lundi, 18 juillet 2011

Du bras de fer au bras d’honneur.

Wouter Beke, c’est Kris Peeters encore et encore. Souvenez-vous. Il y a trois ans, ce dernier «proposait» une négociation. Mais avant toute entrée en matière, il fallait que les partis francophones acceptent de laisser à la porte de la «praatbarak» (café du commerce) leurs revendications. En gros, tout était négociable, sauf ce que la Flandre institutionnelle avait décidé d’écarter d’office. Et qu’est-ce qu’elle écartait ? Ce dont les Francophones voulaient entendre parler. Jean Quatremer titrait quelques mois auparavant : «il n’y a rien à négocier». Et c’est toujours pareil aujourd’hui, après 400 jours sans gouvernement. Avant de s’installer à la table de négociations, Wouter Beke, comme Kris Peeters, comme Bart De Wever, établit les limites de la négociation, les tabous, les interdits, les impossibles. Ça ne va pas le faire, ça ne le fera jamais.


Depuis quatre ans déjà, la Flandre gouvernementale a tout mal compris. Elle a voulu faire accepter «sa» révolution copernicienne, à ses conditions, exclusivement. Pour se convaincre elle-même du bien-fondé de cette non-négociation, de ce Diktat, elle s’est raconté pis que pendre sur Bruxelles, sur la Wallonie, et comme sa presse la plus sérieuse — du Tijd à Knack en passant par Trends et De Standaard, sans oublier la VRT — alimentait en mauvais exemples le cerveau de son «peuple», elle ne voit plus autre chose désormais que le Wallon paresseux et le Bruxellois (francophone) incompétent. La suite est logique. Le CD&V s’était associé à un parti nationaliste pour faire passer sa pilule copernicienne. Mais l’électeur préfère le goût du vrai. Et Bart De Wever a ce goût-là. Le CD&V devint prisonnier de l’idée qu’il a lui-même lancée, celle de la confédération. Et les raisonnables au sein de ce parti se retrouvent pieds et poings liés à l’hymne flamboyant qui a pour titre «Octopusnota van de Vlaamse Regering» et auquel plus personne n’ose toucher. Sans compter les quelques hypocrites qui font comme s’ils ne comprenaient pas pourquoi les Francophones ne se passionnent pas pour cette réforme de l’État qui, soi-disant, est si avantageuse pour eux. C’est dire que l’arrogance ne se soigne pas dans ces partis : ce que la Flandre institutionnelle a imaginé, rédigé, voté, est forcément la seule, la meilleure, l’unique solution. Et ce que pensent les Wallons et les Bruxellois, c’est peau de balle, contreproductif, ou insensé. D’ailleurs, ils sont irresponsables,  ces Wallons-là, c’est bien connu. Ne dit-on pas, jour après jour, qu’il faut les «responsabiliser» ? 

 

La Flandre a tout mal compris. Si elle voulait vraiment réformer l’État, elle devrait proposer quelque chose qui puisse séduire les Wallons et les Bruxellois. Les Francophones seraient bien partants pour une vraie réforme, intelligente, progressiste, utile. Mais rien de tel dans les résolutions de 1999 qui empoisonnent le pays depuis… 1999. Au contraire. Ce que Kris Peeters veut imposer, c’est une réduction des droits des Francophones, aux frais de Bruxelles. Personne ne signera jamais une chose pareille. La question est : le CD&V a-t-il compris que son entêtement, son acharnement, son incapacité à négocier, signifient à court terme la fin de ce pays ? Ou le staff de Kris Peeters est-il si bête, si nul, qu’ils n’ont pas pigé qu’un couple, c’est un compromis ? Que donc, il faut écouter l’autre et ne pas s’écouter soi-même ? On se le demande. Vraiment. Herman Van Rompuy est l’un de ceux qui ont eu l’idée de ne plus accepter de former un gouvernement national tant que les Francophones ne «plieraient» pas. C’est donc bien que notre bien-aimé président européen avait compris à quel point la réforme flamande désavantageait les autres composantes du pays. Ou alors, a-t-il cru que les Wallons et Bruxellois étaient si cons qu’ils ne s’intéresseraient pas à une nouvelle Belgique ? 

 

Aujourd’hui, on en est au bras de fer. La N-VA est sortie des négociations. Il était temps. On n’aurait jamais dû accepter de négocier avec elle, je l’ai écrit dès les 13 juin 2010. On l’a fait. Résultat ? Quatre cents jours sans gouvernement. Et un CD&V toujours aussi rabique (à moins que… aujourd’hui peut-être… ou alors demain… ou dans 400 jours de plus… ). Aujourd’hui, la N-VA se retire avec des forces en plus, du poids en plus, en prétendant qu’on l’a exclue. Dame ! Le plus grand parti de Flandre ! Le plus grand parti de Belgique ! Et pourquoi pas le plus grand parti du monde, tant qu’on y est, Bartje ? Dix-huit pour cent, ça ne fait guère plus que Wilders en Hollande ou Le Pen en France, certaines années. La N-VA est un donc bien un petit parti. C’est juste que dans ce pays où l’on a tout divisé, tous les autres partis sont encore plus petits. La N-VA n’a pas gagné les élections de juin 2010. Elle est celle qui les a le moins perdues. Encore que 28 % en Flandre, c’est peanuts à côté du PS et ses 40 % en Wallonie. Si on n’avait pas tout scindé, le plus grand parti serait le parti socialiste, libéral ou chrétien-démocrate. Pas la N-VA. Mais elle se montre sacrifiée, elle qui s’identifie à la Flandre, et tout ce qui en Flandre s’identifie à elle se sent humilié par les Francophones. A-t-on gagné quoi que ce soit en tentant de négocier avec Bart De Wever, sinon la simple certitude qu’une telle discussion ne menait à rien ? 

 

Ce ne sont pas les Francophones qui ont éjecté la N-VA. C’est son radicalisme et rien d’autre. Et c’est ce qui empêchera probablement le CD&V de participer à une négociation digne de ce nom. En 2007, le parti de Leterme avait encore des marges de manœuvre, quitte à perdre le soutien des nationalistes — ce qu’il a fait, mais à quel prix ? Aujourd’hui, les nationalistes sont devenus le big brother qui tient le sort du CD&V entre ses mains. Logique. Les chrétiens-démocrates voulaient la révolution copernicienne. Pour être sûrs de l’obtenir, ils ont fait entrer des radicaux dans leur petit monde. Aujourd’hui, les radicaux sont plus puissants qu’eux. Et les empêchent de faire tout pas de côté pour… obtenir leur révolution copernicienne. La question que l’on pourrait se poser est : en 1999, lorsque Luc Van Den Brande (CD&V) a mis les résolutions autonomistes sur le tapis, était-il conscient qu’une fois ce vote acquis, il dirigerait la Belgique vers une scission irrémédiable ?

 

Le pari d’Élio Di Rupo, c’est qu’un certain nombre de CD&V seraient enfin prêts à faire un pas en arrière, à revoir leur position radicale, et à négocier enfin. Vraiment. D’où la note, ouverte, publique, claire, multiple. Cette note, c’est le maximum de ce que les Francophones peuvent accepter avant une négociation. Il y avait moyen de la rédiger autrement. Plus libérale, plus sociale, plus ce qu’on veut. Mais c’eût été, au mieux, un autre maximum. L’Open VLD, le SP.a et Groen! l’ont bien compris. Si on ne peut pas partir de là, on ne peut partir de rien. Le CD&V, lui, ânonne qu’il ne faut partir que de son point de vue à lui, faute de quoi, on ne peut pas négocier. Toujours la même hypocrisie, ou la même imbécillité. Le point de vue du CD&V n’a aucun intérêt pour les Francophones. S’il faut s’y rendre pour continuer l’État, c’est donc la scission et rien d’autre qui nous attend. 

 

D’où le bras de fer imposé par Di Rupo. Qu’on ne s’y trompe pas, il n’oppose pas Francophones et Néerlandophones, cette fois. Il oppose d’une part ceux qui sont prêts à discuter d’une nouvelle Belgique ensemble, et d’autre part ceux qui restent rivés à 1999, à l’Octopusnota, à la révolution copernicienne pure et dure, dont rien ne prouve qu’elle sera la bonne réforme pour la Belgique, ni même pour la Flandre. Dans un camp, il y a cette fois des socialistes flamands et francophones, des verts flamands et francophones, des libéraux flamands et francophones. Dans l’autre, le CD&V. Mais même au sein de celui-ci, il y a de graves dissensions. Entre les Belgicains (Mark Eyskens, par exemple), les sociaux-démocrates régionalistes et les coperniciens purs de Kris Peeters. L’enjeu,  donc : la continuation de l’État belge. Parce que le blocage, si l’on n’obtient aucune avancée cet été, deviendra crispation, puis crise ouverte, puis, immanquablement, la question de l’existence de la fédération belge se posera de plus en plus clairement. Peu importe qu’il y ait des élections à l’automne ou pas. Aucune solution autre qu’un gouvernement digne de ce nom, avant la fin de cette année, ne peut garantir la pérennité de la Belgique, c’est aussi simple que cela.

 

Raison pour laquelle Di Rupo s’entête. On est probablement à un tournant. On saluera le courage (enfin!) d’Alexander De Croo, qui s’engage dans une voie difficile, mais indispensable. On saluera la volonté de tous les partis décents et démocrates, et la question finalement, est de savoir si le CD&V fait encore partie de ce club ou s’il est devenu surtout nationaliste. Hypocritemnt nationaliste, mais nationaliste quand même. Ce bras de fer pourrait faire éclater le parti (mais j’en doute), mener à des élections (mais c’est cher), prolonger le no-gov (mais c’est fou), mais qu’importe la casse, puisque c’est peut-être l’ultime question qui est posée dans ce coude-à-coude oppressant.

 

Pronostic : le CD&V devrait répondre par la négative. Les forces au sein de ce parti sont verrouillées en interne, comme la force séparatrice au sein de la «démocratie flamande» est verrouillée en externe par la présence massive des nationalistes au parlement flamand, et sa puissance au gouvernement flamand. Son gouvernement vient d’ailleurs de décider d’aller un pas plus loin dans la «sécurité sociale flamande» en attribuant une prime aux enfants recensés par Kind & Gezin, l’office de la petite enfance flamand. Une inégalité de plus entre Bruxellois. La démocratie à la flamande. Et un pas de plus vers une Flandre autonome, sinon indépendante. Cocasse : les socialistes flamands, toujours au gouvernement de la Flandre, sont dans ce bain autonomiste le matin, et dans la négociation fédérale le soir. Tout baigne, quoi.

 

Le pire n’est jamais acquis. Le CD&V peut encore bouger. Mais s’ils ne bougent pas, le bras de fer national se transformera en bras d’honneur. Un grand bras d’honneur définitif. À la Belgique.


16:10 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (221) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

on ne peut mieux considérer et dire comme cela...
c'était mon avis depuis le début... négocier avec eux était "illusoire", car les "Bartiens" voulaient ce "chaos"... mais pourquoi et pour qui ?? là est le problème... ? et je ne perçois qu'une chose... la séparation de la Belgique et peut-être même ...une espèce de spéculation pour "nous" mettre en "faillite"..?? on connaît les manoeuvres mafieuses des agences de notations vis à vis de pays comme la Grèce, etc... la Belgique n'est pas loin du problème... ?? c'est une façon comme une autre d'arriver au même résultat..!! mais qui manipule tout ça ...??? ça dépasse les problèmes linguistiques de chez nous..!! c'est vachement plus grâââve !! c'est mon analyse..!! brrr, ça craint...!!!

Écrit par : paul vercheval | lundi, 18 juillet 2011

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Nous y voilà, Marcel,

Moi qui n'ai plus de radeau pour prendre la mer, je dois donc rester sur ma terre natale qui bientôt portera plusieurs noms! La nuit s'est abattu sur nos terres et nous avons le choix entre la honte et la dignité! Pour ma fille, je choisis la dignité et fidèle au message de Stéphane Hessel, je m'indigne et m'inscris dans la résistance civile et ghandienne à l'intolérance et l'égoïsme qui grandit dans la classe politique flamande nationaliste.

Le 18 juin 1940, il y eut un discours à Londres fait par un homme d'état appellant à quitter le chemin du déshonneur et à prendre le difficile chemin de la dignité! Aujourd'hui ,18 juillet 2011, le monde plonge dans l'incertitude et la nuit du délitement de la finance mondiale! Les batailles des décénies passées pour les droits démocratiques et sociaux,ne sont rien en comparaison aux batailles qui nous attendent pour sauvegarder et faire triompher un système humain, démocratique et solidaire!

Il est urgent de nous replonger dans l'histoire et voir ce qu'elle nous enseigne sur notre présent! Déjà,en francophonie, certains s'engouffrent dans la brèche du populisme fascisant. Modrikamen positionne son parti poujadiste dans la ligne du front national français! Et force est de constater que l'idéologie économique et sociale ultra droitière de la NVA,fait une percée dans les conversations du café du commerce!

La nuit se teint de brun et bientôt, nous ne verrons plus les étolies...C'est pourquoi,il nous faut résister à toutes les tentations mortifères qui se font jour et remettre au tableau d'honneur les valeurs de créativité, d'équité et solidarité qui font que l'homme civilisé se distingue de l'homme égoïste et barbare!

Écrit par : verlaine | lundi, 18 juillet 2011

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Depuis le temps que les flamands grignotent peu à peu.Bien avant "l'octopus" qui radicalise les positions ainsi que la déclaration du gouvernement flamand 2009-2014
La frontière linguistique qui devient une frontière d'Etat. Bruxelles capitale de la Flandre, simple ville. Famandisation rampante de Bruxelles! Si,si, ils essaient
A force de répéter des mensonges, on y croit.
Les cartes de Flandre avec en titre België: ce qui leur convient bien évidemment.
Quel égoïsme!
Coup de bluff: la fédération Walonie -Bruxelles demande son indépendance et s'associe avec le Grand-Duché du Luxembourg.
On laisse les flamands avec 60 % de la dette belge à payer et la somme bientôt faramineuse des pensions ( tient ils ne demandent pas de scinder cette partie de la sécurité - on peut savoir pourquoi?)
Les francophones et Bruxellois ne vont plus se laisser plumer!
On a compris.
N.B. Octopus= genre de mollusques à huit pieds, communément appelés PIEUVRES

Écrit par : Gérard | lundi, 18 juillet 2011

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Cher Marcel, il me semble que la Belgique est bien finie et tout ce qu'il reste en fin de compte c'est de négocier la scission definitive entre la Flamandie et la Belgique du Sud, a l'amiable si ça est encore possible...

Salut,

Fernando

Écrit par : Fernando Ferreira | lundi, 18 juillet 2011

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Pour mes enfants, je pense que leur avenir c'est sans les flamands et je dis bien, sans les flamands. Une Région Bruxelloise avec sa périphérie déclarée au sein d'une fédération Francophone avec la Région Wallonne le tout avec des liens de plus en plus étroits avec la France représente bien plus d'opportunités pour eux que ce que les flamingants nous souhaitent et s'évertuent à nous organiser !
C'est dit sans haine et sans état d'âme ... C'est dit en fait sans sentiment ! Tournons la page et regardons devant nous... Les flamands avaient toutes les cartes en main, mais désormais, ils ne m’intéressent plus.

Écrit par : Philippe | lundi, 18 juillet 2011

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Et pourtant, le CD&V, c'est bien un parti typiquement belge (comme la plupart des partis flamands depuis l'implosion de la Volksunie), il renferme les diverses tendances, du belgicain au séparatiste (même s'ils ne veulent pas l'avouer). Wouter Beke devrait d'abord dégager un compromis dans son propre parti (même avec Eyskens) avant de s'aventurer dans les hautes sphères d'un Etat si complexe que la Belgique.
Il y a un rôle en or pour rester dans l'histoire de notre pays en ce moment, pas aux côtés de Vladimír Mečiar et Václav Klaus, comme pouvait l'espérer Bart De Wever, mais plutôt avec Robert Schuman et Paul-Henri Spaak, dans la lignée de la construction européenne. On a bien essayé d'y dévergonder Herman Van Rompuy, qui lui aussi pourrait prendre une place importante dans cette histoire européenne encore à écrire.
Notre pays a toujours été au centre de cet enjeu, notre devoir est de ne pas laisser le nationalisme briser cet élan.

Écrit par : JoBelge | lundi, 18 juillet 2011

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Bonjour Marcel, j'ai une question...

J'aurais une solution pour se passer de la N-VA et du CDV mais je me doute qu'elle poseraient pas mal de problèmes mais j'aimerais néanmoins ton avis.

1 Les sept partis qui on dit oui a la note négocient jusqu'a obtenir un accord global.
2 Une fois l'accord obtenu on dissous les chambres et on va aux élections.
Les partis flamands (VLD, SPA, Groen) peuvent se présenter devant les Flamands en disant "Voilà nous avons obtenu une réforme, donnez nous la majorité des 2/3 nécessaire pour la mettre en oeuvre"

Je vois bien les problèmes (stabilité du gouv. flamand), la réforme serait moins substantielle que celle réclamé par les rabiques de tout bord. Mais bon pour l'instant on va dans le mur, alors pourquoi pas tenter un coup de poker.

Écrit par : Hawke | lundi, 18 juillet 2011

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Oui, c'est une bonne idée. Sauf que le contre-feu de la N-VA et du CD&V sera tel que les partis flamands qui entreraient dans une telle logique ont toutes les chances de se faire complètement ratatiner aux élections suivantes…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 18 juillet 2011

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Merci pour ta réponse,

En fait ça me conforte dans mon idée que le pays est mort. Même si on arrivait a une réforme équilibrée les flamingant reviendront encore et toujours a la charge jusqu'a ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent.

Seul les médias flamands pourraient inverser la tendance mais ils sont trop noyautés pour que cela arrive

Écrit par : hawke | lundi, 18 juillet 2011

Cher Marcel, bonjour,
Comment ne pas être d'accord avec toutes ces vérités? Il va de soi que l'actuel président du CD&V, Wouter Beke manque cruellement de maturité politique! D'autres leaders démocrates-chrétiens avant lui, tiraillés par des tendances internes modérées ou radicales, ont réussi à sortir leur parti de l'impasse! Un simple constat: en 1981 ( il y a 30 ans), feu le CVP représentait 58/ 121 sièges du côté flamand et il existait pourtant déjà à cette époque une Volksunie ( c'étaient les méchants de cette époque." que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître"..) et cette Volksunie ( tout aussi virulente que l'actuelle N-VA avait dans ses rangs les pères fondateurs du Vlaams Belang/Blok). Une autre constatation s'impose: la mentalité des électeurs flamands, qui ont "couronné" Bart De Wever, a radicalement changé et souffre de francophobie pathologique!!! C'est inquiétant pour notre démocratie et même très dangereux!

Écrit par : Christian | lundi, 18 juillet 2011

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@Christian : il ne faut pas oublier l'environnement médiatico-politique qui influe terriblement sur l'électeur flamand…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 18 juillet 2011

Vu de Flandre, en tout cas de pas mal de Flamands que j'entends, les medias francophones sont anti-flamands et mentent. Au fond ils n'ont pas tort mais pas dans le sens qu'ils croient entre les billets de Philippe Walkowiak et ce qu'on entend au JT de la part des politiciens francophones, c'est quand même le grand écart.

Écrit par : Guillaume | lundi, 18 juillet 2011

"Si elle voulait vraiment réformer l’État, elle devrait proposer quelque chose qui puisse séduire les Wallons et les Bruxellois"
...
Du territoire? De l'argent?

En d'autres mots: on a commencé en 1830 avec un Etat ou la francophonie était priviligié dans tous les domaines, et il faut que les flamands paient le rançon pour acheter chaque fois plus de libertés.

Les flamands reçoivent plus de compétences, les francophones reçoivent les mêmes nouveaux compétences et EN PLUS le rançon. Joli non?

Écrit par : thomas | lundi, 18 juillet 2011

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@ Thomas

"il faut que les flamands paient le rançon pour acheter chaque fois plus de libertés"

He oui Thomas, c'est comme ca. Passons sur votre revisionniste fantaisiste de l'histoire, quand bien meme voila Thomas, c'est comme ca, ca s'appelle la negotiation.

Mais vous n'avez pas l'air d'avoir trop compris les principes de la negotiation en general je crois. C'est vrai que vous n'avez jamais ete tres subtil mais c'est quand meme pourtant pas tres difficile, le principe d'une negotiation c'est quoi Thomas, hein ? C'est obtenir qque chose en echange d'autre chose. Rhhhhhho Thomas vous avez decouvert quelque chose la. On apprend a tout age, meme quand y a pas bcp de place pour les mettre, hein.

Donc voila il va falloir negocier avec ces mechants francophones imperialistes, esclavagistes et cons comme des moules. Pffff c'est la merde ca Thomas, aie aie aie, vous vous rendez compte, negocier !!!!!!!

Écrit par : Kermit | lundi, 18 juillet 2011

Perso je pense que l image que la flandre a d elle est d une arrogance a nul autre pareil.
Du moins pour ses prétendues élites. Pire que les fransquillions qu il dénonce. Les accros du portefeuille, les jaloux d en avoir.

Écrit par : leluron | lundi, 18 juillet 2011

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"Les partis flamands (VLD, SPA, Groen) peuvent se présenter devant les Flamands en disant "Voilà nous avons obtenu une réforme, donnez nous la majorité des 2/3 nécessaire pour la mettre en oeuvre"( sic) : c'est une excellente idée! Malheureusement, le cartel CD&V/NVA se reformerait alors illico presto et nous aurions droit à une sorte de centre-gauche votant à 35 ou 4O% pour le cartel SPA, VLD, groen! et à 60 voire 65% d'électeurs de droite et d'extrême-droite plébiscitant le trio ultra-radical Peeters-De Wever- Weyts. Je suis très sceptique quant à la décision que prendra in fine le CD&V. Après tout si c'était pour gagner du temps jusqu'aux Communales de 2012 où l'on regrouperait les scrutins communaux et législatifs? Bonne soirée

Écrit par : Christian | lundi, 18 juillet 2011

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Ganger du temps jusqu'octobre 2012 ? Ca va etre dur la.

Écrit par : kermit | lundi, 18 juillet 2011

Les partis flamands (VLD, SPA, Groen) peuvent se présenter devant les Flamands en disant: "Voilà, ce n'est pas la vraie réforme tellement voulue, c'est plutôt du bric-à-brac comme d'habitude et c'est carrément le contraire de ce que l'Europe et le FMI recommandent, mais du moins on a un gouvernement et quelques uns de nos amis ont reçu un très beau portefeuille de ministre!"
Je crains que le VLD n'atteindra plus le seuil de 5% lors des prochaines élections.

Écrit par : thomas | lundi, 18 juillet 2011

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Bonnes gens, réveillez-vous de grâce. Avant 1830, le "belge" n'existait pas (ne ramenez surtout pas les révoltés du Bounty, pardon, du Brabant). Après 1830, il n'existait toujours pas de belge, malgré une constitution écrite sur un coin de table par une bande copains bourgeois opportunistes. En 1912, Albert 1er admet la révélation de Jules Destrée, il n'y a toujours pas de belge à l'horizon. L'avatar belge, l'une des dix incarnations de Vishnou, ou le golem de Bruxelles (selon les goûts), apparaît après 1918, résultat d'une campagne de propagande orchestrée par le pouvoir en place depuis l'an 1914. Le nabot, style Frankenstein, vécut jusqu'en 1960. Heureusement, les peuples vampirisés par l'horrible créature se réveillèrent et tentèrent de la détruire. Baert-Van Elsen réussira-t-il à vaincre le monstre? Il faut l'espérer. Navré pour les gousses d'ail; un jour les patriotes wallons lui élèveront une statue. A Baert- Van Elsen, le libertador !

Écrit par : Wallon | lundi, 18 juillet 2011

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Bonnes gens, réveillez-vous de grâce. Avant 1830, le "belge" n'existait pas (ne ramenez surtout pas les révoltés du Bounty, pardon, du Brabant). Après 1830, il n'existait toujours pas de belge, malgré une constitution écrite sur un coin de table par une bande copains bourgeois opportunistes. En 1912, Albert 1er admet la révélation de Jules Destrée, il n'y a toujours pas de belge à l'horizon. L'avatar belge, l'une des dix incarnations de Vishnou, ou le golem de Bruxelles (selon les goûts), apparaît après 1918, résultat d'une campagne de propagande orchestrée par le pouvoir en place depuis 1914. Le nabot, style Frankenstein, vécut jusqu'en 1960. Heureusement, les peuples vampirisés par l'horrible créature se réveillèrent et tentèrent de la détruire. Baert-Van Elsen réussira-t-il à vaincre le monstre? Il faut l'espérer. Navré pour les gousses d'ail; un jour les patriotes wallons lui élèveront une statue. A Baert- Van Elsen, le libertador !

Écrit par : Wallon | lundi, 18 juillet 2011

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Paresseux au sud? Incompétents à Bruxelles?
Irresponsables au nord, oui! puisque le projet de Monsieur Beke, alors qu'il était négociateur, n'a pas été retenu et qu'il en fait maintenant une affaire personnelle sous le couvert de son parti. Lui aussi, s'accroche à ce qui n'a pas fait avancer ces négociations d'un iota il y a quelques semaines.
L'ego des politiciens est bien connu, mais en la circonstance, que d'autres moins en manque de reconnaissance que les premiers, se donnent donc la peine de les modérer!
La problématique belgo-belge est déjà suffisamment complexe sans devoir encore s'encombrer des petites aspirations personnelles qui mènent un pays entier à 400 jours sans gouvernement.
Mais vous avez raison, Marcel, la perspective du bras d'honneur est la seule qui puisse actuellement s'envisager.

Écrit par : korrigan8 | lundi, 18 juillet 2011

"Horum omnium fortissimi sunt Belgae" CAIVS IVLIVS CAESAR
"De tous les peuples [de la Gaule], les Belges sont les plus braves" JULES CESAR

Écrit par : JoBelge | mardi, 19 juillet 2011

Bonjour Marcel, j'ai une question...

Que veux-tu dire par "Et un CD&V toujours aussi rabique ..." ?

Écrit par : gerdami | lundi, 18 juillet 2011

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@Gerdami

Rabique : enragé, avec une nuance de maladie. Disons à la fois malingre et enragé. Le rabique parfait serait Bart Maddens.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 18 juillet 2011

proficiat Marcel, un texte très pertinent sans utiliser le mot "flamingant",
mais c'est qui ceux qui font le bras d'honneur?

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 18 juillet 2011

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@Uit 't Zuiltje. Le bras d'honneur, c'est ceux qui ne pourront plus du tout encaisser le camp Kris Peeters d'ici la fin de la semaine :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 18 juillet 2011

Le tragique dans tout cela c'est qu'on attend toujours de trouver un seul
"Homme d'Etat". Au nord au milieu ou au sud...

houhou où êtes-vous ?

Écrit par : Carolus | lundi, 18 juillet 2011

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Marcel, je serais bien surpris que ton pronostic soit faux.

Bébé Beke, avec ses jolies lunettes "années 60" et tous les autres sont prisonniers du monstre qu'ils ont créé : ils ne peuvent plus revenir en arrière.

Préparons-nous à du gros temps...

Écrit par : Carolus | lundi, 18 juillet 2011

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@ Marcel

CHAPEAU ! Pouvait-on mieux résumer la situation ?

PS: ... petite précision : le CD&V ne baissera pas la garde ! Tout est donc fini.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 18 juillet 2011

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Il etait temps !!!!

Écrit par : Kermit | lundi, 18 juillet 2011

@ Kermit

Il était temps ?

Écrit par : Tournaisien | lundi, 18 juillet 2011

... Tout est donc fini ... Il etait temps.

Je veux dire que la comedie n a que trop dure et qu on ne peut que se rejouir qu ils se cassent et nous foutent enfin la paix avec leurs rengaines de frustrés paranos.

Écrit par : Kermit | lundi, 18 juillet 2011

Bon, ne faudrait-il pas commencer à se rendre compte que ce furoncle rouge jaune et noir a éclot et prospère sur un corps gravement malade... L’Europe, le monde occidental, vit une crise définitive qu’André Gorz attribuait à la fin du capitalisme. Le capitalisme financier, on le constate tous les jours, a atteint une limite qu’il est incapable de dépasser et qui en fait un système mort-vivant qui se survit en masquant, par des subterfuges, la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital. Ce qui va advenir de ce petit non-pays est un point de détail en regard de ce qui se prépare. La sortie du capitalisme, si nous ne nous y préparons pas avec sang-froid, risque fort de nous précipiter dans la barbarie. Et les sinistres olibrius dont Marcel traite avec opiniâtreté dans ce blog risquent bien de n’être que les pâles préfigurations des gardes-chiourmes de l’enfer futur…

Écrit par : waharday | lundi, 18 juillet 2011

Attention, le bras d'honneur est dangereux. J'en ai fait un récemment (dirai pas vers qui) et maintenant j'ai un bleu sur le biceps droit. Conclusion: le bras d'honneur doit être utilisé avec modération. Peut faire mal.

Écrit par : gerdami | lundi, 18 juillet 2011

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Tout ca me rappelle les lecons de choses de Bricman sermonant qu il fallait plutot que de se demander ce qui nous separait se demander ce que nous avions encore en commun. Voila, on sait ..... Rien !

Écrit par : Kermit | lundi, 18 juillet 2011

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Il faut se poser la question suivante: Est-ce que la solidarité belge et donc entre communautés et entre régions est uniquement financière? Allant du plus riche vers le plus pauvre? La solidarité c'est uniquement la répartition des richesses ou est-ce qu'il y a une autre solidarité (non-syndicaliste) possible dans ce pays? Une solidarité qui demande aux participants d'accepter une certaine logique. Prenons le cas de BHV: lorsqu'on a voté sur le principe que les circonscriptions électorales devraient correspondre aux provinces, tout le monde était d'accord. Néanmoins, la circonscription BHV n'a pas été scindéé. Pourtant cela serait logique, il y a la RBC, le Brabant wallon et le Brabant flamand, des entités différentes politiquement et géographiquement. Serait-ce uniquement parce que certains y aperçoivent une bonne manière à s'enrichir? Les Flamands veulent conclure leur régionalisation et avoir un territoire électoralement homogène. Est-ce que les Flamands doivent payer un prix pour cela? Pourquoi on ne peut pas le leur offrir?

Écrit par : Schoonaarde | lundi, 18 juillet 2011

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On l'a déjà expliqué 20 fois, non, des centaines voire des milliers de fois, parce que:
1) Cela met Bxl territorialement en Flandre et comme Bxl n'est pas la Flandre ceci est inacceptable et dangereux.
2) Parce que la frontière linguistique a été formée arbitrairement sans demander l'avis des populations concernées mais avec la compensation qu'est BHV! Remettre en cause BHV c'est donc remettre aussi la frontière linguistique en cause, que cela vous plaise ou pas, c'est ainsi!

ATTENTION: je n'ai pas choisi d'encore le réexpliquer pour vous mais bien parce qu'il faut constater que certains organes de presse comme Belga repris dans La Libre continuent à désinformer en écrivant que cela n'est qu'un problème éléctoraliste au niveau d'e.a. le MR-FDF
"Comme d'autre partis, le MR-FDF est particulièrement attentif à l'évolution des discussions relatives à la scission de BHV, arrondissement dans lequel il a un certain poids électoral."

Le lien d'où est extrait cette nouvelle désinformation: http://www.lalibre.be/actu/crise-politique/article/673986/les-contacts-informels-n-ont-pas-encore-permis-d-eclaircir-la-situation.html

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | lundi, 18 juillet 2011

Leur offrir BHV et tomber sous le coup du "Uti possidetis, itea possideatis" ? Ben tiens...

Et pourquoi pas les clefs du château, tant que vous y êtes... Champagne !

Écrit par : Teshune | lundi, 18 juillet 2011

@Schoonaarde qui dit: "Prenons le cas de BHV: lorsqu'on a voté sur le principe que les circonscriptions électorales devraient correspondre aux provinces, tout le monde était d'accord."

Où êtes-vous allé pêcher cela?

Écrit par : gerdami | mardi, 19 juillet 2011

"Le CD&V ne se laissera plus piéger", Liesbeth Van Impe, Le Vif, 24/6/2011.
http://bit.ly/quGVtt

Écrit par : gerdami | lundi, 18 juillet 2011

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Bonjour à tous les démocrates.
Enfin la situation se clarifie pour tous alors que depuis trois ans je m'échine à pronostiquer le, grave déficit démocratique actuel.
Il reste une solution simple et démocratique pour sortir de la crise.
Dissolution des chambres sans vote de constituante pour la prochaine législature ce qui marquera que les exigences flamingantes qui gangrennnet tous les partis flamands sont improductives de réformes.
Donc 4 ans de gouvernement de plein exercice et 4 ans pour une négoscission la moins catastrophique possible !
http://www.democratie-belgique.info

Écrit par : Guy Finné | lundi, 18 juillet 2011

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Lâcheté ? duplicité ? déni de vérité ? Les Politiques et la Presse tentent de nous faire croire que l'on peut « négocier » à propos de ce qui s'avère « inconciliable ».

Écrit par : Pierre lison | lundi, 18 juillet 2011

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Excusez-moi, déni de "réalité" … et non de "vérité"

Écrit par : Pierre lison | lundi, 18 juillet 2011

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Le CD&V ne se laissera plus piéger !, dixit Liesbeth Van Impe dans le Vif.

Elio di Rupo passerait-il donc à ce point pour quelqu'un de machiavélique ? Il ne faut quand même pas charrier. Je crois que c'est bien plus un prétexte, comme l'avait été l'explication donnée par Wouter Beke à son non à la note de di Rupo, sous prétexte qu'il se serait retrouvé à la merci de Maingain. De deux choses l'une, soit ils sont devenus complètement paranos au CD&V, soit ils passé toutes les bornes de la malhonnêteté intellectuelle. À vrai dire, je crois que c'est un peu des deux.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 18 juillet 2011

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La Belgique est morte depuis bien longtemps déjà, la suite logique de ces événements nous conduit a la mort de la belgique, bien que de nombreux flamands ne desirent pas vivre dans un pays qui s'appelerait "republique flamande". Pour nous simples citoyens, il suffira de nous asseoir et de profiter de ce navrant spectacle. Il ne reste plus qu'a esperer que ça ne se passe pas dans la violence. Je serai triste quand on baissera les drapeaux tricolores belges des façades au travers les pays. Je pense que le discours que le Roi nous fera la veille, nous chagrinera encore plus. C'est bête, mais je suis aussi triste a l'idée que ma petite amie n'habitera bientôt plus dans le même pays. Pauvre petit pays, tu étais née pour mourir trop jeune. Mais toute l'histoire est faite ainsi, des pays ne font et se defont. Nous aurions pu etre un modele de valeurs. Nous ne serons qu'un chapitre dans les livres d'histoires.

Écrit par : Arthur | lundi, 18 juillet 2011

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Bah, je parie qu'on entendra à nouveau la sonnette d'alarme.
Mais ce coup-ci il n'y aura pas assez de doigts francophones pour l'activer
indéfiniment.

C'est vrai, autant se faire hara-kiri.
Nous sommes minoritaires.

J'attends l'adieu des (séparatistes) flamands avec indifférence.
Leur fierté est risible.

Au revoir voisins!

Bonjour aiguille Bruxelles (pour les siècles des siècles) dans ta nation avortée.

Écrit par : Salade | lundi, 18 juillet 2011

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Cher Marcel,
Comme flamand habitant en France, je fais mon mieux pour comprendre les 2 cotes de la Belgique pourque je peux expliquer un peu la crise belge a mes amis ici. Vraiment desole, Marcel, mais ton article est vraiment partial. Je regrette de lire une tirade simpliste ainsi que beaucoup de commentaires. Exactement pareil que les extremistes flamands, ni pire, ni mieux. Dommage

Écrit par : Jef | mardi, 19 juillet 2011

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Jef... non t'es pas tout seul Jef.. mais reste en France...

Écrit par : Carolus | mardi, 19 juillet 2011

Partial ? Non. Je ne crois pas. Je défends quand même plusieurs partis flamands. De Groen à l'Open VLD. Mais ne comptez pas sur moi pour soutenir la légende d'une Flandre sublimement productive freinée par une Wallonie qui serait paresseuse et brimée dans une Bruxelles incompétente. Ça, jamais !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 juillet 2011

@ Jef

Les extremistes n'argumentent jamais, ils affirment. Quand on leur demande de s'expliquer il se defilent en jouant les offenses voire les victimes.

La difference est peut etre la.

Écrit par : kermit | mardi, 19 juillet 2011

Le moral de la semaine est à l'image du temps : froid, gris et pluvieux.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 19 juillet 2011

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certains semblent encore croire que le CD&V est un parti belgicain... c'est le parti qui a le plus oeuvré dès la fin de la seconde guerre mondiale à flamandiser en force la Belgique, ils ont enfin l'occasion (sous la pression de la NVA) de montrer leur vrai visage... faites y attention... soyez méfiants !

Écrit par : fage | mardi, 19 juillet 2011

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Cher fage, face á la francophonie, on ne peut que devenir flamingant !!! Mais Marcelleke ne l'a pas encore compris !
Apparemment, toi non plus.

Écrit par : Peter | mardi, 19 juillet 2011

Ce qui est sûr, c'est que les flamingants n'ont pas peur du ridicule.
La multitude d'interventions dans ce blog permet de penser qu'ils n'en ont pas même conscience. (je sens qu'il va y avoir une réponse "bac à sable".)
Ridicule = Be-la-che-lijk.
Conscience = Be-wust.

Écrit par : korrigan8 | mardi, 19 juillet 2011

"La question est : le CD&V a-t-il compris que son entêtement, son acharnement, son incapacité à négocier, signifient à court terme la fin de ce pays ?"

Mais enfin... La collaboration avec l'ennemi, le boycott des recensements linguistiques par les bourgmestres flamands, le Walen Buiten à Louvain,... Il y a longtemps que ce pays n'a plus d'avenir, Marcel... La seule question pertinente est la suivante : pourquoi les politiciens francophones s'acharnent-ils à vouloir cohabiter avec les De Wever, Peeters, Grouwels, Van Rompuy, Bourgeois,...? Cela n'a aucun sens. Si encore il s'agissait de défendre les droits des Flamands d'expression française, mais c'est tout le contraire (on les laisse se faire écrabouiller pour apaiser les nationalistes et faire durer quelques années de plus ce pays, jusqu'à la prochaine "négociation").

Écrit par : Fleur | mardi, 19 juillet 2011

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Ca y est, un pas de plus vers la capitulation totale des francophones a été franchi hier, le chapitre BHV de la note est bel et bien réecrit façon CDV!
On peut déjà être certain que CDH et ecolo vont suivre, reste l'attitude qu'adoptera le MR, perso je cois que Michel suivra aussi malgré les réserves qu'émettront sans doute les FDF, (il écoute TROP son père, contrairement à ce que pense Olivier Maingain).
Quand je vous dit et répète que l'olivier ira jusqu'au bout des capitulations, il suffisait d'entendre les propos d'Onkelinx vendredi sur RTBF pour s'en rendre compte.

Il n'y a rien à faire, en 2010, quand le PS a gagné les élections, la capitulation sur Bxl et ses alentours s'est mise en marche à vitesse grand V, le CDV le sait très bien, c'est pour cela qu'il peut se permettre d'aller jusqu'au menaces comme ce fut le cas hier!

Ce que les francophones n'ont apparemment toujours pas compris, c'est que:
1)TOUS les partis flamands poursuivent le même but à savoir l'indépendance de la Flandre avec annexion de Bxl, ce sont juste les méthodes et les délais pour y arriver qui different.
2)Le fait que les FDF ont toujours été vilipendés par la presse francophone dont on sait qu'elle est inféodée au PS et au CDH démontre bien une volonté constante d'écarter cette composante du MR du jeu, pouquoi si ce n'est pour faire taire ceux qui veulent empêcher d'accepter l'inacceptable. En plébiscitant le PS en 2010, un message d'autorisation de capitulation a été clairement donné par l'élécteur francophone. Les gens sont ils toujours bien conscients des conséquences de leurs votes?

La capitulation était dès 2010 inscrite dans les astres, les partis flamands l'ont bien compris et ont agi en conséquence, on aura bien le déshonneur et la guerre.

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mardi, 19 juillet 2011

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@ GO BIG OR GO LOST

Je ne suis pas d'accord avec vous.
Les Francophones ont eu raison de donner sa chance à la Belgique. Je crois, au vu de ce qui se passe aujourd'hui, et des efforts considérables consentis par di Rupo qui, quoi qu'on en pense, a vraiment tenté de jouer le jeu correctement (... et je ne suis pas socialiste, je le répète), que les Francophones ont globalement montré un visage constructif. La perception que l'on a de la crise belge à l'étranger est globalement faite de circonspection, mais quand on gratte un peu, on s'aperçoit que l'opinion est globalement favorable aux Francophones (et ce, quoi qu'en diront certains milieux politiques flamands). Elle est évidemment nettement favorable en France, même si certains tenants d'une droite extrême au sein de l'UMP et du FN affichent un intérêt pour l'ultra-libéralisme dur d'un De Wever (mais cette tendance est très minoritaire). Elle est aussi, contre ce que l'on serait tenté de penser, plutôt favorable aux Francophones en Allemagne, qui a bien plus de liens et d'histoire commune avec la Wallonie qu'avec la Flandre. Elle l'est aussi en Espagne (la Catalogne mise à part peut-être), de même qu'en Italie (la tendance Lega lombarda mise à part). Seuls les Britanniques, toujours séduits par les sirènes d'un libéralisme pur et dur, ont peut-être des coquilles dans les yeux. Et encore ... je ne donne pas cher que tôt ou tard, ils finissent par ouvrir les yeux. Le petit jeu scabreux auquel joue l'enfant gâté de Cameron, vous l'avez vu, est d'ailleurs pour d'autres raisons occupé à lui retomber sur le coin de la figure.

On ne perd jamais à tenter de rester sur une ligne constructive et intellectuellement honnête. Sans doute, chacun a-t-il ses zones d'ombre, ses petitesses, ses petits calculs. Sans doute le PS (je ne suis pas naïf), dans cette négociation, tente-t-il aussi de préserver autant que faire se peut son fond de commerce. Mais l'important n'est pas là. Au-delà de ces enjeux électoralistes, ce que les Francophones, dans leur globalité (les quatre partis enfin réunis ... à ce propos, si j'ai quelque chose à reproche à di Rupo, c'est d'avoir maintenu le MR à l'écart pendant plus d'un an), tentent de faire, c'est de défendre ce que doivent les fondements minimaux d'un "vivre ensemble" en Belgique, ce qui suppose un minimum de respect mutuel.

Or quel visage montre aujourd'hui la Flandre d'un De Wever, celle plus encore (j'ai bien écrit "plus encore") du CD&V d'un Kris Peeters ou d'un Wouter Beke ? Une intransigeance incroyable, agrémentée d'un double langage, doublée d'un mépris et d'une arrogance sans limites. N'oubliez jamais que les Européens de Bruxelles, qui assistent au pugilat en direct, sont aussi les porteurs de voix et les faiseurs d'opinions dans leurs propres pays, qui en France, qui aux Pays-Bas, qui en Allemagne ou ailleurs. La Flandre d'aujourd'hui peut penser qu'elle a les atouts dans son jeu pour dicter sa loi, ce qu'elle ne semble pas comprendre, c'est qu'elle est occupée à se couper pour longtemps une sympathie et l'appui de ses partenaires européens. En cas de scission, qui ne pourra qu'être douloureuse, voire même dangereuse, le capital de sympathie ne sera pas pour eux. Rappelez-vous la Serbie des années '90. Un temps, ils ont pu faire illusion, forts d'une opinion favorable qui remontait à la période de 40-45 où la Serbie s'était opposée à l'occupant nazi. Mais ce temps n'a pas duré, et même un pays comme la France, l'alliée traditionnelle des Serbes, même les Russes en définitive, ont fini par la désavouer.

La Flandre des De Wever et des Peeters est occupée à creuser sa propre tombe. Elle n'a strictement rien à gagner à continuer à s'enferrer dans ses délires, et si elle le fait, je crains que, pour elle, la facture ne soit particulièrement salée.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 juillet 2011

@ Tournaisien: Avoir une image favorable à l'étranger, faire preuve d'humanisme, montrer un visage constructif, c'est fort bien! Mais il ne faut pas non plus predre de vue qu'avec les partis flamands, ce qui est concédé est perdu à jamais pour les francophones. Il ne faut pas vouloir être plus catholiquie que le Pape.

"un minimum de respect mutuel" mais ce respect n'éxiste plus côté flamand depuis des années! Dois-je vous rappeler les exactions commises contre les francophones du grand Bxl dont, de loin la plus grave mais paradoxalement celle dont on parle le moins: le fait de se servir d'un aéroport comme d'une arme!
Mais aussi: la fermeture programmée des axes routiers reliant le Brabant wallon à Bxl (concertation à ce sujet est certes prévue dans la note DR mais que fera la NVA une fois toute puissante à la région flamande? Elle dira ne pas être concernée par cet accord qu'elle n'a pas accepté en son temps et passera en force)!
Mais encore: les circulaires pourtant declarées illégales, les discriminations au logement, la non nomination de Bourgmestres pourtant démocratiquement élus...

Evidemment que la scission ne pourra être que douloureuse mais je reste persuadé que ce ne sont pas les reculades successives des partis de l'olivier qui vont permettre d'éviter cette scission, au contraire, plus on capitulera (surtout à et autour de Bxl), pire ce sera car on est en train de donner aux partis flamands la clé de leur indépendance et on les aide même à tourner la clé dans la serrure. Perso, je reste persuadé que la seule et unique solution pour sauver ce pays, c'est l'élargissement de Bxl, car ce ne sera que lorsque la Flandre ne saura partir que sans Bxl et ses alentours qu'elle hésitera par 2 fois à le faire! C'est d'ailleurs le sens de la carte blanche de Serge Moureaux "BHV: le déshonneur et la guerre: Accepter la scission de BHV sans élargir Bruxelles, c'est se préparer à signer Munich…" Le PS est bel et bien en train de signer Munich malgré ces avertissements plus que sérieux qui n'émanent pourtant pas que des FDF!

La Flandre creuse sans doute sa propre tombe, mais au train où cela va, on sera mort bien avant elle.

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mardi, 19 juillet 2011

@ Marcel

... votre livre, toujours !
Le chapitre où vous expliquez les fondements sociologiques du nationalisme au quotidien, celui des Flamands qui sont restés sous leurs clochers et qui, contre leurs voisins qui allèrent à la grande ville et s'adaptèrent, ont le culot de réclamer Bruxelles comme leur capitale ... Particulièrement bien senti ce chapitre. Je crois qu'il y là, vraiment, quelque chose de très vrai. Ceci, à une échelle toute différente, me fait un peu penser à l'histoire de la Chine ancienne. Elle ne fut que vagues d'invasions, qui à chaque fois venaient de Mongolie (les Hans, les Songs, etc.). Et à chaque fois, les vagues successives se sinisèrent, et à chaque fois de nouvelles vagues d'éleveurs de yacks qui n'avaient jamais quitté leurs pâtures à perte de vue revenaient, qui à leur tour se sinisèrent pour se voir envahies elles-mêmes par d'autres vagues. Les polders ne seraient-ils pas la Mongolie de Bruxelles ?

Petite question au passage : combien de temps avez-vous mis pour écrire ce livre ? Il est en effet très bien écrit, mais surtout remarquablement documenté. Beau tour de force.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 juillet 2011

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@Tournaisien : pour la documentation et la recherche, il m'a fallu deux ans pour être au point. J'avais déjà lu à peu près l'ensemble des ouvrages que je cite, et j'avais déjà pas mal de témoignages (mais presque tous les témoins ont voulu rester anonymes — étrange n'est-il pas — , ce qui m'a obligé à me reposer sur des articles existants, comme pour le fait que Bart De Wever aurait lui-même modéré le débat avec Le Pen). Pour l'écriture proprement dite, un bon mois. Pour les vérifications et corrections, un mois de plus.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 juillet 2011

@ Marcel

Les témoins qui ont voulu rester anonymes ... oui, voilà bien l'ambiance d'omerta qui règne depuis quelque temps en Flandre. C'est terrible.

J'ai une connaissance qui travaille à l'Université de Gand qui m'a récemment avoué qu'il vivait dans la crainte permanente de représailles et de rétorsions ... l'ambiance y est paraît-il au silence généralisé. Une véritable culture de la peur qui commence à régner. Terrifiant !

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 juillet 2011

La presse annonce ce matin que de nouvelles propositions sur BHV ont été données au Cd&V par EDR pour étude. C'est très inquiètant. Cela s'apparente bien à céder, du moins en partie, aux caprices de Wouter Beeke. Que sont ces nouvelles propositions? La clarté voulue par le formateur devient de plus en plus opaque.... Est-ce que Wouter Beeke pourrait quand même venir à la table en étant certaint maintenant que ceux qui s'accrochent envers et contre tout à la Belgique unifiée sont prêts encore et encore à lâcher du lest. Le Cd&V pourrait être le porte parole de la NVA aux négociations et pourrait démontrer leur efficacité au peuple flamand.
Si tel est le cas nous aurions encore beaucoup à perdre.

Écrit par : Daniel | mardi, 19 juillet 2011

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Eh oui, Daniel ... c'est ca la situation des francophones actuellement ! Vous avez jouer et ... perdu !

Écrit par : Peter | mardi, 19 juillet 2011

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Le fait que vous présentiez nos situations comme un jeu où l'une des parties ne peut être que perdante est la démonstration par l'absurde que voud défendez des thèses démocratiquement indéfendables !

Écrit par : Daniel | mardi, 19 juillet 2011

Encore un manque à votre culture francophone, Peter:
Il ne faut pas donner la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
A méditer.

Écrit par : korrigan8 | mardi, 19 juillet 2011

Les parties ne sont perdues que quand elles sont finies, celle ci ne l'est pas et elle risque bien de ne faire que des perdants, les moins perdants n'etant pas toujours ceux qui le croient.

Moi ce qui me fascine toujours, Peter, c'est cette obsession de gagner et surtout de voir combien ca peut en exciter certains a l'idee d'en voir d'autres perdre. c'est presque maladif, on en viendrait a vous plaindre en fait.

Écrit par : Kermit | mardi, 19 juillet 2011

Daniel, j'ai choisi mes mots : les francophones ont joué le jeu ! Le jeu d'être demandeurs de rien, le jeu de se moquer des exigeances flamandes, le jeu de se moquer de Beke (lettre Di Roupette'la veille de la note Beke), le jeu 'd'essayer d'isoler la NVA, sans tenir compte de la réaction de la CDV, etc ...

Écrit par : Peter | mardi, 19 juillet 2011

@ Peter

Ravale ta hargne et ta suffisance, Peter ... le jour où la facture va tomber pour la Flandre, celle-là, vous ne l'aurez pas vu partir, et je vous garantis qu'elle sera salée.

Vous êtes complètement allumés. Mais qu'est-ce que vous croyez ? Que votre confettis de 12.000 km2 est appelé à un avenir glorieux et millénaire ? Mais mon pauvre petit monsieur, vous êtes pathétique de bêtise et d'aveuglément. Votre "pays", la Flandre, (1) est surpeuplé, (2) n'a aucune ressource naturelle, (3) est vieillissant, (4) est d'une culture marginale sur le plan international, (5) ne dispose même plus de la surface nécessaire à sa propre production alimentaire, (6) est gravement dégradé sur le plan environnemental, ... Sans doute votre économie se porte-t-elle plus ou moins correctement aujourd'hui, mais pour combien de temps encore ? Avez-vous seulement pris conscience de la menace considérable qui pèse sur nos têtes sur le plan financier ? La Grèce, le Portugal, l'Irlande, maintenant l'Italie, demain l'Espagne ... l'euro qui, pour grand nombre d'analystes, va basculer ... les attaques spéculatives et financières, qui vont entraîner une décrue sur le plan de l'activité économique qui sera dramatique. Ce jour-là (et ce pourrait être demain), ce sont les pays qui gardent une économie avec une base de production primaire (agriculture en particulier) qui tiendront le mieux le coup : la France, l'Espagne, en partie l'Allemagne ... la Wallonie certainement beaucoup plus que la Flandre. Et les états qui sont surpeuplés seront ceux qui prendront la gifle la plus violente. Dans un tel scénario, je ne donne pas cher de votre "Flandre éternelle". La baudruche pourrait se dégonfler plus vite, beaucoup plus vite que vous l'imaginez. Sans compter qu'il n'y aura alors plus de cette Belgique sur laquelle vous avez tant craché, tant vomi, dont vous avez pourtant tant profité, pour vous récupérer !

Vous êtes, pour dire les choses avec clarté, de sombres crétins, des imbéciles patentés, des veaux, des boeufs, des cochons sur votre tas de lisier ! (Désolé, Marcel, mais celui-là, il commence à me les faire !).

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 juillet 2011

Tournaisien, nous ne devons pas nous faire des soucis apparemment : les frafras ont accepté tous les conditions Beke, selon Het Belang van Limburg !

Écrit par : Peter | mardi, 19 juillet 2011

Vous résumez à merveille tout ce qu'il y a aujourd'hui de suffisance et de morgue chez bon nombre de Flamands ! Mais cette attitude-là, elle n'est jamais payante, sachez le ! Et les concessions que sont prêts (encore) à faire les "frafras" comme vous dites si élégamment, ne sont pas une marque de faiblesse, tout simplement l'indice d'une conviction que tant qu'il y a encore la possibilité de ramener les négociateurs à un peu de raison et de sens des réalités, il faut le tenter ! Certes, personnellement, j'aurais déjà envoyé tout péter, car ceux qui ont en définitive bien plus à perdre, je l'ai déjà écrit, ce sont bien les Flamands ... mais qu'importe, de toute façon, vous faites le travail pour nous, car vous n'en avez jamais assez et vous n'avez plus, depuis belle lurette déjà, le moindre sens des limites. Alors, quoi qu'il en soit, viendra le clash, et ce jour-là sera à court ou moyen terme l'heure de vérité pour votre Flandre arrogante.

Petit détail qui semble vous avoir échappé : un clash boursier, que tous annoncent bien plus terrible que celui de '29, entraînerait illico demain toutes les économies les plus développées et sophistiquées dans une débâcle indescriptible. Faut-il vous rappeler que la banque européenne qui a acheté proportionnellement le plus de bons du trésor de l'état grec était ... la KBC. Je vous laisse deviner, si la Grèce devait faire défaut, ce que cela signifierait pour la Flandre éternelle ! Un chirée magistrale ... et une chirée que je commence sincèrement à vous souhaiter de tout mon coeur.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 juillet 2011

@tournaisien

Et moi je vois un avenir prospère tant pour la Wallonie que pour la Flandre.

Vos prédictions ne font pas peur. On est assez résilient pour surmonter des possibles adversités. Tant que nous ne nous faisons pas dépendants d'un autre région/pays afin de pouvoir fermer nos yeux devant nos propres responsabilités, on restera assez forts et lucides pour s'en sortir.

Écrit par : thomas | mardi, 19 juillet 2011

@ Thomas

Votre scénario idyllique, celui de la responsabilité bien comprise, ne peut tenir que dans le respect mutuel. Dans une telle optique, je vous suivrais sans problème. Mais je ne vois plus aujourd'hui la moindre trace de respect de la part de nos amis du nord. Ils ne sont plus, hélas, que dans leurs délires et la volonté d'en découdre, d'humilier, de mettre à bas l'adversaire (francophone). Dans de telles conditions, il n'y a plus d'avenir ni pour la Belgique, ni pour les Francophones dans le cadre belge.

Autre naïveté de votre part : je crois que vous sous-estimez gravement la crise financière. Pour rappel, si une banque comme la KBC, déjà considérablement affaiblie par la crise des subprimes, devait être confrontée à un défaut de l'état grec, elle ne s'en remettrait pas. Ce serait non seulement tous les portefeuilles KBC et assimilés (secteur assurances notamment) qui se volatiliseraient, mais l'épargne également qui serait lessivée. Ce qui veut dire en clair qu'une grande partie de l'épargne flamande prendrait les filles de l'air en l'espace de moins d'une semaine. Je crois que vous ne mesurez pas le gouffre socio-économique que cela entraînerait.

Nous vivons actuellement sur un volcan. Peu de gens en ont réellement conscience. La crise financière majeure nous guette, de façon d'autant plus inéluctable qu'elle est structurelle et non pas conjoncturelle (structurelle parce que liée en grande partie, d'une part aux fondamentaux de notre économie, d'autre part à la courbe démographique). La réalité de l'extrême volatilité des marchés financiers et les attaques spéculatives, rendues possibles par l'interconnectibilité des centrales boursières partout au monde, avec des capacités d'achats et reventes qui jouent sur des délais de plus en plus courts, ne fait qu'approfondir le problème.

Devant une telle menace, la seule réponse crédible est politique, encore pour que ces réponses politiques soient fortes et efficaces faut-il que les conditions qui les portent, à savoir la cohérence du socle politique, soient réunies et crédibles. Il est évident que la Belgique, dans le climat délétère actuel, est un oiseau pour le chat. Et en cas de déglingue, ce sont tous les Belges qui plongeraient ... j'ai bien dit tous. Et ceux qui se feraient probablement le plus mal, parce que retombant de plus haut, seraient les Flamands, dont les avoirs capitalisés et les secteurs de pointe de l'économie ne tiendraient pas le choc et seraient emportés comme un brin de paille par une vague hawaïenne.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 juillet 2011

Cher Peter,

Vous rendez-vous compte que, jusqu'en 1999, cela faisait plus de 40 ans que le CVP (ex-CD&V) et la Volksunie (ex-NVA) régnaient sans partage sur les campagnes flamandes. La Volksunie a alors été ratiboisée et le CD&V envoyée dans l'opposition... Je ne sais si cela fut décidé par les protagonistes eux-mêmes, mais des ex-filtrés de la Volkunie ont noyauté tous les partis démocratiques (VB??? aussi probablement) flamands, la preuve: SPA-Spirit le joyeux Bert Anciaux qui pleurait devant la Tour de l'Yser et ses amis du VNV, Vincent Van Quickenborn qui est devenu Monsieur E-Government pour l'Open VLD, Patrik Vankrunkelsven qui passe son temps à chasser le nucléaire à l'Open VLD itou, et évidemment d'autres aussi au CD&V.

Savez-vous que c'est une émanation du VNV (Vlaams nationaal verbond) qui déjà en 1936-38 scandait "Les juifs et les fransquillons dehors!!!", comme quoi rien ne change vraiment (sauf les médias, peut-être...) et que les "collabos" ne sont jamais loin lorsque l'on va vers Anvers (cfr. De Vlaamse Leeuw, petit bistro sympa où l'on sort les uniformes nazis lors des grandes occasions en échangeant des photos en compagnie de Léon Degrelle en Espagne)?

BHV a été donné en échange du tracé de la frontière linguistique, alors qui à "joué", j'ai ma petite idée, mais tout le monde va perdre si Bruxelles-la-cosmopolite est engloutie par la Flandre-archiarrogante-on-ne-sait-pourquoi?

P.S. Quand on a de la famille qui est tombée sur le Front de l'Est, ça vous forme un Ménapien, Monsieur Peter!

Écrit par : Eliott | jeudi, 28 juillet 2011

La presse annonce ce matin que de nouvelles propositions sur BHV ont été données au Cd&V par EDR pour étude. C'est très inquiètant. Cela s'apparente bien à céder, du moins en partie, aux caprices de Wouter Beeke. Que sont ces nouvelles propositions? La clarté voulue par le formateur devient de plus en plus opaque.... Est-ce que Wouter Beeke pourrait quand même venir à la table en étant certain maintenant que ceux qui s'accrochent envers et contre tout à une Belgique unifiée sont prêts encore et encore à lâcher du lest. Le Cd&V pourrait être le porte parole de la NVA aux négociations et pourrait démontrer leur efficacité au peuple flamand.
Si tel est le cas nous aurions encore beaucoup à perdre

Écrit par : Daniel | mardi, 19 juillet 2011

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Dans ces trucs la les gens savent tres bien ce qu'il font. Nous n'en sommes plus a discutter de ce que l'on veut, ce qu'on ne veut pas, ce qu'on donne et ce qu'on ne donne pas. Il n'y a plus que de la strategie et de l'image, il est inconcevable que le CD&V revienne sur sa parole sans qu'il n'y ait un changement dans la proposition, c'est normal, ca serait electoralement un desastre, il faut qu'il change d'avis en gardant la tete haute et c'est a quoi s'appliquent les differentes parties.

Le nouveau texte sera le meme ou presque, le CD&V y trouvera une avancee majeure, les francophones une concession sur la forme (ne plus exiger la signature de la convention sur les minorites par exemple pourrait apparaitre en flandre comme une bon gros baissage de culotte francophone, le genre de truc bien populaire et porteur au nord de la frontiere linguistique, alors que ca n'a au fond aucune reelles consequences si on conserve les droits des francophones de la peripherie) et tout le monde pourra aller a la negociation en gardant la tete haute face a ses electeurs.

N'en doutez pas, si ils ont decide de negocier, ce qui sera dans le texte a deja ete concerte en ce sens. Si ils n'ont pas decide de negocier, il n'y aura rien dans le nouveau texte et tout l'art sera de faire croire que si pour faire porter le chapeau au CD&V, ce qui ne sera pas une mince affaire !!!

Écrit par : Kermit | mardi, 19 juillet 2011

D'ailleurs regardez plus haut comme Peter est content en apprenant que les francophones ont acceptes toutes les conditions de Beke, je parie qu'il a ejacule dans son slip. Comment peut on etre bete au point de croire que les francophones sont pret a tout gober. Et bien Peter le croit, et c'est ce qui compte !!!

Écrit par : kermit | mardi, 19 juillet 2011

On voit le bout du tunnel, enfin, merci Bekekekeke, Wafelogre, bientot debarasses de ces....flamouches de...

Écrit par : Vincent Hulin | mardi, 19 juillet 2011

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@Vincent : quand vous utilisez "flamouches", je suppose que vous ne pensez pas autre chose que "ceux des Flamands qui sont flamingants et veulent une Flandre identitaire", auquel cas le terme me paraît acceptable, et non pas "les Flamands en général" ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 juillet 2011

Ahah, on y est : selon Het Belang van Limburg tous les exigeances de Beke ont été accepté par Di Roupette et les autres partis francophones !!!! Enfin !

Écrit par : Peter | mardi, 19 juillet 2011

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@ Peter - Vous oubliez trop facilement la "détermination" de la Flandre à prendre son indépendance! Vous en êtes où? Car ce n'est qu'à ce moment-là que les Francophones considèreront que l'affaire est conclue... ça vous surprend, hein?

Réjouissez-vous autant de fois que vous le désirez, bien avant que les affaires soient vraiment réglées. Cela montre votre capacité de mettre le feu et/ou votre niveau de raisonnement. Vous arriverez à me faire croire que c'est vrai... ces flamingants, ce sont de vrais ploucs.

Écrit par : korrigan8 | mardi, 19 juillet 2011

S'agit-il de l'amorce d'une capitulation francophone ou de la patate chaude que se refilent tous les partis de la négociation pour ne pas apparaître comme le responsable de l'échec final ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 19 juillet 2011

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Il y a un peu des deux :-)

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 juillet 2011

J'ai mentionné hier un "opiniestuk" dans le Standaard qui est tout à fait remarquable:
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=TP3COOE1

Je vous en livre une traduction, personnelle mais fidèle je crois. J'attends avec impatience, que dis-je, trépidation, les réactions subtiles et ô combien fouillées de nos amis Lieven, Traveller, Wallimero etc etc

Ceci étant dit, je ne peux que me sentir mal à l'aise que mon point de vue soit si bien représenté par Guido Vanden Weyngaerde, et apparamment si peu par Elio...



On entend dire qu’il est temps que les Flamands fassent usage de leur majorité. Le courage politique et la fermeté doivent faire en sorte que les francophones réalisent ce fait. Ce raisonnement est clair, dit GUIDO VANDEN WYNGAERD, mais basé sur une erreur fondamentale de logique.

Dans des cercles flamands nombreux, l’opinion se renforce que la majorité flamande au sein du système belge doit utiliser sa force numérique pour réaliser les exigences et aspirations flamandes. Si les Flamands, qui constituent la majorité numérique en Belgique, sont d’accord entre eux sur un sujet, alors les principes démocratiques exigent que ceci se fasse, majorité contre minorité.

Le temps n’est plus où les Flamands s’abstiennent d’utiliser leur majorité au nom de la paix sacrée dans le ménage belge. Le courage politique et la fermeté doivent faire en sorte que les francophones le comprennent. Ce qu’une majorité flamande veut, ne peut être empêché par une minorité francophone. Le rêve flamand…

Ce raisonnement est clair, mais contient une faute fondamentale de logique. L’erreur est de croire que les francophones finiront par plier sous la pression de suffisamment de fermeté flamande. Les francophones ne le feront pas, non par entêtement, ou refus de comprendre ce que veulent les Flamands. Au contraire, ils ont très bien compris l’enjeu du conflit actuel : il en va de leur propre avenir dans une Belgique réformée.

Le raisonnement flamand touche à un principe de base de la politique et de l’organisation de l’état belges. Ce principe se résume en ce qu’une majorité n’impose jamais sa force numérique à la minorité. Dans le système étatique belge, la puissance du nombre est limitée par toute une série de mécanismes qui protègent la minorité d’une domination incontrôlée par la majorité.

Le cas BHV montre comment ces mécanismes fonctionnent : s’il ne s’agissait que d’une majorité contre une minorité, cinq minutes de courage politique eussent suffi pour scinder BHV.

Nous sommes entre-temps 4 ans plus tard et nous savons que la réalité est plus complexe. L’acharnement avec lequel le combat sur BHV est mené, tient à sa fonction symbolique. Le véritable enjeu du conflit est celui-ci : l’état belge réformé sera-t-il un état qui continue à protéger la minorité francophone d’une minorisation par les Flamands ? Ou sera-ce un état où la force numérique de la majorité flamande prévaudra ?

Les francophones l’ont bien compris ; cela explique l’entêtement de leur résistance à la « philosophie numérique » flamande. Plier sur BHV, maintenant, revient pour les francophones à rien moins que se soumettre, en permanence, à une domination de la majorité flamande dans le système belge.

Dans cette perspective, la possibilité de la scission de la Belgique devient soudain une option bien plus attrayante. Pour comprendre ceci, il faut aligner les 3 scenarios possibles.

Plan A : maintien de la Belgique et de ses mécanismes de protection des minorités. On peut y chipoter un peu, mais dans la logique du maintien d’un équilibre global : une concession par l’un ici, doit être compensée par une concession de l’autre ailleurs.

Plan B : scission de la Belgique. Si le Plan A ne réussit pas par manque de collaboration des Flamands, les francophones optent pour le plan B. Ce n’est pas le choix du cœur (ils préfèrent le Plan A), mais découle de leur rejet du Plan C.

Le Plan C : Belgique réformée où la volonté de la majorité flamande s’impose sans obstacles, et où donc les francophones seront constamment menacés de minorisation. Aujourd’hui sur BHV, demain et sans aucun doute après-demain, sur des questions bien plus fondamentales.

Le Plan C, c’est le rêve flamand évoqué plus haut : la minorité francophone ne bloque plus ce que la majorité flamande souhaite. Le rêve flamand est le cauchemar francophone. Si l’on descend en dessous d’un niveau dans la protection de la minorité francophone dans la Belgique réformée, ce seront les francophones eux-mêmes qui retireront la prise…

D’où le paradoxe : on réfléchit à la scission de la Belgique en termes bien plus concret en francophonie, que chez les nationalistes flamands. Pourquoi donc les Flamands se précipiteraient-ils a scinder la Belgique, si, pour être le patron de la Belgique réformée, il suffit de réaliser le rêve flamand ?

Bruxelles
Un facteur important dans l’évaluation de ces scénarios est Bruxelles. La N-VA veut utiliser la puissance numérique pour faire régner la majorité numérique flamande également à Bruxelles. Voila pourquoi elle veut faire diriger Bruxelles par les 2 communautés : c’est le moyen de minoriser les francophones jusque dans la capitale. Les francophones, au contraire, considèrent que la majorité numérique, à Bruxelles, doit jouer à leur avantage. Le poids électoral des Flamands de Bruxelles représente aux élections régionales à peine 15%. En cas de scission de la Belgique, il n’est nullement impensable que Bruxelles, et au moins un certain nombre de communes à facilités, s’affilieront par verdict démocratique à la Belgique francophone. Si cela se produit, toute forme de cogestion de la capitale par la Flandre sera condamnée à disparaitre. Même l’exercice des compétences communautaires flamandes dans la capitale (enseignement, culture etc) s’éteindront.

Quiconque pense plus loin que les prochaines élections devra se rendre compte qu’il n’y a que 2 possibilités : soit un compromis belge, avec maintien d’équilibres et de garanties pour la minorité, ou la scission du pays. Le rêve flamand est une illusion.

Écrit par : Paul | mardi, 19 juillet 2011

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@Paul, merci. J'espère que l'auteur ne nous en voudra pas. En général, je ne permets pas de diffuser des articles entiers, mais ici, il me semble que montrer que le flamingantisme n'a rien à voir avec le fait d'être flamand ou néerlandophone ne peut être que salutaire. Il y a beaucoup de Flamands qui pensent comme lui, mais ils ont très peu accès aux médias. Le fait que De Standaard le publie est positif. Mais une carte blanche est-elle suffisante pour changer la donne ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 juillet 2011

Dans l'histoire, aucun régime au sein duquel un groupe de citoyens imposait par la force son point de vue aux autres n'a été stable; au contraire ces expériences se sont toujours terminées dans la fureur, le sang et les larmes : Rwanda, Irlande du Nord, Palestine, Soudan, Yougoslavie ....

Les Flamands sont bien naïfs de croire qu'ils vont réussir là où tous les autres ont échoué ....
Ils feraient bien de ne pas oublier que la seule fois où ce pays a tremblé sur ses bases, la secousse venait du Sud ....

Le système qu'ils veulent mettre en place ne peut pas être stable; les injustices et les inégalités qu'il institutionnalise sont trop grandes.

J'attends toujours qu'un Flamand m'explique, en me regardant dans les yeux, pourquoi ses enfants valent plus que les miens!

Écrit par : pazunbrin | mardi, 19 juillet 2011

Synthèse lucide des enjeux réels. C'est exactement ça, bravo à Mr Guido Vanden Weyngaerde.
Merci pour la traduction. Il aurait été regrettable que les francophones non bilingues ne puissent pas en prendre connaissance.

Écrit par : Marie | mardi, 19 juillet 2011

"Ce raisonnement est clair, mais contient une faute fondamentale de logique. L’erreur est de croire que les francophones finiront par plier sous la pression de suffisamment de fermeté flamande."
FINIR PAR PLIER? C'EST POURTANT BIEN CE QUI EST OCCUPE A SE PASSER EN CE MOMENT.

Quoi qu'il en soit: merci à Paul pour ce pour ce travail de traduction, un peu vain certes quand on voit la tournure des événements.

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mardi, 19 juillet 2011

@ Paul

Félicitations pour votre traduction.

@ Vanden Weyngaerde

Vous venez d'arriver en Belgique maintenant?
Les respects, signaux d'alarme et facilités multiples ont totalement paralysé ce pays, ce n'est donc pas une option de continuer comme ça.
2 peuples différents avec 2 cultures différentes ne peuvent pas vivre ensemble dans un système unique. Mettez cela dans votre tête une fois pour toutes. Il n'y a que la scission comme solution et pour que cela soit faite à court terme il faut abandonner Bruxelles, sans regrets de ma part.
Evidemment Bruxelles des 19 communes, rien d'autre.

Écrit par : traveller | mardi, 19 juillet 2011

@traveller : auriez-vous dégoté un mauvais flamand qu'il faut impérativement informer ? Ah ! oui ! un Flamand qui ne pense pas comme un flamingant est soit mal informé, soit il vient de débarquer. Je vois, je vois…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 19 juillet 2011

@ Traveler

Si les systèmes mis en place pour protéger la "minorité" d'une imposition des idées et volontés de la "majorité" ont totalement paralysé le pays selon vous, ca ne vous inspire pas la vision du vrai problème ? La volonté sans cesse réaffirmée de justement vouloir imposer ses vues à la "minorité" par la "majorité" flamande (désolé, j'ai beaucoup de mal à appeler minorité et majorité les habitants de chaque région). Si ces sonnettes d'alarme ont été tirées, n'est-ce pas parce que les politiciens du nord l'ont provoqué ? Votes unilatéraux, programme unilatéraux.
Aucun respect, juste le mépris dont les plus arrogants abreuvent les "inférieurs".

Ce texte résume magnifiquement bien ce qu'est finalement le projet flamand, et met enfin des mots sur mon sentiment depuis le début de cette crise qui n'est que la face cachée de l'iceberg. Plutôt seuls et avec encore un peu d'honneur et de fierté (qui a vraiment renoncer à beaucoup) plutôt que de n'être plus que les wagons de queue du train flamand. Oui, plutôt la scission que le compromis à la flamande, celui qui ne donne rien et prend tout.

Le compromis à la belge lui, vient d'être assassiné par vos élites CD&V et NVA, par vos médias, par la démagogie et le populisme...

Écrit par : namurois | mardi, 19 juillet 2011

C'ets bine écrit et argumenté, pour dire simplement que la majorité flamande en Belgique est une majorité ethnique et non démocratique. elle ne peut valablement prendre des décisions qui engagent le futur de la minorité ethnique francophone sans l'accord explicite et négocié de celle ci. et bien entendu les Francophones, qui ne sont d'ailleurs qu'une assez courte minorité (que j'aimerais qu'on fasse un recensement linguistique !), n'ont aucune raison de coopérer pour se laisser tailler en pièce et pousser dans un Bantoustan par la Flandre triomphante.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 19 juillet 2011

@ Marcel, namurois

Parce que l'usage du blocage "prouve???" que la Flandre soit coupable???
Pour moi cet usage "prouve???" de la même façon que les francophones sont des maître-chanteurs???

Non, la seule chose qui soit prouvée c'est que cela ne marche pas et qu'il faut se séparer.
La faillite de la multiculture en plein jour. Finalement quelque chose de bon en sort. Même les aveugles vont voir clair maintenant, même les globalistes multiculturels doivent réfléchir maintenant.
Pas toute de suite évidemment, il ne faut pas rêver.

Écrit par : traveller | mardi, 19 juillet 2011

Pas tout-à-fait d'accord avec la carte blanche du Standaard. Le scénario 4 existe et c'est à mon sens le vrai rêve flamand: c'est celui où les régions reçoivent tellement de compétences exclusives qu'il n'y a plus que quelques matières fédérales pour lesquelles les Flamands sont parfaitement prêts à maintenir les mécanismes de protection des minorités. Le choix francophone dans ce cas est celui de la dignité coûteuse (scission mais un avenir incertain) ou des fourches caudines un peu plus rassurantes (Belgique confédérale, baisse programmée des transferts).
A mon sens, à voir toutes les concessions que l'on s'apprête à faire, la Flandre se rapproche de la victoire. Ils auront ce qu'ils veulent à ce coup ci ou au suivant. Parce qu'évidemment, cela ne s'arrêtera pas. Et nos politiciens ne semblent pas oser faire le choix de la dignité.
Merci Paul, pour cette excellente traduction!

Écrit par : serge | mardi, 19 juillet 2011

@ traveler.

L'usage des mesures de protection de la minorité francophone (mis en place au sein de l'état belgique, on ne parle pas la de mesures totalement arbitraires, mais bien de mesure constitutionelles) n'a pas besoin de 'prouver' quoique ce soit. Il est juste le signe que les flamands ont tenté d'imposer leur politique de manière unilatérale en utilisant leur majorité numérique dans les institutions.

Nul thèse à "prouver", juste des faits. Si tout cela avait été négocié, fait l'objet de compromis, aucune 'paralysie" (pour reprendre vos expressions, je ne vois aucune paralysie subséquentes aux votes de la chambre) ne serait apparue. Un compromis, c'est à deux que cela se fait. Une majorité qui impose sa loi a une minorité, je ne suis pas loin d'appeler cela une dictature, et je suis assez loin pour simplement appeler cela de l'autoritarisme.

Écrit par : namurois | mardi, 19 juillet 2011

Je n'étais pas pour la scission de la Belgique, mais s'il y a un accord maintenant, les flamands continueront leurs coups de boutoir pour arriver à leur fin. D'ici là, c'est tout le pays qui payera leurs pensions et la dette de l'Etat. Et bien d'autres choses encore à leur profit.
Il serait donc temps de penser à nous protéger et à parler sérieusement d'indépendance pour ne pas être surpris au dernier moment.
C'est à contre coeur que j'écris ce mot mais il faudra sans doute s'y résoudre.
Il suffit de relire la déclaration du Gouvernement Flamand 2009-2014 P 89 en ce qui concerne Bruxelles et De Rand pour comprendre.
Complément à l'Octopus ( pour mémoire: octopus: genre de mollusques à huit pieds, communément appelé PIEUVRE.

Écrit par : Gérard | mardi, 19 juillet 2011

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Peter,
Votre jouissance à prétendre que toutes "les conditions" ont été acceptées ressemble à celle d'un général venant de recevoir la capitulation sans conditions d'une armée ennemie !

Et c'est comme cela que vous prétendez faire tenir un pays ? En crachant violemment à la gueule de 45% de vos compatriotes ?

PS: d'ailleurs, votre obstination à utiliser des épithètes diffamatoires et dégradantes du style "Di Roupette" devrait conduire à la censure pure et simple de vos réactions.

Écrit par : franti | mardi, 19 juillet 2011

@ franti

Au contraire laissez le croire, c'est le but !

Écrit par : kermit | mardi, 19 juillet 2011

..."De Franstaligen zouden hiertoe bereid zijn. “Uitzonderlijke tijden vragen om uitzonderlijke oplossingen”, heet het."
ou
..."Les francophones devraient être prêts (à cela). Cela s'appelle "Des temps extraordinaires pour des solutions extraordinaires.""

Oui, les francophones sont prêts à affronter tout et à n'importe quoi.
Non, ils ne sont pas prêts à tout et n'importe quoi.
Le problème de la désinformation des Fllamands voulue par la presse semble, effectivement, très important. Cela a un avant-goût de ce que serait l'Etat Flandre!

Écrit par : korrigan8 | mardi, 19 juillet 2011

Ce que je lis dans la presse belge francophone c'est :

"La proposition faite par le formateur se situe dès lors essentiellement au niveau de la forme, ce qui aurait pour objectif de rassurer le CD&V sur la volonté des sept partis d'avancer au-delà des négociations, mais également de respecter l'équilibre de la note appuyée par les sept partis."

Peter aurait il ejaculer un peu precocement ?

Écrit par : Kermit | mardi, 19 juillet 2011

Oui, en effet Kermit ! Apparemment l'info de ce matin dans Het Belang n'était pas correcte. En tout cas, nous ne pouvons pas perdre, puisque dans la situation actuelle, le CDV ne peut faire que refuser de négocier ...
Moi, mon seul but est que la Belgiekske explose et n'importe quoiqu'il arrive, c'est fini avec le monstre Belgiekske.

Écrit par : Peter | mardi, 19 juillet 2011

@Franti, Korrigan8 et kermit: Désolé de vous dire ça, mais ce que moi je comprends c'est qu'il est bien question d'une capitulation totale. Accepter la scission façon CDV de BHV et laisser les compensations dans la note mais en les mettant au frigo (expliqué très clairement au JT RTBF de 13H), je ne sais pas comment vous appelez ça mais pour moi c'est un baissage de froc total! Croyez bien que ce n'est pas de gaité de coeur que je vous dis ça mais la vérité a ses droits. La presse flamande a pour cette fois à mon avis raison!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mardi, 19 juillet 2011

@go big

L avenir nous le dira mais si vous avez raison je vois mal comment le MR y souscrirait. Y a tjrs de la part DES uns et DES autres une facheuse tendance a prendre nos politiciens pour DES cons. Ces gens sont dedans a plein temps depuis 400 jours alors un peu d humilite a nous qui ne participons a aucune de ces negociations, qui n-avons aucune idee de ce qui se dit dans les couloirs et les salons et qui nous contentons de nous faire en amateur une opinion entre le morning meeting et la redaction d un rapport machin.

Écrit par : Kermit | mardi, 19 juillet 2011

@ GO BIG OR GET LOST : comme dit Kermit, je crois qu'il faut quand même accorder à Don Elio un peu de crédit.. il est socialiste, je ne le suis pas, vous probablement pas non plus.. mais je doute qu'il soit c.. à ce point là. Et quand je vois comment sa note était rédigée (et les réactions flamandes) je me dit.. que cet homme à de la ressource. Dans l'immédiat et à moins de mettre sur pied, ce soir, vous, moi, et les plus actifs ici, un comité de salut public qui déposerait Don Elio et instituerait une junte provisoire pour discuter avec " nos amis du nord"... il faudra bien le laisser agir.

Je ne doutes pas que l'énergique Bourgmestre de Woluwé St Lambert se manifeste si les concessions allaient vraiment trop loin...

Écrit par : Carolus | mardi, 19 juillet 2011

Dans le Moustique, une interview intéressante de Van Rossum, bien chambré par l'âge.

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 19 juillet 2011

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Mais, je rappelle qui il est
http://www.youtube.com/watch?v=f7QzSlhQ7Hs

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 19 juillet 2011

A propos de l'article de Guido Vanden Weyngaerde : si même un journaliste flamand est capable d'une telle analyse, il est impensable que les négociateurs francophones ne l'aient pas faite depuis longtemps. Et à mon sens leur acharnement à vouloir négocier à tout prix ne peut avoir qu'une seule explication : tous savent que le plan B est impraticable et demeure une utopie destinée à rassurer leur électorat, mais en fait, aucun d'entre eux n'y croit. Si donc la scission est la seule issue qui finisse par apparaître, elle sera suivie d'un tsunami géopolitique à l'échelle européenne.
Quant au silence des marchés et des agences de cotation, à mon avis il est simple à comprendre : les marchés soutiennent à fond Bart de Wever et lui laissent tout le temps nécessaire pour parvenir à ses fins. En revanche, en cas de fédération Wallonie Bruxelles dominée par E di Rupo et ses alliés, ils se déchaineront encore plus que sur la Grèce. De cela tous les négociateurs francophones sont conscients.
Et pour ce qui est de l'effondrement du capitalisme mondial, n'y croyez pas trop. Il s'agit tout au plus d'une redistribution des cartes, d'un new deal entre les grandes puissances d'aujourd'hui et de demain, dont les pays européens ont toutes les chances d'être écartés. Il y aura des perdants mais aussi des gagnants.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 19 juillet 2011

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Pourquoi les marchés soutiendraient-ils BDW? Merci de m'éclairer.

Écrit par : korrigan8 | mardi, 19 juillet 2011

Je ne partage pas cette opinion. Les politiciens francophones ne feraient pas semblant de négocier depuis 4 ans s'ils étaient arrivés à la conclusion qu'ils doivent céder à la fin. Ils auraient cédé il y a longtemps, et ce n'est pas leur électorat anesthésié par la presse belgicaine qui le leur l'aurait reproché. Ils n'ont nul besoin de rassurer leur électorat en évoquant un plan 'B' qui en fait inquiète bien plus dans les chaumières.

Je n'ai pas l'explication, et les historiens trouveront peut-être un jour la clé qui nous manque aujourd'hui, mais je pense simplement que les politiciens francophones, qui sont dans l'ensemble assez médiocre et mous, préfèrent attendre que l'initiative de la scission vienne de Flandre. et pour ça, le mieux est de négocier à l'infini, en espérant que les Beste Vrienden perdent patience.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 19 juillet 2011

Le programme socio économique de la NVA est celui du VOKA donc un ultra libéralisme de type anglo-saxon qui permet aux marchés financiers et à la spéculation de se déployer sans contraintes politiques ni menaces de régulation des marchés d'aucune sorte. Un pays dirigé selon ces principes est extrêmement attrayant et pour les investisseurs et pour la spéculation, donc il vaut pour eux la peine d'attendre un peu pour voir si la promesse peut se réaliser.
Je ne prétends pas que les négociateurs francophones ont fait semblant de négocier, je crois simplement qu'ils se sentent piégés par les exigences flamandes car ils ne voient aucune autre solution réaliste que la continuation de la Belgique, le tout pour eux étant de céder le moins possible aux dites exigences, en particulier sur la fiscalité. Si le plan B leur semblait faisable, ils l'auraient à mon sens déjà adopté.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 19 juillet 2011

@JPWEB : l'allusion au plan B n'était pas destinée prioritairement à l'électorat francophone mais c'était plutôt une tentative de faire pression sur les Flamands, sachant parfaitement que leurs dirigeants ne sont pas demandeurs de la scission ici et maintenant.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 19 juillet 2011

@Bernard (Rouen),
Il faut quand même garder présent à l'esprit que les politiciens francophones ne sont pas très unis. Ils le sont vaille que vaille pour résister aux intimidations d moins en moins policées de leurs homologues flamands, mais ils ne sont pas assez soudés pour entreprendre un détricotage systématique de la Belgique. En fait, ils se méfient les uns des autres et se détestent cordialement, et surtout ils sont à ce point clivés et clientèlistes qu'ils ne peuvent s'empêcher de soupeser à chaque pas l'impact en voix et donc d'influence. Comme ils sont dans l'incapacité de prévoir les effets de bord d'une scission, ils s'en tiennent provisoirement à ce qui existe encore un petit peu, c'est à dire la Belgique. Ce n'est pas un esprit de bâtisseurs de nations… En fait, c'est un peu comme les passagers du Titanic. Le navire est immobile dans la nuit glacée, les plus clairvoyants savent qu'il va couler, mais pour l'instant tout est encore éclairé et l'orchestre continue de jouer. Il faut beaucoup de courage pour s'arracher à cette sécurité éphémère et illusoire et s'embarquer dans un de ces canots de sauvetage. Il faudra bien s'y résoudre, mais attendons encore un peu...

Écrit par : JPBWEB | mardi, 19 juillet 2011

Bientôt le discours du roi!

Que va t'il dire?

Sa dignité ou sa fonction sont dans la balance!

S'il demande la soumission; tout est foutu même pour lui!

Écrit par : Guy | mardi, 19 juillet 2011

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Bon dieu, quelle dignité ????? La dignité d'un parasite ???

Écrit par : Peter | mardi, 19 juillet 2011

La dignité d'un prisonnier d'état, plutôt. Condamné à une vie de représentation dans une cage dorée, ainsi que ses descendants. Et ça, c'est le lot de tous les 'monarques' constitutionnels dans le monde.

La Belgique y ajoute dans sa perversité une dose de pouvoir sans aucun contrôle démocratique du fait des dysfonctionnements systémiques majeurs de l'invraisemblable échafaudage institutionnel belge, et une capacité d'amasser une fortune par la pratique systématique du délit d'initié, le roi étant au courant de tout avant tout le monde et ses gestionnaires de fortune étant capables de se positionner pour gagner à tous les coups, encore une fois sans aucun contrôle.

Voilà pour la dignité...

Écrit par : JPBWEB | mardi, 19 juillet 2011

Quelques liens intéressants:

- Georges Brassens et le roi des c... http://dai.ly/qHZSQD
- Un couronne pour le roi des c.. http://bit.ly/o6w31C

Écrit par : gerdami | mardi, 19 juillet 2011

On remarquera qu'en 1977 Brassens n'avait pas cru devoir faire allusion à la Belgique. Signe tangible de l'évolution de la situation politique en un peu plus de trente ans.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 19 juillet 2011

@ Peter

Les "frafras" n'ont rien lâché. Di Rupo s'est contenté de couler sa note en termes juridiques !

Allez en paix ... et dormez le mieux possible. Les jours, les mois, les années à venir seront des moments glorieux ... pour la Flandre bien sûr !

Écrit par : Tournaisien | mardi, 19 juillet 2011

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Les 8 partis?
L'octopus à Di Rupo?

Écrit par : Salade | mardi, 19 juillet 2011

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Ahurissant l'édito de Mme VERONIQUE LAMQUIN dans Le Soir.
BHV est dérisoire, à scinder au plus vite sans concession, on se portera tous mieux.

Elle a aussi oublié de dire quel scission du code de la route serait une grande avancé pour les belges. MDR

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 juillet 2011

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Il n'y a pas que Lamquin dans Le Soir, je me suis laissé dire que l'Onkedaele ("l'avocat") s'est encore distingué sur RTBF radio ce matin dans le même registre.
Vous comprenez maintenant pourquoi je suis si inquièt et que je pense que l'on va vers une capitulation totale? Non pas que Di Rupo le veuille en personne, mais il subit en revanche de gigantesques pressions au sein même de son parti pour aller dans ce sens. Je retrouverai paradoxalement un peu d'optimisme une fois que DR sera allé chez le roi pour mettre fin à cette mission qui est de toute façon déjà allé beaucoup trop loin dans les concessions sur Bxl et ses alentours (même sans toucher à la note originale)

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mercredi, 20 juillet 2011

Il existe un texte auquel il a ete fait reference dans les commentaires de Fin (de non recevoir). Ce texte est long comme un jour sans pain, n'est pas tres bien ecrit, un comble: contient pas mal de photes d'ortograffe et de gramere (!), la presentation (en ligne comme en PDF) est meu attrayante. Bref, un texte qui demande un effort reel:

http://www.belgique-francaise.fr/home

Lisez, ne serait-ce que la premiere partie, sans vous laisser rebuter par le theme central (rattachiste). Bon, Mr Lenain semble croire a la theorie du grand complot, ou une minorite agissante flamingante se reunit le soir en cachette sous les caves de la basilique St Rombaut a Malines, et planifie en 27 coups, 43 variantes et 117 sous variantes, le combat vers l'independance finale. Il croit au manicheisme et au grand dessein.

Perso je n'y crois pas, ma si non e vero e bene trovato, car comment ne pas constater aujourd'hui qu'effectivement de Grote Plan se deroule comme Mr Lenain le decrit ?

(Les plus ages se rappelleront L'Agence Tous Risques et l'immortel "j'adore quand un plan se deroule sans accroc")

Écrit par : Paul | mercredi, 20 juillet 2011

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@ Carolus

En tant que telle, Véronique Lanquin n'a peut-être pas tort. Ce qui est en jeu dans un système multiculturel et fédéral bien compris ce n'est tant la question du statut de telle ou telle région limitrophe, mais plus fondamentalement celle de l'application des règles minimales relatives au droit des gens sur l'ensemble du territoire du pays. Ainsi, en matière judiciaire, je trouverais personnellement qu'un néerlandophone pris pour un délit à Vielsalm puisse être déféré devant une cour néerlandophone ou recevoir au moins l'assistance d'un magistrat néerlandophone là où il sera jugé, et vice-versa pour un francophone qui serait pris à Genk ou à Furnes. Dès lors que l'on adopterait un tel principe, la question des droits juridiques des francophones de la périphérie ne se poserait plus. Du point de vue électoral, même raisonnement en ce qui concerne la circonscription fédérale.

De tels dispositifs appliqués à l'échelle du pays permettraient de mettre un terme aux régimes particuliers qui sont et seront toujours des pommes de discorde (les régimes des facilités).
Le problème est évidemment que les Flamands s'y opposent, obnubilés par leur concept de pureté linguistique. Or, une telle évolution s'inscrirait au contraire dans la logique d'un système fédéral qui s'engagerait vers quelque chose de plus cohérent et de plus globalisé, une logique qui réaffirmerait de façon forte la Belgique en reconnaissant aux entités fédérées leurs pleines spécificités.

De ce point de vue, la proposition de di Rupo concernant la circonscription fédérale me semble relever d'une attitude de maturité.

J'ai lu le sondage que RTL-TVi vient de publier. Plus des 2/3 des Belges croient encore à la Belgique, et il y en aurait même plus en Flandre qu'en Wallonie. Prenons-en acte sans naïveté. Car le problème est bien ici, une fois encore, que l'on ne parle pas de la même chose au nord et au sud de la frontière linguistique. Les 70% de Flamands favorables au maintien de la Belgique ne l'imaginent, dans leur très grande majorité, que sur le mode confédéral que leur ont vanté leurs politiciens, les Kris Peeters et autres Wouter Beke.

Or ce modèle confédéral sous la forme qu'il souhaitent est un jeu de dupes. Il consisterait à réduire la Belgique, plus encore qu'aujourd'hui, à une sorte de strapontin pour la Flandre, à un instrument au service de son développement.

De ce point de vue, la question de la Sécurité sociale est emblématique, et les socialistes (au-delà d'intérêts électoralistes spécifiques) l'ont bien compris. Scinder la Sécu (sans les Pensions, précisons le au passage) reviendrait à réduire la Belgique à une simple plateforme d'intérêts économiques offerts en priorité aux appétits du patronat flamand. Je rappelle à ce propos que, dans la balance commerciale de la Flandre (au sens large, c'est-à-dire à la fois les exportations commerciales et les entreprises flamandes s'exportant à l'extérieur, en particulier dans le bâtiment), les exportations vers la Wallonie représentent d'après certaines études jusqu'à environ 70%. Ceci s'explique par plusieurs facteurs :

(1) la mainmise flamande sur les grandes centrales de distribution alimentaire, même quand ces centrales sont étrangères (allemandes ou françaises : Lidl, Aldi, Carrefour ...), et ceci parce que les relais diplomatiques belges auprès les grands pays européens sont tous ou quasi tous aux mains de Flamands (dont les représentations commerciales) ;

(2) un dumping fiscal larvé, qu'on le veuille ou non, qui se manifeste notamment en Flandre par un laxisme vis-à-vis des entreprises, en particulier celles qui "exportent" (notamment en Wallonie). Ce dumping de fait constitue en quelque sorte une anticipation de celui qui découlerait des mesures d'autonomie fiscale que veulent imposer les tenants de la ligne VOKA-Peeters. Ceci explique en grande partie la compétitivité des entreprises flamands par rapport aux entreprises wallonnes, entreprises flamands qui sur une bande d'au moins une centaine de kilomètres de profondeur raflent l'essentiel des chantiers (construction, aménagements, etc.). J'habite le Tournaisis et je sais de quoi je parle ;

(3) des mesures protectionnistes prises en Flandre, sous prétextes linguistiques, à l'encontre des entreprises francophones. Nous sommes ici en présence d'un cas flagrant de déloyauté sur le plan commercial. Le plus bel exemple que je puis citer est l'interdiction aux sociétés de taxis francophones de travailler (prendre des clients) sur territoire flamand ou encore celle opposée aux entreprises de chauffagistes francophones en Flandre (allez savoir pourquoi les chauffagistes !). Ajouté à cela la tendance terriblement chauviniste des Flamands qui, en priorité, seront portés à acheter flamand plutôt que wallon, et vous aurez là une explication à la non réciprocité commerciale en Flandre ;

... (je pourrais poursuivre le raisonnement).

Une Belgique confédérale, tout en coupant les liens de solidarité avec le sud du pays (du moins en ce qui concerne les secteurs qui seraient à l'avantage des Wallons, à savoir le chômage, les soins de santé (dans une moindre mesure) et les allocations familiales), permettrait à la Flandre de' se conserver un accès sans limite à ce marché wallon qui est absolument vital pour son économie.

En outre, il y a le problème de la dette publique qui, si l'on divisait le pays, devrait elle-même être scindée. Il s'agit là d'un dossier terriblement sensible, qui constituerait probablement le principal écueil des négociations menant au divorce définitif. Et il est fort à parier que, confrontées à l'impossibilité de trouver un accord sur ce terrain, dans un contexte qui ne pourrait qu'être très dur, chacun partirait avec ses propres dettes. Or, l'essentiel de la dette belge est une dette intérieure, qui se répartit en une dette aux entreprises envers lesquelles l'état reste débiteur, et une dette envers des organismes financiers belges. Et ici encore, les créanciers "intérieurs" de la Belgique se trouvent être pour l'essentiel flamands : la majorité des entreprises ayant travaillé pour la Belgique envers lesquelles le pays est encore endette est flamande, et les organismes prêteurs sont soit flamands en totalité (la KBC est un des organismes envers lequel la Belgique doit le plus), soit flamands en grande majorité (Dexia). En cas de scission, chacun finissant par devoir assumer les dettes de ses propres entreprises et organismes financiers, la Flandre, en clair, se prendrait un bouillon monumental. Il est donc de l'intérêt de maintenir en vie (même si artifriciellement) cette Belgique qui au moins, sur les vingt à trente ans à venir serait priée d'honorer ses dettes (envers les créanciers flamands en prirotié), et tout le monde serait bien sûr prié de payer (les francophones proportionnellement beaucoup plus).

Mais ce n'est pas tout ! Il y a aussi bien sûr Bruxelles ! Bruxelles que les Flamands ne veulent surtout pas lâcher. Or si l'on scindait, il savent que Bruxelles ne pourrait que leur échapper d'une manière ou d'une autre, et ce quand bien même ils feraient le coup de force (... on n'absorbe pas, comme cela, d'un seul coup d'un seul 90% de francophones d'un million d'habitants).
Telle est la raison pour laquelle ils veulent supprimer le statut régional de Bruxelles-capitale, la seule manière pour eux d'arracher lambeau par lambeau ces portions de Belgique qu'ils veulent dépecer jusqu'à la limite de la viabilité, c'est-à-dire jusqu'où leur dictent leurs intérêts.

Reste enfin la Belgique-vitrine, ce qui resterait de représentativité à l'étranger. Et là, inutile de préciser qu'à l'avenir, bien sûr, les Premiers ministres continueront à être flamands, les délégations diplomatiques stratégiques dans les mains des Flamands ... en clair, le peu qu'il resterait de Belgique continuerait à servir les intérêts de la Flandre.

Voilà très exactement ce que signifie dans le contexte actuel "Belgique confédérale" (le fédéralisme des cons, comme disait très bien Maingain). Et voilà pourquoi, aujourd'hui, 70% de Flamands croient encore en une Belgique ... confédérale, qui serait donc à leur service.

Il serait grand temps que les Francophones se réveillent !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

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Vous avez raison: 70% des Flamands veulent le maintien non pas de LA Belgique, mais de LEUR Belgique. Or, de LEUR Belgique, je n'en veux pas. Je prefere scinder tout et tout de suite a cet acharnement therapeutique, qui, d'humiliation en resignation, nous amenera, sans aucun doute, a la soumission totale a une certaine vision d'une Belgique ou je serai minorise, domine et humilie.

En outre, LEUR Belgique est un projet a geometrie variable, qui evolue annee apres annee, dans une direction claire (la scission totale), mais graduellement. Quel Flamand, quand, a-t-il jamais dit "stop, ceci va trop loin, nous (Flamands) sommes en train de miner le fondement meme de l'etat" ? Quel Flamand a jamais dit que regionaliser la Justice ou le code de la route est tout simplement absurde ? Lequel ?

Ce qui me rend malade dans l' "opiniestuk" de Guido Vanden Weyngaerd, c'est qu'un Flamand ecrive noir sur blanc ce qu'un francophone eut du ecrire il y a des annees; c'est que peu, tres peu, trop peu de politiques francophones ne semblent reprendre cette analyse a leur compte !

En traduisant l' "opiniestuk", je n'avais nullement l'intention de montrer qu'il y a de bons Flamands, qui comprennent, eux, qu'il faut trouver des equilibres. Mon intention etait au contraire de dire "mais qui donc encore, en francophonie, comprend vers quoi la Flandre veut aller ?". Ceci est clairement, calmement, posement explique par Jacques Lenain (malgre les photes d'ortograffe et de gramere, honte a lui).

Que les vrais dieux nous protegent, nous en aurons besoin.

Écrit par : Paul | mercredi, 20 juillet 2011

Jacques Lenain, dans la liste des scénarios de scission possible, parle de "possibilité de blocage francophone explosif". À vrai dire, je crois depuis longtemps que c'est la carte qu'il nous faut jouer. Pousser les Flamands à la faute ... jusqu'à ce qu'ils enragent et pètent un cable ! En clair, précipiter la chute en leur faisant porter le chapeau. Je ne vois pas d'autre solution.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

“En tant que telle, Véronique Lanquin n'a peut-être pas tort.”
Ah bon!
Donc pour la scission “inévitable” il n'y a que deux problèmes de partage : la Dette et le Territoire (ce dernier n'existe que parceque la nation flamande se construit sur l'éradication de la langue française), pour le reste, chacun pour soi dans la dignité...
Donc pour “vivre ensemble” malgré tout et malgré nous, xième usine à gaz institutionnelle pour faire accepter une nation flamande (construite sur l'éradication de la langue française) à la majorité simple des Francophones...
Donc la Nation flamande (construite sur l'éradication de la langue française) impose “la question du statut de telle ou telle région limitrophe”,pour mémoire essentiellement BXL et sa périphérie (1/4 de la communauté francophone)...

“En tant que telle, Véronique Lanquin n'a peut-être pas tort.”

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

@Tournaisien : en réalité, ce sondage dit que nous allons à la scission, vu l'impossibilité d'accepter la réforme que "veulent" "les Flamands". C'est aussi simple que ça.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

@Tournaisien

Quand la Belgique aura transposé en droit interne la directive sur le droit des citoyens européens à recevoir une assistance linguistique en matière pénale, il faudrait qu'elle applique le même principe pour ses "nationaux" et pourquoi pas aussi dans les matières non pénales. Alors seulement on pourra scinder BHV au niveau judiciaire.

Directive 2010/64/UE du Parlement européen et du Conseil du 20 octobre 2010 relative au droit à l’interprétation et à la traduction dans le cadre des procédures pénales:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32010L0064:FR:NOT

Écrit par : gerdami | mercredi, 20 juillet 2011

@Tournaisien qui dit "Belgique confédérale" (le fédéralisme des cons, comme disait très bien Maingain)"

Ce n'est pas d'Olivier mais de Francis Delpérée en juillet ... 1996
"Le confédéralisme est le fédéralisme pour les cons : on fait croire, à ceux qui veulent le croire, que confédéralisme et fédéralisme, c'est du pareil au même."

Source: archives du Soir
http://archives.lesoir.be/le-federalisme-pour-les-cons-_t-19960717-Z0CD0F.html
Ouille, CopiePresse pas content.

Écrit par : gerdami | mercredi, 20 juillet 2011

Je remercie Google au passage de m'avoir permis de retrouver en quelques secondes ces mots mémorables de ce cher Francis Delpérée et de les partager avec vous.

Écrit par : gerdami | mercredi, 20 juillet 2011

Vous avez bien sûr raison quand vous écrivez "Ce qui est en jeu dans un système multiculturel et fédéral bien compris ce n'est tant la question du statut de telle ou telle région limitrophe, mais plus fondamentalement celle de l'application des règles minimales relatives au droit des gens sur l'ensemble du territoire du pays. "

Ce serait un système idéal, mais vous savez comme moi que chaque fois qu'il y a un choix, la Flandre opte pour la solution qui accroîtra le fossé entre les communautés et refuse et combat toute solution qui tendrait vers plus (+) de Belgique.

Il serait quand même simple de fournir un accès minimum aux services publiques dans les trois langues nationales sur l'ensemble du territoire en utilisant l'informatique et internet, d'établir un central "multilingues" pour les services d'urgence, d'organiser des stages de l'autre coté de la frontière linguistique pour former les fonctionnaires bilingues, des échanges entre les écoles francophones et néerlandophones .....

Mais voilà,en Belgique, un diplôme d'enseignant de la Communauté française n'est pas reconnu par la Vlaamse Gemeenschap et vice-versa .....

Une gare ou un hôpital situé à deux pas de la frontière linguistique, et dont la clientèle provient au moins pour moitié de l'autre côté de la frontière, est unilingue ...

Dès lors tout est dit .....

Écrit par : pazunbrin | mercredi, 20 juillet 2011

@pazunbrin

Même dans les trains de la SNCB...
Un jour j'ai du aller rechercher mes enfants à Genk parce qu'ils n'avaient pas compris, à Landen, qu'ils ne se trouvaient pas dans le wagon pour Liège.
A la "NMBS", c'est sur, le client n'est pas roi.

Écrit par : gerdami | mercredi, 20 juillet 2011

@ Uit'Zuitje

Ne prenez pas la mouche comme cela ... m'avez-vous lu jusqu'au bout à propos de ce que je disais du dispositif judiciaire qu'il faudrait appliquer à l'ensemble du royaume et à propos de la circonscription fédérale ? ... mais tout ceci, de toute façon, est voeu pieux, puisque les Flamands n'en veulent pas.

Pour ce qui est de Bruxelles et sa périphérie, certes, c'est là le point sensible principal. Ceci étant, je vous rappelle quand même qu'il n'y a pas que Bruxelles. Mouscron est un autre cas, où l'on applique les facilités cette fois en faveur des Flamands ... et ceci alors que le bourgmestre de Renaix les a d'autorité supprimées sur sa commune pour les Francophones !

@ Marcel

Ce que vous écriviez sur le processus menant inéluctablement à la scission ... bien sûr que vous avez raison. Les Flamands ne nous laissent d'autre choix. J'espère simplement que les socialistes ne nous vendront pas pour une bouchée de pain en nous imposant le déshonneur.
Di Rupo marche sur la corde raide. Donner le minimum de gages pour laisser croire que nous ne sommes pas les sabordeurs de la Belgique, mais tenir sur l'essentiel. En définitive, le véritable enjeu est de savoir qui sera le "zwarte Piet" !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

@ Tournaisien

je ne prends pas la mouche, rassurez-vous, je vous lis même lorsque vous vous adressez à d'autre...
Mais ayez l' obligeance de remarquez que les Flamands de Bxl (+ ceux de Mouscron si vous voulez!), c'est à toute berzingue optimiste 2/100 de la communauté néerlandophone...

bàv de bhv

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

"En tant que telle, Véronique Lanquin n'a peut-être pas tort."
Je crois, Tournaisien que vous devriez d'urgence relire la carte blanche de Serge Moureaux parue en 2009 dans Le Soir (un comble): http://www.francophonedebruxelles.com/2009/12/bhv-le-deshonneur-et-la-guerre.html
Vous comprendrez alors que BHV n'a de loin pas qu'un enjeu local et linguistique mais bien un très très gros enjeu socio-économique et que l'exigence d'élargissement n'a pas que pour but de protéger quelques francophones en périphérie (même si l'on a aucun droit de les abandonner) mais aussi d'assurer la non annexion de Bruxelles par la Flandre avec toutes les conséquences socio-économiques que cela aurait pour la totalité des francophones de ce pays lors de la séparation de plus en plus inéluctable, surtout en cas de frontière linguistique devenue frontière d'état via la scission de BHV.

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mercredi, 20 juillet 2011

A (re)lire : BHV est un diamant pur .... (pour ceux qui n'auraient pas compris les enjeux)

http://www.nieuwpierke.be/forum_voor_democratie/nl/node/220

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 20 juillet 2011

Hier : Réunion des 8 prévue à 10 h
Dernière minute : Beke ne vient pas
Bras d'honneur avec majeur dressé pour ce dernier coup du CD&V

Écrit par : Blanc Cassis | mercredi, 20 juillet 2011

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ce que les Francophones devraient revendiquer à la Nation flamande (construite sur l'éradication de la langue française) :

1) sur le modèle de la Vl Gemeenschap : fusion Cocof / Région Bx-Capitale
2) sur le modèle de la VGC à Bxl : extension des compétences culturelles de la Cocof au territoire du Rand (territoire à définir, cf http://www.vlaamserand.be/en/vlaamserand.php )
3) pour être plus originaux que le modèle flamand : fédération (avec trois langues nationales) des entités Régions bxloise, Région wallonne, Communauté française et si elle y trouve intérêt l'entité Deutschsprachige Gemeinschaft, et cette féderation pourrait proposer une confédération avec le Grand-Duché (ce pays étant né de la division linguistique du Luxembourg en 1839)

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

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Voilà où le grand historien Bart est peut-être aller chercher son inspiration:

Dès août 1790, l'abbé Grégoire, membre de la Constituante, lance une importante enquête sur l'utilisation des patois en France. Puis, à partir de 1793, pendant la Convention, au sein du Comité d'instruction publique où il se montre très actif, il lutte pour l'éradication de ces patois. L'universalisation de la langue française par l'anéantissement, non seulement des patois, mais des parlers des communautés minoritaires (yddish, créoles) est pour lui le meilleur moyen de répandre dans la masse les connaissances utiles, de lutter contre les superstitions et de "fondre tous les citoyens dans la masse nationale", de "créer un peuple". En ce sens, le combat de Grégoire pour la généralisation (et l'enseignement) de la langue française est dans le droit fil de sa lutte pour l'émancipation des minorités41. En, 1794 l'abbé Grégoire présente à la Convention son « Rapport sur la Nécessité et les Moyens d'anéantir les Patois et d'universaliser l'Usage de la Langue française », dit Rapport Grégoire, dans lequel il écrit:

« […] on peut uniformiser le langage d’une grande nation […]. Cette entreprise qui ne fut pleinement exécutée chez aucun peuple, est digne du peuple français, qui centralise toutes les branches de l’organisation sociale et qui doit être jaloux de consacrer au plus tôt, dans une République une et indivisible, l’usage unique et invariable de la langue de la liberté. »

Écrit par : John | mercredi, 20 juillet 2011

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@ john

je pense que c'est plutôt Charles Rogier qui a cherché son inspiration auprès de l'abbé...

qui disait "la Belgique sera latine, ou ne sera pas"?

Écrit par : des | mercredi, 20 juillet 2011

Ben oui, ils étaient de la même époque, il doit y avoir moyen de trouver d'autres exemples en Europe (Italie, Allemagne...).

Il n'y a quand-même que Wafelman et compagnie qui s'en réclament au 21e siècle...

Écrit par : âne onyme | mercredi, 20 juillet 2011

Sauf que, chez John, il a échoué : il reste aujourd'hui la bagatelle de 75 langues, dialectes et parlers locaux ou régionaux en France. Et en 2011, ils sont respectés. Bart De Wever est-il donc un homme politique de l'époque de la Terreur, ou de notre époque démocrate et pluraliste ? À vous le choix !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

@Des : comment pouvez-vous encore aller chercher vos "preuves" dans l'Histoire ? Une citation vieille de 180 ans pour alimenter votre complexe, ce n'est pas d'un universitaire…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

Je vois que ca grenouille encore du cote du 18eme sciecle. Une nouvelle forme de modernite sans doute.

Écrit par : kermit | mercredi, 20 juillet 2011

De la foutaise, Marcel!Un bras de fer imposé par Di Rupo?! (oh, la Jeanne d'Arc des francophones belges! oh quel courage!)Di Rupo n'a rien imposé du tout , c'est la confrontation frontale entre deux parties diamétralement opposées, droite contre ultra gauche ét flamands contre francophones. Une nouvelle Belgique courageuse et utile? Foutaise oui! La note Di Rupo est un refus doctrinaire de tout, et surtout le refus total d'une Belgique nouvelle. Di Rupo a jeté sur table un pamphlet électoral francophone de la gauche ultra, comme écrite sur une table de groupuscule ULB, en ne changeant l'état que pour casser tout pouvoir majoritaire de la Flandre, les bouter hors de Bruxelles, et garantir une mainmise francophone sur tout le Rand lors d'une séparation éventuelle. C'est ça une base? Non mais! Il y en a pour tout les groupements de gauche et d'extrême gauche: 113 pages de cadeaux pour la solstice d'hiver (Noël est conservateur), pour les verts la fermeture de centrales nucléaires et le CO2, pour le fond de commerce PS une augmentation du chômage pour tout le monde! (une baisse sur trois ans pour quelque pigeons mais exceptions larges comme le Grand Canyon), pour la FGTB l'augmentation des revenus de base, augmentation automatique des revenus d'échange, pour le mouvement des frontières ouvertes une politique d'immigration mollo et regroupement garanti, égalisation ouvriers-employé, sécu des petits indépendants, bien-sûr pat touche à l'index, norme de croissance sécu 2%garantie, transfert des contractuels dans le public vers le statutaire, et encore et encore... Quadrillage de l'initiative privée par les instances publiques, contrôle des prix, droits garantis, obligations imposées… Voyez bonnes gens ce que le PS va vous offrir! Et ne vous inquiétez pas, on est "progressiste", ce qui veut dire que le contrôle reste soft et qu'il ne faut pas agir, mais faire preuve de bonne volonté d'agir...Qui finance? Ah, tous les autres bien-sûr, si t'as plus que le minimum garanti, dommage pour toi.Institutionnel? Ah là, il faut mettre sous tutelle ces méchants flamands! SNCB? Tutelle francophone sur le flamand. Bruxelles région autonome, 2 contre 1 dans les organes de concertation fédérales et avec le fédéral dedans 3 contre la majorité du pays; tourisme régionalisé (les cartes!), accord des trois régions sur le Ring (le Ring et tout ce qui se trouve dedans devient territoire annexable). Communauté métropolitaine pour intégrer d'autres communes francophones flamandes du Rand (Bruxelles et "son" hinterland). Effacement de la communauté flamande à Bruxelles: tout doit passer par les organes bi-communautaires, ou directement par la Région, pas de politique flamande propre à Bruxelles. Destruction du cadre linguistique ("modernisation"), liste bilingues (= absorption de la communauté flamande dans la francophonie) et pour le reste on garde la représentation flamande à 17 dans la Région, mais bof, ça on règle avec un léger éternuement. Puis refinancement massif de Bruxelles pour + 600 millions et refinancement régional comme les autres. Et pour quoi? Une capitale belge où on vient de faire un génocide culturel flamand?Le reste c'est du grattouillage de compétences, avec un mécanisme de financement qui garantit les revenus francophones par l'enveloppe fédérale qui prévoit des bonus alléchants (liés aux prévisions du bureau du Plan) donc avantage pour ceux qui ont de mauvaises performances actuelles.C'est une base pour discuter ça? C'est une Belgique nouvelle ça? C'est le paradis francophone de la redistribution, financée par une Flandre qui doit la fermer, et si elle ose prononcer encore le mot indépendance, elle perdra 20% de son territoire.C'est un vrai scandale que le open-VLD se trouve autour de cette table. De la pure stratégie électoraliste, car tout le monde autour de la table sait que c'est une loque inacceptable et qu'il y aura des élections. Que le SP.a et Groen n'ont aucune honte, on le savait déjà. Beke est sous le chantage de son aile de gauche, du syndicat et des instances qui ont des intérêts dans le "système à papa", pour montrer le nez et puis de trainer pour les élections. Mais s'il accepte de négocier sur la base de cette loque, le CD&V commettra le hara-kiri électoral.Et toi tu me dis que si on ne peut pas partir de là on ne peut partir de rien? Est-ce que tu as même lu ce truc??? Et la Lamquin qui pleurniche dans le Soir qu'il faut se résigner à accepter ça? Du théâtre francophone tout craché.joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | mercredi, 20 juillet 2011

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Et où qu'il est votre petit Beke?
Le "bras armé" de la NVA...

Écrit par : korrigan8 | mercredi, 20 juillet 2011

Wallimero,

Vous n'avez pas la moindre idée de ce que c'est vraiment "l'extrême-gauche", celle qui passerait à la guillotine vos idées réactionnaires et racistes, qui vous mettrait un procès au derrière pour incitation à la haine raciale, communautaire et sociale et qui vous exproprierait de 95% de vos biens en vue d'une juste redistribution à plus nécessiteux et plus digne et humain que vous.

L'extrême-gauche aujourd'hui, cela n'existe plus que dans vos fantasmes... (j'allais ajouter: hélas !)

Vous feriez mieux de vous occuper de l'extrême-droite mais comme vous en faites sans doute partie, cela ne doit guère vous inquiéter.

Écrit par : franti | mercredi, 20 juillet 2011

Bref, à vous lire, nous sommes, nous francophones, des affameurs, des affreux, des machiavéliques, des envahisseurs, des manipulateurs, des trotskystes patentés (ou des guévaristes sanguinaires), des irresponsables économiques, des oppresseurs culturels, des ..., des ... Évidemment, vu sous cet angle, il est clair que Wouter Beke et Bart sont des héros de la pauvre Flandre réduites en esclavage !

Tiens au fait ... qui est premier ministre depuis 1974 ? Tiens au fait ... la majorité des postes-clefs dans la diplomatie, dans les mains de qui sont-ils ? Tiens au fait ... les plus gros investissements de l'état fédéral commun en termes d'infrastructure, où ont-ils été consentis ? ... Ne serait-ce des Flamands (Tindemans, Maertens, Dehaene, Leterme) ? Ne le seraient-ils dans les mains de Flamands (Royaume Uni, Allemagne, France ...) ? Ne serait-ce Zeebrugge par hasard, et ceci après le coup exorbitant qu'avait coûté le canal Albert destiné au développement du port d'Anvers ?

Victime et bourreau ? ... ou bourreau et victime ? ... à vrai dire, une pseudo-victime qui n'en finit de se victimiser pour pouvoir justifier toujours plus sa position de bourreau ! En psychologie, on appelle cela un schéma pervers de type sado-masochiste ! Si ça ne se soigne pas, ça peut se soulager. Essayez la chlorpromazine ! Si ça ne suffit pas, consultez !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

@ Tournaisien

je dis que la note Di Rupo est un pamphlet électoral de gauche et tout sauf une base de négociation pour une "nouvelle belgique" comme Marcel aime tellement l'écrire.

C'est du positionnement frontal, contre un volonté d'autonomie de droite VOKA une idéologie de gauche ultra avec la destruction de tout levier flamand au fédéral, à Bruxelles et BHV.

Je dis que les 7 du "oui mais" ne font que du théâtre.

Et dire que c'est ou bien la note ou bien la fin du pays est d'un ridicule incroyable.

La note ést la fin du pays.

Mais bon, il est tellement commode de continuer à baver la haine aveugle du flamand...

Écrit par : wallimero | mercredi, 20 juillet 2011

@ walli joli

joli comédien : “un refus doctrinaire de tout, et surtout le refus total d'une Belgique nouvelle.”
ben oui, le dessin belge du dessein flamand n'est pas asez bon pour que les Frafras se torchent avec :(((

joli tragédien : “C'est le paradis francophone de la redistribution, financée par une Flandre qui doit la fermer, et si elle ose prononcer encore le mot indépendance, elle perdra 20% de son territoire.”
yesss! Vive le “théâtre francophone tout craché”... Sûr con va y arriver! :)))

Joli vaudeville : “Beke est sous le chantage de son aile de gauche, du syndicat et des instances qui ont des intérêts dans le "système à papa", pour montrer le nez et puis de trainer pour les élections.”
Marx Eykens semble déplorer que son parti va passer l'arme à gauche devant la pioeuvre nVa&Vb, oh le mauvais flamand...:))

juste pour vous échauffer Walli, c'est du Marcel :
“D’où la note, ouverte, publique, claire, multiple. Cette note, c’est le maximum de ce que les Francophones peuvent accepter AVANT une négociation.”
c’est même, sur BHV le maximum de ce que les Francophones peuvent accepter APRÈS une négociation.

PS: ne pas s'en prendre à la d'Arc avec Élio , Walli, ça fait moins rire les frafras que "Wafelman la Morelle de Flandre", rire jaune et noir bien sûr :)(

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

@ Wallimero

Votre réponse est, je dirais, un peu plus "civilisée" et plus argumentée. Alors, d'accord, revenons-en à des positions plus rationnelles !

Pour rappel, avant toute chose, je ne suis pas socialiste. Une précision qui a le mérite d'écarter toute éventuel procès d'intention.

Néanmoins, vous parlez d'extrême-gauche. Désolé, mais le PS n'est pas ce que j'appelle un parti d'extrême-gauche. Je suis loin d'être en accord avec lui sur bien des points, mais cela m'apparaît être un excès de langage.

Par ailleurs, et ceci étant dit tout en n'étant pas socialiste (je le répète encore), le PS a, depuis une dizaine d'années, évolué vers une forme de plus grand pragmatisme socio-économique (exemple : Rudy Demotte). Certes, il reste dans ce parti des axes idéologiques et des contreparties à donner à la base syndicale qui lui font ressaisir régulièrement le foulard rouge, mais cela n'a plus de commune mesure avec la situation des grandes grèves de 60 ou des excès en matière de gestion dans les années 80 et 90.

Vous parlez d'une note qui n'est pas une base de négociation ! Cette note, pour rappel, est plus tempérée sur le plan communautaire que ne serait celle qui aurait été rédigée par le MR-FDF. Il faut donc que vous sachiez ce que vous voulez.

Par ailleurs, je tiens à rappeler un B.A.BA. de toute négociation (Albert II l'a rappelé). Une vraie négociation implique des concessions de part et d'autre. Que je sache, les Francophones (qui n'étaient demandeurs de rien, ou de pas grand chose) ont lâché beaucoup et ont fait une véritable révolution copernicienne (au risque d'ailleurs de cinglants désaveux électoraux). Il me semble que le CD&V, de la même manière, ne peut pas tout obtenir.

Il est en outre dans les propositions de di Rupo des points qui me semblent relever du bon sens. Ainsi, régler le problème de BHV par l'instauration d'une circonscription fédérale, je ne vois vraiment pas ce que cela a de honteux pour la Flandre. Une telle mesure ne constitue en rien une victoire francophone, elle règle simplement une difficulté électorale et va dans le sens d'un peu plus de cohérence sur le plan fédéral. Pourquoi, après tout, un Flamand installé à Arlon ou à Vielsalm, ne pourrait-il voter pour un parti flamand sur cette liste fédérale? La proposition me semble être au bénéfice de tous.

En ce qui concerne le rôle linguistique de la fonction publique à Bruxelles, vouloir l'axer sur une notion de bilinguisme des services et non des agents procède également du plus élémentaire bon sens, et surtout du plus élémentaire pragmatisme. Pour rappel, les examens linguistiques qui sont organisés à Bruxelles dans le rôle néerlandophone sont tellement exigeants que seuls des Flamands de langue maternelle peuvent le réussir (et ce sont des Flamandes qui l'avouent eux-mêmes !). Ceci est contreproductif dès lors qu'il y a d'énormes problèmes de recrutement dans toute une série de services publics à Bruxelles, à commencer par les pompiers. Refuser cela, c'est refuser que le service à la population fonctionne, et l'on peut se demander dans quelle mesure cela ne répond pas, du côté flamand, à une volonté de pourrissement de la situation bruxelloise.

Les Francophones ont fait une bonne partie du chemin ... je crois que maintenant, c'est à vous Flamands de montrer que vous pouvez également y aller de certaines concessions dans une perspective constructive.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

@Tournaisien
“...bon sens. Ainsi, régler le problème de BHV par l'instauration d'une circonscription fédérale, je ne vois vraiment pas ce que cela a de honteux pour la Flandre. Une telle mesure ne constitue en rien une victoire francophone, elle règle simplement une difficulté électorale et va dans le sens d'un peu plus de cohérence sur le plan fédéral.”
excusez-moi Tournaisien, mais ayant lu ce qui concernait bhv dans la note di rupo accessible sur http://www.psquievrain.be/la-note-delio-di-rupo/ et vous ne l'avez manifestement pas fait vous-même à propos de bhv, le règlement du problème est très précis et bien moins superficiel que votre affirmation... et il n'est pas difficile de comprendre ce que les Flamands y trouvent d'imbuvable alors qu'ils exigent un splitsing sec...
“Pourquoi, après tout, un Flamand installé à Arlon ou à Vielsalm, ne pourrait-il voter pour un parti flamand sur cette liste fédérale?”
et pourquoi pas un Flamand pour un Francophone et inversément d'où qu'ils soient(et même germanophone, sorry pour le manque de politesse)... encore que ça ne concerne que dix ridicules élus pour l'État dans la note di rupo (moins encore que pour l'Europe)...oh!symbole homéopathique insupportable :))

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

Tiens, nous avons droit au Wallimero qui ne fait pas de fautes de français cet après-midi. L'autre doit être en phase de repos.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

Mais quelle superbe argumentation! (bis)

Écrit par : thomas | mercredi, 20 juillet 2011

Ah le speech de Alberreke :

Ouaarde lantkenoten, hét lant ies naar de kloten ! Hiep, hiep, hoera !

Écrit par : Peter | mercredi, 20 juillet 2011

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Et où qu'il est votre petit Beke?
Le "bras armé" de la NVA...

Écrit par : korrigan8 | mercredi, 20 juillet 2011

Nous sommes un certain nombre, ici, à savoir que l’expérience débutée en 1830 est enfin arrivée à son terme... Nous divergeons toutefois sur la suite qu’il y aurait lieu d’apporter à cet avatar de l’histoire. Certains verraient bien un Wallobruxland poursuivre la manœuvre vaille que vaille, avec ou sans la famille de Saxe-Cobourg-Gotha accrochée à ses basques… Certains imaginent une Wallonie libre et indépendante au côté d’un Bruxelles DC, cœur des institutions européennes… D’autres encore (et je me compte parmi eux) imaginent une alliance avec la France laïque et républicaine. Mais une chose est certaine : Il faudrait préparer ce proche avenir avec beaucoup plus d’attention que nous déployons aujourd’hui… et surtout plus d’enthousiasme ! Car enfin, c’est une chance qui nous est offerte de nous reconstruire. Nous pourrions, ensemble, imaginer l’avenir et le créer plutôt que de le subir comme une fatalité. Au diable la Belgique. Vivement demain !

Écrit par : waharday | mercredi, 20 juillet 2011

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Et Bart De Waffer dans tout ça ... qu'est-ce qu'il devient notre mangeur de gaufres ? Il mange un' frite à Merchtem en attendant que le temps passe ? ... ou il s'est glissé dans la culotte du Beke (oh la vilaine et grosse hernie inguinale !).

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

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il récupère la place de Laurent pour le défilé...:))

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

En tout cas beaucoup mieux que les 7 qui ont glissé leur main dans la culotte de Di Roupette ! Princesse Philippette va être jalouse !

Écrit par : Peter | mercredi, 20 juillet 2011

@Péteur
l'obsession de la roupette d'Élio, laisse-t-il poindre votre jalousie de ne pouvoir atteindre l'organe convoité?

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

Bebert vient de faire un bras d'honneur à waffelman et à son caniche bekeeeeeeeeeeeeeee.

Écrit par : dissy | mercredi, 20 juillet 2011

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@ Tournaisien

En ce qui concerne le PS, je me tiens aux statuts, aux documents et positions issus du parti, un parti qui met des affiches stalinistes sur sa façade pour fêter son annif, pas à ce qu'on essaie de vendre sur les plateaux télé.

Vous vous aveuglez autant que vous reprochez aux flamands d'ignorer que la NV-A est indépendantiste.

Une note FDF encore plus radicale sur plan communautaire? Il est difficile de voire en quoi, mais ce n'est pas parce qu'il pourrait y avoir plus farfelu que c'est une base de négociation.

Les francophones demandeurs de rien est une fable et relève de la mythologie francophone. On est automatiquement demandeur de quelque chose dès que l'autre propose un changement fondamental. Depuis bien longtemps les francophones veulent un refinancement total, un statut régional pour Bruxelles et intégrer les communes à facilités.

Les francophones bloquent tout parce qu'ils ne veulent pas céder aux demandes flamandes, c'est très loin de n'être demandeur de rien.

Je comprends que la circonscription fédérale puisse sembler une solution honorable, mais c'est non. Les francopones de Flandre peuvent élire aux parlement fédéral un francophone dans une circonscription flamande. Pourquoi cette solution claire, simple, et d'application dans toutes les démocraties est-elle inacceptable pour les francophones de Belgique?

La circonscription fédérale ne servira que pour permettre aux francophones de Flandre de voter francophone, la où les grandes listes PS (villes), MR (facilités) et CDH (côte) ont déjà un potentiel.

Pour les flamands le potentiel francophone est quasi-inexistant, déjà doivent ils s'adresser à l'éloctorat en français, il n'y a donc qu'un très léger potionentiel francophone pour open-VLD (et encore) et pour SP.a et Groen qui pourraient faire liste commune.

Ce qui fait qu'aucun parti francophone ne fera un effort fondamental en Flandre, et que ce sera aux partis flamands de s'adapter à l'électorat francophone.

Plus fondamentalement, on ne va pas scinder la liste Bruxelloise pourqu'on se rattrape sur des listes fédérales. Il faut que les francophones acceptent le fait flamand. La circonscription fédérale donnera tout de suite des élus fédéraux qui vont se spécialiser dans la "protection" des francophones de Flandre. La pacification linguistique doit se faire par le biais de frontières claires.

Le rôle lingquistique Bruxellois est en effet une question épineuse, il y a un compréhension pour les réalités sur le terrain. Toutefois, francophones prennent le statut de captitale de Belgique pour une évidence, un acquis qui doit être rémunéré et pour laquelle la seule contrepartie doit être une super-minorité super-protégée sur laquelle on râle, mais qu'on accepte pour péréniser le système.

Il n'est pas évident qu'une ville à 95% francophone avec des connaissance en néerlandais pour le moins très limitées soit la capitale de la Belgique avec une majorité flamande. Si on règle cette réalité de fait , on peut aussi régler le statut linguistique.

Je te signale que l'approche de la note Elio est purement financière, il faut baisser le niveau de besoin, passer un test superficiel pour toucher une prime de billinguisme, et puis on peut oublier tout le restant de sa vie et continuer à toucher la prime.

C'est donc une augmentation des coûts avec une baisse des connaissances.

Mais bon, c'est inacceptablement neo-fasciste pour des gens comme Marcel.

Écrit par : wallimero | mercredi, 20 juillet 2011

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@ Wallimero

Enfin des arguments qui ressemblent à des arguments ! J'entends mieux ce type de discours.
Dans ce que vous écrivez (et que je n'avais pas envisagé sous cet angle), il y a de fait des points qui devraient faire réfléchir.

Maintenant, revenons quand même un peu à la réalité ! Bruxelles, à 95% francophone dites vous ... en réalité 90%. Comment expliquer ce fait ? À l'origine, cette ville était de langue thioise (dietsch), flamande donc. Et puis, à partir du régime autrichien, les équilibres linguistiques ont basculé, au point que les proportions se sont complètement renversées. Pourquoi ? Un complot francophone ? Non, et cela vous le savez autant que moi. Alors, quid ? Une partie de la réponse tient à l'évidence au fait que le français est une langue de plus large diffusion (et aussi une langue culturellement de référence en Europe). Faut-il le reprocher aux francophones de Belgique ? Certes non. C'est un fait. D'ailleurs, combien de francophones d'aujourd'hui étaient-ils des néerlandophones d'hier (et vous en avez même, parmi ces Vandensavel, Verhulst ou que sais-je encore, en Wallonie ou à Bruxelles, qui sont des francophonissimes). Et ce phénomène, loin de remonter au XVIIIe siècle et au XIXe, s'est accéléré encore au XXe. Vous me direz sans doute que c'est l'état belgicain, aux mains des milieux francophones (de Flandre comme de Wallonie d'ailleurs) qui a encouragé ce fait. De façon délibérée, je ne le pense pas. La plus belle preuve en est est ce à quoi on assiste aujourd'hui à Bruxelles et en périphérie bruxelloise. Les eurocrates, de où qu'ils viennent, quand ils parlent une langue du pays, c'est le français. Ceci est évident pour les Français bien sûr, pour les Italiens, Espagnols et Portugais, mais ce l'est également pour les Britanniques, pour les Allemands et même, paraît-il, pour vos voisins néerlandais qui, à Bruxelles, parlent le français.

Alors, la question est la suivante. Face à cela, comment réagir ? Faut-il contenir envers et contre tout ? Faut-il élever le mur de sable toujours plus haut alors que l'on sait que, de toute façon, la marée va emporter et lessiver le château ? Je vous rassure, je ne veux pas dire par là que les néerlandophones de Belgique doivent démissionner dans la défense de leur langue et leur culture. Loin s'en faut ! Mais à mon avis, ils se trompent de combat. Croyez-moi, un conservateur tel que celui du Groeningemuseum qui organise ses superbes expositions sur l'art flamand du XVe siècle (Van Eyck, les rapports avec l'art allemand ...) fait cent fois plus pour la défense de votre culture que tous les wooncode ou les directives Peeters que vous pourriez inventer.

Il y a aussi chez vous, il faut bien l'avouer, un énorme problème de communication. Les Francophones de Belgique vous perçoivent de plus en plus comme des gens arrogants, intransigeants, sûrs d'eux, souvent méprisants, et s'ils ont cette perception, c'est sans doute qu'il y a là un fond de vérité. Quand un Wouter Beke systématiquement assène qu'il faut partir de "sa" note, il ne fait rien d'autre d'une certaine façon que d'afficher un tel sentiment de supériorité. En clair, vous, les Francophones, vous devez vous soumettre à nos volontés ! Dans le genre "pédagogie", vous pouvez m'en croire, c'est une catastrophe. Et quand bien même nombre de vos revendications seraient légitimes, en agissant comme cela, vous vous fermez automatiquement la porte à toute possibilité de faire comprendre à l'autre que les choses sont peut-être moins schématiques qu'il le pense.

Que vous le vouliez ou non, aujourd'hui, et quelles que soient les parts d'ombre de la note di Rupo, l'impression qui ressort (et pas uniquement du côté francophone ... cette impression est largement partagée à l'étranger, en France bien sûr, mais même dans un pays comme l'Allemagne), c'est que ce sont les Francophones qui, bon an mal an, tentent de mettre de l'eau dans leur vin tandis qu'en face, au nord du pays, on reste de plus en plus braqué sur ses positions.

Par ailleurs, pour ce qui est de la grande réforme telle décrite dans la note Octopus, il faut bien faire un constat : passer d'un modèle fédéral à un modèle confédéral est inédit (ça ne s'est jamais vu) et ne peut qu'aboutir à foutre ce pays par terre. Cela, les Francophones l'ont bien compris, et c'est la raison pour laquelle ils tentent de défendre les principes minimaux de ce qui est encore susceptible de fonder un état viable. La scission de la Sécu par exemple, si concernant le chômage cela peut à la limite se concevoir, à des fins de responsabilisation, est un jeu de dupes dès lors que l'on voudrait scinder les allocations familiales mais pas les pensions. Ce sont ces genres de petits calculs à géométrie variable qui, de plus en plus, braquent les francophones et les convainc qu'en définitive, les Flamands ne peuvent être des partenaires fiables de négociation. Déjà, dans les années '70, on parlait du côté francophone de la "technique flamande du saucisson" (c'est promis juré ... c'est la dernière tranche que l'on débite ... et aussi vite avalée, le couteau s'est déjà déplacé!). Que dire aujourd'hui ? D'ailleurs, cette technique, en Flandre, porte un nom : la méthode Maddens (ce que nous prenons est acquis définitivement, ce que nous leur concédons maintenant sera négociable demain). Cela est écrit ! Écrit !!! Et su, et colporté du côté francophone. Croyez-vous donc que confrontés à ce type d'aveu public, à ce genre de cynisme, les francophones sont encore susceptibles, la fleur au fusil, de vous faire beaucoup de concessions ?

Vous êtes-vous jamais posé la question de savoir pourquoi les francophones, unanimes, calent aujourd'hui avec tant de force ? Et si vous étiez francophone de Namur, de Tournai ou d'Arlon, comment croyez-vous que, face à de telles déclarations, vous réagiriez ? Posez-vous seulement la question.

Aujourd'hui, il est temps que les Flamands qui croient encore à ce pays face un signe fort vers les francophones pour leur faire comprendre qu'ils ne sont pas les machiavéliques que de plus en plus de citoyens au sud voient en eux ! Je crois sincèrement qu'aujourd'hui, c'est à vous, Flamands, de faire un geste fort !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

Wallimero,

1) Quand on trouve qu'un système fonctionne, qu'il a d'ailleurs déjà été maintes fois réformé depuis 50 ans, toujours au profit de droits toujours plus exclusifs des flamands et que l'on dit STOP, bref, quand on "est demandeur de rien", on est vraiment demandeur de RIEN !! C'est clair, non ?
C'est insupportable votre façon de remettre tout le temps sur la table depuis 40 ans, le communautaire pour raboter toujours plus la place et les droits des francophones, cela commence à bien faire ! Cette tactique du salami, comme dit quelqu'un sur ce fil, c'est insupportable !

2) Je trouve déplorable vos arguments pour refuser la circoncription fédérale. Cela donne une image tellement frileuse et repliée sur elle-même de la Flandre. Pourquoi un politicien flamand talentueux, bon francophone ne pourrait-il pas convaincre des Wallons de voter pour lui ? Quelle vision étriquée de l'humanité, avez-vous !

Écrit par : franti | mercredi, 20 juillet 2011

@Tournaisien
Deux choses:

1. La circonscription fédérale ne passera jamais en Flandre car le hic, voyez-vous, c'est qu'il y a nettement plus de personnes en Flandre prêtes à voter pour des francophones (la périphérie, la côte, Gand, Anvers, etc.) que de Flamands en Wallonie prêts à voter pour des Flamands. Tous les politiciens de ce pays le savent bien et selon leur appartenance linguistique, ils se positionnent pour ou contre cette proposition, sans compter que parler de "refédéralisation" donne de l'urticaire à, disons, 50% des hommes politiques du Nord de ce pays.

2. Il est grand temps de couper une fois pour toute (enfin, je sais, les idées préconçues, les clichés, les mythes "fondateurs" ont la vie dure!) à ce fameux canard: l'examen linguistique qui serait plus difficile pour les francophones. Tous les examens dont vous parlez se déroulent au Selor et celui-ci fait appel à des épreuves (ordinateur) normalisées qui répondent aux exigences européenne en la matière. Les raisons qui expliquent la différence de réussite à ces examens est à rechercher ailleurs: enseignement déficient ou inexistant (certains Wallons n'ont jamais eu un cours de néerlandais à l'école - et même (ô ironie!), certains Bruxellois (dans l'enseignement professionnel voire technique) et surtout le manque de motivation qui a précédé (petit rappel: le néerlandais est une langue moche et inutile).

Écrit par : John | mercredi, 20 juillet 2011

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1)les politiciens Flamands (vu leurs qualités linguistiques) ont donc bien plus de chance de pouvoir convaincre des électeurs francophones que le contraire..
2)le Selor est un tas de fonctionnaires plutôt crétins bien que dominés par les Flamands (qui ne relèvent malheureusement pas le niveau) comme tout le brol fédéral...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

Voilà où le grand historien Bart est peut-être aller chercher son inspiration:

Dès août 1790, l'abbé Grégoire, membre de la Constituante, lance une importante enquête sur l'utilisation des patois en France. Puis, à partir de 1793, pendant la Convention, au sein du Comité d'instruction publique où il se montre très actif, il lutte pour l'éradication de ces patois. L'universalisation de la langue française par l'anéantissement, non seulement des patois, mais des parlers des communautés minoritaires (yddish, créoles) est pour lui le meilleur moyen de répandre dans la masse les connaissances utiles, de lutter contre les superstitions et de "fondre tous les citoyens dans la masse nationale", de "créer un peuple". En ce sens, le combat de Grégoire pour la généralisation (et l'enseignement) de la langue française est dans le droit fil de sa lutte pour l'émancipation des minorités41. En, 1794 l'abbé Grégoire présente à la Convention son « Rapport sur la Nécessité et les Moyens d'anéantir les Patois et d'universaliser l'Usage de la Langue française », dit Rapport Grégoire, dans lequel il écrit:

« […] on peut uniformiser le langage d’une grande nation […]. Cette entreprise qui ne fut pleinement exécutée chez aucun peuple, est digne du peuple français, qui centralise toutes les branches de l’organisation sociale et qui doit être jaloux de consacrer au plus tôt, dans une République une et indivisible, l’usage unique et invariable de la langue de la liberté. »

Écrit par : John | mercredi, 20 juillet 2011

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@ Marcel

"Tiens, nous avons droit au Wallimero qui ne fait pas de fautes de français cet après-midi. L'autre doit être en phase de repos."

Cela dépend du temps que j'ai pour répondre, tout comme pour toi d'ailleurs, tes réponses en néerlandais ne sont pas toujours des sans-fautes non plus

mais bien-sûr, tous ceux qui s'opposent à ton idéologie identitaire et demandent une alternance politque et de la reconnaissance pour leur langue et communauté sont des trolls néofascistes qui n'ont qu'à accepter qu'ils doivent s'effacer dans le temps.

joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | mercredi, 20 juillet 2011

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Wallimero un ou deux, vous dites à Marcel :

" mais bien-sûr, tous ceux qui s'opposent à ton idéologie identitaire ".

A Marcel qui a longueurs d'articles (parfois un peu longs) nous écrit qu'il a de la famille flamande, qui a beaucoup voyagé, qui parle plusieurs langues, qui adore le Bruxelles multiculturel, qui parle flamand chaque fois qu'il peut et le Brusseleir aussi.
Bref le contraire parfait de quelqu'un replié sur son idéologie identitaire.

Votre mauvaise foi ne vous empêche jamais de respirer ?

Écrit par : Carolus | mercredi, 20 juillet 2011

@ Carolus: ah bon, parler d'autres langues, avoir de la famille et adorer le multiculti, voyager et être Brusseleir ça exlue un repli sur un idéologie identitaire? on peut voyager mais ne rien apprendre, comprendre mais détester et être qui on veut et avoir la vision limitée... un personne c'est qui on est, pas sa famille ni les km parcourus...

@ Go Lost: d'abord on sort un papier public inacceptable mais que personne ne lit au cas où il y aurait des élections et puis on sort les "textes légaux" que personne n'a vu et les conditions que personne ne connaît pour négocier, le PS veut négocier avec le CD&V, pigé? non, je comprends que c'est un peu trop compliqué...

@ Tournaisien, donne-moi du temps pour répondre, je bouge.

Écrit par : wallimero | mercredi, 20 juillet 2011

@Wallimero ; en tout cas, tu ne comprends pas le français. mon idéologie est anti-identitaire, justement.

Quant au néerlandais, je ne l'écris JAMAIS sans fautes.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

@Wallimero : quand je voyage, j'apprends. Et je rencontre les gens. Et je parle néerlandais avec beaucoup de plaisir, particulièrement à Bruxelles. Vos procès d'intentions puent la désinformation que l'on rencontre spécialement dans les mouvements totalitaires. Si vous me traitez d'identitaire, ce qui est à l'évidence tout le contraire de ce que je suis, je dois pouvoir me permettre de vous traiter de stalinien ? Ou est-ce uniquement autorisé dans le sens où vous l'entendez ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

Extrait du discours du Roi:

"Mais les citoyens ne doivent pas seulement exhorter leurs représentants à prendre les décisions courageuses qui s’imposent. Ils doivent aussi s’efforcer de favoriser une meilleure entente entre nos communautés en faisant des pas concrets vers l’autre, en parlant sa langue, en s’intéressant à sa culture, en essayant de mieux le comprendre. C’est là une forme importante de la citoyenneté moderne. "

Écrit par : John | mercredi, 20 juillet 2011

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On parle maintenant qu'il y aurait eu proposition d'encommissionner les déjà trop maigres compensations BHV!
Encommissionner ou totalement capituler, c'est bel et bien schtroumpf vert et vert schtroumpf, puisque c'est mettre au frigidaire façon verhofstadt, autrement dit: scission il y aura et compensations il n'y aura plus jamais!
JE VOUS L'AVAIS BIEN DIT...!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mercredi, 20 juillet 2011

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Marine Le Pen imagine un rattachement de la Wallonie à la France

Belga | 20 Juillet 2011 20h13


La présidente du Front national, Marine Le Pen, a appelé mercredi la France "à tendre la main à la Wallonie" si "la Belgique venait à éclater", proposant que dans ce cas Français et Wallons se prononcent par référendum sur le rattachement.
"La crise politique que connaît la Belgique s'aggrave, ne trouve pas de solution et jette Wallons et Flamands dans une incertitude terrible. Personne ne se réjouit de cette situation et chacun en France partage l'inquiétude des Belges", écrit Mme Le Pen dans un communiqué. "En cette veille de fête nationale belge, il est néanmoins de la responsabilité de la France et des Français de tendre la main aux Wallons", ajoute-t-elle. Pour la présidente du FN, "si la Belgique venait à éclater, si la Flandre prenait son indépendance, hypothèse de plus en plus crédible, la République française s'honorerait d'accueillir en son sein la Wallonie". "Les liens historiques et fraternels qui unissent nos deux peuples sont trop forts pour que la France abandonne la Wallonie". "Il va de soi que ces décisions importantes pour l'avenir de nos peuples ne pourraient être prises qu'après consultation par référendum des Français et des Wallons", conclut la responsable frontiste. (MUA)

Écrit par : dissy | mercredi, 20 juillet 2011

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@ dissy

bon vent dissy..! comme je vous considère comme ultra-gauche et rattachiste, je suis mort de rire que vous sortez Marine Le Pen comme "the saviour"...

c'est un peu "my ennemies' ennemies are my friends"?

Écrit par : des | mercredi, 20 juillet 2011

@Dissy : pitié, ne publiez JAMAIS d'articles entiers, même pas les dépêches Belga ou AFP. Sortez une ou deux phrases révélatrices, et créez un lien pour la suite.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

voilà une mauvaise nouvelle, cette politicienne est la plus proche d'une traduction française de l'attitude "bart de wever",
la confusion n'est pas prête de terminer...

le parler français et le völkisch, rien à voir...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 20 juillet 2011

Elle se fiche de nous, Martine Le Pen, c'est simplement de la politique intérieure française. Tout ce qui peut nuire à l'U.E. est pain bénit pour les partis de droite.
Et puis basta nous sommes déjà la frontière de la France avec la Flandre, les Pays-Bas et l'Allemagne. Si pas institutionnellement, culturellement.
Les pavés de Wallonie sont battus par la Méditerranée ( France, pays méditerranéen et la Méditerranée c'est grand et un printemps essaie d'y fleurir.) La Flandre appartient à l'aire hanséatique, l'Europe de la Baltique à Vladivostok, bientôt un TGV Antwerpen-Vladivostok ?
Alors nous sommes, comme d'habitude, sur la ligne de partage d'une nouvelle Europe.
La guerre ou la paix raisonnée entre ces deux Europes ?
Martine Le Pen est complètement rétrograde avec son nationalisme à 1 Euro dans ce monde en devenir.

Écrit par : kharmawal | mercredi, 20 juillet 2011

C'est juste une première évocation officielle d'un parti qui fait entre 12 et 22 pct des voix...quant à la gauche lisez le programme du FN France(je précise)quasiment communiste en tout cas ultra gauche(nationalisations des banques etc)...ce n'est pas pour cela que je voterais FN FR pour d'autres motifs..je pense que l'argument aurait du être utiliser bien plus par les francophones belges plutot que le plan B non crédible.Ce n'est pas un combat linguistique qui terminera ce pays mais la crise financière 2.0, cela ne fait que 400 jours que j'en parle..la flandre veut rejoindre les pays du nord europe(pseudos riches sur le dos des autres, pour l'instant)nous finirons donc qu'on le veuille ou non avec l'europe et euro du sud dont le leader sera la France suivie de l'Italie et l'Espagne(portugal,grèce,chypre,irlande,malte,slovénie?) moi ça me va très bien, une Europe latine plus conviviale plus proche de mes valeurs et de ma façon de vivre ou la solidarité veut encore dire quelque chose quitte à être un peu plus pauvre(tout est relatif)au début, on dévaluera et les riches deviendront vite les pauvres(dont vlaanderen) enfermés dans leur euromark trop fort.On essayera sans doute une fédé walbrux qui très vite aura besoin de sa grande soeur..c'est bien pour cela que BHV est si important, car c'est la future frontière sud/nord de l'europe.Et l'enjeu est de savoir si BXL tombera du 'bon'coté voila tout.

@marcel déso pour le lien, je suis habitué chez paul jorion qui y fait pas trop attention

Écrit par : dissy | jeudi, 21 juillet 2011

@dissy
"..quant à la gauche lisez le programme du FN France(je précise)quasiment "communiste en tout cas ultra gauche(nationalisations des banques etc)..."

pas du tout d'accord,lisez ceci avant de vous dévoyer:

http://www.liberation.fr/politiques/01012348920-le-front-national-est-un-front-antinational

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 21 juillet 2011

@ Marcel

Comment voyez-vous, vous, l'évolution dans les deux ans qui viennent ? Bye bye Belgium ?
Je connais vos analyses, je connaissais vos craintes, je connais vos coups de gueules, et vos coups de coeur ... mais votre vision, aujourd'hui, où en est-elle ?

Quand je lis Wallimero, qui a condescendu a renoncer au mépris pour argumenter (ce qui est quand même, disons le, un progrès, même si on n'est pas d'accord avec lui), je me dis que sur le fond, la perception des choses est tellement différente, tellement ancrée, tellement argumentée et justifiée de part et d'autre, que je ne vois pas très bien comment on pourrait encore parvenir à réunir les frères ennemis, un peu comme celui qui s'évertuerait à mélanger de l'eau et de l'huile.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

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@Tournaisien. C'est bien simple : ce soir, la VRT a entendu "un grand oui" de Wouter Beke. Pour De Standaard, "Le CD&V veut négocier". Modérés, Le Soir, La Libre et la RTBF constatent tous qu'il s'agit plutôt d'un simple renvoi de balle. Et je dis : Wouter Beke est enfin d'accord de négocier sur base de la note de Wouter Beke. Bref, le dialogue de sourds n'est pas seulement politique, mais aussi médiatique. À ce train-là, le pays n'a plus deux ans à vivre. Ça va continuer à hoqueter. MAIS dans toute dérive, il y a des éléments imprévisibles qui peuvent ranimer le feu d'un ancien volcan qu'on croyait trop vieux. Cela étant dit, la puissance du contre-feu qui pourrait ramener les deux communautés institutionnelles sur un même plan de valeurs devrait être si puissant qu'en toute franchise, je n'ai plus la force d'y croire. Mais humblement, je continue à défendre la seule bonne raison sociale que nous ayons. Jusqu'aux prochaines élections qui nous en apprendront plus.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 20 juillet 2011

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@ Marcel

C'est bien ainsi, hélas, que je voyais moi aussi les choses. Il y a quelque chose d'inéluctable.

Alors, nos amis flamands, réalistes, cyniques ou autistes ?

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

@ Tounaisien. Rien n'est simple:

Le passé n'est une excuse pour les actions futures: peu importe le passé, on vit dans le présent et on doit construire son avenir. Le paradoxe est que la Flandre est une création belge, et que les indépendantistes flamands s'opposent à d'anciens flamands ou de descendance flamande (Onkelinckx, Maingain, ...) Tu me dis que le néerlandais va disparaître? Dans 4.5 milliards d'années la terre va heurter le soleil, c'est pas pour autant qu'aujourd'hui je vais commettre le suicide culturel.
Ne sois pas si sûr du côté du soutien international, oui il y a la France, mais bon, c'est sur ça que les francophones comptent n'est-ce pas? Pour le reste, il n'y a pas grand monde. Il suffit de sortir la responsabilité financière pour que les anglais, les allemands, les hollandais ou les finlandais comprennent. La boutade que la Flandre est le dernier pays de l'Europe sous occupation communiste étrangère est instantanément compréhensible pour les nouveaux pays de l'UE...

La méthode Maddens n'est que jouer dans un cadre donné. Comme au billard, on utilise les bandes, pourquoi s'en étonner si les francophones ne sont demandeurs de rien? à ce jeux, on peut jouer sur n'importe quelle table

Je peux comprendre toute personne qui se voit refuser un boulot parce qu'il ne parle pas la bonne langue ou toute famille qui se voit réduire son allocation. Mais je n'accepte pas que des partis politiques promettent monts et merveilles à partir d'un modèle de société qui ne génère que la misère, qui tue l'initiative personnelle et fait de tout le monde un fonctionnaire pauvre. Mais je crois aussi que les gens qui votent pour un système pareil, sont responsables pour leur choix. Tout comme les grecs sont responsables pour la gestion de leur pays. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas les aider. Mais prétendre que les allemands sont égoïstes en demandant des comptes aux grecs, est une attitude que je trouve tout à fait inacceptable. Et il va de même pour la politique menée à Bruxelles, en Wallonie et bien-sûr en Flandre.

Ce qu'il faut faire? Devant les évolutions internationales, de toute façon il faudra qu'on s'unisse en Europe, mais pas sur les bases actuelles. Ventiler des idées sans en prendre la responsabilité, ce n'est plus acceptable.

Pour la Belgique, j'ai déjà fait référence au trois principes: territorialité, responsabilité et droit de regard sur la capitale. Dans les limites de ces trois principes beaucoup est possible.

@ Marcel: tu ne veux pas "plier"? C'est OK pour moi. Tu "plies"? C'est tout OK. Ce qui m'importe plus c'est que tu as avoué qu'il y a des années difficiles qui s'annoncent. 100% de dette, 3% de déficit structurel. Crois-moi, l'Europe a d'autre soucis qu'un saint Di Rupo qui explose le déficit budgétaire. Le sort de la Belgique m'importe peu, ce sont les fonds de tiroirs financiers qui m'intéressent: la dette cachée, les "oups, on avait oublié de notifier"...

mais bon, tu me fais un blog plein d'insultes, tu me dis que je dois accepter la dominance du français puisque le néerlandais va disparaître avec le temps mais que probablement le français suivra après, et qu'un pamphlet idéologique est la seule base avant les négociations?

la seule bonne raison sociale que nous ayons? C'est laquelle?

oui, tu es un idéologue francophone qui refuse d'accepter l'alternance de ta gauche

et les élections ne nous apprendront rien

Écrit par : wallimero | mercredi, 20 juillet 2011

Moi je veux bien croire a la capitulation mais qu'on m'explique alors le silence du FDF et du MR.

Écrit par : Kermit | jeudi, 21 juillet 2011

@ Wallimero

Vous m'avez mal lu; je n'ai jamais écrit que le flamand disparaîtrait. Non seulement cela, mais je ne le souhaite pas et ai toujours été favorable au respect des cultures, même les plus minoritaires (et croyez-moi, en la matière, des cultures minoritaires, il en est qui n'ont rien à voir avec la situation du flamand en Belgique. Exemples : les langues rhéto-romanes au sud des Alpes (romanche, ladino, frioulan)). Là il s'agit bien de langues minoritaires ... en Belgique, que je sache, ni le flamand, ni le français, ni même l'allemand (région qui jouxte la grande Allemagne) ne sont minoritaires. Que l'on arrête donc avec ce complexe, qu'il vienne du nord ou du sud du pays.

Vous êtes pour la responsabilité. Moi aussi. Telle est la raison pour laquelle (je l'ai écrit à maintes reprises), je trouverais à la limite logique que l'on régionalise le chômage en Belgique, une manière de mettre les francophones devant leurs responsabilités (non que je prétende qu'il faille d'office limiter les allocations à deux ou trois ans, mais qu'il est de fait un peu facile de revendiquer la régionalisation de la politique économique (cfr Happart puis Marcourt, deux PS), sans en assumer les conséquences sur le plan de la gestion sociale).

Mais je suis tout aussi intraitable s'agissant des autres piliers de la Sécu, à savoir les matières personnalisables : pensions, santé, allocations familiales. Et ceci en priorité parce qu'il s'agit là de secteurs de la solidarité qui ne ressortissent pas à des niveaux de responsabilité régionale mais à un principe de solidarité horizontale (la santé ... dans un pays qui se veut un tant soit peu humaniste, je ne comprends pas qu'on puisse remettre cela en cause) et surtout à un principe de solidarité intergénérationnelle (les vieux paient pour les jeunes (wallons), les jeunes paient pour les vieux (flamands notamment ... qui sont plus nombreux). Cette logique là me paraît tout à fait imparable. Vouloir scinder les allocations familiales sans toucher aux pensions, en particulier, est une revendication que je trouve ni plus ni moins que cynique.

Vous parliez de la Grèce et de l'irresponsabilité du peuple grec. Globalement je vous suis. Vous critiquez ceux qui dénoncent l'Allemagne qui réclament des comptes. Moi aussi. Jusque là, nous sommes sur la même ligne.

Mais que je sache, la Wallonie n'est pas la Grèce. Le budget est plus ou moins sous contrôle. D'ailleurs les libéraux wallons (qui ne sont quand même pas des petits comiques) veillent au grain. Et puis, je l'ai déjà indiqué, le socialisme wallon d'aujourd'hui n'est plus vraiment celui d'il y a vingt ou trente ans. Je dis cela, non pas que je sois un affidé (bien au contraire), mais il me semble qu'il faut garder mesure.

Dernière chose, la responsabilité en matière d'orthodoxie financière et budgétaire est une évidence, mais vous n'êtes pas sans savoir que même avec cela, si les dominos de l'Espagne et de l'Italie devaient basculer, ce serait toute l'Europe qui serait entraînée dans la débâcle. J'ai déjà cité l'exemple : la KBC est une des banques en Europe qui a acheté le plus de bon du trésor grec. Si demain la Grèce devait faire défaut, c'est l'une des premières probablement qui se casserait la figure, d'autant qu'elle ne s'est pas encore reconstituée depuis l'affaire des subprimes. Si je rappelle cette évidence, c'est que les choses peuvent aller très vite. Nous vivons dans un monde d'une extrême volatilité et fragilité, et personne n'est à l'abri. Personne ! Certes, les états plus responsables tiendront a priori un peu mieux, mais pour combien de temps.

Dans un tel contexte, une régions (ou un futur état) tel que la Flandre est particulièrement fragile, car son économie est fondée sur des secteurs, quoique diversifiés, qui tout en étant sophistiqués (new technologies) seront les premiers touchés par un éventuel tsunami financier et économique, et dans un tel scénario, en moins de deux ou trois ans, ça peut être la catastrophe.

Je ne vois donc pas, en essayant de percevoir les choses à moyenne ou longue échéance, quel intérêt aurait la Flandre de voler vers sa totale indépendance. Un territoire petit (12000 km2), sans ressources naturelles, avec une densité de l'occupation du sol parmi les plus importantes d'Europe ... ces caractéristiques risquent de devenir votre extrême fragilité. Je m'étonne que des stratèges économiques qui voient un peu plus loin, en Flandre, n'aient pas attiré l'attention sur ce fait.

Un dernier point : les discours en Flandre sont un mélange de "pragmatisme" politique (responsabilité, libéralisme ...) et de romantisme (mythe identitaire). L'association des deux donne des choses bizarres, et qui parfois vous coupe de toute exigence de rationalité à large vue. Je trouve l'esprit critique en Flandre parfois .... euh, disons problématique !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 20 juillet 2011

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@ Tounaisien

cela devient assez philosophique... je ne peux voire dans l'esprit "des flamands", mais ce que je ressens

En termes d'économie, il y a encore un peu de marge, mais on ne nous dit pas tout. Je crains pour les dettes accumulées par les les instances publiques et para-publiques comme la SNCB, Belgocontrol, La Poste ... qui feront monter notre dette à plus de 120 % du PIB

Je m'inquiète aussi du manque de vision en Flandre, mais la situation sclérosée en Belgique est encore autre chose...

Le repli n'est pas tellement celui d'une entité territoriale, mais d'une communauté culturelle, qui se rallie avec ce qui se passe en Hollande, en Allemagne, au Danemark, en Finlande... Je constate qu'il y a un clivage d'opinion et de priorités nord-sud qui se dessine à travers l'UE...

Écrit par : wallimero | jeudi, 21 juillet 2011

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Ca m'étonne qu'en 2011 on en soit encore au clivage Nord Sud: Rome ressemblait plutot à l Allemagne, et le Sud des USA fut un temps sa partie la plus riche, la Silicon Valley est au Sud, les basques, fort au sud de la flandre en europe, ont été riches et leurs nationalisme doit plus à la richesse qu'a la latitude, l'etat hebreux est trés trés au sud, de meme que la seconde jerusalem, Thessalonique, les japonais sont au sud, l'Allemagne ressemblait essentiellement à un grand bordel jusqu'a il y a deux cent ans, les pays nordique, eux, pechait du poisson, la moitié de la Russie est gelée, et les esquimaux sont alcooliques, mais bon si on veut utiliser ca pour expliquer les choses...

Écrit par : pascal | jeudi, 21 juillet 2011

@ pascal

message reçu, c'est du vocabulaire qui a vécu, je tâcherais de faire attention à l'avenir.

Écrit par : wallimero | jeudi, 21 juillet 2011

@ Wallimero

Les entreprises à particpations majoritaires de l'état ... oui, certes. Mais à qui la faute? Elle est partagée. La SNCB ? Dirigée jusqu'à preuve du contraire par des ténors du CD&V, et ce depuis pas mal de temps (Schouppe, Dekersmaeker ...). Ceci étant, concernant le rail, si je puis vous rassurer (si tant est que ce soit rassurant), je ne connais que deux pays en Europe où ce secteur est plus ou moins en équilibre financier : l'Allemagne (et encore, ce serait à vérifier !) et la Suède (qui a osé voici une vingtaine d'années un plan de restructuration terriblement hardi, mais payant). Partout ailleurs, même dans des pays "du nord", ça a été le foutoir (à commencer par le Royaume Uni qui, en privatisant à outrance, a cassé ni plus ni moins que l'outil).

Un clivage nord-sud qui se dessinerait ... sorry, mais là vous n'y êtes absolument pas. Ce que nous vivons aujourd'hui est dû en partie au fait que, précisément, ce clivage existait déjà depuis les années '60 et '70.
Maintenant, encore désolé, mais vous avez tendance à simplifier et à schématiser. Prenez le cas du Portugal. Un pays qui est certes confronté à de grosses difficultés financières, mais pour des raisons qui sont radicalement différentes de ce que connaît la Grèce, voire même l'Italie. Les Portugais sont dés gens sérieux, honnêtes, travailleurs. Le problème de ce pays tient essentiellement à son retard de développement économique, et non pas à une mauvaise gestion ou à une culture généralisée du "profitariat" comme en Grèce. Telle est la raison pour laquelle, à mon sens, ce pays DOIT être aidé en priorité et pour laquelle d'autre part je ne fais trop de souci pour lui. Je crois que le Portugal passera au travers de la crise.

S'agissant de la Grèce et de l'Italie, là je vous concède qu'il y a un gros problème ... qui est aussi culturel, voire même historique. Nord / sud ... peut-être pas. En ce qui concerne la Grèce, la fille de l'empire byzantin, on serait plus tenté d'y retrouver les incohérences, les demies vérités et les faux-fuyants que les Byzantins n'ont jamais cessé de cultiver, même en 1438-1439, quand ils eurent la possibilité de sceller une alliance, religieuse et surtout militaire, avec l'Occident chrétien et ce alors que les Ottomans étaient déjà aux portes de Byzance. Les atermoiements de dernière minute du clergé constantinopolitain a fini par leur coûter très cher : quatre siècles d'occupation turque impitoyable. Les Grecs sont ainsi faits, hélas (au risque de tomber moi-même dans le schématisme), qu'ils ne sont absolument pas fiables. Les exemples, concernant la crise financière, pourraient être alignés de façon dramatique : saviez-vous par exemple, que pour raison de soutien à l'effort économique du pays (alors qu'ils ont délocalisé pour la plupart), les armateurs grecs (les plus grosses fortunes) étaient hier encore totalement exemptées d'impôts ? Et que dire de l'absence systématique de caisses enregistreuses dans les commerces de Grèce. Même la TVA, l'état grec n'est plus en mesure de la percevoir.

Le problème de l'Italie est un peu différent mais présente bien des similitudes avec le cas grec. Ce qui la mine, en particulier, est dans les rouage's des hautes sphères de la fonction publique (les postes décisionnels, les universités, etc) est le népotisme généralisé qui y règne depuis l'après-guerre. Saviez-vous que les professeurs d'université s'y nommaient en grande partie de pères en fils ? Dans les universités italiennes, vous avez de véritables dynasties de pères, de fils, d'oncles, de nièces et de filleules, etc. Résultats ? Les bons chercheurs, les plus valables, s'exportent tous, au point que l'on assiste à une véritable hémorragie. Et je ne parle pas ici du landerneau politique, qui est touché par le même phénomène ... ni non plus, bien sûr, de la structure des rapports socio-économiques complètement corrodés par la mafia au sud de Rome (la Campanie et Naples, la Calabre et sa terrible N'dranghetta qui applique de façon implacable la loi du pizzo, la Sicile bien sûr mais, plus grave encore (et ceci est beaucoup moins connu), les Pouilles, épi-centre d'une véritable esclavagisme moderne où les mafieux exploitent et surexploitent l'immigration albanaise).

Le cas de l'Espagne est bien différent. Les fondements culturels et "moraux" ne sont pas, comme en Italie et en Grèce, compromis par une dérive et une absence généralisée du manque de civisme. Ici également, le problème est avant tout de nature économique. Les choix qui ont été faits au moment de ce que l'on a cru un temps être un "boum" (on a même parlé à la fin des années '80 et au début des années '90 de miracle espagnol) étaient complètement erronés : l'Espagne est tombé dans le piège du mirage d'une économie essentiellement fondée sur le secteur tertiaire (les services), et ceci s'est doublé, dans le secteur immobilier, d'une bulle spéculative qui ne pouvait que se dégonfler. D'ailleurs, les problèmes que rencontre aujourd'hui ce pays (et qui sont aussi liés à une démographie marquée par un pic de naissances dans les années '60 et '70) ressemblent en une certaine mesure à ceux du Royaume Uni. Car, ne vous y trompez pas, la situation chez les Britanniques est elle-même très préoccupante, et s'explique ici encore par une dérive financière des choix économiques. Les Anglais, à partir des années '80 et '90 (l'après-Thatchérisme) se sont engouffrés dans le mirage de la spéculation boursière, avec tous ses produits dérivés (la nébuleuse qui tournait autour de la bourse de Londres a constitué en dix ou quinze ans le principal pôle d'activité économique en terme de création d'emplois d'Outre-Manche). Mais voilà ! Le problème, c'est que de tels choix, liés à des phénomènes de flux et de reflux, de sac et de ressac, sont inévitablement promis à la catastrophe tôt ou tard. Et dans un pays tel que le Royaume Uni, cette dérive financière s'est hélas réalisée en grande partie aux dépens d'investissements plus durables dans le domaine économique (secteur secondaire, celui de la production).
L'Espagne et le Royaume Uni sont les deux exemples les plus parlants d'un échec en cours qui s'explique par la victoire d'une idéologie qui, dans les années '80 et '90, raisonnait exclusivement en termes de développement des services.

Ceci étant, les pays du nord, comme vous dites ... ceux "qui gagnent" : l'Allemagne, la Suède, la Finlande ... la Flandre, ne sont pas à l'abri non plus, mais d'une façon différente, de gros problèmes ! La situation allemande en particulier présente quelque chose de très inquiétant : sa démographie est l'une des plus basses d'Europe (si je ne m'abuse, l'Allemagne a un taux de natalité encore plus bas que ceux de l'Espagne et que l'Italie). Ceci est gravissime, pour deux raisons : (1) parce que le poids de la population âgée, qui va devenir de plus important, devra être porté par une proportion de plus en plus réduite de la population active' ; (2) parce que pour contrebalancer ce déficit démographique, l'Allemagne sera encouragée à miser massivement sur l'immigration (d'où à terme, des problèmes internes inévitables).
Le cas de la Suède est assez comparable en termes démographiques. Il s'agit ici encore d'une population terriblement vieillissante. La Finlande, certes, tire mieux son épingle du jeu, mais vous n'êtes pas sans savoir qu'elle rencontre depuis quelques années des difficultés économiques (l'échec en particulier de leurs sociétés de micro-électronique qui sont occupées à se casser magistralement la figure).

Le seul pays européen (mais qui n'est pas dans l'Europe), qui ne fait pas parler de lui (pour vivre heureux vivons cachés!) qui se porte à merveille est la Norvège. Personne n'en parle, et ils sont très bien comme cela. Une population jeune, un Lebensraum intact, des ressources naturelles à revendre (pétrole, pêcheries, minerais ...), une situation géographique idéale (entre Europe et Amérique du Nord) ... Bref, l'eldorado méconnu de l'Europe actuelle. Si je devais m'expatrier et apprendre une langue pour jeter mon dévolu sur un pays de cocagne, je crois que c'est là que je partirais.

Et revenons à la Belgique ...! À vous entendre, ce fameux clivage nord-sud le traversait de part en part. Très franchement, le pensez-vous ? Certes, des Germains au nord, des Latins au sud ... mais encore ! Des latins ? Des latins du nord alors, et qui ont été durant toute leur histoire en contact permanent avec la germanité (pour rappel, les anciennes principautés du sud de notre pays, celle de Liège, le comté de Namur, le comté de Luxembourg, le comté de Hainaut ... étaient toutes situées en terre d'Empire (ce que les historiens allemands appellent le "Romanische Reich"), alors que le comté de Flandre était lui, en terre de France ! ... et oui !). À vrai dire, c'est parce que vous avez une langue germanique, sinon, historiquement, nous sommes plus germaniques que vous !
Avez-vous déjà parlé avec des Belges francophones (Wallons) qui travaillaient en France, ou à des Français qui avaient des collègues wallons ? Faites-le ... vous verrez ! Les Wallons, aux yeux de leurs collègues français, passent pour des gens travailleurs, sérieux, fiables ! Alors, serions-nous les Flamands des Francais et vous les Flamands des Flamands des Français ? Vous voyez, les schématismes ne mènent pas très loin.
Évidemment, vous me direz ... il y a ce fameux "socialisme à la wallonne" ! ... une conséquence des friches industrielles et sociales du sillon Sambre-et-Meuse (sidérurgie et charbonnages), d'une prolétarisation elle-même liée à une économie prédatrice très dure, typique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. On n'efface pas cela d'un trait de plume. Il faut du temps. Certes, les méthodes politiques utilisées par le PS, le dévoiement des institutions (clientélisme, affairisme ...) a contribué à donner une très mauvaise image de la Wallonie, mais qui est occupée à se corriger, petit à petit ... mais sûrement.

Alors ma question est la suivante : dans un tel paysage, au vu des évolutions en cours, la Flandre n'aurait-elle pas plutôt intérêt à miser à la fois sur un partenariat de confiance avec la Wallonie, quitte à faire de la pédagogie plutôt que du chantage. D'ailleurs, aux plus belles heures d'une gestion rigoureuse des finances de l'état, à savoir dans les années '80 et début '90, n'étions-nous passés d'une dette évaluée à quelque 115% du PIB à environ 80% ? Et celui qui réussit ce tour de force, par sa compétence ... mais aussi sa pédagogie, ne fut-il un francophone (originaire du Condroz), un certain Philippe Maystadt ?
Soyez lucide et honnête : prenez une balance et mettez-y Maystadt d'un côté (pour la gestion de la dette belge) et Schouppe de l'autre (pour la gestion de la SNCB) ! ... alors ? Pigé ? ... qui est le foutard d'entre les deux ? Je vous pose la question ... allez, je ne serai pas cruel. Vous n'êtes pas obligé de me répondre.
Et puis ... puisque j'ai évoqué les affaires, que je sache, dans le cyclone Agusta, n'y avait-il un socialiste flamand ... je vous laisse vous rappeler son nom. ... vous en voulez d'autres ? Vous rappelez-vous du Smeerpijp et de Leo Delcroix ? Un CVP pourtant ! Mais quel CVP ! ... une sacrée fripouille celui-là, et croyez-moi, dans cette affaire, il ne s'agissait pas de clopinettes ! Je continue ? ... et l'affaire de la KBLux (flamande, isn't it ?) et son scandale du dispositif "back-to-back", une entourloupe financière qui permettait d'éluder l'impôt, et qui a fait perdre à la Belgique des centaines de milliards de BEF ! ... Houlaaa ! ... les petites affaires style Donfut à Mons, ou Mathot à Seraing ... du lait de chèvre, de la pisse d'anges !

Vous voyez, les schématismes ne mènent nulle part. Par contre, des politiciens honnêtes, volontaires, lucides, réalistes ... vous en avez au nord comme au sud du pays, et c'est sur ces gens-là qu'il faut miser. Vouloir tirer de tous ces exemples, que l'on peut d'ailleurs débusquer tant à charge qu'à décharge, pour justifier le détrictotage de la Belgique procède pour moi d'un sophisme dangereux, qui est non seulement contreproductif mais même, à termes, dommageable tant pour le nord que pour le sud du pays ! Ce qui'il faut, c'est à la fois un mélange de pragmatisme, de volontarisme et d'idéalisme. En clair, croire encore à ce pays et ne plus regarder celui d'en face comme un "fainéant", un "fourbe", un "oppresseur culturel".

Pour que ce pays ait encore une vraie chance, les Flamands aujourd'hui doivent impérativement ré-apprendre à regarder autrement leurs voisins du sud ... et faire aussi un peu d'auto-critique ! Faire preuve de bonne volonté ... vous verriez, les choses iraient incomparablement mieux, seraient incomparablement plus faciles ! C'était d'ailleurs très exactement le sens du message royal. Et, faut-il l'avouer, notre souverain avait amplement raison!

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 21 juillet 2011

@Pascal : surtout que, par exemple, le PIB/Ha de la Flandre est en-dessous de celui de la… Catalogne ou du… Pays basque. Nord-Sud, vraiment ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 21 juillet 2011

@wallimero

Le soutien international n'est pas forcément à chercher dans un monde francophone. La principale victime en cas d'implosion de la Belgique serait l'Europe qui risque un effet de contagion. C'est donc de l'Europe, qui doit lutter pour sa survie contre divers types de nationalismes, que viendra le principal soutien à la survie du pays.

La plupart des Grecs n'ont pas de responsabilité dans la gestion de leur pays. La plupart des Grecs sont de braves petits travailleurs que ne comprennent pas grand chose à la politique, qui font confiance à leurs dirigeants et à leur presse. Les plupart des Grecs sont des victimes (et les Allemands, chez qui vont-ils exporter si les Grecs sont ruinés ?). De même, la plupart de Wallons sont des victimes, victimes d'investissement dans des technologies dépassées. Oui, il aura fallu convertir tout ça vers de meilleures technologies, mais les voisins flamands étaient mieux placés (ports, aéroports, relief plus favorable, etc...) pour accueillir une nouvelle société rentable. Et prétendre qu'il n'y a que des fonctionnaires et des chômeurs en Wallonie, c'est clairement avouer votre ignorance de la réalité. Mais peut-être ces mensonges peuvent accréditer votre cause ?

Pour le reste, j'ai du mal à comprendre votre persévérance à vous faire insulter sur ce blog ? Pourquoi donc un tel masochisme ? Vous proférez des mensonges et approximations à l'opposé de la tendance des autres personnes qui fréquentent le blog, je comprends dès lors le pseudo wallimero, mais la provocation ne peut vous apporter que des inimitiés.

Je ne connais pas personnellement Marcel, mais la tolérance et l'ouverture transpirent de ces écrits. D'ailleurs le fait que vous utilisiez ce blog comme une tribune, le prouve, non ?

Écrit par : JoBelge | jeudi, 21 juillet 2011

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Là on commence à toucher à l'essentiel.

Tu te trompes. Et fondamentalement.

C'est ton Europe qui en sera la victime. Moi je suis convaincu du fait que l'Europe se relèvera. J'ai l'impression que tu fais un distinction entre des "élites" et "la plupart des grecs qui sont de braves petits travailleurs".

Tous ceux qui ont le droit de voter portent la responsabilité de leur choix. Le chinois qui travaille 16 heures sur 24 et qui ne voit ces enfants que lors du nouvel an chinois se moque bien des états d'âmes du travailleur grec, wallon ou flamand. Il n'y a pas que la Flandre qui n'a pas de ressources. C'est l'UE entière.

L'ouverture d'esprit de Marcel est un leurre. C'est une ouverture de quelqu'un qui se croit maître de la situation. Il se focalise tellement sur les flamands qu'il ne voit pas qu'il faut réformer fondamentalement la société francophone (et flamande) belge.

J'ignore les insultes sur ce site car elles renforcent ma position.

Regarde ta position financière, le luxe que tu as, des acquis qui n'existent pas, les chinois, les indiens, les brésiliens...

il faut réformer, et urgemment.

Écrit par : wallimero | jeudi, 21 juillet 2011

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Définition de 'réformer'?Destruction?Reagan?Thatcher?
Je vous signale que vos brillants modèles de néolibéralisme sont en faillite(au propre comme au figuré)soit les USA, les UK, et l'Irlande(tigre celtique qu'ils disaient...)...voila la réforme!!Ben voyons....allez y vivre dans ces paradis..que faites vous encore en Europe continentale chez ces dégénérés que nous sommes?

Écrit par : dissy | jeudi, 21 juillet 2011

Je ne cible pas les Flamands, mais le nationalisme. il se fait qu'aujourdhui, c'est un virus qui mine, et la Flandre, et la Belgique. Je cible des politiques, des médias, et jamais des électeurs, ceux-ci étant responsables globalement, mais jamais individuellement, sinon, c'est le droit de vote individuel et confidentiel qui tombe. Or, ce droit me paraît sacré, tout comme celui de critiquer le nationalisme ou les partis, quels qu'ils soient sans s'entendre dire que l'on critique, par exemple, un million de Flamands. Un million de gens peuvent se tromper de combat s'ils ne sont pas dûment informés par leur presse. C'est arrivé maintes fois, et à chaque fois, on a essayé de rejeter la faute sur l'électeur. Or, l'électeur n'est pas en mesure (généralement) de connaître ni de comprendre les tenants et les aboutissants de son choix si la presse n'est pas démentiellement libre. or, elle ne l'est pas aujourd'hui en Flandre : elle est orientée. Cela ne vaut pas pour tous les organes, mais quand je vois que même sur HLN, dont j'apprécie un certain nombre de journalistes, je n'arrive pas à mettre en commentaire que je parle le néerlandais (c'est modéré à chaque fois), il y a bien un problème que j'interprète par la prise de petits pouvoirs par les adeptes du nationalisme, partout où c'est possible.

Le nationalisme est le contraire des fondements de l'Union Européenne. Il en signifie la fin.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 21 juillet 2011

Vous avez compris comment on entube les francophones, non, eh bien la lecture entre les lignes de cet article de La Libre devrait vous faire comprendre: http://www.lalibre.be/actu/crise-politique/article/674435/la-n-va-tres-decue-du-revirement-ultime-du-cdv.html

Ou comment faire habilement croire aux francos qu'ils sont en train de gagner sur tous les tableaux (NVA plus que jamais fachée avec le CDV) alors qu'en réalité, c'est bel et bien l'inverse qui se produit! A chaque instant qui passe, je suis un peu plus persuadé que tout ceci est orchestré et manoeuvré ensemble en cartel entre NVA et CDV et les francophones sont en train de se faire posséder de belle manière, persuadés qu'ils sont d'avoir réussi à écarter la NVA. Et tiens, le génie me visitant, je me demande même si les 3 autres ne font pas aussi partie de ce jeu malsain pour obtenir BHV sans conditions!

Si la situation n'était pas si dramatique et inquiétante, avec des francos en train de tomber dans ce panneau de plus en plus grossier (la presse y est déjà jusqu'au cou comme d'habitude) on en rirait, seulement...

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 21 juillet 2011

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On peut aussi remarquer que curieusement, alors que certains éditorialistes flamands commencent à dire que certains partis exagèrent au nord du pays, les francos n'ont paradoxalement jamais été aussi près de la capitulation totale. Cela n'est pas le hasard non plus, il n'y a pas de hasard!
il n'y a rien à faire, en matière de stratégie, les partis flamands ont et auront toujours une longueur d'avance, du moins tant que certains francos seront prêts à accepter l'inacceptable pour sauver ce pays, ce qui est leur faiblesse absolue!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 21 juillet 2011

Lire l'édito de lamquin dans LE SWOIR un scandale, on se croirait à munich.Les commentaires sont d'ailleurs gratinés.

Notre pire ennemi pas les flamands normaux(hors nva,vb,ldd) ni nos concitoyens de walbrux(à part modri et le fn): les politiciens walbrux PS/ECOLO/MR/CDH ...tous niveaux de 'pouvoir' confondus...et les 'journalistes' tous belgicains jusqu'à la mort ou la trahison...devinez donc pourquoi?Il n'y a qu'eux qui y perdraient beaucoup finalement....

Écrit par : dissy | jeudi, 21 juillet 2011

Bien vu, Get Big !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 21 juillet 2011

@ GO BIG OR GET LOST,

Je viens de lire votre commentaire (Tour de france oblige) et, juste avant, j'expliquais le même chose à mon épouse !

Bon, je vous laisse pour informer mon épouse de votre post.

Cela fait toujours du bien à son ego :-))

Écrit par : Denis | jeudi, 21 juillet 2011

@ Marcel et Denis, merci! J'en profite toutefois pour vous dire que j'ai tout de même fait une petite erreur dans ce com. J'aurais du mettre sauver entre guillemets
...pour "sauver" ce pays...
Car ceux qui s'imaginent encore qu'ils vont sauver ce pays de cette manière sont bien naïfs, on peut sans hésiter affirmer que c'est le contraire qui se passera à court terme. Car finalement ce sera bel et bien la NVA qui tirera les marrons du feu. Que deviendront les "compensations" obtenues par les francos comme par ex. la promesse de concertation concernant la mobilité aux alentours de Bxl avec une NVA surpuissante au gouv flamand qui reniera aussi sec des accords auquels elle n'a pas participé? On peut deviner!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 21 juillet 2011

@ GO BIG OR GET LOST et Marcel,

Voilà un adepte de plus s'inscrivant dans la même analyse que la nôtre :

http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_vacances-du-pouvoir?id=6492193&chroniqueurId=5030063

Extrait :

"...
Le CD&V va pouvoir s’attendre à se faire éreinter dans les prochaines semaines, ce qui le radicalisera d’autant plus dans les négociations. Reste à voir si cela obligera les francophones à encore devoir faire plus de concessions, histoire de conserver dans le jeu les chrétiens-démocrates flamands, redevenus indispensables.

C’est peut-être cela finalement, le deal implicite entre les ex-partenaires de cartel : l’un fait pression de l’extérieur ce qui permet à l’autre de mieux faire valoir de l’intérieur, les exigences flamandes. Le CD&V est revenu au centre du jeu…".

Écrit par : Denis | samedi, 23 juillet 2011

Excellent Philippe Walkowiak. Comme toujours :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 24 juillet 2011

@ Go Lost

Personne ne gagne dans cette histoire, le PS et le CD&V sont en train de négocier leur survie belgicaine. BHV n'est qu'une crotte de mouche hyper exposée par tous les hystériques comme toi et Marcel.

De grâce, ne tombez pas dans le panneau et refusez le dialogue avec le CD&V.

Vous me ferez un très grand service...

Écrit par : wallimero | jeudi, 21 juillet 2011

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Eh bien alors, si BHV n'est qu'une crotte de mouche hyper exposée... Pourquoi n'acceptez-vous pas l'élargissement de Bxl comme solution de compensation, et pourquoi tant d'acharnement de vos partis pour la scission sans compensations? Faut être logique avec vous même mon vieux! Elargissement de Bxl = solution facile et rapide qui satisfaira les francos à coup sur!
Et puis on dit 'GO BIG OR GET LOST' (grandis ou soit perdu) en rapport avec Bxl, élargis-toi ou sois perdue, vous comprenez, goed begrepen?

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 21 juillet 2011

@go big:BHV ne sera pas scindé d'un jour qu'il y aura deja le gros bart qui va demander l'indépendance!Chiche?Je voudrais voir la tête de di rupo, milquet et consorts et de leur presse aux ordres!!

Écrit par : dissy | jeudi, 21 juillet 2011

Dissy: Vous ne croyez pas si bien dire, cela dit, et tout bien réfléchi, pour moi, les francos pauvent laisser ces compensations s'encommissionner, mais ils doivent alors remettre en selle l'élargissement de Bxl en remplacement!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 21 juillet 2011

@ dissy,

Pourtant, ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas :

http://www.ps.be/_iusr/bhv___texte_explicatif__8_mai_2008_.pdf

Extrait : "...Ne nous leurrons pas, c'est bien là que réside l'essentiel du combat : une fois Bruxelles définitivement enclavée au sein du territoire de la Flandre, le dernier obstacle à la scission définitive du pays sera tombé.

Derrière ces discussions institutionnelles parfois abstraites, il y a donc un
véritable enjeu qui mérite la fermeté de tous les francophones : celui de la
sauvegarde de notre pays et le refus de créer de véritables frontières d'Etat qui
sépareraient irrémédiablement les Wallons des Bruxellois et isoleraient ces
derniers en Flandre.

Or, les Wallons comme les Bruxellois ont intérêt à garder une liaison forte entre
eux. BHV en est l'une des plus fortes.

Voilà, en résumé, le sens du combat de BHV......".

Écrit par : Denis | jeudi, 21 juillet 2011

@go big...élargissement de Bruxelles ! lol ....vous rêvez moi je ne rêve plus à cela depuis longtemps, car la seule façon de l'avoir cela sera lors de la séparation qui se fera sous égide internationale cad surtout(voir euro)sous celle de nos voisins France et Allemagne.Cela sera du troc....flandre indépendante et dans l'UE comme nouvel état, ok mais référendum à BXL et BHV...et les gens choisiront.La Wallonie finira en France, bxl pas forcément...district européen je n'y crois pas une seconde.La flandre devra payer cash son indépendance..donc sachant cela ne rien concéder de définitif sur BHV.....sur rien du tout d'ailleurs.
Qu'ils s'en aillent si ils veullent ce sont eux les demandeurs après tout(voir Grèce), n'est pas le plus fort celui qu'on croit(voir argentine et fmi).
On est pas pressés, demandeurs de rien, affaires courantes jusqu'en 2014 or even more...

Écrit par : dissy | jeudi, 21 juillet 2011

"ne rien concéder de définitif sur BHV.....sur rien du tout d'ailleurs."
Ce n'est manifestement pas le chemin qu'on est en train de prendre, c'est plutôt celui de tout concéder, surtout sur BHV!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 21 juillet 2011

@ Marcel
Connaissez vous ce site de propagande dont les flamingants doivent se délecter et se refiler le lien. Parfois des extraits littéraux repris dans les fora.
Je suis pour la liberté d'expression, mais ici l'argumentation se fait à coups de hache de guerre ( extrême droite ? )
http://www.belgique-wallonie.blogspot.com/

Écrit par : kharmawal | jeudi, 21 juillet 2011

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Ce site est surprenant de malveillance. Que de de temps et d'énergie gaspillée pour simplement salir et humilier. Il faut vraiment être à un stade avancé pour en arriver à donner forme à ses délires. Besoin de nourrir sa haine par autosuggestion ? Veut briller parmi ses petits camarades qui se déplacent toujours en groupe et crient très fort en agitant des drapeaux ? tentative de conversion de nouveaux adeptes à la secte ?

Écrit par : Marie | jeudi, 21 juillet 2011

Huh…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 21 juillet 2011

C'est un certain eisenonower qui se fait appeler de divers pseudos dont sur lesoir en ce moment:vil1vil un truc comme ça...ce type est complètement lobotomisé, il répète sans arrêt les mêmes conneries depuis un an....un PP iste ou VB/NVA ou échappé d'un HP plus vraisemblablement...je lui propose de s'installer aux USA pays merveilleux au taux de chomdu de 17 pct et ou 49 millions de gens vivent de 'food stamps'....

Écrit par : dissy | jeudi, 21 juillet 2011

Merci dissy. Il y a de pauvres Flamands naïfs qui vont y chercher de " l'info."

Écrit par : kharmawal | jeudi, 21 juillet 2011

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@ kharmawal, Marie et tous les autres
Concernant le site « Wallonie-Belgique » cité par kharmawal . Répugnant, il n' y a pas d'autres mots. Digne de Bart de Wever et sa clique de la NVA peut-être ?
Je pense qu'il ne faut pas se contenter de trouver cela répugnant, mais le dénoncer à la presse et chercher les responsables et le faire interdire. Et de poursuivre en justice.
J'hallucine ! Ce site transpire la Haine, non pas primaire, mais réfléchie, ressassée jusqu'à l'écoeurement et organisée, médiatisée pour nuire en toute connaissance de cause. Bref du racisme exposant 10.
Voilà le Nationalisme tout simplement, chanté par den dikke Bart...

Écrit par : Dr_Schprountz | vendredi, 22 juillet 2011

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@ Endadine et d'autres vacanciers à la côte d'Azur

Je me rends compte que dans la rapidité j'ai fait une erreur:
Le Libanais (Le Monot) et le sushi ne se trouvent pas à la rue Hoche mais une petite rue qui croise la rue Hoche entre la Rue d'Antibes et le parking de la gare de Cannes. C'est la même petite rue où se trouve Le Nôtre, le patissier/chocolatier.
Il y a aussi une autre adresse si vous êtes en voiture:
Le Royal Golf de Mougins sur la ligne entre Mont-Sartoux et Mougins.
L'hotel est une merveille, chaque chambre un appartement avec cuisine, vrai 5-étoiles. Le propriétaire est un Indien d'origine, nationalisé Hollandais et la clientèle est 80% Hollandais.
La cuisine est limitée mais de très bonne qualité et très raisonnable comme prix.
Le propriétaire se fout carrément de la clientèle non-golf, ils ne font aucune publicité mais cela vaut le détour.
J'ai déjà pris des chambres là à 120 euro et à 220 euro la nuit, sans explications.
Toutes les chambres sont identiques.
Malheureusement il faut une voiture sinon on paye une fortune en taxi et on doit trop attendre pendant la saison. Golf et jardin magnifique, wellness et piscine magnifique etc. etc.

Écrit par : traveller | samedi, 23 juillet 2011

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