mercredi, 04 juillet 2012

Éric Van Rompuy, ou la charité qui se moque de l'hôpital.

La twittosphère est en émoi. Un ponte du CD&V, Éric Van Rompuy (le frère d’Herman, membre du même parti et flamingant jusqu’au bout des ongles) s’est soudain rendu compte que la N-VA était indépendantiste. Selon lui, Bart De Wever mènerait la Flandre droit à l’indépendance, et le gouvernement flamand à la rupture. Double crime de lèse-majesté. Pourtant, c’est ce même parti chrétien-démocrate et (très) flamand qui s’est, voici 8 ans, mis en cartel avec une N-VA alors groupusculaire. À cette époque, la formation de Bart De Wever était pourtant déjà clairement indépendantiste et clairement antisocialiste. Ça n’a pas empêché le CD&V de faire ami-ami avec elle et de l’emmener au pouvoir en Flandre, avec… les socialistes. Depuis 2010, cela fonctionnait relativement bien. Tout ce petit monde vivotait ensemble, avec toutefois des aspirations plutôt opposées, du moins entre les socialistes et la N-VA ; le CD&V couvrant à peu près tout le spectre qui sépare ses deux partenaires gouvernementaux, du mouvement ouvrier chrétien proche de la gauche aux conservateurs proches de Bart De Wever. De même au niveau du flamingantisme, où le CD&V compte aussi bien de vieux belgicains comme Mark Eyskens que des flamingants qui, il y a peu, militaient pour un confédéralisme poussé, ce qui revenait à une scission du pays. Et parmi ces derniers, on trouvait… tiens, tiens… Éric Van Rompuy en personne.

 

Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? 


Jean Quatremer fustige la naïveté passée du frère du président européen. Pour une fois, je ne suis pas d’accord. Car il se passe autre chose en Flandre aujourd’hui, qui inquiète notoirement le CD&V. Ce parti est depuis des lustres aux commandes de plus de la moitié des communes flamandes. Aux dernières élections communales (2006), la N-VA n’était encore qu’un microparti. Avec le CD&V, il obtint quelque 31 % des voix, mais il n’était alors qu’une souris marchant derrière un éléphant. De fait, une seule commune flamande a, depuis 2006, un bourgmestre officiellement et exclusivement N-VA.

 

Or, le 14 octobre 2012, la Belgique enverra ses citoyens aux urnes pour de nouvelles élections municipales (qui ont lieu tous les 6 ans). En début d’année, le CD&V se montrait encore confiant. Oui, la N-VA obtient des résultats impressionnants dans les sondages — de 35 à 38 % pour des élections législatives. Mais de là à transformer l’essai au niveau communal, disait-on chez les collègues d’Éric Van Rompuy, il y a un monde ! Un monde qui paraît de plus en plus réaliste, toutefois. En ce mois de juin, quelques sondages communaux donnent une idée de la révolution qui pourrait secouer la Flandre : selon la télévision publique flamande VRT, la N-VA menacerait l’alliance de gauche à Hasselt (Limbourg), avec plus de 28 % d’intentions de vote, soit 4 % de plus que ce qu’elle avait réalisé le CD&V en 2006— (alors en cartel avec la N-VA, mais cette dernière ne représentait alors qu’une minuscule portion de l’électorat chrétien-démocrate). On peut estimer que le parti de De Wever pourrait donc pratiquement décupler son score dans la ville limbourgeoise. Quant au CD&V, il n’y représenterait plus que 16 % environ. La chute ! À Genk, ville minière tenue aujourd’hui par le CD&V, celui-ci passerait à 39 % contre 28 % pour la N-VA. Quand on sait que le CD&V vient de plus de 45%… Là, ce sont les alliances qui décideront du sort du bourgmestre CD&V. Le Nieuwsblad révèle qu’à Malines, le parti de Bart De Wever écraserait (36,4 %) le ténor libéral local de l’Open VLD Bart Somers (21 %). Il piquerait ses voix notamment au Vlaams Belang (passant de — glups — 26 % à — ouf — 9,2 %) et au CD&V, qui se contente de … euh… 10,3 % des voix malinoises. Au passage, cela nous met les indépendantistes (N-VA + Vlaams Belang) à plus de 45 % à Mechelen (Malines). 

 

Dans de plus petites villes, le tableau est quelquefois pire encore. À Geel, la N-VA remporterait 41,3 %, et le CD&V, qui y avait obtenu 51,6 en 2006, se racrapoterait à 25,8 ! D’après N-Nieuws, la N-VA y avait obtenu… 3 % en 2006 ! Là, elle dépasse les 1000 % de croissance ! Même phénomène dans une autre petite ville flamande, à Mol, où un succès similaire placerait les nationalistes en tête, à seulement 2 sièges d’une majorité absolue, au détriment, à nouveau, du CD&V.

 

Ce n’est pas pour rien que Bart De Wever clamait voici quelques semaines que le suffrage municipal serait un avant-goût du suffrage fédéral de 2014. Le CD&V a eu beau prétendre qu’on ne pouvait mélanger les pommes et les poires — avec un certain nombre de journalistes et l’un ou l’autre constitutionnaliste affirmant en chœur que les législatives n’ont aucun rapport avec les communales (sic), force est de constater qu’il faut donner raison à Bart De Wever. A fortiori quand il s’agit d’une élection où les partis se sont, au fil du temps, bien ancrés à proximité de leurs électeurs. Si lors de telles élections, la N-VA devait faire un score simplement moyen, comparable à son résultat aux législatives de 2010, elle pourrait déjà crier victoire, car elle aurait alors réussi à briser le monopole du CD&V dans la moitié des communes flamandes, au seul niveau où ce parti garde encore quelque chose de sa grandeur passée. 

 

Pour comprendre ce qui est en jeu, il faut savoir que le CD&V (autrefois CVP) fut longtemps un État dans l’État belge avant sa déconfiture de 1999. Cette année-là, le parti chrétien-démocrate, qui avait fourni tous les premiers ministres belges depuis 1974, et participé à pratiquement tous les gouvernements belges depuis… 1884 (sauf pendant 5 ans, de 1946 à 1947 et de 1954 à 1958…) se voyait voler la vedette par un libéral du nom de Guy Verhofstadt. Il fallut aux catholiques deux législatures pour renouer avec la victoire, en 2007, en cartel, donc, avec la N-VA et avec un programme ultraflamand, voire flamingant : le confédéralisme. Il y a cinq ans à peine, le CD&V triomphait, donc, et fournissait à nouveau deux premiers ministres, Yves Leterme (l’organisateur du cartel) et Herman Van Rompuy. Succès éphémère, puisqu’en 2010, après trois années de gouvernement chaotiques, Bart De Wever lui volait déjà la vedette, devenant le premier parti de Flandre, et même de Belgique, et provoquant plus de 500 jours de crise absolue ! 

 

Autrement dit, si en octobre, la N-VA parvient à chiper ne fût-ce que quelques communes clés au CD&V (et il volera certainement la vedette aux socialistes à Anvers, où un raz-de-marée nationaliste est probable), c’est le bastion fondamental des catholiques — à savoir les communes — qui menace à son tour de s’effondrer. Mettez-vous à la place du CD&V et, par exemple, d’Éric Van Rompuy : c’est tout simplement une vision d’enfer, et ça, forcément, les cathos n’aiment pas des masses. On retiendra évidemment l’énorme erreur stratégique d’Yves Leterme (mais aussi d’Herman Van Rompuy) qui consistait à faire entrer un microparti indépendantiste dans une formation traditionnelle, mais de surcroît, à faire mine d’adopter un programme très proche de celui-ci. Les électeurs préfèrent le goût du vrai, et à force de titiller la fibre flamingante d’une partie de son électorat, notamment en tapant systématiquement sur la Wallonie, le CD&V a largement grossi les rangs de la N-VA. On retiendra que c’est Herman Van Rompuy lui-même qui a suggéré, en 2005, la stratégie de «grève du gouvernement» qui a contribué à alimenter le parti de Bart De Wever en bons petits électeurs tout frais.

 

Jusqu’il y a peu, le CD&V semblait encore assez confiant de préserver son leadership communal en Flandre. Mais ces derniers temps, Bart De Wever a mené campagne tambour battant, notamment en faisant un tour de Flandre dans un bus N-VA, une idée tonique qui a fait dire à certains journalistes badins que De Wever se présentait dans toutes les communes. Mais l’idée a plu à bien des électeurs. Depuis des mois, la N-VA racole des candidats communaux tous azimuts. Aussi bien chez les socialistes que chez les libéraux et les chrétiens. Et jusqu’aux fascistes du Vlaams Belang, où le parti de De Wever a réussi à convaincre une petite trentaine d’élus et militants de passer dans son camp — celui qui, contrairement au Vlaams Belang, pourrait un jour arriver au pouvoir. Le dynamisme des nationalistes dans cette campagne fait passer les partis traditionnels les plus actifs pour de vieux fonctionnaires miteux. L’engouement est au rendez-vous. Et au mieux, nous verrons arriver quelques bourgmestres N-VA dans quelques communes plus ou moins importantes — ce que De Wever pourra déjà brandir comme une réussite. Au pire, ils seront à la tête d’un quart des municipalités flamandes, et présents en masse dans la plupart des autres, remplaçant d’un seul coup le leadership CD&V par une masse d’élus N-VA. Et ça, c’est le cauchemar quotidien de tout catholique qui se respecte.

 

Résultat, le gouvernement flamand, où la N-VA côtoie le CD&V, est de moins en moins uni. Ce gouvernement étrange, où par tradition, l’on fonctionne au consensus, est tout à coup devenu le lieu de toutes les bisbilles. On s’y est chamaillé pour un centre commercial, on s’y est disputé pour la réforme scolaire, et bientôt, tout y sera prétexte à taper sur le parti d’à côté. Mais il ne faut pas s’y tromper. La raison principale de cette brutale désunion n’est pas un manque de cohésion — même si ça joue —, mais bien un effet de la campagne communale lancée par la N-VA avec un manque de discrétion qui inquiète tous les autres. D’où les petites phrases assassines d’Éric Van Rompuy. Il y a cinq ans, celui-ci notait sur son blog «un pays est en train de mourir», semblant s’en accommoder parfaitement. Aujourd’hui, il accuse Bart De Wever de vouloir «tuer» le pays. Ce n’est pas de la naïveté, c’est à la limite de l’hypocrisie, mais au final, c’est de la bonne vieille politique. C’est la charité qui se moque de l’hôpital. Ou le chien enragé qui accuse le loup de propager la rage. Des frères siamois en campagne électorale, sans plus. Ce qui a changé depuis 2007, c’est aussi que des études universitaires ont montré que les indépendantistes étaient minoritaires au sein de l’électorat N-VA. Et le CD&V, sachant qu’il ne pourra pas récupérer les «vrais» nationalistes en masse, tente de récupérer ceux qui ne le sont pas. D’où un surréalisme aujourd’hui plus flamand que belge : ce sont ceux-là même qui criaient au scandale quand, hier, on osait affirmer que la N-VA était un parti indépendantiste qui prennent aujourd’hui le micro pour hurler : «pas op ! La N-VA est un parti in-dé-pen-dan-tiste ! »

 

Bref, pour sauver l’État flamand, Éric Van Rompuy s’unissait jadis à Bart De Wever, jusque dans les manifestations pour la scission de BHV. Et c’est pour sauver ce qu’il reste de l’État-CVP qu’il le honnit désormais, jusque dans les colonnes du Soir. Mais je doute qu’il parvienne encore à empêcher une victoire d’estime, sinon un tsunami N-VA aux communales. La violence de sa volte-face (qui sera suivie par celle de bien d’autres candidats municipaux) est plus un signe de panique qu’une véritable stratégie de combat. Quand un parti est acculé à ce point, il n’est pas étonnant qu’il fasse et dise tout et son contraire. Car rappelons-nous que le parti qui n’a pas bougé d’un millimètre de 2004 à aujourd’hui, c’est bien la N-VA. Une constance qui risque bien de payer en 2012 comme aux prochaines législatives (2014). Et si la N-VA convainc alors un gros tiers des électeurs comme les sondages le laissent prévoir, le dernier gouvernement belge aura vécu. Autant savoir. 

01:08 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (230) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Je dois dire que si je trouve un seul point positif au succès de la N-VA, c'est bien celui-là: Laminer le CD&V.

Pour moi le CD&V est un véritable cancer qui ronge ce pays depuis très longtemps.

Il a toujours été nationaliste, et ne s'en est jamais caché, même si on refuse de le présenter comme tel aux francophones.

Quand on se plaint de la politisation de la fonction publique en Wallonie, on ne se rend pas compte qu'on est encore loin du niveau du CD&V qui a élevé la pratique au rang d'art, ayant l'habitude de créer de très nombreux postes uniquement pour placer plus de points.

Sans parler de l'hypocrisie du CD&V qui n'a définitivement aucune limite.

Franchement, j'ai envie de dire que si la N-VA lamine complètement le CD&V aux élections, c'est plutôt une bonne nouvelle.

Même si je sais que l'étape suivante sera de voir la même chose qu'avec le Belang: une série de transferts depuis le CD&V vers la N-VA. Mais ça, c'est pour l'année prochaine.

Écrit par : Nicolas | mercredi, 04 juillet 2012

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"laminer" ou "switcher"? perso je trouve quasi jamais de bonne nouvelle venant de flandre... ;)

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 12 juillet 2012

Excellent billet Marcel!

Écrit par : Jane | mercredi, 04 juillet 2012

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Marcel remercier Jane. Oups non, c'était Tarzan :-)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 juillet 2012

Je me disais bien que vous alliez nous en parler!
Bref, rien de plus normal dans le jeu de la particratie, sauf que, sur ce coup-ci, c'est gros comme une verrue sur le nez!
On aimerait que les politiques aient des convictions; ils n'ont que l'appétit du pouvoir...

Vous verrez, M'sieur Sel, Eric finira par vous proposer un p'tit coup d' pouce pour publier les "Secrets" en néerlandais!!! :-)))

Écrit par : Juliette | mercredi, 04 juillet 2012

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analyse correcte,

Mais il faut la compléter avec l'urgence à court terme: le fait que EVR s'est personifié avec le dossier BHV, et le CD&V a conclu un accord avec les francophones à ce sujet...

La charge en règle de la N-VA contre l'accord de scission l'oblige donc quasi personellement de passer à la contre-attaque en défendant l'accord conclu.

La séquence logique du discours de parti est donc: le CD&V accepte l'accord car il veut sauver la Belgique, la N-VA refuse l'accord car elle veut la fin de la Belgique.

Et c'est EVR qui doit le faire car il est monsieur HV.

http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/mediatheek/programmas/terzake/2.22642/2.22643/1.1339226

Écrit par : wallimero | mercredi, 04 juillet 2012

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Eh ben, si vous confirmez que mon analyse est correcte et que vous la complétez d'aussi pertinente manière, nous voilà d'accord pour une fois.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 juillet 2012

Je partage entièrement cette opinion. D'autant plus que je ne vois pas ce qui pourrait empêcher le raz-de-marée électoral de la N-VA.
Ce qui est frustrant, c'est que les gens vont voter pour "le parti de Bart de Wever", plutôt que pour les candidats N-VA en tant que tel.

Écrit par : Geoffrey | mercredi, 04 juillet 2012

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Excellente analyse!
On ne peut sousestimer l'importance de ces élections communales car il ne s'agit pas seulement de faire partie du conseil communal mais aussi de toutes les autres structures autour: CPAS, intercommunales.
Bel exemple est le bourgmestre de Dendermonde (Termonde) qui cumule 16 mandats rémunérés liés à sa fonction.
Site hyper intéressant sur ce sujet: www.cumuleo.be

Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 04 juillet 2012

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Een andere anomalie is waarom hij dit in Le Soir laat optekenen. Toch niet om het enorme deel van het publiek van De Wever dat op Le Soir is geabonneerd te bekeren? :)

Écrit par : Lieven | mercredi, 04 juillet 2012

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@ anomalieven

Misschien richt hij zich op het deel van het Zaventemse publiek dat op Le Soir is geabonneerd?

Écrit par : wallimero | mercredi, 04 juillet 2012

Oui, Lieven, en effet.

Est-ce que le discours "vis-à-vis" des francophones DEVRAIT être différent de celui vis-à-vis des néerlandophones?

Hypocrisie, avez-vous dit?

Ha, certaine politique n'est QUE hypocrisie et manipulations, me dites-vous?

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 04 juillet 2012

@walli

vous faites semblant d'oublier que cette part des zaventemois ne peuvent pas lire le le soir aux abords des plaines de jeux...

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 09 juillet 2012

Grotendeels correcte analyse. De Vlaamse medeplichtigen van de dievenregering Di Rupo zijn aan het panikeren. Alleen komen ze absoluut niet geloofwaardig over. Het enige risico voor de NVA is een overwinningsnederlaag waar ze wel winnen maar substantieel minder dan de peilingen voorspelden wat de vijand zou kunnen spinnen als een verlies van momentum.

Ik ben het alleen niet eens met je idee dat het nog doenbaar is voor de traditionele partijen om de niet nationalistische kiezers terug te winnen. De NVA is breed genoeg geworden en zit in de winnende sociologische onderstroom.

Vergelijk met http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120701_00207553

"Na het failliet van het individualisme en de ontsporing van de vrije markt zegevieren niet de solidariteit en het collectivisme, zoals Karl Marx geloofde. Dit is de tijd van het conservatisme en het terugplooien op de eigen groep. Proberen te houden wat je hebt, bunkeren en hopen dat het overgaat. Het is het stille, kille verzet van de middenklasse die geen balans meer ziet tussen wat ze bijdraagt en wat ze ontvangt. Die bevolkingslaag die meende met vlijt en inzet wat te hebben bereikt, maar haar verworvenheden aangetast ziet door nieuwkomers, free riders en profiteurs. Ze is bedrogen door iedereen: politiek, financieel, moreel. Ze staat klaar om zich daarvoor te wreken."

Écrit par : Lieven | mercredi, 04 juillet 2012

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@Lieven

"het terugplooien op de eigen groep".

Ok, en is die "eigen groep" dan bepaald door de taal ?

Die "middenklasse die geen balans meer ziet tussen wat ze bijdraagt en wat ze ontvangt" kan u toch ook vinden in Brussel of in Wallonie... Of niet ?

Ik heb het volledige tekst gelezen maar er zit toch een beetje meer achter BDW dan deze analysis.

Stemmen alle franstaligen op de PS, ik dacht het niet... Maar de "traditionele" vlaamse partijen hebben bewust gekozen dat niet aan hun kiezers uit te leggen.

Spijtig voor hen ! Now, go with the flow, Eric !


PS : et tant que j'y suis, en néerlandais correct, dit-on "ik dacht het niet" ou "ik dacht van niet" ? Je lis assez souvent cette dernière expression.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

@Moventoh: "PS : et tant que j'y suis, en néerlandais correct, dit-on "ik dacht het niet" ou "ik dacht van niet" ? Je lis assez souvent cette dernière expression."

Je crois (enfin, d'après mes pauvres connaissances en néerlandais ;-)) que les deux formes existent... tout autant qu'en français qu'en néerlandais:
"Ik dacht het niet""Je ne pensais pas" (= négation) et "Ik dacht van niet""Je n'en pensais rien" (= pas d'avis)

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 04 juillet 2012

"Ik dacht van niet" est ce que j'aurais dit et que au demeurant j'ai toujours entendu dans mes conversations avec des néerlandophones... Hormis cette expérience toute empirique, je suis incapable de dire laquelle des 2 formes est la plus correcte (pour autant qu'elles le soient).

Écrit par : Soltan Griss | samedi, 07 juillet 2012

Un des grands "avantages" du NVA est le fait qu'ils n'ont pas encore eu du vrai pouvoir.

Il est impossible de les accuser de népotisme, par exemple.

Les parents-opportunistes de Bruno Tobback, Tom Dehaene, JJ De Gucht, Van Velthoven, Van Rompuy, Joachim Coens, Bart Somers, Alexander De Croo, Maya Detriège, W-F Schiltz, Van den Bossche ...qui positionnent leurs chouchous sans gêne à la tête du péleton ne sont pas intéressés aux dégâts que leur népotisme cause à "leurs" partis.

Surtout les vrais militants de base sont dégoûtés par leur attitude.

Écrit par : Mémoire CourtE | mercredi, 04 juillet 2012

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Hier soir, environ deux heures avant la publication de votre nouveau "papier", je déposais un commentaire à peu près équivalent - mais en plus résumé et plus cru - sous l'article "Accord papillon et décret bourgeois : le prix de l'incertitude."

Je ne le reproduis pas ici, votre démonstration est plus articulée que la mienne et totalement exemplaire.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

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En effet, je m'étais fait la même réflexion - ce qui ne déforce absolument pas le billet de Marcel-Tarzan - vous ayant lu avec autant d'intérêt que d'habitude - vos commentaires étant généralement proches de mon point de vue, l'humour de votre plume étant un plus.

Écrit par : Jane | mercredi, 04 juillet 2012

Moventoh remercier Jane. Oups non, c'était Cheetah. :-)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

CDNV, NVA, VB, LDD, GROEN, l'union fait la force du flamingantisme en action quand il s'agit de "stigmatiser" le francophone abhorré!

"La majorité VLD-CD&V-NVA de Messieurs Vermeiren et Van Rompuy a fait voter , ce lundi 14 mai 2012, un règlement communal concernant les plaines de jeux et garderies.

Ce texte interdit aux ... enfants et leurs parents .... de parler toute autre langue que le néerlandais (Article 7) . Même entre eux ...

Indigné, j'ai demandé à Mr Ockermans , échevin Open (?) VLD, si il connaissait l'Article 21 de la Charte Européenne des Droits du Citoyen .
Je lui ai même lu, dans son idiome, ce texte qui interdit toute discrimination basée , entre autres, sur la langue .

Silence ...

Un peu plus fâché, je l'ai interpellé , toujours dans la langue de Vondel, quant à savoir si l'Article 30 de notre Constitution l'inspirait plus ; vous savez, cet article qui consacre le libre choix de la langue ...

Silence ...

Ulcéré cette fois, j'ai fait usage de ce droit constitutionnel pour lui demander , dans la langue de Voltaire cette fois, ce qu'il comptait faire au cas où deux jeunes enfants de 3 à 4 ans parlaient entre eux en français ,... leur donner quelques claques peut-être ?

Alors, là, enfin une réaction ... un tollé général, des huées, des onomatopées , ...

Mais... pas pour jurer que jamais on ne frapperait des enfants ... que nenni ... plutôt car j'avais osé m'exprimer dans ma langue maternelle ...

Quelle honte !

L'histoire de l'Europe ne leur aurait-elle rien appris ?

Quelle honte !

Tous les partis flamands , VLD...CD&V...NVA...SPa...Leef!...ex-Vlaams Belang, ont approuvé ce texte .

Quelle honte !

Nous votons en octobre ; il sera plus que nécessaire de barrer la route à ces partis flamands là !

J'ai transmis ces règlements honteux à la presse (copie disponible sur demande) et je vous invite à diffuser ce message parmi tous vos amis et connaissances."

CITATION DE:
Patrick Van Cauwenberghe
Conseiller Communal à Zaventem
Chef de groupe Union des Francophones (UF)
0497 88 3000
e=mail : patvancau@yahoo.fr

Écrit par : Jean Simon | mercredi, 04 juillet 2012

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"dans son idiome"

de neerbuigendheid druipt er van af. Ik hoop dat ze hem met zijn klikken en klakken uit de raadszaal gegooid hebben.

Écrit par : Lieven | mercredi, 04 juillet 2012

@Lieven

"idiome" heeft niets beledigend (http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/idiome/). "Idiome" wordt ook gebruikt om over iets te gaan dat zo specifiek in een taal is dat het letterlijk moeilijk of onvertaalbaar in een andere taal wordt.

Voor dezelfde prijs had hij "sabir" kunnen gebruiken die wel beledigend is.

Voor de rest toont uw commentaar dat respect en democratie alleen voor vlamingen bestemd zijn. Franstaligen zijn al lang 2de rang burgers in Vlaams Gewest.

Binnenkort, met de NVA aan de macht wordt het nog erger; maar wees zeker dat wij ons niet zullen laten doen!

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 04 juillet 2012

— « dans son idiome… »

— « de neerbuigendheid druipt er van af. »

???

Décidément, y en a qui adorent se sentir méprisés…

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 04 juillet 2012

@ Lieven: en tant que élu de la commune, il a tout autant le droit d'y siéger que n'importe que autre élu.
In het Frans, in het >Nederlands, in het Diets, in het Vloms, in het Brusseles, ou en n'importe quelle langue!!!

Mais bon, j'admets que s'il s'était emporté dans la langue "locale", c'aurait été plus... persuasif! Pourtant, le langage bruxellois me semble assez imagé!

Verdomme! ;-)

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 04 juillet 2012

@Lieven

http://nl.wikipedia.org/wiki/Idioom

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

@ Soltan Griss et les autres Professeurs

La définition du mot "idiome" selon www.mijnwoordenboek.nl :

1) Dialect 2) Eigen karakter 3) Eigenaardigheden van een taal 4) Eigenaardigheid van een taal 5) Het taaleigen 6) Plaatselijke spreekwijze 7) Taal 8) Tongval 9) Taalschat 10) Taaleigen 11) Woordenschat
Gevonden op http://www.mijnwoordenboek.nl/puzzelwoordenboek/IDIOOM/1

La seule définition bien connue en Flandre est mis en hau, sur la première palce : DIALECT.

Certains francophones extrémistes utilisent ce terme afin d'insulter les néerlandophones. Idiome = langue locale, dialecte .

L'autre définition (beaucoup moins connu donc) est "taaleigenaardigheden", pas insultante.

Dans la phrase de ce monsieur de Zaventem: "Je lui ai même lu, dans son idiome, ce texte qui interdit toute discrimination basée , " le terme "idiome" ne sait signifier une chose : DIALECT.

In die zin kan je het gewoon niet anders vertalen. Zet daar eens "taaleigenaardigheden" in ?????

D'ailleurs, ... pourquoi est-ce que ce monsieur de Zaventem n'a pas utilisé le mot "langue", ou bien "néerlandais" ?

Heureusement il n'a pas parlé des ménapiens, ce monsieur mal intégré.

Écrit par : Mémoire Ultra CourtE | vendredi, 06 juillet 2012

@Memoire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Idiome

In het Frans is "idiome" gewoon synoniem van "taal".

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 09 juillet 2012

@ Sel,

Ik heb uw verwijzing doorgenomen. Men heeft het over "langage"... dit wil niet zeggen "taal" (langue)

Verder stelt men duidelijk

"En suisse alémanique, il y a de nombreux dialectes cantonaux qui sont couramment parlés dans la vie de tous les jours, ce n'est pas un patois mais une langue idiomatique"

Tenslotte ; waarom gebruikt die FDF'er dan niet gewoon de term "taal" ????

De neerbuigendhuid druipt er inderdaad af. En utilisant le terme "idiome" (en néerlandais : dialect, ...)

Écrit par : Mémoire U C | mardi, 10 juillet 2012

@Mémoire : het is heel eenvoudig : in het Frans is het in principe verboden om éénzelfde woord te herbruiken in éénzelfde paragraaf. In andere woorden, wanneer men "langue" gebruikt heeft in een paragraaf moet men later een synoniem gebruiken. Zo schrijft de pipo uit Zaventem :

"Je lui ai même lu, dans son IDIOME, ce texte qui interdit toute discrimination basée , entre autres, sur la LANGUE ."

Eerder had hij al "LANGUE" gebruikt, en ook "Néerlandais" (of "langue néerlandaise"). Later gebruikt hij om het over Nederlands te habben "la langue de Vondel", alweer om niet te vaak de woorden "langue" en "néerlandais" te gebruiken. Dus heeft "idiome" hier geen andere betekenis dan "taal". Je zou evenwel "un parler" kunnen gebruiken.

Men kan "idiome" ook gebruiken om een (alleszins zeer lichte) belediging in te voegen. Maar in dat geval moet men de zin anders draaien. Voorbeeld : "le néerlandais n'est qu'un idiome parmi les langues." In deze zin dat je dan nauwkeurig toont dat je "idiome" beschouwt als minderwaardig dan "langue", hetgeen niet het geval is in Frans. Integendeel, "idiome" lijkt me zelfs iets hoger, omdat "langue" een relatie heeft met een menselijke orgaan, terwijl idiome meer conceptueel is en rechtstreeks uit de klassieke talen werd gehaald. QED

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 10 juillet 2012

@ muc

vous vous braquez sur le mot "idiome", bien sûr ça sonne comme le mot "idiot" , normal vu l'origine grecolatine ("particulier") plus ou moins semblable de ces mots, mais ça résonne autant à des oreilles FR comme "idée" (origine : "image" en grec)... FRanchement "idiome" ne peut être péjoratif que pour l'"imbécile" (origines: "faible" en latin) qui l'écoute ou l'utilise, pas en général car ça veut juste dire "langue"(il ne s'agit pas du NL "tong") en un tout petit peu plus pédant/savant pas du tout en plus péjoratif/insultant

à moins bien sûr que l'usage idiomatique du FR soit différent "dans une commune unilingue néerlandophone en Flandre"(origine: walli) :)

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 11 juillet 2012

À lire ces échanges, il est évident que, sur le fond, la question est de savoir si les flamands sont offensés. Marcel s'escrime à leur démontrer que non. Et tout le monde trouve normal qu'un mot de français suscite la haine pavlovienne d'un conseil communal, et plus personne ne discute du bien fondé de ce réglement, ou de son abérration.

Le bon vieux couple belgicain-flamingant nous fait encore le coup du drame à claquettes.

Ce couple remonte à Léopold II, sponsor d'Hendrik Conscience, auquel Bartinounet rendait hommage aujourd'hui, pour son émouvante évocation des vêpres siciliennes à la flamande, épigone de tous les récurages ethniques.

Comme il y a l'air d'y avoir une moule zeelandaise dans le potage nationaliste du 11 juillet, il est désormais plus prudent et plus authentique de se réclamer du 14 octobre.

Accessoirement, Marcel se rêve flamand (wallon, cela fait moins rêver), ce que bien sûr, on ne démentira pas de l'autre côté, pour entretenir le schmilblick.

Écrit par : Pfff | mercredi, 11 juillet 2012

Le discours politicien est tout aussi clair quand EVR quitte Rhode-Saint-Genèse (où son avenir communal n'est plus fort utile... pour contrer la NV-A)
... et où il s'établit à Zaventem, comme par hasard la commune flamande du rand qui compte la plus forte proportion de francophones...
... où il épouse à 300% les vues de la NV-A: c'est à qui se montrera le plus flamingant, càd utiliser le sentiment de répulsion à l'encontre des francophones pour se faire le plus de voix. Les plaines de jeux, les subventions pour les évènements de rue PUREMENT et uniquement flamandes (à prouver preuves à l'appui), et autres racismes flamingants...
oups pardon, le racisme "linguistique" n'existe pas en Belgique.

Et à Rhode, l'épouse de HVR, "émigrée" de Flandre en périphérie bruxelloise, après s'être étonnée du caractère trop francophone de Rhode, n'hésite pas, elle non plus, à s'allier à la NV-A.
Et, comble d'hypocrisie, elle reproche à la vie communale d'être trop baignée de conflits communautaires... tout en rassemblant sous sa bannière quasi toutes les forces flamandes... de gauche à droite... pour lutter contre la "misère" de la francisation de Rhode!

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 04 juillet 2012

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EVR n'a jamais habité Rhode Saint Genèse.

Il résidait Sint Stevens Woluwe, puis Sterrebeek, deux sous-entités de Zaventem où il fut pour la première fois conseiller communal en 1983.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

@ Moventoh: désolé d'avoir quelque peu confondu HVR et EVR... la famille est peut-être grande, mais chacun doit conserver sa place! :P

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 04 juillet 2012

@Lachmoneky

Me relisant, je constate que c'est un peu sec.

Désolé, mon but était de gentiment attirer votre attention sur cette confusion.

PS: et on a pas encore parlé de la SOEUR Van Rompuy, Tine, qui est d'extrême-gauche... ;)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

on peut être d'extrême gauche et flamingante, claire ou hypocrite comme l'un ou l'autre de ses frères et belles-soeurs, pas un(e) VR pour racheter l'autre, on peut même être flamingant et crétin, ce n'est d'ailleurs pas plus rassurant que quand ils sont intelligents...

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 07 juillet 2012

Je savais bien que ce type était une clette...
Ca doit pas souvent être facile de se regarder dans la glace le soir, hein Eric?

Écrit par : Guillaume | mercredi, 04 juillet 2012

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Euh Marcel, il risque pas d'avoir confusion dans les pseudo ?

Écrit par : Guillaume | mercredi, 04 juillet 2012

"Si, je suis une clette, j'ignorais que le homard avait des poils !"

(cfr "Il était une fois une fois", film pas complètement top mais je suis bon public et je me suis marré quand le pauvre Stéphane Bern se fait exploser)

;)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

@Guillaume : ah oui, je me disais bien que ce n'était pas votre style
@Guillaume le nouveau qui pense que EVR est une "clette" : merci de prendre un autre pseudo (ex. Guillaume II ; Guillaume-le-nouveau ; Guillaume-le-jeune ; Guillaume l'anticlette, etc…) afin de ne pas être confondu avec notre bon vieux Guillaume qui a le copyright sur son nom. Merci :-)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 juillet 2012

@Lieven
"Idiome" n'est pas condescendant. Pour vous en convaincre, relisez à cet égard la définition du mot dans le dictionnaire de l'Académie Française.

Écrit par : Jean Simon | mercredi, 04 juillet 2012

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Marcel,

Je partage votre analyse de la situation. Les caciques du CD&V(A) se rendent compte qu'ils ont joué les apprentis sorciers et qu'ils sont sur le point de se faire dévorer par leur créature.

Ceci dit, c'est bien la peur de perdre leurs strapontins qui les angoisse, car pour leur majorité, ils adhèrent largement à l'idéologie de la créature à laquelle ils ont permis de croître.

Je partage également l'opinion de Nicolas et de Moventoh.
Pour le premier, je suis assez d'accord avec le fait que le triomphe de la NVA signifiera de facto la déchéance (méritée) du CD&V. J'irai plus loin que lui: étant devenu un séparatiste francophone convaincu, la NVA est mon alliée objective (nous partageons désormais le même objectif: la fin de la Belgique), bien qu'étant à des années-lumières de distance sur le plan de l'idéologie et surtout sur le contentieux territorial qu'il y aura à régler lors du dépeçage du pays, ainsi qu'à propos du règlement du sort de la minorité francophone qui subsistera dans l'Etat flamand.

Pour le second, à propos de la duplicité et de l'hypocrisie d'EVR et de façon plus générale de son parti, je suis entièrement d'accord. EVR a toujours été le prototype du mec qui tente d'amadouer les francophones lorsqu'il s'adresse à eux, ou de les culpabiliser pour ce qui arrive à la Belgique, alors que dès qu'il se tourne vers sa communauté, il tombe le masque pour redevenir le flamingant nationaliste pur jus qu'il est. Une des plus belles illustrations de son adhésion aux idées nauséeuses de la NVA et de ses propres coreligionnaires, c'est le fameux nouveau règlement communal de Zaventem, qu'il soutient à 100%. (n'en serait il pas en plus l'un des instigateurs?)

J'ajouterais qu'au moins avec la NVA, les francophones sauront à quoi s'en tenir et que le discours de cette dernière sera sans ambiguïtés, au contraire d'avec le CD&V et de certains autres partis "traditionnels" flamands.

Bientôt nous pourrons dire comme Maertens dans le temps: "Maintenant que nous sommes au bord du gouffre, il est temps de faire un grand pas en avant!".

A++
Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 04 juillet 2012

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@Soltan Griss

"Etant devenu un séparatiste francophone convaincu, la NVA est mon alliée objective (nous partageons désormais le même objectif: la fin de la Belgique), bien qu'étant à des années-lumières de distance sur le plan de l'idéologie(...)"


A l'occasion, il m'arrive de craquer un peu aussi, mais je trouve qu'il faut refuser de se laisser mener où d'autres le souhaitent.

Les provocs flamingantes n'ont pour but que de dégoûter les belgicains/belgicists et d'attiser la haine linguistique qui sert le seul et unique intérêt de cette troupe de crapules (appelons un chat un chat) démagogues et populistes de la N-VA qui recruteraient un chien avec un chapeau pour peu qu'il exprime son dégoût de la francophonie qui a fait le malheur des Flamands depuis la création du monde.

Et ils ne s'en privent pas, leurs effectifs sont constitués d'absolument n'importe quoi et hors Bart De Wever, ils n'ont aucun orateur, on se croirait chez Le Pen père.

Ces néo-postpakkers de la pire extraction n'ont d'ailleurs pas la moindre idéologie, ni la plus petite compétence, leur Ministre du budget ne sait même pas compter.
http://www.youtube.com/watch?v=lSh3gftShEI

Même les Flamands en pleureront à terme.

En attendant, ne nous laissons pas berner. Des Flamands, il y en a plein ! ;)

Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 juillet 2012

« J’en ai assez du poids wallon ! La Flandre en a marre de supporter le poids économique de la Wallonie ». Eric Van Rompuy, 1979.
Les vieux vlamingants du cVp/cdnVLAAAAMS sont encore pire que les jeunes Überflamands de la nVLAAAAMSea. Leur langue bifide est nationaaaalflamand devant leur "nation" et belchikain devant les wallons et bruxelleois touche-pas-à-mon-pays. Ceux de la nVLAAAAMSea ont souvent plus difficile à contenir leur haine en publique...

Écrit par : Axle | mercredi, 04 juillet 2012

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Un truc génial avec les flamands, c'est que maintenant, ils paient pour nous et donc ne cessent de nous donner de l'argent (après que Bruxelles leur ait filé une grosse part) alors qu'avant, quand la Wallonie était la plus prospère, c'est grâce à eux qui venaient travailler chez nous. On peut retourner le problème comme on veut avec les données fournies par le nord du pays, c'est toujours grâce aux flamands.

Parfois, j'ai l'impression que même les parisiens sont moins chauvins et moins prétentieux qu'eux !

Eric Van Rompuy n'est là que pour se remplir les poches (avec ses mandats), peu importe la méthode employée pour être élu. Il se rend simplement compte qu'il n'aura pas forcément de mandat sous peu et qu'il sera alors probablement fini politiquement ! Il change alors de stratégie. Enfin, mon avis...

PS: Alors, les T-Shirt de Riket avec le splits BV, c'est pour quand ? (België / Vlanderen)

Écrit par : André | jeudi, 05 juillet 2012

A André, oui mais les Flamands qui sont restés en Wallonie comme mon père ne sont plus considérés comme Flamands il n'en a pas tant que ça qui sont repartis en Flandre. On peut aussi dire que la richesse de la Wallonie est aussi dû aux italiens et l'Italie pourrait réclamer l'argent généré en Wallonie par ses travailleurs. Faut pas non plus exagérer ...

Écrit par : Guillaume | vendredi, 06 juillet 2012

Le communautaire est partout mais les médias francophones sont cadenassés!

En attendant la flandre divise par plus que 2 (rajeunissement à des centrales des années 82-83) son risque nucléaire alors que la wallonie l'augmente sérieusement. Et la flandre veut éviter le blackout càd qu'elle pompera la moitié de tihange 1 (cfr aussi via les 20% des fournisseurs...).
De plus les flamands seront en avance pour pomper le fric de la "manne" de démantellement puis construiront de la congénération pendant que les francophones mettront au goutte à goutte du fric pour maintenir une unité de 1975 pendant 13 ans encore!! Soyons clairs, les francophones seront en retard de 10 ans!
Mais aucun journaliste francophone pour en parler.

Par ailleurs on évite de dire qu'il y a "surproduction" à cause de l'éolien et des panneaux solaires (et aussi de la crise), ce qui n'arrange pas électrabel. Ce qui prouve que si toutes les nouvelles constructions avaient des panneaux solaires on pourrait économiser bien plus. Mais aucune stratégie!! Merci Mr Magnette.
D'ailleurs on ferme 2 unités classiques à Ruien et une à Awans... Qui pourraient servir d'appoint quand il n 'y a pas de soleil ou pas de vent!!!!!

GDF Suez prend évidemment en otage les belges, mais à qui la faute?

Écrit par : Salade | mercredi, 04 juillet 2012

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Lu de bout en bout. Très bonne analyse. Il faut dire que c'était assez évident. Les gros sabots d'Eric Van Rompuy se repèrent à des kilomètres, et pour ceux qui auraient des mirettes, il leur reste le tarin, car la paille dans laquelle le frère de l'autre enfourne ses pieds caleux est gorgée de bon et gras lisier des Flandres.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 juillet 2012

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Bon Dieu !

Mais il n'a pas des choses plus importantes à faire, le frère de notre bien-aimé Président ?

Comme de chasser les petites filles francophones dans les squares publics ?

Écrit par : Pfff | jeudi, 05 juillet 2012

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Si le tsunami NVA arrive en octobre. Celui-ci ne risque-t-il pas de faire tomber le gouvernement? Car coté flamand, certains prefereront surement être du coté des Fort (NVA) que du coté des faibles (CD&V, SPA, Groen & OpenV).

Ajouter à cela, la possible forte montée du FDF à Bruxelles vis à vis du MR, CDH et PS.

Nous nous retrouverons dans un cas de pré-séparation du pays. Pourtant, nos politiques francophone font semblant de ne rien voir ne rien entendre ou même ne rien sentir...

Écrit par : draugtor | jeudi, 05 juillet 2012

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@Draugtor : c'est là que je regrette d'avoir publié un article relativement court. En effet, l'attitude du CD&V en cas d'échec retentissant, pourrait être de faire tomber le gouvernement. Mais cela mettra un certain temps. Le parti de Wouter Beke, s'il sortait immédiatement, avouerait en quelque sorte avoir choisi la mauvaise voie depuis 2008, et donnerait d'autant plus de crédit à Bart De Wever. La sortie serait donc beaucoup plus progressive. Ce qui comptera alors pour le CD&V sera d'être en position de force (ou du moins pas trop faible) en 2014. Le nouveau discours de Van Rompuy montre que ne pouvant attaquer sur le terrain économique, le CD&V attaque sur le terrain de la cohérence belge, et de celle du gouvernement flamand, accusant la N-VA de f… le bordel. Le problème, c'est que ça aussi, on l'a déjà essayé, et qu'on a vu que ça ne marchait pas. Mais si la presse flamande se mettait à attaquer la N-VA à son tour — et elle a commencé, voir l'article de Steven Samyn dans De Morgen, on aurait une petite chance de voir la N-VA baisser.

Bref, je ne suis pas Nostradamus, mais je dirais que rien n'est gagné, et rien n'est perdu. Pour l'instant…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 juillet 2012

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Dites donc, c'est un peu comme pour l'euro et l'Europe, alors...
Comment expliquer une concordance aussi incroyable ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 05 juillet 2012

@Bernard

Facile. L'Europe n'est qu'une version macro de ce que nous vivons en Belgique. Les riches ne veulent pas payer pour les pauvres, montée du nationalisme, absence de réaction politique aduéquate, ...etc.

Écrit par : Geoffrey | jeudi, 05 juillet 2012

La flandre des partis non séparatistes aurait intérêt à faire tomber le gouvernement après les élections communales pour tenter d'enrayer une dégringolade électorale fédérale ou se positionner pour la fin de la belgique en tentant de mouiller la NVA.
Mais est-ce vraiment un choix possible pour ces partis non séparatistes??

Dans ce cas d'autotermination, plus aucun gouvernement fédéral ne sera possible. (à moins que les francophones n'acceptent de renégocier avec la NVA sur la tempe les accords de BHV!)

La belgique sera peut-être plus vite finie que prévu!

Écrit par : Salade | jeudi, 05 juillet 2012

@bruxellois :"un flic flamand reste un flamand" est un amalgame raciste. Désolé, je ne publie pas ce genre de choses.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 juillet 2012

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"un flic flamand reste un flamand" n'est absolument pas raciste! C'est peut-être xénophobe voire nationaliste mais pas raciste!
Flamand n'est pas une race (d'autant plus que d'après certains biologistes, il n'y plus qu'une race humaine, le sapiens sapiens vue que le Néandertalien s'est soit éteint, soit métissé)! Si j'entendais "un flic Ch'ti reste un Ch'ti", je ne le verrais ABSOLUMENT pas comme une propos raciste!

SVP Marcel, ne tombait pas dans l'angélisme qui fait l’amalgame de toutes les xénophobies (sentiment qui peut se comprendre, la peur de ce qu'on ne comprend pas) pour du racisme avec tout ce que çà peut impliquer!

En France, nous avons, malheureusement, l'habitude de faire passer la peur pour de la haine ... ce qui au final peut être assimiler pour une stigmatisation ... la peur est une émotion qui par nature ne se contrôle pas alors que la haine est un sentiment qui a fait intervenir la réflexion.

La peur se comprend, la haine/méchanceté un peu moins ... si vous voyez ce que je veux dire.

Écrit par : Lille/Rijsel | vendredi, 06 juillet 2012

@Lille : dès le moment où cette phrase suit un reproche fait à la brutalité des "flics flamands", la phrase est bien raciste au contraire, puisqu'elle sous-entend que la brutalité est liée au fait d'être flamand.

Les races n'existent pas au point de vue humain. Le racisme requiert donc simplement que l'on présente deux personnes comme étant différentes, ethniquement, de par leur religion, la couleur des yeux, etc. Je ne conçois pas de différence entre un Flamand et moi-même. Or, dès lors qu'on écrit "un flic flamand reste un Flamand", l'on établit une différence avec les non-flamands. Quand c'est pour insinuer qu'il serait mieux habillé parce que "les Flamands ont plus de style", c'est une discrimination positive et je n'ai rien contre. En revanche, quand c'est pour expliquer leur brutalité, c'est bien du racisme.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 juillet 2012

Peut-être est-ce du au fait qu'en France, il n'y a pas d'identités aussi clivantes qu'en Belgique mais je persiste à penser que ce n'est pas du racisme, de mon point de vue extérieur. Presque toutes les régions de France s'accordent à penser que les parisiens sont "des têtes de chiens" selon l'expression ... le parisien est réputé pour être m'as-tu-vu, tout le temps pressé, incivil et mauvais automobiliste, pourtant ... ce n'est pas du racisme ... au pire du préjugé (et j'habite en Ile-de-France depuis plus de 12 ans à présent). Le Corse est fainéant, le Marseillais est porté sur l'exagération alors que le Nordiste a un accent pourri qui mène à se demander s'il n'est pas attardé. Des préjugés tout çà, nullement du racisme car selon moi, les 3/4 du temps, une discussion permettra de balayer les préjugés alors que le racisme, lui, est tellement encré qu'un discussion n'y changera rien.

Mais ce n'est que mon point de vue de "flamand roman français de France".

Parfois, les points de vues extérieurs peuvent se montrer plus objectifs puisque décorrélé de tout affect ;)

Écrit par : Lille/Rijsel | vendredi, 06 juillet 2012

Moi je dis qu'un flic ch'ti brutal reste un flic ch'ti, un flic brutal et un ch'ti brutal !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 06 juillet 2012

@Rijssel
"flamand roman français de France"est rigolo
"flamand roman français de flandre"est une insulte antiflamande, aller comprendre le racisme après ça!

en tout cas Marcel, quand la n-va va faire 51% des électeurs flamands, ça va être difficile à "argumenter anti-raciste" que "flamand" c'est différent de "flamingant"

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 07 juillet 2012

@sel

en ce qui concerne les flics flamands, il affichent le drapeau flamand jusque dans les casernes bruxelloises a etterbeek (donc meme pas en flandre, bruxelles ne faisant pas partie de la flandre). cette phrase que vous avez retenue pour censurer sans retenue est donc justifiee : un flic flamand reste un flamand (avant tout), attache a la flandre et donc non fiable pour un bruxellois. plusieurs incidents ont demontre qu'a Zaventem (message original), le traitement est different selon que le quidam est francophone ou flamand
j'espere avoir clarifier suffisamment la chose
de plus vous n'etes pas oblige de censurer tout un message sur un mot qui vous deplait

on peut debrattre si flamand est une race, je ne vois pas le lien avec racisme

Écrit par : bruxellois | samedi, 07 juillet 2012

@Zuiltje : 51%, c'est 51% de 100%, et pas un pourcent de plus. Par ailleurs, on sait que le pourcentage de Flamands qui votent pour les partis flamingants pour des raisons autres que le flamingantisme sont majoritaires. Donc, même à 51% de partis que je considère comme racistes, ça ne fait toujours pas des Flamands des "racistes".

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 08 juillet 2012

@Bruxellois : un bon cinquième des Flamands se considèrent d'abord comme des "wereldburgers". Un autre cinquième d'abord comme des "Belges". Un dixième comme "européens". Donc, ce que fait votre flic flamingant (et non flamand) n'a pas à être rejeté sur les Flamands dont une partie loin d'être négligeable est choquée quand elle voit ce genre de comportement. Merci pour eux.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 08 juillet 2012

donc Marcel,

si des électeurs de la n-va(dont c'est le core-business) ne votent pas pour son flamingantisme, il y a tout de même une part de flamingantisme dans les autres partis pour attirer les flamingants qui auraient échappé à la n-va(parti équivalent au vb si ce n'est qu'il ne se permet pas d'afficher des affiches avec l'image d'un "arabe" avec en-dessous écrit "buiten" comme un vulgaire "walen")...

je voudrais pas insister mais je connais des "wereldburgers", des "belges", et bien sûr des "européens" qui assument totalement leur flamingantisme...

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 08 juillet 2012

Uit'tZuiltje, vous voulez dire, par exemple, un parti modéré comme euh... le cd&v? http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1458365/2012/06/22/Le-CD-V-promet-de-bannir-le-francais-de-Kampenhout.dhtml

Écrit par : Thomark | dimanche, 08 juillet 2012

@sel

vos fameux "werelburgers" votent NVA a 45%. je ne parle meme pas des flamingants au CD&V, VLD etc. meme le NSDAP (parti nazi) a pas fait un score pareil.

de la meme facon que dans le NSDAP vous retrouviez differentes tendances (nationaliste revanchard apres versailles, chomeur ou patron seduit par le programme economique, mouvement volkish, antisemitisme etc) dans la NVA vous retrouvez differentes tendances (ex-VB, ex volskunie, flamands concernes par leur portefeuille ou le programme economique radical de la NVA etc).

le fait est que le programme de la NVA est clair (avant de commencer votre discours sur les wereldbugers peut-etre serait-ce utile de lire les statuts de la NVA)

http://www.n-va.be/files/default/nva_images/documenten/statuten2011.pdf

"In haar streven
naar een beter bestuur en meer democratie kiest de Nieuw-Vlaamse Alliantie logischerwijs voor de
onafhankelijke republiek Vlaanderen, lidstaat van een democratische Europese Unie"

est-ce qu'il faut traduire ces conneries flamingantes ??

Écrit par : bruxellois | dimanche, 08 juillet 2012

Il serait sans doute utile de préciser ce que vous entendez par flamingant et par flamand. Les définitions de Jacques Brel dans "Les Flamingants" et dans "Les Flamandes" sont évidemment des caricatures (remplacez "flamandes" par "juives" ou "musulmanes" et admirez le résultat).
Donc soyez précis.
A vous lire...

Écrit par : Schoonaarde | dimanche, 08 juillet 2012

Tout est bon dans le flamingant

Sauf que bien sûr, cela ne fonctionne pas. La meilleure preuve que Brel a visé juste, c'est qu'il est impossible de remplacer flamingants, ou flamandes, par juives ou musulmanes.

Le meilleur allié du nouveau nationalisme est le relativisme moral, qui veut que tout vaut tout et tout soit égal. Le nouveau nationalisme dénonce d'ailleurs le relativisme moral et a beau jeu de l'empêtrer dans ses sophismes et de le pousser dans ses retranchements jusqu'à l'abération.

Le nouveau nationalisme utilise, par ailleurs, ce relativisme moral pour faire accepter l'inacceptable, en tentant, par exemple, de faire passer pour victime les inciviques et leurs familles, au mépris de la mémoire des victimes de la seconde guerre mondiale et de leurs familles.

Moyenant quoi, on peut soutenir en Flandre, que les Vlaamse Nationalisten ne sont pas des racistes, contre toute évidence. Et graduellement, il devient interdit de soutenir le contraire, sous peine d'être catalogué mauvais flamand.

Les flamingants ne seraient pas si forts si les flamands (et les wallons) n'étaient si lâches. Intimidation/lâcheté est un couple qui fonctionne diaboliquement. Le lâche finit par trouver refuge chez la grosse brute, en échange d'un pardon de ses faiblesses et de la promesse de défendre ses intérêts. Toutes les mafias, tous les féodalismes et tous les socialismes, volkish ou autres, fonctionnent sur le même schéma.

"Nazis pendant les deux guerres et juifs entre elles": comment cela sonne-t-il à vos oreilles ?

L'histoire existe ; il est impossible de retourner en arrière. Les "soiled and blood-soaked underwear" du Vlaams nationalisme doivent être inconfortables, à la longue, et les culs gercés des flamingants ne sont pas mon problème.

Écrit par : Pfff | lundi, 09 juillet 2012

@Schoonaarde

"Il serait sans doute utile de préciser ce que vous entendez par flamingant et par flamand."

dans notre idiome FR, "flamand" veut juste dire actuellement, "belge" qui aujourd'hui habite au nord d'une "frontière linguistique", ligne qui "n'existe pas" dans la constitution depuis 1963 et corresponds à la juxtaposition des segments nords des provinces actuelles de hainaut, brabant wallon, et liège où l'on ne parle administrativement que le FR...
jadis c'était primitivement sans doute différent puisque les van eyck, memlinc, van der weyden, venaient du monde mosan ou rhénan, voire du tournaisis; sans revenir sur le traité d'aix-la-chapelle pour le nord de l'actuelle RF, ni avant la révolution FR lorsque hal (le h de bhv) était le lourdes du hainaut, mouscron était encore en west-flandre quand je suis né...
bref "flamand" ne veut pas dire en FR quelque chose d'aussi étriqué que "vlaams" dans vb...
dans ce cas-là,"vlaams", "vlaming"... la définition de "flamand" correspond plus à ce que la majorité des "flamands" a décidé désormais et pour l'éternité : "flamand" = "néerlandophone", ce qui me semble-t-il, veut plus ou moins aussi dire "flamand" = "flamingant")

dans notre idiome FR, "flamingant"veut juste dire au départ "belge" qui parle un idiome correspondant plutôt au NL et revendique de le parler(cf les bretonnants en bretagne); néanmoins depuis la 1GM la propagande allemande ayant -pour bien foutre le bordel- donné lenin à la russie et donné du "Hauptstadt von Flandern" à bxl, "flamingant" est devenu le caricatural "nazi-durant-les-guerres-et-catho-entr-elles" de brel (mais lorsque celui-ci chante les"flamandes" il semble plus affectueux avec "ces gens-là"...)

perso je ne trouve pas que "flamingant" veut juste dire "raciste anti-FR", mais je pense qu'une bonne part des flamingants le sont, et aussi qu'une majorité de flamand est flamingante... et que l'oblitération du FR n'est pas un plus pour la flandre, que la culture FR dispose d'une part de néerlandité, que le NL est une belle langue intime et moderne, que rêver bxl en néerlandalousie apaisée est plus intéressant que de se repasser le passé avec des types d'extrême droite, mille godwin de godferdom

dans notre idiome FR, "belge" est un mot ridicule sauf associé aux mots "chocolat" et "bière", car les expressions "être chocolat" et "mettre en bière" vont très bien au concept.

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 10 juillet 2012

@Schoonaarde : Flamand (n.m), Flamande (n.f.),
1. gentilé de Flandre : qui habite la Flandre, soit autrefois le Nord du Nord-Pas-de-Calais, et les deux provinces de Flandre orientale et occidentale en Belgique. Par extension, aujourd'hui, toute la région néerlandophone de Belgique, ainsi que la Flandre française. Non-officiellement, certains Bruxellois considèrent qu'ils habitent en Flandre, mais la majorité se trouve plutôt en Brabant, voire à Bruxelles.
2. par extention du second : personne généralement belge de langue dite "flamande", soit l'accent méridional du néerlandais.
3. revendicatif : personne qui réclame pour lui la reconnaissance de son caractère flamand, entier ou partiel ou de ses origines flamandes. Ex. Marcel Sel se dit aussi flamand que francophone.
4. caract. certains attribuent au fait d'être flamand un caractère particulièrement dynamique et travailleur, une certaine nostalgie, etc.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 10 juillet 2012

caractère flamand : caractère entier et exclusif ; synonyme : caractériel

exemple : "Ce village, cette buche, cette botte de foin a un caractère flamand et il est dans votre intérêt de le reconnaître et de le célébrer."

Écrit par : Pfff | mercredi, 11 juillet 2012

@Marcel

"4. caract. certains attribuent au fait d'être flamand un caractère particulièrement dynamique et travailleur, une certaine nostalgie, etc."

est-ce dit pour se rendre sympa aux NL? parcequ'attribuer un caractère particulier à un groupe humain, n'est-ce pas précisément ça le racisme?... :))

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 13 juillet 2012

Vous avez lu la chronique de Walkowiak sur le même sujet?

La dernière phrase dit tout en 2 lignes: "La N-VA avance vers son destin et ce ne sont pas quelques cris de nationalistes chrétiens-démocrates apeurés tardivement qui l’en détourneront."

Eeeeeeeeeeeeeh ouais!

Écrit par : T'ES BEKAAS LOST (anc. ets. GO BIG...) | vendredi, 06 juillet 2012

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Mais de là à ce que les francophones fassent leur compte et tirent leur plan ...

Je pense que l'on a été dressé à l'impuissance, à l'abandon, à la résignation dans ce pays.

Et de toutes ces démissions, on se tresse une morale, qu'on appelle bonhommie ou tolérance, pour se donner le beau rôle.

Vous verrez, quand ce pays éclatera, probablement au moment où certains en Flandre décideront qu'il est opportun et optimum d'abandonner la Wallonie au bord de l'autoroute, en Francophonie, on décidera que c'est la faute de personne, que, dans le fond, tout le monde savait bien que cela allait arriver un jour ou l'autre, qu'il valait mieux maintenant que plus tard, et les choses iront en se délitant toujours un peu plus.

La Flandre, victime de la Belgique ? Laissez-moi rire : il ne reste moralement plus rien de la Wallonie.

Écrit par : Pfff | vendredi, 06 juillet 2012

@Moventoh

"A l'occasion, il m'arrive de craquer un peu aussi, mais je trouve qu'il faut refuser de se laisser mener où d'autres le souhaitent."

Je ne craque pas, ma conviction a mis des années à se forger.
Tout de même, c'est depuis 2007 que le "CD&VA" nous pourrit l'existence... et je n'essaye même pas de remonter plus loin (genre au "walen buiten" & Co)

Pour ce qui est de ne pas se laisser conduire où d'autres le souhaitent, vous avez raison: je n'ai point envie d'attendre que Bruxelles soit annexée de fait à la Vlaams Gewest sous le couvert d'une "cogestion" entre "Moeder Vlaanderen" et une Wallonie réduite à un francophonistan à la botte d'une België à la sauce flamande.

Pour ce qui est de la résistance: il faut leur opposer un "niet!" catégorique à tout ce qui va à l'encontre de nos intérêts économiques et territoriaux ou obtenir de justes compensations pour les exigences "d'en face". S'ils veulent passer en force il suffira de leur signifier que cela signifie de facto la partition de la Belgique et l'ouverture d'une litanie de contentieux dont le premier sera territorial (Bruxelles et sa GRANDE périphérie).

Enfin, étant donné les circonstances peu favorables à une scission, jouer sur cet argument en les menaçant de faire "péter" la Belgique hic et nunc... cela leur coûtera au moins aussi cher qu'à nous et ils paieront cash le prix de leur intransigeance. Bref, leur renvoyer au visage leur "retenez moi où je fais un malheur!" dont ils ont si souvent abusé pour obtenir des francophones d'intolérables concessions.

Surtout ne plus leur laisser le temps de placer tranquillement leurs pions visant à nous spolier par la mise en place d'une Belgique confédérale où nous aurions tous les inconvénients d'une indépendance sans en avoir les avantages... (plus de solidarité interpersonnelle, devoir s'autofinancer sur nos recettes propres et ne rien avoir à dire sur les affaires de la confédération...)

En attendant, exiger le rétablissement des équilibres linguistiques dans l'armée et la fonction publique fédérale. Exiger la réforme de la représentation flamande à Bruxelles pour qu'elle s'aligne sur celle des francophones en Vlaams Gewest, ou que celle des francophones de Vlaams Gewest soit alignée sur celles des flamands de Bruxelles.

Exiger la mise en place d'un accord de coopération entre la Vlaams Gewest et Bruxelles sur la gestion de l'aéroport de Zaventem et une meilleure ouverture des emplois à la population bruxelloise. Exiger le libre accès de la STIB à la périphérie bruxelloise ou limiter l'accès aux bus De Lijn à Bruxelles... bref revenir sur tous ces petits arrangements inégaux où les francophones, bruxellois et wallons sont les dindons de la farce.

Cesser de cautionner l'argument de l'exigence du bilinguisme à Bruxelles: les flamands ont voulu régler les problèmes et les répartitions sur base communautaire, eh bien appliquons leur logique: maintient d'un bilinguisme fonctionnel à Bruxelles, mais s'il y a 90% de francophones à Bruxelles, 90% des postes doivent être dévolus à des francophones, qu'ils soient bilingues ou non! Merde, quoi! Les traducteurs-interprètes, ce n'est pas fait pour les chiens!

Idem à l'armée et au niveau de son commandement! Si 40% (je dirais 45%) des postes doivent revenir à des francophones, eh bien qu'ils aillent à des francophones et on se branle du Selor et de ses examens à la con! Attribuer des postes à des flamands sous prétexte qu'ils sont bilingues ça a toujours été le moyen flamand pour spolier les francophones.

Bien évidemment, car j’entends déjà les flamingants de service arriver avec leurs bottes, heu, leurs gros sabots, pas question de remettre en cause la parité linguistique au niveau du gouvernement fédéral et bien sûr exiger une alternance systématique et automatique pour l'attribution du poste de premier ministre.
Celui là sera désigné en alternance dans le parti(*) le plus important de son groupe linguistique.
(*) faisant bien sûr partie de la coalition qui se sera mise d'accord pour gouverner.

En dehors d'Olivier Maingain, j'aimerais vraiment voir un peu plus "d'assertivité" (pour reprendre une formule très flamande) venant des bancs francophones plutôt que d'assister aux vaines gesticulations de chiffes molles plus soucieuses de se chamailler entre eux à propos de leurs petites baronnies que des intérêts de leurs concitoyens francophones.

Bien à vous,
Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 06 juillet 2012

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"ma conviction a mis des années à se forger'

Je suis certain que la plupart des gens que Moventoh appelle "franconissimes" sont des anciens belgicains qui ont compris que les nationalistes flamands utilisaient l'attachement des francophones à la Belgique pour faire avancer leur agenda.

Quand les salopards sont là, quand l'éléphant nationaliste est dans la pièce, il vaut mieux crier gare, que de se taire en espérant qu'il va se calmer après avoir cassé toute la porcelaine.

Écrit par : Pfff | vendredi, 06 juillet 2012

"Exiger la mise en place d'un accord de coopération entre la Vlaams Gewest et Bruxelles sur la gestion de l'aéroport de Zaventem et une meilleure ouverture des emplois à la population bruxelloise."

Le premier mot me fait déjà tiquer : cela fait longtemps que les francophones ne sont plus en position d'exiger quoi que ce soit.

Entre le wishfull thinking frustré des francophones et les revendications concrètes et satisfaites des néérlandophones, il y a un monde, une opposition totale.

Le flou belge arrange les deux bords : les flamands parce que cela leur permet d'avancer et les francophones, parce qu'un reality check serait trop douloureux.

Écrit par : Pfff | vendredi, 06 juillet 2012

@Soltan Griss

Enfin, j'ajouterai que j'ai récemment vu, enfin je veux dire plus exactement que j'ai récemment parlé avec des militants du RWF, dégoûtés de la gestion de ce pays.

Parmi eux, pas mal de gens avaient la même analyse que BDW sur un certain nombre de points et ne voyaient d'autre issue pour fuir enfin l'omnipotent et omniprésent PS que de militer pour un rattachement à la France où, au moins, existe l'alternance.

Dans les militants du RWF, il y a bien sûr des anti-Flamands rabiques de base, mais il en est d'autres, plus récents, qui ont rejoint le mouvement car ils veulent sortir du système wallon à n'importe quel prix, quitte à ce que ce pays meure.

L'un d'eux m'a dit : "Tu sais, moi je pense comme un Flamand, je suis d'accord avec eux"... Un gars du RWF !

Il ne faut pas s'en tenir à la façade, il faut voir plus loin.

Alors, vous savez, je pense qu'il est plus que temps de remettre en cause l'antagonisme linguistique très médiatique et trompeur pour retourner aux fondamentaux.

Vos réactions sont celles de quelqu'un qui n'a pas compris quelque chose d'essentiel : il est des choses dont une majorité de Flamands et, je crois, une bonne partie des francophones ne veulent plus. Dans quelque langue que ce soit.

Le vrai problème, il est là !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 06 juillet 2012

@Pfff

"Le premier mot me fait déjà tiquer : cela fait longtemps que les francophones ne sont plus en position d'exiger quoi que ce soit."

Ben c'est justement là où vous vous trompez.
Par contre, je concède la frustration de constater que la majorité de nos édiles ne fassent pas plus preuve de fermeté ni ne tapent plus souvent du poing sur la table face à des exigences flamandes toujours plus exorbitantes.

Dans le cas de l'aéroport de Bruxelles, et les récents conflits entre la Vlaams Gewest et la Région bruxelloise l'ont montré à propos des normes de bruit (qui n'ont pas été abaissées!); il suffirait à la Région bruxelloise d'interdite purement et simplement le survol de son territoire par les avions décollant ou atterrissant à Zaventem pour ramener nos "amis" flamands à de meilleurs sentiments et à se montrer plus collaborants... Dans la foulée, la Wallonie pourrait faire de même.

Quant au reality check, soyez assuré que je sais à quoi m'en tenir: à niveau d'imposition égal, en cas d'indépendance, les francophones peuvent dire adieu à environ 20-25% des prestations sociales (interventions des mutuelles, de la sécu, du chômage, etc.)... je n'ai jamais prétendu que cela serait facile. Etre libre et ne pas vivre sous les diktats des autres a un prix.

D'autre part, cela obligera nos édiles à faire des choix de gestion plus pertinents et à cesser de jeter le pognon de la collectivité par les fenêtres.

D'ailleurs je suis partisan de mettre fin à la pratique qui veut qu'un ministre, un bougmestre, etc. soit considéré comme irresponsable des choix qu'il pose lors de l'exercice de son mandat. Au contraire, ils devraient l'être et à l'issue de leur mandat, comme dans les entreprises, ils devraient demander décharge pour leur administration, laquelle, en fonction du bilan pourrait leur être accordée ou refusée selon que ce bilan est positif ou négatif. Vous verrez, la gestion de la chose publique sera beaucoup plus saine...

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 06 juillet 2012

@Moventoh

"Alors, vous savez, je pense qu'il est plus que temps de remettre en cause l'antagonisme linguistique très médiatique et trompeur pour retourner aux fondamentaux."

Allez expliquer cela à Bart, Geert, Kris, Filip en Co...

Nous ne pourrons nous pencher à nouveau sur les fondamentaux comme vous le dites que lorsque nous aurons évacué le problème linguistique. Et en l'état où en sont arrivé les choses, seule la scission du pays rendra cela possible.

Écrit par : Soltan Griss | samedi, 07 juillet 2012

@Soltan Griss

""Alors, vous savez, je pense qu'il est plus que temps de remettre en cause l'antagonisme linguistique très médiatique et trompeur pour retourner aux fondamentaux."

Allez expliquer cela à Bart, Geert, Kris, Filip en Co..."


Mais quand donc comprendrez-vous une bonne fois pour toutes qu'il s'agit pour une très large majorité des électeurs de ces hommes politiques de se débarrasser de l'omniprésent PS qu'ils vomissent ?!

Ca ne vous crève pas encore les yeux ?!

Vous pouvez bien parler guatémaltèque, ils s'en foutent ! Le communautaire est pour eux un levier.

Dont ne disposent même pas les francophones, soit dit en passant, enfin non, en pleurant...

Écrit par : Moventoh | dimanche, 08 juillet 2012

Siège de la Rochelle par Ségolène Royal - 2012


Près du vieux port antique, dans cette cité fameuse
Se livrait sous nos yeux, une bataille glorieuse
Ces murs avaient connu, le siège de Richelieu
Venu prendre la ville, reparti victorieux

Les siècles sont passés, Mais cette cité fière
Présente sans trembler, son visage à la mer.
Mais celle qui aujourd’'hui, rêve de la faire tomber
Pilotée de Paris, est venue de Poitiers

Elle se croyait sans doute, dans un terrain conquis
Qu’elle arriva certaine, de gagner la partie
Mais c’était sans compter, sur sa capacité
A perdre tous les combats, qu’elle crut toujours gagnés

Sans compter également, sur l’'homme qui terré
Dans les ruelles étroites, de sa ville tant aimée
Regardait amusé, Royal parachutée
Savait bien que ici, elle allait s’'écraser

Avec un grand panache, celui de l’'insouciance
Falorni attendait, l’'heure de la résistance
Ramassa le drapeau et le leva bien haut
La bataille commençait contre Solférino

Drapeau de son courage, et couleurs de l’'honneur
C’'est sous ce bel ombrage, qu’'il sortira vainqueur
Face aux déracinés, qui d’orgueil boursouflés
Considèrent les français, dénués de fierté

Rendant ainsi hommage, aux héros du passé
Qui à travers les âges, et désintéressés
Combattirent sans relâche, les plus odieux outrages
Falorni décida, d’écouter les suffrages

Et le déferlement, des momies du parti
Commença aussitôt,dans le plus grand mépris
Et c’est par trains entiers, que nos chers oligarques
Gonflés de suffisance, à la Rochelle débarquent

Les ennemis d’'hier, qui jadis l’'insultaient
En cortège mortuaire, à son secours volaient.
Même le président, le père de ses enfants
Soutenait cette intruse, dans un ultime élan

Mais dans l’'ombre dorée, de son immense palais
La favorite aimée, sa vengeance préparait.
Elle voulait achever, sa rivale blessée
Celle qui avait osé, avant elle l’'aimer.

D’un message ravageur, elle sonna le signal
Du début prometteur de la curée royale.
Nous révélant ainsi, qu’'en France désormais
C’'est bien au fond des lits, qu’on dirige les français.

Cette gauche si normale, qui n’a jamais cessé
De nous faire la morale, de vanter sa pureté
Montre qu’elle sait maintenant, se gaver de caviar
Tout en nous dirigeant, du fond de son plumard

Falorni mon héros, dresse toi sur tes pieds
Contre tous ces bobos, et ces déracinés
Ecrase cette migratrice, qui rêvait du perchoir
Et bats cette amatrice, vas chercher ta victoire.

Et dimanche soir prochain, à travers le pays
S’'élèvera enfin, de la France un grand cri
Celui du soulagement, et de la gratitude
On dira tes louanges, ton immense bravitude.

Tu auras eu la peau, de celle qui croyait
Q'u’en la faisant tirer, elle tromperait les français
Ta gloire sera si grande, que pour toi s’ouvrira
Le chemin du pouvoir, qu’elle ne méritait pas.

Écrit par : Dispril | vendredi, 06 juillet 2012

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Bonjour Marcel,

Question. Les politiques de la région flamande ainsi que de nombreux intervenants flamingants (ou pas) sur ce blog ainsi que sur beaucoup d'autres nous rappellent sans cesse que nous (les FR) ne respectont pas les avis, les exigences, les lois, les décrets de la majorité (les FL). Pourtant il me semble que le recensement a été interdit depuis belle lurette... Qui a voulu cette interdicition ? le gouvernement flamand ? Et comment peut-on accepter et valider des chiffres sur base d'un répartition fictive (60/40) et martellée par les partis vl ? En théorie, vu que le dernier recensement a eu lieu il a 50 ou 60 ans (je ne suis pas sure. Merci de confirmer ;) on peut donc considérer toutes ces lois, décrets,... comme nuls au niveau légale (?). Qu'en pensez-vous ? Y a t'il des recours à quelque niveau que ce soit ?
Bien à vous

Écrit par : Magun | vendredi, 06 juillet 2012

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@Magun Dès lors que ces lois sont avalisées par la "minorité francophone", elles sont évidemment pleinement valides. La répartition peut par ailleurs être "estimée" par autre chose qu'un recensement, par exemple, la répartition politique.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 juillet 2012

me voilà en short et sandales (non, pas de Lederhosen ni Birkenstock)

quel projet d'avenir émouvant

donc, pour contrer un parti qui a l'indépendance de la Flandre sous le point 1-A-1.1 de ses status, tu proposes de les menacer avec la fin de la Belgique hic et nunc...

puis pour le reste il faut exiger la fin des privilèges néerlandophones à Bruxelles, Bruxelles aux Bruxellois francophones!

Comme le dit ton cher Maingain: "Trop de Francophones sont privés d’emplois du seul fait qu’ils sont francophones."

Combien? ça on ne sait pas! C'est comme dire que le public ne compte pas à Bruxelles! ah non, 'y a Doulkeridis qui a fait une petite recherche, et pour le reste y'a Gosuin qui a regardé un peu.

http://www.google.com/searchhl=en&q=gosuin+nombre+de+fonctionnaires+bruxelles

Constat: la collectivité finance pour la simple région et les communes au moins 30.000 emplois (stib 7000, 7000 région et 16.000 communes) avec la moitié de contractuels (majorité hors cadre linguistique), et ce n'est même pas clair si les CPAS sont dedans, sinon il faut encore rajouter quelque 5000 au total. Donc on parle de quoi? plus de 80-85%% des postes qui sont déjà francophone?

Bilinguisme? Avec un volume de plusieurs dizaines de millions d'Euro en primes linguistiques (au moins 25 millions en région BXL 2011), à 80% francophone aussi? merci de ne pas l'oublier...

Mais comme d'hab, 'y a le belgiciste avec le spleen de la belgitude détruite par les méchants nationalistes et le francophoniste qui crie qu'il faut exiger de la Flandre.

mais il n'y en a aucun qui se dit qu'il faut s'occuper de ses propres comptes au lieu de fustiger les flamands à partir de leur francophonie, ça promet pour la suite

commence à exiger de tes politiciens qu'ils fassent des statistiques valables sur la situation de Bruxelles et la Wallonie. Ca fait pas mal de temps que je cherche le nombre d'emplois publics (statutaires - contractuels) à Bruxelles (fédéraux - régionaux - communaux - CPAS et parastatales).

Écrit par : wallimero | vendredi, 06 juillet 2012

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@wallimero

Comme tu te permets de me tutoyer alors que nous n'avons pas gardé les cochons ensemble, je vais m'octroyer également ce privilège.

Pour ce qui est de ta première remarque, oui, je serais prêt à les mettre au défi d'une indépendance hic et nunc, car bien que cela figure en bonne place dans leur programme, je suis persuadé que leur plan d'indépendance n'est que du bluff destiné à faire céder nos couilles molles de politiciens devant leurs exigences chaque jour plus délirantes.

Alors, oui, en pleine crise économique et financière, je veux bien les voir se mettre à la table des négociations pour discuter d'un sabordage de la Belgique, d'une répartition de la dette et du territoire de la Belgique. Franchement, j'aimerais vraiment voire cela!
Je suis persuadé que les flamands on bien plus à perdre que les francophones d'une partition du pays et que malgré les rodomontades, ils ne sont pas si pressés que cela d'ouvrir la boîte de Pandore.

De plus, il est tellement plus rentable pour les flamingants de mettre la Belgique en coupe réglée et de continuer à organiser la ruine des francophones tout en les maintenant dans un carcan (con)fédéral qui leur est chaque jour un peu plus défavorable. Il n'y a qu'à voir les disparités dans la répartition des postes de commandemant à l'armée ou dans la fonction publique fédérale pour voir que la très théorique répartition 60-40 n'est pratiquement jamais respectée et pratiquement toujours en défaveur des francophones!

Plus le temps, passe, plus les flamands ont a perdre d'une scission du pays et les francophones intérêt à se libérer du carcan belgo-flamand.

Pour ce qui est de ta tirade sur les emplois publics, je n'ai rien à dire, je ne sais d'où tu sors ces chiffres, ni où tu veux en venir. Une remarque cependant, si les emplois publics bruxellois sont occupés à 80-85% par des francophones, c'est trop peu au regard de la présence de néerlandophone à Bruxelles, laquelle est estimée au mieux à 7-8%.

Pour ce qui est de demander les statistiques, comme vous les flamands avez tant demandé que tout soit scindé, régionalisé, communautarisé, etc. Addresses toi aux différents ministères et institutions compétentes: les communes pour les CPAS, la région pour les emplois public régionaux, le fédéral pour les emplois fédéraux et certains parastataux, etc. Bonne pêche en veel plezier ermee.

Exiger de la flandre... bien sûr, aussi fort et sur le même ton que cette dernière se permet d'exiger des francophones!

Quant à ton short et tes sandales, ranges-les, il va faire dégeulasse ce WE...

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 06 juillet 2012

@Walli:
"et ce n'est même pas clair si les CPAS sont dedans, sinon il faut encore rajouter quelque 5000 au total"

Let me mo ne ki lache!!!!!!!!! O_O
Visiblement, Walli vit dans un autre monde que celui de Bruxelles! Quand je pense qu'une des grosses communes de Bruxelles emploie autant de personnes, A ELLE SEULE, pour son CPAS et tous les services sociaux y associés!
Mais je comprends que de SON monde, à Sint-Martens-Laetem, il se permette de tutoyer les quidams qui peuplent son "extérieur"... un monde décidément... TRES extérieur au sien!

Tout ceci ne change rien au fait que 250.000 navetteurs flamands et 150.000 wallons viennent travailler à Bruxelles. Sans compter ceux qui viennent travailler dans sa périphérie... flamande ou wallonne... sans compter les Bruxellois qui travaillent en dehors de leur région... en périphérie.

Mais bien entendu, c'est toujours plus simple de parler du "chacun chez soi", même si c'est totalement irréaliste!

En tout cas, cher Walli, ne comptez pas sur moi pour te tutoyer: en effet, même si j'ai gardé plein de cochons (entre guillemets ;-)), ce ne sont visiblement pas les mêmes que les vôtres!!! lol :P

Écrit par : Lachmoneky | samedi, 07 juillet 2012

Je ne sais si quelqu'un a écouté ce matin La Première.
Sous le chapeau de l'anniversaire de l'indépendance de l'Algérie.
José-Alain Fralon était interviewé et il y avait un chapitre sur la Belgique
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_matin-premiere-algerie-jose-alain-fralon-ex-correspondant-du-monde?id=7800286&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 06 juillet 2012

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@Soltan Griss


Je ne suis bien entendu absolument pas d'accord avec vous.

1. "Exiger la réforme de la représentation flamande à Bruxelles pour qu'elle s'aligne sur celle des francophones en Vlaams Gewest, ou que celle des francophones de Vlaams Gewest soit alignée sur celles des flamands de Bruxelles."

=> N'importe quoi. Mais je mets uniquement celle-là en exergue pour la suite de la démonstration, car à peu près tout ce que vous racontez est n'importe quoi.


2. "pas question de remettre en cause la parité linguistique au niveau du gouvernement fédéral"

=> Et pourquoi ? La parité linguistique au niveau régional bruxellois est dûe à la parité linguistique au niveau fédéral. Comme les Flamands sont sous-représentés à ce dernier niveau, les Bruxellois sont sous-représentés au leur.

L'équité voudrait que les électeurs soient représentés proportionnellement sur un plan linguistique à chaque niveau de pouvoir. Je parle de l'exécutif. Ce n'est nullement le cas.

Et qui tire tous les avantages de cette grotesque situtation institutionnelle sans en subir aucun des inconvénients ? Les Wallons. Ou tout au moins leurs politiques.

D'ailleurs, on constatera la représentation quasi nulle des Bruxellois francophones au niveau fédéral. Je ne parle pas des parachutistes Milquet (Charleroi), Onkelinx (Liège/Lasne) ou du petit nouveau Reynders.

A la Communauté française/Fédération Wallonie-Bruxelles, idem, les Bruxellois francophones - un quart de la communauté francophone belge - y ont systématiquement droit à des clopinettes.

Je ne relèverai pas tout le reste de vos étonnantes "exigences" qui confine à l'absurde.

Mais juste ceci: évitez le "nous" quand vous parlez des "francophones" : je suis francophone et vous ne me représentez pas.

Comme Filip De Winter ou Bart De Wever ne représentent pas tous les Flamands.

Libre à vous de vous positionner sur ce terrain de l'affrontement purement linguistique mais ce sera sans moi, et pas mal d'autres.

Car pourrait-on m'expliquer en quoi je devrais être solidaire d'un José Happart, d'un Philippe Moureaux, d'un Michel Daerden ou d'un Olivier Maingain ? Parce qu'ils ont la même moeiertaal que moi ?

En wa nog ?

D'un autre côté, voici longtemps que je me pose de sérieuses questions sur ces francophones qui focalisent sur le linguistique pour taire des problèmes bien plus fondamentaux où la langue n'a rien à faire.

Le repoussoir BDW et les "méchants flamingants" (dont je connais les outrances) me paraissent tout de même finalement bien utiles à certains francophones...

Entre autres, à ceux qui, ayant agité leur index en direction des "nazis", se voient reconduire électoralement par les Wallons à tous les coups.

Au bout d'un temps, ça lasse.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 06 juillet 2012

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@Moventoh

Vous n'êtes pas du tout d'accord avec moi?
La belle affaire, c'est votre droit le plus absolu, où est le problème?

Vous ne vous sentez pas concerné par le "nous"?! Idem, je n'ai jamais dit que je parlais au nom de tous les francophones, au minimum de tous ceux que je connais fréquente et qui partagent peu ou prou mon avis.

Pour le surplus, vous votez pour qui vous voulez, je ne suis pas non plus de ceux qui voudraient vous ôter ce droit; même si par vos choix vous deviez scier la branche sur laquelle vous êtes assis; du moment que ce n'est pas non plus la mienne (sinon comptez sur moi pour vous jeter au bas de l'arbre), vous faites ce que vous voulez.

Vous trouvez normal que les néerlandophones de Bruxelles aient plus de droit que les francophones de la région flamande? Moi pas. Au nom de quoi faudrait-il leur accorder ce qui est refusé aux francophones de la région flamande?

Je ne vous aucun inconvénient à ce qu'ils conservent leur représentation garantie à Bruxelles, mais je trouve que le minimum est que la réciproque soit accordée aux francophones de région flamande.

Or en acceptant l’infamante scission de BHV sans obtenir l'équilibrage des droits de TOUS les francophones de région flamande, nos chers politiciens (PS, MR, ECOLO, CDH) ont non seulement accepté une pareille situation inégale et inéquitable perdure, mais pire ils l'ont aggravée.

"L'équité voudrait que les électeurs soient représentés proportionnellement sur un plan linguistique à chaque niveau de pouvoir. Je parle de l'exécutif. Ce n'est nullement le cas."
Belle naïveté qui a déjà tant coûté aux francophones! Quant en face on joue la carte du communautaire, le francophone n'a jamais raison puisqu'il lui est impossible de rallier une majorité "démocratique". Depuis toujours les flamands raisonnent en termes ethno-linguistiques, donc si on vous suit, il faut se plier à toutes leurs exigences parce qu'ils sont les plus nombreux?
Bonne idée... à ce train là, la fin de la Belgique se fera à l'irakienne... ou à la syrienne.

"Libre à vous de vous positionner sur ce terrain de l'affrontement purement linguistique mais ce sera sans moi, et pas mal d'autres."
Je ne vous ai rien demandé!

"Entre autres, à ceux qui, ayant agité leur index en direction des "nazis", se voient reconduire électoralement par les Wallons à tous les coups.
Au bout d'un temps, ça lasse."
Et concrètement vous proposez quoi pour que cela change? A par vous lamenter de votre lassitude dans votre coin? Attendre que "ça passe"?
Allez-y enthousiasmez-moi...

Quant à Moureaux et Happart, pour ne citer qu'eux, si cela ne tenait qu'à moi, et pour reprendre la bonne idée exprimée un jour dans Le Soir (n'était-ce pas sous la plume de cette brave Béatrice Delvaux?), ils iraient rejoindre Bart, sa clique et ses semblables du Vlaams Belang dans le container à immerger au milieu de l'Atlantique... sans cela, le Bart ayant tellement maigri, les poissons seraient déçus...

Allez un peu de beaume pour soulager votre énervement: je suis d'accord avec vous à propos de la représentation des bruxellois! Il n'est pas normal qu'ils soient si mal représentés dans les institutions francophones.

Ah oui, une dernière chose... merveilleuse idée que celle du RWF de vouloir un rattachement à la France... la gestion du PS français sera-t-elle meilleure que celle du PS belge? Permettez moi d'en douter... d'autant que le rattachement à la France pour le coup ne résoudrait rien de ce côté... Franchement, si vous voulez des exemples de bonne gestion, regardez plutôt du côté de l'Allemagne ou des pays scandinaves...

Écrit par : Soltan Griss | samedi, 07 juillet 2012

@Moventoh

"Exiger la réforme de la représentation flamande à Bruxelles pour qu'elle s'aligne sur celle des francophones en Vlaams Gewest, ou que celle des francophones de Vlaams Gewest soit alignée sur celles des flamands de Bruxelles."

si vous pensez que cette proposition plutôt mesurée dans l'absolu c'est "N'importe quoi" , il est très compréhensible que vous votiez "Pour leurs idées sociétales et économiques" quelles qu'elles soient...

perso je vote pour des flamands dont les idées sociétales sont les miennes, je vous l'accorde, ils existent... et ils sont rares

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 07 juillet 2012

Bien sûr que la question linguistique n'est pas primordiale, ce n'est que la partie cachée de l'iceberg. Bien sûr, il y a la crise, la dette, le niveau de vie, le chômage. Mais quand toutes ces données statistiques sont manipulées par une communauté en défaveur de l'autre pour bâtir une nation au sein de l'état, il est de notre devoir de s'indigner, ne trouvez-vous pas? Soltan s'énerve et c'est compréhensible. Le glissement de la communauté flamande vers le flaminguantisme, accepté par tous les partis flamands (à l'exception de quelques cas isolés) nous pousse à avoir envie de réagir en pensant "communautaire". Comme vous, je n'ai aucune haine du flamand, et je voterais certainement pour une Ann Brusseel ou autre politicien flamand qui ne pose pas de frontière entre communautés mais vous devez reconnaître qu'ils sont très rares... Que proposez vous? Attendre que passe la tempête et que les francophones deviennent les citoyens de seconde zone d'une belgique flamande?

Écrit par : Thomark | dimanche, 08 juillet 2012

moventoh c'est toi qui lasse avec tes conneries, un flamingant qui se fait passer pour un francophone. va vivre en flandre avec ton copain BDW

Écrit par : bruxellois | mardi, 10 juillet 2012

@bruxellois

Le degré zéro de la comprenure, mes félicitations !

Écrit par : Moventoh | mercredi, 11 juillet 2012

"Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé en sa séance du 12 juillet 2012, la répartition des aides à la presse quotidienne écrite francophone pour un montant de 7.365.000 euros.

Après consultation de l’association des éditeurs de journaux francophones (JFB), de la Commission d’agréation au titre de journaliste professionnel et de l’Association des Journalistes professionnels (AJP), la Ministre en charge de l’Audiovisuel a proposé, sur avis du Centre de l’aide à la presse écrite, de suivre la répartition suivante :

- Sud Presse : 1.660.661,65 euros ;
- L'Avenir : 1.556.841,97 euros ;
- Le Soir : 1.242.373,98 euros ;
- La Dernière Heure : 987.464,03 euros ;
- La Libre Belgique : 972.976,91 euros ;
- L'Echo : 576.431,46 euros ;
- JFB : 368.250,00 euros."

Et maintenant : A VOS RANGS, FIXES !

Écrit par : Moventoh | vendredi, 13 juillet 2012

"me voilà en short et sandales (non, pas de Lederhosen ni Birkenstock)
quel projet d'avenir émouvant"

Vous partez en vacances ?

:)

Écrit par : Moventoh | vendredi, 06 juillet 2012

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@Soltan Griss

Et je vais ajouter autre chose pour bien vous mettre la tête à l'envers, Soltan Griss, parce que votre diatribe m'a solidement énervé : j'ai déjà voté pour des politiciens flamands à l'une ou l'autre occasion.

Pour leurs idées sociétales et économiques.

Dingue, non ?!

Écrit par : Moventoh | vendredi, 06 juillet 2012

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Le Walli...Quelle vilaine manie que de vouloir toujours et toujours se mêler des affaires des autres messieurs les flamingants. Vous avez voulu l'autonomie des Régions qui restent encore à dessiner... Assume la déjà dans l'état actuel des choses ! Comment oser vous parler de bilinguisme Fr/Fl qui , au travers d'une malheureuse prime de 20 ou 25 millions accordée par le fédéral , devrait être assuré et assumé chez tous les citoyens peut-être ?
A quand une étude sur le coût des lois linguistique qui nous impose le flamand et des flamands en Région Bruxelloise alors qu'ils ne représentent plus qu'une infinie petite partie de la population ? Tant que les flamingants auront autant de crédit en flandre, chez les flamands, pourquoi ne pas poser aussi de bête question ..?
Le nombre d'emplois publics (statutaires - contractuels) à Bruxelles et en Wallonie (fédéraux - régionaux - communaux - CPAS et parastatales) et moins important que dans les Flandres si cela vous intéresse tant !
Pour ma part, nous pouvons comme c'est déjà en partie réalisé, repartir les points où se trouvent des fonctionnaires fédéraux en fonctions de leurs appartenance linguistique et donc assurer aux fonctionnaire moins de déplacement... (C'est Groen comme idée non ?)
Ceci permettra d'éviter les surcoûts inhérents aux lois linguistiques puisqu'ils n'y aurait plus besoins d'en avoir autant en flamand ni en Région Bruxelloise ni même dans sa périphérie... De même, limitons à la commune de Bruxelles 1000 le rôle de Capitale à quelques bâtiments ou de rares Institutions... Que d'économies en perspective ! (C'est VLD comme idée Non ?)
Puisque les flamingants aiment les raccourcis, pourquoi s'en priver ? (C'est NVA comme idée non ?)
Il me semble tout aussi inévitable que les sort de flamand en Région Bruxelloise sera de plus en plus lié à celui du Français en flandre et plus particulièrement à celui des ceux qui ne souhaite plus du flamand comme langue administrative dans le Brabant dit "flamand".
Oser, comme une vierge effarouchée, menacer dès lors la pseudo parité du Fédéral à tout les niveau est à mourir de rire... (C'est cd&V non ?)
Comme quoi être francophone n'est pas un label d'intelligence garanti ! De parité au fédéral, il n'y en a jamais eu...
Pire, la majorité partout et toujours et ce depuis 1830 à toujours été flamande avec pour seule ambition d'aider les flandres et ce, à n'importe quel prix même celui du sacrifice de civils wallons ! Mais bon 14/18 et 39/50 sont des périodes oubliées semblerait il. Les milliards ont toujours été dans le même sens , qu'ils soient en Fb ou en €. Le même sens, celui du cours d'une rivière, de sa source vers la mer ... Pour laquelle les prévisions météo sont de plus en plus douteuses..!


Mais le top du top revient à "Pour leurs idées sociétales et économiques." ... Tout un poème ce francophone plus francophone que les autres mais qui se retrouve plus à l'aise avec les politiques flamandes... Pourquoi pas, mais de là à faire une fixette sur les politiques wallons ou wallonnes en citant des noms de gens qui n'ont plus de mandat et en y associant un homme politique qui vit sa politique comme l'on rentre en résistance mais avec l'honneur d'affirmer ses convictions bien au delà de votre propre clivage linguistique ou culturel, je dirais que vous versez dans la manipulation, Monsieur !

Écrit par : Philippe | dimanche, 08 juillet 2012

@Philippe

Je suppose que votre dernier paragraphe fait référence à moi ("sociétales et économiques"), aussi je tenais à préciser que je ne me tiens pas pour un francophone plus francophone que les autres, il me semblait justement que c'était Olivier Maingain le francophonissime pour grands résistants. Lequel ne manipule personne, c'est évident.

Écrit par : Moventoh | mardi, 10 juillet 2012

Je ne suis pas venu ici depuis de nombreux mois...

Marcel écrit toujours très bien, les Lieven et Wallimero sont toujours horriblement surreprésentés, les francophones qui vomissent les francophones aussi.

Ca tourne en rond. la seule nouveautés est la modération.. mais que modère-t-elle ?
Pas les flamingants en tous cas. Ne sont modérés que les insultes ou les sacro-saints péchés de racisme, ou les atteintes au dogme absolu de l'inexistence des races humaines.

Marcel à quoi te sert-il de donner à ces gens qui nous veulent tant de mal une tribune permanente? Voila des mois, si non des années, qu'ils annonnent les mêmes refrains.
Le syndrome de Stockholm ?

J'avoue que je n'arrive pas à comprendre.


Tout cela sera un peu bousculé après les élections communales...

Écrit par : CAROLUS | dimanche, 08 juillet 2012

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Rien que pour encourager Msieur Marcel dans son combat... Non, il n'est pas seul !
Il existe une flamande, une flamande qui fait de la politique, une flamande courageuse et qui n'a pas froid aux yeux ! oui oui...
Pour le plaisir de la lire: http://www.annbrusseel.be/bericht/ils-agissent-dans-la-peur

Écrit par : Philippe | dimanche, 08 juillet 2012

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ahhh .... si le bilinguisme était LA norme ... (ce qui veut aussi dire de comprendre les convocations pour les élections)

Écrit par : xavier castille | dimanche, 08 juillet 2012

S'ils étaient tous comme ça, on aurait même jamais eu besoin de parler d'élargissement de Bxl etc...
Malheureusement...

Écrit par : T'ES BEKAAS LOST (anc. ets. GO BIG...) | dimanche, 08 juillet 2012

Merci pour ce commentaire qui révèle exactement ce que cette dame pense de vous: Cela tient au complexe d'infériorité que cultive encore la Flandre et qui conduit au désir de revanche...

Écrit par : Philippe | lundi, 09 juillet 2012

Xavier Castille --> s'il suffisait d'être bilingue ça se saurait. Selon une étude disponible ici http://www.francophonie.be/ndf/main/fr/pgarfr/arfr371fr.html une écrasante majorité de francophones habitant en Flandre (83,1%) parlent le néerlandais. Mais le populisme fait qu'on préfère croire un tract électoral qu'une enquête argumentée trop longue à lire...

Écrit par : Thomark | lundi, 09 juillet 2012

J'ai vérifié l'info concernant le texte de Patrick Van Cauwenberghe, conseiller communal (UF) à Zaventem, qui parlait d'un réglement communal où il serait interdit sur les plaines de jeux, gardées et où l'on dépose ses enfants, de s'exprimer dans une autre langue que le néerlandais.

Je n'y croyais pas, je lui ai envoyé un mail.

Il m'a très gentiment envoyé le texte officiel.

Ce règlement communal traite non de l'obligation de parler néerlandais avec les responsables/animateurs de la plaine de jeux - ce qui me paraissait normal et allait pour moi de soi, Zaventem n'étant pas une commune à facilités - mais il implique clairement qu'il n'est pas permis d'utiliser une autre langue que le néerlandais apparemment même dans les échanges entre parents et enfants sur le site de la plaine.

C'est bien entendu du plus haut grotesque et parfaitement inapplicable. J'imagine la mère italienne ou la fonctionnaire européenne suédoise déposant là leurs enfants - ayant des connaissances suffisantes de néerlandais - obligées de leur dire "au revoir" en néerlandais. Car clairement, cette mesure s'applique à tous, non aux seuls francophones, comme je le constate en ayant lu le texte.

Je continue encore à n'en pas croire mes yeux. Mais c'est pourtant vrai. Toutes les remarques faites par Patrick Van Cauwenberghe sont parfaitement fondées et justifiées.

Passez-moi l'expression : je suis sur le cul.

Je ne pense d'ailleurs pas qu'il soit possible de trouver une autre région DANS LE MONDE ENTIER ayant une telle règlementation qui imposerait à une mère de saluer son enfant dans une langue imposée : c'est sidérant, époustouflant, ignoble jusqu'à la lie, j'en perds mon vocabulaire, il n'y a plus de mots.


Accessoirement, et plus que jamais, je tiens désormais Eric Van Rompuy, échevin du cru approuvant ce règlement et qui ne comptait déjà pas parmi mes favoris, en particulier après ses récentes hypocrites sorties pseudo-alarmistes sur la N-VA, pour le dernier des innommables et plus infâmes politicaillons de bas-étage que ce pays ait connu.

Je m'emporte peut-être mais je me demande si je ne lui préfère finalement pas Bart De Wever et ses congénères qui ont le mérite de la clarté. Les serpents à sonnettes, j'aime moins.

Dans tous les cas : wesda meugelijk ?!

Écrit par : Moventoh | dimanche, 08 juillet 2012

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bart de wesp c'est celui qui va soigner l'orgueil "national" flamand blessé... par les FR (la nouvelle alliance ne va évidemment pas soigner la flandre de son complexe d'infériorité linguistique et de supériorité ethnique) autant se préparer à la guerre civile froide à la herman van rompuy, mais en chaud ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 08 juillet 2012

Waalse Fat Free - honni soit qui mal y pense

Notre délicieux président a offert à son frère pour ses soixante ans un poster "Be Free", où l'on peut apprécier l'ironie de celui qui déclarait que la Belgique ne se scinderait jamais, vu que les Belges n'arriveraient pas à se mettre d'accord pour cela, et qui est, plus qu'aucun autre politique belge, responsable de la crise institutionnelle de ce pays, vu que c'est lui qui a soutenu les propositions NVa de scission de BHV(soutien nécessaire, à l'époque, pour que cette demande soit prise en compte).

Le fiston dudit président a, on s'en souvient, soutenu une proposition de loi visant à l'indemnisation des familles d'inciviques.

La femme dudit président trouve que les francophones sont des gens très grossiers, pas du tout convenables. Je me permet d'ajouter qu'ils manquent cruellement d'humour.

"Zyklon B voor Franse ratten", c'est bien trouvé. Cette vigueur de l'esprit flamingant, toujours limite, jamais prise en défaut.

Toute la famille est inconditionnelle de cette grande manifestation sportive familiale soutenue par le Bloso, le TAK, le Voorpost et un grand nombre de grosses boîtes flamandes, qui répond au doux nom de gordel, que l'on pourrait traduire, si l'on est un francophone mal embouché, par garrot.

Écrit par : Pfff | lundi, 09 juillet 2012

et voilà,

S'il n'y a pas de règles tous les francophones trouvent normal de parler français et s'il y a des règles on fait de son mieux pour entrer dans la casuïstique émotionnelle pour les décrier.

Ce qui importe est de pouvoir parler le français partout en Flandre. La liberalité linguistique accordé aux francophones par la Belgique anno 1830. Je reconnais un vrai belgicist là.

Personne n'oblige l'italienne à quoi que ce soit. Elle a inscrit son enfant en Flandre, dans une commune avec langue administrative le néerlandais,

si elle dit au revoir à son gosse, ce que où bien l'activité n'a pas encore commencé pour lui - et donc elle dit au revoir dans n'importe quelle langue

où bien la mère est en retard et l'activité a commencé sur la plaine de jeu et elle peut dire au revoir au bord de la plaine, tout comme on dit au revoir au bord du terrain de foot ou à la porte de l'école.

Mais soit, immédiatement toute la panoplie d'exclamations franco, le drame, oh! ciel! les méchants barbares flamands qui maltraitent la pauvre vièrge avec et le saint enfant franco!

C'est comme cette affaire avec la commune d'Uccle. On organise joyeusement tout en français et puis on déclare tout simplement que ce sont les méchants Flamands qui refusent que la commune organise quelque chose en néerlandais.

Ce qui est bien-sûr un mensonge énorme, mais soit, on passe. La commune peut organiser tout ce qu'elle veut en néerlandais, comme le fait p.e. la Ville de Bruxelles
http://www.brussel.be/artdet.cfm?id=4843&agendaid=1114

mais bon, tout cela bien-sûr dans le cadre de la grande pax linguistica des francophones, laissez nous en paix! ce qui veut simplement dire qu'on refuse de parler autre chose que le français. La bulle franco. On ne s'imagine même pas qu'on puisse devoir s'adapter aux règles de la plaine de jeux dans laquelle on inscrit son enfant. C'est à l'organisation de s'adapter aux francophones.

La Flandre a une frontière, une législation propre et une langue administrative qui n'est pas le français. Mais je sais que l'idée même de frontière flamande est innaceptable pour les belgicists francophones.

Écrit par : wallimero | lundi, 09 juillet 2012

Moi aussi, j'ai toujours eu difficile de me retrouver "à l'aise" avec ces politiques flamandes...
Sans rancune ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 09 juillet 2012

Finalement, c'est peu de chose au regard des crimes contre l'humanité dont le PS wallon se rend coupable chaque jour, avec la complicité de son peuple abject. (ironie)

Écrit par : Pfff | lundi, 09 juillet 2012

Si Marcel a consacré tout un article à cette affaire récemment, ce n'est pas pour rien !

Déjà que certaines écoles flamandes stigmatisent les parents qui ne parlent pas néerlandais avec leur enfant À LA MAISON. Ze zijn echt goed bezig in Vlaanderen…

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 09 juillet 2012

Il m'a très gentiment envoyé le texte officiel.


Would you please share ?

Écrit par : Requin Solitaire | lundi, 09 juillet 2012

@ Wallimero : parfaitement, je parle français à ma fille même quand nous sommes en Flandre. Si elle allait à l'école en Flandre, ou si elle suivait n'importe quelle activité organisée par l'administration flamande, je parlerais néerlandais à tout responsable de cette activité, mais je continuerais quand même à parler français à ma fille quand nous serions entre nous.

Parce que la langue que je parle avec ma fille ne concerne pas l'administration. Qu'elle soit flamande, wallonne ou chinoise.

Mais vous êtes visiblement incapable de comprendre ça. J'imagine que si vous vous trouviez sur une rue limitrophe de Hoeilaart et La Hulpe, vous considéreriez de votre devoir de parler néerlandais si vous êtes du côté Hoeilaart de la rue, et français si vous êtes de l'autre côté, même si vous vous adressiez à la même personne.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 09 juillet 2012

@Wallimero

Le francophone interprète...casuistique émotionnelle...ils veulent parler français partout, ah les impérialistes, and the usual load of bullshit...

Baîllement. Jusque là, on connaît.

Mais soudain on retrouve le grand Wallimero, l'archiprêtre du sophisme, le prince de la mauvaise foi et le grand mamamouchi du droit à géométrie variable à la flamingante.

Un régal.

Il écrit :

"si elle dit au revoir à son gosse, ce que où bien l'activité n'a pas encore commencé pour lui - et donc elle dit au revoir dans n'importe quelle langue

où bien la mère est en retard et l'activité a commencé sur la plaine de jeu et elle peut dire au revoir au bord de la plaine, tout comme on dit au revoir au bord du terrain de foot ou à la porte de l'école."


C'est super bien expliqué, hein ?! T'as même l'impression de comprendre où tu dois mettre tes pieds : dans les marques jaunes, là, tout ça...

Seulement, un réglement, un décret ou une loi, c'est un alignement précis de mots choisis qui veulent dire quelque chose, et idéalement rien d'autre.

Il n'est ici nullement question de "début d'activité", ni de "bord de plaine" et autres billevesées de contorsionniste.

Vous faites d'ailleurs un peu pitié.

Et il n'y a pas non plus de "saint enfant franco", c'est pour ça que j'ai pris une Italienne et une Suédoise comme exemples, puisque s'applique également à elles la bêtise de cette réglementation qui n'avait d'ailleurs pas lieu d'être - la commune étant déjà unilingue - si ce n'est au titre de nouvelle provocation/déférence ostentatoire des caniches OpenVLD/CD&V à leurs nouveaux maîtres de la Nieuw-Vlaamse Aliënatie.

Mais Walli allait pas en rester là, il sentait bien qu'il était un peu court...

Alors voici Uccle, voici Bruxelles ! Bouh bouh ! Et volez, torchons, virevoltez, serviettes ! Et si je vous faisais un petit peu de jonglage avec des pommes et des poires pour changer un peu ?! Regardez, dans le chapeau, hop, un lapin !

Le flamingant ultime ayant le nez dans son caca, désigne la lune du doigt mais le bête francophone ne regarde ni la lune, ni le doigt, il voit juste un pauvre type assez méprisable.

Écrit par : Moventoh | mardi, 10 juillet 2012

Bien-sûr que tu as pris une italienne comme exemple, c'est un grand classique de vouloir élargir à la communauté internationale les horribles souffrances de la population francophone persécutée en Flandre.

Mais je sais, il est impossible de dire au revoir à ton gosse au bord de la plaine. Il faut imposer le droit se mettre au milieu de l'activité en cours parmi tous les enfants qui eux étaient à l'heure pour pouvoir exprimer sa francitude.

Le fait d'imposer le néerlandais pendant la récré n'est pas une exigence de la N-VA. C'est une nécessité pour garantir la compréhension des cours parce que tout ceux qui peuvent se le permettre fuient le paradis francophone. Et c'est la même chose pour la plaine de jeux.

La plaine de jeux tombe sous la responsabilité des moniteurs, tout comme l'enceinte de l'école. Si on inscrit son gosse à une plaine de jeux en néerlandais, c'est qu'on espère que son gosse puisse partager et apprendre des moniteurs et des autres enfants. Et pas pour déposer son gosse afin de pouvoir distribuer le toute-boites FDF.

Je constate simplement que même Piqué - sans être contredit par son PS - commence à se bouger en ce qui conerne l'utilisation du français par les nouveaux entrants légaux. Elément très intéressant. La gravité de la situation à Buxelles est apparemment telle qu'il faut imposer la connaissance du français (passons le néerlandais) pour s'établir à Bruxelles.

et quel argument utilise-t-il?

"La langue, dans une ville surtout, est le meilleur moyen d'éviter le repli sur soi qui peut gagner les communautés. L'absence d'une base linguistique commune peut constituer un handicap au défi du vivre ensemble"

Mais il me semble qu'éviter le vivre ensemble avec les néerlandophones est plutôt le but recherché du belgicist qui veut imposer l'utilisation du français dans une commune unilingue néerlandophone en Flandre.

Écrit par : wallimero | mardi, 10 juillet 2012

@ Moventoh : je crois que Wallimero est incurable, il a dépassé le point de non-retour dans sa paranoïa. Laissons-le dans son délire de malheureux Flamand persécuté par nous autres méchants Francophones belgicistes impérialistes, il en a peut-être besoin pour donner un sens à sa vie…

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 10 juillet 2012

@Wallimero

Tout ce que vous dites était déjà d'application dans cette commune qui n'est pas à facilités, les termes de ce réglement visent à interdire TOUT ECHANGE VERBAL ENTRE QUI QUE CE SOIT sur le site d'une plaine de jeux dans une autre langue que le néerlandais.

Jij mag het keren of draaien, ça ne change rien. Vous êtes complètement à côté du sujet et je ne vous prends pas pour un idiot : vous le savez très bien.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 11 juillet 2012

@walli

« Si on inscrit son gosse à une plaine de jeux en néerlandais, » c'est parce qu'ouvrir une plaine de jeu avec la possibilité d'une autre langue est interdit (quoiqu'encore non puni de lapidation publique,...sans doute pour ménager les contribuables récalcitrants à to kiss-&-go leur enfants en NL) dans l'espace si libre d'esprit et non replié sur lui-même que l'on trouve « dans une commune unilingue néerlandophone en Flandre » juxtaposée à la capitale de la flandre...

bàv... et sans lassitude

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 11 juillet 2012

Vore capacité à tout mélanger pour nous resservir un plat typiquement flamingant m'épatera toujours.

Pour le "parcours d'intégration", évidemment que c'est nécessaire, au début, pour accompagner les nouveaux arrivants. Mais il y a tout de même une différence entre, disons, un Finlandais qui débarque à Bruxelles et un gars de Charleroi qui va habiter près de Bruxelles. (Mais bon, on sait que pour vous les Wallons sont des immigrés comme les autres.)

Écrit par : Geoffrey | mercredi, 11 juillet 2012

Le post ci-dessus est bien sûr une réponse à Walli.

Écrit par : Geoffrey | mercredi, 11 juillet 2012

@Walli

"La Flandre a une frontière, une législation propre et une langue administrative qui n'est pas le français. Mais je sais que l'idée même de frontière flamande est innaceptable pour les belgicists francophones."

elle en a une bien belle de frontière... qui va de la côte belge à comines, de là à fourons (sans visé) puis du limbourg à la zélande, ah la bonne vieille frontière batave... et surtout la jolie frontière flamande entre la province aux deux frontières (vl-bt) et bxl... jolie walli jolie ....vive le splitsing b-hv...

pour ce qui est des deux frontières du vl-brabant no problemo walli no problemo, dès que le canton de rode rejoint la région bxl-capitale(belgiciste), il n'y en aura plus qu'une... tout baigne pour le partage du territoire entre FR et NL, on gardera la compétence de la vgc que si la cocof acquiert de compétence à zaventem, dilbeek, overijse, enz... comme entre pays civilisé

mais je sais que l'idée même de frontière flamande est inacceptable pour les racists ainti-francophones...;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 12 juillet 2012

@Soltan Griss

Si vous voulez refaire toute l'histoire institutionnelle de ce pays, nous ne sommes pas sortis.

1. "Vous trouvez normal que les néerlandophones de Bruxelles aient plus de droit que les francophones de la région flamande? Moi pas. Au nom de quoi faudrait-il leur accorder ce qui est refusé aux francophones de la région flamande?"

Lors de la création de la Région bruxelloise, les Flamands arguèrent qu'à l'Exécutif national il y avait parité linguistique et exigèrent donc en compensation l'identique à l'Exécutif bruxellois.

Les "francophones" ou plus exactement les Wallons l'acceptèrent. Les Wallons restaient ainsi sur-représentés au Gouvernement national tout en laissant les Bruxellois francophones à leur sort.

Voilà ce que je dis.


2. ""L'équité voudrait que les électeurs soient représentés proportionnellement sur un plan linguistique à chaque niveau de pouvoir. Je parle de l'exécutif. Ce n'est nullement le cas."
Belle naïveté qui a déjà tant coûté aux francophones! Quant en face on joue la carte du communautaire, le francophone n'a jamais raison puisqu'il lui est impossible de rallier une majorité "démocratique". Depuis toujours les flamands raisonnent en termes ethno-linguistiques, donc si on vous suit, il faut se plier à toutes leurs exigences parce qu'ils sont les plus nombreux?"

Eh bien justement en Région bruxelloise, les Flamands ne sont pas plus nombreux.

Voilà aussi ce que je dis.


Les Bruxellois francophones sont donc victimes des intérêts wallons. Et comme je l'ai dit - et vous avez l'air d'accord là-dessus - les Bruxellois francophones sont partout sous-représentés à tous les niveaux de pouvoir, en ce compris la Communauté française. Cette dernière étant appelée à être prochainement vidée jusqu'à la substantifique moëlle pour les seuls intérêts wallons, vous verrez, d'ailleurs c'est déjà largement entamé. Mais c'est une autre histoire (que je peux détailler à l'occasion).

La solution serait donc - puisque vous voulez que je vous enthousiasme, et c'est volontiers - de proposer aux Flamands plus de représentation à l'Exécutif fédéral, une représentation proportionnelle à leur population. En contrepartie bien sûr, car le droit c'est aussi de la mathématique, une représentation linguistique proportionnelle dans l'Exécutif régional bruxellois.

Après s'ils décident de tenter de dépiauter l'Etat central, l'essentiel sera fait.

L'idée peut les séduire, il faut voir, elle plaira moins aux Wallons, mais pour une fois les Bruxellois auront un peu plus leur destinée en main. Et exceptionnellement, l'initiative viendrait des francophones toujours à jouer la contre-attaque et à se retrouver hors-jeu.

Mais je vous fais marcher, désolé, on sait bien que ça ne se fera pas...

Bruxelles est une non-entité francophone, un point de (para)chute pour des politiciens wallons venus y faire leur retape sans y être nés et sans considération. Tout le monde sait que les "intérêts francophones belges" sont exclusivement wallons. Ils ont vendu BHV, ils vendront le reste... Et ce ne sont pas TOUS les Wallons, non, je parle de la nomenklatura qui a mené ce pays où il en est.

Ah oui, aussi, sur le RWF : loin de moi l'idée de supporter le RWF, je constatais seulement que de nouveaux militants chez eux préféraient la France:
1. non parce qu'ils étaient des anti-Flamands rabiques
2. et non plus car ils trouvaient le PS français plus attrayant.
Mais simplement parce qu'ayant moins de 30 ans, ils n'avaient jamais vu en Wallonie que le PS au pouvoir et qu'ils préféraient sans doute ne pas avoir franchi le cap de la soixantaine pour se décider à essayer de voir autre chose, c-à-d une alternance clairement rendue impossible en Walbanie pour quelques décennies encore, tout l'appareil administratif régional (et communautaire) ayant été balisé pour longtemps à coups de nominations politiques de jeunes aux ordres.

Tristement vôtre.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 08 juillet 2012

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Encore un exemple de ce que je disais plus haut :

"Les élèves de rhéto sont de plus en plus nombreux à refaire leur dernière année du secondaire dans un pays étranger. L'occasion de s'ouvrir au monde et de parfaire la pratique d'une langue. Mais tout cela a un prix. Heureusement, certains peuvent profiter de bourses qui financent cette année loin de chez eux.

L'an dernier, ce sont 400 rhétoriciens qui ont ainsi pu profiter d'une aide financière octroyée dans le cadre du plan Marshall. Celle-ci est RESERVEE AUX ETUDIANTS HABITANT LA REGION WALLONNE et peut s'élever à 9.000 euros. Ce soutien de taille pousse de plus en plus de jeunes à se tourner vers ce type d'expérience." (RTL)

A côté de cela, on remarquera que les abonnements scolaires aux transports en commun resteront à la rentrée remboursés par la Région wallonne pour les étudiants y habitant, mais c'est terminé pour les francophones bruxellois.

On parlait d'apartheid ?
Ou de "front francophone" ?

C'est une blague ?!

Écrit par : Moventoh | vendredi, 13 juillet 2012

Je ne connais pas les détails mais je pense que les Kurdes sont persécutés par le gouvernement et les autorités de Turquie entre autre en ce qui concerne la langue.
L'idée de base des Turcs c'est qu'il n'existe pas ou qu'il n'est pas censé existé d'habitants légitimes de Turquie qui s'exprime dans la langue Kurde.
Les chaînes de télévision et de radio sont sévèrement contrôlés par le gouvernement.

En Belgique on pourrait espérer plus de respect de démocratie que dans une pays comme la Turquie.

Écrit par : xavier | lundi, 09 juillet 2012

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Reporters sans frontières a appris, le 9 avril 2010, que le réacteur en chef du seul quotidien en langue kurde du pays (Azadiya Welat, Pays libre) avait été incarcéré pour s’être exprimé en kurde lors de son procès. Il risque 41 jours de prison.

Écrit par : xavier | lundi, 09 juillet 2012

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La Trwitte(rweiler)

Fazıl Say, le plus grand artiste Turc, un des meilleurs pianistes contemporains, après avoir du subir la censure des autorités "islamo-démocrates" (c'est du moins ce dont on nous rabat les oreilles en Europe, sous la pression des US et de l'Angleterre, grands amis de l'idéal européen, comme chacun sait) va sans doute devoir demander l'asile politique au Japon, après avoir twitté du Omar Khayyam (1048–1131), pas du tout convenable, selon la femme et la mère du président Erdogan (les Van Rompuy locaux, sans aucun doute).

http://www.youtube.com/watch?v=0_Whp1kWZ8Y

Écrit par : Pfff | mardi, 10 juillet 2012

Après quelques recherche sur internet, il apparaît que la langue kurde peut être utilisée en Turquie à titre privé.
Comme geste d'ouverture il y a aussi une chaîne de télévision qui émet en kurde.

En fait l'idée de base c'est que la langue officielle est le Turc. Il y a une tolérance vis-à-vis du kurde et d'autres langues mais cette tolérance à des limites. Il n'est en aucune façon question de traiter toutes les langues de façon égale.
Comme au moins 95 % de la population parle turc, les minorités linguistiques sont un problème qui ne concerne pas beaucoup de monde. Personnellement, j'ai tendance à avoir plus de sympathie pour ceux qui font partie de la minorité que pour ceux qui veulent ne pas accorder beaucoup de droits à cette minorité.

Écrit par : xavier | mardi, 10 juillet 2012

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L'idée est peut-être stupide, mais quand je lis les réactions de Lieven, Des, Wallimero et consorts, quand je constate que leurs propos demeurent immuables, quoi qu'on leur dise, je me disais que ce serait peut-être un bien d'aller boire un pot avec eux.
Juste histoire de leur prouver que tous les francophones ne sont pas des abrutis qui refusent de parler flamand et que certains partis flamands attisent la haine de l'autre.

Si on faisait sortir ces messieurs (ou dames) de leur bocal ? :-)

Écrit par : Moi | mardi, 10 juillet 2012

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@ toi

j'ai plus le temps de poster des messages sur ce wonderful blog....

je comprends pourquoi marcel a modifié les règles du jeu, mais c'est beaucoup moins directe qu'auparavant...

je lis encore les réactions très souvent et il me parait qu'il y en a beaucoup (du coté francophone et flamand).. qui vivent dans leur bocal ;-)...

Écrit par : des (flamingant) | mardi, 10 juillet 2012

mais je sais bien que tous les francophones ne sont pas des abrutis qui refusent de parler le néerlandais, pas besoin d'aller boire un pot pour ça, j'ai des amis wallons

mes propos restent immuables car les discussions restent largement les mêmes, on fustige les politiques flamandes au nom de grands principes qui cachent à peine l'immobilisme de la Belgique à papa. Toutes les instances francophones se focalisent sur ce qui se passe en Flandre pour ne pas devoir s'occuper des problèmes énormes qui se posent en francophonie

en Flandre on ose la critique interne, il suffit de lire de discours de BDW

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120709_198

ce que les médias francophones ont mis en exergue c'est la petite phrase sur l'Europe, mais la majeure partie s'oppose à une Flandre auto-suffisante qui est en déclin, il y dit même que la fête Flamande est basé sur un mythe

si on compare à cela le 11.02 du Soir pendant lequel deux journalistes se contortionnent autour de la question si oui ou non la Flandre est moins "acceuillante" pour les réfugiés que la pauvre Bruxelles et la Wallonie mais qui évitent joyeusement de poser la question si oui ou non il y a un lien avec le choix politique en francophonie d'être moins sévère en termes d'intégration et plus ouvert envers les migrations économiques. Non, il suffit d'exiger un plan de répartition "plus équitable" et de reporter sur d'autres les conséquences de son choix politique,

ah oui, on est en Belgique, si on forme un gouvernement je t'impose la responsabilité de mes conneries et si tu refuses de former un gouvernement sur cette base je te déscends comme un méchant nationaliste

Je ne demande même pas qu'on partage un certain point de vue, mais même poser la question est impensable. La pensée unique.

Écrit par : wallimero | mardi, 10 juillet 2012

@Wallimero

Je ne pense vraiment pas que vous soyez en position de traiter qui que ce soit de "contortionniste", spijt me...

Écrit par : Moventoh | mercredi, 11 juillet 2012

@Walli

Cela dit, le discours de BDW est tout de même très marrant : il fait son State Of The Union alors qu'il n'a jamais rien réalisé de sa vie, à part babbeler...

Quant à Mark Uytterhoeven, il doit bien rigoler - du fond de sa France - de se voir cité par ce clown démagogue !

Écrit par : Moventoh | mercredi, 11 juillet 2012

"si oui ou non la Flandre est moins "acceuillante" pour les réfugiés que la pauvre Bruxelles et la Wallonie mais qui évitent joyeusement de poser la question si oui ou non il y a un lien avec le choix politique en francophonie d'être moins sévère en termes d'intégration et plus ouvert envers les migrations économiques."....


Il est gonflé ce flamingant dès lors que l'on sait que cette politique est fédérale et que depuis toujours (1830), les flamands ont la majorité au Parlement et au Gouvernement ..!
La Vérité est que, comme dans tous les dossiers, les politiques flamands tirent la couverture à eux !
Facile de détourner l'argent de la Région Bruxelloise, de la gérer en s'y imposant contre l'avis même de la population, d'y exporter sa misère et d'en plus oser critiquer pire, s'en moquer !
Tic tac tic tac...

Écrit par : Philippe | jeudi, 12 juillet 2012

boire un verre avec ce type (même s'il vous l'offre)ne vous apportera pas grand chose:

« Samen werk maken van een betere toekomst, voor alle Vlamingen. »

« Over enkele dagen wordt in de Kamer de splitsing van BHV gestemd. Een stemming die exemplarisch is voor deze regering.
Zevenenvijftig Franstalige Kamerleden, aangevuld met 49 Vlamingen, zullen dit steunen. Dus slechts 4 Franstalige Kamerleden zullen tegenstemmen. »

(quatre FR qui boivent avec lui quand même...)

«... Tot hier en niet verder. We hebben geen behoefte meer aan wat gerommel in de marge. In 2014 moeten we het confederalisme doorvoeren en het zwaartepunt van het beleid écht naar de deelstaten verhuizen. Vlaanderen moet eindelijk het sociaaleconomisch beleid kunnen voeren waar de Vlamingen voor kiezen en dat Europa ons vraagt.
Ik zou dan ook willen eindigen met een boodschap van hoop. Hoop dat Europa de druk op België kan houden om toch maar die minuscule stappen te blijven zetten. Hoop dat de Vlamingen niet langer zullen pikken dat hun stem gewoonweg wordt genegeerd. Hoop dat er een kantelmoment komt waarbij de kracht van verandering zo groot wordt, dat niemand ze nog kan tegenhouden.
Ik dank u. »

"u" : "alle Vlamingen" (c-à-d tous les wereldburgers européens bien inburgerisés derrière leur belle frontière, mais géné par le FR qui leur dit :"tais-toi et sois belge " et empêche que "werken moet meer lonend zijn dan niet-werken" et autres complots anti-flamands socialistes wallons et les collabos fédéraux-donc-faux flamands... )

walli, oom bart a raison, c'est les FR belgicist qui se contortionnent autour de la question si oui ou non la Flandre est moins ceci ou plus cela... ;)

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 12 juillet 2012

Je ne pense vraiment pas que l'on puisse qualifier un francophone qui ne parle pas le flamand "d'abruti" !
Par contre, ceux qui font l'apologie de la discrimination, de la ségrégation, de la xénophobie , ceux qui nient l'existence d'une minorité nationale reconnue, ceux qui appuient des politiques condamnées par l'ensemble des Instances Internationales, ceux qui renient leur signature apposée au bas du Traité de Lisbonne, etc... Ceux là, et ceux là seulement gagnent, sans aucun doute possible, la médaille de l'abruti dans toute sa splendeur !
Non, je ne tiens pas à boire un pot avec de tels médaillés ..!

Écrit par : Philippe | mardi, 10 juillet 2012

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@Philippe "Je ne pense vraiment pas que l'on puisse qualifier un francophone qui ne parle pas le flamand "d'abruti" !"

Ce n'est pas ce que j'ai dit. Par contre, quand je lis certaines réactions de francophones, je me dis que ce n'est pas mieux que celles des flamingants.

Ça vous semble constructif de s'invectiver en restant engoncé dans l'anonymat d'un pseudo ? Vous ne croyez pas qu'il vaut mieux se faire une idée des gens et de ce qu'ils pensent ailleurs que dans la presse ou derrière un écran ?

Je ne sais pas vous, mais moi je me suis déjà surpris à avoir des poussées de colère contre les flamands au bout d'une semaine de gros titres dans les journaux. Quand je lis des commentaires haineux sur ce blog ou sur d'autres, ça me rend aussi furieux. MAIS (et j'insiste sur le "mais"), bizarrement, quand j'éteins mon écran et que je parle avec les gens, je ne rencontre plus de flamands ou de francophones haineux. Je vois des gens avec des avis contrastés ou différents et très peu d'extrémistes.

C'est tellement facile d'écrire tout et n'importe quoi sur le Net. Je pense vraiment que, tant que les gens ne feront pas l'effort de se rencontrer, le climat ne risque pas de changer. Ceci dit, personne ne vous oblige à devenir les meilleurs amis du monde. :-)

Écrit par : Moi | jeudi, 12 juillet 2012

@moi...Voter est une responsabilité... Le vote est un choix !
Plus de 55% des flamands doivent assumer leur choix et les 45 autres % admettre que le nauséabond est devenu valeur en flandre.
Et tous les sourires du monde n'y changeront rien.
Je dirais même plus, faire semblant qu'il n'y a rien de grave est coupable et terriblement contre productif de la part de quelqu'un qui aimerait défendre des valeurs.
De même comparer quelques post écrits sous le coup de l'émotion à des propos de flamingants qui défendent une certaine politique flamande mise en place jour après jour et ce au mépris des condamnations de l'ensemble des Instances Internationales relève de l'angélisme aveugle de quelques francophones qui pensent encore pouvoir régler le coup avec quelques bénis ouioui ..!
La haine n'est évidemment pas une solution car c'est encore un sentiment !
La solution ne reposera pas sur des sentiments mais bien sur de la volonté, de la fermeté et enfin et surtout, un but ! Faire plaisir et vouloir être aimé, c'est immature et dangereux.
Mais bon, qui détient la vérité ? ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 16 juillet 2012

Je suis assez d'accord avec vous, mais peut-être plus en nuances.
C'est là que vous me répondez qu'il est assez difficile de résumer une pensée en quelques lignes, non ? :-)

Écrit par : Moi | mardi, 17 juillet 2012

En effet ! ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 17 juillet 2012

@Marcel

Geen tekstje om de nationale feestdag luister bij te zetten?

Écrit par : Lieven | mercredi, 11 juillet 2012

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@Lieven

Oh, jij bent een Mongool, ik dacht het wel !


PS: Marcel, elle est drôle, bon, laissez-la passer...

Écrit par : Moventoh | mercredi, 11 juillet 2012

Répondu par le Wallon
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=7802921&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 11 juillet 2012

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en écoutant cette info hier soir à rtbf

http://www.rtbf.be/info/economie/detail_emprunter-a-taux-negatifs-c-est-un-dysfonctionnement-des-marches?id=7802353

il n'y a pas à mes yeux meilleure démonstration d'une europe en voie de mezzogiornisation (la belgique autant que l'italie servant de parfaite métaphore de l'ensemble), le développement est forcément compromis dans la partie géographique la plus pauvres au profit de la partie la plus riche...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 11 juillet 2012

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@Moventoh,

"Mais quand donc comprendrez-vous une bonne fois pour toutes qu'il s'agit pour une très large majorité des électeurs de ces hommes politiques de se débarrasser de l'omniprésent PS qu'ils vomissent ?!

...

Vous pouvez bien parler guatémaltèque, ils s'en foutent ! Le communautaire est pour eux un levier."

Dangereux levier à vrai dire!

D'autant que voter pour des gens qui insultent et spolient les membres de l'autre communauté, c'est prouvé, c'est de nature à inciter wallons et bruxellois à changer leurs habitudes de vote...

Contrairement à Marcel, je considère que les gens sont responsables de leurs votes comme de leurs actes!

Si vous votez pour un parti aux relents fasciste parce que vous adhérez à son programme socio-économique en prétendant que vous ne partagez pas ses idées fascistes, vous êtes pour moi au minimum un hypocrite. Idem si vous votez pour un parti qui assimile les membres de l'autre communauté à des fainéants, glandeurs, fraudeurs et profiteurs.

Quand un flamand vote NVA, il en cautionne TOUT le programme, punt aan de lijn!

Et puis le "walen buiten" ou le "plus un sou flamand pour la sidérurgie wallonne", c'était sûrment aussi pour se débarrasser du PS?

Et quand avec mes concitoyens linkebeekois, je devais subir les "franse ratten rol uw matten!" ou les "zyklon b voor de franse ratten" lors des sorties "ludiques" du TAK, Voorpost, NSV et consorts, c'était aussi pour vomir le PS?
(au passage, le PS n'a JAMAIS été au pouvoir à Linkebeek)

Lesquels mouvements ont des accointances démontrées avec la NVA et vice versa.

Lesquels mouvements bénéficient de la plupart des politiciens flamands d'une certaine sympathie et au minimum d'un silence complice. Car en dehors de quelques politiciens flamands (Els Ampe, etc.) et de quelques membres de la société civile ou artistes flamands qui entend-t-on en région flamande élever puissament une voix indignée à chaque descente ludique de ces gens dans nos communes, y compris wallonnes (comme lors de la marche du Voorpost à travers les "territoires volés" à la Flandre)??

Comme si le "Péyèsse" avait une quelconque influence en région flamande???

Certes il est au fédéral, mais les postes les plus importants sont, et depuis longtemps, trustés par des flamands. De même au niveau européen.

Et pour la première fois en, quoi?..., quarante ans, un premier ministre est francophone et du coup, il a à subir toutes les humiliations parce que son néerlandais approximatif et fortement teinté d'un accent francophone lequel est perçu comme une insulte pour / par l'autre communauté?!

Je n'ai pas de sympathie particulière pour le personnage ni pour le parti qu'il représente, mais je trouve cela fort le café!
Surtout si l'on juge son néerlandais à l'aune du français de certains tant à la NVA que dans d'autres partis flamands. Et pourtant, côté francophone personne ne s'en offusque, pas même "le grand manipulateur" Olivier Maingain!

Vous pouvez continuer à vous bercer d'illusions et croire que le gazon pousse mieux et plus vert en Flandre qu'en Wallonie ou à Bruxelles, mais vous ne m'ôterez pas de l'idée que le "repoussoir PS" n'est qu'un argument de plus pour une clique revencharde désireuse de ravaler le francophone à la place que le flamand et sa culture occupaient jadis dans la Belgique de 1830. De même, vous ne m'ôterez pas l'idée que la Belgique n'est pas porteuse d'avenir pour des francophones, si ce n'est celui d'une éternelle soumission à l'überflamingant.

Quant à l'idée exprimée ci-dessus (aller boire une bière avec des Lieven, ou des Wallimero), non merci, je ne bois qu'avec mes amis...

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 11 juillet 2012

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@wallimero

"La Flandre a une frontière, une législation propre et une langue administrative qui n'est pas le français. Mais je sais que l'idée même de frontière flamande est innaceptable pour les belgicists francophones."

Primo, la Flandre, cela n'existe pas!
Je connais bien une communauté flamande ou une Vlaams Gewest, ou alors une province de Flandre Occidentale et une autre de Flandre Orientale, mais la Flandre, votre "Vlaanderen", connais pas.

Secundo, oui, le tracé actuel de la frontière séparant la région flamande de celle des régions bruxelloise et wallone, nombre de francophones, dont je fais partie, le contestent. Et si un jour la Vlaams Gewest souhaite devenir indépendante, elle devra discuter du tracé de sa frontière intérieure avec les 2 autres régions!

Tertio, "België op vlaamse wijze barst!"; je pense que cela peut se passer de plus de commentaires, à moins que vous ne souhaitiez quelque développements complémentaires?!

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 11 juillet 2012

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@Soltan

C'est vrai, et les kurdes/Kurdistan, ça n'existe pas non plus officiellement, dus die moeten ook maar hun smoel houden, n'est-ce pas?

Pays-Basque (et le peuple basque), surtout pendant le régime de Franco: inexistante! ça n'existait pas, parce que le régime au pouvoir ne reconnaissait pas son existance.

En Espagne on trouve aussi des villages qui portent un nom clairement basque mais qui ne peuvent plus être revendiqué par le peuple inexistante basque parce que la langue basque y a disparu grâce au gentil régime qui niait son existence pendant tant de décennies.

Pour les colons juifs ultra orthodoxes qui s'installent en Cisjordanie, la Palestine n'existe pas non plus.

Écrit par : thomas | jeudi, 12 juillet 2012

Il est grand temps que vous vous mettiez en "sinc" avec l'actualité et la réalité. Nous sommes en 2012 et non pas dans les années soixante. Lisez la Constitution belge actuelle, qui précise clairement que la Belgique est un état fédéral où les communautés et régions sont bien délimitées.
Je suppose que vous regrettez aussi le combat perdu sur la morne plaine de Waterloo.

Écrit par : Schoonaarde | jeudi, 12 juillet 2012

On discutera le moment venu de vos frontières intangibles et sacrées, d'autant plus intangibles et sacrées qu'elles ont été déposées là unilatéralement par la Flandre et au mépris absolu de la population qui y vivait et qui y vit.

Elles ne seraient pas aussi sacrées et intangibles, vos frontières, si vous n'aviez besoin en permanence d'appuyer vos abus par vos démonstrations de force numérique.

Pour ce qui est de leur légitimité, elle est à peu près nulle et malgré les dernières péripéties, elle reste très contestable.

Par ailleurs, je ne peux croire qu'un peuple aussi suprême de volaille que le peuple flamand s'échine bêtement à pourrir la vie de bons citoyens francophones de droite de la périphérie par pure stupidité et méchanceté.

Il faut donc que le dit peuple ait une petite idée derrière la tête.

Comme quoi, malgré toutes vos embrouilles, on vous voit venir du fin fond de la plaine.

Alors, le respect de vos frontières intangibles et sacrées, hein, je n'ai même pas besoin de vous le dire.

Écrit par : Pfff | mardi, 17 juillet 2012

peumans, ou le baiser de judas a la wallonie

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-07-11/peumans-propose-d-installer-un-attache-economique-flamand-en-wallonie-926217.php

la meme rengaine flamingante est toujours a l'ordre du jour, negation de la region bruxelloise et de 1 millions de bruxellois ! ce serait risible si c'etait pas aussi dangereux. et le discours est paternaliste si pas colonialiste envers la wallonie !

Écrit par : bruxellois | mercredi, 11 juillet 2012

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A quand une ambassade

Écrit par : leluron | jeudi, 12 juillet 2012

un consulat, et encore, un jour sur trois

Écrit par : Pfff | mardi, 17 juillet 2012

@Lieven : ik werk niet op een regionale feestdag…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 juillet 2012

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Luie Waal ! Zij kunnen het altijd uitleggen, hé ?!

;)))

Écrit par : Moventoh | mercredi, 11 juillet 2012

Marcel

entre regionale gewest feestdag et fête nationale RF, petite pause.... jusqu'au 21 juillet fête nationale belgiciste.... grande pause?
vive les vacances à bas la météo

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 16 juillet 2012

@Lieven : Marcel zit nu op de grote markt in Broekzele, zichzelf een alibi te verschaffen !

Écrit par : Peter | mercredi, 11 juillet 2012

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@Soltan

Vous m'épuisez.

1. "D'autant que voter pour des gens qui insultent et spolient les membres de l'autre communauté, c'est prouvé, c'est de nature à inciter wallons et bruxellois à changer leurs habitudes de vote..."

Mais ça fait longtemps que certains Flamands y ont renoncé, il faut tout de même constater que du côté francophone, pour qui que l'on vote, le PS est au pouvoir au Fédéral... (et à la Région et Communauté évidemment) depuis des décennies.

2. "Quand un flamand vote NVA, il en cautionne TOUT le programme, punt aan de lijn!"

Vous ne vous mouchez pas avec le dos de la cuillère à pot. Il ne vous passerait pas par l'idée que dans le vote pour la Nieuw-Vlaamse Aliënatie, il y ait à la fois des racistes, des descendants de oost-fronters, des ultra-libéraux, des chômeurs, des dégoûtés de la politique traditionnelle, de vieux flamingants "traditionnalistes", des petites vieilles effrayées par le changement de la société, voire de leur quartier, etc ?!

Vous pensez que tout ces gens sont les mêmes, pensent la même chose et adhèrent à l'intégralité des options de ce parti qu'ils auraient lues dans le détail ?

"C'est comme ça, punt aan de lijn" !

Vous me faites rire avec votre simplification.

Bon sang, la N-VA est un parti-poubelle qui fédère tous les dégoûts, à un titre ou à un autre, de gens qui ne sont pas nécessairement haineux : d'autres sont désespérés, pour quelque raison que ce soit, et veulent simplement autre chose que ce qui existe. Quitte à embrasser un parti qui, comme le FN en France, est là pour cyniquement cueillir leurs rancoeurs et leurs chagrins.

Maintenant QUESTION ! Comment on ramasse ça ? C'est la faute à celui qui a planté ou à celui qui moissonne ???

Cela dit, bien sûr, ça n'a rien à voir avec le PS...(lèvement de sourcil droit, soupir)

On voyait encore ce soir le positionnement de la NVA lors des compte-rendus télévisuels de la fête flamande.

BDW : "On veut que la Flandre vive comme elle le souhaite, on veut du centre-droit, pas du PS" (je résume, mais c'est quasiment ce qu'il a dit)

Siegfried Bracke : "Le communautarisme est un moyen, pas un but en soi".

Je l'écrivais ici encore hier, "c'est un levier".

Mais vous, non. Vous allez vous en tenir à un bon affrontement linguistique, et tout ce qui déborde, ça n'entre pas dans votre cadre de pensée.

Quand la N-VA fait - mais c'est crevant de toujours répéter la même chose - sa campagne électorale avec son noeud papillon et son "Laat Vlaanderen niet verst(r)ikken", ça n'a RIEN A VOIR avec le PS !

Moi je ne suis PAS PS ! Le PS et ses satellites CDH-Ecolo, j'en ai ras la casquette, à donf de chez donf, comme on dit chez les djeunz !

Moi je bosse, j'ai fait des efforts pour arriver à quelque chose, je viens d'en bas, de tout en bas ! Le PS ne m'a jamais tendu la main, au contraire, d'ailleurs, c'est simple, je leur ai jamais rien demandé. Leur credo, c'est le nivellement par le bas, à tous niveaux.

Quand tout le monde sera pauvre, con et moche, sans initiative et mendiant l'Etat-Providence, on sera égaux. Sauf pour leurs apparatchiks, évidemment. Où ça, une caricature ?! J'ai mille reproches probants, sonnants et trébuchants à leur faire, mais je suis déjà assez long.

Moi la Flandre, elle ne me paie pas ! Elle ne me paie rien ! Et j'entends que ça se sache ! Et la Wallonie encore moins ! Et je suis d'accord avec certains reproches flamands !

MAIS SI JE LE DIS ! Houlala ! C'est la salsa du démon ! Horreur ! Malheur ! Me voici désormais propulsé flamingant se faisant passer pour un francophone (dixit Bruxellois plus haut), me voilà un mauvais francophone traître à la "cause" et brisant le nécessaire "front francophone" (vous ou Philippe). En plus, il m'arrive de commettre des crimes de lèse-Maingain ! Alors là, c'est la totale !

On a beaucoup reproché à la N-VA son système de communication visant à faire croire qu'il y avait de "mauvais Flamands" mais ça marche, ça fait école, il est pour certains désormais de mauvais francophones...

Mais vous rigolez ?! Et d'ailleurs, je me marre : BDW agite les ficelles qui déplacent en tous sens vos membres exprimant votre sentiment de "francophone" outré. Il doit lui-même bien rire aussi de ces réflexes de Pavlov, c'est son but.

Mais ça doit vous passer un peu au dessus du chapeau !

Pour le reste, vos dix gars du TAK de Linkebeek, je les ai vus passer, ou leurs pères, vers - je ne sais plus - environ 1974, à l'époque où j'habitais Schaerbeek et que Nols faisait la Une des journaux. Ils ne sont ni pire ni meilleurs qu'avant, c'est un peu comme les Gilles de Bintjes, ça ne change pas.

Haha ! Grapje !

PS : on m'excusera de parler beaucoup de moi dans ce qui précède mais étant mis en cause, je vous fais part de mon ressenti "mixed emotions", lequel ne m'empêche nullement de m'en prendre aux outrances du flamingantisme façon Zaventem comme vous l'aurez peut-être constaté.

Écrit par : Moventoh | mercredi, 11 juillet 2012

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Je vous trouve un peu contradictoire ici:
"la N-VA est un parti-poubelle qui fédère tous les dégoûts, à un titre ou à un autre, de gens qui ne sont pas nécessairement haineux : d'autres sont désespérés, pour quelque raison que ce soit, et veulent simplement autre chose que ce qui existe. Quitte à embrasser un parti qui, comme le FN en France, est là pour cyniquement cueillir leurs rancoeurs et leurs chagrins"
Dégoûté = haineux. Les désespérés ont souvent qqun à blâmer, la personne responsable de leur malheur, c'est de la haine populiste qu'on leur sert mais bien de la haine. anti wallon, anti étranger, anti PS, anti ce que vous voulez mais bien de la haine.

Écrit par : Thomark | lundi, 16 juillet 2012

@Thomark

Il y a des haineux, il y a des désespérés, il y a des naïfs, il en est qui votent par défi aux partis traditionnels dont ils n'espèrent plus rien (pour quelque raison que ce soit).

Alors oui la Nieuw Vlaamse-Aliënatie sert aux uns de la haine, aux autres de la démagogie, à d'autres encore l'espoir d'un pseudo-changement radical, j'ai d'ailleurs parlé de parti-poubelle,...mais dire que tous ceux qui votent N-VA sont entièrement d'accord avec l'intégralité de son programme est une erreur d'analyse.

J'ai bien compris que Soltan Griss est un peu énervé par tout cela, et je peux le comprendre, mais tout emballer dans un gros paquet-cadeau au nom de sa fâcherie revient à se positionner très précisément à l'endroit où BDW souhaite que les francophones soient.

Plus il y aura d'affrontements sur un plan exclusivement linguistique (je suis comme ça et je défends ça parce que ma langue maternelle est celle-ci et regardez en face, ils font la même chose), plus BDW engrangera de voix en chantant - non pas à son following ultra-flamingant classique qui n'a pas besoin de cela mais aux errants ayant abouti là en un vote de protestation à l'encontre du "système" (whatever THAT is) - "Regardez, vous n'êtes pas contents, vous avez des raisons de ne pas être contents, et en plus, les francophones vous stigmatisent !".

Je pense qu'il ne faut pas confondre le cynisme et les intentions qu'il faut bien qualifier de putrides des dirigeants de la N-VA (qui, on le sait depuis longtemps, est le VB in disguise) avec la mentalité de l'ENSEMBLE de son électorat.

Vous me direz : n'empêche que ça ne fait pas une grande différence, les chiffres sont là, d'accord ou pas d'accord, ces électeurs appuient ces dirigeants.

Et je vous répondrai : vous avez raison. Et sur ce point, Soltan Griss aussi.

Mais je ne vois là aucune raison de m'aligner sur une ligne de front qui serait francophone pour être francophone.

Écrit par : Moventoh | mardi, 17 juillet 2012

"Mais je ne vois là aucune raison de m'aligner sur une ligne de front qui serait francophone pour être francophone."

je suis perso d'accord avec vous...
ni d'ailleurs aucune raison de m'aligner sur une ligne de front "territoire unilingue ceci ou cela" avec délégué provincial pour le faire appliquer de manière autoritaire jusque dans les conseils d'élus communaux.

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 17 juillet 2012

Les francophones qui n'acceptent pas le "compromis" sont marginalisés.

Delvaux, Gennart, ... on ne compte plus les courbes rentrantes.

Tout se passe comme si le mépris flamand des francophones avait été assimilé par les dirigeants francophones, qui croient consolider leur statut en se transformant en courroies de transmission de la domination flamande.

Dieu, que ce pays est méprisable et haïssable !

Troquer la nationalité belge pour la française serait troquer la haine et le mépris ("qui ne sont pas de chez nous", Bovesse) pour la liberté et l'oubli, échanger les oripeaux d'un mendiant galeux pour un manteau de Roi.

Écrit par : Pfff | jeudi, 12 juillet 2012

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Ne penses-tu pas Marcel que le but des flamands est de feindre dans un premier temps ne pas s'intéresser à bruxelles pour ensuite l'assécher économiquement en créant une ambiance telle qu'il sera beaucoup plus avantageux pour les bruxellois francophones de devenir flamands ? Les francophones de belgique n'auront alors pas les moyens de se battre économiquement face à l'ogre flamand ( je pense aux sous-nationalités et à une sécurité sociale francophone certainement moins intéressante que la flamande ). Je trouve plus crédible cette façon de faire des flamands qu'une prise par la force de Bruxelles. Je serais très intéressé par connaitre ton avis sur ce scénario....

Écrit par : jean sucre | jeudi, 12 juillet 2012

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@Jean Sucre : c'est une stratégie qui a été exprimée quelquefois au VB et dans une moindre mesure à la N-VA, mais dire que "les Flamands" voudraient ça me paraît très, très exagéré. La meilleure preuve, c'est que tous les partis traditionnels flamands ont accepté le refinancement de Bruxelles…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 16 juillet 2012

J'aurais du dire la NVA... mais de toute façon en 2014 ce sera la NVA qui décidera et pas les flamands... et je pense que malin comme ils sont le scénario de l'étouffement économique de Bruxelles se vérifiera... les bruxellois exsanguent demanderont de devenir flamands.

Écrit par : jean sucre | lundi, 16 juillet 2012

ce genre de procede me semble tres probable.de toute facon bruxelles est deja etouffe economiquement, et toute extension (des plus logiques) de la capitale est refuse categoriquement (malgre la volonte flagrante des popualtions, differentes communes ayant reclame leur rattachement a la region bruxelloise) mais il est clair qu'en cas d'independance et si les frontieres ne changent pas ils joueront sur ce plan
c'est l'equivalent moderne et economique du siege medieval.
a ce sujet il y a un ouvrage prophetique, le "siege de bruxelles", de jacques neyrinck.

A Bruxelles a le PIb par habitant le plus eleve du royaume mais doit etre refinance. c'est simplement du au fait que les impots sont payes sur le lieu de residence et que les navetteurs profitent des infrastructures mais ne payent pas d'impots

Écrit par : bruxellois | mardi, 17 juillet 2012

@JeanSucre

"Je trouve plus crédible cette façon de faire des flamands qu'une prise par la force de Bruxelles."

"...les bruxellois exsanguent demanderont de devenir flamands."

tous les bart maddens du monde peuvent danser sur leur tête si cervelée , "devenir flamand" veut -jusqu'à présent- dire "devenir néerlandophone" je me demande bien comment les "flamands" pourraient se passer de la force pour arriver à un tel objectif (rendre "la capitale flamande" "flamande")...
ignorez-vous que les FR sont bien trop "arrogants" pour ce petit calcul NL de perdant... ;))

ps((:walon): les flamand seraient mieux inspirés s'ils ne veulent vraiment pas utiliser la force -ce qui n'est pas nécessairement exclu- de reconnaître leur minorité FR , il pourraient ainsi gérer à leur guise cette difficulté linguistique qu'ils ont plutôt du mal à avaler (mais ce n'est pas leur seule incompétence cannibale)

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 17 juillet 2012

C'est tellement évident que les partis flamands n'ont même pas besoin de le dire. Du côté francophone, on préfère s'indigner de chaque agression, prise séparément, pour éviter d'admettre que cela constitue un tout cohérent.

Écrit par : Pfff | mardi, 17 juillet 2012

Chacun a probablement sa petite idée pour Bruxelles pour " sauver " les francophones. Moi je suis de ceux qui pensent que le salut des francophones ne peut se faire qu'à travers la France qui représente une force de frappe économique qui peut faire reculer les flamands. Il n'y aura pas de salut à attendre de la RSW ( République Socialiste de Wallonie ) ni d'ailleurs du belgicanisme désué du FDF.

Écrit par : jean sucre | mardi, 17 juillet 2012

@Marcel et les autres:

"@Bruxellois : un bon cinquième des Flamands se considèrent d'abord comme des "wereldburgers". [...]"

Ouais et j'ajouterais que les habitants de Hamme (près d'Antwerpen) sont des "hammeburgers"...

Ceux de Hamme-Mille, près de Grez Doiceau, des "hammemilleburgers"... mais cela sonne moins bien... :D

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 12 juillet 2012

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Mais qu'est-ce qui va bien pouvoir remplacer cette histoire de 50 ans?
J'ai presqu'envie d'écrire un "Requiem" mais j'hésite entre les différents styles : Mozart ou Ferré,...
Toujours est-il que je termine l'article le plus long de l'enfoiré...
Il s'agissait d'une Bombe à Haut Voltage
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/04/15/la-bombe-a-haut-voltage.html

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 13 juillet 2012

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les fachos du belang rejoignent en masse la NVA. le masque tombe
Jurgen Ceder, ex-president du NSV (association nationaliste estudiantine flamande) et ex-senateur VB rejoint la NVA
La NVA fait des scores de 40% en Flandre, sans parler du "nid de vautours" anversois.

http://www.levif.be/info/levif-blog/vu-de-flandre/la-n-va-sert-de-vernis-democratique-a-des-purs-et-durs-du-blok/opinie-4000135394265.htm

une petite video sur la NVA trouvee sur le web,

http://www.francophonedebruxelles.com/2010/07/lalbum-photo-de-la-n-va.html

Écrit par : bruxellois | lundi, 16 juillet 2012

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Je viens de consulter un bouquin qui me parait intéressant
"La concurrence ethnique" de Paul Dirkx
http://lectures.revues.org/8094

Écrit par : L'enfoiré | lundi, 16 juillet 2012

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la verite sur un secret flamand bien gardé , le nombre de francophones vivant en flandre

http://www.francophonie.be/ndf/main/fr/pgarfr/arfr371fr.html

une minorite niee dans une volonte de purification linguistique si pas ethnique (au sens culturel) en Flandre. sans compte qu'au moyen age la langue des actes officiels etait le ...latin

Écrit par : bruxellois | mardi, 17 juillet 2012

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la faiblesse intellectuelle des electeurs NVA demontree par A+B, dans un grand journal populaire flamand, les commentaires volent bas, tres bas meme, et ca revendique de voter pour la NVA ou le VB

http://www.hln.be/hln/nl/957/Binnenland/article/detail/1469775/2012/07/14/N-VA-laat-geen-overlopers-van-Vlaams-Belang-meer-toe.dhtml

certains n'auraient jamais du abandonner la culture des patates...

Écrit par : bruxellois | mardi, 17 juillet 2012

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Le jour où on obligera la NVA à changer de nom, elle pourra opter pour NVB : Nieuw Vlaams Blok.

Écrit par : Pfff | mardi, 17 juillet 2012

@bruxellois

"certains n'auraient jamais du abandonner la culture des patates..."

-n'est-ce pas précisément parceque ceux qui s'occupent de leurs patates ne s'intéresse pas à la n-va que celle-ci est obligée de recruter au vb ?

- c'est avec une certaine satisfaction qu'enfin quelques NL réagissent (trop tardivement sans doute) à l'évidence : la n-va et le vb c'est le même extrêmisme communautaire, ils convoleraient en joyeuses noces si les nazis n'étaient pas contre le mariage homo.

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 17 juillet 2012

bcp de cynisme (et d'hypocrisie comme vous dites), ce qui résume un peu la politique (belge) en général depuis un certain temps. Et les "émois" de certains aujourd'hui, autour du danger de tous ces transfuges VB vers la NV-A, on a du mal à croire que ce n'est pas non plus juste du cynisme et de l'opportunisme calculateur; enfin un argument un peu crédible pour tenter de faire revenir les moins extrêmes des électeurs de la NV-A vers qui le SpA, qui l'Open VLD, qui, etc.

Écrit par : Al | mardi, 17 juillet 2012

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Ne pensez-vous pas que le succès de la NVA est en partie du à la façon dont ils envisagent la politique. Ils ont beaucoup plus d'historiens, de sociologues, de médecins et moins d'avocat, d'économistes que dans les autres partis. Donc plus de professions tournées vers les sciences humaines... cela peut-il être une des explcations de leur succès ?

Écrit par : jean.sucre | lundi, 23 juillet 2012

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"Historiens" ? Il faut oser…

Mais oui, ils savent utiliser les leçons de l'histoire, de Machiavel à… euh… Joris Van Severen

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 23 juillet 2012

Sans compter les références aux psychiatres et psychologues, particulièrement chez BDW, et toute une histoire nationale et familiale bien cachée en faveur de la manipulation scientifique des foules.

Des zozologues (psycho- et socio-) de premier ordre : ce sont les plus bêtes, ceux qui n'arrivent pas à résoudre une équation du second degré, qui donnent le La.

Écrit par : Pfff | lundi, 23 juillet 2012

Je pense que plutot que de tourner en dérision la NVA ce serait plus intéressant de comprendre les mécanismes qui sont à l'oeuvre en Flandre. Le " phénomène NVA " est unique en Europe occidentale depuis la fin de la seconde guerre mondiale... se limiter à dire qu'ils sont bêtes est non seulement contre productif et inutile mais aussi dangereux. Se limiter à des constats les alourdit....

Écrit par : jean.sucre | lundi, 23 juillet 2012

@Jean Sucre : 1. comprendre les mécanismes à l'œuvre en Flandre : je pense avoir écrit un livre à ce sujet. Je ne peux pas tout publier gratuitement.
2. Le phénomène N-VA est loin d'être unique en Europe. Cf mon livre également… Et mon prochain…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 23 juillet 2012

Quel parti européen nationnaliste pourrait revendiquer une majorité absolue dans sa communauté ?

Écrit par : jean sucre | lundi, 23 juillet 2012

@jean sucre

majorité absolue a un sens différent si l'on est dans un système proportionnel ou majoritaire... de toute manière le problème c'est l'ensemble des partis nationalistes qui compte et leur influence sur l'ensemble des autres...
la hongrie est-elle en europe? par exemple...

par ailleurs "plus de professions tournées vers les sciences humaines" dans quel parti pensez-vous qu'il y ait moins de tels "experts" actifs ?

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 23 juillet 2012

The Scottish National Party a une majorité dans le parlement écossais.

Écrit par : schoonaarde | mardi, 24 juillet 2012

@Schoonaarde : oui, mais le SNP n'est pas un parti nationaliste mais bien un parti indépendantiste. Il n'y a pas de "scottish nation" ni de "peuple écossais", encore moins de "langue écossaise". Le leader du SNP l'a dit lui même : "we are an independance party". Il va falloir vous habituer aux nuances…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 24 juillet 2012

La N-VA n'a pas la majorité dans sa communauté, Jean Sucre. Et par exemple, le FPÖ a dépassé les 27% en Autriche. Also…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 23 juillet 2012

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Quand je parle de majorité absolue je pense au cartel que pourrait former la NVA et le vlaams belang .. car ne soyons pas naif si de Wever a la possiblilité d'exclure les autres partis il ne se gènera pas. Donc quand je parle de majorité absolue je ne veux pas dire que la NVA l'aurait mais que les partis nationalistes durs comme la NVA et le Belnag seraient incontourable. Donc les 27 pour cent du FPO font pâle figure quand on pense que la NVA et le Vlaams Belang feraient à eux deux plus de 50 pour cent en Flandre. donc je répète ce que j'ai dit .. en Europe occidentale c'est du jamais vu....

Écrit par : jean sucre | mardi, 24 juillet 2012

à Uit'tZuiltje : Sans porter de jugement sur le fait de savoir si c'est une bonne chose ou non il est évident que tous les partis à leur tête sont dirigés par des avocats , économistes ce qui est différent à la NVA. Reynders est avocat, Di Rupo est chimiste ( ok là je ne sais pas trop ou le situer mais pas dans les sciences humlaines en tous cas ), Milquet est avocate et Lutgen lui son métier c'est fils à papa et accessoirement je ne sais pas trop ... mes recherches ne m'ont pas permis de trouver, Charles Michel autre fils à papa est lui avocat, De croo, fils à papa est ingénieur commercial et homme d'affaire, Wouter Beke est licencié en sciences politique, bruno tobback , fils à papa est avocat , chez écolo nollet est licencié en sciences politique , deleuze est ingénieur agronome

A la NVA De Wever est historien, jan Peumans est sociologue et thé Francken qui est le chef de groupe à la Chambre est psychologue... et si vous vous intéressez à la majorité des membres de la NVA ils ont des métiers tournés vers les sciences humaines. Voilà ça ne prouve encore rien mais peut-être aussi que les gens se laissent séduire plus par des personnes qui ont plus l'habitude avec la relation humaine... ça en dit peut-être plus sur les relations humaines qui se détricotent de nos jours.

Écrit par : jean sucre | mardi, 24 juillet 2012

@Jean Sucre Je ne moque pas bêtement des zozologues. Je pense que ces gens sont dangereux, et qu'il y a deux mauvaises façons de se laisser avoir : ne pas savoir à qui on a affaire et les prendre trop au serieux, sacraliser leur ascendant. Quand on compare les curriculum des états majors nationalistes avec les scientifiques que l'on trouve surtout coté francophone, on se dit que la recherche de la vérité les intéresse moins que de créer une réalité sociale, influencer la société au service de leur projet. Pour les zozologues, la réalité est une construction sociale, la vérité, une manipulation de minorités actives. Cette façon de voir, qui congédie l'intellect au profit de la manipulation des affects, nouvelle forme (perverse) d'intelligence, correspond à la féminisation de la société, et fait du nouveau nationalisme un mouvement moderne*. Il correspond aussi à l'anomie contemporaine, et à la recherche d'autorité : l'ennemi du nationaliste reste l'individu, son terreau, le groupe.

*Je laisse à Marcel le soin d'expliquer en quoi le nouveau nationalisme est un mouvement archaïque.

Écrit par : Pfff | mardi, 24 juillet 2012

A sucre:
J vous cite: "car ne soyons pas naif si de Wever a la possiblilité d'exclure les autres partis il ne se gènera pas. Donc quand je parle de majorité absolue je ne veux pas dire que la NVA l'aurait mais que les partis nationalistes durs comme la NVA et le Belnag seraient incontourable."

Vous ne lisez pas les journaux?

C'est non!

Même si vous le voulez autrement. C'est NON!

Capice?

Écrit par : schoonaarde | mardi, 24 juillet 2012

@jean sucre

sans porter de jugement, il me semble qu'adolf était artiste peintre...

vous touchez probablement quelque chose de pertinent sur les capacités de la n-va, encore que ça semble vouloir dire que vous les estimez plus apte à manipuler l'opinion que les autres partis...

je me rappelle juste qu'au départ des partis politiques (je pense à agalev/groen et ecolo) les têtes ont moins les diplômes "spécifiques" de pro du politique, et pas encore trop de "fils à papa" visibles, c'est une question de durée...

le nationalisme flamand n'est pas qu'une question de parti, d'un seul parti, c'est une réalité "médiocre" flamande ( je me situe là dans le jugement assumé car je pense aussi réalité "démocratique"), j'espère plutôt que l'n-va soit un peu rabattue mais pas en me limitant à ce seul parti néfaste dans le monde flamand qui a tout de même une histoire plus longue à ne pas négliger...

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 24 juillet 2012

@Jean Sucre Bien entendu, en cas de majorité absolue des nationaliste en Flandre, la NVa deviendra incontournable, obtiendra tout ce qu'elle veut des partis "impérialistes"* et se posera en rempart de l'extrême-droite, tout en faisant entrer un nombred'ex-VB, blanchis et repentis au parlement.

*Les partis imperialistes flamands sont tous les partis non ouvertement nationalistes, menés par la CDV. Ils se retrouvent, à la différence des nationalistes flamands autour de l' hubris flamingant envers Bruxelles, tantot jouant de l'intimidation et de la revendication, tantôt en appelant à l'union nationale et au sentiments belgicains, selon l'opportunisme et ce qui leur semble mieux servir leur objectifs. Les objectifs des fnationalistes et des impérialistes ne sont pas identiques, mais se recoupent en de nombreux points. Surtout ces objectifs ne sont pas contradictoires et l'obtention des objectifs des uns peut servir à l'obtention des objectifs des autres. Cet situation peut expliquer partiellement pourquoi le nationalisme flamand ne choque personne en Flandre. Il n'y a qu'une alternative politique en Flandre qui consiste à opter pour une façon d'entuber les francophones. Et croyez-moi, ce n'est pas un dilemme.

Écrit par : Pfff | mardi, 24 juillet 2012

@Schoonaarde:
votre réflexion est intéressante.
En effet, a NVA a un poids suffisant que pour pouvoir s'allier avec n'importe quel parti pour gouverner la Flandre.
Et bientôt, la Belgique.
A choisir, il est évidemment 100 fois plus constructif de s'allier avec le CD-NV ou le VLD (passons sur les autres qui donnent des boutons à BDW... le pauvre! lol)... que avec ces hurluberlus du BV: en tout état de cause, autant "pomper" leurs membres (et leurs élus): c'est plus discret et bien plus efficace!!!

Donc: 1.000 fois d'accord: pas question (et pas besoin) d'alliance avec le VB!!!

......
Enfin, tant que nous restons dans l'optique d'un compromis entre les tendances de "solidarité" et "d'évaporation".

Le problème est que cet allié NVA n'optera peut-être pas pour le scission de la Belgique... s'il était seul.
Mais comme "allié bouche-trou", il n'aura peut-être pas grand-chose à pouvoir imposer.

Et donc, même SANS le VB, la NV-A peut arriver aux fins de ses statuts: la disparition de la Belgique.

....
Reste à voir si ses statuts ne sont pas là que pour pousser le bouchon aussi loin que possible... l'"évaporation" est tellement plus séduisante:
elle pourrait ainsi se réaliser tout en ne perdant pas:
- Bruxelles, ses emplois, son image.... et le poids psychologique pour le coeur flamand... plus quelques considérations matérielles et territoriales, dans un sens comme dans l'autre! ;-)
- la possibilité d'avoir un marché de 5-6 millions d'habitants, marché entièrement ouvert à ses portes. "exporter" à Bruxelles ou en Wallonie restera TOUJOURS plus facile que dans un pays, même voisin... dans une "Etat Belgique". Le VOKA ne me contredira pas! Et Maddens non plus!

Et ne me dites pas que le CD-NV ne pense pas "évaporation": bref, profiter des avantages d'un Etat, tout en ne subissant pas ses inconvénients... du fait de sa position dominante.
Et accessoirement, en gardant, tant que se peut, le poumon du pays en état de survie: Bruxelles... accessible à tous, mais surtout, pas gérés par les Bruxellois!
Mais bien entendu, les Bruxellois, eux, n'auraient également, RIEN à voir avec la plus petite virgule qui dépasserait des 19 communes!!!

A force de croire se protéger en voulant séparer et ériger des murs, on finit... par ériger un gordel de trop: celui qui nous étranglera!

Écrit par : Lachmoneky | mercredi, 25 juillet 2012

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Je réiterre ce que personne ne semble partager avec moi ... la NVA si elle n'obtient pas la majorité absolue s'alliera avec le Vlaams Belang en 2014 ... non pas au gouvernement national qui aura toutes les peines à être constitué mais au parlement flamand... et De Wever aura les pleins pouvoirs... et d'après vous pourquoi cela se passera comme ça .... réponse : Parce que c'est sa seule chance d' y arriver et de proclamer une flandre indépendante..... les paris sont tenus.

Écrit par : jean sucre | mercredi, 25 juillet 2012

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@Jean Sucre : c'est une possibilité, en effet, mais cela pourrait signifier l'implosion de la N-VA. Certains sont très contre une telle association.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 26 juillet 2012

Guitry dirait que la NVa est contre le VB, tout contre.

Écrit par : Pfff | jeudi, 26 juillet 2012

Certains sont contre parce que ce n'est pas le moment de faire peur aux gens ... mais une fois que le peuple flamand aura voté une seule chose comptera.. l'indépendance de la Flandre. Autre ennemi de la NVA ... le temps ... ils ne vont pas passer 30 ans en caracolant en tete des sondages d'une façon écrasante .. donc ils savent tres bien que leur fenetre de tir sera courte et l'association avec le vlaams belang est le chemin le plus court, le plus rapide.
Le vlaams belang est une sorte de caution pour aller aux élections devant les flamands en ne paraissant pas extrémistes mais au fonds d'eux ils n'ont pas d'aversion pour le vlaams belang... cela devrait aider quand nous arriverons au moment du " Grand soir "

Écrit par : jean sucre | jeudi, 26 juillet 2012

Jean Sucre, il n'y aura pas de "grand soir": à cause du portfeuille, sur lequel veille soigneusement le VOKA.
Quand le VOKA tousse, BDW s'enrhume.
Le VB, par contre, il s'en f...
Il est tout à fait possible de garder un Etat Belgique, mais tellement "évaporé" que cela revient (quasi) de même que l'indépendance.
Et cela permet de contourner le problème de Bruxelles.

Si Bruxelles redevient plus flamand, ou si la NVA parvient à bloquer et envenimer la situation à Bruxelles, là nous pourrons rediscuter.
Mais cela ne se fera pas avant 2014 Ni probablement pas en 2014.

Par contre, bloquer l'Etat est tout-à-fait faisable.
Nous somme donc partis pour une évaporation avec encore une petite dizaine de réformes de l'Etat... au gré du mouvement flamand.
Notez que je n'ai pas dit "des Flamands".

Parce que, vu qu'ils dont majoritaires au fédéral, ils n'ont, in fine, aucun intérêt à vouloir laisser la Wallonie faire cavalier seule... si un jour elle fait mieux que la Flandre.

http://www.express.be/joker/fr/world/premier-semestre-2012-la-flandre-subit-davantage-les-affres-de-la-crise-que-la-wallonie/173057.htm
... et d'avantage que Bruxelles.

Comme vous voyez, tout n'est pas toujours si parfait au comté de Flandre.

Peut-être que une certaine solidarité entre voisins de palier n'est pas un si mauvais plan! ;-)

Écrit par : Lachmoneky | vendredi, 27 juillet 2012

Cher Lachmoneky.... vous me faites penser à Olivier Maingain quand il parle de façadisme ou le CVP euh excusez-moi le CDNV essaiera toujours de tirer les marrons du feu. mais voilà nous avons changé d'époque et le CVP-CDNV est en train de rendre l'âme. La vision belgicaine de Maingain est une erreur mortelle pour les francophones de Belgique... c'est un peu comme si on voulait absolument garder l'URSS en 1988 à la veille de la chute du mur. Personne ne réponds à la question lancinante et pourtant essentielle .. si la NVA a la majorité absolue en 2014 ( ou équivalente avec le vlaams belang en plus ) que vont faire les francophones et en particulier Maingain. Je connais Maingain et lui ai posé la question .... " bloquer " .... c'est bien triste comme projet politique et les autres ne feront guère mieux ... eux c'est carrément rien du tout à mon avis. Ce qui me désole le plus c'est le manque de vision politique de tous ces politiques francophones.
Pour rectifier un peu une analyse que j'ai formulée précédemment... ce qui est intéressant quand on analyse la structure de la NVA en se rendant compte qu'ils ont un pourcentage nettement au-dessus de la moyenne de personnes ayant exercé dans les sciences humaines ce n'est pas tant dans leur capacité à pouvoir manipuler les masses mais plutôt dans leur conception du projet politique. Ce n'est pas une nécessité économique pour la flandre de devenir indépendante mais un rêve romantique pour la NVA... ils utiliseront tjs des argumentes économiques mais au fonds d'eux c'est un rêve romantique. Tout ça pour dire que leur motivation est tout autre que les autres partis politiques. C'est un peu quand on est amoureux on pourrait déplacer des montagnes... la NVA à travers son rêve romantique séduit les flamands en les flattant et en allant chercher en eux un nationalisme dormant. Ca me fait rire quand on dit que les flamands ne savent pas qu'ils votent nationalistes quand ils votent NVA... ne soyons pas si méprisant vis-à-vis de leur intelligence...
Pour terminer je rajouterais ce que mitterrand ( je ne suis pas fan mais bon ) disait très justement à la fin de sa vie...." le nationalisme c'est la guerre " ... aux flamands de choisir...

Écrit par : jean sucre | vendredi, 27 juillet 2012

Si un jour elle fait mieux que la Flandre

On ne remonte pas quarante ans de retard comme cela et 30 % de PIB/hab. Certainement pas en période de crise, en dix, non, neuf ans(comme le temps passe), en tirant au pied le boulet d'une fonction publique et d'un secteur parastatal pléthorique, d'une population paupérisée (400.000 chômeurs, combien planqués en dessous du tapis CPAS), dans une situation de sujétion politique aggravée par une dépendance économique envers les transferts inter régionaux, basés non sur la solidarité interpersonnelle, mais sur le bon vouloir flamand, en situation de déficit structurel, incapable de faire face à son endettement et finalement, soumis à une logique d'appauvrissement comparatif et de concurrence fiscale déloyale, du fait de la différentiation de l'IPP et de l'ISOC. Voilà le futur de la Wallonie, tel qu'on nous (l')à vendu. A part vendre l'eau de SPA au prix du pétrole, et le terrain de Hesbaye au prix du mètre carré monégasque, il n'y a pas de plan. Nos gouvernants ont déjà démontré depuis l'après-guerre qu'il tenait la réalité économique pour rien, préférant s'en tenir à leur idéologie, qui ne va pas plus loin que le populisme de gauche le plus primaire.

Si les francophones étaient réalistes, ils seraient moins belgicains. Si les francophones étaient socialement solidaires, ils seraient moins socialistes.

Écrit par : Pfff | vendredi, 27 juillet 2012

La solution de l'intellectuel Pfff étant bien sûr de courir dans les bras de Hollande et Aubry.

C'est un genre de record du monde de la realpolitik pour arrièrés mentaux.

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 juillet 2012

@Moventoh, j'ai publié, mais très franchement, il y avait moyen de le faire sans insultes directes (collabo, etc.) La prochaine fois, soyez juste un peu plus subtil.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 28 juillet 2012

Cher Marcel,

Merci.

Cela dit, trouvez-vous que le néologisme pour extrémistes, "belgicain", que ce genre de personnage crache à l'occasion avec suffisance - comme ses homologues flamingants sortent leur "belgicist" - soit plus agréable ?!

Le terme de "belgicain" impliquant bien sûr un francophone qui ne rejoint pas les théories délirantes de certains ultra-francophones, un peu comme il serait de "mauvais Flamands" n'approuvant pas les thèses du VB et de la N-VA.

Lorsque je lis cela, je me sens injurié aussi.

Et à dédain, dédain et demi.

Mes remerciements encore en tout cas pour permettre sur votre blog à chacun d'exprimer sa perception.

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 juillet 2012

Et où diable voyez-vous que je parle de la France ? Ma préférence irait à une Belgique résiduelle, une nouvelle Belgique, nation de bric et de broc, basée sur une idée moderne de la citoyenneté, où les walbanais de Bruxelles et d'ailleurs vivrait dans un régime libéral qui ressemblerait beaucoup aux principes fondateurs de ce pays.

Cela ne m'empêche pas de penser que la nationalité française serait un mieux par rapport à la situation actuelle des francophones. Et que je suis partisan de tous ceux qui dénoncent un régime malveillant envers une très large minorité de ces citoyens, y compris ceux qui souhaitent un rattachement à la France.

Penser en dehors de la Belgian box ne constitue pas un crime intellectuel. À la lumière de ce que je vous dis, vous, vous proposez quoi ? Pas le choix et que les walbanais aillent se faire voir ? C'est plus facile de nous insulter que de nous répondre, visiblement. Leur dire qu'ils sont responsables et coupables du merdier dans lequel on les a fourré ? Et puis quoi ? Mais encore ?

Allez, continuez avec vos "compétent et bilingue" contre les abrutis walbanais auxquels on refuse heureusement leur quota de représentation. Si vous êtes un bon Belgicain plein d'amour de la Flandre, si vous vous abreuvez gentiment de mépris par petite lape, si vous êtes respectueux du système de caste, vous vous réincarnerez en ministre bruxellois de la fonction publique.

Écrit par : Pfff | samedi, 28 juillet 2012

@Marcel

Je ziet wat er van komt als je flamingantische posts ontmoedigt. Zonder gemeenschappelijke flamingante vijand beginnen de franstaligen onder elkaar te vechten :)

Écrit par : Lieven | lundi, 30 juillet 2012

@Lieven

Vanaf het begin is het meer een gevecht tussen links en rechts, met of zonder flaminganten.

Écrit par : Moventoh | mardi, 31 juillet 2012

"On ne remonte pas quarante ans de retard comme cela et 30 % de PIB/hab. Certainement pas en période de crise, en dix, non, neuf ans(comme le temps passe), en tirant au pied le boulet d'une fonction publique et d'un secteur parastatal pléthorique, d'une population paupérisée (400.000 chômeurs, combien planqués en dessous du tapis CPAS), dans une situation de sujétion politique aggravée par une dépendance économique envers les transferts inter régionaux, basés non sur la solidarité interpersonnelle, mais sur le bon vouloir flamand, en situation de déficit structurel, incapable de faire face à son endettement et finalement, soumis à une logique d'appauvrissement comparatif et de concurrence fiscale déloyale, du fait de la différentiation de l'IPP et de l'ISOC."

J'attends toujours un début de réponse de Moventoh ou un semblant d'argument pour me démontrer que j'ai tort. Il préfère visiblement se lancer dans des diatribes mélées d'insultes. Qui hait, mon cher Moventoh ? Faites donc comme moi avec le belgicanisme, hate the sin, not the sinner. Et détrompez-moi, si je suis dans l'erreur.

Écrit par : Pfff | mardi, 31 juillet 2012

@Pfff

Pour vous démontrer que vous avez tort, je pense qu'il faudrait au préalable que vous sortiez de votre phraséologie et que vous présentiez une seule idée pratique de l'avenir que vous envisagez idéalement. On ne vous voit qu'invectiver les "méchants flamands" et préparer pour votre chère Wallonie (avec ou sans Bruxelles ?) une situation à la grecque, en attendant qu'un jour votre Prince ne vienne.

J'ai d'ailleurs beaucoup ri à votre "Sarkozy ré-élu en Wallonie selon les sondages" tout droit sorti d'un épisode de La Quatrième Dimension, ou à l'"immigration maghrébine à Bruxelles" que je soutiendrais parce que je ne suis pas FN...

Pour le reste, "vendre Bruxelles, je ne leur donne pas complément tort, etc" (voir plus bas)...on constatera que votre front francophone tant chéri considère déjà - comme je l'ai écrit ici précédemment - que les étudiants bruxellois francophones ne doivent plus désormais voir leurs abonnements scolaires remboursés contrairement à leurs homologues wallons, et que ces derniers peuvent également bénéficier de conséquentes bourses d'études (ça peut monter jusque 9000 euros) - émanant donc de la Région, et non de la Communauté, pourtant en charge de l'enseignement de l'ensemble des francophones - dans le cadre de l'apprentissage de langues en immersion à l'étranger, les étudiants bruxellois pouvant là encore jouer du pipeau.

Je ne cite que deux exemples, il en est d'autres...

Mais là, sur le sujet, on ne vous entend pas brailler à l'apartheid ou à la discrimination, c'est curieux. Enfin non, je rigole, ce n'est pas curieux, le wallingant ne hurle que de façon sélective : contre les flamins, contre les "belgicains", voire contre les - pouah ! - Bruxellois. Tout rempli de lui-même, il pointe du doigt les responsables de son incurie : l'enfer, c'est les autres !

Alors votre pseudo-combat linguistique aligné, hein...

Écrit par : Moventoh | mercredi, 01 août 2012

Toujours pas l'ombre d'une réponse sur le fond.

Écrit par : Pfff | mercredi, 01 août 2012

"Quant à l'immigration maghrébine que je soutiendrais à Bruxelles parce que je ne suis pas FN"

À trop courir après flamingants ( reviens, tout est pardonné, on a vu des brussels grond donner plus de blé qu'un meilleur avril), vous commencez à prendre leurs sales manières. Comme si vous n'aviez pas vu la mention ironie, comme si on pouvait vous accuser d'être en faveur de l'immigration à Bruxelles, comme si je tentais d'en faire une faute (d'être en faveur de l'immigration ou, au moins, de regarder ces nouveaux concitoyens avec un minimum de sympathie), ... Rastreinsmipoillon, je vous le propose comme nouveau pseudo : autant que vous commenciez à vous habituer tout de suite.

Écrit par : Pfff | mercredi, 01 août 2012

"voire contre les - pouah ! - Bruxellois"

J'ai vécu 19 ans à Bruxelles. Je suis retourné, à 37 ans, dans ma province parce que la verdure (un peu plus qu'un parc) me manquait. J'y ai croisé un grand nombre de Brusseleir qui s'y étaient établi, ayant des difficultés à s'habituer à l'évolution démographique de Bruxelles. Je continue à y travailler ; j'y connais plus de monde que dans ma province. J'y reviens souvent, au cour de l'année, avec plaisir.

La seule chose qui m'a laissé sur le cul, c'est le mépris des Brusseleir pour les Wallons, que j'ai découvert pendant mes études. Je ne le soupçonnais même pas. Pour moi, comme pour beaucoup de Wallons qui débarquent à Bruxelles, c'est tout bonnement impensable, avant d'y être confronté (voilà pour les soi-disant complexes des wallons, qui n'existe que dans le crâne de certains Brusseleirs dikkenek). Enfin, suite à la crise institutionelle, les wallons se sont frottés à ce phénomène par le biais des sondages, qui démontraient que les Bruxellois préféraient être seul, qu'avec la Wallonie (la propagande flamingante-belgicaine a non seulement perdu les Wallons dans l'esprit des francophones de Bruxelles, elle a aussi réussi à convaincre les Brusseleir qu'ils étaient plus riches que les Wallons, alors que c'est plutôt l'inverse).

Certes, Bruxelles a son charme, comme certaines filles un peu moche, mais de là à prendre les Wallons pour des abrutis de provinciaux, il y a une marge. Pour un Wallon, Liège ou Bruxelles, ce sont des villes pareillement attrayantes (et je ne vous dis pas pour un Liégeois), chacune ayant ses avantages. Bruxelles a aussi ses idiotismes provinciaux. La caricature du Wallon arrièré et ignorant de toute chose me parait très injuste, surtout si on la compare avec la croyance bien ancrée à Bruxelles que la vie en Wallonie est forcément sordide et dénuée d'intérêt. Vous ne savez pas ce que vous manquez.

Je crois que la propagande flamingante et l'instalation des institutions européennes vous ont un peu enflé les chevilles. Ce n'est pas grave.

Écrit par : Pfff | jeudi, 02 août 2012

"que les étudiants bruxellois francophones ne doivent plus désormais voir leurs abonnements scolaires remboursés contrairement à leurs homologues wallons, et que ces derniers peuvent également bénéficier de conséquentes bourses d'études (ça peut monter jusque 9000 euros) - émanant donc de la Région, et non de la Communauté, pourtant en charge de l'enseignement de l'ensemble des francophones - dans le cadre de l'apprentissage de langues en immersion à l'étranger, les étudiants bruxellois pouvant là encore jouer du pipeau."

Bien entendu, c'est tout à fait discriminatoire et injuste. Si cela peut vous consoler, je peux vous expliquer que l'obtention des bourses dépend souvent de son degré de parenté ou d'affinité avec un élu socialiste (ou CDH). Donc, par définition, tout le monde n'est pas concerné non plus en Wallonie. Mais, je le répète, exclure les bruxellois du bénéfice de ces bourses est scandaleux.

Si vous voulez en savoir plus sur les situations respectives des jeunes en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles, je vous conseille vivement le lien suivant trouvé sur le blog de Hayate El Aachouche.

http://static.skynetblogs.be/media/188686/1753816760.2.pdf

Écrit par : Pfff | jeudi, 02 août 2012

@Pfff

Dites, à publier autant, j'espère que vous n'en oubliez pas de payer votre redevance radio-télé wallonne, il paraît que le sinistre Marcourt a besoin de 3 millions d'euros pour installer la wifi (que propose déjà Belgacom avec ses Fon Spots) dans la cité de son cher Elio Di Doudou pour services rendus !

Ah la Wallonie...

:)))

Écrit par : Moventoh | jeudi, 02 août 2012

@Pfff

Et pour votre réponse sur le "fond", encore faudrait-il qu'il y en eût un !

Je vous interpelle plus haut sur votre solution pratique, vous ne répondez rien. J'aimerais connaître l'articulation institutionnelle et économique que vous donnez à votre démantèlement.

Nulle mention non plus de la vampirisation des compétences de la Communauté française en matière de subsides aux étudiants au seul profit de la Wallonie, bien sûr.

Seuls subsistent quelques clichés de wallingant complexé sur les dikkeneks aux chevilles enflées. C'est peu.

Votre pseudo à vous, je vais le garder, il est parfait.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 02 août 2012

http://www.youtube.com/watch?v=NzlG28B-R8Y

"J'ai d'ailleurs beaucoup ri à votre "Sarkozy ré-élu en Wallonie selon les sondages" tout droit sorti d'un épisode de La Quatrième Dimension"

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/France-2012/Les-articles/p-20304-Et-les-Belges-votent-pour....htm

Écrit par : Pfff | jeudi, 02 août 2012

"@Pfff

Et pour votre réponse sur le "fond", encore faudrait-il qu'il y en eût un !"

"On ne remonte pas quarante ans de retard comme cela et 30 % de PIB/hab. Certainement pas en période de crise, en dix, non, neuf ans(comme le temps passe), en tirant au pied le boulet d'une fonction publique et d'un secteur parastatal pléthorique, d'une population paupérisée (400.000 chômeurs, combien planqués en dessous du tapis CPAS), dans une situation de sujétion politique aggravée par une dépendance économique envers les transferts inter régionaux, basés non sur la solidarité interpersonnelle, mais sur le bon vouloir flamand, en situation de déficit structurel, incapable de faire face à son endettement et finalement, soumis à une logique d'appauvrissement comparatif et de concurrence fiscale déloyale, du fait de la différentiation de l'IPP et de l'ISOC."

Le tout en une seule phrase, sans souffler, pour éviter le caviardage.

Je m'étonne tout de même que vous vous rendiez sans plus de résistance au grand truc en plume de la politique de l'autruche de Di Rupo.

Il a tout misé sur le mensonge et le faux-semblant, mais à un moment ou un autre, la vérité va nous ratrapper. Lui compte sur une esquive (quinze ans que personne n'ose faire le lien entre la corruption et la décadence de la Wallonie, et sa modeste et colérique personne) inspirée, mais le principal problème de la Wallonie n'est pas là.

Le principal problème est exprimé en une seule phrase, plus haut et, c'est ce à quoi je vous demande de répondre. Vous vous contentez d'esquiver, et d'esquiver encore.

Écrit par : Pfff | jeudi, 02 août 2012

@Pfff

A propos de Sarkozy, il se présente ? C'est ce que je voulais dire... Ou y aurait-il un Sarkozy wallon ? La Wallonie voterait-elle subitement à droite ? Les deux satellites du PS auraient-ils subitement décidé de changer d'orbites ? On le connaît votre sondage à la noix et ça fait quoi ? De la science-fiction !

Le gars qui fait semblant de ne pas comprendre, ça va deux minutes...

Et d'autre part, vous pouvez copier/coller 700 fois cette phrase dont vous semblez si fier, on l'a lue et relue. Vos constats, dont une partie est vraie et l'autre sortie de vos fantasmes, on les connaît par coeur.

Bon sang, OU est votre SOLUTION ? Parlez donc de votre démantèlement de façon pratique, que vous disiez enfin quelque chose d'intéressant !

Et puisque vous vous citez avec tant de joie, à mon tour :
"Je vous interpelle plus haut sur votre solution pratique, vous ne répondez rien. J'aimerais connaître l'articulation institutionnelle et économique que vous donnez à votre démantèlement."

On n'a toujours rien ! En matière d'esquive, c'est plutôt vous qui avez apparemment raté la médaille d'or de Londres !

Et si vous n'avez toujours rien d'autre à proposer que votre poitrine de coq toute gonflée d'indignation, j'arrêterai ici.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 02 août 2012

C'est vous qui souteniez que si la Wallonie revenait en France, cela voudrait dire qu'il faudrait se coiffer d'un bonnet phrygien. Non seulement ce n'est pas vrai, mais laisser la Wallonie se faire dépouiller dans le cadre belgicain est la meilleure garantie d'un PS éternel.

Ce n'est pas un hasard si la "solution" est venue de ce coté-là.

"Vos constats, dont une partie est vraie et l'autre sortie de vos fantasmes, on les connaît par coeur."

C'est la dernière manière d'éviter de parler de la situation wallonne de façon sérieuse, et pas seulement pour vomir les wallons et le PS dans le même mouvement de furie dédaigneuse ? Vous êtes extrêmement court sur le sujet, sorti de l'invective.

Comme cette réalité gêne vos plans belgicains, vous vous êtes ralliés immédiatement aux fossoyeurs de la Wallonie. Je vous signale qu'il s'agit des responsables de l'incurie wallonne sur lesquels vous faites semblant de vous exciter par ailleurs. Comediante.

Je ne vous répondrai pas, puisque vous ne m'avez pas répondu.

Écrit par : Pfff | vendredi, 03 août 2012

Je vous trouve bien dur avec Maingain. Vous attendez quoi ? Qu'il se lance dans des rodomontades ? Les autres petites crottes n'attendent que cela pour le ridiculiser. Il peut en dire peu, vu la volonté de le marginaliser chez les francophones. Peu, c'est déjà beaucoup plus que le reste qui sont dans une stratégie de déni total. Brillante idée : nous nous occupons de nos nationalistes, vous vous occupez des vôtres. Comme si les francophones qui refusaient le résultat de ces "négociations" étaient automatiquement des nationalistes et non des citoyens indignés par la dérive de nos institutions vers un système inique, qui force 45 % de la population à vivre dans une sous-citoyenneté. Le nationalisme wallon (francophone ?), voilà le danger symétrique, sans rire.

Résultat : pendant que les partis flamands endossent le nationalisme au nom de la stratégie électorale, les francophones se battent courageusement le FDF, dénoncent les convictions du FDF, qui ne sont rien d'autre que leur engagement solennel. On en veut d'autant plus au FDF qu'il leur rappelle leur compromission. On se bat d'autant plus courageusement contre le FDF, qu'il rappelle trop bien le manque de courage et de conviction, contre un ennemi bien plus conséquent.

Les flamands nous méprisent bien trop pour songer à la guerre. De toutes façons, ce sera tout seul. Finalement, qui est romantique dans cette histoire ?

Écrit par : Pfff | vendredi, 27 juillet 2012

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Je ne reproche pas à Maingain de ne pas défendre ls francophones mais de n'avoir visiblement aucune idée de comment gérer une NVA toute puissante en 2014. Si la NVA s'effondrait en 2014 le FDF est à n'en pas douter le meilleur parti pour défendre les francophones mais qui croit encore à ce scénario ... relisez le brillant article de Marcel de ce 4 juillet. Tant que le FDF parlera de façadisme il se donnera une raison d'exister car on reste quand même dans un cadre belge mais ils n'ont aucune idée en cas d'éclatement de la belgique car pour eux c'est une dimension qu'ils ignorent. Maingain ne croit pas en l'éclatement de la belgique ... dans le fonds c'est son droit et peut-être n'a-t-il pas tord. Ce qui paraissait inconcevable encore en 1988 dans le monde entier à savoir la chute du mur de Berlin en 1989 s'est produit à la stupéfaction générale. Ce sera pareil chez nous ... à force d'en parler ça arrivera un jour et nous serons stupéfait alors qu'on en parle depuis 10 ans de façon quasi quotidienne.
Mon avis est qu'il faut faire appel à l'aide de la France sans pour autant demander le rattachement ipso facto... mais si ils veulent un jour que nous devenions français il faudra qu'ils nous prouvent qu'il sont intéressés par nous défendre que ce soit pour nos droits ou économiquement. Malheureusement trop souvent en Belgique francophone la France est un gros mot.

Écrit par : jean sucre | samedi, 28 juillet 2012

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@ jean sucre

Il s'agit de comprendre qu'au bout du compte, le remue-ménage engendré par la N-VA (parti-poubelle, je vous l'accorde) ne peut qu'être profitable à ce pays tout entier !

Et Maingain et ses trois bourgmestres provocateurs importent peu.

Le véritable ennemi de la N-VA et de bon nombre de francophones - dont je fais clairement partie ! - est l'hydre PS, la politisation hystérique de la fonction publique wallonne et communautaire francophone, le clientélisme érigé en dogme institutionnel, la démagogie qui en dénonce une autre, la propagande sponsorisée par la redevance radio-télé wallonne, les recrutements dans différentes administrations selon le fait du prince rouge, les intercommunales, entre mille...

Si votre solution est "un appel à la France", précipitez-vous donc chez Aubry et Hollande qui, eux ou d'autres avant eux, reproduisent ces mêmes modèles depuis des décennies (voyez récemment le cas Royal/Falorni - bravo Falorni, gars se battant sur le terrain depuis des années et qui a fait échec à des pratiques se lisant chez nous encore et tout le temps !) vous chantant que bientôt l'internationale sera le genre humain tandis que la nomenklatura prospère allègrement, balançant trois miettes pour la forme et l'amorce à ses obligés/colleurs d'affiche/électeurs/clients.

En France, vous serez débarrassé de nos "démocrates humanistes", je vous l'accorde : Bayrou étant dérangeant, car intellectuellement un peu plus compliqué que nos opportunistes petits valets francophones régionaux du PS et Milquet Parade qui dit tout et son contraire en agitant les mains pour faire impression (auprès de qui, on se le demande)...

Mais le vrai problème des Belges francophones n'est PAS la N-VA ! Le problème des francophones est de sortir de leur écheveau liberticide, dogmatique et sectaire mené par des cyniques, et que je considère personnellement comme complètement dictatorial. Séparez-vous de la Flandre et ils seront toujours là, plus forts et arrogants que jamais !

Écrit par : Moventoh | samedi, 28 juillet 2012

Moventoh, comme toujours, vous ne voyez que ce qui vous arrange. Votre francophobie, que vous tenez de vos maîtres flamingants, vous empêche de constater que la France est un pays de droite et que Sarkozy, selon les sondages, y aurait été ré-élu. Combien de temps croyez-vous avant qu'un tête à tête entre Wallons et les socialistes tourne à leur désavantage. Comment croyez-vous qu'un parti pareil finance ses politiques, si ce n'est avec de l'aplatventrisme face aux flamingants, ou croyez-vous trouver des wallingants si ce n'est dans leur parti, qui, parmi les partis francophones, était demandeur de rien et accepteur de tout. Par ailleurs, réjouissez-vous, charmant anti-FN, de l'immigration magrhébine à Bruxelles, dont vous ne cessez de chanter les mérites( ironie, ô combien) : sans elle, le Parti, le seul qui compte malgré les suffrages( scrutin majoritaire à deux tours ne vous dit rien) aurait vendu Bruxelles aux Flamands depuis longtemps, et, quand je vous écoute, je ne leur donne pas complètement tort.

Écrit par : Pfff | dimanche, 29 juillet 2012

Je partage votre analyse sur le socialisme en Wallonie qui a toujours eu comme crédo de dire aux gens qu'ils n'étaient capable de rien si ce n'est de voter pour eux. Je ne suis pas plus ébahi de voir Hollande aux commandes de la France. Mais quand je pense à la France je ne pense pas à la gauche ou à la droite mais je me situe plus au niveau culturel et puis j'avoue un certain pragmatisme qui me fait dire que la Wallonie votera toujours à gauche et que ça ne permettra pas de donner une réponse efficace à une N-VA toute puissante.
Regardez ce qui s'est passé avec la RFA et la RDA .... il y a eu un effet osmotique du plus pauvre vers le plus riche. Une fois le mur tombé vous pensez que le flux a été dans quel sens ? Au final c'est la RFA qui a annexé la RDA mais pas l'inverse. Voilà pourquoi je pense que la France est notre seul salut si nous ne voulons pas être hyper dominé une fois la flandre indépendante.

Écrit par : jean sucre | dimanche, 29 juillet 2012

"que Sarkozy, selon les sondages, y aurait été ré-élu"

selon les sondages en Belgique

Écrit par : Pfff | mardi, 31 juillet 2012

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