dimanche, 27 janvier 2013

Anschluß, le point Ben Weyts

Est-ce le fait d’avoir absorbé 60 ex-Vlaams Belangers ? La N-VA a-t-elle en même temps absorbé une partie de la rhétorique de l’extrême droite nationaliste flamande ? Ben Weyts a dit «Anschluß». Il parlait de la soi-disant volonté des Francophones (et du PS) «d’annexer» Bruxelles. La phrase est dans De Morgen : «Nous pensons qu’il y a une plus-value pour une Bruxelles en relation avec la Flandre mais aussi inversement. Je ne comprends pas que des politiciens francophones soient occupés à [organiser] l’Anschluß de Bruxelles à la Wallonie». Pour rappel, l’Anschluß désigne l’annexion brutale de l’Autriche par l’Allemagne, en 1938, qui permit la nazification de la première avec toutes ses conséquences. Assassinats politiques, déportation et assassinats des Juifs et Tziganes, etc. Le rapport avec le Vlaams Belang ? Eh bien, c’est simple : auparavant, ce genre de godwinnerie était plutôt l’apanage d’un Gerolf Annemans (à la Chambre, par exemple). Et lorsque lui ou un autre membre de ce parti néo-nazi (1) se permettait de comparer les Francophones aux nazis, il y avait un tollé, à la Chambre d’abord, dans la presse ensuite. Mais là, ce n’est pas pareil, voyez-vous. 


C’est Ben Weyts qui a utilisé Anschluß, pas un «fasciste». Et du coup, c’est presque normal. Ehoh ! Vous n’allez quand même pas accuser un N-VA de démagogie ? Z’êtes pas fous, non ? La N-VA est hyperpropre sur elle, rappelez-vous ! Et même si elle ne l’était pas, la critiquer revient à lui apporter des voix, bien évidemment, madame Duschmol ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! La N-VA a droit à Anschluß, désormais. Notez que Mark Demesmaeker (député N-VA au Parlement flamand, à l’époque président de la commission… Bruxelles et Périphérie) avait déjà évoqué un «génocide culturel» en parlant de ce qu’on supposera être l’extermination de la culture flamande à Bruxelles. Ça n’avait pas fait beaucoup de bruit non plus. C’était bien avant les 60 Belangers. Mais bon, monsieur Demesmaeker assistait aussi aux commémorations néo-nazies de l’Ijzerwake.


Cette fois, il faut dire aussi que quelques politiciens francophones ont donné à Ben Weyts le bâton pour les battre. L’idée d’une nation francophone est stupide. Paul Magnette n’aurait jamais dû parler de bâtir une «nation» Wallonie-Bruxelles. On ne guérit pas un nationalisme par un autre nationalisme, au contraire, on l’alimente, et on renforce le mur identitaire que tout nationaliste se doit de créer pour exister. Si la Belgique devait disparaître après 2014, la seule solution digne d’une démocratie serait de refuser la construction d’une soi-disant «nation» francophone, concept dangereux parce que permettant toutes les interprétations, y compris Völkisch (un peuple identitaire), et de se tenir à une coalition éventuelle entre régions à part entière, l’ayant décidé de leur plein gré, à la majorité. Autrement dit, insister sur le droit des Bruxellois — tous les Bruxellois — à s’autodéterminer tout autant que les Flamands ou les Wallons et à se constituer en fédération avec la Wallonie si tel est le choix de la population bruxelloise après une éventuelle séparation. J’ai bien dit éventuelle, cher Vincent Laborderie. Elle est peu probable ? Peut-être, mais gouverner, c’est (tout) prévoir.

 

Cela dit, la Flandre flamingante ayant doté la Flandre institutionnelle d’une mythologie, d’un «caractère flamand», et ayant été jusqu’à chercher à décrire «le Flamand» ; 40 % des Flamands ayant par ailleurs voté pour deux partis qui ont dûment identifié son «ennemi extérieur», à savoir les Francophones — au travers de leurs formations politiques et principalement du PS ; au travers de leur journal historiquement le plus important, Le Soir  —, il est évident qu’on a besoin d’un contre-feu, un contre-pouvoir et que les Wallons et Bruxellois (néerlandophones inclus) ont besoin de se sentir plus forts ou simplement de voir leur dignité respectée. Mais j’ai tout aussi lourdement insisté sur le fait que ça ne pouvait se faire qu’en refusant radicalement toute notion Völkische, toute idée de «nation francophone» et en se basant d’abord sur un système de valeurs démocrates et non de valeurs nationales (langue, identité, mythes, souffrance passée, etc.) et ensuite en développant une idéologie tout aussi radicalement plurilingue, offrant d’emblée plus que des garanties cédées du bout des lèvres aux minorités linguistiques historiques bruxelloises et wallonnes : en leur offrant une pleine compréhension de leur fragilité, en leur parlant régulièrement néerlandais et allemand, en étant proactifs sur leurs droits fondamentaux. Cela permettrait en outre de distinguer clairement la différence entre le projet nationaliste identitaire de Bart De Wever et un projet démocrate multilingue et multicommunautaire, une association éventuelle entre Bruxelles et la Wallonie, totalement libre et obtenue par référendum démocratique et non par manœuvres politiques ou pression wallonne, un modèle digne de l’ambition de droits humains décrite dans le préambule du Traité de Lisbonne.

 

Au lieu de ça, on donne à Ben Weyts la possibilité de présenter de façon crédible auprès de l’électorat flamand le projet de Paul Magnette comme un projet nationaliste, de tirer profit de ce nationalisme apparent pour valider le nationalisme-flamand de la N-VA (comment peut-on reprocher à la N-VA d’user du mot nation quand on l’utilise soi-même, hein, Paul ? Pas la première fois que je vous le dis !) et donc, bien sûr, de renforcer la conviction d’un certain nombre d’électeurs du Nord que s’ils ne votent pas N-VA, la Wallonie va annexer Bruxelles de force et partir avec, mettre les Flamands dans un ghetto à Dansaert, déporter les flamingants et hisser le drapeau wallo-nazi au sommet du Palais royal. Bravo ! Brillant ! Bien vu ! Et cela, au moment où la N-VA semble stagner (elle n’a pas progressé entre les législatives et les provinciales) et où un échec de son projet en 2014 commence à être crédible ! À moins, bien sûr, que le PS ne soit aujourd’hui convaincu que la seule solution pour la Wallonie et Bruxelles est de se détacher d’une Flandre trop égocentrique. Mais si c’est ça, il faut le dire clairement. Les électeurs ont le droit de le savoir.

 

Toutefois, si en politique, une démagogie mesurée n’est pas scandaleuse (tout le monde en fait usage), si c’est le rôle de Ben Weyts de grossir le trait pour défendre son idéologie (qui ne le ferait pas, objectivement ?), il est insensé qu’il puisse utiliser impunément le terme Anschluß. Surtout la semaine où Jan Peumans a dit que les Wallons n’avaient qu’à tendre la main pour que les Flamands leur donnent de l’argent. Ce parti se permet de traiter les Francophones de mendiants et de nazis, mais des journalistes, politiciens et commentateurs francophones vous diront qu’il ne faut pas s’en inquiéter, et surtout ne pas en profiter pour critiquer le parti de De Wever. Que le FDF émette une comparaison similaire, et comme on dit en néerlandais «het kot zou te klein zijn» «la cabane serait trop petite» (pour les cris qui y retentiraient) et ce, du Morgen à la VRT. Et on voudrait que tous les Belges soient égaux ? 

 

Non, je n’accepte pas cette disproportion. Elle revient à valider l’idée d’une supériorité flamande propre justement aux nationalistes d’en haut ; et à prolonger l’immunité totale concédée à un parti qui ne représente même pas un tiers des Flamands et même pas un cinquième des Belges mais prétend mener son programme contre la volonté de la majorité au nom d’une sainte «nation flamande». Ce que ceci montre, c’est que la N-VA a relancé son matériel de campagne en vue de 2014. Elle était omniprésente dans la presse du Nord comme du Sud encore ce week-end. Avec toujours une certaine subtilité qui ne vise qu’à lui permettre de se défendre de tout populisme, elle tape sur les Francophones et les Wallons comme le ferait tout bon parti identitaire avec ses ennemis désignés, qu’ils soient juifs en Hongrie, musulmans en France ou en Hollande, roms en Roumanie, serbes au Kosovo ou kosovars en Serbie. La virulence diffère, et c’est une différence importante, mais le principe est identique, les méthodes sont les mêmes. La N-VA appuie aujourd’hui sur le champignon et ne ralentira plus jusqu’au 25 mai 2014. Il n’y a qu’une solution pour la contrer : rassembler, non pas les nations, mais les démocrates qui le souhaitent, Flamands et Francophones, Germanophones et allophones, autour d’un même projet. Et imposer à Paul Magnette de lire quotidiennement le chapitre «le nationaliste» de mon dernier bouquin. Pas besoin de chercher loi, Paul, il est ici. Je vous envoie mes questions. J’attends votre copie sur mon bureau. 

 

(1) Afin de ne pas godwinner ou (désormais) benweytser moi-même, je me dois de préciser pourquoi je qualifie le Vlaams Belang de néo-nazi, ce qui ne peut se faire qu’avec des arguments objectifs que voici : le parti a co-organisé un hommage massif au nazi antisémite Staf De Clercq en 2004 ; il a pour «milice» le Voorpost qui brandit des runes, signes de ralliement des nazis ; il a été fondé par Karel Dillen, qui a commencé sa carrière au Congrès pour la refondation du nazisme en 1951 et n’a jamais renié ce passé ensuite. Plusieurs de ses membres ont prêté serment en faisant le salut nazi. Ils entretiennent un musée en hommage au nazi August Borms, etc. Dans tout univers médiatique qui se respecte, il ne serait point choquant, mais au contraire logique de leur donner le qualificatif qui découle d’une telle accumulation de faits — il y en a des dizaines d’autres. En Belgique, au contraire, une chape de plomb semble empêcher les médias francophones, et plus encore flamands d’utiliser ce terme, voire une dénomination un tant soit peu proche de la réalité. On osera, à la VRT, du bout des lèvres, un «droite radicale», doux euphémisme qui trahit l’accession à la Salonfähigkeit du Partei.


Erratum : "De kot" werd verbeterd in "het kot" na een klacht van Lieven aan de… oeps… het taallokket van dit… euh neen… deze webstek. 

14:37 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (256) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Il est bien connu que Magnette (Al-Magnette) n'est pas à l'à-près d'une bêtise.
Jusqu'à donner son slip au premier belgicain venu pour sauver son pays.
Quant à son idée de relier Bruxelles à la Wallonie pour en "faire" une nation ???
Quant à la NVA !!!!
"Les cons ça ose tout; c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît" Michel Audiard.

Écrit par : pierre@s | dimanche, 27 janvier 2013

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J'ai envie de dire, comme Marcel, que mon bilinguisme m'a bien aisé comme arme dans l'opposition aux Flamingants, qui perçoivent le bilinguisme d'un walloncomme une menace.
Quand je recevais un groupe de Flamands pour une visite guidée en Wallonie, je détectais immédiatement le "flamingant de service" qui
était là pour dénigrersournoisement tout. J'entamais alors avec lui un genre de duel linguistique pour le neutraliser. Le groupe m'adoptait ensuite chaleureusement et la visite était un succès pour la Wallonie.

Écrit par : Screener | jeudi, 14 février 2013

En vrai polyglotte et vrai bilingue, je peux comprendre que M. Marcel Sel prône, pour BruxSel, une « multiculturalité radicalement plurilingue ».
Mais ce serait aussi l'avènement inévitable d'une « Caste » bilingue, ou polyglotte, comme c'est le cas dans le BelgïeBelgiqueBelgien où les unilingues sont, déjà, des citoyens de second ordre.
Car, pas plus que pour la mathématique, la musique, etc. l'apprentissage des langues ne peut être accessible à tous et je ne parle pas seulement de cette « autre langue » que l'école ne parvient pas à enseigner à ceux qui ne l'ont pas acquise « à la maison ».
Car si c'est un indéniable enrichissement de pouvoir acquérir une ou plusieurs langues, ce ne doit pas devenir une obligation ni octroyer des privilèges.

Écrit par : Lison | dimanche, 27 janvier 2013

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Il est démontré que si l'apprentissage des langues commence suffisamment tôt, le problème ne se pose pas. Mais en quoi la protection des minorités privilégie-t-elle les bilingues ? Même sans elle, mes langues m'ont toujours permis d'être privilégié…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

Il n'y a pas de caste bilingue. Il y a une tendance lourde flamande qui joue à la fois sur la méconnaissance du néerlandais des francophones et sur la culture du mépris des francophones, arabes ou wallons, pour mener une politique de discrimination, de culpabilisation et de vexation.

L'intérêt des francophones est de secouer ce joug qui empêche toute forme d'intégration et condamne les francophones à subir des politiques éternellement adverses.

Si Marcel ne veut pas d'identité francophone, alors que toutes les autres identités auraient voix au chapitre, selon lui, c'est sans doute parce qu'inconsciemment, il redoute la demande d'émancipation qui résultera nécessairement de cette prise de conscience.

Les dangers affreux du nationalisme francophone sont une vue de l'esprit. Il n'y a pas plus de possibilité de nationalisme linguistique francophone, que de possibilité de nationalisme linguistique lusophone. Premièrement, il n'y a pas d'exemple de nationalisme qui soit basé sur ce seul élément ; deuxièmement, nous continuerions de partager cette qualité avec des non-nationaux, comme les congolais ou les français.

Écrit par : Pfff | dimanche, 27 janvier 2013

Moi je n'ai rien contre les cunnilingues ;-)
L'important est qu'ils ne soient pas mauvaises langues!

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 28 janvier 2013

@Marcel

merci

vous êtes bien sur la bonne ligne de vigilance anti-nationaliste mais magnette va manifestement désormais (comme auparavant) faire preuve d'idéal simplifié (rien que devoir gérer ce gland subtil dans la galaxie des moi-je qu'est ce rudi deux casquettes, pardon deux mottes...)

pour godwin vous êtes bien cool avec ben laden weyts,
ça serait rigolo que godwin fonctionne aussi dans le sens ps=staline, d'ailleurs si ça marche pas dans les deux sens du clivage gauche-droite c'est qu'y a peut-être bien un tabou politicalmant correct là-dedans...

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 27 janvier 2013

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We zien al het voorbeeld van hoe perfect de tweetalige dienstverlening wel niet zou zijn: *het* kot zou te klein zijn.

Écrit par : Lieven | dimanche, 27 janvier 2013

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Beste Lieven, wij danken u voor uw oprechte klacht en hebben de fout onmiddellijk verbeterd. Gelieve ons te verontschuldigen voor deze afschuwelijke fout. Wij doen ons best om in de toekomst te vermijden dat het Nederlands door onze natuurlijke Franstalige onbekwaamheid nog wordt verkracht.

Met vriendelijke groeNten.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

Oeps j'étais pourtant sur le point également, mais gentiment de vous faire la remarque, juste parce que ça "coinçait" vraiment "de kot" rien de plus, vu mes propres fautes, je n'aurai osé ;)

Écrit par : Isa412 | dimanche, 27 janvier 2013

@Isa :-) Ik ben heel blij wanneer iemand mijn fouten verbetert. Maar hier was de bedoeling van Lieven niet te verbeteren maar te bewijzen dat een Franstalige geen foutloze Nederlands kan schrijven en dat een multiculurele gemeenschap onmogelijk is.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

Dat weet ik wel, helaas :( (ik bedoel wat de bedoelingen van Lieven waren) maar ik moet zeggen dat ik gisteren probeerde naar een interview te luisteren van Di Rupo en het was toch pijnlijk en moeilijk om te volgen (heb na een tijdje weggezapt), ik weet dat hij heel veel vooruitgang heeft geboekt. Maar weet je waar ik het dan op zo'n moment moeilijk mee heb, is gewoon dat de interviewer hem bijna de woorden in de mond moest leggen en ik mij afvraag of hij dan wel echt zegt wat hij zou willen bedoelen. Dat ligt gevoelig maar ook soms gevaarlijk.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 27 janvier 2013

@Isa : ik ben akkoord. Un ministre et a fortiori premier doit être suffisamment bon bilingue pour pouvoir tenir la route dans une interview.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

@Isa & Marcel

ok, c'est un problème, mais le bon bilingue FR n'est-il pas celui qui dit de manière fluide ce que veulent entendre les NL...
je ne me souviens pas quel politicien NL ,même bilingue à peine meilleur en FR qu'edr en NL, voulait devenir premier du gouvernement de l'Entité dite "fédéral" de l'Etat belge...

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 27 janvier 2013

Et si c'est pas sa connaissance du flamand, cela sera quoi ? Ses choix sexuels ? son engagement socialiste ?
C'est le Premier Ministre et indépendamment de l'homme c'est la fonction que les complexés du ciboulot veulent atteindre car il ne supporte qu'un francophone d'origine italienne et homosexuel puisse les représenter ! Cela porte un nom; racisme ou homophobie c'est selon...
Étrangement les francophones ont toujours accepté des Premier(s) durant des décennies qui n'avaient pas hésité à crier à un moment ou à un autre "Franse ratten" ou "Wallen buiten" ... Marre de l’auto flagellation !

Écrit par : Philippe | dimanche, 27 janvier 2013

@Philippe : euh non. Les Francophones ne se sont jamais reconnus dans Yves Leterme, et beaucoup détestaient Jean-Luc Dehaene ou le Verhofstad du début.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

Juste pour le bon ordre (et surtout pour que Philippe ne trouve pas denouveau un baton pour battre le chien comme on dis en flamand ;) ) Je n'ai aucun problème avec le fait qu'il soit franchophone, d'origine italienne, homosexuel (encore moins, au contraire) et socialiste. Je voulais bien regarder l'interview car ça m'interesse mais c'etais vraiment pénible, désolée. Même si j'ai donc vraiment de l'admiration pour ses progrès.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 27 janvier 2013

Isa, j'ai beaucoup de respect pour vous et jamais je ne chercherais à vous "battre". Tout au plus à vous taquiner..! Mais cela, vous le saviez déjà ;-)
Au plaisir de la prochaine fois ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 28 janvier 2013

Ik wou Lieven ook snel nog uitnodigen om een aantal posts in het Frans neer te pennen, zodanig dat zijn niveau door de modale forumganger alhier zou kunnen worden getoetst.

De Wever zegt ook regelmatig "'t Stad". Ik zal hem er snel op wijzen dat hij zijn eigen moedertaal, bron aller Grondstromen Vlaanderens, niet machtig is.

Lieven, U bent, neem ik aan, zelf één van de talloze zogenaamde "perfect tweetaligen" ? Begin er dus zonder enige vrees aan! Overigens, Marcel hoeft helemaal niet tweetalig te zijn: hij is geen openbare dienst naar mijn weten...

Met zo'n reacties moet u niet versteld staan dat er sommigen (weinig geïnspireerden, dit laat ik in het midden) geen moeite doen om uw taal te leren.

Flaminganten vinden iedereen, en vooral Franstaligen doorgaans "arrogant". Ik bespeur bitter weinig nederigheid in uw post.

Indien u hulp nodig heeft, help ik u graag voort. In het Nederlands welteverstaan.

Écrit par : Jester | lundi, 28 janvier 2013

@Jester : nu blijkt dat sommigen in Nederland "de" kot schrijven wanneer ze een Vlaming willen imiteren : http://www.devlaamsefrietkot.nl/

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

@Jester : ik hoop ook dat lieven spoedig een klacht indient voor de uitzending "In de Kot Laat". http://www.youtube.com/watch?v=NCmnaH1badg

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

@Jester : probleem is misschien dat ik Brabants geleerd heb vooraleer dat ik Nederlands begon te leren. En dus " De zin: ‘Hullie gaan medeem un kom koffie halen in de kot.’ betekend ‘Zij gaan zo meteen een kop koffie halen in de schuur.’"

Bron : http://www.scholieren.com/werkstuk/10402

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

Heu Jester er is niets verkeerd aan " 't Stad" dat is gewoon omdat de Antwerpenaren ze zo noemen "HET STAD" met de nadruk op "het" alsof ze de enige stad in de wereld is, dat is een mopje onder Antwerpenaren: er is Antwerpen en de rest van de wereld is parking ;) ;) daarom noemen ze hun stad dan ook " 't Stad" of de koekenstad ook ;) ;)

Écrit par : Isa412 | lundi, 28 janvier 2013

Bon a part le fait que vous n'avez rien contre quand on vous mentionne une faute (eh oui je sais que venant de Lieven c'étais différent ;) ) vous avez quand même l'air de mal le prendre vu vos réactions. Mais le pire c'est que la vous êtes en train de vous enfoncer tout simplement.
Le premier exemple: ou bien c'est excusez moi un imbécile qui ne savait pas écrire, et ce ne serra pas la premiere fois que ça arrive pour une enseigne ou pub. Ou bien il c'est trompé en le mettant au singulier, de vlaamse frietkotten, c'est juste, de vlaamse frietkot pas.
Deuxième exemple:
cette émission s'appelle "de kot late night" et c'est donc "een uitzending" et donc de uitzending et non het uitzending c'est donc juste, comme "De laatste show" , "de kruitfabriek" etc,
Mais alors le troisième c'est le pompon: c'est du "brabants" hollandais Marcel, completement différent du notre, Havo is een schoolrichting in Nederland die bij ons niet bestaat en die taal spreek ik niet en begrijp ik ook niet, dus u waarschijnlijk nog minder veronderstel ik.
Een ket = een vork???? niet in Brussel in ieder geval ;))
medeem = zo meteen (allé gij nog nooit van gehoord, in Brussel zeggen wij "subiet")
en de beste een schuurtje = een schuurstke en zeker geen kot, niet bij hun, niet bij ons.
Ik hoop in ieder geval dat jij nooit gezegd hebt hier in Brussel dat je "te lijk moest gaan" ze zouden u nogal raar bekijken vrees ik.
Soms laat men beter iets rusten alvorens zich nog meer te doen zinken ze ;)

Écrit par : Isa412 | lundi, 28 janvier 2013

@Isa : faudrait voir à ne pas prendre tout ce que j'écris au sérieux, hein. Je sais encore faire la différence entre du brabançon hollandais, de l'anversois et du bruxellois. Je dis juste que dans mon souvenir, j'entends : "allee, voesch, in de kot" et que c'est peut-être pour ça que, sachant pertinemment que c'est het kot en algemeen Nederlands, j'ai tendance à écrire et dire "de". Je fais aussi des fautes de fransquillon, mais quand on ma dit qu'il fallait dire "de partij" et pas "het partij", j'ai corrigé, et je ne fais plus la faute. Par contre, pour "het kot", je la refais systématiquement. La différence, c'est que "kot" est un mot que j'ai appris tout petit, alors que "partij" est venu beaucoup plus tard. Cherchez un peu sur internet, vous verrez que "de kot" apparaît aussi, sur des sites flamands et néerlandais. Donc, je suppose qu'il y a une origine à ça…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

Et voilà, ca y est ! Pataat et bardaf ! Le kot est trop petit ! :)

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

Beste Isa:

Ik weet zeer goed waarom er "het stad" wordt gezegd in A'pen, dank u.

Dit was gewoon een ludiek tegenvoorbeeld.

Het gaat niet om het feit dat "de" stad de enige correcte uitdrukking zou zijn (wat overigens zo is)...

Het gaat om het gezever van Lieven.

Zomaar op foutjes springen van een anderstalige die zich nota bene naar mijn bescheiden mening meer dan degelijk kan uitdrukken in het NL, om daaruit dan een politiek statement te trekken, is beneden alle peil.

Ik vraag mij gewoon af of Lieven zijn mening kan verdedigen in het Frans. Ik kan het alleszins in het NL. Het minimum is toch dat ik dat ook kan eisen van een Vlaming, als dit van mij wordt geëist door dezelfde Vla-Nats???

Écrit par : Jester | lundi, 28 janvier 2013

Tuurlijk Jester, tuurlijk en uw nederlands is prachtig.
Maar zoals ik het al aan Marcel zei, als het ludiek bedoeld is zet er dan een smiley achter misschien? ;) Dan hoef ik geen lessen te geven (euh uitleg ;) ) aan mensen die het al wisten, maar misschien heeft iemand anders er ondertussen iets aan gehad hé ;)

Écrit par : Isa412 | lundi, 28 janvier 2013

@isa412

Ikke, je ne connaissais pas cette histoire de "het stad"...

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

Awel Moventoh met veel plezier gedaan dan, avec plaisir, with much pleasure ;) mei hiel mein het zelfs ;)

Écrit par : Isa412 | lundi, 28 janvier 2013

@Marcel

*foutloos
*je gaat akkoord of je bent het eens.

Mijn punt is dat zo een meertalige omgeving met een minderheidstaal niet stabiel is. Zoals je hier zelf al in het lang en het breed hebt geargumenteerd, is het practisch niet mogelijk alles in Brussel in het Nederlands ter beschikking te stellen. Dat resulteert in een aantal practische nadelen voor diegenen die dienstverlening in het Nederlands willen hebben. En aangezien ze om in Brussel te functioneren toch de lingua franca, het Frans, moeten kennen, gaan ze gewoon uit practische overwegingen de diensten in het Frans gebruiken. Wat meteen een goede reden is, om de Nederlandse dienstverlening nog te verminderen, omdat er toch geen vraag naar is. En de volgende generatie of twee is compleet Franstalig.

@Jesper

Ik heb al een aantal jaar geleden besloten geen Frans meer te spreken of te schrijven. Ik ben ook helemaal niet goed tweetalig. Als je je wilt amuseren kun je hier in de archieven best nog voorbeelden van mijn koeterfrans vinden. Maar ik vraag helemaal niet dat jij Nederlands kent. Ik wil gewoon een onafhankelijk Vlaanderen zonder Brussel. De Franstaligen in rest-Belgie, of in Frankrijk als zij besluiten zich bij Frankrijk aan te sluiten, hoeven wat mij betreft helemaal geen energie meer te steken in de studie van het Nederlands. Ze kunnen beter Engels, Duits of Chinees studeren.

Écrit par : Lieven | lundi, 28 janvier 2013

Van Lieven hoeft men niets beters te verwachten.

@ Jester : il fut un temps où Lieven s'exprimait en français sur ce forum. Ce n'était certes pas du Chateaubriand mais c'était parfaitement lisible et compréhensible. Et puis il a décidé que les Untermenschen francophones que nous sommes ne méritaient pas ces efforts de sa part.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 28 janvier 2013

@Lieven : dergelijke problemen bestaan in alle multiculturele gemeenschappen. Maar er zijn hier Vlamingen die al 10 generaties lang in Brussel wonen en nog steeds Nederlands spreken hoor. Kijk hoe succesvol de Nederlandstalige scholen zijn ! Economisch is het ook noodzakelijk voor tenminste een derde tot de helft van de bevolking om Nederlands te praten. 30% van de Brusselaars spreken goed tot zeer goed Nederlands, dat voldoet zeker om een degelijke tweetalige administratie te voorzien. En in het algemeen is het wel zo.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

@isa412

Wel bedankt ! ;)

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

"Je suis prêt à débattre avec Bart De Wever !"
lundi 10 septembre 2012 à 16h03 (EXTRAIT)

Jules Gheude, 65 ans, est écrivain, ex-directeur au Commissariat général aux Relations internationales de la Communauté française, ancien membre du Rassemblement wallon et biographe de François Perin. Il fait partie des membres fondateurs du Parti des Réformes et de la Liberté et a créé il y a deux ans le Groupe d’études pour la Wallonie intégrée à la France (Gewif). C’est lui qui a oranisé, en 2009, les Etats généraux de la Wallonie, qui ont débouché sur un vote pour la réunion de la Wallonie à la France.


Par Jules Gheude
Essayiste politique (1)

"Face à l’irrésistible ascension de la mouvance nationaliste en Flandre - le dernier « Baromètre politique » du « Soir » indiquait un potentiel électoral de 50,7% pour la N-VA -, il faut bien s’interroger sur ce qu’il pourrait advenir si, dans un avenir relativement proche, la Flandre venait à faire sécession en invoquant le fameux principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

Pour éviter que ne s’ouvre la boîte de Pandore, le droit international a tenu à réduire la portée de ce principe. Il vise essentiellement des cas d’oppression, d’occupation ou de colonisation.

La question est donc de savoir si une collectivité qui ne se trouve pas dans ce type de situation - ce qui est le cas de la Flandre -, peut exercer son droit à l’autodétermination. A cet égard, le droit international reste dans le flou : il ne dit ni oui ni non.

La Cour internationale de Justice a estimé que la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo n’avait pas violé le droit international. Elle a répondu ainsi, de façon stricte, à la question posée par le Conseil de l’Assemblée générale des Nations unies, en octobre 2008.

Pour les juges, aucune règle de droit international n’interdit donc à une collectivité de déclarer son intention ou son désir de constituer un Etat. La Cour s’est toutefois gardée de se prononcer sur les termes et les conditions qui s’appliquent le cas échéant. Elle n’entendait manifestement pas répondre à la question de l’autodétermination externe, en dehors d’une situation de colonisation ou d’occupation.

Dans « La Libre Belgique » du 14 septembre 2010, la journaliste Sabine Verhest écrivait : « Si l’Europe et le monde reconnaissaient une Flandre qui aurait déclaré unilatéralement son indépendance, cette Flandre indépendante vivrait pour la simple raison que la réalité politique sort du champ du droit. »

Un ambassadeur français m’a confié, au début des années 80, que si la Flandre devait larguer unilatéralement les amarres, la France s’empresserait de la reconnaître. Elle pourrait toutefois
conditionner l’adhésion de ce nouvel Etat flamand à l’Union européenne au désenclavement de Bruxelles….

Se pose à présent la question du devenir de la Wallonie et de Bruxelles.

D’aucuns, on le sait, évoquent une « Belgique résiduelle » qui, selon eux, resterait automatiquement liée aux traités conclus par l’ex-Royaume de Belgique.

La chose n’est pas aussi simple. Une adhésion de plein droit à ces traités comme successeur de l’ancienne Belgique pourrait être contestée juridiquement par d’autres Etats, par exemple par le nouvel Etat flamand… Celui-ci se mettrait de facto en dehors des organisations internationales, que la déclaration d’indépendance soit jugée légale ou non par la Cour internationale de Justice. Mais, par là même, la Flandre mettrait aussi la « Belgique résiduelle » hors du jeu international, l’exclurait des organisations internationales de jure. Ce fut d’ailleurs le cas pour la « Yougoslavie continuée » (Serbie-Monténégro), lors des sécessions croate et slovène de la Fédération yougoslave.

Cette « Belgique résiduelle » serait d’ailleurs si substantiellement différente de la première qu’on voit mal comment la communauté internationale pourrait lui reconnaître une personnalité juridique identique.

Quant au scénario d’une Wallonie indépendante, Jules Gazon, professeur émérite à l’ULg, a clairement expliqué, chiffres à l’appui, qu’il n’était pas tenable au plan des finances publiques.

On en vient ainsi aux propos tenus naguère par le général de Gaulle :
« J’ai pourtant la conviction que seule leur prise en charge par un pays comme la France peut assurer l’avenir à vos trois à quatre millions de Wallons. »

Une intégration à la France éviterait, en tout cas, à la Wallonie de connaître les problèmes liés à une reconnaissance internationale. L’adhésion à l’Union européenne, à la zone euro et aux grandes instances internationales serait, de fait, automatique. "


(1) Derniers ouvrages parus : « Le petit guide de l’après-Belgique » (éd. Mols, 2010) et « On l’appelait Belgique » (Mon Petit Editeur, 2011).

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/je-suis-pret-a-debattre-avec-bart-de-wever/article-4000175433540.htm

Écrit par : Screener | dimanche, 27 janvier 2013

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Je rappelle ici mon point de vue en temps que Wallon:

Bruxelles est hélas indéfendable depuis longtemps. Faute en partie aux wallons et, beaucoup plus grave, en partie à cause des encore plus mous (peut-être parce qu'ils s'y croient encore) bruxellois. Ce en quoi je rejoins marcel: il faudrait du muscle, mais je n'y crois guère avec tous ces politiciens wallons bruxello-centrés sans doute pour défendre le dernier carré ucclois -un quartier si nouvelle-orléans - mais alors pas du tout cambronnesque car l'argent n'a pas d'odeur communautaire...

Et vous verrez en 2014 ce que la NVA fera de ce que Bruxelles a "obtenu" en échange des exigences flamandes de la 6ème réforme de l'état...: du paté!
Tiens ils le font déja aujourd'hui au niveau des communes de la communauté bruxelloise! Et ça ne s'arrêtera jamais.

Comprenez mon repli, mais alors pas du tout identitaire pour éviter que mon âme n'ait à subir une débacle communautaire à bruxelles qui me regarde si peu sauf que elle sera de type Mittal si j'ose une comparaison résumant toute la tragédie fataliste francophone... Et c'est tout ce qui nous unit encore wallons et bruxellois: la médiocrité!

Écrit par : Salade | dimanche, 27 janvier 2013

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Je dois bien reconnaître que je partage une large partie de votre avis.
Ceci dit, faire ce constat ne veut pas dire qu'il faille l'accepter et se résigner.

Bruxelles indéfendable? Peut-être, mais est-ce une raison suffisante pour l'abandonner aux flamands?

Dans tous les cas, la Wallonie sera dans la mouise avec un grand "M" quand elle devra s'assumer seule, avec ou sans Bruxelles à ses côtés. Pourtant, s'il faut en juger par le Vif de vendredi dernier, la Wallonie n'est pas la plus mal barrée (dans tous les sens du terme). Et l'Olivier n'est certainement pas la meilleure chose qui soit arrivée à Bruxelles. Bien au contraire... en ce sens les francophones (Bruxellois ET Wallons) ont aussi matière à balayer devant leur porte.

Quoiqu'il en soit, lorsque l'on finira par faire sauter les derniers fusibles de ce que l'on appelle encore Belgique, une chose est certaine, si Bruxelles veut exister, seule ou en fédération avec la Wallonie (et peut-être une future "Deutschsprachige Ostbelgien"), elle devra se faire entendre... et fort. D'abord en faisant prévaloir ses intérêts territoriaux: une Bruxelles limitée à ses 19 communes, entièrement enclavée dans une Flandre qui ne rêve que de l'annexer est invivable. Bruxelles indépendante ou fédérée à la Wallonie sera élargie. Le "Gross Brussel", c'est naturellement la province de Brabant, mais il est irréaliste d'y songer, cela aurait dû être fait lors de la création de la région, maintenant c'est trop tard. L'actuel hinterland de Bruxelles, ce serait plutôt la Ville et l'ancien arrondissement de Hal-Vilvoorde, mais cela aussi, c'est cuit. Le minimum minimorum que Bruxelles devra obtenir, c'est tout le territoire délimité par son "ring" (en ce compris ce dernier), avec au minimum une cogestion avec la Flandre de l'aéroport de "Bruxelles-National" et de certaines voies ferrées reliant Bruxelles à la Wallonie. Point n'est besoin d'invoquer un quelconque droit du sol ou du sang, seul celui d'exister suffira.

Cela, Bruxelles ne l'obtiendra probablement pas seule; Elle aura besoin de la Wallonie. Et cette dernière serait bien mal avisée de se désolidariser de Bruxelles. Économiquement, elle n'a aucun intérêt à laisser la Flandre avaler cette dernière.

Les Flamands ne veulent plus "payer" pour Bruxelles et la Wallonie? Eh bien il faudra qu'elle paie le prix de ses exigences. Cette fois, il ne faudra pas venir proposer des sous...

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 27 janvier 2013

Marcel, comme on aimerait pouvoir vous suivre ! Mais regardez autour de vous, en Europe même (sans parler du reste du monde) : le "vent de l'Histoire" souffle plutôt dans le sens de "l'égoïsme sacré" : les nauséabonds débats Grèce/Allemagne, le récent discours de Cameron sur un éventuel référendum sur la sortie de la GB de l'UE, suivi d'un sondage le lendemain : +50% des Anglais y sont favorables, suivi le surlendemain d'un sondage en France : +62% des Français souhaitent que la GB quitte l'UE. Et je ne vous parle même pas de l'étude terrifiante IPSOS/CEVIPOF sur la France en 2013 : http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-01-24-france-2013-nouvelles-fractures : Vichy est de retour dès demain.
Je sais bien que s'il ne reste qu'un seul juste dans Sodome, etc.. etc... mais tout de même n'avez-vous pas l'impression de crier dans le vide ? Donnez-nous quelques raisons d'espérer un peu.

Écrit par : Bernard (Rouen) | dimanche, 27 janvier 2013

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@Bernard : tous les combats dignes d'être menés ont commencé par un cri dans le vide. Le jour avant la chute du mur, des millions d'Allemands de l'Est criaient dans le vide. Le lendemain, le vide s'est effondré :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

Bart Staes (Groen!): "Ik ben een progressieve flamingant en ik heb geen enkel probleem met mijn identiteit. Ik voel me geen Belg."

http://www.meervoud.org/index.php?blz=artikel&nummer_id=132&artikel_id=2

- Voelt u zich eigenlijk nog wel Belg?

Bart Staes: Weet je, ik heb hier vorige week nog een journaliste over de vloer gehad van LeVif/L'Express. Ze vroeg me hoe ik me voel. Ik zei: Vlaming en Europeaan. Ik voel me geen Belg. Maar ik aanvaard het Belgische gegeven. Ik heb vroeger ook nog "België Barst" geroepen, maar je moet de context aanvaarden waarbinnen de politiek zich nu afspeelt. België is nog steeds een interessant laboratorium. Ze zijn destijds vanuit Noord-Ierland naar hier komen kijken hoe we verschillende gemeenschappen enigszins trachten te verzoenen. Laat ons maar eerlijk zijn: ons samenlevingsmodel is een voorbeeld in conflictpreventie.

Écrit par : Screener | dimanche, 27 janvier 2013

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La phrase est dans De Morgen : «Nous pensons qu’il y a une plus-value pour une Bruxelles en relation avec la Flandre mais aussi inversement. Je ne comprends pas que des politiciens francophones soient occupés à [organiser] l’Anschluß de Bruxelles à la Wallonie»

Au lieu de vous invectiver sur la seconde partie du message et un terme en particulier, votre texte serait beaucoup plus intéressant si vous auriez élaboré la première partie de ce message constructif.

Evidemment cela ne vous aurait pas permis d'étaler votre érudité auto-proclamée sur tout ce qui est contraire à vos idées.

Donc, j'ose poser la question de base: "y a-t-il une plus-value pour une Bruxelles en relation avec la Flandre et inversement?"

Écrit par : schoonaarde | dimanche, 27 janvier 2013

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@Schoonaarde : Ben Weyts noie le poisson. Ces liens existent largement aujourd'hui. Si vous pensez me faire croire que la N-VA sera une meilleure partenaire pour les Bruxellois, vous me trouverez aux abonnés douteux.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

@Schoonaarde

je crois que vous ne trouverez en désaccord avec la 1e partie de la proposition que des bxlois qui estiment à tort ou à raison que bxl est diminuée par la flandre (il va de soit que déclarer bxl hoofdstad van vlaanderen n'est pas une preuve de considération ontologique), la deuxième partie sur l'anschluss est si caricaturalement un propos de kryptonazi un peu inquiet que les FR en rigolent

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 27 janvier 2013

@schoonaarde

Pour des gens qui s'offusquent quand le roi ne fait qu'évoquer le populisme des années 30, il me semble que c'est un peu fort de nous reprocher de râler un peu quand on évoque des sous-entendus qui nous rapprochent des nazis...

Écrit par : Geoffrey | mardi, 29 janvier 2013

@Geoffrey

je comprends bien votre réflexion, mais en fait pourquoi penser que bw comparaissait les FR aux nazis, perso je pensais juste qu'il utilisait un vocabulaire naturel de nazi, parce que c'est naturel pour lui, il n'y avait pas malice...
Schoonaarde, lui-même se demande pourquoi insister sur anschluss, (le)terme si naturel de "ce message constructif" et j'ajouterai si innovant de créativité politique.

ps à Marcel, j'ai dit nazi (même 2x dont une avec S,un seul quand même), je prends mes petits points godweyts sans ergoter

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

@Philippe : vous retirez la partie godwinesque et je publie votre dernier commentaire. Merci.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

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Oups... sorry MSieur Sel. C'est du tapé/ envoyé même parfois "envoyé" un peu trop rapidement comme vous pouvez parfois souvent le "remarker"... ;-)
Désolé.
Je serais encore plus vigilant la prochaine fois ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 28 janvier 2013

Marcel,

Je peux comprendre que "vous n'acceptiez pas cette disproportion". Mais elle est, c'est tout. La région flamande, à travers ses personnalités médiatiques et politique les plus exposées a décidé de cette supériorité et il ne faut me faire croire que les belges locuteurs flamands habitants en Flandre (c'est compliqué de ne pas utiliser les flamands) n'ont pas de capacité critique. Aussi, je pense que ce sentiment est partagé par beaucoup.
Ou alors il s'agit juste de désintérêt, de manque de courage, pourquoi donc aller comparer le traitement d'un sujet de l'autre côté de la frontière linguistique, pourquoi donc aller comparer la description médiatique et la réalité d'une situation ?
Français, j'ai vécu 7 ans à Bruxelles, mon épouse belge, ayant fait ses études à Bruxelles, travaillant à Bruxelles, maitrisant parfaitement les 3 langues nationales et bien nous avions peu d'amis flamands. Que voulez vous y faire, c'est ainsi.
De toutes façon quel avenir pour un pays multilingue dont les bibliothèques publiques ne proposent des ouvrages que dans uns seule langue ?
Il faut en rire, en pleurer, je ne sais plus.
Vous avez sans doute raison de vous battre, mais nous, nous n'avions plus le courage, nous sommes partis.

Bien à vous

Écrit par : pierre | dimanche, 27 janvier 2013

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"Paul Magnette n’aurait jamais dû parler de bâtir une «nation» Wallonie-Bruxelles."

Oui certes, car le nationalisme, cela n'a jamais été la tasse de thé des francophones et qu'en soi, ce genre de discours non seulement tombe à plat, mais en plus aurait tendance à effrayer encore plus le "chaland francophone".

Ceci dit, comment ne pas tenir compte du fait que depuis des décennies, les francophones ont fort naïvement négocié avec des gens qui raisonnent avant tout en poursuivant des objectifs très "völkisch": leur point de mire est le seul et unique intérêt supérieur de la Flandre et de son peuple. Le fait de dire ce qu'il a dit démontre, qu'enfin, même au PS, l'on a compris la donne du côté francophone et que continuer à négocier comme on l'a fait, cela revenait au même que se faire enc... à la Mittal. Car finalement, l'encre des accords n'était même pas séchée que les flamands s'empressaient de les contester et de réclamer la réforme suivante.

Quand on sait avec qui on négocie et la valeur à accorder à la parole d'en face, l'on se prépare un peu mieux que ce qui a été fait jusqu'à présent.

Alors oui, je peux vous suivre sur ce qui est digne ou indigne d'une démocratie, mais il serait naïf de ne pas vouloir combattre le feu par le feu.

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 27 janvier 2013

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@Soltan Griss : sauf que depuis, la réforme de l'État a montré que le CD&V était capable de concessions, y compris sur la régionalisation des allocations familiales (et non leur communautarisation) fût-ce au moyen d'une commission intercommunautaire. Et l'idée d'un (con)fédéralisme régional et non communautaire est celle retenue par l'Open VLD, Groen et le SP.a. Autrement dit, la volonté de "la Flandre" n'est menaçante que si la N-VA est et reste forte. Si des chambardements doivent avoir lieu après 2014, il n'est pas sûr que ce soit le cas vu le chaos qui risque de suivre les élections. De toutes manières, j'ai écrit cet article dans la perspective actuelle et d'un point de vue démocrate (libre choix des populations). Mais il est évident que géopolitiquement, entouré d'une Flandre éventuellement dirigée par la N-VA, une Bruxelles associée à la Wallonie ou autonome devra s'étendre jusqu'au ring, comme je l'ai écrit maintes fois il y a deux ans notamment.

Mais ça, ce n'est pas une "nation francophone" qui nous permettra de l'obtenir, mais une bienveillance internationale. Et il me semble que pour la gagner, les rôles doivent être clairs. Les nationalistes d'un côté, les démocrates de l'autre…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 janvier 2013

Les wallons ne seront pas lâches.
Enfin, j'ose le croire.
(Mais comme je l'ai déja écrit souvent ici, je n'ai jamais vu Bruxelles défendre la Wallonie)


Mais comment défendre Bruxelles, celle qui ne se défend pas.
Celle qui se dit mixte et qui se fait bouffer!

Je doute qu'on puisse défendre une pseudo-région, et bien peu clairvoyante par ailleurs et depuis toujours...


Le passé m'a suffisamment appris que l'étiolage (ou étiolement?) de Bruxelles continuera tant que la flandre aura des dents...

Alors ou la Wallonie invite Bruxelles à s'autodéterminer, ou la Wallonie se perdra corps et âmes au sauvetage impossible, càd à l'entrainement par le fond d'un couple laissé sur le quai des belges.

Écrit par : Salade | dimanche, 27 janvier 2013

"Mais ça, ce n'est pas une "nation francophone" qui nous permettra de l'obtenir, mais une bienveillance internationale."

Marcel, pour le reste de votre réponse, je puis affirmer que nous n'avons pas de désaccord fondamental.

Par contre l'extrait ci-dessus m'a fait hurler de rire. Comment pouvez-vous décemment affirmer une telle chose et conserver votre sérieux?!

Où était la bienveillance internationale dans le conflit Yougoslave?
Après presque 5 ans de guerre et l'accumulation de preuves évidentes de crimes de guerres de parts et d'autres, les Américains ont fini par siffler la fin de la récréation, *après* le génocide à Srebrenica, devant l'impuissance des Européens à mettre un terme au premier conflit armé sur le sol européen depuis la fin de la 2è guerre mondiale.

Où était la bienveillance internationale dans le conflit entre hutus et tutsis au Rwanda en 1994?

Où était-elle dans le cas du Kosovo en 1998-2000? Et où en est elle depuis?

Où est la bienveillance internationale dans le conflit syrien?

Où est la bienveillance internationale dans le conflit israelo-palestinien? dans l'occupation du Tibet par la Chine? etc.

Faudra-t-il une guerre civile en Belgique ou que des ultras du la NVA, VB, Voorpost ou autre se laissent aller à quelque dérive génocidaire pour que la "Communauté Internationale" daigne se pencher sur notre sort? Et quand bien même comment oser croire que les solutions qu'elle imposera n'iront finalement pas contre la volonté des gens? (Que dire des serbes du Kosovo?)
Faudra-t-il des pogroms anti-flamands à Bruxelles ou dans le Brabant-Wallon pour que s'exprime la bienveillance internationale?

Nous n'avons ni pétrole, ni uranium, ni rien de ce qui peut intéresser la "Communauté Internationale"; nous aurions largement le temps de nous entre-massacrer avant que qui que ce soit daigne lever le petit doigt. Et encore, si cela arrive ce sera plus pour stopper les "nuisances" pour nos voisins que par bienveillante charité: afflux de réfugiés aux P.-B., en Allemagne, au Luxembourg ou en France, ou par peur d'un débordement du conflit hors des frontières.

Non Marcel, compter sur la "Bienveillance internationale", c'est être d'une alarmante naïveté ou d'une bêtise crasse.

En cas de dissolution de la Belgique, il n'y aura que 2 possibilités:
a) céder aux flamands (et en assumer les conséquences)
b) ne pas céder aux flamands (et en assumer aussi les conséquences, le cas échéant, en se battant -au figuré comme au propre- pour donner à Bruxelles les frontières qui lui permettront de s'assumer seule).

Compter sur une intervention "bienveillante de l'extérieur" est non seulement naïf, mais aussi dangereux! Et si la communauté internationale décidait que finalement les flamands ont raison???

La "Communauté Internationale" n'agit jamais de façon bienveillante, mais en fonction d'une conjonction d'intérêts. Et cet intérêt ne sera pas forcément le nôtre (ou forcément pas, c'est selon)!

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 28 janvier 2013

@Soltan : on ne parle pas ici de zone de guerre. La Flandre a bien communiqué depuis des lustres pour obtenir cette "bienveillance". Je sais pertinemment qu'elle n'est qu'une petite chiquenaude dans les grands combats institutionnels, mais pouvons-nous en faire l'économie ? De toutes façons, ce n'est pas mon argument fondamental.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

apres brigitte gruwels (qui a propose une sous-nationalite pour les bruxellois et le confederalisme suivant la ligne de son parti flamand corrompu) qui accuse maingain et d'autres de separatisme, voila le taliban N-VA de Beersel qui accuse des polticiens wallons d'organiser l'anschluss de Bruxelles.
par ailleurs ce meme taliban N-VA remet aux meme moment en cause des clauses (la parole ou la signature d'un flamaingant ne vaut pas grand chose) de l'accord recent sur la communaute urbaine bruxelloise.

ce soudain attrait pour bruxelles de politiciens flamands et parfois wallons me rend plus que m'al a l'aise. il est clair que dans une perspective clairement separatiste, le seul joyau qui reste a departager est Bruxelles.

BRUXELLES APPARTIENT AUX BRUXELLOIS

Écrit par : bruxellois | dimanche, 27 janvier 2013

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ah bon, Marcel?

"deux partis qui ont dûment identifié son «ennemi extérieur», à savoir les Francophones — au travers de leurs formations politiques et principalement du PS ; au travers de leur journal historiquement le plus important, Le Soir"

quel bel amalgame

donc, si on touche au PS et au PSoir - et j'imagine - télé PS aussi, on touche à tous les Francophones..., ce qui rend toute critique impossible

Si tous les sénateurs PS appellent à ce que l'épée de Damocles de l'expropriation pèse sur tout investissement, elle est où, l'indigantion des journalistes francophones? Rien, nada, nixke

http://www.knack.be/opinie/columns/johan-van-overtveldt/ps-senatoren-doen-aan-goedkope-politieke-recuperatie/opinie-4000239187300.htm

Et le PS? il représent quoi sur le plan national? Mais grâce au système Belge, il peut même livrer le premier ministre! Ah, mais Marcel dit que si l'on touche au PS, on touche à toute la francophonie...

Est-ce que la NV-A attaque tous les francophones? non, mais le PS? Oh que oui, car c'est un parti qui ne génère que de la pauvreté et de la destruction de valeur.

Et qu'est-ce qu'on voit? La mise en oeuvre du plan B du PS: lier la Wallonie à Bruxelles, pour en faire un paquet, déjà qu'on retrouve plein de politiciens Wallons à Bruxelles et pas l'inverse. La fédération Wallonie-Bruxelles, une nation francophone, ...

Si Peumans parle de remplir la main tendue, ce n'est que la vérité. Le CD&V a donné son accord contre le financement des intérêts privés dans Dexia. Ce n'est pas une critique envers celui qui reçoit mais envers celui qui finance.

Langue, identité, mythe, oh le vilain nationalisme! Et qu'est-ce que tu nous proposes? Ah oui, un 100% unilingue francophone et ceux qui veulent peuvent bégayer quelque mots de "flamand". Je me marre, t'as vu le journal sur télé PS? Il avaient interviewé une dame de la fédération des médicaments "Aan" Eeckhout, quelle blague, ils ne sont même pas foutus de savoir que ce n'est même pas un nom "Ann", ça oui; je parie qu'elle avait dit son nom et qu'il ne l'ont pas compris,
oui, le multilinguisme garanti par des francophones unilingues! haha! c'est presque comme demander au KuKlux-clan d'organisation un festival de Spiritual

le français, la Révolution Mulitculturelle, le mythe de la richesse de Bruxelles, qui en plus se fait plumer par le vilain Flamand, tiens, ce n'étaient pas tes critères de méchant nationalisme?

Ta francophonie tombe en ruine et tes politiciens ne font que chanter qu'il faut continuer à creuser. Ah oui, il y le premier des francophones qui vient de dire que si le fait de limiter quelque l'endettement ne nous ammène pas une forte croissance économique, il faut s'endetter massivement...

Euuh, peut être le fait de stabiliser les marchés n'est déjà pas trop mal, mais soit, toutes les excuses sont bonnes pour justifier la redistribution d'argent qu'on n'a pas...

allé, ce n'est qu'un détail, on trouvera toujours quelqu'un d'autre pour payer ce qu'on a dépensé. Mais à part ça, vilain Ben Weyts qui ose parler d'Anschluss, mais j'avoue, il aurait dû parler de Grand Bond en Avant. Des statistiques farfelues, de la famine effroyable, une pauvreté généralisé et l'intelligentia de gauche qui jubile.

joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | dimanche, 27 janvier 2013

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@wallimero : merci de me donner raison.

Accessoirement : je n'ai pas dit qu'on ne pouvait pas critiquer le PS, ce serait idiot de ma part, vous n'avez pas remarqué, je l'ai fait dans mon article, je ne me suis pas retenu. J'ai dit que la N-VA en tant que parti nationaliste se devait de maintenir l'opposition à un ennemi extérieur identifié et qu'elle le fait avec beaucoup de subtilité en évitant le plus souvent possible (sauf Peumans cette semaine) de dire "les Francophones", "les Wallons". Alors, il est plus simple de s'attaquer au plus grand parti wallon, à sa presse, à son organe radio-télé, non pas parce qu'on a des choses précises à leur reprocher, mais parce que ça renforce le sentiment identitaire flamand, du moins chez un petit tiers de Flamands ce qui, avouons-le n'est pas beaucoup. Dans un pays duel (dual), il est évident qu'on ira toujours chercher l'erreur chez l'autre. La réalité de la question n'est pas là, c'est de savoir dans quel but. Si c'est dans celui de se défendre ou dans celui d'amener la population à un but plus ou moins caché, de démontrer, comme le fait la N-VA, que la Flandre ira mieux quand elle sera débarrassée, non pas du PS ou du Soir, mais de la Wallonie, et pourra garder Bruxelles pour elle. C'est toute la différence. Et vous appuyez sur le champignon, merci Walli, vraiment merci !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

"(...) Je me marre, t'as vu le journal sur télé PS? Il avaient interviewé une dame de la fédération des médicaments "Aan" Eeckhout, quelle blague, ils ne sont même pas foutus de savoir que ce n'est même pas un nom "Ann", ça oui; je parie qu'elle avait dit son nom et qu'il ne l'ont pas compris, et je bla, bla, ouin, ouin, c'est vraiment trop injuste (...)"

Les fautes de frappe dans les sous-titres RTBF, on en lit trop souvent. Il y a quelques années, j'ai vu Gino Russo orthographié "Gino Rousseau". Ma moitié italienne n'y a pas ressenti du racisme anti-macaroni pour autant.

Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 28 janvier 2013

@ Sjaumark

Essaye avec Jeano.

Écrit par : Wallimero | lundi, 28 janvier 2013

C'était juste le fait d'un illettré, point barre.

Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 28 janvier 2013

Ah bon,

Le fait de critiquer le PS est donc la preuve finale de l'horrible nationalisme de la N-VA?

Eeuh non, il suffit de constater que si l'électeur francophone impose à la Flandre de gouverner avec l'extrême gauche, et si l'électeur flamand qu'il n'en veut absolument pas, qu'il faudra sortir du cadre belge. Pourquoi l'électorat flamand est-il obligé d'être gouverné ad vitam éternam par le PS?

Mais je sais, afin de garantir un max de redistribution et de francitude, tu nies le fait qu'il y a une "communauté" flamande, il n'y a que des gens qui ont commis l'erreur historique de ne pas adopter le mode de vie francophone.

Je reste sur mon constat: depuis le début de la Belgique jusqu'à maintenant, le track record des francophones en ce qui concerne le respect du néerlandais n'est pas très fameux. Je n'ai donc aucune confiance dans la jolie multiculturalité que tu nous proposes. Par contre, en ce qui concerne la redistribution de l'argent d'autrui....

Écrit par : wallimero | lundi, 28 janvier 2013

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@Walli : le besoin de caricature te trahit : aujourd'hui, la politique menée par Du Rupo n'est pas tant celle du PS que celle du CD&V et de l'Open VLD. Ensuite, jusqu'en 2011, il n'y a plus eu de 1e ministre PS depuis les années 70. Mais bien CD&V et Open VLD. Doit-on en conclure que la Wallonie a été obligée de subir la politique de la Flandre ? Eh oui, les attaques antiPS ne correspondent à aucune autre logique qu'une attaque antiwallonne chez les N-VA et VB.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

Vande Lanotte: «La situation à Bruxelles est désastreuse»... les Flamands veulent plus d’efficacité? Mais on ne peut pas rencontrer trois Flamands, à Bruxelles, sans qu’il y en ait deux qui soient mandataires!» Et c’est vrai: le nombre de voix dont un Flamand de Bruxelles a besoin pour être échevin ou ministre n’est pas comparable avec les autres ministres. On dit souvent, en boutade, ou par jalousie, qu’un conseiller communal d’Ostende a plus de voix qu’un ministre à Bruxelles...

La solution est facile ! limiter les lois linguistiques aux réalités du terrain, reconnaître les limites naturelles de la Région Bruxelloise et enfin faire payer l'impôt sur le lieu de travail ! Monsieur Vande Lanotte se prétend Professeur ? Qu'il le prouve...

Écrit par : Philippe | lundi, 28 janvier 2013

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En Wallonie, l’idée d’un rattachement à la France n’a pas la cote mais s

Extrait d’un article publié 19 mars 2011 par mathetfranc

La prise de conscience que le sort et l’avenir de la Wallonie sont intimement liés à un rattachement de celle-ci à la République est totalement absente du débat politique en Belgique francophone, n’en déplaise à ceux qui croient aux sondages. Pire, cette idée est taclée d’office par la majorité du peuple wallon.

A quelques exceptions près, la classe politique wallonne considère le mouvement rattachiste avec condescendance et mépris car il ne faut surtout pas aller dans son sens. Un rattachement à la République signifierait de facto une perte incalculable de pouvoir et d’influence pour les barons de la particratie. La Wallonie devenant une Région française comme les autres dans un Etat aussi centralisé, les postes de pouvoir et de représentation seraient très limités par rapport à ceux de la Wallonie qui foisonnent à tous les niveaux.

Le mode de scrutin majoritaire à deux tours fait aussi craindre le pire aux élus wallons habitués, pour la plupart, à être réélus quasi systématiquement du fait du scrutin à la proportionnelle. En Belgique, l’on vote pour un parti et non pas pour une personne. Les listes sont constituées de façon à ce que les barons soient toujours réélus. Coalition oblige, chaque parti conserve toujours un petit coin dans le marigot.

Écrit par : Screener | lundi, 28 janvier 2013

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C'est exactement pour cela qu'un parti comme la NVA peut être salutaire s'il est maîtrisé. Y a pas à dire, au moins ils mettent un coup de pied dans la fourmilière. Qu'on aime la manière ou pas, je crois que ce constat fera l'unanimité ici. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils sont si populaires een Flandre avec leur "kracht van verandering".

C'est en même temps leur faiblesse: ils ne "veranderront" rien sans prendre de responsabilités, et quand ils le feront, leurs discours encore plus simplistes que celui des autres politocards ne tiendront plus (cfr. Yves Leterme)

Votre avis, Marcel?

Écrit par : Jester | lundi, 28 janvier 2013

"C'est exactement pour cela qu'un parti comme la NVA peut être salutaire s'il est maîtrisé. Y a pas à dire, au moins ils mettent un coup de pied dans la fourmilière. Qu'on aime la manière ou pas, je crois que ce constat fera l'unanimité ici. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils sont si populaires een Flandre avec leur "kracht van verandering"."
Une opposition nationaliste peut être temporairement salutaire tant qu'elle n'a pas trop de pouvoir, c'est vrai. Mais seulement si on considère que tout ce qui s'est passé depuis 2007 a été salutaire. Je ne le crois pas. On a surtout tenté de rattraper des concepts mal définis, comme le confédéralisme et on a bricolé institutionnellement, mais on n'a pas assuré un avenir décent pour les Belges en général. Ensuite, la seule manière pour un parti nationaliste d'être "maîtrisé", c'est de ce transformer en parti indépendantiste, comme l'a fait le Parti Québecois, par exemple, en prenant ses distances avec l'identitaire et en comprenant que si les Francophones sont minoritaires au Canada, les Anglophones ont ce même statut (et les mêmes problèmes) à l'intérieur du Québec. Mais je doute que la N-VA soit en mesure de comprendre ça ou de se distinguer de l'identitaire, contrairement au PQ (sic), ils ont ça comme base de compréhension de la citoyenneté.

"C'est en même temps leur faiblesse: ils ne "veranderront" rien sans prendre de responsabilités, et quand ils le feront, leurs discours encore plus simplistes que celui des autres politocards ne tiendront plus (cfr. Yves Leterme)"
Mais le problème, c'est que la N-VA propose le changement par principe, mais leur offre est plutôt creuse. Ils n'ont pas réellement le pouvoir de changer les choses, en tout cas pas économiquement. Ils ont tout au plus le pouvoir de mettre des vloms vlaggekes dans les rues d'Alost et de bannir l'anglais de sites ouèbe communaux.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

Y en a marre de ces Wallons et de ces Flamands qui se disputent la région de Bxl, alors qu'ils la détestent tous tellement.

Restez chez vous si c'est tellement la merde à Bxl et surtout: cessez de nous faire chier!

Écrit par : Jester | lundi, 28 janvier 2013

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Selon les sondages, les Wallons sont plutôt favorable à Bruxelles, c'est l'inverse qui est beaucoup mon vrai.

Il faut voir à qui profite les divisions sur des différences identitaires microscopiques des francophones.

Écrit par : Pfff | lundi, 28 janvier 2013

C'est sûr que chier partout résoudra les problèmes de merde à Bruxelles :-)

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 28 janvier 2013

@Pfff

Microscopiques...faut voir ça de loin...

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

Face à la nation flamande version NVA, il est sain selon moi de proposer une autre vision de la nation. Il faut absolument que certains démocrates utilisent aussi le mot nation, afin de recrédibiliser cette notion historiquement de gauche qui malheureusement a été abandonnée aux mains de salopards qui en ont fait quelque chose de terrifiant. Entreprise ne datant pas d'hier venant de l'extrême droite mais malheureusement la perte de légitimité de la nation vient aussi plus récemment de l'Union au nom de l'internationalisme européen qui reste relativement une abstraction. Comme quoi parfois l'enfer est pavé de bonnes intentions. Même si bien entendu l'Union ne se construit pas contre les nations, elle veut tout de même les dépasser. D'ailleurs selon moi, elle est en train actuellement d'échouer dans cette perspective. Il ne sert à rien de se féliciter par exemple du Traité de Lisbonne quand en même temps la gestion des catastrophes économiques que nous vivons en Belgique ou en France a été retirée des mains de ces gouvernements au profit d'une Union qui structurellement et volontairement favorise toutes les délocalisations et empêche le plus possible toutes les formes de protectionnisme possibles. Je pourrais citer un paquet d'articles du Traité qui vont dans ce sens. Ce que fait Mittal par exemple, il le fait avec la bénédiction de l'Union. En Europe, quasiment tous les CDH, PS et MR respectifs acceptent la doctrine économique en place. Au mieux, ils parlent de redistribution, il suffit d'observer la politique de Hollande en France par exemple. C'est cela le socialisme contemporain. Historiquement, il était une force d'opposition qui proposait une alternative au système économique en place, c'est terminé maintenant depuis au moins 20 ans. Quasiment tous les hommes politiques sont devenus des gestionnaires. Il est hypocrite de se scandaliser de ce qui arrive à la sidérurgie chez nous par conséquent. Il faudrait donc pouvoir redonner un sens démocrate et pluraliste au mot nation.

J'espère que Magnette continuera a utiliser le terme de "nation", une fois qu'il aura expliquer ce qu'il entend par nation. Le problème c'est plutôt qu'il n'y a pas de nation francophone belge, donc inutile de perdre son temps là-dessus selon moi. Soit on parvient à redonner un sens à la nation belge en la basant sur les Provinces ou Régions (pas sur les Provinces, il ne faut pas rêver quand même) - car il y a bien une nation belge de mon point de vue de bruxellois -, soit on organise la scission du pays. La nation francophone Wallonie-Bruxelles ne passera pas la rampe en cas de scission. La Wallonie serait mieux dans ce cas avec la France et Bruxelles serait probablement la grande perdante de l'histoire. Une Bruxelles indépendante viable et prospère: le miroir aux alouettes... Je pense que nous devons continuer à défendre le modèle belge et éviter de hurler avec les loups ou plutôt un nouveau modèle belge. Enfin, c'est mon point de vue...

Écrit par : Yoël | lundi, 28 janvier 2013

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La nation comme la conçoit Ernset Renan n'a rien d'inquiétant bien au contraire. "Un plébicite quotidien de valeurs communes..." On est plus proche de Vol-taire que du Vol-quiche.

Écrit par : denis dinsart | mardi, 29 janvier 2013

VVB : Résolution 3.2
« Tous les habitants des 19 communes bruxelloises qui optent administrativement pour le rôle linguistique français sont des citoyens flamands. »

2014-18 : La bataille pour « Bruxsel » ?

Écrit par : Lison | lundi, 28 janvier 2013

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@Lison

Oui mais il faut aussi lire la résolution 5 qui est plutôt rigolote...

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

La voilà :

Résolution 5
Cependant, si Bruxelles ne faisait pas partie de l'état flamand, nous offrons à chaque habitant de Bruxelles la chance de prendre la citoyenneté flamande.

Écrit par : Lison | lundi, 28 janvier 2013

En tant que bruxellois je suis 100% d'accord avec Bruxellois (un peu plus haut).

La démocratie et l'application simple de celle-ci dérange fortement les nationalistes flamands (et que pas que les nationalistes). Sans compter les politiques wallons qui ne font pas mieux.
Je dirais même qu'en réalité la démocratie pique aux yeux des personnalités politique dans ce foutu pays.

La phrase de Bruxellois: "BRUXELLES APPARTIENT AUX BRUXELLOIS" en est l'exemple frappant. Quoi de plus démocratique en fin de compte ?
Et bien il suffit d'écrire cette simple phrase (et je l'ai constaté personnellement) dans les commentaires des articles de la Libre ou du Swar pour assister à un "silence radio" de la part des flamands (trolls?) habitués des sites francos. Et je n'oublie pas les réactions du sud du pays qui sont à peu de chose près pratiquement les mêmes.

Ca donne aux Bruxellois une idée de ce qu'est la démocratie en Belgique. On l'utilise quand ça nous arrange et on marche dessus quand elle devient un obstacle.
Ou comment assisté à une démocratie "de façade".

Si les flamands et les wallons pensent que nous ne prettons aucune importance à ce qu'il se passe aujourd'hui et depuis un bon moment déjà à propos de l'avenir de Bruxelles ils ont tout faux.

Ne prennez pas de l'ouverture d'esprit pour de la lâcheté ou autre qualifications qui ne nous correspond pas. Bruxelles ce n'est pas la Flandre. Ni la Wallonie. Merci

Écrit par : Magun | lundi, 28 janvier 2013

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Si Bruxelles ne s'allie pas à la Wallonie, elle finira en Flandre.

Dieu se moque de ceux qui chérissent les causes de leur perte.

Écrit par : Pfff | lundi, 28 janvier 2013

Je réponds ici à Pfff.

Le dicton dit: "Avec SI on met Paris en bouteille"

mais en fait vous avez raison, et la réalité dépassera la fiction, je sui prêt à parier que tôt ou tard:

"Avec du fric flamand, on (i.e. les bruxellois) met Bruxelles en Flandre".
Comme je le disais, l'argent n'a pas d'odeur, surtout au MR.

Écrit par : Salade | lundi, 28 janvier 2013

Au PS il a forcément l'odeur du riche... :)

Écrit par : QuentinF | lundi, 28 janvier 2013

Edito: top secret Par Francis Van de Woestyne
"L’enchaînement est toujours le même. Assoiffés de réformes, les radicaux flamands entraînent les observateurs et les autres partis du Nord dans cet incessant tourbillon et finissent, un jour ou l’autre, par imposer leur loi aux francophones. Et quand ils ont obtenu gain de cause, ils affirment que la mutation ainsi arrachée n’est rien d’autre qu’un pas de nain et qu’il faut alors recommencer."
"Face aux bouleversements annoncés, il est urgent que les francophones se créent un destin. Les présidents des partis francophones y travaillent. Dans le plus grand secret."

Enfin...

Écrit par : Philippe | lundi, 28 janvier 2013

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Qu'elle est belle la democratie francophone! Le destin de 4000000 de personnes ce decide à quattre dans le plus grand secret. Elle est ou, l'indignation de blogueurs et journalistes?

Écrit par : Wallimero | lundi, 28 janvier 2013

Apparemment c'est un secret pour tout le monde SAUF pour Francis Van de Woestyne... Quel métier !

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

Repartir de zéro ! Trois Régions totalement autonomes, dessinées sur base de critères objectifs et en accord avec les populations directement concernées. Ces trois Régions, libérées des fruits des décisions contraignantes et alambiquées qui sont la règle depuis bien trop longtemps. Ces trois Régions n'auront de compte à rendre à aucune des deux autres mais dans le respect du Droit et des valeurs Européennes qui sont le lot de tout "nouvel" arrivant Européen. Seront alors créer des accords ou non entre ces entités sans doute d'abord sociaux grâce aux partenaires sociaux puis économiques du fait des relations existantes. C'est la seule, la seule solution pour préserver les Droits de chacun de disposer de ses libertés tout en limitant les contraintes. La paix est à ce prix... Que peut on opposer à un tel modèle ?

Écrit par : Philippe | lundi, 28 janvier 2013

Là pour le coup, je donne le point à notre Walli national.

Pourquoi faut-il que les présidents de partis francophones nous préparent notre avenir "en secret"?!

On croit rêver! D'autant que l'expérience montre que leurs solution ne brillent pas par l'intelligence... d'ailleurs leurs solutions se résument souvent à céder aux flamands pour "limiter la casse". Résultat des courses, on a tous le sentiment d'avoir une rondelle comme celle de Di Rupo, sauf que lui il aime ça... ce qui n'est pas forcément notre cas!

Et allez, on va encore me reprocher te tenir des propos homophobes...

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 28 janvier 2013

@Soltan : tout simplement parce que l'on est dans un marchandage. S'ils tenaient leurs réunions en public, le groupe d'en face saurait immédiatement jusqu'où ils peuvent négocier. Ce n'est probablement pas très démocratique, mais quand Merkel réunit ses édiles pour décider de ce qu'elle peut offrir ou exiger au prochain sommet européen, elle ne le fait pas non plus en public…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

Et il aura fallu tout ce temps à FDW pour se rendre compte de cela, quel drame...

Écrit par : Carolus | lundi, 28 janvier 2013

En exclusivité et spécialement pour Wallimero, un autre scoop !

Voici une photo d'un président de parti francophone se rendant à une réunion ultra-secrète afin d'obliger les pauvres flamingants à se défendre encore une fois contre les franskiljonse perversiteiten et tout ça :
http://moserm.free.fr/rastapopoulos/images/cigarespharaon.gif

En regardant attentivement le signe arboré sur la poitrine par ce conspirateur, le flamingant le moins doué y découvrira facilement un A et un S (ainsi que tout ce qu'il voudra d'ailleurs, pour peu qu'il y mette suffisamment de mauvaise volonté) qui - on l'aura deviné - symbolisent l'Anschluss !

Heureusement, une fois de plus, on peut compter sur la N-VA pour dénoncer ces francophones qui n'ont de cesse que de mettre fin à ce pays.

Afin de lutter contre leurs agissements incessants, la N-VA vous le dit. Hélas et croyez-le bien, à son corps défendant, il n'y a plus qu'une solution : mettre fin à ce pays !

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

@Wallimero

Plus sérieusement.

A l'heure où, éventuellement, la N-VA risque d'avoir un score électoral très important aux élections de 2014.

Considérant que ce parti a dans ses statuts, très clairement, l'indépendance de la Flandre.
("Als enige ongebonden partij, los van drukkingsgroepen, zuilen of financiële machten, verdedigt de Nieuw-Vlaamse Alliantie het algemeen Vlaams belang. In haar streven naar een beter bestuur en meer democratie kiest de Nieuw-Vlaamse Alliantie logischerwijs voor de ONAFHANKELIJKE REPUBLIEK VLAANDEREN, lidstaat van een democratische Europese Unie.")

N'est-il pas normal que les partis non-flamands envisagent l'avenir sur cette base ?

Alors, je me permets de douter un peu de ces réunions de présidents de partis francophones secrètement organisées, telles que semble nous les présenter Francis Van De Woestyne.

Mais que ces présidents de partis aient chacun chargé leur centre d'études respectif de faire de la prospective et d'envisager différents scénarios, possibilités, propositions et contre-propositions, ça, ce n'est pas possible ou même probable, c'est complètement sûr !

1. La faute à qui ?
2. Et alors ?

NB (pour pas mettre PS) : dans leurs statuts, on notera le très drôle "verdedigt de Nieuw-Vlaamse Alliantie het algemeen Vlaams belang"...

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

@Moventoh : non, non, Francis ne dit pas n'importe quoi (c'est pas son genre, en plus) : il y a bien des réunions secrètes régulières des partis francophones pour discuter de l'avenir avec et sans la Flandre.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

@Marcel

Je ne dis pas qu'il n'y a pas des échanges, ou des réunions avec l'un ou l'autre représentant (Centre Emile Vandervelde, Jean Gol, Cepess), mais là on a l'impression - ou ce n'est que la mienne - que les présidents de partis se réunissent toutes les semaines...ce qui me paraît un peu excessif...

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

@ Marcel,

La différence avec Merkel, c'est qu'elle est élue sur un programme. L'électeur francophone n'a jamais pu s'exprimer sur son choix par rapport à l'après Belgique. En Flandre ce choix est clair.

Ne serait-il pas normal que l'électeur puisse avoir une idée de son avenir pour les élections de 2014?

Non, bien-sûr, il n'a qu'à suivre ses dirigeants.

Mais soit, je sais, c'est très normal en politique francophone. Ah! les Flamands pourraient savoir ce qu'on pourrait faire sans eux! Il ne faut pas qu'ils sachent que les francophones ont un avenir sans eux!

très logique tout ça

Écrit par : wallimero | lundi, 28 janvier 2013

@Walli : je ne vois pas en quoi ce choix serait plus clair en Flandre. J'ignorais qu'on y avait organisé un référendum pour savoir ce que 50% (au moins) des Flamands voulaient vraiment. À mois que vous n'évoquiez les sondages ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

@Walli

Je n'aime pas plus que vous, ni le PS, ni Le Soir, je ne suis pas de gauche comme Marcel, ça fait longtemps que j'ai viré ma cuti.

Mais vous avouerez tout de même qu'un amalgame est fait et très entretenu chez les flamingants pour dire que tous les francophones approuvent tant le PS que Le Soir, newo ?! Komaaan...

Autre chose. Je lisais ce jour un article sur HLN où il était question d'Arcelor Mittal où André Antoine, ministre wallon, faisait un peu état de son désespoir et de son impuissance politique par rapport à la situation...

Il faut savoir - mais vous le savez certainement, je le dis pour d'autres -, qu'il y a moyen de donner son "appréciation" sur la plupart des articles de HLN. On peut choisir entre fascinerend, grappig, hartverwarmend, frustrerend, beangstigend ou deprimerend.

Quand je suis passé lire cet article, 75% des lecteurs avaient voté pour "grappig" !

Ezdanitoff ? In den hof.

"Grappig" ?!

Avez-vous jamais lu lors des problèmes de Ford Genk, que quelque francophone que ce soit se marrait que des ouvriers flamands se fassent virer ? Que des francophones s'amusaient que Kris Peeters pouvait faire tous les voyages aux States que ce soit sans résultat ?

Avez-vous vu ou lu cela ?!

Ik denk van niet, beste vriend. Mais certains sont déjà peut-être trop loin dans leur stomme haat pour même comprendre cela.

Quand j'ai lu ces 75% de "grappig", ça m'a réellement fait mal. Vraiment, même si je ne suis pas un travailleur d'Arcelor Mittal, ni même un Wallon.

Mais je me refuse toujours à croire que les crétins de tocards qui ont voté ça sur le site de cette excellente HLN représentent la Flandre.

C'est toutefois de plus en plus difficile à faire comprendre à ma "communauté" linguistique.

Et il est quelque part heureux que pour cause de déficience linguistique, beaucoup de francophones ne voient pas les sales, minables et carrément dégueulasses motivations, interprétations et intentions d'une partie flamingante - heureusement minoritaire - de notre peuple belge.

Sans ça, les tenants de l'indépendance de la Flandre l'obtiendraenit vite : le populo francophone ne faisant pas plus le détail que le populo flamand. Les succès de la N-VA et du PS nous le prouvent.

Mais je vais peut-être trop loin pour vous, Walli, ça vous casse vos trois clichés imbéciles.

D'ailleurs, vous n'osez jamais me répondre, je l'ai remarqué.

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

Moventoh sans vouloir les excuser mais ne tenez svp pas compte de ce pourcentage d'expression d'appreciation sur HLN, regardez juste parfois le pourcentage qui trouve "grappig" le meurtre d'un petit enfant ou autre et ou certains réagissent aussi en se demandant comment c'est possible, je crois qu'il y a surtout beaucoup de plaisantin qui s'amusent avec ça. Moi je m'enverve régulierement sur les commentaires, mon fils me dis chaque fois, tu va arrêter oui, tu sais bien que ce n'est pas de cette façon la qu'on peut avoir une idée claire de l'opinion des gens. C'est anonyme, c'est gratuit et donc ça sert à tout et tout le monde souvent sans vraiment une reflexion un peu intelligente, mais plutot d'exucutoire du grand n'importe quoi. Je vous avoue je suis presque devenu extremiste flamand du à une overdose de lecture des réactions des gens dans Le Soir ;) ça m'avais fait un choc quand j'ai découvert ça!! Et puis j'ai attéri ici par ce biais la et je trouvais ça pas vraiment mieux au début, du contraire. Mais bon quand on reste un peu on commence à mieux cerné, parfois.... ;)

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

Wallimero vous commettez une erreur très courante chez les nationaliste flamands... Le mot démocratie ne nécessite absolument pas l'ajout de l'appartenance de celle ci à une communauté ! Mais bon, nous savons tous que chez les nationalistes flamands le concept de démocratie sert d'alibi et est à géométrie variable... Concept qui tôt ou tard est perverti pour terminer dans les chiottes de l'histoire.
La Fédération Wallonie-Bruxelles élargie aux démocrates qui le souhaitent sera toujours à l'opposé d'un projet nationaliste identitaire flamand ! Question de valeurs...

Écrit par : Philippe | lundi, 28 janvier 2013

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@Isa
"en wie niet genoeg van DE frietkot…" (op NRC… jommo, jommo, nâgommenegang !)

http://www.nrc.nl/nieuws/2011/02/09/in-beeld-de-belgische-frietkot-verdwijnt/

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

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Jommo jommo, we gon nog mier ne gang gaune zenne ache zu voeis bleft duun ;))
het staat alleen verkeerd in de naam en titel van de website
in het artikel staat:

In Beeld: Belgische frietkot verdwijnt
over het Belgische frietkot die door

en nij gij!! ;) ;) ettekop! , moa ik zen oek nen ettekop zenne ;)
En kleine opmerking, ik dacht dat als wij iets op een ludieke manier wouden verwoorden wij een smiley niet mochten vergeten, geldt dat voor u niet? ;)

Écrit par : Isa412 | lundi, 28 janvier 2013

Les bourgmestres francophones faisant fonction des communes de Crainhem, Linkebeek et Wezembeek-Oppem refusent l'occupation politique flamande

Le gouvernement flamand exige la présentation de nouveaux candidats, non démocratiquement élus, "prêts à collaborer" (Le Soir)

http://www.francophonedebruxelles.com/2010/04/bourgmestres-la-flandre-choisit.html

Écrit par : Screener | lundi, 28 janvier 2013

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Buikgevoel

http://www.lesoir.be/172443/article/actualite/belgique/crise-politique/2013-01-26/jan-peumans-%C2%ABevidemment-nous-sommes-des-s%C3%A9paratistes%C2%BB

http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/793023/jan-peumans-les-wallons-tendent-la-main-et-nous-y-deposons-de-l-argent.html

Bon, je regardais la "critique littéraire" l'autre Soir chez Ruquier. La critique se plaignait de la littérature sans estomac.

Qui se rappelle encore que "la littérature à l'estomac" était une expression péjorative, au départ ?

Comme quoi, il est interdit de parler de décadence quand elle bat son plein.

Écrit par : Pfff | lundi, 28 janvier 2013

Les copier/coller datent de 2010 maintenant... Et avec des jeux de mots sur "collaborer" qui valent leur pesant d'anschluss... C'est de plus en plus pénible.

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

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"Le mouvement nationaliste flamand, qui dicte aujourd'hui la politique de la Flandre, avait largement collaboré avec l'Allemagne nazie"...
C'est toujours d'actualité ! Et c'est de plus en plus pénible.... (les odeurs)

Écrit par : Philippe | lundi, 28 janvier 2013

@Philippe : il y a eu des nationalistes antinazis, s'il vous plaît. Pas besoin de godwiner tout le monde. Le Vlaams Belang n'est pas tout le nationalisme flamand. Pas besoin d'aller dans les années 30 pour chercher des poux à la N-VA. Ses propres agissements actuels suffisent amplement.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

@ Philippe

Quand je vous lis, je me dis que vous débutez dans la réflexion, que vous êtes de gauche, que vous êtes jeune et que vous êtes outré par certaines choses. Pourquoi pas ?

Auquel cas, on peut comprendre votre enthousiasme parfois un peu aveugle et vos références systématiques aux "odeurs", aux "relents", voire à la "peste brune" (je vous le souffle, j'ai sûrement été jeune avant vous) qui résument tout.

On peut comprendre votre dénonciation de ceci cela, avec des thèmes déjà largement abordés, voire épuisés, ici. Relisez éventuellement certaines archives, le blog de Marcel est très intéressant.

Cela étant, la pollution de ce site par des francophones au moyen de sales amalgames PUANTS qui valent largement ceux de la N-VA ou du VB dénoncés par Marcel est insupportable.

On invective Ben Weyts pour cause d'Anschluss mais on ne dénonce pas un message qui dit (texto):

"Les bourgmestres francophones faisant fonction des communes de Crainhem, Linkebeek et Wezembeek-Oppem refusent l'OCCUPATION politique flamande"

"Le gouvernement flamand exige la présentation de nouveaux candidats, non démocratiquement élus, "prêts à COLLABORER" (Le Soir)" NDR : "meewerken".

Je suis désolé, Marcel, ce n'est pas sérieux.

On connaît les intentions de ce lamentable et vulgaire membre du RWF, autre parti séparatiste et ennemi de la Belgique, ses procédés et sa propagande.

Ne pas voir cela ou faire semblant de ne pas le voir ne joue pas en faveur de la cohérence ou de l'objectivité que vous voulez pour votre blog !

Ou alors osez dire qu'il y a aussi des Ben Weyts en francophonie.

Just is just, comme on dit à Bruxelles !

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

@Moventoh : il y a une différence fondamentale entre un homme politique et un commentateur (privé) d'un blog. Le premier a une fonction (ou aspire à une fonction) dans la société et ne s'exprime pas en son nom mais en celui de son parti. Il tire aussi profit de sa position pour faire passer des concepts dans le public. En revanche, un commentateur de ce blog parle en son nom propre. Je censure les messages violents, par exemple, ou les appels à la haine, pas les opinions. On note que les opinions de Wallimero, par exemple, ou de Lieven, ne sont pas toujours très clean non plus, mais je dois laisser passer certains excès parce qu'ils reflètent certaines opinions — vous aurez noté que j'ai immédiatement commenté le dernier message de Philippe. J'en ai censuré un autre. Je ne vais pas laisser mon blog se faire envahir par les excès, mais il y a une certaine latitude que je suis obligé de m'octroyer. Désolé si ça ne vous plaît pas, mais entre la liberté d'expression et le refus des excès, il y a une zone grise à meubler.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

Explication... La phrase était mise entre guillemets car reprise de la référence de Moventoch à "Les copier/coller datent de 2010 maintenant."
Of course qu'il y a eu des nationalistes anti-nazis ... Mais le problème n'est plus là depuis longtemps et les nationalistes flamands d'aujourd'hui qu'ils se réclament ou non d'une idéologie nauséabonde (eh oui, j'ai l'odorat sensible) ont en commun le fait qu'ils essayent toujours désespérément de détourner le débat des véritables questions en utilisant ces références godwinestes comme d'un label vertueux dès lors qu'ils se la jouent calimero.
Il suffit de lire la prose d'un Moventoch qui se fend d'un post outré à ce sujet mais qui ne pipe mot de l'obscurantisme taliban qui frappe une certaine flandre comme à Bilzen...
A l'étranger et dans les Instances Internationales ce genre d'attitude ne trompe plus personne et le gouvernement flamand (ingant) est bien en peine (malgré des millions d'euro) à faire passer leurs vessies nationaliste pour des lanternes de vertu..! ;-)

Pour rappel, aucun parti démocratique flamand ne s'est montré outré des propos récents, sur des concitoyens belges, de la part du Président de leur(?) Parlement perclus de nationalisme et préférant des collabos patentés à des résistants qualifiés de "crapules de rue"... C'est pas moi qui l'ai inventé non plus celle là ! Ou je me trompe ?

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

@ Philippe,

Ha, les Nazis sont de retour selon vous ! faites attention, Juifs, homosexuels, Untermenschen, ....

Le premier bourgmestre "allochtone" en Belgique: membre du NVA.
Le chef de fraction de l'assemblé communale NVA à Anvers : un juif
Le premier échevin "allochtone" à Anvers : membre du NVA
Le partie politiqe Belge (!) avec le plus haut % d'élus féminime : le NVA
le premier président du sénat homosexuel : membre du NVA (D. Pieters)

Vous avez le droit de vivre dans la première moitié du siècle passé, mais je vous conseille quand-même de laisser limiter vas fantasmes burlesques par quelqu'un dans votre envirage. ca vous ferait du bien. Merci.

Écrit par : MUC | mardi, 29 janvier 2013

Il suffit de lire la prose d'un MUC qui se fend d'un post outré à ce sujet mais qui ne pipe mot de l'obscurantisme taliban qui frappe une certaine flandre comme à Bilzen... ET ce ne sont pas quelques faire valoir qui changeront la nature profonde des partis nationalistes flamands... A ce propos, marrant de voir que le VB (condamné pour racisme) utilise dans le fond la même prose, la même dialectique en fait, les mêmes gens et bonjour les odeurs... "Marrant" ?

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

@Philippe

Peumans vient de traiter les wallons de mendiants, comme Bart les traitait avant-hier de junkies.

Croyez-vous que cela choque ce bon Mov ?

Mais non, broutille.

Écrit par : Pfff | mardi, 29 janvier 2013

@Philippe et Pfff

Mais ça va ! C'est faux, je ne me suis jamais privé non plus de critiquer la N-VA, demandez à Marcel.

Seulement, je constate que beaucoup adoptent ici les mêmes méthodes de stigmatisation des "anderstaligen" à l'endroit "des Flamands" que la N-VA ou le VB à l'endroit des "Walen", dans une bonne grosse globalisation.

Pour certains, c'est plus la N-VA et le VB qui ont des "relents", c'est toute la Flandre et tous les Flamands !

C'est ça que je dis, pas autre chose.

Je l'ai dit 20 fois : BDW en emmène certains à l'endroit où il veut cyniquement les voir, sur une ligne de front linguistique totalement stupide. Elle peut ricaner, la N-VA !

J'ai mis ici quelque part un post titré "Andere Vlamingen", c'est des hip-hopers de Gand, voyez la vidéo, lisez les lyrics qui sont en dessous, je dis pas que c'est malin-malin mais BDW y prend son paquet, cette Flandre-là existe aussi. Certains ne le voient plus, ça me navre complètement. Evidemment, faut un peu comprendre ou lire le néerlandais, bon.

Mais dire ça, je l'ai écrit ici aussi, c'est déjà être un "mauvais francophone"...

Faut arrêter, tout le monde devient fou.

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

@MUC

"Le premier bourgmestre "allochtone" en Belgique: N-VA"

C'est qui ?
Y'a pas aussi Emir Kir ?

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

@ Philippe,

Je vens de réagir à votre poin de vu bien amusat ; je répète vos mots, avec un peu de gêne (zelden zo'n nonsens moeten opschrijven, maar goed, hier gaan we dan...)

"Le mouvement nationaliste flamand, qui dicte aujourd'hui la politique de la Flandre, avait largement collaboré avec l'Allemagne nazie"...
C'est toujours d'actualité ! Et c'est de plus en plus pénible.... (les odeurs

Bon, je départ, pas trop rapide (je me mets dans votre place)

1. mouvement Flamand = NVA (30 % des voix). Le VB ? prèsque disparu.

2. le NVA est donc, selon vous un parti "nazi"

3. hélaba ; le NVA = partie avec des juifs, homosexuels, femmes, allochtones, ... beaucoup mieux placés que dans les partis politiques "traditionelles", ..

Ik hoop dat het niet te snel ging, en uw petje niet te boven gaat.
Geen enkel normaal mens kan uw "redenering" volgen, verstehst Du, mein liebe Schweinündchen ?

Écrit par : MUC | mardi, 29 janvier 2013

@Pfff

Dans tous les cas que voulez-vous que j'écrive qui ne soit d'office écrit ici par quelqu'un d'autre suite aux innombrables provocs minables d'un Peumans ou d'un Bourgeois, ces dorpspoliticus(sen ?) ?

Vande Lanotte dit aujourd'hui qu'il faut arrêter de parler de la N-VA, il en a plein les bottes et on le comprend.

La N-VA est une machine de communication phénoménale, tous les deux/trois jours, faut qu'elle fasse son buzz d'une façon ou d'une autre, faut qu'elle occupe l'espace médiatique et elle y réussit, avec une alternance provoc/calimero/provoc/calimero.

D'un autre côté, il y a une défaillance au niveau communication de la part du gouvernement fédéral : qu'il parle de ce qu'il est en train de faire, qu'il détricote les pseudo-solutions miracles de la N-VA, qu'il fasse un peu de pédagogie...

Mais non, en général à tous les coups c'est un PS qui l'ouvre pour en remettre une couche sur le communautaire (Demotte et sa "fédération wallonie-bruxelles", Onkelinx, Magnette, même Happart dont on croyait être enfin débarrassés, ad nauseam). Les fiers-à-bras se renforcent mutuellement pour le seul, exclusif et unique (j'insiste dans la redondance) intérêt de leurs partis respectifs, ça fait bien longtemps qu'il se sont torchés avec le "bien commun" (de qui que ce soit d'ailleurs) et - je le redis - la majorité du peuple de ce pays assiste atterrée à ce combat de coqs qui l'amène vers une situation que personne, ni au nord, ni au sud, ne veut.

Marcel a décrit ce système plusieurs fois, bien que je le trouve personnellement bien large avec le PS mais bon, je vais pas répéter. Oups, trop tard...

Dans tous les cas, je crois que les partis traditionnels flamands vont renverser la tendance cette année. Ils n'ont pas le choix, s'ils continuent à laisser aller, ils passeront au rouleau compresseur.

Seulement, ça les aiderait sûrement qu'on ne les invective pas aussi à tous les coups en les mettant dans le même sac "flamand" que nos gros démagogues qui n'ont encore pas du tout gagné les élections de 2014 !!!

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

@Moventoh : en ce qui me concerne, il n'existe ni de mauvais Francophones, ni de mauvais Flamands. Mais ça, je n'ai pas besoin de vous le dire…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 29 janvier 2013

@Muc : ne me faites pas rire. Le premier ministre, issu du PS est "allochtone" ET homosexuel. Ajoutez Fadila Laanan, à la culture depuis une paye et bien d'autres "allochtones". Eh oui, nous avons une longueur d'avance sur la Flandre, mais ce n'est pas si bizarre : en Francophonie, nous avons plus "d'allochtones" qu'en Flandre.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 29 janvier 2013

@ Moventoh

Madame Sminate, à Londerzeel.

@ Sel,

A Bruxelles, 50 % de la population est "allochtone". Nombre des bourgmestres "allochtones" ; UN. Sur 19. Dans unve vrai démocratie, on en aurait 8, ou 10, .... Même dans les communes à majorité "allochtone", les politiciens francophones réussissent à les exclure du vrai pouvoir (exception : Kir).

Les partis politiques "traditionelles" prennent soin de l'intégration, vraiment !

A Anvers, il y a 6 ans, Patrick Janssens était élu grâce aux allochtones . Sa réaction après ; "er zijn geen allochtone schepenen, want ze zijn er nog niet klaar voor (sic)". Et des syndicalistes devenaient échevin ; Lauwers, Voorhamme. Six ans plus tard, les allochtones ont vôté PVDA et GROEN!. Et NVA.

@ Uit 't Zuiltje

Ik reageer enkel op belachelijke beschuldigingen dat die NVA uit "nazi's" zou bestaan, zoals ene Philippe beweert.

Zouden "Nazi's" joden, homo's, allochtonen, .... dermate aanvaarden / kansen geven / koesteren ? Curieuze "Nazi's".

Ik stel voor dat u een cursus begrijpend lezen volgt. En alles in zijn context laat staan.

Écrit par : MUC | mercredi, 30 janvier 2013

@MUC : 50% des Bruxellois allochtones ? Vous comptez jusqu'à la cinquième génération ou quoi ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

Juste pour MUC & C° qui aimeraient faire oublier les origines souvent nauséabondes des mouvements nationalistes flamands...
Le nazisme fascine la N-VA
blog.marcelsel.com/archive/2010/06/28/ah-ces-ss-qu-on-aime-tant-a-la-n-va.html

Illustration pour les irresponsables qui ânonnent que la N-VA est démocrate : Bart De Wever donnant cours au cercle NSV néo-nazi en 2008. Le 15 mai 2010, comme chaque année, la NSV commémorait les Waffen SS
blog.marcelsel.com/archive/2010/10/04/echec-annonce-du-moins-sur-ce-blog.html

Jusqu'au cou dans la nostalgie du nazisme flamand...
blog.marcelsel.com/archive/2011/01/08/la-strategie-de-la-nva-devoilee-dans-terzake2.html

Bart De Wever, dont le grand-père était un «petit poisson», certes, mais clairement collaborateur, et condamné, pourra donc demander une indemnisation pour la peine que son pépé a subie ...
blog.marcelsel.com/archive/2011/01/26/ordrenouveau.html

Etc etc etc... Merci M'Sieur Sel de m'avoir fait découvrir le sens du mot fragrance ! ;-)
"Pas besoin de godwiner tout le monde. Le Vlaams Belang n'est pas tout le nationalisme flamand."... "Pas besoin d'aller dans les années 30 pour chercher des poux à la N-VA. Ses propres agissements actuels suffisent amplement."...
En effet mais quelques faits sont toujours bons à rappeler !

Et MUC... En voilà aussi sur l’accueil en flandre des réfugiés...
blog.marcelsel.com/archive/2010/12/07/faitsdasile.html

Écrit par : Philippe | mercredi, 30 janvier 2013

@ marcel

Je vous invite d'ouvrir vos yeux quand vous quittez votre porte .
Et si vous êtes aveugle ; http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GA82Q77E5
ça va ?

@ Philippe ;

Si votre seul source sont les articles de Marcel Sel, ... la prochaine fois, prenez le Coran !
Je constate votre incapacité de nier les faits que je viend de démontrer, ...

Écrit par : MUC | mercredi, 30 janvier 2013

@MUC : dans la définition d'Hertoghen, pour être un allochtone, il suffit d'avoir un grand-père ou une grand-mère étranger(e). J'ai un grand-père né allemand, donc je suis un allochtone. Pourtant, je ne devrais pas me sentir chez moi à Bruxelles : il n'y a pas un politicien d'origine allemande à ma connaissance. Schandalig, neen ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

Marcel on étais officiellement déjà à 30 % en 2010, en comptant ceux qui ont entretemps en effet la nationalité belge on doit pas en être loin quand même, toutes nationalités confonduées of course.

http://www.belgium.be/fr/actualites/2011/news_plus_d_un_million_d_etrangers_vivent_en_belgique.jsp
Ceci n'est pas une jugement personnel négatif ou positif sur le sujet, mais il faut pouvoir voir la vérité en façe de temps en temps.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

@Isa : 30%, ce n'est pas 50%, et en regardant les noms d'origine maghrébine (appelons un chat un chat) chez les nouveaux-nés, j'obtenais l'année passée toujours un chiffre proche de… 30% Autrement dit, dans quinze ans, on ne sera toujours pas à 50%. Par ailleurs, les étrangers résidants depuis 5 ans ne sont pas obligés de voter aux communales et surtout, ils n'ont pas le droit de se présenter aux élections (sauf les Européens). Autrement dit, s'il y a 30% de musulmans à Bruxelles, ça ne veut toujours pas dire qu'il y a 1/3 de musulmans qui se présentent aux élections. MUC parle de 50%, et l'article du Nieuwsblad de 70%, mais dans ce décompte-là, je suis aussi un allochtone, assimilé par notre chez MUC à un musulman, je suppose. Moi, ça ne me dérange absolument pas. Mais question justesse de jugement, c'est juste complètement à côté de la plaque :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 31 janvier 2013

@Philippe

Pourriez-vous arrêter d'employer le terme "nauséabond" ?
Ca devient VRAIMENT lassant (voire complètement grotesque).

Écrit par : Moventoh | jeudi, 31 janvier 2013

Pas de ma faute si les origines des mouvements nationalistes flamands sont souvent nauséabondes... Et si les nombreuses preuves ne sembles guère vous ouvrir les yeux, manifestement les narines, elles, sont plus sensibles !
Pauvre MUC, il n'a pas apprécié la lecture semble t'il ... ;-)
Et toujours pas un mot sur la nva et ses ordures* à Bilzen !
*'Gedaan met dat onnozel Engels' ou comment faire les poubelles quand on est de la nva !

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

Au fait, Moventoc... Non !
Et pas pour vous être désagréable mais parceque ce mot exprime le mieux l'image du nationalisme.
J'aurais bien essayé ceux-ci mais je les trouve moins... agréables !
dégoûtant, dégueulasse, écoeurant, fétide, ignoble, immonde, infect, méphitique, pestilentiel, rebutant, repoussant, répugnant.

Quoique méphitique me plait bien...

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

Ce qui est surtout fatiguant Philippe c'est que vous repetez tout le temps la même regaine "nauséabonde" ;) et que ça à l'effet inverse in fine, car vous n'avez pas d'impact de cette façon au contraire. Je ne sais plus qui ici mettais qu'il croyait que vous etiez encore bien jeune et naif, moi j'ai plutot l'impression très agé et très aigri ;) ;) et ça enleve beaucoup de force à votre discours au lieu d'en donner.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

Et toujours pas un mot sur la nva et ses ordures* à Bilzen !
Pas un mot non plus sur la critique de mes sources.... Les articles de M'Sieur Sel lui même...
Décidément c'est une habitude de s'offusquer à sens unique chez certains !

*'Gedaan met dat onnozel Engels' ou comment faire les poubelles quand on est de la nva ! Cela reste méphitique ;-)

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

Dans le fond, les nationalistes flamand c'est toujours la même rengaine... Incapables d'argumenter ils s'en prennent à la personne ou tire un mot du contexte afin d'essayer de dé-crédibiliser le discours. Triste ou pitoyable... Je ne sais plus qui vous en faisait la remarque Isa MUC & C° !
Reste ce qui n'est plus à démonter mais toujours bon à rappeler le plus souvent possible ;-)) :

Jusqu'au cou dans la nostalgie du nazisme flamand...
blog.marcelsel.com/archive/2011/01/08/la-strategie-de-la-nva-devoilee-dans-terzake2.html

Le nazisme fascine la N-VA
blog.marcelsel.com/archive/2010/06/28/ah-ces-ss-qu-on-aime-tant-a-la-n-va.html

Décidément, un seul mot semble leur convenir... Nauséabond !

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

@Philippe, au risque d'être d'accord avec MUC, je trouve que vous devriez varier vos source. Je propose une vision des choses, mais ce n'est pas la seule. Comme disait mon grand-père, il faut toujours lire plusieurs sources et se faire sa propre idée. Évidemment, ça vaut pour moi aussi :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 31 janvier 2013

Oh Philippe ce sont toutes des balles qu'on peut vous renvoyer, vous ne faites que vous en prendre à toutes occasions ici aux gens personnellement.
Moi en l'occurrence ;) en changeant chaque fois de registre, oh mais oui vous aimez me « taquiner » jusqu’au moment ou on dis ici quelque chose qui ne vous plais pas, alors il n’y a qu’une réponse venant de vous, nous sommes tous les mêmes ces sales, vilains nationalistes flamands et vlan plus besoin d’argumenter, vous claquez la porte au nez en oubliant (mais je doute fort que ce soit un oubli, vu la répétition régulière de ces faits) naturellement que vous êtes à coté de la plaque en ce qui me concerne personnellement en tout cas, mais soit.
On voit chez vous chaque fois une récurrence dans vos réactions, vous vous dites soyons un peu civilisée et essayons de modérer nos propos, un peu plus tard vous ne pouvez vous empêcher et le naturel reviens au galop et vous commencez à nouveau à débiter votre rengaine pleine de haine (jusqu'à la nausée en effet ;)), pas de réaction ? Alors on attaque la personne personnellement, faut bien se défouler de temps en temps non de cette haine qui vous bouffe envers ces vilains flamands qui osent venir ici donner leur avis ? Faute de mieux dans la vie réelle ? Avant la modération de Marcel j’ai eu un aperçu de ce que sa pouvait donner, maintenant vous êtes régulièrement refoulée et la vous reprenez depuis le début, jusqu’au moment ou eh oui…
Vous essayez aussi à chaque fois de nous faire réagir sur des faits qui vous semblent important à vos yeux, vous ne pouvez même pas vous imaginer qu’il y a des choses plus importantes pour certains autres gens que de devoir réagir à ces faits la ? En plus, vu mon caractère têtu, au plus vous allez essayer de m’obliger à ça au moins j’en ai envie ;) ;)
Vous savez quoi, défoulez vous sur l’importance de l’enlèvement du drapeau belge et des portraits du roi et de la reine à Aalst, allez je vous donne un nouveau sujet pour faire monter votre tension ;)

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

Belgique, le dernier quart d’heure ?
Paul-Henry Gendebien. Editions Labor – 2006
La Belgique est-elle en bout de course ?
On en parle de plus en plus: pillé par le régime des partis, l’Etat belge est attaqué de toutes parts.
Le voilà déstabilisé par les scandales sulfureux qui ne cessent d’éclater dans une Wallonie soumise à un parti socialiste dominateur et populiste.
Et le voici menacé par le séparatisme radical d’une Flandre hypnotisée par les partis nationalistes.
C’est la fin du mythe de la « belgitude ».
Le fédéralisme est un échec grave.
Pourra-t-on empêcher la déchirure finale ?
La monarchie et les partis détiennent-ils la solution?
Et si la Belgique est amenée à disparaître, existe-t-il un avenir post fédéral?

Écrit par : Screener | lundi, 28 janvier 2013

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Je trouve assez mesquin toute cette pinaillerie autour d'un mot: on dit het kot ou de kot... Et si c'est pour décrédibiliser, au moins partiellement, quelqu'un c'est encore pire. Si on devait commencer à corriger toutes les fautes d'orthographe et de grammaire, même des bilingues, on n'en finirait plus. On pourrait faire un test en français pour les francophones: on dit un amour ou une amour, un après-midi ou une après-midi, un oasis ou une oasis etc. Bon amusement... Je pensais que c'était plutôt un truc français, je ne savais pas que c'était un truc belge aussi de devoir montrer patte blanche linguistique... Mais bon, peut-être que j'ai rien compris à la blague...

Écrit par : Yoël | lundi, 28 janvier 2013

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En ce qui me concerne c'est juste de la taquinerie Yoel, ne vous emballez pas trop quand même ;)

Écrit par : Isa412 | lundi, 28 janvier 2013

@Yoel

Je moet de grandeur en de ernst van het Groot Dictee der Nederlandse Taal maar eens bekijken. Trouwens, iedere universitair die daarop meer dan 25 fouten maakt moet maar seppuku overwegen.

Écrit par : Lieven | lundi, 28 janvier 2013

R E M A R Q U E I M P O R T A N T E !
Les informations reprises par Screener ont pour objectif d’alimenter le débat et de susciter des réactions.
Screener ne se donne pas pour mission d’afficher des opinions personnelles.
Il suit l’évolution du débat avec beaucoup d’attention mais refuse toute participation..

Écrit par : Screener | lundi, 28 janvier 2013

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Alors mon bon, vous êtes à la mauvaise adresse!

Ici, par définition, c'est un lieu de débat. En débitant la prose des membres ou sympathisants d'un groupuscule rattachiste, non seulement vous tombez souvent comme un cheveu dans la soupe, mais en absence d'une quelconque argumentation, vous rendez cette prose insupportablement indigeste. Et n'allez pas croire qu'elle se suffit à elle-même pour nous faire "entrevoir la lumière".

Alors, refusez toute participation si cela vous chante, suivez avec attention si le coeur vous en dit, intervenez si vous changez d'avis, mais de grâce, épargnez-nous les copier-coller. Ou alors, ayez l’obligeance de commenter ou d'argumenter.

En vous remerciant.

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 28 janvier 2013

"Ce message de Screener s'autodétruira dans 5 secondes" :)

Écrit par : schoonaarde | lundi, 28 janvier 2013

"My mind is going..I can feel it"

HAL 9000 (2001, A Space Odyssey)

Écrit par : schoonaarde | lundi, 28 janvier 2013

Faut qu'Alain Delon, membre du RWF, arrête de se la jouer, je dis.

Votre "alimentation du débat" est une propagande séparatiste absolument égale à celle du VB et de la N-VA. Ce sont vos amis, personne n'est dupe.

Écrit par : Moventoh | lundi, 28 janvier 2013

@Moventoh : merci de ne pas ajouter à la polémique sur Screener. Soltan le fait en toute retenue, vous, c'est plus agressif. Ce n'est pas le ton que j'attends. Le choix d'un rattachement est un choix tout aussi honorable que l'indépendance de l'une ou l'autre région tant que les notions d'identité ne sont pas exacerbées en ce qui me concerne.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

@Soltan @screener : je suis d'accord, d'autant qu'André a ses opinions qui valent largement celles de Gendebien.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 janvier 2013

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Karel Van Eetvelt explique sans hésitation le mal belge. Son analyse est claire : «Les entrepreneurs flamands en ont marre. Les socialistes dans la partie francophone de Belgique bloquent toute réforme fondamentale du marché du travail, la sécurité sociale et la fiscalité, ce qui rend difficile d’entreprendre et érode la compétitivité. »
« Nous connaissons une grande contradiction idéologique au sein de notre pays. La Flandre pense en termes économiques et croit fermement dans le jeu ouvert du marché libre, même s’il doit être régulé socialement. La Wallonie est à l’opposé. C’est l’une des rares régions d’Europe avec une gestion centralisée et une idéologie marquée à gauche. Concilier les deux tendances, Flandre et Wallonie, se révèle impossible. »

R E M A R Q U E I M P O R T A N T E !
Les informations reprises par Screener ont pour objectif d’alimenter le débat et de susciter des réactions.
Screener ne se donne pas pour mission d’afficher des opinions personnelles.
Il suit l’évolution du débat avec beaucoup d’attention mais refuse toute participation..
Un lecteur attentif constatera que les idées les plus contradictoires sont « copiées/collées » ici.

Écrit par : Screener | mardi, 29 janvier 2013

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Oui, screener, mais il y a une interprétation personnelle en plus.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 29 janvier 2013

« Nous connaissons une grande contradiction idéologique au sein de notre pays. La Flandre pense en termes économiques et croit fermement dans le jeu ouvert du marché libre, même s’il doit être régulé socialement. La Wallonie est à l’opposé. C’est l’une des rares régions d’Europe avec une gestion centralisée et une idéologie marquée à gauche. Concilier les deux tendances, Flandre et Wallonie, se révèle impossible. »:^/

ex de "contradiction idéologique" à laquelle "la Flandre[...]croit fermement":

Elle "croit fermement dans le jeu ouvert du marché libre, même s’il doit être régulé socialement." on peut pas mieux dire, si un marché doit être régulé socialement en quoi est-il libre?...
mais en quoi ils croient finalement ces libéraux?

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 29 janvier 2013

De leden van de Gravensteengroep vertrekken vanuit verschillende politieke en ideologische uitgangspunten, maar zijn het eens in hun gehechtheid aan de democratie en de mensenrechten. Zij stellen de waarden van vrijheid, gelijkheid, solidariteit en wederzijds respect centraal en wijzen alle vormen van racisme en xenofobie radicaal af. Zij zijn echter verontrust door het feit dat in de recente discussies over de staatshervorming de indruk wordt gewekt dat redelijke en rechtvaardige Vlaamse eisen telkens weer met extreem-rechts gedachtegoed worden geassocieerd.

NB : Les informations reprises par Screener ont pour objectif d’alimenter le débat et de susciter des réactions.
Le choix de les publier est en soi l’expression d’une opinion.
« Prendre acte de tous les avis est élémentaire, mon cher Watson… »

Un lecteur attentif constatera que les idées les plus contradictoires sont ici fidèlement copiées/collée.
Pour le reste, ce blog est efficacement modéré..

Nec jactantia nec metu. ( devise des paracommandos)

Écrit par : Screener | mardi, 29 janvier 2013

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Les militaires en place pour un coup d'État contre un blog de Sel, André ? :)

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 29 janvier 2013

Nous sommes fier de notre Région Bruxelloise qui encourage des attitudes démocrates comme celle d’accepter qu'un libéral Bruxellois néerlandophone notoire et compétant soit élu sur une liste socialiste francophone et puisse ainsi devenir Ministre chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique (compétence déléguée au Secrétaire d'Etat Bruno De Lille) et des Relations extérieures... Il s'agit de Guy Vanhengel. Bravo Mijnheer Vanhengel !
Par contre, Grouwels elle, est sinistre flamande imposée à Bruxelles avec 2.245 voix de préférences... C'est cela aussi la cause des problèmes en Région Bruxelloise.
Le très Bruxellois (!?) Steven Vanackere (869 voix) aurait été pressenti comme gouverneur de Flandre occidentale...
Pour le fun, Bruno a réussi le test avec 769 voix ..! ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

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Andere Vlamingen :
http://www.youtube.com/watch?v=bI67bvGYgDE

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

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Dés lors qu'il en va de l'intérêt de nos familles via les allocations familiales, de nos enfants via l'enseignement, de nos âgés via les maisons de repos... Pourquoi encore encourager d'une manière ou d'une autre l'économie d'une Région qui politiquement et structurellement mènent des actions et nous imposent des décisions qui vont à l'encontre de tous nos intérêts ?
Si je prends un entrepreneur résident en flandre et employant des ouvriers résidents eux aussi en flandre, est ce que je n'empêche ma maman d'avoir un dessert chaque jour dans sa maison de repos, ma soeur d'avoir un supplément d'allocation familiale pour son fils handicapé et ma fille de faire des études universitaires ?
La réalité de terrain fait qu'il serait peut être temps de se poser les bonnes questions sur notre attitude généreuse voir désinvolte vis à vis de la main mise flamande sur notre région et sa riche périphérie décidément Bruxelloise.

lalibre.be/actu/politique-belge/article/793341/allocations-familiales-differentes-par-regions-l-imbroglio.html

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

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Nous sommes tous des ouvriers de chez Mittal (ironie)

Je me rappelle fort bien que nos politiciens francophones (Jowelle, Laurette, particulièrement, sont très affirmatives lorsqu'elles mentent délibérement) ont tous insistés, à l'époque des réformes : jamais, au grand jamais, les alloc familiales ne seraient plus élevées pour les flamands, malgré leur communautarisation.

Ne croyez pas vos yeux, vos oreilles, votre cerveau ; croyez nos mensonges.

Tout ce que j'espère, c'est que les ouvriers de Mittal ne s'en rappellent pas, parce que réaliser qu'on vient de se faire prendre pour un con deux fois dans la semaine, c'est dur.

Écrit par : Pfff | mardi, 29 janvier 2013

Une autre promesse, une autre forme de compensation purement symbolique qui avait permis de parler d'accord équilibré et bétonné(il faut se rappeller avec quelle satisfaction les deux ...(je n'ai plus de mots) pré-citées nous fourgaient leurs "éléments de langage"), c'était la communauté urbaine de Bruxelles, qui n'a qu'un début de compétence consultative sur la seule mobilité.

Hé bien, elle n'aura pas volé longtemps, cette communauté urbaine très volatile !

http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-n-va-s-oppose-au-principe-de-la-communaute-urbaine-de-bruxelles?id=7915793

"Fin 2012, la commune d'Overijse ..." Ne cherchez pas : CDV-NVa

Écrit par : Pfff | mardi, 29 janvier 2013

"Hé bien, elle n'aura pas volé longtemps, cette communauté urbaine très volatile !"

A-t-elle seulement jamais décollé?!
Une chose est certaine, elle s'est déjà évaporée! :-)

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 29 janvier 2013

"Et il est quelque part heureux que pour cause de déficience linguistique, beaucoup de francophones ne voient pas les sales, minables et carrément dégueulasses motivations, interprétations et intentions d'une partie flamingante - heureusement minoritaire - de notre peuple belge."

En êtes vous sûr?

Quand plus de 40% d'une population vote pour des partis populos, on finit tout de même par se demander si les 75% de gars qui trouvent "grappig" ce qui arrive aux travailleurs d'Arcelor-Mittal ne représentent finalement pas l'opinion "mainstream" au delà du mur de chicons.

Vous avez la naïveté de croire qu'il s'agit d'une infime minorité, tant mieux pour vous, mais pas moi.

Et je puis vous assurer que les commentaires sur les forums du Standaard ne volent souvent pas beaucoup plus haut que ceux du HLN.

Mais bien sûr vous aller me répéter l'antienne qui voudrait que ceux qui votent VB ou NVA sont avant-tout des mécontents et que leur vote est un vote de rejet des partis "traditionnels", ou mieux leur rejet anti-PS, et qu'ils ne cautionnent pas l'entièreté du programme des partis pour lesquels ils votent. Et moi je vous dirai qu'il est trop facile de dédouanner ainsi des électeurs. En votant pour un parti, ils votent pour l'entièreté de son programme, à fortiori s'ils mettent ce dernier au centre du jeu ou en position de parti incontournable.

Mais bien sûr pour oser tenir ce genre de langage, je vais sûrement me faire cataloguer sous l'étiquette "Ben Weyts francophone" ou suppôt de "l'émir du Hezbollah francophone" comme cet éminent journaliste flamand, Luc Vander Kelen, pour ne pas le nommer, se plût un jour de désigner Olivier Maingain.

Et bien, soit. De toute façons, je n'en ai cure.

Par contre, je vote FDF et je l'assume pleinement, même si je ne partage pas l'ensemble des points de leur programme. En passant, je les trouve très timorés sur bien des sujets, notamment le communautaire. Vous pourrez bien sûr vous gausser de ce qu'il ne soit qu'un "particulet"; certes, mais je m'emploie activement à ce que cela change au lieu de gémir dans mon coin et pratiquer ce que les francophones font le mieux après la médiocrité: l'autoflagellation et le courbage d'échine.

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 29 janvier 2013

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Donc vous votez FDF sans partager l'ensemble des points de leur programme mais vous trouvez difficile à croire que les électeurs de la NVA adoptent la même attitude et votent pour un parti dont ils ne partagent pas tous les points de programme. Je vois...

Écrit par : serge | mardi, 29 janvier 2013

Non, vous n'avez rien compris.

Je ne partage certes pas 100% de leur vision, mais je ne me sers pas de cela comme argument pour me dédouanner de ce que pourrait dire ou faire le FDF avec cette caution que je leur ai donné en votant pour eux.

Je vote pour eux, donc j'assume mon choix et donc bien que ne partagant pas l'entièreté de leurs idées, en votant pour eux, je m'y associe. Cela s'appelle la responsabilité de l'électeur.

Si demain le FDF devait mettre à son programme une politique d'aparteid à l'encontre des flamands de Bruxelles ou de Wallonie, je ne pourrais souscrire à un tel programme et ne pourrais plus voter pour eux. Quand bien même je serais d'accord avec 80 ou 90% du reste de leur programme.

En conséquence, je trouve très léger que certains disent voter / comprendre que des gens votent pour la NVA parce qu'ils en partagent les idées socio-économiques, mais disent ignorer / ne pas partager ses ambitions séparatistes ou son langage ouvertement anti-francophone. Pour moi, même si c'est à l'insu de leur plein gré, ils s'associent à 100% de la NVA en votant pour elle, point-barre.

Que je sache, jamais le FDF n'a insulté les flamands dans leur ensemble ni ne les a accusé d'être en bloc la cause de tous les maux de la Belgique, comme la NVA l'a fait et continue à le faire, tout comme le VB et certains au CD&V.

Par contre, en dénonçant des dérives ou un langage d'extrême-droite tenus par certains flamands avec la caution tacite ou explicite de leurs partis respectifs, le FDF ne sort pas de son rôle de parti politique respectable et démocratique. Et cela, jusqu'à plus ample information, je puis le cautionner et l'assumer.

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 29 janvier 2013

Ben oui, vous vous tirez une balle dans le pied avec cette histoire d'approuver ou non l'ensemble d'un programme... Pourquoi ce qui est valable pour vous ne le serait pas pour d'autres ?

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

@Soltan

Nos commentaires se sont croisé, je répondais au premier.

Dans tous les cas, si je peux comprendre votre position, je reste dubitatif : si vous en avez vous-même sans aucun doute, je pense que vous prêtez trop de réflexion à certains électeurs.

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

Mov'

Je reconnais que je n'ai pas suffisamment replacé le contexte dans ma première intervention, ce que la seconde corrige.

Comme Serge ne semble pas être un "régulier" du Blog de Marcel, sa remarque est compréhensible. Par contre pour vous c'est différent, car j'ai déjà eu l'occasion d'exposer mon point de vue au sujet du programme des partis et des électeurs "sélectifs" et vous aviez d'ailleurs pris part à cette discussion. Vous faites donc preuve de manque de mémoire ou de mauvaise foi. Bon prince, je mise sur votre mémoire défaillante. (cfr. http://blog.marcelsel.com/archive/2012/07/04/eric-van-rompuy-ou-la-charite-qui-se-moque-de-l-hopital.html, mon commentaire du 11/07/2012 et http://blog.marcelsel.com/archive/2012/09/14/plan-bbb-avec-perspective-tres-negative.html, mon commentaire du 18/09/2012)

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

@Soltan

no problemo, avec Moventoh, ce n'est jamais personnel, tous les FR sont classés de franchouillards à francophonissimes (lorsqu'il reste poli) et ne comprennent évidemment rien au NL....

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

"Dans tous les cas, si je peux comprendre votre position, je reste dubitatif : si vous en avez vous-même sans aucun doute, je pense que vous prêtez trop de réflexion à certains électeurs."

Moventoh,

Je suis un citoyen lambda, ni plus, ni moins. J'ai la faiblesse de croire que ce dont je suis capable, n'importe lequel de mes semblables l'est.

Dans la discussion qui nous intéresse, si un type vote pour un parti en ne se souciant que de ce qui va dans son sens en ignorant / se cachant le reste, c'est soit un inconscient, soit un imbécile. Mais même avec un neurone, la réflexion est à la porté de tous, il suffit de s'en donner la peine.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

"Nos commentaires se sont croisé, je répondais au premier."

Et ça continue... Bordel! Marcel qu'est-ce que vous foutez??? Vous suivez ou quoi?



Hé, Marcel, c'est pour rire hein! :-) :-) :-)

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

@Soltan : moi, rien : vos commentaires se sont vraiment croisés, à un carrefour où je n'étais pas de garde !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

@Marcel

Non, il va de soi que je ne dis pas ça pour vous.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Uit'

J'ai du potage sur le feu. Ce serait gentil de me la prêter quand vous en aurez fini avec votre louche louche.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Soltan

Je n'ai pas de mémoire défaillante, je continue à ne pas partager votre analyse. J'ai relu votre intervention de l'époque où il était question du TAK à Linkebeek, etc. Alors oui, ça existe. Mais je continue à dire qu'il est beaucoup plus de gens que vous ne l'imaginez qui, dans ces 30 % d'électeurs flamands votant pour la N-VA, ne choisissent ce parti que sur base d'un "de PS verspilt ons geld". C'est tout. Ils se contrefichent de BHV comme de leur premier séjour à TenBel (quoiqu'ils aient gardé un souvenir ému de la prestation de Willy Sommers). Et ne sont nullement favorable à l'indépendance de la Flandre (bien qu'elle figure clairement dans les statuts du parti). De la même façon que d'autres électeurs lambda votent PS parce qu'on a toujours voté PS dans la famille, parce qu'il y a des 4X4 (un peu sales) à Waterloo ou parce que la p'tite a eu un posse au ministère grâce au minisse qu'est de chez nous. Ca ne me paraît pas non plus relever d'une réflexion politique extraordinaire.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

à Soltan
Je persiste à croire qu'une importante frange de l'électorat de la NVA est essentiellement motivé par les pans socio-économiques du programme de ce parti, par son combat anti-PS. Je pense que pas mal d'entre eux adoreraient aller vers un confédéralisme qui leur permettrait d'avoir les avantages de la Belgique (Bruxelles, économies d'échelle, name recognition,...) sans ses inconvénients (solidarité): le beurre et l'argent du beurre. . Je pense néanmoins que bien peu ont envie d'aller jusqu'à l'indépendance de la Flandre, qui les inquiète. Ils se servent plus ou moins consciemment de Bart comme d'un "stok achter de deur", convaincus qu'on ira pas aussi loin.
Bref, il prennent une bonne partie du programme, pas son entiereté. Jouent-ils avec le feu? Sans doute. Leur stratégie est-elle efficace? Sans doute.
Il ne s'agit pas ici de les excuser mais simplement d'être conscient du fait que tous ces élécteurs ne sont pas fondamentalement séparatistes. Comme vous, ils savent que l'adéquation maximale d'un programme à leurs idées n'existe pas mais qu'il faut choisir selon ses priorités.
Ca nous ramène à l'habileté de BDW qui a su enrober son objectif séparatiste de respectabilité, en s'éloignant de VB, et a su pousser le bon bouton en tapant sur l'épouvantail socialiste.

Écrit par : serge | mercredi, 30 janvier 2013

"Mais je continue à dire qu'il est beaucoup plus de gens que vous ne l'imaginez qui, dans ces 30 % d'électeurs flamands votant pour la N-VA, ne choisissent ce parti que sur base d'un "de PS verspilt ons geld"."

Soit, mais je maintiens ma position: vous dédouannez un peu facilement ces électeurs, et eux pareil en disant qu'en votant NVA ils votent avant tout contre le PS (pour lequel ils ne peuvent de toute façon pas voter, même s'ils le voulaient, à moins d'habiter à Bruxelles ou dans l'une des 6 communes du "Rand") et pas pour le programme séparatiste. En votant NVA, ils en cautionnent TOUT le programme. Et s'ils mettent la NVA en position de le réaliser, cette dernière ne s'en privera pas et n'aura cure de ceux qui ne voulaient pas entendre parler de scission du pays.
Les électeurs sont donc au minimum moralement responsables des paroles et des actes de ceux qu'ils ont élus. D'ailleur c'est la base du mandat électoral, les électeurs mandatent des élus pour agir à leur place en leur nom.

Cela vous étonnera peut-être, mais la majorité des tchécoslovaques n'était pas favorable à la scission de la Tchécoslovaquie... elle a pourtant bel et bien eu lieu.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

"Les bourgmestres francophones faisant fonction des communes de Crainhem, Linkebeek et Wezembeek-Oppem refusent l'OCCUPATION politique flamande"

Dans la mesure où on ne leur a pas demandé leur avis (je ne reviendrai pas sur les circonstances de la fixation de la "frontière" linguistique).

Je considère qu'ils ont le droit de considérer la tutelle flamande comme une occupation *politique*. Cependant, même à considérer les incessantes tracasseries législatives et administratives dont sont victimes le personnel politique (ou non) et les populations de ces communes, il est vrai qu'il est (encore) abusif de faire référence à l'occupation allemande durant la dernière guerre.

Cependant, dans le chef d'un Damien Thiéry, comme chez bien d'autres de ses homologues, je n'y vois rien de puant ou de nauséabond.

Par contre, les amalgamer avec la NVA ou le VB, ça, par contre, c'est puant et nauséabond tant on atteint des sommets de mauvaise foi.

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 29 janvier 2013

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@Soltan

Vous m'aurez mal lu : je n'ai pas amalgamé ces bourgmestres à la N-VA ou au VB, je parlais de ceux qui présentent ici les choses avec des termes abusifs comme "occupation" et "collaboration" et qui ne valent pas mieux que Ben Weyts.

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

"Ha, les Nazis sont de retour selon vous ! faites attention, Juifs, homosexuels, Untermenschen, ....

Le premier bourgmestre "allochtone" en Belgique: membre du NVA.
Le chef de fraction de l'assemblé communale NVA à Anvers : un juif
Le premier échevin "allochtone" à Anvers : membre du NVA
Le partie politiqe Belge (!) avec le plus haut % d'élus féminime : le NVA
le premier président du sénat homosexuel : membre du NVA (D. Pieters)"

Non MUC, les nazis ne sont pas de retour, ils n'ont jamais été complètement éradiqués!

Pire, certains de vos congénères continuent à les louer comme des héros de la cause: la lutte contre cette Belgique honnie qui aurait fait tant de mal à "Moeder Vlaanderen" en oubliant un peu vite qu'elle s'est elle-même engraissée à la mamelle belge.

Et au passage, merci de nous confirmer qu'à l'instar de tous les autres partis politiques, la NVA utilise des allochtones, des "nouveaux belges", des juifs ou des homos comme cache-sexe pour leurs turpitudes politiques.

Cela relève d'ailleurs du même procédé que celui utilisé par ce grand démocrate de Jean-Marie Le Pen lorsqu'il affirmait avoir parmi ses amis un avocat "Noir", beur (http://fr.wikipedia.org/wiki/Beur) ou juif.

Et puis de toute façon, c'est connu, les untermenschen, c'est les "flamins", d'ailleurs comme on le dit en Wallonie: "les flamins, c'est nin des djins!".
(Au passage mes excuses aux locuteurs wallons pour mon orthographe approximative).

Allez, salut en de ko(r)st!

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 29 janvier 2013

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Het Brussels gewest moet zich meer zorgen maken over een aantal economische bedreigingen dan over institutionele gevaren. Dat zei Brussels minister van Economie Benoît Cerexhe (cdH) maandag op zijn nieuwjaarsreceptie.

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20130121_00441007

NB : Les informations reprises ci-dessus ont pour but d’alimenter le débat et de susciter des réactions.
Le choix de les publier est en soi l’expression d’une opinion.
Un lecteur attentif constatera que les idées les plus contradictoires sont ici fidèlement copiées/collée.

Écrit par : Screener | mardi, 29 janvier 2013

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Die Abdankung der niederländischen Königin Beatrix nutzt die flämische Zeitung "De Standaard" am Dienstag zu einer Kritik an der Monarchie im eigenen Land."Einige wollen deshalb die königlichen Aufgaben einschränken, andere wollen die Übertragung der Macht so lange wie möglich hinauszögern. Die Wahrheit ist, dass es höchst unklug wäre, die Königsfunktion nicht einzuschränken - ganz egal, ob der heutige König nun abdankt oder nicht. Die Erbmonarchie passt wirklich nicht mehr in diese Zeit."

http://www.grenzecho.net/ArtikelLoad.aspx?aid=3fba7abd-b189-4442-b05c-33a48c2f30d0

NB : Les informations reprises ci-dessus ont pour but d’alimenter le débat et de susciter des réactions. Le choix de les publier est en soi l’expression d’une opinion. Un lecteur attentif constatera que les idées les plus contradictoires sont ici fidèlement copiées/collée.

Écrit par : Screener | mardi, 29 janvier 2013

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Pour Bruno Tobback, président du sp.a, « les journalistes aujourd’hui écrivent en grande partie ce qu’ils pensent que les gens veulent lire ». « J’ai l’impression que le quatrième pouvoir ne joue plus son rôle », ajoute-t-il.
Cela fait très longtemps qu'il y a un solide problème en flandre ...

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

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@Philippe : on peut parler de la Wallonie aussi, hein. La presse n'est pas toujours très ouverte à certaines critiques…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 29 janvier 2013

Aaaah, merci Marcel.

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

En effet ! Mais ce n'est pas en Fédération Wallonie Bruxelles élargie qu'il y a près de 50% des gens qui votent pour des partis nationalistes douteux ou boueux qui cherchent à nous nuire !
Je voudrait bien aussi jouer les "pères la vertu" mais ce n'est plus dans mes moyens... Je manque peut être de volonté ! ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

Autre fait MSieur Sel.... "Open Vld-minister Vanhengel op ramkoers met Rik Van Cauwelaert".... A lire !
Encore une fois Rik Van Cauwelaert, voormalig hoofdredacteur bij Knack en nu columnist in De Tijd...
nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=DMF20130128_00448567

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

Le futur Premier ministre : "Kris Peeters ?" Francis Van de Woestyne
lalibre.be/actu/politique-belge/article/793334/le-futur-premier-ministre-kris-peeters.html

Franchement, peut on encore imaginer un seul instant que cet individu puisse parler au nom de la Fédération Wallonie Bruxelles élargie ou mieux encore, puisse un jour avoir l'attention attirée par un seul de nos besoins !?
Il est évident qu'il est flamingant et qu'il le restera !

Écrit par : Philippe | mardi, 29 janvier 2013

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Peeters, c'est l'école Leterme, d'ailleurs il a même récupéré son attaché de presse.

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

D'autres flamingants notoires ont été premier ministre avant lui...

Écrit par : Jester | mardi, 29 janvier 2013

c'est bien vu Jester

à se demander pourquoi bdw n'avais pas la capacité d'être premier du précédent gouvernement de l'Entité fédérée autonome appelée "fédéral"et dite gouvernement belge...

était-ce la forme de son flamingantisme, de son physique,...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

@Salade (de fait !)

"Mais comme je l'ai déja écrit souvent ici, je n'ai jamais vu Bruxelles défendre la Wallonie"

Vous ne l'avez peut-être pas vu, okay, mais remettons certains faits à leur place.

Lors de la constitution de la Région de Bruxelles-capitale, il fut décidé que l'exécutif (le gouvernement régional) serait linguistiquement paritaire. Pourquoi ? Parce que le gouvernement fédéral l'était ! Alors que les francophones au vu de leur population y sont sur-représentés.

Les Bruxellois ont donc dû avaler cette pilule pour la défense des "intérêts globaux francophones" qui au bout du compte sont essentiellement wallons.

Citez-moi donc les ministres bruxellois des derniers gouvernements fédéraux. Et ce serait gentil de m'épargner les deux récents Liégeois, dont une vaguement Lasnoise, devenus "Bruxellois".

Écrit par : Moventoh | mardi, 29 janvier 2013

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Et une fois de plus, cela démontre que les francophones sont passés maîtres dans l'art de se faire rouler. Ils ont accordé aux 10% (soyons larges) de Bruxellois néerlandophones ce qu'ils avaient obtenus pour 40-45% de francophones belges!

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

@Mov'

"Les Bruxellois ont donc dû avaler cette pilule pour la défense des "intérêts globaux francophones" qui au bout du compte sont essentiellement wallons."

lors de la création de la région bxl-capitale (traduction: Brussels Hoofdstedelijk Gewest ce qui n'a pas vraiment le même sens) il a fallut se battre pied à pied FR contre NL, le territoire par exemple n'a pu être abordé ce qui est un comble pour la création d'une Entité bilingue viable, et l'argument de la parité pour le gvt de rbc(négation du réel: les NL sont une Minorité de droit dans bxl19) ne peut en aucun cas être reproché aux wallons, c'est tout de même les NL qui sont majoritaires dans ce putain de pays, votre NLophilie vous voile parfois l'esprit...

@Salade(qui n'a "jamais vu Bruxelles défendre la Wallonie")

tout ce qui marche en wallonie a à voir de près ou de loin avec bxl, l'intégration au niveau humain des 2 Entités est une telle évidence... évitez de voir dans bxl un sorte d'île off-shore de riches eurocrates et lobbyistes, ça c'est plus un rêve flamand: bxl notre capitale et une belle grosse vache à traire.

bon je suis un bxlois qui habite dans le rand(donc un usager flamand de bxl), un bxlois qui ne s'attribuerait ni le "de souche" ni le "d'origine"... la vocation de bxl c'est plutôt d'accueillir didjé, jowelle, laurête auprès d'émir, fadila,enz... et même brigitte (en leve de limburg)

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

Puisque que l'état fédéral est dégraissé, il est temps de dégraissé le pendant de l'accord selon mes calculs il resterait dès lors plus qu'un postes d'échevin ci et là à pourvoir dans le cadre de la réciprocité. ET encore, il ne devra pas être top remuant ... ;-)

"Les Bruxellois ont donc dû avaler cette pilule pour la défense des "intérêts globaux francophones" qui au bout du compte sont essentiellement wallons." Diviser pour chercher à s'imposer.... Jules a terminé assassiné par son fils !
"Le PIB de la Fédération Wallonie Bruxelles élargie est plus important que celui de toutes les flandres réunies" Ça c'est la réalité qui dérange Moventoc ainsi que ce qui ce passe en flandre comme à Bilzen où la chasse à l'Anglais y est officialisée comme celle du Français a Overijse !

Écrit par : Philippe | mercredi, 30 janvier 2013

@Soltan

Disons plutôt que les Bruxellois sont passés maîtres dans l'art de se faire rouler, par les uns comme par les autres. Qu'est-ce que la Wallonie avait à faire du gouvernement régional bruxellois ?

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Moventoh

Pourquoi est-ce que nos points de vue divergent ? En quoi êtes-vous plus proche du point de vue de Marcel que moi ?

Chez vous, comme chez lui, je constate le refus de tirer les conséquences des "accords" institutionnels. Chez vous, c'est de l'indifférence au sort des wallons. Chez Marcel, c'est "c'était cela, ou la Belgique sautait" et "attendons de voir".

Pourtant, la situation est assez claire. Le contenu des "accords" va mécaniquement détruire ce qui reste du tissu économique wallon et renforcer la main-mise flamande (déjà insupportable, du point de vue démocratique) sur Bruxelles.

Ces oeillères, cette omission en dit long sur le fait que, vous, comme Marcel, vous vous accomoderiez facilement de la perte de la Wallonie.

Selon moi :
1. Il faut se battre pour Bruxelles et refuser les divisions régionalistes. Il faut rejeter les offres de trèves communautaires, car le temps joue contre les francophones. S'en remettre à Kris Peeters ? Ce n'est plus "If you fool me twice", c'est "If you fool me 300 times". Comment ne pas imaginer que cette trêve aussi, il faudra la payer, pendant que la déconfiture de la Wallonie et la dépendance de Bruxelles se réalisent mathématiquement.
2. Si les volontés ne peuvent être rassemblées pour ce combat, il faut préparer notre intégration en France. Ne pas rester dans ce pays qui travaille à notre perte.

Écrit par : Pfff | mercredi, 30 janvier 2013

@Salade : sans compter les milliards d'euros fiscaux et sociaux que les entreprises bruxelloises envoient en Wallonie via les 120.000 navetteurs. Il faut peut-être appeler ça aussi "solidarité" faute de quoi on est objectivement partial…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

"Disons plutôt que les Bruxellois sont passés maîtres dans l'art de se faire rouler, par les uns comme par les autres. Qu'est-ce que la Wallonie avait à faire du gouvernement régional bruxellois ?"

Il ne tient pas la route votre argument Moventoh.
Car à raisonner ainsi, qu'avait donc la Wallonie à faire avec une région bruxelloise?
Et si la Wallonie avait bel et bien intérêt à ce que la région bruxelloise voie le jour, quel est son intérêt à ce que le gouvernement régional soit paritaire FR-NL?!

Non, pour moi le "crime" ne profite qu'à la Flandre et aux néerlandophones bruxellois. Ce sont bien les bruxellois francophones ET les wallons qui sont les dindons de cette farce... et certainement pas qu'à l'insu de leur plein gré.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

@Pfff

"Selon moi :
1. Il faut se battre pour Bruxelles et refuser les divisions régionalistes. Il faut rejeter les offres de trèves communautaires, car le temps joue contre les francophones. S'en remettre à Kris Peeters ? Ce n'est plus "If you fool me twice", c'est "If you fool me 300 times". Comment ne pas imaginer que cette trêve aussi, il faudra la payer, pendant que la déconfiture de la Wallonie et la dépendance de Bruxelles se réalisent mathématiquement."

Se battre pour Bruxelles? OUI
Refuser les divisions régionalistes? NON!

Justement, en acceptant le communautarisme, vous entrez dans le jeu flamand.
Communautariser, c'est pérenniser l'imbroglio bruxellois.
Le salut c'est une région vraiment autonome avec une vraie assise territoriale. C'est la porte ouverte à la cogestion, dont seule la Flandre entend tirer son épingle du jeu: la maintenir sous financée (notamment pour son rôle de Capitale et pour l'utilisation par ses navetteurs des infrastructures bruxelloises), tout en continuant à bénéficier de la "vitrine" bruxelloise et des milliards de transferts sociaux et fiscaux grâce à leurs navetteurs.
Notez que dans une moindre mesure, c'est également vrai pour la Wallonie (seul 1/3 des navetteurs à Bruxelles sont wallons).

"2. Si les volontés ne peuvent être rassemblées pour ce combat, il faut préparer notre intégration en France. Ne pas rester dans ce pays qui travaille à notre perte."

Allon bon, vous êtes rattachiste maintenant?

Personnellement, je ne me vois pas m'affranchir de la vassalité à une Flandre toute puissante en Belgique (quoi qu'elle en dise) pour aller rechercher celle de la France... Bordel, c'est quoi cette manie de croire que l'herbe est plus verte dans le pré du voisin?
Et puis, quel intérêt pour la France d'annexer 4.100.000 loosers?
On ne sait déjà pas de chemin avec +/- 6.000.000 de flamins, que vous voudriez nous noyer dans 66.000.000 de français? Auriez vous un pok à vot' thermos ou qwé?

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

"Communautariser, c'est pérenniser l'imbroglio bruxellois.
Le salut c'est une région vraiment autonome avec une vraie assise territoriale. "

Désolé, me suis mal relu, il faut permuter ces 2 phrases dans mon intervention précédente... ce sera plus clair...

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

@Soltan

Le fait d'en faire une Région évitait surtout que Bruxelles ne passe très rapidement à la Flandre si ça tournait mal. C'était une façon de bétonner une zone tampon, éventuellement encore plus négociable ensuite. Pour le reste, si les francophones (et donc essentiellement les Wallons qui constituent trois quarts de la francophonie belge) n'acceptaient pas cette parité dans cette "Belgique de papa résiduelle" qu'est la Région bruxelloise (à qui on refusa aussi l'autonomie constitutive ou dont le Parlement ne peut voter que des ordonnances mais pas de décrets), leur sur-représentation au Fédéral aurait pu être remise en cause. D'où les invraisemblables concessions (à Bruxelles) pour garder d'autres avantages (pour la Wallonie).

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Uit

"l'argument de la parité pour le gvt de rbc (...) ne peut en aucun cas être reproché aux wallons, c'est tout de même les NL qui sont majoritaires dans ce putain de pays, votre NLophilie vous voile parfois l'esprit..."

Car bien sûr les réformes de la constitution se votent tout simplement majorité contre opposition, ou flamands contre francophones, c'est çui qu'est le plus nombreux qui gagne, et allez zou.

Mais bien sûr.

Je sais bien que pour vous Delpérée n'est qu'un "expert télévisuel" mais faudrait tout de même penser à aller suivre deux/trois cours chez lui à l'occasion...

Et ma "NLophilie" n'a pas grand chose à voir là-dedans.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Pfff

Pfff !

Hein ? Qui c'est qui diverge ?! J'ai rien dit du tout, m'sieur le proviseur !

Ecoutez, les Wallons sont autant mes compatriotes que les Flamands et personne ne m'est indifférent. Seulement quand certains torts sont partagés, il faut avoir l'honnêteté de le dire. Je ne parle pas pour vous, mais l'analyse hémiplégique de certains fait peine à voir. Moi, c'est les "relents" de connerie qui me révulsent.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Soltan Griss
"Personnellement, je ne me vois pas m'affranchir de la vassalité à une Flandre toute puissante en Belgique (quoi qu'elle en dise) pour aller rechercher celle de la France..."

En cas de rattachement à la France, la logique des blocs antagonistes (appelons un chat un chat) qui a actuellement cours en Belgique, avec la Flandre contre la Wallonie (et Bruxelles au centre du champs de bataille), cesserait d'exister. Ainsi ne serait-il aucunement question d'un quelconque lien de vassalisation des wallons envers les français, puisque vous seriez alors vous-même français, au même titre qu'un parisien, qu'un marseillais ou qu'un bordelais. Vous seriez votre propre maître et n'auriez donc de compte à rendre à personne.

"Et puis, quel intérêt pour la France d'annexer 4.100.000 loosers?"

Un agrandissement de son territoire et de sa population, une nouvelle frontière avec les Pays-Bas. Un nouvel élan national : les retrouvailles des frères perdus pourraient avoir un puissant effet sur le moral des ménages.

Quant à la remarque sur les loosers, je ne la comprend pas. Vous êtes-vous laissé intoxiquer par la propagande nationaliste flamingante ? Ou alors est-ce de l'ironie ? Dans ce cas, je crois qu'elle est mal dirigée, car les français n'ont jamais vu les wallons comme des loosers.

Écrit par : Frédéric | mercredi, 30 janvier 2013

Une bonne fois pour toutes : il n'y a qu'un "o" à "losers" !
:)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

Soltan Griss, partons de trois faits avant de discuter, les découpages actuels des territoires des régions de Bruxelles-Capitale, de Flandre et de Wallonie.
Quand vous demandez une région autonome avec une véritable assise territoriale pour créer une Bruxelles élargie, vous assumez vouloir rendre véritable un transfert de territoires de la Flandre vers Bruxelles.
Très bien mais ne rêvez pas, vous ne l'aurez jamais à moins de vendre toute votre famille et des droits sur leurs enfants et petits-enfants. Dans la perspective actuelle (qui ne va pas en s'améliorant), la Flandre dira niet. Regrettant la création même de la région de Bruxelles-Capitale, ils veulent déjà revenir sur les facilités. Alors un transfert territorial n'y pensez pas. Pour que Bruxelles remette ça tous les 30 ans avec son olie vlak ? Ils se mordent déjà d'avoir donné un statut à Bruxelles et aux communes à facilités sensées contrer l'élargissement francophone. Tout en ne comprenant pas qu'avec des différences fiscales qui s'amplifient entre régions, ils peuvent danser sur leur tête pour que ca change. Mais bon, ce que langue veut, portefeuille ne le veut pas. N'oublions pas cette question fiscale. Déjà, dans une perspective uniquement fiscale, tout modéré flamand qu'il soit réfléchira à deux fois avant de laisser la Région de Bruxelles-Capitale s'agrandir en grignotant le Brabant flamand. C'est un peu comme si vous demandiez à la Wallonie de laisser tomber le Brabant wallon, essayez pour voir.

Donc partant de ce constat, il n'y a en effet pas d'immenses possibilités pour l'avenir :
1) Continuer. Accepter le détricotage fédéral actuel qui conduit la Belgique à sa perte à plus ou moins long terme mais dont Bruxellois et Wallons ne profitent pas économiquement (pour diverses raisons telles que... le PS en Wallonie, dont Pfff parle bien assez souvent pour qu'on connaisse ses positions sur le sujet). Du moins si vous donnez encore un sens à l'Etat Belgique : dans mon analyse notre pays a déjà virtuellement disparu, il est plus présent sur une carte que dans la réalité. Certains oublient par définition qu'il est tout à fait logique que l'utilisation de trop de fédéralisme amène la déconstruction d'une entité fédérale qui n'a très vite plus rien d'un Etat : s'imaginer refuser un Etat fédéral en transférant des compétences supplémentaires à des entités fédérées à chaque réforme étatique et vouloir que ses entités fédérées continuent à respecter cette entité fédérale à long terme en divisant les droits, les enseignements, enzovoort, c'est une vraie blague intellectuelle. On est allés trop loin. Regardez-voir comment le système US fonctionne. Jamais les Américains n'auraient imaginé mettre leurs entités fédérées au même niveau que l'Etat fédéral. Politique étrangère, etc. C'est l'exclusivité qui est à la base de l'idée de nation, vous enlevez l'exclusivité et la primauté du fédéral sur le fédéré et c'en est fini. C'est le constat de Kant qui nous dit aussi le fédéralisme est le plus à même d'apporter la paix.
2) Rompre puis recréer.
- Là cela peut venir de la Flandre mais pas tant que la NV-A n'est pas ultra majoritaire dans les organes de pouvoir pour le faire. A cet égard la NV-A est l'idiot utile du CD&V et consorts, ils permettent à ces derniers de tirer les revendications flamandes vers le haut sans s'y embourber eux-mêmes pleinement. Pour ensuite dénoncer tout l'irréalisme et la démagogie de la NV-A dans ses projets d'indépendance et son manque d'ouverture à l'altérité francophone. Le CD&V et consorts profitent en passant bien de toute la francophonie qui crie halte à Bartounet. Alors que les Flamands votent comme un seul homme avec NV-A et VB quand il s'agit d'anciens collaborateurs.
Donc au final, il est très peu probable que l'indépendance flamande n'ait lieu trop vite.
- Cela peut venir des francophones dans leur globalité, à vrai dire la "Communauté française" qui se change en "Fédération Wallonie-Bruxelles" n'est pas tout à fait un hasard. Mais encore une fois il y a un problème territorial, Bruxelles est le Berlin de la RDA. Dans une optique de division de la Belgique en un Etat unitaire "Flandre" et un Etat fédéral/unitaire "Wallonie-Bruxelles", si une fédération Wallonie-Bruxelles se crée avec la création d'un couloir entre Bruxelles et la Wallonie, vous n'avez aucune chance en plus de cette revendication de pouvoir placer une revendication territoriale concernant les francophone de la périphérie bruxelloise. Les Flamands préféreront le statut quo. Et ils auront bien raison.
- Cela peut voir la Wallonie demander son rattachement à la France, avec ou sans Bruxelles. Probablement sans, dans ce cas-là.
- Je ne parle pas de la création d'un Brabant-Capitale qui n'a aucune chance d'être à l'ordre du jour mais qui aurait le mérite de forcer francophones et flamands à s'entendre et qui sait, recréer une Belgique de l'intérieur... Du temps où le mixte brabançon n'était pas qu'un souvenir.

Bref, la création même de la région de Bruxelles-Capitale enclavée territorialement dans la région flamande pose le problème de sa soumission à celle-ci. Elle a été voulue comme ca, par la Flandre, bien contente de créer la communauté qui l'englobait en 71 puis sa région en 80, et la Wallonie, bien contente de créer sa région aussi en 80 ;-)

C'est d'ailleurs très drôle de voir qu'en 1989 à la chute du mur, nous créions finalement le nôtre après 8 ans de mise au frigo de Bruxelles suite à l'irrespect du pacte d'Egmont ;-)

Écrit par : QuentinF | mercredi, 30 janvier 2013

Je vois que j'ai réveillé quelques bruxellois, dont marcel!

ils 'agissait évidemment d'une provocation destinée à ce que les bruxellois se prennent en charge!!!!!!!!

Ils ne se défendent pas!

Vous voulez que bxl récolte des impôts des navetteurs, je suis loin d'être contre : faites un blocus, maniez vous! (ou magnez-vous)

Mais les régions doivent alors aussi récupérer leur part des musées, des batiments publics correspondant à ce qui est régionalisé, etc..

La wallonie pourra aussi augmenter son prix de l'eau, par exemple.

Écrit par : Salade | mercredi, 30 janvier 2013

@QuentinF

Les possibilités que vous évoquez pour l'avenir sont en effet... probables.

Mais votre raisonnement présente plusieurs faiblesses.

Premièrement, vous considérez comme acquis et définitif que les flamands ne céderont rien sur le plan territorial. Rien ne vous permet d'affirmer cela, hormis quelques mâles déclarations venant de l'autre côté de la frontière linguistique.
Moi je considère que cela dépendra de nombreux facteurs, dont beaucoup sont trop incertains à ce stade pour trancher et me montrer aussi affirmatif que vous.

Quoiqu'on en dise, il y a extrêmement peu de chances pour que le délitement de la Belgique puisse être stoppé, voire même ralenti. Vous le dites vous même, nous sommes déjà allé trop loin dans le détricotage de la Belgique. C'est une vision des choses que je partage.

Je trouve d'ailleurs que depuis 2007, il s'est considérablement accéléré. L'évolution des esprits est radicale, en particulier chez les francophones. Ils sont passés en 6 ans de "demandeurs de rien" à envisager "un plan B", sans la Flandre. Et contrairement à ce que d'aucuns pensent, il n'est pas si évident que cela que cela ne soit que du bluff ou du vent.

Pour en revenir aux mouvements territoriaux, en l'état en effet, je ne vois pas la Flandre accepter quoi que ce soit. Ceci dit, au moment d'achever le dépeçage de la Belgique elle sera plus que probablement obligée de reconsidérer sa position au risque de laisser s'installer une situation chaotique qui, outre les conséquences même d'une disparition de la Belgique (en termes de gestion de la dette et d'image), pourraient s'avérer catastrophiques pour sa prospérité.
Entendons-nous bien: la Flandre est sensiblement plus prospère et a une meilleure situation (accès maritime) que Bruxelles et la Wallonie. Elle a dont potentiellement plus à craindre pour sa prospérité d'un délitement chaotique de la Belgique.

Il va de soi que les pertes territoriales seraient compensées par la mise en place de frontières d'Etats que les entités succédant à la Belgique se reconnaîtraient mutuellement, ce qui entraînera de-facto celle des autres Etats du monde, et mettra un point final au fantasme de la "tâche d'huile". Cela sécurisera définitivement le reste du territoire flamand derrière de frontières internationalement reconnues et incontestées. Ce genre de chose sera primordial pour le jeune Etat flamand.

A contrario, un délitement plus poussé sans résolution du conflit entre Flandre et francophones de la périphérie ou une Bruxelles enclavée dans un Etat qui lui est hostile, au moins économiquement, est susceptible de dégénérer.
Il n'est pas interdit d'imaginer que Bruxelles, asphyxiée économiquement et loin de vouloir céder aux diktats d'un Etat flamand, pousse dans le dos les communes francophones de sa périphérie à la sécession.
Tout comme l'Etat flamand pourrait être lui-même tenté d'avaler de force cette ville dont il estime qu'elle lui appartient pour quelque raison historique.
A ce stade, comme vous le dites, impossible de dire d'où viendra l'initiative.

Une dernière possibilité peut être celle d'un modus-vivendi nouveau... qui sait, mais dans un cadre belge, j'en doute.

Pour conclure, je dirais que votre Brabant-Capitale est plus utopique encore que mon hypothèse d'un accord territorial sur les limites de Bruxelles à son Ring. Notez que dans ce cas, la Wallonie devra lui céder un morceau du Brabant Wallon. Mais on est loin de parler de tout le Brabant. Cet effort pourrait sceller une alliance ou la constitution d'une nouvelle (véritable) fédération avec l'Etat Bruxellois.

Quant à la NVA comme "idiot utile", l'idée n'est pas inintéressante, et je dois dire qu'elle m'a aussi traversé l'esprit. Je pense que cela a pu être la carte jouée par Leterme en 2003 lors de la constitution du cartel CD&V-NVA. Je pense également que certains au CD&V, dans la filière Leterme (Kris Peeters et consorts) ont continué dans une certaine mesure à jouer cette carte. Mais je crois qu'ils ont avant tout joué les apprentis-sorciers, qu'ils ont créé un avatar qu'ils pensaient pouvoir maîtriser et qu'ils se sont trompés. A présent, cet avatar a gagné en puissance et en appétit et pourrait fort bien causer leur perte. Et cela, je suis certain qu'ils ne l'envisageaient pas comme cela.

Enfin, en ce qui concerne le chaos et l'accélération des choses, je pense qu'il appartient aux francophones de les brusquer un peu et de provoquer quelques accélérations: vous le soulignez, le temps est l'ennemi des francophones en ce sens que jusqu'à présent, ils ont toujours laissé la Flandre avancer ses pions et tracer ses plans à son propre tempo... Il serait temps de bouleverser un peu cette belle ordonnance. Ne plus pouvoir avancer à son rythme et la perspective d'un chaos né d'une accélération incontrôlée des évènement sont la meilleure chance des francophones d'obtenir de la Flandre les concessions dont ils ont besoin pour s'assumer sans elle.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

@ Soltan Griss

- Rien ne me permet de l'affirmer c'est vrai, je ne peux préjuger de l'avenir. Je connais cependant la situation actuelle et m'est avis que vous n'aurez plus grand chose de territorial du point de vue flamand à moins de leur proposer quelque chose de très très alléchant. La Flandre territoriale s'est construite progressivement, elle considère déjà que Bruxelles-Capitale est une erreur, une largesse du passé, tend à revenir sur cette erreur et l'enclavement de Bruxelles tend a lui laisser le champ libre. La branche flamande la plus extrême lorgne même sur des territoires "historiques" qui sortent de son actuel territoire. Et je ne compterais pas trop sur les jeunes loups flamands qui sont ses futurs cadres pour être moins extrêmes (est-ce que Van Rompuy est devenu moins extrême avec les années ? On peut discuter ;o).

- La Flandre n'ira pas au bout du processus d'indépendance belge pour vos raisons, précisément. Mais je peux me tromper. Seulement je n'y crois pas. Pas dans l'immédiat. Elle parle de confédération plus que d'Etat unitaire et d'évaporation de la Belgique plutôt que d'indépendance par rapport à elle. Bart de Wever himself est prudent sur ce sujet. Ce n'est pas un hasard. La situation actuelle de la Wallonie et de Bruxelles peut encore durer très très longtemps chapeautée par un Etat fédéral belge dont il ne restera que deux pelés trois tondus et qui a été voulu de cette manière. Les Wallons y ont adhéré jusqu'ici, en passant. Ils récupèrent aussi des compétences après tout. Je crois que cela peut bien continuer encore pendant quelques réformes en distribuant quelques piécettes et en auto-alimentant les prochaines par la même occasion (voyez comme les Wallons nous mangent dans la main nous dira Peumans !)
Je ne crois pas non plus à une situation qui dégénère, du moins pas avant une grosse misère économique qu'on n'a plus connu depuis longtemps mais les choses changent très vite, qui sait. De même que je ne crois pas à un chamboulement économique régional (mais qui sait, le sous-sol wallon regorge peut-être de pétrole ou un Francisco d'Antonia rachètera Mittal pour le détruire et recréer un empire wallon de l'acier ;o).
Vous semblez adhérer au fait que le temps joue contre les francophones, qu'ils devraient prendre l'initiative. Vous serez donc l'initiateur de la fin de l'Etat belge, on retiendra ce moment-là et vous ne serez pas en position de force pour réclamer des territoires. Comme vous seriez en position de force pour réclamer des compensations si les Flamands étaient les initiateurs de leur indépendance.
Si j'osais je dirais qu'ils vous amènent à l'indépendance pour prendre la leur, mais je suis peut-être fou. Ou peut-être pas tant que ca !

Bon c'est sur on peut gloser sur l'hydre qu'a créé le CD&V et dire qu'il prend beaucoup d'importance à leur goût. Mais bon on les entendrait un peu plus réagir à l'hydre s'ils n'en aimaient pas la tête. Vous allez me dire, à monde post-moderne schizophrénique ils peuvent bien en aimer une sur deux :)) Pour ne rien vous cacher, j'ai tendance à croire que tout le monde aime ce que le VOKA dit aimer ;-) N'est-ce pas ce que dit Bart de Wever ?

Je parlais bien de tout le Brabant (pas l'historique jusqu'à Anvers mais la province belge, ancien département français de la Dyle). Je l'ai dit, l'idée du Brabant-Capitale est complètement irréaliste mais du seul point de vue territorial c'est du donnant-donnant et tout le monde a vue sur la marmite. Précisément la Flandre aurait aussi avoir vue sur le Brabant wallon, la Wallonie aussi sur le brabant flamand et Bruxelles pourrait avoir vue sur son hinterland tout en s'agrandissant à la fois elle aussi. C'est l'idée même du no'lang'land telle que pouvait l'être le no-mans land entre les deux tranchées. Mais inversé. On ne partage plus une frontière linguistique, on partage une zone d'entre-deux où on l'aime se rencontrer. Et au centre de la zone d'entre-deux, bingo, le même éternel siège de nos institutions, Bruxelles, qui tire le lien vers le haut. Qui ne subit plus le bilinguisme par obligation mais est forcée de se confronter à ses deux autres protagonistes comme ses deux autres protagonistes sont obligés de se confronter entre eux. Etre et faire, faire et être quelque chose ensemble.
La scission du Brabant en 95 est la plus grande erreur de l'Etat belge il faut bien le dire. En l'acceptant on entérinait que les conflits entre locuteurs ne pouvaient être réglés que par la scission et en mettant une partie des locuteurs de côté. Mais il faut dire ce qui est, on en avait posé les bases 30 ans plus tôt avec la fixation de la frontière linguistique alors qu'on savait déjà Bruxelles en partie francophone. Là dessus je rejoins d'ailleurs Marcel, les Flamands ont toujours voulu que Bruxelles demeure néerlandophone mais majorité de bruxellois néerlandophones sont ou bien partis en Flandre ou ont décidé de parler le français. Et ce ne sont pas des Flamands qui viennent s'y installer. A un moment il faut arrêter le fantasme et remettre les pieds sur terre.

Écrit par : QuentinF | jeudi, 31 janvier 2013

@QuentinF

"Vous serez donc l'initiateur de la fin de l'Etat belge, on retiendra ce moment-là et vous ne serez pas en position de force pour réclamer des territoires. Comme vous seriez en position de force pour réclamer des compensations si les Flamands étaient les initiateurs de leur indépendance."

Cela dépend de la forme que prend l'initiative. Il y a moyen d'être moins bourrin que de leur annoncer de but en blanc la sécession des francophones...

D'autre part, une Flandre sécessionniste pourrait accompagner le geste d'un coup de force sur Bruxelles... la flamandisation de l'armée et le déplacement dans le cadre de sa "restructuration" des unités lourdes (blindés, artillerie) vers la Flandre devraient d'ailleurs inquiéter les francophones...
Donc nous ne serions pas nécessairement plus en position de force pour avoir laissé la Flandre prendre l'initiative.


"Si j'osais je dirais qu'ils vous amènent à l'indépendance pour prendre la leur, mais je suis peut-être fou. Ou peut-être pas tant que ca !"

Oui, c'est une possibilité. Ce serait même plutôt la thèse d'un Moventoh.
Je vois dans l'opposition entre flamands et francophones des similitudes à celle qui existait entre hollandais et belges dans le royaume des Pays-Bas de 1830. Les clivages religieux et socio-économiques en moins.
Il y a aussi une inversion: les majoritaires sont aussi ceux qui trustent les postes nationaux et internationaux, l'armée, etc. En 1830, les belges étaient plus nombreux que les hollandais, mais c'étaient ces derniers qui monopolisaient les leviers de pouvoir.

Mon point est que j'ai de plus en plus l'impression que les politiques flamands organisent depuis des décennies (souvent avec la complicité tacite, par candeur, naïveté ou incompétence, des francophones) un déséquilibre croissant entre le nord et le sud du pays.
Déséquilibre qui pourrait finalement pousser les sudistes à dire stop et effectivement réclamer l'indépendance.
Je suis de ceux qui considèrent que la Belgique n'apporte rien de bon aux francophones et que plus cela va, moins ça va (vous saisissez?) :-)


"Je parlais bien de tout le Brabant..."

J'avais bien compris, rassurez vous.


"... mais du seul point de vue territorial c'est du donnant-donnant et tout le monde a vue sur la marmite."

Ben, pas vraiment! Les flamands pourraient toujours objecter avec raison qu'ils apportent un plus gros morceau avec le Brabant flamand que les wallons...
Cela dit, il leur faut bien cela pour rétablir une parité FR-NL au niveau d'une région de Brabant-Capitale.
Ce qui me gêne aussi aux entournures c'est l'aspect "vue sur la marmite"; sous-entendez vous une cogestion du Brabant par la Flandre et la Wallonie?


"La scission du Brabant en 95 est la plus grande erreur de l'Etat belge il faut bien le dire. En l'acceptant on entérinait que les conflits entre locuteurs ne pouvaient être réglés que par la scission et en mettant une partie des locuteurs de côté. Mais il faut dire ce qui est, on en avait posé les bases 30 ans plus tôt avec la fixation de la frontière linguistique alors qu'on savait déjà Bruxelles en partie francophone."

Je suis assez d'accord avec vous sur ce point, et en ce sens, ce sont ces éléments qui me permettent de conclure que la Belgique est en fait morte depuis longtemps. La scission des partis politiques en ailes linguistiques et l'absence d'une circonscription électorale fédérale n'en sont qu'une autre preuve.

Une remarque cependant: la fixation de la frontière linguistique s'est faite contre l'avis des francophones; les flamands usèrent de leur supériorité numérique pour y parvenir. Eux n'y voient que l'expression de la démocratie, nous y voyons l'oppression d'une communauté sur l'autre. Points de vues qu'il est difficile de joindre, même avec le pont de l'effort.

Je le répète, votre développement sur le Brabant est en théorie séduisant, mais il implique trop de marches-arrières pour être réaliste ou envisageable au point où en sont arrivé les choses. D'ailleurs, mon sentiment est que ni les flamands, ni les francophones le souhaitent.

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 31 janvier 2013

@ MUC

"Ha, les Nazis sont de retour selon vous ! faites attention, Juifs, homosexuels, @ Philippe,

Ha, les Nazis sont de retour selon vous ! faites attention, Juifs, homosexuels, Untermenschen, ....

Le premier bourgmestre "allochtone" en Belgique: membre du NVA.
Le chef de fraction de l'assemblé communale NVA à Anvers : un juif
Le premier échevin "allochtone" à Anvers : membre du NVA
Le partie politiqe Belge (!) avec le plus haut % d'élus féminime : le NVA
le premier président du sénat homosexuel : membre du NVA (D. Pieters)

Vous avez le droit de vivre dans la première moitié du siècle passé, mais je vous conseille quand-même de laisser limiter vas fantasmes burlesques par quelqu'un dans votre envirage. ca vous ferait du bien. Merci., ....

Le premier bourgmestre "allochtone" en Belgique: membre du NVA.
Le chef de fraction de l'assemblé communale NVA à Anvers : un juif
Le premier échevin "allochtone" à Anvers : membre du NVA
Le partie politiqe Belge (!) avec le plus haut % d'élus féminime : le NVA
le premier président du sénat homosexuel : membre du NVA (D. Pieters)

Vous avez le droit de vivre dans la première moitié du siècle passé, mais je vous conseille quand-même de laisser limiter vas fantasmes burlesques par quelqu'un dans votre envirage. ca vous ferait du bien. Merci."


perso j'ai pas vérifié ce que vous dites, je connais aucune nana de la n-va et je vous crois: Le juif, L'allochtone et L'homosexuel de la n-va ont une place visible dans la vitrine de la n-va, je cherche toujours un "Untermenschen" mais bon je suis sûr qui en a pas sinon il serait chef des pompoms girls...
prévenez-nous quand y aura deux juifs, deux allochtones, deux homosexuels et... un untermensch genre miss wallonie-bruxelles (je dis cet exemple pour faire monter
le "% d'élus féminime")

vg

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

Répondre à ce commentaire

@ Uit Zuiltje

Je vous invite de vous intéresser au sujet.
Il y a en effet plusieurs juifs, allochtones, homosexuels , femmes au sommet du NVA.
Plus que dans les autres partis politiques.
Maintenant ils ont réussi à nominer le nouveau gouverneur de la Flandre Orientale ; le directeur du Festival van Vlaanderen, un homme a-politique. ... un homme de gauche.
Eat this.

Écrit par : MUC | mercredi, 30 janvier 2013

@MUC : vous ne savez pas compter. Au PS, Rachid Madrane au gouvernement bruxellois, Fadila Laanan au gouvernement de la FWB et Elio Di Rupo premier ministre. Faites le tour des listes de chaque parti et vous verrez que la N-VA, question soi-disant "allochtones" (chez nous, on dit "citoyens belges"), c'est du pipi de chat, de la gnognotte, du gloubiboulga de bébé à-côté de la plupart des partis francophones (quoiqu'un peu moins pour le MR). Quant aux médias, comparer les présentateurs des télévisions francophones et ceux des télévisions flamandes et dites-moi quand vous voyez un(e) vedette qui ne soit pas flamando-flamande. Ah oui, la personnalité bruxelloise de l'année en télévision, c'est Hadjah Lahbib, que vous appelez une "allochtone". Eh ouais, ça change d'Eddy Wally, hein. Alors, arrêtez de donner des leçons. Tous les ministres de votre N-VA sont bleu-blanc-flamands. D'ailleurs, il n'y a que ça dans votre gouvernement. Alors, un bourgmestre, ça ne "nous" impressionne pas.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

@ Sel,

En effet, je ne sais pas compter.
Le pourcentage des allochtones à Bruxelles , on l'estime à 60 - 65 % (je vous invite d'aller à google, et d'y entrer "aantal allochtonen in Brussel", "nombre des allochtones à Bruxelles". Vous recevrez 572 preuves.)

Le nombre des politiciens "allochtones" à Bruxelles ; un (één) bourgmestre, une dixaine d'échevins... pour 19 communes !

Quel racisme. Wat een uitsluitingspolitiek !

Écrit par : MUC | jeudi, 31 janvier 2013

MUC en Région Bruxelloise, il y a 100% de Bruxellois et mis à part quelques flamands de service, personne n'y trouve rien à redire... Mais c'est sans doute un peu trop compliqué pour quelqu'un de limité !

Écrit par : Philippe | jeudi, 31 janvier 2013

euuuh pour ce qui est "des vedettes" qui ne sont pas flamando-flamande faudrait peut-être ouvrir vos volets et regardez plus loin qu'Eddy Wally, mais bon question culture flamande je sais entretemps que ce n'est pas votre tasse de thé.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

Et chez vous vous dites "citoyens belges" mais vous considerez Di Rupo comme un allochtone? Moi pas, bizarre non?

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

"faites attention, Juifs, homosexuels, Untermenschen, ...."

MUC dit que la n-va ne s'intéresse qu'aux allochtones dans la capitale de la flandre

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 31 janvier 2013

@Isa : sur Eddy Wally, je plaisantais. Et maintenant que vous le dites, en ce qui me concerne, je ne considère personne comme "allochtone". Ni Labib, ni Laanan, ni Di Rupo, ni Doulkeridis, ni moi et ni vous. Je n'utilise ce terme que parce que MUC est arrivé avec en prétendant joyeusement que la N-VA est super homophile et super allochtophile. Avec des arguments comme ceux-là, le PS est le plus beau parti du monde !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

Maar men moet geen appelen met peren vergelijken hé, van de PS is het zijn karakteristiek, aan de NVA wordt het verweten, dan heeft men het goed recht van dit te weerleggen en ik ben hier volledig akkoord met MUC op dit gebied, al zal u wel weer verkondigen dat de NVA dit doet omdat ze een geheime agenda hebben, ik vind het in ieder geval heel positief alhoewel dit natuurlijk voor iedereen gewoon logisch zou moeten zijn weet u even goed als ik dat de kaarten wel veel moeilijker liggen dan dat.
En om een kat dan ook maar een kat te noemen hé, een italiaan of spanjaard noem ik geen allochtoon inderdaad, zeker niet als ze hier opgegroeid zijn, als we over allochtonen spreken hebben we het in het algemeen ( en ok dat is dan misschien niet politiek correct, maar het onder de mat schuiven heeft het resultaat gegeven waardoor we nu met huizenhoge problemen zitten, dus durf ik mijn mening hierover nu zeggen) dus als we over allochtonen spreken hebben we het over de steeds maar groter wordend groep mensen die door hun levenswijze en denken heel moeilijk verenigbaar zijn met onze Westerse cultuur en levenswijze, met als gevolg veel spanningen, onbegrip, werkloosheid ook enz.... Dit ontkennen is dan misschien wel een mooi spelletje geweest lang, veel te lang, maar niet meer aan de orde. Als je ziet hoe het eraan toegaat in Egypte nu bv na de revolutie dan weet je dat daar nog altijd voor sommige een grote mentaliteitsverandering moet gebeuren om tot een meer leefbare maatschappij te komen, vergeef me dan mijn bekommernis over het feit dat ik niet sta te springen om onze maatschappij te zien evolueren naar dit voorbeeld.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 01 février 2013

@Isa : vous me faites pensez aux Germains voyant arriver les Gaulois et les Romains qui risquaient de modifier leur mode de vie. Eh oui, les modes de vie ont évolué. Mais on ne parle toujours pas latin ici, ni celte en Germanie. En revanche, une religion venue de Judée a mis tout le monde d'accord. C'est fou, ces migrations. Ça change tout, mais pas dans le sens qu'on croit. DOnc, si "allochtone" pour vous, c'est "marokoanen en turken", désolé de vous le dire, Isa, mais perso, je trouve ça un tantinet xénophobe quand même. Et ça m'étonne de vous qui partagez le couscous avec des mamans marocaines.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

Manifestement Isa ne sait rien de la Turquie ni de ses citoyens..! Ni aux marocains d'ailleurs... En la lisant on peut se rendre compte des dégâts fait par un parti nationaliste comme la nva qui tel un glioblastome atteint le cerveau !

Écrit par : Philippe | vendredi, 01 février 2013

Marcel l'un n'empeche pas du tout l'autre, ce n'est pas parce que j'ai bcp d'amis ou collégues aussi dans les musulmans que je partage toujours leurs point de vue sur tout. J'ai déjà un peu de trop du intervenir pour cela hélas dans des problèmes de jeunes filles avec leur fréres ou autre et c'est à ces moments la qu'on voit le gouffre entre nous. Et vous vous réfugiez chaque fois derrière des clichés ce qui n'avance en rien le debat, au contraire, vous essayez d'aiffaiblir l'autre en le faisant presque passer pour un ignorant, un grand naif et pourquoi pas un peu rasciste, mais oui tiens. Justement non, je mene un combat pour que surtout ces jeunes filles et aussi ces jeunes garçons puissent pouvoir vivre selon leurs choix, ce qui n'est pas le cas et pire encore va dans la mauvaise direction. Samedi passé un reportage sur Canvas sur l'intimidation sexuelle des femmes (enfants même pour certains) dans la rue en Egypte (endehors de celle payé par Moebarak et maintenant par Mursi qui est vraiment ignoble) ou personne ne bouge, ou une jeune fille de 12 ans risque chaque jour sa vie (oui pas littéralement, mais une fois perdue sa "pureté" elle est en général en plus rejetée par la famille ce qui reviens au même) en sortant même voilée, poursuivi par des bandes de jeunes garçons. Mais non ça n'arriveras pas ici, mais qu'est-ce-que je crois moi, l'idiote. Non c'est sur, c'est des gens comme vous qui en se mettant la tête dans le sable et preférent chaque fois tirer au ridicule ceux qui en parlent et veulent y faire qq chose qui vont faire avancer le truc tiens, oui mais dans le mauvais sens. Ce n'est pas en fermant les yeux que ça va disparaitre.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 01 février 2013

@Isa : ce n'est pas parce qu'ils sont ceci ou cela, Isa. C'est parce qu'ils sont pauvres. Vous ne saviez pas que les couches les moins favorisées des sociétés sont toujours plus brutales ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 01 février 2013

Pardon???!!!! Aussi bien dans le reportage que dans la vie de tout les jours les gens que je connais qui se comportent comme ça ne sont ou n'étaient pas tous pauvres!!! Et moi aussi je suis pauvre, je ne me comporte pas comme ça et mes enfants non plus. Mes grand-parents étaient pauvres aussi ils ont elevées 8 enfants avec des valeurs et des principes. L'un n'empeche pas vraiment l'autre. Non mais... Je suis tout à fait d'accord avec les consequences du chomage et de l'ennui chez certains, mais ça n'excuse pas tout et tout le monde désolée.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 01 février 2013

Et Philippe vos remarques de ce genre vous pouvez vraiment les tenir pour vous, aidant des jeunes femmes issues de ces milieus et travaillant avec elle, j'y connais certainement un bon bout en plus que vous avec votre sempertinelle regaine sur la NVA qui vous bouche plutot vos neurones que les miens en tout cas.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 01 février 2013

Et entre parenthese j'ai été au Maroc, vivre avec les gens la-bas pas en touriste, vous pouvez en dire autant mon cher?

Écrit par : Isa412 | vendredi, 01 février 2013

@Isa412

sorry j'ai pas bien compris, les jeunes filles-là qui subissent le patriarcat arriéré doivent voter n-va?

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 01 février 2013

@Isa : vous parlez comme si les excès étaient la règle… C'est évident qu'il y a des problèmes, mais stigmatiser toute une population, je ne suis pas d'accord. Par ailleurs, vous ne m'avez pas l'air "pauvre".

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 02 février 2013

Uitzuitje n'essayez pas de me mettre des mots dans la bouche que je n'ai absolument pas dis, je ne parle pas politique plus loin dans le sujet. Et non pour quand même répondre à votre question, ce n'est absolument pas mon propos.

Marcel vous jugez ici deux choses que vous ne pouvez pas voir de derrière votre ordinateur.
De un les "excès" dont vous parlez je les rencontre tout les jours et dans les familles les plus modernes à première vue, jusqu'au jour ou leur fille ou femme veut travailler (ok ça c'est extrême pour certains) mais surtout quand elle veut un peu la liberté d'une fille européenne, pouvoir bouger et aller ou elles veulent, mais surtout tomber amoureuse d'un non musulmane, vivre avec qq etc.. pour donner que quelques exemples. Je n'ai encore rencontré aucune fille musulmane qui une fois gratté un peu le vernis peut vivre librement, celle qui le font elles vivent une double vie en général. Vous seriez sérieusement saisi si vous découvriez l'envers du décor parfois. Ce qui me donne vraiment à penser que je doute fort que vous vous y intéressez vraiment en profondeur ou que vous avez vraiment des connaissances musulmanes. Peut-être que des hommes? ;) Les femmes se livrent aussi difficilement surtout à un homme.
De deux, je n'ai pas l'air pauvre? Pourquoi parce que j'ai internet?
C'est la seule chose sur laquelle vous pouvez juger et ce n'est pas un critère de pauvreté. Je fais partie de cette nouvelle tranche de la population la plus vulnérable malheureusement, famille monoparentale avec un travail pourtant, mais la tranche ou quand un gros pépin imprévu se manifeste le désastre est grand. Et oui je sais ce que c'est régulièrement de ne plus avoir d'argent pour acheter à manger et ne parlons pas de payer mes factures. Je vis à la débrouille depuis très longtemps et ça c'est un truc qui ne me dérange pas trop, vêtements seconde main, courses dans les magasins discount et autre, jamais de restaurants, jamais de sorties, jamais de vacances. Les seules dépenses dans ce sens sont pour mes enfants, car le plus importants pour moi c'est qu'il ayent de temps en temps quand même un peu de plaisir dans la vie. Et oui si vous nous verez ça ne se voit pas en effet, c'est ma grande fierté, mais ça ne veut rien dire (c'est ça être passé maitre dans la débrouille, d'ailleurs les marchés dans les quartiers musulmans et la rue du Brabant sont mes grands amis :)). Alors vos jugements à deux balles hein, non merci, ça me prouve une fois de plus que vous vivez décidemment dans un vase clos dont je ne fais pas partie, mais j'en suis heureuse, je côtoie les vrais gens et le vrai monde aux moins.
Et avant que Philippe me reproche encore une fois ici de déballer ma vie privée, je ne demande pas de pitié loin de la, mais je ne pouvais faire autrement pour répondre à cette constatation gratuite sans donner quelques explications. Je n'en ai aucune honte, ça aiderais même peut-être certains à comprendre qu'il y a bcp de misère caché et à avoir parfois un peu plus de compréhension envers l'autre.
Alors mon internet hein, pardon mais laissez moi au moins ça c'est ma fenetre sur le monde

Écrit par : Isa412 | samedi, 02 février 2013

Le ton supérieur et méprisant cette certitude d'avoir raison et en plus ce prosélytisme... Celui me rappelle quelqu'un..!

Écrit par : Philippe | samedi, 02 février 2013

@Isa : quand je parle pauvreté, je ne parle pas que d'argent, je parle aussi de l'éducation, de l'environnement, de la culture, etc.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 02 février 2013

Philippe en uw onbeschoftheid doet me gelukkig aan niet teveel mensen denken, ik zou er zo geen in mijn omgeving willen hebben. En als er eentje hier meester is in het denken dat hij alles beter weet dan ben ik dat (toch meestal;) ) niet.

Écrit par : Isa412 | samedi, 02 février 2013

@ Marcel
Tout à fait et la on reviens un peu quand même à mon premier point de vue, mais bon c'est très complexe et difficile de débattre de ça ici en profondeur.
Mais je suis d'accord car c'est bien une des choses que je dis souvent, c'est que malgré tout ça j'ai quand même eu la chance d'être elevée dans un contexte avec éducation, culture etc en effet ouvert et menant à la réflexion à connaitre plein de choses et à cotoyer aussi plus que ceux qui doivent grandir dans leur vase clos de pauvreté, la je vous suit en effet.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 03 février 2013

@Isa : comme quoi, contrairement à ce que Bart dit dans son ITW de cette semaine, l'éducation est un facteur de paix civile…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 03 février 2013

Manuel Valls annonce l’expulsion imminente de prédicateurs extrémistes
29 janvier 2013

Le ministre de l’Intérieur explique cette décision, qui devrait être mise en œuvre « dans les prochains jours » par la volonté de lutter contre l’islamisme radical : « Plusieurs prédicateurs radicaux étrangers vont être expulsés », a annoncé Manuel Valls lors d’une conférence internationale à Bruxelles sur la lutte contre les extrémismes violents. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la prévention du processus de lutte contre l’islamisme radical et le « djihadisme global ». Manuel Valls a fort justement insisté sur la nécessité d’éviter les amalgames.

EXTRAIT

"… si l’on traduisait certains sermons prononcés en arabe à Bruxelles et ailleurs dans quelques mosquées, heureusement il ne s’agit que d’une minorité, elles seraient immédiatement fermées et les intervenants poursuivis au pénal pour incitation à la haine raciale ou à la discrimination entre les hommes et les femmes. »

Source : AFP

Écrit par : Screener | mercredi, 30 janvier 2013

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"Ik hoop dat het niet te snel ging, en uw petje niet te boven gaat.
Geen enkel normaal mens kan uw "redenering" volgen, verstehst Du, mein liebe Schweinündchen ?"

MUC,

Que vous alliez l'insulte au mépris, passe, venant d'une certaine Flandre, nous francophones y sommes habitués.

Mais au moins épargnez-nous vos fautes d'orthographe: "Schwein*eh*ündchen"
(les ** encadrent les lettres manquantes dans votre prose).

L'on parle en effet à la base de "Hündchen", toutou ou chien-chien, lui-même dérivé de "Hund", chien.

Pour ceux qui ne comprennent pas l'allemand, "Schwein" = porc, cochon.

L'association des 2 mots en allemand est assez intraduisible (chien-cochon) mais est une insulte assez rabaissante très usitée à une certaine époque surtout à l'adresse d'une frange de la population qui, à l'instar des musulmans, a pour interdit religieux la consommation de viande de porc...

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

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"Il est encore fécond le ventre d'où a surgi la bête immonde" Berthold Brecht

Extrait

Il existe un populisme de gauche et un populisme de droite. Silvio Berlusconi, Hugo Chavez, Pym Fortyun ou Bernard Tapie en sont des exemples.
Tous se rejoignent dans la démagogie, c'est-à-dire parler au peuple en cherchant à lui plaire. Partant du principe que le peuple a toujours raison, les populistes simplifient les problèmes politiques, économiques ou sociaux jusqu'à la caricature

http://pluriel.free.fr/fn0.html

NB : Les informations reprises ci-dessus sont simplement proposées à la réflexion.
Le simple fait de les publier est déjà en soi une inévitable prise de position.
Un lecteur attentif constatera toutefois que les idées les plus contradictoires sont ici fidèlement copiées/collée..
Faute de quoi il n’y a pas de débat.

Écrit par : Screener | mercredi, 30 janvier 2013

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België is in 1830 op onrechtmatige basis onafhankelijk geworden. Dat blijkt uit historische documenten die zijn vrijgegeven. Het toenmalige Belgische bewind heeft de onafhankelijkheid uitgeroepen zonder te wachten op goedkeuring van de Europese Unie.

Extrait

‘Die gang van zaken is strijdig met de democratische principes die gelden in Europa’, oordeelt voorzitter van de Europese Commissie José Manuel Barroso.’ De Belgische onafhankelijkheid was één grote procedurefout. We trekken ze daarom onmiddellijk weer in.’
Voorzitter van de Europese Raad Herman Van Rompuy (tot voor kort Belg) treedt Barroso daarin bij. ‘België wordt neutraal mandaatgebied. Europese toppen, vetes en interne twisten zullen op Belgisch grondgebied worden uitgevoerd. Geen etnische oorlogen meer in Bosnië of het Baskenland. Die kunnen nu worden uitgevoerd op Belgische bodem. Zo blijven burgers in de rest van Europa gespaard van geweld. Zo bewaren we de stabiliteit op het Europese grondgebied, waarvoor we onlangs nog beloond zijn. Het voormalige België vormt een ideale transitiezone tussen de vijandige grootmachten Frankrijk en Duitsland. Zij kunnen hun machtsspelletjes, al dan niet met kanongebulder en mitrailleurgeratel, nu zonder bezwaar beslechten binnen de grenzen van het voormalige België.’
Maar wat dan met de mensen die in het huidige België wonen? ‘Ich bin ein Europaër‘, reageert Herman Van Rompuy filosofisch. ‘Het enggeestige nationaliteitsdenken dat elke dorpsstam een natie verdient, is zo twintigste-eeuws. De intrekking van de Belgische onafhankelijkheid is een waarschuwing voor andere dwergstaten als Liechtenstein, Andorra of Luxemburg dat zij het best niet te veel noten op hun zang hebben of ze zijn hetzelfde lot als België beschoren’.
Bij N-VA reageert men erg teleurgesteld. ‘We voelen ons onheus behandeld’, zegt ondervoorzitter Ben Weyts. ‘Wij worden gestraft voor fouten uit een ver verleden. Dit is een ramp voor onze partij. Het bestaan van België, met al zijn interne twisten, is de enige mogelijkheid voor de N-VA om aan stemmen te geraken. Zonder België zouden we de kiesdrempel niet eens halen. De N-VA onderzoekt of ze beroep kan aantekenen tegen de verdamping van het koninkrijk. Ons dierbaar België mag niet verloren gaan, tenzij door ons niet aflatende gebeuk tegen de vaderlandse instituten.’
De meeste politici zijn echter blij dat ze van de verantwoordelijkheid verlost zijn om het land in goede banen te leiden. Ook kiezers zijn opgelucht dat politieke impasses niet langer hún schuld zijn."

http://de.rechtzetting.be/2011/10/25/stephen-hawking-belgie-is-een-zwart-gat/
NB : Les informations reprises ci-dessus sont simplement proposées à la réflexion.
Le simple fait de les publier est déjà en soi une inévitable prise de position.
Les idées les plus contradictoires sont ici fidèlement copiées/collée..

Écrit par : Screener | mercredi, 30 janvier 2013

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@Screener : un extrait plus court eût suffi. Et je précise que De Rechtzetting est un site satirique très bien fait. Ici encore.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

la fameuse democratie PS

Interrogé par la Première, M. Labille a commenté la sortie de Didier Bellens : « C’est inacceptable, on est en démocratie, lorsqu’une loi a été acceptée par le Parement, elle a sens de loi. On ne comprend pas que Monsieur Bellens se permette des sorties de ce type ».

une fois que le Parti à decide on doit la fermer. Et la presse franco accepte tout ca.

Écrit par : Wallimero | mercredi, 30 janvier 2013

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@wallimero

Hier bezoekt een PS delegatie haar Noord-Koreaanse geestesgenoten.

http://www.youtube.com/watch?v=OLSCKHuPQVE

Écrit par : Lieven | mercredi, 30 janvier 2013

@Lieven : het was een parlementaire delegatie, met één PS-er, Willy Bourgeon. Wat deze verkorte en vreemd afgeknipte versie niet toont is de permanente weerstand van bijna alle andere bezoekers (hier ziet men enkel Dallemagne (CDH) en Destexhe (MR) reageren) tegen deze nostalgieke PS'er. Inderdaad meer een domme kerel dan een echte stalinist. Dom, doof en blind.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

@Lieven

Une visite dont s'est moqué le magazine Strip Tease de la RTBF en 2000, voici 13 ans... Je ne pense donc pas que ce soit un bon exemple d'une presse francophone bâillonnée.

Mais, chers Walli et Lieven, tant qu'on y est et pour le même prix, on rappellera un "geestgenoot" des nationalistes flamands, un prisonnier modèle semblerait-il selon le Standaard :
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120817_014

Groetjes ! :)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Walli

Cela dit, vous voulez qu'on vous rappelle le parcours de Rudy Aernoudt ?!

Écrit par : Moventoh | mercredi, 30 janvier 2013

@Marcel

Bedankt voor de mooie demonstratie van 2 maten en 2 gewichten. Als een N-VA-er nog maar 1/10e gedaan had, hadden we er nooit het einde van gehoord. En het ging mij enkel over de PS-er.

@Moventoh

Er is uiteraard geen enkel verschil tussen een verkozen volksvertegenwoordiger en een veroordeelde moordenaar. Hoewel er maar 2 soorten socialisten zijn, zij die al wegens fraude en corruptie veroordeeld zijn en zij die nog niet wegens fraude en corruptie veroordeeld zijn.

Écrit par : Lieven | mercredi, 30 janvier 2013

Ah, Moventoh, la correction ! (ironie)

Qu'importe s'il est une bande de génocidaires à lui tout seul pourvu qu'il range ses chaussettes, ce qui prouve qu'il fonctionne.

Vous vous rappellez cette règle de Bukowski : ne jamais faire confiance à un homme qui range son appartement.

Écrit par : Pfff | mercredi, 30 janvier 2013

@Lieven : welke twee maten ? Voor zover ik weet heeft deze uitzending de einde betekend van de carrière van de PS'er. Vind ik zijn attitude schandalig ? Ja. Is de hele PS zo ? Helemaal niet, hij kreeg integendeel op zijn vingers. Tot nog toe heb ik nooit gehoord dat een N-VA'er die naar de Ijzerwake ging op zijn vingers getikt werd. Deux poids, deux mesures ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 janvier 2013

@Walli 4G

super walli super pouvoir communiquer en temps réel avec marcel...

un type incapable d'accepter la loi (ordonance=décret=decreet=loi, sauf pour Mov'et sans doute son idole cdh/ucl dont j'ai encore oublié le nom)

bellens payé 80 foisplus que celle qui balaie son bureau...
ce type super top-compétent il a même pas un petit truc pour te permettre d'aller sur internet dans les toilettes de l'administration flamande qui t'emploie...

aro aro en plus c'est un FR! moi j'aime mieux quand les patrons sont NL ça précise mieux l'ennemi ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

@Lieven

Ik had het over "geestgenoten", beste vriend.
Veralgemingen kan ik ook doen, hé ?!
http://www.youtube.com/watch?v=gI8FgxHiTQw

En een socialist, ben ik ook zeker nie.
Maar soms wordt het een beetje te veel zo de franstaligen in het algemeen zwart te maken...

En U weet het cynisch wel. Spijtig genoeg.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 31 janvier 2013

@Pfff

Je ne suis pas sûr de vous suivre et tout ce que je me rappelle de Bukowski, c'est une vague histoire de postier mêlée à des gueules de bois personnelles d'ado imbécile qui avait à l'époque sa folie ordinaire.

Mais le temps passe, et vous noterez enfin - si vous le voulez bien - que je ne tape pas que sur "les francophones", ce serait gentil. Ces derniers temps, ça passait un peu inaperçu, on dirait...

Écrit par : Moventoh | jeudi, 31 janvier 2013

@Lieven et Walli

Revenons là-dessus.

Il ne me semble pas que Bellens risque aujourd'hui d'être viré comme une merde comme le fut Rudy Aernoudt pour crime de lèse-CD&V/NVA.

Dus, gasten, de hand in eigen boezem steken, wel bedankt !

Groetjes ! :)

Écrit par : Moventoh | jeudi, 31 janvier 2013

"De la même façon que d'autres électeurs lambda votent PS parce qu'on a toujours voté PS dans la famille, parce qu'il y a des 4X4 (un peu sales) à Waterloo ou parce que la p'tite a eu un posse au ministère grâce au minisse qu'est de chez nous. Ca ne me paraît pas non plus relever d'une réflexion politique extraordinaire."

Pour l'histoire du vote générationnel ou des 4x4, je suis assez d'accord avec vous: cela ne vole pas beaucoup plus haut qu'un derrière de cochon(net) en matière de réflexion politique.

Par contre je peux mieux comprendre les comportements clientélistes. Pour tout qui a une formation en sociologie, il est évident que toute société implique un système permanent de 'prestations - contreprestations'.

En gros, rien n'est jamais totalement désintéressé (en tout cas pas consciemment) et tout fonctionne un peu sur le principe, "tu m'envoies l'ascenseur, je te le renvoie ensuite". L'altruisme pur, cela n'existe pas, bien qu'il soit la base du fonctionnement des sociétés, quelles qu'elles soient.

Evidamment, la plupart du temps c'est inconscient, automatique, et c'est bien comme cela... le rappeller trop souvent n'est d'ailleurs pas très bon car cela casse un peu la magie, même si de temps en temps il n'est pas inutile de le savoir.

Là où cela devient pervers, c'est quand les prestations - contre prestations se font à sens unique (ce sont toujours les mêmes qui prestent ou les contre prestations sont absentes ou ne sont pas -perçues comme- équivalentes aux prestations) ou quand le mécanisme ne favorisque qu'une caste dans la société au détriment des autres.

Dans ces cas, la société dysfonctionne, se dérégule et risque l'implosion, à moins qu'un nouvel équilibre ne soit trouvé.

Les comportement politiques n'échappent pas à ces règles.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

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Depuis plusieurs années que j'essaie de comprendre, je n'y suis toujours pas arrivé. Pourquoi Bruxellois francophones et Wallons se détestent-ils autant ? Et ce n'est pas folklorique comme en France, genre "Parigots, têtes de veau", ça va bien au-delà. Je suppose que ça doit plutôt faire marrer les Flamands (si seulement ils s'en sont aperçu).

Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 30 janvier 2013

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Ils ne se détestent pas à proprement parler. Mais on peut évoquer plusieurs différences comme relents du passé :
1) Le Bruxellois vote plus à droite, la Wallonie vote plus à gauche
3) Le problème Bruxelles a été mis au frigo quand les régions se sont créées. Il n'existe pas à proprement parler d'union francophone et c'est en partie liée à leur différence politique.
2) Le Bruxellois a pu voir aussi bien des emplois qui lui sont fermés par des Flamands que des Wallons, de fait aussi souvent pour des raisons de sérail et de sérail politique. La RTBF par exemple est plus une chaîne de l'Etat socialiste wallon qu'une chaîne représentant la francophonie, son siège est à Bruxelles comme beaucoup de sièges dans ce pays. Globalement tous les emplois publics souffrent d'un copinage/clientélisme qui serait biens moins problématique s'il reposait au moins sur quelque compétence.... ;-) Ce n'est même plus le cas. Ajouté au fait qu'une révolution magistrale est en train de se jouer qui est l'irrespect dû à l'âge, la hiérarchie naturelle n'est même plus respectée non plus. Typiquement cela conduit à des situations où un homme de 50 ans plus instruit peut se retrouver à un job pourri commandé par un chef de 35 ans incompétent, les 2 ayant ou ou n'ayant pas les bons contacts politiques qui leur permettent d'avoir le poste ou d'y rester ;-)
Voilà, vous avez la description d'un pays qui perd ses fondamentaux. Le reste c'est juste chacun qui tire la couverture à soi et en récupère les miettes qui tombent.

Écrit par : QuentinF | mercredi, 30 janvier 2013

Bernard(R)

soyez sûr que la "haine" intrabruxelloise et intrawallonne est comparable à la haine entre wallons et bruxellois... bruxelles est le centre genre parisien de la papa.be mais symboliquement ce n'est pas une haine comparable à celle d'un prolo FR d'RF, où un prolo d'uk ne considérant pas particulièrement mittal comme un britannique

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

"Le vote d’une loi au parlement fédéral permettant de contraindre à la cession d’un outil que son propriétaire veut fermer est également revenu sur la table. Mais des réticences se sont d’ores et déjà exprimées dans les partis flamands. Michel de Lamotte (cdH) a rappelé la solidarité que la Wallonie a témoigné envers la Flandre quand la fermeture de Ford Genk a été annoncée. « J’ose espérer que les travailleurs d’ArcelorMittal à Liège pourront bénéficier de la même attention des divers niveaux de pouvoir et de la même volonté de ceux-ci d’étudier toutes les pistes possibles », a-t-il ajouté.

Le scepticisme était toutefois de mise dans l’opposition : la solidarité en Belgique se traduit par une solidarité de la Wallonie envers la Flandre, et jamais l’inverse, a affirmé Christine Defraigne (MR). « Vous n’obtiendrez jamais une majorité politique pour voter une nationalisation au fédéral », a prédit Bernard Westphael (MDG) qui a appelé le gouvernement wallon à se saisir des moyens classiques d’expropriation pour cause d’utilité publique."

No comment !

Écrit par : Philippe | mercredi, 30 janvier 2013

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De toutes façons la nationalisation ne garnira pas les carnets de commande et si c'était une activité rentable pour un concurrent il y aurait déjà eu une OPA. C'est bien ce dont se sont rendus compte les socialistes en France, Montebourg n'avait trouvé aucun repreneur crédible pour Florange.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 30 janvier 2013

la C.R.I.S.E atteint le M.O.N.D.E entier depuis un certain temps x, en flandre un parti porte le discours "si la flandre a des problèmes, c'est à cause du ps WALLON", mais bon sang c'est bien sûr pensent et votent les électeurs NL (et parfois votent aussi certain FR mais bien sûr à dose plus homéopathique, j'en parle juste pour Mov' dont je ne voudrais pas oublier la pertinence NLophile de la honte à appartenir au monde FR et le malaise à assumer d'avoir voté n-va lorsque Soltan vote fdf pour certains points de leur programme)

et comme les électeurs NL sont très satisfaits que c'est pas eux le problème mais ces pauvres crétins de wallon qui votent ps...sûr que tous les NL vont se construire un petit paradigme sur terre, aidés en ça par des bolden goys (les non-goys , MUC vous l'expliqueras sont bien sûr trop mobilisé au n-va d'A'pen)

corollaire: des FR trouvent qu'ils sont victimes des NL (réaction d'ailleurs de type NL d'être la victime de l'autre, cf l'histoire de l'émancipation NL) dans un pays où les NL ont toujours été majoritaire... allez zou!

bon je prends mes points godweyts, et refile ma loulouche à Momov' pour qu'il puisse servir sa soessoep à ses maîmaîtres...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 30 janvier 2013

@Uit'

Cher vieux "camarade" franchouillisant,

1. Je n'ai pas honte (mais je n'en tire aucune fierté non plus, je n'y suis d'ailleurs pour rien) d'appartenir de naissance à la francophonie : pas mal de francophones pensent à peu près comme moi, je veux dire pour les positions que vous me reprochez, mais il est un peu exclus de les entendre dans cet univers anti-fascisss, épris de saine liberté, si ouvert et si novateur qu'est la Wallonie socialiste.

2. Je n'ai jamais voté N-VA, mais n'ayant sans doute pas les mêmes fréquentations que vous (des Jean Moulin chaque jour horriblement torturés dans le Rand bruxellois, si j'ai bien compris), j'ai déjà entendu pas mal de francophones me dire qu'ils le feraient sans aucun problème s'ils en avaient l'occasion, ne serait-ce que pour donner un bon coup de pied dans une triste fourmilière.

3. Je n'ai pas de maîtres, j'ai des choix politiques qui s'accordent plus avec les choix sociétaux flamands qu'avec les choix sociétaux de longue date déterminés unilatéralement par le PS pour les Wallons. Vous m'excuserez donc, quitte à être taxé de valet, de ne pas m'aligner sur votre conscience politique sans doute définitivement arrêtée la première fois que vous avez articulé "moman" dans votre moeiertaal, vous aveuglant avec le lait qui sortait du biberon...

4. Quant à la soupe populaire, on sait qui la prépare et où. Afin d'aider à faire passer les croûtons rassis, ils la serviront en agitant une petite pancarte où il sera inscrit Jaurès tenue au bout d'un bras arborant une Breitling. Oui, not' monsieur...

bàv from bhv et tout ça :)

NB : quant à la C.R.I.S.E., en Wallonie, c'est pas nouveau, on voit déjà des réfugiés à Lasne...

Écrit par : Moventoh | samedi, 16 février 2013

@Frédéric:

"En cas de rattachement à la France, la logique des blocs antagonistes (appelons un chat un chat) qui a actuellement cours en Belgique, avec la Flandre contre la Wallonie (et Bruxelles au centre du champs de bataille), cesserait d'exister. Ainsi ne serait-il aucunement question d'un quelconque lien de vassalisation des wallons envers les français, puisque vous seriez alors vous-même français, au même titre qu'un parisien, qu'un marseillais ou qu'un bordelais. Vous seriez votre propre maître et n'auriez donc de compte à rendre à personne."

Allons donc, ainsi la France se "battrait" pour arracher Bruxelles aux flamands?
Et vous croyez en plus naïvement que si les francophones vont quémander leur rattachement à la France cela se fera à leurs conditions? Non, les français dicteront les leurs et ce sera à prendre ou à laisser... rappelez vous des négociations à propos de Dexia et mettez y quelques exposants.


"Un agrandissement de son territoire et de sa population, une nouvelle frontière avec les Pays-Bas. Un nouvel élan national : les retrouvailles des frères perdus pourraient avoir un puissant effet sur le moral des ménages."

A vous lire, l'on croirait parler de la réunification des 2 Corées...
Je ne suis pas certain que la France soit si désireuse de partager une frontière avec les Pays-Bas, ni que l'incorporation de la Wallonie (et éventuellement de Bruxelles) avec leur passif social et leur endettement suscite un enthousiasme délirant chez nos chers voisins. La France ce n'est pas l'Allemagne... Pas certain que le gain de population ou de territoire valent le montant de l'ardoise.

Quant au moral des ménages: lorsqu'on aura annoncé aux français pourquoi leurs impôts augmentent, ils en sauront certainement gré à tous les "nouveaux français"... ils sera beau le puissant effet sur le moral des ménages.


"Quant à la remarque sur les loosers, je ne la comprend pas. Vous êtes-vous laissé intoxiquer par la propagande nationaliste flamingante ? Ou alors est-ce de l'ironie ? Dans ce cas, je crois qu'elle est mal dirigée, car les français n'ont jamais vu les wallons comme des loosers."

La vérité me déplaît autant qu'à vous, mais si j'examine l'ensemble des poto-potos communautaires avec les flamands depuis la 2è guerre mondiale, l'on ne peut pas dire que les francophones puissent pavoiser. Pas plus qu'ils ne le peuvent à propos de leur bilan économique depuis les "golden sixties" (même si c'est en partie une conséquence de leur manque de vision et de talent en négociation sur les sujets communautaires).

Alors oui, à mes yeux, les francophones sont des "losers" (merci Mov'). Le constat est d'autant plus amer que je partage ce sort avec mes congénères francophones. Encore que dans ce domaine, j'ai encore la chance de ne pas être le plus à plaindre.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 30 janvier 2013

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Marcel,
Ne pensez-vous pas qu'en cas de régionalisation tel qu'on nous l'annonce, il ne restera pas grand chose des 120.000 navetteurs wallons à Bruxelles (la Flandre à beaucoup plus à perdre)

La majorité des navetteurs wallons qui se rendent à Bruxelles sont des fonctionnaires. J'ai assez souvent pris le train de Charleroi à Bruxelles ou mes collègues de Mons, de Namur, de Arlon ou de Liège à Bruxelles, il ne faut pas être très clerc pour s'en rendre compte.
Et s'ils vont à Bruxelles c'est parce que les principaux centres "employeurs de fonctionnaires" se trouvent à Bruxelles parce qu'elle est la capitale de la Belgique.
Régionaliser et vous en aurez plus de la moitié à Namur, Liège ou Mons

J'ai toujours été payée par le siège social à Bruxelles (parastatal) et maintenant à la retraite, c'est le ministère des finances à Bruxelles qui me paie.
J'ai fait la navette la première et la dernière année de ma carrière mais j'ai toujours travaillé à Charleroi.....

Ils vont s'amuser avec la régionalisation des allocations familiales.

Et j'avoue qu'aujourd'hui en mettant en parallèle les articles parus sur le RER pour Louvain la Neuve et Nivelles et ceux sur l'expansion du la STIB en collaboration avec De Lijn, l'Anschluss n'est pas loin.

PS : SOrry, je n'ai pas lu tous les post

Écrit par : pmf | mercredi, 30 janvier 2013

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@pmf. Il y a en effet beaucoup d'enseignants à Bruxelles qui viennent de Wallonie. Mais les écoles ne vont pas déménager. Quant au train, les employés et les cadres prennent plutôt la voiture, ce qui explique qu'on en croise moins sur le rail. J'avais un jour noté le nombre de membres des administrations, et ça fait très loin des 120.000.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 31 janvier 2013

Connaissant assez bien le milieu bancaire à Bruxelles je peux vous dire qu'il y a beaucoup de navetteurs, venant des deux cotés donc aussi de la Wallonie.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

Donc je voulais préciser qu'ils y en a aussi dans le privé, ce n'étais peut-être pas très clair ;)

Écrit par : Isa412 | jeudi, 31 janvier 2013

Albert II n’est pas le ciment de l’Etat belge

Parmi les rares planches de salut encore à la disposition du régime pour empêcher la désagrégation de l’État, on évoque souvent le rôle éminent que joue le Roi. Or celui-ci est loin d’être le puissant personnage que l’on imagine parfois. Il n’est qu’un chef d’État constitutionnel aux pouvoirs très délimités et limités, des pouvoirs d’influence …

http://www.rwf.be/

Écrit par : Screener | lundi, 18 février 2013

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