mercredi, 01 février 2012
Groen et la N-VA ensemble à Anvers ?
C’est le PTB/PVDA qui soulève le lièvre dans un article récent où le parti des travailleurs explique pourquoi il n’y aura pas de cartel entre le PTB/PVDA et Rood ! (un schisme du parti socialiste anversois) aux prochaines élections. Rood ! (avec point d’exclamation) négocierait en fait plutôt avec Groen (qui vient de supprimer son point d’exclamation) pour «ne pas perdre son identité propre» qu’une collaboration avec le PTB lui ferait «perdre». Une petite phrase dans l’article attire l’attention : «Groen Anvers a récemment indiqué qu’il n’exclut pas une coalition avec la N-VA ou l’Open Vld […]» Étonnant, non ? J’avais raté l’info au moment où elle est parue : de fait, le 29 décembre 2011 (pas franchement un jour où l’on suit l’info de près), Gazet Van Antwerpen titrait «Le rapprochement entre la N-VA et Groen! est notable» et précisait «Zowel Liesbeth Homans (N-VA) als Meyrem Almaci (Groen!) sluiten zo’n coalitie na de verkiezingen niet uit.» En français : «Tant Liesbeth Homans (N-VA) que Meyrem Almaci (Groen!) n’excluent pas une telle coalition après les élections».
Bigre !
Groen vous fait une fleur
Bien entendu, cette prise de position fait suite à l’annonce d’un cartel communal (ou plutôt urbain) entre les socialistes du SP.a et les démocrates-chrétiens du CD&V. Bien entendu, la N-VA a déjà fait savoir qu’une association avec l’Open VLD (libéraux flamands) lui paraissait plus naturelle. Et bien entendu, nous sommes là dans un jeu électoral(iste) plus que dans une déclaration de soutien politique. Mais quand même. Groen devrait être l’opposé de la N-VA dans le spectre politique. Un parti plus ouvert sur le multiculturel, plus ouvert sur le respect de l’autre — fût-il allophone —, plus ouvert sur une politique moins politicienne. Et surtout, Groen devrait, pour correspondre aux idéaux dessinés par le groupe des Verts au Parlement européen, haïr le nationalisme tel que la N-VA le conçoit, rejeter tout lien avec ce parti qui n’hésite pas à frayer (en tout cas, c’est le cas de certains de ses députés) avec l’extrême droite, et exiger avant tout rapprochement que le parti de De Wever s’explique au moins sur ce groupuscule autoproclamé VNV (du nom du parti nazi flamand sous l’occupation) qui évoluerait, selon l’ancien chef des jeunes N-VA Bas Luyten (écarté pour addiction à la schnouf) au centre de la N-VA. Ça me paraît le strict minimum.
Jef, un p'tit vert, on a soif !
Cela dit, on peut difficilement demander à Daniel Cohn-Bendit de sermonner la section anversoise de ces écolos qui lui sont affiliés. Car il a, sous une pression intense de (semble-t-il) Bart Staes (Groen ex-VU), été en quelque sorte forcé de permettre à la N-VA de siéger dans le groupe parlementaire de l’ALE (Alliance libre européenne), en groupe technique avec les Verts au Parlement européen. Mieux : c’est même un N-VA, et pas des moindres, Éric Defoort, qui préside à ce sous-groupe accolé aux verts européens. On aurait pu appeler ça «Daniel et les nationalistes». Pourquoi Ecolo a-t-il laissé faire ? Simple : parce que l’entrée de la N-VA semblait tellement nécessaire à Groen qu’ils auraient carrément mis leur propre adhésion au groupe des Verts européens dans la balance. Sans compter que si Ecolo s’était opposé définitivement à l’entrée du parti de De Wever dans l’ALE, c’était la dernière association de partis transcommunautaire belge qui sautait. Un risque que la direction verte francophone ne voulait en aucun cas courir. Toujours est-il que cette grande amitié entre certains Groen issus de la VU et la N-VA montre que les anciens liens n’ont jamais été totalement rompus — c’est même un euphémisme — et que l’éclatement de la Volksunie a bien «infecté» pas mal d’autres partis, particulièrement à gauche.
Un francophone aVERTi en vaut deux.
Au point que lorsqu’on lit le programme de Groen pour la périphérie bruxelloise, on se demande où se trouve la différence entre le nationalisme de la N-VA et celui des écolos : «Le néerlandais est la langue administrative officielle (sic) dans toute (sic) la région flamande, donc également dans la périphérie flamande autour de Bruxelles [on notera l’omission des communes à facilités dans cette déclaration]. Groen! soutient une gestion qui incite par des mesures positives les allophones en Flandre à apprendre le néerlandais. Les droits fondamentaux ne peuvent toutefois jamais être limités par les exigences linguistiques. La langue est un moyen de communiquer, de réunir des gens, pas de les séparer. C’est pourquoi la connaissance de la langue est nécessaire, mais également la disposition à l’utiliser. Le respect de la particularité culturelle de chaque communauté est nécessaire pour pouvoir vivre ensemble.»
Où comment, après avoir évoqué les droits fondamentaux, Groen ne peut s’empêcher d’imposer la connaissance de la langue d’un territoire donné, mais aussi de suggérer qu’il faut être disposé à la parler ! Il faudrait peut-être rappeler à ceux qui ont rédigé ce programme en quoi consistent exactement les «droits fondamentaux».
Feu rouge pour un programme vert
Du reste, un an plus tôt, le programme du même parti aux élections régionales stipulait : «Cela n’a plus de sens de baser les entités politiques sur une langue homogène ou des communautés culturelles. Celles-ci n’existent plus au 21e siècle.» Alors ? Évolution électoraliste ? Influence grandissante des ex-VU ? Le parti a-t-il petit à petit cédé (du moins dans son programme officiel) à la pression d’un environnement médiatique très flamando-flamand ? L’avenir nous le dira.
Feu vert pour Dany le rouge
Toujours est-il que si Groen s’associe à la N-VA à Anvers ou ailleurs, sachant que Dany le rouge ne peut déjà pas trop taper sur ce parti nationaliste auquel il s’est, de mauvaise grâce, attaché, on se demande bien qui, hormis l’Open VLD et quelquefois le SP-a, pourrait opposer à la N-VA une vision antinationaliste radicale. Et qui pourrait crédiblement expliquer à l’électeur flamand que la N-VA, «c’est caca» (selon l’expression enfantine) si tout le monde ou à peu près trouve à un moment donné nécessaire de montrer qu’elle est très fréquentable. Il faut ici inclure également le MR, dont l’ex-président aime introduire Bart De Wever dans les cercles divers, et dont Alain Destexhe n’a pas hésité à laisser Bart De Wever préfacer son livre sur le Mouvement flamand, occasion dont le leader nationaliste a gentiment profité pour faire du prosélytisme… identitaire.
Bleu, je veux ! Rouge, trop rouge.
Bref, hormis quelques Open VLD qui tiennent tête (avec notamment l’intervention très remarquée et courageuse de Patrick Dewael au Parlement belge, immédiatement descendu en flammes par la presse du Nord, rejoignant ainsi Ann Brusseel, Els Ampe, Mathijs De Clercq et Guy Verhofstadt — je vais finir par virer à droite s’ils et elles continuent…), on se demande qui, dans le monde politique néerlandophone tiendrait un discours antinationaliste cohérent. Ah si ! Il reste le PTB/PVDA ! Mais là, j’ai un autre problème. Bien que le parti ait en son sein une manne de gens très corrects politiquement, généreux, et démocrates, il n’est toujours pas suffisamment clair à mes yeux quand l’un de ses membres défend… Kim Jong Un. Oh, le PTB s’en désolidarise alors immédiatement. Encore heureux. Mais je n’ai hélas pas encore lu d’eux qu’ils se distanciaient totalement des communismes au pouvoir à Cuba, en Corée ou ailleurs, et de leurs abus quotidiens. Mais comme on dit, en politique, nobody’s perfect. Surtout à Anvers.
Bref, les choses ne sont pas prêtes de s’arranger…
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Commentaires
Si ce n'était déjà pris, j'avais l'idée d'utiliser l'image de la tache d'huile. Pour Groen, ce serait de la pollution !
:-)
Écrit par : Monsieur Poireau | mercredi, 01 février 2012
Répondre à ce commentaireBen oui, M'sieur Poireau... Vert... Vert de gris... Oups! ' Vais m'prendre un point!
Je rectifie! :-)
C'est bien cela qui m'a toujours dérangé chez les écolos, en Belgique ou ailleurs, c'est que certains ne sont pas très nets question valeurs démocratiques.
Dans mon petit coin de Hainaut, il y a déjà eu sur les listes communales de drôles de gars qui avaient frayé avec de drôles de "démocrates"...
Le manque d'intransigeance de certains démocrates finira par tuer la démocratie, que ce soit quant à certaines idées "feutrées" sur lesquelles on ferme pudiquement les yeux, ou quant à certaines pratiques "magouilleuses" et/ou clientélistes auxquelles on se livre sans trop de scrupules...
Mais bon... Mieux une mauvaise démocratie qu'une bonne dictature, hein...
Écrit par : Juliette | mercredi, 01 février 2012
GROEN et NVA ensemble? C'est le mariage de l'eau et du feu, à moins que l'un et l'autre ne soient que des hypocrites de premièe classe... Tout ceci pour faire barrage à Janssens? Il est vrai qu'à l'heure actuelle , pour se faire une place au soleil, nombre de politiciens ayant pignon sur rue, n'hésitent pas à renier leur idéologie de base... Je n'ai pas besoin de citer d'exemple! Il en pleut... Bonne journée, Marcel, et cordiales salutations!
Écrit par : Hanocq | mercredi, 08 février 2012
Il n'y a rien d'étonnant de la part des Verts, que ce soit du côté flamand ou du côté francophone.
Le problème de ce parti est son côté doctrinaire. Quand le dogme l'emporte sur toute forme d'évaluation critique, quand il en vient à court-circuiter le débat, à imposer à ses membres dune doxa, une manière unique de penser, il ne faut plus guère s'étonner que la porte soit grand ouverte aux opportunistes d'une part, et d'autre part que les sacro-saintes défendues en son sein finissent par être bafouées.
Pour moi, ceci n'a rien de vraiment étonnant, donc.
Ceci étant, je ne crois pas un seul instant qu'une telle alliance sera signée. Non tant en raison de Groen, qui finirait par s'y refuser, mais de la part de la NV-A qui n'a, à l'évidence, pas intérêt à se compromettre avec ce parti qui est l'objet de toutes les critiques de la part des milieux libéraux.
Je crains donc que cette info "subliminale" ne s'avère en définitive être un pétard mouillé.
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 01 février 2012
Répondre à ce commentaireAu 16e siècle, les nobles et les religieux wallons de l'Union d'Arras permirent aux espagnols de massacrer les Flamands afin de les empêcher de rejoindre l' Union d'Utrecht, préfiguration d'une confédération grande néerlandaise. Même si cela peut faire rire; aujourd'hui, cela nous retombe sur le coin de la figure. Nous avons affaire à une révolution nationale tranquille et aucune philosophie aucun appel aux grands sentiments ne changera rien.
BENELUX en est la préfiguration depuis la fin de la seconde guerre mondiale (merci Monsieur Spaak !).
La messe est dite SAUF si vous vous rebellez contre la Belgique et prenez votre indépendance. Question de lâcheté ou de fierté.
Écrit par : Wallon | mercredi, 01 février 2012
Répondre à ce commentaireC'est tout simplement incroyable et surréaliste !
Pas tant la contamination des partis flamands par une politique nauséabonde ( à l’exception très remarquable de quelques un)... mais bien l'aveuglement sans nom de politiques francophones dont Destexhe et autres opportunistes ainsi et surtout qu'Ecolo dans son ensemble, sont coupables !
Écrit par : Philippe | mercredi, 01 février 2012
Répondre à ce commentaireEcrire trois pages sur un entrefilet datant d'il y a un mois, bel exploit.
Sinon le groupe ALE au parlement européen accueille à peu près tous les nationalistes et indépendantistes d'Europe (Ecossais, Catalans, Basques, etc).
Et sur le fond je suis prêt à parier à 10 contre un qu'il n'y aura pas de coalition NVA-Groen après les prochaines communales à Anvers. Ou alors ce sera avec SPA/CD&V s'il s'agit de la seule coalition possible pour laisser le Vlaams Belang dans l'opposition. Et respecter ainsi le cordon sanitaire.
Écrit par : Vincent | mercredi, 01 février 2012
Répondre à ce commentaire@Vincent : l'ALE regroupe généralement des partis autonomistes ou indépendantistes. Pour plus d'infos, voir mon dernier ouvrage. Le nationalisme (identitaire) est une idéologie différentes de l'autonomisme ou de l'indépendantisme en ceci que les deux derniers sont territoriaux. Ainsi, en Catalogne, il y a des tendances indépendantistes dans le sens où le projet catalan n'est pas d'interdire ou de rejeter la composante castillane (il se fait que plus de la moitié des Catalans parlent castillan), mais bien de créer ensemble un état mixte. Il y a aussi des tendances identitaires qui visent à réserver la Catalogne aux Catalans. De même, en Écosse, malgré son nom, le SNP ne peut être considéré comme un parti nationaliste, malgré son nom, et se revendique lui-même "Scottish National Party". Il ne prône en effet pas une identité à laquelle l'on doit correspondre pour être pleinement écossais, mais un territoire où toutes les langues parlées en Écosse sont respectées (l'anglais extrêmement majoritaire, le Scot, langue plutôt nordique que gaélique, et le gaélique écossais, extrêmement minoritaire). Cela dit, au pourtour de ces mouvements autonomistes, il existe des groupuscules nationalistes, comme certains qui se réclament du SNP, mais veulent (plus discrètement) réserver l'Écosse à ceux qui ont le droit de porter le tartan.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 février 2012
@Marcel
comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, je suis FR et vote groen sans trop d'état d'âme n'ayant aucune illusion sur l'imprégnation flamingante de toute la société flamande (tout genre de démocrate compris), pour simplifier je préfère donner ma voix à des progressiste flamands dont le nationalisme n'est pas le core-business... l'interaction transcommunautaire (dans un groupe belgofédéral opérationnel avec ecolo) en est la preuve... il s'agit entre verts de bien autre chose que les liens bilatéraux du groupe parlementaire européen verts/ale (uni pour des raisons réglementaires de moyens correspondants à leur représentation)... donc plutôt voter (sans naïveté : les groen des villages d'hal-vilvorde sont certainement pas les moins flamingosensibles) pour des flamands dont je partage 80% des opinions que voter FR pour des gens locaux sans doute sincères (dont la langue FR est pour la plupart la seule chose que je partage) mais complètement niés dans leur propre parti (sauf au fdf, et encore) : pour simplifier, le rand -et même en ne se limitant qu'au zes- n'intéresse les FR en général que pour l'opportunité éventuelle d'une continuité territoriale entre wall&brux, l'extension du territoire de la région bxl n'est pas «génétiquement» inscrit dans les divers esprits bruxellois quoiqu'en pensent ceux qui revendiquent l'élargissement...
il y a eu impérialisme territorial NL en 1963 lorsque la majorité NL a imposé la limite du territoire bilingue telle qu'actuellement (et à écouter la flandre, pour l'éternité), il n'y a donc dans cette situation qu'un problème d'émancipation d'une minorité linguistique à reconnaître, le chemin sera encore long et au-delà de la belgique probablement...
pour revenir à groen
«Tant Liesbeth Homans (N-VA) que Meyrem Almaci (Groen!) n’excluent pas une telle coalition après les élections»
je ne comprends pas très bien en quoi ça vous pose un problème... ecolo est bien en coalition communale avec des ex-mr/fdf, (ok bernard clerfays n'est pas bart de wever , l'fdf est moins nationaliste que l'n-va) et ce jusque dans les communes à facilité du rand.
groen est la petite soeur d'ecolo en flandre, je la comprends bien groen (la n-va existe, elle est même au vl-gouvernement) ce genre d'annonce la fait exister, elle parle avec le parti chouchou de vl, (que l'n-va cache derrière sa façade la merde qu'exhibe sans complexe le vb est une vision FR peu partagée en vl)... prendre langue avec les grandes ça peut aussi faire monter sa côte pour intégrer le tous-unis-derrière-janssens-pour-contrer-la-bête... évidemment je comprends en quoi ça fait mousser le pvda(dont le belgicanisme supposé ne suffit pas à me convaincre perso de son avenir parlementaire, et en gauchiste multidirectionnel je le regrette)
Dany le rouge n'a probablemant aucun problème avec son collègue bart staes, je pense comme lui (dc-b! pas bart) que les vl n'ont pas à nier l'existence d'une minorité FR et que les FR de cette minorité seraient des cons de ne pas faire l'effort de parler le NL
« Pour moi, ceci n'a rien de vraiment étonnant, donc» comme dit Tournaisien, j'y ajoute : même pas dégouté du côté doctrinaire et opportuniste de ce « pétard mouillé subliminal »
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 01 février 2012
Répondre à ce commentaireNous avons tous un Court Mémoire !
Ce n'est pas la première fois.
http://www.lalettrevolee.net/article-cohn-bendit-soutient-les-independantistes-flamands-52333819.html
Souvenons-nous l'alliance entre ... Daniel Kohn-Bendit et le N-VA dans l'assemblée Européen.
Les extrèmes se touchent, ....
Écrit par : Court Mémoire | mercredi, 01 février 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel,
Tu as censuré ma vanne d'hier (que par définition, je ne puis répéter) sur Van Q., bien que n'enfreignant aucunes règles de bon comportement sur un blog ? Tu avais sûrement de bonnes raisons de le faire ? Pour le moment, elles m'échappent ? Pourrais-tu stp, m'expliquer la raison de cette censure ?
Au besoin sur ma boîte mail privée, si tu préfères ?
Merci d'avance Marcel.
Écrit par : Denis | jeudi, 02 février 2012
Répondre à ce commentaire@Denis : désolé, mais je ne crois pas. Je dois approuver chaque commentaire, donc, je les lis tous, et puis je les approuve, mais je ne me souviens pas t'avoir censuré ! Je ne me souviens pas avoir vu passer Van Quick non plus, je dois dire… Renvoie-la STP. Et désolé, c'est un peu nouveau pour moi aussi.
L'autodidacte.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 février 2012
Vous décrivez assez bien pourquoi je ne voterai plus pour écolo.
Même s'ils ont parfois des bonnes idées sur certains sujets, entre autre essayer de rendre ce pays un peu (plus?) démocratique.
Quand on est wallon, on ne peut avoir qu'un impact indirect sur la politique puisqu'on vote pour des partis qui sont indirectement liés aux partis dirigeants.
Et voter pour écolo, c'est soutenir groen, et donc directement soutenir la n-va.
Écrit par : Nicolas | samedi, 04 février 2012
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