jeudi, 22 août 2013

Frères musulmans, ma réponse à Julian.

Julian Schaak a répondu à mon dernier article sur l’Égypte. Réponse intéressante mais attendue. Son point de vue me paraît entrer exactement dans ce que j’appellais «l’eurocentrisme (dialectique)», à savoir une application des valeurs développées en Europe autour de la démocratie à des pays où les conditions de vie, le débat (ou plutôt la guerre) politique ne permettent pas la moindre comparaison. D’emblée, Julian explique qu’il répond à un article que j’aurais publié sur «le coup d’Etat militaire en Egypte», prenant donc le parti de sensibiliser le lecteur occidental à un «crime de démocratie». Or, les événements en Égypte se vêtissent difficilement de ces concepts très complexes et très élaborés tels que nous les connaissons en Europe. Déjà, «la démocratie» est une notion très imparfaite ici (j’en prends pour exemple les intimidations dont le Guardian font l’objet suite aux révélations de Snowden), mais elle correspond à un idéal vers lequel nous voulons tendre et que nous brandissons lorsque nous nous sentons menacés (dans le cas de Snowden par exemple ; quand Aube Dorée influe sur des partis installés ; quand le CPAS d’Anvers supprime des droits à la femme d’un combattant syrien sans passer par une cour de justice, etc.) Ce mot, c’est une arme.


Les «ennemis de la démocratie» sont pour moi les partis, groupes, groupuscules qui cherchent, par tous les moyens possibles, à l’annihiler au profit d’un totalitarisme quelconque. Fascisme, soviétisme, nazisme, nationalisme identitaire, théocratie. Qu’il s’agisse de chrétiens, de juifs, de musulmans ou de bouddhistes, il n’y a pas de différence. Qu’on me juge staliniennement pour mes idées politiques, pour le fait que j’exige le droit au blasphème, ou parce que je refuse qu’on impose à ma femme de se voiler, je ne vois pas la différence (sachant que si elle souhaite le faire, le lui interdire est aussi une oppression). 

C’est pourquoi je considère l’idéologie des Frères musulmans comme une idéologie totalitaire. Non pas «conservatrice» ou «ultra-conservatrice», comme l’écrit aimablement Julian. Maisbien «totalitaire». Le comble, c’est que pour avoir osé penser ça, Julian me range pratiquement dans le camp des «néo-conservateurs» ! Voilà un beau travail salvateur : au final, les Frères musulmans (ultra-conservateurs, donc, au pire) ne seraient pas plus pires que des gens qui pensent comme moi (néo-conservateurs, donc, au mieux).

(Je ne parle même pas du gentil Pierre-Yves Lambert (@tractothèque) qui tombe dans la diffamation en me qualifiant d’«éradicateur».)

Or, de quoi parle-t-on ? Ai-je justifié le coup d’État ? (appelons-le comme ça, mais soyons alors logiques, et faisons de même avec Boris Eltsine, la révolution est-allemande, le renversement de Ceaucescu, tous régimes qui se déclaraient «démocratiques»). Non. J’ai dit qu’on ne pouvait pas considérer de facto le renversement de Morsi comme un «coup d’État» au même titre que, par exemple, la dictature chilienne, parce que préalablement à ce coup, il n’y avait pas de réelle démocratie en Égypte. Pourquoi ? Parce que les conditions d’une réelle démocratie n’étaient pas réunies. Notamment parce qu’une confrérie théologique, les Frères musulmans, avaient noyauté le pouvoir et que Morsi lui-même avait fait appel à l’armée pour «assurer la sécurité jusqu'à l'annonce du résultat du référendum prévu samedi sur un projet de Constitution», lui accordant «le pouvoir d'arrêter des civils, à la veille de manifestations rivales.» (Le Monde). Le premier gouvernement européen qui se permettrait une telle entorse à la «démocratie» se verrait accueilli au Parlement européen par une levée de boucliers, à raison. 

Mais voilà, l’Égypte est un pays de 90 millions d’habitants dont une partie n’a rien à perdre, toutes couleurs politiques confondues. Sans compter les ultras qui, pour crier Allahu Akbar quand ils lancent des cocktails molotov contre des policiers armés susceptibles de tirer à balles réelles, pensent mériter le paradis si, dans des manifestations massives où ils sont encouragés par des «religieux» (notez les guillemets) à harceler, affronter le pouvoir, ils tombent sous les balles. Confondre une manifestation au Caire et un sit-in rue de la Loi est une erreur fondamentale. Croire que la police égyptienne pouvait venir à bout de camps de résistance pro-Morsi qui constituaient de véritables États dans l’État, armés de pierres, de cocktails Molotov et, pour certains, d’armes (confirmé par Le Monde) sans qu’un nombre plus ou moins effroyable de morts s’ensuive, c’est imaginer qu’on peut sortir un lion de sa cage sans muselière et sans risque. 

Or, les pro-Morsi bloquaient l’accès à des bâtiments publics et bientôt à une artère importante du Caire. Exemple de «démocratie» à la Morsi : des gens qui tentaient de se rendre au service d’immatriculation se voyaient obligés de se dire partisans des Frères musulmans, faute de quoi ils se faisaient fouiller, rapiner, frapper, confisquer leurs GSM, etc. Bienvenue chez les gentils «réacs». 

Bien sûr, il y avait dans ces pro-Morsi des gens parfaitement bien intentionnés, et je l’ai écrit dans mon article, mais la configuration multiforme du campement, les harangues des chefs, l’idée d’une résistance à mort et l’absence totale d’inclination au compromis mettaient les dirigeants égyptiens face à un choix très simple : en finir avec les campements au risque d’un massacre (le choix qui a été fait et qui a provoqué, notamment, le départ d’El Baradei) ou laisser se prolonger et se propager un désordre très organisé, où le citoyen était manipulé de manière parfaitement hypocrite par une organisation dirigée de façons parfaitement antidémocratique : les Frères musulmans. Penser que Morsi ne prenait pas ses ordres au cœur de cette hiérarchie théologique, c’est confondre ECOLO et le Soviet suprème. Croire que cette organisation, enfin à la tête du pays, n’eût pas tout fait pour mener l’Égypte vers un régime chariatique à la soudanaise, à l’iranienne ou à la saoudienne (au choix, ou un mélange, ou une sélection de pratiques parmi ces régimes), c’est espérer que le Vatican ordonne des femmes dès ce mois de septembre. Naïf, naïf, naïf.

Le régime taliban a montré qu’agir après, c’est agir trop tard.

Dès lors, je ne justifie aucun coup d’État, mais j’établis le constat (une opinion, si vous préférez) que l’Égypte de Morsi était en route, doucement, vers un totalitarisme religieux. Pourquoi ? Parce que les émanations des Frères musulmans ont toutes mené vers un tel régime ou fini dans le sang. Qu’il s’agisse du FIS ou du Hamas, et plus loin, des Talibans ou du régime iranien. Alors, dites-moi pourquoi le cœur de l’organisation se serait contenté d’un régime un chouïa religieux, sans plus ? Du reste, avez-vous vu une seule femme non-voilée dans les campements pro-Morsi ? Je cite FranceTVInfo : 

«Le journaliste de RFI dressait un constat amer : "Pour une femme, ne pas être voilée, c'est ici l'enfer." Résultat, les habitants, très remontés, avaient formé des comités pour déloger les manifestants. Selon Amnesty International, des "actes de torture" ont été perpétrés aux alentours des sit-ins. Des victimes, anti-Morsi, parlaient de coups de barre de fer et de décharges électriques. D’après le Washington Post, des leaders islamistes accusés d’incitation à la violence et de meurtres tenaient des tribunes dans les manifestations.»

Ah ! Mettons que nous avons ici affaire à des «ultraconservateurs», sans plus. Mais bordel, ces gens-là au pouvoir, à terme, ça donne quoi, à votre avis ?

Julian Schaak m’accuse : «Marcel Sel semble faire une exception quant à la détestabilité de la pratique du coup d’Etat en fonction de la couleur politique du gouvernement qui en est victime.»

Oh oui. Oh oui. J’aurais en effet justifié un coup d’État militaire contre Adolf Hitler, élu démocratiquement. J’aurais justifié un coup d’État militaire contre Pol Pot, contre Honecker, élu, selon lui, démocratiquement. Contre Mobutu. Et même, le coup d’État de Mobutu contre une première république corrompue, impuissante, et mortelle (faim, manque de soins, révoltes incessantes), oui, j’aurais espéré alors qu’après ses 5 premières années — que beaucoup de Congolais considèrent aujourd’hui encore comme un moment de répit, sinon un âge d’or — il restitue la démocratie. Mais le pouvoir corrompt. C’est bien pour cette raison que tout en regrettant la méthode, je pose la question de savoir s’il y en avait une autre, et mon opinion est qu’il n’y en avait pas. C’est aussi pour cette raison que, tout en rejetant énergiquement une nouvelle dictature militaire, j’espère qu’Al-Sissi rendra le pouvoir aux civils le plus rapidement possible. Mais cela signifie aussi qu’il faut vider l’abcès d’un État dans l’État, une menace permanente pour la liberté, à savoir les Frères musulmans. 

C’est pour ça que j’enjoins les Occidentaux à mettre leur puissance financière au service d’une évolution positive vers la démocratie plutôt que de «supprimer» toute aide pour «punir» le «coup d’État». Oui, si dans x semaines, l’armée ne rend pas le pouvoir au pluralisme (et en Égypte, cela peut devoir exclure toute ingérence religieuse — copte incluse —, sinon, on retomberait dans les mêmes scènes horribles), l’Europe doit sévir, mais pas sans prévenir, pas sans encourager. Ce n’est d’ailleurs pas à elle de décider si les Frères musulmans peuvent revenir dans le jeu ou pas. C’est aux Égyptiens de le faire. Mais l’Europe peut, à l’écoute des démocrates égyptiens, supprimer toute aide s’il apparaît, dans quelques mois, qu’il ne s’agissait pas de préserver la démocratie naissante de l’influence néfaste des théocrates, mais bien de réinstaurer une nouvelle dictature militaire. Si cela devait arriver, vous me retrouverez aux côtés des démocrates. 

Au passage, je n’ai pas «nuancé» les violences comme le dit Julian. J’ai essayé d’expliquer qu’il ne s’agissait pas d’une répression contre des campeurs pacifiques (dans ce cas, 500 morts était un massacre délibéré), mais d’une guerre urbaine entre deux pouvoirs. Quelque chose que certains ici ne parviennent pas à comprendre. Chaque mort est un drame personnel. Mais là n’est pas le thème de mon billet.

Selon Julian Schaak, j’aurais prétendu que «le coup d’Etat est légitime parce que le gouvernement Morsi ne l’était pas.» Apparemment, 22 millions de signataires égyptiens de Tamarrod le pensent. Je propose que Julian aille les rencontrer et leur explique tout le pas-tout-à-fait-trop-mal qu’il pense des Frères «à la rigueur réactionnaires» (euphémisme, quand tu nous tiens)

Il dit aussi «Or, si certaines réformes  de Mohammed Morsi sont hautement critiquables (on pense notamment à la réforme de la constitution, qui renforce les pouvoirs du président de la République) (…)» Euh… Cher Julian, la Constitution et la base de l’édifice; Toucher là, c’est toucher à tout. Et donc ta phrase «à aucun moment Mohammed Morsi n’a remis en cause la procédure démocratique» est contredit la parenthèse.

Enfin, voilà, bref, Julian interprète la politique égyptienne comme s’il évoquait le 16, rue de la Loi. Car contrairement à ce qu’il semble penser, la démocratie ne repose pas sur «une procédure» : une démocratie un tant soit peu viable repose sur une culture, un enseignement, une alphabétisation, une paix nationale, un revenu décent pour la majorité de la population (sinon, elle devient trop manipulable) et une influence la plus minimale possible des nationalismes, théocratismes, etc. Entre autres.

Plus gros, Julian m’accuse pratiquement de valider le coup d’État chilien et l’enfermement de Nelson Mandela : «En outre, c’est avec ce genre de logique complètement foireuse qu’on a jadis justifié le renversement de Salvador Allende et laisser s’installer la dictature du général Pinochet (tiens, encore un militaire…) ou encore l’emprisonnement de Nelson Mandela.» Je vous laisse rire de la comparaison.

Euphémisme encore : «Depuis la fin du communisme, l’islamisme a remplacé la peur du rouge comme épouvantail. D’ailleurs, on est sommé de choisir : « Tu préfères la dictature militaire ou le totalitarisme islamique ? » Hélas, le communisme n’était pas un épouvantail. C’était une oppression. De même que l’islamisme est une oppression, de même que l’ultrachristianisme est une oppression. De même que les moines bouddhistes qui mènent les massacres de musulmans en Birmanie sont des oppresseurs, pas des épouvantails. Des tueurs, des fauves. De même que la dictature est une oppression. Mais si elle est temporaire, qu’elle rend le pouvoir aux civils à terme, elle est au final moins nocive qu’un totalitarisme quelconque. Ne laissons pas les grands et beaux mots miner d’avance l’espoir de millions d’Égyptiens. Essayons d’agir intelligemment, d’écouter aussi les démocrates égyptiens, de mettre nos ressources à leur profit.

Mais le pire, pour Julian, c’est : «Ainsi, les massacres de l’armée ont souvent une circonstance atténuante.» Comme s’il n’y avait pas de circonstance. Et c’est bien là qu’on voit qu’on est dans la dialectique et pas dans une tentative d’analyse de la réalité, mettons d’une tentative d’approche d’une vérité des événements. Au final, les mots «coup d’état», «massacre», «800 morts», «démocratie» suffisent à ces analystes. Une tentative de remettre les choses en perspective (et je ne prétends pas avoir la bonne) vous rend infréquentable, parce qu’hélas, la dichotomie «démocratie»/»coup d’État» en arrangeait bien quelques-uns, dans leurs certitudes ou leurs errements. Un peu court, jeune homme.

C’est pourquoi le «ni-ni» ne pouvait me satisfaire. Si le coup d’État est un danger pour l’Égypte (et il l’est, je ne l’ai pas nié), les succès des Frères musulmans et de leurs antennes un peu partout dans le monde (oui, aussi à Londres ou en France) sont un danger pour l’ensemble des citoyens qui vivent dans un pays où ceux-ci font des émules. Tunisie, Algérie, Maroc, Lybie, Égypte, etc. Or, c’est au Caire que se trouve la racine de ce nouvel obscurantisme politique, très successfull, qui tue quotidiennement des dizaines, voire des centaines d’innocents. Et puis, que penser de ces intellectuels qui trouvent des circonstances atténuantes aux Frères musulmans, qui n’hésitent pas à recommander la liquidation d’Israël, et se déclarent antiracistes par ailleurs ?  

Enfin, l’aveu de Julian : «on ne pouvait pas espérer que l'Egypte devienne une démocratie du jour au lendemain.» Or, si elle n’était pas (encore) une démocratie, on ne peut pas parler de coup d’État antidémocratique au sens strict. CQFD. Le talentueux débatteur se serait-il emmêlé les pinceaux ?

Puis vient le couronnement : «Le texte de Marcel Sel semble reprendre la devise de Saint-Just « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Or, ce qui donne ses lettres de noblesse à la démocratie c’est qu’elle permet l’expression de ses contradictions internes, en ce compris en donnant la voix à ceux qui veulent la détruire. La solidité des institutions et des procédures démocratiques est dés lors essentielle, quand un coup d’Etat flanque tout par terre. Si ,comme nous enjoignent les bien-pensants, nous devons choisir un camp, celui du respect des procédures démocratiques face à la logique du recours à la force doit toujours être privilégié, quelque soit la couleur idéologique du gouvernement. A cela, aucune exception ne peut être faite.» (

(Notez au passage que quand ils me cherchent des crosses, à droite comme à gauche, ils me classent parmi les «bien-pensants». Je ris.)

Alors, cher Julian, selon cette logique, il est grand temps de rompre le cordon sanitaire, de donner le même temps de parole au Parti Populaire (au strict minimum), mais aussi au Vlaams Belang, aux deux fascistes wallons et demi, aux néo-nazis de Nation — eh oui, mon grand. S’il faut donner toute liberté aux ennemis de la liberté, à ceux qui sont prêts à utiliser la démocratie pour l’abolir, alors, tu viens de valider l’élection allemande de 1932. Personnellement, j’aurais plutôt recommandé de couper toute antenne radio à Adolf Hitler pour avoir commis Mein Kampf et pour tant d’autres excellentes raisons. Mais à Weimar, il y avait des gens comme toi. Des gens qui hurlaient à la défense absolue de la liberté quitte à défendre ainsi ses pires ennemis, les fauves, les loups, ceux qui utiliseront ta bienveillance pour t’assassiner ensuite, dans un stade de foot, au Chili, par exemple. Non, Saint-Just n’a pas tout à fait raison. Mais la réalité, c’est qu’aucune démocratie digne de ce nom ne peut se permettre de laisser la même liberté aux ennemis de cette liberté qu’aux autres. Sauf qu’on ne le dit pas. Mais partout où elle est chérie, les antidémocrates sont un peu brimés. Dommage pour tes beaux concepts. Mais bienvenue dans le monde, bienvenue dans toute la complexité du monde !

 

Enfin, en marge, j’ai remarqué une autre bizarrerie. Certains semblent défendre les Frères musulmans au prétexte que ne pas le faire reviendrait à ne pas défendre les musulmans globalement ; être antifrères reviendrait à être islamophobe. Quelle bêtise ! Défendre l’islam, celui qui souhaite la paix, celui qui s’ouvre sur le monde, c’est justement établir une différence claire entre les islamismes et l’écrasante majorité de musulmans qui ne s’y reconnaissent absolument pas et qui en ont assez d’y être assimilés par la presse et des intellectuels de droite décomplexée. En réalité, ceux qui, à gauche, côté «humaniste», minimisent «les Frères», maximisent en fait le profit pour les vrais islamophobes (Wilders, Destexhe, etc.). Et de leur rappeler que les premières victimes de l’islamisme sont, ont toujours été, et seront toujours les musulmans.

15:56 Publié dans Humeurs d'Ailleurs | Lien permanent | Commentaires (21) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Très bel article M. Sel!
Car effectivement, certaines positions de commentateurs relèvent d'un relativisme culturel abrutissant (comme si tous les arabes étaient ultra musulmans conservateurs voulant voiler leur femme)...
Alors NON NON NON les islamistes ne doivent pas prendre le pouvoir, dans aucun pays arabe. Car cela n'aboutira JAMAIS à la démocratie, ni pour les femmes, ni pour les non-musulmans, ni pour personne.
Enfin, facile d'émettre un jugement quand on vit bien au chaud loin de toutes ces turpitudes...
Abrutissant et tellement dangereux!

Écrit par : leila | jeudi, 22 août 2013

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Merci Leila :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 août 2013

Merci (aussi ;-)) Leila

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 23 août 2013

Bravo! mais je crains que la polémique va rester de leur part dans le boboïsme le plus absolu.

Écrit par : christian coppola | jeudi, 22 août 2013

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Le régime de Terreur de Saint-Just s'est terminé par un coup d'état.

Écrit par : Pfff | jeudi, 22 août 2013

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"... quand le CPAS d’Anvers supprime des droits à la femme d’un combattant syrien sans passer par une cour de justice, etc."

D'après plusieurs sources cette femme ne voulait pas se mettre à la disposition du marché du travail et refusait de s'intégrer c'est la cause de supprimer ses droits par le CPAS.

http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/regio/antwerpen/130818_Leefloon_Familie_Syriestrijder

Écrit par : xavier castille | jeudi, 22 août 2013

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@Marcel

je ne suis pas d'accord avec vous...
je me sens plutôt d'accord avec julian

je ne suis pas conforté par vos affirmations sur les "frères"dont le soviet suprême manipule les élites islamistes et le lumpenprolétariat égyptien
(enfin c'est ma propre interprétation bobo de vos propos)

je suis parfaitement d'accord avec cette phrase de leila:

"certaines positions de commentateurs relèvent d'un relativisme culturel abrutissant"

mais je la mets en relation avec cette autre interprétation perso bobo de vos propos:

le fait que l'armée maîtrise la situation, qu'elle mette de l'ordre dans le peuple peut peut-être sauver les musulmans de l'islamisme...

je ne suis pas d'accord avec vous...

il y a un précédent, en algérie l'armée a sauvé l'algérie des totalitaires terroristes du fis, ben voyons (ah non là on avait un "vrai" "coup d'Etat")

je ne comprends pas trop en quoi les talibans sont arrivé démocratiquement (ah oui sorry grâce aux américains, bon dieu que je suis bête!)

"coup d'Etat/événement", ça avance la situation, ya pas si longtemps c'est "guerre civile" qu'il ne fallait pas dire...

je trouve votre point de vue généreux envers les égyptiens, mais j'imagine ce que cela signifierait si seuls les militaires étaient porteur de solution...

je suis perso totalitaire :le "Dieu" c'est la "Mort", la religion c'est une superstructure de domination... mais de là à faire la guerre à ceux qui ne le voit pas...

tu ne sacrifiera pas aux idoles...
Je n'idolâtre pas perso la démocratie, mais je me demande juste ce que veut dire "démocrate" s'il n'accède pas au pouvoir par la "démocratie",
juste si la "constitution" c'est un truc qu'on ne peut pas toucher un peu comme la sharia...

:^( bienvenue dans toute la complexité du monde de la lutte des classes!

si morsi c'est hitler (dommage je suis pas sûr de pouvoir le croire sans croire des choses que je ne crois pas au sujet des musulmans en particulier)
alors je serais d'accord avec vous, voire pour une démocratie militaire de mille ans

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 23 août 2013

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"In God we trust" "Président USA prête serment sur... la Bible".. !!!
Gott mit uns disaient les autres.

Chacun sa charia, ne charrions pas.

L'art de l'oxymore (for morons).

(la Belgique a sa charia petite-bourgeoise bas de plafond à opinion opinion opinion - une infection mentale, cérébrale et s u r t o u t pas de savoir - mais toujours au service d'une oligarchie vulgaire et de bas niveau, inculte et amorale.) POINT

L'autoritarisme sauvant du totalitarisme me paraît d'une absurdité occidentale très bobo de d r o i t e si typique d'un colonisé américain (ah une INFO sur ce terme "bobo" : dans les années 80, le mot "yuppie" - personne de droite ultra capitaliste- était en vogue, un libéral capitaliste décida, après l'usure et la désuétude programmée de ce terme mal vu, de le r e m p l a c e r par "bobo". Il s'agit en fait, contrairement au mantra populeux de la crédulité illettrée de base, d'un libéral capitaliste nationaliste de d r o i t e parvenue en plus, le bobo. D'aucun ici, plus sous-informé que n'importe quel animal de zoo, le confonde avec "gauche". La gauche n'existant pas et n'ayant jamais existé ici, cela ne manque pas de sophisme, en plus).
Etre "libéral de gauche", c'est comme être salafiste athée. Oxymore rigolo et particulièrement catho comme psychologie. On est faible structuré par la charia catho, alors on se donne des masques et déguisements (et toutes les réactions réflexes démontrent cette structure bien ancrée, en fait)

GEOPOLITIQUE.POINT BARRE. USA. QATAR, ARABIE SAOUDTE, CANAL DE SUEZ, DETROIT d'ORMUZ, GEOPOLITIQUE MEDITERRANENNE et manoeuvres de la Marine britannique en cours dans la zone (depuis cette semaine et pour 4 mois), un hasard, S Y R I E où commandos a m é r i c a i n s (et isréliens, jordaniens) sont à l'oeuvre!
Il faut être sacrément ado. pour ne pas analyser l'affaire dans son e n s e m b l e.

GEOPOLOITIQUE GEO¨POLITIQUE GEOPOLITIQUE GEOPOLITIQUE GEOPOLITIQUE

A ce titre lire le MONDE DIPLOMATIQUE où l'on découvre des commentaires faits par des gens intelligents ( donc n o n belges.. ces animaux du courant Pavlov pour simplets à opinion et émotion et ignorance g r a v e et profonde)

Voici le lien vers l'intelligence et le savoir ouvert :http://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Les-elections-l-Egypte-et-la-democratie
"Christian Mallard, chef du service étranger de la télévision publique France 3 l’affirmait hier le 05 juillet sur France 24 : "Al-Sissi fut en contact permanent avec Chuck Hagel". Le journal Le Monde (favorable, il faut le préciser, au coup d’état contre Morsi), tout en prenant soin de masquer le rôle des Etats-Unis qu’il met plutôt comme soutien aux côtés du pouvoir, nous apprend ce matin 7 juillet tout de même "des sources concordantes provenant des Frères musulmans, de l’armée et des renseignements, ont affirmé à l’agence de presse AP que la destitution du président égyptien avait été décidée par les militaires dès le 23 juin,"

"Claire Talon, auteure de l’article dans le Monde ajoute "à l’appui de l’hypothèse d’un coup préparé, des détails troublants ont accompagné la destitution du président. L’armée aurait fait filmer par ses avions les images des manifestations du 30 juin avant de les diffuser aux agences de presse. Les coupures d’électricité et les pénuries de gaz et d’essence ont mystérieusement cessé dès la destitution de M. Morsi, alors que ce problème avait miné sa légitimité depuis des mois." (L’article complet du Monde ici http://www.lemonde.fr/afrique/artic...)

D'autre part, le jeune Julian Schaak a au moins de l'instruction et du savoir. Il n'est pas dans le buzz de l'opinion à la 4mer libéral-libertaire(de d r o i t e capitaliste pure, du 68tard petit-bourge cheveux au vent pour se donner une fausse légitimité d'ado en fausse rébellion contre son papa, pas de Loi pour moi), lui.
Il n'est p a s dans l' o p i n i o n. Il est dans l'explication de la Démocratie, lui.
Il est jeune et cependant raisonnable e t connaisseur, l u i.

Il s'adresse à la maturité NON COMMERCIALE, lui.

Écrit par : Démocrate | vendredi, 23 août 2013

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Du Bellay (Le Regrets, sonnet 150, "Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon œil"):

" Si leur maître se moque, ils feront le pareil,
S'il ment, ce ne sont eux qui diront le contraire,
Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
la lune en plein midi, à minuit le soleil."

Écrit par : Démocrate | vendredi, 23 août 2013

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Les généraux doivent s'engager pour de nouvelles élections, dans un délai de maximum deux mois. Sinon, c'est la boîte de Pandore.

Écrit par : Pfff | vendredi, 23 août 2013

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Les FM se sont établis dans le bréviaire victimaire de la colonisation (le tout financé par les anglo-saxons, - une ruse habituelle, on finance l'un et son contraire, ainsi on contrôle tout -)

T.Ramadan, petit-fils du fondateur assassiné, est basé à Londres, fut CONSEILLER DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE SOUS Tony Blair eau, et continue à y être en tant que prof. d'OXFORD, Oxford, l'univ. de l'oligarchie b r i t a n n i q u e si peu démocrate, encore un h a s a r d ...
Un de plus.

Ehnada, tunisien, basé à Londres...pendant 30 ANS!
Encore un hasard!

Les FM sont a u s s i de grands capitalistes!
Comme l'Armée.
POINT BARRE.

Un peu d'islamistes, un peu d'armée, un peu d' "al qaida". Nous avons tout à y "gagner". Dans tous les sens.

(Bréviaire victimaire comme les flamands d'ailleurs idem que les allemands des années 30, la différence c'est que les flamands continuent dans cet état d'esprit entretenu à coups de mensonges, matraquage, illettrisme et para-logique systémique).

Tout ceci leur permettra de continuer à se radicaliser dans le victimaire.
Enfin la justification de la lutte anti-terroriste sera d'autant prolongée (avec systèmes de plus en plus liberticides i c i ).
Nous sommes "sauvés" comme les (pauvres) Arabes ;-)) ou ;-(((

Nous n'y voyons que tout bénéfice! The winner takes all!

A quand un coup d' Etat en Flandre pour renverser ce système victimaire psychotique nationaliste conservateur et ultra réac. raciste? (plus de 50% de la population, comme au temps d'Hitler, v o t e facho et nationaliste et populiste et réac., c'est u n i q u e en Europe, ce sont nos salafistes à nous et là y a PERSONNE pour renverser .. la vapeur! Comme s'est bizarre!) (au service d'une oligarchie de parvenus nouveaux riches vulgaires, fraudeurs, menteurs - cela va de pair, l'un n'existe pas sans l'autre - violemment corrompus)

Vous n'y pensez pas, mon cher, ici l'oligarchie du salafisme libertarien capitaliste, tendance pieuvre liberticide totalitaire et meurtrière (qui ne se c a c h e même plus, nous sommes en 1932) est bien vue et à son service, tous les médias et l'illettrisme politique du peuple (le poulailler qui fait l'opinion à coups de bons/méchants, travailleurs/fainéants, pauvres coupables de leur pauvreté comme dans l'arriéré catholicisme superstitieux - il n'y a que quelques décennies que le catho a abandonné la culpabilité soupçonneuse du malade, "s'il est malade, c'est qu'il a fait qqchose de ma", eh oui,-) le retour de l'arriération et de la domination i c i aussi.
Les belges, un peuple d'inspiration sectaire, tribal, clanisme des petit-propriétaires, pauvres sous-développés arrogants, p u r produit de l'illettrisme politique.
Pas question de coup d' Etat ici.
Il est déjà fait depuis longtemps. Silence!

Tiens, quelqu'un a entendu parler de la Lybie (l'alibi) ces derniers temps?
Non bien sûr, silence!

Écrit par : Démocrate | vendredi, 23 août 2013

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Dans ce cas, un coup d' Etat en Arabie Saoudite serait pleinement justifié!

Quand même producteurs de pétrole et de s a l a f i s t e s si démocrates... (implantés à Bxl partout... ils envahissent ST Josse à présent... pas de problème!).

Marcel Sel pourrait-il nous expliquer pourquoi il n'y a pas de coup d' Etat en Arabie Saoudite? (au Bahrein au Yémen, au Qatar, etc...) (même situation en plus grave...)

Puisque la théocratie totalitaire doit être renversée, alors pourquoi pas dans ces pays-là?

On attend....


Quelques infos des v r a i e s raisons pourraient l'éclairer peut-être... ;-)

http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_oil_bbl_EG_MZM_NONE_auto_M.png

http://iiscn.files.wordpress.com/2013/07/bp-oil-price-2013.jpg

En fait, tout cela n'est qu'une opération de r e colonisation.Rien, strictement r i e n à voir avec la "démocratie", rien du tout. Enfumage et giga fumisterie. POINT BARRE.

En attendant, le peuple égyptien a f a i m et ne veut qu'une chose : de la
b o u f f e!
S'il doit attendre 3 mois, il se retournera!Point.

Et quelques radicalismes plus tard grâce au bréviaire victimaire fomenté e t stimulé par les mêmes, nous en reparlerons (comme dans le jeu de dominos de prédation sur la Lybie, déstabilisant ainsi t o u t e la région du Mali au Soudan, etc.. Y a de la tune à se faire dans ces pays-là, recolonisons!)


Comme ces "vilains sauvages de Grecs" (et autres pays m é d i t e r r a n é e n s, tiens, tiens, Portugal, Espagne, Italie, Grèce, Chypre un h a s a r d, ils bordent t o u s la Méditerranée, comme la Lybie, le Maroc, la Tunisie et l'Egypte... un h a s a r d, on vous dit, l'opinion aime les hasards et ne fait j a m a i s le lien.. on adooooore ça ici, les bons et les méchants)

Écrit par : Démocrate | vendredi, 23 août 2013

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à Marcel:
"quand le CPAS d’Anvers supprime des droits à la femme d’un combattant syrien sans passer par une cour de justice"

Heu... entièrement faux, sur ce point, Marcel ;-)

Il n'y a absolument aucun besoin de passer par "une cour de justice" pour supprimer des droits...: ces droits sont liés à la situation de chacun: dès que la situation change (comme le départ du bénéficiaire à l'étranger, ce qui le met hors de disponibilité pour s'intégrer à la vie sociale du pays ET au marché du travail), le bénéficiaire DOIT informer le CPAS. Faute de ce faire, ou même s'il le fait, et que ceci apporte de nouveaux éléments qui nécessitent une réévaluation de l'aide, le CPAS DOIT prendre une décision, et les personnes qui s'estiment lésées doivent introduire un recours devant le tribunal du travail.

Cette dame (mariée il me semble) bénéficiait sans doute de l'aide de son mari qui était chef de ménage. Si son mari quitte le domicile conjugal ET se rend indisponible pour le marché du travail, elle doit elle-même introduire une demande... et suivre les éventuelles formations qui lui sont proposées etc...

Tout ceci est donc parfaitement légal... enfin, jusqu'à décision définitive du Tribunal du Travail et de la justice.

C'est assez inimaginable ce que les "news" peuvent faire d'une situation... qui se présente de manière somme toute assez courante, mise à part la "destination" du bénéficiaire! Il s'agit "simplement" d'une changement de situation familiale.

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 23 août 2013

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@Lachmoneky : pas faux. Ce serait plutôt la radiation d'office par la commune qui serait le vrai problème. Cela dit, si le mari n'était pas parti en Syrie mais aider les US en Afghanistan par amour de l'Occident, la question est : le CPAS anversois aurait-il agi de même ? J'ai comme un doute…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 23 août 2013

à Marcel: "(sachant que si elle souhaite le faire, le lui interdire est aussi une oppression). "

Oui...et non: il existe des règles de vie civile dont les limites doivent être explicites: interdiction de se promener tout nu à longueur de journée... ou complètement voilé (pour faire simple). Peu importe les motifs invoqués.

Donc, certaines interdictions visent le fondement de notre société: il est certes interdit d'interdire... tant que possible! ;-)

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 23 août 2013

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@Lachmoneky : j'aurais pu préciser qu'il y a toujours des oppressions que la société entérine pour des raisons diverses, par nécessité. Personnellement, je suis contre l'interdiction du niqab en rue et je doute de l'utilité de l'interdiction des signes convictionnels dans l'administration (suis plutôt suédois sur ce plan), mais je n'ai pas de réponse au problème des parents qui envoient des filles pré-pubères voilées à l'école pour y imposer, petit à petit, leur vision étriquée de l'islam. Quand deux oppressions se confrontent dans la société, le problème se pose, et la moins pire s'impose souvent. Ou devrait s'imposer.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 23 août 2013

Donc il est interdit d'interdire, na!
Pourquoi donc les limitations de vitesse? Pas bien, ça
Pourquoi donc un code de la route? Pas bien, ça
Pourquoi donc interdire de f u m e r (et boire ivresse)? Pas bien, ça

Pourquoi donc interdire de se promener déguisé en flic (ou autre) en dehors du carnaval? Pas bien, ça
Pourquoi sanctionner le vol? Pas bien, ça
Pourquoi interdire de tuer? (si j'ai envie, na!). Pas bien, ça

ZE FAIS ZE QUE ZE VEUX.NA.
Du puéril de droite capricieuse des années 60.

Pour r a p p e l :
Une démocratie i n t e r d i t (balise)

afin de tenter de maintenir la p a i x civile. (concept que l'on connaît chez les zarabes!)

Une dictature o b l i g e ( o b l i g a t o i r e d'être catho sous Franco, sinon crève de faim, pas d'emploi, école ou études ni vie possible).

Nous sommes en Belgique et après plus de 180 ans, ils ne sont toujours pas au courant..
Coluche mon amour...

Écrit par : Démocrate | vendredi, 23 août 2013

«l’eurocentrisme " dont vous accusez Julian Schaak, vous le faites vous-même...

Très curieux.
Vous projetez un système de pensée occidental (totalitarisme, nazi, théocratie, armée, etc, etc... ) sur les Egyptiens (les asiatiques, et tous les autres).

Et Cléopâtre aime-t-elle le pâtre?

Manque total de cohérence structurelle (pour le choix du voile ici - comme si ce choix existait ce qui est f a u x, il n'existe pas, on ne sait ce que c'est un "choix" libre, si ce n'est un atavisme traditionnel et sociologique comme ici boire de la bière n'est pas une religion mais un h a b i t u s remontant aux tribus pré- romaines, et contre l'islamisme qui l'impose ailleurs, tout cela n'est pas un c h o i x tant que le sexisme structurel et atavique ronge le monde entier et ici aussi, un esclave se soumettant par tous les signes à son maître n'est pas un être doté de liberté, il ne sait pas ce que c'est, v r a i m e n t pas cohérent n i laïc ni agnostique du tout)

Mentalité de Colon un jour, mentalité de colon toujours.
Et tout ça ne nous rendra pas le Congo. (hahaha)

La démocratie et les droits de l'homme : un truc occidental usa de la post 2 guerre mondiale
Ce ne sont que des mots et certainement p a s des f a i t s ici.
En Belgique, il n'y a p a s de démocratie non plus.(un signe étant le profond illettrisme politique, culturel , intellectuel et la maladie de la p a r a logique toxique infectant l'opinion).

Vous polémiquez sur le sexe des anges. "Parlez-moi de moi...", pourvu que je sois connu...Polémiquons...

Il n'y a pas de manifestants ici (juste des petits "sit-in"bref, des promenades en petits groupes identitaires ou corporatistes bien cadenassés, de petits bourgeois pic niquant avec banderoles émotives bien encadrés en plus, aucune vision ni vue, juste du corporatisme bien fractionné, une apparence de "démocratie" qui n'abuse que les crédules, bouffer et mâcher pour le belge est une activité permanente et omniprésente) ni d'émeutes ni de révolution. Bref, cela ne ressemble à r i e n.

Car il n'y a pas de p o u v o i r identifié comme tel. Pas de pouvoir identifiable pour le binaire de base : pas de révolution.
La réforme permanente de la Constitution ici en est un symptôme permettant de cacher le vrai pouvoir. POINT BARRE.

Egypte : ce débat est nul entre pro et contre. C'est un ramassis d'esprit de consommateur Dash lave plus blanc, le mien est meilleur.

En plus, c'est pompé des débats télé (polarisant! les bons les méchants).

Cela vire à l'absurde typique des médias.. sans doute souhaitez-vous être admis dans la confrérie des "journalistes". Vous pratiquez donc la même chose : polémique pour se faire un nom, polarisation, bref, se faire remarquer...
Z' inquiétez pas, bientôt vous serez invité à la télé (média que je ne regarde jamais, tellement c'est binaire et simplet), outil de propagande (que d'ailleurs jean luc mélanchon se plaît à déconstruire chaque fois, ce qui le rend intéressant)

Écrit par : Démocrate | vendredi, 23 août 2013

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@Démocrate : si le totalitarisme est occidental, faudra m'expliquer Saddam Hussein, Hafez el-Assad, la partie théocratique du régime iranien, enz. Non, tout n'est pas du colonialisme.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 23 août 2013

Corporation et supermarket médiatique (simplette donc comme toujours et propagande binaire pour neux neux pour-contre)
ET
Réalité égyptienne
Voir :
https://twitter.com/juliensalingue/status/366895252323311619/photo/1

Écrit par : Démocrate | vendredi, 23 août 2013

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Après avoir lu vos textes et la réponse de Julian Schaak, je pense que vous vous fourvoyez tous les deux dans une discussion dont vous ne possédez pas les termes. D'une discussion de la position prise par la Communauté Européenne au nom d'une certaine idée de la "démocratie", que vous pouviez légitimement discuter, vous avez dévié vers une discussion de l'état de la démocratie en Égypte, pour laquelle vous ne disposez probablement pas des éléments nécessaires.

La Communauté Européenne fonde sa position probablement moins sur une idée de la démocratie, qu'elle serait d'ailleurs bien en peine de définir, que sur une idée de la "légalité" (éventuellement démocratique). Il est probablement difficile, pour une telle institution, de ne pas fonder ses décisions sur un concept de légalité. Tout le monde voit bien à quels errements cela peut conduire, mais la "fiction légale" est probablement le seul critère sur lequel, en tant qu'institution, la Communauté peut se fonder. Il appartient ensuite aux individus de contester cela au nom de principes moraux, ce que vous avez fait avec raison, Marcel. Voyez cependant que de tels principes ne peuvent être aisément pris en compte par une institution.

La question de la "démocratie" en Égypte est toute autre. Morsi a-t-il été élu "démocratiquement"? Rien n'est moins sûr. Il l'a sans doute été "légalement", mais par un détournement relatif de la démocratie, dans un pays qui n'en avait aucune expérience antérieure. A-t-il été destitué "démocratiquement"? Comment le savoir? Ce qui paraît certain, c'est que les pays arabes, qui s'essaient à la démocratie, auront pour longtemps encore bien peine à s'y faire: elle n'est pas une recette miracle qu'il suffit d'appliquer, elle ne peut être que le résultat d'un processus long et complexe. La Tunisie, qui est peut-être un tout petit peu plus mûre sur ce point que les autres pays arabes, s'est néanmoins elle-même fourvoyée sur ce point, parce que toutes les forces en présence n'ont pas compris immédiatement comment gérer un suffrage universel.

Sur le fond, je suis tenté de vous donner raison, Marcel, ce "coup d'état" de l'armée égyptienne (c'était bien un coup d'état, il faut appeler un chat un chat) était légitime et probablement la manifestation d'une vraie tendance à la démocratie (à laquelle, pourtant, les régimes militaires ne nous ont pas habitués). Mais il faut malgré tout s'attendre à ce que l'établissement d'une démocratie complète dans ces pays passe encore par de nombreux soubresauts. Il serait naïf de croire que l'Union Européenne, ou toute institution de ce type, puisse prendre des positions réellement progressistes sur cet aspect. C'est aux individus de le faire. Mais pas en dénonçant leur propres institutions, qui n'y peuvent mais...

Écrit par : Hucbald | samedi, 24 août 2013

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