mardi, 15 juin 2010

Un Bart en orbite.

Image 65.png Life on Mars sur la Deux : l'avenir, c'est vieux jeu.

Chronique parue dans Télépro le 27 mai 2010.


Les élections approchent et au JT, chacun y va de sa solution irréalisable. C’est vrai que l’horizon est bouché. Mais de là à se décourager ! Non ! Quand même pas ! On peut s’en sortir ! Si ! Puisque je vous le dis ! Croyez-moi !

Il suffit d’un miracle ! Un seul !

Alors, cette semaine, je suis tombé sur la 2e saison de l’excellente série «Life on Mars», où un inspecteur de police anglais de 2009 se retrouve tout à coup en 1973 ! Plus de GSM, plus d’ordinateurs, pas d’internet… Ah ! Les seventies ! On passait moins d’une heure par jour devant la télé et il fallait encore porter ses photos à développer. On apprenait à savourer le temps. Pas de micro-ondes, pas de TGV, on attendait le film du soir et on attendait famille sans savoir, jusqu’à la dernière minute, si ça allait être un garçon ou une fille — notez qu’en politique, ça n’a pas changé : on ne saura que le 13 juin si la Belgique accouche d’une Thyssen ou d’un Di Rupo.

Côté négatif, «Life on Mars» nous rappelle que 1973 était le temps d’un machisme de brutes qui voyaient la femme comme un accessoire de bureau, en plus sexy toutefois. Même les universitaires se voyaient cantonnées à apporter le café et à prendre des mains aux fesses.

Mais revenons aux élections. Car j’ai une solution, moi : renvoyons donc la Belgique dans les années 70 ! Imaginez-vous : pas de twitter pour Magnette. Pas de Blackberry pour Leterme. Pas de groenboek pour Daerden, pas de Vlaams Belang, pas de NVA, et pas d’élections anticonstitutionnelles ! Des cours de récré bilingues, des facilités respectées, la RTB-BRT, des partis unis…Allez, c’est dit : on retourne en 73 ! À nous les chemises hippies, et les jeans pattes d’eph’.

Quant à Bart De Wever (pour qui Brel a écrit «Les Flamingants, chanson comique» avec 20 ans d’avance — quel précurseur, ce Jacques !), on l’enverrait sur Mars. Là, il pourra tracer une frontière entre les petits hommes vert pâle et les petits hommes vert foncé en chantant : «ik ben van Luxembourg !»

15:23 Publié dans La Fine fleur de Sel | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

A cet époque, j'habitais kraainem, et la VU venais déjà se "promener" par là en cassant tous ce qu'ils pouvaient... a commencer par la gueule d'un voisin autochtone et néerlandophone, trop pacifiste à leurs gouts, et qui a eu le "bonheur" de leurs faire savoir

Écrit par : Xavier | mardi, 15 juin 2010

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