dimanche, 20 mars 2011

La Belgique a (enfin) un gouvernement.

Ce n'est pas une blague, c'est un constat. Un gouvernement en affaires courantes ne peut régler que les affaires internes urgentes. Déjà, conclure un budget touchant à des choses aussi durables que les pensions revenait à sortir des affaires courantes, puisque c'est un acte typiquement gouvernemental. Mais ce qui me convainc que nous avons bien un gouvernement digne de ce nom, c'est notre entrée en guerre contre la Libye Ce n'est pas une affaire intérieure. Elle ne revêt de caractère d'urgence qu'en vertu des démocrates libyens, qui ne sont de toute évidence pas des résidents ou des citoyens belges. Or, Pieter De Crem lui-même a bien déclaré que la Belgique venait d'entrer en guerre contre la Libye. C'est donc bien que, par la force des choses, nous ne pouvons plus considérer le gouvernement Leterme comme un gouvernement en affaires courantes. Ce serait parfaitement inconstitutionnel, parce s'il y a bien une chose pour laquelle le gouvernement doit pouvoir être mis face à ses responsabilités, par exemple par une motion de défiance l'amenant éventuellement à la démission, c'est une guerre contre un pays étranger.

CQFD : la Belgique a, depuis vendredi, un gouvernement. Arrêtez le compteur, les négociations, le temps perdu. La Belgique est si dirigée qu'elle peut même entrer en guerre ! Place donc à Leterme III.

17:13 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (106) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

heuuuu, c'est quand que l'on doit dire merci a Kadhafi au juste ??

Écrit par : camo | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

La Belgique a, depuis vendredi, un gouvernement, ce qui ne pose pas vraiment de problème jusqu'à juin 2011 c.a.d. lorsqu'il y aura 4 ans depuis les dernières élections ayant permis la mise en place de cette majorité là. A partir de mi juin, on ne sera donc plus du tout en démocratie, puisque la législature de 4 ans de cette majorité sera arrivée à terme et, qu'à défaut de nouvelle majorité sortie des urnes de 2010, il faudrait donc de nouvelles élections. En tous cas, démocratiquement parlant, un gouvernement qui va plus loin que la durée d'une législature de 4 ans sans redemander la confiance de l'électeur, cela pose problème. Enfin, c'est mon avis.

Écrit par : MC MICH | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

On a remis les compteurs à zéro avec les élections de juin. La législature précédente est officiellement terminé depuis la dissolution des chambres l'année dernière. Le début d'une législature ne se base pas sur le gouvernement mais sur l'installation des chambres ce qui a été fait en septembre.

Écrit par : Guillaume | lundi, 21 mars 2011

Je ne suis pas d'accord avec vous Guillaume! Prenons l'exemple de Schouppe, voila un Ministre qui bloque toute évolution et respect de décisions judiciaires dans le dossier de l'aéroport de Zaventem, qui maintient une norme de vent permettant de maximiser l'usage de la piste 02 (dite piste de la torture) Eh bien, nouveau parlement ou pas, si ce type perdure au delà des 4 ans de la législature à ce poste, les riverains continueront à en souffrir, donc c'est un déni de démocratie qui va léser des gens!

Écrit par : MC MICH | lundi, 21 mars 2011

Le problème du déni de démocratie c'est qu'il n'y en a pas de définition claire. La NVA juge que c'est un déni de démocratie que les partis francophones n'ont pas encore accepté presque tout son programme institutionnel parce qu'il est le plus grand parti du pays.

Et comme tout parti flamand ne veut pas gouverner sans la NVA, le message flamand est clair, francophones soumettez-vous à la NVA. Je caricature bien entendu mais dans les faits, on en est arrivé à ça. Ils ont tous la trouille de perdre des voix qu'ils sont devenus des moutons et les sondages pourtant leur donnent tort. Ca ne change rien de courir derrière la NVA.

Il y a un groupe flamand Democratie nu qui dit que c'est quand même aberrant que les francophones puissent empêcher la volonté flamande et que c'est un déni de démocratie mais trouve en même temps normal la protection de la minorité flamande à Bruxelles pour raison historique.

Suivant le point de vue, on peut donc conclure totalement l'inverse de l'autre.

Écrit par : Guillaume | mardi, 22 mars 2011

J'attends le tour de passe passe de Delpéré pour justifier que l'attaque contre Kadhafi ne sort pas des affaires courantes ;)

Écrit par : Goots | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

C'est la meilleure des solutions et j'ai lu quelque part qu'Alexander de Cro considérait que ça pouvait tenir jusqu'en 2014.
Donc les élections de juin 2010 n'ont jamais eu lieu.
Qui veut expliquer à Barst et à Elio qu'ils n'existent pas ? Ce sont des hommes politiques virtuels.

Écrit par : Bernard (Rouen) | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Mdr ! ...Et cependant tellement vrai ! Bienvenue en absurdie !

Écrit par : azor | dimanche, 20 mars 2011

Kadafi est un fou, mais entrer en guerre sans avoir de gouvernement, ça dérape quelque part...

Écrit par : leila | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

C'est Pieter Decrem qui s'exerce et les forces de police, quand elles s'entraînent, c'est du ressort des affaires courantes.

Quoi ! L'armée, ce n'est pas la police ?... Pas encore?...

Écrit par : Canard | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Qui a pu penser qu'il n'y avait pas de gouvernement en Belgique?
Les étrangers, oui.
Eux n'ont jamais rien compris à la Belgique.
Surtout la France

Écrit par : L'enfoiré | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Personne ne peut comprendre la Belgique à part les belges, les si modestes belges..!!!

Écrit par : sylvain | lundi, 21 mars 2011

Ce n'est pas en haute conjoncture qu'il faut être chauvin. C'est au plancher qu'il faut l'être et prendre exemple sur les précédents. :-)

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 23 mars 2011

@L'enfoiré
Vous dites "Ce n'est pas en haute conjoncture qu'il faut être chauvin. C'est au plancher qu'il faut l'être et prendre exemple sur les précédents. :-)"

Peut-on traduire votre pensée par , nous sommes tous des coqs , seul animal capable de chanter les deux pattes dans la merde ? ;-))

Écrit par : François | lundi, 28 mars 2011

" La Belgique disparaîtra d'elle même un jour par impossibilité d'encore pouvoir se former un gouvernement". François Perin, 1981.

A défaut de grive actuelle, elle se contente de merle.

Écrit par : Pierre@s | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Leterme va dire qu'il a été obligé par l'OTAN..cas de force majeure (c'est le cas de le dire).
Hors sujet mais à remarquer le petit 'wargames' live de Sarkozy n'aura rien produit au plan électoral, son parti est en déroute totale ce soir aux élections cantonales (départements), dans certains départements il est même troisième !!Le PS arrive largement en tête même sans les écolos.
Un Olivier version France ...Elio part demain pour Paris comme 'expert',pour leurs expliquer la gestion de crise avec un parti d'extrème droite!
Ca va l'occuper un peu jusqu'aux prochaines élections de juin 2011, 2012 ou 2014 si on écoute Reynders!Et de wever continue sa tournée Européenne pour également s'occuper.Je propose à Bart ensuite un petit 'middle east' freedom tour, il y aurait de la demande aux dernières nouvelles.
On aura inventé le gouvernement BELGIUM 2.0 virtuel...avant notre évaporation prévue un jour..prochain.

Écrit par : dissy | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@ Marcel

Si je "lis bien", vous êtes en train de nous faire comprendre que c'est l'alibi de notre gouvernement.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

C'est assez ... irréaliste.
Le fait de partir en guerre contre un dictateur nous démontre par l'absurde que nous avons un gouvernement parce que nous devons subir la dictature d'un parti nationaliste !!!!! Car sans la mauvaise volonté de la NVA, et donc le suivisme des autres partis flamands (à cause des enjeux d'élections à répétition dans ce non pays), il y a belle lurette qu'on aurait un gouvernement.

A quand les avis de l'ONU sur la non démocratie en Belgique et sur le fait que les francophones soient malvenus en flandre ?

Écrit par : pmf | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Rigolez pas, un jour peut-être, c'est la ligue Arabe qui devra trancher pour nous ;-) ...Bienvenue en absurdie

Écrit par : azor | dimanche, 20 mars 2011

C'est assez ... irréaliste.
Le fait de partir en guerre contre un dictateur nous démontre par l'absurde que nous avons un gouvernement parce que nous devons subir la dictature d'un parti socialiste !!!!! Car sans la mauvaise volonté du PS, et donc le suivisme des autres partis francophone(à cause des enjeux d'élections à répétition dans ce non pays), il y a belle lurette qu'on aurait un gouvernement.

Écrit par : l' Osservatore | lundi, 21 mars 2011

En ce huitième anniversaire de la destruction de l’Irak par les Etats-unis le gouvernement en affaires courantes de ce non-pays vient de s’associer aux mêmes pour bombarder la Libye. Gageons que nous participerons également au partage des richesses en payant moins cher à la pompe par exemple. Mmm, dans quel beau monde vivons-nous…

Écrit par : Waharday | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Tout juste, hélàs...

Écrit par : DonBlacksad | vendredi, 25 mars 2011

Il y a quelques mois, Marcel, j'avais dit lors d'un commentaire qu'on se trouvait dans une situation où nous étions pris entre un gouvernement (en affaires courantes) qui pouvait dériver vers une dictature molle sous couvert d'urgences et le nationalisme totalitaire. Le fait que le gouvernement n'est plus ,de fait, en affaires courantes tend à montrer une évolution qui m'inquiète. En effet, ce gouvernement s'engageant dans le conflit lybien se targuera du vote à l'unanimité de la chambre pour légitimer son action. Mais ce gouvernement gouverne sans la légitimité démocratique issue des dernières élections...

Cette situation risque de durer et est préjudiciable car elle bafoue les us et coutumes démocratiques et risque de faire jurisprudence! Faut-il rappeler les réticences de Berhendt sur l'extension de ces pouvoirs? En fait, la situation dans notre pays pourrit et irradie notre démocratie qui se dirige dans une voie pleine d'interrogations et d'inconnues...

Pauvre B...

Écrit par : verlaine | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Euh le gouvernement en affaires courantes tient d'avant les élections mais pas les députés. Ils ont voté à l'unanimité donc cette décision est plus que couverte. Le parlement a parlé, celui issu des dernières élections.

Écrit par : Guillaume | lundi, 21 mars 2011

@Guillaume : ils ont voté sur base d'une demande du… non-gouvernement ! Et qui peut sanctionner ce non-gouvernement ? Sans compter que les Lois sont sanctionnées par un gouvernement qui n'a que 30% des sièges flamands.Les principes de la démocratie parlementaires sont de plus en plus hasardeux dans ce pays.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

Le gouvernement n'a pas le légitimité démocratique. En tout cas pas en Belgique. Pas plus celui-ci que tous les autres et tous les précédents.

Le gouvernement actuel représente 83 sièges sur 150 au parlement. Soit 55% des représentants de la nation.

Il n'est pas plus illégitime et n'a pas moins de pouvoir que les autres.

Qui propose les futures loi ne change rien au fait que c'est le parlement qui les votes.

Écrit par : Nicolas | lundi, 21 mars 2011

Je sais que c'est discutable et je ne trouve pas non plus ça sain voire pas du tout mais de là à dire qu'on vote suivant l'ancienne législature, en gros c'est un mix des deux aujourd'hui. Le cul entre deux chaises.

Écrit par : Guillaume | mardi, 22 mars 2011

@Guillaume : Euh non, c'est sur base de la nouvelle législature que le parlement vote.

Y a pas de mix du tout.

Y a simplement un gouvernement qui n'a pas été formé par la nouvelle législature.
Vu que les règles pour former un gouvernement sont franchement lâche, et pas démocratique pour un sous, celui là ou un autre ne change pas grand chose.

Alors que le parlement vote un projet de loi ou une proposition de loi, on s'en fout un peu.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 24 mars 2011

La Belgique a longtemps été fière d’être un laboratoire institutionnel, elle continue à le prouver !!!

« Ils ont voté à l'unanimité donc cette décision est plus que couverte. Le parlement a parlé, celui issu des dernières élections. »

Exact.

« ils ont voté sur base d'une demande du… non-gouvernement ! Et qui peut sanctionner ce non-gouvernement ? »

Un vote négatif au parlement.

« Vu que les règles pour former un gouvernement sont franchement lâche, et pas démocratique pour un sous, celui là ou un autre ne change pas grand chose. »

C’est probablement le problème belge et son système électoral : la coalition étant imposée, toutes les formules peuvent être envisagées : une majorité dans chaque communauté linguistique suffit pour un gouvernement légitime de gestion ; une majorité aux 2/3 dans chaque communauté linguistique pour un gouvernement légitime pour des réformes institutionnelles.

Donc, le résultat des élections ne sert qu’à déterminer l’ordre de succession des …..eurs qui s’arrangent entre eux jusqu’à obtenir la majorité requise sans que ce soit le reflet des aspirations des électeurs.

La Belgique a accueilli des délégations palestiniennes, libanaises et sud-africaines intéressées par notre mécanisme institutionnel de cohabitation : on ne peut pas vraiment dire que ces pays aient plus avancé que le nôtre !!!

Ne serait-il pas temps que dans chaque collège électoral, on institue une « prime au vainqueur » à la française ? Et parallèlement, un système de « dépouilles » à l’américaine pour les administrations ?
Le système aboutira comme dans tous ces pays à un vote « un » contre « un », mais chez nous c’est déjà le cas dans les faits et au moins l’électeur aura la certitude que son vote a nettement plus d’importance qu’actuellement.

Écrit par : regloups | jeudi, 24 mars 2011

@Regloups, désolé, mais on ne peut pas sanctionner un gouvernement qui n'existe pas. La sanction en démocratie parlementaire, c'est le vote de défiance qui fait tomber le gouvernement, or ici, on ne peut pas le faire tomber, puisqu'il n'existe pas.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 mars 2011

@Regloup : Euh, un gouvernement n'a pas besoin de 51% dans chaque groupe loinguistique, il a besoin de 51% au total, point barre.

C'estpour les modification qu'il faut une majorité des 2/3 au total ET 51% dans chaque groupe linguistique.

@Marcel : Ce n'est pas différent des autres gouvernements. Les ministres, comme les députés et les sénateurs ne répondent pas devant les représentants du peuple, ils répondent devant leur parti respectif.

Officiellement, oui, le parlement peut voter la défiance, mais pour que cela arrive, il faut que les partis des parlementaires leurs disent devoter la défiance.

C'est pour cela que parler de démocratie en Belgique, c'est un peu se foutre de la gueule des gens.

Seuls les présidents de parti ont le pouvoir, et ils sont élu avec des scores de république bananière.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 25 mars 2011

Et encore, en fait, un gouvernement n'a même pas besoin de 51%. Ce sont les projets de loi qu'ils proposent qui en ont besoin. Le seul moment ou un gouvernement en a besoin, c'est quand il est insitué.

Mais un gouvernement n'a pas à être constituté de représentants du peuple, ni même d'Hommes politiques d'ailleurs.

Et ça serait franchement mieux si c'était systématiquement le cas. On éviterait les ministres professionnels à la Onckelinx qui est ministre sans discontinuer depuis 1981.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 25 mars 2011

@Nicolas : c'est vrai qu'il ne faut pas 51 dans chaque groupe linguistique, mais 30% de Flamands au gouvernement, ça alimente la machine à prétendre que le gouvernement belge serait surtout francophone, et donc antiflamand. Ce n'est pas sain.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 25 mars 2011

Le premier toujours aux mains des flamands, ce n'est pas sain, 36 secrétaires d'états, chacun avec un staff de ministre, ce n'est pas sain, l'armée les affaires étrangères, le premier ministre et le président européen aux mains du même parti, ce n'est pas sain, un nombre illimité de membre dans chaque cabinet, ce n'est pas sain, un nombre illimité de ministre, ce n'est pas sain, avoir des ministres professionnels, ce n'est pas sain, ...

Je pourrais encore continuer longtemps. A l'heure actuelle, avoir un gouvernement sain en Belgique, ça n'est pas envisageable.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 25 mars 2011

"Mais ce gouvernement gouverne sans la légitimité démocratique issue des dernières élections... "

Les commissions des affaires étrangères et de la défense de la Chambre ont approuvé vendredi, dans une résolution adoptée à l'unanimité, l'engagement de la Belgique dans une éventuelle opération militaire pour mettre en oeuvre la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU

Les représentants à la Chambre sont issus des dernières élections et disposent d'une légitimité démocratique, de plus ils se sont exprimés à la majorité.

Dans un autre domaine, le projet de budget ne sera finalisé que si adopté par la chambre.

Au fond, dans la situations actuelle de tensions entre partis/communautés, n'est il pas intérêssant de voir que nos parlementaires ne sont plus réduits à un rôle de presse-bouton aux ordres des partis gouvernementaux ?

Écrit par : regloups | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Oui, regloups, le parlement semble devenir, encore plus, une chambre d'enterrinement et donc la question démocratique est pleinement posée. Sommes-nous devant le choix de la peste ou du choléra? Tout ceci pose des questions dont l'avenir à court et moyen terme nous apportera les réponses...

Écrit par : verlaine | lundi, 21 mars 2011

L'article 196 de la constitution dit qu'aucune révision de la constitution ne peut être engagée ni poursuivie en temps de guerre.

Or Dekrem a dit que cette guerre allait durer très longtemps. Il serait donc indiqué d'infléchir le négociations actuelles pour former au plus vite un gouvernement de plein exercice qui n'ait strictement aucune réforme de l'état à son programme.

C'est juste une proposition comme ça, hein... je ne suis pas juriste et encore moins constitutionnaliste...

Écrit par : Marquis Octave-Claude de l’Épanchement de Synovie | dimanche, 20 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Pas mal comme idée ...

Mais hélas nous n'avons pas / on ne nous a pas déclaré la guerre: "formellement", la guerre n'est déclarée qu'après un vôte à la chambre (chez nous) et par une déclaration de guerre transmise par les services diplomatiques.

Dans la situation actuelle, il ne "s'agit" que d'une "opération de police" sous l'égide de l'ONU

Écrit par : regloups | dimanche, 20 mars 2011

Oui en effet pas mal comme idée qui m'en donne une autre;
Si le gouvernement actuel tient jusqu'aux prochaines élections il suffirait que la chambre ne se mette pas d'accord pour déclarer les articles à soumettre à modification par la chambre suivante et toutes les réformes seraient totalement impossibles.
Les flamands furieux de l'échec de dewever pourraient le lyncher ( au moins électoralement !)

Écrit par : Guy Finné | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Je me trompe peut etre mais j'ai lu que les limites dans les decisions que pouvait prendre une gouvernement en affaire courante etaient tres peu definie et qu'en fait il avait a peu pres TOUS les droits dans la limite ou il recoit l'appui du parlement quand bien meme il n'en est pas issu.

Écrit par : kermit | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Ce qui se passe actuellement est l'illustration par A + B de la réalité politique contemporaine, une réalité où le politique est en inter-dépendance très étroite avec la sphère médiatique. Les opinions publiques réagissent comme le cerveau des hommes (à la différence des femmes, beaucoup plus performantes) ; elles sont mono-fonctionnelles, incapables de gérer plus de deux à trois informations à la fois. En clair, un événement en chasse un autre, dût cet autre être pourtant important. La Libye a chassé le Japon, à telle enseigne que même la perspective d'un nuage radioactif en vient à s'étioler devant les missiles Tomahawks s'abattant sur Tripoli.
Vous imaginez bien, dans un tel contexte, qu'une crise politique belgo-belge (qui avait certes fait l'événement à l'été de 2010) n'a aucune chance sur le long terme de tenir la longueur et de faire contre-poids face aux révoltes arabes, à Fukushima ou à la facture que les Occidentaux sont occupés à envoyer à Khadafi en réponse à Lockerbie et au vol Paris-Niamey.
Telle est la raison sans doute pour laquelle Bart De Wever, qui avait bien senti le vent tourner (car dans la stratégie de tension de la NV-A, le relais médiatique est essentiel), a tenté de réoccuper le devant de la scène politique en allant serrer la main de David Cameron. Et même cela a été un flop ... on en a à peine parlé !

La force d'inertie d'un pouvoir qui mise sur l'usure est la plus forte. Contre cet état de fait, les "illégitimistes" ne peuvent pas grand chose. La NV-A sera donc probablement contrainte de mettre sa menace à exécution en quittant le navire des négociations à la fin avril. Et même le CD&V, pourtant bien décidé à réaliser la grande réforme inscrite dans la charte flamande de 1999, devra revoir ses exigences à la baisse. Une révision à la baisse qui prendra la forme d'une solution pour BHV où les Francophones certes devront mettre de l'eau dans leur vin ... laissant ladite "grande réforme" pour plus tard.

Que l'on ne se leurre pas, toutefois, du côté francophone ! S'imaginer que pour prix de cette usure à laquelle auront contribué les événements extérieurs nous aurions fini par remporter la partie serait une erreur fondamentale ! Ce qui a alimenté le vote (en grande partie protestataire) pour la NV-A resterait inchangé et, une fois revenu le calme au niveau international, les exigences flamandes auraient tôt fait de s'inviter à nouveau au menu avec autant de force et de détermination.

Les politiques francophones seront-ils à la hauteur ? Je crois que désormais la balle est dans leur camp, qu'ils doivent reprendre la main, qu'ils doivent aller au devant du désir de réforme de la Flandre, mais en veillant à ce que cette réforme se fasse de façon plus ou moins équilibrée, en respectant un socle commun qui continue à donner sens à ce pays. Sur le plan de la Sécu, comme je l'avais déjà écrit, cela pourrait prendre la forme du maintien au niveau fédéral des matières personnalisables (pensions, allocations familiales et santé) et d'une régionalisation des matières socio-économiques (en ce y compris le chômage). Du point de vue institutionnel, cela devrait passer comme l'avaient proposé Van Parijs (CD&V) et Vande Lanotte par la création d'un fédéralisme à quatre entités à parts entières (Flandre, Wallonie, Bruxelles, région germanophone).

Il faudrait quand même que les élites du PS acceptent de changer leur fusil d'épaule. Ils ne peuvent perpétuellement faire croire qu'ils oeuvrent à une vraie réforme en s'arc-boutant sur des socles, qui leur sont chers, qu'ils ne veulent concéder (chômage, cantons rédimés maintenus dans la province (rouge) de Liège). Pour moi, l'un des gros problèmes de cette négociation réside précisément là. On dit souvent des Flamands qu'ils veulent le beurre et l'argent du beurre ... cet adage en réalité vaut tout autant pour le PS wallon.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

L'avis de François Barberis sur :

http://www.bruxelles-francophone.be/topic4276.html

Belgique, la Nef des Fous.
"La Belgique est véritablement devenue une véritable ''Nef des Fous'', ce navire où chacun joue sa partition, essayant de manipuler l'autre et se faisant manipuler à son tour, jusqu'à l'effondrement total qui engloutira tous les ceux qui ont cru, à un moment ou un autre, détenir une parcelle de pouvoir et infléchir le cours des événements, alors qu'ils n'en ont été que le jouet.

Tel est le cas du ''fou'' Bart de Wever qui se voit déjà en chef d'état allant se faire adouber à Londres par le chef du gouvernement britannique.
Tel est le cas aussi du ''fou'' Elio di Ruppo qui fait donner sa cavalerie d'opinion (en l'occurrence sa Pravda locale, le quotidien le Soir) dans la propagande anti-française. Folie !

Mais à tout prendre, je considère que Bart de Wever est moins ''fou'' qu'Elio di Ruppo, car lui au moins a compris qu'il lui faut un allié, le britannique en l'occurrence, alors que l'autre n'a pas compris cela et ne conçoit d'exister qu'en s'opposant à celui dont il devrait plutôt solliciter le soutien, la France, vers qui il s'ingénie, par Soir interposé, à n'envoyer que des messages de mépris, alors qu'il devra compter sur elle, tôt ou tard, pour se maintenir dans sa principauté. Folie!

Néanmoins, au jeu de l'aveuglement, l'un et l'autre se valent.

Comment qualifier autrement que de folie la position prise par ce qui reste de la Belgique fédérale qui, au lieu de rester dans son rôle de simple siège d'institutions, se propose de jouer les supplétifs (ce qui pourrait à la limite se comprendre vu les faibles moyens dont elle dispose) dans une opération militaire, mais en proposant ces faibles moyens, non aux états qui sont à la manœuvre et ont été reconnus comme leaders par le Conseil de sécurité lui-même, à savoir France et GB, mais à l'institution qui a été formellement écartée du processus, l'OTAN -pardon, le NATO comme le dit Baudoin Loos dans un éditorial du Soir, pour réduire encore toute référence à la France ? Ceci marque bien la preuve de la folie, et cette fois-ci j'écris sciemment ce mot sans guillemets, des leaders politiques belges ou de ceux qui se présentent comme tels. Folie, ai-je dit !

Parlons un peu de ces forces supplétives que le gouvernement voudrait ''mettre à disposition'' : six appareils F16, à ce qu'on dit. mais ces appareils, de retour d'Afstan, ont besoin d'être remis aux conditions de vol libyennes qui ne sont pas celles d'Afghanistan et ont été promis aux Jordaniens comme appareils d'occasion (je ne sais pas si cela est d'ailleurs d'actualité : merci de me confirmer cette information). Il y a là une difficulté sérieuse à résoudre. Comment les ''Fous'' de BXL comptent-ils la résoudre ? Comment résoudront-ils la question de constitutionnalité d'engagement des forces sur un théâtre extérieur, alors que le pays est privé d'un gouvernement de plein exercice. Folie!

Il ressort de l'examen de cette situation l'impression d'un immense gâchis dont les populations vont bien entendu payer le,prix, d'abord celles du Sud (que je n'ose plus appeler désormais francobelges, tant leurs leaders font dans l'anti-France), puis rapidement, celles de Flandre ...."

Écrit par : Pierre@s | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

à Pierre@s :

Mais où allez vous chercher chez Di Rupo un sentiment ou une volonté "anti-français" ? Ce n'est pas parceq'on n'est pas rattachiste qu'on est anti-français...

Écrit par : Carolus | lundi, 21 mars 2011

Vous savez CAROLUS, la Belgique a été conçue pour faire rempart à la France.
De tous temps l'ennemi, ce fut la France .
Le Francophone a encore cette idée dans son inconscient.
Alors que son belgium est en pleine implosion et que la solution française commence à faire son petit chemin chez certains, cet état d'âme anti-français rejaillit de plus belle (encouragé il est vrai par une Présidence .... particulière).
A fortiori dans le chef de certains dirigeants francophones qui auraient bien trop peur de se retrouver anonymes à Paris et de perdre bon nombre de leurs prébendes..
Franchement, sans tomber dans une paranoïa stupide, lisez , écoutez , regardez la presse de belgique francophone: elle ne rate aucune occasion de fustiger le voisin du sud.

Écrit par : Pierre@s | lundi, 21 mars 2011

La Belgique n'a pas été "conçue", elle s'est libérée, avec l'aide, tiens, tiens, des Français.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

@Pierre : eh bien, je disais que la Belgique n'a absolument pas été "créée" pour être un état tampon entre la France et le Nord de l'Europe. Elle s'est créée toute seule, et a ensuite été soutenue par bien des nations pour des tas de raisons. Du reste, un état tampon, c'est les deux côtés qu'il protège. La Belgique était aussi censée protéger la France d'une invasion allemande en 14 et en 40. Ça n'a pas des masses fonctionné, à mon humble avis…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

@Marcel : Euh, si, en 14 ça a fonctionné.

En 40, nettement moins, même si c'était encore nettement plus que prévu.

Écrit par : Nicolas | lundi, 21 mars 2011

@Nicolas : oui, juste. En 14, ça a fonctionné. Presque.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog!
Il est très intéressant!
Corollaire: il est désormais nécessaire de fréquenter les blog's pour lire autre choses que la Pravda, avoir des ANC ( Argumentations Non Contrôlées )!
Encore faut-il les connaître!
Bien à vous
Hermès

Écrit par : Yves Vandergheynst | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Merci, Yves. Blogueur est devenu un métier, je me dis :-))

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

A Tournaisien : je pense qu'il est temps pour vous de créer votre propre blog que vous pourriez appeler "proFlandria".. quand on lit ce que vous écrivez aujourd'hui on est un peu abasourdi :

aller **au devant du désir de réforme de la Flandre**, mais en veillant à ce que cette réforme se fasse **de façon plus ou moins équilibrée**... plus ou moins ?
Plus pour vos amis, moins pour les autres ?

Et en plus vous proposez de créer une nouvelle micro-région germanophone de 65.000 habitants... et pourquoi pas aussi recréer la Principauté de Chimay ?
Une region de 65.000 habitants.. avec je suppose aussi son propre code la route, comme le proposent vos amis flamands ? Un région qui, je vous le rappelle, est en plus coupée en deux géographiquement. Une nano-région qui enverra ses propres délégations commerciales à l'étranger etc.. On nage dans le burlesque

Soyons sérieux : les cantons de l'est en terme de population c'est plus petit que la seule ville de Seraing !

Écrit par : Carolus | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@ Carolus

Vous, comme certains autres, ne semblez absolument pas saisir ce que je tente, peut-être maladroitement, d'expliquer. Au moins, en ce qui vous concerne, reste-t-on dans les limites de la correction (car certains en viennent sans vergogne aux injures).

Alors je me résume brièvement :
(1) Non, je ne suis pas Flamand,
(2) Non, je ne travaille pas à la promotion de la Flandre ou ne suis pro-Flamand,
(3) Non, je ne dénigre pas la Wallonie, que je considère comme une région qui a des atouts énormes, une région où il fait bon vivre.
(4) Non, je ne veux pas faire le jeu de nos amis flamands.
(5) Oui, je pense que si l'on veut sauver ce pays (ce qui est aussi dans notre intérêt), il faut se résoudre à le réformer, mais pas comme le veulent les Flamands, dans le sens d'une cohérence globale qui soit aussi équilibrée.
(6) Oui, je pense que, cohérence oblige, dès lors que l'on a régionalisé les compétences économiques (ministères de l'économie de la RW en tête), il nous faut bien admettre que la responsabilisation qui va de paire, à savoir la régionalisation du chômage, est inévitable.
(7) Non, je ne pense pas que l'on puisse décemment, comme le fait le PS, jouer sur les deux tableaux, se doter de ses propres choix économiques mais exiger dans le même temps de maintenir au fédéral le chômage.
(8) Oui, je pense que la cohérence institutionnelle nous oblige, dès lors que l'on veut défendre le statut de Bruxelles région (ce qui est une évidence), il faut que l'on accorde le même statut à nos amis germanophones, quand bien même ils ne seraient que 70.000 (leur nombre n'a rien à voir ici, ce qui importe c'est l'identité culturelle évidente de ces 70.000 habitants des cantons rédimés).
(9) Oui, je pense qu'un socle important et significatif de solidarité doit continuer à unir tous les Belges, mais que ce socle, très logiquement, de façon cohérente, ne doit concerner que les matières personnalisables (pensions, allocations familiales et santé).
(10) Oui, je crois que dès lors que l'on veut défendre le droit des Francophones en Belgique, c'est que quelque part on veut défendre une Belgique qui respecte les Francophones, et que donc on croit encore à la Belgique et on veut tout mettre en oeuvre pour qu'elle existe.
...
Ces idées sont-elles donc le fait d'une "crypto-flamand", d'un "traître à la cause francophone", d'un "fuyard en rase campagne" ?
Non, non et mille fois non ! J'essaie simplement de développer une analyse de la situation en fonction des éléments d'une réalité indissociable de ce que veut également la Flandre.
Montesquieu disait que l'intelligence politique était, non de refuser la réalité qui nous dérange, mais de l'utiliser pour la dépasser.
...
Votre attitude, le rejet ad hominem de l'autre que vous n'avez pas cherché à comprendre, et ceci parce que vous ne parvenez pas à vous hisser au-dessus d'une forme de schématisme réducteur de la pensée, est hélas denrée très courante. Mais sachez ceci, ce n'est pas avec les réductions simplificatrices et les commentaires du café du commerce qu'on parviendra à sortir de l'impasse. Si l'on veut y arriver, cela imposera de la lucidité, du courage et du parler vrai. Pas ce à quoi l'on assite depuis près de neuf mois (le seul qui ait eu une attitude qui s'élevait au-dessus de la mêlée est pour moi Johan Vande Lanotte) ... (un socialiste, mais flamand ... histoire de réconcilier tout le monde!).
...
Comprenez-vous un peu mieux maintenant

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

à lire Tournaisien et la façon dont il claque ses "oui, je" et ses "non, je"

je crois l'avoir démasqué: c'est le frère de Laurette.

Écrit par : Bxxl | lundi, 21 mars 2011

@ Carolus

Encore moi, ... rapidement !

Trois choses concernant les germanophones :

(1) Vous leur refusez ce que la Flandre tente de refuser aux Bruxellois. Pour moi, c'est aussi simple que cela. Je vous rappelle que nos amis germanophones sont demandeurs en très grosse majorité d'un tel statut ... et qu'ils ont toujours été mesurés dans leurs exigences et loyaux. Ce n'est peut-être pas une raison pour continuer à jouer avec leurs pieds (traduisez : pour continuer à ignorer superbement leurs souhaits légitimes).

(2) La discontinuité géographique n'est pas un problème. Au pire, un lien territorial quelque ténu qu'il fût, le long de la frontière allemande (Elsenborn), pourrait leur être accorder.

(3) Le fait qu'ils envoient ou non une délégation commerciale à l'étranger n'est pas un problème non plus ... d'ailleurs, ce genre de support logistique pourrait très bien être négocié en étroite collaboration avec la RW. Quand on veut trouver des solutions pragmatiques et peu coûteuses, il y a moyen. Le tout c'est de le vouloir.

Je crains en clair que vos objections ne tiennent vraiment la route. À vous lire, pour ne pas vous le cacher, j'ai découvert d'étranges résonances avec les propos tenus sous le manteau par certains ténors du PS (le seul parti, avec certains du cdH (Delpérée), qui se refuse catégoriquement à lâcher les cantons rédimés). La raison en est assez simple à comprendre : la province de Liège a d'énormes problèmes financiers ... or les cantons rédimés constituent la région de cette province la plus riche.
Il faudrait quand même arrêter de prendre les gens pour des gogos.

(3)

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Euh.. non je ne comprends pas un peu mieux...

Concernant : nos amis de l'Est... j'avoue ne pas comprendre cet acharnement à vouloir transformer ce charmant coin en une région à part. Vous êtes en pleine contradiction en écrivant « ll faut que l'on accorde le même statut à nos amis germanophones, quand bien même ils ne seraient que 70.000 (leur nombre n'a rien à voir ici, ce qui importe c'est l'identité culturelle évidente de ces 70.000 habitants des cantons rédimés). Vous réclamez dans faire une région alors qu'ils sont déjà une Communauté, responsable justement pour tout ce qui est culturel, enseignement..

Vous proposez même de leur accorder un lien territorial.. le même lien territorial que vous refusez énergiquement aux francophones depuis des semaines sur ce blog.
Sincèrement si on veut accorder une bande de terre aux germanophones.. ca ne me paraît pas bien terrible… faisons-en autant alors pour lier Bruxelles et la Wallonie, bien sûr, étant donné la différence de taille et de population, je crois qu’il faudrait 3 langues de terre :
Au minimum : la chaussée de Waterloo à Rhode… la chaussée de Mont St-Jean à Hoielaert et la portion d’E411 entre le carrefour Léonard et Rosières.

Je n’évoque même pas le référendum dans les communes de la périphérie puisque vous avez décidé à leur place que leurs habitants seraient mieux dans la future republiek de Flandre voulue par le très sage BDW, ou dans la Belgiek hyper confédéraliste voulue par le si sage Johan.

Je vous remercie pour le très condescendant « parce que vous ne parvenez pas à vous hisser au-dessus d'une forme de schématisme réducteur de la pensée «

Ne fait-il pas trop frais là haut sur vos sommets de la pensée ? Quel est le paysage ? Comment y êtes-vous parvenu? C’est passionnant je voudrais le savoir.

Écrit par : Carolus | lundi, 21 mars 2011

@ Carolus

Un lien territorial en vaut un autre, cela je vous l'accorde.

Mais ce que je sais, loin des hauteurs de la pensée que vous me prêtez (il est vrai que j'avais tendu le bâton pour me battre), c'est que ces certitudes qui sont les vôtres (et celles de nombreux Francophones) valent au moins autant que celles de très nombreux Flamands au nord du pays. À ce jeu-là, je crains qu'on ne puisse tirer l'échelle au plus vite. Car de solution il n'y aura tant que l'on ne se résoudra à (a) poser les problèmes autrement qu'on ne fait, (b) faire des compromis.

Je vous rappelle que la logique qui voulait que l'on en passe par une fédération à quatre, motivée à la fois par (a) la nécessité d'une cohérence dès lors que l'on veut défendre le statut de Bruxelles région, (b) éviter l'antagonisme (l'"enfer c'est les autres" écrivait Sartre dans Huis-Clos, une pièce à trois acteurs!), fut une proposition de Van Parijs (l'un des plus modérés du CD&V) et par Vande Lanotte (que l'on ne peut soupçonner, que je sache, d'être un nationaliste flamand et un anti-francophone). Elle n'est pas de moi, je vous rassure. Mais je dois bien avouer que l'argumentation qui y a conduit était loin d'être stupide.

Il faut que vous vous mettiez bien dans la tête que la Wallonie, au moins sur le court terme, n'a rien à gagner à un splitsing (même si la Flandre aussi a à y perdre), et que si l'on veut aller au splitsing, la meilleure manière pour les Francophones est de s'enfermer dans des positions de principe, sans aucune disposition à la moindre auto-critique. Se refuser à cela, c'est faire le jeu de la NV-A. ... mais après tout, peut-être est-ce précisément ce que vous recherchez ?

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Le jeu de la NVA : c'est vous qui le faites depuis des mois, en nous expliquant que les francophones ne peuvent pas avoir d'exigences.

Pour J. Vande Lanotte : bien sur que je le soupçonne d'être nationaliste flamand, pour Mr Van Parijs je ne sais pas, mais je ne vois pas pourquoi il seraient différent et de toutes façons ils ont TOUS signé le diktat de 1999 concernant l'avenir de notre pays. J'attends toujours que votre charmant Mr Vande Lanotte critique ces fameuses résolutions.

La logique que vous évoquez d'une fédération à 4 n'a pour moi aucune logique.. vous comparez les cantons de l'est avec Bruxelles. En quoi défendre BXL impliquerait-il de créer une micro-région de l'Est ?

Vous proposez de faire des compromis. Très bien, enfin ! Que vos amis flamands en fassent alors : qu'on élargisse Bruxelles en faisant un référendum.

Les francophones ont déjà accepté l'inacceptable depuis 9 mois : apartheid pour les allocations familiales, le chômage.. la grotesque scission du code la route et autres folies...

Écrit par : Carolus | lundi, 21 mars 2011

Pierre@s.. on a déjà assez avec les délires nationalistes flamands, svp ne nous infligez pas en plus vos angoisses rattachistes.

Écrit par : Carolus | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

On se résume : je suis ce que certains appelleraient "un centre droit" ... vous probablement beaucoup plus à gauche que moi. Loin du label "bon ou mauvais francophone", la différence qui nous sépare réside là bel et bien pour l'essentiel. Il s'agit plus de "culture politique" qu'autre chose, et cette culture de pensée détermine jusqu'à nos choix personnels, nos analyses, nos convictions. Ce que je me tue d'ailleurs à répéter ici : la dérive nationaliste a revêtu en Flandre une attitude politique qui, d'une façon générale, est beaucoup plus à droite qu'en Wallonie. La confusion vient en grande partie de cela (phénomène du "café du commerce" en plus bien sûr). À l'inverse, je ne dois pas vous rappeler que l'idéologie socialiste en Wallonie a toujours cherché, d'une manière ou d'une autre, à s'identifier à un régionalisme wallon (quitte à de belles incohérences ... on est loin d'une idéologie de gauche normalement internationaliste). On pourrait presque parler, s'agissant du PS, d'un "socio-provincialisme", campé qu'il est sur ses baronnies (Liège, Charleroi, Borinage ...). Une belle image, assurément, de ce que peuvent donner les crispations conservatrices et électoralistes d'un régime au pouvoir sans presque discontinuer depuis plus de quarante ans !

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

Ah mais ce ne sont pas des angoisses en ce qui me concerne.

Quant à Marcel, je ne comprends pas (veuillez m'en excuser) votre intervention ici plus haut ....

Écrit par : Pierre@s | lundi, 21 mars 2011

@ Carolus

Imaginons maintenant que Carolus soit né en Flandre. Imaginons qu'il ait des positions communautaires fortes comme le Carolus qui fréquente le blog de Marcel Sel. Imaginons qu'il ait baigné, en Flandre, dans un milieu où la pensée se forge collectivement, ainsi qu'il en va aussi du côté francophone. Que croyez-vous que ce Carolus-là, qui ne serait en somme que votre interface, dirait, proclamerait, hurlerait?
Eh bien je vais vous le dire : exactement la même chose que vous, mais en version symétrique, mode "langue de Vondel" !

Les Carolus sont exactement du même tonneau que la foule des "boeufs" qui, en Flandre, hurlent eux aussi leur intransigeance et leur mépris.

Je refuse cette logique.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Ehoh, Tournaisien ! Il y a des tas de gens qui ne sont pas des bœufs en Flandre…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

Mon cher Tournaisien :

Pourquoi tomber dans l'insulte ? Pourquoi me traiter de boeuf ?

Où avez-vous lu que je hurlait, méprisais ou proclamait quoi que ce soit ?
Plus drôle encore : où avez-vous été chercher que j'étais "plus à gauche que vous" ?
Relisez-moi.

Ce n'est pas parce que je ne fais aucune confiance à Vande Lanotte que je le méprise ou que je hurle. Aujourd'hui je ne ferais même plus confiance à Herman De Croo..

Ce n'est pas parce que je refuse le nationalisme flamand, les 5 résolutions, l'apartheid qu'il prône (le mot étant lui même neerlandais ça lui va si bien), que je suis de gauche.

Loin de là. Vous croyez que le nationalisme flamand à pour cause les insuffisances, et erreurs francophones, les baronnies du PS (autant BXL que Wallonie)...moi pas.
Bien sur le PS sert de magnifique épouvantail à BDW. Ca je l'admet.

Écrit par : carolus | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

A Tournaisien :
"imaginons qu'il ait des positions communautaires fortes comme le Carolus qui fréquente le blog de Marcel Sel".

Vous vous méprenez totalement : je n'ai pas de positions communautaires fortes, rien que le mot me fait horreur, je déteste tout ce mic-mac institutionnel et les chicaneries particratiques belges.

Les positions fortes que j'ai, je les partages avec Marcel : non au nationalisme outrancier, non à la peste brune, non à la discrimination linguistique, oui aux droits des gens de décider si leur communes doit changer de région (comme en Suisse) et OUI à la défense de Bruxelles, oui aussi à une région flamande ouverte, décomplexée, ouverte, géniale comme elle a si souvent su l’être, si possible toujours en Belgique. Non à des fous furieux qui veulent instaurer un système d’allocations familiales différenciées à Bruxelles entre les bons qui auront opté pour la Flandre et les misérables qui auront opté pour être francophone. Non aux mêmes déments qui veulent m’imposer de changer 7 fois de code de la route quand je vais de Bruxelles à Liège.
Non à cette sensation d’être un étranger dans mon pays quand je vais à Zaventem (et je parle flamand pourtant). Non aux déménagement des F16 de Florennes en Flandre etc.

Et enfin : NON à toutes ces compromissions que vous nous recommandez à longueurs de (très) longs posts d’offrir encore et toujours au monsieur-qui-donne-des-cours-aux-« étudiants »-de-la-NSV.

Écrit par : carolus | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@ Carolus

Alors, admettons que nous sommes en grande partie d'accord.

A une petite nuance près, je ne crois pas qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain, à savoir le "droit du sol" pour prix d'une adhésion totale au "droit des gens". Pour moi, les choses sont plus complexes et nuancées que cela. Regardez ce qui se passe au Kosovo (je l'avais déjà écrit) : Bien sûr, les Serbes ont commis des abominations; certes, en une certaine mesure, ils n'ont récolté que ce qu'ils cherchaient. ... néanmoins, il y a là quelque chose qui ne va pas. Le Kosovo avait été de très longue date le berceau de la Serbie historique (c'est là que se trouve le siège de l'église serbe: le patriarchat de Pec). Et que se passe-t-il ? L'occupation ottomane a favorisé une transumance massive des albanophones au-delà des Alpes albanaises. La religion islamique a fait le reste : des familles musulmanes à six, sept, huit enfants ou plus. Le résultat ? Près de 85% d'Albanais au Kosovo à la veille de la guerre d'il y a quelques années. Qu'a fait la communauté internationale? Elle a appliqué aveuglément le principe du droit des gens (mesure de rétorsion au passage). Le résultat: les Serbes ont été contraints de fuir. Imaginez qu'en 1918, le sort de la grande guerre ayant été autre, on ait donné Reims aux Allemands !

La solution, pour moi, est un équilibre entre l'application du droit des gens et la légitimité d'un droit du sol bien compris. Un équilibre suppose du dialogue, de l'ouverture, savoir écouter l'autre (dans les deux sens), une volonté pragmatique de résoudre les problèmes en tenant compte de la difficulté du partenaire d'en face ...
Bien sûr que le nationalisme flamand me fait sortir de mes gongs (si vous m'aviez lu précédemment, vous vous en seriez rendu compte) ... mais je sais aussi que si l'on veut être réaliste, tenant compte du fait que ce pays à cause de ses innombrables imbrications est quasiment inséparable (les rêves de la NV-A s'apparentent à des délires), il nous faut en revenir à plus de pragmatisme et de sens de l'écoute et du compromis. A vrai dire, on n'a pas le choix! N'est-ce d'ailleurs le sens des discours du roi ? Il ne dit rien d'autre.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

@ Carolus

Droit des gens à décider si leur commune doit changer de région ... comme en Suisse. Vous faites allusion à l'épisode de la création du canton du Jura (Deulémont) au milieu des années 1970, je suppose? Le Jura jusqu'alors inclus dans le canton de Soleure (Solothurn), germanique, si je ne m'abuse.

Si tel est le cas, l'exemple est très mal choisi. D'abord il ne s'agissait pas de basculer dans une autre communauté, mais de créer un canton à part entière, ce qui est totalement différent. Secondo, cet épisode s'est très mal passé. Saviez-vous qu'il y eut des dérives violentes avec mort d'hommes (deux ou trois, je ne sais plus au juste) ? Et que c'est à la suite de ce dérapage que le conseil de la Fédération a fini par se résoudre à créer un canton (minuscule d'ailleurs, avec Deulémont comme chef-lieu cantonal)? Un canton qui plus est qui est l'un des plus pauvres de la confédération. Tertio, aucun dispositif n'est prévu dans la consitution de la confédation qui prévoit de tels changements, soit de régime linguistique, soit d'appartenance à telle ou telle entité cantonale. Le jura est la seule exception, avec les réserves que je viens d'exposer. Certains cantons sont d'ailleurs bilingues (sans compter les Grisons et leur minorité romanche) : le canton de Fribourg où l'on parle l'allemand dans l'est, celui de Berne, où l'on parle le français à Payerne sur les bords du lac de Neuchâtel et le canton du Valais, où l'on parle allemand au pied du Matterhorn, dans la région de Zermatt. Et rien n'est prévu pour que ces minorités puissent éventuellement se séparer de la majorité, francophone dans le cas du Valais et de Fribourg, germanophone dans le cas de Berne.

La Suisse n'est donc pas, comme vous semblez le prétendre, un pays où le droit du sol s'efface devant le droit des gens. Le cadre y reste bel et bien déterminé par les limites géographiques des cantons, le droit des gens s'appliquant surtout quant à l'organisation des votations et referendums, et encore, pas pour remettre en cause le cadre institutionnel garanti par la constiution helvétique.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

@Tournaisien : alors, contrairement à la Suisse, notre Constitution autorise la modification de la soi-disant "frontière linguistique", qui n'est donc pas fixée comme le prétendent les partis flamands…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

@Tournaisien : pour le coup, vous avez raison. Moutier (Jura bernois) essaye de rejoindre le canton du Jura depuis plus de 20 ans, sans succès. La Suisse n'est pas forcément le Pérou.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 mars 2011

@ Carolus

Quant à la peste brune, je suis bien sûr à 100% d'accord avec vous. Ce qui se prépare le 27 mars prochain, d'ailleurs, est un scandale (la marche du Voorpost en région hainuyère). Tout aussi scandaleux que le silence des partis flamands qui laissent faire !
Rassurez-vous ... je ne fais aucune concession sur les dérives anti-démocratiques du nationalisme flamand. Mon approche se veut juste rationnelle et non conflictuelle, histoire de donner à la Belgique la chance de trouver sa voie (une voie équilibrée). Relisez ce que j'ai écrit à propos des secteurs à régionaliser et de ceux à maintenir au fédéral. Vous comprendrez que je suis loin de faire un pont d'or aux Flamingants.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Marcel,

En réponse à votre réflexion ci-avant, je crois qu'on joue avec les mots.
Le traité de Vienne (1815) a bien créé un Etat destiné à maintenir la France le plus loin possible des ports du nord de l'Europe.
L'Angleterre et la Prusse ont ainsi décidé de créer le Royaume Uni des Pays-Bas qui comprenait entre autre la Belgique actuelle. Cet état fut désiré "tampon" afin de contenir la France qui sortait de son régime impérial.
Certes, en 1830, la Belgique se séparait des Pays-Bas. On peut en effet dire qu'à cette époque, elle s'est créée seule. Catholiques belges contre Protestants bataves.
Mais depuis la défaite napoléonienne (déjà que Louis XIV avait bombardé Bruxelles) un grand ressentiment existe au sein de notre "pays" en ce qui concerne la France.
Le fier lion de Waterloo n'arbore-t-il pas ses viriles griffes et ses crocs terrifiants en direction de la France ? Dans l'inconscient collectif, l'ennemi demeure la France.
Lisez les blogues belgicains.

Écrit par : Pierre@s | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@Pierre : mon bon, si le Lion de Waterloo pointe ses griffes vers la France, c'est parce que Guillaume d'Orange l'a voulu ainsi, il a érigé le monument à l'endroit où son fils avait été blessé. Les Belges n'auraient peut-être pas été aussi pointifs…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 mars 2011

Marcelleke,

Une fois encore, vous jouez sur les mots.
Il fallait bien décider d'un endroit pour l'ériger cette butte.
Et c’est une erreur d’interprétation de dire qu'elle le fut en souvenir de la blessure du prince d’Orange. La réalité est qu’elle fut construite pour commémorer la bataille à l’endroit où le prince fut blessé.
Mais à moins que vous ne vouliez (encore) avoir le dernier mot, je souhaite en rester là.

Écrit par : Pierre@s | lundi, 21 mars 2011

@Pierre : " La réalité est qu’elle fut construite pour commémorer la bataille à l’endroit où le prince fut blessé." C'est exactement ce que j'écrivais.

Bon, cela dit, je ne polémique pas, hein, on ajuste juste un point d'histoire, là. Ne montez pas sur vos grands cheveux blancs de Napoléon pour si peu :-))

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 mars 2011

tiens pourquoi aucun de vous deux ne parle du rôle de Talleyrand ? Et du fait qu'en 1830, les belges auraient voulu être français mais talleyrand et les diplomaties internationales aidant, ça n'a pas pu se faire.

Ceci étant dit, il faudrait quand même que l'Europe se pose des questions sur l'immigration. Je ne suis pas contre mais les politiques européennes sont tellement floues qu'on a l'impression qu'on accueille toute la misère du monde alors que le chômage sévi, qu'on est sous une pression forte d'imposition......... alors il ne faut pas s'étonner des montées des nationalismes et du FN en France.

Écrit par : pmf | mardi, 22 mars 2011

@ pmf

Talleyrand qui, si je ne me trompe mon bon Marcel, avait déclaré dès 1830 ou 31 que la Belgique, construction artificielle et hétéroclite, ne durerait pas.

En effet PMF, mais l'histoire de la Belgique telle qu'on a bien voulu nous l'apprendre dans nos manuels partisans tout dévoués à la cause du pays, a occulté les points qui ne correspondaient pas à l'idée reçue, préformatée d'un belgium forever....

Écrit par : Pierre@s | mardi, 22 mars 2011

Pour en revenir au sujet du post de Marcel Sel, j'ai l'impression que votre gouvernement en affaires courantes n'a pas apprécié le caractère hautement instable de la situation libyenne par rapport aux relations plus qu’ambiguës entre le monde arabe et les puissances occidentales.
Amr Moussa ambitionne de devenir le futur président égyptien et il a pour cela besoin de l'appui des Frères musulmans tout en comptant aussi sur le soutien des Occidentaux, voila pourquoi il change d'avis tous les matins. Sarkozy comme Obama joue en partie sa réélection sur ce coup-là. Tout le monde cherche en fait à prendre une posture vis-à-vis de sa propre opinion publique d'abord, le sort des Libyens est secondaire. Sinon on serait intervenu avant qu'il ne soit trop tard, car le fer de lance de l’insurrection a sans doute déjà été éliminé les semaines précédentes et maintenant les mercenaires de Khadafi déguisés en civils peuvent se disséminer partout sans plus avoir besoin de tanks ni d'avions pour achever de réprimer ce qui reste de l'insurrection. Pour les en empêcher il faudrait des troupes au sol et là c'est la ligne rouge envers l'opinion arabe et tout ce que l'ONU compte comme pays hostiles aux Occidentaux.
Et je ne vois vraiment pas ce que le gouvernement en affaires courantes a à gagner dans un tel guêpier : à quoi donc lui servirait la victoire escomptée sur le régime de Khadafi ? En revanche, que de coups à prendre en cas d'enlisement ou de défaite, ou d'attentats terroristes à Bruxelles, par exemple ! Et vous imaginez un peu l'effet sur vos relations communautaires, sachant que les ministres décideurs, qui ont impulsé le mouvement, sont flamands ?
On peut à la rigueur comprendre que Sarkozy et Obama tentent ce coup de poker, mais Leterme et De Crem, franchement... Ou alors il y a un agenda caché machiavélique que je ne comprends pas ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Bart chez Cameron !

Sarko pro "ni-ni", mettant de ce fait, des partis démocrates(iques) dans le même sac, qu'un parti d'extrême-droite !

Les choses se précisent, non ?

A quand, Bart chez Sarko ?

Tous en coeur svp : "C'est la luuuuuuuumière qui s'allume, groupons-nous et demaiiiiiin, le nucléaire libéééééralisé, nous prendra tousssss en mains...... ! ".

Écrit par : Denis | lundi, 21 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@ Tounaisien,

Votre "coming out" est enfin fait ! Vous êtes de centre-droit, ce qui est tout à fait respectable, notez bien.

Cela tombe bien, j'ai une question à laquelle, je n'ai jamais trouvé de réponse (en Belgique comme en France d'ailleurs).
Je n'ai jamais compris pq le centre devait absolument préciser s'il était de droite ou de gauche ? Il est, géographiquement au centre, non ?

Ne pensez-vous pas qu'il s'agit là, d'une "très habile" tactique " pour, tout en se proclamant "ni-ni", s'assurer habilement une place perpétuelle au pouvoir, la girouette s'arrêtant au gré du du vent favorable, qu'il vienne de droite ou de gauche ?

Si, comme je l'espère, vous deviez acquiescer (?), cela se traduirait en mouvement, encore plus souvent et, irrémédiablement, au pouvoir que le parti honnis que vous fustigez systématiquement, non ?

Peut-être, sur ce post-ci, aurai-je l'honneur de recevoir une réponse de votre part ?
(je puis vous assurer que je reviens du café mais, pas du commerce :-)) ).

Écrit par : Denis | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@ Denis

Je ne résiste jamais au plaisir de répondre à un post aimable (en voilà un, enfin!).

Certes, le centre droit est quelque part toujours du centre. Mais est-ce pour autant une façon de chercher à être toujours au pouvoir ? Il est vrai que si l'on prend la longue histoire du PSC, avant qu'il ne devienne le cdH croupion qu'il est aujourd'hui, votre analyse n'est pas tout à fait inexacte.
Le centre (droit et gauche), toutefois, ce ne se limite pas à cela, à savoir à occuper le pouvoir, dût-on se positionner sur sa frange droite ou sur sa frange gauche pour s'y installer. La stratégie du centre en politique, c'est aussi une réponse de type pragmatique aux enjeux du social et de l'économique, l'éternelle quadrature du cercle. Vous connaissez aussi bien que moi l'équation : comment faire tourner l'économie sans dériver vers une politique sociale inégalitaire et, inversément, comment être social sans tuer les ressorts qui font tourner l'économie, condition nécessaire à la production de richesse ? Les ultra-libéraux ont une réponse radicale : il faut favoriser exclusivement l'économie, le principe étant que la richesse reconnaîtra les siens (sous-entendu, tant pis pour les autres = thatchérisme). Les socialistes durs ont eux aussi une position tranchée : l'économie doit être contrôlée et planifiée, étant entendu que seul le bien collectif est le but à viser, non pas les profits individuels.

Le centre, que l'on appelle aussi communément "socio-démocratie", qu'elle tire un peu plus vers la droite (responsabilisation) ou vers la gauche (collectivisme tempéré), n'est en réalité pas sous-tendu par une idéologie forte à la différence des deux positions extrêmes (libéralisme idéologique (thatchérisme) ou collectivisme d'inspiration ou non marxiste). Il est d'abord une réponse pragmatique à des enjeux de société qui ont perpétuellement à se négocier, dans un dialogue permanent et dans une recherche d'équilibres. La notion de centre droit signifie en l'occurrence simplement que, dans ce cadre pragmatique, l'on tente de faire fonctionner la machine tout en veillant à ce que le poids de la redistribution ne prenne pas trop le pas sur le moteur économique, essentiel au bien être collectif, et ce en misant notamment sur les impératifs d'une saine gestion et d'une responsabilisation (remettre le civisme au coeur même des comportements individuels et collectifs).
Une vraie politique du centre, qu'il s'agisse de centre-droit ou de centre-gauche, implique donc un respect scrupuleux des rouages de l'institution démocratique, fustigeant toutes les dérives populistes, clientélistes et oligarchiques que l'on ne connaît que trop bien hélas en Wallonie. Ces rouages démocratiques sont en effet partie prenante et incontournable d'une pensée du centre politique, axée sur le dialogue, sur la négociation et sur la pédagogie.

Voilà, en substance, ma ligne de pensée politique. Vous comprendrez mieux aussi pourquoi, dans le contexte actuel, tout en dénonçant virulemment le nationalisme imbécile de la Flandre, j'en appelle, du côté francophone, à une attitude à la fois ouverte et à une capacité d'auto-critique, condition nécessaire pour moi à un déblocage de la crise actuelle, voire même (qui sait?) à la mise en place d'une réforme à la fois équilibrée et responsable. Une telle réforme devrait aboutir à créer un cadre sur la durée (je n'ai pas dit éternel ... rien ne l'est) qui permettrait à tous les Belges, dans le contexte européen, de se réconcilier avec eux-mêmes et se projeter à nouveau dans l'avenir en développant des projets plus constructifs que les discussions actuelles (écologie, énergie durable, culture, éducation, remédiation culturelle, dynamisation des couches sociales plus âgées, vie associative ...).

Maintenant que vous m'avez lu, questions :
(1) Suis-je un pro-flamand comme certains le prétendent (Carolus, anti-virus) ?
(2) Pire, suis-je un anti-francophone ?
(3) Ma pensée est-elle confuse ?
(4) Suis-je un adepte d'un schématisme de la pensée, genre café du commerce ?
(5) Suis-je tout simplement idéaliste et donc naïf ? (hypothèse, je vous l'accorde, la plus vraisemblable)

Merci de préciser votre diagnostic, docteur. Et quand ce sera fait, n'oubliez pas de m'envoyer vos honoraires. Quant au ticket modérateur, nous admettrons qu'il s'appelle "responsabilisation".

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

@ Kwaice

Sidérant, en effet ! Mais cela ne m'étonne pas, pour plusieurs raisons.

(1) Nous sommes, s'agissant de la direction de bpost, en présence de tenants très durs d'une idéologie ultra-libérale implacable, une idéologie qui ne s'encombre pas d'éthique et qui, en Flandre, hésite d'ailleurs de moins en moins à faire la cour à des personnalités nationalistes, voire de l'extrême-droite (cfr. la coloration idéologique du VOKA depuis une dizaine d'années).

(2) Le groupe bpost est dirigé par des Danois, parmi les plus durs actuellement aujourd'hui sur la scène politique en Europe. Ce pays est l'un de ceux qui se situent le plus à droite de l'échiquier politique européen et, d'autre part, l'un de ceux (on l'oublie un peu trop souvent) où l'extrême-droite est la plus représentée (cfr. notamment les caricatures anti-Mahomet, qui n'étaient pas une simple incartade de journaliste).

(3) Le directeur de la poste, pour rappel, est un tenant dur du thatchérisme qui, tout en mettant sur pied son plan "géo-route" (un scandale du point de vue social), s'est octroyé une plantureuse augmentation de ses émoluments (comparable à ce qu'avait fait le directeur des mines britanniques dans les années '80, tandis qu'il venait de mettre 7000 mineurs à la porte). Pour rappel, il s'agit aujourd'hui du plus gros salaire en Belgique !

J'en reviens à ce que j'écrivais plus haut @ Denis : telle est la raison de ma conviction que la seule voie possible est celle du centre, dans un dialogue permanent entre centre droit et centre gauche. Les autres extrêmes, qu'il s'agisse de l'ultra-libéralisme ou d'un populisme de gauche (ou d'une gauche plus extrême), finissant toujours par fricoter avec l'innommable. L'ultra-libarlisme n'hésite jamais à virer sa cutie et à trouver des ententes avec l'extrême-droite (cf. le VOKA). Le populisme de gauche finit tôt ou tard lui aussi par patauger dans la même fange (regardez les pourcentages du FN dans le Pas-de-Calais, essentiellement des reports de voix du PS et du PC).

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

@ tournaisien

dude, you need to get your facts straight.... il y a longtemps que Danish Post n'est plus actionnaire de B-post..

http://www.bpost.be/site/nl/postgroup/aboutus/structure/shareholding.html

par contre, CVC, a venture capital locust, is an important shareholder...

vous allez quand même pas me dire que Johnny Thijs est un petit Thatcher...?

je connais très bien La Poste et une chose est sûr et certain.. s'ils ne prennent pas des mesures comme geo-route etc... ils vont être bouffé par Deutche Post très vite en vu de la liberalisation continue du marché postal...

Écrit par : des | mardi, 22 mars 2011

@ des

Sorry ... j'avais raté un épisode. Les choses vont tellement vite ... Je préfère en définitive le chant du rossignol qui, toutes les nuits, me réveille (... et oui, nous avons la chance d'avoir un rossignol à proximité de chez nous).

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

Hé, bien ça n’a pas tardé, on à déboulonné le chef de la police (après moult essais infructueux, grâce à une nième lettre anonyme bien placée, juste après qu’il ait perdu sa fille… Il n’a plus eu envie de luter et à démissionné) le chef de la police Belge qui était un taré de Franco

Ce fonctionnaire, dont on n’a fait que se louer jusque là, mais qui a eu le tort de dépenser en lobbying (pour Interpol) la somme que sa ministre Flamande lui avait allouée… La dame à eu un doute rétrospectif.

L’emmerdeur étant éliminé la police à fait un appel d’offre pour des armes, la FN dont le monde entier se contente était en compétition avec Smith and Wesson.

La police belge, sera équipée d’armes Américaines, elles sont forcément supérieures aux armes Wallonnes. Quel beau pays que la Belgique…

La Wallonie fabrique des armes (je préfèrerais pas !) elle ne doit pas en vendre à des gouvernements étranger, car ils pourraient s’en servir…

Elle n’en vendra plus non plus en Belgique, le gouvernement Flamand n’en veut pas… Allez Wallons, faites un effort, achetez les vous-même… Ca peut toujours servir

Écrit par : Cassandre | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Hé, bien ça n’a pas tardé, on à déboulonné le chef de la police (après moult essais infructueux, grâce à une nième lettre anonyme bien placée, juste après qu’il ait perdu sa fille… Il n’a plus eu envie de luter et à démissionné) le chef de la police Belge qui était un taré de Franco

Ce fonctionnaire, dont on n’a fait que se louer jusque là, mais qui a eu le tort de dépenser en lobbying (pour Interpol) la somme que sa ministre Flamande lui avait allouée… La dame à eu un doute rétrospectif.

L’emmerdeur étant éliminé la police à fait un appel d’offre pour des armes, la FN dont le monde entier se contente était en compétition avec Smith and Wesson.

La police belge, sera équipée d’armes Américaines, elles sont forcément supérieures aux armes Wallonnes. Quel beau pays que la Belgique…

La Wallonie fabrique des armes (je préfèrerais pas !) elle ne doit pas en vendre à des gouvernements étranger, car ils pourraient s’en servir…

Elle n’en vendra plus non plus en Belgique, le gouvernement Flamand n’en veut pas… Allez Wallons, faites un effort, achetez les vous-même… Ca peut toujours servir

Écrit par : Cassandre | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@ Cassandre

Mais la réponse est simple ... Quand donc les Francophones et Wallons comprendront-ils qu'ils ne doivent plus s'adresser à des entreprises flamandes, qu'ils ne doivent plus aller chez Colruyt mais chez Mestdagh, qu'ils ne doivent plus mettre leur argent à la KBC ou chez DEXIA mais chez AXA ou éventuellement à la DB, qu'ils doivent jarter tous les produits alimentaires provenant de groupes liés au Boerenbond ?
Il n'y a pas d'autre réponse à apporter que celle-là. ...

Saviez-vous que la Communauté française, quand elle organise des expositions (à Bruxelles, à Mariemont ou ailleurs), passe toujours par des appels d'offre pour l'édition de ses catalogues (obligation légale), mais qu'à tous les coups, elle finit par contracter avec l'imprimerie Snoeck à Anvers ? ... ils sont certes moins cher (quoique ... l'imprimerie Bietlot de Gily a elle aussi un excellent rapport qualité-prix). Si elle le voulait, elle pourrait parfaitement justifier de ces écarts de prix tout en portant son choix sur une entreprise wallonne ... Et c'est la Communauté française qui fait cela ! Rideau !

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

Tournaisien,

Vous avez raison sur le fond.
Mais cela est plus complexe: que faites-vous des milliers d'emploi francophones chez Colruyt chez Ford ou Volvo. Tous ces braves wallons et bruxellois qui travaillent en agence ou concessions dans leur région ???
Sanctionner le capital de leur patron et des actionnaires c'est indirectement sanctionner l'emploi y compris de ce côté-ci du pays.

Écrit par : Pierre@s | mardi, 22 mars 2011

@ Pierre

Oui, c'est l'éternel problème de la Belgique ... tout est dans tout ! C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle le divorce est quasiment impossible, car cela entraînerait un mise à bas des équilibres complexes. Tout le monde aurait à y perdre, autant les Flamands que nous (même peut-être plus encore les Flamands, qui perdraient une grosse partie du marché wallon, environ 70% de leurs exportations).
Il serait quand même grand temps que nos "amis" flamands arrêtent de réfléchir avec leur mépris. En refusant d'acheter à la FN, se rendent-ils seulement compte qu'ils se tirent eux-mêmes dans le pied? Ils ont pourtant tout intérêt à ce que la Wallonie fonctionne, non?

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

@ tournaisien

premier client de la Flandre - l'Allemagne
deuxiem client de la Flandre - la France

en terms d'exportations... d'ou vient ce mythe que 70% des exportations vont vers la Wallonie... des sources svp....

en tout cas, la Flandre et la Wallonie ont énormément à perdre en cas de boycott reciproque.... d'ailleurs, moi je sais souvent pas d'ou viennent les produits.. il est bien possible qu'un lasagna de Terbeke est produit dans une usine wallone et vice versa... c'est simplement stupide de parler de boycot...

Écrit par : des | mardi, 22 mars 2011

@ des

Et les mesures discriminatoires qui ont été prises par décrets à la Région flamande contre les chauffagistes de la partie francophone du pays, virtuellement interdits d'aller travailler en Flandre (force documents d'homologation exigés, impossibles à obtenir). Ce n'est pas du boycott, cela ?
Et le fait d'acheter les armes de la police belge à une entreprise britannique au lieu de les acheter à la FN (un choix imposé par le ministère de l'intérieur ... aux mains d'une flamande). Ce n'est pas du boycott, cela ?

Du boycott à géométrie variable, oui ! Dès qu'il s'agit de produits francophones, il y a problème. En sens inverse, on ne cesse de seriner que "parler de boycott" est une stupidité ! Il faudrait quand même arrêter de nous prendre pour des zozos.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

Seul point positif: on commence enfin à en parler en Wallonie de ce système de déséquilibres dans notre chère patrie België. Il y a pas si longtemps encore c'était toujours la devise "Ce qui est bon pour la Flandre est bon pour la Belgique". Aujourd'hui on ose au moins poser la question au "grand public" si la Wallonie n'est pas un peu désavantagée si tout les leviers sont aux mains des dirigeants flamands.

Écrit par : Axle | mardi, 22 mars 2011

m

Écrit par : Cassandre | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Tournaisien, vouys préchez une convaincue, mais vous préchez aussi dans le désert hélas!

Écrit par : Cassandre | mardi, 22 mars 2011

La parade !!!!!!!!!!

Entre guerre et réforme de l’Etat, il faut choisir

Mis en ligne le 22/03/2011
C'est l’article 196 de notre Constitution.

Ah ! La N-VA, qui claironne tous azimuts depuis la fin de la semaine dernière que le gouvernement fédéral est "entré en guerre" malgré les affaires courantes, va devoir relire la Constitution. Et prendre son mal en patience. Allez, on vous fait lire l’article 196 de notre Constitution. "Aucune révision de la Constitution ne peut être engagée ni poursuivie en temps de guerre ou lorsque les Chambres se trouvent empêchées de se réunir librement sur le territoire fédéral". Donc, puisque comme le serine la N-VA, la Belgique est "en guerre", le négociateur Wouter Beke peut prendre ses valises et mettre un terme à sa mission le temps que "la guerre" dans laquelle se sont engagés les militaires belges soient derrière nous. Pas de révision de la Constitution en vue, pas de réforme de l’Etat, ladies and gentlemen. Entre guerre et réforme de l’Etat, il faut choisir.


http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/650262/entre-guerre-et-reforme-de-l-etat-il-faut-choisir.html

Écrit par : dissy | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

eh eh ... bien vu la Libre ! Bartou n'a qu'à s'arranger avec Crembo ! De toute façon, ils sont tous deux tombés quand ils étaient petit dans la marmite de potion rabique !

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

Alors que la Coalition des « Démocrates Va-t-en-guerre » lance une nouvelle opération humanitaire “pétrole contre dommages collatéraux civils” baptisée « Aube de l’Odyssée » le jour anniversaire de la seconde guerre d’Irak et que les médias à la solde de la mafia néo-libérale mondialiste sifflent la fin de l’alerte nucléaire de Fukushima, peut-on encore dénoncer décemment, une fois de plus, les gesticulations nationalistes de nos « amis » flamands ? J’avoue que je me lasse aujourd’hui du sort absurde réservé à ce non pays dérisoire. J’ai de plus en plus le sentiment que le mal est à combattre sur un front bien plus large incluant la remise en question du fonctionnement de nos démocraties molles.

Écrit par : Waharday | mardi, 22 mars 2011

Mouais. Chaque jour qui va donne raison à Bard De Wever… sur la Belgique mais aussi sur l'Europe. Je vous signale que c'est ce non gouvernement qui a approuvé les frappes. En gros, un gouvernement qui vote non-démocratiquement un soutien à la démocratie libyenne dont nous ne savons pas grand chose. Evidemment, on est avec les insurgés. Mais pour ce faire, pouvons-nous sérieusement être contre la ligue arabe ?

Question non-posée par les parlementaires unanimes.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 mars 2011

Allez tous lire le résumé des faits relatifs à l'attentat de Lockerbie sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_Lockerbie

Qui manipule qui ? Je vous mets au défit de trouver la réponse.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

Sans pouvoir dire de façon absolue QUI manipule… c’est en tous les cas NOUS qui sommes manipulés !

Écrit par : Waharday | mardi, 22 mars 2011

Les Libyens aussi, tant par Khadafi que par la propagande occidentale d'ailleurs ... L'humanité n'en a décidément pas fini de tomber toujours dans les mêmes travers.

Vivent les cigales des oliviers du monastère de Ganagobie ! Elles chantent et nous ravissent, tout simplement.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 22 mars 2011

Et que faire en cas d'enlisement du conflit, ce qui est une option qu'on ne saurait écarter d'un revers de manche ?
Vous avez déjà une certaine expérience de l'enlisement en matière courante, il est vrai.

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Pour information complémentaire :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/03/22/rony-brauman-lintervention-en-libye-un-engrenage-epouvantable/

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

Et pour le DC.10 d'UTA, le rappel, c'est ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_772_UTA

Il est certain que les 3 puissances en pointe contre Kadhafi, la GB, les USA et la France, ont un vieux compte à régler avec lui. Mais est-ce que cela suffit pour déterminer une politique étrangère crédible ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | mardi, 22 mars 2011

Répondre à ce commentaire

La FN a quand meme eu un bon marche le mois passe, et cela avec un pays serieux...

http://www.fnherstal.com/index.php?id=705

Écrit par : Ben | mercredi, 23 mars 2011

Répondre à ce commentaire

@ Tournaisien

Veuillez svp excuser le retard de ma réponse, j'ai été fort pris ces dernières heures.

Je respecte vos opinions et, la manière brillante dont vous les défendez. Cependant, je ne puis y souscrire totalement.
Ma ligne de pensée s'inscrit plutôt dans la défense du progressisme opposé au conservatisme. Le 1er s'inscrivant, bien entendu, dans la logique du progrès pour la majorité des citoyens et non, pour l'extrême minorité d'entre-eux.
Je ne perds naturellement pas de vue, la vitalité économique nécessaire dans ce monde concurrentiel et, ne remets pas en cause l'économie de marché. Je pense cependant qu'il nous faudra tôt ou tard, sortir de ce consumérisme dévastateur écologiquement. D'un point de vue plus "social", il ne me paraît pas impossible de garantir la viabilité concurrentielle d'une entreprise, tout en répartissant plus équitablement les richesses produites en son sein. Cela passerait bien sûr par une acceptation de l'actionnariat de se contenter d'un retour sur investissement moins gourmand (le nivellement des salaires internationaux par le haut y contribuerait grandement, je vous l'accorde ! Des mouvements sociaux revendicatifs naissent d'ailleurs au sein de certains pays à bas coûts salariaux et tant mieux pour eux, comme pour nous).

Quant au positionnement du "Centrisme" sur l'échiquier politique, force est de constater, que ce soit en Belgique ou en France (pour ne parler que de ces deux pays là), je constate,
que par le biais des coalitions (système proportionnel) il s'agit d'un centrisme défendant plutôt une politique de droite (Flandre), ou de gauche (Bxl-Wl). Et, en France idem, les centristes de Messieurs Borloo ou Morin (système majoritaire), se ralliant tjrs, in fine, à l'UMP. Entendons-nous bien, je ne conteste pas la légitimité de ces partis mais, je trouverais simplement moins "manipulateur" de parler de gauche ou de droite modérées, sans plus.

Concernant vos questions :

Maintenant que vous m'avez lu, questions :
(1) Suis-je un pro-flamand comme certains le prétendent (Carolus, anti-virus) ?
++++++++
Non.
++++++++
(2) Pire, suis-je un anti-francophone ?
++++++++
Non.
++++++++
(3) Ma pensée est-elle confuse ?
++++++++
Voir ce qui précède.
++++++++
(4) Suis-je un adepte d'un schématisme de la pensée, genre café du commerce ?
++++++++
Je n'irais pas jusque là ! Un imple mélange érudit de manichéisme, d'amalgames et, de manque d'objectivité intellectuelle (ex. : depuis qq temps, l'Olivier wallon affiche de bonnes performances. Les avez-vous intégrées dans votre raisonnement politique ?), mais sans plus.
++++++++
(5) Suis-je tout simplement idéaliste et donc naïf ? (hypothèse, je vous l'accorde, la plus vraisemblable)
++++++++
Non, un idéaliste (au sens large du terme) peut avoir tout à fait raison mais, n'être reconnu que bien plus tard, ce qui relève de la naïveté mais, pas dans son chef !
++++++++

Au plaisir de vous relire.

Écrit par : Denis | mercredi, 23 mars 2011

Répondre à ce commentaire

pourquoi de ne pas tasser le gouvernement pour le petrole puisque ils onts la gendarmeries les polices gardes repupliques etc etc
et pouquoi pas eux

Écrit par : lebon | mardi, 12 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.