samedi, 04 janvier 2014

Dieudonné, le produit de nos errements.

Photo du 66414492-01- à 18.26.jpgQu’est-ce qui fait le succès de Dieudonné ? Car il faut parler de succès. Une de ses vidéos a dépassé les 2 millions de vues. Chaque fois que M’bala poste, il y a des dizaines de milliers de personnes qui regardent. En retour, ils se font prendre en photo faisant la quenelle, et postent le résultat sur le site de Dieudo qui les en félicite. Il y a donc un système qui fonctionne et s’amplifie. Si c’est le cas, c’est parce que Dieudonné fait mine de répondre à des questions ou à des préoccupations qui «tournent» dans le public. Il serait peut-être temps que nous en parlions…


Le sionisme
Mettons d’emblée les pieds dans le plat. Ce que dit Dieudonné sur le sionisme n’est pas entièrement faux. Il s’appuie sur un certain nombre de constats. Le premier, c’est qu’Israël utilise régulièrement la Shoah comme instrument politique. Tout récemment encore, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères a comparé les frontières de 1967 à celles «d’Auschwitz». Peu d’intellectuels en vue s’élèvent contre cette utilisation régulièrement obscène du pire assassinat de masse que l’occident ait connu et produit à l’intérieur de ses frontières. De même, l’insistance de certaines organisations «juives» (notez les guillemets) en Europe à lier Israël à la Shoah, et à qualifier d’antisémites ceux qui critiquent légitimement ou non Israël, est vécue par un certain nombre de défenseurs de la cause palestinienne comme une agression permanente. À cela s’ajoute l’insistance des médias à confondre ces organisations proisraéliennes et «la communauté juive». Or, les opinions qui vivent au sein de la «vraie» communauté juive, entendez les gens qui se reconnaissent ou sont désignés comme «juifs», sont extrêmement variées et vont d’un soutien total à un grand Israël, de la mer jusqu’au Jourdain, à l’opinion inverse, à savoir qu’il vaudrait mieux effacer Israël de la carte !

Ceci ne retire rien au droit d’Israël de traiter de la Shoah, de désigner des justes, d’entretenir la mémoire. Mais utiliser l’Holocauste à des fins politiques a un prix

Ariel Sharon fut l’un des «accélérateurs» de ce phénomène. En brandissant l’antisémitisme à tout escient qui pût être utile à la cause politique israélienne, il a abusé d’un mot qui ne devait être galvaudé, faute de quoi le devoir de mémoire, ou plutôt l’impérative nécessité de mémoire, deviendrait de plus en plus difficile à gérer. Ce qui arrive aujourd’hui avec la quenelle n’est donc pas sans fondement. La diabolisation de la cause palestinienne par un État occupant ne pouvait à terme que radicaliser l’opinion, au détriment d’un débat serein. 

Or, seul un tel débat est souhaitable chez nous. Il est en effet absurde que les populations juives et musulmanes se déchirent en Europe, c’est au contraire précisément le lieu neutre où elles doivent se rencontrer et échanger leurs points de vue sans violence et dans le respect mutuel. Mais en instrumentalisant le sionisme de certains Juifs d’Europe (où le sionisme est une opinion aussi légale que la cause palestinienne, nous ne sommes pas des belligérants), la droite Israélienne est quelquefois la pire ennemie des «communautés juives européennes» (toujours entre guillemets, c’est évidemment une vue de l’esprit), et c’est Dieudonné qui solde aujourd’hui l’addition. 

Le problème, bien sûr, c’est que celui-ci utilise ces errements israéliens (sionistes, donc, à ses yeux) pour prétendre que tout est sionisme, que tout est la faute au sionisme, que le sionisme est devenu notre façon de penser ici en Europe et défendre Faurisson qui a prétendu que les chambres à gaz n’ont pas existé (1) ! Une dérive qui ressemble très fort à de l’antisémitisme, puisqu’il utilise le prétexte offert par Israël (et Israël n’est pas «les Juifs», loin de là) pour tout mettre sur le dos du «sionisme». Nous ne pouvons pas accepter cette dérive. Mais nous ne pouvons pas pour autant interdire Dieudonné, ou le harceler comme s'il était un criminel nazi (avis aux Klarsfeld dont j'admire le combat, mais qui se trompent aujourd'hui d'intensité). C’est par l’explication que nous devons la combattre, par le débat, et pas par la censure.

Si le message de Dieudonné rencontre un certain succès, c’est parce que nous nous sommes  trop concentrés sur ses effets sans nous intéresser à ses causes.

Antisémitisme et islamophobie
La rage de certains intellectuels «juifs» ou pro-Israël (mais de bien d’autres aussi) à imposer un distinguo entre antisémitisme et islamophobie en passant par la négation du terme «islamophobe» lui-même est un autre facteur propice au développement de dieudonéseries. Même si l’antisémitisme est en recrudescence, particulièrement à l’est de l’Europe (je pense notamment au JOBBIK hongrois), les personnes identifiées comme juives (y compris celles qui, portant un nom juif, ne se revendiquent pas de «la communauté juive») ne subissent pas, aujourd’hui, une discrimination comparable à celle dont souffrent bien des musulmans d’Europe. La musulmanophobie est une réalité qui s’exprime ouvertement, et quotidiennement, de multiples manières. D’abord par les discours d’hommes politiques qui ne sont que rarement censurés. 

Personne n’évoque l’interdiction envers Geert Wilders de diffuser sa haine de l’Islam aux Pays-Bas. Personne ne propose de museler le Vlaams Belang en Belgique, qui appelle à une guerre contre l’Islam. Personne ne cherche à interdire les discours virulents de partis d’extrême droite en France (dont, au passage, Dieudonné est devenu humainement proche, puisqu’il fréquente Alain Soral, Faurisson, Jean-Marie Le Pen). Mais Dieudonné, lui, devrait être interdit de représentations ? Ce faisant, Manuel Valls commet une erreur gravissime, en répondant à une accusation de discrimination par… la confirmation de cette discrimination. 

Pour en revenir à la situation des musulmans en Europe, il est indispensable de revoir notre copie. En établissant une hiérarchie entre antisémitisme et islamophobie — niant l’usage du mot «islamophobe» lui-même, nous refusons aux musulmans discriminés l’expression même de leur souffrance. Même s’il est évident qu’être l’objet de discriminations n’est pas de la même nature qu’être l’objet d’un génocide, l’on doit comprendre que les musulmans qui vivent ce dédoublement de la valeur de l’oppression humaine sont susceptibles de le prendre pour une «oppression sioniste». Dieudonné met simplement des mots (mal) choisis sur des phénomènes qui touchent une masse de gens, et son succès n’a dès lors rien d’étonnant. Tant qu’on ne reconnaîtra pas l’islamophobie pour ce qu’elle est, une xénophobie de la même nature que l’antisémitisme, nous alimenterons son lectorat.

Égalité des souffrances
Nous devons aussi nous poser la question du statut que nous donnons aux souffrances humaines. Il n’y a pas une once de différence entre celle des victimes du génocide rwandais et celle des victimes de la Shoah. Leurs descendants vivent la même horreur au quotidien. Les rescapés des deux génocides sont également dans le doute existentiel : pourquoi ai-je survécu, et pas ma sœur, ma mère, mon père, mon frère ou mon voisin ? Il y a également une responsabilité occidentale indéniable dans les deux événements. Or, nous sommes loin de les avoir mis sur le même pied humain

Il en va de même pour la colonisation. La France a toujours du mal à reconnaître qu’elle était une force d’occupation en Algérie et ailleurs et qu’elle y a commis des crimes de guerre, atroces, des meurtres de femmes et d’enfants. La Belgique ne reconnaît toujours pas qu’elle a établi un régime d’apartheid au Congo belge et encore moins qu’elle a, auparavant, créé une zone criminelle où couper des mains de Congolais ou faire mourir des familles de faim était monnaie courante. L’ONU n’a toujours pas qualifié ces colonisations de crimes contre l’humanité et être noir en Europe est souvent encore un crime en soi. 

Nous jetons l’opprobre sur ceux des régimes africains qui pratiquent l’assassinat politique ou massif, mais nous ne sommes pas capables d’accueillir leurs victimes, nous les laissons crever en Méditerranée. Plus prosaïquement, trouver du travail est toujours plus facile quand on est blanc et qu’on a un nom bien français, bien belgebien suisse. Lorsque des organisations révèlent, suite à une étude crédible, que nous discriminons une partie de nos citoyens du fait de leurs origines, le haussement d’épaules est toujours plus courant que les hauts le-cœur. Étonnez-vous ensuite qu’un message d’un humoriste qui assure, au contraire, qu’il «comprend», qu’il «compatit» et qui transforme cette inégalité en cause «antisioniste» fonctionne si bien. 

Plutôt que d’interdire Dieudonné, nous devons nous poser des questions sur la société que nous avons bâtie, sur les dénis multiples que nous avons accumulés, sur l’inégalité des inégalités. Et peut-être par donner à toutes les xénophobies la même valeur.

Universalisation des souffrances
Nous n’avons toujours pas été capables de considérer que les victimes de la Shoah n’étaient pas «les Juifs et les Roms» (c’est si commode de considérer que ça ne regarde qu’eux!), mais bien l’humanité. Il en va de même pour tous les autres génocides. C’est aussi cela qui permet aux politiciens israéliens de se prétendre dépositaires de cet assassinat massif, industriel, d’innocents, à des fins politiques. Or, la seule manière de comprendre, c’est de se mettre chacun dans la peau d’un descendant d’une personne assassinée par les nazis pour sa (prétendue) appartenance à un peuple. Autrement dit, d’universaliser la souffrance, la mémoire, la détresse. Mais cela vaut pour tous les crimes contre l’humanité. Ça vaut pour l’esclavage, ça vaut pour l’apartheid, ça vaut pour la colonisation et ça vaut pour les assassinats de masse de musulmans au Myanmar, par exemple. Ici, en Europe, nous devons combattre la communautarisation de l’empathie. En ne le faisant pas, nous laissons à des gens comme Dieudonné le champ libre pour identifier l’Holocauste au judaïsme, or, résumer la Shoah au judaïsme, c’est une victoire posthume d’Hitler dont les gens comme Alain Soral se pourlèchent au quotidien.

La dérive du monde politique
Enfin, les partis politiques et les groupes de pression ou de pouvoir ont délaissé le champ humain pour entrer dans un champ électoral. Le citoyen ne trouve plus dans aucun parti des réponses sérieuses aux questions qu’il se pose sur la mondialisation, l’augmentation des inégalités, la justice humaine, le droit d’asile, la crise économique. La gauche politique semble ne s’intéresser à la population déshéritée que quand les élections approchent. Les discours ne correspondent plus aux actes. La justice citoyenne n’est plus qu’un mot élégant qu’on viole après chaque discours, dans l’hémicycle. Pire. Manuel Valls a un discours sur les Roms qui ressemble à celui d’en face, et quand je dis «en face», c’est presque chez les extrémistes d’en face. Le socialisme, partout en Europe, n’est plus qu’une vue de l’esprit. 

Ça ferait bien l’affaire de l’extrême gauche si celle-ci ne s’était coincée elle-même dans un discours populiste, lui aussi devenu électoraliste, hormis quelques voix discordantes qui cherchent réellement à comprendre le monde dans lequel nous vivons et à proposer des solutions crédibles, Mélenchon est dans la critique permanente de tout ce qui se fait, même quand c’est bien ou nécessaire. Le paysage politique est si confus que quand un fasciste tue un antifasciste, les journalistes se font agresser par les deux bords ! 

L’extrême droite s’est largement inspirée des idées de la Nouvelle Droite pour présenter un programme apparemment «républicain» qui n’est contredit que de temps en temps par un membre un peu trop zélé ou par une couverture de Minute. Mais les pires déclarations sur les Roms, par exemple, proviennent souvent de la droite républicaine elle-même ! C’est trop facile, ensuite, pour les frontistes, de montrer patte blanche. 

Les déshérités du «système» se retrouvent aujourd’hui, soit entre deux discours de partis traditionnels qui s’opposent avec une violence inouïe tout en pratiquant la même politique ou presque dès qu’ils sont au pouvoir. Dégoûtés de cet apparent conflit improductif entre frères ennemis, ils sont tentés par les extrêmes. Mais là, ils se retrouvent entre deux discours révolutionnaires, celui des communistes et celui des fascistes. À présent que les seconds assurent que tous les Français sont bien français (mais disent le contraire à huis clos), l’extrême droite se retrouve presque à égalité de fréquentabilité avec l’extrême gauche et les deux discours sont aujourd’hui si proches que l’antisionisme gauchiste de Dieudonné se lie, par un simple geste — la quenelle —, à la xénophobie de l’extrême droite. Le rapprochement entre l’humoriste et Soral ou Le Pen père n’a rien d’un hasard. La quenelle est aussi bien le fait de gauchistes, de fascistes, d’ouvriers, que de discriminés divers de notre société. Aux gauchos pur jus de se demander s’ils ne devraient pas changer d’attitude. 

Dieudonné est un phénomène qui s’est construit sur les errements de notre société. Si nous voulons le juguler ou éviter qu’il ne se propage, il faut revoir notre propre copie sociétale d’abord. Et concevoir, et défendre une société où nous avons tous réellement une chance d’égalité. Et le faire ensemble, toutes communautés, toutes religions, toutes couleurs et toutes origines confondues. On en est extrêmement loin. On s’en éloigne même de plus en plus. Or, même en période de crise, nous restons l’une des régions les plus riches du monde. Mais nous ne sommes pas capables de partager cette richesse entre nous. Et socialement, nous prétendons être un exemple pour le reste de la planète. Serait-ce pour cacher la masse de nos erreurs ?


Notes

(1) J'avais d'abord écrit une phrase qui pouvait donner à penser que Dieudonné M'bala M'bala avait lui-même nié l'existence des chambres à gaz, ce qui est incorrect. En revanche, en invitant et en défendant l'historien Faurisson qui, lui, a bien remis cette existence en question, il présente un univers qui va jusqu'à cette négation tout en s'assurant n'avoir pas lui-même tenu des propos négationnistes. Merci à Éric-Victor de m'avoir fait remarquer que ma première version induisait en erreur.

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Commentaires

" Étonnez-vous ensuite qu’un message d’un humoriste......." Le mot est lâché: "humoriste". Je pense personnellement que le succès du "quenelliste" Dieudonné vient bien du fait qu'il se fait toujours passer pour un "humoriste" pour diffuser sa haine et ses délires. Il y a définitivement confusion des genres. Malheureusement, cher Marcel je doute que son "fan club" lise votre prose tant ils sont pour beaucoup convaincus que Dieudo reste un grand comique "anti-système". Il est temps je pense de faire une différence entre un "spectacle" et un meeting. Dieudonné présente ses "meeting" comme des "spectacles" et ça c'est inacceptable....Pour le reste il y aura toujours des antisémites, des islamophobes, des xénophobes, je pense que sur ce plan dieudonné n'a rien inventé....

Écrit par : manu | dimanche, 05 janvier 2014

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Dieudonné propose de résoudre magiquement les contradictions de la société post-coloniale française, de réconcilier "petits blancs" et "indigènes" de la République en chargeant les "Sionistes" de tous ses pêchés esclavagistes, coloniaux, racistes et génocidaires.

En cela il ne diffère pas fondamentalement du discours dominant sur Israël en Europe Occidentale et Dieudonné ne fait qu'étaler grossièrement les préjugés que Véronique De Keyser flatte hypocritement.

Antisionisme de salon ou antisémitisme de banlieue, le fonds est le même.

« L'antisionisme est une incroyable aubaine, car il nous donne la permission - et même le droit, et même le devoir - d'être antisémite au nom de la démocratie ! L'antisionisme est l'antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d'être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. » - Vladimir Jankelevitch.

Oui, c'est merveilleux car cela permet aux gentils "blancs" de réaliser trois miracles à la fois:

1. Se décharger de leur culpabilité dans le génocide des Juifs d'Europe en accusant les survivants d'en faire autant.

2. Ignorer leur responsabilité dans la poursuite d'une politique post-coloniale raciste (car les indépendances africaines n'ont été en réalité que le "développement séparés" des métropoles et des colonies, il y a un meme mot pour cela en Afrikaans).

3. Se donner l'illusion d'une réconciliation avec les immigrés "indigènes" (issus non pas de la diversité mais des anciennes colonies) en désignant un bouc émissaire à leur ressentiment.

Écrit par : Laurent Szyster | dimanche, 05 janvier 2014

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Arrêtez votre délire. La réalité en est que Israël est un état voyou qui ne respecte rien de la légalité internationale, au même temps il se permet de cataloguer des Etats comme l'Iran sur le ban des nations. Arrêtez de confondre Sionisme et Judaïsme, vous faites mal et honte à vôtre religion et à votre communauté. Israël est un état brutal autant que le sont les états arabes. Les Juifs méritent mieux qu'un projet comme le Sionisme. Les souffrances des Juifs de l'Holocauste ne vous permet pas de commettre l’innommable envers un peuple faible et désarmé.

Écrit par : MohamedAgnostique | dimanche, 05 janvier 2014

Je pense que la difficulté vient de la définition qu'il convient de donner de nos jour au sionisme: Je suis sioniste, car le suis favorable à l'établissement et au maintien d'un état juif en Israël. Mais je suis aussi antisioniste car je suis également favorable à l'établissement d'un état Palestinien en Cisjordanie et à Gaza, avec Jérusalem comme capitale (partagée), démantèlement complet des colonies et retour de l'état d’Israël dans les frontières de 1967. Donc pour sortir de ce paradoxe, je pense qu'il faut trouver un autre nom que "sionistes" pour les défenseurs d'un Israël couvrant tout le territoire "biblique", qui refusent de dire Cisjordanie mais disent Judée-Samarie etc. Il faudrait peut-être les appeler "néosionistes", ou "pansionistes", par analogie au panslavisme et pangermanisme qui recouvraient la même ambition d'expansion territoriale.
Sur la quenelle, la comparaison la plus brillante en a été faite par Stéphane Guillon hier dans Libé, y voyant le geste du Dr Folamour retenant son salut nazi dans un rictus, c'est exactement ça!

Écrit par : attila | lundi, 06 janvier 2014

avec votre discourt extrémistes, les gens comme moi anti-violent, anti-autoritaire, anti-fascite, et anti militaire et donc forcément contre l'état israélien et son fonctionnement...sommes devenus des antisémites...je ne vous remercie pas monsieur....et maintenant je vais aller rire au spectacle de Dieudonné qui malheureusement est extrêmement drôle...sinon il n'aurait pas tout ce succès.

Écrit par : bios | lundi, 06 janvier 2014

je n'ai pas fait la guerre et je ne me sent pas coupable de l'anéantissement du peuple juif, c'est pourquoi aujourd'hui je peux dire que l'état israélien est un état raciste, fasciste, xénophobe et criminel...je le dis comme je le dirais de n'importe quel autre gouvernement criminel, comme la Russie par exemple...et je ne me sens pas anti-russe pour autant.

Écrit par : bios | lundi, 06 janvier 2014

mais pourquoi n'y aurait il pas de juif fasciste ??....
un juif fasciste est un fasciste....
le mot juif n'est pas prioritaire sur la phrase ??....n'est ce pas ??

Écrit par : bios | lundi, 06 janvier 2014

@bios : je n'ai jamais écrit qu'il n'y avait pas de juif fasciste. Ce serait du racisme inversé. Évidemment qu'il y a des juifs fascistes ! Et on a le droit de le dire. Ce qu'on n'a pas le droit de dire, c'est qu'il y en a plus qu'ailleurs. J'ai essayé de vous faire comprendre la réaction, non pas des gens du CRIF, que je n'aime pas, mais des gens qui luttent contre l'antisémitisme comme ils luttent contre la colonisation de la Palestine.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 janvier 2014

Merci à Bios d'illustrer mon propos.

Bien droit dans ses bottes, il juge Israël, cet "état raciste, fasciste, xénophobe et criminel ...".

Et s'il peut se le permettre, c'est que lui est un citoyen d'un état multiculturel, démocrate, divers et pour tout dire foncièrement honnête. La gentille Europe, vertueuse, humaniste et tout le bazar a bien le droit de condamner ce pelé, ce galeux, etc ...

Moi je reviens d'Afrique Centrale, j'ai vu ce qu'en fait d'indépendance on a tout simplement privatisé nos colonies et abandonné les "indigènes" à notre garde-chiourme. De retour en Belgique je vois avec quelle férocité et quelle hypocrisie on refuse l'entrée aux réfugiés de notre enfer post-colonial. Et dans les zoning de la périphérie bruxelloises je vois la hiérarchie xénophobe et raciste qui s'étale, celle des bureaucrates flamands qui dirigent des métèques francophones, dans un entre soi bien compris.

Vivre ensemble ? La bonne blague ...

Les Juifs en Israël ne peuvent pas se permettre le luxe d'ignorer leurs voisins, ils ne peuvent pas mettre une mer ou un océan entre eux et leurs "indigènes", ils n'ont même pas de métropole où s'enfuir, ils doivent se coltiner de très près toutes les contradictions d'un monde post-colonial et tenir bon tant qu'il faudra.

Et en plus, comme avant, ils doivent se taper la ligue internationale des imbéciles vertueux, les loups quelques peu clercs capables de prouver par leurs harangues qu'il faut dévouer leur état "raciste, fasciste, xénophobe et criminel", ce pelé, ce galeux dont vient tout le mal post-colonial.

Écrit par : Laurent Szyster | lundi, 06 janvier 2014

perso je trouve que votre :

"2. Ignorer leur responsabilité dans la poursuite d'une politique post-coloniale raciste (car les indépendances africaines n'ont été en réalité que le "développement séparés" des métropoles et des colonies, il y a un meme mot pour cela en Afrikaans)."

manque un peu de précision, surtout après :

"Les Juifs en Israël ne peuvent pas se permettre le luxe d'ignorer leurs voisins, ils ne peuvent pas mettre une mer ou un océan entre eux et leurs "indigènes", ils n'ont même pas de métropole où s'enfuir, ils doivent se coltiner de très près toutes les contradictions d'un monde post-colonial et tenir bon tant qu'il faudra."

est-ce que je comprends votre pensée lorsque je conclus que pour vous israël (après son alliée atomique l'afrique du sud aujourd'hui arc-en-céleste), est le dernier bastion du monde colonial dans ce monde post-colonial

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 07 janvier 2014

[NOTE DU CENSEUR SEL : JE CONSIDERE LE MESSAGE SUIVANT COMME XENOPHOBE MAIS JE LE LAISSE A TITRE D'INFORMATION, SOUS LA RESPONSABILITE DE L'AUTEUR. CETTE MENTALITÉ EXISTE AUSSI. AUTANT LE SAVOIR.]

haha, on la sent la grosse haine ici,
jamais vous me ferez payer pour des trucs que je n'ai pas fais, d'ailleurs vous en avez rien à foutre des génocides vendéens etc... ou de l'holodomor,
et votre vision raciste et coloniale je pisse dessus, je suis indigène ici, j'ai pas à accepter la petite société multiculturelle que vous mettez en place pour nous détruire.
C'est votre système qui est colonial, ici depuis 1789 et votre république "universelle"
Les colonisations que 'votre' système a fait dans le passé ne justifient en rien la colonisation actuelle de nos pays par vos nouveaux colons immigrés que vous utilisez pour nous détruire.

Écrit par : indigene | mercredi, 29 janvier 2014

J'avais, en commençant à vous lire, l'impression d'une pensée qui marchait de son pas bonhomme. Par les temps qui courent, c'est réellement réjouissant, même si je ne vous suis pas en tout. Une pensée qui marche est visiblement insupportable à certains puisque Manu a cru devoir vous figer sur place, vous claironner les termes d'une pensée ad hoc. Manu se désole aussi que « votre prose » ne soit pas lue par les membres du fan-club de Dieudonné. Je me désolerais plutôt de ce que vos réflexions n'effleurent pas même l'esprit de tels qui vous lisent. Comme Manu.

Deux détails, tout de même. Je ne suis pas convaincu que l'Europe soit le « lieu neutre » que vous dites. Elle aurait encore pu essayer de l'être mais, par choix ou ce que vous voudrez, elle y a renoncé. Et puis vous recourez à une formule qui m'est très parfaitement hermétique : « identifier l'Holocauste au judaïsme ». Si vous aviez la patience de l'expliquer...

Je m'écarte assez nettement de ce que vous dites à la fin : « Dieudonné est un phénomène qui s’est construit sur les errements de notre société. Si nous voulons le juguler ou éviter qu’il ne se propage, il faut revoir notre propre copie sociétale d’abord. » Pourquoi faudrait-il le « juguler » ? Amener les Manu à renouer avec une pensée qui marche me semble par contre une priorité. Je ne dis pas que j'ai la solution. Manu illustre une paralysie dans laquelle il voudrait que nous nous installions tous. Dieudonné me semble plutôt nous presser d'en sortir. Pourquoi alors chercher à le « juguler » ? Pourquoi le besoin de tout de même maintenir l'exclusion ? Et si nous n'écrivions rien sur l'ostracon ?

Écrit par : Shakuhachi | dimanche, 05 janvier 2014

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@Shakuhachi

"Identifier l'Holocauste au judaïsme", à savoir considérer les Juifs comme seuls dépositaires de la Shoah, plutôt que de considérer que c'est un événement de portée universelle, tout comme le génocide rwandais, arméniens, les massacres indiens, l'esclavage, etc. C'est aussi considérer que la Shoah est une affaire juive exclusivement et que donc, c'est "leur" problème et que nous n'avons finalement qu'à respecter "leur" deuil. Il en va de même pour l'esclavage, l'apartheid, les massacres en Afrique. Si on considère que seuls les Africains en sont dépositaires, on arrive à cette double attitude de spectateur non impliqué et de victimisation. Ce que je dis, c'est que la Mémoire, nous devons la porter ensemble, autant que le poids de la haine humaine. Et en même temps, nous ne pouvons retirer aux descendants leur lien avec les souffrances éprouvées. Mais c'est un vaste sujet, aussi vaste que celui des racines. Je ne vais pas m'alourdir ici dessus.

Par "juguler", je n'entends pas "censurer", bien sûr.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 janvier 2014

"Manu illustre une paralysie dans laquelle il voudrait que nous nous installions tous." Vous pourriez préciser. Je ne veux en aucun cas que nous nous installions dans une quelconque paralysie. Je constate que les fans de Dieudonné en sont encore à le considérer comme un "humoriste".........

Écrit par : manu | lundi, 06 janvier 2014

« Identifier l'Holocauste au judaïsme ». En cédant aux charmes de la campagne de promotion du mot « shoah », n'a-t-on pas contribué à faire cette identification que vous dénoncez ? N'était-ce pas déjà en faire « une affaire juive exclusivement » que de se mettre à recourir à ce mot qui ne veut rien dire ?

La « Mémoire » s'est, de son côté, vue donner des ailes de plomb. Ne faudrait-il pas cesser de l'asséner ? Ne peut-on simplement la laisser s'écraser ? A moins qu'on ne cherche autre chose que ce qu'on prétend ?

On pourrait peut-être partir de cette idée : « Contrairement à ce qui se dit souvent, l'interdiction d'une répétition vient de la pensée, non de la mémoire » (Badiou, Le Siècle, Seuil, 2005).

Écrit par : Shakuhachi | lundi, 06 janvier 2014

@Shahuhachi-san : j'utilise Shoah de préférence parce qu'Holocauste est inapproprié à mon avis, le mot pouvant insinuer qu'il y a un sens religieux/mystique au massacre. J'utilise aussi Naqbah en lieu et place de "exode palestinien" parce que l'exode peut supposer une fuite délibérée alors que Naqbah décrit mieux la perte totale de son territoire et l'exil définitif que beaucoup de Palestiniens ont subis et subissent encore. Il y a des fois, l'empathie sémantique me semble nécessaire. Bien entendu, "le génocide de Juifs et de Roms" me paraît très bien aussi. Mais c'est long.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 janvier 2014

« Il y a des fois, l'empathie sémantique me semble nécessaire. » Vous êtes gentil avec votre idée d'empathie. Je ne vois pas pourquoi faire sien un mot choisi parce qu'il ne veut rien dire. Je vous voyais cheminant ; je vous vois préférer faire court (« Mais c'est long ») et en suis surpris, d'autant que vous vous alarmiez de « l'identification de l'Holocauste au judaïsme ».

Écrit par : Shakuhachi | lundi, 06 janvier 2014

Ah mais je ne suis pas parfait, votre remarque est tout à fait justifiée. J'aurais mieux écrit "holocauste" entre guillemets. Mais remplacez par "Shoah" et vous verrez qu'on ne comprend plus. C'est vrai, dans ce contexte, génocide nazi aurait peut-être été préférable. J'y réfléchis pour la prochaine fois.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 janvier 2014

Marcel, j'ajouterais bien: "Et le faire ensemble, toutes communautés, toutes religions, toutes couleurs, TOUS GENRES et toutes origines confondues." ;) (pq il est loin d'être que raciste, le M'bala m'bala...)

Écrit par : Mélusine (la prem's ;)) | dimanche, 05 janvier 2014

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A Mélusine, je dirais bien que c'était mieux sans son ajout. Communautés, religions, couleurs, GENRES et origines : ...oublions.

Écrit par : Shakuhachi | lundi, 06 janvier 2014

Cher Marcel,
Commencer une analyse du cas Dieudonné par "le sionisme" c'est vraiment gonflé. C'est comme dire que l'antisémitisme serait la faute des Juifs. Voici d'ailleurs une recherche qui montre que le conflit israélo-palestinien est tout à fait secondaire dans cette dérive. La voici :
«Oui, la quenelle est antisémite.
En tout cas, elle est utilisée et perçue comme telle.
En effet, le mot-clé juif (et ses déclinaisons juifs ou juive) y sont associés trois fois plus que des mots-clés pourtant plus larges comme système, sioniste ou sionisme.
Il est également à noter que la cause dont devraient se revendiquer les "anti-sionistes", la Palestine, n'est invoquée que dans 0,12 % des mentions du terme quenelle. Ce qui est tout de même assez léger pour une cause qui semble justifier de telles colères et mobilisations.
À titre de comparaison, le mot "Shoah" est six fois plus présent que Palestine dans les phrases des internautes citant la fameuse quenelle! Une obsession de l'Holocauste juif très présente, puisque même le honni Israël est cité pratiquement trois fois moins.»
http://www.huffingtonpost.fr/alberic-guigou/quenelle-antisemite_b_4519651.html

Écrit par : Grunchard | dimanche, 05 janvier 2014

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@Grunchard : quand j'écris que je mets les "pieds dans le plats", c'est bien que je suis conscient que c'est gonflé. Par ailleurs, je m'adresse à ceux qui ne sont pas antisémites. Enfin, à gauche, la Shoah n'est que le "recentrage" malheureux de la question palestinienne. Grâce notamment à l'action du Likoud.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 janvier 2014

M. Dieudonné n'a pas d'idée neuve. Les antisémites existent depuis belle lurette. Il n'y a pas que les déshérités du système qui le soutiennent. Anelka en est la preuve.
Enfin, voir en Israël,et les sionistes, l'incarnation du mal absolu, me semble curieux. En effet, c'est l'Irak qui a organisé le génocide des Kurdes, pas Israël. Sans parler de la guerre d'Algérie, la guerre du Vietnam, etc.

Écrit par : Flip | dimanche, 05 janvier 2014

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Comme Marcel l'a dit lui-même, il n'a "jamais" vu un spectacle de Dieudonné (incroyable qu'on puisse écrire autant de critique sur quelqu'un qu'on ne connait pas)

je propose a Marcel d'au moins aller voir cette vidéo:
[LIEN VIDEO EFFACE: les lecteurs peuvent le trouver ailleurs, ceci n'est pas un site de promotion de Dieudonné. Merci. De plus, il ne s'agissait pas d'un extrait de son spectacle mais d'une promo.]

5mn pour comprendre Dieudonné, c'est pas beaucoup, c'est moins long que le temps que j'ai pris pour vous lire, alors faite aussi un geste, aller voir autre chose que ce qu'on dit sur Dieudonné.

Merci,

Patrick

Écrit par : Patrick | lundi, 06 janvier 2014

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Je n'ai pas dit que je n'ai pas vu de spectacle de Dieudonné, mais que je n'ai pas vu ses spectacles EN INTEGRAL, ce qui est très différent. Je n'ai d'ailleurs pas écrit sur ses spectacles mais sur la quenelle et sur ses déclarations non-humoristiques. Si vous voulez une biographie autorisée de Dieudo, écrivez-la vous-même et faites-la-lui rel(u)ire !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 janvier 2014

Même commentaire que dans l'article précédent.
Il vaut mieux éviter l'utilisation du mot "Shoah", et préférer un mot de la langue française. Ceci non pas par chauvinisme, loin s'en faut, mais justement pour contrer - comme c'est expliqué dans le début de l'article - l'emploi politique qui en est fait par Israel.

Écrit par : flouflou | lundi, 06 janvier 2014

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"Ce que dit Dieudonné sur le sionisme n’est pas entièrement faux."

Si, c'est complètement faux, puisque Dieudonné (et Marcel, et la majorité des médias) se gardent bien (ou sont incapables) d'expliquer ce qu'ils entendent par sionisme. Et c'est là que les problèmes commencent.

Uri Avnery, l'inlassable militant de la lutte contre l’occupation et figure de proue de Gush Shalom se définit comme sioniste. On en fait quoi ?

Écrit par : Hedayat | lundi, 06 janvier 2014

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Heda, on ne va quand même pas reprendre tout à zéro ce qui a été dit il y a dix ans sur le forum de Libé, non ? Bien sûr, "sionisme" devrait être défini avant de l'évoquer. Mais ici, dans ce contexte, quand j'écris "sionisme", c'est bien évidemment selon la définition de Dieudonné, ou plutôt la compréhension très limitée qu'il en a, puisqu'il avoue ne pas savoir si c'est une religion, une philosophie, et finit par laisser tomber "on ne sait pas ce que c'est" (en substance). Perso, selon la définition, je suis sioniste ou antisioniste. Mais bon, je pense que tout le monde a bien compris de quoi je parlais précisément.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 janvier 2014

Ben si, il faudrait reprendre tout à zéro et je suis très loin de croire que "tout le monde" a bien compris de quoi tu parlais "précisément".

Pour le tout venant (et donc pour le public de Dieudonné), le sionisme est la politique agressive d'Israël à l'égard des Palestiniens : ce qui permet à Dieudonné d'embrigader sous son aile les pires réactionnaires, bigots et intégristes juifs à la seule condition qu'ils se déterminent comme anti-sionistes (et pas du tout pour le règlement pacifique du conflit israélo-palestinien). Et c'est donc de cette manière qu'il évacue l'accusation d'antisémitisme.

Le diable se cache dans les détails, Marcel.

Écrit par : Hedayat | lundi, 06 janvier 2014

"Sionisme" et "sioniste" est une façon hypocrite de dire Juif chez les ... "antisionistes".

Il n'y a aucun doute à ce sujet.

Remplacez les par "schroumphisme", "schroumphiste" et "antischtroumphiste" dans les discours de Dieudonné, c'est non seulement assez drôle mais ça permet d'isoler que ce qui est autour, les images, articulations et le sens de son discours.

Et dans une certaine mesure cet effet sémantique déborde largement le discours de Dieudonné.

Car la popularité de ce bouffon "antisioniste" ne sort pas de nulle part.

De la doxa antisioniste des socio-démocrates bon teint on glisse en pente douce vers la haine grossière de la racaille quenelleuse, comme on passait autrefois du catéchisme charitable à la défense de l'occident chrétien contre le complot judéo-maçonnique, et de l'utopie socialisme aux délires nazis.

Personnellement je reste optimiste, je *sais* que le pire est peut-être à venir.

L'ascension de Dieudonné est résistible par les moyens nécessaires.

Écrit par : Laurent Szyster | lundi, 06 janvier 2014

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"L'ascension de Dieudonné est résistible par les moyens nécessaires."

par la pénalisation du client, peut être ?

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 06 janvier 2014

""Sionisme" et "sioniste" est une façon hypocrite de dire Juif chez les ... "antisionistes".
Il n'y a aucun doute à ce sujet."

Avant, un antisémite, c'était quelqu'un qui n'aimait pas les juifs.
Aujourd'hui, un antisémite, c'est quelqu'un que n'aiment pas les sionistes.
Il n'y a aucun doute à ce sujet.

Écrit par : The Red Baron | mardi, 07 janvier 2014

Avant, aujourd'hui et les vols plantés du baron rouge au ras des paquerettes (et en dessous des pissenlits)

"Avant, un antisémite, c'était quelqu'un qui n'aimait pas les juifs.
Aujourd'hui, un antisémite, c'est quelqu'un que n'aiment pas les sionistes.
Il n'y a aucun doute à ce sujet."

Il n'y a aucune contradiction dans vos deux définitions d'antisémite. Votre profil se précise.

Caramba, encore craché !!!

Écrit par : Pfff | jeudi, 23 janvier 2014

et celui qu'aime pas dutoux les juifs et qui adooore les sionistes, c'est un quoi alors?

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 23 janvier 2014

Et l' écrivain jacob cohen antisioniste qui fait une quenelle, vous en pensez quoi?

Écrit par : jack | mercredi, 22 janvier 2014

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[NOTE DU CENSEUR SEL : CONTENU CONSIDERE XENOPHOBE, PUBLIÉ À TITRE D'INFORMATION : VOILA OU MENE L'USAGE DE CONCEPTS TELS QUE "RACISME ANTiBLANC" PAR DES HOMMES POLITIQUES DE PREMIER PLAN]

""Il n’y a pas une once de différence entre celle des victimes du génocide rwandais et celle des victimes de la Shoah.""


Ah mais c'est horrible d'écrire un truc comme ça... comparer un pays ultra pauvre ayant vécu un génocide récent, dont les descendants vivent dans le tiers monde face a des gens de pays riches dont la souffrance à été imposée à tous dans des pays ou "tous" avaient fait la guerre et sont morts en nombre bien supérieurs...

""Il y a également une responsabilité occidentale indéniable dans les deux événements.""

blablabla, mensonges, vous n'en avez rien à faire de la "souffrance" vous ne voulez que l'utiliser, holodomor ou génocide vendéen, bizarrement on ne parle jamais de ça, d'ailleurs on a pas envie d'en parler, pas plus que de la shoah, pas plus que du rwanda (lire les livres de péan la dessus)

""La France a toujours du mal à reconnaître qu’elle était une force d’occupation en Algérie et ailleurs et qu’elle y a commis des crimes de guerre, atroces, des meurtres de femmes et d’enfants."""

Elle fait pourtant l'apologie d'une révolution génocidaire, révolution s'étant suivie d'une colonisation, déconstruction identitaire et religieuse du peuple, destruction des langues régionales, laïcité imposée, enfants envoyés aux mines, assimilation républicaine, a envoyé ses hommes dans deux guerres mondiales avec lesquels ils n'avaient rien à voir, pour ensuite les remplacer par des dizaines de millions d'immigrés allogènes.
Le seul pays que la "France" n'a pas décolonisé est la France elle même.

Enfin, je n'ai pas a assumer leur système, et si un algérien vient me saouler, je lui parlerai du million d'esclaves européens faits par les barbaresques d'Alger les 400 ans précédant la colonisation.

En fait vous racontez l'inverse de la réalité, étant donné que depuis ma naissance on nous dit toujours la même chose sur l'Algérie, colonisation etc... l'histoire se résume à ça depuis des décennies...

"""L’ONU n’a toujours pas qualifié ces colonisations de crimes contre l’humanité et être noir en Europe est souvent encore un crime en soi."""

Blablabla, on comprend mieux que les mecs comme dieudonné se soient barré de vos mouvements et de vos idéologies mortifères...
être noir en europe est une anomalie, il y avait 12 000 africains en France métropolitaine en 1960 pour des millions aujourd'hui, issus d'une immigration de remplacement organisée par l'état capitaliste et les gauche y voyant le moyen de détruire cette société qu'elle hait tant, comme elle le faisait à l'époque coloniale, mêmes méthodes, même principe, d'ailleurs sur ce site vous êtes tous dans une idéologies ayant évolué du colonialisme, mais au fond ça revient au même.
Les africains en Europe sont allogènes et le portent sur eux, c'est certainement pas en forçant les autochtones à vivre avec ou à en recevoir encore plus qu'ils régleront leurs problèmes, bien au contraire, ça fait 30 ans qu'on nous sort ces arguments dignes de sos racisme... c'est fini tout ça...
Tant qu'à vos "crimes contre l'humanité" ou votre "onu" mais comprenez que les gens veulent en finir avec ce système, l'onu on s'en fout et les "crimes contre l'humanité" ne sont que des machins de pleurniches dans lesquels les gens ne veulent pas rentrer... pas envie de devenir comme certains...

Écrit par : indigene | mercredi, 29 janvier 2014

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@indigène

courage, bientôt alzheimer vous aidera à supporter toutes ces négresses qui s'occupent de vous

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 30 janvier 2014

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