vendredi, 23 août 2013

Le nationalisme Demotte (de beurre).

Ça délire sec au Sud. Voilà que notre ministre-président wallon et francophone exclut les Bruxellois ! Oui, il les exclut de sa «nation» et de son «identité». Obnubilé par une tendance initiée au PS par Paul «Nationman» Magnette (auteur d’un livre sur la grandeur et la misère de l’idée nationale), il a cru devoir inciter les Wallons à un nationalisme, oui, mais attention : celui-ci serait bisounours, sympa, rigolo, youkaidi, youkaida, halli hal… oups, mince, j’allais atteindre le point Godwin sans même m’en rendre compte ! 

Cet appel à la Nation wallonne, Rudy l’a fait en fustigeant, évidemment, le nationalisme flamand qui, lui — houla ! gaffe ! — est un «venin» ! Ce faisant, Demotte n’aura finalement eu qu’à prononcer le mot nation pour derechef faire du nationalisme. Eh oui ! Car le nationalisme (identitaire, s’il faut préciser) implique notamment qu’on fasse du nombrilisme sur son «peuple», sa «nation» à soi et cela impose presque systématiquement une dose au moins infinitésimale d’übermenschitude. Et à entendre Rüdy Demötte, c’est bien «son» nationalisme qui est «meilleur» que celui d’en face. Cette sale habitude überkekchose provient du fait que dès qu’on veut mettre en évidence les caractéristiques pseudovalorisantes de sa «Nation» à soi, l’humain, trop humain, ressent le besoin de le faire en se comparant à «l’Autre», qui est forcément moins bien, évidemment. C’est plus facile à comprendre, hein !

 


Ce manichéisme ne doit pas nous étonner. Le nationalisme (identitaire) est le degré zéro de la construction nationale, de l’idéologie politique, de la gestion de l’État. Il est basé sur les instincts grégaires de groupe, de défense de groupe, de territoire, de soumission au chef. L’idée de Nation (au sens de «peuple» identitaire) n’est qu’une sophistication de l’idée de clan, de tribu, imposant une adhésion totale. Les plus basiques des bandes des ZUP fonctionnent sur les mêmes principes : ne sont tolérés sur le territoire de «ma» bande que les gens de «ma» bande. Ceux-ci doivent le respect absolu aux règles de «ma» bande, particulièrement dans la haine des «autres» bandes. Pourqwé, Gégéne, faut haïr le kador de l’aut’ bande ? Mais t’es con ou kwé Totor ? Si on le hait pô, comment tu veux que j’esplique aux gars de «ma bande» que le mec de l’autre peut pas mettre un doigt de pied sur not’ territwère ? Hein ? Ptite tête va !

Dans ces bandes comme dans le nationalisme identitaire abouti, les règles sont établies par le chef de bande, celui qui ne les respecte pas est exclu. Chaque bande a sa couleur, son credo, ses héros, enfin, quand elle est un tant soit peu sophistiquée. Le nationalisme (identitaire) a énormément brodé, intellectualisé sur ces principes d’appartenance, d’identification, de territoire, de Leader, et d’adversité protectrice, mais fondamentalement, il n’est qu’une application à un ensemble nettement plus vaste de ces mêmes principes. Le degré zéro, donc.

Le problème, avec les grands ensembles, est que le «naturel» qui permet au chef de maintenir l’esprit de Nation dans son club, sa bande ou son gang, n’a plus cours. Et la nation plonge. Certains ont rapidement répondu à Demotte que la Nation wallonne était une vue de l’esprit. Oui, c’est drôle, mais ce n’est pas suffisant. Il est vrai que sonder les Wallons suffit pour voir ce qu’ils pensent de leur «être-wallon» (moins de 10 %). Mais quand on interroge les Flamands, on n’a pas non plus l’impression d’avoir affaire à une nation. La raison en est simple : le concept même de nation au sens de «peuple identifié» est une construction imaginaire qui ne correspond, au mieux, qu’à une fusion temporaire, à un moment de l’Histoire, d’un certain nombre de personnes. Y aurait-il effectivement une Nation flamande (puisqu’en général, on oppose la Nation flamande à la non-Nation wallonne) qu’elle serait elle-même très incomplète. La plupart des Flamands s’inscrivent toujours dans la Nation belge. Or, pour qu’il y ait nation, il faut une exclusivité et, au minimum, un semblant d’unité. D’où la question : qu’est-ce qui fait qu’un être appartient, ou non, à une nation ? 

Je vais prendre un exemple proche : moi. Je déclare ne me reconnaître dans aucune nation (je suis un emmerdeur, je sais). Donc, quand Paul Magnette invoque la Nation Wallo-bruxelloise, il y a deux possibilités. Soit, j’en fais partie parce qu’il l’a décidé, et c’est la fin de ma liberté individuelle, soit je n’en fais pas partie, tout comme tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce concept. Ça représente 26 % des Bruxellois (selon un sondage, ceux qui sont prêts à entrer dans une Belgique résiduelle wallo-bruxelloise). Dans ce cas, la Nation wallo-bruxelloise à Bruxelles serait constituée du quart des Bruxellois, probablement de langue française. Quelle serait alors sa représentativité ? Quelle serait sa légitimité ? Pourrait-on même parler d’une Nation ? Non ! Heureusement, car affirmer qu’il existe un ensemble constitué en nation n’est utile que pour s’opposer à un ou plusieurs autres ensembles. Mitterrand a résumé cela en une formule très courte : «le nationalisme, c’est la guerre».

Pire. Si 40 % des Flamands se considèrent «d’abord» comme Flamands (et 40 %, c’est déjà une minorité) et seraient de ce fait susceptibles de se reconnaître comme constituant la «Nation flamande» chère à Jan Peumans, la précision «d’abord» contenue dans le sondage en question (La Libre) indique qu’un certain nombre de ces individus sont autant susceptibles de se considérer «aussi», ou «presque autant» comme Belges. Sans compter qu’on peut se penser «d’abord flamand» et exiger de garder la Belgique unie et d’en rester citoyen ! Dans ce cas, on fait citoyennement partie de la Nation belge, et non de la flamande. Et juste ensuite, ou juste avant, on peut se vouloir citoyen européen.

Nous avons donc trois nations sur les bras, qui se font concurrence, au sein d’une seule prétendue «nation flamande» ! Ajoutez à cela les (sous-)nations anversoise, ouest-flandrienne, limbourgeoise, et voilà que l’identité flamande disparaît tragiquement (vu de chez Bart) dans le Westerschelde hollandais. 

Tragiquement, écris-je, car le nationalisme identitaire a besoin d’exclure toute concurrence. On ne peut être à la fois serbe et kosovar dans un cadre nationaliste. Sudète et tchèque. Le nationalisme impose un choix radical. La Nation flamande invoquée par Bart De Wever sur base de la langue, requiert, pour bien faire, que 100 % des Flamands en fassent partie, rejetant toute participation à une «autre Nation» loin derrière, sinon totalement ! Ou alors, il faut les forcer, ce qui n’est pas très démocratique. Si 70 % des Flamands ne se reconnaissent pas dans la «Nation» flamande, c’est bien qu’elle n’existe que sur papier, comme la plupart des autres. Ce n’est donc pas tant «la Nation wallonne» qui est boiteuse, c’est le concept de nation en lui-même, pour autant, bien sûr, qu’on parle de nation identitaire. C’est ce concept, redoutable, qui a mené Jan Peumans à inclure les Juifs d’Anvers, non pas dans sa chère Nation flamande, mais bien dans la… Nation juive ! Le concept de nation identitaire est donc abscons, parce que l’individu qui la compose n’a pas une identité, mais une multitude d’identités concurrentes. Et elles ne concernent pas seulement l’État. Pour beaucoup, la religion, la famille, le lieu de vie (campagne/ville) ont encore un poids dans c’t’affaire ! Bref, la Nation identitaire mène aux pires idioties, sinon aux pires exactions.

Bien sûr, Ernest Renan abordait le même terme d’une façon radicalement différente. La nation n’était, ne pouvait être ethnique. C’est le vivre-ensemble, maintenu notamment par une expérience commune, un souhait commun, basé sur l’histoire, les mythes, les symboles. Mais depuis, nous sommes allés un pas plus loin en fondant l’Europe. Si nation il y a encore, elle n’est plus maintenue par les drapeaux, les hymnes, l’histoire, un passé commun et un avenir meilleur, mais bien par un système de valeurs fondé totalement sur la relation entre le citoyen et l’État de droit, dont le jacobinisme (la République) n’était qu’une ébauche imparfaite. Cette nation-là est encore hésitante. Mais elle a le mérite de réunir de facto les citoyens, qu’ils le veuillent ou non, de par le fait qu’ils possèdent et maintiennent leur nationalité et se soumettent de ce fait aux règles nationales. Nul besoin qu’ils y consentent, le simple fait qu’ils ne changent pas de nationalité consacre cette «Nation de droit ». 

Mais ce n’est évidemment pas de celle-là que parle notre Rudy (elle n’a pas besoin qu’on en parle, qu’on la souligne, elle existe de fait ; vu les confusions sur le terme de Nation, en parler est même dangereux). C’est encore moins de celle-là qu’il s’agit dans le concept de «nation francophone», forcément ethnique, chère à Jean Gol. Bien sûr, si Rudy avait parlé de patriotisme wallon, évoquant un patriotisme régional, il n’eût pas prêté le flanc à telle critique. Aimer sa région est un droit, inciter sa population à le faire n’a rien de répréhensible, tant qu’on ne l’y oblige pas, bien sûr. Mais Demotte n’a pas fait ça. Il a fait du nationalisme. La Nation wallonne n’est dans cette phrase que le pendant pendouillant de la Nation flamande. Elle n’inclut pas, sauf précision ultérieure et contraire, les Germanophones qui auront du mal à s’insérer dans une Nation wallonne ! Elle n’inclut pas, sauf précision ultérieure et contraire, les néerlandophones de Wallonie, d’autant que cette Nation wallonne, le Rudy l’oppose derechef à la vénimeuse «Nation flamande». Attention ! Danger ! 

Le 11 mars 1882, dans sa conférence à la Sorbonne intitulée «Qu’est-ce qu’une nation ?», Renan lui-même avertissait au début de son célèbre texte «Je me propose d'analyser avec vous une idée, claire en apparence, mais qui prête aux plus dangereux malentendus.» La suite de l’Histoire lui donnera mille fois raison. Aujourd’hui encore, ici, en Belgique, le cœur de l’Union européenne qui, justement, propose voire impose une vision posthistorique de la Nation (débarrassée, donc, de ses oripeaux que sont l’héritage, l’Histoire, les mythes, la race, etc.), la confusion règne à ce point dans l’esprit de nos éminences politiques que, tant au Nord qu’au Sud, on trébuche régulièrement, Demotte n’étant que le dernier en date sur la liste des ratatinages. La question est la même 131 ans après la conférence de Renan : comment ne pas tomber dans le malentendu ? 

Ah ! Mais là, j’ai un truc ! 

Pour détecter l’arrivée du venin nationaliste, il suffit souvent de regarder si, à l’idée de Nation, de nationalisme, s’adjoint naturellement l’idée d’identité (nationale). La République à la française s’y sent mal à l’aise, qui prône au contraire le vivre-ensemble, une notion qui justement s’oppose à l’identité. S’il y a un vivre-ensemble, c’est bien qu’il y a mixité, et non identitéSinon, on tombe dans le «vivre-le-Nous». Le vivre-ensemble réunit forcément des altérités. L’identité vise au contraire à les neutraliser, au bénéfice d’une description forcément exclusive de l’être nationalisé. 

En Flandre, cette description a pu être poussée très loin : lors d’une émission de la VRT, on a demandé à plusieurs politiciens ce qu’était un «Flamand». Aucun n’a répondu «un Belge qui vit en Flandre», la seule définition possible dans le cadre d’un «vivre-ensemble» ou qui puisse correspondre à la notion unioneuropéenne du citoyen. Le minimum qu’on a obtenu, chez les socialistes, était «quelqu’un qui vit en Flandre et parle néerlandais». Mais Marino Keulen, pourtant libéral, a été nettement plus loin. Pour lui, il s’agissait de quelqu’un de dynamique, travailleur, qui économise pour acheter une maison et laisser quelque chose à ses enfants. Là, on sortait totalement du cadre de l’État de droit et de la citoyenneté en sous-entendant qu’il y a donc bien une définition et des caractéristiques du «bon Flamand». Erreur fondamentale chez un libéral, car cela revient à dire que les Flamands qui ne travaillent pas, qui n’économisent pas, sont de «mauvais Flamands » ou n’appartiennent pas au club. 

Pire. Le Vlaams Belang a, lui, répondu qu’il ne pouvait pas répondre, parce qu’une telle définition ne pouvait être que «scientifique». J’ai supposé que la science qu’il évoquait (c’était Gerolf Annemans) ne pouvait être que la génétique, son parti ayant notamment publié un pamphlet sur les Germains dans lequel il établissait qu’il y avait une différence génétique entre ceux-ci et «les Français, par exemple». On voit que le laisser-aller identitaire des partis traditionnels valide les thèses les plus dangereuses. Et donc, oui, le nationalisme (identitaire) est toujours un venin. Mais il l’est autant en Wallonie qu’en Flandre. La seule déclaration de Demotte suffit à montrer qu’il ne parvient pas à évoquer la Nation sans en passer par sa prétendue supériorité : selon lui, l’identité wallonne (eh oui : l’identité !) serait donc «plus ouverte», chers amis ! Godverdomme ! C’est exactement là que la Wallonie se ferme et s’écrase non pas dans une, mais dans Demotte de beurre de baratte, m’chou !

 

Car même si cette évocation de l’identité est une tragique méprise, dangereuse à terme éventuellement, en matière de nationalisme, Demotte reste un petit amateur. Et un dramatique retourneur de veste. Autrefois, il disait très justement que tout Belge qui habite en Wallonie est un Wallon. Point. Ça avait d’ailleurs étonné la présidente du CD&V de l’époque qui trouvait cette définition «pas suffisante». Il manquait l’identité, selon elle ! Le CD&V était alors associé à la N-VA et l’identité flamande était au cœur du débat. Car s’il n’y avait pas «une identité», il devenait impossible de râler sur «les Wallons» qui piquaient l’argent «aux Flamands» : les transferts entre citoyens, où qu’ils habitent, sont le fondement de nos États. Pour prétendre qu’ils sont scandaleux, il faut donc différencier les citoyens, faire comme si nous n’étions pas un État, mais plusieurs identités. On peut faire ça à l’infini. Par exemple, en imaginant un nationalisme namurois qui se plaindrait des transferts vers les Carolos, moins dynamiques, moins travailleurs, italianisés, moins chrétiens et tout ce qu’on veut. Pour désactiver le droit citoyen (tout citoyen wallon a droit au transfert venant d’un citoyen flamand dès lors qu’il remplit les conditions légales, comme tout citoyen limbourgeois — la région la moins productive de Flandre, à peine plus que la Wallonie — a droit, dans les mêmes conditions, au transfert venant d’un citoyen anversois), il faut donc créer un supercitoyen inscrit dans une «Nation», une identité. Le Flamand, en l’occurrence. En Wallonie, on n’en est qu’aux balbutiements, même si on a des exemples passés de régionalistes sudistes protonationalistes qui, au temps de la gloire wallonne, prétendaient qu’on rendait trop aux Flamands et voulaient que l’argent wallon (concept identitaire) reste aux Wallons !

Notre ministre président est donc un amateur en identité. Je ne crois pas qu’on risque que le PS se transforme en parti nationaliste. Mais le cadeau qu’il fait à la N-VA suffit largement à ce qu’on s’énerve, podverdekke ! Sa bête phrase est si grasse que Geert Bourgeois, plutôt que de s’offusquer de la déclaration nationaliste de Rudyke, a accueilli à bras ouvert, le sourire ironique aux lèvres, ce nationalisme wallon qui, comme le sien, est dont sympa, inclusif, et démocratique ! On notera que Bourgeois est nettement plus habile et beaucoup plus élégant que Rudy. Il ne dit pas, lui, que le nationalisme wallon est «un venin» (ce que tout nationalisme finit par devenir si on le laisse pousser). Évidemment, Bourgeois est totalement acquis à cette idéologie identitaire, il a donc intérêt à encaisser le banco, ce qu’il fit très malignement : «beste Vlaamse vrienden, regardez, si même Rudy Demotte dit que le nationalisme, c’est OK, c’est bien que c’est inoffensif, hein ! Alorsvotez pour nous sans hésiter. Nous avons au passage la confirmation de Rudyke que ces antiflamingants du Nord et du Sud qui nous assènent que le nationalisme est nocif, haha, ils l’ont dans le cul !»

Eh oui, Rudy. À titre personnel, je l’ai dans le culMerci ! Mon pote flamand qui avertit contre la N-VA ou le Vlaams Belang depuis des lustres l’a dans le cul aussi. Mais heureusement, avec Demotte de beurre, ça fera moins mal au passage du suppositoire !

Tant mieux. Parce qu’en tant que «francophone» (notez les guillemets) de Bruxelles, je l’ai même deux fois dans le cul. Car la «Nation wallo-bruxelloise» de Paul Magnette (plus proche de Renan, et pas particulièrement identitaire, même si venant d’un parti francophone, elle l’est toujours un peu), Rudy la réduit désormais à la «Nation wallonne» dont, de toute évidence, un Bruxellois ne fait pas partie ! À la fois ministre-président de la Communauté française et de la Région wallonne, Rudy nous donne donc deux mottes (au sens bruxellois : deux baffes, quoi), une sur la joue gauche (pour le nationalisme qu’il nous impose), l’autre sur la droite (pour la préférence wallonne que le président des Francophones nous assène). Nous voilà coincés entre protonationalisme Wallon et supernationalisme Flamand, qui plus est, par le patron de notre «communauté». Bravo ! Cela dit, moi, je ne tiens pas à ce qu’on me mêle à quelque nationalisme que ce soit et encore moins qu’on prétende m’affubler d’une quelconque identité, qu’elle soit nationale, régionale ou communale ! Encore que je suis tenté par l’établissement d’une identité nationale Saint-Joboise, non pas fondée sur la langue, l’ethnie ou la couleur de peau, mais sur la propension à râler ensemble sur nos caves régulièrement inondées. Et le premier qui n’a pas d’inondation dans la sienne ira l’arroser, voire faire pipi dedans pour s’intégrer. Non, mais.  

Au passage, la «maladresse» (tu parles) de Demotte n’est qu’une illustration d’une dérive que j’avais prévue. Un nationalisme inspire (aspire) toujours au moins un peu un autre. Parce que les hommes sont bêtes. Quand on leur présente une logique facilement populiste, plutôt que d’essayer de répondre par une logique un tant soit peu contemporaine et subtile, ils ne peuvent s’empêcher de choisir la première. Or, répondre au nationalisme par un autre nationalisme, ce n’est rien d’autre que valider le premier et étendre le poison. Oups. Le venin. Et, pire, c’est le PS, qui pourtant chante encore l’internationale, qui répond présent ! Sukkeleirs, moi je dis ! Inutile ! Populiste ! On ne crée pas, on ne maintient pas un État de droit moderne avec des formules qui excluent (le mot «identité» est le contraire d’altérité, de mixité, de magma, d’interculturalité), mais avec des règles, des Lois, des valeurs auxquelles chacun doit se sentir libre d’adhérer ou pas. Et que la société est chargée de faire respecter.

 

Beste Rudy, il était donc stupide de valider ainsi la N-VA et de lui donner un argument qu’elle n’a évidemment pas hésité à utiliser. Il était encore plus bête de faire montre d’arrogance francophone en insinuant assez clairement que le Wallon est, par nature, moins venin que le Flamand dans son expression identitaire. Car ça, c’était adouber la vieille rengaine des flamingants sur l’arrogance francophone. Elle existerait donc ! C’était donner des voix gratuites à Bart. Je ne vous remercie pas, le PS ! On n’a pas besoin de poules sans tête qui tournent dans tous les sens à neuf mois de la «mère des élections». Déjà, la droite du MR vire décomplexé. Chez vous, Laanan se prend pour Destexhe, et vous lui donnez raison ! Chaque jour me prive ainsi d’un choix électoral raisonnable. Il serait temps, Rudy, que nos politiques arrachent leurs culs du beurre dans lequel ils reposent et s’occupent un peu de nous, sérieusement. Avec l’argent de la crémière ! 

18:17 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (94) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Ouais.....bof

et les bruxellois, dans quelle nation errent-ils?
le Coeur au sud et le portefeuille au nord ???

Écrit par : pierre@s | vendredi, 23 août 2013

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Je suis bruxellois francophone, j'habite la périphérie flamande et je me considère comme apatride.

Écrit par : HACHIVILLE | samedi, 24 août 2013

Faut vraiment n'avoir pas grand'chose de consistant à proposer aux électeurs pour se rabattre sur un discours nationaliste, le genre de discours facile que tout le monde comprend sans effort…

D'ailleurs moi le Français émigré en Belgique depuis 13 ans, dont 10 à Bruxelles, donc ni Wallon ni Flamand ni tout-à-fait Bruxellois ni plus tout-à-fait Français, je me retrouve où dans tous ces nationalismes ?

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 25 août 2013

Cela tombe bien : les nationalistes flamands considèrent que vous êtes des immigrés.

Écrit par : Pfff | dimanche, 25 août 2013

Chaque année, à l'approche des fêtes de Wallonie, le ministre-président, qui est socialiste depuis des lustres, se livre à de la musculation verbale. En leur temps, Bernard Anselme et Robert Collignon avaient fait fort eux aussi. Et l'ancien bourgmestre de Namur, Jacques Etienne, pour ceux qui l'auraient oublié, avait parlé carrément il y a trois ans d'indépendance wallonne et de rattachement à la France! Généralement, ces déclarations restent sans lendemain et retombent avec le dernier verre de péket. Quant à Rudy Demotte, il nous a appris à dire tout et son contraire. Voici quelques années, il avait mis en place des lignes de bus transrégionales pour promouvoir les échanges de travailleurs avec la Flandre. Demain, il peut très bien redevenir ministre fédéral et nous donner des leçons de patriotisme belge.

Écrit par : francolatre | vendredi, 23 août 2013

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CELA DOIT ÊTRE CLAIR!

La Vérité réside à Brussel.

Brussel a une Identiteit et doit la revendiquer. Le ROF (Rest of Flanders) a aussi son identiteit et les méchants du Sud-du-Péyïs doivent implorer leur pardon et leur témoigner du respect. Surtout ne pas se mêler des affaires, ni des premiers ni des seconds. Ce n'est pas de leur niveau.

Mais la Ouallonie, ça n'existe pas, c'est le Sud-du-Péyïs. Qu'ils se le mettent dans le crâne une bonne fois pour toutes, ces Kons qui n'existent que pour faire grève, voter socialo ou produire des pédocriminels. C'est vrai, quoi, sont vraiment konnes, ces sous-créatures. Mais comment y comprennent pas ça, une fois?

Les propos de Demotte sont accessoires en eux-mêmes. L'intéressant est qu'une fois de plus, dès que des Wallons veulent parler d'eux-mêmes, de ce qui les regarde, il faut encore que tout cela soit soumis à la censure et à l'appréciation du Centre-du-Péyïs.

Plus amusant: à chaque fois le compte à rebours est relancé: le délai varie suivant les échelles (conversation interpersonnelle, débat politique oral ou écrit, forums, etc.) mais très rapidement, on constate que 1) la foule de Brusselaars commence à se précipiter sur la question des Ouallons du Sud-du-Péyïs kinèxistepas et 2) promptement, la question du Sud-du-Péyïs étant de nouveau évacuée, la foire d'empoigne flamando-flamande redémarre de plus belle et on ne parle plus que de Brussel, le centre du monde.

Bon. Le vrai compte à rebours, en fait, il est vraiment lancé. C'est celui du largage de Brussel. L'un après l'autre, les Wallons pro-Brussel passent du côté obscur de la force ou (Richard Miller, Demotte, etc.) ou déménagent à Brussel car ils n'ont plus d'autre solution (Reynders).

Ne venez pas me dire que vous ne l'aurez pas cherché. Mais j'ai toute confiance en votre supériorité. Avec des leaders identitaires et charismatiques comme Rudi Vervaurte, Armand le LècheQ d'Uccle, Madame Quatregé et la femme du notaire, vous ne pouvez que vous diriger triomphalement vers votre avenir flamando-multiculturel radieux. Tout autre chose que ces bouseux du Sud-du-Péyïs. Je comprends votre enthousiasme! De plus, nous étions tellement mauvais que Didjé le Cachetonneur n'a plus voulu de nous et a débarqué chez vous. Surréalistes comme vous êtes, vous êtes capables de l'élire avec un score soviétique qui nous pousserait presque à vous envoyer Di Rupo pour rééquilibrer le paysage (il a déjà un pied-à-terre à Brussel, comme Didjé à la grande époque).

Que du bonheur!

Mais constatons quand même ceci: je n'en ai jamais été un grand partisan mais en y réfléchissant bien... Bien sûr, les fêtes de Ouallonie, ce n'est jamais qu'une beuverie ridicule, encore un de ces gaspillages dont les Sud-du-Péyïs-istes ont le secret! Mais quand même... en regardant bien: ça a son petit succès, ce truc. Ca attire du monde (et même des Flamands!). On s'amuse, ça rigole, c'est spontané. Qui imagine encore la Wallonie sans les "Wallos"??

Vous voyez beaucoup de gens qui s'amusent à la Fête des Éperons d'Or, vous? Brrrrr... Moi, je les trouve lugubres, ces Vikings. Quant à la Fiesse de l'Iris... franchement... à part Demotte, vous connaissez beaucoup de non-Brusselaars qui font l'effort de s'y déplacer, même pour faire semblant qu'ils trouvent ça super?

Chiants, n'est-ce-pas, ces Ouallons qui, en plus de vouloir exister, veulent organiser une petite fête qui, hélas, ressemble réellement à une fête où on rigole réellement?

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | vendredi, 23 août 2013

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Faites comme moi : ne fêtez que le 14 juillet!

Écrit par : HACHIVILLE | samedi, 24 août 2013

Bon la lugubre flamanderie furieuse et fâchée en permanence, auto célébrée dans la Guldensporenslagfeest, aucun risque qu'on y aille.

On risquerait de se voir embarquer (pour cause de naissance en flandre et de sang flamand, ach mein Blut!) dans les Einzatsgruppen linguistiques chargés de l'Anschluss de Bruxelles-territoire occupé (et du Brabant wallon si riche que les flamands flamingantissimes commencent doucement à l'occuper, si, si.. évidemment cela se passe en s i l e n c e, WATCH OUT!)

La flamanderie c'est la prédation. Toi tu fais le boulot et moi je viens, j'occupe et je prends. J'impose après.Et je te crache dessus aussi, bien sûr. Méthode typique de délinquants.

NO WAY.

Quant à la Fête de l'Iris, c'est quand? Avec les Messieurs Beulemans qui tiennent lieu de bourgmestres, c'est où?

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

@DEMOCRATE : je suppose que par "flamanderie", vous entendez "nationalisme flamand" ? Sinon, zap zap.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 24 août 2013

Marcel Sel

Ca devient lourd de devoir expliquer tout, dans la nouvelle et très dénaturée novlangue de précieuses ridicules (symptôme de non liberté et de système mental totalitarisant) de peur des vapeurs de nonnette...Seigneur, ma chère soeur, pensez-vous!

Mettons du p o i v r e dans le langage!

Flamanderie rime avec b r a d e r i e, flamanderie signifie méthode de prédation systémique sur mode e t h n i q u e. (ethnique donc n a t i o n a l i s t e ) Sur tout. Point.

D'après vous, une prédation systémique se justifiant par l'e t h n i q u e, cela ressemble à quel système politique? Vous ne connaissez rien de semblable dans l'histoire? Dans l'actualité européenne ou a u t r e?

Je rappelle qu'à Bruxelles :
1. Nombreux flamands viennent s'installer et a c h e t e r de l'immobilier (et oui) tout en geignant qu'on n'y parle pas leur patois local (au choix, celui de Leuven wallen buiten, de Gent université flamande fondée et encouragée par la flamenpolitik e t h n i q u e, ou autres terroirs renfermés sur eux-mêmes) (vous comprenez mon plombier ne parle pas patois de leuven..)
Ils se plaignent à qui de droit, ainsi bientôt votre plombier sera un bon flamand de la flandre profonde qui se vengera...

IDEM dans le Brabant Wallon!
Les Belgicains de l'UCL à Louvain-la-Neuve se gardent bien de révéler à qui appartiennent les terrains...
(Les terrains sur lesquels on construit des immeubles et maisons sont amphythéoses 99 ans. QUI va reprendre tout à la fin? Devinez!
Ville riche éducation supérieure, développée et ok, une fois que les francophones auront fait le développement, QUI sera propriétaire?)

2.Toutes les constructions p u b l i q u e s à Bruxelles, t o u t e s, sont remises à des entreprises f l a m a n d e s (aucun francophone ni aucun wallon JAMAIS)
METRO impôts bruxellois, travaux f l a m a n d s
BATIMENTS UE impôts de tous, entreprises f l a m a n d e s, toutes, au-dessus et en-dessous.
Entreprises flamandes lentes, compliquées et n'utilisant q u e des esclaves de l'Est intermittents( résultat : chantiers de mise de carrelage durent ... 4 ANS!)

Et les bruxellois et les francophones se laissent dépouiller en silence avec une apathie de mollusque anesthésié ...

3. Stade sport : en flandre, pour la flandre
ETC ETC ETC

Il vous faut un dessin?
Z'avez pas compris qui sont vos politiques à Bruxelles? Ni qui servent les Belgicains? Ni quel o r d r e politique (économique) ils servent?

Quand comprendrez-vous ce qui se passe en f a i t dans ce "pays"? Quand?

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

En effet, démocrate aurait bien raison... Tous les terrains sur lesquels sont érigés les bâtiments de Louvain La Neuve appartiendraient à la KUL !
Après le mépris et le vol vient donc la spoliation..?

Écrit par : Philippe | dimanche, 25 août 2013

@Dém'

intéressant ce que vous dites, on dirait Staline et la Pologne 1933-1947 faudrait sourcer...

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 26 août 2013

"démocrate aurait bien raison... Tous les terrains sur lesquels sont érigés les bâtiments de Louvain La Neuve appartiendraient à la KUL !
Après le mépris et le vol vient donc la spoliation..?"

merci de préciser vos connaissances est-ce une blague ou une évidence?

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 26 août 2013

@@@Marcel

j'ai subi une journée de formation aujourd'hui où je me suis trouvé totalement incapable d'expliquer à mes collègues du brabant wallon le wallocentrismes des formateurs (un plus ou moins carolo et un liégeois)

Rudy c'est bip.résident de la-wallonie-et-la-fédération-Wallonie-bruxelles... mais pourquoi grâce à ce type le roi me paraît si très intelligent....

j'ai pas encore tout lu de votre post, un peu assommé comme d'hab par les quantités..

j'avais mis ça croyais-je au post précédent j'ai dû faire une fausse manœuvre...
mais bon c'est ma nation of bxl dans 1000ans de culture wallonne... (^:

Réflexion d'un pote marocain,

enfin un pote belge de père chauffeur à la stib, un type sympa pas barbu du tout qui en cachette de son père va avec sa mère soi-disant analphabète et sa sœur étudiante en master à l'ulb, voilée aussi, soutenir son frère en prison lui, pour une connerie de délinquant arabe (pas né fumeur de joint du sud d'uccle donc)

-Qu'Al-Sissi dépénalise l'homosexualité, me dit-il, et moi je vais crié vive le coup d'Etat...

et moi émoi en bon bobo érudit (mais pas avec autant de petites fiches que Tourn' ou Dém') j'ai pleuré! Marcel ...et j'ai pleuré comme un bisounours car je n'y avait pas pensé à cet indicateur, islam oblige...
:'°/

ps(wallon) si j'entends de motte ça me met toujours en colère,
mais pourquoi ce type n'est pas au mr?

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 23 août 2013

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A minha pátria é a língua portuguesa"
“Ma patrie, c'est la langue portugaise;" Fernando Pessoa

"Ma patrie, c'est la langue française " A. Camus

"On n'habite pas un pays, on habite une langue, c'est cela et rien d'autre" (Emil Cioran)

Eén taal, één volk, één natie

Eigen volk en eigen taal

De taal is gans het volk

Écrit par : Lison | vendredi, 23 août 2013

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Quelle pitié ! abuser de Pessoa, Cioran et Camus, qui parlaient d'écriture, et pas de "peuple" ni de "nation", pour faire passer les théories du sous-poète raciste flamingant Prudens Van Duyse ! Les hyènes les plus affamées n'auraient même pas osé.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 23 août 2013

Ma patrie, c'est la langue française. Mon pays, c'est la vallée de la Meuse. J'aime tellement la communauté française, que je préfère qu'il y en ait deux.

Écrit par : Pfff | samedi, 24 août 2013

T'as oublié le meilleur, Lison: Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer!

Écrit par : ZiggY | samedi, 24 août 2013

De la moisitude des choses.

Ca, c'est la p a r a logique typiquement anormale des flamands (mais ils ne le s a v e n t pas).

Ach la Flamenpolitik (nationaliste extrême) encouragée par la monarchie... saxe- cobourg et les possédants dominants f l a m a n d s flamands flamands (et oui, la flamenpolitik était s o u t e n u e par la monarchie.. ach ces flamands sont si ignorants de l e u r origine, tellement qu'un canal s'est pendu)

CHUUT PAS LEUR DIRE, ILS CROIENT comme ils l'ont toujours fait : c r o i r e (ne pas SAVOIR n i chercher à SAVOIR v r a i m e n t)

Ach, ein volk, ein reich, ein führer (STURM UND DRANGZEIT romantisme irrationnel qui débouche inéluctablement sur la folie)
ZE ZENTIR ZUPERIEUR. CAR QUAND ON EST PERVERS ON A B E S O I N de ze zentir zupérieur.
C'est une maladie mentale.

Se trompe complètement sur pessoa et camus. Le CONTRAIRE, l'E S P R I T et non la lettre(les primitifs et p r i m a i r e s n'ont d'autres horizons que l'incompréhension de l'ESPRIT. C'est dû à leur profonde i n c u l t u r e et leur psychose)

Les déclarations de pessoa et camus étaient ANTI NATIONALISTES.
La culture française, ce sont les canadiens, les suisses, les africains, sénégalais, les tunisiens, les marocains, l'indochine, les îles caraïbes, les noirs, les blancs et les asiatiques. Etc...

DONC N O N nationaliste. Le CONTRAIRE DU NATIONALISME identitaire maladif. Une culture est OUVERTE. C'est un partage e t un échange à l'autre, que l'on accepte et qui peut être source d'enrichissement par s e s apports.

Le contraire des primaires flamands, enfermés, aliénés dans LEUR TERROIR ETROITEMENT CADENASSE.
Une ALIENATION TOTALE.

QUI R E T O U R N E N T en bons pervers (pas un hasard, peuple écrasé par SES possédants flamands et MANIPULE PAR ses MEMES possédants flamands depuis 100 ANS.. les dégâts sont là, ils pervertissent, retournent, détournent, fraudent massivement et prennent des vessies pour des lanternes, p a u v r e peuple, vraiment, lamentable de maladie enkystée). Triste surtout pour les flamands. Vraiment triste d'en être dominé à ce point. Et maladif absolu.

Retournement par les pervers (pervertere : retourner en son contraire)
Pour rappel, la perversion (et perversité) ne se soignent p a s à l'heure actuelle.
La solution : fuir ces toxiques qui r e t o u r n e n t et détournent l'ESPRIT. Le psychotique comme programme politique (de la d o m i n a t i o n des possédants flamands sur l e u r propre basse-cour, effarant).

Ces pauvres flamands ont fait leur le crypto fascisme de leurs maîtres flamands, LEURS possédants flamands. Car ce sont de bons domestiques. Ils n'en sortent pas.

I have a dream... qu'un jour, ce peuple s' EMANCIPE de SES possédants flamands et entrevoit enfin la Liberté. Qu'il mériterait autant que n'importe quel autre peuple du monde. Dans sa langue et celles des autres. ENFIN LIBRES. EMANCIPES.

Le contraire du terroir (la culture du terroir, notion fasciste) local. Le contraire du bocal de formol.

Ils pourraient enfin vivre.
Au lieu de rancir/moisir dans leur gerbe infinie et indéfinie.

Cependant, la psychose est durablement (100ans) installée d'abord à coups de misère effroyable, de petitesse, d'abandon massif, de paroisses et petits curés nazis (le national catholicisme à la franco, boerenbond, kbc, écoles cathos, paroisses et messes, et moeder au foyer pondant des hordes de gnards futurs esclaves pour leurs maîtres, gobant tous les mensonges, crédules à souhait, manipulés totaux et rageusement obéissants, o b é i r et croire) d'abord, de victimisation, d'ignorance, de slogans primaires et primitifs, et de domination extrême par SA propre classe flamande dominante de possédants parvenus. Maîtres du crypto-fascisme. Maîtrise totale.

La peste, tous n'en mourraient pas mais tous étaient atteints.
Quelle soumission de larbins pauvres. Tristement pauvres.
Un constat d'accident. Mortel.

Docteur, la psychose collective ne se soigne pas. Les canaux se sont perdus et pendus.
Fuir.
Car nous avons le choix : vous voulez du beurre rance ou bien du beurre rance?

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

A minha pátria é a língua portuguesa"
“Ma patrie, c'est la langue portugaise;" Fernando Pessoa

traduire en FR prouve que la langue de Pessoa pourrait être l'NL

"Ma patrie, c'est la langue française " A. Camus

c'est parce que sa patrie est l'Algérie

"On n'habite pas un pays, on habite une langue, c'est cela et rien d'autre" (Emil Cioran)

c'est pour cela qu'on peut être FR en Flandre...

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 26 août 2013

Cioran, écrivain roumain de langue française. Comme Ionesco. Ou Casanova (vénitien), Beckett (irlandais), Potocki (polonais), Kundera (tchécoslovaque).

Sans parler de Maeterlinck. (manifeste CONTRE la flamandisation de l'université de Gand ET combat contre le rationalisme positiviste franchouille - tout l'inverse de notre Marcello ou de notre Démocrate, en somme)

Comment expliquer cela à un flamand ? Ou à Marcel d'ailleurs. Impossible. Toutvauttout. Le Flamand a des droits. (soupirs)

Écrit par : Pfff | mardi, 27 août 2013

@ Sel,

Prudens Van Duyse, né en 1804 .... un raciste ?????
Des preuves, s'il vous plaît !

De man wilde om sociale redenen de Nederlandstaligen het recht gunnen hun taal te kunnen gebruiken, ook in officiële aangelegenheden.

Je suis curieux d'entendre vos arguments / preuves.

Écrit par : MUC (slecht geslapen) | samedi, 31 août 2013

@MUC : Van d'Huyse a comparé les Francophones à des singes. Ça s'appelle du racisme.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 01 septembre 2013

@ Sel,

Votre source ??? Je n'y crois rien., ....

Écrit par : MUC | dimanche, 01 septembre 2013

@MUC : dans le poème "De Nederduitsche Tael", il parle notamment de la "fransdolle apensoort".

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 01 septembre 2013

La distinction entre fransdol et francophone est la même que celle entre flamingant et flamand.

Raté, Marcel. Dansen op iemand zijn graf, gewoon omdat hij in DIE tijd, in DIE context, opkwam voor de rechten van Nederlandstaligen, dat is laag.

Sans aucun doute, l'héros de la patrie Charles Rogier et ses poulains ont dit des choses beaucoup pires sur les flamands à cet époque-là.

Écrit par : thomas | lundi, 02 septembre 2013

@Thomas : ça n'est qu'un exemple, il y en a d'autres, mais je n'ai pas le temps de chercher pour vous en ce moment. Voici, donc, mon opinion : Van Duyse était un francophobe, qu'il soit mort ou non, ça m'en secoue une sans faire bouger l'autre, comme disait Chirac.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 septembre 2013

Le seul exemple que vous donnez est un mauvais exemple:

si insulter des flamingants - et non des flamands - n'est pas du racisme, insulter des fransdol ne l'est pas non plus.

S'il avait dit que tous les francophones sont des singes, ce serait une autre histoire (sauf qu'il faut toujours observer qu'il l'ait dit il y a presque 200 ans).

Tout en ignorant complètement cet argument, vous insistez que dans votre réponse vous avez donné un exemple valide ("ça n'est qu'un exemple"), puis vous dites qu'il y a d'autres exemples mais que vous n'avez pas le temps de chercher (zo kan mijn bomma het ook), pour ensuite réaffirmer que l'homme était raciste sans donner aucun argument, suivi par une citation de Chirac pour faire la diversion complète.

Il est donc impossible de discuter avec vous, et c'est lassant.

Écrit par : thomas | mardi, 03 septembre 2013

@thomas : non, il n'est pas "impossible" de discuter avec moi. Puisque je n'ai pas le temps de retourner dans mes recherches (qui datent de l'écriture des Secrets de Bart De Wever), je remplace "l'affirmation" que Prudens Van Duyse était un francophobe par "l'opinion" que vous n'êtes pas obligé de partager. Ce n'est pas non plus le sujet du billet ci-dessus. Je crois que peu de blogueurs passent autant de temps que moi à lire les interventions des autres et à y répondre (j'ai d'ailleurs le blog en Belgique le plus commenté), tout ça pour zéro franc zéro centimes. Duyse n'est pas mon souci primordial dans la vie… C'est peut-être le vôtre. Mais tout ça a découlé de la mise dans le même sac d'un prénationaliste et de trois auteurs qui parlaient de la langue, pas de nation (justement, au contraire). Je veux bien qu'on dévie, mais il y a des limites.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 septembre 2013

je ne le connaissais pas.

Je trouve seulement que si vous accusez quelqu'un publiquement d'être raciste, cette accusation est si grave qu'elle nécessite des preuves. Si vous n'avez pas le temps d'apporter des preuves, il vaut mieux de ne pas s'exprimer sur ce sujet, je trouve.

Avez-vous du temps pour donner votre opinion sur mon argument de flamand/franstalige versus flamingant/fransdol? (troisième tentative)

Écrit par : thomas | mardi, 03 septembre 2013

Ceci est un commentaire, thomas, pas un article. J'estime avoir le droit de penser tout haut dans un commentaire sans qu'on exige des "preuves". Sinon, oui, techniquement, les "fransdollen" n'est pas un groupe ethnique mais un façon d'être et donc en soi, ce n'est pas de la xénophobie. Mais sa détestation du français et de tout ce qui provient de la France s'est exprimée d'autres manières. Cela dit, si vous avez 450 euros à dépenser, je mène une enquête impartiale.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 septembre 2013

Marcel, vous avez parfaitement raison, ces histoires belges sont risibles (jusqu'à ce qu'il faille en pleurer). Mais ce sentiment de n'appartenir à aucune nation n'est-il pas lui-même typiquement belge, et lié à l'histoire, l'histoire si tourmentée de nos régions et l'histoire si courte de notre pays?

Il me semble en tout cas que nos amis français (enfin, au moins les parisiens) ont un sentiment très fort d'appartenir à une nation, et que ce sentiment est lui aussi lié à une histoire, qui dans ce cas est celle d'une centralisation forcée...

Bref, ce dont vous parlez, n'est-ce pas tout simplement la "belgitude", l'appartenance à ce pays improbable et voué depuis si longtemps à disparaître si bientôt?

Écrit par : Hucbald | samedi, 24 août 2013

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@Hucbald : c'est possible. Mais je pense aussi que les sous-nationalismes belges ont miné toute possibilité de patriotisme. l'un exclut l'autre. Il y a des sentiments d'appartenance forts en Belgique (de citoyenneté, je vais dire), mais ils sont empêchés par un manque de renouveau dans les symboliques. Drapeau moche, hymne catastrophique et paroles neuneu, iconographie ridicule (Albert Ie), etc.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 24 août 2013

Ah pourtant, c'est (était) f o r m i d a b l e d'être aussi libre!
Ne pas devoir se soumettre au nationalisme (borné et limitant) ou au patriotisme (irrationnel). Grandir soi-même sans ces chaînes-la.

Un seul endroit au monde où l'on pouvait toucher du doigt cette extraordinaire sentiment de liberté.

Foutu. L'oligarchie s'est retrouvé un outil de domination (classique : enfermer) pour assurer sa prédation à l'aise. (le régionalisme manifeste du repli du terroir, le populisme concomitant de la destruction sociale, la corruption de tout, la déshumanisation mercantiliste, dans toute l'Europe, il est important de dissoudre la possibilité de solidarité, t r è s, les populations désunies d'Europe, au programme. Diviser pour régner, c'est le mai 68 appliqué à l'oligarchie et aux possédants, rien de neuf, ils peuvent jouir ainsi sans entraves)

Le nationalisme tue. Nazionalismus is tödlich. Is dodelijk.

"Según Ortega y Gasset, los elementos principales de la estructura psicológica del hombre-masa serían los siguientes: Una impresión nativa y radical de que la vida es fácil, sin limitaciones trágicas. Por tanto cada individuo medio encuentra en sí una sensación de dominio y triunfo que, le invita a afirmarse a sí mismo tal cual es, a dar por bueno y completo su haber moral e intelectual, lo que le lleva a cerrarse, a no escuchar y por tanto intervendrá en todo imponiendo su vulgar opinión sin contemplaciones, según un régimen de “acción directa”. La característica principal del hombre-masa consiste en que sintiéndose vulgar, proclama el derecho a la vulgaridad y se niega a reconocer instancias superiores a él.

El hombre-masa tiene varios rasgos: libre expansión de sus deseos vitales y una radical ingratitud hacia cuanto ha hecho posible la facilidad de su existencia. Es decir, sólo le preocupa su bienestar y al mismo tiempo es insolidario con las causas de ese bienestar. Uno y otro rasgo componen la psicología del niño mimado. El hombre-masa es el niño mimado de la historia.

El hombre-masa es incapaz de otro esfuerzo que el estrictamente impuesto como reacción a una necesidad externa. El centro del régimen vital del hombre-masa consiste en la aspiración a vivir sin supeditarse a moral alguna."
http://es.wikipedia.org/wiki/La_rebeli%C3%B3n_de_las_masas

Le flamand est un exemple type d'homme-masse. A la masse. Foutu. Un éternel enfant (rageur). Superbe Goal!

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

Pas d'accord avec la fin du texte.

"Il serait temps, Rudy, que nos politiques arrachent leurs culs du beurre dans lequel ils reposent et s’occupent un peu de nous, sérieusement. Avec l’argent de la crémière ! "

Le f'ront jamais!
C'est au peuple de reprendre l'initiative politique.

Écrit par : Pedro MAES | samedi, 24 août 2013

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Exact.

Nous ne sommes plus au Moyen Age (ou le bon châtelain de temps en temps vous accordait de menus services-autorisations venus d'en h a u t).

Il serait temps de comprendre ce qu'est la m o d e r n i t é de la démocratie.
La démocratie ce n'est pas seulement voter tous les 4 ou 5 ou 6 ans et puis s'en laver les mains (parce qu'ils font ou pas le boulot à notre place), ce n'est pas se débarrasser du boulot sur d'autres (tendance profondément belge, par ailleurs, initiative intellectuelle zéro car paresse aigüe) comme si les élus étaient des gentils/méchants papas.
Cela ce n'est que du vieux paternalisme.

La citoyenneté, c'est autre chose.

Si pas de peuple vivant, pas de citoyens, pas de démocratie.

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

"Si pas de peuple vivant, pas de citoyens, pas de démocratie."

Je ne veux pas faire ma Marie-Antoinette, mais le peuple, cela n'existe pas.

Encore moins un peuple vivant. J'ai le vertige quand je songe à l'horreur de la mobilisation, de la réquisition derrière ce sanglant concept : tonnes de haine jacobine là-dedans, pur totalitarisme, pur ressentiment, égalitarisme jivaro, sinistre ubiquité de la vengeance rêvée.

Il n'y a que des bourgeois qui s'imaginent qu'ils aiment le peuple. Des Ubu Moureaux.

Heureusement que le peuple n'existe pas, dans le fond.

Écrit par : Pfff | mardi, 27 août 2013

@Dém'@Pfff

«Si pas de peuple vivant, pas de citoyens, pas de démocratie.»
«égalitarisme jivaro, sinistre ubiquité de la vengeance rêvée»

pourquoi tant de désespoir ?
attendiez-vous l’avènement du peuple qui existerait quand même pour "reprendre l'initiative politique"?

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 27 août 2013

Ce gars, c'est de la com, essentiellement de la com.
cfr son wapi (Wallonie picarde) qu'il a tout fait pour imposer aux Tournaisiens. Du marketing politique, rien d'autre ! Le problème, c'est qu'à force, il déconne de plus en plus. cfr l'affaire de Demotte et la franc-maçonnerie. Dans le genre grosse boulette, on aura rarement fait mieux. Et voici qu'il remet le couvert !

Écrit par : Tournaisien | samedi, 24 août 2013

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Ah oui, cette invention a b s u r d e de wallonie dite "picarde" (cela n'existe pas, une invention de toutes pièces, posture et imposture), que la rtbf serine et matraque car le "chef" a dit et le peuple d o i t adhérer à des fictions.

(le socialisme du parti qui se dit socialiste étant lui-même une fiction - invention totale)

Une incongruité et une fiction mensongère de plus.

Leur but : arriver enfin à instaurer (avant, on la distille partout, enseignement, gestion et mensonges, tout est bon et maintenant nationalisme) l'extrême-droite qu'ils aiment tant, ces tout petit-bourgeois médiocres.

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

@ Démocrate

C'est d'autant plus pathétique que tous savent d'ores et déjà qu'il ne sera plus ministre-président de la Région wallonne en 2014. S4il obtient un poste ministériel au fédéral, il pourra être content. Dans le meilleur des cas, ce sera les pensions, mais certains affirment qu'il pourrait très bien n'avoir que la politique des handicapés. Un véritable camouflet ! Di Rupo ne manquera pas de lui faire payer sa tentative de rafler la présidence du PS en 2007, quand il avait perdu les élections.
En attendant, ce gars fait un sacré raffut à Tournai. Ses projets sont mégalomaniaques et lourds de conséquences pour la ville.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 24 août 2013

Démocrate, vos affirmations sont bien souvent péremptoires... et non fondées: si on se base sur la nature du Wallon utilisé en "Picardie", il est en effet différent de celui de Mons ou de Charleroi: à ce titre, la Wallonie picarde existe bel et bien. Il s'agit aussi (accessoirement) d'une région plus tournée vers Tournai que vers Mons ou Charleroi. Les "Picards" que je connais me semblent assez bien tenir à cette identité.
Elle se manifeste (entre autres) précisément ce dimanche... à la Ducasse d'Ath.

Et tenir à certaines identités locales n'est PAS être nationaliste!

Écrit par : lachmoneky | dimanche, 25 août 2013

@Tourn'

"C'est d'autant plus pathétique [...]S'il obtient un poste ministériel au fédéral, il pourra être content. [pas mal le mépris!]
Dans le meilleur des cas, ce sera les pensions, mais [...] pourrait très bien n'avoir que la politique des handicapés. Un véritable camouflet !"

QUE les vieux et les handicapés, heureusement qu'il reste l'Entité "le fédéral" pour recaser le führer de la région-wallonne-fédération-Wallonie-bruxelles... (merci pour les handicapés dont il se fait une spécialité)

"En attendant, ce gars fait un sacré raffut à Tournai. Ses projets sont mégalomaniaques et lourds de conséquences pour la ville."

Motte de haine picar(d)esque ?

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 26 août 2013

@ Uit'zuitje
Chaque région a son ou ses clowns. Anvers son De Wever, Tournai son Demotte. Baron brun d'un côté, baron rouge libéralo-Keynes-pseudomaçon-marketopoliticard de l'autre. M'font ch... autant l'un que l'autre.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 27 août 2013

Oh, je me rappelle un 11 juillet où un certain Demotte déclarait que le nationalisme était un concept romantique du 19ème siècle complètement dépassé.

"Souvent motte varie et bien fol qui s'y fie.", comme disait François Ier.

Écrit par : Pfff | mardi, 27 août 2013

@Tourn'

bdw baron brun... pas de peau je suppose

ne confondez-vous pas jaune-noir et brun, la guêpe et l'abeille

motte baron rouge... écharpe au vent du passé

j'entends d'ici son biplan (de carrière) rodant sur l'yser

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 27 août 2013

Effectivement, le nationalisme, quel qu'il soit, c'est la guerre.
Et sa cohorte de fausses prémisses et de mensonges totalitaires.

Effectivement, les identités (taires) sont meurtrières.

Ces faux socialistes ultra libéraux, après avoir trahi, de la façon la plus jésuitique qui soit, leurs peuples et leur histoire sociale, portent encore l'ultime outrage aux wallons.
C'est l'estocade finale de l'ultra capitalisme.

C'est la lutte des places et la chute des classes.

Tous anciens pauvres et vrais t o u t petit-bourgeois bien éblouis (classe sociale la plus malléable car un haut bourgeois ou aristo, riche ou pauvre, g a r d e sa conscience sociale en dépit de tout, c'est b i e n là la question) parvenus nouveaux "riches pas encore suffisamment" pour être admis dans la confrérie des grands nouveaux riches et possédants vulgaires sans classe qui dominent ce pays, mais qui donnent des signes d'allégeance et soumission de plus en plus marqués à un degré des plus hautement pathétiques

(d'Elio di Rupo l'ultra libéral,l'homme à la privatisation systémique, en passant par Daerden, profession libérale, l'homme à la Porsche et ses amis parvenus garagistes à la Ferrari nommés Directeurs de ceci ou cela, L.Onkelinks,l'anti-sociale nouvelle riche ultra libérale au mobilier frénétiquement petit-bourgeois de mauvais goût, profession libérale comme compagnon qui bouffe à tous les rateliers de la multi médiocrité, Rudi truc de la région Bxloise ancien pauvre à nouveau, en passant par Fadila Lanâne, miniss de l'inculture et des festivals de masse, en charge de la crétinisation du peuple, via la télé, et maître de l'anesthésie cérébrale, sans oublier Magnette, ce yuppie anti-social sournois.. et la liste est incomplète, je-ne-veux-pas-vous-pousser-au-suicide-il-me-reste-un-chouïa-de-conscience-et-de-morale).

Les figures historiques des wallons (de Julien Lahaut, l'homme au soleil, à André Cools passant par d'autres résistants)ont toutes été assassinées.
Jusqu'à la chute du Mur de Berlin...

C'est l'outrage final à ce peuple courageux et résistant, qui endure les crachats, le racisme, le mensonge et l'iniquité depuis des décennies.

Pacifiquement, ce qui est tout à son honneur. Maintenant, nouveau programme : il faut lui faire (faire) la guerre...de l'intérieur...il faut l'outrager de l'intérieur, blasphémer... le rendre sale...

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

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LA NATIONALE (parodie de l'Internationale, tombée dans le domaine public)

Ou "Votre ami est votre maître, tu croiras et tu obéiras à ton maître"

Couplet 1 :
Debout ! les possédants de la terre !
Debout ! les forces de la fin !
L'oraison tonne en notre caractère,
C’est l’éruption du plus Malin.

Du passé faisons feux d'artifices et belles phrases,
Foule esclave, en son panier, couchée!
Le monde ne changera pas de base :
Nous sommes Tout, soyons exemptés !

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est le but final
Groupons-nous, et demain,
La nationale,
Sera le droit divin.

Couplet 2 :
Il n’est que sauveurs suprêmes,
Dieu, César et tribun,
Producteurs immergeons-nous nous-mêmes !
Décrétons le talion civil, demain!

Pour que le déjà nanti prospère et se forge,
Pour tenir l’esprit au cachot,
Rendons nous-mêmes gorge,
Choyons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
Pas d'État ainsi domine la loi de la niche,
L’impôt ne doit pas effleurer l'avantageux;
Nul devoir ne s’imposera au riche,
Le droit du pauvre sont des mots trop vieux.

Bien applaudir en tutelle,
L’inégalité ne veut que ses lois :
« Pas de droits, que des devoirs, dit-elle,
Inégaux, ayons des devoirs sans droits ! »

Refrain

Couplet 4 :
Merveilleux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du bail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Qu'utiliser la vacance du travail ?

Dans les coffres-forts de la prébende,
Ce qu’il n'a pas créé lui-même doit être fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le possédant ne veut que son éternel dû.

Refrain

Couplet 5 :
Les Rois nous abreuvent de foyers,
Paix entre tyrans, Guerre entre manants !
Appliquons le grief aux régions peuplées,
Crosse en l’air et serrons les rangs !

S’ils s’obstinent, ces humains de la timbale,
À faire de nous des zéros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour leurs propres héros.

Refrain

Couplet 6 :
Affairés Rentiers, nous sommes
Le grand parti des acquéreurs;
La terre n’appartient pas aux hommes,
L'oisif n'ira pas loger ailleurs.

De vos grands airs de petits, ils naissent !
Ainsi veaux, vaches et moutons
Jamais ne disparaissent,
Les nuits et brouillard toujours vaincront!

Refrain

Écrit par : Démocrate | samedi, 24 août 2013

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Oui, bon, je dois arrivé à un stade où je n'arrive plus à lire Marcel qu'en diagonale. Toujours est-il qu-il fallait remettre Demotte à sa place ( surtout à l'égard des bruxellois dont il serait, parait-il, également ministre-président (culturo-éducationnellement). Ok pour jeter l'eau trouble du nationalisme, mais il reste à regarder la "réalité" en face : nous allons basculer dans une phase "transconfédérale" où les entités "fédérées" ont plus de poids budgetaire que le gouvernement central. Sur un plan pragmatique, si la solidarité Belgique se détricote à vue d'oeil, il faut bien le reconstituer à un niveau viable. Face au Deelstaat Vlaanderen affirmé, un Etat fédéré Wallonie-Bruxelles à sa justification au moins sur ce plan socio-économique. Un Etat ou les minorités linguistiques seraient reconnues et protégées. Demotte et d'autres sabordent cette option. Cela fait craindre une dérive cogestionaire comme semble l'indiquer l'affectation de la proto-sécurité sociale dans la Cocom (car il y aura une sécu Wallone séparée de la sécu bruxelloise mais avec un chouïa de coordination).

Écrit par : ObservateurBxl | samedi, 24 août 2013

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Marcel, j'aime beaucoup votre phrase "Drapeau moche, hymne catastrophique et paroles neuneu, iconographie ridicule (Albert Ie), etc.". Mais quand donc un pays aura t'il l'audace, le courage, la modernité de modifier ces résidus moyen-ageux, enfin d'une époque ou les "pays" n'étaient pas les" nations" actuelles. Sans aller très loin, les " Dieu qui sauve la Reine", les "sang impur qui abreuve nos sillons", les " Jeanne d'Arc" et autres devraient faire plutôt pleurer que rire. Ma mémoire est défaillante, mais il me semble qu'un pays, mais je ne sais plus lequel, propose régulièrement, mais sans succès, d'adapter les paroles de leur hymne national.

Écrit par : mbo | samedi, 24 août 2013

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Si vous voulez mon avis, Jeanne d'Arc, sur son bûcher à Rouen, elle ne riait pas beaucoup...

Ceci étant, vous voulez dire quoi, au juste ?

Écrit par : HACHIVILLE | dimanche, 25 août 2013

c'est vrai que c'est moyenâgeux

Écrit par : pierre | lundi, 26 août 2013

Et qu'est-ce qu'on a contre le Moyen-Âge, si ce n'est le dénigrement des Lumières et du 19èmisme ? Quand est-ce que cela finira, cette calomnie perpétuelle du passé européen ? Comment voulez-vous que l'on s'en sorte, autrement ?

"Sainte Thérèse*, qui rit quand on la braise."

Drapeau ridicule ? Plus qu'un autre ? Vous trouvez que le lion flamand a de la gueule ? Et des grosses kleuwen ? Et des grosses kleuten ? It takes a lion to beat one. Cela tombe bien : il y a deux lions en Gelbique. Ce n'est pas le poids-coq Demotte qui va y changer quelque chose.

Hymne ridicule ? Plus qu'un autre ? Je préfère "Le Roi, la Loi, la Liberté" à "Liberté, égalité, fraternité, et mon cul, c'est du poulet". Sans compter mon sang impur qui gorge de doux sillons ! La version tiens-voilà-du-boudin-tweetalig-a-capella de notre équipe nationale de hockey pourrait faire référence. Elle devrait être apprise dans les écoles. Ce serait bête que le pays disparaisse maintenant que l'on a découvert comment chanter son hymne national.

Albert Ier, ridicule ? Clémenceau, vieille baderne, fossoyeur de l'Europe ! Vive Benoît XV** ! Vive le bienheureux Charles et la charmante Zita ! Pourquoi croyez-vous que Zweig aimait tellement notre pays ? Vive la paix séparée entre non-nations civilisées !

Ce n'est pas permis d'être aussi bête ! Réalistes ! Dépressifs ! Entubeurs de mouches !

On s'en fout de la Gelbique ! On s'en fout de la Wallonie ! On s'en fout de l'identiteit sauce riche des Brusseleir qui se tapent leur multicul au bas plafond de leur ignorance ! L'Europe ! Idioten ! L'Europe !

* D'Avila, le Docteur, hein, idioten !
** Le Pape-Boche, selon l'abject Clémenceau. Pourquoi croyez-vous qu'il y a eu un Benoît XVI ? Idioten !

Écrit par : Pfff | mardi, 27 août 2013

Il n'y a pas de nation wallonne sur les frontières de la Wallonie pour la simple et bonne raison que les "Wallons" de l'Ouest en Hainaut sont des Picards, partie prenante d'une petite nation très différenciée qui commence aux portes de Paris et finit sur la Mer du Nord, petite nation dite "Ch'ti" communément, ce qui est assez triste quant au sentiment de dignité des Picards, mais peu importe.

Il y a bien évidemment une nation wallonne assise sur les frontières des pays de langue wallonne, bien que quelque peu évaporée du fait de la disparition des dialectes. Le wallon était l'une des langues d'oïl les plus marquées. Des circonstances historiques différentes auraient pu faire de Liège la capitale de cette nation, il en a été autrement.

Pour le reste, il est évident que les Wallons au sens modernes (Wallo-Picards et Wallo-Wallons, autrement, "ceux du Sud du pays") sont une partie arrachée de la nation française, au sens ethnique du terme. Les Wallons sont des populations oïliques dont on comprend mal qu'elles n'aient pas été rattachées à la France lors de la constitution des États-nations.

Le nationalisme belge du 19ème siècle et du siècle qui a suivi s'est employé à faire oublier aux Wallons qu'ils étaient français, des Français du dehors de la France (la France qui elle-même a intégré des nations qui ne relevaient pas d'un espace que l'on peut dire gallo-roman).

Il est probable que lorsque la Belgique implosera, les Wallons se rendront compte qu'ils parlent français, qu'ils ont des patronymes français, qu'ils pensent français même avec toutes les limites de ce concept.

Pour ce qui est de Bruxelles, une ville de métis, qui a développé une culture propre distincte de son environnement brabançon à partir du 19ème siècle, et bien, qu'elle soit fière de sa culture : le patriotisme bruxellois n'est en rien indigne. Dommage que les Bruxellois oublient vite ce qu'ils doivent à leur passé néerlandophone, mais l'amnésie des villes est une chose commune dans tous les pays du monde, car c'est en ville que l'identité change la plus vite.

Écrit par : Givet | dimanche, 25 août 2013

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Il ne faut pas confondre "de gauche" (méthode Nation, élitisme, visions) et "socialisme" (méthode République, universalisme, projets).

Demotte est dans son rôle d'élitiste compassionnel ("de gauche") : il mobilise "les forces vives" avec lesquelles il travaille : fonctionnaire Nationalistes (élitistes), patrons, syndicats "de gauche". Le but est de croire encore et toujours qu'en faisant de la croissance (sur le dos des producteurs), "tout ira mieux".

Excellent exemple : il reçoit le soutien de Happart, inculpé de corruption pour avoir convaincu plusieurs entrepreneurs de travailler à prix cassé pour la Société de gestion de l’aéroport de Bierset dont il est président. Et tant pis pour les riverains, et tant pis pour les contribuables...

Écrit par : pierre | dimanche, 25 août 2013

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Raccourci saisissant. Si on suit le raisonnement (?) de M. Sel, il exclut aussi les Flamands, les Français, les Allemands, les Basques, et tous les autres peuples de la Terre.

S'affirmer Wallon est donc encore "anti-bruxellois" pour certains ? Rappelons à M. Sel que Bruxelles ne fait pas partie de la Wallonie, et que les Bruxellois eux-mêmes ne se considèrent pas comme Wallons.

Mais plus généralement, cela devient lassant que l'on continue de confondre le (bon)nationalisme civique avec le (mauvais) nationalisme ethnique.

Écrit par : Stéphane Dohet | dimanche, 25 août 2013

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Cette discussion sur la wallonitude des Wallo-Picards est sans grand intérêt.

Si on passait sa vie à raisonner comme ça, les Savoyards ne seraient pas Français et les Languedociens non plus. Avec ça, on peut même resaucisonner l'Île-de-France.

Dans une acception moderne, les Wallons sont les habitants de la partie romane (historiquement et "éternellement" romane) de l'État artificiel Belgique créé en 1830. La frontière linguistique qui les sépare de ce qu'on appelle les Flamands aujourd'hui n'a quasi jamais bougé, en dehors du cas, je crois, de Waterloo, Halle et Fourons, ainsi que quelques communes comme Flobecq, Biévène, etc. Microphénomènes que tout cela. La plus grande de toutes (Mouscron) a toujours été à écrasante majorité romane.

Bruxelles, par contre, est et reste une ville flamande. Francisée, certes mais flamande. Les Wallons ne sont pas des Flamando-melting-potiens francisés. En Wallonie, le français n'est pas la "lingua franca" qui a battu le flamand, c'est la langue qui a TOUJOURS été utilisée dans la vie officielle et les registres soutenus sous tous les régimes depuis que le latin a disparu. On n'a jamais rien connu d'autre. Comme en France (hors Corse, etc.).

De nos jours, l'usage des dialectes ayant quasiment disparu, le marqueur sous-régional a beaucoup perdu en importance, il n'y a que sur les forums que des gens font des scandales parce qu'on appelle les Athois des Wallons. Pour qui veut bien le remarquer, la Wallonie picarde est une zone où les administrations communales négligent le moins d'arborer les drapeaux wallons, d'ailleurs.

De plus, il y a une aire wallo-picarde, il n'y a pas de "frontière" nette qui sépare les "vrais Wallons" des "faux Wallons" et même en dialecte, de fait, si on connaît l'ouest-wallon ou le wallon-picard, on comprend plus facilement des gens qui parlent en picard que des gens qui parlent en wallon de Verviers.

Si on rattachait la Wallonie à la France, l'erreur à ne sûrement pas faire serait de se dire que Wallonie picarde irait mieux avec les Chtis. Que les gens de La Louvière se retrouvent coupés de Mons pour défaut de Chtitude tout d'un coup passerait très mal.

Pour un rattachiste "modéré" comme moi, il y a lieu de dire que s'il n'y a pas de nation wallonne, la Wallonie existe bel et bien et qu'il est faux de dire que rien n'unit les Wallons.

Ils ont tous une caractéristique unique: ils sont un morceau de ce qui allait devenir la France qui a été détaché de celle-ci lors du traité de Verdun en 842. Il y a un bail, donc. C'est donc une petite France qui a grandi à côté de la France (le "à côté" n'est pas un détail... rien à voir avec le Québec) et n'a pu être réunie politiquement que... du fait de la création de l'Etat belge.

On peut parler du Hainaut français, de la période bourguignonne (le gouffre qui distingue la Bourgogne de la France est vertigineux, c'est bien connu :), de la principauté de Liège, etc. mais en gros, si on veut aller à l'essentiel, c'est ça.

Ce n'est quand même pas si anecdotique comme point commun. Même en cas de réunion à la France, cela devrait être pris en compte et justifierait entièrement un maintien de la région dans son intégrité.

Je crois d'ailleurs que tous ceux qui croient que les Wallons vont un jour lâcher un centimètre (à part à la minorité allemande) sur ce point-là n'ont pas encore fini de se faire des ulcères gastriques. Regardez bien: le FDF s'est implanté en Flandre. Pas en Wallonie.

Je regarde ça de manière très objective et intéressée, car ce phénomène politico-politicien est intéressant: quand les Flamands honteux du FDF ont voulu mettre les pieds en Wallonie, même à 5 km de Bruxelles, cela a entraîné une réaction violente du côté wallon. Le rejet a été bien plus brutal et cinglant qu'en Flandre, en fait... en tout cas, beaucoup plus efficace...

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | lundi, 26 août 2013

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"Bruxelles, par contre, est et reste une ville flamande. " ou pire encore à mes yeux...
"quand les Flamands honteux du FDF ont voulu mettre les pieds en Wallonie, même à 5 km de Bruxelles, cela a entraîné une réaction violente du côté wallon."
Vous délirez ou vous fumez quelque chose de puissant ..?

Écrit par : Philippe | lundi, 26 août 2013

«ce qu'on appelle les Flamands aujourd'hui n'a quasi jamais bougé, en dehors du cas, je crois, de Waterloo, Halle et Fourons, ainsi que quelques communes comme Flobecq, Biévène, etc. Microphénomènes que tout cela.»

«Microphénomènes que tout cela»

«une petite France qui a grandi à côté de la France»

«les Flamands honteux du FDF»

votre objectivité est passionnante tant elle est pathétique

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 26 août 2013

Aucun des nationalismes, patriotismes ou autre chose ne me parle. En quoi je dois être fier de ce que d'autres font qui auraient comme seul point commun qu'ils ont vécu dans le même pays, la même région ou la même ville ? Je dis pas que je tombe pas dans le piège de dire ah celui-là il est de ma région etc ... mais au fond j'y suis pour rien. L'important est de se trouver chacun dans ce que nous vivons de ce qui nous parle, évidemment il faut s'ouvrir aux inspirations venant des autres mais la limitation à un territoire, j'ai jamais trop aimé. On se met à se comparer et la plupart du temps soit on se dénigre soit on se gonfle le torse, dans les deux cas on a plus les pieds sur terre et se prend souvent un mur dans la figure.

Écrit par : Guillaume | lundi, 26 août 2013

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@Phililppe,

Je vous décris la réalité.

Le FDF est un parti de Flamands honteux implanté en Flandre bruxelloise et en Flandre "purement thioise" mais qui s'est fait éjecter dès qu'il a voulu mettre les pieds en Wallonie et n'y dépassera jamais les scores du RWF, même dans la zone Waterloo-La Hulpe-Rixensart. Si les résultats électoraux vous ennuient, sachez qu'ils m'ennuient souvent aussi mais qu'il faut bien s'y faire.

Ce que Démocrate vous explique sur l'orientation profondément et éternellement antiwallonne des décideurs bruxellois est également un constat qui s'est avéré décennie après décennie et se confirme semaine après semaine.

La réalité belge est délirante, sans doute. Mais c'est la réalité.

Si elle veut sauver un peu de ce qu'il lui reste, la Wallonie doit couper les ponts avec Brussel instamment. Cela devient urgent. Le flinguage du FDF était une nécessité absolue et je félicite le MR d'avoir su oser le faire. Reste encore à scinder l'enseignement et la culture et surtout les partis entre ailes Brussel et ailes Wallonie.

Cela avance, même si on ne vous le dit pas. C'est au CDH que ce sera le plus difficile mais les catho-islamo-gaucho-bourgeois sont de moins en moins consistants. Encore une bonne affaire. Et les Pétains à la Reynders devront choisir leur camp. Ce qu'ils font déjà. Di Rupo, il fera comme d'hab, il suivra son intérêt. J'espère pour lui que le fiasco annoncé de Mons 2015 et la gare ne lui coûtera pas trop cher car il risque une disgrâce encore bien pire que celle de Demotte. Ce sera plutôt le genre Leburton.

La soi-disant solidarité Wallonie-Bruxelles, c'est le reliquat de Belgique indispensable, la tête de pont idéale pour la Flandre en vue de spolier la Wallonie jusqu'à son dernier lopin de terre, la coincer et l'empêcher de s'investir pour son compte à elle.

Le Musée Magritte est à..... Brussel. On prend un pari? Dans 30 ans, il y a une exposition à Brussel sur Magritte, le maître du surréalisme flamand né à Lessines et éduqué à Charleroi. Dans le registre plus "éco", un des plus spectaculaires avatars est évidemment la saga Zaventem - SN Brussels Airlines nationaaaaal met maatschappelijke zetel in Diegem, denk ik...

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | lundi, 26 août 2013

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Bravo ! Un fait, les choses bougent. Ce commentaire n'a pas encore été rayé pour propos "excessifs".

Dans ce pays, il ne faut jamais avoir raison trop tôt et il ne faut surtout jamais avoir le tort de l'écrire ou de le dire trop tôt .

Pourrait-on en conclure que le Titanic vient de frôler l'iceberg.

Écrit par : Wallon | lundi, 26 août 2013

Moinsqueparfaitduconjonctif:

"la Wallonie doit couper les ponts avec Brussel instamment."

"les catho-islamo-gaucho-bourgeois sont de moins en moins consistants."

vous, mon cher Moinsqueparfaitduconjonctif vous paraissez très consistant... c'est très rassurant pour sauver votre chère Wallonie conjonctive

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 27 août 2013

Si j'ai bien compris ce qui tourne en boucle depuis que la NVA a osé prononcer les mots tabous ( république de Flandre), on est belge parce qu'on ne veut être ni hollandais, ni allemand, ni français, ni luxembourgeois ?

En attendant de savoir ce qu'est un belge, on continue à s'inventer des ennemis ?! pénible belgitude...

Au fait, le drapeau belge a les mêmes couloirs que l'allemand : je n'ai jamais entendu un allemand dénigrer les couleurs de son drapeau.

Marcel Sel, qu'est-ce qui vous autorise dénigrer les symboles belges ? la porte est ouverte : si la Belgique vous pèse, bon vent.

Écrit par : belge 3 fois | mardi, 27 août 2013

@belge3x

"En attendant de savoir ce qu'est un belge, on continue à s'inventer des ennemis"

j'espère que vous vous inventez 3x moins d'ennemis que les autres idiots de belges qui ne savent pas ce qu'ils sont

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 27 août 2013

Tout ce que je lis se résume en communautarismes (toi wallon, lui bruxellois etc)

Nous sommes loin de l'universalisme nécessaire à la refondation d'un projet belge puissant dans son humanisme.

Écrit par : pierre | lundi, 26 août 2013

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"un projet belge puissant dans son humanisme."

la puissance d'une motte de beur.

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 26 août 2013

@Wallon: c'est inéluctable, mais c'est lent, beaucoup trop lent. J'ai l'impression que nous allons finir complètement ruinés et même privés de tout notre patrimoine culturel.

Tout ça pour avoir voulu "faire les Belges", alors que tous les autre jouent leur partition et aucune autre...

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | lundi, 26 août 2013

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Faire les "dindons de la farce"?

Le Président miniss de la région bruxelloise est maintenant un .... flamand. Et oui! De Leuven, petite famille flamande (background s o c i a l typique) qui lui disait "toi, tu seras m i e u x que nous", ach ce background tout-petit-bourgeois écrasé .. et pire... , de plus éducation catho... dans la petite flandre socialement complexée

pour découvrir..., l' U L B, tout impressionné comme une collégienne en bas blanc dressée dans la honte, sociale et de ses origines entre autres, par des "chères soeurs", armes d'infériorisation massive, un provincial qui "va à la capitale" .Voilàààà. D'où le stade en...Flandre!

Zavez vu la 'capitale" que vous zavez? Un conglomérat de petits commerçants petits bourgeois poujadistes.. -les commerçants s'opposent- . et braderies, stoemp sôsiss avec couscous, totalement immobiles et sclérosés, voir le logement v é t u s t e à Bruxelles en majorité, voir p a s de politique de logement du tout -venez ici, on peut tout louer à prix d'or, même des taudis, ce qui représente 5O% ou plus du "logement p r i v é" bruxellois - p a s de contrôle évidemment, à BXL le 19è siècle, on aime ça, r i e n, libertarianisme des petits commerçants - a t r o c e s en général - Tenardier et Beulemans se tenant la main, fiers comme des coqs de basse - très- basse-cour où trône un fumier que l'on déclare oeuvre magistrale parce qu'il est -de-chez-nous (les petits commerçants à Bruxelles disent former partie de la "bourgeoisie", alors qu'il n'en est rien, petite-bourgeoisie sans manière qui se prend au sérieux, en raison de son background sociologique agricole de petit village flamand, mais épicier à BXL c'est "grand bourgeois" ne rions pas). Bricoleurs à la petite semaine fermement opposés à une v i s i o n. Aux commandes, en plus!

L'immobilisme et le petit -taudis sans vrai contrôle, travaux foutraques, chipotages, du minable porté aux nues, etc... est ce qui caractérise Bruxelles.
Tout ce qui dépasse mon chien-chien mon-magasin est considéré comme "mégalomane", si pas "délirant"!

Ils sont encore traumatisés par Léopold II, celui qui a voulu une capitale qui ne ressemblerait pas à un assemblage hétéroclite de petites masures éparses sans toit ni loi.

SANS CAUTIONNER LE SANGUINAIRE LEOPOLD II, il a voulu "donner de la gueule" à ce village et ses villageois si petits, en traçant des avenues larges et longues. Le bruxellois dont le s u b s t r a t sociologique est le petit fermier patoisant flamand, n'aime pas ça. Il préfère la foutraquie de petit arriéré où l'on mégote et "on fait ce qu'on veut".

Bon, maintenant, les flamands v e u l e n t s'approprier le Brabant Wallon (et je le SAIS) car riche.CECI N'est PAS une BLAGUE! Il n'y a pas que Louvain-La-Neuve, La Hulpe, Rixensart, etc, les intéressent a u s s i. ATTENTION. (technique du peuplement.. et vas-y que j'achète.. et je critique parce que La Hulpe c'est pas bien, c'est wallon, nous on sait mieux, vieille tactique habituelle..)
PERSONNE NE DIT RIEN. EVIDEMMENT.Le RER... c'est quand?

Le flamand incapable de vivre non-assisté et définitivement complexé (peu assuré) n'a évidemment pas confiance en lui-même (d'ailleurs il n'a jamais vécu et ne vit pas autrement qu'économiquement assisté et massivement assisté par tous les belges.. leurs représentants politiques le savent et se savent incapables de s'auto-gérer... 15% au moins de leur PIB est directement pompé sur les autres... sans la Belgique flamandisée, la Flandre peinerait énormément à se situer dans la moyenne UE), il lorgne et louche sur tout ce que les wallons arrivent à faire à partir de rien.

EXEMPLE, en 30 ANS, les Wallons (dépouillés systématiquement et dans une économie en crise perpétuelle) ont quand même réussi
1. A faire sortir une ville développée et i n t e l l e c t u e l l e - plus entreprises - à partir d'un champ de patates - rien - à Louvain-La-Neuve
Il n'y avait rien... il y a une population de h a u t niveau, stable, éclairée et des entreprises modernes autour..Richesse constante et développement continu..

Les flamands l o r g n e n t sur le butin (ils sont incapables e u x de créer et construire à partir de rien t o u t seuls)
2. Gosselies - Charleroi Airport .. de plus en plus massif
Créé à partir de ... RIEN
Les flamands l o r g n e n t
3. Liège Airport .. une fois de plus, à partir de r i e n ... Fret, etc.. (années 80 l' "aéroport" de Liège, c'était un hangar et une piste militaire avec de tout petits avions particuliers.. rien)
Développement non stop.. expansion...
(Et ceci dans des conditions particulièrement h o s t i l e s de la "flamandobelgique dite fédérale")

Moinsque.. démontre
1. La résistance du wallon (chose que le flamand trop affaibli par un substrat agricole et petit catho, s u b s t r a t, j'ai dit, n'aura jamais et i l le sait, il ne peut que lorgner et s'approprier par prédation, comme tout être faible)
2. La créativité du wallon
3. Sa volonté
4. Sa rationalité.
Point.
Les Wallons s o n t. Et cela personne ne pourra jamais l'enlever. L'esprit volontaire, tenace.

Le Bxlois, lui, il ne pense pas, il prend son gros village attardé sociologiquement et donc politiquement, pour un "petit Paris". Le Bruxellois fume beaucoup. Et ne bouge pas. La beuh ... anesthésie et empêche de se bouger avec volonté et dynamisme.
Ici les épiciers sont rois du village. Et ont les clefs de petite boutique. Et point barre.

Capitale internationale du 21è siècle où les commerces - dans le meilleur des cas - f e r m e n t irrémédiablement à la même heure qu'en 1960 (l'époque des ménagères à fichu et panier) : à 18H. Où on ne trouve quasi rien dans les supermarchés. Surtout pas après 16h, après le week-end, avant le week-end et au milieu de la semaine : rayons vides. Et s y s t é m a t i q u e m e n t non remplis par personne. On se croirait sur une île isolée par un ouragan...

200000 personnes impliquées dans un travail international - selon normes et moeurs i n t e r n a t i o n a l e s, c'est-à-dire être au bureau a u m o i n s jusqu'à 20h ou beaucoup plus tard tous les jours - et épiciers inaccessibles, pharmacies, etc..On ferme!
Et encore, dans tous ces magasins, on n'y trouve vraiment r i e n si ce n'est de la malbouffe hors de prix et très limitée dans le choix, du vêtement synthétique fait par un esclave et que l'on vend comme "produit de luxe", un choix tout entièrement dicté par l'esprit de petit-commerçant sans goût. Bref, ils trouvent cela bien.
Heureusement, il y a les Turcs, les marocains, qui s a v e n t ce que sont des vrais légumes/fruits .. diversifiés ainsi que l'art de c o m m e r c e r (le commerçant bruxellois est i n f e c t, on évite quand cela est possible, ce grand seigneur tout autant autoritaire qu'illettré, fier de son arrogance grossière)

Quand on est khon, on le reste. On perd des clients. En se prenant pour des pharaons.Trônant parmi des milliers de taudis on-ne-peut-rien-faire-ya-pas-d'avance-hopla, des crottoirs défoncés, des tuyauteries du 19è siècle, une pollution record, une saleté vomitive, des moeurs et habitus moyen âgeux, un laisser-aller tiers-mondisant, des comportements misérables, le tout proportionnel à une inculture profonde.
Le Bruxellois est un petit sur lequel une "capitale" est tombée.
Il n'a toujours pas compris ni assimilé ni intégré.
Mes nombreux collègues européens font leurs courses.. ailleurs qu'à Bruxelles et en France par exemple.Deux fois moins cher, dix fois plus agréable... vingt fois plus de choix.. (et pas que du mauvais goût-qualité de la multinationale globale en synthétique allergisant hors de prix que le bruxellois est f i e r de présenter... c'est comme ça, madame la commerçante a choisi pour vous..)

M'enfin Beulemans est un grand bourgeois de la "haute" et que dire de son épicier? Un noble aristocrate, ma chère!

Bruxelles, la "ville" où j'entends discuter du "couloir de la Gare Centrale" depuis au moins 5 ans (si pas plus).
On t'organise un raffut tel que tu finis par croire que le projet est au moins de construire les 2 tours jumelles de NY.
Et bien, pas du tout.. après palabres (comités, commissions divers et colorés, truc et muche), quoi? Il s'agissait de nettoyer le sol en mosaïques et de repeindre les murs.. 3 A N S de palabres...Et tout le reste...ainsi.
Beulemans va manger une "couque" et il le fait savoir! C'est un événement d'envergure internationale!
Pendant ce temps, le patrimoine architectural (églises, palais, musées, collèges d'envergure, golfs, etc..) t o u t est en train d'être racheté par les flamands.
TOUT.
Les taudis pour les francophones (ou les étrangers)
Le patrimoine pour les flamands.
Les travaux? Pour des entreprises flamandes!

Dans le silence assourdissant des Miniss, bourgemesss et autres "édiles" balzaciennes locales... Qui ne dit mot consent.

Et ATTENTION, le bruxellois est horriblement, terriblement, atrocement chauvin de son-village-est-bien-un-bâton-de-crotte-c'est-bien. Pas touche! Agressif comme un roquet straton. Bruxellous, ça mouss, ça se prend t r è s au sérieux!
Suffit de voir les hivers (neige, glace et gel chaque année de plus en plus, depuis 2010) : épandage z é r o. CHASSE NEIGE CONNAIT PAS. RIEN. Et le bruxellois si médiocre et petit, trouve cela n o r m a l... Tenardier s'en fout de tout, ce n'est pas mon "bodding".

En retard, à contre-temps. RIEN.2semaines après quand la neige-glace est incrustée, un mec avec une cuillère de sel.. pour une avenue. Ne comptez pas sur la civilisation du bruxellois bon gros belch.. rien.

Écrit par : Démocrate | mardi, 27 août 2013

Boh. Quand la France sera à quelques kilomètres de Bruxelles, le rapport de forces culturel ne sera plus le même ...

La Wallonie ne sera plus la partie boisée au Sud d'un pays artificiel, là où il n'y a pas de jolies villes, mais l'Ardenne française, la plaine picarde.

Ne serait-ce que pour ça, la Wallonie aura une image d'elle autrement différente. Elle n'aura plus à être comparée à la Flandre car elle aura retrouvé son espace naturel.

Écrit par : Givet | mercredi, 28 août 2013

@Givet

en tout cas mon cher, si vous êtes français d'RF, votre :
«Quand la France sera à quelques kilomètres de Bruxelles, le rapport de forces culturel ne sera plus le même...»
laisse perplexe sur la puissance culturelle d'un pays qui se trouve ici et maintenant à une cinquantaine de km de bxl (une paille à l'échelle de l'RF, la distance de deux sous-préfectures)...

très singulière aussi votre «Ardenne française» au singulier comme si givet, centrale nucléaire enclavée chez le voisin serait soudain au centre de quelque chose...

« la Wallonie aura une image d'elle autrement différente.» elle pourra enfin se comparer à sa sœur française, «la Flandre [française] car elle aura retrouvé son espace naturel.»

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 28 août 2013

@Dém'

En bruxellois i n f e c t, grand seigneur tout autant autoritaire qu'illettré, fier de mon arrogance grossière je me disais justement que la 3e guerre mondiale commence samedi matin sur les chemins de damas... et paf je vous lis :

"1. La résistance du wallon (chose que le flamand trop affaibli par un substrat agricole et petit catho, s u b s t r a t, j'ai dit, n'aura jamais et i l le sait, il ne peut que lorgner et s'approprier par prédation, comme tout être faible)"
"2.La créativité du wallon"
"3. Sa volonté"
"4. Sa rationalité."
"Point."
"Les Wallons s o n t."
"Et cela personne ne pourra jamais l'enlever."
"L'esprit volontaire, tenace."

Wow on sent votre humour... «i l le sait, il ne peut que lorgner et s'approprier par prédation, comme tout être faible» voici des propos créatifs et rationnels copiés-collés sur ceux d'antisémites verbeux voulant justifier l'objet de leur haine pendant la 2eGM...

bon soit (puisqu'Isa412, schoonaarde,enz sont en vacances)

la "créativité" et la "rationalité" du "wallon" c'est bon pour les bobos et les chochotes votre truc ! mais la v.o.l.o.n.t.é du wallon !!!
le triomphe de la volonté du wallon voulez-vous dire ?

Dém' je connais aucun wallon (vivant je veux dire) comme vous, merci Marcel Sel

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 28 août 2013

@Marcel

vous ayant enfin lu plus attentivement, je vous rejoins totalement...

«Pour détecter l’arrivée du venin nationaliste, il suffit souvent de regarder si, à l’idée de Nation, de nationalisme, s’adjoint naturellement l’idée d’identité (nationale).» 

«S’il y a un vivre-ensemble, c’est bien qu’il y a mixité, et non identité.»

«Le vivre-ensemble réunit forcément des altérités. L’identité vise au contraire à les neutraliser, au bénéfice d’une description forcément exclusive de l’être nationalisé.»

Rudy est un trou du cul juste capable de cadeau à la N-VA ce qui «suffit largement à ce qu’on s’énerve»

fuck le nationalisme

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 26 août 2013

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@Utzulemachin:

Ne perdez pas votre temps à faire ce que vous savez uniquement faire, à savoir balancer des slogans et des sarcasmes.

Je ne vous lis même plus. Depuis que vous m'avez parlé de la puissance de l'industrie bruxelloise du 19e siècle qui déjà, à l'époque, apparemment, irriguait le sud-du-péyïs d'allocs en tout genre, j'ai pu apprécier votre niveau d'objectivité et je sais que ça ne sert à rien de discuter. Si on est accusé de manquer d'objectivité parce qu'on explique que depuis des siècles, ce qu'on appelle la Wallonie est au contact direct de la France, c'est inévitablement qu'on parle à un troll ou à un extrémiste.

Dire qu'elle est au contact de la grande Flandrie et de sa grandiose kapitale Brussel, ça c'est permis, c'est même bienvenu, souhaité voire exigé. Mais faire remarquer la même chose avec la France, là c'est comme demander au chti curé ouest-flamand une messe de mariage homosexuel en français.

Les Flamands fransquillons sont aux abois. Leur rêve nationaliste belge se décompose semaine après semaine. De plus, cela résulte essentiellement de coups de boutoir de leurs compatriotes d'expression thioise et même pas des Wallons, ce qui ne les empêche pas de déverser leur anti-wallonisme viscéral.

Aucune importance. Leur pays imaginaire se délite de semaine en semaine. Rien n'y fait. Pour moi, ce n'est que du positif.

En fait: je pense que Demotte ne conviait pas les Bruxellois au débat sur l'identité wallonne. Non? Vous avez déjà vu un Wallon convié à un débat sur l'identité bruxelloise?

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 27 août 2013

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@Moinsqueparfaitduconjonctif : si vous ne voulez plus lire ses sornettes, faites comme tant d'autres avant vous : bye bye. Ce blog ressasse. Je suis revenu 1 an après : je lis les mêmes sornettes. Rien n'a évolué. Et ce sera pareil dans 1 an... utmachin et tournaisien etc en boucle ;-))

Écrit par : Belge 3 fois | mardi, 27 août 2013

"Leur pays imaginaire se délite de semaine en semaine."

Tous les pays, tous les horizons requièrent un minimum d'imagination. Ou alors on est France/Flandre authentiquement authentique. Les pays réels. Une affreuse névrose optique. Un immense bon en arrière.

Écrit par : Pfff | mardi, 27 août 2013

@Moinsquemachinàtif

«vous m'avez parlé de la puissance de l'industrie bruxelloise du 19e siècle qui déjà, à l'époque, apparemment, irriguait le sud-du-péyïs d'allocs en tout genre, j'ai pu apprécier votre niveau d'objectivité»

Bxl, cher Moinsqueparfaitdujonctif , était effectivement la plus grande ville industrielle de belgique... bien sûr il ne s'agit pas là de primaire exploitation coloniale de ressource par un capital non indigène...

j'imagine que vous croyez que la sécurité sociale était péyïée par la W.a.l.l.o.n.i.e (anachronisme parmi d'autres) au xixéme siècle...

j'aime perde mon temps à faire ce que je sais faire, le clin d'oeil au gens qui savent plutôt que étalage un peu trop cuistre à mon goût exempt de ressentiment.

si «la Wallonie est au contact direct de la France» (walo-paysbas ?,prince-évéché?...siderurgie ardennaise? développement agricole ?) ... aucun problème que vous me preniez pour un troll ou un extrémiste, votre conjonctivité objective me diverti...

Wallonie, ma championne de l'ouverture à l'autre : Bxl-vl, NPC, Liège-Eurégion,Luxembourg
(waar is Frankrijk van françois hollande?)

«la grande Flandrie » c'est les villes belges mon cher Moins', Liège seule vraie «ville» au sud de la «frontière linguistique»(anachronisme mais réalité antique)bon ya aussi un peu Tournai (sorry Tourn')pour mémoire...

«une messe de mariage homosexuel en français» merci Moins' d'exprimer ce genre d'utopie qui doit titiller tous les cathos débordants de ce blog(o Belgique fille cadette de l'église)

«Les Flamands fransquillons sont aux abois. Leur rêve nationaliste belge se décompose semaine après semaine»
vous êtes un peu à côté de la plaque, le FR en flandre ne concerne quasi plus que Bxl et son Rand, ceux que vous appelez les «fransquillons»(historiques) sont depuis longtemps convertis en démago-flamingants s'ils s'intéressent au pouvoir politique... la domination c'est le bilinguisme mon vieux

votre pays imaginaire se délite de semaine en semaine... ah Moinsque' il soit désirable qu'il soit moins parfait...
«Pour moi[perso aussi], ce n'est que du positif.»

«Vous avez déjà vu un Wallon convié à un débat sur l'identité bruxelloise?»
- bien sûr ! Plein... aucun dominant politique en wallonie (ou en flandre d'ailleurs) ne peut se permettre d'imaginer que Bxl n'existe pas
(sauf s'il est objectivement con...)

Écrit par : Utzulemachin | mardi, 27 août 2013

@belge3x

à dans un an donc...

ps

3x communautaire ou 3x régional ?...
j'attendrai patiemment l'année prochaine

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 27 août 2013

@ Utzul or Uitzuit'je
Don't be sorry, Dear Uit', ... Tournai 'll be always more "less" than Liège which 'll be always more "more" than Tournai. It's a fact of culture, isn't it ? No doubt at least in Wallonia !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 28 août 2013

@Tourn'

je pense que tournai est une très vieille ville intéressante, et dans son histoire longue demotte sera vraiment insignifiant... pas de quoi re-tournai saint-piat dans sa tombe.-

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 28 août 2013

"hef. L’idée de Nation (au sens de «peuple» identitaire) n’est qu’une sophistication de l’idée de clan, de tribu, imposant une adhésion totale."

Ce n'est pas exact. L'idée de Nation implique DEUX groupes : les dominants, et les dominés DANS UN MEME ESPACE. C'est la premiere distinction explicative donnée en droit constitutionnel belge...

Écrit par : pierre | mardi, 27 août 2013

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@Pierre

pourriez-vous expliciter votre histoire de dominant et de dominé dans "la premiere distinction explicative donnée en droit constitutionnel belge"...

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 28 août 2013

lire le cours de Velu aux Presses de l'ULB
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Velu

http://www.ulb.ac.be/catalogue-ancien/droit/DPUB6.html

devinez qui a remplacé Jacques Velu ? Monsieur Onkelinckx...

Écrit par : pierre | mercredi, 28 août 2013

@Pierre

"L'idée de Nation implique DEUX groupes : les dominants, et les dominés DANS UN MEME ESPACE. C'est la premiere distinction explicative donnée en droit constitutionnel belge..."

je trouve cela plutôt intéressant et vous proposez des milliers de lignes érudites sans intérêt... par rapport à ce que vous dites d'intéessant. Auriez-vous la gentillesse pédagogique de préciser titre et éventuellement page, le côté people ne m'intéresse pas, merci d'avance

bàv

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 28 août 2013

Sur Ernest Renan, pas d'accord sur ce que vous dites Marcel...

Écrit par : pierre | mardi, 27 août 2013

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Le problème avec Renan, c'est que vous avez beau renier votre foi, il n'en restera pas moins très gai, même si l'on devait le soumettre à cinq supplices.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 27 août 2013

Renan notamment, au détour de quelques phrases, reconnait la VIOLENCE qui existe dans l'idée de Nation (violence des moeurs des envahisseurs, mariages et concubines issus des vaincus) Renan notamment (il a le mérite d'écarter les criteres de race) gomme toute la révolte citoyenne contre les privileges des nobles dès 1787...

Quand il aborde la "volonté de vivre ensemble" (on est en 1870..) il s'agit de RELIGION, càd de ce lien (religere en latin). Renan sort des deux séminaires, petit séminaire et grand séminaire.

Renan ne comprend ni le role de l'Etat dans le processus Nation (c'est pourtant évident en Afrique....) ni même que le systeme-Nation, en 1793 s'est coulé dans les chausses des nobles et de leur systeme de double droit : phenomene qu'on appelle pudiquement "jacobinisme" mais qui consiste à forcer les gens à parler telle langue (je sens ici qu'en tant que Flamand vous vous sentirez tous concernées...), par exemple les Bretons et même Algériens forcés d'apprendre 'nos ancêtres les Gaulois' (en français...)

Plus gravement, il néglige completement (pour mieux illustrer son idéologie) la technique Habsbourg, pourtant si typique de tout systeme Nation, qui consiste à opposer les communautés entre elles pour esquiver tout débat (les Slovaques contre les Sudetes, les Hongrois contre les Tchèques, les Espagnols contre les Belges, les Belges contre les Français, etc etc).

En fait , Renan n'est qu'un propagandiste moderne qui veille à donner un nouveau visage "lumineux" qui s'est si brillamment illustré dans la collaboration pronazie (les cadres n'ont jamais été jugés...) ou dans le massacre colonial (voir l'histoire du Pont de Neuilly en 1962...)....

Écrit par : pierre | mardi, 27 août 2013

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Bref, vous êtes un nationaliste, inutile de se cacher derrière son petit doigt. Vous postulez qu'il y a un bon nationalisme et un mauvais, ce qui est très nécessaire à votre doctrine, au vu des méfaits effroyables du nationalisme. C'est un luxe que ne peuvent même plus s'offrir les communistes, sauf à en appeler aux réductions du Paraguay, ce qui fait bien rire notre bon François.

Sur Demotte, ce qu'il dit est désastreux, mais pas si grave.

Tout le monde peut comprendre qu'il craque, après ce que la Wallonie vient de se manger dans la figure avec une placidité stoïque au-dessus de l'éloge.

Écrit par : Pfff | mercredi, 28 août 2013

Je pensais que la pensée de Renan était essentiellement d'essence exégétique (la "Vie de Jésus", que j'ai lue avec passion et qui a inspiré à sa suite de nombreuses "relectures" de la Bible, en replaçant notamment la morale du Christ dans le juif hétérodoxe de la secte des Esséniens). Je ne savais pas qu'il avait également développé une pensée politique, bien après en ce cas son passage par le petit séminaire de Tréguier et le grand séminaire du Saint-Sulpice à Paris. Sur quels écrits vous fondez-vous pour avancer les éléments que vous citez ?

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 28 août 2013

Au fait, vous ne m'avez toujours pas dit ce que vous pensiez de l'Assyrie.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 27 août 2013

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Vous voyez, je vous l'avais dit.

Encore deux jours et l'identité wallonne, une nouvelle fois bien flinguée et moquée comme il se doit, est remise au placard, au profit d'une réécriture du monde selon les critères bruxellois universellement admis.

Oh toi, bête Wallon, qui t'imaginais pouvoir parler de ce qu'est la Wallonie,
Écoute la Bonne Parole bruxelloise, apprends et instruis-toi,
Ou passe ton chemin...

(MDR... c'est qu'il a vraiment l'air d'y croire, à son industrie bruxelloise...)

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | mercredi, 28 août 2013

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Ô Tourn', vous qui étiez si lucide sur David, voilà que vous trébuchez bêtement sur Renan.

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tel/Le-XIX-sup-e-sup-siecle-a-travers-les-ages

;^)

Écrit par : Pfff | mardi, 03 septembre 2013

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Non non, les politiques flamands ne sont pas de grands malades psychorigides...
dhnet.be/actu/societe/les-fonctionnaires-de-menin-encourages-a-parler-neerlandais-avec-les-citoyens-5226b2633570c7737d1b54cb
J'adore toute la poésie flamande du :"vont dorénavant se retrouver confrontées au néerlandais."

Ceci dit, vivement la prochaine vidéo de l'Hôtel de ville de Menin tournée une nuit torride... ;-)

Écrit par : Philippe | mercredi, 04 septembre 2013

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De bons vrais gras flamingants mouillent à l'idée de ne plus reçevoir de pub en français...A Dilbeek où il y a moins de la moitié de la population qui souhaite encore du flamand comme langue administrative...

Source: rtl.be/info/belgique/politique/1030210/interdire-la-distribution-de-courrier-en-francais-l-illegale-idee-d-un-bourgmestre-n-va

Écrit par : Philippe | jeudi, 05 septembre 2013

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