mercredi, 06 novembre 2013
Il faut libérer Bernard Wesphael, ou le 4e pouvoir en jachère.
Il est toujours difficile de défendre un point de vue objectif dans le cadre d’un drame personnel. Une maman est décédée brutalement, un papa est accusé de l’avoir tuée. Les familles et les amis sont forcés de choisir un camp, sans toutefois savoir. C’est dramatique, on ne peut qu’être solidaire, mais ça ne peut nous empêcher d’exiger que la justice travaille correctement, quelles qu’en soient les conséquences éventuellement choquantes.
L’affaire Wesphael est en fait très simple : une femme est décédée et l’instruction vise à savoir si elle s’est suicidée, comme l’affirme Bernard Wesphael, ou si elle a été victime d’un homicide voire d’un assassinat (qui implique la préméditation), même si cette piste semble exclue vu les circonstances (mais apparemment retenue par le parquet). Aujourd’hui, on est au stade de l’instruction. Les informations qui atterrissent dans la presse sont des fuites dont on ne peut garantir la pertinence : même les certitudes de la police ne sont pas des vérités, ce sont seulement des certitudes de la police. C’est notamment ce que j’ai voulu montrer dans l’affaire Sverdloff, où la police était certaine que son amie Cindy s’était cassé le nez en tombant par terre, alors qu’aucun policier n’était présent !
Et c’est là que le bât blesse, car comme l’explique brillamment Jan Nolf dans un article paru dans Knack (ce sera votre leçon de néerlandais du jour), le seul cas où un parlementaire peut être maintenu en détention sans levée d’immunité parlementaire est le flagrant délit. Et en l’occurrence, il est loin d’être établi. Il doit s’agir d’un «crime qui se commet actuellement ou qui vient de se commettre». Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’interprétation brugeoise est très, très souple avec ce principe. Il est évident qu’il n’y a d’abord pas de certitude qu’il s’agit d’un crime (il y a des présomptions basées sur des analyses qui, si l’avocat de Bernard Wesphael dit vrai, ne sont même pas encore versées au dossier), et encore moins que le crime, s’il y en a un, a été commis juste avant l’arrestation de Bernard Wesphael. Le moins qu’on puisse dire est que le flagrant délit est très, très loin d’être avéré. Pourtant, comme le précisait Jan Nolf sur Twitter, l’art 158 du Code pénal «sanctionne tout officier qui arrête un représentant sans autorisation et en dehors du cas de flagrant délit». Ce qui signifie que, s’il n’y a pas flagrant délit, le seul délit ayant été commis avec certitude est celui… du parquet de Bruges…
Ceci pour dire qu’il n’y a pas matière à hausser les épaules en disant «ouais, mais on est quasi sûr que c’est lui, et «vient de se commettre» est suffisamment vague pour justifier qu’on le maintienne en détention, et en plus, ce serait pire s’il s’évadait. Non, ça, c’est de la justice de café du commerce. Le droit, dans un État de droit, concerne tout le monde, y compris celui que tout le monde soupçonne parce que justement, il est toujours possible qu’un coupable que tout le monde a pris pour sûr soit innocent. Les règles de droit n’ont pas été inventées et établies au cas où, encore moins pour êtres enfreintes, mais parce que la justice a, petit à petit, affiné son fonctionnement suite à des injustices, ou pour protéger — c’est le cas de l’immunité parlementaire — des élus contre des manipulations politiques. Bien sûr, il s’agit ici d’une affaire «privée». Mais là encore, la Loi ne prévoit pas d’exception.
Ce qui est curieux, c’est qu’hormis Jan Nolf, je n’ai lu une défense de ce point de vue pourtant fondamental que sous la plume de Marc Uyttendaele, dans le Soir. Mais aucun journaliste ne semble avoir décidé d’en parler et la plupart des journaux et magazines font pédale douce. Même ceux qui ont défendu à raison la libération conditionnelle de Michèle Martin n’ont pas encore pris la plume pour demander la libération immédiate de Bernard Wesphael, ou du moins que le Parlement wallon se prononce de toute urgence (c’est déjà très tard) sur la levée, ou non, de l’immunité parlementaire du député. Et même là, nous avons un problème : dès lors que la certitude du parquet de Bruges semble ferme comme du roc, dès lors que Wesphael est déjà en prison, il semblerait inévitable que le Parlement conclue à la levée de son immunité. Ce qui revient à dire que désormais, il n’y a plus qu’à dire que les enquêteurs sont «certains» de leur coup au point de violer une règle fondamentale du droit démocratique pour que l’immunité soit levée. Ce genre de précédent est détestable.
C’est pourquoi la seule conclusion sociétalement acceptable serait : «il faut libérer Bernard Wesphael», et avant que le Parlement ne statue sur sa levée d’immunité parlementaire. Et ensuite, il faut expliquer à la population pourquoi cette décision doit être la même, qu’il s’agisse d’un membre d’un petit parti, d’une formation majoritaire, de l’extrême gauche ou de l’extrême droite. Cette opinion fait pourtant peur, apparemment, aux médias belges. Et ça, c’est probablement ce qu’il y a de plus effrayant dans toute cette histoire. Parce que lorsque les trois pouvoirs agissent en dehors des règles qu’ils ont établies, ou que la question de la légitimité de leur action peut être posée (et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est le cas), il ne reste plus que la presse. Amis journalistes, à vos crayons !
21:10 Publié dans Humeurs brèves, Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (128) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Ok pour libérer Wesphael. Dès que Véronique Pirotton aura été ressuscitée.
Écrit par : Aline Tourine | mercredi, 06 novembre 2013
Répondre à ce commentaireLe Far West se rapproche chaque jour…
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 novembre 2013
Je pense en effet qu'il s'agit d'un grave manquement au principe de présomption d'innocence. Que Wesphael soit reconnu éventuellement coupable au final ne change rien à la chose. Cependant, cette règle est de plus en plus bafoué. Souvenons-nous des mensonges "otanesques" à propos des armes chimiques utilisées soi-disant par El Assad. La CIA détenait soi-disant des preuves. La CIA devenait donc en quelque sorte juge et partie. Sans parler de toutes les pressions subies par les rapporteurs internationaux... Enfin, je ne veux pas revenir sur ce phénomène bien connu de propagande de guerre!
Cependant, il faut se poser la question: pourquoi la presse bafoue-t-elle précisément la présomption d'innocence dans le cas du président du Mouvement de Gauche alors que tout le monde connaît ce principe? Quel serait l'intérêt de ce discrédit et qui en profiterait? Ou bien serait-ce simplement du sensationnalisme afin de vendre toujours plus d'exemplaires du journal ou devrais-je dire du "torchon" en question?
Écrit par : Yoël | mercredi, 06 novembre 2013
Répondre à ce commentaireIl s'agit ici d'un décès dans une chambre d'hotel, dont l'accès (carte magnétique) est réservé aux seuls occupants de la chambre. La décédée et son partenaire étaient ensemble et seuls dans cette "chambre close" au moment du décès. Donc s'il y a eu homicide, il y a eu flagrant délit.
Écrit par : schoonaarde | mercredi, 06 novembre 2013
Répondre à ce commentaireSchoonaarde : SI il y a eu homicide. De un. Et ensuite, dès lors que Wesphael semble avoir appelé la police lui-même, j'ai comme un doute.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 novembre 2013
?? Quel drôle d'argument... Ce ne serait pas la première fois qu'un assassin appelle les secours en invoquant un accident, un suicide ...
PS: je ne dis pas que Wesphael est un assassin, je dis que l'argument ci-dessus ne tient pas la route...
Écrit par : Fernandez Jose | mercredi, 06 novembre 2013
La question, José, est de savoir s'il peut y avoir flagrant délit quand l'on présume coupable celui qui appelle les secours. Je n'ai pas la réponse, mais je me dis que ça ne doit pas être très clair. Il faut aussi que la culpabilité soit pratiquement certaine au moment de l'arrestation.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 novembre 2013
Non, flagrant délit = Un terme juridique s'appliquant à une situation où un coupable est pris sur le fait, que je sache c'était dans un lieu clos et personne n'est témoin. On ne l'a pas coincé les mains sur la gorge de son épouse ou autre extrémité, c'est donc pas un flagrant délit
Écrit par : Lauvuel | jeudi, 07 novembre 2013
Je me demande pourquoi les juges agissent sans respecter les lois.
Il y aura vice de forme et coupable ou non, il a droit à la présomption d'innocence.
En attendant, le simple fait de n'avoir pas demandé la levée de son immunité parlementaire est une faute primaire pour des personnes qui doivent ensuite juger son cas.
S'il n'y a pas de respects des lois au départ par des juges sensés connaître la loi, comment pourrait-on admettre que ces juges puissent juger cette affaire en âme et conscience dans le plus grand respect des lois.
Ils ne peuvent être juges et partie.
Écrit par : Gigi | mercredi, 06 novembre 2013
Répondre à ce commentaireDERIVES D'UNE INSTRUCTION A BRUGES ?
Voici ce que je publiais ce 6 novembre 2013, sur ma page Facebook :
Dès le début, sans avoir aucun a priori sur le fond, la réalité des faits – la mort de Véronique Pirotton -, j'ai trouvé que Bernard Westphael se trouvait dans un espace "à risques".
Evidemment, je prends moi-même le risque de manifester un préjugé : celui d'une Flandre où les mentalités seraient imprégnées de rejet des francophones et des personnes marquées à gauche, une Flandre où les institutions manqueraient de cet esprit d'impartialité, de traitement égalitaire des citoyens, où les idéologies tordraient le cou aux valeurs et principes belges.
Je suis bilingue (mais réfractaire aux divers dialectes), l'immersion en Flandres au travers de mes loisirs, les relations que j'y avais construites, le plaisir que j'ai eu à lire des livres de cette partie du pays ou à toujours suivre des chaînes flamandes ou néerlandaises maintiennent mon sentiment de cohésion avec le nord du pays; cette convivialité ressentie à l'égard de mes concitoyens flamands ne peut m'empêcher de faire le constat navrant d'une évolution négative au travers des décennies : une partie de nos concitoyens de la région flamande se sont repliés sur une "identité flamande" excluante, perméable à des discours extrémistes; cette radicalisation touche en particulier une fraction très agissante des fonctionnaires, y compris au niveau de la police et de la justice. Ce n'est pas pour rien que des mesures ont été prises pour que les justiciables francophones puissent demander leur transfert vers une juridiction francophone. Mesures appliquées avec plus ou moins de bonheur selon les cas et surtout la bonne volonté des hommes en robe.
J'essaie – ce qui implique que je n'y arrive pas toujours – de respecter les valeurs et principes belges face à des faits-divers ou des "affaires", quelles que soient les personnes concernées, connues ou inconnues, quel que soit le milieu dans lequel elles évoluent. En reconnaissant que, comme tout un chacun, nous sommes toujours marqués par notre vision de la société et des personnes.
Donc, je rejoins les interrogations de l'avocat de Bernard Wesphael, Philippe Mayence. Comment se fait-il que cet homme ait été mis en prison et sa détention confirmée alors que les rapports d'autopsie et d'analyses toxicologiques ne sont pas dans le dossier à disposition de l'inculpé et de ses avocats ? Comment se fait-il que le procureur du Roi ait usé (abusé ?) de la notion d' "d'exception du flagrant délit" pour lever immédiatement l'immunité parlementaire de Bernard Wesphael alors même qu'elle ne pouvait être invoquée dans ce cas-là ? Comment se fait-il que les défenseurs du député n'aient pas pu obtenir des informations complémentaires de la part du parquet de Bruges ?
De manière générale, nous savons tous que la justice et les institutions travaillant pour elle sont trop souvent marquées par un traitement inégalitaire fonction de la situation socio-financière des justiciables (capacité de paiement d'un avocat, d'une caution, d'amendes, ....). S'y greffant parfois des préjugés quant à l'appartenance d'origine des suspects ou des inculpés.
Alors même que seuls 5% des habitants de la région de Bruxelles-Capitale sont flamands, le principe d'égalité de traitement a été acquis pour eux en matière d'usage des langues, et plus, vu l'obligation de bilinguisme dans bien les administrations et institutions.
Se pourrait-il donc que l'arrondissement judiciaire de Bruges refuse de pratiquer l'impartialité et l'instruction à charge et à décharge ?
J'aurais tendance à dire oui, non pas parce qu'il s'agit d'un député, mais parce que j'ai eu connaissance d'autres affaires où des francophones sans notoriété sont malmenés tant par l'appareil judiciaire que par des avocats flamands d'arrondissements judiciaires situés au nord du pays.
Cathline Van Rymenant
Écrit par : Cathline Van Rymenant | mercredi, 06 novembre 2013
Répondre à ce commentaireJ'ai souvent entendu confirmation de ce genre de discriminations vis à vis des francophones dans des affaires de roulage en Brabant dit "flamand". Même les règles de base de transferts vers un autre régime linguistiques y seraient bafouées...
Écrit par : Philippe | jeudi, 07 novembre 2013
het werd tijd dat er iemand begon te argumenteren dat de arrestatie van Bernard te wijten is aan het Vlaams nationalisme en de "repli sur soi"... en dat hij gearresteerd is omdat hij een Waal is...
wat je hier wel vergeet is dat hij op dit ogenblik in voorlopige hechtenis wordt gehouden en dat hij nog niet in beschuldiging is gesteld voor doodslag of moord...
je zou eens moeten weten hoeveel personen, Vlamingen, Walen en Brusselaars in de bak vliegen op basis van voorlopige hechtenis, en dit zeer dikwijls om hen onder druk te zetten om te bekennen.. niks te maken met de "rechtse" vlamingen...
ik vind het eerlijk gezegd, jurist zijnde, vrij pathetisch dat men het formeel argument van de parlementaire onschendbaarheid van Bernard gebruikt om de arrestatie aan te vechten... wat indien hij morgen bekent of onomstotelijk wordt bewezen dat hij zijn vrouw heeft vermoord? gaan we dan nog een groot spel maken over die onschendbaarheid?
Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 07 novembre 2013
@Philippe, Catherine (héhé) : Oui, il y a ce genre de discrimination (refus de transfert pourtant constitutionnel d'affaires impliquant des Francophones), j'en ai eu quelques preuves, mais il s'agit plutôt d'affaire civiles et surtout en Brabant flamand. Je serais très étonné que le parquet de Bruges se laisse aller à ce genre de dérive, a fortiori dans une affaire de cette gravité. Mais hélas, dans notre pays, on ne peut pas totalement l'exclure, ça ne signifie pas qu'il faille non plus le suggérer ou tirer des conclusions. On peut se dire que s'il s'était agi d'un parlementaire du parlement flamand, ça ne se serait pas passé ainsi, mais il me semble aussi possible qu'en cas de défaillance du parquet de Bruges, le parlement flamand eût statué plus tôt que le parlement wallon qui est resté de marbre, ce qui n'est absolument pas normal. En même temps, rien ne dit qu'il n'aurait pas simplement pris acte de l'arrestation. Bref, chercher une orientation communautaire à cette affaire me paraît extrêmement hasardeux.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
@Des : sorry, maar indien hij morgen toegeeft is het 100% zeker dat de Waalse en Franstalige parlementen zijn onschendbaarheid opheft. De procedure is de procedure en ik ben een beetje bang wanneer ik lees dat een jurist vindt dat men rekening moet houden met wat hij al dan niet gedaan heeft. U weet toch dat dit niet in aanmerking komt. Alleen het op heterdaad betrappen geldt. Of is het misschien te wensen dat een verdachte gratis argumenten krijgt van het parket voor een hof van Cassatie of van Europese rechten ?
Where are your principles ?
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
En effet, comme je l'ai signalé, il s'agit bien du Brabant judiciaire antidémocratiquement annexé..!
En faire mention n'est pas en faire un problème communautaire. Ne pas oser le constater par contre c'est certain !
Ceci dit, il y a tout de même une chose qui ne tourne plus très rond en flandre pseudo judiciaire (un des trois piliers de toutes les démocraties) où la Presse locale tellement muette sur certaines politiques plus que douteuses et maintes fois condamnées par l'ensemble des Instances Internationales dans leur propre Région est renseignée minute par minute par des "gens" ou plutôt "des sources fiables" manifestement proches de l'enquête !
Source: hln.be/hln/nl/957/Binnenland/article/detail/1736345/2013/11/07/Vrouw-van-Wesphael-gestikt-in-plastic-zak.dhtml
Écrit par : Philippe | jeudi, 07 novembre 2013
@ marcel
bon, ik ben niet volledig geweest....
de definitie van flagrant délit is de volgende:
"Le flagrant délit est un terme juridique employé pour désigner une situation dans laquelle un individu est pris sur le fait en train de commettre un délit ou un crime.
Le terme de flagrant délit ou délit flagrant s'utilise également dans le cas où l'acte incriminé s'est produit récemment et lorsque des indices probants témoignent de la culpabilité de son auteur. "
vooral de tweede paragraaf is relevant... mijn inschatting als jurist is dat indien Bernard naar de receptie is gelopen 10 minuten nadat zijn echtgenote is overleden of ging overlijden en de politie mee naar boven gaat en "des indices probants" vindt die "tém oignent de la culpabilité de son auteur" naar de eerlijke opinie van die politie agenten, dan is er flagrant délit en kon hij als parlementariër worden aangehouden...en nogmaals, hij zit enkel in voorlopige hechtenis....
ik zou het daarentegen vrij straf vinden dat iemand, gewoon omwille van het feit dat (ervan uitgaand dat er een misdrijf zou zijn gepleegd) hij niet gepakt wordt op het moment van het misdrijf maar slechts 10 minuten later, zou ontsnappen aan de kwalificatie en zijn onschendbaarheid zou kunnen inroepen... zou hetzelfde zijn als iemand dood rijden, dan doorrijden en na 10 minuten zeggen dat men niet het doodrijden zelf heeft gezien en er dus geen probleem is...
er is niks mis met mijn principes. ik vind het alleen maar penibel dat hier zo'n spel van is gemaakt... ik heb er alle vertrouwen in dat de politie en rechtbank van Brugge hier niet over één nacht ijs zijn gegaan en vrij zeker zijn van hun stuk...
Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 07 novembre 2013
@des : mij lijkt dat er een zekere immobiliteit moet zijn geweest om van heterdaad te kunnen spreken. Wesphael is naar de receptie gegaan en heeft dus de kamer verlaten, zegt u ? Dan moet je nog bijvoegen dat de politie niet "onmiddellijk" is toegekomen. Het lijkt me dan heel straf om van heterdaad te kunnen spreken. Daarbij heb ik een vraag : u hebt net uw vrouw gedood met een plastieke zak. Loopt u naar de receptie ? Wat doet u met de plastieke zak ? Laat u alles in plaats ? Enz. In andere woorden, hoe kan de politie zo zeker zijn dat Wesphael zijn vrouw heeft vermoord ?
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
@ marcel
Eerdekens legt het veel beter uit dan ikzelf...
"Ces derniers jours, plusieurs constitutionnalistes et observateurs ont critiqué le maintien en détention de Bernard Wesphael sans les éléments justifiant, selon eux, le « flagrant délit ». Claude Eerdekens est d'un autre avis. « Le maintien en détention de M. Wesphael n'a rien de scandaleux. Les faits qui lui sont reprochés sont très graves. Et n'oublions pas que l'immunité parlementaire est destinée à protéger le parlement. Elle vise à enrayer toute volonté d'empêcher le politique de faire son travail correctement. Or, la seule présence aux votes de M. Wesphael ne peut pas influencer les prises de décision. Sur le plan pénal, il doit donc être traité comme un citoyen lambda. »
Dans la foulée, il tient à rappeler que « la vraie victime dans cette affaire, ce n'est pas Bernard Wesphael », évoquant les proches de Véronique Pirotton qui se sont constitués partie civile. "
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/eerdekens-la-detention-de-m-wesphael-n-a-rien-de-scandaleux/article-4000444225582.htm
Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 07 novembre 2013
@Des : mais oui, génial ! Il est en train d'expliquer que l'immunité dépend de la gravité des faits. Eh bien, brandissez-moi donc le texte qui précise ce point de droit parce que moi, je ne l'ai pas trouvé. Je crois que là, on tombe dans une société de l'exceptionnel, plus dans une société de droit. Eerdekens a eu sa minute de populisme, et il a brillamment interprété son rôle.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
La justice en Belgique... La Cour constitutionnelle enterre «Wonen in eigen streek»... Suite à une condamnation de cette politique flamande par la justice européenne SVP !
Le Droit des citoyen francophone en Flandre est bafoué et la Presse flamande ne s'est jamais outrée de ce déni de justice, loin s'en faut !
Pour info, il a fallut 4 années pour que la justice triomphe de l'obscurantisme flamand.
Sourxe: lesoir.be/356931/article/actualite/regions/bruxelles/2013-11-07/cour-constitutionnelle-enterre-wonen-in-eigen-streek
Écrit par : Philippe | jeudi, 07 novembre 2013
Si la justice flamande décidait de livrer un écologiste entravé et vivant à Eerdekens, il s'agirait d'un châtiment "cruel and unusual". Il conviendrait de se mobiliser pour éviter tout dérapage.
Écrit par : Pfff | vendredi, 08 novembre 2013
http://www.lalibre.be/archive/bernard-wesphael-qu-en-est-il-de-l-immunite-parlementaire-527724b5357046af56a06069
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 novembre 2013
Répondre à ce commentaireSeule la vérité judiciaire compte...
Donc, à vous lire, les journalistes devraient se dresser comme un seul homme et réclamer la libération de Wesphael ?
Et sur quelle base ? Celle des multiples commentateurs qui ont décrété qu'eux connaissaient ce qu'il y a dans le dossier judiciaire? En lisant la DH et HLN.be?
Ce serait plutôt ça la justice du café du commerce!
Jusqu'à preuve du contraire, le Parquet de Bruges a pris ses décisions sur la base des faits dont il a connaissance.
Et le seul habilité à reclamer la libération de Wesphael, c'est son avocat...
Si les faits lui sont favorables, la justice fera son job...
C'est ce qu'on est en droit d'attendre.
Jusque-là, le silence serait de bon aloi...
Écrit par : Jose Fernandez | mercredi, 06 novembre 2013
Répondre à ce commentaireRelire l'excellente interview de Christian Laporte dans le commentaire d'Isa, SVP. C'est au contraire très clair.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 novembre 2013
A tous, à toute la presse, à vous Marcel,
Laissez cet-homme tranquille, il est innocent jusqu'au preuve du contraire;
en néerlandais il y a un mot pour vous: ramptoeristen
Écrit par : thomas | jeudi, 07 novembre 2013
@thomas : non, il y a un autre mot : journalistes. Ou opinioniste, au choix.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
Assassin ou idiot?
Il faut vraiment être idiot pour préméditer un meurtre à commettre en Flandre quand on sait que l'on devra se (faire) défendre dans une langue étrangère.
Écrit par : gerdami | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaireLa préméditation peut être courte, très rapide, juste avant l'acte. Mais c'est vrai que vu que tout s'est passé entre quatre murs, je me demande comment le parquet peut conclure si vite…
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
Il est clair que la police bafoue le droit en vigueur. Ceci dit, si la presse ne se scandalise pas trop c'est sans doute à cause du principe "d'immunité parlementaire" qui a aussi des relents de société à 2 vitesses.
Écrit par : Marie | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaireSi la population se donnait la peine (nation de paresseux sous-informés volontaires en aboulie pathologique) de se renseigner, elle cesserait d'être poujadiste, sous la coupe émotionnelle de sa frustration, et de sa pulsion d'écrasé complexé qui voit le monde en mode binaire, en gros-petit, par ignorance et incapacité à comprendre la complexité et l'articulation de la société-système.
L'émancipation, c'est pas maintenant. No, we can't. No, we won't. le "Tous pourris", c'est ici depuis très longtemps!
Cela supposerait un effort vers la rationalité, la conscience de soi, l'auto-respect, la dignité, notions que le belge déteste, ( toujours arriéré, il croit que c'est du communissssm barbu) il préfère le confort dichotomique parce qu'il croit que c'est mieux. Il adhère à l'opinion, la croyance, l'habitude, le poncif radical, le court-circuit parce que c'est simple(t).
En fait, il entretient ainsi sa frustration et son con-formisme ultra.
Il pleut, donc c'est la faute de mon voisin.
Il pleut donc c'est que mon voisin pisse.
Très fréquent. Simple et la paresse étant la mère de tous les vices... nous y sommes.
L'immunité parlementaire est le contraire de la société à 2 vitesses.
En Etat de Droit.
Elle a pour fondement d'éviter le déni de démocratie (c'est-à-dire l'attaque de parlementaires élus du peuple par des politiques d'autres partis ou tendances souhaitant éliminer le résultat du vote des.. électeurs sous n'importe quel prétexte)
Une immunité parlementaire ne peut être ôtée que par des parlements issus des élections; du moins en Etat de Droit. (mais en Belgique, l'Etat de Droit a disparu, installant des systèmes corporatistes, permettant de court-circuiter en permanence, la juge peut décider, la police fait exactement ce qu'elle veut et tout le reste)
Car, en effet, l'immunité parlementaire ne peut servir à couvrir un crime d'une personne (qui serait un élu). A ce titre, la Grèce (pourtant en proie à la destruction) a encore quand même utilisé l'Etat de Droit pour Aube Tarée (organisation criminelle et levée immunité parlementaire e t suppression de financement public de l'extrême-droite)
C'est pas demain la veille que l'on verrait cela en Belgique.
La moitié des élus flamands (au moins) verrait leurs partis privés de financement public, alors.
Ah, à ce propos, savez-vous que le parlement flamand a voté l'an dernier (non ce n'est pas le gorafi..) l'interdiction de critiquer la nva et le personnage à sa tête? Et oui, silence de la presse dans toutes les langues. Ein volk, ein reich, ein fuhrer (sacré et consacré). Avez-vous entendu protestations, manifs, députés, gens, démocrates en Belgique? Noooooon, bien sûr. Ici, l'Etat de Droit dissous, disparu, évaporé.. absent.Et la conscience de la population ? Où? Nulle part. Comme dans l'Allemagne des années 30, terreau favorable.
A ce titre, le processus démocratique a été court-circuité.
Mais la Belgique est coutumière du fait; ceci n'est pas un Etat de Droit. Point barre (dans tous ses systèmes par ailleurs, l'Etat de Droit est dissous depuis des années en Belgique, le monde entier le sait, en est conscient ... sauf les belges qui sont comme le cocu, tout le monde le sait sauf le concerné). Et le belge ne comprend d'ailleurs rien à l' Etat de Droit, pire, il s'en fout et contre-fiche, lui, il dit "combien ça coûte, toussa, c'est moaquipaye" Il croit dur comme fer au fait qu'il paye lui et pas les autres (le règne de la défiance poujadiste enracinée depuis longtemps, et une bétise ... absolutiste et jusqu'au boutiste).
Le belge? On le mène où on veut quand on veut! Il croit toujours qu'il "se fait avoir", c'est une mentalité du 19è siècle, de petit commerçant ou petit paysan enferré dans son ignorance parce que-na.Et "l'opinion" fait le reste. L'opinion est le contraire de l'intelligence et de la connaissance et de la rationalité.
La Belgique figurant au rang des pays les plus corrompus, étant condamnée à maintes reprises par les instances internationales d i v e r s e s et tous azimuts pour ses pratiques policière, carcérale, judiciaire systémiques et radicalement en infraction avec l'Etat de Droit, une population éduquée et consciente (ce qui n'est absolument pas le cas ici) n'aurait qu'une seule réaction possible : défendre l'Etat de Droit pour tous. Point.
Cela ne risque pas d'arriver ici.
Cela arrive seulement dans (tous) les autres pays d'Europe.
Pas ici et les belges sont connus pour cela.
Écrit par : Démocrate | dimanche, 10 novembre 2013
Coosemans a raison de le dire : sorti des affaires flaminganto-flamandes (et encore, il faut voir au coup par coup), "on" est sidéré de vous retrouver aussi fréquemment sur d'autres sujets du mauvais côté de la barrière du bon sens. Je me doute que le fameux "bon sens" doit à vos narines puer la populace et la LDD, mais n'importe. S'agit-il d'une pose, d'une volonté de faire le buzz en se différenciant ? A tous les coups, c'est "J'accuseke" de Zola (Ibrahimovic).
Ici, rebelote.
Soupçonne-t-on Wesphael d'avoir posé une bombe dans des locaux de l'OTAN ? A-t-il diffusé des tracts dénonçant des pratiques répréhensibles de membres éminents du Voka ? A-t-il prononcé un discours critiquant la Sûreté de l'Etat ? Est-il le moins du monde vraisemblable que le décès de son épouse fut une mise en scène permettant de faire taire ce député qui serait dérangeant ? Y a-t-il une quelconque idée politique derrière son incarcération ? Est-ce un nouveau Julian Assange ?
Non, évidemment.
Je ne dis pas que Wesphael est coupable, je n'en sais rien, mais pourquoi sur ces faits, ces faits-là, où des constatations furent faites, même si apparemment communiquées tardivement à l'avocat de Wesphael, faut-il parce que ce monsieur est député lui réserver une autre procédure qu'à n'importe quel Bertrand Cantat ? Qui lui se révéla coupable avéré, ce qui n'est pas le cas de Wesphael jusqu'à preuve du contraire, j'insiste.
A ce sujet, on notera aussi pour balayer votre piètre argument de Wesphael appelant lui-même la police que c'est également Cantat qui signala téléphoniquement la mort de Marie Trintignant.
Et pour ce qui concerne "l'excellente interview de Christian Laporte", ce que j'y lis de "très clair", ce sont les deux dernières phrases : "Rien ne permet de dire que l’arrestation de Bernard Wesphael a été arbitraire. Mais on ne peut pas non plus affirmer qu’au moment où elle a eu lieu, il n’y avait aucun risque objectif d’arbitraire." Bref, on ne sait pas, c'est laissé à l'appréciation du juge.
A moins qu'au nom du respect de la séparation des pouvoirs qui paraît tant vous inquiéter, en légaliste que vous êtes, vous n'ayez par ailleurs décidé - un peu plus négligemment - d'ôter ses prérogatives au juge...
A côté de cela, après avoir entendu sur les ondes de RTL à une émission de Vrebos un auditeur monosourcil déclarer péremptoirement que si un député NVA avait connu les mêmes circonstances, il n'aurait pas été arrêté, voici que je lis ici plus haut le même genre de délires par une autre "blogueuse influente" sans doute (et "réfractaire aux divers dialectes", ça en dit assez, haha !).
Sur le légalisme, vous avez tort. D'autre part, agiter cette immunité parlementaire dans ces circonstances précises est du plus mauvais effet, à moins que justement on ne souhaite renforcer encore l'idée (populiste) que les politiciens peuvent faire ce qu'ils veulent, ils sont toujours protégés, un pour tous, tous pourris, et patati. Quant à encore incorporer à cette histoire des soupçons de discrimination linguistique, c'est vraiment le fond du fond du panier (mais ça, ce n'est pas de votre fait).
PS : Une dernière chose à l'attention de ces blogueurs/blogueuses facebookesques (je ne parle pas de vous) utilisant systématiquement la première personne pour révéler tant de pépites éblouissantes à nos coeurs de pierre, nos yeux chassieux, nos portugaises ensablées et nos consciences ignobles : http://www.tuxboard.com/que-faire-de-votre-opinion/
Car si encore ces usines à poncifs disaient quelque chose. Mais non.
Écrit par : pouah | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaireC'est un peu le même principe lorsque le jour même ou près d'un millier de manifestants se font massacrer en Egypte, quelques journalistes en Europe osent pondre des articles sur le thème "oui mais les frères musulmans...".
Écrit par : David Leclercq | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaireUn peu de propagande anti-démocrate-islamiste, pour changer :
http://www.levif.be/info/actualite/international/je-ne-crois-pas-a-la-democratie-dans-le-monde-arabo-musulman/article-4000435439244.htm
Écrit par : Pfff | vendredi, 08 novembre 2013
Effectivement, le "journalisme" consiste
1.A se faire remarquer (ces êtres ayant des égos hypertrophiés, ...des divas plus intouchables et outrées souvent qui déduisent n'importe quoi à partir de tout et rien, ça mousse et ça dévoie et ça accuse et cherche des noises sous prétexte d'informer, en général ils ont des têtes de turc.. et la meute pose partout les mêmes questions, ils s'attaquent à des personnes- en général sans pouvoir - non marcel sel je n'insulte pas les turcs, il s'agit d'une expression française, renseignez-vous.)
2.A pratiquer sans vergogne la rumeur, le harcèlement moral en groupe sur leurs propres "collègues" (et oui), le bouc émissaire désigné par le groupe grégaire en voit des vertes et des pas mûres... croyez-moi. Beaucoup ont des réactions racistes - intolérantes aussi. Dans leur groupe. Et j'en ai été témoin sidéré : ex. une "journaliste" d'origine polonaise, ayant grandi en Autriche et travaillant à Bxl UE pour un média allemand standard sérieux- et non pas d'extrême-droite - disant à une autre : comment cela? Qu'est-ce que tu fais toi qui n'a même pas la nationalité du pays pour lequel tu travailles! Impensable pour elle d'être "européen" dans les faits. Et tout cela se charge de la com' sur l'UE... ah l'Europe... la bonne vieille Europe bien rance...bien arriérée, bien étriquée, bien limitée, bien nationaliste, bien incohérente...en ...2013!Elle-même ne craignant pas la contradiction et l'incohérence (polonais-autriche-allemagne-ue) : elle, elle peut mais l'autre en face ne peut pas être par e. française travaillant pour l'Italie, par ex. Impensable, non?
3.A opérer des raccourcis linguistiques étonnants et faux, des biais hâtifs, des placages d'étiquettes sur quelqu'un en dépit du bon sens, à interpréter-projeter sur les autres des intentions, concepts ou affirmations qu'ils n'ont pas (sans respect aucun de l'autre, qui n'existe pas en fait pour eux). Une forme de procédé intellectuellement et structurellement très malhonnête.Et d'une paresse intellectuelle à la nième puissance.Business facile et très peu rigoureux intellectuellement. La personnalité propre du journaliste est au centre de tout.
A cirer les bottes du pouvoir surtout. A n'avoir aucune conviction ni tolérance. Ni esprit ouvert. Du tout. Ni culture. Surtout à pisser plus loin que son voisin, dans une forme de rivalité de petit chef; bref, "au bon beurre" bien rance. A n'avoir pas l'intention d'être rationnel ni d'argumenter. A couper l'autre par tous les moyens. Y compris les pires. Et on s'en fout. Aucune morale. Aucune.
3. A pomper des termes ou expressions des autres et les détourner en les appliquant à d'autres situations complètement différentes et qui n'ont strictement rien à voir ni dans le contexte, la conception, le lieu, le temps, l'objet ou le sujet. Procédés malhonnêtes de fait donc.Ultra subjectivité très égocentrée (donc peu fiable). Le contraire d'un vrai système démocratique en soi.
4. A accuser l'autre (en ce sens, c'est la même mécanique qui est à l'oeuvre dans le populisme); à polémiquer sur le sexe des anges.La culture générale structurée étant absente chez nombre d'entre eux; ils étalent des poncifs, clichés, raccourcis, rumeurs qu'ils répètent en groupe et créent de toutes pièces des sujets dont la source est une psychologie grégaire, effet de meute à l'oeuvre. Certains - exceptionnels - sont au-dessus de cela. Mais rares...(cultivés, rationnels, ouverts d'esprit, il y en a... qui travaillent pour des médias de droite ou centre - la gauche n'existant pas en Europe - mais pas fréquent)
Cela masque autre chose :
5. Le "journalisme" n'est pas une science (ni une conscience), c'est un business. Point. Certains vendent des hot-dogs en disant que c'est "bon", d'autres vendent du papier à raccourcis et détournement de langage (très fréquent) à des gogos sous-cultivés, et irrationnels.C'est un public facile.(pour-contre)
Quand Marcel Sel parle du 4ème pouvoir (une invention terminologique des jounnalistes faite par et pour les journalistes) il date dans ses références.
Le 4ème pouvoir n'existe pas, c'est une fiction totale. Une imposture langagière.
S'il existait, les médias (au sens large) actuels ne seraient ce qu'ils sont : des relais. Snowden, Assange et quelques autres sont des médias à eux tout seuls. Média veut dire moyen de transmission.
Un véritable 4ème pouvoir serait totalement différent, totalement. Et composés d'individus sains intellectuellement, vraiment rationnels et cultivés, procédant d'une manière totalement différente à ce qu'ils utilisent aujourd'hui (le n'importe quoi, rumeurs et buzz.. grégarisme, harcèlement.. dont le but est nul.. et certainement pas révolutionnaire.)et à la personnalité assise. (le contraire de ce que la plupart manifeste)
6.Le journaliste n'est qu'un outil aux mains des pouvoirs. Seulement, pour que cela tienne, il faut des personnalités égocentrées qui se prennent pour ce qu'is ne sont pas. L'imposture ainsi tient. Ce ne sont que les ouvriers du pouvoir économico-politique. Seulement beaucoup se comportent comme s'ils étaient César en personne à la place de César. Une imposture de plus.
Bref, ils ressemblent typiquement aux petits indépendants tendance poujado (pseudo libéraux qui n'aiment pas la concurrence, indépendants, égo - et faiblesse narcissique profonde )La crémière à la faconde tonitruante qui parle et "informe" la concierge... c'est tout.
Ce qui existe, c'est le 5ème pouvoir. Qui est en fait le 1er. Et sans contre-pouvoir aucun.
Écrit par : Démocrate | dimanche, 10 novembre 2013
La notion de flagrant délit doit s'appliquer d'une façon impartiale à TOUS ! La présomption d'innocence également, que l'on soit de Gauche ou de Droite !
Écrit par : Henri Collard | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@Pouah : tout simplement parce que c'est la loi. Si vous voulez que la loi ne s'applique plus que selon vos préférences ou celles du parquet, oubliez l'État de droit.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaireDésolé, la loi accorde aussi des prérogatives au juge. Ne niez pas celle-là en disant en défendre une autre.
La conclusion de l'interview de Laporte, que vous trouvez très claire, laisse la porte ouverte à deux possibilités. Il n'en exclut aucune, remarquez-le.
On voit maintenant l'apparition d'un sac en plastique dans l'affaire. Je ne me prononce pas mais le juge peut avoir ses raisons.
D'autre part, contrairement à ce que vous semblez croire, le sens juridique de "flagrant délit" n'implique pas la présence d'un témoin direct de la scène.
Enfin, je n'ai strictement aucune préférence, je dis simplement que vous sautez un peu vite aux conclusions sans avoir tous les éléments en main. Le respect de l'Etat de droit, voire même la déontologie journalistique, exige de donner une opinion en étant suffisamment documenté.
Écrit par : pouah | jeudi, 07 novembre 2013
Voilà la définition juridique du flagrant délit:
"Le flagrant délit est un terme juridique employé pour désigner une situation dans laquelle un individu est pris sur le fait en train de commettre un délit ou un crime.
Le terme de flagrant délit ou délit flagrant s'utilise également dans le cas où l'acte incriminé s'est produit récemment et lorsque des indices probants témoignent de la culpabilité de son auteur."
Etes-vous sûr qu'on n'est pas le cas?
Sinon, vous n'étiez pas dans cette chambre à Ostende, non?
Écrit par : Christian Bossuroy | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@Christian Bossuroy : à ma connaissance, les enquêteurs n'y étaient pas non plus. Quant à "vient de se produire", l'interprétation est très limitative, ce n'est pas une ou deux heures avant, mais l'instant d'avant.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
Si les éléments en possession de la police et des juges brugeois sont convaincants, je leur donne entièrement raison. Ils ont eu raison de pousser la notion de flagrant délit jusqu'à sa limite.
Si, au contraire, les éléments de l'enquête permettent de douter, ils ont eu tort puisque sans crime certain, il ne peut y avoir de flagrant délit.
Jusqu'à nouvel ordre, je fais confiance à l'arbitre. Et je suppose que la presse adopte la même attitude. Je ne suis pas (encore) choqué, comme vous l'êtes, Marcel.
On verra.
Écrit par : serge | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaireSerge : désolé, la nature des éléments n'a pas d'importance s'il n'y a pas eu flagrant délit. Il faudrait aussi montrer que Wesphael risque de récidiver ou de se soustraire à la justice. Si le droit est maléable à ce point, j'ai peur pour nous tous.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
Mais bon sang, Marcel, c'est vous tout seul qui avez décidé une bonne fois pour toutes qu'il n'y avait pas flagrant délit ! Vous êtes le juge en charge du dossier avec les éléments en main ? C'est sidérant.
Des (flamingant) vous explique en outre en détail ce qui est à considérer comme "flagrant délit", comme je l'avais déjà fait, mais non. Ca devient n'importe quoi.
Écrit par : pouah | vendredi, 08 novembre 2013
@Pouah je me suis renseigné à multiple source et le moins qu'on puisse dire, c'est que le flagrant délit est au minimum "discutable", au mieux (pire) totalement absent, selon les avis de juristes. Ensuite, je me fais ma propre opinion et je continue à penser (donc à défendre) qu'il n'y avait pas flagrant délit. Le principe du flagrant délit est aussi que rien n'a pu être manipulé ou modifié entre le moment du crime et le constat policier, or ici, le délai aurait même permis de déguiser la scène du crime, de retirer des preuves, de fermer une fenêtre par laquelle quelqu'un aurait pu entrer, etc. Même si tout cela est improbable, ce n'est pas Des qui va penser à ma place. Il a une autre vision, axée plus sur la défense de la loi que sur celle de la procédure (ou du coupable présumé). On verra ce qu'il adviendra quand Wesphael ira se pourvoir en cassation ou au CEDH pour contester la procédure et le flagrant délit. Compenez-moi bien, le levée d'immunité ne sert pas seulement le prévenu en cas d'innocence, son respect sert aussi la justice en cas de culpabilité.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 novembre 2013
Me suis mal exprimé dans le dernier commentaire, ce n'est pas sur la défense de la loi que Des est plus axé, mais sur celle de la justice, dans le sens "les intérêts directs de la société". Et on peut comprendre que la juge d'instruction pense plus sûr de garder Wesphael sous les verrous, mais entre comprendre et justifier juridiquement, il y a une sacrée marge…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 novembre 2013
Non, non, Marcel. A mon sens, si les éléments de l'enquête sont suffisamment probants pour qu'on se retrouve, aux yeux du juge d'instruction, dans un cas de flagrant délit, alors Mr Westphael se retrouve dans la position du commun des mortels, pour lesquels il n'y a rien d'anormal à être incarcéré immédiatemment. D'autant plus que, dans ce cas de figure, les dénégations et les mensonges de Westphael prouve bien qu'il entend échapper aux conséquences de ces actes.
Au vu de ce qui transpire de toute cette affaire, je ne serais pas surpris que la culpabilité du représentant soit complètement évidente. (Vous remarquerez que l'avocat se braque bien plus sur le probléme de l'immunité que sur le fond de l'affaire, d'ailleurs.) Je ne suis donc pas non plus surpris du cours que prend la justice.
Mais il est en effet possible que le juge ait été pris d'un excès d'enthousiasme. Encore une fois nous verrons.
Écrit par : serge | vendredi, 08 novembre 2013
Comme quoi, je ne suis pas toujours d'accord avec vous... Pourquoi justement un élu pourrait-il se cacher derrière son immunité quand il y a crime de sang? Car vous semblez être persuadé que crime il n'y a pas eu... Or, je me demande quand même comment on peut se suicider avec un sac de plastique sur la tête et des fractures plein la figure. Et je n'ai pas ces informations par les journaux...
Écrit par : FK.Weinmann | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@FK.Weinmann : parce que c'est la loi, c'est tout. Je ne pense pas que Wesphael est innocent, je n'en sais rien, je dis juste que toute preuve est discutable en l'absence de preuve irréfutable (enregistrement vidéo — et encore —, témoignages multiples et concordants, etc.) Ici, tout s'est passé entre quatre murs. Mais même si crime de sang il y a (je n'en sais absolument rien, je le répète), l'immunité parlementaire doit être levée s'il n'y a pas eu flagrant délit, un point c'est tout.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
Je suppose Marcel, que vous condamnerez également l'arrestation au petit matin des députés grecs d'Aube Dorée, sans qu'il soit là non plus question de flagrant délit puisque le meurtre d'un militant de gauche avait été commis quelques jours auparavant. La levée de l'immunité parlementaire a seulement été demandée quinze jours plus tard environ au Parlement grec. Cela me semble très limite en droit, surtout dans le berceau de la démocratie. Il va de soi que je ne m'associe en rien pour autant aux thèses défendues par ce parti d'extrême droite. Mais alors, c'est le parti qu'il fallait interdire, pour haine raciale par exemple, pour autant que ce soit reconnu comme un délit en Grèce!
Écrit par : francolatre | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@francolatre : je ne connais absolument rien en droit grec (déjà, je dois me renseigner en droit belge) mais il est évident que l'extrême droite a les mêmes droits que l'extrême gauche ou que le centre.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
@franc'
l'immunité parlementaire d'un dépyté peut être levée par ses pairs ce fût le cas pour Χρυσή Αυγή semble-t-il
Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 07 novembre 2013
perso je suis triste de la mort violente de v.piroton
est-ce un sachet en plastique recyclable?
ça a une certaine importance pour le flag d'un gauchiste écolo suicidaire
on nous cache tout on nous dit rien
..."en nogmaals, hij zit enkel in voorlopige hechtenis"....
ouf "on" dit pas que la justice fonctionne bien, il est pas "arrêté" le mélenchon belge juste en détention prév...
quand à l'assoyage sur l'immunité parlementaire ça sent la jurisprudence d'un bras donneur de l'entité "fédéral" aux entités "région" et "communauté".
Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentairealors, par rapport aux témoins, puisque c'est important aussi semble-t-il, il y en a bien eu, ils étaient dans les chambres à côté et ils ont entendu les cris de la dispute et peut-être même plus (car les murs d'un hotel ...). Il y a également eu cette conversation au téléphone, rien ne dit que la personne qui était au bout du fil n'a pas été témoin auditif de l'assassinat/meurtre éventuel. Un GSM qui n'est pas le sien, on ne sait pas toujours le manipuler correctement. D'ailleurs, il y a eu des violences, elle a peut-être crié "à l'aide" ou "stop", "arrêtes", ...
bien que le dossier semble avoir paru dans la presse, on se rend compte que des éléments importants n'y soient apparus que tardivement (le sac plastique, l'absence de médicaments) ou sans doute même pas du tout (le moment exact du décès)
or, le juge lui a donc décidé sur tous les éléments dont des éléments qu'on ne connait pas (on y était pas). Alors venir dire qu'il s'est trompé sur le flagrant délit sans même connaitre ces éléments, ça me parait un peu fort. Ce dossier est remonté très haut dans la justice, jusqu'à la ministre, alors je ne pense pas qu'on puisse juger ainsi de cette "erreur" d'appréciation sans connaitre les éléments qui ont fondé la prise de décision
surtout que dans un cas pareil, il est quasiment certain à 100% que le parlement aurait levé l'immunité vu qu'il ne s'agit pas d'un complot contre un parlementaire et que dans un cas de crime de sang éventuel, l'opinion publique apprécierait assez peu qu'on relache le principal suspect (et seul meurtrier possible vu le huis clos) juste parce qu'il est élu. Surtout quand en plus, on dit qu'on a une tolérance zéro sur les violences faites aux femmes.
donc, discuter de cette immunité n'a que très peu d'intéret, excepté pour regretter la possibilité qu'un meurtrier soit libérer par la cour de cassation à cause d'un vice de procédure
Écrit par : Loki | jeudi, 07 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@Loki : le flag est indispensable, les autres éléments viennent après. S'il n'y a pas eu flag, il faut une demande de levée d'immunité. Point.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 novembre 2013
@loki
perso j'ai subi un ami suicidaire , et expliquer ce que ça veut dire humainement est quasi impossible, si véronique l'était de manière avéré, je suis wesphael (être que je trouve pourtant sans intérêt) JE SUIS, pas du verbe "suivre" mais du verbe "être"
dans cette situation, les flics(des Hommes), la détention préventive TOUJOURS arbitraire (le seul VRAI problème en fait)... franchement mieux vaut être chez soi qu'en terre étrangère.
j'ai entendu aujourd'hui que le procureur à bruge était une FEMME... et je n'ai entendu que l'avocat de wesphael sur la rtbf le premier jour (MAIS QUEL CONNARD!) , de plus la rtbf le premier jour évoque bertrand cantat (dont soudain la possible innocence m'apparaît!!)
l'"immunité parlementaire" n'a rien a voir avec ce cas !!!! un juge de bruge n'est pas au dessus des lois de ce pays... ya aucun flag (exemple de flag, un député est flashé à 130km/h sur la N4) donc le respect des parlements des entités fédérées autonomes exige une demande de levée d'immunité... si ces parlements qui sont nos représentants se foutent de la règle autant dire qu'ils sont impuissants et arrêtons là
tout essai de communication, armons-nous, chacun pour soi!
Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 08 novembre 2013
pour ce qui est du flag, personne ici ne connait les éléments qui ont aboutit à cette décision
je veux bien qu'on vit dans un pays bizarre mais c'est quand même remonté jusqu'au plus hautes instances pour prendre la décision
alors, on devrait plutôt regretter que les éléments ne soient pas connus de l'avocat mais à mon avis il y a eu flag, et s'il n'y a pas eu alors c'est grave parce que ça veut dire qu'un potentiel meurtrier ou assassin pourrait se retrouver libre à cause d'un vice de procédure
---
pour ce qui est du suicide, s'il y a bien une chose de certaine, c'est qu'il n'a pas eu lieu. Ni les circonstances ni les constatations de la justice ne vont dans ce sens. Mort violente, ce n'est pas un suicide et encore moins un suicide aux médicaments. Encore plus quand aucun médicament n'est retrouvé
et j'en reviens au flag. Quand il y a une mort violente dans un huis clos ou seuls deux personnes se trouvaient, il y a une relative évidence que c'est la personne qui n'est pas décédée et qui a des traces de griffes sur les avant bras (comme si quelqu'un avait essayé de se sauver) qui est coupable. On est dans un hotel ou on ne rentre pas sans clé. Or, avec des clés électroniques, il est possible de savoir qui est rentré qui est sorti
enfin, il y a eu un coup de fil juste avant le meurtre présumé. Coup de fil de l'amant alors que trois heures auparavant, il avait annulé l'achat de l'appartement. Et ça la police peut le savoir très facilement. Et on sait que la victime voulait annoncer son divorce. Premier temps, elle l'annonce, ils picolent et puis le coupable présumé décroche le téléphone et entend son amant. On ne connait pas la conversation mais l'amant entend gueuler sur la victime. La conversation, la police la connait.
Et la police a également le timing en fonction des constatations du médecin légiste. Je rajoute qu'il dit n'avoir appelé les secours qu'après avoir tenté un quart d'heure de la ranimer. Qui fait ça ?? On appelle les secours et puis on tente de ranimer. Comme s'il avait voulu être sur qu'elle ne s'en sorte pas et ne soit pas prise en charge médicalement.
La commission du parlement entendra à huis clos la justice. Si c'est positif, on peut estimer qu'il y aura bien eu flagrant délit. Et les éléments qu'on connait laissent à penser que c'est bien le cas. Mais il ne faut pas non plus demander que le dossier entier sorte dans la presse. Il y a déjà trop qui est sorti.
Espérons que le procès arrive rapidement et on pourra alors discuter sur base de faits judiciaires.
Écrit par : Loki | samedi, 09 novembre 2013
@Uit 't vuil
"vaut être chez soi qu'en terre étrangère..."
Eh ben voilàààà, finalement l'essentiel de votre brillante intervention misogyne m'avait échappé : ce bon gros racisme du francophonissime de gauche un peu limité qui ressasse ses mantras en bavant un peu !
A tous les coups, dans vos coms, il y a cette petite perfidie minable et complexée qui vaut les dérives des pires flamingants.
Mais chez Marcel, ça, ça passe...
Amusant.
Écrit par : pouah | samedi, 09 novembre 2013
@zuiltje : oui, j'aimerais quand même que vous expliquiez vos considérations sur "le juge est une FEMME" et sur la terre étrangère… Pouah conclut un peu vite, mais vous êtes suffisamment lacunaire pour le lui permettre.
Quant à Cantat, il a été jugé et personne n'a parlé d'erreur judiciaire, même pas lui…
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 novembre 2013
@Marcel
j'ai pas écouté les infos ce weekend...
je trouve que la mort de cette femme Véronique P. la semaine dernière était très triste, et ça le reste probablement pour ses proches
ici beaucoup ont l'air de savoir ce que signifie "mort violente"... chimie, robinets, sachet en plastique?
en fait, ce cas ne m'intéresse pas plus que ceux qui ont lieu chaque jour, les victimes ne manquent pas et je n'ai aucun problème pour dire que ma vie continue (et celle des autres aussi j'espère d'ailleurs) tant de mes proches sont morts alors qu'ils voulaient vivre, le peu de suicidaires que j'ai dû subir, me suffit à ne souhaiter ça à personne.
ici beaucoup ont l'air de savoir que la compagne de wesphael n'était pas suicidaire
perso wesphael est un type parfois un peu soupe-au-lait, mais je n'en sais pas plus car il m'indiffére en tant qu'homme politique, je ne me mettrais sans doute pas en ménage avec ce type... et je ne vois pas en quoi quiconque a apporté la preuve qu'il pourrait être le criminel qu'on l'accuse manifestement d'être...
par ailleurs, la prison préventive dans notre pays à prison surpeuplée, ça me pose question ; l'immunité parlementaire (in)opportunément bafouée et la relation entre pouvoir politique et judiciaire, ça me pose question.
a)pour ce qui est de mon "juge FEMME", ok ça fait gros miso... que voulez-vous je suis un complexé qui n'ai jamais rencontré de femme qui part du principe que les hommes (de sexe m) sont des brutes ou des violeurs en puissance :^)
(mea culpa j'ai forcé la majuscule, parcequ'aussi j'ai pas vu bcp de femmes dans les réactions à ce post et j'ai pensé que ça avait à voir)
b)pour ce qui est de "en terre étrangère", ok oostende c'est en belgique, j'ai pas dit bruges midnight express non plus :^)
(mea culpa j'ai forcé l'étrangeté, mais l'avocat que j'ai entendu par hasard le premier soir sur la rtbf, m'a paru tellement extraterrestre en tant que "verdediger" que je ne pensais pas du tout avoir forcé le trait)
bàv
Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 11 novembre 2013
ps@Marcel
"Quant à Cantat, il a été jugé et personne n'a parlé d'erreur judiciaire, même pas lui…"
zut je l'avais oublié... je n'ai parlé de ce cantat que parce que l'rtbf a mobilisé ce souvenir de vérité judiciaire...l'homme (que je connais encore bien moins que wesphael) fût suffisamment pressé
ce cas me fait bénir le ciel (le "ciel" c'est pour Pfff) de ne m'être jamais relevé de défonce, lorsque ça a pu m'arriver, avec un cadavre inexpliqué (genre canon feminin) dans ma salle de bain ici dans mon pays (où c'est moi l'étranger) dont les vrais gens sont de droite depuis le centre jusqu'à l'extrême sans complexe, eux...
Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 11 novembre 2013
Réflexion... Pourquoi nos jeunes sont ils pénalisés ? En effet, Universités et hautes écoles vivent en effet depuis des années dans le cadre d'une enveloppe budgétaire fermée alors que le nombre d'étudiants a sensiblement augmenté depuis une dizaine d'années. Les politiques flamands avaient négocié un financement par élève mais dès que les élèves francophones ce sont révèlés plus nombreux, les règles imposées ont dû être changées travaillant maintenant sur une situation figée qui ne correspond plus Dans la rélité, les étudiant étrangers des cycles supérieurs et les élèves de plus de 17 pour les "Humanités" ne sont pas pris en compte ! Cela donne pour en peu moins de 55 % de jeunes flamands plus de 65% des budgets et pour le reste soit 45% de nos jeunes, moins de 35% des budgets ! Si ce n'est pas du mépris... Il faudra me dire ce que c'est !
Ne faut il pas débattre rapidement d'autres règles qui imposent encore 17 représentants forts onéreux d'une minorité historique alors celle-ci ne représente plus que 5 à 7% de la population totale en Région Bruxelloise dite "autonome" alors que sous le joug de lois linguistiques ? Quel pouvoir de nuisance ont encore les politiques flamands sur nous dès lors que nos malades, nos handicapés, nos vieux, nos jeunes et nos travailleurs et nos futurs proprétaires sont méprisés au travers de lois et des décrets qui vont toujours dans un seul sens, celui de leurs intérêts ?
Seules des condamnations Internationales peuvent parfois les faire changer d'avis, mais celles-ci et ils le savent, arrivent souvent bien trop tard pour enrayer l'effet peur et discrimination recherché !
Écrit par : Philippe | vendredi, 08 novembre 2013
Répondre à ce commentaireSe faire Toshiber
Et oui, un enfant/een kind, beau principe immédiatement pondéré à la belgo-flamande. On a laissé le nom, comme tout ce qui peu induire les francophones en erreur sur la réalité de leur situation. Le PS s'apprête d'ailleurs à financer un café Potemkine à Bruxelles, sans doute pour célébrer le mentor de toute sa politique de façadisme belgicain.
C'est d'autant plus crapuleus que la pauvreté touche deux fois plus les enfants francophones (ici, Marcel s'insurge contre cette dénomination, au nom de tous les enfants du Monde) que les enfants flamands, et que l'éducation reste tout de même leur meilleure chance d'en sortir (sauf à vouloir faire carrière dans l'appareil).
Mais le plus important pour les enfants francophones, n'est-ce pas d'être parfait bilingue, pour comprendre les ordres ?
Écrit par : Pfff | vendredi, 08 novembre 2013
Le financement de l'enseignement est du ressort des Communautés. C'est à chaque Communauté de décider librement du budget de son enseignement.
Conseil à Philippe: n'utilisez plus vos papiers-collés d'avant 1990.
Écrit par : schoonaarde | vendredi, 08 novembre 2013
@Pfff : si on dit "les enfants francophones", on dit aussi "les enfants néerlandophones". Ça ne me dérange pas qu'on compare les gens en fonction de leur langue, ce qui me dérange, c'est qu'on utilise "flamand" par opposition à "francophone" parce que là, on entre dans le domaine de l'identité. La langue qu'on parle ne fait pas forcément partie de l'identité (en tout cas pas en ce qui me concerne). Vous auriez aussi pu parler des "enfants fréquentant les écoles francophones", c'eut encore été mieux.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 novembre 2013
Je vois avec étonnement que schoonaarde pédale allègrement dans la choucroute institutionnelle... Pas un seul chiffre n'est pas d'actualité schoonaarde ! A ma connaissance et pour faire simple... Le financement des Régions flamande, wallonne et de Bruxelles-Capitale consiste pour la plus grande part en un transfert financier en provenance de l´Autorité fédérale. Pour financer les Communautés française, germanophone et flamande, l´Autorité fédérale leur attribue une partie du produit de la TVA et une partie de l´impôt sur le revenu des personnes physiques (IPP). Ces deux grandes sources de financement des communautés sont souvent appelées dotation (ou masse) TVA et dotation IPP. La dotation TVA a été calculée à l´origine en fonction des besoins des communautés en matière d´enseignement par exemple ! Ces faits sont en partie à revoir sur base des derniers accords institutionnels encore à mettre en oeuvre au niveau des budgets...
PS:Votre remarque se voulait désobligante Ou c'est juste une question de perception culturelle ?
Écrit par : Philippe | vendredi, 08 novembre 2013
MSieur Sel... Peu importe les détails de sémantique dès lors que ce sont les nôtres (par opposition aux "autres") qui souffrent d'une politiques agressive et discrinatoire systématiquement menée par des gens qui ne nous veulent pas que du bien loin s'en faut si l'on se réfère aux chiffres, aux faits et aux condamnations faites par des Instances Internationales vis à vis d'une certaine politique flamingante communément admise par presque* tous les flamands en politique en tout cas !
* eh oui, l'ombre d'un infime espoir...
Écrit par : Philippe | vendredi, 08 novembre 2013
De fait, enfant néerlandophone plutôt qu'enfant flamand. C'est plus précis, mais pas de beaucoup.
Et concernant les "enfants fréquentant des écoles francophones", vous soulevez un autre lièvre, celui de deux systèmes éducatifs, concurrents et subventionnés à des hauteurs significativement différentes.
Cela pose un problème à Bruxelles, par rapport au "libre choix" de l'enseignement, qui, je crois, est inscrit dans notre Constitution, qui devient subitement fort orienté et déterminé par l'Etat, et plus par les familles. Cela pose aussi un problème en Wallonie et c'est faire fort peu de cas de la situation réelle de 2/3 des enfants francophones.
Écrit par : Pfff | vendredi, 08 novembre 2013
@Pfff
« Toshiber » ? No comprendo
village « potemkine », je crois comprendre l'allusion même si j'aime bien la porte de HAL et ces terrien post 2001
« le plus important pour les enfants francophones, n'est-ce pas d'être parfait bilingue, pour comprendre les ordres ? »
bon sang Pff votre fr est-il tombé...
Écrit par : uit 't zuiltje | samedi, 09 novembre 2013
@Philippe
"Dans la rélité, les étudiant étrangers des cycles supérieurs et les élèves de plus de 17 pour les "Humanités" ne sont pas pris en compte ! Cela donne pour en peu moins de 55 % de jeunes flamands plus de 65% des budgets et pour le reste soit 45% de nos jeunes, moins de 35% des budgets ! Si ce n'est pas du mépris... Il faudra me dire ce que c'est !"
désolé Philippe sans doute suis-je trop vieux et limité, mais je ne comprends rien à ce que vous dites...
Écrit par : uit 't zuiltje | samedi, 09 novembre 2013
@schoonaarde
"Le financement de l'enseignement est du ressort des Communautés. C'est à chaque Communauté de décider librement du budget de son enseignement."
mon cher je ne vous imaginais pas d'aussi mauvaise fois lorsqu'il s'agit de l'enseignement à bxl, vu que vous n'êtes pas le dernier à prétendre que bxl n'est pas FR
bàv de b-hv
Écrit par : uit 't zuiltje | samedi, 09 novembre 2013
Uit´,
Toshiber, allusion aux Toshiba boys de Dehaene, qui nous ont calculé une réforme du financement des communautés, que seul André Flahaut osa dénoncer comme suicidaire pour les francophones à l'époque. Ce dernier entama une traversée du désert dans son parti. Heureusement pour la justice et l'honnêteté, celle-ci fut courte. Le sous-financement de l'enseignement francophone fut la première cause des grèves de l'enseignement des années 80-90. Cette crise majeure entraîna de nouvelles négociations. Les francophones négocièrent ce qu'ils purent, étant donné la situation misérable qu'ils avaient accepté. On en arriva au principe un enfant/een kind, à savoir que l'enseignement serait subsidié par enfant. Ce principe fut immédiatement vidé de sa substance par un coefficient correcteur en faveur de devinez-qui, prétendument pour lutter contre la dénatalité en Flandre. Ce que les francophones, sans le crier sur les toits, furent obligés d'accepter.
Aujourd'hui, avec le "transfert des compétences", l'histoire se répète, à une toute autre échelle. Ce sont les mêmes "vieux sages" belgicains qui nous vendent pour rien aux flamingants, et qui se préparent, dès aujourd'hui, soyez-en sûr, à aller mendier chez ceux qui les ont abaissé de la sorte.
Écrit par : Pfff | samedi, 09 novembre 2013
@uit 't zuiltje ;-)
En effet, pas très clair ! ;-) Il faut lire 17 ans... sorry !
Pour l'excellent jeux de mot « Toshiber », dans les années ‘80, Eric Kirsch et Steve
Dubois étaient considérés comme les "Toshiba-boys" de Jean-Luc Dehaene (Premier ministre flamingant imposé aux francophones comme Maertens et les autres), ces "cabinettards" qui, armés de leurs ordinateurs portables de la marque japonaise pouvaient mesurer l’impact de différentes versions toujours aussi complexes de la loi de financement sur toutes les entités fédérées avec des modèles informatisés encore plus complexes. C'est eux qui ont élaboré les modèles de la loi de financement des différents niveaux de pouvoir et redessiné la Belgique ... En roulant dans la farine 45% des citoyens, en minant l'enseignement de plusieurs générations de petits francophones. Dans les faits cela a coûté des milliers de jobs aux francophones et imposé la main mise flamande en Région Bruxelloise avec les conséquences désastreuses que l'on connait. C'est juste dégueulasse mais faut il en attendre plus de ces politiques toutes plus flamandes les unes que les autres ..?
Pour les distraits et les naïfs, ils s'en foutent de la Wallonie, des francophones/germanophones/allophones en général (bien que sans se compter, c'est pas si certain...) et veulent réaliser le hold-up de siècle sur la Région Bruxelloise !
Écrit par : Philippe | samedi, 09 novembre 2013
Uit´,
Comme Philippe a gentiment expliqué mon Toshiber, je me permet de vous expliquer ses pourcentages tel que je les comprend. Du fait de l'arnaque du financement de l'enseignement, l'enseignement francophone (45 % des enfants environ) reçoivent 35 % du budget consacré à l'éducation en Belgique.
C'était encore pire avant, et cela fait plus de vingt ans (une génération) que cela dure : je vous laisse imaginer le coût cumulé en terme de sous-formation, de sous-emploi, d'aide sociale, etc.
Il ne s'agit pas d'une question marginale, mais du premier poste de dépense de l'État.
Vous voyez mieux comment nous sommes truandés ?
Et bien, les réformes actuelles produiront le même effet pour tout ce qui reste.
L'apartheid flamingant, c'est maintenant.
Écrit par : Pfff | dimanche, 10 novembre 2013
Marcel,
Il est vrai que les élus de la nation bénéficient d'un traitement de faveur par rapport à leurs électeurs grâce à leur immunité parlementaire qui leur donne des privilèges que leurs électeurs n'ont pas. Mais cette loi est loin d'être juste. Tous les citoyens belges sont égaux devant la Loi, point. Quant aux présomptions fortes du Parquet de Bruges, celui-ci vient de déclarer, dans Le Soir du 5 novembre : "les blessures internes et externes et l'étude toxicologique ne vont pas dans le sens d'un suicide, au contraire". La réputation de la police belge ne doit pas vous aveugler. La mise en détention préventive d'un élu de la nation est de nature à rassurer les citoyens belges qui comprennent par là qu'ils valent tous autant que leurs élus.
Pour conclure, en affirmant votre attachement à l'application de la Loi, en rappelant que "le droit, dans un Etat de droit, concerne tout le monde", pour éviter à Bernard Westphael la honte d'une détention préventive comme pour tout citoyen belge lorsque les présomptions du Parquet sont étayées par des faits concrets, j'aimerais sincèrement vous voir le revendiquer lorsque des représentants communaux se décident enfin à appliquer la Loi, et rien que la Loi, pour dégager les immigrés illégaux des bâtiments qu'ils squattent sans autorisation.
Comme vous, je demande l'application de la Loi à chaque fois qu'elle doit l'être.
Sincères salutations,
Écrit par : Steve | vendredi, 08 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@Steve
"Il est vrai que les élus de la nation bénéficient d'un traitement de faveur par rapport à leurs électeurs grâce à leur immunité parlementaire"
sorry j'ai lu que ça de votre envoi:
-c'est une connerie l'"immunité" concerne le parlement pas le parlementaire...
-"traitement de faveur" est populiste
-la honte est un sentiment qui vous concerne et je le respecte
Écrit par : uit 't zuiltje | samedi, 09 novembre 2013
Je trouve personnellement que le fait qu'un parlementaire, dans une affaire strictement privée, ait vu son immunité levée est justifié.
La tendance actuelle (au cas où certains ne l'auraient pas remarqué) est de repenser toute une série de droits acquis, liés à un certain exercice du pouvoir. Le contexte général de la crise économique et financière, l'évolution des mentalités, la globalisation de l'information, l'exigence démocratique accrue qui en est une conséquence, tout cela a conduit à une volonté de plus grande transparence et de plus grande équité dans le traitement des personnes, de où qu'elles viennent.
Le cas Bellens sonnera probablement le glas de l'outrance des parachutes dorés et autres salaires mirobolants des top-managers des sociétés à capitaux publics. Le cas Peraita devrait conduire à remettre à plat la question des avantages des mandataires politiques, dans un esprit d'identique transparence. La famille royale a vu sa dotation solidement rabotée au même motif, et les mécontentements d'Albert n'y changeront rien. Ce processus est en route. Il est inscrit dans l'air du temps d'une façon irréversible.
Ce qui se passe dans l'affaire Westphaele s'inscrit à mon avis dans le même contexte, procède de la même logique. Le principe d'immunité parlementaire le concernant ne s'applique plus ici dès lors qu'il s'agit d'une affaire purement privée. Sans doute, la loi ne le dit-elle pas encore clairement, mais le fait que tous se taisent à ce propos pourrait fort bien conduire, sous couvert de jurisprudence, à voir la règle se généraliser, voire même donner lieu à révision des articles de loi concernés. On peut s'en émouvoir, on peut s'en réjouir, on peut éructer, s'en inquiéter, cela ne changera pas grand chose à l'affaire. Le processus est bel et bien en marche. Et en définitive, sur le fond, cela n'est peut-être pas vraiment choquant.
Écrit par : Tournaisien | vendredi, 08 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@Tourn
wesphael est le genre de type que j'apprécie pas du tout humainement malgré que ses idées ne sont sans doute pas aussi éloignées des miennes que les vôtres par exemple.
lever l'immunité est l'affaire du(des) parlement(s) concerné(s)... si le(s) parlement(s) ne se manifestent pas, je commence à me poser des questions...
le vrai problème en dehors de celui-là, est la détention préventive, ça remplit les prisons et quoi? je voudrais pas me retrouver en prison parceque mon partenaire c'est suicidé (imaginer honnêtement ce que ça veut dire quelqu'un qui veut se suicider, si vous ne l'avez pas vécu comment pourriez-vous évaluer les déclarations de wesphael?)
Écrit par : uit 't zuiltje | samedi, 09 novembre 2013
@ Uit'zuitje
Je ne jugeais pas l'affaire Westphaele sur le fond. Il est probable que la justice ait agi ici trop vite, en ne prenant pas la peine de peser tous les éléments comme il aurait fallu. Je me contentais d'intervenir sur la question de l'immunité parlementaire s'agissant d'une affaire à caractère manifestement privé. Tout simplement. Et la question que je me pose, qui me semble légitime, est de savoir si s'agissant d'une telle affaire strictement privée, le principe de l'immunité parlementaire doit encore être d'application.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 09 novembre 2013
ui tsuiltje
si il y a bien une chose de certaine jusqu'à présent, c'est qu'il n'y a pas eu de suicide à moins que vous vous estimiez plus compétent que la police ou un médecin légiste pour le déterminer
je remarque que l'immunité parlementaire n'est qu'un prétexte utilisé (car il y a bien flagrant délit d'après la justice et on verra si la commission des poursuites a un autre avis) mais quand on gratte un peu, on voit bien que ceux qui font mine de ne pas prendre position sont en réalité plutôt persuadés de l'innocence du gars
or, ça aurait été un lambda, personne n'aurait cru une seule seconde à son innocence tant les éléments ne vont pas dans ce sens là
pourquoi ce serait-elle suicidé ? elle allait divorcer, elle avait déjà mis dehors Wesphael et il avait annulé la vente car il devait "quitter son domicile". Elle avait un amant avec qui elle voulait vivre. Tout était fait, le plus dur en tout cas. Pourquoi aurait-elle griffé Wesphael si ce n'était pour se défendre ? Y avait-il une raison de le faire si elle voulait mourir ? Pourquoi ne pas laisser une lettre d'adieu alors qu'elle avait tout le temps de le faire pendant la sieste de son mari ? avec quoi s'est-elle suicidé alors que l'enquête tox n'a rien révélé et qu'on a pas retrouvé de médocs et qu'il est matériellement impossible de mourir avec des médocs en si peu de temps ? alors qu'il est déjà extrêmement difficile de se suicider aux médocs vu les doses qu'il faut incorporer ?
quand le procès aura lieu, on pourra en reparler
et j'espère que ceux qui critiquaient le travail de la justice sauront reconnaitre leur erreur si le procès reconnait le meurtre et le flag. Moi, je m'engage à reconnaitre que je me suis trompé sur la justice de mon pays s'il est libéré pour innocence ou vice de procédure.
Écrit par : Loki | samedi, 09 novembre 2013
@Tournaisien : c'est une bonne question et il me semble que la réponse est oui : une affaire privée peut tout à fait être mise à profit pour nuire politiquement à autrui. J'ajouterais que l'immunité parlementaire est une garantie mais qu'elle n'est pas absolue. Un chef de groupe d'un grand parti sera-t-il traité de la même manière qu'un député isolé ? On peut évidemment se poser la question. Certains partis peuvent aussi 'traîner" longtemps avant de condamner un des leurs, on a vu comment les amis de DSK (qui n'était pas parlementaire au moment des poursuites) ont nié toute possibilité de délit au Novotel de New-York (pas forcément à tort) ou encore comment la N-VA s'est déclarée attaquée en groupe quand la presse a levé le lièvre PVDD. De même, le PS a longtemps soutenu des parlementaires qui ne le méritaient pas mais il s'agissait d'affaires plus économiques (je veux dire, sans viol ou crime de sang) ou comment le Vlaams Belang continue à héberger des criminels. Ce n'est pas une manie de gauche ou de nationalistes en particulier, mais de tout parti un tant soit peu installé en système.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 09 novembre 2013
@ Marcel
Je vous l'accorde. Il est vrai, en outre, qu'il n'est pas toujours possible de faire une claire distinction entre ce qui est de l'ordre de la sphère privée et ce qui relève de délits à caractère politique ou socio-économique. En ce cas, le problème se pose bel et bien s'agissant de B. Westphael.
Il reste, dans le cas présent, à évaluer ce que l'on entend par flagrant délit. Je crois savoir en l'espèce que la juge d'instruction de Gand en a fait ici une interprétation large au motif que les faits se sont déroulés dans une chambre que l'on ne pouvait ouvrir qu'avec une carte magnétique dont seuls disposés les deux membres du couple.
La question est délicate, je le reconnais. Manifestement, nous nous trouvons ici devant un superbe cas d'interprétation à laquelle peuvent donner lieu certains faits, dans des circonstances particulières. À l'évidence, nous sommes sur le fil rouge, et la juge gantoise a pris le parti délibéré d'interpréter de la façon la plus sévère les faits pour en tirer les conclusions que l'on sait.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 09 novembre 2013
@ Uit t'vuil
Intéressante, votre réponse à Loki.
L'extrême-gauche serre les rangs on dirait, vous allez même pour cela bientôt réhabiliter Bertrand Cantat, à ce que je vois. Pas mal ! A quand Landru ?
Cela étant, on s'étonnera tout de même de deux choses :
1. Bernard Wesphael se dispute violemment avec son épouse, en vient aux mains (c'est lui qui le dit, il en porte des traces, elle aussi). Puis, la femme sans doute réfugiée dans la salle de bains (ou dans un fauteuil dans la même pièce), il...fait une sieste ! De deux choses l'une : ou il est très cool, ou il est très bourré.
2. Il déclare que son épouse s'est suicidée, or pas de médicaments selon les analyses, pas de noyade dans la baignoire, pas de pendaison, pas de sang, apparemment. Donc dans ce huis clos, elle se suicide comment ? Elle se frappe violemment la tête contre les murs ou le lavabo ?
S'il n'y a pas là un faisceau de présomptions que l'on peut considérer comme un possible flagrant délit, et je n'ai sans doute pas tous les éléments, il faut qu'on m'explique.
Je ne sais si votre ami suicidaire a mis fin à ses jours, mais j'imagine, vous ayant déjà lu et connaissant votre profond attachement au catholicisme, que le cas échéant, vous ne considérez pas que ce puisse être là une opération du Saint-Esprit. Il y a tout de même un modus operandi.
Mais pour vous un flag, un vrai !, c'est un député qui se fait flasher à 130 km/h sur l'autoroute. Il court vite, le bougre ! Et on espère qu'il a souri pour la photo. Alors, bon.
De kers op de taart : "le juge à Bruges est une FEMME" (en capitales, sic). Tout s'explique ! Quelle horreur en effet ! Ces emmerdeuses... Paraît qu'elles ont même le droit de vote maintenant, c'est un monde ! Aucune remarque à ce sujet de Marcel pourtant toujours prompt à donner des leçons de choses. Vous devez faire partie des meubles.
Mais foin de toutes ces considérations oisives et vaseuses, c'est "l'Etat de droit" (trompettes !) qui vacille... OMG !
Quand vous serez tout en bas, donnez un bon coup de pied pour remonter.
Écrit par : pouah | samedi, 09 novembre 2013
Répondre à ce commentaireDepuis quand ignorez-vous que la Belgique n'est pas un Etat de Droit?
Pourtant dans tous ses aspects condamnée partout. (les nouvelles ne vous parviennent que manière partielle et émiettée? Pas de vue d'ensemble?) (nationalismes divers rances, capitalisme tenardier, démagogie, inculture et illettrisme politique répandus, rusticité psychologique plébiscitée, corruption au top et dans tous les rouages, malhonnêteté récurrente dans tous les rapports, du plus petit au plus grand, magouilles tant privées que publiques, - la Belgique a le "privilège" de côtoyer la Russie depuis des années pour son degré de corruption tous azimuts - une fiscalité féodale, un corporatisme omniprésent, un conglomérat de petits bourgeois vulgaires et psychologiquement malades, parvenus par tous les moyens, une magistrature complétement dévoyée par ces mêmes petits bourgeois envieux qui l'ont infiltrée pour la conquérir ensuite, en l'imprégnant de leur faiblesse psychologique et sociale, de leur revanchisme batardisé et crypto-fasciste de fait (voir femme juge, elle, de De Gucht, le fraudeur fiscal, qui est soupçonnée de délit d'initié, est-ce un hasard s'il est fils de petit agriculteur flamand, comme l'était W.Maertens? NON; il s'agit d'un typique déterminisme social de paysan âpre et rustre, fruste et frustré qui veut-gagner-na-moa-plus-fort-que-toi-na-et-rena, ne parlons pas de la soeur de Reynders, des nombreuses assistantes Asociales vulgarissimes bondissantes et blondissantes jaunâtres, et fières d'être "directrice, moi.." qui pullulent au Parti qui usurpe le S, qui les promeut depuis plus de 30ans, et oui, les médias inexistants en B. font semblant de le découvrir maintenant, ah leur hypocrisie corporatiste se tait dans toutes les langues, car ils ne valent pas mieux que ceux qu'ils font semblant de dénoncer, désigner, etc... un Etat arriéré dans toutes ses fonctions.. et son système ultra corporatiste au service de et mis en place par des tout petits bourgeois revanchards, non éduqués, sans aucun savoir-vivre,-qu'il est aussi fier de mépriser- illettrés et amoraux, tout cela est lié en un tout inséparable)
Et une population des plus nigaudes car nourrie de turpitudes frustes, sans conscience morale aucune, seulement partisane de type narcissique maladif (d'où son très élevé racisme virulent débilo) immobile et vomissant sa frustration sur n'importe quoi ou n'importe qui. Un Etat féodal, socialement, économiquement, politiquement et dans la mentalité et les moeurs, habitus, réflexes incultes et pulsifs, de sa population plus pervertie et malsaine complexée faible envieuse-haineuse (c'est moa qui gagne formant leur comportement quotidien dans tout, absolument tout) que nulle part ailleurs. Point.
Le spectacle moyen ageux quotidien est, en conséquence, "grandiose" et s'étale comme une boue collante et visqueuse-vicieuse.
Écrit par : Démocrate | samedi, 09 novembre 2013
Répondre à ce commentaireCondamnée en permanence depuis des années par diverses instances internationales concernant son système policier (nulle part ailleurs un comité p composé de policiers ne peut exister pour statuer sur les .. policiers - se couvrant donc l'un l'autre - , cela est contraire à l'Etat de Droit et nulle part ailleurs en Europe cela n'existe ... car il s'agit de corporatisme féodal et de situation où le quidam se trouve sans défense aucune en cas de "bavure" sur sa personne, pas étonnant que la Belgique abrite un corps policier des plus violents, impuni, et conchiant la Loi, et souvent de type milice... maréchal-nous-voilà), ses tortures (avérées), ses méthodes judiciaires, ses traitements des réfugiés, ses prisons, ses décrets et lois divers en infraction avec tout ce qui compose l'Etat de Droit tel que conçu dans et pour les nations dites civilisées et modernes (la Belgique e s t féodale dans tous ses aspects et corporatiste absolue : ce système est ce qui caractérise le fascisme, par ailleurs), sa pauvreté intellectuelle, matérielle, sanitaire (un exemple parmi des centaines, 25% des traitements médicaux du cancer ne sont p a s disponibles en Belgique, état du tiers-monde fait par des tout petits bourgeois étriqués..)
Le pire : une population inerte et totalement amorale qui contemple et de temps en temps, s'"énerve" comme de la graisse froide mise soudain sur le feu. Aucune conscience, aucune revendication morale. Point.
Pourquoi donc s'étonner dans ce contexte que B. Wesphael soit prisonnier et que tout soit radicalement fait d'office à charge (et non à décharge)?
Le fascisme, c'est cela (entre autres) et en plus la population applaudira car cela lui servira d'exutoire (comme les pauvres, les chômeurs, les réfugiés présentés la tête sur le billard devant une populace et divers pouvoirs tous contents de cela.)
Il s'agit d'un système. La Belgique est classée internationalement et politiquement dans les Etats crypto-fascistes. Point. Y a que les belges pour - vouloir - l'ignorer car cela leur plaît, de même qu'il plaisait aux allemands des années 30 de voter pour A.Hitler. Point.
La Belgique est un endroit où les malades mentaux sont nombres, où la "faille" personnelle est reflétée dans le système lui-même (qui ainsi l'alimente et l'encourage).
Écrit par : Démocrate | samedi, 09 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@Democrate : il ne plaisait pas "aux Allemands" de voter Hitler, il a plu à un tiers des Allemands de le faire lors des dernières élections crédiblement libres de le faire. Ensuite, merci de laisser les malades mentaux hors de ces discussions, ils valent mieux que beaucoup de gens "en bonne santé mentale" et méritent qu'on ne transforme pas leur handicap en insulte. Merci.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 novembre 2013
A charge:
Le 14 septembre 1930, les nazis obtiennent 18,3% des voix aux élections législatives.
Dans le Reichstag de 1932, plus de la moitié des députés étaient des représentants de partis qui s’étaient publiquement engagés à mettre fin à la démocratie parlementaire...
Le 5 mars 1933, les nazis obtiennent 43,9 % des voix aux élections législatives. Dans tous les Länder d'Allemagne, les nazis s'emparent par la force (Gleichschaltung) des leviers locaux du pouvoir. Le 23 mars 1933, Hitler obtient des deux tiers des députés le vote des pleins pouvoirs pour quatre ans. Et dès le 20 mars 1933, Heinrich Himmler ouvre le premier camp permanent à Dachau, près de Munich.
Dans l'ensemble, la société allemande s'est vite accommodée du régime national-socialiste du moment qu'il mettait fin à l'instabilité politique et économique, et entreprenait de déchirer le "Diktat" du traité de Versailles. Les réalisations sociales du régime, les cérémonies grandioses de propagande comme lors des Congrès du NSDAP à Nuremberg, la peur, l'indifférence ou le conformisme ont entraîné de nombreux Allemands à céder à la « fascination du nazisme » (Peter Reichel)
Environ 11 millions de citoyens allemands ont adhéré au NSDAP, dont beaucoup de carriéristes et d'opportunistes.
Quelque 100 000 Allemands (et énormément d'autrichiens), selon Annette Wieviorka, ont pris part activement au génocide des Juifs. L'historien de la Wehrmacht Omer Bartov (L'Armée de Hitler, 1999) a montré qu'une bonne part des combattants allemands avaient intégré le discours nazi, et que nombre d'entre eux furent, avec leurs officiers et leurs généraux, à peine moins compromis que les SS dans les tueries à l'Est.
A décharge: Plus de 30 000 condamnés à mort furent guillotinés, pendus sous le IIIe Reich, souvent pour de simples paroles d'hostilité ou de mécontentement. Il n'était pas rare que la Gestapo arrête des gens acquittés ou ayant fini leur peine, et les déporte à sa guise.
Conclusion: c'est donc avant la prise du pouvoir par un parti populiste qu'il faut agir !
Source: Wiki
Écrit par : Philippe | dimanche, 10 novembre 2013
@Philippe : je ne prends pas les élections de 33 comme référence parce que le déroulement est remis en question par les historiens : auparavant, les nazis étaient en perte de vitesse. Ensuite, toute armée a des fous, c'est le problème et il est partout le même, mais face à la guerre, la partisanerie n'est pas la seule raison d'être "patriote" et de suivre un tyran : il y a aussi le fait d'avoir un ennemi. Ne pas oublier que la guerre n'était pas, selon Hitler, provoquée par l'Allemagne, et que c'est ça que les journaux autorisés diffusaient.
Du reste, on a vu qu'en deux ou trois ans, beaucoup de ces patriotes partis pour gagner la guerre en quelques mois et "apporter la paix à l'Europe" ont compris que le patriotisme allemand ne revenait plus à suivre le chancelier, mais bien à le contrer, comme l'amiral Canaris par exemple. Le simple fait qu'il y ait eu 6 tentatives d'assassinat contre Hitler montre qu'il ne faisait pas l'unanimité, même pas dans les plus hautes sphères militaires.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 novembre 2013
Et comment voulez-vous agir, mon cher Philippe, tout en respectant notre état de droit et notre démocratie évidemment?
Écrit par : schoonaarde | dimanche, 10 novembre 2013
43,9% des allemands ont donc voté pour A.Hitler
en 1933
à l'insu de leur plein gré
Les gros industriels allemands, américains, belges, britanniques, et tant d'autres (y compris banques) ont financé massivement Hitler.
Personne bien entendu n'a réagi en Europe (ou ailleurs) quand il a construit Dachau. Pour y assassiner des allemands pensants.
Silence car en Europe (et ailleurs), on trouvait ça.... bien... correct.
Personne en Europe(et ailleurs) n'a réagi à la Nuit de Cristal..
On trouvait ça bien correct, juste, en fait.
Idem, rafles, exécutions, pogroms, vols, meurtres et tout le reste. On trouvait ça bien, partout en Europe (et ailleurs).
Et maintenant, ça suffit avec les grossières excuses mollassonnes pour s'exonérer de toute responsabilité!Une attitude, un réflexe médiocre, lâche, pleutre et minable. Point.
Car son programme économique leur plaisait (esclaves zéro coût, briser les syndicats, prédation financière en tuant, vol généralisé, etc.... Point.
Comme aujourd'hui en Flandre, la voka,en Belgique (?) la feb belge et en Wallonie le patronat wallon, trouvent que le programme socio-économique de bart le tisserand est parfait.
Point barre.
Et en face, une population vééééctèèèème .. d'elle-même qui n'assume rien et ne veut surtout pas avoir une conscience morale. Surtout pas. Le moa-je du petit tout petit proprio étant la norme et faisant toutes les turpitudes.Point.3000 000 de crédits hypothécaires en cours... ce chiffre révèle la hauteur des "ambitions" du peuple belge, devenir un petit propriétaire (ce que conseillait ardemment Franco aussi). C'est tout.
Idem en Allemagne dans les années 30.Même mentalité.
Et terreau favorable. Point barre.
Et des partis dits politiques composés de... professions dites "libérales".
Vous comptez sur eux pour avoir une conscience morale, sociale, équitable, égalité et toussa, ou autre?
Et le Père Noël vous y croyez aussi?
Un peu comme les flamands qui votent pour le vl. belang pendant des années tout en n'étant pas fascistes ou nazis encore moins racistes, non?
Un peu comme les flamands qui votent nivéa massivement tout en n'étant pas de droite extrême ou séparatiste..ou libertarien-autoritariste, et autres-joyeusetés-qu'on-ne-peut-pas-nommer-c'est-sale-omerta-donc, non?
Si c'est comme cela, escamotons les faits et les chiffres et ne mettons jamais le peuple -population en face de ses responsabilités.
Pinaillons sur des détails afin de détourner l'attention et le travail mental, escamotons, excusons, mentons, cachons-nous derrière notre petit doigt, trafiquons avec nous-mêmes, n'assumons pas, n'assumons rien, cela ferait de nous des adultes respectables et respectés donc, et ainsi le cirque de l'opinion peut continuer pendant 1000 ans!Après tout, l'opinion - qui est l'exact contraire de la connaissance - c'est un business...
C'est pas bientôt fini cet esprit catho rance? La culture de l'excuse. Du whatabouterism.
Pour rappel, le p e u p l e allemand en tant que tel a été condamné après la 2è guerre mondiale comme responsable de ses folies. Point.
Et sachez que l'Allemagne, tout à son honneur d'ailleurs, est un pays qui fait tout pour se regarder dans le miroir (rare en Europe), et faire savoir ce qu'ils ont fait. Rien n'est nié, au moins chez eux.
Pas comme ici, où ils prolifèrent. Depuis des décennies et impunis. Et immondes.
Chuut, cher soeur marcel a des vapeurs. Mon Dieuuuuu, comment osez-vous dire?
En Allemagne, on a compris qu'il f a u t dire. Tel quel.
Un travail sur eux-mêmes extraordinaire! Un modèle en ce sens, en Allemagne, on se regarde en face, droit dans les yeux! Et depuis des décennies, on le répète, de manière s a i n e!
Une première dans l'Histoire : on a déclaré un peuple responsable de ses errements et folie. Et c'est très bien. Car la démocratie s'adresse et se fonde sur la responsabilité du peuple a u s s i.
On aurait, selon l'opinion-gnon-gnon, le choix entre un peuple soit idiot congénital-inculte-pleutre soit irresponsable, alors.
Rien d'autre ne pourrait s'envisager?Rien?
En démocratie, l'Etat de Droit ne peut exister si la population est irresponsable, immature, sous-informée, fruste, idiote ou pire, psychotisée ...
En démocratie, une population a le droit et le devoir de se renseigner, non pas au biberon de l'opinion(le poulailler caquète sans plus et court sans tête au gré de ses circuits neurologiques-biologiques, c'est le tout au médiocre pulsif idiotisé) , mais de la connaissance, du savoir et de l'articulation rationnelle. Point.
Seulement, cela ne l'intéresse pas. Au mieux, ils roulent des gros yeux s'ils tombent sur un intelligent, au pire (plus fréquent), ils s'en moquent, le prennent pour un fou, ou l'attaquent en l'affublant de toutes sortes d'étiquettes.
Mais ici, c'est "combien ça coûte" et rien d'autre.
"Tous pourris" "Privilèèèèèèèèèèèèges des gros", "soupçons" "défiance" "méfiance" "jem fais avoir" et les petits... bref, moyen ageux...et ignorance profonde.
La Démocratie et l'Etat de Droit, c'est biaisé d'office alors... Bart, c'est St Nicolas, Elio, c'est Père Noël, Joelle, c'est la Vierge Marie, Charles, c'est le p'tit Jésus, et puis, les autres c'est des gentils ou des mééchants, c'est-pas-ma-fôt!
Le suffrage universel était impossible avec une population analphabète car d'office biaisé. Une fois l'instruction publique instaurée et l'alphabétisation itou, alors le suffrage universel pouvait avoir lieu.
Point.
Ce n'est pas une question d'opinion, c'est une question rationnelle, de savoir basé sur des f a i t s. Point.
Idem pour le libéralisme de bon aloi, qui présuppose que tout le monde jouit des mêmes conditions de vie (économique, sociale, culturelle, psychologique, etc..)au p r é a l a b l e et a v a n t toute concurrence.
Mais ici, l'opinion gnon gnon et l'adhésion irrationnelle prévaut. On y .... croit!
Écrit par : Démocrate | dimanche, 10 novembre 2013
Les nationalistes en perte de vitesse avant 1933... C'est donc bien toujours le problèmes des bons allemands (par opposition naturelle) qui ont laissé faire à "l'insu de leur plein gré".
Ceci ne donnant que plus de poid aux propos de Peter Reichel:
Dans l'ensemble, la société allemande s'est vite accommodée du régime national-socialiste du moment qu'il mettait fin à l'instabilité politique et économique, et entreprenait de déchirer le "Diktat" du traité de Versailles. Les réalisations sociales du régime, les cérémonies grandioses de propagande comme lors des Congrès du NSDAP à Nuremberg, la peur, l'indifférence ou le conformisme ont entraîné de nombreux Allemands à céder à la « fascination du nazisme »
De 1921 à 1945, une quarantaine d'attentats furent commis contre Hitler schikelgruber.net/hitlerS.html
Une poignée d'homme comme Canaris ne pouvant jamais faire la différence lors d'une indifférence généralisée.
Écrit par : Philippe | lundi, 11 novembre 2013
@Philippe : la majorité est toujours inerte, que ce soit en Allemagne ou ailleurs. Les Russes se sont aussi accomodés "dans l'ensemble", comme les Cubains ou les Chiliens, les Italiens, les Espagnols et les Français sous Vichy. Tous les "peuples" s'accommodent "dans l'ensemble".
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 11 novembre 2013
@schoonaarde.. Mais la seule question à poser est comment allez-VOUS agir, tout en respectant notre état de droit* et notre démocratie évidemment ?
Les fait sont ce qu'ils sont...
relire le propos de Peter Reichel concernant un cas présentant d'étranges similitudes (toutes fortuites of course) et nous donner votre plan d'action contre le nationalisme flamand qui ronge la flandre tel le rat une patate.
"Dans l'ensemble, la société allemande s'est vite accommodée du régime national-socialiste du moment qu'il mettait fin à l'instabilité politique et économique, et entreprenait de déchirer le "Diktat" du traité de Versailles. Les réalisations sociales du régime, les cérémonies grandioses de propagande comme lors des Congrès du NSDAP à Nuremberg, la peur, l'indifférence ou le conformisme ont entraîné de nombreux Allemands à céder à la « fascination du nazisme »"
* la flandre a déjà été condamnée à de très nombreuses reprises par l'ensemble des Instances Internationales, donc il faut changer les tactiques en flandre pour lutter contre votre peste... Une évidence n'est-ce pas !?
Écrit par : Philippe | lundi, 11 novembre 2013
Comment moi je vais agir?
Est-ce que je ne vous avais pas posé la même question?
Et votre réponse... une comparaison avec l'Allemagne nazie, point Godwin obligé et le nième rappel des recommandations des instances internationales (je vous recommande de les relire ces fameuses recommandations, mais jusqu'au bout svp... vous allez voir qu'il y a aussi quelques conseils pour les francophones habitant la Flandre).
Je n'aime pas votre déterminisme historique ni votre nationalisme guerrier bruxellois à deux balles.
L'histoire c'est le passé... intéressant sans doute, mais avant tout ... passé.
Le présent, c'est le merdier actuel.
Le futur... Ah, le futur... là, on peut intervenir et créer une société juste et équitable pour nos enfants.
Donc, pour répondre à votre question. Moi, je choisis résolument pour le futur et le changement.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 11 novembre 2013
Schoonaarde Avec pas loin de 50% de gens votant pour des des partis nationalistes en flandre vous prenez donc vos responsabilités et c'est tant mieux !
"Le présent, c'est le merdier actuel." Vous parlez de la montée du nationalisme en flandre dans les bons termes... enfin !
Pour rappel "la flandre a déjà été condamnée à de très nombreuses reprises par l'ensemble des Instances Internationales, donc il faut changer les tactiques en flandre pour lutter contre votre peste... Une évidence n'est-ce pas !?"
Une condamnation datant de 7 jours contre la flandre et une de ses politiques "douteuses" par une des plus hautes Instances Internationales c'est pas le le passé...
Pour info, il ne s'agit pas de "recommandations" mais bien de "condamnations" !
Une subtilité linguistique ou culturelle je suppose.
Écrit par : Philippe | mardi, 12 novembre 2013
La foule médiévale, encouragée par le système corporatiste de fait et ultra conservateur dans tous ses aspects (et population aussi), doit avoir un coupable... d'office.
La preuve qu'il est coupable? Et bien, c'est qu'il est emprisonné!Hop, facile, clair.
La médiocrité popu aveugle qui croit en sa police (un comble, alors que le système policier belge est condamné de façon récurrente depuis des années, tout le temps, par les instances internationales), bref, la bêtise sourde et aveugle.. incapable de sophistication, d'autonomie et de maturité. C'est ici, c'est si typique!
Le système lui fournit. Point. Ca tombe bien, en plus, il est de gauche, une aubaine à ne pas rater! Un wallon de gauche en flandre d'ultra-droite extrême! Extraordinaire... c'est comme un strike au bowling ...(sans compter la fascination popu pour le faits divers-people, qui, misérable psychologiquement et immature politiquement, se rassure sur ce qu'elle vaut, elle, hein nous-on-n'est-pas-comme-ça-hein?- en sentiment grégaire, comme elle le peut dans ses limites mentales si étriquées)
Enfreindre la Loi, présomption d'innocence, et toussa, et alors?Instruire à charge et à décharge? Bof! Embastiller d'office comme si l'on tenait un dangereux serial killer? Bof, hein? Coupable, la preuve est ainsi faite d'office! Voilà! La preuve qu'il est coupable, c'est simple, non, c'est qu'il est emprisonné (alors que la Belgique est régulièrement condamnée pour ses abus judiciaires de "préventive". Non Etat de Droit, mais sa populace aime ça!)
Bof, c'est du belge et la Loi, vous savez... hein?On l'enfreint d'abord et ensuite... plus personne n'a de recours juridique (pas même les parlementaires qui concernant l'immunité parlementaire ne peuvent plus agir a p r è s mais seulement avant. Trop tard, il est en prison, ils ne peuvent plus rien faire. Ne pas dire à la populace... Ici, le peuple est nu et le roi est très bien vêtu. Un système superbe, non? Un coup de force permanent peut être opéré... et le peuple de toute façon ne sait pas ce que cela veut dire, ni ne peut identifier ce système, son système d'éducation-enseignement étant fait pour qu'il ne v e u i l l e jamais savoir ni surtout pas vouloir apprendre, un bon peuple bien médiéval, dans tout, ni ne veuille prendre conscience de rien, encore moins qu'il soit Moral.. vous n'y pensez pas, voyons.) Scoop, les parlementaires ne peuvent r i e n faire après.
L'abus de préventive est fréquent, mais c'est trop tard. C'est a v a n t l'embastillement que les parlementaires doivent être prévenus! Pas après!
Tout a donc été fait pour qu'ils soient impuissants. Ceci n'est donc pas un Etat de Droit. Point. (rien de neuf, et la Belgique est condamnée des dizaines de fois pour tout son système carcéral, judiciaire et policier. Et rien ne bouge : cela plaît à la populace, le moyen âge des pratiques).
Ici "two wrongs make a right" (avec l'aide des "médias" en plus). La pâture du bon peuple...
Ou alors, ça traîne, ça traîne expressément comme pour les giga fraudes fiscales flamandes. On geint et puis...rien.Ou les tueurs du brabant.. rien, bien sûr...
Que dit et fait le peuple (premier responsable!)? Rien, il geint, vomit et compte ses briques-petit-propriétaire-moa-qui-ne-vit-pas-mais-ne-le-sait-pas!
Conscience, culture, morale, éthique, équité, justice sociale, civilisation, Etat de Droit? Qu'est-ce que c'est que ça? Bof, ça doit être un "truc de péteux ça"....pas comme nous, hein? Jusqu'au jour où toi tu te retrouves en tôle.. comme ça. Alors là, le grand moa du petit bourgeois de base s'agite... mais seulement à ce moment-là, jamais avant.. cela supposerait que l'on ait une conscience morale et un sens de la démocratie-Etat de Droit, et ça, pas question.
Magouille blues... ici on compte, on ne pense pas.
Ici, on ne vit pas, on compte.
Et puis, on meurt (euthanasié à son insu aussi, une logique systémique dont les chiffres belges sur les "morts" précipitées sont tellement supérieures aux autres pays ...et révélateurs! chuuuut pas dire)
Faites attention! En rue, il y a des ivrognes, des pétés flottants et béats qui pourraient se jeter sous un véhicule! Vous passez par là, et bien, c'est vous qui l'avez poussé! Na! Flag!
Écrit par : Démocrate | samedi, 09 novembre 2013
Répondre à ce commentairePurée, le muezzin du PTB a encore été ravitaillé en speed, on dirait !
Écrit par : pouah | dimanche, 10 novembre 2013
Selon pouah dont, par ailleurs, j'aime beaucoup la terminologie, "muezzin" super, j'ai ri, et qui est si typiquement belge, dans son fonctionnement para-logique (il pleut hop c'est que mon voisin pisse, simple et facile)
nous pouvons donc déduire que
1. Mr Rajoy, 1er Ministre d'Espagne, est membre du...PTB. En fait, et il l'ignore probablement lui-même, il est ... communiste.
Car , en effet, dans son pays, l'Espagne, une plainte d'un citoyen qui aurait été victime d'une bavure policière (abus, violence ou fausse accusation, etc.. ou encore la double victimisation que la majorité des policiers pratique en toute conscience volontaire en Belgique, et qui est strictement interdite en Droit)a recours immédiat à la Justice.
En aucun cas, des policiers (comité p à la belgo belge) ne peuvent juger des policiers collègues et amis. Car c'est un déni de Droit. C'est du corporatisme systémique.(la Belgique est maintes fois condamnée à ce sujet, système anti Etat de Droit, point barre)
L'Espagne est donc (comme nombre de pays européens) ... communiste.
Comme l'Allemagne, la France, etc...
Et dire qu'on nous le cache, on ne nous dit pas tout... ;-)
2. La Cour des Droits de l'Homme est....communiste, les juges sont des membres du PTB. Ils l'ignoraient, il faudrait les informer de ce qu'ils font à leur insu.
3. L'ONU? (qui condamne la Belgique sur la torture, les prisons, la police, etc...depuis des années!!!!) Un ramassis et un repaire de communistes islamisants!
4. L'OSCE? Idem, que des PTB.
5. Tant qu'on y est, la Constitution étatsunienne? Un papier de communissss...
Si, si, c'est Mac Carthy qui l'a dit, cet homme courageux, lui.
6. Mon arrière-grand-père, magistrat ayant dû au préalable être avocat, selon le système belge en vigueur, issu de la haute-bourgeoisie, était donc un communisss... Il ne le savait pas, lui, il croyait appliquer le Droit dans l'Etat de Droit (à ce titre, lui et quelques autres ont affronté les Allemands en refusant d'appliquer leurs ukases.. en justice, en invoquant le Droit.. constitutionnel belge et en ayant raison sur ce point).
Que dire de mon arrière-grand-mère, encore plus haute bourgeoise? Une communiss sans doute.. Sa mère étant chef d'entreprise...
Je ne savais pas et eux non plus (ah ces ignorants analphabètes) que l'Etat de Droit était un truc communiss PTB..
Et l 'ONU aussi, et l'OSCE aussi.
Je vais leur dire sur leurs tombes.. à ces ignares de ma famille.
J'envoie un email à Rajoy pour lui communiquer que son pays est comunisss!
Idem à Merkel, et tous les autres...
Merci pouah.
Écrit par : Démocrate | dimanche, 10 novembre 2013
@ democrate
"Môme, t'es mes vingt ans !"
Écrit par : pouah | lundi, 11 novembre 2013
Dans tous les cas, avec Baudelaire, vous avez raison, rien ne va en Belgique, ce pays moche fait de blaireaux amorphes ras-du-pavé et montré du doigt en Europe, car quasiment le seul à être condamné "de façon récurrente, tout le temps, depuis des années" (hahaha !) par des instance européennes.
La preuve :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/26/prison-la-france-condamnee-par-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme_3167448_3224.html
http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/L-Espagne-condamnee-a-liberer-une-prisonniere-de-l-ETA-2013-10-21-1048207
http://www.humanrights.ch/fr/Suisse/Conventions-europe/Cour-Strasbourg/Cas-suisses-expliques/idart_9984-content.html
Sur Wiki, je cite : "En 2004, la Cour européenne des droits de l'homme avait condamné à 130 reprises la Grande-Bretagne pour des violations envers la Convention européenne des droits de l'homme"
Je m'arrête là, je n'ai pas que ça à faire et je ne voudrais pas vous accabler en dégonflant tous vos fantasmes en même temps.
PS : je vous joins une petite image d'un gars bien étonné de se retrouver en tôle, comme vous dites
http://076dd0a50e0c1255009e-bd4b8aabaca29897bc751dfaf75b290c.r40.cf1.rackcdn.com/images/files/000/007/896/original/original.0
Écrit par : pouah | mardi, 12 novembre 2013
Super point de vue. J'allais dire "courageux" mais en fait juste "normal".
Question (aux juristes ou aux gens bien informés): comment cela est-il sensé se passer qd un représentant (bénéficiant d'immunité) est soupçonné de crime? Il n'y a pas arrestation. OK. Mais y a qd même enquête, non ? Et in fine si le dossier est probant, il peut être arrêté, jugé, emprisonné. Juste? Si oui, alors les médias devraient simplement expliquer de manière pédagogique que le représentant est protégé par l'immunité contre l'immédiateté d'accusations (potentiellement infondées et calculatrices) mais "qu'il ne perd rien pour attendre" s'il a réellement commis le crime en question.
Écrit par : Damien Debecker | dimanche, 10 novembre 2013
Répondre à ce commentaire1.Je suis parfaitement au courant du nombre d'allemands ayant plébiscité Hitler. (sur cette matière comme d'autres) (ainsi que des nombreux belges impunis aussi, des autrichiens aussi,etc...) et pire, des hommes en vue et en place aujourd'hui qui lui doivent leur fortune et leur renom (par ailleurs a hitler était un fraudeur fiscal, un voleur de pognon et un menteur... se faisant passer pour le pauvre calimero, système à l'oeuvre en flandre depuis des décennies.. ça marche vous voyez?)
2. Vous avez un problème de compréhension du français? Je veux dire, pas du vocabulaire mais du s e n s? Quand je dis malade mental je n'insulte pas les malades mentaux.
Peut-on dire le mot "malade"? Interdit? Une insulte?
Si je dis "ma voisine est malade", je l'insulte?
Mon voisin est aveugle ou noir? Une insulte?
Vous déplacez le s e n s des phrases.Point.
Qu'est-ce que c'est que ce raccourci idiotisant? Un besoin d'égo outré?
Une populisation des concepts?
Prendre ce terme et le s e n s et le fond du discours pour une insulte relève de l'inculture de la rue. Point. Vous fonctionnez donc à la para-logique, point.
L' absurdie des émois (faux sans doute).
Je n'ai rien insulté du tout - c'est vous qui y collez votre interprétation stupide extrême - ni non plus l'hypocrisie de la charité qui vous inspire (j'ai été éduqué dans l'athéisme et non dans la culpabilité facile) concernant des malades mentaux, ni le contraire, je n'ai rien contre ceux qui sont soignés (et dont le comportement est en effet beaucoup plus structuré que ceux qui ne sont pas identifiés comme tels et pourtant..)
Une société malade comme la belge, toute l'Europe la connaît. Libre à vous de prétendre et étaler vos faux émois... et fausses interprétations. Sur tous les termes et concepts où l'égo est prévalent.
Il faut apprendre ce que l'on appelle la culture française au lieu de s'égarer dans la superficialité des terminologies et surtout cette très sale habitude de dévoyer le s e n s et la symbolique. Vous déduisez trop rapidement en collant des intentions sur les autres ... raccourci, biais et raccourcis (est-ce une maîtrise linguistique et conceptuelle faible?) Sans doute.
Sachez que dire "le bus est bleu" n'est pas une insulte, de même que le langage normal (et pas celui de la rue) comprend ce genre de concept (un défaut belge typique, c'est l'absence de compréhension de la culture française : toute langue a une symbolique sous-jacente).
Vous pratiquez en outre le détournement...de sens, en prenant au pied de la lettre des concepts que d'autres arrivent à dépasser car ils maîtrisent la culture et surtout la symbolique linguistique.
Polémiquer sur des mots est symptomatique du vide. Point.
Si vous n'avez rien à dire concernant la structure, il faut envisager alors : de se renseigner convenablement avant d'émettre n'importe quoi.
La Belgique incarcère préventivement de façon massive. Point. Abus. Non Etat de Droit.Point. Condamnée à maintes reprises (pour ça et mille autres choses). Chut, que ce peuple ne réclame jamais un Etat de Droit. Après tout les chroniqueurs n'auraient plus rien à écrire.
B.Wesphael (le seul qui s'est opposé à la signature du Traité "financier" UE, et en ce sens, homme politique courageux) est victime d'un système judiciaire, policier contraire à l'Etat de Droit. Point.
Lui et tant d'autres. D'où les prisons qui "débordent". De préventifs et de pauvres aussi. Une caractéristique belge (et le peuple approuve).
Écrit par : Démocrate | dimanche, 10 novembre 2013
Répondre à ce commentaireUn homme et une femme seuls dans une chambre d'hôtel. Elle est morte et porte des traces de coup. Lui admet qu'ils en sont venus aux mains, il porte des traces de griffes, donc de lutte, sur ses bras. Ils devaient faire quoi les flics et les juges, selon vous? Le laisser rentrer chez lui comme si de rien n'était ? Sous prétexte qu'il est parlementaire? Je vous rappelle que l'immunité parlementaire a pour but de préserver la liberté d'action du parlementaire dans sa fonction, rien d'autre. De quoi Bernard Wesphael est-il coupable? La justice en décidera. Mais, vu les circonstances, il me parait tout à fait normal qu'ill reste à la disposition des juges durant l'instruction.
Si vous êtes son ami, cet homme qui est dans une situation dramatique et désespérée a besoin de votre soutien et de votre compréhension. Mais c'est fort mal le défendre que de prétendre qu'il devrait avoir droit à un traitement d'exception parce qu'il est parlementaire.
Écrit par : Elsa | dimanche, 10 novembre 2013
Répondre à ce commentaireElsa : je ne suis pas son ami, je ne le connais pas et je suis très antimélenchon, donc je ne suis pas de ses partisans. Mais s'il y a vice de procédure, nous ne serons pas très avancés et d'autre part, le fait que la justice aurait (si l'on en crois Behrendt) fait étendre le flagrant délit à 24h (!) montre que c'est un monde à surveiller.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 novembre 2013
A charge (flag invoqué pour pouvoir court-circuiter le parlement) et à décharge (système normal dans les vrais Etats de Droit)
Ah la femme de Wesphael, avait 3gr d'alcool dans le sang (autopsie), cela veut dire qu'elle était ivre bourrée.. et probablement en coma... ou quasi-coma.
3gr d'alcool cela peut se constater une heure et demie après la prise d'alcool (représente 12 à 17 verres d'alcool!) , c'est dire combien elle en avait mathématiquement...déjà ingurgité bien avant.
Et l'alcool tue.
Quand on est ivre comateux, on titube, on tombe, on chute, on se cogne et on fait n'importe quoi. Pendant de longues heures. (aller à gauche, à droite, y compris se débattre et se battre contre... les autres, se coucher par terre, s'enfermer, sortir, courir, hurler, chanter, être agressif, vomir et s'étouffer dans son vomi - idem pour les overdosés drogues diverses - se mettre la tête dans une cuvette, se déshabiller, s'habiller, attaquer, protester, lutter contre les autres, se mettre la tête par terre, se couvrir de n'importe quoi, ne pas dormir, sombrer..)
D'où hématomes, bleus, blessures, délires(le cerveau d'un alcoolique est rongé!), etc...Point.
(Qui n'a vu-vécu une "guindaille" ne sait ce qu'est qu'un individu plus ultra-bourré que les autres!)
D'où mort "violente" ...possible
Un suicide (on peut se suicider quand on est bourré, cela fait "perdre le nord") c'est aussi une mort "violente" car radicalement appliquée à soi-même et opposée à "douce" (naturelle, soft) mais c'est la fôt à... (sans compter la dépression, qui induit une forme de comportement pervers désespéré, dont le but et la fonction est bien de rendre l'autre fou - au moyen de l'indécision, comportement erratique, humeurs variables et déstructurées, etc...ce que le brave peuple ignore et qu'on lui cache bien... pour activer sa compassion dévoyée afin qu'il n'exige pas que l'Etat prenne en charge des tas de responsabilités pour lequel il est payé pourtant au moyen des impôts... populace amorphe qui prend tout à sa charge, sans rien exiger de ce qui lui revient de droit)
A charge e t à décharge.
Ici, les médias instruisent par essence à charge, en induisant une sentence popu (pas de fumée sans feu, hein?) . Les médias tuent - le faible ou l'affaibli, l'isolé, le quasi éjecté, pas demain la veille qu'ils s'attaqueront au fort, ils deviendraient un vrai contre-pouvoir - comme la rumeur qui est leur fond de commerce par ailleurs et qu'ils diffusent comme étant de l' "information", ce qui est radicalement faux et biaisé.
Écrit par : Démocrate | dimanche, 10 novembre 2013
@Démocrate, censuré le message qui parle de "une alcoolique", ça ne me semble pas le lieu ni le moment.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 novembre 2013
Répondre à ce commentaireEt pendant ce temps, les flamands trustent 70 à 80% des jobs de Management !
Et c'est encore pire dans les niveaux subalternes...
Ce n'est plus de la discrimination ni même de la ségrégation... Dans la plupart des pays dits démocratiques cela s'appelle "racisme de fait".
Que faudra t'il encore accepter avant de dire STOP M'Sieur Sel ?
Source: trends.levif.be/economie/actualite/les-flamands-surrepresentes-au-top-des-entreprises-belges/article-4000443300362.htm
Écrit par : Philippe | dimanche, 10 novembre 2013
Répondre à ce commentairehttp://droit-public.ulb.ac.be/wp-content/uploads/2013/11/ART-IMMUNIT%C3%89-AFF-WESTPHAEL.pdf
Tout le problème réside, évidemment, dans l'interprétation de la notion de flagrant délit.
Dire le droit dans un état de droit... Et l'expliquer... C'est évidemment plus compliqué que laisser libre cours aux émotions...
Le jour où chacun aura compris que la loi, l'état de droit le protègent lui, aussi, et d'abord, on aura fait un grand pas.
Écrit par : Juliette | dimanche, 10 novembre 2013
Répondre à ce commentaireUyttendaele fait la démonstration que le flag est possible si témoin auditif
et il y a eu témoin auditif dans la chambre à côté et potentiellement au téléphone
on verra bien si la justice a utilisé la même doctrice que Uyttendaele pour reconnaitre le flag
Écrit par : Loki | mardi, 12 novembre 2013
Question naïve:
Puisque la question est flagrant délit ou pas,
qui serait en mesure de contester la décision de flagrant délit?
La justice elle-même (et pas un parlement), il me semble.
Dans ce cas, par quel moyen juridique?
Écrit par : Salade | dimanche, 10 novembre 2013
Répondre à ce commentaireLire l'analyse de Marc Uyttendaele, postée par Juliette plus haut. Selon lui, les parlements peuvent s'en mêler. Selon d'autres (Behrendt), non en vertu de la séparation des pouvoirs. Mais ce serait absurde : il s'agit justement d'un cas où la séparation des pouvoirs ne peut être invoqué puisque la potentialité d'abus de la part d'un pouvoir (la justice) est considérée de facto.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 novembre 2013
@ Marcel
Il s'avère qu'en termes strictement juridiques, le seul argument par lequel l'immunité parlementaire peut, dans le cas d'un délit relevant potentiellement des assises, être contournée de façon automatique est celui du flagrant délit et qu'en l'espèce, ce flagrant délit peut donner lieu à deux interprétations, soit le fait qu'un témoin ait assisté à la scène de crime, soit que l'intéressé ait été le seul à s'être trouvé de façon incontestable à ce qui est identifié à un crime. En l'occurrence, c'est bel et bien de cela qu'il s'agit : les faits, que l'analyse toxicologique et celle du médecin légiste permettent d'identifier à un meurtre (qu'il se soit agi d'un acte prémédité ou non n'est pas ici la question), se sont déroulés dans cette chambre d'hôtel à laquelle seul pouvaient avoir accès ceux disposant d'une carte magnétique, à savoir les deux intéressés et le préposé de l'accueil de l'hôtel. D'un strict point de vue juridique, l'argument d'un flagrant délit qui n'en serait pas un tombe donc bel et bien de lui-même.
Quant au fait que l'incarcération ne serait motivée ni par le fait que l'intéressé pourrait faire disparaître des preuves, ni par le fait qu'il pourrait chercher à s'éclipser, ni par le fait qu'il pourrait récidiver, il ne s'agit ici non plus d'un argument pleinement convaincant. Pour rappel, nous n'en sommes encore qu'au stade de l'enquête, et en l'espèce le juge d'instruction est maître de son jeu. C'est bien ici, qu'on le veuille ou non, qu'intervient le principe de la séparation des pouvoirs. Ceci étant, s'il devait advenir, après coup, que le juge avait fait une interprétation abusive ou avait outrepassé ses prérogatives en la matière, comme l'explique très bien Behrendt, il resterait à la défense de Bernard Westphael la possibilité du recours et la récusation du juge. Cela aussi, notre système démocratique le prévoit. Les juges n'ont donc pas les pleins pouvoirs; ils ont également à rendre après coup des comptes. En revanche, si à ce stade de l'enquête, le politique devait s'en mêler pour exiger la libération de Bernard Westphael, cela pourrait créer un précédent dangereux, et ne manquerait pas en tout cas d'avoir une image désastreuse sur l'opinion publique. Telle est bien la raison pour laquelle, en l'espèce, il convient de maintenir le principe de séparation des pouvoirs et, jusqu'à preuve du contraire, de faire confiance à la Justice.
De toute façon, l'enquête devrait être bouclée assez rapidement, tout s'étant passé à huis-clos. Les conclusions de l'autopsie du corps de Nathalie Pirotton seront sous peu versées de façon définitive au dossier judiciaire, auquel la défense devrait ne plus tarder à avoir accès. Une fois cette étape bouclée, Bernard Westphael sera sous toute vraisemblance remis en liberté en l'attente de son procès.
Écrit par : Tournaisien | lundi, 11 novembre 2013
ça ressemble à un dead-lock.
le résoudre c'est faire appel à la raison et trancher.
Un peu comme un conseil supérieur...
Écrit par : Salade | lundi, 11 novembre 2013
@Salade
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_affaire-wesphael-il-faut-garantir-la-separation-des-pouvoirs?id=8132592
A partir de 0:38:23, il y a l'échange Uyttendaele/Behrendt où ce dernier explique clairement les voies de recours (Chambre des mises en accusation, puis Cour de cassation).
Écrit par : pouah | mardi, 12 novembre 2013
En plus, il est nul comme avocat Mr Onckelinkx. Au prix qu'il (nous) coûte !
Écrit par : Pfff | vendredi, 15 novembre 2013
Curieux que absolument AUCUN homme politique ne soit monté au créneau pour critiquer cette supposée violation des principes démocratiques.
Écrit par : francolatre | mardi, 12 novembre 2013
Répondre à ce commentaireTout simplement, à mon avis, parce que les politiciens ont peur de s'attaquer au principe sacré de la séparation des pouvoirs, et ce pour deux raisons : (a) parce qu'une telle démarche à un an des élections risquerait de leur être électoralement préjudiciable ; (b) parce qu'il ne faut pas non plus indisposer la justice (je crois que cette raison, même si elle est pour l'essentiel de l'ordre du non dit, de l'inavoué, joue également).
Écrit par : Tournaisien | mardi, 12 novembre 2013
Non, c'est parce que comme expliqué de ci de là plus haut, juridiquement c'est peu défendable.
Quand j'entends tantôt Uyttendaele prétendre que la notion de "flagrant délit" est différente en droit constitutionnel ou en droit pénal; ou plus fort encore l'avocat Mayence dire, ce soir sur RTL, qu'a été outrepassé le flagrant délit tel que décrit dans la constitution, c'est pétrifiant.
Si la constitution parle bien de flagrant délit dans le cadre de l'immunité parlementaire, nulle part elle ne donne une définition du "flagrant délit" qui lui serait propre (à la constitution).
Behrendt est excellent sur le sujet.
Et rappelons-le au passage, hein, Uyttendaele, c'est ça : http://www.lalibre.be/actu/belgique/uyttendaele-la-polemique-51b8984fe4b0de6db9b18329
Le chevalier blanc, ça va deux minutes !
Écrit par : pouah | mardi, 12 novembre 2013
La Commission des poursuites du Parlement wallon estime que l'arrestation de Bernard Wesphael n'est pas illégale. Rideau
Et pendant ce temps, tout est mis en place pour que les flamands trustent 70 à 80% des jobs de Management !
Et c'est encore pire dans les niveaux subalternes... Entre 60 et 90% dans la plupart des grande firme Franaises, Hollandaises et Allemandes, Américaines et Japonaises implantées à Bruxelles.
Ce n'est plus de la discrimination ni même de la ségrégation... Dans la plupart des pays dits démocratiques cela s'appelle "racisme de fait" Non..!?
Que faudra t'il encore accepter avant de dire STOP M'Sieur Sel ?
Source: trends.levif.be/economie/actualite/les-flamands-surrepresentes-au-top-des-entreprises-belges/article-4000443300362.htm
Écrit par : Philippe | mercredi, 13 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@ marcel
http://www.lalibre.be/actu/belgique/affaire-wesphael-des-deputes-le-cul-par-terre-lors-des-auditions-5284d9a63570ea593dbb473b
ik denk dat het allemaal veel erger is dan reeds gedacht en duidelijk binnen het kader van "flagrant délit"...
Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 14 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@des : dan is het des te meer nodig dat het heterdaad eerst bevestigd wordt.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 novembre 2013
ce we j'ai rencontré un vieux pote qui travaille au parlement wallon, il m'affirme que les flics flamands ont immédiatement capté que bw était un parlementaire (alors que lui-même ne voulais pas profiter de cette situation d'immunité) la justice brugeoise a dans les délais les plus court précisé au parlement wallon (en tout cas, pour le parlement de la fwb ex-cfwb, je sais pas) qu'il s'agissait d'un flag...
et ben voilà j'avais déjà oublié ce gars et même la pauvre fille qu'est plus là, mais bon, perso les écrits des journalistes m'ont plutôt laissé entendre qu'il n'y avait eu aucun contact entre ces deux pouvoirs nécessaires...
Suis pas sûr qu'il y ait vraiment flag, sûr plutôt qu'il s'agisse surtout de présomption, mais voilà, sans doute les journalistes sont des idiots, je trouve néanmoins que la communication des parlements FR est vraiment à chier, et la justice n'est pas nécessairement en cause apparemment.
Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 25 novembre 2013
Répondre à ce commentaire@zuiltje : s'il veut en parler, votre ami… marcelsel(at)gmail(dot)com (et bien sûr, je protège mes sources à 1000 pourcent).
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 25 novembre 2013
@Marcel,
mon pote n'a pas eu l'air d'avoir un poids à soulager, ce n'est pas un secret juste apparemment un problème de communication, pas d'information...
je lui transmets vos coordonnées évidemment.
Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 25 novembre 2013
Marcel, het lijkt me "case closed"..
http://www.lalibre.be/actu/belgique/la-cour-de-cassation-rejette-le-pourvoi-de-wesphael-529e0f603570f96638c4a630
zelfs het hof van cassatie vindt de aanhouding terecht...
Écrit par : des (flamingant) | mardi, 03 décembre 2013
Répondre à ce commentaireJe crains, Des, que Marcel ne se soit laissé emporter par des principes éthiques, certes respectables, mais sans être au courant des faits qui justifient la détention, d'une part (ce qui est évident et normal), mais aussi sans être au courant des subtilités juridiques qui font que les mots n'ont plus exactement le même sens que celui que leur donne... heu... certains mortels: en fait, il y a une "frontière" à placer, et la Cour de Cassation ne l'a pas placée là où l'a placée Marcel.
Çà ne me semble pas beaucoup plus compliqué.
Cependant je peux parfaitement comprendre que ce que Marcel perçoit comme une "dérive frontalière" ne m'en semble pas vraiment une. Mais j'approuve sa démarche: "rester vigilant"... même si nous avons de petites divergences frontalières ;-)
Écrit par : lachmoneky | mardi, 03 décembre 2013
@Lachmoneky : il s'agit en effet de vigilance. Quand il y a un précédent, il faut l'interroger jusqu'au bout. Absolument tous les cas renvoyés à l'envoyeur par la CEDH étaient considérés par les premiers observateurs comme parfaitement justes, dans tous ces cas, la cassation a été dans le sens de la première cour. Autrement dit, la presse n'a pas fait son boulot de critique à la racine, au moment où en effet, elle court le risque de se tromper. C'est le boulot de la presse de se tromper, c'est celui des tribunaux de respecter les droits fondamentaux. S'ils les respectaient scrupuleusement, il n'y aurait ni besoin de cassation, ni de CEDH.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 décembre 2013
Moi j'étais dans l'ascenceur avec le couple Whesphaël à 21 h 40 à l'hotel El Mondo.
Je suis descendu au quatrième étage, chambre 400.
Le locataire de la chambre 502 juste la chambre en dessous du couple a entendu hurler et comme si on bougeait des meubles entre 22h15 et 22 h 30., puis plus rien.
A 23ho5 je suis sorti de l'hôtel pour fumer une cigarette et l'ambulance était devant la porte tout feux éteins, le réceptionniste de l'hôtel parlait avec le chauffeur.
Il n'y avait pas de voiture de police.
Monsieur Whesphaël a reconnu en être venu aux mains avec son épouse puis avoir dormi une heure et que c'est à son réveil qu'il l'a découverte morte.
Entretemps il y a eut le coup de téléphone de l'amant et le SMS que Monsieur Whesphaël à envoyé à l'amant, puis sa discussion ou il dit au réceptionniste d'appeler une ambulance.
Sur ce point là il ment car il n'a pas dormi...
Il est dans le déni des faits.
Crime passionnel oui, suicide de la victime NON.
La police a intérrogé les occupants des chambres voisines vers 1 h du matin qui ont tous confirmés le vacarme émanant de la chambre 602.
Écrit par : hENDRYCKS bRUNO | dimanche, 19 janvier 2014
Répondre à ce commentaireLa police est au courant?
Écrit par : schoonaarde | dimanche, 19 janvier 2014
La Police a auditionné les chambres voisines, ce qui est certain c'est que je me trouvais au bar à 21h37 car j'ai reçu un appel téléphonique de mon amie qui me demandait de remonter à la chambre , je suis formel sur l'horaire car à 21h45 je demandais au réceptionniste ou il était possible de manger à une heure aussi tardive pas loin de l'hotel
Écrit par : hENDRYCKS bRUNO | mercredi, 22 janvier 2014
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