mercredi, 16 juin 2010

C'est pourtant simple.

(C'est un message laissé sur un forum de Libé, un soir de novembre 2007. J'y réponds un peu longuement — comme à mon habitude — à un certain Oiges, sous le pseudo de Marcel Quaybir. Et puis, bien sûr, j'oublie ce commentaire. Mais deux ans plus tard, une amie m'envoie un texte qu'elle a reçu d'un ami hollandais, et dont il est précisé qu'il aurait été «publié» dans Libé. Je commence à le lire et je m'aperçois que ce texte est de moi. Je tape alors la première ligne pour en retrouver l'original dans Google, et je découvre que quelqu'un, sur un blog, l'a attribué à Jean Quatremer qui, en commentaire, en a évidemment décliné la paternité. Pensant alors que c'était une réaction que j'aurais laissée sur son blog, les Coulisses de Bruxelles, je me tape trois ans des commentaires kilométriques de moi-même tout en pestant sur cette détestable habitude que j'ai de ne jamais faire court. Un jour plus tard, je suis broucouille ! Rien ! Me vient alors l'idée de taper le premier paragraphe dans Google, et bingo ! je trouve l'origine de la promenade de mon texte sur le forum de RTL. Il y avait été publié le 29 novembre 2007, par un pseudonné Marc, qui avait laissait l'intitulé : «C'est pourtant simple Quaybir — lundi 26 novembre 2007 22:49». Et voilà le texte rentré à la maison. Je suis retombé dessus aujourd'hui sur Facebook. Après vérification, il apparaît 123 fois dans une recherche Google, je crois donc qu'il est temps de lui donner une page maison. Pour la bonne forme, j'ai simplement corrigé mes fautes. Par honnêteté intellectuelle, j'ai laissé les petites inexactitudes, et le ton radical qu'il faut replacer dans le contexte d'une réponse dans un blog. Bonne lecture.)

C'est pourtant simple.

Imaginez que de l'autre côté du périphérique parisien, l'on parle flamand et qu'à Boulogne-Billancourt, qui compterait 80% de Francophones, il soit interdit à ces derniers de parler le français au conseil municipal, sous peine de poursuites…


Imaginez que les Francophones de Boulogne n'aient le droit d'aller dans une école francophone de Boulogne qu'en maternelle et en primaire. Que ces écoles soient gérées par le gouvernement des Flamands, et qu'il soit interdit au maire, sous peine de suspension, d'adresser la parole à un instituteur francophone en... français (sauf hors du cercle professionnel).

Imaginez que les Flamands y aient coupé Arte, FR3 et TF1 au profit de chaînes anglophones. Imaginez qu'il y soit interdit d'envoyer des convocations électorales en français aux Francophones, sous peine de suspension. Et que l'on appelle Boulogne-Billancourt une «commune à facilités». C'est cela, la question linguistique en Belgique aujourd'hui. Ah oui. Imaginez enfin que les Francophones aux droits si limités seraient installés là depuis deux, trois, quatre ou cinq générations. De vrais immigrés, en quelque sorte. Mais dans leur propre pays. Oiges nous donne un bel exposé, où le mot «racisme» apparaît plusieurs fois. Il s'agirait du racisme des Francophones envers les Flamands. C'est étrange, parce que les seuls Flamands qui font état de ce racisme habitent... en Flandre.

Je n'ai jamais entendu un Flamand habitant la Wallonie se plaindre d'une telle chose. C'est étrange, parce que les Francophones ont été sortis de Flandre (notamment de l'Université de Louvain) au son du slogan «Walen Buiten», que l'on trouve aujourd'hui encore sur beaucoup de murs en Flandre.

C'est étrange, parce qu'en réponse à cela, j'ai lu, pour la première fois, le tag «Flamands dehors» voici un mois, sur le parlement flamand, situé à Bruxelles, à 85% francophone, mais capitale de la Flandre. Un tag, aussitôt effacé par un fonctionnaire de l'administration flamande. Les tags «Wallons dehors» ne sont, eux, presque jamais effacés. Efficacité avant tout. Quant aux panneaux «là où les Flamands sont chez eux» qui ornent l'entrée de plusieurs communes flamandes, quelquefois même des ponts entiers, et ce, sur les ordres de l'autorité locale, ils ne sont pas racistes. C'est une simple précision.

Vous sortez du périph pour aller à Asnières, et à la sortie, on vous assène «Asnières, là où les Flamands sont chez eux». Et ce n'est pas raciste. Ensuite, sur un blog, on vous dit : vous, les Francophones, vous êtes des racistes. Ce n'est pas du surréalisme belge, c'est tout simplement la vision flamande d'aujourd'hui, et c'est tout simplement atterrant. Raciste, le Wallon ? C'est bizarre, parce que le site Wallonie.be existe en 6 langues, alors que le site Flandres.be n'existe qu'en néerlandais et en... anglais. Si on veut la version francophone, on tombe sur une page qui dit que c'est en construction, et qu'en attendant, on doit aller sur l'une des deux autres versions. C'est même très bizarre, parce que pour qui parle couramment le néerlandais (ce qui est mon cas), il y a sur le site Vlaanderen.be tout un chapitre qui explique aux habitants de Flandre quand ils ont le droit (ou pas) de parler une autre langue que le néerlandais, alors que sur le site wallon, rien de tel.

Pourtant, il y a des communes à facilités en Wallonie aussi, et là, il n'y a pas de loi antiflamandes. C'est même terriblement bizarre, quand on sait que l'extrême droite, ouvertement raciste, est le premier parti au gouvernement flamand, que celui-ci assimile les francophones aux «autres allochtones» : paresseux, profiteurs, étrangers. Alors qu'en Francophonie, le FN doit se contenter d'un siège, obtenu de justesse. Bien sûr, il y a l'Histoire. Bien sûr, il y a cent ans de domination francophone, mais cette discrimination tenait avant tout de la ségrégation de classe : ces Francophones qui ont brimé les Flamands étaient en réalité des bourgeois et des nobles... flamands.

La preuve ? Ils portaient des noms flamands. N'allez pas me dire que Woeste ou Van de Berghe sont des noms français ! Bien sûr, les Wallons ont eu un sort plus confortable que les Flamands pendant la Grande Guerre... c'est dans une langue proche de leur dialecte qu'on leur expliquait comment se faire charcuter sur le champ de bataille. Alors que les Flamands sont morts pour n'avoir pas compris les ordres. Tout de même, après 3 ou 4 ans de guerre, on peut supposer que la plupart d'entre eux étaient suffisamment intelligents pour comprendre le français ? Mais plus sérieusement, oui, il faut le reconnaître, impérativement : il y a eu de graves injustices envers les soldats flamands pendant la Grande Guerre, comme avec les Bretons bretonnants, les Germanophones ou les Corses en France, comme avec les Harkis plus tard, comme avec les tirailleurs sénégalais. Et évidemment, les épitaphes en français pour des soldats flamands étaient une infamie. Mais c'était en 1914. De 1940 à 1945, bien des nationalistes flamands se sont associés aux nazis pour défendre leur «cause» (alors que depuis 1930, il y avait des bataillons flamands et des bataillons francophones).

Bien des Francophones sont morts en Stalag ou sous la torture de ces gens. De cela, les Flamands ne vous parleront jamais. Pire : très récemment, le patron de la N-VA (nationaliste de droite), Bart De Wever, a cru nécessaire de faire un tout petit peu de révisionnisme en critiquant les excuses que le maire d'Anvers venait de faire aux Juifs pour les exactions de sa police, de 1940 à 1945. (Bart de Wever s'en est excusé en petit comité devant les Juifs d'Anvers, mais a «oublié», comme il l'avait promis, de diffuser ces excuses dans la presse, suite à quoi les Juifs d'Anvers, très modérés, ont dit refuser ces excuses si privées.) L'Histoire n'est pas simple. L'histoire de Belgique moins encore. Alors, revenons à l'actualité : il y a quelques signes qui ne devraient tromper personne, et qui sont autant de signaux d'alarme que l'ambiance complexe du pays et le double langage de certains rendent presque imperceptibles, au point qu'aucune presse ne les relève.

Il y a de quoi s'alarmer. Oui : s'alarmer ! Quand tous les partis flamands, socialistes inclus votent, avec les néonazis antifrancophones du Vlaams Belang, un projet de loi visant à supprimer la possibilité pour les Francophones de «Boulogne» ou d'«Asnières» d'être jugés dans leur langue ou de voter pour des partis francophones — eux qui sont installés là depuis quelquefois quatre ou cinq générations. (Je précise toutefois que les verts flamands se sont abstenus... mais n'ont pas voté contre) S'alarmer, quand les sociaux-chrétiens applaudissent avec les néonazis, se félicitent ensemble, pour le bon tour qu'ils ont joué aux Francophones. Ce n'est pas Sarkozy serrant la main de Le Pen, non. En Belgique, c'est carrément Bayrou qui danse la gigue avec Mégret ou Golnisch. S'alarmer ! Quand le Vlaams Belang, toujours lui, veut mettre une loi à l'agenda de la chambre. Cette loi exige la séparation immédiate du pays. Le préambule de 30 pages est une véritable diatribe antifrancophone.

Dans tout pays occidental, tous les partis démocrates voteraient contre. En Belgique, non : même des chrétiens démocrates flamands, des libéraux flamands, des indépendantistes démocrates flamands se croient obligés, en pleine négociation gouvernementale avec les Francophones, de s'abstenir, plutôt que de se lever d'une voix contre l'extrême droite. On vous expliquera que la démocratie, en Flandre, c'est de laisser libre cours à l'expression des idées fascistes (et authentiquement fascistes) de l'extrême droite au nom de la liberté d'expression. Ce sont ces mêmes partis qui, interrogés par une presse étrangère, affirment haut et fort qu'ils sont absolument contre une éventuelle séparation du pays. S'alarmer, donc, quand la complaisance envers les idées du parti néonazi le plus puissant d'Europe (qui n'est rien de moins que le premier parti au Parlement flamand… ) a inondé les cénacles et la presse. Non pas par peur de leur violence, mais par peur de l'opinion publique.

S'alarmer quand un membre de ce parti diffuse sur son site la liste des «Mauvais Flamands», soit celle des signataires d'une pétition pour la solidarité entre les deux communautés, nom, prénom, adresse. Celui qui a connu Vichy devrait, à la lecture de cette dernière phrase, commencer à trembler. Mais bien sûr, c'est du passé, tout ça ! Noir tableau que celui que je dresse là ? Oui, noir, à dessein, ET par la force des choses. Mais ce sont des faits que je reprends ci-dessus, pas des discours, des simples faits, vérifiables, précis. Autre fait : en 1999, le Parlement flamand a voté une série de résolutions qui définissaient l'avenir de la Belgique. Ceci devrait convaincre : 60% de la population a décidé de l'avenir de 100% de la population, sans consulter les 40% restants. C'est comme si les Suisses allemands décidaient de tout et imposaient ensuite leurs décrets aux Suisses francophones.Pardon, ce n'est pas «comme si», c'est «exactement comme si». Aujourd'hui, les représentants de ce parlement «négocient» avec les francophones pour faire passer leurs décrets unilatéraux, qui comprennent notamment la scission de la sécurité sociale. Et pour mieux faire «accepter» ces idées, ils expliquent à qui veut l'entendre (et l'écrire) que c'est à l'avantage des francophones, que ceux d'entre ces derniers qui disent «non» les «humilient» (c'est le terme exact utilisé par Bart de Wever, président d'un des partis qui négocient le futur gouvernement avec les Francophones.)

Ils disent aussi que le Francophone est un profiteur et que Bruxelles s'enrichit de l'argent flamand. Bruxelles ? 85% de Francophones, un PIB par habitant proche du double de celui de la Flandre. La seule vraie région très riche du pays. À qui l'on ne rend qu'un quart des produits fiscaux qu'elle génère. Mais cela, on oubliera de vous le dire, parce que pour tous les partis flamands, Bruxelles, 1.200.000 personnes, dont un million de francophones, est la capitale de la... Flandre.

Ceux qui n'auront pas compris que la Flandre veut prendre tout ce qui l'intéresse et abandonner tout ce qui n'est pas assez riche pour elle sont aveugles. Ceux qui n'auront pas considéré le décalage entre l'électeur flamand, qui se dit modéré, belgicain, non séparatiste, et le même, qui a voté à 65% pour des partis ouvertement confédéralistes (qui voient la future Belgique comme l'association de deux États) et à 30% nationalistes purs et durs (dont 20% d'extrême droite), ceux-là sont des utopistes. Mais le problème de l'extrême droite est soigneusement laissé de côté dans la presse flamande autant que dans la politique. 

Mauvaise image. Oulah ! La mauvaise image ! Pourtant, en Flandre, c'est avéré, Le Pen fait mieux que Sarko. Et ça ne dérange personne. Tache d'huile : le journal le plus lu de Flandre n'utilise déjà plus le terme «Régions», qui correspond à la définition légale (on peut penser que cela intéresse les journalistes). Elle utilise plus généralement le terme «états (con)fédérés», qui correspond à sa vision et à celle des partis. Or deux états fédérés sont bien deux états distincts. Une presse qui se détache à ce point de la sémantique nationale (belgicaine) ne fait plus du journalisme, elle fait du militantisme. J'ai bien dit «militantisme», pas «propagande». Je n'ai pas écrit «propagande», parce que seuls 80% des journaux flamands en sont vraiment déjà là. Et pour cette dernière phrase, je reconnais que j'ai péché : ce chiffre n'est pas vérifiable.

01:15 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (84) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Mr Sel, j'aime lire votre blog et je vous suis maintenant depuis un petit temps, vos billets sont de grandes qualités et votre prose est agréable. Mais, il y a une chose que je n'arrive pas à comprendre chez vous et je m'explique. Vous dénoncez et à juste titre l'extémisme rampant qui gagne la Flandre. Vous dénoncez également le nationalisme douteux de certains personnages qui influencent fortement la poltique flamande et qui ont maintenant pris les rênes de la région. Vous analysez assez judicieusement l'état politique belge et les principaux rapports de force en court. Par contre, je vous sens incapable de tirer les conclusions qui s'imposent. Vous dénnoncez mais vous ne vous mouillez jamais. Vous vous enfermez dans le carcan Belgique. Outre le fait de nous dire que les flamands raisonnables (si ils sont encore majoritaires) doivent combattre le nationalisme et le fascisme rampant, vous ne parlez jamais de ce que nous francophones devont faire. Je sens chez vous une sorte de peur, vous restez campé sur votre zone de comfort, "la belgique unitaire". Quand est-ce que vous allez tirer les conclusions qui s'imposent. Attendez-vous que la NVA soit à plus de 50% ? Faites-vous également partie des personnes qui pensent que les flamands qui votent à 44% en faveur de partis à tendances douteuses ne sont pas indépendantiste ? Mis à part un sentiment du style romanesque, qu'est-ce qui vous fait croire encore en une Belgique unitaire ? Qu'est-ce qui vous pousse encore à défendre ce pays alors qu'une des parties qui la compose insulte ouvertement l'autre ? Qu'est ce qui vous fait coire que la tendance s'inversera alors que depuis son existence le mouvement nationaliste flamand ne fait que se répendre ,et ce, à travers toutes les couches de la population du nord de ce pays ? De quoi avez-vous peur ? Pourquoi vous battez-vous pour préserver cet état qui peine à défendre les droits de l'homme dans la périphérie de sa capitale ? Qu'attendez-vous Mr Sel ? La violence ? Le clash ? Ne faudrait-il pas mieux être un tant soit peu pragmatique et commencez à dire "stop" ? Etes-vous un belgicain sado-maso (référence à la caricature de Kroll) ? Qu'est ce qui vous empêche de faire un pas en avant et non de stagner vers un combat déjà perdu ?

Écrit par : Sido | mercredi, 16 juin 2010

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@Sido : merci pour cette question. Ma réponse est multiple. Tout d'abord, je crois qu'un système qui s'écarte ne peut être rattrapé au-delà d'un certain écartement. C'est comme un homme qui fait le grand écart, il y a un moment où il n'a plus aucune chance de ramener les deux jambes ensemble. La Belgique a les jambes écartées, mais la question est de savoir si elle a dépassé le point critique ou si c'est encore rattrapable.

A mon avis, le seuil critique est dépassé. Mais nous n'aurons cette certitude que bien plus tard, si mon avis est juste. Je ne vais pas tirer des plans sur la comète et donc, je veux rester un observateur, même si ma critique est souvent radicale.

Après le score de dimanche, personnellement, je n'ai plus envie de vivre dans un pays dont la Flandre est une des régions. Pas cette Flandre-là, pas avec des représentants politiques pareils. Je suis, en fait, profondément choqué par ces élections, au point que si je n'avais la certitude qu'une scission est devenue inévitable, je commencerais à envisager de m'expatrier.

Mais je ne vais pas agir dans un sens ou un autre. Je ne suis pas un militant de la séparation, je ne suis même pas un déçu de la Belgique, et je pense même que nous avons vocation à vivre côte-à-côte.

Quelqu'un m'a dit que l'explosion de la Belgique était une victoire différée du Kaiser, et c'est probablement vrai : toutes les forces qui ont mené à scinder la Nation se sont cristalisées pendant ces 4 années d'occupation allemande. On a juste rien vu venir et laissé faire, parce que les Bruxellois ont toujours été des individualistes, et que les Wallons ont toujours pensé qu"au pire, il y aurait la France, et ils ont toujours eu raison de le penser.

Mais, en toute modestie (il m'en reste un peu), je peux me tromper. Une société ne peut pas être décrite sur les quelques perceptions qu'un homme ou un groupe d'hommes peut avoir. Un exemple ? Un policier blessé à Bruxelles, et c'est une ville épouvantable. Ça n'est pas sérieux, c'est de la manipulation de l'info, et vous savez quoi ? Je suis sûr que tous ces journalistes sont persuadés d'avoir raison quand, sur base de trois événements, ils tirent des conclusions définitives sur les 19 baronies, les 6 zones de police, tel ou tel jeune qui aurait fait ci ou ça. Mais les systèmes humains de la taille d'une ville ne sont pas analysable par des journalistes qui vont interroger trois personnes, lire cinq ou six documents et écouter quelques interviews.

Il y a ce danger dans l'étude de la Belgique au jour le jour. Donc, je suis prudent ET écartelé : ce que je veux, en principe, c'est une Belgique unitaire ; mais je ne veux pas d'une Belgique unitaire si elle doit devenir l'otage d'une menace permanente d'une région sur les autres ; je crois de toutes façons que nous avons dépassé le point de non retour ; j'ai un projet, mais je ne le formulerai pas tant que je ne serai pas sûr que le moment est venu, s'il vient ; entre-temps, je dois informer en tenant compte de toutes les éventualités.

C'est compliqué, hein ?
Mais aucun masochisme dans tout ça. Au contraire, créer un pays, quoi de plus palpitant ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 16 juin 2010

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Marcel Quaybir, Marcel sel, Zout, évidemment on prend quelques pseudonymes et on se sent déjà moins seul...

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mercredi, 16 juin 2010

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Votre texte me revient régulièrement dans des blogues mais aussi par courriel.
Je le croyais également de J4M.
Destiné il y a bientôt 3 ans à expliquer aux Français ce qu'est la Belgïe-que , il remplit encore son rôle. Avec succès d'ailleurs si on en juge les préoccupations naissantes françaises à l'égard des Francophones belges. Ca ne bouge pas encore vraiment côté France en ce qui nous concerne mais ça commence à frétiller.

J'aime la question de Sido et j'aime la réponse que vous lui accordez. Particulièrement quand vous dites qu'il est palpitant de créer un pays. C'est bien vrai : nous vivons une période passionante mais pour bien la vivre, il faut avoir fait le deuil du belgium. Vous semblez avoir commencé à le faire. En tout cas à refuser une Wallonie et Bruxelles obligées de devenir sous-colonie flamande afin de sauver un pays vide de sens.

Écrit par : Pierre | mercredi, 16 juin 2010

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"Un exemple ? Un policier blessé à Bruxelles, et c'est une ville épouvantable. Ça n'est pas sérieux, c'est de la manipulation de l'info, et vous savez quoi ? Je suis sûr que tous ces journalistes sont persuadés d'avoir raison quand, sur base de trois événements, ils tirent des conclusions définitives sur les 19 baronies, les 6 zones de police, tel ou tel jeune qui aurait fait ci ou ça."

Exactement ce que vous etes entrain de faire avec le N-VA, Marcel. Dites-moi, c'etait quoi votre reaction quand on attaquait la fonctionnement et la securite de Bruxelles? Compreneriez-vous alors la reaction des electeurs en votant le N-VA?

Écrit par : Pieter-Jan | mercredi, 16 juin 2010

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Bonjour,
Un texte qui, bien qu'ancien, résume parfaitement la situation actuelle. Ce qui me frappe, pour ne pas dire 'me choque', encore une fois, c'est la distance qui existe entre ce résumé de la situation en Belgique, tel que vous le faites, et celui que nos médias francophone font encore et toujours.
C'est un peu comme si nous étions devant le miroir/porte du monde de Narnia. Nos média nous montrent notre reflet, tellement beau. Vous, vous voyez (ou croyez voir) au travers du miroir et décrivez ce qui se passe de l'autre côté avec votre regard. Un peuple oppressé par une reine néfaste.
Ces élections ont elles brisé le miroir, est t-on en train de prendre le vent glacial de ce monde là en pleine tronche, va t-on l'affronter ou, au contraire, va t-on retourner dans notre coin, en attendant que cela passe. J'aimerais bien que la Belgique continue son aventure, sans y perdre une partie d'elle même. Mais pour cela, il faut que la masse lève enfin le nez de ses petites affaires, tant au nord qu'au sud. Que cette masse prenne conscience de ce qui se passe et qu'elle pousse ses élus au delà de la porte pour combattre le mal. En flandre, cela bouge! Il semble qu'ils aient décidés de rejoindre l'autre monde, pour y participer ? Pour le combattre ? En wallonie, je sais pas! J'ai l'impression que ce vote ne fait que de remonter la couverture pour se protéger du froid qui viendrait de l'autre 'monde'. Nos élus ont-ils fait leurs emplette de 'vaseline', ou se sont ils armés d'un gros pull pour tenter d'affronter les intempéries...
La vaseline....le pull....
Telle est la question.... je me sens 'nu' et je serre les fesses

Stef

Écrit par : Stef534 | mercredi, 16 juin 2010

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@Marcel : je pense que vous avez signalé à Quatremer l'origine de votre texte.

@Stef534 : [je me sens 'nu' et je serre les fesses]

c'est bien pour ça que les médias francophones vous préparent la vaseline depuis un moment : ça passera mieux !

Écrit par : duong | mercredi, 16 juin 2010

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Brussels? What Brussels?

http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/10303179.stm

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mercredi, 16 juin 2010

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@wanda

bruxelles est entourée d'une ligne plus claire sur la carte. Besoin d'un rendez-vous chez l'oculiste? ;-)

Écrit par : MARS | mercredi, 16 juin 2010

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@Mars
...Bruxelles entourée en plus clair et précisée (bilingual) entre parenthèses.
C'est juste à cause de la poutre que Wanda a dans l'oeil. Forcément, la vision est distordue.

Écrit par : Karine | mercredi, 16 juin 2010

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@ Voilà la preuve que lenclavement de bruxelles est dangereux

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 16 juin 2010

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"rien de moins que le premier parti au Parlement flamand"

=> Euh le VB est le 3ème parti et la NVA 5ème, le premier étant le CD&V : http://elections2009.belgium.be/fr/vla/seat/seat_VLR00000.html

Écrit par : Bruno | mercredi, 16 juin 2010

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"Marcel Quaybir, Marcel sel, Zout, évidemment on prend quelques pseudonymes et on se sent déjà moins seul..." Ce n'était pas nécessaire, je le vois aujourd'hui : avec vous, Wanda, c'est comme avec Bard De Wever : on ne se sent jamais seul !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 16 juin 2010

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@bruno la bonne page est celle-là pas celle de 2009

http://elections2010.belgium.be/fr/sen/seat/seat_SER00000.html

Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 16 juin 2010

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@Pieter-Jan : qvec la N-VA, je ne fais exactement pas la même chose que ce que la presse flamand a fait unanimement avec Bruxelles : je révèle certains excès du parti, étant bien conscient que je suis lu par des gens qui vont chercher l'information au-delà du journal du soir, et qui donc sont en mesure de gérer cette information. La N-VA n'est pas un parti démocrate, les gens ont le droit de le savoir et de trouver cette info quelque part. Ça n'a rien à voir avec le délire de toute une presse flamande se braquant pendant une semaine sur Cureghem au point d'y situer le bracage qui a en fait eu lieu à 6 km de là pour conclure que Bruxelles est une ville ultradangereuse. Sur Internet, on trouve toujours bien des arguments pour prouver ceci ou cela. Je peux vous démontrer, par des infos réelles, que la Flandre est une région miséreuse. C'est un exercice de deuxième année de journalisme.

Sur la N-VA, je ne tire pas de conclusions, et c'est toute la différence. Je dis que ce parti n'est pas démocratique sur base de toute une série d'éléments objectifs, et ce qui est étrange, c'est qu'absolument personne n'a pu me les contester ! Je ne mens pas, je ne manipule pas, je ne tire pas de plans sur la comète, je prends les éléments qu'on me donne, et j'établs les liens qu'il faut. Ça ne mène pas toujours à une vérité, mais ça mène parfois à un tableau un peu plus juste.

Je vais lancer un appel aux négociateurs pour qu'ils exigent de la N-VA le minimum démocratique. Or, c'est inacceptable pour eux. C'est pourquoi la N-VA est aussi inacceptable pour nous.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 16 juin 2010

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@jean-paul allonsius :

Marcel Sel parlait du Parlement flamand, pas du Sénat qui, aux dernières nouvelles, n'a pas encore été annexé par les flamands. Même au Sénat, le VB est seulement 5ème parti flamand.

Écrit par : Bruno | mercredi, 16 juin 2010

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@Bruno : le texte a été écrit en 2007, sur base du parlement de 2004, le Vlaams Belang était le premier parti flamand (j'avais déjà prévu la scission du cartel CD&V - N-VA à l'époque)

Donc, en nombre de sièges 2004
Vlaams Belang : 32 (près d'un million d'électeurs, 24% des voix)
CD&V : 28
Open VLD : 25
SP-A : 22
Groen ! : 6
N-VA : 6
SLP : 4
UF : 1

A cette époque, le Vlaams Belang avait 800 mandataires locaux et nationaux. CQFD.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 16 juin 2010

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"Ça n'a rien à voir avec le délire de toute une presse flamande se braquant pendant une semaine sur Cureghem au point d'y situer le bracage qui a en fait eu lieu à 6 km de là pour conclure que Bruxelles est une ville ultradangereuse"

Ben si Marcel, vous en faites des exposes depuis plus d'une semaine et sur le blog de J4M vous vous allignez avec lui pour conclure que Bart de Wever est un homme dangereux parce qu'il a dit qu'il a rencontre Elio Di Rupo une fois, lors d'un match de tennis, avec son conjoint. Avec lequel il voulait dire, j'ai appris, que les Wallons ne sont pas des vrais hommes.


Avez-vous vu la une du DH? En grand un homme blesse par les flamands parce qu'il ne parlent pas francais, en desous en petit un photo de Bart De Wever. La une de La Libre ? Ce que veut vraiment le N-VA. La une du Soir Un article sur Elio ou ne pouvait surtout pas manque un photo de Bart...


"Je vais lancer un appel aux négociateurs pour qu'ils exigent de la N-VA le minimum démocratique. Or, c'est inacceptable pour eux. C'est pourquoi la N-VA est aussi inacceptable pour nous."
Et en meme temps vous me dites que vous ne tirez pas de conclusions sur le N-VA?

Écrit par : Pieter-Jan | mercredi, 16 juin 2010

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@Pieter-Jan : "Je vais lancer un appel aux négociateurs pour qu'ils exigent de la N-VA le minimum démocratique. Or, c'est inacceptable pour eux. C'est pourquoi la N-VA est aussi inacceptable pour nous." J'avoue que là, je tire une conclusion. Mais je défie la N-VA de rompre tous les ponts avec l'ultraflamingantisme. Je veux bien parier 1000 euros avec vous que ça n'arrivera pas. Parce que la base de la N-VA est ultraflamingante et qu'un parti qui se coupe de sa base est un parti mort.

Wedden ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 16 juin 2010

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@ Sel,

Le succès du NVA est la suite directe de la manière à laquelle les francophones ont traité Leterme & Cie. Dire "non", en aboyant une langue que personne ne comprend et qui - selon certains gens - est un sorte de néerlandais.

Les politiciens et certains journaux francophones nous traitent comme ils traitaient les Congolais à l'époque.

Et si on continue à se comporter de la même façon, vous serez confronté avec un peuple Flamand encore plus convaincu que ce pays ne fonctionne pas.

Écrit par : amaai! | jeudi, 17 juin 2010

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@amaai : ça m'aurait étonné que vous ne trouviez pas encore quelque chose à mettre sur le dos des Francophones ! Arrêtez votre propagande débile, ça n'intéresse plus que vous, le Standaard, la VRT et les électeurs nationalistes.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 juin 2010

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@Marcel

les électeurs nationalistes

30% van het volk en stijgend, mijn beste Marcel

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 juin 2010

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@Marcel

De analyse van je favoriete politicoloog

http://www.tijd.be/opinie/analyse/De_kracht_van_het_Vlaams-nationalisme.8929130-2336.art

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 juin 2010

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@lieven : ce Volk ne me concerne pas.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 juin 2010

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Avec tout ce qui se dit ici et ailleurs, se lit dans la presse flamande, avec les résultats de ces élections, j'ai l'impression maintenant de ne plus être dans mon pays lorsque je passe la frontière linguistique.

A la différence de ce qui se passe lorsque je franchis une frontière à l'étranger, j'ai l'impression en plus de ne pas être le bienvenu en Flandre étant donné que 44 % des Flamands ont voté pour la disparition de la Belgique et le repli sur soi.

Pour ces raisons, je boycotte dorénavant tout ce qui vient de Flandre et réserve ma clientèle aux Bruxellois et aux Wallons. Si ce n'est pas possible, je préfère acheter un produit étranger.

Les maraîchers flamands qui viennent vendre leurs produits aux carrefours du Brabant Wallon peuvent retourner chez eux, je ne m'y arrête plus.

Je n'irai plus à la côte ex-belge.

Tous les francophones devraient en faire autant.

Écrit par : Non peut-être ? | jeudi, 17 juin 2010

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@ Sel

Si le peuple Flamand ne vous concerne pas,
je ne comprends pas vos efforts pathologiques de nous donner des leçons à la fois paternalistes et arrogantes, chaque jour.
Quelle contradiction !
Demandez aux électeurs du NVA les raisons de leur choix, ....
Les Congolais avaient Lumumba, eh bien, nous avons nos propres leaders.

Écrit par : amaai! | jeudi, 17 juin 2010

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@amaai

j'ai beau chercher mais je ne vois pas ou les francophones oppriment les flamands.
Par contre, j'ai quelques exemples de la situation inverse.

Écrit par : MARS | jeudi, 17 juin 2010

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@Non peut-être : c'est une mauvaise réaction. Vous punissez 56% des Flamands du vote de 44% des leurs. Ne confondez jamais les dirigeants, les meneurs, et les suiveurs. Boycottez la côte flamande, c'est votre droit, mais c'est justement parce qu'on ne se sent pas bienvenu en Flandre qu'on doit continuer à bien accueillir les Flamands qui nous rendent visite. Tenter de les convaincre. Mais ne rejeter personne. Les premières personnes qui m'ont ouvert les yeux sur le caractères extrémiste de Leterme ou de la N-VA étaient des Flamands. Ils sont toujours là, de l'autre côté de cette frontière invisible qui nous bloque. Plus seuls que jamais !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 juin 2010

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@amaai : je ne me sens concerné par aucune soi-disant "peuple". Je ne me sens concerné que par des valeurs. Celui qui se déclare "peuple" exclut l'autre, même si c'est une toute petite exclusion. J'admets le communautarisme tant qu'il reste ouvert et accueillant. Mais les "peuples", non. Ça, je ne connais pas.

C'est justement parce que vous ne connaissez plus que ça, et que la Flandre est aujourd'hui malade de son Volkischkeit que je crois que nous ne pouvons plus fonctionner ensemble, pour l'instant.

Faites donc ce que vous voulez, ça ne m'intéresse pas, votre projet ne m'intéresse pas, Bart De Wever ne m'intéresse pas, nous sommes juste obligés de supporter cette chose, votre hydre, votre fabrication, à vous, les nationalistes.

J'écoute Wannes Van De Velde et j'oublie que vous existez. T'es vloms, 'trekt op gin kloete.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 juin 2010

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@ Marcel,

ll est certain qu'on doit ici en wallonie à bien accueillir les touristes de quelques nationalités qu'ils soient mais je peux vous assurer que les flamands qui viennent ici exigent un environnement bilingue et qu'ils agissent comme des conquérants.

La multiculturalité, c'est très bien mais elle a ses limites surtout si elle n'est pas bien encadrée.
J'ignore comment cela se passe à Bruxelles, ville que je ne connais pas beaucoup car quand j'y travaillais, je ne la voyais que du 27 ème étage de ma tour de verre.

J'habite non loin de Charleroi, j'y ai travaillé pendant 20 ans et je ne peux que constater un énorme changement.
Moi, en tant que femme, il y a des quartiers où je n'oserai plus mettre un pied, on y voit que femmes voilées, jeunes musulmans agressifs....
Il y a des rues à Marcinelle où il est impossible à un belge d'acheter une maison tout est squatté par les italiens, idem à Châtelet avec les espagnols.

Je précise que je n'ai rien contre ses populations mais qu'il faut reconnaître que les politiques ont très mal géré l'immigration.
Ces populations à l'identité très forte ont préféré rester entre eux. Je vous ai déjà expliqué le gros problème dans ma rue avec la "petite" communauté de siciliens qui sont finalement rejeté : il faut dire qu'ils n'y sont pas allé avec le dos de la cuillère, ils ont voulu empêcher le retour d'un enseignant dans l'école du village et imposer leur façon de voir.
Il y a donc des populations avec des identités nationales très fortes et ce n'est absolument pas le cas des francophones de Belgique.

Les wallons n'ont aucune identité. Ils sont francophones oui, parce qu'on les a obligé à parler français. Il y a d'énormes différences entre hennuyer et un liégeois.
C'est sans doute du au fait que nous avons été tour à tour espagnol, autrichien, français, hollandais et finalement belge. On accepte la différence mais ça commence à bien faire et cela sans être raciste le moins du monde.
Allez, il faut quand même voir que nous sommes prêt à voir un wallon devenir premier ministre, ce wallon issu de l'immigration italienne et qui plus est homosexuel. Et si je parcours les forums, même si certains sont contre ce fait, les raisons du refus ne sont jamais et là c'est quand même fort dans les forums, au grand jamais des raisons dues à l'origine ou à l'inclinaison de Elio Di Rupo.

Le francophone de Belgique est tolérant et même très tolérant (voir les scores du FN chez nous et même à Charleroi) mais avec les flamands, il s'agit d'autre chose, ce n'est pas du racisme de ne plus vouloir aller en flandre parce qu'on y est mal accueilli.
Je pense que finalement, on en a ras le bol qu'ils leur faillent toujours plus pour eux, marre qu'ils nous traitent de fainéants alors qu'on sait qu'il n'y a pas de boulot pour tout le monde ici. Il faut bien gérer cette population venue ici il y a 50 ans, pour travailler. Les premiers ont eu du travail, ils ont fait des enfants et il n'y a plus rien pour les enfants.

Les touristes flamands qui viennent ici ne cherchent absolument pas à rencontrer la population locale. Contrairement à ce que l'on dit en flandre, ils sont accueillis dans leur langue sauf évidemment dans les petits commerces de proximité quoique, on parle plus le néerlandais ici que certains ne le pensent.

Le sentiment général dans ma région, c'est que les flamands, forts de leur majorité veulent finalement faire la même chose que les hollandais avant 1830, à savoir imposer leurs vues.
J'estime inadmissible qu'ici sur le site des barages de l'eau d'heure, le marché de Noel soit uniquement indiqués en néerlandais, inadmissible de n'y voir quasi que des produits flamands. Car là on est bien loin d'un marché pour promouvoir le terroir et pour organiser la rencontre entre une population locale francophone avec des touristes flamands.
S'ils viennent en vacances chez nous pour rester entre eux, éviter la population locale et refuser de parler un mot de français, ils ne doivent pas s'étonner que nous faisions la même chose avec la côte belge.

Moi non plus je n'achête plus flamand. Je vais chercher mes légumes en France car en plus il faut bien le dire, les légumes "flandria" c'est assez dégueu.

Le croirez-vous Marcel, si je vous dis que je m'entend très bien avec la mère du meilleur ami de mon fils... c'est une flamande venue avec son mari dans les années 70. Elle n'accepte pas le comportement de son propre mari qui lui refuse de parler français, elle n'accepte pas non plus le comportement des flamands qui viennent en touristes ici.
Elle m'a dit une chose, son mari refuse de parler français, il refuse la culture ici car il veut rester profondément flamand avec l'autorité du "pater familias" où l'homme à tous les droits et où les francophones sont finalement bien trop tolérants.

C'est l'image de la vieille flandre mais finalement cette flandre rurale a-t-elle tellement changé ?
J'en connais pas mal de fermier flamand installé ici dans le même cas.

Écrit par : pmf | vendredi, 18 juin 2010

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@ Sel,

Si les peuples ne vous intéressent pas, n'entrez pas la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, Les Pays-Bas, Le Japon, La Chine, Le ....

Parce que là, on est aussi convaincu d'être un peuple, ("Britons never shall be slaves"), .... " the PEOPLES Republic of China" ....

Si vous êtes dégoûté du nationalisme ; grâce au nationalisme Brittanique, on a détruit les Nazis.

Eat This !

note : votre remarque "t'es vloms,...." dans cette canson, Wannes dit, à la fin "zo krijgt ONS VOLK (!!!) in 1,2,3 er een nieuw complex bij". Donc vous citez un chansonnier Flamand qui parle de son peuple Flamand. A mourir de rire.....

Écrit par : amaai!!!!!! | vendredi, 18 juin 2010

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@ Mars,

Een voorbeeldje ? Le dernier gouvernement "Belge" n'avait pas de majorité en Flandre. Donc la majorité flamande a été dominée par la minorité francophone.

Un scandal pour chaque démocrat.

Écrit par : amaai!! | vendredi, 18 juin 2010

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@Marcel

Que du contraire, je trouve que c'est une excellente réaction, très saine et conséquente du climat actuel. Même les 56% ne sont plus sympathiques car ils admettent de sanctionner trois bourgmestres démocratiquement élus et trouvent normal de ne pas punir les bourgmestres réfractaires inciviques qui refusent d'organiser les élections.

Il reste donc très peu de Flamands fréquentables.

S'il reste des démocrates flamands qu'ils se manifestent mais jusqu'ici à part l'un ou l'autre cas isolé, je n'ai pas entendu grand chose.

Ceci écrit, je reste courtois et parle flamand avec les néerlandophones. Manquerait plus que cela que je leur donne l'occasion d'améliorer leur connaissance de ma langue.

Écrit par : Non peut-être ? | vendredi, 18 juin 2010

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@amaai

je ne vois toujours pas ou est l'oppression!
Quant à parler de domination francophone au gouvernement féderal lors de la dernière législature, j'ai beau en chercher des exemples je n'en vois pas.
Ce n'est pas parce que moins de partis flamands ont voulu monter au gouvernement que ce n'est pas démocratique(cela prouve même que vos partis ne le sont pas et se foutent de vous). Il n'y avait d'ailleurs pas moins de ministres(trop nombreux au demeurant)neerlandophone au gouvernement que de ministres francophones(que du contraire, il me semble).

Donc, au final, on vous aide a former un gouvernement malgré les difficultés que provoquent en permanence le clown incompétent "yves leterme", on n'en retire rien du tout a part des critiques. Et après, c'est nous qui vous spolions, opprimons, volons,...
Il ne faut pas jeter bobonne dans les orties non plus!

Écrit par : MARS | vendredi, 18 juin 2010

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@amaai : vous confondez peuple et population. Je fais partie de la population belge et de la population bruxelloise et par hasard, je suis francophone. J'ai autant en commun avec un Flamand de Doel qu'avaec un Wallon de Botrange. Votre soi-disant "Volk" est une hérésie, la source d'un nouveau totalitarisme. Il est exactement le "peuple croate" dans la bouche de Fanjo Tudjman ou "le peuple serve" dans celle de Milosevic. La France n'a pas de "peuple" mais une "population" (bevolking), sinon expliquez-moi pourquoi la N-VA est affiliée, non pas à un mouvement européen de défense de la République, mais bien à un mouvement de défense corse ? Catalan ? Welsh ? Et encore, ce ne sont pas des mouvements "de peuples" mais de défense des minorités. Les "brittons" sont au moins quatre soi-disant peuples, à écoutée l'ALE : Gallois, Ecossais, Anglais, Nord-Irlandais. Ce n'est pas le nationalisme britannique qui a détruit les nazis, mais le PATRIOTISME britannique qui a détruit les NATIONALISTES extrémistes allemands. L'Angleterre s'appelle officiellement "United Kingdom", à savoir "royaume uni". Ça ne correspond certainement pas à un "peuple", mais bien à une population.

Et quand Wannes dit "ons volk", il parle du peuple brabançon, du petit peuple, pas du peuple politique que vous évoquez en chœur avec 65% de la Flandre.

Votre relecture de l'histoire est épouvantable. Evidemment, quand on sait que le Vlaams Belang et la N-VA se revendiquent de Brel, c'est en effet à vomir. Toute une nuit. Au moins.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 juin 2010

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@amaai : votre exemple ne tient pas la route : c'est le parti de Leterme (800.000 Voix en Flandre, zéro en Wallonie) qui a pris cette décision. Et la N-VA de Bartje n'a rien trouvé à redire : il est monté sans problème en coallition avec le même CD&V au gouvernement flamand, et il y est encore !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 juin 2010

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A propos de l'accueil des touristes, j'ai réservé une chambre au Château de Genval et demandé par mail si je pourrais emmener mon chien. La réponse d'un certain Koen a été: "Bonjour, Le lit est organizer. Concernant votre chien il n’y a rien problème. Cordialement, Koen" Copié Collé du mail datant de ce matin.

Je précise que le Château de Genval est quand même un authentique hôtel 5 étoiles, en Wallonie supposée unilingue francophone. Certes ce n'est pas une institution publique, mais on serait en droit d'en espérer un courrier en français correct, non? Ce serait une marque de respect pour un client.

Écrit par : JPBWEB | vendredi, 18 juin 2010

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@ Marcel

Pour quelque chose qui n'existe pas, il est bien présent sur internet, le peuple français : http://bit.ly/aakPc3
Autant de fois que la population française, d'ailleurs: http://bit.ly/cqdRtj

Écrit par : Rudi | vendredi, 18 juin 2010

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Le peuple français ? Mais lequel ? Occitan ? Langue d'oil ? Picard ? Alsacien . Breton bretonnant ou breton gallo ? Armoricain ? Basque ? Corse ? Ligure ? Catalan ? Flamand ? Lorrain ? Belfortois ? Et qui, dans ce peuple ? Tout le monde ? Les blancs ? Les jaunes ? Ceux qui doivent "prouver leur citoyenneté" parce que la nationalité ne suffit plus à certaines administrations quand vous ne ressemblez pas à Jean-Marie Le Pen, avec un accent parigot et un béret sur la tête ?

Il n'y a pas de peuple français, il y a une population française. Ce qu'on a pu appeler "peuple" est de la pure réthorique, parce que l'acception n'est pas, contrairement au concept flamand : "celui qui a le droit, de par son ethnie, de vivre sur un territoire donné". Tout le monde a accès, à certaines conditions, à devenir français. Ce n'est pas le cas dans la conception du peuple flamand.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 juin 2010

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@des
Un point de vue résolument liégeois !
Je dois même ferrailler avec mon p'tit chou de Kroll pour qu'il se rende compte à quel point son point de vue liégeois est en dehors des plaques:
http://www.kroll.be/index.php?option=news
Mettre Bruxelles à la fin ou dire "ce n'est pas facile" ou pire l'omettre revient exactement au même que le déni de la Région BXL par Bart De Wever.
C'est en ce sens que PS et NVA peuvent devenir copains.
Le vieux "Rassemblement Wallon" qui refait surface
Et Moureaux qui emploie exactement les mêmes arguments que la NVA ou le CD&V
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2010-06-18/moureaux-prefererait-se-passer-de-maingain-776865.php
Ca fait pas TILT chez vous (tous) ?

Écrit par : 2B | vendredi, 18 juin 2010

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@ Marcel

"Tout le monde a accès, à certaines conditions, à devenir français."
Faut juste être bien assimilé et bien comprendre/parler le français.

"...le gouvernement peut s'opposer à l'acquisition de la nationalité française notamment en cas de "défaut d'assimilation"...
"...Le principal motif pour défaut d'assimilation est la polygamie ou la difficulté de parler ou comprendre le français"

http://sos-net.eu.org/etrangers/interne/natio.htm

http://www.easydroit.fr/jurisprudence/Conseil-d-Etat-2-SS-du-27-octobre-2000-179411-inedit-au-recueil-Lebon-179411/J192432/

Écrit par : Rudi | vendredi, 18 juin 2010

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@Rudi : le français est une langue nationale en Belgique. le français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgiquele français est une langue nationale en Belgique (au cas où Bart de Wever lirait).

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 juin 2010

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@Marcel

Hein ?

Écrit par : Karine | vendredi, 18 juin 2010

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Ook een manier om naar een uitnodiging van de informateur te vissen

Écrit par : Lieven | vendredi, 18 juin 2010

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Pour moi, il n'y a pas de peuple ni de population française, il y a "la francophonie" brefu un tas de peuple et de nation qui parle le français, qui soit dit en passant n'est autre que l'ancien patois de l'île de France. Mais quand les français ont voulu passer du latin (de cuisine certe) à une langue plus proche des gens, il a bien fallu coordonner tout cela. Et le français est né. Tous à un moment ou à un autre on a du apprendre le français, qu'ils soient bretons, occitan, catalan, wallon, picard, la langue d'oil a prévalu juste pour une question de pouvoir à l'époque.
Mais il reste des nuances et même entre français du nord et du sud. Allez demander de la ventrêche en Normandie, ils vous diront que ce n'est pas français, en normandie on parle de lard maigre et ici on demande du 'lard mêlé' Mais bon mis à par quelques termes assez régionalistes, le français est parlé assez largement sans qu'on ait besoin de mettre des sous titre lors des émissions de la suisse romande.
Je vois que chez Delarue, il y a toujours des belges et des suisses et qu'on n'a pas besoin de sous titrer contrairement à ce qu'il se passe aux Pays-Bas avec des reportages ou des jeux venus de flandre comme le disait encore un journaliste hollandais sur le plateau de Pascal Vrebos.

J'avoue que je comprend très bien les émissions hollandaises mais que j'ai de grosses difficultés avec les flamandes, j'ai d'ailleurs laissé tomber, parce qu'en plus ça ne correspond pas avec ma façon de voir les choses (comme avec TF1 d'ailleurs)
Au royaume unis, il y a les BBC qui parle l'anglais comme je l'ai appris (mais j'ai aussi appris l'américain, c'est parfois drôle les différences) mais pas plus tard que lan dernier, je parlais avec un anglais des cournouailles et il refusait d'être anglais. SOn accent était à couper au couteau.
En fait, il me semble que quand on dit le français et l'anglais, on se trompe lourdement.
Le français est une langue qui intègre pas mal de différence régionale mais pas au point de ne pas se comprendre. Pour l'anglais, c'est une autre histoire.
En fait au niveau international, ce n'est pas l'anglais qu'on parle mais bien l'américain. Donc cet anglais mis un peu à toute les sauces

Quant aux flamands de Belgique qui veulent absolument ne plus rien voir de francophone chez eux, qu'ils apprennent d'abord le néerlandais tant il y a de termes français dans leurs dialectes.
Les humoristes ne s'y sont pas trompé. Les leçons de néerlandais sur Youtube sont édifiantes et pour tant réelles.

Ceci étant, je suis assez perplexe sur les commentaires aujourd'hui sur les différents forums et autres articles de presse. BDW formateur, et tous le monde commence à penser que finalement il n'est pas si infréquentable que ça. On le montre dans les médias traditionnels comme un papa gateau
Bref comme n'importe lequel d'entre nous qui travaille, a une famille, dit ce qu'il pense et le fait entendre.
S'il a fait campagne comme ça en flandre, ça ne m'étonne pas qu'il fasse un carton.
car plus aucun électeur ne gratte derrière, ne cherche à savoir. De toute façon on est obligé d'aller voter, on fait comme les moutons.
Mais lorsqu'on le regarde attentivement, qu'on écoute et lit entre les lignes, ce type est dangereux.
Un autre avant lui a agit comme ça, on sait ce qui est arrivé.
Quand l'autre a montré son vrai visage, il était déjà trop tard.

Écrit par : pmf | samedi, 19 juin 2010

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La francophonie est une zone d'intercommunication, c'est tout. Que la néerlandophonie communique moins bien relève probablement du fait que jamais elle n'a eu d'ambition internationale et que donc, une intercommunicabilité aussi nette que dans le français ne se justifie pas. Au pire, un Afrikaner parlera l'anglais avec un Anversois pour se comprendre.

Ça ne dit rien de la "valeur" du néerlandais parce qu'il n(y a pas de "valeur" aux langues, juste un espace d'intercommunicabilité plus ou moins grand. Les langues les plus fascinantes, parce que les plus complexes, on les trouve ches les Papous (un verbe peut avoir jusqu'à 26 suffixes accolés pour en nuancer le sens). Or, il y a plus de 800 langues en Papouasie Nouvelle-Guinée, pour 6.000.000 d'habitants, et toutes ne sont même pas apparentées.

Enfin, quand je croise un vrai ch'ti, j'ai vraiment besoin d'un moment d'adaptation pour le comprendre. Et que dire de feuilletons canadiens que nous sous-titrons ? Vous faites du francocentrisme, PMF. Ça n'est pas mieux que du néerlandocentrisme…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 juin 2010

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Non Marcel, je ne suis pas francocentriste. Je dis simplement qu'il n'y a pas besoin de sous titrer chez nous les émissions françaises pas plus que eux ne doivent sous-titrer les nôtres ou celles des suisses. C'est différents pour le canada car en fait leur canadien n'est autre qu'une forme d'ancien patois venu d'ici et ayant évolué là-bas longtemps avant qu'il n'y ait les moyens de communications que l'on connait actuellement.
La seule différence entre les suisses, les régions de France et les francophones de Belgique, ce sont les accents régionaux plus ou moins prononcés. L'accent wallon le plus marqué étant le liégeois.

Mais oui, je suis francophone vivant exclusivement en milieu francophone, c'est comme ça, je n'y peux rien et quand je voyage à l'étranger, je parle anglais voire néerlandais mais très peu, si peu que j'oublie au fur et à mesure du temps qui passe même si tout à l'heure j'ai encore parfaitement compris Herman, celui par qui tout est arrivé, dans une interview et qui parlait flamand mais au moins compréhensible.
Et je n'ai malheureusement rien qui m'attire en Flandre, ni famille, ni ami.
C'est je pense quelque chose que vous avez difficile à comprendre. Ma famille est ici en Hainaut et sud namurois, celle de mon mari en Normandie. Nos amis sont (désolée) en France sauf un couple francophone de Bruxelles que nous ne voyons .... qu'en France.
On a juste un ami napolitain et je dois avouer qu'il est moins compliqué pour moi de comprendre l'italien que le néerlandais. Et pourtant je n'ai jamais appris l'italien (juste le latin)

Evidemment, je n'ai pas le même problème que vous pour les Cht'is, ce sont mes voisins. Pour la petite histoire, il faut vraiment y aller dans un village reculé ou des purs et durs pour qu'il faille jouer à la gymnastique des "che=ce, ke=che etc...), ce sont alors des patoisans comme il y en a partout mais pas comme en flandre car rien à faire, même à l'époque où j'étais parfaitement bilingue FR/NL, je n'ai jamais compris mon collègue hasseltois comme d'ailleurs mon collègue de Bruges ne le comprenait pas non plus.

Pour moi, s'il doit s'agir d'intercommunicabilité, il doit y avoir un sérieux fil conducteur. Même vous quand vous vous exprimez en flamand, il y a des mots que je ne comprend pas et ne trouve dans aucun dictionnaire.
J'estime que quand on sait que l'interlocuteur a fait l'effort d'apprendre votre langue véhiculaire (toute artificielle qu'elle soit), la moindre des choses c'est de répondre dans cette même langue.
Je pense que si les francophones qui travaillent à Bruxelles, utilisaient dans leur service le patois (ou à moitié) de leur région, les flamands auraient de grosses difficultés.
Nous on parle français,la langue véhiculaire qui permet de communiquer de Braine l'alleud au Perthus. Et là même s'ils sont autonomistes catalans, ils communiquent en français.

Écrit par : pmf | samedi, 19 juin 2010

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@pmf,

"Nous on parle français,la langue véhiculaire qui permet de communiquer de Braine l'alleud au Perthus." C'est parfaitement vrai et bien au delà. Dans tout le Maghreb, en Afrique noire, au Moyen-Orient, le français, la même langue que la nôtre, est parlée, écrite, pas forcément par tout le monde, mais par une large frange de la population. Je suis toujours impressionné par la qualité stylistique et la pureté de langage des journaux en langue française de ces pays, alors que la plupart des rédacteurs et journalistes pratique notre langue comme deuxième langue, ou comme langue professionnelle. Et dans la langue parlée, il n'est pas question même d'accent qui soit à ce point marqué qu'il gêne la compréhension mutuelle.

Nous partageons avec des dizaines de millions d'autres de part le monde bien plus qu'une langue, qui n'est à y bien réfléchir qu'un vocabulaire donné et une série de règles de grammaire, celle ci étant le code de la route de la langue. Au delà de la langue commune, il y a aussi les concepts, les références culturelles, les valeurs, alors même que nos sociétés sont significativement différentes. Nous avons le cas échéant des valeurs distinctes, que nous identifions comme telles, mais nous en comprenons les tenants et aboutissants et pouvons en débattre, par exemple sur la place de la femme dans la société arabe. J'imagine que les Anglophones peuvent dans une certaine mesure compter sur une même universalité car avec leur langue, c'est aussi une certaine lecture du monde qui s'est implantée un peu partout, avec le Common Law, le parlementarisme, le Five o'clock tea et le cricket.

Écrit par : JPBWEB | samedi, 19 juin 2010

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@ Marcel et JPBWEB
Et hop, un autre excellent exemple d'un complexe de supériorité linguistique. Je crois qu'un homme avec une petite moustache dit quelque chose pareille, quelque part en Allemagne, il y a environ 75 ans.

Écrit par : Theo Simon | dimanche, 20 juin 2010

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@Theo Simon,
Vous êtes un vrai malade du complexe de persécution, vous. Où avez vous lu dans mes propos une suggestion de supériorité linguistique? Je suis profondément heureux d'être de culture et de langue française pour les raisons que j'exposais, certes. Je n'en conclus pas que ceux qui n'ont pas cette chance sont pour autant des gros nuls.
Quant à la référence nazie, vous gagnez un point Goodwin et vous vous désobligez par ce fait. Pauvre type.
Finalement, dans l'impossible dialectique belge, il y a beaucoup de problèmes psychologiques, des complexes d'infériorité, des vieilles rancoeurs ressassées, des blessures mal refermées, … Pauvre Belgique, vraiment. Il est décidément temps d'y mettre un point final.

Écrit par : JPBWEB | dimanche, 20 juin 2010

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@JPWEB, je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde.

@Théo Simon

Non, il n'y a pas de complexe de supériorité linguistique, c'est juste un constat. Pour l'instant, il n'y a que les anglophones qui souffrent du complexe de supériorité linguistique.
Il ne faut quand même pas reprocher aux francophones actuelles la supériorité de classe sociale du 19ème siècle que les flamands concrétisent encore actuellement par cette soi-disant supériorité linguistique du français.

Il ne faut pas confondre la fièreté des français envers leur nation et ce qui est précédemment expliqué. D'ailleurs, on le voit aussi avec les allemands, ils sont à fond dans leur langue et leur culture, ils ne sont d'ailleurs pas bilingues.

En Belgique, il n'y plus qu'une seule chose à faire, c'est de mettre l'anglais comme seconde langue.

Sur mon lieu de vacances où je réside tout de même presque 3 mois, aucun intérêt de parler néerlandais, j'ai juste un voisin flamand, les autres sont français, autrichiens, suisses, allemands...
Pas de contact avec le voisin flamand car sans doute un copain de BDW, ils enseignent dans la même université.
Avec les français évidemment aucun problème et avec les autres et bien c'est en anglais.

Votre réponse Théo est symptomatique du complexe d'infériorité des flamands, les hollandais ne nous en veulent pas de ne pas parler leur langue, on parle en anglais avec eux.
Le complexe d'infériorité des flamands est tel qu'ils ont cru bon de devoir investir tous les postes de pouvoir en Belgique et ils ne se sont même pas rendu compte que ce sont les fransquillions, donc la bourgeoisie flamande qui parlait français qui leur en ont facilité l'accès.

Si les français de France sont très "français", il n'en va pas de même pour le wallon qui est accueillant, très tolérant et certainement pas calculateur. Il en va de même des gens du nord de la France.
Mais, il y a des risques qui ne viendront pas nécessairement d'où on les attend.

Les flamands parlent des wallons sans distinctions alors qu'en wallonie on connait très bien les différences entre les limbourgeois, les anversois et ceux de la flandre occidentale.
Mais, les flamands ne connaissent pas le caractère des ardennais (j'ai un souche de ce côté, moitié belge, moitié française). On est accueillant, gentil, on fait des pas vers l'autre mais dès qu'il commence à trop nous marcher sur les pieds, la réaction n'est pas tendre même s'il faut du temps pour qu'elle arrive mais quand elle arrive....;

C'est sans doute pour ça que Marcel me traite de francocentriste. J'ai appris le néerlandais, j'ai fais des pas et j'ai été personnellement agressée plusieurs fois :
- Une fois physiquement dans le parc de Bruxelles en 1980, ma classe a failli être embarquée au poste de police parce que des flamingants nous collait des papiers "wallen buiten" sur le dos. La visite du parlement fut assez chahutée.
- Une fois de manière assez dégueu. en 1992, j'étais avec mes enfants à la caisse d'un magasin à La Panne où la caissière m'annonce le prix à payer sans tenir compte des réductions (50% sur l'étiquette uniquement en néerlandais). Elle savait très bien ce qu'elle faisait, je lui ai fait une remarque assez piquante en néerlandais, elle est devenue rouge de honte car elle l'avait fait exprès (j'ai eu d'autres échos par la suite pour le même magasin)


- Je rappelle aussi mon expérience dans le resto à Bruges où mon mari et moi francophone lisant un menu en français avons été servi de même que l'anglaise de la table en face mais pas les français de la table à côté.

Ce sont juste 3 exemples sur 3 excursions en flandre car je ne parle pas de ce qu'il se passait sur mon lieu de travail.
Donc désolée Théo, il n'y a pas de supériorité linguistique francophone, car dite moi pourquoi les flamands respectent les anglais, les allemands qui ne parlent pas le flamand et même les français quand ils peuvent les identifier. J'ai un paquet de témoignages de français notamment du Nord (Sorry Marcel, j'ai beaucoup de copains chez les chtis) et aussi celui de mon fils. Il était bien accueilli quand il roulait avec un véhicule immatriculé dans le 59, il habitait en France pour le boulot et avec la même voiture mais une plaque belge, il a compris que ce n'était pas la même chose.

Qui parle de supériorité ? Juste les flamands parce qu'ils ont peur de disparaître englobé dans l'europe.... Cela leur sert d'excuse pour justifier leur attitude

Il y a des comparaisons actuelles ailleurs dans le monde que je vous laisse le soin de trouver.

Tiens pour rire un peu. Pendant que je rédigeais tout à l'heure ma réponse à Marcel, j'ai suspendu pendant 3 minutes. On était le 19 juin et chaque année dans la région ici, il y a le tour (très peu connu) des fifres et des tambours avec le drapeau français style Napoléon, c'est le samedi le plus proche du 18 juin, bataille de waterloo, date à laquelle, ici nous avons cessé d'être français.

Bon, encore du francocentrisme, je sors... D'ailleurs, je ne serais plus longtemps présente, je pars mercredi, devinez où..... en France ;-)))))))))))))))))

Écrit par : pmf | dimanche, 20 juin 2010

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@tous : en ce moment, il y a moins de flamingants sur le site de Het Laatste Nieuws que sur les sites francophones. Ils essayent à tout prix de faire monter la pression. Ne vous laissez pas prendre par ces types, leurs pratiques sont franchement d'un autre âge. Je vise particulièrement un certain Jean, que j'ai viré, ainsi que des Théo Simon, etc. Ils ne participent jamais au débat, ne font que pourrir les pages de leurs insultes délirantes.

Ça ne sont pas des Flamands, ce sont simplement des extrémistes.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010

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@Marcel Sel,
Vous avez naturellement raison sur le constat, mais c'est certainement votre angélisme délicat qui vous fait quand même écrire "Ça ne sont pas des Flamands, ce sont simplement des extrémistes." alors qu'il s'agit quand même d'abord et avant tout de Flamands, extrémistes certes, mais flamands, flamandissimes même. Et le fait que certains s'expriment dans un français parfait est encore plus sinistre et inquiétant que quand on doit subir les platitudes habituelles ânonnées dans un pseudo-français par un minus habens lobotomisé. Ici, il s'agit de l'élite pensante de la Flandre. Elle est extrémiste, nous en sommes d'accord, mais elle est profondément et authentiquement flamande et se réclame comme telle.

Quant à participer au débat, franchement, de quel débat peut-il encore s'agir avec les flamands, extrémistes ou pas? Je crois que maintenant la messe est dite, et contrairement à vous, je pense qu'on peut négocier avec Bart de Wever, mais on ne peut négocier avec lui qu'une seule chose: les modalités de la séparation. Et on ne peut pas le faire dans le cadre belge, qui est totalement inadapté à cette opération. On doit obtenir l'arbitrage international.

Écrit par : JPBWEB | dimanche, 20 juin 2010

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@ Marcel Sel,

Tiens, au Reichtstag "Dem Deutschen VOLKE" (au peuple Allemand) et pas "Dem Deutchen Bevolküng" (à la population Allemande).

Dans l'American Constitution, idem dito ;"The American People" et pas "la population Allemande"....

Quand-même bizarre, n'est-ce pas?

Et en ce qui concerne de Wannes, je l'ai connu, dans sons café dans le Breugelstraat (coin Lange leemstraat),ici à Anvers dans le cartier Klein Antwerpen.

Je sais très bien ce qu'il voulait dire avec "ons volk" .... je vous invite d'écouter "Pieter Breughel in Brussel"

Dans cette chanson, il proteste contre le fait que Brussel est devenu francophone...

("das fijn maar dat et in 't frans moet zijn , dat vind 'k een groot chagrijn")
("en 't spaans in nu verdreven uit ons klein vaderland, maar nu hebbe we gekregen het Frans, aan de Marollekant, dat gaat boven mijn verstand")


Zelfs de brave Wannes lustte dit niet !

Les dernières phrases sont du Flamingantisme pur sang, ...

("een vlaming in 't gevang, 't gevang van zijn complexe, de sleutel hangt erbij ; maakt hem vrij !")

Écrit par : amaai!!!!!!! | dimanche, 20 juin 2010

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Mais non, JPB. Tous les Flamands, loin de là, ne sont pas extrémistes. Je maintiendrai ce discours contre vents et marée.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010

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@amaai : vous tolérez bien Brel, qui a écrit Les Flamandes et Les flamingants.

Il n'y a rien qui fasse des américains un "peuple". Le peupe américain comprend des gens de toutes langues et de toutes couleurs qui se sont réunis, non pas sur un critère de langue, de couleur ou d'origine, mais sur des valeurs, à savoir la constitution qui (même si elle ne fut appliquée qu'après 1968) s'inspire largement de Montesquieu. Je parle donc de la population américaine pour être plus clair. On peut aussi dire "les citoyens américains". Le mot "people" est à mon avis moins limitatif que le mot "Volk", mais c'est une pure sensation. Si vous dites "le peuple belge", on comprend que vous parlez d'un peuple mixte, ouvert, aux langues plurielles. Quand vous dites (et surtout quand Bourgeois ou Annemans dit) le "peuple flamand", on comprend tout de suite qu'on a affaire à une définition réservée, autochtone. Comme dit Lieven, même le Flamand francophone en est exclu !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010

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Wanniêr er in 't gelid de straat wörd oepgegaan
in Uilespiegel's naam 't fascisme blefd bestaan
as ek ze zing marchere meh Hitlerjugend geste
sprekt dan mor Fraens en zwijgd me van de Vlomse kweste


Mor of er wörd geróepe en gecontesteerd
't is van de kleintshes da' der wörd geproffeteerd
da's overal gelijk, in et Oêsten en in 't Weste
en daaroem spreek ek liever van gin Vlomse kweste

(Quand en rang l'on défile dans la rue
qu'au nom d'Uilenspiegel le fascime continue
quand je les vois marcher avec des gestes de jeunesses hitlériennes
Parle donc français et ne me parle pas de la question flamande.)

Qu'il soit crié ou contesté,
C'est des petits que l'on profite
C'est partout la même chose, à l'Est comme à l'Ouest
C'est pourquoi je préfère ne pas parler de la question flamande.`

PIETER BRUEGHEL : dernière strophe
"En daaroep stoeng geschoilderd ne Vlaming in't gevang, 'tgevang van zn complexe de sleutel lee derbij on z'"n zij doed ope mokt em vrij"
"Et là-dessus, il a dessiné un Flamand dans sa prison, la prison de son complexe, la clé était à côté, et il était écrit "ouvre, et libère-le".

Je ne veux pas vous embêter, Amaai, mais la prison du flamand, c'est son complexe. Pour moi, ça veut dire que les choses changent. Mais chacun son interprétation, hein. Il y en a même qui disent que Les flamingants est à prendre au second degré !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010

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@ amaai : Wannes Van De Velde était dans les 50 premiers signataires de Sauvons la Solidarité (contre le cartel CD&V/NVA, entre autres.) Il y avait aussi Arno et Vitalski.

http://www.ptb.be/nouvelles/article/premiers-signataires-sauvez-la-solidarite.html

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010

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@ Sel,

La clef pour libérer les Flamands de leurs complexes, ce sont les élections , non ?
:-)

Écrit par : amaai! | dimanche, 20 juin 2010

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@ Sel,

La clef pour libérer les Flamands de leurs complexes, ce sont les élections , non ?
:-)

Écrit par : amaai! | dimanche, 20 juin 2010

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Awel, Amaai, dèn zedde geulder wel goe beizig !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010

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Pieter Breughel door Wannes Van de Velde:

"Hij vroeg in 't zuiver Brabants
De kastelein om drank
Maar de patron die zei, Pardon
Je ne comprends pas Flamands
En Neerlands dans le coeur du Brabant

Pieter Breughel den ouwe
die dacht: 't Is weer zo ver
Dat ze hier de Geuze nog brouwen
Da's fijn, maar dat het in't Frans nu moet zijn
Dat vindt ik nu een groot chagrijn

Het Spaans is nu verdreven
Uit ons klein vaderland
Maar nu hebben we verkregen
Het Frans, in de marollenkant
Da's boven mijn verstand "


Il ne faut pas écrire les textes de Wannes en une sorte de lingala ça fait terriblement débile!

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | lundi, 21 juin 2010

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@Wanda : ça, c'est une saloperie. Wannes a toujours écrit en anversois (une variante du brabançon), et non en néerlandais, parce qu'il voulait chanter dans la langue du "peuple". A savoir, du "petit peuple", les gens de la rue, les gens qu'on croise, les gens avec qui l'on vit. Et vous venez imposer ici qu'on réécrive ses chansons en "Algemeen nederlands", à savoir dans la langue dans laquelle il n'a jamais voulu écrire.

http://www.antwerps.be/texts/view/304

De cette intérgale de textes (http://www.antwerps.be/artist/4/wannes-van-de-velde) donne aussi la prononciation :

"pietër brëugël dën ouwë
zou-w-oepston uit-të doêt
vör dë weêrëlt taanschouwë
wast blóet tër noch-soe roêt as karmijn"

Un Ouest-Flandrien et un Limbourgeois ne comprendraient pas.

Ensuite, vous et Amaai omettez toujours la dernière strophe, ce qui revient à distordre le sens de la chanson.

Enfin, le fait que vous utilisiez "lingala" comme contre référence montre votre condescendance par-rapport aux langues africaines. Mais je lis dans vos pensées : "le néerlandais est une langue formidable. Les langues africaines sont des langues pour rire". Vous ne l'avez pas dit mais votre phrase "Il ne faut pas écrire les textes de Wannes en une sorte de lingala ça fait terriblement débile!"

Vous faites terriblement raciste.

Mbote na yo, Wanda

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 juin 2010

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C'est d'autant plus ridicule de se moquer des langues africaines que toutes nos langues dérivent d'une langue africaine mère.

lire: http://www.amazon.fr/Lorigine-langues-traces-langue-m%C3%A8re/dp/2070341038/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1277118076&sr=8-1

le meme bouquin en vo: http://www.amazon.com/Origin-Language-Tracing-Evolution-Mother/dp/0471159638/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1277118105&sr=8-1

Écrit par : Jilou | lundi, 21 juin 2010

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Quand on me parle de supériorité linguistique, surtout à propos du flamand, ou du néérlandais, je hurle de rire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9erlandais#R.C3.A9partition_g.C3.A9ographique

Complexe d'infériorité ? (et là, je rejoins pmf)

Le roquet aboie toujours plus fort que les autres.

Écrit par : Netra | jeudi, 26 août 2010

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Actuellement, le site flandre.be possède sa partie en français.

Et voici comment débute la présentation de la flandre (je cite):
"Les Flamands veulent aller de l’avant dans la vie. Ils aspirent à la prospérité et au bien–être pour tous; ce sont des entrepreneurs et des initiateurs, des travailleurs acharnés. Quoiqu’ils fassent, ils le font toujours de leur mieux. Le peuple flamand recherche la qualité et attache une importance capitale à l’efficacité et aux résultats, mais jamais aux dépens d’autrui."

Tout bonnement halluciant...

Écrit par : Murielle | vendredi, 27 août 2010

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Il est sur que Bart de Wever est un homme dangereux parce qu'il est trop proche de Jean-Marie Le Pen pour être bien conseillé quoi de mieux en plus la Flandre étant attenante a la France l'effet risque de faire boule de neige dans les deux sens

Écrit par : Gaston | vendredi, 27 août 2010

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Merci Murielle. Je publie cette info.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 27 août 2010

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Attention Bart de Wever n'est pas le symbole représentatif de la Flandre, j'y voyage beaucoup et le son de cloche n'est pas le même lorsque l'on discute de la situation avec les Flamands seuls quelques extrémistes émerges dans le milieux politique et la presse qui est majoritairement de droite et d'extrême droite pour certain font beaucoup de blabla autour d'un problème qui n'aurait jamais du exister de même pour BHV. Pour preuve dès que vous entrez dans les Ardennes Belges on y trouve beaucoup de vacancier Flamands et tout se passe bien de même qu'à la côte on y trouve une majorité de vacancier Néerlandophone.

Écrit par : Gaston | vendredi, 27 août 2010

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@Gaston ; judicieuse remarque. C'est un peu comme si vous me disiez que Jorg Haider n'est pas le symbole de l'Allemagne, ou que Berlusconi n'est pas toute l'Italie. Hélas, il y a en Flandre 28% de gens qui votent nationaliste, pour 2% en Wallonie. Ça veut bien dire quelque chose sur la société flamande.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 28 août 2010

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Pourquoi la Belgique n'est-elle pas un pays bilingue? N'est-ce pas parce que les Wallons l'ont refusé? Le poids de l'histoire est grand. La Belgique, à une époque, a refusé le bilinguisme sur l'ensemble de son territoire. Elle le paie aujourd'hui.

Écrit par : Vladimir Vodarevski | dimanche, 29 août 2010

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Je suis assez d'accord avec certains faits décris par cet article, mais je voudrais quand même rectifier une choses. Tout d'abord, a l'heure d'aujourd'hui le site flandres.be et bel et bien traduis en français il ne faut pas badiner avec les efforts faits! :-)
Ensuite, une entités fédérés ou même un état fédérés comme on en parle souvent en Belgique n'est pas un seul état cela reste une partie de l'état fédéral. On parle de states aux Etats-Unis et pourtant personne ne nierais que c'est en fait un seul état souverain.

Écrit par : L.C | dimanche, 29 août 2010

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@Vladimir, Les pays multiculturels multilingues sont rarissimes. Ce n'est pas le cas en Suisse, par exemple. Il aurait fallu donner des cours accélérés de NL à tous les Wallons, en 1932, à une époque où les gens ne circulaient pas du tout comme aujourd'hui (les voitures étaient encore rares), et où les fonctionnaires de Rochefort ou de Eeklo auraient dû connaître une langue qu'ils n'auraient probablement jamais utilisé, et donc, qu'ils auraient perdue.

Enfin, ce ne sont pas les Wallons qui ont refusé le bilinguisme : en Flandre, il n'y avais qu'une minorité pour l'accepter.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 30 août 2010

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@L.C. : En Flandre, depuis les résolutions de 1999, les "Deelstaten" correspondent aux communautés. Bruxelles est donc dans le Deesltaat Vlaanderen.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 30 août 2010

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http://t-is-nooit-mijn-schuld.vlm

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 08 septembre 2010

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@Wouter : on ne peut en effet pas nier qu'il y a une vision unilingue de la Wallonie chez certains. MAIS, ce ne sont pas les Wallons qui ont bruyamment manifesté contre les facilités évolutives (consenties tous les 10 ans aux communes où l'une des deux communautés avaient au moins 30% de locuteurs), mais bien les bourgmestres flamands (300 en tout). De plus, contrairement à la Flandre arriérée en matière de démocratie, le Wallonie respecte mieux ses minorités, notamment en offrant, par exemple, des facilités spontanées (Waterloo, Braine-l'Alleud, Wavre, et probablement bien d'autres).

Réécrire l'histoire en mettant ses propres exigences sur le dos des autres, c'est profondément immoral. oui, les socialistes wallingants ont leur part de responsabilité dans la situation actuelle. Oui, il aurait fallu offrir des facilités aux Flamands de Charleroi, mais c'était une toute autre époque. (Pour info, à propos de l'intégration des Flamands du Hainaut, les chiffres montrent qu'après 30 ans, certains étaient toujours unilingues néerlandais ! — ce n'est pas une critique, chacun est libre de parler une langue ou pas, mais ça déconstruit un peu la légende du Flamand qui s'adapte face au Wallon qui ne s'adapte pas).

Mais cette façon de systématiquement accuser l'autre de ce qu'on a soi-même voulu (la fixation de la frontière linguistique est une exigence flamande, les Wallons ne l'ont pas demandée à ma connaissance) est tout simplement immorale.Assumez vos choix, bordel de merde (oui, je sais, c'est vulgaire, mais moins que Bart et son "trou de balle")

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 08 septembre 2010

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Imaginez que de l’autre côté du périphérique parisien ou on parle Français, et qu’à Boulogne-Billancourt, qui compterait 80% de Flamands? On leur donne le droit de s’exprimer en flamand au conseil municipale ? Des écoles Flamandes ? La constitution française traduite en Flamands ? Tous les papiers gouvernementale, légale, communale et autres en Flamands ? et oui bien sûr , pourquoi pas ? on vient de le faire avec les Gitans Roumane … on les renvoit , chez eux c’est tout en Roumain … simple non ?

Écrit par : Henri Viteux | vendredi, 24 septembre 2010

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@Henri viteux : oui : il y a des cours en flamand dans des coins où il n'y a pas 50.000 (on estime leur nombre à 20-40.000 à l'Université de Laval) flamandophones, dans le Nord. Cela dit, la France n'est pas un exemple parfait, le Basque n'y est toujours pas reconnu comma langue régionale.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 24 septembre 2010

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Je viens de la librairie de mon village et croyez moi j'en suis ressorti épaté, on y vend une méthode amimil (assimil) allez un petit sourire:-), soit le prix n'est pas élevé 1€ + le prix du journal le premier achat puis 15 exemplaires pour continuer les cours là le prix change prés de 5€ plus toujours le prix du journal. bon on est dans le raisonnable mais voilà j'ai déjà testé plusieurs fois ce genre de méthode sous d'autres noms et à chaque fois je me suis planté, j'ai des amis flamands, voulant faire mon effort linguistique lors des séances de tir que je fais en flandre en compétiteur que je suis, j'ai essayé de communiquer mais ils m'ont béatement regardé je m'en souviens encore comme si c'était hier mon ami m'a dit parle français car on a rien compris pourtant j'ai étudié, répété etc... lorsque je leurs ai dit ils m'ont charrié et bien ri au nez en m'expliquant qu'entre eux ils avaient déjà du mal de ce comprendre surtout avec leur flamand agrémenté du patois de divers village? bon on c'est payé une bonne tranche de rire et une bonne pinte faut que je vous dise aussi où je tire en concours on est des fois 500 et je suis le seul wallon perdu parmi eux et jusque maintenant je n'ai rencontré aucun problème alors je ne veux pas faire de leçon de morale mais le problème est ailleurs il suffit de trouver un bon concenssius. La langue n'est pas une barrière.

Écrit par : Gaston | vendredi, 24 septembre 2010

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Écrit par : essay on poverty for sale | samedi, 23 juillet 2011

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Écrit par : Jewelry Stores | samedi, 23 juillet 2011

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