dimanche, 26 février 2012
Débat avec Pierre Mertens à la Foire du Livre (et signatures)
Ce vendredi 2 mars, à 19h30, j'aurai le plaisir de débattre avec Pierre Mertens sur le thème "Ecrivains et hommes politiques : où commence la censure ?" L'occasion du débat est bien entendu la décision judiciaire récente suite aux poursuites lancées par Bart De Wever contre l'écrivain pour diffamation. La chambre du conseil du tribunal correctionnel de Bruxelles a en effet émis un non-lieu pour cause de prescription. Mais elle ne s'est pas prononcée ni n'a émis le moindre commentaire sur le fond, à savoir, au vu des circonstances, Pierre Mertens avait-il le droit de qualifier Bart De Wever de «négationniste»? En l'absence d'une telle précision, le président de la N-VA aura eu et aura encore tout loisir d'accuser Pierre Mertens de l'avoir diffamé et d'être sorti des limites du droit à la liberté d'expression. Ce qui est étrange, c'est que parallèlement, Bart De Wever se prétend le chantre d'une liberté d'expression soi-disant absolue. Mais la pression qu'il exerce sur la presse particulièrement (mais pas uniquement) francophone dès qu'elle sort de ce qu'il considère comme admissible en fait un cas d'école d'incitation à l'autocensure de la part des journalistes et écrivains qui "l'attaquent".
À l'occasion de ce débat, nous aborderons entre autre la question de la frontière entre calomnie, diffamation, critique et atteinte à la vie privée et celle de la liberté d'expression en Belgique. Nous nous demanderons aussi où la censure politique commence et quelles nouvelles formes elle revêt.
Nous répondrons bien entendu aux questions du public.
À la suite du débat, je signerai pour ceux qui le voudront Les Secrets de Bart De Wever, où je consacre notamment un chapitre à "l'affaire De Wever-Mertens" et à son utilisation par le leader nationaliste, et un autre à la pression de la N-VA sur les journalistes francophones en particulier, du Monde au Soir en passant par Libération, Sud Presse, la RTBF. Mon livre, dédié à Els Ampe (Open VLD) fait aussi la part belle aux femmes et hommes politiques flamands qui osent sortir du carcan du "journalistiquement correct" lorsqu'ils évoquent la N-VA et ont du mal à trouver dans la presse du Nord la possibilité de s'exprimer.
Le débat aura lieu à la Foire du Livre, stand 330, le vendredi 2 mars à 19h30 (nocturne).
Contact presse : Lucile Poulain, attachée de presse des Éditions Jourdan et des Éditions de l'Arbre, 0496 177 422. Mail : presse@editionsjourdan.com
15:18 Publié dans Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (60) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Pour avoir un débat il faut que les participants ayent des opinions divergentes sur le sujet en question.
Je ne vois pas en quoi Marcel Sel et Pierre Mertens auraient un point de vue divergent sur ce sujet.
Écrit par : Schoonaarde | dimanche, 26 février 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Les questions que vous soulevez sont, à un niveau général, au coeur même des interrogations qui taraudent nos démocraties. La question de la frontière entre liberté d'expression citoyenne et calomnie, entre citoyenneté responsable et nuisance politique (pour reprendre les propos de certains politiciens), entre vigilance nécessaire et déni de démocratie représentative, entre censure et auto-censure, etc. est cruciale et d'une singulière actualité.
Ces questions, à bien y regarder, surgissent chaque fois que nos systèmes démocratiques montrent des failles et acculent le citoyen, heurté par des comportements peu dignes de nos démocraties, à prendre des positions qui sont par la nature même de ce type parole publique souvent à la frange du "politiquement correct" et de ce que les mandataires publics estiment être le champ d'expression admissible de la citoyenneté.
Quelques exemples :
(1) Les dérives politiciennes dans les cénacles citoyens de la vie associative. Combien d'associations ne sont-elles court-circuitées ou phagocytées par des hommes ou partis politiques ? D'ordinaire, quand cette mainmise prend trop d'ampleur, cela aboutit d'office à des rebuffades de la part des simples citoyens, membres de ces associations, qui peuvent parfois devenir d'une grande virulence.
(2) Les dérives politiciennes à l'encontre des administrations. Un grand classique ! Le plus bel exemple, récemment, est celui du clash qui a opposé André Antoine et un certain nombre de membres de l'administration des services de l'urbanisme et du patrimoine, au point de voir mis en ligne un blog d'une incroyable détermination, blog qui a conduit Joëlle Milquet à sortir du bois et à tenter de calmer le jeu.
(3) Les manquements à l'éthique démocratique dans le champ politique et électoral. Là encore, quand les choses prennent un tour excessif, il n'est pas rare de voir certains citoyens dénoncer ces pratiques peu respectueuses du jeu démocratique, souvent au risque d'excès ou de propos qui peuvent être malheureux. Mais à qui la faute après tout ? Exemple : le sale petit jeu qui consiste à voir des politiciens se présenter en premier de liste à des élections communales tout en sachant qu'ils ne pourront occuper le poste. L'affaire est encore plus choquante quand, comme à Tournai, le premier de liste ezt un parachuté qui, fort d'un quarteron d'alliés dans la place, n'hésite pas à mettre la ville en coupe réglée. Ici encore, des expressions (caricatures, commentaires sur des blogs, etc.) virulentes finissent toujours par fuser de droite et de gauche, jusque d'ailleurs au sein même du parti du candidat ainsi propulsé.
(4) Des abus de pouvoir au niveau de la gestion politique. Le cas est particulièrement clair en matière d'aménagements urbains. La gestion de chantiers de construction, d'aménagements urbanistiques, donne lieu souvent à des dérives et une conduite des dossiers d'une grande opacité. Les citoyens qui aiment leur ville, d'ordinaire, sont très heurtés par ces procédés. Ici encore, un bel exemple nous est fourni par Tournai et son projet d'hôtel au pied de la cathédrale, un dossier supervisé, soutenu et encouragé par le sieur Demotte qui n'est même pas encore élu bourgmestre de la ville. Ce type de déni des règles élémentaires de l'état de droit sont de nature à faire sortir les citoyens de leurs gongs.
Après cela, ces mêmes politiciens crieront bien sûr à la démagogie, à l'obscurantisme ou au poujadisme, se refusant à admettre que le problème, à l'origine, vient bien d'eux-mêmes et de leurs pratiques. La question est donc tout ce qu'il y a plus pertinent (et elle ne se limite pas au clash De Wever et Mertens); elle concerne TOUS les politiciens qui, une fois élus, s'imaginent disposer d'un chèque en blanc pour mener la politique qu'ils veulent, au prétexte que eux savent, que eux ont compris, que ont une véritable vision et que ... les citoyens sont tous des boeufs, tout juste bon à alimenter la machine électorale de leur bulletin de vote tous les x temps.
En clair : plutôt l'impertinence que la pseudo-démocratie.
À quand, sur des questions sensibles et qui concernent les citoyens, au niveau de la sphère locale notamment, l'application du système référendaire, de votations (cfr par exemple la votation, qui fut un remarquable succès et démontra la grande mâturité de la population locale, organisée au début des années '70 à Nivelles pour le choix de la reconstruction de l'avant-corps de la collégiale Sainte-Gertrude, façade avec flèche gothique ou westbau original).
Écrit par : Tournaisien | dimanche, 26 février 2012
Répondre à ce commentaire@Tournaisien
votre exemple de votation nivelloise est un excellent exemple d'utilité de cette votation dans notre "(pseudo)démocratie" :))
au moins ça ne parle pas de minaret...
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 février 2012
@Schoonaarde : tous les débats ne sont pas forcément contradictoires. Et il y a des divergences. Mais bon, elles sont en effet limitées.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 26 février 2012
Répondre à ce commentaireasinus asinum fricat
Écrit par : Lieven | dimanche, 26 février 2012
Asinus equum spectat
Écrit par : Juliette | dimanche, 26 février 2012
Lievenus asinum ad lyram est.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 26 février 2012
esse neemt een gezegde, geen lijdend voorwerp dus je mag asinus in de nominatief laten. Je Latijn is al even slecht als je Nederlands.
Écrit par : Livinus | lundi, 27 février 2012
@Livin(i)us : there is no such thing as "my" latin. Ik spreek geen Latijns, heb geen Latijns gestudeerd en heb maar enkele (zelfgeleerde) noties. Heb ook nooit beweerd dat ik Latijns kon schrijven of spreken. In andere woorden, het kan me geen bal schelen dat mijn Latijns slecht is. Wat mijn Nederlands betreft, laat ons eens uw Frans bekijken, onbeschofte ezel !
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 février 2012
M'enfin! C'est que, je vais finir par devoir y aller deux jours de suite, à la Foire du Livre, rgntdjû !..... :-)
Écrit par : Juliette | dimanche, 26 février 2012
Répondre à ce commentaire@Juliette : j'espère bien :-)
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 26 février 2012
Répondre à ce commentaireToute bonne Foire du Livre, cette année! :-)
Voilà qui valait bien les deux déplacements du fond de ma province!
Un seul regret: j'ai raté "La forteresse Europe", lecture par Tom Lanoye et Alain Van Crugten... La faute à Jean-Luc Fonck, rencontré à nouveau ce samedi après-midi, au détour d'une allée! Résultat: un long et bien agréable moment de discussion!
Écrit par : Juliette | samedi, 03 mars 2012
@Juliette : il est partout, bon sans, ce Jean-Luc Fonck ! Y compris dans mes bouquins ! (private joke).
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 mars 2012
un bon sans... -gêne, quoi!
Oups! Je sors! :-)))
Écrit par : Juliette | dimanche, 04 mars 2012
@Marcel
avez-vous prévu pour l'ambiance une possible wafelman-pride genre nva-bla-bla?
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 février 2012
Répondre à ce commentaire@Zuiltje : à la Foire du Livre ? Vous rigolez ? :-)
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 février 2012
sorry j'oubliais que ce n'était pas une fosse aux lions de l'ulb...:~))
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 février 2012
haha!
Et en plus on ose appeler ça un "débat"!
Les deux publicistes (ici plutôt agents publicitaires) se tomberont dans les bras pour déscendre en flammes le vilain BDW afin de vendre leurs bouquins!
L'un a déclaré que c'est un négationniste et l'autre qui a fait de nombreux éloges de l'un ne fait que poser la question si peut-être BDW prourrait être considéré, sous certaines conditions et par certaines personnes autre que lui, comme, qui sait, une espèce de proto-fasciste. Le seul point de divergeance est peut-être le degré de l'insulte admissible.
Un vrai débat d'humanistes: tous les deux d'accord que c'est la faute aux Flamands et que BDW représente un grand danger pour la démocratie.
Écrit par : wallimero | lundi, 27 février 2012
Répondre à ce commentaire@Wallimero :
1. tous les débats ne sont pas nécessairement contradictoires.
2. les personnalités qui débattent et leurs opinions sont bien connues, il n'y a donc pas d'arnaque intellectuelle. Les auditeurs savent parfaitement qu'ils écoutent deux personnes qui ont une opinion proche.
3. Pierre Mertens n'a aucun livre à vendre sur le sujet. Gardez donc votre critique pour moi.
4. En ce qui me concerne :
- n'étant payé par aucun parti, ni journal, ni magazine pour le travail que je fais, il me semble normal de diffuser mon travail commercialement, d'autant que je le fais de manière très partielle. 90% de mon action contre le nationalisme n'est pas rémunérée, et me fait perdre des occasions de jobs.
- demandez-vous ce qui est le plus scandaleux : gagner (très peu) en critiquant un nationaliste et à son parti, ou être payé par l'État pour diffuser une idéologie haineuse envers, notamment, les Wallons, les Francophones, les Bruxellois et les "mauvais flamands" ?
- puisque l'on ne peut plus publier commercialement lorsqu'on critique un homme politique, demandez à Bart De Wever de jeter son dernier ouvrage à la poubelle, ensuite faites de même avec tous les auteurs de biographies politiques un tant soit peu critique.
5. Enfin, je ne vois pas pourquoi vous écrivez "c'est la faute aux Flamands". Ni Pierre Mertens ni moi n'avons jamais évoqué une chose pareille. Vous garderez vos procès d'intention stupides pour vous. Pierre Mertens et moi sommes soutenus par un certain nombre de Flamands, d'à peu près tous les horizons politiques.
6. Quand la N-VA organise un colloque ou un débat, elle ne m'invite pas, ni Olivier Maingain, ni même Joëlle Milquet, ni Paul Magnette. Regardez plutôt la poutre que la N-VA a dans l'œil avant de vous jeter dans la gueule du loup.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 février 2012
@Marcel
je me permets de prendre la défense de walli, c'est trop injuste vous ne pouvez pas lui dire
«Vous garderez vos procès d'intention stupides pour vous»... ça équivaut à l'empêcher de parler.
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 février 2012
@Zuiltje : ben non, quand on m'accuse de racisme pour se faire mousser, je réponds qu'on est stupide, Walli ou non.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 février 2012
allez, c'est vrai, ce n'est pas la faute aux Flamands, c'est la faute à une certaine Flandre, je j'imagine que c'est celle qui n'est pas d'accord avec toi
et je cite:
"La seule différence entre ces régions laminées d’autres pays et la Wallonie, c’est qu’une certaine Flandre pense que quand les gens parlent une autre langue qu’eux, ils n’ont pas le droit de vivre dans une région sinistrée, ou du moins, ils n’ont pas le droit à une solidarité nationale productive pour tous."
La seule.
Quelle certaine Flandre? D'après que je sache, il n'y a aucun parti politique, ni mouvement nationaliste, en Flandre, qui refuse la solidarité avec la Wallonie ou Bruxelles parce que les gens y pratiquent une langue différente.
Mais c'est tellement facile de refuser de voir la forêt entière et de dire 'c'est parce qu'on parle le français!' Avec un argument pariel, inutile de changer quoi que soit en Wallonie et à Bruxelles! S'il y a des critiques qui viennent de Flandre sur ce que font Bruxelles et la Wallonie, elle sont injustifiées car basées seulement sur du racisme linguistique.
Écrit par : wallimero | lundi, 27 février 2012
Là, Marcel je donne un point à Wallimero.
La solidarité dont il parle coule depuis des années et on ne voit rien avancer parce
que les receveurs semblent se comforter dans leur situation vu leur choix de société.
Accuser les Flamands de choisir pour une société moins subventionnée est une chose (criticable sans doute - peut-être que notre rémède est un peu trop fort) mais défendre un système perfide où le but n'est pas de se refaire une santé mais de faire perdurer la maladie ce n'est pas logique non plus pour un libéral démocrate.
Au fond vous n'avez pas compris que ce n'est pas la langue que vous parlez (chez vous) qui embête la plupart des Flamands mais que votre région sinistrée ne veut pas remettre en question sa politique de redressement.
Écrit par : Schoonaarde | lundi, 27 février 2012
Répondre à ce commentaire@ Schoonarde et Wallimero : si vous vous sentez en Flandre si concernés et impuissants envers ce qui se passe en Wallonie, n'oubliez pas d'adresser aussi vos plaintes à ceux (des Flamands comme des Francophones) qui ont scindé en deux les partis politiques belges et plus généralement toute la politique belge. De sorte que les électeurs flamands n'ont plus aucun poids sur ce qui passe en Wallonie. Et vice versa. S'il y a un mal belge, c'est d'abord celui-là.
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 27 février 2012
Un point de vue...
http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/722693/la-n-va-dans-la-ligne-du-tea-party.html
Écrit par : Juliette | mardi, 28 février 2012
@Schoonaarde : je reprends les chiffres de PIB. Le Limbourg, qui fait à peine 10-15% de mieux en PIB que la Wallonie, n'a pas progressé plus de ce côté-là que la Wallonie. Or jamais je n'ai entendu un Flamand se plaindre du chômage supérieur au Limbourg, ni du nombre de préretraités, etc. Et pour cause : personne n'a jamais pensé à comparer les données entre Anvers et le LImbourg, par exemple. Je suis 100% d'accord pour qu'on s'en prenne aux travaux inutiles, aux détournements, etc. Mais la Wallonie n'en a pas le monopole. Or, à lire certains journaux flamands, un petit détournement en Wallonie est un vol d'argent flamand, alors que les tergiversations sur l'Oosterweelverbinding ne sont pas un problème que le riche Wallon ou Bruxellois, qui transfère à la Flandre, ont le droit d'aborder. Ça fait des années qu'on a présenté en Flandre le problème comme régional. Au point qu'aujourd'hui, plus personne n'est choqué quand un Wallimero distille sa rage envers "le peuple" wallon (qui comprend aussi des Flamands, quoique pas beaucoup) sous prétexte qu'il est ingérable ou qu'il n'est pas en état intellectuel de se gérer. Eh bien, prenez le Limbourg, retirez-lui tout le surinvestissement flamand depuis trente ans, et demandez-lui de s'en sortir seul. Comme absolument toutes les régions post-industrielles d'Europe, vous obtiendrez… une Wallonie de plus.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 février 2012
Répondre à ce commentaireEst-ce que la soirée sera rehaussée de nouveau avec la présence de Maingain?
Écrit par : thomas | lundi, 27 février 2012
Répondre à ce commentaire@thomas : Oivier Maingain a-t-il quelque chose à voir avec Pierre Mertens ?
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 février 2012
La province du Limbourg a en effet le plus faible PIB de toutes les provinces flamandes mais dépasse de loin toutes les provinces wallones (excepté le Brabant Wallon), donc votre comparaison c'est du bidon.
Écrit par : Schoonaarde | lundi, 27 février 2012
Répondre à ce commentaire@Marcel : Avez-vous un lien où l'on pourrait voir ces chiffres ?
Écrit par : Geoffrey | mardi, 28 février 2012
J'ai trouvé ce lien, qui date un peu, mais je pense que les chiffres peuvent être considérés comme représentatifs : http://www.uwe.be/economie/situation-economique-de-la-wallonie/dernieres-infos-sur-ce-theme/le-pib-wallon-par-habitant-atteint-87-5-de-la-moyenne-de-lue-27/
Les différences sont non-négligeables, mais pas astronomiques non plus...
Écrit par : Geoffrey | mardi, 28 février 2012
@Geoffrey : oui, 10% d'écart entre Liège et et le Limbourg, par exemple. Il y a plus de différence que ça entre la Flandre et les Pays-Bas du Sud, par exemple. Autrement dit, peanuts. Or, on regarde le Limbourg comme une province riche, et Liège comme un chancre. À 10% près, c'est un peu bizarre, non ?
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 février 2012
@Marcel
Ah mais moi je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point. Je voulais surtout apporter ma pierre au débat en montrant, à nos amis flamands, une preuve que la wallonie n'est pas non plus le tiers-monde trop souvent décrit dans leurs médias (même si de gros efforts restent à faire, c'est évident).
Écrit par : Geoffrey | mardi, 28 février 2012
Je n'ai pas les chiffres en tête, mais on compare 24.000 environ et 21.000. Si c'est ça pour vous une grande différence… Et si l'on avait pas sauvé plus longtemps les mines limbourgeoises au détriment des wallonnes, où serait le Limbourg ?
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 février 2012
Répondre à ce commentaireToujours au même endroit, tiens!
Écrit par : Schoonaarde | mardi, 28 février 2012
Schoonaarde one point ;-))
Écrit par : Philippe | mardi, 28 février 2012
@Schoonaarde : LOL.
Je précise que je connais un peu le Limbourg, et que si le PIB de la région est beaucoup plus bas que beaucoup de régions flamandes, les raisons sont, comme en Wallonie, historiques et géographiques. Post-industrialisation, pas de port de mer ni d'accès à la mer (contrairement aux provinces d'Anvers, et des deux Flandres), pas de proximité de métropole, ni d'un aéroport international grand format (contrairement au Brabant flamand), et une certaine pauvreté en lignes routières et ferroviaires, le tout ajouté à une densité de population relativement faible. Vous trouverez des PIB similaires dans toutes les régions qui ont ce type de caractéristiques, y compris en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, aux USA, etc. C'est aussi ce qui explique a contrario les bons résultats du Brabant-wallon.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 février 2012
mais Schoonaarde, qu'espérez-vous à la fin... une société qui se débarrasse de ces pauvres (comme d'autres sociétés ont essayé de se débarrasser de leurs «riches»)...
qu'ils soient géolocalisés n'y change rien même pour l'esprit d'innovation flamingante...
il vous faudra des têtes coupées ou des balles dans la nuque ou des installations de gaz si vous voulez y arriver à cette finalité sans tendre la main de part et d'autre avec l'argent ou la sébille plutôt que les révolvers rhétoriques...
si vous êtes démocrate quel est le sens de cette recherche pointilleuse de poux dans le poil de la bête...
nous serions séparés (FR-NL) "pauvres" et "riches" si l'impérialisme flamand n'exigeait pas la seule vrai ville (bxl) et partant le quart de la communauté (FR) des pauvres...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 28 février 2012
Uit'tZuiltje:
L'impérialisme flamand vous retient de faire encore plus de conneries.
Dommage qu'on ne puisse plus intervenir en Wallonie, vu les 7 milliards qui s'évaporent là-bas mais à Bruxelles on a notre mot à dire. Ce qui évitera à cette ville de devenir une nouvelle Calcutta.
Écrit par : Schoonaarde | mardi, 28 février 2012
Répondre à ce commentaireC'est qui "on", Schoonaarde ? Comment vous pensez ? Que les Flamands sont en état intellectuel de gérer une ville et pas les Francophones ? Les problèmes de Bruxelles, vous ne pouvez faire qu'une chose : investir plus. Ils seraient réglés très vite si les loyers doublaient partout dans la capitale. A ce moment-là, ceux qui n'ont pas les moyens iraient s'installer en Brabant flamand et le chômage changerait de lieu. La seule raison pour laquelle Bruxelles est "Calcutta", c'est parce qu'elle se prend toute la misère du monde et qu'on l'enferme bien solidement entre ses murs. La réalité, c'est que le Brabant flamand comme Wallon, c'est toujours Bruxelles.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 février 2012
@Schoonaarde
tout le monde peut être con, (sorry pour le «zij-wij» que vous m'inspirez) laissez-nous notre calcutta et nous vous laisserons vos calculs idiots et désespérés d'être des flamands comme vous le voulez repliés sur vous-même dans un monde inodore et incolore, un gentil petit rêve médiocre...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 28 février 2012
@Schoonaarde ... Une caricature flamingante ?
Prétentieux, hautain qui prend pour acquis l'argent qu'il reçoit des autres !
Mais dans le fond, le cul dans le beurre depuis quatre générations et toujours incapable de se débrouiller seul alors que le monde change sans lui, n'est ce pas là le seul et véritable problème..?
Écrit par : Philippe | mercredi, 29 février 2012
@ Uit'TZuiltje:
Comme d'habitude vous vous permettez de réagir avec des remèdes fascistes à des pensées que je n'ai jamais eues (je cite: "une société qui se débarrasse de ces pauvres...il vous faudra des têtes coupées ou des balles dans la nuque ou des installations de gaz ")
Et de loin je préfère un rêve médiocre au cauchemar que vous vivez (dans votre tête).
@ Marcel:
Le "on" de mon post c'est la Communauté flamande qui a toujours son petit mot à dire en RBC. Investir à BXL? Mieux est d'investir dans le Rand Flamand (un refuge pour les francophones de BXL), ce qui nous permet de contenir le problème bruxellois à ... Bruxelles (en anglais: containment)
@Philippe
Vous êtes certain que vous n'avez pas donné une définition, très 'to the point' d'ailleurs, du Bruxellois?
Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 29 février 2012
Quand on prone la disccipline Maddens pour etrangler une ville, faut pas etre surpris qu'elle etouffe. Si Bruxelles recevait un financement a la hauteur du PIB qu'elle degage le train de vie des Bruxellois serait probablement superieur a celui des flamands !!!! C'est surprenant mais c'est comme ca.
Etonnant donc de lire que Schoon pense qu'une gestion flamande de Bruxelles en ferait une ville prospere quand on sait que c'est le pillage flamand qui en fait une Calcutta.
Et puis faut vraiment etre un cul terreux flamand pour considerer que Bruxelles c'est Beirouth, tout ce qui est excessif est insignifiant.
Écrit par : kermit | jeudi, 01 mars 2012
@Schoonaarde : Jusqu'à cette intervention, je vous croyais encore capable de pouvoir débattre de manière relativement constructive, mais là, vous faites montre d'une incroyable bêtise...
Écrit par : Geoffrey | jeudi, 01 mars 2012
@Schoonaarde : si la majorité des Flamands pensent comme vous, il faut immédiatement déclarer l'indépendance de Bruxelles et faire payer les impôts sur le lieu de travail. Le mot "containment" est épouvantable.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 mars 2012
"si la majorité des Flamands pensent comme vous, il faut immédiatement déclarer l'indépendance de Bruxelles"... ainsi que de sa périphérie naturellement Bruxelloise répondant aux critères objectifs et en accord avec les populations directement concernées.
Il est tout aussi évident que la Communauté flamande, bras armé la Région flamande, n'a plus sa place dans la nouvelle Région Bruxelloise sauf au travers d'accord à établir sur base de nouveaux projets ponctuels.
Écrit par : Philippe | jeudi, 01 mars 2012
Il y a une question que j'ai déjà posé qq fois ici et a laquelle personne ne peut ou ne veut pas me répondre.
Pour Londres, Paris, Amsterdam ou autre on paie ses impots sur le lieu de travail?
C'est juste une question à laquelle je ne trouve pas de réponse.
Écrit par : isa412 | jeudi, 01 mars 2012
@Isa : ce ne sont pas des États fédéraux. En Allemagne, les villes reçoivent 30% d'impôts en retour parce qu'elles ont des frais plus importants (Hamburg, Bremen, etc.)
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 mars 2012
Isa,
Londres, Paris, Amsterdam sont localisées dans des pays homogènes.
Les Corses travaillant à Paris payent des impôts français redistribués en fonction des besoins. Paris ayant plus de besoins qu'Ajaccio.
Pareil à Londres, Amsterdam, Berlin, Rome, etc... etc...
C'est pas vraiment le même scénario en Belgique.
... et là je sens venir la question "et pourquoi c'est pas pareil en Belgique?"...
suis fatigué de ce non-pays... envie de partir... loin... :-/
Écrit par : zebigbuild | jeudi, 01 mars 2012
mmmhhh je voulais juste savoir oui ou non, je sais assez merci, je n'avais pas besoin de non, mais......
Petit détail, nous avons encore toujours un gouvernement féderal qui reçoit tout et redistribue tout comme partout, ben tiens en effet!!
Enfin je sais comment prendre les jéremiades dorenavant concernant le sujet comme si les autres ici dans ce pays sont des sangsues alors que partout ailleurs c'est normal, ça montre l'honnéteté de certains qui sortent ce truc à chaque fois et leur niveau moral.
Écrit par : isa412 | jeudi, 01 mars 2012
Il est indispensable d'exiger de mettre sur la table l'impôt sur le lieu de travail.
Et comme le souligne très justement une de nos flamandes " nous avons encore toujours un gouvernement féderal qui reçoit tout et redistribue tout comme partout" ...Dès lors comment ne pas prendre ses jérémiades comme celles de Schoonaarde pour autre chose que ce qu'elles sont, de l’hypocrisie enrobée d’égoïsme le tout qualifié de détournement de fonds à grande échelle ?
Écrit par : Philippe | jeudi, 01 mars 2012
Bof, le mot 'containment' renvoie non pas à Maddens mais à Truman (USA) et est une politique qu'on emploie pour contenir l'expantionisme (dans le cas de Truman de l'Union soviétique- ici, les francophones de Bruxelles).
Accuser les Flamands d'impérialisme parce qu'ils constituent une majorité en Belgique et en même temps vouloir élargir BXL à tout le Brabant (wallon et flamand) est assez contradictoire.
En plus la perception de l'impôt sur le lieu du travail est un retour au Moyen-Age où les gens qui vivaient hors de la ville devaient payer pour entrer et vendre leur produits.
Donc vos propositions sont mauvaises et n'apportent aucune solution.
Bruxelles est mal gérée par un mauvais choix de la majorité de ses habitants qui choississent soit pour une gauche dépensante sans en avoir les moyens soit pour un nationalisme borné qui veut élargir son territoire (2 x un jeu de mots :))
Écrit par : Schoonaarde | jeudi, 01 mars 2012
@Schoonaarde : c'est ça. Les petits négros bruxellois pas être capable gérer eux même alors bwana flamands très intelligents et cultiver expliquer comment petits francos idiots et sauvages devoir gérer ville.
Pour info, c'est fini, le temps des colonies, hein. Votre arrogance, elle vient juste cinquante ans trop tard, mais c'est la même que celle que les Belges (ensemble) manifestaient et manifestent encore envers les Congolais, par exemple. Serais pas fier à votre place.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 mars 2012
"Par le grand manitou, y a des franco partout."
Containment ? Je dirais plutôt termination.
Rien à péter.
Hugh !
Écrit par : Pfff | dimanche, 04 mars 2012
Bonsoir Marcel,
La censure, si vous saviez le nombre de débats nous avons eu quand j'étais rédacteur sur Agoravox.
J'ai toujours été contre toute censure.
Je l'ai subi, je la subis encore.
C'est trop facile de dire qu'on a diffamé.
Je l'ai encore écrit récemment:
"Seule, la censure est contre-productive. "Tout ce qui n'est pas interdit, est permis", dit Fréderic Taddei et il a raison. L'alterité et les contradicteurs doivent rester les bienvenus. Aller à la rencontre de son autre pour y percer son imagination et travailler ensemble sur les failles du système démocratique.
L'interactivité qu'offre Internet, c'est aussi savoir accepter de se tromper pour ne pas avoir tout vu et tout analyser.
Seul les paroles et leur formulation sont importantes pour éviter une censure malheureuse. Si les mots peuvent guérir au chevet d'un psy, ils peuvent aussi tuer."
Écrit par : L'enfoiré | mardi, 28 février 2012
Répondre à ce commentaireSur ce sujet, il ne faudra pas attendre la semaine prochaine.
Ce sera jeudi et je peux déjà dire que cela va être lu comme du petit lait.
Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 07 mars 2012
Répondre à ce commentaireMoi, c'était samedi matin. En dehors de la foule que la Foire m'intéresse le plus.
Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 07 mars 2012
Répondre à ce commentaireVoici, c'est sorti
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/04/01/sex-books-rock-and-roll.html
Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 08 mars 2012
Répondre à ce commentaire@Moventoh : pas d'attaque directe sur les autres participants, Moventoh. Désolé.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 10 mars 2012
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