Un blog de Sel

Wisteria lane est de retour depuis 3 semaines. Voilà qui tombait à pic pour me changer les idées : des femmes de tête (dont une écervelée cependant) qui se battent pour exister, et des hommes plutôt médiocres (dont un patron toutefois) qui tentent de suivre leurs locomotives, sans succès — vous avez déjà essayé, vous, de suivre Gabrielle Solis avenue Louise ?

Manque de pot, après 4 épisodes, un événement fortuit m’a reprojeté dans l’autre feuilleton à succès : Desperate Belgium. C’est arrivé quand cet idiot de Mike a rappelé à Susan qu’il était plombier ! Oui ! Plombier ! Comme Jean-Luc Dehaene ! Et pouf, mon esprit est parti errer rue de la Loi, passant des chambres de Wisteria lane à la Chambre de Mysteria lane, où il y a du sport aussi ! Chamailleries, ragots, infidélités, ça se crêpe le chignon à tout bout de champ. Tandis que Lynette Onkelinckx impose sa loi, Bree van De Wever veut faire décréter que Susane Mylquet ne sait dire que non à tout, sauf à Elio Delfino, que Katherine Fonck veut lui reprendre, tandis que le jeune Andrew van De Croo colle des ultimatums à tout bout de champ !

Au fil des épisodes, la crise s’épaissit, et on se dit que ça va mal se terminer. Mais pile au moment où Elio Delfino va en coller une à Laruelle Solis sous prétexte qu’elle a fait virer ses T-shirts du rose au bleu, Tom Scaveau, alias «Le Terne» arrive sur sa grande chèvre blanche et siffle la fin du gouvernement. Et là, tout le monde répond : «d’accord». Car dans Mysteria lane — et c’est ça, le mystère — la seule chose sur laquelle on est toujours d’accord, c’est qu’on n’est jamais d’accord sur rien ! Vient enfin la morale de l’épisode, dite d’une voix d’outre-tombe, et le générique (Brabançonne ou Marseillaise), avec un titre bien de chez nous : «Delpérée’s Housewives !» Diffusion : le 13 juin. Et rappelez-vous les sages paroles de Gabrielle Solis : «les élections, c’est comme le shopping : c’est obligatoire !»