vendredi, 25 octobre 2013

Du Jambon chez les Waffen-SS, fin d'un tabou à la VRT.

Un tabou vient de sauter. Hier soir, le programme Terzake de la VRT ouvrait sur une attaque frontale des néonazis de la NSA (Nouvelle Alternative solidariste) envers Jan Jambon. Ce groupuscule — dont l’antisémitisme a notamment été révélé voici quelques années par une émission néerlandaise — a publié cette semaine une photo de Jan Jambon, le bras économique de Bart De Wever, tenant un discours lors d’une réunion du Sint-Maartensfonds, le club des ex-combattants flamands du Front de l’Est. Un lieu où les regrets pour l’erreur commise en s’engageant alors ne sont pas le thème principal de discours, au contraire : plusieurs de ces anciens Waffen-SS ne font pas mystère de leur fierté pour leur engagement passé.


Que Jambon, aujourd’hui ministrable, s’y soit rendu à l’époque (la photo date de 2001) peut paraître disqualifiant, et choquant, pour un Francophone ou un Français. Au Sud, la seule révélation d’une telle présence eût amené à l’exclusion de Jambon du parti, point. Or, la VRT n’a pas abordé cet angle-là, mais s’est plutôt demandé pourquoi l’extrême droite nationaliste s’attaquait brutalement aux nationalisme «démocratique» de la N-VA. Cela s’explique par la relation complexe, et difficile à comprendre hors de Flandre, entre le nationalisme flamand et l’extrême droite. Les mouvements de l’ordre nouveau y ont confisqué un mouvement d’émancipation linguistique et populaire légitime et nécessaire (le flamingantisme) et — chose plus étonnante — sont parvenus à rester incontournables après-guerre pour une série de raisons que je décris dans Les Secrets de Bart De Wever. 

 

Pendant l’émission, Peter De Roover, moteur politique du VVB (Mouvement populaire Flamand, le cœur actif et apolitique du nationalisme flamand) explique d’ailleurs que présence n’emportait pas adhésion : Jambon n’était du reste pas membre de la N-VA à l’époque (et pour cause, elle ne naquit que juste après) et agissait pour le compte du VVB. Sa présence à la réunion du Sint-Maartensfonds avait pour but de rameuter pour une manifestation nationaliste flamande contre les accords du Lambermont (cf. Wikipédia, hein, je ne vais pas tout expliquer non plus). Or, à cette époque de la fin de la Volksunie, le nationalisme flamand primait encore sur l’idéologie politique et l’on trouvait dans ce parti aussi bien des gens de gauche limite extrême que des centristes, des sociaux-démocrates, des libéraux et quelques fascistes restés par fidélité. Mais bien sûr, ce n’est pas parce qu’ils se côtoyaient qu’ils étaient d’accord sur tout, précise Peter De Rover, et on peut difficilement lui donner tort sur ce point.

 

Toutefois, la mauvaise habitude de traîner un peu n’importe où sous prétexte qu’on avait un combat en commun — le nationalisme — a aussi permis de banaliser certaines attitudes. On a fini par peiner à faire sortir le mot «extrême droite» de la bouche d’un journaliste flamand au profit du mot «radical», plus politiquement correct, pour décrire, par exemple, la Veillée de l’Yser (Ijzerwake) où l’on a célébré en 2004 le leader nazi flamand Staf De Clercq sous l’égide, notamment, du Vlaams Belang et du… VVB. Quant aux termes «nazi» ou «néo-nazi», ils furent enfouis sous une épaisse couche de neige noire. Vu sous cet angle, l’interview d’hier était extrêmement intéressante parce que ça fait très longtemps que je n’ai plus vu à la VRT un journaliste poser la question aussi crûment : que faisait Jan Jambon dans cette réunion d’extrême droite. On aurait aussi pu parler de nostalgiques du Reich ou d’anciens nazis. Mais on ne va pas trop en demander, l’important étant qu’on ne se cache plus derrière une pudeur qui date des élections de 2004 où le Vlaams Belang avait obtenu 24 % des voix en Flandre et où le qualifier de néo-nazi rejaillissait carrément sur un quart de la population. Même si je suis persuadé que la pudeur oratoire n’était pas la bonne méthode, je me demande comment la presse francophone aurait réagi si un leader néofasciste charismatique avait obtenu un résultat similaire en Wallonie…

 

On notera néanmoins que Peter De Roover s’en est sorti un peu trop facilement quand il a expliqué au présentateur de Terzake Lieven Verstraeten que le VVB n’avait pas d’exclusive et qu’on y refusait le cordon sanitaire, ce qui rendrait logique une participation ponctuelle à des réunions un peu extrêmes. Sauf qu’à l’époque, le VVB était mouillé jusqu’au cou, notamment dans les commémorations (qui n’ont pas cessé depuis) à un autre nazi, August Borms, vu pour des raisons historiques comme un héros nationaliste plus que comme l’homme qui a soutenu l’envoi de jeunes Flamands souvent naïfs en Russie pour… héhé… défendre la Flandre. Pourtant, ce faisant, il a trahi la jeunesse de «son peuple». Néanmoins, le ton de l’interview donnait à espérer que, petit à petit, les nationalistes-flamands mainstream se détachent du mouvement issu de la collaboration et de son aile extrême-droitière. La plupart des ex-SS sont morts et enterrés et on va peut-être pouvoir passer à autre chose. Le Vlaams Belang est en perte de vitesse et si, en 2014, la N-VA n’obtient pas de bons résultats, le VVB devra bien se résoudre à s’engager dans un combat plus culturel que structurel faute de quoi il deviendra un vieux machin obsolète visant une indépendance qui n’arrivera peut-être jamais. Beaucoup d’énergie perdue pour rien. Sans compter que le combat pour la préservation du caractère flamand de la périphérie est déjà perdu, que les stratégies existantes (interdiction de parler une langue autre dans les administrations, blocage des autres cultures) rendent la Flandre ridicule et sa politique impopulaire, sans apporter la moindre solution !

 

L’utilisation de termes clairs (extrême droite, fascisme, néonazisme) est une condition nécessaire pour que ce début de rupture entre le nationalisme et le fascisme en Flandre aboutisse, dans quelques années, à l’établissement d’un cordon idéologique qu’on aura attendu plus de 70 longues années. Mais mieux encore : si la N-VA reste le premier parti de Flandre, il faudra bien un jour aborder certaines informations passées sous silence au Nord, comme la coopération de Bart De Wever à l’album annuel du Centre de Documentation Joris Van Severen, en hommage au premier facho-nazi flamand éponyme. C’était il y a treize ans. Bien sûr, on peut penser que Bart De Wever a changé d’avis depuis (il avait alors refusé de qualifier l’antisémite promusolinien Van Severen de «fasciste» — ce qui pose des questions sur le point de vue du bourgmestre d’Anvers). Mais on ne peut que le penser : personne n’a pu, voulu ou su lui poser la question jusqu’ici. Il me semble pourtant que si la réponse était «je me suis fourvoyé à l’époque et depuis, j’ai compris que ce monsieur n’était pas recommandable», Bart De Wever n’aurait aucun problème à ce qu’on la lui serve. Sauf, bien sûr, par souci de ne pas froisser l’aile droite très radicale (on va dire) et nostalgique de ses supporters. Mais un parti qui a besoin de préserver ce genre d’opinion est-il bien démocrate ?

 

En attendant, le fait est là : hier soir, la télévision «nationale» flamande n’a plus eu peur des mots. C’est rassurant et en ce qui me concerne, ça fait un bien fou.


Note : article rédigé suite à un tweet d'Himad Messoudi qui a attiré notre attention sur ce programme.

02:38 Publié dans Humeurs brèves, Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (91) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Merci pour vos prévisions. ;-)
Par contre, vous me permettez de ne pas partager votre optimisme sur ce qui se passe en flandre aujourd'hui et plus encore sur leur détestable tentation hégémonique sur la Région de Bruxelles ainsi que sa périphérie toute bruxelloise.
Ce qui se passe au niveau, par exemple, de la Justice et de nos magistrats est éloquent.

Écrit par : Philippe | vendredi, 25 octobre 2013

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"Cela s’explique par la relation complexe, et difficile à comprendre hors de Flandre, entre le nationalisme flamand et l’extrême droite."

Le nazisme souffreteux a des droits de victime. Le nationalisme flamand, ce pur dix-neuvièmisme, ce poisseux Zola en plaque, sera toujours excusé par la gauche, qui ne peut pas renier tout à fait son enfant psychopathe. Voyez-vous, c'est complexe, vous ne pouvez pas comprendre, il faut l'expertise, de l'amour, de la compréhension.

"Néanmoins, le ton de l’interview donnait à espérer que, petit à petit, les nationalistes-flamands mainstream se détachent du mouvement issu de la collaboration et de son aile extrême-droitière. La plupart des ex-SS sont morts et enterrés et on va peut-être pouvoir passer à autre chose."

C'est cela, concentrons-nous sur le véritable ennemi, le grand péril, la menace immonde : Saint-Nicolas.

Écrit par : Pfff | vendredi, 25 octobre 2013

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@pfff : pas de souffretisme, simplement le constat établi lors des mes recherches pour l'écriture des Secrets de Bart De Wever. Il y a eu une surtolérance pour les théories fascistes en Flandre. J'étais le premier à hurler que des élus Groen n'avaient rien à f… dans des réunions des jeunes néo-nazis du NSV, mais je ne suis pas bête au point de penser que pour autant, ils soient d'extrême droite eux-mêmes. Un peu de nuance ne fait pas de tort.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 octobre 2013

@Marcel

merci de préciser qui sont les élus groen concernés (et quand)...

où ont'ils mis le corps? -ça a une sacrée importance >;^/

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 25 octobre 2013

@Zuiltje : il s'agissait de Nelly Maes. À la NSV, on est encore tout fier de sa venue, avec aussi Frieda Brepoels (N-VA), Philip Claeys (VB) et Derk-Jan Eppink (LDD) : http://balder.madoka.be/?pgn=16 Belle photo, n'est-ce pas ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 octobre 2013

@Marcel

ok touché, je vais même pas dire qu'elle était pas groen à l'époque...
les nationalistes sont des crétins qui n'apportent rien ni à la flandre ni aux partis flamands, vraiment rien, juste un part plus ou moins grande en fonction du parti de provincialisme médiocre et peu rayonnant

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 29 octobre 2013

Je ne serais pas aussi optimiste tant que le président du parlement flamand peut se permettre de traiter des résistants de voyous. Du côté francophone, il aurait été déboulonné depuis longtemps.

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 25 octobre 2013

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Ik denk dat je je dromen voor werkelijkheid neemt. De feiten zoals ondermeer door Maddens beschreven blijven. De laatste eeuw zijn de Vlaams-nationalistische partijen er bij elke verkiezing op vooruitgegaan.

http://www.standaard.be/cnt/6a2b82af

"Wie de electorale evolutie in Vlaanderen sinds de Eerste Wereldoorlog vanuit een helikopterperspectief overschouwt, ziet één dominante tendens: een gestadige opgang van de Vlaams-nationale partijen. Die opgang wordt wel onderbroken door de Tweede Wereldoorlog en herneemt pas vanaf het begin jaren zestig. Maar als we de jaren veertig en vijftig even tussen haakjes plaatsen, tekent zich een bijna lineaire stijging af: verkiezing na verkiezing halen de Flamingantische partijen meer stemmen. "

Zelfs de gerechtelijke moorden van het Belgische regime op honderden flaminganten hebben dit alleen maar wat vertraagd.

En het is absoluut niet nieuw dat de VRT een rood bastion is dat tegen de belangen van Vlaanderen ageert.

Écrit par : Lieven | vendredi, 25 octobre 2013

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@Lieven : het is niet omdat de Vlaams-Nationalistische partijen tot nog toe en sedert de jaren 60 min of meer altijd beter hebben gescoord dat het daarom zo verder gaat. Voor de rest heeft Maddens ook vermeld dat een sterk Vlaams Belang ook nodig is om de N-VA (al dan niet willekeurig) te steunen, en daar heeft het Vlaams-nationalisme vandaag een zwaar probleem.

Nu zijn de Vlaams-Nationalisten aan de macht in Antwerpen, voor het eerst sedert de 2de Wereldoorlog en de Antwerpenaren beginnen te beseffen dat de mirakels die door de nationalisten werden beloofd er gewoon niet zijn. Na de Egmontpact is de VU ook fel gezakt. Hetzelfde gebeurd op een dag met de N-VA. De enige vraag is : gebeurt het voor of na de volgende verkiezingen ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 octobre 2013

@Lieven

l'Histoire c'est que ces cons de nationalistes d'extrême droite (de zwarte sneeuw van de eeuw xx) ne sont pas aussi capable que les rouges (ni même que les verts) d'arriver au pouvoir et d'ailleurs n'y arriveront pas, sauf sur un champ de ruine évidemment... altitude zéro

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 25 octobre 2013

Chủ nghĩa dân tộc Flemish là một hình thức của chủ nghĩa phát xít! (Tôi có thể sử dụng một ngôn ngữ lạ hơn của bạn).

Écrit par : Marc | vendredi, 25 octobre 2013

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Belgie is inderdaad ook onder de voet gelopen door de communisten, net zoals Vietnam.

Écrit par : Lieven | vendredi, 25 octobre 2013

La seule chose que je retiens de votre texte est le passage où vous dites que le flamingantisme est "un mouvement d’émancipation linguistique et populaire légitime et nécessaire ".
Pour vous reciter: "C’est rassurant et en ce qui me concerne, ça fait un bien fou."

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 25 octobre 2013

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@Schoonaarde : marrant que vous n'ayez pas encore capté que ça a toujours été mon opinion. Mais on ne parle peut-être pas des mêmes flamingants. Je vais jusqu'à Verriest et même Albrecht Rodenbach. Mais après, ce n'est plus du flamingantisme, c'est l'exploitation du mouvement par l'ordre nouveau et ensuite par le nationalisme pur qui a plus ou moins teinté les catholiques de l'après-guerre. Pourtant, aucun des premiers flamingants importants (Conscience, Verriest, Daens, même Rodenbach) n'étaient des nationalistes… http://www.onlit.net/index.php?option=com_k2&view=item&id=583:un-pardon

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 octobre 2013

Pour vous traduire : "parce que le reste, si vous voulez, je m'en tamponne le coquillard".

Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 25 octobre 2013

Ja, die discussie hebben we al gehad. Voor Marcel zijn de enige goede flaminganten dode flaminganten.

Écrit par : Lieven | vendredi, 25 octobre 2013

@lieven : pas de procès d'intention, SVP.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 octobre 2013

@Marcel Gemakkelijk te weerleggen. Geef ons een levende flamingant die je goed vindt :)

Écrit par : Lieven | vendredi, 25 octobre 2013

"Mais on ne parle peut-être pas des mêmes flamingants."...
M'Sieur Sel, merci d'essayer de nous ouvrir les yeux.
Mais manifestement pour certains, c'est comme donner vos perles à des cochons !

Écrit par : Philippe | vendredi, 25 octobre 2013

c'est bien simple dans l'Histoire ya plus un seul bon flamingant dès qu'ils ont eu le pouvoir (démographiquement grâce à l'avènement du S.U.) et ont continué à geindre comme si les FR l'avaient toujours et pas eux, ces pauvres petites victimes...

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 25 octobre 2013

@Lieven : Bert Anciaux bijvoorbeeld. Maar ik wens de dood van absoluut niemand !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 octobre 2013

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Anciaux een flamingant? Die gaat net als Martens als minister van Staat met een belgische dweil op de kist begraven worden.

Écrit par : Lieven | vendredi, 25 octobre 2013

N'oubliez pas Etienne Vermeersch, Jan Turf, Tinneke Beeckman, Ludo Abicht, Eric Defoort et bien d'autres.
Anciaux est un mauvais exemple puisqu'il ne roule que pour lui-même.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 25 octobre 2013

Bert Anciaux dit "le pleurnichard" ? Des dizaines de miliers de Bruxellois apprécient toutes les nuits ce que sont des décisions politiques de "bons" flamingants comme vous le qualifiez...
Merci pour eux ! Merci aussi pour nos jeunes magistrats, militaires hauts gradés, étudiants qualifiés et autres, privés de jobs du simple fait de ne pas être nés flamands... Merci pour les travailleurs, navetteurs wallons méprisés par un système de mobilité imposé par ces mêmes flamingants ...
Ces "Bert Anciaux" ne méritent même plus le mépris car c'est encore un sentiment !
Il est temps de se poser collectivement les bonnes questions dans le respect des lois internationales et plus encore celle qui consiste à définir un avenir commun ou non avec cette région voisinne de coeur et d'esprit mais politiquement tellement peu ... Vous trouverez bien les qualificatifs qui conviennent !

Écrit par : Philippe | vendredi, 25 octobre 2013

@ Schoonaarde : quelles sont les positions progressistes des gens que vous citez ? Ils seraient temps qu'ils nous en fassent part, car s'ils sont connus c'est pour leur flamingantisme (Tinneke Beekman mise à part peut-être, elle je n'en ai carrément jamais entendu parler).

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 25 octobre 2013

Suis fort étonné de votre estime démocratique et donc légitime pour un politicien qui a voté pour l'examen de la Loi « négationniste » "hier" au Sénat...
Une indignation feinte, mémoire défaillante, passons à autre chose ou l'homme a changé ?
Source: blog.marcelsel.com/archive/2011/05/12/la-belgique-bientot-negationniste.html

Écrit par : Philippe | samedi, 23 novembre 2013

Interro d'histoire de Belgique en Wallonie, 5e primaire

D'un côté, l'histoire belgicaine (le roi, la loi, la liberté, pomme-pov´-pomme), de l'autre, celle du mouvement Flamand. Ce dernier est d'ailleurs enseigné de façon très (involontairement) comique ; nos pédagogues devraient aller jusqu'au bout de leur logique, et demander aux élèves de retracer le mouvement flamand en traçant une ligne exponentielle sur un tableau dont l'axe des abscisses serait une ligne du temps, et l'axe des ordonnées une échelle graduée de "pas content" à furibard.

Rien, bien sûr, pour les francophones ou les wallons. Évitons les sujets qui fâchent. Où l'on voit que le flamingantisme et le belgicanisme sont la pile et la face de la même fausse monnaie.

Écrit par : Pfff | vendredi, 25 octobre 2013

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@Pfff

..."le flamingantisme et le belgicanisme sont la pile et la face de la même fausse monnaie."

rhétorique sympa pour mettre tous les nationalismes cohérents en nos contrées au même niveau... enfin sympa suivant la précision que vous apporterez sur la vraie monnaie, histoire de pas se limiter à un pile ou face

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 25 octobre 2013

(...) le nationalisme pur qui a plus ou moins teinté les catholiques de l'après guerre (lire M. Sel).
Ce qui est étonnant parce que le peuple de Flandre fut trahi précisément par l'Eglise catholique, du moins celle des évêques et autres archevêques, à plusieurs reprises. Sans remonter à la nuit des temps, et pour ceux qui veulent relire Charles De Coster, l'Eglise catholique, seconde moitié du seizième siècle, soutenue par les catholiques wallons de l'Union d'Arras n'hésita pas un instant à massacrer et torturer ces braves Flamands (en masse) qui s'égaraient sous la bannière de Guillaume d'Orange et de Marnix de Sainte-Aldegonde.
En 1830, cette même Eglise catholique, soutenue par la "bourgeoisie" francophone de Flandre, trahit à nouveau ce bon peuple de Flandre alors que s'ouvrait une opportunité de rejoindre la couronne d'un autre Guillaume d'Orange.
Il faut avouer qu'à cette occasion, la collaboration des catholiques wallon ( encore, c'est une habitude) permit de couillonner le "Sud du Pays" (comme on dit à la RTBF/RTL) jusqu'à ce jour.
Dès lors, si la Flandre peut s'offrir un autre destin que l'actuel, même avec l'aide des petits curés, du bas clergé et des anciens de n'importe quel front, C'EST TOUT BON!

Écrit par : Valmy | vendredi, 25 octobre 2013

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M'enfin ! Comment peut-on se tromper à ce point !
Lucifer, Luther, Hitler.
En plus, c'est marqué dessus !

Écrit par : Pfff | vendredi, 25 octobre 2013

La vie est une ronde

Pour ce qu'il en est de la torture et du "brave" Guillaume d'Orange :

http://nl.wikipedia.org/wiki/Martelaren_van_Gorcum

http://youtu.be/GiXulz6Ap-Y?t=9m34s

Pour le reste, tant qu'on ne me confond pas avec les pètes-sec jansénistes de Flance ou de Frandre, je suis content.

Rocroi !

Écrit par : Pfff | vendredi, 25 octobre 2013

@Valmy

je comprends pas: pour vous la bourgeoisie franskiljonne était catho, pensez-vous que toutes les bourgeoisies urbaines étaient cathos?
si votre source est decoster, vous rendez-vous compte que l'opa sur thil l'espiègle à complètement foiré en tant que roman national belgicain juste parce que trop anticlérical pour cadrer avec le mainstream belge (déjà très hétérogène) du xixième...

"la collaboration des catholiques wallon ( encore, c'est une habitude)" intéressant point de vue, mais les sources c'est quoi?

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 25 octobre 2013

"La collaboration des catholiques wallons (encore, c'est une habitude)"

Bien sûr, Pierlot était communiste, fait peu connu. D'ailleurs, à la RAF et dans les maquis, il n'y avait que des bouddhistes.

Vous êtes français, pour dire des conneries pareilles ?

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

Des débuts modestes, belges et incertains

J'ajoute que, si vous êtes français, vous êtes fort ingrat. Sans la reconnaissance de De Gaulle par Pierlot, il n'est pas du tout certain qu'il y aurait eu un gouvernement français à Londres. Il est même fort probable qu'il n'y en aurait pas eu. Et que le nom de De Gaulle serait aujourd'hui inconnu de vos têtes blondes.

Comme ce n'est pas très glorieux, il n'est fait nulle part mention de ce fait décisif dans les récents biopics consacré à De Gaulle (lui-même n'insiste pas là-dessus). Alors que l'appel du 18 Juin, qui fut un flop, devient un fromage. Ce n'est pas comme si nous étions surpris.

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

NVA/VLD même combat...
Jo a dit...
"De Wever, mais également SOMERS ! Nous sommes entre de bonnes mains.

Bart Somers, l'actuel Président de l'Open-VLD (libéraux flamands) ne cache pas le passé nazi – il n’y a pas d’autre mot – de sa famille (voir son blogue). Ainsi, lors d’un entretien accordé à Humo (l’équivalent du Télémoustique) début octobre 2002, il confiait sans état d’âme que sa famille possédait de profondes racines flamingantes. Les « racines flamingantes », c’est dans les faits un grand-père président d’arrondissement du VNV, le pendant de Rex, et deux tontons : Jan, actif dans la Volkssturm à Lippstadt et Karel, volontaire du front de l’Est dans la Légion flamande. Après le débarquement allié, toute la famille Somers se réfugie en Allemagne. Le grand-père compte fermement participer à l’opération Festung Flandern, soit la reconquête de la Flandre par Hitler, avec l’appui des milices flamandes. On le voit, Papy Somers était un jusqu’au-boutiste. Pour l’anecdote, Jan est inhumé dans un cimetière militaire allemand. A la Libération, Karel sera condamné à mort (une peine qui se résumera en fait à… cinq ans de prison). Le père de Bart, Joos Somers sera le seul à se lancer dans la politique après-guerre. La motivation profonde de son engagement : obtenir l’amnistie des collaborateurs flamands. Il est en effet convaincu que l’establishment belge a traité injustement sa famille ! Sénateur Volksunie de 1974 à 1988, il connaîtra les vives tensions du Pacte d’Egmont (Bart Somers évoque d'ailleurs ce passé sur son blogue). Ces avatars parentaux ne transforment évidemment pas le Premier flamand en fasciste mais ils auraient dû l’inciter à la vigilance dans le choix ses relations.

Il se fait qu’un certain Ward Steffens a créé en 1995 un comité, avec le soutien officiel du Sint-Maartensfonds (les anciens volontaires flamands du front de l’Est, dont des SS), du Davidsfonds et de jeunes nationalistes flamands (VNJ). Ce beau monde se propose de donner une orientation radicale à la commémoration de la bataille des Eperons d’Or à Malines. Tous jurent fidélité à l’identité de la Flandre qu’ils souhaitent voir indépendante le plus vite possible. Sur son site, Ward Steffens, 7ème candidat du Vlaams Blok (actuel Belang) au sénat en 1999, se vante de la participation officielle du bourgmestre de Malines aux éditions 2001 et 2002.

En 2003, suite à sa promotion, Somers se fait remplacer par son ami Koen Anciaux, le bourgmestre faisant fonction et le… frère de Bert Anciaux. On se souvient que l’ancien ministre Johan Sauwens avait dû démissionner pour avoir assisté à une réunion du Sint-Maartensfonds. Interrogé par le journal de gauche De Morgen au sujet de sa présence à la commémoration radicale des Eperons d’Or, Bart Somers répond que cela ne lui pose pas de problème de conscience dans la mesure où aucun membre du Sint-Maartensfonds n’a pris la parole lors de la cérémonie !

La ville de Malines semble d’ailleurs favoriser le faste croissant de la manifestation puisqu’elle met à la disposition du sulfureux comité le théâtre de la ville. Toujours sur le site du Guldensporenkomitee, on découvre une assemblée nombreuse sous le calicot « Vlaanderen wordt Staat » (La Flandre devient un Etat). Tout cela témoigne des amitiés malsaines qui lient une frange de la droite conservatrice au Vlaams Belang et aux représentants d’un passé collabo qu’une certaine Flandre s’obstine à cautionner.

Prudent, le Président de l'Open-VLD ne se montre désormais plus trop à ce genre de manifestation clairement douteuse et est bien plus prudent dans ses déclarations que Bart De Wever. Quoique sur son blogue..."
Source bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/10/le-nationalisme.html

Écrit par : Philippe | vendredi, 25 octobre 2013

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à propos d'hugo schiltz, encensé par les derniers naïfs en quète d'un "bon flamingant" (homme de valeurs, parfait démocrate) voir l'hebdo KNACK sur son rapprochement (volonté de rapprochement) avec le vlaams belang dans les dernières années de sa vie... ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas de nationalistes flamands fréquentables, mais bon il faudra peut-être trouver un nouvel exemple à l'avenir (même si durant sa vie politique active ses actes et déclarations n'ont pas été, me semble-t-il, "borderline")... A vérifier !

Écrit par : Philippe | vendredi, 25 octobre 2013

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@Philippe : à propos d'Hugo Schiltz, j'ai quand même un petit problème quant à son "rapprochement" avec un Vlaams Belang dont il a pratiquement éjecté les futurs membres de la Volksunie et sachant que déjà la N-VA, il la décrivait grosso modo comme un ramassis de fascistes, alors le Vlaams Belang…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 octobre 2013

Tout juste, Marcel. Et on aura pris l'ampleur du problème, lorsqu'on se rappellera que le CDV a protesté parce que le gouvernement lui a rendu hommage par la voix d'un ministre francophone.

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

Le point commun de TOUS les nationalistes flamands et ou flamingants c'est AVV-VVK, et seul pour le "K" certains hésitent...
Peu importe la manière, les mensonges, les lâchetés, tous est bon à prendre du moment que cela serve les intérêts de leur "sainte nation" !
Pour ma part je n'ai donc aucun sentiment vis vis de ces gens là (de Martens à Van Severen) puisqu'au travers de leurs politiques et de leurs actes, c'est directement aux intérêts des nôtres qu'ils s'en prennent. Et il faudrait en plus s'en excuser..? Et quoi encore ?

Écrit par : Philippe | samedi, 26 octobre 2013

@Philippe,

Sans ces gens là, la Flandre aurait été francisée entièrement depuis longtemps, le néerlandais aurait disparu en Belgique, qui serait devenu un pays à 100% francophone.

Sans doute une occasion manquée pour vous?

La Belgique, le chien de poche de la France, tous nul en anglais.

Écrit par : thomas | samedi, 26 octobre 2013

thomas... Pas la faute des citoyens de la Fédération Wallonie Bruxelles élargie à ceux et celles qui le souhaitent et le font savoir si le flamand est un groupe de dialectes du néerlandais. Pas leur faute si vos élites ont estimé que pour votre bien, l'abandon au profit d'une langue harmonisée et reconnue comme internationale était de mise. En Wallonie le passage au français a été réalisé puisque que c'était le pacte national !
Pas leur faute non plus si aucune homogénéisation n'a jamais vraiment réussi en Flandre avec comme résultat aujourd'hui en 2014, bon nombre de Flamands parlant un parler dénommé "tussentaal".
La première mission de l'enseignement en Flandre étant toujours l'apprentissage du néerlandais langue qui pose toujours de sérieux problèmes chez vous aussi manifestement !
Ainsi, la télévision néerlandaise diffuse les séries flamandes avec des sous-titres en néerlandais standard, comme elle le fait pour les séries étrangères diffusées en version originale (les séries anglaises par exemple). D'autre part, la télévision flamande diffuse les séries néerlandaises avec des sous-titres en néerlandais également, parce que la prononciation néerlandaise est difficile à comprendre pour les Flamands.
Et pour l'anglais la même chose et les courbes se sont inversées...
Les temps changent et les nationalistes flamands/flamingants, auto persuadé par leur insondable(!) supériorité, continuent leur rêve mouillé d'un grand Bokrijk financé en grande partie par la Fédération Wallonie Bruxelles & Périphérie (eh oui)...
Wake up Thomas car avec ou sans la Fédération Wallonie Bruxelles & Périphérie vos démons vous rattrapent !

Ceci dit, bon WE tout de même ;-)


Source fr.wikipedia.org/wiki/Flamand_(dialecte)

Écrit par : Philippe | dimanche, 27 octobre 2013

@thomas

"Sans ces gens là, la Flandre aurait été francisée entièrement depuis longtemps, le néerlandais aurait disparu en Belgique, qui serait devenu un pays à 100% francophone."
voila un point de vue de complexé, la culture NL a sa propre valeur, bien plus grande que la valeur personnelle de ces soi-disant "héros"

"Sans doute une occasion manquée pour vous?"
mon cher thomas, penser que la culture FR a quelque chose à perdre dans le rayonnement de la culture NL est de nouveau un point de vue de complexé

"La Belgique, le chien de poche de la France, tous nul en anglais."
... je ne cherche pas à comprendre le sens de vos propos (afin de ne pas y voir à nouveau un point de vue de complexé) mais n'hésitez pas à m'instruire du sens que vous voulez y mettre

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 30 octobre 2013

@ Sel

En ne pas mentionnant la date de cette photo (2001, il y a 12 ans), vous cachez une partie de la vérité. C'est une vielle photo. Quand-même important.

De plus, l'histoire était déjà connue. Notamment Karel de Gucht en avait déjà parlé en 2004.

Donc, pas de 'fin d'un tabou"; oude wijn in nieuwe zakken.

Hugo Schiltz et Jaak Gabriëls, VLD, étaient membre de sette "Sint-Maartenfonds", ..... des ministres ! Et n'oublions pas Johan Sauwens, ....

ps : question que personne ne se pose ... qu'a-t-il raconté, ce jour-là ?

Écrit par : MUC | vendredi, 25 octobre 2013

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@MUC : vous avez raison sur un point, j'aurais dû préciser la date, ce que je viens donc de faire. Mais il me semblait clair que j'évoquais une vieille histoire ("à l'époque" indique que ça ne date pas d'hier) et j'ai bien indiqué que Jambon n'était pas en politique à ce moment-là. Je n'ai donc pas caché une vérité, j'ai simplement oublié de préciser (et les médias l'ont largement fait de toute manière). Le fait que l'histoire était connue peut sembler important mais personnellement, cela ne m'intéresse pas. Chacun présente l'info selon son point de vue. Le mien est plutôt le fait que la VRT a choisi sciemment de mettre en exergue une info parue sur le site de la NSA qu'à mon avis cinq personnes lisent par jour, rien à voir donc avec un homme politique qui parle sur antenne et accuse : il s'agit ici d'un choix journalistique assumé et ça, c'est tout à fait nouveau. La fin d'un tabou non pas politique, mais journalistique.

Hugo Schiltz et Jaak Gabriëls, oui, je sais. Le premier a cependant fait un parcours allant des jeunesses hitlérienne à ce que je perçois du plus démocrate dans le milieu nationaliste flamand. Ça "efface" certaines associations. Enfin, il semble que Sauwens ait quitté la réunion en plein milieu lorsque les discours lui ont semblé inapropriés…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 octobre 2013

@ Sel,

Sauwens a quitte la réunion au moment ou il constatait que des journalistes étaient présent... probablement averti par Steve Stevaert ou un autre membre du gouvernement Flamand. Au conseil de ministres le vendredi, Sauwens avait raconté ce qu'il allait faire ce week-end, .... (voilà l'histoire selon Mieke Vogels)

Et entre nous ; Avant d'entrer la "politique sérieuseé, Johan Vande Lanotte et Frank Vandenbroucke, deux excellent ministres socialistes, ont été membres actives des organisations communistes, qui soutenaient des regimes dictatoriales en Europes de l'Est.

Et alors ?

Écrit par : MUC | samedi, 26 octobre 2013

@MUC : oui, pour Sauwens, je ne dis pas. Il a d'ailleurs été viré de son poste de ministre pour ça et c'est normal.

Pour les partis communistes d'Europe, il y a quand même une différence historique : d'abord, les communistes ("traditionnels") ont abandonné l'obédience soviétique à partir des années cinquante (Italie) et dans les années 68-78 (France). Ensuite, les résistants communistes ont largement participé à la lutte contre la barbarie nazie en Europe occidentale et ont de ce fait participé à rétablir les libertés démocratiques.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 octobre 2013

Marcel: "et ont de ce fait participé à rétablir les libertés démocratiques..." heu, oui, Marcel, mais à leur corps défendant: visiblement, une fois ces "libertés" rétablies, ils n'ont pas tardé à les accaparer à leur seul profit, ou à tenter de le faire: voir les "pays de l'est" et la Grèce...

Tout comme un nationaliste flamingant "de gauche" peut collaborer avec le VB... pour l'avance de leur cause commune. Quitte à s'entre-tuer un peu plus tard! :P

Bref, des "alliances de circonstances". Ces alliances ne doivent pas nous faire oublier le côté résolument anti-démocratique de certaines idéologies.

Et ceci me fait penser aux "révolutions arabes" qui ne débouchent que sur une autre forme de dictature. Le Shah d'Iran en était un exemple... bien lointain... sa dictature a été remplacée par la "démocratie" de Khomeini, lui-même réfugié dans le "berceau des démocraties modernes", la France...

L'Histoire ne serait-elle qu'un éternel recommencement? Ou l'Homme n'apprendrait-il rien de ses erreurs passées?
Je crains plutôt qu'une certaine majorité ne se contente d'une "dictature" qui ne contredit pas ses aspirations... même si cette majorité n'est que toute relative: en fonction de sa commune, de sa Région, de sa communauté, de sa "Nation"...

Écrit par : lachmoneky | samedi, 26 octobre 2013

Marcel, que vous êtes naïf!
Qui a publié pour la première fois la fameuse photo d'un De Wever tout jeune avec Le Pen?
Filip de Winter du Vlaams Belang.
Et maintenant l'extrême droite, par la petite voie de la N-SA, publie la photo prise en 2001 de Jambon au Sint Maartensfonds (association qui a arrêté ses activités depuis 2006).
Il s'agit clairement d'une attaque de l'extrême droite, et ses élus, qui se sent menacée dans son existence par la N-VA.
Pourquoi Terzake a fait un réportage sur ce sujet?
Ce qui nuit à la N-VA peut faire profiter les autres partis. En politique tous les coups sont permis.
Si demain le PTB/PVDA monte dans les sondages les "journalistes" de Terzake questionneront ses leaders sur leur sympathie pour la Corée du Nord.
Mais on attend depuis des semaines, en vain, que Vande Lanotte vienne s'expliquer à la télé sur les fonds publiques qui disparaissent dans Electrawinds à Ostende.
Alors parler, comme vous,Marcel, d'un choix journalistique assumé ou d'un tabou qui tombe, me semble naïf.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 26 octobre 2013

@Schoonaarde : chacun son interprétation… Je remarque toutefois que la sainteté de la N-VA n'est plus à l'ordre du jour à la VRT et je trouve ça particulièrement rassurant sur la santé du journalisme politique en Flandre.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 octobre 2013

@ Sel,

En effet, les communistes ont lutté contre les nazis.
Mais ils n'ont aidé à restaurer la démocratie dans les pays où ils n'avaient pas le pouvoir (Pays-Bas, France, Italie, ...)...
Dans l'Europe de l'Est, ils ont organisé des dictatures.

Le soutient actuel de certains socialistes / communistes à la dictature en Cuba (avec ses prisonniers politiques, ...) est un plus grand problème démocratique que la présence de JJ à une réunion du St-Maartensfonds, il y a 12 ans.

Écrit par : MUC | samedi, 26 octobre 2013

Pardonnez-moi, Dios mío, j'allais oublier le plus important:

http://www.museodelprado.es/imagen/alta_resolucion/P01698.jpg

Écrit par : Pfff | vendredi, 25 octobre 2013

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Je suis convaincu que la meilleure manière de combattre l'extrémisme est de donner aux régions (BXL, Wallonie et la Flandre), définies par les circonscriptions électorales, les pleins pouvoirs afin qu'elles aient la possibilité d'avoir la politique choisie aux élections. Je crois fermement en la dialectique et que dans une société on a besoin des idées qui viennent de la gauche et de la droite. Au moins on donne à cet instant la possibilité aux électeurs d'évaluer le travail accomplis des partis au pouvoir durant une législature. Par après on peut former un gouvernement fédéral qui s'occupe des matières mis en commun après avoir instauré des gouvernements régionaux.

Écrit par : xavier castille | samedi, 26 octobre 2013

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@Xavier Castille, helas les événements vous donnent tort : le nationalisme est monté à peu près au même rythme que le lent séparatisme du pays. Il n'a jamais recueilli plus de 15% en Flandre avant-guerre. Depuis Egmont, il n'a cesser de se radicaliser et de monter dans les tours. Mais peut-être que là, on est arrivé à un point de rupture… pour l'instant. On le saura en 2014.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 octobre 2013

Je regrette Marcel mais pour l'instant les régions ne disposent pas de plein pouvoirs ni de la politique choisie dans une circonscription électorale aux élections.

Écrit par : xavier castille | samedi, 26 octobre 2013

@Xavier Castille : ce ne sera jamais le cas réellement ne fût-ce qu'à cause de Bruxelles (ou grâce à). Voyez les allocs : Flandre et Wallonie cherche à décider des allocs bruxelloises et à ne pas créer d'inégalités entre Flamands de Flandre et de Bruxelles et Francophones de Wallonie et de Bruxelles. Du coup, l'allocation familiale devrait politiquement être la même en Flandre et à Bruxelles, en Wallonie et à Bruxelles, autrement dit, la seule chose que la scission des allocs va faire, c'est que toutes les régions vont s'entendre pour faire… la même chose !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 octobre 2013

"Depuis Egmont, il n'a cessé de se radicaliser et de monter dans les tours."

Je ne vous le fait pas dire, mais c'est à la fois plus ancien et plus récent que cela.

Le malheur de ce pays est d'avoir grandi en plein historicisme dixneuvièmiste : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_des_comtes_d'Egmont_et_de_Hornes

Nationalisme, misérabilisme à la Zola et historicisme romantique : si vous ne voyez pas que tout cela fonctionne ensemble, je ne peux plus rien pour vous.

Encore un très bon exemple de belgicanisme flamingant.

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

Le nœud du problème

Il paraît que quand Luc Vandenbrandde voit ce film, il ne peut rester de bois, et il sort un mouchoir pour éponger les chaudes larmes qui lui montent z'aux-z'yeux.

http://vimeo.com/50838818

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

#Marcel Sel Quand je parle de régions avec plein pouvoirs, BXL est une région à part entière. Ce que décident ces régions sur le plan économique, sociale, fiscale etc dépend entièrement de ces régions.

Écrit par : xavier castille | dimanche, 27 octobre 2013

Il est évident donc qu'une et une seule solution s'impose... ! Trois Régions totalement autonomes, dessinées sur base de critères objectifs et en accord avec les populations directement concernées. Ces trois Régions, libérées du joug des années de circonvolutions Ces trois Régions n'auront de compte à rendre à aucune des deux autres mais dans le respect du Droit et des valeurs Européennes qui sont le lot de tout "nouvel" arrivant Européen. Seront alors créer des accords ou non entre ces entités sans doute d'abord sociaux grâce aux partenaires sociaux puis économiques du fait des relations existantes. C'est la seule, la seule solution pour préserver les Droits de chacun de disposer de ses libertés tout en limitant les contraintes. La paix est à ce prix, et ce prix n'est vraiment pas élevé pour permettre l'égalité et la liberté de tous les citoyens de ce pays !
Maître Castille aurait il vu juste ? ;-)

Écrit par : Philippe | dimanche, 27 octobre 2013

Philippe, je suis satisfait du fait que vous partager l'idée de l'existence du lien entre la politique et les résultats des élections ;-).

Écrit par : xavier castille | dimanche, 27 octobre 2013

Voilà une monnaie qui se dévaluera moins qu'un euro grec, dans le temps :

http://www.sacra-moneta.com/varia/galeries-images/1-euro/img/large/20-Piece-1-euro-Vatican-VA-100-2006.jpg

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

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C'était ma réponse numismate à Uit´, bien sûr.

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

frapper un pape sur une tune, ces cathos wallons compromettraient n'importe quel saint pour faire de la vraie monnaie... serais pas étonné qu'il y ait deux faces sans pile };^)€>

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 29 octobre 2013

Ah l'histoire ... . Ces derniers temps nous connaissons en Belgique les joyeuses entrées. Drapeaux, de beaux discours bref tout le rififi nécessaire à rassembler un peuple derrière la monarchie. Je propose que nous faisons l'exercise de voir de plus prêt de quel bois sont faits nos anciens monarques. Commençons début du 20 sème siècle. L'Etat indépendant du Congo, possession personnelle (pendant vingt-trois ans) du roi Léopold II de Belgique, est annexé par la Belgique. Pas de plein gré par notre souverain de l'époque mais parce qu'il allait perdre sa concession pour cause d'inhumanité vis à vis des population locales. Le livre Heart of Darkness (1902), écrit par Joseph Conrad, nous donne un petit aperçu de ce qu'y si passait. Durant ce temps la totalité de la population est diminué de 3 à 10 millions de personnes selon les sources. Heureusement que fin des années 50 la punition par la 'chicotte' a été abolie. Il est vrai que je ne peut qu'insinuer l'implication du "palais" dans la mort de Patrice Lumumba (1961 durant le règne de notre bon roi Beaudoin) vu que ce passage de notre histoire est assez obscure. Bon débarras vu l'apaisement des troubles au Congo depuis lors (sic).
En ce qui concerne le Rwanda je ceux juste dire que deux ans avant que l'Allemagne Nazie oblige la manifestation d'appartenance ethnique, la Belgique le rend obligatoire au Rwanda: êtes vous Hutu ou Tutsi? On connait les conséquences de ces dérives ethniques. Je me demande si tout les gens qui participent au joyeuses entrées connaissent cet histoire assez troublante de notre pays et plus concrètement le rôle qu'y a joué notre famille "royale". Allez hup, les drapeaux, les discours et la musique.

Ce que je veux prouvez est qu'il est facile d'employer l'histoire selon ses besoins. Il est préférable d'en tirer des leçons.

Écrit par : xavier castille | samedi, 26 octobre 2013

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Et si on parlait de la genèse flamingante du Hutu Power ?

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

Pfff voulez vous parlez de l'émancipation du peuple Hutu?

Écrit par : xavier castille | dimanche, 27 octobre 2013

@xavier castille Des leçons ? Oser sur base de trois exemples hors contexte se mettre à prétendre détenir La vérité et jeter un discrédit sur qui ou quoi que ce soit !
Une autre vérité "approximative" c'est que sans nos colonies, les flamands parleraient le français, l'anglais ou l'allemand pour ne pas crever de faim et nous serions tous logés à la même enseigne..! Maintenant est un bien ou mal..?

Écrit par : Philippe | dimanche, 27 octobre 2013

" ... prétendre détenir La vérité et jeter un discrédit sur qui ou quoi que ce soit ! ..." Vous parlez de Jan Jambon ou de notre monarchie?

Je voulais seulement démontrer qu'il est facile d'utiliser l'histoire pour seul but de discréditer tel ou tel communauté.

En ce qui concerne le "Une autre vérité "approximative" c'est que sans nos colonies, les flamands parleraient le français, l'anglais ou l'allemand pour ne pas crever de faim et nous serions tous logés à la même enseigne..!" Je vous donne entièrement raison: La Flandre n'aurais jamais du se séparer des Pays Bas. La Wallonie aurait pu rejoindre la France. Tout le monde serait heureux.

Écrit par : xavier castille | dimanche, 27 octobre 2013

Philippe, je suis satisfait du fait que vous partager l'idée de l'existence du lien entre la politique et les résultats des élections ;-).

Écrit par : xavier castille | dimanche, 27 octobre 2013

"En ce qui concerne le Rwanda je ceux juste dire que deux ans avant que l'Allemagne Nazie oblige la manifestation d'appartenance ethnique, la Belgique le rend obligatoire au Rwanda: êtes vous Hutu ou Tutsi? On connait les conséquences de ces dérives ethniques."

en tout cas mon cher xavier vous semblez sûr que les belges ont simplement posé la question "êtes vous Hutu ou Tutsi?" ce qui dénote déjà de votre compréhension limitée du racisme de votre État par rapport à votre compréhension du racisme du 3ereich.

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 30 octobre 2013

A la bonne attention de uit 't zuiltje ( vendredi, 25 octobre 2013),
Vous me demandez de confirmer mon opinion par de justes preuves. Pratiquement tous les bons historiens relatèrent les événements (16 e siècle comme 19e siècle) mais je vais vous citer notamment Henry Dorchy dans histoire des Belges, Editions De Boeck, 1991, voir par exemple les pages 94 - les catholiques wallons-,96 - un pays dépeuplé ( en fait la Flandre actuelle puisque la guerre espagnole de récupération frappa surtout cette région géographique)- , 97 et 98 - La réorganistion religieuse ou retremper les Pays-Bas espagnols dans le catholicisme (là aussi il s'agit de la Flandre actuelle qui avait été touchée largement par le calvinisme. Les provinces wallonnes touchées par le calvinisme avaient été EPUREES antérieurement par la bonne noblesse wallonne parce que le calvinisme propageait des idées disons " gauchistes ")
Frans Van Kalken, dans le livre second d'Histoire générale, 1952, édition Office de publicité, décrit les événements de la même façon en pages 431 à 440. François Perin dans son livre Une Nation introuvable, chez Paul legrain, 1988, en pages 40 à 47 vous décrit les événements de la même manière aussi.Il se base en plus sur Henri Pirenne et Godefrois Kurth; c'est tout dire !
Concernant 1830, Henry Dorchy vous explique en pages 134 à 136 tout ce que j'ai osé écrire. Frans van Kalken, en 1952, vous décrit les griefs surtout religieux en Flandre sous la menée de l'évêque gantois de Broglie (un bon fransquillon); vous lirez tout cela des pages 540 à 548. François Perin, concernant 1830, confirme tout ce que les deux autres historiens avancent comme faits de la page 74 à la page 88.
Toutefois en pages 74 et 75 ce qui vous intrigue: "Le clergé craignait le néerlandais comme véhicule de l'hérésie" et un décret du 15 septembre 1819 faisait du néerlandais la langue officielle dans les deux Flandres, Anvers, Limbourg Bruxelles et Louvain". Avouez, svp, que cela ne concerne pas les Wallons.
En fait sans 1830, les Flamands auraient été néerlandisés en quelques années sans combat et le mouvement flamand n'aurait ni dû ni pu naître !
En ce qui concerne la "collaboration" des catholiques wallons à travers les siècles, relisez l'histoire de la Confédération d'Arras (16e siècle), puis relisez l'Histoire de Belgique 1830, puis relisez l'histoire du parti catholique belge et vous y trouverez au 20e siècle un certain PSC qui ne se démarqua jamais du CVP même après l'affaire de Louvain. Aujourd'hui, observez bien le CDH il n'agit jamais contre le CD&V que contraint et forcé parce que l'ombre du PSC plane toujours au-dessus de lui.

Écrit par : Valmy | samedi, 26 octobre 2013

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Tout cela fleure bon l'historicisme, le dixneuvièmisme et le positivisme, encore une fois (Perin et son bob-calot voltairien, Pirenne - notre Michelet à nous, que Paul Morand aimait lire, seul, couché dans une barque sur les canaux de Flandre ou des rivières de Wallonie - pour rigoler un peu). Si la Flandre, et Anvers, se sont dépeuplées, n'est-ce pas parce qu'une série de catastrophe s'y sont déroulées (incendie, épidémie ).

L'histoire n'a rien à voir avec la "marche vers le progrès" dont on nous gave depuis l'enfance. Lisez L'œuvre au noir, lisez Les naufragés du Batavia. Les romanciers sont sans doute moins édifiants, mais ils rendent bien mieux la part d'ombre et de dévastation (prise de pouvoir violente dans les villages, sectarismeS(une foultitude de Charles Manson), iconoclasme, meurtres, lynchage, puritanisme délirant ET polygamie des chefs, mariage-minute à l'Al-Quaida, etc., etc.) de cette époque, qui préfigure bien la révolution française.

Marcel, si vous voulez vraiment comprendre le côté obscur de la Force, lisez Le dix-neuvième siècle à travers les âges de Muray. Il en a sous le pied, au moins autant que Les secrets de Bart De Wever.

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

Valmy,

Ah, vous parlez de la "collaboration" des catholiques francophones. J'ai eu peur. Un instant, j'ai cru que vous parliez de la collaboration des catholiques francophones.

Tout va bien, alors.

Écrit par : Pfff | samedi, 26 octobre 2013

« Il se base en plus sur Henri Pirenne et Godefrois Kurth; c'est tout dire ! »
c'est tout dire en effet !

mêler espagnol, provinces-wallonnes, arras, calvin et 1830, je comprends enfin votre « "collaboration" des catholiques wallons à travers les siècles, »...

c'est un peu comme la guerre des boutons gagnée grâce au champ du départ à valmy
méfiez-vous des manuels d'histoire pour intellectuel du 2e degré du secondaire

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 29 octobre 2013

Curieux cette manie des marins flamands de comprendre la vérité uniquement par des phrases de marins flamands.
Mais faut le temps.

Écrit par : Salade | dimanche, 27 octobre 2013

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"Où l'on voit que le flamingantisme et le belgicanisme sont la pile et la face de la même fausse monnaie."

Exact, sauf que la monnaie est vraie et que le prix sera imposé de force. Le maintien de la Belgique sera imposé de force, et tout ce qui va avec. Européisme oblige. Le projet européen n'étant rien d'autre que le rétablissement de la féodalité, le caractère "démocratique" des leaders est tout sauf une qualité.

Il en reste encore comme M. Zout pour s'en tracasser tout en étant ami avec un certain 4mer qui milite sur son blog pour l'Europe tout en se tracassant de la main-mise flamande, alors que celle-ci est parfaitement conforme aux désidératas de ceux qui tirent les ficelles (vous avez dit "enfumage"?)

Pour les Wallons, ces débats ne sont finalement que des débats flamando-flamands. leur névrose ne doit pas nous intéresser. Qu'ils se débrouillent dans leur mélasse avec leur Brussel rayonnante, port d'Antwerpen qui s'ensable, vergrijzing généralisé et multinationales sur le départ. Pour autant que nous puissions agir pour nous-mêmes et que le cadre européiste précité nous le permette : bazardons la Fédératie Brussel-sud-du-péyis, récupérons les moyens et les collections d'art qui nous reviennent (les Flamands n'ont qu'à ouvrir des écoles dans leur capitale et de toute façon, l'immense PIB brusselois devrait permettre de faire face à tout ça), régionalisons un maximum de choses, ramassons au passage toute autonomie nouvelle et surtout exerçons-la pour nous-mêmes, et mettons à profit notre proximité avec la France, car de toute façon, déjà exclus de Flandre, nous allons être exclus de Bruxelles (à quoi bon s'acharner, donc?). Bref: protégeons-nous.

Nous n'avons pas à gaspiller le peu de ressources qu'il nous reste en nous occupant de ces débats flamands-flamands. Si les Flamands veulent du facho: eh bien qu'ils en aient... c'est comme vouloir convaincre un alcoolique accroché à sa bouteille: vous allez vous détruire vous-même... et lui continuera à picoler.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | lundi, 28 octobre 2013

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Vous êtes dans l'erreur mais il est inutile d'essayer de vous en convaincre !
L'avenir des citoyens de Wallonie et de Bruxelles ainsi que de sa périphérie c'est une Fédération Wallonie Bruxelles forte et totalement autonome des flandres. Les autres Institutions n'ayant plus aucune valeur ajoutée !

Écrit par : Philippe | lundi, 28 octobre 2013

Raison de plus pour ridiculiser les politiciens wallons de bruxelles
comme onkelinx, reynders et milquet

Il est temps de créer une télévision régionale wallonne.
Mais sans ces figures ancestrales scotchées dans la lucarne.

Et, nous wallons, on vous donne Di Rupo et Charles Michel.
Pas de regret.

Merci Sabine, de quitter ce bordel bruxellois.

Écrit par : Salade | lundi, 28 octobre 2013

Quand les dégoûtés sont partis

"Merci Sabine, de quitter ce bordel bruxellois."

Écrit par : Pfff | mercredi, 30 octobre 2013

"Je suis dans l'erreur", dixit Philippe. Voilà une puissante démonstration. Comment ne pas s'incliner?

Moi, j'ai une autre démonstration: la frontière Wallonie-Flandre est définitivement tracée et Brussel est au-dessus malgré son statut temporairement à part entière jusqu'au prochain refinancement, qui sera intégralement pris en charge par la Flandre (à ses conditions, bien entendu). De toute façon, le "à part entière", Rudy et Alain font ce qu'il y a à faire pour que ça n'incommode pas trop nos "amis du nord dupéyïs".

Nous attendons toujours depuis 1830 d'assister à une esquisse de geste de sympathie bruxelloise envers la Wallonie. Cela ne viendra jamais. Autre démonstration.

Encore une autre démonstration: il n'y a pas de Carolo à Brussel, là c'est beaucoup plus raffiné, ça s'amuse social, qu'on m'a dit. Normal, vous n'êtes pas le Hainaut, vous avez de l'ambition (air connu).

@Salade: en effet, le monopole flamando-brusselois sur l'information, qui atteint des proportions quasi nord-coréennes, est un problème majeur. J'avoue que je ne sais pas comment faire pour sortir de ça. Je sens que même la tentative de ramener L'Avenir en eaux wallonnes va échouer. Tout, tout, tout. Ils veulent tout. Même les feuillets d'annonces immobilières locales sont aux mains du nord et du centre dupéyïs.

Pour le reste: je le répète, nous sommes de toute façon considérés comme des sous-hommes. Donc, à quoi bon gaspiller le peu qu'il nous reste à essayer de "guérir" la Flandre? Toute personne non flamande ou brusseloise n'a pas même pas la qualité pour acquérir le rang d'interlocuteur. Donc c'est de l'énergie gaspillée pour rien.

Et du reste, l'élément européen est prédominant: le plateau belge n'est pas à la disposition des "Belges". ils feront ce qu'on leur dit et on donnera du canon s'il le faut pour qu'il en soit ainsi. Le plus pratique est de faire ce qui est en train de se faire: rendre aux Flamands leur Jeruzalem et "coincer" la Wallonie.

Avec Brussel, c'est gagné d'avance mais avec la Wallonie, c'est moins sûr. Jeu dangereux.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 29 octobre 2013

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ouin ouin, c'est pas zuste.

Que de calimérages du pauvre wallon que personne n'aime.

Il faut dire que les wallons ne font pas grand chose pour être aimésnon plus.

Écrit par : jester | mardi, 29 octobre 2013

moinsqueparfaitduconjonctif ... Merci pour vos propos qui nous conforte dans le style directif utilisé ! Pour rappel "Vous êtes dans l'erreur mais il est inutile d'essayer de vous en convaincre !" Heureusement une partie très imporatnte des Wallons et des Bruxellois font preuve d'une ardeur d'avance ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 29 octobre 2013

@moinsque'

si vous aviez un minimum d'honnêteté vous nous diriez d'où vous nous parlez mesnil-saint-blaise, bernissart, ruette, pâturage ou charleroi (c'est point pareil pour ceux qui comprennent où il vivent)

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 30 octobre 2013

Jester,

Moinsque s'exprime en terme véhéments et imagés mais force est de constater que le mythe belgo-belge ne peut tenir qu'en amoindrissant la composante romane de ce pays dont je me réjouis de la déliquescence.

Écrit par : denis dinsart | mercredi, 30 octobre 2013

"Il faut dire que les wallons ne font pas grand chose pour être aimésnon plus."

Il faut surtout qu'ils apprennent à en faire encore moins car toute énergie dépensée en ce sens est vaine. La Belgique honnit les Wallons depuis le début, continue et continuera de le faire car elles les déteste pour ce qu'ils sont: une population authentiquement romane, qui n'a nullement l'intention de devenir merveilleusement zinneke ou flamande.

Dans un certain sens, la België a également fait la même chose aux Flamands. À la différence que déjà à l'époque, des Flamands eux-mêmes étaient aux commandes. En français, certes, mais aux commandes quand même.

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 29 octobre 2013

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@Moinsque'

"La Belgique honnit les Wallons depuis le début"
La Belgique honnit les Flamands depuis le début
La Belgique honnit les Bruxellois depuis le début
La Belgique honnit les Maroxellois depuis le début
La Belgique honnit les Congolais depuis le début
La Belgique honnit les Catholiques depuis le début
La Belgique honnit les Laïques depuis le début
La Belgique honnit les Français (les vrais, les cons d'RF :)depuis le début
La Belgique honnit les Picards depuis le début
La Belgique honnit les Lorrains depuis le début
La Belgique honnit les Chleus rédimés depuis le début
La Belgique honnit les Métis, les Halfenhalf depuis le début
La Belgique honnit les Belges depuis le début
La Belgique se hait elle-même

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 30 octobre 2013

"qui NOUS conforte"... "ardeur d'avance"...

Je vois directement la "modernité" du porte-parole autoproclamé des grandes masses.

Essayez de vous contenter de parler pour vous-même et d'argumenter...

Malheureusement pour vous, à part de l'attaque ad hominem, il n'y a rien dans ce que vous écrivez: ni vérité générale admise par tous, ni argument.

Ce que je dis est clair: les Wallons n'ont pas à s'occuper de la lame de fond facho qui anime l'âme flamande depuis bien plus longtemps qu'hier. Ils doivent s'en protéger et s'occuper de leurs intérêts à eux. Pas essayer de changer les Flamands. Et encore moins croire que ce serait de leur faute si les autres votent facho. S'ils votent facho, c'est parce qu'ils le sont, tout simplement. Cela ne nous avance en rien de passer notre vie à essayer de les raisonner.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 29 octobre 2013

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Programme de la NVA:
on en parle!
les programmes des autres partis sont inexistants médiatiquement

La raiso du plus fort est toujours la meilleure (surtout si on (= les médias) enfonce toujours le même clou)!

Écrit par : Salade | mercredi, 30 octobre 2013

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Décidément les "malades" de la nva sont bien à la peine avec leurs idées de "con fédéralisme"! En fait ils n'ont aucune solution et avoue leur impuissance à pouvoir gérer la Région Bruxelloise et donc sa périphérie... Cqfd !
Source: dhnet.be/actu/belgique/suppression-du-premier-ministre-disparition-de-bruxelles-la-n-va-annonce-la-couleur-527100b6357046af569cc784

Écrit par : Philippe | mercredi, 30 octobre 2013

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...« obliger les Bruxellois à choisir entre la Flandre et la Wallonie. »
« Les citoyens bruxellois devraient choisir une région de référence, à laquelle ils paieraient leurs impôts et dont ils dépendraient pour la sécurité sociale. Ils voteraient aussi dans le corps électoral de cette région. »

voilà une solution particulièrement peu réfléchie, c'est clairement une agression impuissante contre la région bxloise, et d'abord la n-va veut pas demander aux flamands et aux wallons s'ils ont envie d'avoir les bxlois, non peut-être

et puis deuxièmement, agression envers le citoyen non-bruxellois, et pourquoi n'importe quel citoyen n'aurait pas le droit de choisir sa région de référence?

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 31 octobre 2013

Après Jambon, voici le programme de la NVA et cela va faire du bruit dans les chaumières

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 30 octobre 2013

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