenaient encore 20 divisions (sur les 22 que comprenait l'armée belge en '40), dont les 2 divisions d'élite des chasseurs ardennais, soit plus de 400.000 hommes. Les défections sont à situer dans une fourchette de 18.000 à 22.000 hommes. De plus, l'une des divisions concernée, la 16è était une division dite de 2è réserve, dont la valeur combative ne valait pas celle des divisions d'active, ou de première réserve et encore moins celle des divisions d'élite mécanisées (Chasseurs ardennais, etc.)

De plus, la bataille de la Lys ne pouvait être remportée, l'armée allemande ayant réalisé la trouée d'Abbeville et coupé l'armé belge, l'armée anglaise et une partie de l'armée française du reste de l'armée française. Cela conduisit les anglais à abandonner le front et à se replier sur Dunkerque, abandonnant les armées belge et française à leur sort.

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 01 février 2013

@Soltan, pour une fois, je ne vous suis pas. La bataille de la Lys a pu faire croire à certains Wallons que les Flamands qui désertaient en masse le faisaient par conviction (nazie) alors que, dans bien des cas, l'on a évoqué l'impréparation (troupes de réserve) ou la décision d'officiers ou d'autres facteurs. Ça n'explique pas le vote différent contre ou en faveur de Léopold III (qui a en effet tenté de convaincre Hitler de rapatrier les soldats wallons, sans succès, prenant le risque — avéré ensuite — d'une réunion qui le ferait passer pour prohitlérien). Quant à la répression, elle a été plus dure en Wallonie qu'en Flandre, mais comme je le disais dans Les Secrets de Bart De Wever : il est beaucoup plus difficile de se cacher en Flandre qu'en Wallonie, pour des raisons à la fois géographiques et de tissage VNV avec un contrôle très serré. D'ailleurs, la Witte Brigade limbourgeoise prenait ses ordres à Liège et non à Anvers ni même à Hasselt. Enfin, il y a eu plus de collaboration en Flandre, mais même en prenant tous les membres du VNV pour des collaborateurs (ce qui est très excessif), on arrive à une poportion peu importante de la population, de l'ordre de 2,5%. Si l'on regarde les réactions de la police d'Anvers aux raffles de Juifs, on voit que quelques fortes têtes sont parvenues à faire totalement échouer l'une d'entre elles, apparemment avec la complicité de leur commissaire. Donc, le référendum royal fut bien une affaire de perception plus que de réalité. Je suis sûr aussi que les curés ont joué un rôle au Nord qu'ils n'ont pas pu (ou voulu) jouer au Sud pour une série de raisons.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 02 février 2013

Bien plus que "Le manque de combativité des régiments flamands" pour rappel "Au total on a donc vu se défaire par manque de combativité, inaptitude au combat ou « trahison » (au sens technique du vocabulaire militaire), 6 divisions flamandes sur les 9 divisions composées seulement de régiments flamands.
Ce sont les divisions flamandes suivantes : la 14e DI le 13 mai, la 13e DI le 23 mai, la 16e DI le 23 mai, la défection totale de la 4e DI le 25 mai, la débandade totale de la 12e DI les 26 et 27 mai, la débandade progressive de la 9e DI du 25 au 27 mai. Soit six divisions flamandes sur les neuf. A cela doivent s'ajouter les redditions partielles observées à Gand dans la 18e DI. Il faut rappeler en outre que deux divisions flamandes ont été détruites en combattant héroïquement : la 1ère DI et la 7e DI.

...Ces défections qui ont été à l'origine de la capitulation du 28 mai 1940 ou à tout le moins du caractère hâtif de cette capitulation qui découvrait les armées alliées en train de tenter le rembarquement de Dunkerque. Cette "lâcheté" devait coûter la vie à bien de jeunes anglais et français venus pour nous aider.

Ce sont ces deux points qui sont relevant ... pour faire simple ;-)

1° "Léopold III aurait songé à « épargner » le sang de ses soldats « à l'exemple de son père ». A cela il faut répondre que l'intention royale (si elle est celle qu'on dit !) procède d'une vision moins pacifiste ou « humanitaire » qu'égoïste ou nationaliste : elle reporte sur d'autres que nous la nécessité de combattre l'hitlérisme et elle est une sorte d'insulte aux 14.000 résistants fusillés et tués, principalement wallons. En plus, il n'est pas si évident que cela que ce roi ou son père aient été si soucieux « d'épargner la vie de leurs soldats » : les morts dans l'armée anglaise de 1914-1918 sont équivalents à ceux de l'armée belge (10% des mobilisés), ceux des armées allemande et française ont des pertes supérieures (15 et 17%). "

2° C'est toute la politique de défense "flamande" qui, dès le départ, pose problème... En effet, l'Allemagne nazie n'est pas considérée comme l'ennemi potentiel et l'Armée "Belgiek" dans ses brillants plans de défense abandonne d'emblée la plus grande partie du territoire wallon à l'ennemi ainsi que sa population ! Qui paiera le plus lourd tribut en destruction et en civils tués de tous nos pays envahis !

Écrit par : Philippe | samedi, 02 février 2013

Accord militaire franco-belge de septembre 1920... L'opinion et les hommes politiques de Flandre n'auront de cesse que l'on annule cet accord, alors que la Wallonie dans sa majorité, et les mouvements wallons en particulier, réclameront une collaboration étroite avec la France.
1928, campagne en faveur de la défense de la Wallonie, donc à la frontière, en montrant comment la défense de la Wallonie avait été négligée en 1914, et elle exige que l'on en tienne compte dans l'établissement des nouveaux plans de défense. Le général Galet, nouveau chef de l'EMG, propose à la commission mixte une organisation défensive destinée à bloquer une invasion allemande éventuelle à la frontière, ce qui est accepté... Mais la presse flamande (déjà) fera modifier cette situation. Par la voix de ses parlementaires, à quelque bord qu'ils appartiennent, la Flandre s'élève contre cette politique. Quelques exemples suffiront à illustrer cette attitude. Toujours en 1928, le catholique De Bruyne réclame une protection contre le Sud, le socialiste Eeckelers refuse lui, de voir dans l'Allemagne un danger (il dira plus tard: «nous irons au devant de l'Allemand avec le pain et le sel de la fraternité») tandis que le nationaliste (VNV) De Backer déclare que «la Flandre ne veut plus saigner à côté des Sénégalais», exprimant bien ainsi la politique du «los van Frankrijk» que veulent les Flamands dans leur grande majorité.
Les milieux politiques vont donc céder peu à peu devant ce courant d'opinion , surtout après l'évacuation de la Rhénanie en 1930 et devant la perspective d'une Allemagne réarmée face à une France que d'aucuns voyaient affaiblie et avec qui la Flandre redoutait de devoir collaborer.
Ces quelques lignes parues dans l'hebdomadaire catholique flamand Elckerlyc, le 22 mars 1936, reflètent bien l'opinion qui prévaut en Flandre à cette époque: «Nous ne nous laisserons pas berner par ces théories enfantines de la défense à la frontière jusqu'au dernier homme», et, plus loin: «L'armée sera flamande ou elle ne sera pas.»
L'année 1936 marquera un tournant dans la politique militaire belge. En février, un projet du ministre Devèze est rejeté à la Chambre; il nécessitait une augmentation des effectifs à laquelle les Flamands déclaraient ne pouvoir consentir que si l'on renonçait à l'accord avec la France. Le projet est alors revu par une sous-commission de trois membres dont aucun n'était wallon...
Après la remilitarisation de la Rhénanie en mars, une nouvelle commission mixte reconsidère le problème de la défense et, après plusieurs mois, elle conclut à la nécessité d'assurer la couverture de la frontière par tous les moyens mais, mécontents, les membres flamands démissionnent et les travaux vont piétiner...
le 14 octobre, Léopold III expose au Conseil des ministres sa vision en matière de politique étrangère et de défense: «entretenir un appareil militaire de taille à dissuader un quelconque de nos voisins d'emprunter notre territoire pour attaquer un autre État», et il conclut à la nécessité de modifier le statut militaire en vigueur.
La conception désormais officielle du système militaire belge, «qui ne soit tourné contre personne mais qui puisse pivoter suivant les exigences de l'heure» Les réactions ne se font pas attendre... En Wallonie «c'est plus qu'une faute», lit-on , «c'est une trahison» ! Et en flandre la satisfaction est grande et les nationalistes flamands de Borms affichent sur les murs de Bruxelles une phrase révélatrice: «Le roi nous donne raison»...
en 1937, On note même des échanges de visites des chefs militaires allemands... 1938, certains Flamands réclament des mesures contre la France et des manoeuvres seront organisées contre des attaques censées venir du sud et des troupes seront déployées face à la France, tout cela au détriment de la défense à l'est.
1940, après l'invasion de la Pologne... le général Van den Bergen, chef de l'EMG qui, en janvier 1940, avait fait enlever des barricades à la frontière française, sera démis de ses fonctions.
Après c'est l'inévitable l'invasion nazie, les destructions et massacres massifs en Wallonie qu'aucun politique flamand ne voulait défendre ainsi que les "maladresses" du Roi Léopold III.
La messe est déjà dite et celle ci n'est que très rarement traduite car pas politiquement correcte !

Écrit par : Philippe | samedi, 02 février 2013

M Sieur Sel, je vous cite "La bataille de la Lys a pu faire croire à certains Wallons que les Flamands qui désertaient en masse le faisaient par conviction (nazie) alors que, dans bien des cas, l'on a évoqué l'impréparation (troupes de réserve) ou la décision d'officiers ou d'autres facteurs."
Peu importe les raisons, en temps de guerre, et qui plus est sur un champ de bataille, cela porte un nom: Trahison.
C'est le terme utilisé par les tribunaux militaires.
Définition: La trahison est le fait d'abandonner, de livrer à ses ennemis ou de tromper la confiance d'un groupe (politique ou religieux), d'une personne (ami, amant, famille) et/ou de principes (moraux, ou autres). Il y a différents degrés dans la trahison, le point commun est de briser une loyauté, ce n'est donc pas une émotion.

Par contre je pense qu'il est plus difficile de parler de lâcheté ceci du simple fait culturel surtout si je m'en tiens aux facteurs à décharges que vous avez énoncé..
Définition: La lâcheté désigne de manière générale le manque de fermeté ou le défaut de courage face à une situation ou un choix qui peut impliquer un danger physique ou autre. Pratiquement, la lâcheté d'une personne se matérialise par le refus d'agir dans un sens perçu comme bon, juste ou nécessaire par la culture dans laquelle vit cette personne.

Juste pour info Les tribunaux militaires nazis ont prononcé quelque 30 000 condamnations à mort pour désertion ou trahison et 100 000 personnes ont été condamnées à des peines d'emprisonnement... L'attitude de beaucoup de soldats qui ont trahit la confiance leurs camarades de combats wallons les auraient menés tous simplement devant un peloton d'exécution dans cette armée que, manifestement, ils refusaient de combattre !
Mais bon, il y a plus de 70 ans et donc à mes yeux... Prescription !
Le passé balisant souvent le futur et ce qui est important c'est "demain" ...

Écrit par : Philippe | samedi, 02 février 2013

@philippe
Citez vos sources.

A lire (en ligne) absolument l'excellent texte du professeur Luc De Vos (Ecole militaire):

http://www.dbnl.org/tekst/vos_066belg01_01/vos_066belg01_01_0005.php

Écrit par : schoonaarde | samedi, 02 février 2013

Philippe :
Vous raisonnez en terme de divisions complètes, càd plusieurs lignes de défense d'infanterie, artillerie et échelons. Quand un régiment se rend ou est enfoncé, les autres sont obligés de flanquer, d'étendre leur ligne de défense ou de replier sur une ligne de défense plus petite : ce qui joue en cascade sur toute l'étendue du front. Vous ne pouvez pas déterminer comme cela que la combativité flamande a été basse à l'échelle de divisions. C'est de la malhonnêteté intellectuelle qui montre juste que vous avez envie d'utiliser le prisme de l'histoire pour justifier votre sentiment anti-flamand et antimonarchiste actuel. Tout ce que pouvez acter c'est qu'une majorité de divisions flamandes a en effet reculé et qu'il suffit qu'un ou deux régiments déposent les armes pour que des percées soient réalisées qui rendent très vite une situation critique. Typiquement, un encerclement rapide surtout quand plusieurs lignes de défense d'un secteur se rendent à la fois. Encore faudrait-il précisément savoir ce qui les a fait se rendre. Je vous rappelle que vous parlez d'une infanterie/artillerie qui a deux semaines de campagne derrière elle, dont essentiellement de la marche y compris de nuit, qui est harassée par les bombardiers ennemis qui l'empêchent de dormir malgré la fatigue quand ils ne détruisent pas son moral en tuant les copains, qui en général subit un barrage d'artillerie avant de voir l'infanterie ennemie lui charger dessus. On a vite fait de parler de lâcheté avant d'être soi-même sous les tirs.
Des Français et des Anglais venus nous aider, laissez-moi rire, à ce moment là les Belges se retrouvaient esseulés souffrant d'une décision unilatérale anglaise de rembarquement et vivant depuis une semaine une décision française de rappel de toutes leurs troupes pour les sortir de la nasse de Dunkerque. Le front fut étendu tant bien que mal pour couvrir le trou béant que leur retraite causait à notre flanc. Sur la Lys les Belges étaient désespérément seuls.

La capitulation s'est fait alors que des Etat-Majors commençaient à voir des Allemands arriver sous leurs fenêtres, alors que la majorité des troupes étaient déjà encerclées ou en passe de l'être, que le front était devenu inexistant presque partout. Alors que les bombardiers survolaient civils et soldats en retraite et qu'on attendait en vain de voir quelque chasseur anglais venir nous aider. Les militaires, eux, ont toujours dit que la décision de Léopold III avait été la bonne. Elle a évité une boucherie. Une boucherie totalement inutile puisque la défaite était déjà prégnante. Une boucherie qui aurait maintenant pris à parti tous les civils qui avaient reflué au nord de notre ligne de front (la frontière française avait été fermée dans les derniers jours, et oui...)

Il n'y a pas de politique de défense flamande. Regardez la géographie et allez défendre les Ardennes et la Wallonie quand les troupes allemandes percent via Maastricht. Bonne chance. La ligne KW-Meuse avec les combats retardateurs des Chasseurs Ardennais était l'une des meilleurs options. Elle n'a pu faire son office avec le canal Albert enfoncé, la prise d'Eben-Emael, la percée de Sedan qui a fait refluer les Français, etc. C'est une suite d'événements qui a mené au repli de positions en positions. De la frilosité dans l'attaque et la contre-attaque ? Sans doute. "La retraite des dix-huit-jours" ? C'est un peu caricaturé mais c'est en partie vraie étant donné que certains se sont plus repliés que battus. Sans doute parce qu'on voulait justement éviter des pertes incommensurables en étant pris de flanc et/ou encerclés. Précisément ce que vous vous auriez voulu que Léopold III ait comme attitude...
Vous voulez mettre en évidence des manquements, évoquez des unités précises mais arrêtez de faire de la Propaganda en tournant des éléments généraux comme bon vous semble. C'est ce que fait un mauvais stratège qui se base sur la seule vision d'unités factices sur une carte.

Écrit par : QuentinF | samedi, 02 février 2013

QuentinF .... Je sais l'Histoire de Belgique ne plait pas aux belgicains qui à force de compromis pour protéger les images d’Épinal finiront dans la compromission.
Il ne souffre aucun doute de la politique flamande de défense tout comme il ne fait aucun doute que rien n'a été dit de peur ou plutôt, afin de ménager, les susceptibilités flamandes. Peut être devriez vous relire la différence entre trahison et lâcheté. C'est bien là, la seule circonstance atténuante.
L'histoire d'Albert I sur les tranchées est tout aussi révélatrice et le nombre de tués sur le front de l'Yser par rapport aux tués civils en Wallonie achève le doute.

Écrit par : Philippe | dimanche, 03 février 2013

Marcel,

M'avez vous lu autrement qu'en diagonale ou quoi?
Je n'ai jamais dit le contraire de ce que vous disiez! J'ai seulement objecté sur votre hypothèse d'une victoire posthume à attribuer à Hitler en cas de scission du pays.

Pour le reste, je maintien ce que j'ai dit: Oui, comme vous le dites, la bataille de la Lys et les défections dans les divisions flamandes (comme le dit Philippe, il y en eut dans 6 des 9 divisions, dont 2, la 4è DI et la 16è DI ont vu l'essentiel de leur effectif se rendre sans combattre) ont eut un impact psychologiques beaucoup plus fort qu'elle n'ont eu d'impact sur l'issue de la bataille qui, pour un tas de raisons, était de toute façons perdue d'avance.

De ce fait, comme vous, je dis que ces défections, amplifiées par le climat de panique et le défaitisme ambiant (peu doutaient de l'issue de la campagne à ce moment) et par la situation critique des civils (2 millions de réfugiés en zone de combat ou sur les arrières, victimes de mitraillages et de bombardements allemands), a eut un impact psychologique très fort sur les wallons, qui se sentirent trahis par les flamands.

D'autre part, quand je parlais de répression somme toute assez molle par l'Etat belge, je parlais bien sûr de la répression de la collaboration à la fin et après la guerre, et non de la répression de la résistance ou de son ampleur durant la guerre.

Je suis un peu plus en désaccord avec Philippe. Certes hormis les défections des 4è DI et 16è DI, les défections dans les autres divisions flamandes n'ont pas été massives. Cependant, des manquements graves, voire des trahisons se sont produites. Notamment, lorsque des éléments de la 15è DI ont non seulement fait défection, mais aussi aidé les allemands à franchir leurs lignes, mettant leurs propres camarades de la 15è dans une situation critique!

Cela peut suffire à provoquer l'écrasement ou la débandade du reste de la division.
Des flamands qui se sont battus courageusement ont donc aussi eu à subir les conséquences de la trahison de quelques uns d'entre eux.

Je rappelle également que les divisions 13 à 18 étaient des divisions de 2è réserve à la valeur combative assez relative et que de façon générale, l'armée belge de 1940 manquait d'officiers et surtout de sous-officiers de qualité (avec un effectif de plus de 650.000 homme mobilisés, la Belgique fournit un effort considérable, mais ne put allier la qualité à la quantité). Cela peut aussi expliquer les défections rapides et le manque d'ardeur au combat. Il faut replacer cela aussi dans un contexte où l'armée allemande avait la supériorité aérienne et matraquait les colonnes et les lignes belges avec toutes leurs forces. Bref, il fallait des couilles pour tenir sa ligne sous le feu des stukas et de leurs sirènes hurlantes lorsqu'ils bombardaient en piqué...

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 03 février 2013

Soltan Griss Je suis d'accord avec vous sur toute la ligne. Mais les circonstances étaient ce qu'elles étaient. Une seule certitude, le pays était en guerre et ils étaient soldats.
Je sais, derrière un PC c'est facile à dire, mais à l'époque, la peur de froisser une partie de la population a servi de chape de plomb sur les comportements des ces soldats forts peu "frères de combat" des soldats wallons...
Reste donc seulement un doute, "lâcheté" ou "trahison" ? Ou faut il, là encore, tourner la page car le principe de cacher serait mieux que de froisser et ainsi risquer une émotion d'injustice flamingante(sic) ..?

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

"ces soldats forts peu "frères de combat" des soldats wallons..."


On est vraiment au fin fond de la poubelle du wallingantisme imbécile qui exhale les mêmes effluves propagandistes pourries que son homologue N-VA...

Heureusement que tout ce qui est excessif est insignifiant.

Écrit par : Moventoh | lundi, 04 février 2013

Philippe,

Pour réagir à votre dernier commentaire et intervenir quelque peu dans votre discussion avec QuentinF, je me dois de dire ceci:
a) Je suis peu ou prou du même avis que Quentin; il n'y avait pas de "politique de défense flamande". Comme le dit justement Quentin, la politique de défense belge était, suite à l'expérience de 1914-1918, de défendre le pays sur ses frontières et ne plus laisser l'ennemi le parcourir et massacrer la population comme elle le fit en 1914!
C'est dans cette optique, entre autres, que furent constituées les 2 divisions d'élite, mécanisées et pour la première, partiellement blindée, que furent les Chasseurs Ardennais. Leur mission, tenir les Ardennes et en faire un enfer pour les divisions allemandes. Si Eben-Emael n'était pas bêtement tombé, Jamais la percée de Sedan n'aurait pu avoir lieu. L'épisode de Bodange est là pour nous le rappeler (http://www.fraternellechasseursardennais.be/bodange/bodange-2.html); Imaginez qu'au lieu de quelques dizaines d'hommes, toute une division à l'oeuvre...
Car le reste de l'armée belge aurait pu tenir ses positions le long du canal Albert et sur la ligne KW en second recours.
Cependant, le fort est tombé grâce à l'incroyable (pour l'époque) audace des paras allemands de Kurt Student, la redoutable efficacité de leurs charges creuses et aussi l'inconséquence des belges qui ne prévurent rien d'efficace pour la défense rapprochée du fort et qui laissèrent sont toit dégagé, de sorte qu'il permit aux planeurs allemands de s'y poser sans encombres.
Le manque de communications efficaces fit le reste: la garnison se retrancha dans le fort et les troupes alentours n'intervinrent pas ou trop mollement.
Ensuite eut lieu la percée de Sedan et l'enchaînement d'évènements que nous connaissons. L'armée belge dût stratégiquement se retirer afin d'éviter l'encerclement.
b) Si l'on peut certainement parler de cas de trahison (cfr. l'épisode que je décris à propos de la défection dans certains régiments de la 15è DI), dire que les autres défections sont le fruit de la lâcheté est aussi abusif.
Souvent, coupés de leur commandement, les officiers intermédiaires ou les sous-officiers ont pu / du agir d'initiative. Certains par défaitisme, certains par conviction nationaliste flamande (ce combat n'était pas le leur), d'autres, parce qu'ils étaient dépassés par les évènements et ne voyaient d'autre issue que la reddition.
Comme déjà dit, suite à l'immense effort de mobilisation entammé dès 1935, l'armée belge manquait cruellement d'un encadrement en officiers et sous-officiers compétents pour la masse de soldats ainsi mobilisée. Globalement, les soldats n'ont fait que suivre les instructions données par les officiers. N'oublions pas que le premier devoir du soldat est bien d'obéier à ses supérieurs!

Bref, sans aller aussi loin que Moventoh, je dirais que vous voyez beaucoup trop en noir et blanc là où il y a en fait beaucoup de zones grises.

Il est cependant vrai que la question royale et la menace très réelle de guerre civile a incité les autorités à couler une chappe de plomb sur les faits de guerre et de collaboration sous l'occupation allemande.
En ce sens l'Etat belge se montra bien plus modéré que d'autres durant l'après-guerre... peut-être trop, mais cela faisait probablement partie du prix à payer pour éviter une guerre civile.

Je conclurais en disant que tourner la page ne veut pas dire oublier. Seulement, à un moment, il faut bien s'arrêter de ressasser le passé et construire l'avenir. Même si je conçois difficilement l'avenir de la Belgique autrement que par une séparation.

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 04 février 2013

Faut vraiment être crétin pour parvenir à deviner une once de "wallingantisme" dans mes propos ... Mais bon, si c'est votre truc, je vous le laisse !
Comparer vos flamingants nationalistes et des soldats Belges Wallons qui ont donné leur vie c'est aussi brave que votre Peumans qui honore ses collabos et qui qualifie les résistant, de vrais flamands eux, de "crapules de rue"...
Ce qui est presque rassurant avec vous, Moventoc, c'est que vous êtes tellement prévisible !
Pas joli joli votre monde... Vite un peu d'air frais, cela puire !

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

@Soltan Griss... Il est vrai que, sur le plan politique, la Wallonie s'est retrouvée en situation de minorité dès 1884 et que cela n'est sans doute pas étranger au développement de la Flandre...En mai 1912, une manifestation organisée par les mouvements wallons de l'ensemble du pays wallon réunit 20.000 personnes à Liège pour protester contre le fait que le lien ferroviaire entre Bruxelles et l'Allemagne éviterait Liège. L'Assemblée wallonne proteste contre le fait que les plans de défense de l'armée belge sont conçus de telle façon que la plus grande partie du territoire wallon est abandonnée à un envahisseur venu de l'est. En moins d'un mois, les soldats de l'armée impériale, exécuteront dans une centaine de villes et villages en Wallonie (autant vaut dire : partout), plus de 5000 civils, dont des femmes, des enfants en bas âge et des vieillards. 15.000 maisons seront détruites, des villages et des villes (comme Dinant) rasés. C'est la Wallonie qui - cela est peu souvent souligné - en subit l'essentiel (70% des 7000 morts civils et des 20.000 maisons détruites ou incendiées tous pays confondus, cela en quatre semaines. La gravité des défections flamandes en 40, doit se lire dans ce contexte. De nombreux officiers et soldats wallons en eurent conscience. L'auteur avoue que, jusqu'ici, tout en sachant ces défections, n'imaginais pas leur ampleur, partageant le scepticisme de maints contemporains à l'égard de ces faits semblant sortir de l'imagination "wallingante"... Pour citer Moventoc !

Pour ce qui est du 10 mai la composition des divisions d'infanterie n'explique pas l'attitude au combat des DI flamandes ... La seules explication est culturelle (dans le sens des valeurs qui sont celles d'un groupe à un moment donné) avec peut être aussi la promesse d'Hitler de na pas détruire les villes flamandes.

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

Soltan Griss ;-) Pas de politique flamande de défense...

Le livre commence par rappeler l’opposition de nombreux militants wallons à la politique de défense des divers gouvernements catholiques qui se succèdent sans discontinuer depuis 1884. En 1906, une loi fixe la position officielle du gouvernement : en cas d’attaque, l’armée belge ne livrera qu’une résistance sporadique via quelques combats de retardement et se réfugiera dans les forts d’Anvers où sont stockées toutes les réserves de vivres et de matériels. Le bassin industriel wallon ne sera pas défendu, les fortifications autour de Liège et Namur n’ont d’autres objectifs que de retarder aussi longtemps que possible une éventuelle percée ennemie, qu’elle provienne de France ou d’Allemagne… Pour l’Assemblée wallonne, l’ennemi ne pourra venir que de l’est et elle réclame la création d’une deuxième ligne de défense via une division positionnée entre la Meuse et Bastogne afin de protéger le territoire wallon...le gouvernement de Broqueville, résolument optimiste, estimait quand à lui que la nouvelle armée belge, reposant sur le principe, défavorable aux Wallons, du service obligatoire d’un fils par famille, serait opérationnelle en 1920… L’ensemble de la Belgique fut conquise en quelques mois par les armées allemandes, « le réduit national anversois » se révélant une erreur stratégique et tactique, le territoire national fut réduit à quelques dizaines de kilomètres carrés à l’ouest de l’Yzer.

Source: La Wallonie et la première guerre mondiale (Inst. Destrée 2009)

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

@Philippe

A propos de toc, vos copier/coller sans aucune référence ne plaident pas pour vous.

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois.

Lorsqu'on tape une de vos phrases dans Google, par exemple celle-ci : "La gravité des défections flamandes en 40, doit se lire dans ce contexte.", on aboutit là :
http://www.larevuetoudi.org/fr/story/r%C3%A9giments-flamands-et-wallons-en-mai-1940

Puis, on fait quoi ? On regarde qui est José Fontaine que, donc, vous recopiez sans le citer et que personnellement, je ne connais pas.

Et je découvre quelqu'un qui serait "connu" pour avoir écrit un "discours pour l'instauration d'une république et d'une Wallonie autonome".

Palsembleu, on ne s'en doutait pas ! Vous recopiez des séparatistes wallons ! Quelle surprise !

Quant à l'Institut Jules Destrée, on sait par contre déjà ce que c'est.

Evidemment, ça rend pas mal de vos arguments concernant les grands méchants Flamands indépendantistes un peu, comment dirais-je, malvenus.

Ou, je dirais même plus, en bon tintinophile...EN TOC !

Mais qui ne s'en était déjà aperçu ?!

Écrit par : Moventoh | mardi, 05 février 2013

Moventoc, c'est tout ce que vous avez trouvé pour contredire l'argumentation ?
Cela ne nous étonne pas !

Enfin, je suis content que vous ayez découvert comme un grand l’excellente revue Toudi !
Revue dont j''ai souvent indiqué les liens. Mais de cela, vous ne piperez mot préférant un procès d'intention comme à chacunes de vos interventions. C'est tellement plus à votre portée.
Conseil pour portées* limitées... larevuetoudi.org/fr/story/critique-flandre-wallonie-quelle-solidarité-michel-quévit-couleurs-livres

* jeux de mot ;-))

Écrit par : Philippe | mardi, 05 février 2013

Philippe,

Les éléments que vous citez dans vos 2 dernières interventions concernent la première guerre et ses conséquences.

Et oui, il est vrai que les plans de défense de la Belgique au moment de la première guerre prévoyaient l'abandon à l'ennemi d'une partie non négligeable de la Wallonie: essentiellement l'Outre-Meuse... la stratégie était de protéger le coeur du pays en s'appuyant sur les ceintures de forts de Liège et Namur, et bien sûr de la Meuse. Et en cas de nécessité, de se replier sur Anvers et sa double ceinture de forts, le réduit national. La motivation de l'utilisation d'Anvers était surtout stratégique: une position facile à défendre et à approvisionner. C'était le concept de "réduit national".

Seulement voilà, les forts de Liège et de Namur, construits à la fin du XIVè par Henri Alexis Brialmont, surnommé pour cela le Vauban belge, étaient en 1914 déjà dépassés technologiquement par l'artillerie allemande. Si bien qu'ils permirent seulement de ralentir la masse des 600.000 hommes de la Heer impériale. L'armée belge d'active elle comportait 117.000 hommes, auquel il faut ajouter les garnisons des forts.
Du coup, l'armée belge suivit le plan b: retraite en combattant vers Anvers. Non sans infliger une sévère défaite à la cavalerie allemande lors de la bataille de Halen (ou Haelen), aussi appelée "bataille des casques d'argent", en raison du nombre de casques de Ulhans allemands retrouvés sur le champ de bataille.

Le dispositif anversois, incomplet, subit cependant le même sort que ceux de liège et faillit d'ailleurs devenir une souricière pour l'armée belge. Il permit néanmoins, d'Août à Octobre 1914, d'éloigner du front sud (en France) plus de 120.000 allemands. Rendant au passage possible et victorieuse la contre-offensive de Joffre sur la Marne.

Durant l'entre 2 guerres les leçons furent tirées de ces échecs et les protestations wallonnes de mieux défendre le territoire furent entendues: il en résulta la consitution de 2 divisions d'élite mécanisées, les chasseurs ardennais, la modernisation et le réarmement des forts de Liège et de Namur, ainsi que la construction de 4 nouveaux forts autour de Liège (Eben-Emael, Aubin-Neufchâteau, Battice et Tancrémont / Pepinster) et du canal Albert qui en plus de son utilité économique servait de fossé antichar géant. Il était question depuis 1936, de stopper l'ennemi aux frontières. En cédant aux flamands et passant d'une politique d'alliance avec l'Angleterre et la France, l'Etat belge entendit cependant les doléances wallonnes et en choisissant la neutralité armée, se donna les moyens que l'on connaît.

Si Eben-Emael n'était tombé, le cours de la guerre à l'ouest aurait pris une toute autre tournure.

Je maintiens donc que vous avez un avis trop tranché sur la défense du pays et que l'on ne peut pas parler en vos termes d'une "défense flamande".

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 06 février 2013

@Philippe

"(...) revue Toudi ! Revue dont j''ai souvent indiqué les liens (...)"

Déjà : non.

Et d'un autre côté, je ne vois pas en quoi ça vous délivrerait de citer l'auteur de textes que vous recopiez dans vos différentes interventions en ne mentionnant rien du tout.

Notre ami du RWF ici a la décence de le faire, lui.

Mais comme je l'ai déjà dit, sorti de votre rôle de perroquet de tenants d'un wallingantisme archaïque et totalement équivalent au flamingantisme que vous dénoncez à tout bout de champ et n'importe comment, il n'y a plus personne à part vos "odeurs", vos "relents" et votre incommensurable collection de points Godwin...

Mais bon, si vous visez le Guinness Book...

Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013

@Philippe : "Enfin ?" Mais dites donc, pour quelqu'un qui connaît mon blog, vous êtes imparfait ! J'en ai fait un article il y a bien deux ans, et si vous regardez dans "lectures recommandées" (en bas dans la colonne de droite), vous allez tomber sur qui ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

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Mea Culpa... Vous êtes bien le premier de cordée..! ;-))

Vivement jeudi !

Écrit par : Philippe | vendredi, 01 février 2013

@Yoël : je le lirais bien, mais je n'ai vraiment pas le temps aujourd'hui — mon livre sort jeudi et j'ai encore d'autres occupations. Rappelez-moi ça dans deux semaines SVP.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

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"..en ce qui concerne le frère de notre roi actuel, la loi dépénalisant l'avortement a été ratifiée sans qu'il la signe car elle allait contre ses convictions profondes. On a beau dire que sa fonction l'obligeait à signer la loi et qu'il avait des convictions un peu trop ringardes, personnellement je pense qu'on ne peut jamais forcer quelqu'un à renier ses convictions fut-ce t-il le roi, jamais, donc j'éprouve du respect pour son acte." Yoel

Le Roi n'est pas le seul à prêter serment d'obéissance à la Constitution et aux lois du Peuple Belge.

Lorsqu'un assermenté est placé devant le choix entre la loi et ses convictions, il ne lui reste qu'une solution: se démettre.

On se soumet à la loi ou on se démet. C'est ce que la loi et l'honneur commandent.

Écrit par : Screener | vendredi, 01 février 2013

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à Screener, vous dites que placé devant le choix entre la loi et ses convictions, le 5ème roi des Belges devait se démettre de ses fonctions. Mais justement c'est ce qu'il a fait! Il a abdiqué le temps que la loi retourne entre les mains du conseil des ministres et qu'elle soit validée. Plus fondamentalement, je pense que nous ne devons jamais oublier que le roi reste un être humain et que ce que l'on ne peut pas exiger d'un être humain (à savoir renoncer à ses croyances), on ne peut pas l'exiger non plus du roi. Dans ce cas-ci, il a donc fallu trouver un arrangement à la Belge pour respecter l'esprit de la loi et la conscience (religieuse) du souverain.

Je ne suis pas un grand amateur du consensus à la Belge, mais là il m'a semblé bienvenu. Même si certains y ont vu quelque chose d'anticonstitutionnel comme Verhofstadt, je pense qu'il est nécessaire de reconnaître qu'il peut y avoir 2 lectures de la loi: selon la lettre et selon l'esprit. Il ne faut pas uniquement être collé à la lettre, même si bien entendu cela peut donner l'impression a priori d'ouvrir la boîte de Pandore. Mais la loi (civile) c'est comme la Torah: cela s'interprète selon des codes précis! Sinon elle devient un formalisme mortifère... La loi civile comme religieuse est au contraire bien vivante, donc elle ne peut a priori tout prévoir. Même si bien entendu certaines interprétations ne sont pas pertinentes! Sans vouloir jeter de l'huile sur le feu, il me semble que ce qui gêne aussi dans cette affaire, ce sont les convictions religieuses du souverain dans un pays largement coupé en 2 entre "libéraux" et catholiques. On a en effet beaucoup plus parlé de cette histoire que les quelques autres entorses à la loi que le gouvernement en affaires courantes de Leterme a pu commettre, notamment cette stupide guerre en Libye qui a engagé la Belgique et qui ne me semble ni relever de l'esprit ni de la lettre de la loi belge car il ne s'agissait aucunement d'une guerre plus ou moins vitale ou menaçante pour le pays...

Écrit par : Yoël | vendredi, 01 février 2013

Étienne Chouard, né le 21 décembre 19561 à Paris, est un enseignant en économie et en droit dans un lycée et un blogueur français qui a connu une certaine notoriété en 2005 à l'occasion de la campagne du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en argumentant pour le « non ».
Depuis lors Étienne Chouard, qui déclare « chercher la cause principale des injustices sociales »2, étudie différents régimes démocratiques et constitutions. Il défend notamment le système du tirage au sort3 et soutient qu'une nouvelle assemblée constituante devrait être basée sur cette méthode. Il soutient également l'idée d'un revenu de base inconditionnel4 et des réformes monétaires.
Wikipedia

Écrit par : Screener | vendredi, 01 février 2013

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A lire également dans LeVif du 1er février quelques articles sur la clique des comtes et comtesses, barons et baronnes, chevaliers...

Vive la République ... et la Légion d'honneur.

Écrit par : gerdami | samedi, 02 février 2013

L'astuce "à la belge de Bauduin l'a déconsidéré, et avec lui la monarchie et le pays. Une vraie abdication s'imposait et aurait défendu ses convictions religieuses avec infiniment plus de force.
Ce triste épisode a marqué la fin de la Belgique. Qui peut encore la prendre au sérieux? A part les amateurs de
casuistique "mortifère", comme dirait Yoel?

Écrit par : Screener | samedi, 02 février 2013

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"trois États trop petits pour tenir tête au type de puissance financière que nous connaissons et qui pèsent sur nos démocraties et nos économies — comme le montrent les fermetures de Ford ou d’ArcelorMittal."

Ik snap niet goed hoe U aan dit verband komt. Bedoelt U nu dat landen als BVB Denemarken per definitie niet welvarend kunnen zijn? Uw stelling klinkt wel goed maar als ondersteuning voor het behouden van België is het toch maar zwakjes, niet? Misschien kunt U er eens een post aan wijden : argumenten voor het behoud van België
Zonder te vervallen in argumenten tegen de splitsing. Kortom, hoe overtuig je een twijfelaar (zoals mezelf) van de toegevoegde waarde van België?

Mvg,

Écrit par : Pieter | samedi, 02 février 2013

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@Pieter : Denemarken is niet in dezelfde geografische positie als België. Wij zitten tussen 2 veel machigere landen et wie wij ook industrieel concurrent zijn, hetgeen minder het geval is voor Denemarken. Wat we samen doen, doen wij momenteel nog altijd beter. En de Vlamingen zouden Luik moeten steunen want er zijn ook installaties van ArcelorMittal in Vlaanderen die momenteel worden behouden. In ons wereld zijn 6,5 Mio mensen minder sterk tegenover dergelijke machten as 10 mio. Zo eenvoudig is het…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 03 février 2013

@ Marcel

Denemarken heeft net zoals België Duisland als buur, en verder Zweden en de andere Scandinaafse landen, stuk voort stuk groter.

Een identieke situatie als VL / B dus.

Zwitserland en Luxemburg zijn ook erg klein, met eveneens veel machtiger buren.

Singapore al eens bezocht ?

Écrit par : MUC | dimanche, 03 février 2013

@MUC Zwitserland en Luxemburg zijn totale fiscale paradijzen. Niet te vergelijken met België toch. En ik wist niet dat Zweden industrieel te vergelijken was met Frankrijk.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

@ Sel,

Zweden hoort, net zoals de andere Scandinaafse landen, tot de meest welvarende ter wereld. Ze zijn welvarender dan de Fransen. Ze zijn uiteraard minder talrijk dan de Fransen, doch een vergelijking tussen hun industrie en de Franse zou inderdaad best interessant kunnen zijn. En ooit was Zweden een Grootmacht ; vraag maar aan de Russen.

Maar je hebt ongetwijfeld opgemerkt dat Denemarken inderdaad ook aan Duitsland grenst, net zoals België dat doet.

Terzijde : Noorwegen is pas sinds ... 1905 onafhankelijk (drie keer raden van welk land ze zicht afscheurden, google het maar eens). Met z'n 4.5 miljoen mensen doen ze het behoorlijk goed, niet ?

Écrit par : MUC | lundi, 04 février 2013

BBP 2011 volgens IMF :
Frankrijk 2 808 Mia €
Zweden 571 Mia €

Een kaart die toont dat wij klem zitten tussen 3 economische reuzen (FR, UK, DE) :

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:World_Nominal_GDP_2010.svg

Sorry, MUC. Leer tellen.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

@ Sel

Frankrijk : 65 miljoen inwoners
Zweden : 9,4 miljoen inwoners,

als u nu uw rekenmachine neemt, zal u vaststellen dat Zweden een welvarender land is dan Frankrijk (tip : BNP delen door aantal inwoners).

En als ik naar de kaart kijk, zie ik België voornamelijk geprangd tussen grootmachten zoals Nederland en Luxemburg....

Ook zonder Walen zouden we dat wel uithouden, denk ik (al eens Singapore of Taiwan bezocht ? )

Écrit par : MUC | mardi, 05 février 2013

@ Sel,

En nu u toch naar een landkaart zit te kijken, ...
J'éspère que vous décovrerez que la Finlande - un autre pays Scandinave très prospéreux, avec moins d'habitants que la Flandre, ... - a comme voisin ; la Russie. Un très, très petit pays, en effet.

Écrit par : MUC | mardi, 05 février 2013

@MUC : ik heb het over de grootte van markten, niet over hoeveel per capita wordt geproduceerd. Straks doet u mij nog geloven dat Zweden een grotere markt is dan Frankrijk. De industriël strekte van een land wordt niet bepaald door zijn BBP per inwoner, maar door zijn absolute BBP. Zo zijn de VS sterker dan Zweden hoewel deze laatste misschien een hogere BBP per inwoner heeft.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013

@Muc :

BBP Frankrijk 2011 : 2.808 Mia €
BBP Rusland 2011 : 1.884 Mia €

Terug naar school, maat ! And cut the crap.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013

Marcel est complètement rock'n'roll, là !

http://2.bp.blogspot.com/-MnsKnbBsD6I/ULtVGbaClfI/AAAAAAAAJQI/Y_rr9FvyvvA/s1600/cra.jpg

Écrit par : Moventoh | mercredi, 06 février 2013

@ Sel

Geschatte Economische groei Rusland ; 4,2 %

Frankrijk ; 0,1 of 0,2 ?

En verder ; kleine economiën zoals de Deense, Luxemburgse, Noorse, Singaporese, Finse, Nieuw-Zeelandse, Vlaamse, .... doen het doorgaans evengoed als de "grootmachten".

Nu u toch in 't Engels bezig bent ; Small is Beautifull.

Écrit par : MUC | samedi, 09 février 2013

Allez, Marcello, voor sommigen valt de frank nogal traag, maar hij valt dan toch bij u ! Nog een paar jaar en je smeekt BDW op jouw knieën om aub zijn biografie te mogen schrijven !

Écrit par : Peter | samedi, 02 février 2013

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Belachekijk!

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 04 février 2013

Mais Peter, tu es déjà "has been" ! Cette biographie a déjà été écrite par M'Sieur Sel...

Lien: blog.marcelsel.com/archive/2011/06/07/les-secrets-de-bart-de-wever.html


Avec mention: A lire sans modération ! ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

@Peter

Voor sommigen valt de euro nogal traag eigenlijk...

Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013

http://russeurope.hypotheses.org/799

J'aurais voulu envoyer ce lien sur le blog de Quatremer pour engager un débat, mais c'est impossible car je suis censuré sous prétexte de lui foutre comme tous les autres europhobes l'écume aux lèvres comme il dit avec toutes des crétineries à se taper le cul par terre. Vous le connaissez hein Marcel, il a la langue fleurie et le sang chaud le Quatremer, et surtout s'il y a une chose qu'il ne supporte pas c'est qu'on ne soit pas d'accord avec lui et qu'on possède quelques arguments à avancer: il préfère tourner ses détracteurs au ridicule...

Écrit par : Yoël | jeudi, 31 janvier 2013
Transmis à Jean Quatremer pour appréciation.

Écrit par : Screener | samedi, 02 février 2013

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Qui donc évoquait les odeurs nauséabondes du NVA et autres nationalistes type VB ?
Ceci se passe à Alost en 2013 ! Non non pas 1413 ni 1613...
Le coup d’envoi par le nouveau bourgmestre N-VA Christoph D’Haese est donné à son plan de renforcement du caractère flamand de la ville. Après la polémique née de l’accueil au sein du collège de l’ex-Blokker/Belanger Karim Van Overmeire, co-auteur des propositions racistes du "70 puntenplan", l’on se demandait quand la nouvelle équipe dominée par la N-VA avec le CD&V et le SP.A comme secondes roues de la charrette mettrait en œuvre son plan de "flamandisation" de la ville confié précisément à cet ancien de l’extrême droite flamande.
le bourgmestre qui s’est juré de porter le moins possible son écharpe tricolore, fait déjà fort dans la "débelgification" puisqu’il a fait enlever les portraits du couple royal mais aussi le drapeau belge qui ornait la salle du conseil.
Le premier magistrat d’Alost interpellé par la presse flamande n’a pas hésité à préciser qu’il s’agissait d’une décision prise par l’ensemble des partis de la majorité et donc aussi par les chrétiens-démocrates et les socialistes... cqfd !

Cette maladie mentale contamine les flandres ... Zedelgem, Lennik etc... Hors le remède est simple... Ouvrir la fenêtre et faire entrer de l'air frais !

Écrit par : Philippe | samedi, 02 février 2013

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Ah vous ecoutez quand même parfois mes conseils ;) ;)

Écrit par : Isa412 | dimanche, 03 février 2013

On n'accepte pas des commentaren en neerlandais?
C'est dommage
( het is vrij moeilijk om Frans te typen op mijn ipad wanneer de spellings check
Alles als Nederlands herkent)
Ofwel is mijn Frans barslecht ofwel heeft Apple België al gesplitst ;)

Ik vind het jammer dat u mij niet laat reageren op uw gratuite koppeling tussen regionalisering en bedrijfssluitingen in België.

Écrit par : Pieter | samedi, 02 février 2013

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@Pieter : Niet paranoïde worden, he. Ik herlees iedere commentaar voor publicatie en was gisteren bezig met andere zaken, de voorbereiding van mijn uitzending van deze morgen op RTL en mijn nieuw boek dat donderdag wordt voorgesteld. Daardoor heb ik geen tijd gehad om de commentaren van gisteren te herlezen en goed te keuren. Mijn excuses daarvoor, ik probeer altijd zo snel mogelijk te reageren.

Nederlands mag en mocht altijd op deze blog alsook Engels, Duits, Italiaans en Spaans, de talen die ik goed versta.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 03 février 2013

Tip voor Pieter : settings/keyboard/international keyboard/add keyboard
Voeg Frans toe
Daarna verschijnt er op je keyboard naast de spatiebalk een wereldbol waarmee je door erop te klikken van taal kan veranderen.
Lang drukken op bvb. de letter e en je krijgt alle mogelijke e's !

At your service !

Écrit par : Peter | mardi, 05 février 2013

Je modère les commentaires insultants, vulgaires ou débiles afin de maintenir un certain niveau à la discussion. La question n'est donc pas d'être ou pas d'accord avec moi comme le montre mon blog où plus de la moitié des commentaires sont eurosceptiques, mais bien écrits et respectueux. Il faut que les internautes comprennent que le net ne permet pas tout et que je suis chez moi sur mon blog.

Jean Quatremer

Écrit par : Screener | samedi, 02 février 2013

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Une république à créer? En tout cas il faudrait des entrepreneurs moins baroudeurs que Bellens...

Plutôt sur cet exemple (extrait de Wikipedia):
Grand capitaine d'industrie, Ernest Solvay prend des initiatives sociales peu communes pour l'époque en étant le précurseur de la législation sociale dans ses usines, où il a intégré un système de sécurité sociale : une pension pour les travailleurs dès 1899, la limitation du temps de travail avec la journée de 8 heures en 1908, l'instauration des congés payés en 1913, le recyclage professionnel…

Il dessine ainsi les contours d'une structure sociale fondée sur l'organisation du marché du travail, sur l'égalité des chances et sur l'implication de l'État. Politiquement engagé, Ernest Solvay continue son combat pour les droits des travailleurs au Sénat (de 1892 à 1894 et de 1897 à 1900) avant d'être nommé ministre d'État en 1918. Il crée également de nombreuses œuvres sociales comme, en 1914, le Comité national de Secours et d'Alimentation qui joue un rôle considérable dans le ravitaillement de la Belgique pendant la Grande Guerre.

Écrit par : Salade | samedi, 02 février 2013

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Il est très facile à explique les sentiments "républicaines" des Flamands.

En 1951 ils ont soutenu la Maison Royale, en vôtant en faveur de Léopold II . Les Wallons - à cet époque en majorité socialiste, même communiste (!) étaient contre le roi.

La minorité francophone a réussi à casser la démocratie avec des émeutes ; le maison royale s'est sauvé en laissant tomber Leopold en faveur de Baudoin.

Jamais les Van Saksen-Cobourg n'ont remercié les Flamands. Jamais.

Au contraire. La belgique est le SEUL PAYS au monde, ou la maison royale / présidentielle parle à la maison la langue d'une minorité. Un cas unique. La famille royale Hollandais et leurs copains Anglais ont déjà laissé tomber le français.

Châque fois que Philippe (ou Mathilde) ouvre la bouche "en néerlandais", on se voit confronté avec un accent terrible, un dédain significant, ... on reconnait la Belgique à papa, avec une classe francophone qui nous méprisait.

Et si Albert II prétend de nous donner des leçons ; un type qui refuse de reconnaître sa propre fille est très mal placé à donner des leçons. A personne.

Écrit par : MUC | samedi, 02 février 2013

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Le drame, c'est que vous ne serez jamais satisfaits!

Quand un francophone s'adresse en public à des belges en français, on lui reproche d'insulter les flamands pour ne pas leur avoir adressé la parole en néerlandais.

Quand un francophone fait l'effort de s'adresser en public à des belges en néerlandais, on lui reproche alors son accent ou de ne pas parler un néerlandais impeccable, voire les deux.

Et quand bien même een franstalig zich perfect in het Nederlands kan uitdrukken dan wordt hem verweten dat hij niet "vlaamsgezind" is.

Maw. het is nooit goed genoeg.

Toch bedankt voor de herhaling dat relaties tussen franstaligen en vlamingen nooit verzoend kunnen worden en dat de splitsing niet alleen onvermijdelijk maar, vooral, wenselijk is.

U mag op mij rekenen om uw boodschap bij mijn taalonkundige soortgenoten te verspreiden.

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 04 février 2013

@ Soltan Gris,

A côté de la plâque, mon cher ami.

Je ne parlais pas des francophones "moyens". Ils ont tous le droit de ne parler que le français.

Je viens de parler de la FAMILLE ROYALE (Albert, Fabiola, Paola, Laurent , Philippe etc...).

Ces gens-là, s'ils se prétendent d'être la famille royale BELGE ont le devoir intellectuel de s'exprimer en néerlandais aux néerlandophones (et en français aux francophones).

Gewoon een kwestie van beleefdheid, respect, .... hoffelijkheid (courtoisie).

Si vous généralisez mes expectations vis-à-vis vers "de franstaligen", ... vous vous prenez pour en membre de cette famille de Laeken ? Alors, Soltan, demandez à Paola pourquoi elle refuse de parler le NL, ... Je suis vraiment curieux !

Een cursus "leesvaardigheid" is u ten zeerste aanbevolen. Misschien ook een cursus zelfbeheersing. Waar heb ik beweerd dat het nooit meer goed komt tss franstaligen en Vlamingen ?

Écrit par : MUC | lundi, 04 février 2013

Que de complexes exposés en un seul message…

Il faut être Flamingant pour se plaindre de la langue qu'il parle chez lui. Ça ne regarde que lui et lui seul. Mais s'il y parlait une autre langue que le Français, ça ne gênerait personne côté Francophone. Je n'ai jamais entendu un seul Belge francophone se plaindre des accents épouvantables d'un Martens, d'un Verhofstadt ou d'un Dehaene quand ils parlent français…

Mais dès qu'un Francophone se met à parler en néerlandais il reçoit non pas des compliments mais une volée de bois vert à cause de son accent qui n'est pas celui d'un coin de Flandre. Qu'en pensez-vous de cette différence, MUC ?

Inderdaad, Soltan Griss: voor sommige Vlamingen, en meer bepaald de Vlaamse nationalisten, is het nooit genoeg. Gelukkig zijn er nog steeds Vlamingen die onze inspanningen waarderen en met wie het angenaam is een babbeltje te slaan in de taal van Vondel.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 04 février 2013

Faudrait vraiment vous faire soigner chez les caliméro's de la nva et du VB !
La Reine Paola n'a jamais refusé de parler le flamand, je l'ai même régulièrement entendu le parler. Pour information elle a sans doute autant de difficultés en Français qu'en flamand pour l'accent ! Pour info, elle est Italienne.
Tous les francophones vous le diront, qu'elle ne parle pas bien ou pas du tout le français, tout le monde s'en fout !
Mais pour les Peumans, de wever, dewinter MUC enz... Il faut un pedigree flamand !

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

@ Franck Pastor

Et de nouveau , l'ancienne histoire des Flamands qui exigeraient la connaissance parfaite du NL de leur voisins francophones, et des francophones qui accepteraient les fautes - inévitables - des Flamands qui essaient de s'exprimer en Fr.

Quel cliché raciste (des preuves ?).

Les francophones sont sympathiques, et les Flamands ne sont pas sympathiques.

Croyez-moi, nous respectons/apprécions les efforts de tout le monde qui essaie de parler notre langue.

La manière à laquelle les Van Saxen-Cobourgs - déjà 183 ans "onze vorsten" continuent à violer notre langue (comparez la connaissance parfaite du NL de Maxima, .... qui vient d'Argentine il ya dix ans avec le Koeterwaals de notre Mathilde) reste gênant. Et arrogant.

Ils devraient donner l'exemple à leur peuple, ... n'est-ce pas ?

J'ai tout simplement essayé de vous expliquer le "pourquoi" des sentiments beaucoup plus républicains en Flandre qu'en Wallonie.

Pour nous, il n'y a pas seulements les scandales connus (le refus de reconnaître sa propre fille Delphine, les aventures de Laurent, la fondation de Fabiola, ...), il y a l'arrogance de ces gens-là, ...

Je vous invite de lire www.joodsactueel.be ; un survivant du Shoah ( Louis David) en son petit-fils qui demandent le Roi pourquoi il se taît ... des années quarante (la visite de son père à Hitler , quelle différence avec Churchill, De Gaulle, Wilhelmina, ... qui continuaient à lutter contre Hitler et ses Nazis...).

@ Philippe

Pourriez-vous me guider à quelques examples d'un speech / une conversation en néerlandais de Paola ? C'est un scandal bien connu - et gênant - qu'elle ne parle pas la langue de Vondel. Elle n'avait jamais attendu de devenir Reine ; elle n'a jamais appris la langue du peuple. Ell s'est ocupée d'autres choses , ...

Écrit par : MUC | lundi, 04 février 2013

@MUC

"La belgique est le SEUL PAYS au monde, ou la maison royale [...] parle à la maison la langue d'une minorité. Un cas unique. [...] Châque fois que Philippe (ou Mathilde) ouvre la bouche "en néerlandais", on se voit confronté avec un accent terrible, un dédain significant, ... on reconnait la Belgique à papa, avec une classe francophone qui nous méprisait."

Dit legt alles uit en is meer dan nodig om mijn redenering te steunen.

Ik had ook kunnen herhalen hoe Di Rupo regelmatig bekritiseerd wordt omwille zijn zogezegd "gebrekkige" Nederlands en gruwelijke accent.
Zoals voor veel anderen was hij zeker niet mijn eerste keuze als premier, maar voor veel Vlamingen wat hen echt dwars in de keel blijft is gewoon dat hij een Franstalige is.

Tijdens meer dan 40 jaar hebben de Franstaligen in dit (on)land een Nederlandstalige premier moeten ondergaan en er is nooit één geweest om hem zijn gebrekkige Frans of Vlaamse accent te verwijten.

Trouwens, hebben wij geen les respect of hoffelijkheid te krijgen van een volk die dat soort woorden tolereert: http://www.youtube.com/watch?v=kTXoMoU6BJU.

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 04 février 2013

@Zoltan. Een volk ? u stelt me teleur. Een volk, dat bestaat niet.

Sinon, mais oui, les Francophones se sont aussi moqués de l'accent de Wilfried Martens, de la "groffitude" de Jean-Luc Dehaene et au début, du flamingantisme et de l'accent de Verhofstadt. Et je suis sûr qu'on trouvera pas mal de Francophones qui trouvaient ces trois-là insupportables parce que flamands. Cela dit, il est vrai qu'il y a des hommes politiques flamands très populaires en Wallonie et à Bruxelles, alors que l'inverse est rarissime, sinon inexistant. Mais je ne crois pas que ce soit une question de peuple. Les médias ont une immense responsabilité dans ce genre de réaction…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

@ MUC : vous ne vous relisez jamais ou quoi ? :-) C'est vous qui vous plaignez des accents de la famille royale, c'est vous-même encore qui parlez du "Koeterwaals" de Mathilde, et qui osez vous plaindre que le néerlandais ne soient pas leur langue maternelle… Depuis quand avez-vous le droit de décider de la langue maternelle de qui que ce soit ? Depuis avez-vous le droit de décider de la langue que les parents emploient avec leurs enfants ? La langue maternelle de la famille royale, c'est son affaire, pas la vôtre.

Au juste, les enfants de Philippe et de Mathilde suivent leur scolarité en néerlandais et le parlent tous les jours, m'a-t-on dit. Mais je parie que vous trouverez encore à vous plaindre de leur accent plus tard, ou du fait que leurs parents osent leur parler en français dans la vie de tous les jours.

Et je dois vraiment faire vous faire une liste des réactions en Flandre sur le néerlandais de Di Rupo ? :-)

"Koeterwaals"… Demandez-vous pourquoi les néerlandophones disent "koeterwaals" au lieu de, disons, "koetervlaams" ? Ça me paraît typique d'un certain dénigrement vis-à-vis de la Wallonie, cette région voisine qui parle « autrement ».

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 05 février 2013

Pour le néerlandais de Paola :

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=G19T5003

J'imagine déjà la réaction de MUC : oui mais c'est un scandale, elle ne le parle toujours pas parfaitement.

Je connais des gens qui vivent en France ou en Belgique francophone depuis vingt ans ou plus, qui parlent français tous les jours, mais qui ont encore un accent très marqué et qui font encore des fautes de temps en temps. C'est ainsi, MUC : il y a des gens qui sont meilleurs que d'autres en langues, comme d'autres sont meilleurs en maths.

Que la princesse (pardon, la reine) Maxima parle un néerlandais meilleur que celui de Mathilde (il faudrait que je l'entende pour en juger moi-même), tient sûrement plus à son don des langues qu'à des efforts supplémentaires de sa part. Mais pouvez-vous accepter cela ?

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 05 février 2013

@Marcel,

"@Zoltan. Een volk ? u stelt me teleur. Een volk, dat bestaat niet."

Soltan, aub!

En voor de rest ("Een volk, dat bestaat niet."), ga dit eens aan MUC en zijn soortgenoten uitleggen. Hij redeneert op Völkisch niveau, ik moet dus wel woordenschat dat hij verstaat gebruiken.

Van een ander kant, zie ik niet noodzakelijk iets beledigend of kleinerend in de "volk" benaming. Ondanks de connotatie dat die bij zich draagt.


Quant à votre saillie sur les premiers flamands, c'est curieux, mais moi je n'ai jamais entendu de politicien francophone ou de journaliste francophone se laisser aller à ce genre de critique ouvertement dans les médias... de toute façons, le tollé en face aurait rendu l'évènement inoubliable.

Je commence tout de même à en avoir soupé d'avoir à entendre ce discours selon lequel nous n'aurions qu'à subir avec flegme les outrances en provenance de l'autre camp et à s'abstenir de la moindre réplique. Les unes étant bien sûr des blagues de potaches risibles, ludiques ou trop insignifiantes pour que l'on y accorde de l'importance, les autres d'irréparables insultes ou de scandaleuses provocations.

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 05 février 2013

@MUC, tout est dit... Janus !
http://www.youtube.com/watch?v=WevLdN-n7t4

Écrit par : Philippe | mardi, 05 février 2013

Bien plus que la forme c'est le fond qu'il faut juger et la caricature qu'en a fait Pirette reflète bien plus qu'un simple sentiment ...
youtube.com/watch?v=WevLdN-n7t4

Écrit par : Philippe | mardi, 05 février 2013

comme dit MUC avec raison: "Croyez-moi, nous respectons/apprécions les efforts de tout le monde qui essaie de parler notre langue."

mais si c'est pour parler politique, dire la même chose que l'n-va, ça aide pas mal

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 05 février 2013

@Soltan : au niveau politique, en effet, non, je n'ai jamais entendu de politicien mainstream francophone se moquer de l'accent d'un premier flamand. AU niveau de la population, c'est une autre paire de manches :-)

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 05 février 2013

@ Franck Pastor
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le sujet, ça m'enerve toujours tous ceux que se plaignent du néerlandais de la famille royale, qui n'est pas mauvais du tout pour la plupart.
Par contre non votre remarque sur "koeterwaals " est tout à fait à coté de la plaque.
Voyez vous même

http://nl.wikipedia.org/wiki/Koeterwaals
http://nl.wikipedia.org/wiki/Gerbrand_Adriaensz._Bredero

Sans devoir faire ces recherches je savais que c'étais un mot hollandais que nous employons rarement, existant depuis très longtemps en plus, ça m'aurait étonné que ça veuille dire ce qui vous lui impliquez.

Écrit par : Isa412 | mardi, 05 février 2013

@ Frank Pastor,

Dans l'article que vous venez de montrez, je lis, "Van koningin Paola was tot nog toe bijna geen geluidsmateriaal beschikbaar - met uitzondering van het korte 'oui' bij haar huwelijk "

Donc, en 2006, personne en Flandre ... n'avait entendu la voix de notre "reine".
Mooi als bewijs, niet ?

En als er dan door wat fans een goed georchestreerd "interview" gegeven wordt, tja, dan zijn mensen zoals u tevreden.

ps 1 : "koeterwaals" est un mot commun / fréquent, "brabbeltaaltje". Ca n'a rien à faire à la Wallonie. A l'époque "Waal" était un autre mot pour "vreemdeling". pa : Au Pays-Bas, il y a la rivière "de Waal". Heeft ook niets met Wallonië te maken . No panic !

Écrit par : MUC | mardi, 05 février 2013

@ MUC : Si la naissance du mot « koeterwaals » n'a que peu à voir avec la Wallonie (qui s'appelle justement comme ça parce que c'était « l'étranger » pour les Néerlandophones), j'en doute pour son usage actuel. « Waals » signifie « wallon » aujourd'hui, pas « étranger ». Mais je veux bien vous croire là-dessus.

Par contre, je vois que même un article du Standaard ne parvient pas à vous convaincre de votre tort en matière linguistique… « Personne en Flandre », dites-vous… En Belgique francophone non plus, vous n'avez pas remarqué ? Quel rapport avec ses compétences linguistiques, donc ? Mais si vous tenez si fort que ça à vous accrocher à la légende « Paola refuse de parler néerlandais », je ne peux pas vous en empêcher. Cela relève visiblement de la croyance religieuse, non accessible à la raison…

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 février 2013

Oh Franck, certains on vraiment pas envie de voir plus loin que le bout de leur nez dans cette question ci (royale donc) en tout cas. Paola ne parle en effet pas le néerlandais mais lis de temps en temps un discours. Moi j'ai toujours cru (et on va encore me traitez de bisounours ;) ) qu'elle n'avais jamais prévu d'être reine un jour et qu'elle avais déjà appris le français étant italienne, ne pensant pas avoir besoin du néerlandais un jour. Elle n'a probablement pas la bosse des langues, rien à faire, par contre elle est charmante hmhm ;) j'ai eu le plaisir de la rencontrer un jour, surtout mon petit garçon en ce temps la ;)
Par contre le néerlandais de Mathilde vaut presque celui de Maxima sans problème, mais ça certains ne veulent pas le voir, Philippe à fait une partie de ces études aussi en néerlandais si je ne me trompe et il est encore souvant hésitant, (mais en français aussi j'ai parfois l'impression ;) ) mais on sent bien qu'il connait la langue, enfin bref il y en auras toujours pour prendre ça comme excuse, alors que pour moi ce ne sont que de bagatelles.
Pour en revenir pour la dernière fois sur le mot "koeterwaals" je dois vous dire que quand j'ai appris ce mot à l'école, c'étais tellement un mot hollandais que je n'ai même jamais étant enfant ou ado fait le rapprochement qu'il y avais "waal" dedans. Faut dire que j'ai été elevée loin de toutes ces histoires communautaires.
Et si ça peut vous rassurer, j'en ai parlé a ma progéniture en faisant la vaisselle et pour eux ce mot est vraiment du koeterwaals ou donc inconnu au battalion ;) faut croire qu'on évite peut-être d'encore l'apprendre à l'école vu le contexte qu'on essaie de lui donner ou ils n'ont pas bien fait attention aucun des deux dans ce cours la ;) ;)

Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013

@ Isa : si vous relisez l'article du Standaard, vous y verrez qu'on y constate que Paola parle néerlandais de façon informelle également, il n'y est pas question d'un discours… Au contraire on y précise qu'elle se lâche dans cette langue uniquement avec des gens qu'elle connait.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 février 2013

@ Franck
Oeps désolée j'avais zappé le lien de l'article, je l'ai lu, super j'ai appris qq chose, tant mieux. Je ne savais pas et je me suis aussi un peu basé sur le fait que quand je lui ai adressé la parole en nl j'ai eu l'impression qu'elle ne me comprenait pas (mais je peux comprendre qu'elle bloque en public avec des inconnues) et je suis passé au français. Mais de toutes façon encore une chose sur laquelle moi je ne trébuche pas, je les défends juste quand on dis qu'ils ne parlent pas le nl, car ce n'est pas vrai. Ce serait le cas ça ne m'empecherait pas encore de dormir ;), non serieusement ça ne compte pas dans mon jugement de quellequ'un tout simplement.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 07 février 2013

Jacques Sapir

Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s'est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

Écrit par : Screener | dimanche, 03 février 2013

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Pour revenir sur l'article de Marcel l'autre jour à propos du mariage homosexuel, thème qui me fait réfléchir depuis pas mal de temps déjà, je trouve que malheureusement on tombe vite dans des jugements socio-politiques qui manquent de profondeur, alors qu'il est question avant tout d'éthique. Ainsi, il serait forcément progressiste et libéral (au sens des moeurs et pas économique) d'être pour et ceux qui seraient contre seraient forcément des conservateurs ou réactionnaires dépassés. Les bons dans ce petit jeu sont forcément les libéraux et les mauvais les conservateurs.

Ce n'est pas un argument. Cela en dit long à mon avis sur le délabrement intellectuel d'une société spectaculaire qui pense avec ses pieds, c'est-à-dire sur base de slogans. D'autant que les termes de progressistes et conservateurs ont été vidés de leur sens et n'ont plus qu'une signification détournée (dans la droite ligne du 1984 d'Orwell). Les 4 grands partis démocrates francophones se disent tous progressistes par exemple: on se demande donc ce que cela peut encore vouloir dire. Une société qui se doit d'être socialement progressiste à tous les coups afin de mériter l'appellation de moderne est une société qui scie la branche sur laquelle elle est assisse. Car une société pareille est une société qui refuse le sens de la LIMITE et devient plutôt une société d'apprenti-sorciers caractérisée par l'orgueil au sens biblique et la démesure au sens philosophique. D'ailleurs au niveau climatique on parle de principe de précaution: on n'attend pas d'avoir toutes les preuves scientifiques avant d'agir, ce qui veut dire que le principe de précaution n'est pas un principe progressiste mais plutôt conservateur. On pourrait très bien l'appliquer dans les domaines de l'éthique anthropologique également. La grande question que doit se poser régulièrement toute société sur tous les sujets est: dépasse-t-on une limite acceptable ou non avec ce genre de loi? Evidemment il n'y a pas de réponse absolue fixée une fois pour toutes; la réponse qu'une société donnée émet est en cela relative.

Et si les catholiques s'expriment sur le sujet, forcément on ne prendra pas au sérieux ce qu'ils disent (à moins qu'ils soient pour le mariage homosexuel) sous prétexte d'obscurantisme. Il est donc grand temps d'en faire un vrai débat d'idées et pas un truc socio-politico-religieux qui est le reflet malheureusement de notre société qui est une société qui veut se laisser guider par des émotions au sens large et plus par des réflexions de type philosophique au sens large également. On ne légifère pas sur base de la première mais bien de la seconde. C'est impératif pour le bon équilibre d'une société. Je vous renvoie par exemple aux propos et réflexions de Hannah Arendt sur la crise de l'éducation, éducation qu'elle considère avant tout comme relevant du conservatisme, conservatisme au sens noble s'entend. Pour ceux que cela intéresse, il y a des liens en suffisance sur le net à ce sujet...

Personnellement je suis contre le mariage des homosexuels et je pourrais avancer toute une série d'arguments pour me justifier. Mais cela ne veut pas dire bien entendu qu'il ne peut pas exister des arguments pour et que je considère ceux qui ne pensent pas comme moi ou même les homosexuels comme des idiots, imbéciles, sous-hommes etc. Absolument pas! Réfléchir et émettre un avis ce n'est pas juger. Il n'y a rien de fasciste là-dedans. Pour vous en convaincre, je vous invite à lire les propos que tient la femme de l'ancien Premier Ministre socialiste Lionel Jospin, la philosophe Sylviane Agacinski. Je suis sur la même longueur d'ondes qu'elle. Elle a écrit plusieurs livres sur le sujet, vous pouvez donc trouver plusieurs de ses articles sur le net et notamment une opinion qui vient de paraître aujourd'hui dans le journal Le Monde:
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/03/deux-meres-un-pere_1826278_3232.html
C'est instructif même si l'on n'est pas d'accord, car cela relève un peu le débat et le lancera peut-être enfin réellement...

Écrit par : Yoël | dimanche, 03 février 2013

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Marcel,

C'est sur qu'avec 2 ou président de nos 2 ou 3 républiques, tout ira bien mieux.
Ils seront en campagne électorale permanente, et ne couteront rien au contribuable, comme en France par exemple...
Nous aurons 3 "madame Trierxxxx", qui rivaliseront pour savoir laquelle est la plus snob.

Parce que bien sur il est impensable d'avoir un président de la Belgique conne-fédérale... sauf à élire un citoyen d'un autre pays (ce que les constituants de 1830 avaient déjà et sagement prévu)

Pour ce qui est des "bourdes" de la famille royale, elles servent à tout le monde:
à la presse qui en vit constamment, aux partis politiques.. qui peuvent continuer leur magouilles 1.000 x plus coûteuses.

Tout cela au nom de la pseudo démocratie et modernité.

Marcel, il faut alors avoir le courage de dire : on vire la famille royale, et on commence la guerre civile, la guerre de séparation et après on aura plusieurs beaux président tout neufs et tout modernes, que le monde nous enviera et dont, oh joie, nous n'auront plus jamais à être honteux, car eux, ils ne conduiront pas des 4x4 en robe de chambre...

.. Quoi que, Marcel, n'a-t-on pas retrouvé un Président de la République Française, en pleine nuit, en pleine cambrousse, en pyjama


le long d'une voie de chemin de fer ? (Paul Deschanel, 1920) et un autre n'a-t-il pas succombé victime des ardeurs de Marguerite Steinheil (Felix Faure 1899), glissons sur le cas récent d'un ex-futur président de la république, de gauche lui aussi amateur de peignoirs..
N'était-il pas aussi amateur de gros 4x4 ?


Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.


PS. Nous avons déjà un belge "dèmocratique" qui s'essaye a la fonction de Président européen. Il est éblouissant et.. bizarrement il na pas été élu non plus.

Écrit par : Carolus | dimanche, 03 février 2013

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@republiek is een algemene waarde, niet per se een N-VA waarde.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 03 février 2013

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à Screener à propos de Quatremer,
Alors là, on nage en plein délire!

1/ Quatremer avait déjà pris la liberté une fois ou l'autre de ne pas publier une simple remarque de ma part sans explication de la non-parution de la remarque. Pourquoi pas, mais évidemment cela n'aide pas au dialogue que l'on attend sur un blog...

2/ La fois où Quatremer a pris la peine de me censurer "officiellement" en m'avertissant personnellement par mail qu'il n'avait plus de temps à perdre avec moi et tous mes amis europhobes comme il dit, c'était suite à un message de ma part qui pour UNE FOIS était non pas mal écrit mais vulgaire, vulgarité qui n'était qu'un COPIE-COLLE des propres écarts de langage que Quatremer avait tenu à des intervenants les jours voire les semaines qui avaient précédé l'intervention en question. De mon côté, il n'y avait AUCUN écart de langage au sens d'insulte. Même si bien entendu dans mon message je l'apostrophais rudement, il me semblait ne pas dépasser la "ligne rouge". D'autant qu'il n'avait jamais pris la peine de répondre sur le fond à mes questions préalables.
Il y a donc quelque chose de cocasse là-dedans: Quatremer laisse passer un langage fleuri ou rude quand il sort de sa bouche mais il censure la personne qui le lui rappelle ou qui pratique le même genre de propos que lui. S'il oublie qu'avoir de la bave aux lèvres, de l'écume à la bouche, se taper le cul par terre, avoir (les couilles) brisées menues, sortir la crétinerie du jour, dire des choses débiles, ce sont en fait ses propres mots qui parsèment son blog, alors je n'y peux rien...

3/ J'ai encore pris la peine il y a un mois d'essayer de laisser un message de début d'année car dans son billet du jour il disait souhaiter que davantage d'europhiles laissent des commentaires sur son blog. J'ai répondu humoristiquement en disant qu'il ne devait pas s'inquiéter car il y a beaucoup plus d'europhiles qu'il ne le pense, étant donné que bon nombre de ceux qu'il appelle europhobes aiment aussi l'Europe et peuvent aussi se sentir européens tout en ne voulant absolument pas d'une Europe telle qu'elle se dessine sous nos yeux depuis tellement de temps! Message non repris...

En conclusion: je reste absolument convaincu que Quatremer est dérangé par certaines interventions auxquelles il ne peut ou ne veut pas répondre. Lisez son blog, je suis sincère, toujours ou quasiment toujours il tournera en dérision les propos, quand il les commente, de ceux qu'il appelle les europhobes. Vous pouvez citer des économistes célèbres de gauche et de droite contre la zone euro, rien n'y fait: vous pouvez citer Sapir, Lordon, Berruyer, Todd, Gréau, Saint-Etienne, Cotta, etc, c'est comme si vous n'aviez rien dit. D'ailleurs grâce à lui j'ai appris que je faisais partie de ces nonistes et europhobes et que nous formions un groupe d'amis, car jamais auparavant je ne m'étais défini en ces termes; ainsi il m'a baptisé de ce sobriquet (avant de me censurer déjà). J'avoue (étant donné mon histoire aussi) l'avoir mal pris! Qui est-il pour pouvoir faire le tri entre europhiles et europhobes? Si être contre la zone euro est suffisant pour être un europhobe, c'est que Quatremer lui-même a perdu tout sens de la modération et qu'il est lui-même aveuglé par son objet fétiche-tabou qu'est la monnaie unique: en effet, quiconque la critique devient ipso facto un ennemi de l'Europe. Faut pas exagérer tout de même!

Écrit par : Yoël | dimanche, 03 février 2013

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@Yoël : Quatremer censure globalement (l'ensemble du tweet) par manque de temps, ce que je fais moi-même de plus en plus. Il a aussi beaucoup plus de commentateurs, ce qui lui donne moins le temps de s'occuper de chaque cas particulier, et il est donc plus rigoureux. Une impolitesse (même pas voulue) et tchak. C'est probablement son côté vieille Francie :-))

Vous noterez que pour les mêmes raisons de temps, j'ai arrêté de commenter à l'intérieur du commentaire, je zappe tout le commentaire ou je mets une remarque à la suite. Personnellement je peux encore me permettre d'avertir plusieurs fois et de réserver le blocage aux trolls et aux pubs, mais j'ai aussi moins de visiteurs et de commentaires. Quoique, parfois …

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

Marcel, merci pour votre réponse mais il subsiste néanmoins une différence entre Quatremer et vous de mon point de vue. Tout n'est pas qu'une question de temps ou de manque de temps. Vous êtes trop humble sur ce coup. Vous êtes quelqu'un qui fondamentalement acceptez la critique, vous ne prenez pas la mouche, vous êtes respectueux des opinions d'autrui et des divergences qui s'en suivent. Vous êtes tolérant et ouvert d'esprit au sens noble. Je suis convaincu que cela n'est pas le cas de Quatremer. Il préfère l'ironie, tourner ses détracteurs en dérision, en fait malheureusement il a ce côté parisien et je suis désolé pour cette expression un peu péjorative: un peu hautain et cassant, certain de son fait en somme... Votre blog est plus stimulant que le sien.
Merci pour votre blog Marcel.

Écrit par : Yoël | lundi, 04 février 2013

@Yoël : Pas de modestie chez moi, mais on a d'autres priorités et un autre positionnement. Jean Quatremer est un journaliste européen avant d'être un blogueur. Chaque mot qu'il écrit intéresse des centaines de milliers de gens, et lui vaut des centaines de critiques souvent injustifiées. Il n'a donc pas le temps ni peut se permettre de mettre beaucoup d'énergie à essayer de faire la différence entre le troll, l'insulte et le second degré. C'est un peu comme un fabricant industriel d'ampoules et un artisanal. L'industriel rejette toute ampoule qui lui semble mal fabriquée, automatiquement. L'artisan peut se donner le temps de tester l'ampoule sur un soquet pour voir si elle marche.

Par ailleurs, je me fais une partie de mon opinion sur base du dialogue qui vit sur mon blog. Non pas qu'il m'influence, mais il me permet aussi d'affiner ma réflexions en la confrontant à celle des autres et de comprendre les émotions liées à certains raisonnements. Il me permet aussi de renforcer mes raisonnements, et parfois à l'invalider parce que les questions qu'on me pose ici sont souvent intéressantes (cf. Pieter sur la taille des pays). Mais je suis aussi plus "sociétal" dans mes sujets alors que Quatremer est plus investigateur (cf. le scandale médical à la Commission européenne).

Je suis très flatté de ce que vous me dites, mais je connais un peu Quatremer, et son attitude n'est pas tant parisienne que logique par-rapport à son activité. Quant à l'humilité feinte, ça n'est pas vraiment mon truc. Je suis quand même assez fier de ce que je fais et je n'aime pas la fausse modestie. Mais je respecte le travail des autres, le mien étant tout autant — par d'autres côtés — criticable. Ainsi, mes polémiques dans lesquelles je n'épargne jamais l'adversaire ont fait mon (très relatif) succès. Pour certains, ce n'est pas une façon très honorable de se faire connaître, et je respecte cette critique. Mais quand on se veut opinioniste, la moindre des choses est d'émettre ses opinions avec justesse bien sûr, mais aussi avec un style qui convainc. En ce qui me concerne, je trouvais que l'espace francophone belge avait besoin d'un chouïa plus de couilles que ce qui prévalait jusqu'alors, et j'en ai fait une sorte de job : dire les choses plus fort, plus haut, plus radicalement. Secouer un peu ce cocotier belge. En France, le billet couillu est une culture en soi. Je profite donc d'une certains absence de ce style de polémique chez nous. Bref, nobody's perfect :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

@Yoël
Tiens, je voudrais juste dire qu'il m'est arrivé la même mésaventure J'ai reçu un jour intitulé sobrement "censure" (venant d'un journaliste, je trouve cela particulièrement savoureux).
Mon propos n'était ni diffamatoire, ni insultant, je ne faisait que "marquer le trait" sur certaines de ses phrases comme il se plait souvent à le faire.
On pourrait faire un échange d'expérience ?

:-)

Écrit par : Père Désoeuvré | jeudi, 12 décembre 2013

Bonsoir Soltan Griss,

Je réponds avec un peu de retard à votre commentaire et je suis désolé que mes deux réponses fassent un peu doublons (une erreur d'interprétation de ma part). Oui bien sûr, comme je l'avais précisé, il est beaucoup plus facile maintenant, plus de soixante années après les faits, de porter un jugement. Vous avez sans doute raison dans l'aspect psychologique (père-fils) de l'attitude de Léopold 3. De même que l'époque était assez différente : crise du parlementarisme dans de nombreux pays européens et attrait des régime forts (aussi bien dans les régimes fascistes que dans ceux relevant du communisme). Je vous promets de jeter un coup d'oeil sur l'article dont vous avez fait référence bien que je n'ai pas beaucoup de notions de la langue néerlandaise.

Je vous suis également sur les idées de l'Ordre Nouveau qui habitaient, à ce moment-là, un grand nombre de personnages très important de la scène européenne : à titre d'exemple, lors de la fuite de Hess en Angleterre, des rumeurs ont couru qu'il allait entrer en tractation avec le duc de Windsor, qui était connu pour ces sympathies pro-allemandes. Je pense peut-être également qu'un point de vue que l'on sous-estime, mais qui était très en vogue durant ces années, était celui de la race. Ainsi, le rôle de Pierre 2 (Yougoslavie) ou de Georges 2 (Grèce) était peut-être conditionné à l'existence de leur pays et de leur peuple tout simplement ; s'ils collaboraient, ils n'auraient plus d'existence (bien que je n'éloigne pas non plus les considérations stratégiques, surtout en ce qui concerne la Grèce et sa proximité avec les Dardanelles, la Crète et Suez).

Je voulais aussi vous remercier, Soltan Giss, pour vos interventions que je trouve très intéressantes ; et vos points de vue m'ont déjà amené à reconsidérer plus d'une fois mes propres réflexions sur telle ou telle situation (surtout dans tout ce qui est du domaine du communautaire ou de l'institutionnel belge).

Cordialement.

Écrit par : Renaud | dimanche, 03 février 2013

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Merci, mais vous me faites trop d'honneurs.

Le premier à qui devraient aller vos remerciements est Marcel, pour la mise à disposition et l'arbitrage de cet espace d'échange.

Ensuite, je ne suis qu'un modeste contributeur parmi tous ceux qui tentent d'apporter une contribution positive aux débats initiés par Marcel. Ces derniers ne méritent donc pas moins que moi des remerciements. Sans eux ce blog perdrait une grande part de son intérêt et de son attrait.

:-)

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 04 février 2013

Un message d'espoir wallon en réaction aux relents des odeurs nauséabondes de la puanteur de la peste brune du nacht und nebel du fascizzzem de la bête immonde qui n'est pas morte en de ganse bazar:
http://www.youtube.com/watch?v=_sK2altaodk

Interview de l'artiste :
http://www.youtube.com/watch?v=SRs5dP5XgEI

Écrit par : Moventoh | lundi, 04 février 2013

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@Moventoh : j'aime beaucoup le risque de grêle :)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

Oui, j'ai constaté que vous étiez un peu branché jeux de mots récemment. :) "Indignés de cons" aurait fait un grand titre du Canard Enchaîné. Et fait un excellent titre de bouquin, d'ailleurs ! ;)

Écrit par : Moventoh | lundi, 04 février 2013

Merci Moventoh !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

@Yoël

Je n'ai rien à ajouter à la réponse que vous a faite Marcel, qui, une fois de plus, nous prouve sa compétence et son équilibre.
Celà m'évite d'entrer dans votre bac à sable. Je n'ai plus l'âge.
PS: Je lis assidûment le blog de Quatremer, qui fait partie des lectures recommandées par Marcel Sel. Les dérapages que vous partagez avec Quatremer et certains de ses commentateurs appartiennent à la loi et aux risques du genre. Reste qu'il est chez lui.

Écrit par : Screener | lundi, 04 février 2013

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à Screener,
Je n'ai pas demandé que vous entriez dans mon bac à sable comme vous dites... A partir du moment où vous avez décidé de faire intervenir Quatremer dans le débat même si c'est de manière indirecte et partielle, je me suis senti obligé de répondre. En somme, il m'a semblé que vous entreteniez même involontairement ma réaction et puis que vous me disiez: j'entre pas dans votre bac à sable! N'est-ce pas un peu facile comme reproche, mais peut-être me trompais-je?
Je vous remercie néanmoins sincèrement pour cette règle de sagesse de vie que vous me rappelez et qui m'avait échappé un temps: être très prudent dans une discussion publique liée à des blessures personnelles, car on risque de mal en parler et d'être par conséquent mal compris...

Écrit par : Yoël | lundi, 04 février 2013

@Screener @Yoël : sur mon blog, il n'y a que moi qui m'octroie le droit de décider de quand on est dans le bac à sable :-))

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

A propos de la nva "elle joue avec les limites", en recourant à "un langage de bistrot pour entretenir un public interlope. Il faut pouvoir dénoncer ce que dit Bart De Wever et en même temps ne pas tomber dans le degré zéro de la politique qu'il essaie de défendre".

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

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Réaction typique d'un nationaliste flamand de base..."En wat als iemand aan het loket van Charleroi een T-shirt zou dragen met ' Ik stem voor NVA' ? of 'I love Dutroux' ? Dan zou dit toch ook moeten kunnen ?

Non non, il n'a rien contre les homo mais il les compare à un pédophile meurtrier ou a une image que les flamingants aimeraient que les flamands aient des Wallons...
Dans les deux cas, l'influence de la nva est... Méphitique !

Écrit par : Philippe | lundi, 04 février 2013

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Une autre option républicaine Marcel: le rattachement à la France ;-)

Écrit par : rattac | lundi, 04 février 2013

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Une autre option républicaine Marcel: le rattachement à la France ;-)

(Sujet déjà évoqué mais, en raison du nombre important de réactions, je l'avais dans un premier temps loupé. Je retire donc :-)

Écrit par : rattac | lundi, 04 février 2013

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@Screener @Yoël : sur mon blog, il n'y a que moi qui m'octroie le droit de décider de quand on est dans le bac à sable :-))

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 février 2013

Et quel est le verdict?

Écrit par : Screener | mardi, 05 février 2013

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@Screener

On a décidé de te confisquer ta pelle (du 18 juin).

Écrit par : Moventoh | mardi, 05 février 2013

@Isa : l'étymologie du mot ne vise peut-être pas le wallon, mais c'est bien en visant le Wallon qu'il est utilisé par les Vlaams-Nationalisten en Belgique. Toutes proportions gardées, le mot "Aryen" n'avait étymologiquement pas le sens utilisé par les nazis. Le mot "nègre" n'était pas non plus insultant au départ, son étymologie le rapporte simplement à une couleur de peau. Vous n'êtes pas visée parce que je doute fort que vous utilisiez "koeterwaals" vous-même, mais le fait est que chez les nationalistes, le rapport à la Wallonie et au wallon est très clair.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 05 février 2013

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Koeterwaals est un mot néerlandais tout à fait correct que j'ai appris à l'école pour désigner ce qu'il veut dire ;) mais qui est en effet très peu employé dans la vie de tout les jours en Belgique, (mes amis Hollandais l'employent fréquemment par contre, et eux certainement sans arrière pensée ;) ) Si vous le dites que les nationalistes l'employent dans ce sens la, bof, je sais pas si eux l'employent plus souvent que moi par contre ;)

Écrit par : Isa412 | mardi, 05 février 2013

@ marcel

wikipedia lijkt me in deze een goede bron...

http://nl.wikipedia.org/wiki/Koeterwaals

daarenboven is het vrij sterk dat je hier een heel spel van maakt gezien het vrij uitgebreid taalgebruik binnen de franse taal om het primitief karakter van de vlamingen en hun taal te duiden.... ik veronderstel dat ik die voorbeelden niet moet aanhalen wegens algemeen gekend...

Écrit par : des (flamingant) | mardi, 05 février 2013

Wij zeggen eerder "dat is chinees" ;) maar ook zonder enige pejoratieve bijklank.

Écrit par : Isa412 | mardi, 05 février 2013

@Des : tuurlijk bestaan er ook scheldwoorden in het Frans die bijvoorbeeld gericht zijn tegen de Vlamingen. So what. De vraag is hier hoe sommigen "koeterwaals" per se gebruiken om Walen de bespotten.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 février 2013

@ Sel & ses copains,

Si vous prenez le mot néerlandais "koeterwaals" comme un insulte personel (ce qui est te gek voor woorden), je ne l'utiliserai plus. Remplaçons-le par "brabbeltaalje" (j'éspère qu'il n'y a pas de Brabbels dans la salle).

De plus, comme geste généreux, je n'employerai plus le mot "afdwalen" ou "verdwalen". Certains parmi vous y retrouveront le terme "Walen", et pourraient être furieux. A éviter.

Idem dito pour le mot : een kwaal (une maladie) . Retrouvez le Wallon là dedans ! Incroyable. Ils sont méchants, ceux qui ont inventé le néerlandais aux moyen-ages.

Patrick Dewael sera demandé de modifier son nom.

Et le livre "het Dwaallicht" de Willem Elsschot (un livre fantastique, ) on ne le lirai plus.

Allez voir à Amsterdam les "Walletjes", et revenez, mes chers amis, un peu fatigué, mais satisfait de l'humour de nous, Bataves et Ménapiens, ...







Allemaal tevreden ?

Écrit par : MUC (afgedWAALd) | mercredi, 06 février 2013

@ Muc

Ik lig hier plat, de deze is geweldig!!!!! ;) ;)

Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013

@MUC (afgedWAALd)

quoique perso peu sûr ce point, je me demande si on parlait plus de néerlandais que de wallon au moyen-âge

votre afgedWAALd sonne et fleure bon le walenvrij ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 février 2013

@Isa, MUC et Des


Je dois vous avouer, en tant que francophone, qu'on a tellement entendu durant ces dernières années de trucs désobligeants de la part du VB puis de la N-VA (même si BDW est assez intelligent pour ne pas les dire lui-même) que parfois la fatigue peut tourner un peu à la parano.
Je ne suis moi-même pas wallon mais j'ai déjà été confronté à un redneck flamand qui, en Flandre, entendant que je parlais français (avec ma femme) passait en ricanant en disant "aaah jaaa waaalen", sans aucune raison.
Je dois vous avouer que ça fait une drôle d'impression.
Même si j'avais sans doute affaire au dorpsidioot alcoolique...qui doit sans doute voter N-VA...
Et je ne pense pas qu'il faille compter sur BDW pour l'éduquer, c'est un public qu'il entretient.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013

@MUC

Cela dit, si ça se passe mal à Anvers, je suppose que les francophones donneront sans problème l'asile politique à Jörgen Oosterwaal...

;)

Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013

@ Moventoh,
Je vous comprends et je dirais même que j'aimerais bien m'exuser pour mes "con-patriotes" ;) qui se comportent de cette façon. D'ailleurs s'il y a bien une chose qui m'énerve c'est ceux qui parlent toujours de "Walen" en ne sachant même pas la différence entre francophone bruxellois ou autre et les Wallons de Wallonie, pffff...
Mais sans vouloir m'en plaindre, moi j'ai grandi dans cette atmosphere la, dans le sens inverse donc, d'être traité comme si j'étais d'une race inférieure presque étant flamande à bruxelles, ça ne m'a pas laissé de séquelles, heureusement ;) ;) Juste que maintenant je trouve que je ne dois pas m'en cacher, se sont mes racines, c'est le milieu dans lesquelle j'ai grandi et il n'y a aucune raison que j'en aurais honte.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 08 février 2013

@Isa412

Il n'y a pas à s'excuser, vos "cons-patriotes" sont aussi les miens... ;)

Écrit par : Moventoh | samedi, 09 février 2013

@Isa : l'étymologie du mot ne vise peut-être pas le wallon, mais c'est bien en visant le Wallon qu'il est utilisé par les Vlaams-Nationalisten en Belgique. Toutes proportions gardées, le mot "Aryen" n'avait étymologiquement pas le sens utilisé par les nazis. Le mot "nègre" n'était pas non plus insultant au départ, son étymologie le rapporte simplement à une couleur de peau. Vous n'êtes pas visée parce que je doute fort que vous utilisiez "koeterwaals" vous-même, mais le fait est que chez les nationalistes, le rapport à la Wallonie et au wallon est très clair.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 05 février 2013
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Koeterwaals est un mot néerlandais tout à fait correct que j'ai appris à l'école pour désigner ce qu'il veut dire ;) mais qui est en effet très peu employé dans la vie de tout les jours en Belgique, (mes amis Hollandais l'employent fréquemment par contre, et eux certainement sans arrière pensée ;) ) Si vous le dites que les nationalistes l'employent dans ce sens la, bof, je sais pas si eux l'employent plus souvent que moi par contre ;)

Écrit par : Isa412 | mardi, 05 février 2013

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@Screener

On a décidé de te confisquer ta pelle (du 18 juin).

Écrit par : Moventoh | mardi, 05 février 2013

C'est tout bom,Mov'! ;-)







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Écrit par : Screener | mardi, 05 février 2013

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Eeeuuuuuhh??????? ;) ;) ;) quelqu'un peut m'expliquer l'utilité de ce commentaire?

Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013

Oui, moi je sais, Isa: j'ai dérapé sur le clavier involontairement.
Faut dire que je suis presque aveugle (DMLA)

Écrit par : Screener | mercredi, 06 février 2013

ah ok pas de problème Monsieur, avec tout le respect pour votre age et vos difficultés de vision, mais je me demandais juste si je ratais une refléxion que je ne comprenais pas. Bonne journée :)

Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013

Bonjour @Screener ;-) Si cela peut vous aider, il existe quelques trucs et astuces avec un PC pour aider ceux et celles qui ont des difficultés de vison. Comme par exemple la possibilité d'agrandir l'écran très facilement. Si cela vous intéresse, ne pas hésiter à demander. Bonne journée ;-)

Écrit par : Philippe | mercredi, 06 février 2013

je suis déçu que se soit involontaire, je pensais que s'était une réponse genre ready-made très réussie à Mov' : l'idée de copier-coller un contenant verbal non rempli pour montrer un silence sans voix devant l'excellente pelle du 18 joints

avec en prime un lien entre marcels

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 février 2013

@Screener,

Et s'il vous venait l'envie de virer Windows de votre ordinateur, sachez qu'il existe une distribution Linux destiné aux personnes aveugles ou malvoyantes: Vinux.

Cette distribution basée sur la distribution grand public bien connue Ubuntu (elle même basée sur Debian) comprend nombre d'outils destiné à aider les personnes aveugles ou malvoyantes dans l'utilisation de l'outil informatique (loupe digitale (zoom), synthétiseur de voix pour lecture du texte affiché, support en natif des claviers en braille, etc.)

Toutes informations sur: http://vinuxproject.org/
De plus l'un des habitués du Linux User Group de Bruxelles, le BxLug est lui-même malvoyant et très au fait de ces technologies, si vous vous abonnez à la liste de diffusion du BxLug (http://www.bxlug.be/spip.php?rubrique8), vous pourrez facilement entrer en contact avec lui.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 06 février 2013

@Uit

Des fois, je me demande si vous n'êtes pas en train de lier vos marcels pour fuir par la fenêtre de votre cure de désintox...

:)

Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013

@Marcel

récapitulons "koeterwaals" veut dire "charabia" parceque les "walen" c'étaient un peu aux NL ce que les arabes étaient aux FR ?

parce que je m'y perds : "Le mot "nègre" n'était pas non plus insultant au départ, son étymologie le rapporte simplement à une couleur de peau."... pourtant y a un racisme qui se "rapporte simplement à une couleur de peau"

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 05 février 2013

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Faut lire l'explication wikipedia, ça n'a rien à voir avec les Wallons la naissance de ce mot, point.

Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 février 2013

@Soltan Griss

Merci beaucoup! J'ai transmis vos précieux renseignements à un de mes fils qui m'assiste en informatique.
Je me débrouuille tant bien que mal avec INFOVOX qui lit à voix haute ce que je lis et ce que j'écris.

(s) André Dehaybe

Écrit par : Screener | mercredi, 06 février 2013

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Ah-Aaaah, vous êtes sous Mac ?!

Attention à votre hardware avant de tenter d'installer Vinux / Linux si l'aventure vous tente. Je vous recommande vivement d'essayer d'abord sur une autre machine (voire un pc) avant de sauter le pas.

Prenez aussi en considération les autres logiciels que vous utilisez couramment et voyez s'il existe une alternative sous Linux et si cette alternative remplit votre besoin à 100%. Mais votre fils saura sûrement cela et y veillera. :-)

Sinon, de rien, ce fut un plaisir.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 06 février 2013

Vu le thème de ce blog, dans deux minutes, on va finir chez Lernaut & Hauspie, je le sens...

:)))

Je rigole.

Bon courage, Screener !

Écrit par : Moventoh | jeudi, 07 février 2013

@Philippe

Grand merci, Philippe!
Pour le moment, je me débrouille avec la loupe digitale et INFOVOX.
Votre solidarité me va droit au coeur.
(s) André Dehaybe

Écrit par : Screener | mercredi, 06 février 2013

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La vrai solution au problème des élections fédérales ce serait une circonscription fédérale unique, idem pour une éventuelle élection Présidentielle comme dans certains de nos pays voisins.

Mais y en a qui auraient trop à y perdre, une vraie épreuve de démocratie où un premier ministre représente la population dans son entiereté et non plus la majorité de la minorité ou l'inverse suivant le bon vouloir de programmes électoraux complexes.

Et puis voter tous les 4 ans après avoir mis plus de 500 jours pour tomber d'accord, franchement : 2013, la campagne électorale de 2014 bat déjà son plein.

Le seul Atout: avec Anvers et son bourgmestre musclé, la presse réalise peut-être enfin que le livre de Marcel n'était pas tout a fait dans le faux.


En ce qui concerne la famille royale, je recommande la conclusion du livre de Deborsu au minimum !!! Il a eu le courage d'aller très loin ; sans doute à t'il perdu en pertinence avec quelques parties qui ont été extraites de leur contexte dans la presse. Celà semble lui avoir valu sa place à la RTB. Signe que la politique et la chaine publique restent intimement liés ;-)
Si nos bons princes, princesses et autre Fabiola avaient pris le temps de lire ne fut ce que la conclusions leurs chances de garder (temporairement ?) leur dotation aurait sans doute changé.

Une bonne Comm à l'anglaise comme le recommande Deborsu.

Ceci dit, personnellement je ne comprend pas le privilège d'être un Prince avec certaines obligations protocolaires ; de même que certains titres de Noblesses semblent appartenir à un autre siècle.

Mais bon reste à voir qui devient Baron sous Albert II et qui le sera sous Philippe ou le suivant ? Nos actuels vice-premiers ??? A suivre dans les années à venir.

Écrit par : Mic | vendredi, 08 février 2013

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